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Franz s'assit à la place qu'il avait réservé dans l'avion qui partait en direction de Berlin puis de Munich. Il avait passé les derniers jours à préparer son voyage en compagnie d'Alicia. Plus ils se voyaient plus ils en apprenaient l'un sur l'autre, et une véritable relation d'amitié naquis entre les deux soldats.

Mais pour l'instant ils étaient en vacance, Franz avait d'ailleurs sortit l'attirail du parfait vacancier, short de surfeur, chemise à manche courte et chaussure de skate. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas habillé ainsi, sa remontait à la fac et au sortit avec les amis de la section.. Cela faisait donc plus de trois longues années.

Il avait demandé à Otto de les retrouver à l'aéroport pour les amener chez lui. Otto, comme il l'expliqua à Alicia, était un soldat avec qui il avait servit dans la section. Et comme toujours il l'avait invité en manger chez lui le soir de son arrivé, lui, sa femme et ses deux filles allaient préparer un repas copieux pour le retour au pays de Franz. D'ailleurs il avait déjà rencontrer la femme d'Otto, il s'agissait d'une grande brune, commerciale dans une grande entreprise d'informatique, ainsi que les deux filles. C'était d'ailleurs Franz qui avait présenté Otto à Irene, sa femme, il l'avait connu au lycée et ils avait été bien copain pendant un moment.

Le vol dura plusieurs heures avant d'atteindre Berlin, pendant le vol Franz discutait avec Alicia sur un peu tout, préparant Alicia à la folie de l'October Fest, peut être y aurait il des changements cette année. Il verrait cela avec Otto, de plus il avait prévu de prendre une bière avec les autres de l'escouade qui était revenue dans le civil, soit les cinq autres soldats avec qui il avait servit, un soir de la semaine.

Une chose était sûre, tout ce passerait pour le mieux pendant ces petites vacances, il ferait tout pour faire passer un bon moment à Alicia, le temps qu'elle soit dans son pays et qu'elle profite du paysage d'une grande ville Européenne.

Une fois l'avion arrivé à Berlin, ils ne restèrent qu'une heure au sol, le temps de refaire le plein de l'appareil et de repartir pour Munich. Le trajet fut beaucoup plus cour et ne dura donc qu'une heure et demi. Et alors que la piste de l'aéroport fut en vu, Franz se sentit submergé par les souvenirs de cette ville, qui lui avait tant donnée, mais qui lui avait tout prit..

Il regarda alicia avec un grand sourire.

« Bienvenue en Allemagne Alicia »

Voilà enfin les vacances qu'elle n'avait jamais eu ! Que c'était bon enfin de se sentir libre comme l'air, loin de tout tracas et du boulot. Le plus bizarre en fait, c'était de partir en vacances avec un collègue avec qui elle avait tissé des liens d'amitié forts. Ils avaient eu le temps de discuter avant et pendant le voyage, apprenant beaucoup l'un de l'autre.

Une chose qui était immanquable, c'était qu'Alicia était une tout autre femme à l'intérieur et à l'extérieur du SGC.

Habituée de porter ses cheveux en chignons, elle les avait fait une simple queue de cheval pour plus de confort et d'aisance. Son sourire habituel était cependant toujours au rendez-vous.

Elle était d’ailleurs contente de laissé l’uniforme de côté pour ne prendre que ses vêtements d’été et le plus important ses lunettes de soleil. Là, elle pouvait vraiment dire qu’elle était en vacance !

La jeune femme avait un peu l’impression de s’imposer, mais n’exprima rien à Franz, elle ne voulait pas gâcher ce moment de détente. Elle fut d’ailleurs contente qu’il lui parle un peu de son escouade, de Munich, de l’October Fest.
Plus il en parlait, plus elle avait hâte !

« Bienvenue en Allemagne Alicia »

Elle sourit.

« Qui aurait cru qu’il fallait que je sois dans un programme top secret des États-Unis pour que faire ce voyage ?!», lui murmura-t-elle.

En effet, si elle n’avait pas connu Franz, elle n’aurait certainement pas eut envie de faire ce voyage et de s’éclater.

Une fois débarquée de l’avion, elle repéra son bagage et suivit Franz, c’était lui le guide.

« Enfin, j'ai déjà l'impression qu'on va avoir deux semaines formidables !»

Franz récupéra rapidement son sac, se le mit en bandoulière et embrassa la salle d'embarquement des yeux. Il y avait tellement de monde qui partait, arrivait, changeait d'avion et d’itinéraire. Des couples se retrouvaient, des enfants voyaient leurs parents partir, une petite vie s'était installer dans l’aéroport de Munich.

Alicia le suivait de prêt, il la regarda un instant. La jeune femme avait troqué son uniforme contre une tenue plus légère, elle avait changé de coiffure et portait des lunettes de soleil, la parfaite touriste en somme. Alors qu'il allait répondre à Alicia, il sentit une main se poser sur son épaule.

« Dann mein kleiner Tourist ist man verloren? »
« Was wollen.. »

Franz se retourna pour faire face à son interlocuteur, quand il se retrouva nez à nez avec un monstre de 1m90 pour 100kg, au bas mot. L'homme le prit dans ses bras et le souleva un peu au dessus du sol. L'homme était blond, il avait des cicatrices un peu partout sur le corps, portait une chemise simple avec pantalon. Sur son coup l'on pouvait observer le même tatouage que Franz, pouvant son appartenance à sa section. C'était Otto.

Otto reposa Franz au sol et le prit par l'épaule

« Franzi mein Freund... ihr Tatsache so lange. Wie gehst du? Und die junge Dame da wäre das nicht Verlobter zufällig dein? » dit il en regardant Alicia d'un regard persan.

Franz devint rouge, il avait complètement débloqué sur ce coup là l'Otto. Il lui mit une petite tape sur la tête et le regarda d'un air mauvais.

« Nein aber sage also, geht ihr nicht du? Das ist ein collegue von Arbeit, eine Amerikanerin. Sie heißt Alicia, ich hatte ihn dir dennoch nicht gesagt? »

L'homme ne quitta pas Alicia des yeux et lui fit même un petit coucou de la main. Puis il se caressa sa barbe naissante avec la main gauche, et regarda Alicia d'un air étrange.

« Haaaa, die Amerikanerin dazu... Und wirklich sage also, vor allem, daß sie sehr gute Auswahl sehr schön ist.... Ja sehr gute Auswahl.. »

L'homme quitta Franz, et se rapprocha d'Alicia, il prit sa main et la baisa, comme on faisait dans l'ancien temps. A ce moment là Franz se mit une tape sur la tête, tellement il était désespéré. Cet homme était un sacré numéro...

« Bonjour mademoiselle, mon nom est Otto. J'ai servis avec Franz il n'y a pas si longtemps et je suis heureux de vous rencontrer, Franz m'a de nombreuse fois parler de vous. Et je suis content de vous acceuilir dans notre belle ville de Munich. » dit il dans un anglais impeccable et avec un nouveau baiser sur la main...




HRP :Il faut savoir qu'en Allemagne, les écoliers apprennent l'Allemand en même temps que l'anglais, et dans la région de Munich, nombreux sont ceux parle Français. Pour y avoir été, on est assez dépaysé

Hrp: un merci special a google traduction ! mdr

La salla dembarquement était bondée et alicia se demandait comment l'ami de Franz, celui qui devait passé les chercher à l'aéroport, ferait pour les retrouver.
Ils se fondaient pas mal parmi tout les touristes !

Elle eut bien vite sa réponse lorsqu'un homme que Franz connaissait surement le souleva du sol. Alicia était certes amusée de voir cela et aussi impressionée par la carrure de cette homme.
On aura presque dit un géant !

Puis, ils commencèrent à discuter en allemand, donc elle ne comprit rien, mais elle nota que Franz avait prononcé son nom et que l'homme la regardait alors elle fit la déduction qu'ils parlait surement d'elle.
Alicia nota également que Franz avait rougit, elle aurait bien aimé savoir pourquoi !

Puis, l'homme vint vers elle et la jeune femme fut extremement surprise d'une telle politesse. Il lui embrassa la main et elle sourit, presqu'à n'en rougir.

- Je suis enchantée, moi c'est Alicia, je suis une collègue de Franz.

Elle fut suprise lorsqu'Otto lui dit que Franz lui avait parlé d'elle de nombreuses fois.
La jeune femme rougit

- En bien j'espère ! Surtout que l'on se connait depuis peu.

Elle regarda Franz, un sourire aux lèvres. Puis, Otto reprit ses baisers sur sa main.

- Munich m'a l'air d'une ville agréable ! Et mes premières impressions sont que les hommes y sont très galants !!

HRP : c'était pour te faire chercher un peu


Il était incorrigible... Toujours prêt à vous mettre mal à l'aise quand il le fallait. Alicia réagissait bien à son bonjour fort peu protocolaire d'après Franz. Mais on ne pouvait plus rien pour lui, quand Alicia lui fit un sourire il ne sut plus trop ou se mettre, il chopa Otto par l'épaule pour le calmer un instant.

« T'inquiète pas Alicia, il est comme ça parcequ'il n'y a ni sa femme ni de la bière. »
« Tu parle, je suis né ainsi mon pauvre, si tu n'a pas mon talent pour parler aux femmes c'est pas faute. » répondit Otto.

Il se saisit de la valise d'Alicia et la porta comme s'il s'agissait du pauvre petit sac de plastique sans le moindre poids. Et pourtant elle devait être pleine à craquer, aller savoir ce qui pouvait bien se trouver à l'intérieur.

« Je vais vous déposez chez Franz, puis vous nous rejoindrez dans la soirée. A ce propos Franz, Irène à invité les autres aussi. Ainsi que Solène. » dit il avec un sourire.
« Je vois, sa fais de bien de rentrer au pays » dit il en lui rendant le sourire et en lui donnant une tape à l'épaule.

Ainsi Alicia rencontrerai tout le monde d'un coup, cela était pour le mieux. Il lui expliquera plus tard qui était qui, car avant d'aller les voir il avait prévu de rendre visite aux siens. Il regarda Alicia, et se rendit compte qu'elle semblait contente de se trouver ici, elle aussi pourrais profiter des vacances. Car c'était cela l'objectif de ces deux semaines...

Otto les fit rapidement sortir de l'aéroport pour les conduire à sa voiture, une berline allemande noire matte. Franz sourit un instant devant l'engin, une sacré machine, la voiture au signe circulaire était de grande beauté.

« Tu as fais une belle acquisition. »
« Oui j'en suis fier, et puis c'est fabriqué pas très loin d'ici en plus. » répondit le blond.

« Nous avons une petite demi-heure de route avant d'arriver, Franz monte derrière tandis que cette jolie femme montera à l'avant. Désolé, mais elle est bien plus attrayante que toi » dit il en cachant un rire.

Franz ronchonna pour lui même tandis qu'il mettait son sac à l'arrière de la voiture. Mine de rien il était vraiment content de se trouver ici. Tant de souvenir, tant d'année... malgré quelques « incident » il espérait en garder de nouveau souvenir.
Il s'attarda sur la main d'Alicia, avait elle levé sa bague, sinon cela pourrait enfin calmer Otto. Quoi qu'il pourrait encore plus en rajouter en disant que draguer une femme marié n'était pas très honnête.. Il était pas croyable comme mec celui là.

« Alors dite moi très chère, d’où venez vous ? » commença Otto

Puis ce fut une série de question sans fin, sur ses goûts culinaire, ses voyages sa formation sa vie de tout les jours. Et ce pendant une demi-heure. Franz écoutait de moitié, non pas que cela ne l’intéressait pas, mais il se sentait déjà suffisamment mal à l'aise et il se demandait comment allait réagir la jeune femme.

Une fois arrivé chez lui, Otto les déposa, prétextant un travail urgent à finir, et leur lança un dernier « a ce soir les tourtereaux » en rigolant. Franz était fou, il se mit une nouvelle fois le visage dans la main, et regarda Alicia avec un air désolé.

« Franchement.... Il est chiant quand il s'y met.... » dit il
« Désolé que tu ais du subir cela, je lui demanderai de se calmer pour ce soir. En tout cas on à rendez vous sur le coup de 19h pour l'apéro. Ce qui nous laisse plusieurs heures de repos avant, histoire de rattraper le décalage horaire. » dit il avec un petit sourire franc.

Puis il entraîna Alicia dans son appartement, celui ci se trouvait au troisième et dernier étage d'un ancien hôtel particulier datant du début du XXe siècle. Franz avait toujours aimé cet immeuble, il en dégagé une certaine histoire.. Une vie. Ils montèrent grâce à l'ascenseur et lorsqu'il arriva devant la porte de son appartement, qui était le seul du 3e, il ouvrit la porte.

« Bienvenue chez moi. » dit il avec un large sourire

L'appartement était très grand, deux chambre, une grande salle à manger avec une table qui avait vu passer les âges, les tableaux représentatif d'ancien membre de la famille. Des photographies de ci de là, de Franz gamin, de ses parents et de sa sœur. Il passa devant, il n'avait pas eu le courage de les regarder une fois de plus.

Tandis qu'il montrait à Alicia sa chambre, il en profita pour enlever les draps qu'il avait posé plusieurs mois avant pour pas que les meubles prennent la poussière. La chambre d'Alicia était plutôt spacieuse et possédait un avantage considérable, puisqu'elle avait une douche privative. C'était l'avantage de la maison, franz quand à lui se contenterait de la douche principale, situé un peu plus loin dans le couloir.

Cet appartement était fort simple, et il y avait vécu des années dedans, tout d'abord avec son grand père, puis, une fois qu'il était partit, il avait vécu seul ici. Aussi était il habituer avec la gestion de la battisse, il activa le compteur d'eau et d'électricité, puis il alla poser ses affaires dans sa chambre. Une fois ceci fait il revint vers Alicia.

« Donc voilà, tu as l'avantage d'avoir une chambre avec douche. Les volets donnent sur la route, mais il n'y a pas beaucoup de passage, même pendant les fêtes. Donc pas d'inquiétude pour dormir. Que dire de plus ? Fait comme chez toi. » finit il avec un grand sourire.

Il était content qu'elle ai accepter de venir, mais comment s'était elle débrouillé avec son mari ? Avait ils divorcés ? Franz chassa tout cela de son esprit. Ce n'était pas ses affaires après tout. Il s'allongea sur le lit. Il fallait maintenant expliquer qui serait là à la soirée... Sa allait être long mais bon..

« Je vais à présent te décrire les personnes qui seront là ce soir. Si je suis trop long hésite pas à me stopper. »

« Commençons, donc il y aura Irène Otto et leur deux enfants ambre et sophie. Ils sont très gentil mais ont le dons de mettre les gens mal à l'aise comme tu as pu le voir précédemment.
Nous avons ensuite Solène. Là c'est un peu compliqué, c'est... C'était la petite amie de notre sergent. Pour éviter tout malentendu, notre sergent est morte en Afghanistan »

A cette pensée il fut triste, mais quel plaisir de revoir Solène, la petite rousse était tellement agréable de conversation et de présence..

« Bref, ensuite nous avons pelle melle Andrew Anita et Franck qui ont servit avec moi et qui sont maintenant à la retraite, étrangement ils sont tout trois devenus instructeurs... Allez savoir pourquoi. » dit il en rigolant.

« Bon je t'en dirais plus plus tard, je te laisse décharger tes affaires et te reposer un peu. Si tu me cherche je serais dans la cuisine. » dit il en sortant de la chambre.

La cuisine était en faite une cuisine américaine et donnait directement sur la salle à manger. Franz s'assit à une chaise haute prêt du rebord de la cuisine et se prépara un café. Puis pendant que le café chauffait il retira le reste des draps dans l'appartement et mis de côté quelques draps et couverture pour la jeune blonde et lui même. Car les nuits commençaient à être plutôt froide.

En faisant cela il repassa devant les photos de sa famille... Il en prit une dans les mains, il s'agissait d'une vieille photo, sa sœur et lui sur une balançoire deux places. La petite brune âgé de quelques années à peine était pleine de vie et avait un sourire à faire fondre la pierre.... bon dieu qu'elle lui manquait..

Voila un accueil plutôt chaleureux et plutôt amusant vu la réaction désespérée de Franz ! Alicia, elle, avait le sourire, amusée de voir le compagnon de Franz. Un géant qui à première vue semble épeurant, mais au contraire, extrêmement sympathique.

Elle fut étonnée de voir la facilité avec laquelle il prit le bagage parce que la valise d’Alicia n’échappait pas à la règle générale, le bagage d’une femme, c’était comme porter une tonne de briques.

La jeune femme suivit donc les deux hommes jusqu’à la spacieuse voiture d’Otto. C’était un petit bijou.
Encore une fois, Otto voulut faire son galant et l’invita à prendre le siège de devant.

La jeune femme se tourna vers Franz, tout sourire :

- Alors là, je suis désolée, j’ai vraiment l’impression de m’imposer dans ton univers !

Elle n’y pouvait rien, Otto insistait. Surtout qu’il avait dû remarquer qu’elle n’avait rien au doigt. Alicia avait voulu laisser ce tracas derrière elle et comme elle était officiellement en instance de divorce, elle ne voyait pas encore l’utilité de porter son anneau.

« Alors dite moi très chère, d’où venez-vous ? »

-Atlanta, en Géorgie

Mais ce ne fut pas la seule question. Il savait maintenant qu’elle adorait par-dessus tout les pâtes, qu’elle n’avait jamais vraiment voyagé en dehors des États-Unis et qu’elle était médecin-militaire depuis un bout de temps.

Après ce petit voyage en voiture, Otto partit et son petit commentaire mit un petit malaise, mais rien de bien trop grave.
Il croyait vraiment qu’Alicia et Franz étaient en couple.

Franz continuait de s’excuser pour Otto.

- Ce n’est pas grave, la situation est seulement très drôle. Il y a toujours un farceur dans chaque bande !

Se reposer à cause du décalage horaire était une bonne idée et puis 19H, c’était bien. Elle aurait le temps de se préparer pour faire bonne impression devant les amis de Franz.

Ils montèrent donc à l’appartement et lorsqu’il ouvrit la porte, elle ne put retenir son étonnement.
C’était spacieux, accueillant, bien décoré, il en avait de la chance ! Et la chambre, lui donnait cette même réaction.
Elle déposa son bagage sur le sol puis fit le tour de la pièce, la salle de bain était tout aussi bien décorée que le reste.

Alicia n’avait même pas remarqué que Franz l’avait quittée un moment et lorsqu’elle se retourna, il était déjà allonger sur le lit.
Elle prit place sur le bord, face à lui.

- J’ai vraiment l’impression de m’imposer, mais je suis ravie que tu m’aies proposé cela. Ça va faire du bien de ne penser qu’à ce séjour et pas à autre chose.

En effet, le fait que son mari lui signe les papiers du divorce sans hésiter lui avait fait un peu mal au cœur. Il lui restait encore des trucs cependant à régler.
La jeune femme oublia cela un moment et écouta Franz qui lui faisait une brève description de ses amis.

- Et bien, tu m’as l’air d’avoir un bel entourage ! Je sens qu’on va bien s’amuser ce soir alors !
Ils vont certainement m’apprendre tes plus grandes bêtises ! dit-elle avec un grand sourire avant de lui tapoter l’épaule.

Elle n’avait jamais fréquenté les gros cercles d’amis comme cela. Alicia était plus du genre à aller prendre un verre avec une amie par si, l’autre par là …

« Bon je t'en dirais plus plus tard, je te laisse décharger tes affaires et te reposer un peu. Si tu me cherche je serais dans la cuisine.

- D’accord, encore merci !

Il sortit donc et elle décida d’aller prendre une bonne douche pour se rafraichir et nettoyer ses cheveux avant de sortir ce soir. Lorsqu’elle eut finit, elle enfila un short et une camisole et sentit l’odeur du café.

Elle emprunta le petit couloir et tomba directement sur Franz, une photo à la main. La jeune femme vint doucement derrière lui.

- Elle te ressemble, elle a cette même étincelle dans les yeux que toi.

Alicia posa doucement sa main sur le cœur du jeune homme.

- Elle est là, elle ne partira jamais. Cela ne tient qu’à toi de la garder.

Franz n'avait pas vu arriver Alicia derrière lui, il était perdu dans ses pensées. Puis il sentit sa main se poser contre sa poitrine, c'était un contact apaisant et très plaisant.. Il fallait l'avouer. Il posa l'une de ses mains sur la sienne et profita un instant de son parfum et de sa présence. Cette femme, elle l’envoûtait d'un certain côté..

« Oui, c'est plutôt moi qui lui ressemble, c'est mon aînée de deux ans. Elle t'aurait plu, elle était très intelligente pour son âge et voulait devenir médecin.. Comme une bonne majorité des filles de son âge je pense. C'est ce que tu voulais à cette époque ? » dit il en reposant la photo et en quittant le contact physique avec Alicia.

Il se dirigea vers la table du « bar » qui faisait la transition entre la cuisine et la salle à mangé. Le café était prêt, il sortit deux tasses, les remplit et en proposa une à la jeune Américaine. Il se demandait combien de temps elle avait mit pour obtenir son passeport pour venir en Europe... Sûrement moins longtemps que lui pour avoir le fichu passeport biométrique nécessaire pour venir vivre dans ce pays. Et encore il avait été aidé par les militaires de ce même pays.

« Ce lieu me rappelle tellement de souvenir, c'est ici que j'ai vécu et que j'ai fais mes études d'archéologie et d'histoire. L'école n'est pas très loin d'ici d'ailleurs. C'était l'appartement de mon grand père maternel. Et je sais que sa lui aurait fait plaisir que je t’emmène ici, aussi ne t’inquiète pas tu ne t'impose pas, tu es ici chez toi. »

Puis il se remémora ce qu'elle avait dit un peu plus tôt dans sa chambre.

« Concernant mes bêtises, je ne suis pas sur d'avoir envie que tu les entende.... mais les connaissant comme je les connais j'ai du soucis à me faire. » dit il avec un sourire.

Oui elle entendrait parler de plein de chose, plus ou moins rigolote, sûrement des conneries aussi. Il espérait juste qu'ils ne souviendraient pas de tout... Sinon Franz allait se transformer en Puching ball humain... Et cela ne lui donnait pas vraiment envie...

« Je vois que tu n'as plus ton alliance.. Je ne te demanderais pas ce qu'il c'est passé, mais si tu veux en parler je suis là. Mais bon on est là pour faire la fête pendant deux semaines. On est pour cela n'est ce pas ? »

Il avait dit la dernière phrase avec un petit clin d’œil discret. Oui il était là pour faire la fête et se détendre avant de retourner à la base et repartir en mission. Il se sentit bien, en cet instant il réalisa que cela faisait des années qu'il ne s'était pas sentit aussi bien.. Tout était si simple avec elle, il pouvait parler sans contrainte et sans se restreindre à quelques banalité.

« Et toi alors ? Vais je en apprendre plus sur toi et tes bêtises ? Car si tu dois découvrir les miennes il faudra d'abord que je sache les tiennes, c'est donnant donnant ma grande. »

Il avait dit le dernier mot avec une affection à peine dissimuler. Il ne savait pas pourquoi il avait agit ainsi, mais il se sentait assez bien avec cette femme pour le faire... Que leur réserver l'avenir... Il allait bientôt le savoir.

Il était encore très affecté par la mort de sa famille et surtout de sa soeur. Ils étaient surement très proches, à l'époque, comme Alicia et Julia. La jeune femme ne pouvait pas comprendre exactement ce qu'il ressentait au plus profond de son coeur, mais elle pouvait s'en douter.

Elle réagirait surement de la même manière si elle perdait, du jour au lendemain, Julia. Alicia ne s'attendait pas à ce qu'il pose sa main sur la sienne, en général, une personne que l'on tentait de réconforter finissait toujours se défaire violement à cause de l'émotion.

La jeune femme comprenait que ce lieu soit remplit de souvenirs terribles, des souvenirs qui faisaient mal, mais c'était son passé, il ne devait pas les oublié et il ne devait pas non plus fonçé dans l'avenir les yeux fermé, aveuglé par ce ressentiment.

-Et bien, plus tu m'en parles, plus j'aurais aimé rencontré toute ta famille. On dirait vraiment es gens bien. Et je suis contente que tu m'aie invitée chez toi.
Si tu savais comment je me sens beaucoup mieux, loin des États-Unis, pour le moment.

Oui, et Munich semblait être une ville extraordinaire, tout comme celui qui l'y avait amené ...

Alicia prit un tasse de café et se délecta en s'accoudant sur le comptoir. Le café était bien meilleur que le sien, et alors qu'elle croyait qu'il lui parlerait un peu de ses bêtises, il enchaina sur le sujet de son alliance et de son couple.
C'était un sujet fort lourd pour la jeune femme, mais cette fois, au lieu de se rembrunir, elle fit un très léger sourire.

- J'ai décidé de ne pas la mettre pour ne pas y penser. J'ai demandé le divorce, Jim a ... signé les papiers ... À mon retour, j'ai encore quelques trucs à régler, mais le plus gros est fait. C'était mieux ainsi, je crois ....

Mais il avait raison, ils étaient là pour avoir du plaisir et elle ne laisserait certainement pas cette histoire gâcher ses vacances. Surtout qu'à coté de Franz, son histoire à elle était beaucoup moins dramatique que la sienne.

En moins d'un mois, Alicia s'était attachée à lui. Même qu'à un certain moment, elle avait eut peur qu'il soit renvoyé du SGc pur son comportement lors de la mission.

Pour changer de sujet et briser le silence qui s'était installée, Franz lui fit part de son désir de connaitre ses bêtises à elle. Il avait raison, elle allait connaitre les siens alors il était légitme qu'il connaisse ceux de la jeune femme !

- Voyons voir ... J'ai déjà commencé une opération en oubliant d'endomir mon patient, sinon, à ma première opération, j'ai enduit un patient de bétadine* du cou jusqu'au genou pour un simple retrait de l'apendice. Une autre fois, sur un certificat de décés , au lieu d'ecrire le nom du malade décédé , j'ai ecrit le nom de son garde malade.

Lorsque je suis rentrée dans l'armé, je faisais le suivi médical d'un soldat sous traitement hormonal, mais je me suis rendue compte que les hormones prescrites étaient en fait des hormones de femme. Tu imagines le changement de comportement majeur que cela apporté ? Une chance que tout est rentré dans l'ordre par après ...

Alicia rit, oui, elle en avait fait des bêtises à ses premiers temps en médecine, mais bon, c'était tout simplement drôle.

*bétadine: antiseptique (liquide brun qui pu et qui est terriblement dur à faire partir sur la peau)

Elle se sentait bien, et c'était tout ce qui importait pour lui, ici, il esperait lui faire oublier ce que ce Jim avait pu faire. Il devait bien cela à la jeune femme, ne serrait ce que pour qu'elle garde son magnifique sourire.

« Cette ville donne beaucoup à ceux qui vienne en ami, c'est ce que mes parents m'ont toujours dis. Et aujourd'hui je les crois volontiers » dit il en posant sa tasse de café sur le rebord du bar.

Il comprenait la décision d'Alicia de ne pas mettre sa bague, il en aurait fait de même. Il posa sa main sur son épaule et hocha de la tête.

« Bha t'en fait pas, tu trouvera mieux, et puis mieux vaut être seul que mal accompagné tu sais. Et puis pense plutôt à tes vacances » dit il avec un sourire enfantin

Oui mieux valait être seul que mal accompagné, aujourd'hui et avec ce qu'il venait d'apprendre sur la jeune femme et son futur ex, il ne pouvait pas s’empêcher de se demander pourquoi. Comment est ce qu'un couple, qui s'était entre autre, juré l'amour jusqu'à la mort, se trompait et se faisait du mal à chaque instant de leur vie ?

Lui n'avait connu que de rare couple, et avec la chance qu'il avait, tout ces couples marchaient bien. Au vu de ce qu'il savait maintenant sur le reste du monde et des gens, il pouvait s'estimer heureux d'avoir cette chance. La chance d'avoir connu des gens qui partageaient leur bonheur avec les leurs. Femme, enfant(s), mari et autre petit copain(e). tant de chose qui restait inaccessible à des gens tel que lui. Puis il se souvint de ce que lui avait dit Irène quand ils étaient plus jeune « Une femme n'ira jamais vers un homme qui ne sourit jamais... non jamais. » il le savait et pendant longtemps il n'avait pas changé. Car il ne voulait personne, il avait trop souffert par le passé pour connaître une nouvelle déception, sentimentale ou familiale.

Et pourtant aujourd'hui il changeait... Oui et cela grâce à cette femme en face de lui.... Mais pourquoi, il ne souhaitait pas le savoir maintenant.

« Sa me fais du bien que tu sois là. Tu as fais pas mal d’ânerie quand t'était jeune, heureusement que tu as changé non ? » dit il avec un sourire en coin.
« En tout cas, pour savoir les miennes, bha tu attendra quelques heures encore, mais je suis bien heureux que tu ne m'es pas transformé en nana, sans te vexer évidement. » dit il en riant

Il se déplaça jusqu'au canapé et s'affala dessus sans autre forme de procès pour le pauvre meuble, ce pauvre meuble qui l'avait supporter les nuits ou il n'arrivait pas à dormir dans sa chambre, qui l'avait vu soûl à la mort de son grand père. Qui l'avait vu réviser et réviser encore pour finir dans les premiers de sa promotion. Il n'était plus tout jeune et pourtant il était encore là, grand et fort, et encore tout mou.

« J'adooooore ce canapé il est franchement extra, et est parfait pour une 'tite sieste avant de sortir. Tu devrais essayer, je te laisserais de la place, je suis pas très gros comme mec » dit il faisant semblant de s'endormir


Qu'allait elle faire ? Et puis à quoi jouait il ? Il était encore un gamin au fond de lui, mais ça avait tellement de bon côté. Aurait il le temps de défaire complètement son sac ? Peut être bien, peut être pas, en fait cela n'avait pas beaucoup d'importance pour le moment.. Juste comptais ce qu'allait faire Alicia...

Alicia savait que cette période serait difficile pour elle, mais elle savait aussi qu'elle avait quelqu'un à qui elle pouvait faire confiance.

C'est certain qu'elle avait Julia aussi, mais c'était vraiment plus délicat de parler de ca, quoiqu'elle risquait de comprendre un peu plus. Elle aussi était divorcée, quoique les raisons étaient fortement différentes.

Franz était un type bien et elle était heureuse de l'avoir eu sur sa route et ce n'était que le début d'une grande amitié, du moins, pour le moment.
L'avenir jouait souvent des tours !
Avec lui, du moins, elle se sentait moins seule, moins triste.

Je dois t'avouer que cela me fait du bien aussi te t'avoir. Je n'avais pas envie de parler de tout ca, c'était trop dur, je ne savais pas comment les autres verraient cela, mais avec toi c'est différent. Tu comprends ma douleur, je comprends la tienne ...

Tout cela pour dire qu'ils s'entendaient très bien.

Elle sourit en disant toutes les bêtises qu'elle avait fait. C'était ca avoir une nouvelle profession et tout le monde commencait avec des erreurs.

- Ce sont des bêtises de débutants, je ne fais plus ca, sinon je ne serais plus médecin ! Et puis pendant que j'y pense, c'est tout de même dommage que je ne t'ai pas transforsmé en nana, on aurait vraiment pu se faire des virées de magasinage époustouflantes !, dit-elle en rigolant.

L'image était trop marrante, Alicia jouant au Docteur Jekyll !
Elle le regarda aller jusqu'au canapé c'est vrai qu'il avait l'air confortable.

Tu devrais essayer, je te laisserais de la place, je suis pas très gros comme mec 

Alicia sourit. À quoi s'attendait-il ? Quelle décline cette invitation? Peut-être. Non non, pas peut-être, il devait certainement s'attendre à ce qu'elle décline.
Pour le surprendre un peu, elle se dirigea vers le canapé et tenta de s'y faire une petite place, le gros sourire aux lèvres.

- C'est vrai, quoi de mieux qu'un canapé !!

Elle attendait sa réaction. Serait-il surpris ? Mal à l'aise ? En tout cas, Alicia, elle, était ... bien ... étrangement d'ailleurs ...

Elle comprenait sa douleur, sûrement, mais le plus important c'est qu'elle le faisait se sentir bien. Pas beaucoup de gens avait réussit cela pour le moment. Et là en cet instant il se sentait bien... drôlement bien.

« Oui.. Mais on est pas là pour parler de douleur et tu as un trop beau sourire pour le perdre ainsi » dit il avec un franc sourire.

Non il n'était pas là pour cela, et le temps passait si vite, il ne le voyait pas passer. Le sablier du temps laissait couler le sable du temps entre ses doigts, et bon dieu qu'il passait vite. Il voulait stopper le temps, mettre pause, comme dans un film, une histoire sans fin. Et pourtant chaque histoire avait sa fin, son commencement, tant de chose à vivre dans une vie, tant de chose à voir et à faire. C'était peut être pour cela que la vie avait ses bon côtés, la guerre, la tristesse et l'amour, tant de chose contraire et qui, pourtant, faisait partie d'un tout. D'un univers, celui de Franz.. Comment en était on arrivé là ?

Néanmoins quand il la regarde parler, il se sent comme dans la pub du maxi-kinder ou d'une autre sucrerie, il est comme sur un petit nuage. Mais là ce n'était pas une pub, c'était la vie... La vrai.

« En effet sa m'aurait fait tout drôle » dit il avec une tête pour le moins étrange.

En effet se retrouver déguiser, non pire, transformer en femme... Rien qu'a cette pensée il prit peur. Non mais sans blague, vous imaginez un soldat Allemand (avec la tête qui avec évidement sinon sa serait trop simple) portant un tutu ou une autre robe et se présenter au bal des débutantes ?
C'est bien ce que je pensais.

«  ça serrait un peu comme passer un pacte avec le diable, je gagne quoi si je me laisse faire ? » dit il avec un petit sourire.

Il ne souhaitait pas grand chose, juste la voir sourire et rire un peu..
Quand il fut dans le canapé et qu'il la vit sourire il se demanda ce qu'elle allait faire, allait elle venir ? Partir se coucher ailleurs ? Non finalement elle vint à lui. Il regarda la scène un instant, il se retrouva à la place de blanche neige, sauf qu'il était moins sexy que blanche neige et surtout plus barbu.

Finalement il lui fit de la place, étonné de la voir venir.

« Bha tant que tu ronfle pas moi sa me va » dit il gentiment

Mais en vérité il se sentait bien... vraiment bien

Courir. Voila ce qu'elle avait toujours fait. Alicia n'avait jamais prit le temps de vivre un peu depuis qu'elle avait commencé la fac. Elle avait passer 10 ans de sa vie à enchainer les projets, sautant de l'école de médecine au boulot, et ensuite commencer l'armée. Elle ne s'était jamais rendu compte que sa vie n'était en rien excitante.

Ces vacances lui faisait du bien, mais à peine commencées, elles lui faisaient comprendre que suspendre les bons moments, c'était impossible.
Pourquoi se sentait-elle aussi heureuse en ce moment ? Pourquoi n'avait-elle jamais connu quelque chose comme cela ?
Étendue sur ce canapé, Alicia se sentait bizarre.

Il parlait de passer un pacte avec le diable et c'est ca qu'elle était en train de faire. Il l'avait invité, il ne cessait de lui faire des compliments ...

La distance qui les séparait sur le canapé était minime et cela rajoutait au malaise, mais Alicia ne pu résister cette fois. Elle n'était pas femme désespérée, elle être seule, mais en cet instant, elle ne voulait pas l'être.

- Peut-être que tu peux gagner cela ...

Sans autre mot dit, elle s'approcha de lui et posa ses lèvres sur les siennes. Alicia fut parcourue d'un long frisson. Ce baiser ne fut pas très long, mais assez pour vraiment la mettre mal à l'aise.

Qu'avait-elle fait ?! Elle se sentait tellement stupide ! C'était son collègue, elle ne pouvait tout de même pas l'embrasser. Pourquoi l'avait-elle fait ?
Elle se releva puis prit place par terre, se frottant le front.

- Je suis désolée ... j'aurais pas dû ... je sais pas ce qui m'a prit ... c'était ... c'était stupide, irréfléchi ...

Alicia ne savait pas quoi dire, elle était tellement désolée ...

Alors qu'il attendait de voir ce qui allait se passer il fut surprit de la voir l'embrasser. Comment décrire la scène ? Lui faisant semblant de dormir, sûrement pour se donner un genre, elle sûrement encore émue à cause du fait qu'elle divorce bientôt. Et elle était là, elle l'avait fait. Ce qu'aucune avant elle n'avait tentée. Un baiser, un simple baiser qui venait de mettre fin à quelque chose dans son esprit. Quelque chose qu'il n'avait touché ni sentit de sa vie. Pourquoi était il si bien à ce moment.

Il restât un peu bête sur le coup, et ne bougea donc pas quand elle se sortit du canapé pour finalement finir sa course sur le sol. Pourquoi s'excusait elle ? C'était sa faute à lui s'ils en étaient arrivé là. Mais pour le moment rien de tout cela ne comptait, juste de la réconforter encore, et il le ferait tant qu'il le pourrait.

Il se releva du canapé avec un grand sourire, il se mit à sa hauteur et la prit dans ses bras. Il ne dit rien pour le moment, juste profiter de ses bras, ne serait-ce qu'un instant. Il n'allait pas remettre en cause les millions de hasard et de possibilité qui avait fait que la scène se passerais ainsi et pas autrement. Rien de tout cela ne comptait pour lui.

Il la regarda gentiment avec un air de tendresse à peine dissimulé.

« T’inquiète pas va, je comprend que cela peut être dur pour toi en ce moment, mais je serais là pour toi dorénavant. »
« Et puis cela ne m'a déplut » dit il avec un sourire en coin.

Comme pour étayer ses dires il lui fit un petit bisou dans le cou. Pourquoi faire cela ? Il n'en savait rien, peut être en avait il envie ? Oui il le souhaitait, donc il se lança et le fit. Qu'allait elle dire ? Il n'en savait rien, mais il profita de cet instant au maximum.

« Oui les vacances s'annoncent vraiment bien... »

« Ne t’inquiète pas, je comprend parfaitement. C'est de ma faute et je m'en excuse.» dit il avec un petit sourire

Décidément depuis qu'elle était là il souriait beaucoup plus qu'à l'accoutumé. Elle pensait vraiment que c'était une bêtise ? Décidément il ne comprenait rien aux femmes, mais elle devait être au calme, le voyage avait été long et elle devait être fatiguée. De plus, il avait quelque chose à faire, une chose qu'il s'était promit de faire en arrivant.

Il souleva Alicia pour la mettre sur son épaule, toujours en gardant son sourire, elle devait être perdue dans ce qu'il faisait et surtout sur le comment elle se retrouvait dans cette position. Elle n'eu pas le temps de comprendre qu'il la posait délicatement sur le canapé. Il lui fit une petite tape sur le front avec un faux air sévère.

« Tu met pas les pieds dans le plats. Tu as besoin de repos et ce n'est pas négociable. Tu as trois petites heures pour dormir et bon dieu j'espère que tu t'en servira bien. » dit il avec un grand sourire.

Oui, elle était plutôt mignonne ainsi, à moitié sonnée par le retournement de situation... au sens propre du terme. Il alla jusqu'à la cuisine, servit un verre d'eau et le posa sur la petite table à côté du canapé.

« voilà pour toi, dans le cas où tu as soif. » dit il en posant le verre

Puis il regarda la jeune femme, il devait le lui dire maintenant, sinon il ne pourrait plus le faire..

« Je... j'ai quelque chose à faire avant ce soir. Ça t’embête si je m’absente un petit moment ? Disons une petite heure ? J'ai des gens à voir avant ce soir, je leur avait promis. Et je ne souhaiterait pas t'imposer de venir avec moi si loin. » dit il avec un sourire en coin.

Et puis elle avait besoin de repos après cette journée de voyage... Oui il valait mieux qu'elle reste ici, mais ne le prendrait elle pas mal ? Au fond de lui il ne l’espérait pas.

« C'est pas que je veux pas que tu viennes, mais je préférerais que tu te repose. » dit il en lui posant la main sur l'épaule... Encore. Décidément sa devenait un habitude, mais ce contact était si reposant...

C'était vraiment une situation compliquée et ils ne faisaient vraiment rien pour la rendre plus simple. Chacun voulait endosser la responsabilité de cette situation.
Alicia était épuisée, elle n'arrivait pas à réfléchir comme il se devait, de plus, elle était à fleur de peau. Tout ce stress accumulé, cette colère envers sont ex mari, et cet attachement à Franz.
Au moins, il comprenait. Il y avait peut-être des malentedus entre eux, mais le temps éclarciraient les choses. Elle avait seulement une mauvaise passe et c'était tout.

Alicia fut surprise qu'il la prenne sur son épaule et cela la fit rire quelque peu. Il y avait pas moins de 2 secondes, elle était assise sur le sol et voila que maintenant elle se retrouvait assise sur le canapé, le tout se terminant par une légère tape sur le front. Elle commencait sérieusement à se demander comment ils faisaient pour passer du malaise au rire en si peu de temps. C'était tout de même fou et c'était cela depuis le début au SGC !

Avec ce faux air sévère, Franz lui faisait penser à son père. Alicia avait toujours trouvé cela bien drôle et en ce moment aussi.

- Et je dois dire: " Monsieur, oui, Monsieur " ?, demanda-t-elle tout bêtement, le sourire aux lèvres.

Bien quoi, ils étaient tout les deux soldats non ? Et c'était de cette façon que l'on répondait à un ordre direct d'un supérieur. Quoiqu'il en soit, il était clair qu'elle n'avait rien à dire et puis elle était du même avis que lui, un peu de repos lui ferait du bien. Après tout, ce devait être une soirée assez remplie, ce soir, elle ferait mieux de s'y préparer.

-Il n'y a pas de problème, je comprends fort bien. De toute façon, je vais m'étendre une petite heure, tu as raison, j'en ai besoin. Fais ce que tu as à faire, je ne bougerai pas !

Elle se retrouva donc seule pour une petite heure. C'était assez pour faire une sieste et plutôt que de prendre le canapé, elle préféra le confort du matelas de la chambre d'ami.
Ce ne fut pas long qu'elle plongea dans un profond sommeil, bercée par une playlist de son Iphone.

Elle fit cependant un rêve bizarre.
Alicia était de retour au SGC, dans ses quartiers. Elle les quitta et s'engouffra dans les couloirs, c'était désert. Il devait être tard. La première personne qu'elle croisa, c'était Jim. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il ne connaissait pas l'existence de cette base, il ne pouvait pas non plus savoir qu'elle travaillait là ...

En tout cas, il lui ouvrait une porte, mais on n'y voyait rien, il faisait noir. Le seul bruit audible était celui de sa respiration et de ses pas. Alicia tentait d'y voir quelque chose, mais rien. Jim insistait pour qu'elle y entre, ce qu'elle fit, sans réfléchir.
C'était le vide, l'impasse total. Elle tombait, tombait et autour d'elle il y avait des scènes de sa vie avec lui, puis soudain, plus rien, et c'était comme si elle avait finit de tomber.

Maintenant, c'était une pièce circulaire, toute noire, avec deux portes. Les deux étaient ouvertes et derrière l'une se tenait Franz. Il souriait à la jeune femme. Alicia hésitait à aller dans sa direction. Qu'y avait-il derrière lui ? Et si elle ne pouvait pas gérer cela? Elle hésitait encore puis décida d'aller dans sa direction, la transition du sol était parfaitement visible.
Alors qu'elle s'approchait, le sol se déroba sous ses pieds, mais elle s'accrocha au seuil de la porte.

Elle tentait de remonter, mais il lui fallait plus de courage, plus confiance.

Alicia se réveilla à ce moment. Elle regarda sa montre, 17h45. Le temps passait vite ...
Elle resta étendue, chercahnt un sens à ce rêve, s'il y en avait un bien sur

« Pas oui monsieur, juste oui » dit il avec un grand sourire.

Elle avait accepté de rester ici pour se reposer, il le fallait de toute façon. Franz passa dans sa chambre pour se changer car il ne pouvait pas conduire de cette façon. Gardant les chaussures il se mit un jean ainsi qu'une veste cuir et un sac à dos. (non pas celle à laquelle vous venez de penser;) ) Lorsqu'il traversa l'appartement il récupéra son casque et sortit dehors.

Une fois dehors il fit plusieurs mètre pour pouvoir atteindre le garage attenant à l'appartement et récupérer son bolide. Après avoir chercher et trouvé son box il l'ouvrit et tomba nez à nez avec sa moto. Moto qu'il avait laissé à Munich le temps qu'il serait aux États-Unis.

Lorsqu'il monta dessus et qu'il l'alluma, il sentit un sensation de bien être, cela faisait des mois qu'il n'avait pas conduit quelque chose autre que les grosses jeeps de l'armée. Et se retrouver là avec son véhicule lui fit une drôle d'impression, il sortit du garage facilement et se lança dans la circulation Munichoise de fin d'après midi.

Il allait rendre visite aux siens, c'était devenue bien plus qu'un rituel, c'était un passage obligé qu'il s'imposait à chaque fois qu'il venait dans sa ville natale. Mais en même temps cela lui faisait plaisir d'un côté, car pendant un court instant, il était avec eux une nouvelle fois..

Il roula roula et roula encore jusqu'à atteindre l'entrée du cimetière de la ville. Il gara sa moto sur le, trop, grand parking des lieux, il retira sa veste car il faisait chaud dessous. Puis il s'avança dans les allées. De ci de là il voyait des gens, des jeunes et des moins jeunes venir dire bonjour à ceux qu'ils avaient perdu, c'est dans ce genre d'occasion que Franz se sent vraiment identique aux autres êtres humains, dans la douleur tous sont égaux.

Il dépassa un couple de son âge qui s'occupait de la tombe d'un grand père, à ce qu'il avait pu voir sur la photo mortuaire présente sur la tombe. A côté d'eux se trouvait une fillette d' approximativement 5/6 ans maximum, elle tenait fermement la main de sa mère, connaîtrait il cela un jour ? Peut être ou peut être pas.

Franz continua son chemin vers le tombeau familial, il n'était pas croyant, donc pas de signe de croix pour lui. Mais ce n'était pas cela le plus important pour lui, une présence, même s'ils ne pouvaient plus la sentir, lui pouvait sentir la leur. Alors était il venu parce qu’il était égoïste ? Non, sûrement pas.

Il s'assit en face et leva la tête vers le ciel, intérieurement il essayait d'expliquer à sa sœur ce qu'il avait vu depuis la dernière fois qu'il était venu. Des gens qu'il avait rencontré, de ceux avec qui il s'entendait bien, des élèves qu'il avait eu et de ceux qu'il aurait peut être un jour. En ce lieux, et alors qu'il essayait de communiquer avec les siens, il ne voyait pas le temps passer, il était non pas bien, mais il ressentait une sensation bien propre à ce lieux.

C'était comme si, de là où ils étaient, ils tentaient de le prendre dans leurs bras. Il se laissa aller et porta son regard sur le dessus de la tombe, elle était vide de tout ornement. Il ne comprenait pas bien pourquoi, mais son grand père en avait toujours fait ainsi, il avait essayer d'expliquer à Franz, mais il ne pensait pas avoir complètement saisit ce qu'il voulait lui dire. Il lui avait dit qu'en ne mettant pas de fleur, il ressentait leur présence. Comme s'il n'avait jamais fait son deuil. S'était étrange, mais il n'avait jamais eu le courage d'en demander plus à cet homme qui l'avait élevé.

Quittant la tombe de ses parents et de sa sœur, non sans leur avoir dit au-revoir, il se dirigea vers le fond du cimetière. Là était enterré les grands parents de Franz, une grand mère qu'il n'avait presque pas connu, et un grand père qui avait fait office de père pendant près de dix ans. Lui qui lui avait, en partit, apprit à combattre sa phobie du feu, avec plus ou moins de réussite pensa il avec un petit sourire. Lorsqu'il arriva devant la tombe, il regarda l'heure. 17H30, l'heure était vite passée, il dit une nouvelle fois merci à son grand père et tenta de se justifier du fait qu'il devait partir. Bien entendu il le fit dans sa tête, car il n'était pas seul, et si les autres visiteurs entaient cela, au mieux il le prendrait pour un dément.

Il sortit du cimetière, pour remonter sur sa moto et revenir à l'appartement. Mais avant cela il passerait faire deux trois courses pour manger. Car il avait oublier de prendre à manger pour ces deux semaines, ils allaient beaucoup fêté, mais ce n'était pas une raison pour ne pas manger. Une fois ceci fait il revint à l’appartement, avec un sac remplit de nourriture et autre produit mangeable.

Il posa son sac sur la table de la salle à manger et se dirigea vers la chambre d'Alicia, un paquet de bonbon dans les mains. Il commençait à le manger quand il ouvrit la porte, en ayant tapé avant bien entendu.

« Alors bien dormi ? » dit il avec un grand sourire, il était 18h15

L’heure tournait vite et Alicia prit conscience qui si elle voulait être présentable ce soir, elle ferait bien de s’y mettre.
Ses cheveux étaient en bataille, ses traits étaient un peu tirés et elle devait pensé à ce qu’elle porterait.

Alicia n’était pas du genre à prendre trois heures pour se préparer, mais elle aimait soigner son apparence en tout temps.
Et puis, si elle se préparait maintenant, elle n’aurait pas à faire attendre Franz.

Elle regarda sa montre …18h00

La jeune femme se traina les pieds jusqu’à la salle de bain et entreprit de lisser comme il le fallait ses longs cheveux blonds puis elle les boucla quelques peu. Elle était en vacances, elle ne les attacherait pas.

Une fois sa coiffure faite, elle s’attaqua au maquillage. Elle en mettait peut souvent, dans les rares occasions où elle sortait et très très légèrement quand elle faisait ses gardes de jours à l’infirmerie de la base, pas quand elle partait en mission bien sûr.

Maintenant, le plus coriace restait à faire : choisir ce qu’elle allait porter. La jeune femme se dit que ce serait mieux si elle ne s’habillait pas ringard, mais en même temps, trop chic ne serait pas mieux. Il fallait donc y aller dans le décontracté, mais classe.
Alicia avait justement sous la main ce qu’il lui fallait : un jeans propre et un chemisier rouge légèrement décolleté et un petit bottillon noir avec un léger talon .

Mmmm, trop provocant ?, se demanda-t-elle en se regardant dans la glace.

C’est à ce moment que Franz ouvrit la porte et pu voir comment elle était arrangée pour la soirée.
Elle avait terminé de se vêtir à temps !

Alicia vint près de lui et lui vola deux ou trois bonbons en souriant.

- Oui, tu avais raison, cela était vraiment nécessaire.

Elle ne mentionna pas le rêve qu’elle avait fait et qui la laissait perplexe. Alicia se disait qu’elle devrait faire le point un de ces quatre !

- Est-ce que tu trouves que c’est ok ce que je porte? Je ne voudrais pas avoir l’air trop chic pour cette soirée ni pas présentable !

Ah … les filles … toujours à se soucier de leur image ! Non mais sérieusement, Alicia voulait seulement ne pas passer pour une snob ou au contraire une ringard.

Lorsqu'il la vit, il eu l'impression de voir, une petite diablesse, non sérieux tu lui rajoutais une petite fourche et deux petites cornes et c'était bon. Franz chassa ces pensées de son esprit, elle était très belle ainsi.

Elle vint vers lui et lui piqua des bonbons, tout en gardant son sourire, elle avait l'air reposé, et c'était bien qu'elle le soit.

« Hum, non je trouve que cela te va à ravir. » dit il avec un air de gamin

Il regarda sa montre, ils avaient encore largement le temps d'arriver chez Otto, il la prit une nouvelle fois dans ses bras et lui dit avec un grand sourire, toujours enfantin.

« Câlin du réveil » tout en rigolant

Oui avec elle il se sentait bien, mais il retournait aussi en enfance, et cela, lui faisait du bien de temps en temps. Avec elle il pouvait se laisser aller et profiter de la vie. Il retourna dans la cuisine, ou il sortit le casque de moto qu'il avait prit pour Alicia avant de partir des États-Unis. Un casque noir mat avec deux seringues croisées à l'arrière pour toute décoration.

« Tien, c'est pour toi, car tu ne montera pas sur ma moto sans protection, prend aussi une veste au cas ou. Mais il n'en reste pas moins que tu es très mignonne ainsi. » expliqua il avec un grand sourire

Oui elle l'était, comment allait se passer leur histoire, dans le cas ou il y en avait une ? Pourrait elle avancer, rencontrer quelqu'un après ce que cet homme lui avait fait ? Peut être, au fond de lui il l'espérait, car elle comptait beaucoup pour lui, non seulement il l'aimait bien, mais il sentait un petit quelque chose de plus. Ce quelque chose qu'il n'avait pas ressentit depuis très longtemps.

Il était vraiment content qu'elle soit venu avec lui, sa lui faisait vraiment du bien, il ne voulait pas l'admettre mais il avait des sentiments pour la jeune femme, enfin il n'en était pas sur, mais il y avait quelque chose.

Il lui tendit la main

« Tu es prête ? Alicia ? On va prendre la super moto » dit il avec un sourire en coin

Il allait dire « ma blonde » mais s'était trop s'avancer pour le moment, et puis rien ne servait de courir, ils avaient tout leur temps... Et il comptait bien en profiter un peu de ce temps...

Alicia avait certes remarqué que Franz était pareil comme un enfant, mais elle trouvait cela bien mignon. Ca faisait du bien de le connaitre en dehors du boulot, il n'était pas le même. Elle le sentait beaucoup plus balgueur et surtout, il semblait profiter de la vie, malgré ce qu'elle lui avait fait subir.

Alicia fut surprise qu'il la prenne dans ses bras, l'incident de tout à l'heure ne l'avait pas trop contraint à prendre du recul. Cela faisait l'affaire de la jeune femme parce qu'elle avait besoin du réconfort d'un ami en lequel elle avait pleinement confiance.

Alors qu'elle était dans ses bras, elle rit un peu.

- C'est l'avantage qu'on ne retrouve pas dans les hotels : ici je pourrai avoir un calin au réveil tout les matins, dit-elle sur le ton de la rigolade avant de le serrer dans ses bras. Du moins, c'est ce qu'elle espérait intérieurement.

À la vue du casque de moto. elle sourit. Il était vraiment pour elle avec ces deux seringues à l'arrière. Elle rit et lui donna une légèere tape sur l'épaule.

- Je croyais que tu devais me faire déroger de mon boulot, pas de m'y faire penser !! En tout cas, si c'est fait exprès, je te remercie de cette petite attention !

La jeune femme prit également la veste parce qu'il devait faire un peu froid le soir tout de même. L'automne pointait son nez.
La moins qu'on pouvait dire, c'est que Franz l'aidait à harmoniser la couleur de ses joues avec celle de son chemisier avec tout ces compliments.

Je dois avouer que tu es sexy toi aussi, dit-elle, toujours rouge.

C'est vrai, cette veste de cuir qu'il avait lui donnait un air de "Bad guy" et Alicia adorait cela.
Elle prit son sac et prit la main de Franz et se dirigèrent vers sa moto dehors. En la voyant, Alicia se permit une petite blague.

- Alors c'est comme ca tu arrives à draguer une femme ? Avec une super moto !, dit-elle en rigolant.

Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas fait de la moto. La dernière fois, c'était lorsqu'elle était enfant avec son père.

Otto pouvait bien croire que Franz et Alicia étaient ensemble, ils s'entendaient si bien. Mais y avait-il une chance pour qu'ils forment un couple ? Peut-être ... peut-être pas ... L'avenir le dirait ...

« Ha ça, tant que tu ronfle pas la nuit tu les aura sans soucis » dit il avec un petit sourire.

Une fois les deux habillé et prêt à partir ils sortir de l'appartement, Alicia lui avait d'ailleurs prit la main, ce contact le calma, et lui fit du bien, aussi n'y mit il fin que pour monter sur sa moto. Il mit son casque et indiqua à Alicia de bien s'accrocher derrière lui.

« N'hésite pas à serrer bien fort surtout » dit il en lui faisant un clin d’œil à travers le casque.... La classe quoi...

Une fois sur la moto ils firent route jusque la banlieue de Munich, il s'agissait de petite colline d'herbe verte et de pin. La forêt noire n'était pas très loin, et le paysage était simplement majestueux. Le long de la route, qui montait et descendait en fonction des collines, il y avait des barrière de sécurité en bois. Derrière ces barrières il n'y avait que de l'herbe, plus ou moins haute, mais d'un vert profond et pénétrant.

Franz ralentit un peu, pour permettre à Alicia de s'adapter à sa conduite, mais aussi pour profiter du paysage, dans son dos l'on pouvait voir la ville qui commençait à s'illuminer en cette nuit de fin septembre.

Elle lui disait qu'il draguait avec sa moto, mais comment lui dire qu'elle était la première à monté à l'arrière, comment lui dire qu'il n'avait jamais voulu draguer qui que ce soit ?

Franz chassa ses pensées de son esprit, il arrivait devant la maison de son ami. Construit dans un pur style nordique, rondin de bois empilé les uns sur les autres, il était toujours impressionné de savoir qu'elle avait tenue un hivers de plus dans cette maison. Il y avait la voiture d'Otto ainsi qu'une autre, Franz en profita pour se garer directement à côté de la voiture de son ami.

« Ha bah voilà le motard de service »

Franz se retourna doucement et vit la chevelure rousse d'Anita. Il lui fit un signe de la tête et prit son casque à la main. Il se rapprocha de la jeune femme, et cette dernière se jeta sur lui et le mit au sol. Ils riaient tout les deux.

« Ainsi vous devez être Alicia ? enchanté moi c'est Andrew » dit un jeune homme plus jeune de quelques années qu'Alicia.

Il était grand, brun et le tatouage de l’Edelweiss tatoué sur le cou. En y faisant attention, Anita avait le même, mais dans un autre endroit. Pour faire simple, c'était tatoué là ou seul les yeux exercé pouvait aller.

Quand elle se releva, tout en aidant Franz à en faire autant, l'on pu voir le tatouage de la jeune femme sur le haut de son sein.. Oui elle avait osé... Pourvut qu'ALicia ne se fasse pas de mauvaise idée..

« T'a vu t'a vu » dit elle en montrant une bague à Franz
« Il m'a enfin demandé. » dit elle en chopant Andrew par la peau du cou

« ha bha c'est bien. Et puis... » commença Franz
« Hum, tu dois être Alicia ? Hummmmmm » dit elle en l'observant
« Mouai, tu me plais bien tien, viens par là, rho et puis Andrew me colle pas ainsi on va croire qu'on est fiancé. » dit elle en jetant le pauvre brun au sol et en attrapant Alicia comme un vulgaire jouet.

Franz se rapprocha d'Andrew puis le releva
« Mais vous êtes pas fiancé d'ailleurs... »
« Si et c'est ça le pire... »

Franz attrapa le pauvre Andrew et pénetra dans la maison, Alicia les avait déjà devancé avec une Anita surexcité.... Mon dieu, pour une première visite c'est pas ce que l'on pouvait espérait de mieux...

Franz était de plus en plus marrant et Alici adorait vraiment cela !
Elle se demandait vraiment comment il pouvait être encore célibataire ? C'est vrai, il avait toutes les qualités. Il était drôle, sensible, intélligent, compréhensif, mignon et plus encore ...(hrp: tes chevilles vont enfler )
Comment les femmes faisaient pour ne pas fondre pour lui ? Bon, c'est vrai que son caractère plutot solitaire y était certainement pour quelque chose, mais c'était un détail ca !

La jeune femme monta donc sur le moto et passa ses bras autour de son torse. Cette proximité n'était pas désagréable du tout. Quand elle y repensait, elle était contente que ni elle ni lui ne soit officier. Ils n,auraient pas put avoir autant de proxmité et de complicité. Probablement qu'un jour, cela changerait malheureusement. Ils allaient surement être promus un jour et il y aurait des distances à prendre ... Alicia préféra ne pas y penser ...

La vue était décidément magnifique et elle pouvait tout admirer puisque Franz avait ralenti quelque peu. Munich était exceptionnelle et elle regrettait de ne pas avoir vu cette ville avant ...
Quoiqu'elle ne regrettait pas les circonstances qui l'avaient poussée à visiter cette ville maintenant !

Lorsqu'ils arrivèrent enfin chez Otto, ils virent que des invités étaient déjà arrivés. À peine débarqué de la moto, Franz fut victime d'un parfait placage amical !
Alicia sourit, ils devaient se connaitre depuis longtemps !
Entre temps, elle fit la connaissance d'Andrew, lui savait déjà qui elle était.

- Et bien, Franz ne perd pas de temps pour parler de moi à tout le monde !

Alicia fit un clin d'oeil à Franz qui se relevait.
Ou a bien y penser, c'était peut-être Otto qui leurs avait parler d'elle.

Bref, elle tendit la main et sourit au jeune homme.

- En effet, c'est moi Alicia, je suis enchantée de vous rencontrez, Andrew.

Elle vit le même tatouage que celui de Franz sur son cou et en conclu qu'il était de son unité. Tout comme Anita qui elle l'avait sur la poitrine.
En parlant d'Anita, ce fut le tour d'Alicia de se faire saluer par elle et la jeune doc du avouer qu'elle avait une sacrée poigne!

- Enchantée et féliciations ...

Elle se laissa entrainée par la jeune femme dans la maison et regarda derrière elle, s'assurant que Franz la suivait. C'était un drôle d'accueil et cela reflétait la soirée, c'était assez prometteur !!!

-C'est ... c'est génial ce tatouage

Une fois entrée, elle sourit à tout le monde, notamment Otto qu'elle reconnaissait ( c'était assez dur de le manquer)

« Mais qui aurait crut que tu le ferais Andrew... Franchement tu me.. »
« Mouais, c'est pas parce que t'es le plus vieux ici qu'on est...

A ce moment là, c'est une peluche qui partit dans le visage d'Andrew, et cela, Franz savait qu'il n'y avait qu'un seul et unique responsable. Il se retourna et vit Franck, le dernier membre de l'unité. Il faisait la taille d'Otto, le poids d'Otto mais avait la mentalité d'un enfant de 15 ans... Du moins en dehors des combats. La seule différence entre lui et les autres, c'est qu'il ne possédait pas une, mais deux Edelweiss tatoué sur le cou... Il avait eu de la promotion alors...

Franz rattrapa une nouvelle fois Andrew, c'était pas sa soirée en tout cas. Il embrassa la salle du regard, Alicia était assise, de force, avec anita sur le canapé du salon, Otto et Franck jouaient avec les deux filles et Solène et Irène observaient Alicia... Sa devait être stressant.

« Alors comme cela tu es américaine ? Hum et tu la connu comment celui là ? » dis Irène en pointant du doigt Franz

Ce qu'il y avait de particulier avec ses femmes, c'est qu'elles possédaient elles aussi les tatouages de l'unité. Car comme l'avait dit Franz, ils faisaient tous partie d'une même famille, c'est pour cela que l'ambiance était si détendue.

« Et puis, sympa ton casque » ajouta Solène
« Hum, t'es plutôt mignone » dit Anita avec un regard perçant vers Franz.
« Donc comment tu la connu notre super Caporal ? » continua elle

Franz stoppa net, c'était quoi ces questions ? Qu'essayaient elles de faire ? Il ne voulait pas laisser Alicia toute seule aussi tenta il de s'approcher des filles. Quand Irène se mit devant lui avec une tête à faire peur.

« Écoute, je t'aime bien, mais si tu nous interromps.. Je te tue » finit elle sur un petit sourire.

Les deux autres filles acquiescèrent de la tête et retournèrent à leurs questions. Que faisait elle dans la vie, où vivait elle, avait elle un petit ami etc etc...

Pendant ce temps Otto envoya une bière à Franz, mais celui ci ne l'ouvrit pas sur le coup, il se dirigea vers les deux enfants et leurs fit un petite bise sur le front puis il attrapa Franck. Ce dernier semblait content de revoir son ami, il était l'un des deux derniers à être toujours affecté à une unité active....

« Désolé Franz, on avait pas prévu toutes ces questions... »
« je sais... Vous êtes tous passé par là... J'imagine que c'est mon tour aujourd'hui.... »

Il regarda Alicia avec un regard qui voulait tout dire... Bonne chance. Mais les trois femmes autour d'elle semblait contente de l'arrivé d'une nouvelle présence féminine.. Allez savoir comment allait se finir cette histoire...

Malgré le nombre de mots qu'il y avait ans un dictionnaire, le meilleur pour décrire cette situation était STRESSANTE. Elle n'avait pas pu dire un mot qu'on l'avait amené presque de force sur le canapé et que deux autres femmes lui posaient déjà des questions. Probablement Irène et Solène, mais Alicia ne savait pas qui était qui.
Elle se sentait comme si on la passait dans un scanner et que l'on étudiait la moindre petite particule de son corps.

Les questions et les commentaires s'enchainaient et Alicia essayait de répondre à chacune des femmes.
C'était vraiment étourdissant, mais elle devait seulement s'adapter à tout cela, s'Adapter à être le centre d'attention pour le moment.

- Le casque, c'est un cadeau de Franz. Je suis en partie médecin alors c'était un petit coucou à la profession, je suis docteur dit-elle, nerveusement....

Ouf, la soirée allait être longue.
Puis, comme elle vint pour répondre à la question de la première femme et d'Anita qui insitait, Franz s'était avancé, mais tout de suite stoppé par la première femme qui le menacait s'il les interrompait. Alicia ne dit pas un mot. Elle était un peu mal à l'aise ...

Une fois Franz repartit plus loin, il devait connaitre les femmes, il ne jouait pas avec leur patience, Alicia fut encore une fois bombardée de questions

- Je viens d'Atlanta, en Géorgie et je suis militaire, en plus d'être médecin. J'ai connu Franz parce que l'on est collègue de travail depuis environ un mois. On s'est découvert des points communs, notamment l'armée et on est de bons amis depuis.
Seulement amis puisque j'étais mariée jusque là, mais je ne le suis plus. Je suis en train de divorcée de mon mari. Franz m'a proposé de venir séjourner ici pour me changer les idées ...


C'était une impression ou bien il faisait vraiment chaud ? Non, c'était probablement le stress d'être questionnée. Elle lanca un regard discret a Franz en réponse au sien. Celui d'Alicia semblait dire : Ca va, je vais survivre ...

En tout cas, je suis heureuse d'être ici. Franz m'a parlé d'un peu de tout le monde, dit-elle. En bien, bien sûr. J'avais hâte de tous vous rencontrer.

Alicia se risqua à une question pour les deux autres femmes.

Qui est Irène et qui est Solène ?

« Elle me plaît. Moi c'est Irène, la femme de Goliath là bas. »
« Et moi c'est Solène, ravie de te rencontrer, miss bientôt divorcé docteur qui connaît Franz depuis un mois. » dit elle d'une traite avec un grand sourire.

Affaire réglé, elles avaient eu les renseignements qu'elles souhaitaient, tout allait pouvoir aller pour le mieux pour le moment. Franz avait entendu les mots qu'elle venait de dire... Ainsi elle allait bientôt divorcer de Jim...

« Heu , c'est bon je peux revenir ? »
« Ouai, viens là, et garde là bien. » dit Anita, en attrapant le bras d'Andrew et en le serrant très fort contre sa poitrine.

Finalement il vint prêt d'elle, non sans avoir déposer ses affaires avant cela, elle devait avoir chaud avec la veste et le reste. Pendant que Franz récupérait sa veste, les autres vinrent s’asseoir dans des fauteuil positionnés à divers endroit stratégique de la pièce, un verre à la main.

Ce fut finalement Franck qui commença.

« Déclanchement des hostilités, Que veux tu Alicia ? » dit il en montrant un verre vide

Pendant qu'il servait la jeune femme, Franz revint s'asseoir prêt d'Alicia, ne voulant pas la laisser seule parmi les fous. C'est gens étaient sa famille, depuis toujours. Et ..

« Tu as servis dans l'armée 'ricaine ? Nous on est tous de la même unité, d'où les tatouages, et je suppose que tu as déjà vu celui de Franz. » dit anita en lui faisant un petit clin d'oeil.


Sa y'est, c'était sa fête. Il l'avait amenée ici pour passer du bon temps et à la place de cela, c'était lui qui allait passer sur le billard.

« Tu ne t'es jamais demandé pourquoi il lui manquait un doigt à la main ? » continua elle 

Franz devint rouge et ne savait plus trop ou se mettre, cette situation était vraiment embarrassante, pour lui comme pour elle. Il jeta un regard à Alicia, l'air de dire, « maintenant tu sais ce que j'ai vécu »...

« rahalala mais laisse le en paix un peu, et puis ne gêne pas cette adorable créature avec tes histoires... » commença Otto
« Adorable créature?!!! » répondit sa femme tout en l'attrapant par les cheveux..

« Heu je veux dire, très gentille jeune femme... » répondit il pour se rattraper...

La soirée commençait tranquillement en somme....
A ce moment là franz n'avait qu'une envie, fuir sur sa moto avec Alicia derrière..