Les quartiers n'étaient pas bien grands, du moins, c'était loin d'être une chambre d'hotel Hilton, mais ca pouvait faire l'affaire.
De plus, ce n'était pas nécessaire que ce soit grand parce qu'elle n'allait les utiliser que pour dormir ou travailler tranquillement.
Et puis dormir, ce ne serait certainement pas toutes les nuits, elle était bien consciente qu'elle ferait probablement des gardes de nuit et partirait prochainement en mission, du moins, elle l'espérait vivement.

Alicia aimait cela simple.
Un bureau pour accueillir son ordinateur portable, une étagère pour y mettre ses encyclopédies de médecine et quelques dossiers, une penderie toute modeste pour y mettre ses vêtements, un petite table de chevet et pour finir un lit.

Elle avait sortit de son sac quelques objets personnels qu'elle avait disposé sur le bureau s'arrêtant à une photographie d'elle, de son père, de sa mère et de Julia. Sur les quatres membres de la famille, trois portaient fièrement l'uniforme de l'armé des États-Unis.
Elle eut un sourire puis continua de sortir ses effets.

Quand elle eut fini, elle prit un peu de recul et regarda une vue d'ensemble, soupirant


- Non, ce n'est vraiment pas un luxe tout ca ..., dit-elle pour soi-même. Bon, tout de même mieux que les autres bases militaires au moins ...

Alicia prit place sur le lit, assise en indien et vérifia ses sms, rien comme à l'habitude. Vivement qu'elle commence à faire connaissance avec les autres au SGC, sinon, les soirés allaient être bien longues ...

Hrp: ouvert à n'importe qui ! Au plaisir !

Nouveau RP

hrp : on va dire que ce RP fait suite à notre mission en cour, juste pour dire que l'on se connait


Franz errait dans les couloirs du niveau 24, Alicia lui avait dit de passer le voir après la mission, dans le cas ou il avait besoin d'aide. Ce rêve l'avait rendu fou, mais il devait la voir pour lui parler. Il devait voir quelqu'un pour parler de tout ce qui lui passait par la tête.

Mais il voulait surtout ne pas passer la soirée seul, dans sa chambre il s'était retrouvé endormi sur son bureau en plein milieu de l'après midi. Ce n'était pas dans son habitude, mais il n'arrivait plus à dormir depuis déjà plusieurs jours. Et rien n'y faisait, il était même obligé de prendre des calmants pour dormir la nuit.

Enfin il arriva devant la porte de la jeune femme, il s'assit devant la porte et réfléchit un instant. On était samedi soir, et tout le monde devait être sortit prendre un verre ou autre. Peut être même qu'Alicia était partit prendre un verre, allez savoir.

De quoi allait ils parler dans le cas ou elle était là ? De son mari ? Peut être avait elle des enfants ? Il trouverait bien un sujet de conversation. Il chassa toutes ces idées de sa tête et se leva. Il mit en ordre son uniforme, car tant qu'il n'aurait pas de permission il garderait son uniforme. Et toqua à la porte.

« Salut Alicia, c'est Franz, je suis désolé de te dérangé mais tu m'avais proposé de passé de dire un petit bonjour, et je voulais savoir comment sa aller pour toi ? Après si je dérange je repasserai plus tard hein?! » dit il dans l'espoir que la jeune femme était derrière la porte...

Samedi soir. Le meilleur temps pour lâchez son fou et aller boire un verre en bonne compagnie. On avait fait la proposition à Alicia, mais elle était beaucoup trop fatiguée pour ça.
De plus, elle n'avait jamais été une amatrice de gros groupe ou de sortie. Peut-être n'y était-elle pas habituée ou peut-être qu'en ce moment elle avait des préoccupations ...

Au moins, elle avait sa journée, mais l'avait passé à sommeiller. En effet, elle venait de rentrer de mission et déjà on lui collait les gardes de nuit à l'infirmerie.
Donc, alors que tout le monde, du moins une bonne partie, était partit, Alicia était allongée dans son lit et lisait un bouquin pour se détendre lorsqu'elle entendit frapper à la porte.

« Salut Alicia, c'est Franz, je suis désolé de te dérangé mais tu m'avais proposé de passé de dire un petit bonjour, et je voulais savoir comment sa aller pour toi ? Après si je dérange je repasserai plus tard hein?!»

La jeune doc se leva doucement, posa son bouquin sur son bureau et se regardant dans une glace. Bon, les traits un peu tirés par la fatigue, elle n'avait pas prit la peine de remonter ses cheveux ni de les attacher, mais bon, elle était tout de même présentable et ne le ferait pas fuir
Elle boutonna sa veste d'uniforme puis ouvrit la porte, tout sourire.

« C'est pas un samedi soir que tu vas me déranger voyons, ne sois pas désolé. Même que sincèrement, de la compagnie ne ferait pas de tort. Entre.»

Elle referma la porte derrière lui, puis l'invita à s'asseoir dans le seul petit fauteuil qu'il y avait, se dirigeant ensuite vers la meilleure invention de l'homme selon elle : la machine à café !!

«Je fais du café, tu en prends un ? »

Alicia démarra la machine puis se tourna vers lui pour lui faire face.

« C'est gentil de t'inquiéter de comment je vais, et je t'assure que je me remets. En contre-partie, je m'inquiète vraiment sur comment tu vas.
J'ai vu qu'on avait sorti ton dossier, à l'infirmerie et j'ai vu aussi que l'on t'avait prescrit des calmants. J'en conclue que ca ne va pas, c'est ca ? »

C'était drôle de le tutoyer, elle qui vouvoyait presque tout le monde, mais bon, ils se connaissaient maintenant et surement qu'ils pourraient tisser des liens d'amitié

Finalement Alicia était là, et elle était prêtre à discuter avec lui, comme quoi tout était possible un samedi soir. Franz entra dans les quartiers de la jeune femme et prit Possession du fauteuil qu'elle lui proposa. Tout avait été fait dans un soucis de maximiser au mieux l'espace de la piece.

« Oui pourquoi pas, merci bien » dit il lorsqu'Alicia lui proposa une tasse de café.

Il s'aventura à observer plus en détail la pièce, pour finalement finir par poser son regard sur le bureau de la jeune femme. Dessus traînait toute sorte de papier, mais il y avait aussi une photographie. Sur cette photo se trouvait Alicia, sa sœur, et peut être ses parents.

« Tu as une belle petite famille, tous militaire à ce que je vois. Je me trompe ? » dit il simplement

Une belle petite famille, lui n'avait pas connu cela, du moins il n'avait jamais pu y goûter réellement . Quand il était petit il avait connu ses parents, mais cela remontait à plus de vingt ans maintenant.. Puis elle lui parla de son dossier et des calmants. C'était donc si visible que cela ?

« Oui en effet, j'ai même été voir un psy. Enfin une espèce de psy, un certain Docteur Reid, Caitlin Reid. Je ne sais pas si tu connais. » il réfléchit un instant « Elle était gentille, mais très curieuse... Peut être même trop. Et en effet on me prescrit des calmants... Depuis la mission, je ne dors plus beaucoup là nuit »

Franz se demandait si Alicia avait lu son dossier. En même temps des cas comme lui ça devait pas courir les rues, même au SGC. Aussi n'hésita il pas un instant.

« Et toi Alicia, tu l'a vu mon dossier ? En temps que doc' tu devrais pouvoir y avoir accès je me trompe ? » dit il avec un petit sourire.
« Bha de toute façon à part mes mensurations il n'y à rien d'important là dedans, de ce côté là, le tien serait bien plus sympathique à lire. » dit il avec un petit rire

Ce ne fut pas long qu'elle lui tendit une tasse, en prenant une elle-même, puis vint s'asseoir sur le rebord du lit, la seule place où elle pouvait encore prendre place puisque Franz occupait le fauteuil.
Il fit allusions à la photo et Alicia sourit.

Oui, tous des militaires, sauf ma mère, elle est professeur d'histoire dans une université d'Atlanta.

Elle guettait sa réaction puisqu'elle connaissait superficiellement son passé, elle ne connaissait pas les détails. Quand il lui dit qu'il avait avait été voir le Dr Reid, elle hocha de la tête. Une femme bien et surement excellente dans son métier. Elle avait surement appris des choses au cours d'un entretien qui l'avait poussé à lui prescrire des calmants.

Finalement, la mission avait peut-être été un facteur de stress intense que Franz n'avait pas su gérer et que cela avait fait surgir les évènements du passé

- Oui, j'ai lu ton dossier et saches que je suis extrêmement désolée ...

Elle était visiblement mal à l'aise. Et bien, c'était ça être doc, avoir accès aux moindres petites traces de blessures psychologiques ou blessures physiques, tant actuelles qu'antérieur. S'imiscer ainsi dans la vie des gens c'était parfois troublant.

Elle était également mal à l'aise parce qu'elle savait la tragédie à laquelle il avait du faire face. La jeune doc trouvait tout cela épouventable.

« Bha de toute façon à part mes mensurations il n'y à rien d'important là dedans, de ce côté là, le tien serait bien plus sympathique à lire. »

Voila qui détendait bien l'atmosphère ! La jeune femme rit à son tour et rougit quelque peu.

-Ne t'inquiète pas, tes mensurations sont tout aussi sympathiques.

C'est vrai qu'il avait un certain charme et il paraissait très bien. Il était mignon, sensible, intélligent, posé, farceur, il ne lui manquait rien !
Alicia rougit encore légèrement. Pourquoi commencait-elle à lister ses qualités mentalement ?

- Plus sérieusement, n'hésite jamais à me parler si tu en a besoin. Je peux endosser le rôle de doc, mais ce qui est mieux, c'est que je peux aussi endosser le rôle d'amie.
Et puis, j'adore quand quelqu'un comble mes samedis soirs en venant discuter.

Alicia lui tendit une tasse, il en sentit le doux parfum d'un café chaud, cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait pas savouré. En fait depuis quelques années il s'était mis au thé, sûrement à cause de Jo. A la pensé de son frère d'arme il eu un petit sourire. Ce soldat avait réussit à lui faire boire la boisson préféré des anglais, un sacrilège aurait pensé son capitaine. Mais peut importe, il adorait cela.

« Je ne sais pas avec quoi tu l'a fais, mais il est très bon ton café. » Dit il en portant la tasse à sa bouche.

Alors comme ça toute sa famille sauf sa mère était militaire, pas étonnant quand on voit les deux filles. Son père doit être fier d'elles.

« C'est ton père qui doit être fier de vous, et puis ta mère aussi je pense. Prof d'histoire donc, un peu comme moi il n'y a as si longtemps. Et oui, j'enseignai, à l'Université d'Histoire de Berlin. Et autant dire que ce n'était pas facile tout les jours. Surtout quand certain élève avait mon âge. » dit il en rigolant franchement.

Puis elle confirma ce qu'il pensait... Non, au fond de lui il le savait très bien, en temps que doc, et vu la réaction qu'avait eu Franz durant la mission il savait qu'elle lirait son dossier.

« Il n'y a pas de quoi être désolé, ce n'est pas de ta faute s'ils sont mort. C'est mon grand père qui ma élevé, un homme bon et sage, c'est lui qui ma toujours poussé à aller de l'avant, et aujourd'hui encore je me sers de son enseignement. Il faudrait que je passe le voir quand j'aurai un permission, cela fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu... j'ai tellement de chose à lui dire... » dit il d'un air un peu sombre.

Elle ne devait pas savoir que son grand père était mort, et qu'il était enterré à côté des siens. Mais il se ravisa, finit sa tasse d'une traite et relança la conversation.

« Et toi Alicia ? J'ai cru comprendre et voir que tu été marié ? Tu as des enfants ? Des mini alicia qui bote des cul de mini simon ? » dit il sur le ton de la plaisanterie.

Puis il la vit rougir, était ce à cause de ce qu'il venait de dire sur son physique ? Si oui, il s'y était mal prit. En même temps il n'avait pas parler ainsi avec une femme depuis fort longtemps. On ne peut pas compter la discussion avec Alix, puisque celle ci comptait déjà pour lui comme une amie proche.

Puis elle renchaîna sur ses mensurations à lui, il se regarda un instant, et secoua de la tête.

« Mon dieu, je ne savais pas que le café pouvait donner des visions. » dit il en rigolant. « Toi aussi il ne faut pas hésiter, car j'ai pas besoin d'un doc, mais plutôt d'une amie. Et c'est un plaisir de venir squatter chez toi. »

Alicia sourit.
C’était finalement le meilleur samedi soir qu’elle passait depuis belle lurette en compagnie d’un ami, autour d’un café !
Au début elle avait trouvé Franz bien solitaire, mais maintenant qu’elle le connaissait un peu plus, son opinion changeait.

La seule chose qui la tracassait était de parler de sa famille alors que lui n’en avait plus. Cependant, c’était peut-être un bon moyen de voir quel était la véritable source de tout ce qui se passait chez lui.

- Mon père était fier de ma sœur quand elle a intégré l’Air Force, pour ma part, j’avais choisi médecine, ce dans quoi il est spécialisé dans l’armé alors il était aussi content. Ma mère par contre a fini par accepter nos choix, bien qu’elle ne soit pas totalement heureuse de nos choix, elle se fait un sang de cafard tout le temps.

« Et oui, j'enseignai, à l'Université d'Histoire de Berlin. Et autant dire que ce n'était pas facile tous les jours. Surtout quand certain élève avait mon âge »

-Aucun métier n’est facile. Imagines, j’ai été titulaire de traumatologie pendant 6 mois et j’avais sous ma responsabilité des personnes plus âgées que moi, c’est assez compliqué à gérer comme situation !

Avec un sourire sympathisant, elle tenta de lui remonter le moral pour sa famille.

- Ta famille est fière de toi, j’en suis certaine. Leurs esprits et leurs âmes sont avec toi, ne crois pas que l’humain n’est que chair et os. Ils sont là tous les jours de ta vie, fiers de voir que tu t’es dépassé et que tu as eu le courage de continuer.

« Et toi Alicia ? J'ai cru comprendre et voir que tu été marié ? Tu as des enfants ? Des mini alicia qui bote des culs de mini Simon ? »

Quelles questions délicates. Un sujet que la jeune femme aurait vraiment vraiment aimé éviter, mais elle ne pouvait pas ne pas répondre. Et puis, elle sentait vraiment qu’elle pouvait lui faire confiance.

- Je suis mariée en effet, mais ce n’est pas le mariage le plus heureux qu’on puisse avoir… Je … je sais qu’il voit d’autres femmes …

Elle baissa les yeux sur sa tasse de café et se mordilla la lèvre. Quelle honte pour elle d’avouer qu’elle était une femme trompée.

- Pour ce qui est des enfants, je n’en ai pas. Je suis tombée enceinte l’an dernier, mais j’ai fait une fausse couche suite à un trop grand stress lors d’une mission. Je ne l’ai dit à personne, même pas à ma sœur, alors j’aimerais, j’aimerais que ce ne s’ébruite pas…

Oui, sa vie personnelle n’était pas rose non plus.

Pour ce qui est des mini-Simon, je serai choquée d’en voir !, dit-elle sur le ton de la rigolade pour changer un peu.

Elle sourit quand il dit qu’elle avait des visions.

Non ! Sérieusement, je suis certaine qu’un bon nombre de femmes ont déjà craqué pour toi !Je suis même certaine qu’il y en a une dans ta vie.
Et puis le rôle d’amie me va, ça me fera changement que d’être tout le temps doc !

Sa mère se faisait un sang d'encre à chaque fois qu'elles partaient en mission. Franz savait que cela était normal, mais n'y ayant jamais eu droit, il ne pouvait pas comprendre cela. Dans tout les films qu'il avait vu, des gens s’inquiétaient pour d'autre car ils étaient de la même famille...

Une famille, une vrai famille... Lui n'avait connu qu'une dizaine de personne qu'il pouvait considérer comme sa famille, et certain d'entre eux avait déjà donné leur vie pour leur pays.

« C'est normal, bon je pourrais pas dire que je comprend, mais quand même. Pour ma part je dirais que trois personnes m'ont réellement élevé, premièrement mon grand père, qui fut ma seule famille pendant longtemps. Puis lorsque je suis arrivé à l'armée. » Commença il.

Les trois ans qu'il avait passé avec ces gens, ces hommes et ces quelques femmes. Son unité, les Détraqué comme les appelaient les autres dans le régiment. En même temps tous avaient eu affaire à un moment ou un autre à des psys. A ce demander pourquoi les huiles avaient fait cette unitée...

« J'étais dans une unité.. Disons pas comme les autres. Pour faire court, imagine une dizaine de personne comme moi, psychologiquement parlant, dans une même unité de combat. Et bien, c'était les meilleures années de ma vie, bon j'y ai laissé un doigt mais bon, merde quoi ils m'ont tout appris sur la montagne. » dit il avec un grand sourire.

« Oui en effet je comprend que ta position de jeune diplômée, je suppose, dirigeant des petits vieux, n'a pas du être facile à accepter pour eux. Mais bon tu as du bien t'en sortir, alors pourquoi avoir arrêté ? » demanda il

Puis elle se lança dans une rhétorique que Franz comprenait parfaitement, il ria un bon coup et lui posa sa main sur l'épaule. Puis il lui dit d'une voix bien claire mais calme et sereine.

« Je ne sais pas s'ils sont fier de moi, mais j'espère que là où ils sont, ils sont heureux.... ensemble, et c'est tout ce qui compte pour moi. »

Puis ils changèrent de sujet radicalement, pour en revenir à la situation familiale de la jeune femme. Elle semblait marié, mais était trompé, Franz enrageait, comment un homme pouvait il faire cela à une femme ? Et de surcroit à une femme qu'il avait juré d'aimé « jusqu'à ce que la mort nous sépare ».... Putain d'hypocrite...

« Je vois. » il remit sa main sur son épaule
« Je comprend ce que tu ressens, je ne peux pas en dire trop, je ne connais pas assez votre situation pour m'interposer entre vous, mais sache que je si tu veux en parler, ma porte te serra ouverte jour et nuit. » dit il calmement avec un grand sourire, il lui offrait son amitié, sans rien demander en retour.

Il la regarda baisser les yeux et se mordre la lèvre, il n'avait que trop vu cette situation et ce regard chez d'autre. Il lui releva le visage en posa deux doigts sous son menton.

« Tu es une femme de caractère, ne te laisse pas aller ainsi, je pense que tu l'aime, sinon tu ne réagirait pas ainsi.... Un peu de courage pardi, on est samedi soir, et je m'excuse si je t'ai lancé sur ce sujet. »

Puis il comprit pourquoi elle réagissait ainsi.. Ainsi elle avait fait une fausse couche... Décidément il enchaînait les bourdes ce soir..

« How.. Je suis désolé. Bien entendu je ne dirais rien, je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu et je ne dirais rien » dit il en imitant les trois petits singes.


« Oui moi aussi je serais choqué... En fait plus pour la mère que pour Simon... La pauvre... T'imagine qui voudrais de lui... ta sœur peut être. » dit il avec un clin d'oeil signifiant qu'il blaguait.

Puis elle revint sur lui et son physique, si seulement elle avait idée.. Il ne ria plus à cette instant, il sortit une petite bouteille d'une de ses poches,et la montra à Alicia, à l'intérieur se trouvait une petite fleur, une Edelweiss blanche, préservé du temps dans une bouteille complètement hermétique. Elle était d'une grande beauté, et représentait tout pour Franz, il en avait une tatoué d'ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons.

« C'est une Edelweiss, cette plante pousse sur les plus hautes montagnes d'Europe, et toute ma vie, pourquoi je te dis cela ? Je sais pas moi même. Bon puisque tu as été honnête avec moi je vais tout te dire. Oui en effet il y eu une fille, elle s'appelait Yolaine, était Française, et je l'aimais. Je l'ai rencontré alors que je n'avais que 18 ans, je venais de perdre le dernier membre de ma famille encore en vie, et elle m'a beaucoup aidé à remonter la pente... Mais alors que je nourrissais des sentiments à son égard, elle n'en à jamais vraiment eu, et un jour elle me présenta son fiancé. »

Franz prit une petite pose, le temps de se refaire un café, puis une fois le liquide fait il se rassit et finit son histoire.

« C'est arrivé comme ça, les seuls mots qui sont sortit de ma bouche furent « je suis content pour toi » comme quoi j’étais franchement con à l'époque. J'aurais pas pu lui dire dire autre chose, du genre je t'aime ou quoi, non. Je me suis écrasé et je l'ai laissé profiter de son bonheur, cet homme, elle l'épousa et ils eurent des gamins, de temps en temps je passais la voir, elle m'envoyait toujours des messages pour savoir comment j'allais... C'était pas facile... Et depuis plus rien, je me suis toujours efforcé de garder mes distances... Pour ne plus jamais être autant déçut.. C'est con hein ? »
dit il en finissant son café...

Lorsqu’il parla de son unité, Alicia lui sourit. Elle ne pouvait pas comprendre ce que c’était de n’avoir que pour seule famille des étrangers d’une unité militaire, mais elle comprenait comment les membres d’une unité pouvaient être soudés

« Peu importe comment l’on est, c’est parfois rassurant de côtoyer des gens qui sont comme nous. Au moins, il y a eu du positif là-dedans, c’est vraiment l’importe. Sincèrement, j’aurais adoré connaitre les montagnes, moi qui n’a connu que le désert de Bagdad ! »

C’était vraiment drôle parce qu’ils se connaissaient à peine et pourtant, ils passaient de sujets personnels à un autre comme de vieux amis d’enfance qui se retrouvait après 10 ans !

« J’ai commencé à détesté la routine. Les opérations, les visites post-op, les gardes de nuit, j’avais envie de plus d’action, alors je me suis engagée comme soldat spécialiste. Ce qui est drôle, c’est que tu as fait le contraire. Tu as eu une vie militaire et est revenu au civil ! »

Alicia lui sourit et trouva le geste de Franz tout à fait concluant sur leur amitié naissante. On ne posait pas une main sur l’épaule de quelqu’un en qui on n’avait pas confiance, on le faisait uniquement sur quelqu’un en qui on était sûr.

« L’important c’est que toi aussi tu sois heureux »

Ah … le bonheur, un grand mystère que personne ne pourrait jamais comprendre. Ce n’était certes pas parce qu’elle était doc ou encore psy qu’elle pourrait échapper au malheur de la vie. D’ailleurs, sa situation familiale le prouvait aisément.

Encore une fois, elle apprécia qu’il posa sa main sur son épaule, cela lui donna une impression de réconfort. D’autant plus que ce geste de lui relever le menton la fit sourire un instant.
Il avait tellement bon cœur. Franz était certainement l’homme le plus sensible qu’elle avait croisé jusqu’à maintenant dans sa vie, mais cela était plus qu’une qualité.

« Pour faire une fin d’histoire courte, dire que je l’aime serait maintenant une erreur. La meilleure façon de le dire est que je l’aimais. Je réagis comme ca parce que je me sens stupide voila tout …

Elle marqua une petite pose pour prendre la dernière gorgée de sa tasse.

« Ne t’excuses pas, je ne t’en veux pas pour ces questions. »

Lorsqu’il lui imita les petits singes, Alicia rit. Cela faisait bizarre de passé du rire aux choses plus sérieuses, mais en même temps, cette vague d’émotions étaient bonne et libératrice pour les deux.

« Je crois que déjà comme beau-frère je ne serais pas capable d’endurer Simon ! »

Elle se reprit un café, puis regarda ce que Franz venait de sortir de sa poche. La fleur était magnifique, une vraie merveille.
La jeune femme écouta son ami conter son histoire. C’était vraiment triste comme histoire d’amour. Et dire que cette femmene le saura jamais.

Alicia posa sa main sur celle de Franz.

« Ce n’est pas con comme réaction, crois-moi. Ça fait mal, mais il faut apprendre à baisser ces barrières et faire confiance à d’autre. Je suis certaine que … que tu trouveras quelqu’un »

Elle posa un sourire bienveillant sur lui, puis enchaina :

« Mais bon, c’est samedi soir, et comme tu l’as dit, courage ! »

C’était bien plus difficile à dire qu’à faire, mais bon, peut-être qu’ensemble ils y arriveraient.

« En tout cas, je suis contente de te connaitre, c’est vraiment un plus pour moi. J’ai l’impression que je peux tout te dire et que je n’ai pas à m’en faire.
J’ai confiance en toi, plus qu’en n’importe qui, ce qui est bizarre parce que l’on se connait si peu …»

Elle lui parla de Bagdad, ainsi elle aurait fait la guerre d’Irak ? Elle avait du en voir de toute les couleur là bas. Etant européen, et surtout trop jeune, Franz n'avait fait aucune des deux guerres du Golf. Mais de toute façon à quoi aurait pu servir des chasseurs alpin dans un pays composé de désert ?

« C'est dommage, il y a pourtant de belle montagne en Amérique, en Europe j'ai goûter au charme des Alpes et d'autres grandes montagnes. Et il n'y a qu'une chose vrai, c'est monter toute la montagne en randonné puis de redescendre en hors piste. Et comme je faisais partie d'une unité de montagne, cela faisait partit de mon entrainement. Mais pourquoi à tu été en Irak ? Unité médicale ? »

Ils changeaient de sujet rapidement, comme deux vieux amis qui ne s'étaient pas vu depuis des années. C'est fou ce que les missions au SGC pouvait rapprocher les gens...

« Et oui, et je garde un bon souvenir des deux côtés, enseigner ça a du bon parfois, surtout dans les écoles, tu sais qu'il ne reste que les gens vraiment motivé et qui en veule. Puis tu te retrouve avec des gens super intélligent qui m'apprenaient toujours des truc. Il y' avait un p'tit vieux qui me maltraitait à chaque fois que je faisais une erreur, et le plus drole c'est que c'est avec lui que j'ai appris l'archéologie et l'étude des idoles antiques. Sa lui à fait bizarre quand il m'a vu enseigner avec lui. » dit il en rigolant.

La fac.. Que de bon souvenir, en temps qu'enseignant du moins. Mais pourquoi avait il autant confiance en elle ? Parce qu’elle s'était occupé de lui durant la mission ? Sûrement mais pas que pour cela. Il se sentait bien avec elle, un peu comme avec Alix, il pouvait parler de tout avec elle, pas de retenue, cela faisait deux fois en plusieurs années qu'il pouvait agir ainsi, et tout cela grâce au SGC. Il avait eu raison en venant ici... Il ne regrettai rien.

« Je comprend, mais le stupide c'est lui, pas toi. Et puis rien ne t'empeche de changer ta vie. S'il ne trouve plus le bonheur avec toi, pourquoi essayerais tu de le retrouver avec lui ? » Dit il sérieusement

Non mais franchement, ce mec était quand même une tache... Et puis pourquoi s'accrochait elle ? Autant que lui pour Yo peut être...

Puis de nouveau ils changèrent de conversation, et il la fit rire, enfin une bonne nouvelle.

« Effectivement, sa me ferais tout bizarre de l'avoir comme beau frère, mais moi j'ai un avantage, je ne peux pas l'avoir comme beau frère vu que je n'ai plus de sœur. » dit il avec un sourire un peu forcé...

C'était la vérité, mais c'était quand même triste à dire... Ambre lui manquait tellement... c'était, non c'est ça grande sœur tout de même, certes elle ne lui à pas appris beaucoup de chose de la vie, mais tout de même, il gardera d'elle un souvenir très important...

« Je ne pense pas, mais bon sait on jamais, tu as peut être raison. En tout cas il faudra qu'elle ait un estomac accroché parce que j'aime l'épicé et qu'elle aime la montagne. Après le reste... » dit il en laissant sa phrase en suspend.

« Je pense exactement la même chose, c'est bizarre non ? Comment le SGC rapproche les gens.. En même temps on est tous uni pour une même cause. Sauver la planète de Simon, puis ensuite des Goa'ulds. » dit il en rigolant...

Alicia l'écouta parler de la montagne et elle en était fascinée. Elle qui jusqu'à maintenant avait vécu dans deux mondes : le monde hospitalier, et celui du désert de l'Irak, les tempêtes de sable, la chaleur accablante, rien de particulièrement intéressant. En plus l'horreur des mines sur ce terrrain plat, c'était effrayant. Des soldats qui revenaient blessés, manquant certains membres, les soldats qu'elle avait vu mourir durant cette année ... Ouf ....

Elle trouvait qu'il en avait eut de la chance d'avoir gravi ces montagnes d'Europe.

- Oui, unité médicale. Après le 11 septembre, on nous envoyait en Irak pour combler les pertes de soldats, mais aussi comme entrainement dur et intensif. Je faisais exclusivement les missions sauvatage ou bien les escortes de convois américains
Une chose est certaine, c'est que c'est pas la meilleure destination voyage.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était nostalgique par rapport à la fac et elle comprenait ce qu'il ressentait. Elle aussi repensait souvent à ses années de faculté de médecine.
Ces vendredis et samedis passés le nez dans les bouqins, à rédiger des trucs alors que tout le monde faisait la fête ! La bonne nouvelle, c'est que bien qu'on la traitait souvent d'intello, elle ne l'avait jamais été et surtout elle n'était pas coincée !

- C'est ce qui arrive lorsqu'on est passionné par ce que l'on fait. La fac reste le meilleur souvenir que l'on a !

C'était de bons souvenirs.
Finalement, la seule chose négative qu'elle retenait de le fac, c'était son mari. C'est là qu'elle l'avait rencontré. Ainsi, elle avait toujours cru les hommes tous pareils, tous des frimeurs, mais elle avait changé un peu d'avis avec le temps.

D'ailleurs, elle ne s'était jamais confié à un homme de cette manière, mais Franz, lui, elle savait qu'il avait un coeur et depuis leur première mission ensemble, ils avaient créé un lien de confiance. Seulement, elle sentait qu'il n'y avait pas que cela en ligne de compte, mais elle ne savait pas ce que c'était

- J'ai fait comme toutes ces femmes qui croient qu'elles peuvent changer leur mari, mais j'ai compris il y a peu de temps que je ne pourrais pas le faire et que je me torturais pour rien.

Elle posa un bref regard sur la pile de documents sur son bureau. En dessous de cela se trouvait des papiers de divorce.

- J'avais peut-être peur de me retrouver seule, j'en sais trop rien ...

Il parlait encore de sa soeur avec une mine triste et ca elle pouvait le compendre. Il lui fallait encore du temps, du courage et surtout, des gens à qui parler pour vaincre cette blessure.

-Restes optimiste, après tout, les critères de sélection ne sont pas si élevés, il y a bien une femme pour combler ce poste.

Elle le dit sur un ton mi-sérieux, mi-amusé. Elle en parlait comme s'il s'agissait d'un job.

- On se bat tous pour la même chose, mais surtout, le SGC n'est pas une base ordinaire. On est confronté à des choses qui dépassent notre imagination alors c'est normal que l'on se serre les coudes pour les vaincre.
Mais une chose qui dépasse vraiment mon imagination c'est Simon ! Je ne peux pas croire que lui et son pote ingénieur ne faisait que draguer durant la mission !

Ainsi elle avait été envoyé en Irak pour soigner les soldats tombés sur le champ de bataille... ça n'a pas du être facile pour elle...

« Ha ça, surtout en hivers, il parait qu'il n'y fait pas bon vivre. Non mais si un jour tu cherche un petit coin sympa sur le vieux continent je pourrais te rencarder je pense. » dis il avec un grand sourire.

Elle avait raison, la fac, c'était le bon vieux temps, finalement il en avait garder de bon souvenir, des bataille de bombe à eau, des descente de bière lors de l'October Fest. Les sorties ciné, les réveils douloureux etc etc...

Un lien naissait entre eux, le stress qu'il avait ressentit pendant et après leur mission était en train de retomber doucement, et cela il lui devait. Elle avait prit soin de lui lorsqu'il était « partit », il avait d'ailleurs galéré lors de la rédaction de son rapport de mission.

« D'ailleurs merci d'avoir prit soin de moi quand je n'était pas là... Et je pense que l'on peu changer de vie quand on veut. Un jour, un grand homme m'a dit «La volonté n'est pas tout, mais une fois acquise, tu as fais la moitié du chemin  » » Dit il d'un ton impérieux

Puis il rigola,non pas à cause de ce qu'il venait de dire, mais de la façon dont il l'avait dit. Et en effet il y avait de quoi rire. Lorsqu'elle porta son regard sur la pile de dossier sur le bureau, il comprit qu'il devait s'agir de document important quand à son mariage. Papier de divorce ? Peut être bien.

« Tu sais, il n'y a pas de mal a être seul. Tu peux faire ce que tu veux, tu n'as de compte à rendre à personne, tu vis ta vie à fond. Bon c'est sur qu'après un moment sa deviens dur, car tu te demande si un jour quelqu'un te comprendra vraiment. Je vais être honnête avec toi. Être célibataire n'a pas que des avantages, tu te couche seul la nuit, en te demandant ce que sa fait d'être accompagné, tu mange seul, en te disant que cela faut mieux pour toi. Une fois en vacance, quand tu en prend parce que tu n'a personne à voir ou à emmener avec toi, tu reste chez toi, ou tu pars faire des choses insensé. Et au travail, tu te rend compte que tu reste jusque tard dans la nuit et que ton chef compte sur toi pour boucler les dossiers le vendredi soir car tu n'as personne à retrouver. » finit il d'une voix sombre.

Elle n'avait pas du être seule depuis longtemps, alors il fallait la remettre au courant de tout ce que cela impliquait pour elle.

« Je viens de me rendre compte que je viens de te raconter mes trois dernières années de vie. »
Dit il en faisant la moue.

« Bha, l'avantage c'est que tu te prend la tête avec personne. Et être ma copine n'est pas un job » dit il en rigolant.

« Et oui effectivement, à un moment j'ai cru qu'ils allaient vous enlever toi et Julia, ne serrait ce que pour vous câliner. D'ailleurs en parlant d'elle j'espère ne pas lui avoir fait trop mal lorsque je l'ai poussé dans le vaisseau... Elle m'a dit que non, mais j'ai peur d'y être aller un peu fort.. » dit il calmement

Quelle proposition alléchante ! Elle avait toujours rêvé de faire un saut en Europe, mais elle avait eut trop d'obligations, trop peu de liberté durant les dernières années.

Elle avait bossé dur pour se faire valoir, sacrifiant ce qui lui était cher, notamment le repos.

- J'aimerais vraiment trouver un petit coin paisible. Ne serait-ce que pour quelques jours, histoire de changer de routine. J'ai toujours voulut voir le continent européen.

La mission les avait rapproché. Alicia avait pourtant prit soin de Franz comme elle prenait soin de n'importe quel patient, mais elle avait été plus touchée qu'à l'ordinaire par sa situation.
Il n'était pas psychologiquement stable, son dossier le mentionnait également, mais elle voulait vraiment faire quelque chose pour lui.
Sa situation n'était pas juste et elle se rendait bien compte que ce qu'il lui fallait, ce n'était pas nécessairement un psy, mais bien un ou une amie.

- Je n'ai fait que mon travail, Franz, rien de plus. Et puis cet homme ont tu parles, il a surement raison.

Elle joint son rire au sien. Il avait un bon sens de l'humour, mais quand il était sérieux, il l'était !
En entendant sa description de la vie de célibataire, elle se mordilla la lèvre. Pourrait-elle encore revenir à ce stade ? Est-ce que l'on pouvait aisément retrouver une telle routine quand on avait été marié pendant un an ?
Alicia le regarda avec surprise. Elle se demandait tellement comment il pouvait faire pour être aussi indépendant.

- Ce sera certainement dur d'en revenir à cela, mais je n'ai plus le choix je crois. Ca devrait aller en tout cas, tu as l'air de bien t'en sortir ...
Seulement, quand tu auras quelqu'un dans ta vie, tu verras que c'est toujours bien de pouvoir compter sur cette personne.

Elle eut un petit sourire. Simon n'aurait certainement pas été capable de l'enlever, elle lui aurait aussitôt mis l'autre oeil de la même couleur que celui qu'un soldat lui avait fait sur le Dédale.

- Je te rassure, ils n'auraient pas été bien loin. Et pour Julia, elle va bien. Elle est capable d'en prendre ... plus que moi en tout cas.

« Dans ce cas, réfléchissons un instant, j'ai poser deux semaines de congé pour la dernière semaine de septembre et la première d'octobre. Je retourne a Munich, pour l'October Fest. Donc il y'a cela comme destination immédiate, sinon, nous avons La Baule en France, qui est un peu la Saint Tropez de l'Atlantique. Sinon nous avons l'île de beauté, en corse, ou les montagnes de France et d'Italie, à toi de voir ce que tu préfère. » dit il

Il allait rentrer chez lui, voilà plusieurs mois qu'il goupillait cela avec ses contacts sur place. Il avait prévu de revoir son unité pour la fête de la bière, et ceux encore en vie et qui venait de rentrer d’Afghanistan avait accepter l'offre de leur ancien compagnon d'arme.

« Cet homme, c'était mon ancien capitaine. Et oui il avait raison. Oui ça va pas trop mal, je m'en sors plutôt bien, mais peut être as tu raison, et que je pourrais compter sur quelqu'un un jour. »

Oui, peut être un jour la trouvera il. Celle qui l'aidera à avancer... Mais il fallait pas rêver, ce n'était pas pour tout de suite. Et il y avait encore tellement de travail à réaliser avant de pouvoir partir. Avant de pouvoir profiter de la vie, mais si l'on mettait de côté les deux semaines de vacances de septembre, il s'était réservé une petite semaine pour la montagne...

« Oui je suppose qu'elle l'aurait littéralement mit KO s'il avait tenté quoi que ce soit à son égard. Mais tu te serais pas mal défendu aussi je pense. » dit il avec un clin d’œil

La jeune femme sourit, il lui proposait vraiment de l'emmener en Europe, c'était vraiment chouette !! Avec ce choix de destination qu'il lui proposait, elle ne savait vraiment pas quoi choisir, tout avait vraiment l'air chouette à voir, surtout pour une femme comme elle qui n'était jamais sortie de son petit coin de pays.

-Wow, je trouve que cette offre est totalement géniale, je vais m'arranger pour prendre les même semaines alors !

Je dois avouer que l'October Fest m'intéresse beaucoup, quoique tout ces choix sont intéressants ! C'est bien normal quand on a jamais quitté les États-Unis, on a envie de tout faire !

Cependant, si je devais faire un autre choix, je dirais les montagnes, celles de France ou d'Italie, ca ne me pose pas de problème !

Alicia aurait aimé mettre une note au dossier de Franz, comme quoi, il progressait déjà, même si lors de la mission, il avait fait une rechute énorme, mais elle n'était pas en séance avec un patient en ce moment, elle était en discussion avec un bon ami, c'était différent. Elle ne pouvait pas contourner cela.

Elle était certaine que bientôt, il serait presque normal, psychologiquement.

- Il n'y a pas de raison pour être seul dans la vie. Et tu es quelqu'un de vraiment bien, je suis convaincue qu'une femme le verra un jour.

Elle lui sourit. Non, durant la mission, elle avait été trop occupée avec tout ce qui s'était passé, l'État de Franz, celle de Tinar, le sort de cette femme. Alicia aurait certainement perdu ses moyens si Simon avait tenté quelque chose et cela aurait pu lui couté cher.

- Je perds souvent mes réflexes lors de mission, je passe trop de temps à gérer mon stress. Et comme je dois m'occuper des blessés, j'ai la tête ailleurs ... on me l'a souvent reproché lors de mes missions sur le terrain.

Ainsi elle souhaitait aller à la october fest ? Pourquoi pas, il y' avait de la place pour le voyage, et puis Franz avait son appartement là bas, donc ils auraient un endroit où loger à moindre frais. Il posa sa tasse de café sur le bureau et regarda la jeune blonde.

« Pourquoi ne pas y aller ensemble dans ce cas ? Je pourrais te faire visiter la ville ainsi que la fête. » dit il rougissant un peu.

Oui la situation était bien meilleure que pendant la mission, il se sentait bien ici, aussi pourquoi ne pas lui faire visiter son pays ? Sa lui ferait du bien, autant à lui qu'à elle. Franz en était sur.

« Comme cela on pourra se détendre quelques jours avant de retourner sauver le monde. » dit il en rigolant

Puis elle lui sourit, cela le fit rougir un instant, ça lui faisait du bien de la voir sourire un peu, une fois de plus il se sentait bien ici...

« Merci de dire cela.. On ne me le dis pas souvent tu sais.... » dit il en rougissant

Elle avait eu du travail pendant cette mission, aussi il fallait qu'elle se détente un peu avant de repartir en mission ou de faire quoi que ce soit d'autre....

«  Je vois, c'est vrai que tu as eu beaucoup de travail pendant cette mission.... Et j'espère que si l'on part à la fête de la bière on pourra te détendre un instant. » dit il en souriant

Une amitié sincère, voila ce que c'était entre eux.
Ils connaissaient les étapes les plus difficiles que l'autre avait vécues, du moins, quelques unes et ils ne passaient pas par quatre chemins pour se les dire.

Alicia vit que Franz rougit à quelques reprises et elle sourit, elle trouvait cela vraiment charmant qu'un homme rougisse ainsi.

- Tu ne peux pas savoir comment ton idée me plait. J'ai l'impression qu'on va pouvoir bien s'amuser avant de reprendre le boulot et je suis certaine que décompresser ne nous fera aucun tort.

Il semblait gêné lorsqu'elle lui dit qu'il était quelqu'un de bien et ces paroles n'avaient pas été lancées en l'air, la jeune femme le pensait vraiment.
Elle lui disait la vérité et si cela pouvait l'aider à foncer avec assurance, c'était encore mieux !

Alicia avait maintenant vu les deux cotés du jeune homme. Son coté sombre lorsqu'ils étaient en mission et maintenant, son bon coté, ici dans cette pièce à l'instant même.

- Je préfère te le dire maintenant, je vais te donner une médaille si tu arrives à me faire décompresser !
Je n'ai jamais vraiment été une fille qui participent aux gros évènement, mais cette fois-ci, c'est différent.
Je me dis que les choses sont toujours plus agréables lorsqu'on est en bonne compagnie.

Ainsi elle serait partante. Pourquoi pas, cela lui ferait du bien à lui aussi, il contacterait ses amis pour qu'ils viennent les chercher à l’aéroport de Munich. Aussi pourrait elle rencontrer les gens avec qui il avait vécu pendant prêt de trois ans.

« L'important c'est que l'on s'amuse. Je contacterais certains personnes avec qui je suis resté en contact, elles viendront nous chercher à l'aéroport. Pour le logement, j'avais prévus de loger dans mon appartement sur place, sa nous évitera de louer un hôtel. Mais ne t’inquiète pas, il y aura chambre séparé, comme sa tu profitera pas de mes ronflements. » dit il rigolant

L'appartement que son grand père lui avait légué était vaste, c'est un F4, avec deux chambres, cuisine équipé et tout le tintouin, mais cela faisait aussi des années qu'il n'y avait pas été, aussi faudrait il faire un peu de rangement avant de s'installer.

Et puis ils serraient en plein dans le centre ville, pour profiter tranquillement de la fête.

« Je ne veux pas de médaille, mais te voir détendue me suffira, après la vision que tu as eu de moi en mission, je te dois bien cela. » dit il un peu déçut de lui même...

Pourquoi avait il agit ainsi ? Il ne le savait pas, et peut être qu'il ne le saurait jamais.. Il se leva et regarda Alicia droit dans les yeux.

« Je vais régler les derniers préparatifs, si tu as d'autres questions n'hésite pas. Je te tiendrais au courant pour notre départ, si tu es toujours partante. » dit avec un grand sourire..



HRP : si tu me suis, j'ouvrirai la suite du RP au niveau « Monde »

Hâte ? Non, Alicia avait TRÈS hâte.
Il y avait des années de cela qu'elle n'avait pas fait un peu de folie. Au moins, elle pourrait rattrapée le temps perdu, tout cela grâce à Franz !

Elle l'appréciait par dessus tout, alors ce serait d'autant plus agréable comme séjour !

- C'est parfait alors ! J'apprécie vraiment ce que tu fais, ca va être vraiment génial !

Oui vraiment ! Elle verrait Munich, irait à l'October Fest et surement qu'il lui ferait visité les alentours. Alicia était presque comme une enfant à qui l'on avait promis le plus grand parc d'attraction.

Lorsqu'il reparla de son comportement lors de la mission, elle lui sourit et posa une main sur son épaule.

- C'est oublié, crois moi. On réagit tous différement au situations et je ne te juge pas ca. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais vu la même chose que toi.

Probablement la même chose ...

Lorsqu'il se leva, elle fit de même tout sourire.
Toujours partante ? C'était une question ou quoi ?

- Je suis toujours partante !! J'attends de tes nouvelles ! [/i]
hrp: je te suis !!!

Tout allait pour le mieux, Franz se dirigea vers la porte.

« Très bien, on fait comme cela alors, on se voit d'ici une petite semaine histoire de tout mettre en place. Merci pour cette discussion alicia... sa m'a fait du bien... » dit il en se dirigeant vers la porte.

Il l'ouvrit passa son seuil et se retourna, il lui fit la bise avant de partir. Il lui souhaitât une bonne soirée et s'en alla dans sa chambre pour se reposer le reste de la nuit. Demain il contacterait ses amis à Munich pour mettre en place la partie récupération à l’aéroport.

Puis il repensa à sa moto, moto qu'il avait laissé dans le garage qu'il louait, et qu'il n'avait touché depuis plusieurs mois, en effet il l'avait fait rapatrier à Munich par un ami, et depuis elle l'attendait gentiment... Il avait drôlement hâte d'en refaire... Et par la même occasion il en profiterait pour passer voir ses parents...

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