Lorsque Franz précisa sa question, Alicia sourit. Bien sûr qu'elle l'avait compris la première fois, et c'était certes une bonne idée de boire un petit breuvage chaud. La soirée avait été tout de même fraiche et ce serait parfait pour se réchauffer un tout petit peu.
Après de longues embrassades, elle se leva et lui fit un petit clin d'oeil.

- Je vais nous faire un petit café et comme celui que nous avons pris quand tu es venu me voir. Je me rappelle que tu l'avais bien aimé.

Elle le quitta quelques minutes, le temps de lui faire son café spécial. Alicia revint avec deux tasses fumantes et dégageant une superbe odeur de café.
La jeune femme lui en tendit une, puis vint se rasseoir, se collant contre lui.

- - Tu sais, c’est à moi de te dire merci. Merci de ne pas m’avoir cru cinglée. J’ai eu peur que tu crois que je n’étais qu’une femme désespérée, éplorée de son divorce et qui ne voulait pas rester seule alors elle se trouve un mec sans attendre.

Ce n’est pourtant pas cela. J’ai justement divorcé parce que … parce que je ressentais des choses pour toi. Cela m’a donné le courage de faire ce que j’aurais dû faire depuis longtemps.

Alicia marqua une pause, prenant une gorgée de café chaud. Qu’allait-il pensé d’elle ? Elle comprendrait cependant sa réaction s’il trouvait ça odieux ce qu’elle avait fait. Elle se sentait vraiment mal de dire tout cela, mais il devait savoir la vérité, il devait savoir qu’elle tenait vraiment vraiment à lui.

- J’ai peur que ce soit difficile pour nous, au boulot surtout, mais je suis prête à prendre le risque parce que je tiens à toi plus qu’à n’importe quoi.

Elle prit la main de Franz dans la sienne. Elle espérait qu’il ne lui en voulait pas pour cela.

Franz regarda Alicia tout en passant sa main sur sa joue, de son autre main il tenait la tasse qu’elle venait de lui amener. Il comprenait sa réaction, sa peur par rapport à ce qu’elle avait fait, mais cela n’avait aucune importance, il l’aimait et rien n’aurait pu changer cela.
Elle avait eu le courage de quitter son mari, quoi qu’il ait pu lui faire, il n’avait plus aucun droit sur elle. Franz le savait et pour cela il voulait lui faire un énorme câlin.

« Je comprend parfaitement ma chérie, ne t’inquiète pas. Je sais que cela a du être dur pour toi…. Et je ferais tout pour que tu te sentes vraiment bien avec moi. Je sais aussi que cela va être dur pour nous, notre travail passera avant notre relation je le sais…. Mais je pense que tout se passera bien, parce que si nous pouvons être discret personne n’y verra d’inconvénient. Tu as confiance en moi ? Moi oui, et je sais que tout ira bien » dit il en déposant un bisou sur sa joue…

Il était vraiment bien avec elle, et il voulait que tout se passe bien pour elle, qu’elle soit heureuse…. Il savait que son mariage et surtout son divorce avait été dur, il voulait lui changer les idées et c’est pour cela qu’il l’avait fait venir chez lui. C’est pour cela qu’il allait l’emmener au mariage d’Anita, que tout irait bien, qu’il arriverait à la faire accepter par les siens. Et il savait qu’il ne faudrait pas beaucoup de temps, tant elle plaisait au membre de son « clan »…. Il l’aimait vraiment ….

Si elle avait confiance en lui, certes, mais ce n’était pas une question de confiance, c’était une question de règlement. Tant qu’ils adopteraient un comportement raisonnable au boulot, ils pourraient continuer de se fréquenter sans problème, mais si l’un deux devenait officier supérieur, il y aurait peut-être des complications.

Mais bon, ce temps n’était pas encore venu, la jeune femme s’en faisait un peu trop pour le moment. Mais comme le disait si bien le proverbe : « quand on est aimé, on n’a peur de rien. Quand on aime, on a peur de tout.

Tu as raison, je m’en fais peut-être un peu trop, je suis désolée. Je suis trop bien avec toi alors j’ai peur … j’ai peur que quelque chose nous sépare. En plus, mes parents doivent déjà être au courant de mon divorce, Jim a vidé l’appart de mes affaires et les a toutes déposées chez eux.

Alicia apprécia se petit bisou sur la joue et vint se coller un peu plus contre Franz.

Pendant qu’elle y pensait, elle devrait présenter Franz à ses parents !!! Cela serait un choc pour sa mère qui aimait tant Jim, tandis que son père serait quelque peu content, il n’aimait pas ces idiots en veston et en cravates qui se pensaient au-dessus de la moyenne. Depuis qu’il avait reçu sa promotion, Jim était justement ce type d’homme que le père d’Alicia ne pouvait pas blairer.

Tu en dis quoi si on passe chez mes parents avant de retourner à la base ? Je sais que c’est un peu rapide, mais ça me permettrait de désamorcer la deuxième bombe de ma vie avant qu’elle n’explose .

Oh oui, si elle cachait cela à ses parents longtemps, là ils ne seraient pas contents, mais si elle le faisait vite, ils risquaient de mieux le prendre. Quoique peu importe leur réaction, elle resterait avec Franz. Alicia l’aimait trop et elle ne lui ferait jamais cela, elle ne le laisserait pas tomber.

Mon père va bien t’aimer, j’en suis certain, quoiqu’il risque de te faire la petite menace habituelle qu’il a toujours fait à nos petits copains à moi et à Julia, mais rassures toi, il n’est pas bien méchant. Pour ce qui est de ma mère, je n’en sais vraiment rien. Une chose certaine, c’est que sa réaction sera claire, tu vas le savoir dès la première seconde.

Mieux valait le mettre au courant de tout cela.

Alicia posa sa tasse sur la petite table puis vint embrasser Franz avant de poser un regard mi sérieux, mi moqueur.

Il n’y a qu’une chose dans notre relation que je vais devoir accepter, ce sera peut long avant de m’y faire. Je vais devoir faire attention de ne pas trop me vanter que mon amoureux est un sex-symbol !!!

Elle sourit, puis rit. C’est vraiment vrai qu’il était mignon et sa petite crête iroquoise lui donnait tout un charme. Elle l’aimait comme ça

Toi non plus d’ailleurs tu ne dois pas t’enfler la tête avec ça

La jeune femme adorait le taquiner ainsi, elle y prenait un malin plaisir.

« Hum... Pourquoi pas, cela pourrait être sympa de rencontrer ta famille, tant que ton militaire de père ne m’aligne pas et que ta mère ne m’assomme pas un livre d'archéologie. »

Dit il en plaisantant, il se sentait vraiment bien en ce moment, surtout depuis que la jeune femme était entrée dans sa vie. Il tenait toujours la tasse dans la main, et bon dieu qu'il était bon ce café. Était ce parce que c'était elle qui lui avait fait ? Ou bien ne s'en était il tout simplement pas rendu compte ?

« Et puis de quelle bombe tu parle ? »

Parlait elle du fait que son ex-mari avait amené, ou plutôt ramené, ses affaires chez ses parents ? C'était sûrement pour cela, de toute façon il ne savait pas trop pour quelle autre raison il y aurait eu une bombe chez elle. Mais peut être lui cachait elle des choses, peut être faisait elle pousser de l'herbe chez elle...

A cette pensée il se passa la main sur le menton comme pour réfléchir. Ainsi Alicia serrait elle une sorte de dealeuse médecin ? Pourquoi pas, cela aurait pu être assez amusant, quoi que peut être qu'il devrait la défendre contre ses concourants.

Non il allait trop loin. Il l'embrassa de nouveau, ses lèvres étaient d'une douceur sans fin, et il se sentait tellement bien avec elle.

« Bha je pense pas que tu arrivera à beaucoup te vanter avec moi, mais je vais quand même tenter de ne pas te faire honte. » Dit il avec un petit rire
« Et puis que penserait tes parents dans le cas ou leur nouveau gendre était un homme à femme ? Non mais je n’emballe un peu là. »

Et il posa sa tasse tout en rigolant, oui il se sentait vraiment bien là.... Grâce à elle...

Toujours collée contre Franz, Alicia ne put s'empêcher de rire à tout ce qu'il venait de dire. Elle aimait bien son sens de l'humour et sa façon de détendre l'atmosphère. Les choses devenaient tellement plus simples avec lui, elle n'avait pas besoin de se casser la tête.

Ce que je voulais dire, c'est que mon père va te sortir le traditionnel " ne brises pas le coeur de ma fille " et que ma mère, va soit désapprouver totalement ou bien elle va t'adorer.
Et la bombe, c'est leur réaction.
Ils sont un peu spéciaux et parfois peu comprehensifs alors je ne sais pas comment ils vont digérer la nouvelle et ce qu'ils vont penser du fait que j'entame une nouvelle relation aussi rapidement.

Bien sûr, la réaction de ses parents ne changerait pas les sentiments que la jeune femme avait pour lui. Rien ne changerait cela. La seule chose, c'est qu'elle avait l'impression d'aller un peu vite, mais en même temps, elle se sentait confiante d'avancer ainsi avec lui. Franz avait besoin de quelqu'un pour oublier son passé et Alicia avait besoin de quelqu'un pour éclairer son futur. Chacun était le soutien de l'autre.

J'ai un peu peur de ce qu'il vont penser de moi, tu comprends ?

La peur de ce jugement la tracassait, mais elle devait oublier tout cela et affronter la situation. Ce n'était pas chose facile, mais il lui restait encore quelques jours pour s'y préparer et surement qu'elle aurait le temps de contacter ses parents dans ce délais pour les préparer aussi.

Mais bon, même si je me fais un sang d'encre pour ca, ca ne va pas régler la situation et je vais gâcher notre soirée.

Lorsqu'il déposa sa tasse, elle passa sees bras autour de son cou, puis l'embrassa doucement, répondant à ce qu'il venait de dire.

Toi, me faire honte ? Comment un homme sans défaut pourrait me faire honte ? Et puis, si tu serait un homme à femme, mes parents feraient probablement une syncope, mais moi, je n'aurais pas à me plaindre en autant que je sois la seule femme qui te plaise.

Sur ce, elle l'embrassa passionément. La jeune femme était épuisée, mais en même temps, elle voulait restée éveillée le plus longtemps possible pour ne pas perdre une seule seconde avec lui. POurtant, cela se voyait clairement dans ses traits qu'elle était crevée.

Franz comprenait parfaitement ce que voulait dire la jeune femme, il aurait sûrement réagit de la même manière s'il avait été dans sa situation. Mais bien entendu ce n'était et ce ne serait jamais le cas. Mais ce qu'il voulait surtout savoir c'est ce que penserait la sœur d'Alicia, Julia, il avait rencontrer durant la mission et l'avait envoyé valser contre un mur... Autant dire qu'il n'avait pas beaucoup marqué de point avec elle...

M'enfin, il se trouvait dans les bras d'une charmante jeune femme, aussi décida il d'en profiter pleinement. Quand elle parlait de gâcher la soirée avec ses tracas il posa un doigt sur sa bouche, comme pour lui dire de ne pas s'inquiéter.

« Ne t’inquiète pas, moi aussi je me fais du tracas avec cela, et puis je ne vois pas comment tu pourrais gâcher cette soirée » dit il en lui faisant un petit clin d’œil.

Oui il ne savait pas comment elle aurait pu gâcher cette soirée, une chose était sur, il avait hâte de rencontrer sa famille. Elle ne pourrait pas tellement les rencontrer, étant donné qu'ils étaient partit pour ne plus revenir il ne pourrait lui montrer que leur dernière demeure.

Avant qu'il n'ait pu dire le moindre mot, elle l'embrassa, se laissant faire il profita de la douceur de son visage. A cette distance il pouvait l'observer parfaitement, et il voyait à quel point elle était fatigué.

Aussi il la prit dans ses bras et la souleva une fois de plus, traversant le salon il la mena à sa chambre et la déposa sur le lit. Il prit un air sérieux et lui dit.

« Il est l'heure de vous couchez madame. »

Puis il rigola, il ne pouvait pas rester sérieux avec elle, il ne savait pas comment allait se passer cette nuit, ni ou il allait dormir... Allait elle l'inviter à la rejoindre ? Peut être, ou peut être pas... Mais il l'embrassa quand même.

Voila ce qu'elle aimait de cet homme, il était attentionné et c'est ce qu'elle avait besoin. Elle gérait mal ce genre de stress intense, bien qu'il faudrait qu'elle s'y habitue, sinon elle ne ferait pas long feu au sein du SGC.

Pour le moment, mieux valait ne pas penser au boulot. Elle était en vacance, elle était avec l'homme le plus parfait qu'elle connaisse alors il ne valait pas la peine de se faire du mauvais sang pour le travail.
Une chose était cetaine, c'est que si lui aussi était inquiet, il ne le laissait pas paraitre.

Alicia resta surprise quand il la prit dans ses bras pour la mener jusqu'à sa chambre. Elle ne voulait dormir, c'était une perte de temps, là, maintenant.

« Il est l'heure de vous couchez madame.

Alicia fit la moue, mais pas longtemps. Elle avait gardé ses bras autour de son cou alors lorsqu'il l'embrassa, elle l'attira encore un peu contre elle. Il n'eut donc pas le choix de s'allonger à ses cotés. La jeune femme rigola, puis se blottit contre lui, doucement.

- Pourquoi faudrait-il que l'on se sépare, lui murmurra-t-elle a l'oreille.

De plus, la nuit était tout de même froide, blottit l'un contre l'autre, ils pourraient apprécier une bonne nuit au chaud et surtout, une nuit agréable.
La présence de Franz la rendait un peu plus sereine alors elle ne serait pas tracassée par ces cauchemars qui ne cessaient pas depuis un bout de temps

Franz s’allongea a côté de la jeune blonde, profitant une fois de plus de sa présence et de son fabuleux parfum. Dans sa tête il avait une chanson, une chanson qu'il avait entendu quand il était bien plus jeune. Un peu comme celle d'une boite à musique.

Mais pour le moment il chassa une fois de plus cette idée de son esprit, il se colla contre Alicia, la prenant dans ses bras il lui fit un gros câlin. Dans cette posture et dans cette situation il oublia complètement sa mission, laissant ses yeux se perdre dans l’abyssale profondeur des yeux de sa comparse.

« Tu as raison, et je ne peux pas te laisser toute seule alors qu'il fait froid dehors. Mais tu n'as pas peur que je ronfle ? » dit il avec amusement ?

Oui, il voulait bien dormir avec elle, se reposer dans ses bras, ou du moins, sentir sa présence dans la nuit froide. Mais il s'inquiétait de savoir comment réagirait la famille d'Alicia... L’accepterait il tel qu'il est ? Arriverait il à remplacer Jim dans le cœur de la jeune femme... Et tandis qu'il se sentait tel un Simon Wolowitz au milieu d'un harem....

« Tu as de très beau yeux tu sais ? »

Et oui, ne sachant pas quoi dire il sortit une banalité sans nom... Mais elle avait de si beau yeux...

Alicia ferma les yeux un instant, puis les rouvrit. Ce moment semblait si irréel. Elle ne se souvenait pas d'un homme qui l'avait étreinte comme Franz venait de le faire, c'est-à-dire avec des sentiments sincères.

Elle ne le changerait pas, même pour tout l'or du monde. La jeune femme voulait que ce soit lui l'homme de sa vie, qu'il n'y en ait plus d'autre et que celui d'avant ne soit plus qu'un mauvais souvenir qui disparaitrait.

Elle posa ses lèvres dans son cou alors qu'il lui demandait si cela lui dérangeait, même s’il ronflait.
Tout sourire, elle vint poser ses lèvres sur les siennes, puis lui répondit, toujours à quelques centimètres de sa bouche.

- Si c’est cela ton seul défaut, alors je suis prête à m’y habituer, dit-elle, le sourire aux lèvres. Tu es ce qui m’est arrivé de mieux, je ne veux pas te perdre.

Puis, elle rougit au compliment qu’il venait de lui faire. Si les femmes trouvaient banal le genre de truc qu’il venait de dire, Alicia, elle, en était émue.

Elle n’était pas habituée à ce genre de compliment, mais elle n’était pas habituée non plus à toute cette sincérité qui se lisait dans les yeux de Franz.

-Et toi tu as le plus beau de tous les cœurs, c’est certain.

« Moi aussi je ne veux pas te perdre.... »

Non il ne le voulait pas, il passait tellement de bon temps avec elle, il aurait voulut que ce moment ne se termine jamais, qu'il dure une éternité. Mais chaque chose à une fin, et avec le métier qu'il faisait tout pouvait arriver, surtout le pire. Mais il n'allait pas laisser quoi ou qui que ce soit faire du mal à la femme qu'il aimait...

Il la prit une nouvelle fois dans ses bras, voulant chasser de son esprit tout les mauvais souvenir qui l'habitait. A ce moment une idée lui traversa l'esprit, arriverait elle à le rendre heureux ? Oui il le pensait, oui il en était sur et oui il le souhaitait de tout son corps.

« N'essaye pas de m'ouvrir le corps pour le regarder de plus prêt hein ? » dit il avec un amusement a peine dissimulé.

Il avait simulé l'ouverture de son corps à l'aide d'un scalpel, ce qu'il pouvait rire avec cette femme. Comme s'il n'y avait plus rien qui comptait pour lui a part elle.. Comme s'ils étaient seul sur cette terre et dans l'univers, il se laissa envahir par ce sentiment de plénitude complète et de bonheur intense. L'embrassant une dernière fois il lui susurra à l'oreille

« Fais de beau rêve ma blonde chérie. » le tout en essayant de rester le plus sérieux possible.

Posant sa tête contre elle il se laissa bercer par sa respiration, pénétrant dans un monde de bonheur et d'amour sans fin.... Il était bien, il ne ferait pas de cauchemar cette nuit... Il en était sur.

Lorsqu'il entra dans l'appartement il entendit un bruit étrange, un bruit qu'il n'avait que trop souvent entendu à son goût. Déposant délicatement les fleurs et le petit déjeuné sur la table de la cuisine il se dirigea vers la chambre, il ne la trouva pas dans le couloir. Il commençait à s’inquiéter, ne sachant pas d’où provenait le bruit il chercha partout dans l'appartement, en tachant de rester calme... Le plus calme possible.

Pénétrant dans la salle de bain il vit la jeune femme dos au mur enroulée dans une serviette. En un instant il comprit d'où venait le léger bruit, se mettant à genoux devant la jeune femme il la prit dans ses bras. Posant sa main gauche à l'arrière de sa tête il entreprit de commencer à la réconforter, ne sachant pas pourquoi elle était dans cet état il préféra ne rien dire pour le moment.

Il passa les cinq minutes qui suivirent à la serrer fort contre lui et à lui déposer de légers bisous sur son front.

« Qu'est ce qui ne va pas Alicia ? » dit il simplement.

Il n'aimait pas la voir dans cet état, mais il tenta de rester maître de lui même et de ne pas céder à ses émotions qui se bousculaient dans son cerveau. Pourquoi était elle ainsi ? Qu'avait il pu se passer en son absence ? Il voulait le savoir, il voulait la serrer fort contre lui pour la réconforter, il voulait lui donner tout ce qu'il avait pour la voir sourire une nouvelle fois. Et dans cette situation, qu'il rencontrait pour la toute première fois, il ne savait pas vraiment quoi faire, alors improvisa il du mieux qu'il pouvait.

Alicia n'avait même pas entendu la porte de l'appartement s'ouvrir. Elle était un peu trop en mauvaise état pour cela. Alicia savait qu'en elle, quelque chose avait changé.

En fait trop de chose avait changé alors c'est pour cela qu'elle avait du mal à gérer. Et puis, avec ce qu'elle avait enduré en fin de mission, elle ne pouvait pas être au top de sa forme. C'est passage plutôt sombre refaisaient surface à tout moment, alors qu'elle ne s'y attendait vraiment pas.

Ce qui la rassura un peu, ce fit de sentir les bras du jeune homme autour d'elle. Certes au début elle était rester figée sur le coup, mais elle était maintenant blottit contre lui, tentant de ravaler ces larmes. Ce n'était pas digne d'un militaire de pleurer ainsi, elle le savait.

Alicia respira un bon coup avant de lui répondre, l'émotion dans la voix.

-Je comprends ce que ça fait d'avoir des flashs ... Je ... j'arrête pas d'en avoir depuis qu'on est revenu de ce satané vaisseau et j'aimerais tellement ne plus me souvenir de ce que j'ai fait.
J'ai merdé et maintenant j'ai le visage de cet homme qui occupe mon esprit, celui que j'ai ... que j'ai ...

Mais elle n'était pas cabale de le dire, c'était beaucoup trop dur pour elle en ce moment.

Ajoute à cela, tout le reste, j'en ai assez. Je veux tout oublier, mais je suis incapable de le faire. Je ne veux que me concentrer sur nous, mais ca me reviens constamment.

Comprendrait-il ce qu'elle pouvait ressentir ? Le stress de revoir cet homme mort et tout ce qu'elle avait sur le dos en ce moment. Elle prenait trop de pression sur ses épaules

Lorsque la jeune femme tenta de lui expliquer ce qu'elle ressentait, Franz la regardait avec un air vraiment amical, même plus quand on savait ce qu'il ressentait pour elle. Elle lui expliquait les flashs qu'elle avait eu peu de temps après leur retour du vaisseau spatial. Lui aussi d'ailleurs, mais il ne pouvait pas le lui dire, déjà qu'elle pensait avoir merdé alors que ce n'était pas du tout le cas, comment réagirait elle s'il lui disait qu'il lui arrivait de rêver encore et toujours du massacre qui avait eu lieu dans le vaisseau ? L'avantage qu'il avait sur elle, c'est qu'il était habitué à ce genre de rêve, depuis tout petit il revivait la mort de sa famille, presque chaque nuit.

Donc oui il comprenait ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment, mais en plus du stress lié à la mission il y avait le divorce avec son mari, plus la relation naissante entre eux, ainsi que le jugement de sa sœur et de ses parents qui devait l’inquiéter une fois de plus. Cela devait être très dur à supporter, même pour un médecin...

« Je comprend tu sais, j'ai vécu la même chose il y a longtemps. Quand j'ai perdu mes parents et ma sœur, chaque nuit je revoyait leur mort, sa à duré des années. Je ne peux pas te dire qu'on finit par s'y habituer car dans ce cas je te mentirais, mais ne fais pas la même connerie que moi.... Ne garde pas tout en toi comme un secret, je suis là pour en parler, pour te soutenir et pour que ces images disparaissent enfin de ton esprit... » dit il tendrement

Mais se reprochait elle la mort de l'homme du vaisseau ? Du pirate du nom de Theoma ? Il ne fallait pas car le seul responsable c'était l'Allemand, lui qui lui avait fait 'don' d'une balle de son fusil. Il n'avait jamais tué, et pourtant à ce moment là de la mission il avait su qu'il n'y avait pas d'autre solution, c'était lui ou Franz, qu'aurait il pu faire s'il ne l'avait pas abattu ? Aurait il tuer tout le monde, toute l'équipe ?

Il secoua la tête, ce n'était pas à elle d'en prendre la responsabilité. La serrant fort contre lui il lui dit

« Ce n'est pas de ta faute Alicia, j'en suis le seul responsable. Et ce n'est pas à toi de porter mon fardeau, c'est moi qui l'ai tué, tu n'a absolument rien à te reprocher chérie.... Je sais que tu te fais beaucoup de soucis pour plein de chose, que ce soit ton divorce, tes parents et ta soeur, mais si je t'ai amener ici c'était pour que tu puisse oublier tout cela l'espace de deux semaines. Et je ferais tout pour t'aider et te soutenir. » finit il avant de l'embrasser tendrement...

Alicia essaya tant bien que mal de se calmer dans les bras de Franz, mais le pouvait-elle vraiment ? Elle était lasse que tout soit bordélique dans sa vie, que rien ne fonctionne comme elle le voudrait. La jeune femme avait été habituée de refouler ses émotions, un médecin n'était pas censé les montrer devant les patients.

Depuis qu'elle avait commencé la médecine, elle était une statue de marbre et encore plus depuis qu'elle était dans l'armée. 365 jours par année, elle focalisait sur son self-control, mais maintenant qu'elle avait beaucoup de temps libre, tout cela lui revenait en pleine figure et surtout que les évènements passés n'aidaient en rien sa situation déjà assez compliquée ...

Elle savait que ce répit n'était qu'une étape parmi tant d'autre et qu'en revenant à la base du SGC, tout se déciderait. Elle avait joué son avenir sans le savoir.

Je sais que tu peux comprendre ca, mais ce n'est pas pareil, rien n'est de ta faute, dit-elle doucement, en enfouissant son visage dans son cou. Tu ne peux pas te tenir responsable de tout ce qui s'est passé à ta famille, tu n'avais pas de contrôle là-dessus, mais moi je suis fautive dans ce que j'ai fait.
Sur ce vaisseau, tu n'as pas tué le type. Quand je me suis penché vers lui je ... ... j'ai vu qu'il était sérieusement blessé et ... ... et il agonisait.

Elle avait de la difficulté à en parler parce que c'était comme si elle revivait la scène.

La balle avait ... atteint un organe. Il serait mort au moins une demi-heure après, dans d’atroces souffrances. Mais moi ... moi j'ai pris son arme et ... ... et je l'ai tué ... C'est moi qui l'ait tué ...

Elle revoyait son corps inerte, son visage sans expression.

Et puis avec Jim, j'aurais fermé les yeux sur ses liaisons ... tout cela ne serait pas en train de faire dérailler si j'avais fermé les yeux.

Quand on est un enfant l'on se sent toujours responsable de tout, et s'il avait pu retenir son père, lui ne serrait pas mort dans les flammes de la maison. Il avait envie de craquer, de laisser ses émotions prendre le dessus sur son rationalisme, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait tout simplement pas laisser cette jeune femme dans la panade.

« Cet homme avait prit ta sœur, ils ont entraînés la mort d'Alan, on faillit te tuer lorsqu'on a libéré ta sœur. Crois tu qu'il méritait clémence ? J'aurais du l'achever moi même, mais l'espace d'un instant j'en ai été incapable. »

En y repensant il est vrai qu'il avait hésité à lui tirer une nouvelle fois dessus, et pourtant il ne l'avait pas fait. Pourquoi ? Sûrement parce que le vaisseau allait exploser sous peu et que Julia et lui devait attraper le dernier membre de ce groupe.

« Tu te souviens quand j'étais dans les vapes, j'ai eu des visions, du genre super-champi magique. Je les ai vu, tous massacrer les habitants de ce vaisseau. C'était dur pour moi de les voir ainsi, j'avais envie de les tuer de mes propres mains, d'où ma réaction un tantinet brutale avec Inia. Et je m'en excuse d'ailleurs, dire que j'ai faillis y laisser ma place... Et je sais pas si je suis véritablement tiré d'affaire... Bref. Pour revenir à ton cas je pense qu'il faut le prendre d'une autre façon, tu es medecin non ? Ton devoir c'est de soigner les gens de ce qui les affecte ? Théoma sa maladie c'était la vie, et toi tu la soigné en lui donnant la mort. C'est comme cela que je le vois et je sais que tu n'es pas comme lui, que tu n'es pas comme moi. »

Il s'écarta de la jeune femme pour se laisser tomber devant elle. Il croisa ses jambes et lui prit une main.

« Lui, moi et bien d'autre sommes différents des gens comme toi, toi tu n'es que bonté et gentillesse. Tu fais toujours tout pour sauver des gens, pour les soulager et les remettre sur pied. Que tu ais été obligé de faire cela est impardonnable et c'est de ma faute. Si je pouvais je reviendrais en arrière pour changer le cour des choses, mais je ne peux malheureusement pas. C'est une épreuve que tout militaire dois passer un jour, et c'est à ce moment qu'il faut choisir quelle partie de toi laisser apparaître au grand jour. »

Il se tu un instant pour laisser le temps à la jeune femme de comprendre ce qu'il disait...
« Tout n'est pas blanc ou noir, en chacun de nous sommeille un démon, ce n'est pas de la théologie je te rassure. Mais quand l'on tue quelqu'un ou que l'on fait du mal à quelqu'un il ne faut pas sombrer, il ne faut pas se laisser aller. Il faut porter bien haut le bon côté qui est en chacun de nous, ne pas se laisser entraîner par les émotions. Ce que tu as fais est un acte de compassion car plutôt que de le laisser souffrir tu l'a aider en abrégeant ses souffrances. En tout honnêteté j'en aurais été incapable... »

Il se tu une fois de plus, passant sa main libre dans ses cheveux pour se gratter la tête.

« Pour en revenir à Jim, aurais tu pu vivre avec quelqu'un qui te trompe et te mens ? Peut être ne puis je pas dire cela car je ne le connais pas, mais je me dois de le faire. Ne te remet pas en cause tout le temps Alicia, une relation se construit, se vit et grandi à deux, quand l'un des membres du duo n'est plus en phase avec l'autre il faut y mettre un terme. »

Il eu un petit sourire.

« Faut m'excuser je suis vraiment mauvais je sais, mais n'ayant jamais eu de relation amoureuse avant je ne sais pas vraiment comment faire alors j'improvise du mieux que je peux. »

Franz écoutait attentivement Franz, tentant de reprendre le dessus sur elle-même. Il avait en partie raison dans tout ce qu'il disait, mais il y avait une chose qu'elle ne pouvait pas comprendre, c'est pourquoi elle se sentait si dérangée alors que dans son fort intérieur, elle savait qu'elle avait posé le bon geste. Elle n'avait pas été capable de voir un homme souffrir autant alors elle n'avait voulut que l'aider. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait que Franz qui pouvait comprendre tout cela.

-Tu es le seul à comprendre tout cela et c'est ce qui me fait le plus grand mal. J'attends encore une convocation au sujet de mes actes et je ne sais pas ce qui en sera. Ce sera peut-être une fin militaire pour moi. Pour le SGC, je crois que c'était de la barbarie que de la compassion.

Mais je peux te dire une chose, je ne déteste pas ce que tu es, au contraire. Moi aussi je comprends ce que tu ressens, maintenant que je le vis. J'ai vu la peur dans tes yeux, mélangé à la colère et j'ai compris que seule une personne ayant un cœur pouvait ressentir ça.

Alicia fut un peu déçue qu'il s'écarte d'elle, elle était beaucoup mieux dans ses bras.

Ce n'est pas ta faute, tu as fait ce que tu devais faire et c'est moi qui ait de porter ... le coup fatal. Je ne connaissais simplement cette partie de moi et elle ... elle me rend confuse. C'est comme une seconde nature sauvage, cette partie de moi devait se venger en même temps. Mais je ne veut pas de cette partie-là, ce n'est pas moi ...

La jeune militaire avait en fait très peur de cette partie-là. Elle prit les mains de Franz dans les siennes.

Ensemble on peut continuer à s'aider, construire à deux et grandir à deux. C'est ce que je veux maintenant. On peut combler les faiblesses de l'autre ensemble. Est-ce que c'est ce que tu veux ?

Alicia était déjà mieux avec Franz et ces évènements ne feraient surement que resserrer les liens entre eux

« Oui c'est ce que je veux Alicia chérie, mais... attend un instant avec tout cela j'ai oublié de te donner un petit quelque chose. Ne bouge surtout pas. »

Il dut malheureusement quitter le contact doux et chaleureux de ses mains, mais ne la quitta pas sans déposer une léger bisou sur sa joue, puis il sortit rapidement de la salle de bain, alla jusqu'à la cuisine récupéra le bouquet de marguerite et revint vers la jeune femme. Il lui tendit le bouquet avec un franc sourire.

« A la plus douce et la plus jolie des femmes qu'il m'ait jamais été possible de rencontrer. Que ta beauté soit éternelle et que tu puisse toujours arborer fièrement ce sourire qui fait de toi la femme que tu es. Tu es quelqu'un comme on en rencontre pas souvent Alicia, quelqu'un de spécial, quelqu'un que j'ai vraiment envie de connaître, d'apprivoiser et d'aimer. »

Il se rassit en face d'elle et lui prit l'une de ses mains qu'il caressait tendrement de sa main à quatre doigts. Cela devait lui laisser une impression bizarre, mais pour la première fois il n'y fit nullement attention, se concentrant uniquement sur sa beauté..

« Tu parle d'un côté obscur en toi, d'un côté sauvage, nous l'avons tous en nous, il ne faut pas le rejeter mais le dompter, pour l'utiliser au bon moment et ne pas le laisser prendre le contrôle sur ce que nous faisons.. »


Il regarda la jeune femme et rougit l'espace d'un instant.

« Elle te plaise ? J'ai pensé à toi en les regardant... Et leur beauté m'a beaucoup fait pensé à la tienne, douce et pure à la fois.... »

Alicia se demandait bien ce qu'il avait pu oublier de lui donné et resta sur sa curiosité alors qu'il quittait la salle de bain. Pendant qu'il était partit, elle en profita pour sécher ses yeux, encore un peu boursoufflés et rougis à cause des larmes. Lorsqu'il revint, elle lui sourit à la vue des fleurs.

Elle écouta son petit discours puis ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle restait bouche bée. La jeune femme se sentait vraiment idiote. Elle ne trouvait pas les mots pour lui exprimer ce qu'elle ressentait, c'était trop ... trop wow.
Elle le laissa lui caresser la main, il y avait un bout de temps que son handicap ne lui faisait rien. Puis rougit comme une vraie tomate.

- Je sais pas quoi dire, mais oui, oui elles me plaisent et énormément ... c'est trop de compliment ça ...

Elle s'approcha doucement de lui, puis l'embrassa pendant un bon moment, comme si le temps ne comptait pas. Puis, elle s'éloigna doucement, puis détacha une chaine à son à laquelle pendait un anneau. Alicia portait un anneau identique au doigt gauche. Elle mit le tout dans la main de Franz.

- Mon père m'a offert ces anneaux quand j'étais jeune. Il en gardait une quand il partait loin et je gardais l'autre. Il me disait que tant que je la porterais, je ne pourrais pas le perdre lui. Quand il a prit sa retraite, il m'a donné l'autre, me disant que cette anneau serait maintenant dédié à celui que j'aimerais de tout mon coeur ...
Tu es ... tu es le seul à qui je l'ai donnée, comme ca, je ne pourrai jamais te perdre.

C'était certes une histoire que son père lui avait racontée, mais elle y croyait dur comme le fer. Pour Alicia, tout cela était vrai.

Maintenant, on repart à zéro toi et moi et tout ira bien, peu importe ce qui adviendra de mon poste au SGC

Elle baissa la tête un instant, légèrement embarrassée, puis releva la tête, un sourire aux lèvres. Avec tout cela, elle en avait oublié sa tenue peut conventionnelle, c'est-à-dire, une simple et grande serviette de bain autour du corps

Ce n'est pas que je n'aime pas ta compagnie en ce moment, mais, si je te proposais de te rejoindre à la cuisine dans 5 minutes, le temps de me changer

Elle rit, la situation était bien drôle.

Elle lui donna une chaîne avec un anneau, écoutant attentivement l'histoire de cet anneau il sentit l'émotion l'envahir. Il se savait pas trop comment réagir devant cette marque d'affection, fermant sa main autour de la chaîne il les serra fort contre lui.

« Merci Alicia, ça me touche beaucoup. Je le garderais précieusement, comme ça moi non plus je ne te perdrais jamais....Quoi qu'il puisse aussi arriver au mien, mais honnêtement je ne pense qu'on aura des problèmes, sinon nous n'aurions pas pu partir en vacance... » dit il avec un sourire.

Quand elle lui expliqua qu'elle devait se changer, il rougit, en effet sa tenue était, disons, très plaisante à regarder, mais peut être pas à porter. Aussi, il acquiesça et sortit de la pièce non sans avoir embrasser la jeune femme.

Une fois dans la cuisine il sortit l’anneau de la chaîne, étant trop petite pour lui il ne put pas la mettre à son cou. Il le garda dans sa main pendant qu'il farfouilla dans l'un des tiroirs de la commode toute proche, il cherchait un autre chaîne qui avait autant d'importance pour lui que cet anneau. A la vu de la chaîne il sourit, il n'avait jamais vraiment réussit à la porter, dessus il y avait un autre anneau, endommagé et plus très rond ainsi qu'un petit pendentif en forme de rose, qui était lui, un peu brûler, il passa l'anneau entre ces deux objets et commença à les observer d'un air absent et totalement dans le passé...

Quand la jeune femme vint poser sa tête contre son dos il s'attacher la chaîne à son poignet, laissant apparaître les trois petits objets appartenant aux personnes auquel il tenait le plus. Observant le reflet de la lumière contre l'anneau d'Alicia, il su, à cet instant seulement, qu'il pourrait enfin quitter ce passé et avancer. Vivre sa vie comme il le souhaitait, peut être y arriverait il grâce à la jeune femme... Non il en était sur.

« Oui, je suis tout à fais d'accord avec toi. Tu vois les deux objets sur la chaîne ? C'est l'une des alliances de mes parents , la chaîne de ma mère ainsi que le pendentif de ma sœur... C'est tout ce que les pompiers ont pu sauver d'eux, je les avaient toujours gardé ici, et jamais je n'ai réussit a les porter, mais aujourd'hui grâce à toi, je sens que je le peux... »

Puis il profita du câlin qu'elle lui offrait, puis profita de son relâchement pour aller déjeuner, s'installant à la table, il prit un pain au chocolat et commença à le manger calmement. Attendant avec impatience la tasse de café de la jeune femme qui faisait maintenant partie de sa vie...

« Je ne peux pas te le dire » dit il avec un petit sourire «  c'est une histoire de mec comme dirait Anita. Et vous ? Vous allez faire du shopping toute la journée ? Tu devrais bien t'amuser non ? »

Assise près de lui , elle mordit dans une viennoiserie puis regarda attentivement le pendentif qu'il venait de se mettre autour du poignet gauche. Elle puis voir de plus près les autre objets et elle sourit quand Franz lui expliqua ce que c'était exactement et ;a qui cela avait appartenu.

Ce devait être douloureux sur le cou de porter cette chaine avec tout ces souvenirs, bientôt, cela lui ferait beaucoup plus de bien. Il serait enfin en paix avec son passé et pourrait passer à autre chose.
Il était maintenant en famille, rien qu'en portant cette chainette.

- Maintenant, ils font partis de toi à tout les jours et ils sauront t'aider de là-haut.

Elle prit une tasse de café puis fit la moue quand il ne voulut pas lui dire ce qu'ils allaient faire de leur journée. Alicia paraissait comme une gamine boudeuse parce qu'on lui refusait quelque chose.
Ben sûr, c'était pour s'amuser qu'elle faisait tout cela.

C'est pas juste, dis donc ! Et puis tu sais, quand on dit « histoires de mecs », ca sonne vraiment comme si vous alliez faire des bêtises !, dit-elle en rigolant. Bon, et bien la prochaine je te dirai que ce sont es trucs de filles et tu insisteras.

Alicia posa sa main sur celle de Franz et lui sourit.

Pour ça, je ne ramènerai pas ma robe ici et tu devras attendre jusqu'au mariage pour me voir dedans !! Voila la punition que tu mérites puisque tu gardes tout sous silence !