« Heu comment ça jusqu'au mariage ? Tu veux déjà aller jusque là ? » dit il en simulant un peur panique

Et alors qu'il allait continuer de lui parler, la sonnette d'entrée sonna, il regarda l'heure. Il n'attendait personne pourtant, mais alors dans ce cas qui pouvait bien venir ici ? Il regarda Alicia l'air interrogateur et haussa les épaules. Il lâcha la main de la jeune femme non sans lui avoir baisé avant bien entendu.

En arrivant devant la porte il regarda a travers le judas et fut étonné de voir Andrew. et ce fut là une erreur fatale. Lorsqu'il ouvrit la porte, le jeune homme le regarda d'un air désespéré. Il avait de la peinture plein ses vêtements et était tenue par une main.

« Désolé. Je n'ais pas été assez fort.... » dit il avant de tombé au sol
« Rahhh !!!!! » dit une voix vaguement familière juste derrière lui

Franz n'eut pas le temps de comprendre qu'une forme vaguement féminine se jeta sur lui le mettant à terre. Avec une grâce sans pareille elle pointa une arme sur lui, et avant qu'il puisse faire quoi que ce soit il entendit la détonation de l'arme.

Quelques instants après il sentit le contact de la balle avec son corps, on avait tiré en pleine tête, alors pourquoi était il toujours en vie, il posa sa main sur l’impact tandis que la personne qui s'était jeté sur lui s'était levé et courait vers la cuisine, et fut étonné de sentir de la peinture sur son front.

Au même moment la personne arriva dans la cuisine toujours avec son agilité légendaire et, son arme à la main, surprit Alicia en train de manger une viennoiserie. Elle rangea tranquillement son arme puis se jeta sur la jeune femme les deux bras en avant et en criant son nom...

Franz qui avait de la peinture plein le front attrapa Andrew, et tout deux entrèrent difficilement dans la cuisine, tandis qu'Anita était dans les bras d'Alicia mettant en place sa technique dite 'Des larmes de Croco' pour l'amadouer.

« Dis dis ils t'ont dit ce qu'ils comptaient faire aujourd'hui ? Il veut pas me le dire » dit elle en pointant du doigt Andrew «  Et Franz non plus.. Il te la dit à toi ??? Dis dis dis... »

Elle croisa ses bras et se mit à bouder comme une enfant.

« Je suis sur qu'ils vont profiter qu'on aille faire du shopping pour faire des conneries... »

Alors que Franz allait répondre quelque chose, tout le reste du groupe pénétra dans l'appartement, Anita qui ne lâchait pas Alicia continua de bouder, mais n'hésita pas à manger les viennoiseries qui lui passaient sous la main, pour leur plus grand malheur.

« Yo' » dit simplement Solène en levant la main.

Franz se massa tranquillement le front avec la main, toute sa section était là, les filles aussi, bref son petit dej' en tête à tête avec Alicia venait de tomber à l'eau. Il se dirigea vers la table de la cuisine, prit la tasse de café avant Anita ne la lui siffle et l'engloutit en quelques instants.

« Non mais vous vous croyez où ? C'est pas les portes ouvertes ici !? »
« Héhé, bha on a vu de la lumière alors on est entrée. » répondit Franck,
« Et puis on voulait vérifier si tu n'avais pas profiter de l'ivresse de la jeune fille ici présente. » enchaîna Otto

Franz devint rouge, c'était vrai qu'elle était l'une des plus jeunes personne de la petite troupe, mais de là à la 'traiter' de jeune fille...

« Mon dieu que vous -ai je fait pour mériter cela ? » dit Franz alors qu'il priait vers le ciel

En voyant son bracelet Anita eu la réaction d'un chat devant un poisson frais qui n'attendait qu'à se faire manger, elle se jeta sur lui et prit son poignet dans les mains et regarda la chaîne qu'il avait au dit poignet.

«Wouaaa c'est qui qui ta offert ça ? »
« t'occupe morue » répondit il
« Franz ? »
« Oui ? »
« T'es mort » dit elle avec un sourire de petite fille

Puis elle se saisit de son arme et commença à lui tirer dessus...

Finalement, ils devraient se reprendre pour ce petit déjeuner parce qu'avec Anita, cela prenait plus une tournure d'un vrai carnage. Franz semblait vraiment désespéré, mais Alicia, bien qu'elle aurait aimé finir ce petit moment en tête-à-tête, prenait un malin petit plaisir à voir tout le monde débarquer comme ça, à l'improvise.

D'ailleurs elle rit beaucoup au commentaire d'Otto.

Lui, profiter de moi ? Bien sûr que non, dit-elle avec le plus grand sérieux, avant de prendre un air plutôt moqueur. En fait, c'est moi qui a un peu profité de lui

Mon dieu que vous-ai je fait pour mériter cela ?

Et voila qu'Alicia se mettait elle aussi de la partie afin d'embêter un peu son petit ami. Finalement, Alicia aimait bien se retrouver avec cette petite troupe, bien qu'elle était un peu plus jeune qu'eux et qu'elle n'avait pas vraiment ce même sentiment d'appartenance, mais elle comptait bien régler tout cela en faisant une demande spéciale aux filles.

Alors qu'Anita refaisait le portrait de Franz avec son pistolet à peinture, Alicia alla voir les autres et leur fit la bise. Elle tendit un linge à Andrew pour qu'il puisse nettoyer un peu de peinture.


Je suis contente de vous accompagner, les filles, dit-elle en s'adressant à Irène et Solène, Anita étant toujours en train de faire la vie dure à Franz


Alicia leur proposa à tous des verres d'eau.
À voir Franz, un vrai Picasso maintenant, Alicia eut pitié de lui. Encore une chance que la femme n'avait pas remarqué les fleurs qui étaient sur le comptoir de la cuisine.

Anita, Anita, laisses lui une chance au moins, dit-elle en riant.

Franz était en train de mourir à petit feu, ou plutôt à petit coup de peinture, Anita l'avait totalement recouvert, de la tête aux pieds et des pieds à la tête. Alicia elle en rajoutait un peu à son calvaire quand elle parla de profiter de lui. Anita devint folle de rage, le tapant avec la crosse du pistolet, criant qu'il n'avait pas à faire certaine chose avec elle...

Cela dura une petite minute puis elle vit les fleurs, là elle le regarda un instant

« Pff, tu remonte dans mon estime »

Elle se releva et attrapa le pied du jeune homme pour le traîner jusque dans la salle de bain, il était dans les vapes complet, ne comprenant pas ce qu'il se passait autour de lui ni pourquoi on le tirait par le pied.

Le reste de la petite troupe s'installa autour de la table, Andrew s'essuya rapidement avec le linge que lui avait tendu la blonde. Tous se regardait bizarrement en entendant les cris d'un Franz maltraité sous la douche par une Anita encore pire qu'une mère poule.

« Nous aussi on contente que tu vienne. »Répondit Irène
« Surtout avec le bien que tu lui procure » Enchaîna Otto
« mais ne t’inquiète pas, elle ne va pas en abuser, après tout c'était son instructeur, elle en prendra soin. » Poursuivit Andrew
« Mais ce n'est pas pour cela que l'on dira ou l'on va aller aujourd'hui. »COntinua Franck
« Sympa les fleurs au fait, c'est lui qui te les a acheter ? Il a du les voler à la voisin » fini Otto en rigolant

Sa non, elles ne sauraient pas où ils allaient, il n'en était pas question. Tous se regardait en attendant le retour des deux combattants de la douche...

« Crois moi, ce n'est rien par rapport à ce qu'il lui, non, nous à fait subir quand il nous a former avec Otto. Ces deux là était parmi les premiers avec le sergent, c'était des brutes sans nom, pas par leur violence, mais par leur désintérêt total de notre survie. Si on arrivait à les suivre tant mieux, sinon on mourrait.. » dit Andrew
« Il à raison, mais regarde où en est aujourd'hui, j'suis bien content qu'ils nous aient fait ainsi, depuis je plais à beaucoup de fille. »
« Ta fini avec tes conneries toi ? »
« Et tu peux le dire, ils sont jaloux car eux aussi voulaient des fleurs je pense. »

L'ambiance était bonne, et c'est à ce moment là qu'il revint, Alicia lui parla, mais il était encore sous le choc de sa « douche » donc il ne comprit pas grand chose à ce qu'elle lui disait.. Mais il apprécia le doux contact de ses lèvres.

« Non il ne ma rien dit, mais d'ailleurs il est temps pour nous de décoller, les magasins vont ouvrir dans une petite demi-heure, ça nous laisse pile le temps d'aller dans le centre. »

Les filles sortirent de l'appartement, et Franz ne la laissa pas partir sans l'embrasser comme il se le devait, à elle, sa petite amie, pas si petite que cela d'ailleurs... Alors que les femmes disparaissaient derrière les fenêtres de la mini d'Anita, Otto vint se mettre à côté de Franz, et tandis qu'Andrew et Franck faisaient un aurevoir aux jeunes femmes, il lui parla.

« Tu l'aime cette fille ? »
« Je pense que tu connais la réponse »
« oui en effet.... »
« Et ? »
« J'approuve totalement »
« Moi aussi »
« Idem »
« Merci... 'Papas' »

« D'accord.... Mais si je lui casse une jambe il y restera plus d'une semaine, donc sa devrais aller non? » dit elle tout bas comme une enfant grondée.

Lorsque les filles furent toutes dans la voiture, Anita démarra, observant dans le rétroviseur le groupe d'homme qui semblait déjà se séparer et remonter dans l'appartement. Qu'allait il bien pouvoir faire ? Elle avait beau leur avoir gentiment demandé, ils le lui avaient pas dit...

« Bon alors, par quoi vous voulez commencer ? Coiffure, vêtement, chaussure,bijoux ou autre ? »

C'était assez comique de voir une militaire parler de cela, surtout elle, qui n'était quasiment jamais aller dans ce genre de magasin. Mais le stress du mariage, et tout ce qui allait avec l'avait forcé à passer le pas.

Côté passager se trouver Solène, tandis Irène et Alicia se trouvait à l'arrière, chacune réfléchissait à ce qu'elles pourraient faire en premier, dans une journée qui s'annoncer comme une journée marathon boutique... Entre nous, l'horreur pour un homme.

Solène et Irène croisèrent leurs regards un instant et hochèrent de la tête.

« Et pourquoi qu'on laisserait pas la petite dernière choisirent ? » dit Irène en passant un bras autour du coup d'Alicia et en appuyant de tout son poids, 45kg (-_-), sur la jeune femme.

Spoiler:

Lorsqu’Alicia demanda lui demanda comment elle allait, elle ne sut quoi répondre sur le coup. Continuant de conduire dans les rue bondé de Munich, elle tenait violemment le volant.

« J'ai l'impression d'être une pauvre chaussette que l'on tire et que l'on retire, puis qu'on passe à la machine à laver... »

Irène regarda la jeune femme d'un air étrange, puis rigola d'un rire franc et contagieux, si bien que Solène s'y mit aussi.

« Alors celle là on ne me l'avait encore jamais faite. »
« Déstresse, déjà que je me demande bien comment il a fait pour te choisir toi. » dit solène avec un petit rire.

Évidement que c'était une blague, elle avait été là lorsque leur relation à évoluer, même si elle restait violente, elle l'aimait, et à sa façon, elle le lui montrait bien.

« Bref ! Et toi Alicia ? Tu étais comment ? » répondit Anita.

La réponse d'Anita ne surprit pas la jeune américaine. Toutes les femmes croyaient que se marier était le plus beau jour de leur vie, c'était vrai, mais ce qu'elles ne se doutaient jamais, c'est que les semaines précédentes, c'était pire que l'enfer.

Alicia se joignit aux rires des deux autres femmes, puis posa une main bienveillante sur l'épaule de la future mariée qui conduisait.

Oui, Solène a raison, déstresse un peu et tout va aller mieux.

Bref ! Et toi Alicia ? Tu étais comment ? »

Alicia repensa à son mariage. Elle n'avait guère été mieux. Durant les deux semaines qui précédaient le mariage, elle avait été la femme la plus anxieuse qui soit.

- J'étais dans le doute total. J'ai passé à deux doigts de tout foutre en l'air en annulant le mariage parce que j'avais trop peur et je doutais. J'avais l'impression que rien n'irait bien, que le jour le plus important de toute a vie serait en fait le pire. J'ai passé les deux semaines précédentes à vomir chaque fois qu'on parlait de préparatif.

Pourtant, ce fut tout le contraire de ce que je m'imaginais. Tout était parfait.

Bref, tu ne dois t'en faire. Si tu l'aimes vraiment et s'il t'aime tout sera plus beau que tu ne l'imagine. Ce sera ta journée et personne ne pourra venir te la prendre.

Alicia était un peu nostalgique quand elle parla de tout cela, mais c'était normal. C'était un jour que personne ne pouvait oublier, le plus heureux de tous, même lorsqu'au final, après 6 mois de vie commune, elle se divorcait.

Anita relâcha la pression qu'il y avait en elle en soufflant un grand coup. Elle observa la jeune femme un instant grâce au rétroviseur, elle semblait très affectée par son mariage. Serait elle ainsi dans quelques mois, dans quelques années ?

Le reste du trajet qui fut bien court, porta sur le type de vêtement qu'aimait les jeunes femmes, quelle étaient leurs tailles etc etc... Des discussions de femme en gros. Une fois dans le parking du centre commercial, tout le monde descendit calmement de la voiture.

Anita en tête elle avait les yeux qui brillaient et l'on pouvait sentir une forte pression autour d'elle. Irène et Solène étaient elles aussi à fond dedans, l'une des deux s'étaient déjà marié, et savait fort bien ce qu'il fallait faire pour être fin prête pour ce jour pas comme les autres.

« Prête pour la guerre ? » dit Irène très sérieusement.
« Yes boss !! » répondirent les deux autres femmes.

Ce que pouvait faire les hommes n'avaient pas d'importance à ce moment là, seul comptait le fait d'obtenir le meilleur prix et surtout le meilleur vêtement, la plus belle robe pour faire sensation au mariage de la jeune femme. Peut être un jour devraient elles le faire pour une autre personne.

« Alicia, à toi de mener la marche vers la victoire ! » dit Anita sans l'ombre d'un doute.

Les jeunes femmes se trouvaient toutes dans la première boutique de robe du centre ville de Munich, toutes souhaitaient impressionner leur compagnons, même Solène qui avait perdu la sienne, elle essayait d'être la plus belle pour honorer sa mémoire et essayait de lui plaire encore, si elle pouvait la voir depuis là où elle était.

Irène qui observait Alicia resta un peu silencieuse devant sa question, essayant de réfléchir, elle porta sa main sous son menton pour se le gratter pendant qu'elle réfléchissait.

« C'est une très bonne question, il avait été présent au mien mais n'avait rien laisser transparaître quand à ses goûts. »
« C'est qu'il en deviendrait presque chiant à force, non ? » enchaîna Anita
« T’embête pas va, fait comme tu le sens, ça lui plaira, j'en suis sure. »

Il fallait qu'elle se détente un peu, qu'elle pense à elle, et qu'elle profite bien de cette journée, Solène vint se tenir à côté d'elle tandis que les deux autres semblaient en trains de discuter d'une robe un peu plus loin dans le rayon.

Elle passa son bras autour de son cou et la regarda avec un grand sourire, ses yeux étaient d'une grande profondeur et d'une grande beauté. Elle semblait pourtant être un peu triste mais, tachait de ne pas le laisser transparaître.

« Si tu reste comme tu es, et que tu profite bien de ta journée je sais que tu lui plaira, d'ailleurs je ne devrais pas te le dire, mais une surprise t'attend dans l’après midi, mais chut je ne t'ai rien dit. » dit elle lui faisant un clin d’œil.

Si seulement elle avait idée de ce qui l'attendait, un petit passage par la case où chacune était passé une fois accepté par les autres. Mais allait elle vouloir passer par cette case ? Seul l'avenir nous le dira...

Les réponses des trois femmes ne l'aidèrent pas beaucoup quand au choix, mais une chose était certaine, c'est qu'elle retint surtout les paroles de Solène.
Alicia se souvenait de ce qu'avait dit Franz à son sujet, elle était la veuve du sergent de leur unité, celui qui était mort en montagne. Cependant, la jeune blonde aurait cru qu'elle n'aurait pas été aussi enjouée d'être à un mariage et pourtant, elle semblait l'être.

« Si tu reste comme tu es, et que tu profite bien de ta journée je sais que tu lui plaira, d'ailleurs je ne devrais pas te le dire, mais une surprise t'attend dans l’après midi, mais chut je ne t'ai rien dit.

La jeune femme prit note de ces paroles pleines de sagesse, mais eut un léger sourire lorsqu'elle parla d'une surprise qui l'attendait. Bien sûr, elle ferait comme si de rien était, comme si elle ne le savait pas, quoique c'était à moitié ça. Elle ne savait pas encore en quoi consistait sa surprise.

Je te promets de ne rien dire, murmurra-t-elle avant de reprendre normalement. Et je tacherai de m'en souvenir d'être moi-même.


La jeune américaine avait parfois tendance à l'oublier.
C'est donc dans la bonne humeur que les quatre filles essayaient presque toutes les robes qui leurs passaient sous la main et ce fut aussi la même histoire lorsqu'elles furent dans la boutique de souliers.
C'était vraiment du sport être une femme finalement !

Vers treize heure, elles avaient prit une petite pause bien méritée. En effet, c'était quand même épuisant faire du shopping !
Alicia leurs avait donc proposer de faire un tour dans les petits casse-croute du centre commercial, histoire de reprendre des forces avant d'attaquer un autre rayon .

Vous savez les filles, je vous remercie vraiment. Je me sens tellement bien avec vous tous, c'est fou. Je ne m'étais pas amusée comme cela depuis bien longtemps

La mâtiné était vite passé, tellement vite qu'elles n'avaient pas vue l'heure. Alicia proposa une pause déjeuner dans un petit restaurant du centre, et c'est avec plaisir que les autres acceptèrent son invitation. Alors qu'elles allaient commander, Alicia leur fit part de ses sentiments.

« Bha tu vois finalement tu t'amuse en Allemagne, et puis comme ça nous on bosse notre anglais aussi. » dit Irène en lui mettant une petite tape dans le dos.

Solène approuva de la tête, elle qui travaillait dans l'industrie en avait besoin et grâce à Alicia elle profitait de cette occasion pour parfaire sa langue et sa compréhension des Anglais – Américain. Et puis le fait qu'elle s'amuse avec elles lui faisait plaisir aussi.

« Et puis on est contente d'avoir une p'tite nouvelle, bon on te la pas dit mais après on te bizute hein. » dit Anita avec un clin d'oeil
« Ha ? C'est pas un truc que ta décider toute seule ça ? »
« Si mais c'est pas grave non ? »
« Bha quand même »
« Mouai, de toute façon m'en fou je me suis enfin trouvé ce qu'il me fallait » dit elle en regardant la boite à chaussure qu'il y avait à côté elle, des étoiles dans les yeux.

« Sinon tu veux savoir quelque chose sur Franz ? » dit solène
« Tu as droit à deux questions » enchaîna Anita avec espièglerie
« Puis ce sera à toi de nous parle de toi » fini Irène avec un grand sourire carnassier


HRP : sa va tu t'ennui pas trop ?

Les trois femmes se regardèrent un petit moment avant de répondre à Alicia, oui elles connaissaient la réponse au deux questions, elles lui avaient promit de lui répondre, et il fallait qu'elle sache, mais comment le prendrait elle ? Solène commença à répondre, elle semblait chercher dans sa mémoire et avait le regard un peu perdu..

« Oui, une femme s'est intéressé à lui, enfin d'après ce qu'il ma dit c'était surtout lui qui était intéressé par elle. Mais cela remonte à un bon moment, je crois que c'était juste après la mort de son grand père... Comment s'appelait elle déjà ? »

« Yolaine » dit simplement Anita l'air sombre « Si je la tenais cette.... »
« C'est ça, bha ça c'est mal fini, enfin ça s'est fini avant de commencer. Elle est pas marié à un pompier ? »
« Si je crois bien.. Bref. Il ne t'en a pas parler ? »
«  En même temps il n'y pas de quoi être fier.... »
« Bref, pour en revenir à ta deuxième question, oui il a un côté que tu n'a sûrement jamais vu. Quand il était soldat instructeur chez nous, il nous en faisait voir de toute les couleurs, non pas en nous maltraitant mais en nous ignorant tout simplement. Il ne voulait pas nous faire à son image, on ne savait pas ce qu'il voulait de nous. On les suivait, lui, Otto et la compagne de Solène. Et ceux qui était assez bon pour survivre restaient, les autres partaient c'était aussi simple que cela.
Une nuit alors qu'il s’entraînait de nuit avec les deux autres il y eu un incendie dans la forêt environnant notre camp de base. Tu connais la relation qu'a Franz avec le feu ? » dit elle ?

Elle se tu un instant pour laisser à Alicia le temps d’appréhender ces informations, et elle laissa à Solène le soin de finir de raconter l'histoire.

« Il le craint, il le maudit, c'est une véritable pathologie, il nous a fallut du temps pour nous en rendre compte.. Lorsque notre unité fut déployé pour chercher des gens à aider, il est tombé sur le pyromane qui avait déclenché l'incendie... Et la comment dire.. »

« Bha y'a pas grand chose à dire, il a péter un câble et à faillit le tuer avec ses propres poings. Le mec à quand même passé six mois à manger par intraveineuse... »

« Oui c'est vrai, depuis ce moment là il n'a jamais été vraiment le même après cela.... »

« J'avais fait des recherches sur sa famille, et l'on à jamais su qui avait déclenché l'incendie qui à tuer sa famille... »

« C'est a peu près tout ce qu'on sait... Tu sais, il ne nous parle pas beaucoup de lui, il passe plus de temps à essayer de résoudre nos problèmes que de penser à s'occuper des siens.... »

« Mais passons, à toi Alicia, parle nous de toi et de tout ce qui à fait ta vie... On doit en savoir plus avant de ce décider.... Et on espère que tu nous parlera Allemand un jour » dit Irène avec un grand sourire.

Alicia eut un faible sourire et plutôt triste d'ailleurs. Elle connaissait un peu du passé de Franz, il lui avait parler de cette femme, mais il n'avait jamais mentionné qu'elle aussi s'était un peu intéressée à lui.

Il a mentionné cette femme, mais n'a jamais voulut m'en dire plus. Il a simplement dit qu'elle s'était mariée à un autre et tout. Je trouve ca dommage pour lui. Peut-être que cela explique le fait qu'il soit plus que renfermé sur lui-même, qu'il ne parle pas de ces émotions. Depuis quelques jours, il n'arrête pas de s'excuser parce qu'il ne sait pas comment agir, j'ai de la peine pour lui.

Puis, cette peur qu'il avait du feu, ca elle ne savait pas. Il ne lui en avait jamais parler, mais l'association entre la mort de sa famille et sa pathologie était assez facile à faire. Pas besoin d'être qualifié en psycho pour comprendre la relation.

« Il le craint, il le maudit, c'est une véritable pathologie, il nous a fallut du temps pour nous en rendre compte.. Lorsque notre unité fut déployé pour chercher des gens à aider, il est tombé sur le pyromane qui avait déclenché l'incendie... Et la comment dire.. »

« Bha y'a pas grand chose à dire, il a péter un câble et à faillit le tuer avec ses propres poings. Le mec à quand même passé six mois à manger par intraveineuse... »

La jeune américaine faillit s'étouffer avec une gorgée de café en entendant cela. Elles voulaient la faire fuir ou quoi ? Si elle se rapportait à sa brève expérience du domaine médicale, le mec devait vraiment être dans un sale état pour avoir passé six mois comme ca.

Je vois ... il ne se contrôle pas ... il ne contrôle pas ses émotions ...

Mais passons, à toi Alicia, parle nous de toi et de tout ce qui à fait ta vie... On doit en savoir plus avant de ce décider.... Et on espère que tu nous parlera Allemand un jour

Alicia prit le temps de se remettre de ce qu'elle venait d'entendre et arqua un sourcil. Se décider de quoi? Bref ...

- Et bien, je suis de Géorgie, j'ai étudié à la fac en médecine où j'ai rencontré l'homme que j'ai épousé peu de temps après le diplome. On a emménagé ensemble et entre temps, j'ai perdu de vue ma sœur qui elle était dans l'Air Force, pendant que moi je bossais presque nuit et jour dans un hôpital.

Par contre, je me suis très vite lassée et j'ai voulut faire comme mon père - il est médecin militaire. Je me suis donc engagée dans l'infanterie et j'y ai passé pas moins d'un an et demi. Mon mari n'approuvait pas ce choix parce que je laissais de coté ma vie familiale, mais je voulais l'armé.

Comment expliquerait-elle maintenant le SGC ? Bon, elle pouvait toujours éviter les détails. Cependant elle baissa un peu la voix

On m'a ensuite recruté il y a deux mois dans ... dans un programme spécial du gouvernement américain. Un projet militaire classé top secret défense. C'est là que j'ai rencontré Franz. Et il y maintenant une semaine, j'ai mis fin à mon mariage parce que mon ex me trompait ...

C'Est pas mal ce qui me résume. Et oui, pour l'allemand, je compte bien m'y mettre bientôt ...

Solène qui avait vu son regard lui prit la main.

« Il les contrôle quand il sent qu'autour de lui se trouve des gens auquel il tient. Il a beaucoup changé depuis tu sais.. Maintenant il n'y a plus que le côté que tu connais. Tu nous as demander de te mettre au courant nous l'avons fait, et je sais que tu ne le regretteras pas, nous même ne l'avons pas regretté depuis que nous le connaissons.

Il lui a fallu du temps et beaucoup d'aide, c'est pour cela que nous sommes si proche aujourd'hui, parce qu’il nous a laisser l'approcher, le comprendre et le connaître et finalement nous l'avons aidé. Maintenant il arrive à rester calme devant les flammes.. »

« d'un briquet et pendant trente seconde... »

« Et après il s'enfuit ou reste cloué sur place, il n'a plus jamais frappé quelqu'un ainsi et a même été présenté ses excuses au type... T'y crois toi ?? »

Les autres hochèrent de la tête. Et tandis qu'elle écoutait Alicia raconté sa vie, elles étaient fasciné par le parcours de la jeune femme. Comprenant ce que secret défense voulait dire, elles ne cherchèrent pas en savoir plus. Néanmoins le fais que Franz, qui était redevenu enseignant en archéologie, soit parmit un tel projet les laissa perplexe.

« Ton ex ta trompé !!! Rah si je le chope aussi celui là, je le transformerait en papier maché » cria Anita en tapant de la table avec son poing.

Elle ne pouvait pas croire que quelqu'un avait pu faire cela à la jeune femme... Elle ne voulait vraiment pas le croire.

« Je pense que nous avons nos réponses. Il est temps de le lui demander non ? Nous avons quelque chose pour toi, mais avant cela une dernière question. »

« Souhaite tu vraiment continuer avec lui, sachant ce qu'il à été, ce qu'il est et ce qu'il pourrait devenir ? »

Elles la regardait droit dans les yeux, cherchant à desceller ses émotion

Oui, Alicia était un peu sonnée en connaissant les détails du passé de Franz. Sans le vouloir et à cause de la tragédie qu'il avait vécu, il ne donnait pas l'impression d'être le type que toutes les filles veulent présenter à leurs parents, ni celui d'un homme qui apporterait des fleurs à sa copine, mais Solène avait tout à fait raison , il avait changé, il n'était plus le même.

Et puis il le lui avait tellement répéter, jamais il ne lui ferait de mal et Alicia ne pensait pas non plus qu'il serait capable de lui en faire. Franz avait seulement besoin d,une présence, de quelqu'un pour lui dire que tout allait bien.

Et même si les soirées froides près de la cheminé n'étaient pas pour eux, elle n'en avait que faire. Elle l'aimait et rien ne pourrait changer tout cela.

Et après il s'enfuit ou reste cloué sur place, il n'a plus jamais frappé quelqu'un ainsi et a même été présenté ses excuses au type... T'y crois toi ?

Alicia hocha positivement de la tête, même si son air était celle d'une femme peu convaincue

Il ne ferait pas de mal à une mouche à moins que quelqu'un qu'il aime soit en danger. S'il pourrait se sacrifier pour l'un de vous, il le ferait peu importe le prix, j'en suis certaine.

Quand je le regarde, je ne vois rien de méchant en lui, seulement une grand blessure, que vous avez commencé à refermer. Il a de la chance de vous avoir ...

Souhaite tu vraiment continuer avec lui, sachant ce qu'il à été, ce qu'il est et ce qu'il pourrait devenir

Alicia se sentait intimidée par ces yeux qui la regardaient, mais elle gardait son calme.

Oui, sans hésiter. Il est celui avec lequel je veux passer le plus de temps ici sur cette terre.

Elle était convaincue et il n'y avait aucune hésitation dans sa voix.

Ce que disait Alicia était censé, et avait convaincu les trois jeunes femmes. Aussi continuèrent elles à parler tranquillement le temps du repas. Une fois la pause finie, elles retournèrent à la voiture et partirent en direction de l’extérieur de la ville.

Le trajet dura une petite heure, et au travers des plaines, les arbres se faisaient de plus en plus présent, la route devint un chemin, et le chemin un sentier. Toutes semblaient nostalgiques, et avaient l'esprit ailleurs. Les fenêtres ouvertes laissaient entrer la fraîcheur d'une forêt au plus fort de l’automne.

« Sa fait du bien de revenir ici... Je sais qu'il tient beaucoup à toi, et que tu n'a pas été beaucoup convaincu par ce que l'on t'a dit tout à l'heure, mais il a vraiment besoin de toi... » dit Solène en observant quelque chose par la fenêtre.
« Il m'a beaucoup aidé, alors aujourd'hui je lui rend la pareille en passant par toi. » finit elle avec un sourire.

La voiture arriva devant une petite maison de forestier, une moto était garé devant, et un chient loup attendait devant l'entrée. Les filles sortirent de la voiture et tandis que le chien loup se jeta sur Irène pour lui lécher les mains et regarda Alicia.

« Bienvenue chez moi. »

Elles pénétrèrent dans la maison, entrant directement dans le salon, elles purent voir une décoration simple, beaucoup de photographie sur les murs et les meubles. Certaines étaient d'eux, une ou deux comprenait uniquement Franz et Irène en tenue de ski dans une montagne, d'autre comprenait Irène et sa compagne. Une autre, représentait la section au grand complet, avant que certain ne la quitte, que d'autre ne meurs... Ils étaient vingt sur la photo, Irène et Solène n'étant pas soldate n'étaient pas dessus, mais l'on pouvait voir Franz, Otto et la compagne de Solène au premier plan de celle ci, Andrew et Anita un peu plus à gauche, tandis que Franck faisait des oreilles de lapin à Anita.

« Elle s'appelait Alicia aussi, et elle aussi aimait beaucoup Franz, c'est grâce à lui que nous nous sommes connue et que nous avons pu vivre en paix pendant un temps.... »

Elle semblait perdu dans son passé, mais uniquement pendant un instant...Elle regarda Alicia avec un grand sourire.

« Si tu es sage, peut être te raconterai-je une histoire.. »

Posant ses affaires sur la table Irène partit dans une salle sur la gauche de la salle.
« Je prépare les instruments » dit elle simplement.
« Oui, regarde s'il restait un peu de pigment de celle de Franz »
« Tu te sens prête Alicia ? A le recevoir ? »

Alicia suivit les autres sans broncher, mais se demandant tout de même où est-ce qu'elles allaient comme cela. En tout cas, de ce que la jeune femme déduisit, ce n'était certainement pas en ville puisque déjà les plaines apparaissaient et les arbres. Cela lui rappelait un peu la campagne quand elle allait à la ferme de ses grands parents.

Elle fut tirés de ses pensés par Solène. La jeune américaine sourit.

Ce n'est pas que je ne crois pas ce que vous m'avez dit, vous le connaissez plus que moi, vous devez avoir raison. Seulement, il ne me donne pas cette impression, voila tout.
J'ai besoin de lui moi aussi, parce que bizarrement, ce fut seulement à lui que j'ai pu parler en premier. Il m'inspirait confiance et il m'a montré qu'il était là pour moi.
J'ai seulement peur de le perdre, je ne sais pas si je pourrais l'encaisser ...

Oui, elle se souvenait qu'il aurait pu y passé deux fois en seulement une mission. Elle avait déjà perdu un ami, elle ne voulait pas perdre l'homme qu'elle aimait.

En tout cas, il est chanceux de pouvoir compter sur vous, vous avez toutes un cœur en or, les filles.


Elles arrivèrent donc à un genre de petit chalet. Elle contempla le coin, c'était vraiment époustouflant. La vue des montagnes, le bord de l'eau. Du jamais vu !
À l'intérieur, elle porta attention aux photos de l'unité. Sur chacune d'elles où Franz apparaissait, il y avait un élément semblanble, il était sérieux alors que d'autres étaient souriants.

Dis donc, il n'avait pas le sourire facile ...

Quoique c'était bien compréhensible !
Puis, Solène lui montra la photo d'une certaine Alicia. À voir son air et leur plaisir sur la photo, la jeune femme comprit qu'il s'agissait de sa compagne.

Je suis toujours partante pour une histoire ..., dit-elle en lui donna une petite tape amicale sur l'épaule, pour lui signifier qu'elle était là pour parler si elle en avait envie.

Puis, elle entendit Irène et Anita échanger quelques mots, bizarres sans contexte. Les instruments ? du pigment de celle de Franz ? On se serait cru dans un mauvais fille américain où la pauvre blonde se fait prendre puis torturer

Dites, vous allez pas me torturer là ? ...

Oui, elle était un peu nerveuse en disant cela

« Non non du tout. Viens avec moi s'il te plait. »

Elle l’emmena dans une petite salle avec un sorte de siège où Alicia dût s’asseoir, Solène revint avec du matériel de tatouage, observant Alicia, elle posa son équipement sur une petite table a côté d'elle.

« Et voilà ma grande tu va le recevoir toi aussi. Dit moi ou tu le veux.... »

Remontant le haut tee shirt d'Alicia et baissant une partie de son bas elle libéra, et ce une fois qu'elle entendit l'endroit où elle le voulait. Mettant en place l’anesthésie, elle commença son travail. Elle avait héritée de cette technique de l'ancien capitaine du petit groupe, aussi, et alors qu'Alicia faisait parti d'eux, elle recevrait son signe.

« Il sera une partie de toi, le pigment que nous utilisons pour ce tatouage proviens d'une fleur, Il a dut t'en parler non ? Avant on faisait ça à l'ancienne, Franz et les autres l'ont fait à l'ancienne, allant jusqu'à implanter dans leur corps une partie de la fleur.. Mais nous ne sommes pas des brutes non ? »

Les autres filles était devant Alicia qui ne pouvait pas voir ce que faisait Solène, mais elle devait en avoir une petite idée. Anita commença à lui parler, pour la faire parler et pour ne pas qu'elle focalise son esprit sur le tatouage.

« Tu n'aurais quand même pas crut qu'on allait te torturer non ? Franchement.. »
« Comment aurais tu réagis dans cette situation ? »
« J'vous aurais casser la gueulle... »
« Vraiment ? »
« Non. »
« Bha, en tout cas, n'ai pas peur de le perdre, le connaissant comme on le connaît il ne se laisserait pas mourir pour rien, surtout pas maintenant. Quand à son sourire, c'est vrai que l'on avait pas l'habitude de le voir autant sourire, en même temps ce ne fut pas forcement facile, mais c'est de l'histoire ancienne. »
« Oui, et puis maintenant il t'a toi. »

La conversation dura une trentaine de minutes, puis

« Et voilà, j'ai fini et j'en suis pas peu fière... Tu peux regarder si tu veux. »

Le tatouage était encore frais, mais la fleur était visible, blanche, d'une simplicité et d'une beauté pure, elle était comme toute celles des autres membres, en venant ici, elle avait certes perdu un mari, mais elle avait gagné une nouvelle famille.

« Il est frais, donc après je le traiterais pour ne pas qu'il y ait d'infection ou quoi, il faudra compter deux-trois jours avant de le montrer. Cela te plaît ? Maintenant il te faudra, chaque jour, le mériter, 'tite sœur. » dit Solène avec un grand sourire...