Argostre écoutait Kamala, elle avait travaillé deux ans en hopital militaire et avait l'habitude du comportement un peu tueur, de certaines personnes..

"Ne vous m'éprennez pas, je n'aime pas tuer, tout c'est visages me hante la nuit après.. C'est difficile de vivre avec.." dit-il baissant les yeux.

Regardant toujours la lettre sur la table de chevet, il attendit que Kamala reprenne la parole, ce qu'elle fut, mais au sujet de cette lettre, si bizard. Il ne savait pas ce qu'était cette lettre, ni qui était l'expéditeur.. Il fallait qu'il la lise.. Peut importe que Kamala soye là, il lui faisait entierement confiance.

"En effet, mais je ne sais pas de qui cela provient, ni à quel sujet.. Nous n'avons qu'a là lire ?" demanda t-il en souriant.

Kamala allait proposer de le laisser lire sa lettre seul, mais après tout, il lui avait proposé, et sa curiosité était telle qu'elle ne pouvait pas laisser passer la chance de pouvoir la lire.

Vous ne l'avez pas encore ouverte ? Quand l'avez-vous trouvée ?

Elle attendit tout de même qu'il prenne la lettre lui-même. Malgré le fait que l'envie de le faire la tiraillait, ce n'était aucunement à elle de l'ouvrir. Elle lut une nouvelle fois les chiffres inscrits sur l'enveloppe :

A566245... Vous savez ce que ça signifit ? lui demanda-t-elle, perplexe, le regardant.

Argostre avait prit la lettre dans les mains, Kamala était assise juste à coté de lui. Elle lui demanda pourquoi ne l'avait-il pas encore ouverte et quand l'avait-il trouvé. Il était rentré de l'infirmerie, pensif comme à son habitude et était rentré prendre sa douche, puis l'avait vu, déposé sur le lit..

"Hey bien.. quand je suis revenu de l'infirmerie, je suis rentré, j'ai pris une douche.. d'ou le fait que je vous ai ouvert tourse nu. J'ai fini la douche, et je m'apprêtai à l'ouvrir lorsque vous êtes arrivé." dit-il en la regardant.

Il relisa une nouvelle fois les chiffre sur la lettre. C'était vraiment bizard.. Des chiffres ainsi inscrit faisaient penser à une lettre très importante, voir top secrete.. du gouvernement peut être.. ?

Kamala lui demanda ce que les chiffres signifiait, il ne savait pas du tout..

"Je ne sais absolument pas, vous.. erf, pourquoi on ne se tutoierais pas Kamala ?.. " dit-il en souriant, levant les yeux vers elle.

Si vous... si tu veux, dit-elle avec un sourire.

Puis elle reporta son attention sur la lettre qu'Argostre venait d'ouvrir, et resta bouche bée. Elle relut les quelques lignes, pour s'assurer d'avoir bien compris, et regarda le militaire, atterée :
Qu'est ce que... Qui a bien pu envoyer ça ?? balbutia-t-elle. Que vas-tu faire ?lui demanda-t-elle à voix basse.

Argostre dépouilla la lettre, et commença à lire, il s'attendait à des nouvelles de sa famille, ou bien quelque chose d'officiel du gouvernement.. Il ne comprenait pas, il la relu une deuxieme fois.. C'était impossible, qu'est ce que c'était que cette plaisanterie..

"Je.. je ne sais pas, Kamala.. c'est de ma faute, .. je non.. il faut que j'aille voir Nyphus de toute urgence, seul lui peut m'aider." dit-il d'une voix inquiete.

Sans reflechir, Argostre prit Kamala dans ses bras, son coeur battait très rapidement. Qu'allait-il faire.. Et ce deuxieme prénom.. Sélène.. il lui fallait de l'aide.

Ne culpabilise pas, dit-elle en reserrant son etreinte.
[/i]

Argostre était toujours dans les bras de Kamala, elle lui disait de ne pas culpabiliser. Pourtant il ne pouvait pas faire autrement. Elle comptait énormément pour lui, sans qu'il ne le dise vraiment, et cela devait se faire ressentir.

"Comment pourrais-je faire autrement que de ne pas culpabiliser, je tiens tellement à toi.." dit-il d'une voix basse.





Il resta la quelques minutes dans ses bras, elle lui faisait tellement de bien, qu'il ne voulait plus la quitter. Rester avec pendant des heures et faire comme si tout ceci était un cauchemar..

Kamala resta sans bouger dans les bras d'Argostre, appréciant ce simple contact. Après quelques minutes, ne le sentant toujours pas bouger, elle s'éloigna doucement de lui et plaça ses mains sur les bras du militaire :

Tu devrais y aller, je reste ici, dit-elle avec un petit sourire, malgré la situation.

Ceci n'est pas dit par un personnage en particulier mais par un narrateur exterieur a l'intrigue.

Le portable de Kamala sonna.
Elle répondit, et découvrit bientot que c'était sa mère. Elle avait une voix faible et il semblait s'écouler des heures entre chacune de ses paroles.

Citation :

Allo? C'est toi ma petite?
Bon écoute, je suis a l'hopital, j'ai eu de grave problèmes ces derniers temps. Je ne voulais pas t'en parler, a cause de ton travail...
Il s'écoula un moment avant qu'elle ne reprenne, d'une voix encore plus faible.
J'ai un cancer, et pour le moment me soigner réleve de l'impossible.
Ils... les médecins me donnent quelques semaines au maximum...

Elle se tut, attendant la réaction de sa fille.

Argostre... commença-t-elle, avant de paraitre se raviser. Sois prudent, dit-elle simplement.

Kamala ferma les yeux lorsqu'il l'embrassa et le regarda partir sans faire un mouvement. Elle resta quelques secondes immobile au milieu de la pièce, puis marcha d'un pas lourd jusqu'à l'armoire qu'elle ouvrit d'un geste mécanique.

Maman ? mais qu'est ce que.. dit-elle, surprise, avant de se taire pour la laisser parler, ce qu'elle faisait avec difficulté. Elle garda le silence quelques secondes après que sa mère ait fini de parler, digérant lentement l'information.
Un cancer... répéta-t-elle, trop consciente de la gravité de la maladie pour dire quoi que ce soit d'autre. Tu aurais du m'appeller avant, continua-t-elle finalement d'une voix sans expression. Je rentre au pays, j'aurais un avion dans la journée.

Elle raccrocha et regarda sa montre. Elle devait partir dans l'heure si elle voulait arriver avant la nuit, ce qui, dans son pays, était préférable. Irritée de ne pas pouvoir prévenir Argostre, elle prit un bout de papier et griffonna un mot à son intention. Puis elle sortit, regagna son bureau où elle prit ses valises, qu'elle n'avait pas encore défait, et partit pour l'aéroport après avoir signé la feuille de sortie et prévenu une infirmière.

Argostre était revenu de l'infirmerie par les ascenceurs, s'apprêtant à voir Kamala avec bonheur pour la serrer dans ses bras, il ouvrit la porte, celle ci était non vérouillée, pourtant il lui avait demandé de la fermer. L'inquiétude montée en lui, il ouvrit la porte précipitement.

Il constata avec stupeur que Kamala avait disparut de la pièce. L'angoisse commencait à s'emparer de lui, il culpabilisait tellement que les larmes lui montées au yeux. Il fouilla de fond en comble ses quartiers, rien n'y fesait elle avait disparut, il s'appretait à sortir, lorsqu'il vut un papier sur le bureau en face du lit.

Citation :

Cher Argostre, je suis navrée de devoir partir aussi vite, et de devoir te laisser seul dans cette situation. Nyphus, à ce que tu m'en a dis, semble être à la hauteur, mais ne fais pas d'imprudence. Je dois aller rejoindre ma mere en Inde qui est mourrante sur un lit d'hopital. Comme j'aimerai que tout ceci ne soit qu'un reve. Pardonne moi.
signé Kamala

Rassuré ? Non il ne l'était pas, sortir de la base était la derniere chose qu'il aurait fallut faire, bien que la raison était très importante, Kamala avait du partir.. C'était surement un piège sans aucun doute..

Argostre sortit des ascenceurs, la tête baissé, regardant le sol des couloirs qu'il était entrain de parcourir. Plongé dans ses pensées, il marchait comme si il était aveugle, connaissant par coeur son chemin.. Il était très attristé que Kamala l'ai repoussé, une fois de plus se disait-il, elle devait avoir ses raisons sans doute.. Avait-il fait quelque chose de mal ? Il tenait tellement à elle qu'il n'avait put faire autrement. Tout ce qu'elle venait de vivre devait l'avoir sans doute beaucoup déstabilisé, il aurait voulu être à ces côtés pour lui remonter le moral, et la faire sourire. Peut être qu'elle ne l'aimait pas tout simp...

"Aie!" s'exclama Argostre, il venait de percuter le mur du couloir assez violement. "Saleté, de mer.." marmonait-il en reprena son chemin.

Il arriva devant la porte de son quartiers, il insera sa clé, prit la poignée en main et la tourna. Il ouvra la porte et s'arrêta net, la lettre, cette lettre qui avait fait tant de mal aujourd'hui était toujours là, déposée sur le bout du lit.. Il repassa une nouvelle fois, dans sa tête, la journée qu'il venait de vivre, tout ce que cette lettre avait déclanché.. Il avait fait croire au meurtre du Général, l'avait caché dans le bureau de Kamala, les gardes et les vidéos de surveillance avait était neutralisé.. Il avait ensuite tenu enjout Rodney et Astha.. et.. et.. tué un homme au coté de Nyphus et Saki pour sauver cette personne à qui il tient tellement, Kamala..

Argostre s'avanca, refermant la porte derriere lui, vers la lettre, une haine des plus forte se déssinnait dans ses yeux, qu'allait-il faire ? La bruler ? La déchirer ? ou tout simplement la plier et la ranger dans sa table de chevet.. Il s'asseya sur le bout du lit et pris la lettre dans ses mains, parcourant du regard, une fois de plus, les quelques mots qui y avait été inscrit. Une larme glissa le long de la joue du Soldat, venant attérir sur le papier, humidifiant celle ci.. Fondant en larme comme une fillette, il essaya de reprendre ses esprits et de ne plus y penser, chose qu'il n'arriva pas.

La porte de la chambre souvrit, il y avait de la poussières par terre, cela faisait un moment que personne n'était entré dans cette chambre. Les chaussures du Sergent claquèrent sur le sol en entrant. Il posa son sac à terre, il dirigea la main gauche vers le petit intérrupteur à gauche de la porte. La lumière inonda la pièce, il put constater que la chambre était toujours aussi mal rangée, quelques livres trainaient sur le bureau, sous une couche de poussière pour le moin épaisse. Les souvenirs des derniers instants passés ici en compagnie d'une personne lui étant chere vinrent à ses pensées.

Cela faisait bientôt deux mois qu'il était parti en stage de tirreur d'élite, deux longs mois ou il n'avait pas arrêté de penser à cette femme, ce medecin a qui il avait tellement causé de tord. Les souvenirs de cette journée commencèrent à remonter à la surface. Il aurait aimé pouvoir la contacter pendant cette formation, mais cela été interdit par le règlement, aucun contact avec l'exterieur, il n'avait même pas eu une seule nouvelle du SGC, à croire qu'on l'avait oublié. Lui, n'avait oublié personne, comment réagirait Nyphus en le voyant revenir après être partit sans prévenir, mais c'était pour des raisons purement réglementaires.

Il avait passé deux mois en terrain dangereu, dans un silence des plus totales, une formation des plus difficile qui existe sur Terre. Sa vie avait été mise en jeux de nombreuses fois. Plusieurs fois il avait faillit craquer sous toute cette pression qui pesait sur ses épaules. A present tout cela était fini, il allait retrouver ses amis, ses collègues, son frère et la routine du SGC. Il preferait cela que de passer des nuits et des jours entiers dans une cachette camouflée sous un froid sibérien.

Il reprit un peu ses esprits et se dirigea vers son lit, s'asseya sur le lit, ferma les yeux pour se détendre, les quinze heures d'avion l'avait quelques peu requinqués. Il prit son sac et commenca à défaire ses affaires sur le lit pour les ranger dans le placard situé sur le mur droit. Il prit son arme de service, ouvrit le tirroir et fit un geste pour le poser dedans mais s'arrêta net. Un papier était là, un des papiers qui lui avait causé beaucoup d'ennuie avant son départ. Il serra son poing avec force et le papier se chiffona sous cet effet, la haine était toujours présente en lui.

Ses firent appuie sur le lit et il se leva de tout son être sur ses deux jambes, il était encore extenué des efforts qu'il avait fournit mais il se sentait pas si las que ca. Il pensait aller voir Kamala tout de suite, mais quelque chose l'arrêta. Et si elle ne se souvenait plus de lui ? Non, c'est idiot, comment ne pas se souvenir d'un homme qui lui a faillit la faire tuer à cause de son attachement. Il marcha quelques instants dans la chambre, à reflechir, que devait-il faire ? Il ne savait pas, il aurait aimé voir débarquer Nyphus pour lui raconter ce qu'il avait vécu, devait-il aller voir le Général ? Les questions fusèrent dans sa tête...

[HRP] Je suis de retour :oops: [/HRP]

J'arriva devant les quartiers de Argostre et frappa trois petits coups à la porte.

*J'espère que je ne le dérange pas au moins :roll: *

Un bruit sourd retentit dans la pièce, Argoste se redressa sur son lit.

C'est ouvert, dit-il d'une forte voix, n'allumez pas la lumière sauf si c'est necessaire, ajouta t-il.

Il se rallongea dans son lit en soupirant un grand coup. Il passa sa main dans les cheveux tout en se demandant qui cela pouvait bien être.

J'entendis Argostre dire c'est ouvert. J'entra dans la pièce et referma la porte derrière moi. Je n'alluma pas la lumière.

"Salut Argostre c'est Janet ! Vous allez bien ? Dis-je en ne parlant pas trop fort.

"Je ne vous dérange pas au moins ? dis-je embêtée

Il entendit une voix de femme retentire dans la pièce. Il eut l'espoir en un fragement de seconde que ce soit Kamala, mais il fut tiré vers la réalité en entendant une voix familière mais peu connue, celle de Janet Frasier.

Elle demanda, délicatement, si il allait bien et si elle ne le derangeait pas. Argostre souria un instant et ferma les yeux.

Absolument pas Janet, vous ne me dérangez pas, dit-il, je vais bien, enfin j'essaye et vous ? ajouta t-il d'une voix pour le moin faible.

Je souris dans le noir. Et m'assis à côter de Argostre.

"Ah moi je vais beaucoup mieux." Dit je en m'étirant légèrement.

" Alors quoi de neuf ? J'étais dans le coin alors je suis passer vous voir !"

Dis-je avec enthousiasme

Il sentit Janet s'asseoir sur le lit, elle avait la voix pleine de gaieté, elle allait sans doute mieux que cette apres midi à l'infirmerie.

Alors tout va bien si vous allez mieux, dit-il calmement, moi... personnellement ca va mal, mais sinon rien de neuf, ajouta t-il.

Les yeux fermaient, il pensait à Kamala, comment allait-il réagir à présent quand il la verrait, comment allait réagir en voyant le Commandant Narah, voudra t-il le tuer ?

Je m'en voulu d'etre aussi joyeux alors de Argostre lui n'allait pas très bien...

"Dites si vous voulez m'en parler, vous pouvez, vous le savez." Dis-je d'une voix amicale et douce.

Je mettais une main sur la sienne pour le soutenir si besoin comme il l'avait fait avec moi à l'infirmerie.