Un entraînement... Et bien il ne c'était pas vraiment attendus à ça. Étonnant, déroutant, troublant et tout autres mots ce terminant en « ant »... Harold était complément harassé. A peut prêt chaque centimètre carré de son corps le faisait souffrir sans parler de son épaule. Il remercia d'un bref mouvement de la main le caporal qui l'avait conduit jusqu'au portail de la base, laissant ce dernier repartir avec la jeep. Derrière lui, un magnifique couché de soleil embrasait l'horizon, les longs nuages flamboyaient tel un immense brasier laissant la terre ce confondre avec les cieux. L'air était encore lourd à cette heure pourtant avancer de la journée. Harplayer soupira, en face de lui, le tunnel s'enfonçait dans la clarté artificiel des lampes tendis que la nature lui tissait un adieux presque théâtrale. Comme ci cette dernière avait conscience des tonnes de bétons qui bientôt recouvriraient l’archéologue.

Mais éventuellement, s'agissait il d'Harold qui prenait conscience que sa vie changeait du tout au tout? Oui c'était même certain. En face un garde de faction l'observait, cherchant sans doute à cerner l'homme qui lui faisait face. Mais Harplayer lui tourna le dos pour embrasser du regard le paysage qui ce déployait en contrebas. Tellement beau, tellement magique. Il laissa tomber son sac contre un des piquets de la clôture pour marcher sur un sentier qui longeait l'enceinte de l'entré, après quelques mètres, il trouva un promontoire rocheux qui surplombait les quelques pins qui gravissaient la montagne. Endroit réduit mais au demeurant fort accueillant. Il ce laissa glisser contre un roc tout en ouvrant une des poches de sa veste, un paquet de cigarettes apparus suivis de prêt par un briquet. Une dizaine de seconde plus tard, un petit nuage de fumée s'élevait légèrement pour venir ce dissoudre dans l'air ambiant. Un sourire ce dessina sur les lèvres de l'homme qui doutait, ce demandait si finalement il avait bien fait de franchir le pas...

Les mystères, l'action, c'était bien beau. Mais voyager dans l’espace à travers la galaxie, courir les escarmouches tel un cow-boy du temps de ce far-west hollywoodien que tout le monde admire. Avait il la trempe de ces militaires, tel le colonel Fett. Le choix était déjà fait de toute façons, il laissa la nicotine faire sont effet sentant ce petit vertige l'emporter un peu plus. La volute grise presque blanche ce détacha quelques secondes sur ce ciel Dantesque. Tranchant, avant de ce dissoudre. Il ne restait que l'odeur du tabac chaud, suave et subtil parfum qui ce mêlait aux fragrances de la résine et de l'herbes sèches. Sa main glissa le long de sa cuisse pour frôler le sol, attrapant machinalement un caillou, il le porta à son regard comme il l'avait fait des milliers de fois sur les chantier de fouilles. Du granite ferreux, à l'aspect rougeâtre beige. Il le fit tourner machinalement entre ses doigts sans y porter grande attention au final.

Le temps c'était comme figé par cette douce soirée, une brise légère fit danser la fumée de cigarette un nouvelle fois dans une volute presque sensuelle. Mais ce qui attira son regard, ce fut une petite poche plastique soulevé non loin de lui par cette même brise et qui ce mit à virevolter au grès des courants d'air chaud. Ballottée sans pouvoir intervenir dans sa direction, accélérant fortissimo puis allegro. Harold ce sentit étrangement proche de cette poche, comme si lui non plus au final n'avait pas de pouvoir sur son destin et que la vie ce jouait de lui pour le conduire là ou elle le voulait. Pouvons nous vraiment clamer haut et fort notre liberté, deviendrons nous vraiment maître de notre destinée un jours? Pour bon nombres de peuples anciens, la vie n'était pour l'Homme qu'une brève période durant laquelle ils parcouraient la route que les dieux traçaient pour eux. D'autres pensaient simplement que leurs but était de vivre en échappant aux pièges insidieux des puissances divines... Tant de connaissances, sur tant de cultures, pour au final fumer une cigarette en ce comparant à une poche plastique. L'homme moderne ce targue de sa toute puissance, mais au final il est orphelin, enfant perdus par la modernité et le stresse d'un quotidiens qui n'a plus de logique. Trop de Métro, boulot, dodo...

Un petit bruit ce fit entendre, pas léger provenant du sentier qu'Harold avait emprunté précédemment. Il sortit de ça rêvasserie pour redresser la tête pensant trouver le garde lui apportant son sac et surtout pour lui demander de décliner son identité. Même si il avait passé les premières vigies de cette immense navire qu'était Cheyenne Mountaine, voir un homme qui laisse son sac a l'entré pour s'éloigner avait du interpeller le factionnaire.

« Oui excusez moi je prenais un dernier bol d'air avant d... » Harold ce relevait tout en s'exprimant mais ce ne fut pas le garde qu'il vit...

Harold laissa échapper un petit rire gêné tout en ce levant. L'intrusion qu'il avait supposé être celle de la sentinelle s’avéra en fait être une demoiselle aux envie de nature. Elle portait un simple uniforme olive, pas de galons visible, aucune bande patronymique. Un badge ou quelques chose de genre pendait à son cou, certainement un pass pour les accès de la base. Mais il n'y porta pas vraiment attention. Premiers abords, la dame n'était pas en service et si elle était là, c'était vraisemblablement pas pour ce faire emmerdé par les gens. Harplayer passa sa cigarette aux lèvres pour ce frotter les mains sur son pantalon tout en tachant de garder les hurlements des ses muscles cachés derrière le masque stupide de la virilité. Une fois qu'il jugea sa main suffisamment convenable il l'a tendis en direction de la jeune femme pour lui serrer la main.

« Oui, je suis bien un nouveau, cela ce vois tant que ça ? Harold Harplayer, un bleu de chez bleu couvert de bleu. » Il lui lança un regard franc et sympathique avant de continuer. « Je suis arrivé hier. Et vous me découvrez en bien pâle posture en train de me languir face au paysage. Mais le fait de devoir s'enfermer sous quelques tonnes de bétons m'a donné une nouvelle image de la nature tout à coup... »

Il laissa échapper un bref soupir qui ce mêlait a la fumer de la cigarette. Cette dernière arrivait presque au filtre si bien qu'il l'attrapa délicatement entre ses doigt pour l'écraser et la déposer dans une petite boite qu'il gardait toujours à cette effets. Il ce retourna pour contempler a nouveau le couché de soleil.

« C'est au moment ou je vais partir découvrir d'autre planète, accomplir le fantasme de milliers de rêveur que je remarque à combien un coucher de soleil peut être magnifique. » Il laissa un nouveau petit rire filtrer sans faire bouger son épaule, pas qu'il eut une blessure de guerre incroyable, mais en s'appuyant contre un des conteneurs il n'avait pas fait attention à une barre métallique. Le contacte fut bref, très accrocheur, laissant cette folle impression d'une rencontre détonante … Et surtout un putain de bleu sur le muscle. «  Je vous ennui peut être avec mes palabres de petit nouveaux. Votre présence ici me laisse à penser que vous recherchiez plutôt un instant de calme et d'introspection. »

Tout comme lui au début, mais il sentait que si elle n'était pas arrivé, Harold aurait finit par tenir la conversation avec son cailloux dans un remake vraiment moins crédible du monologue de Shakespeare. Machinalement il sortit une nouvelle tige de mort, fin poison qu'il appréciait tant distiller dans son organisme au rythme lent de ses inspirations. La cigarettes, l'archéologue l'avait rencontré en Afghanistan au détour d'un bouda et depuis, elle lui était resté fidèle parmi les fidèles. Rituel presque social...

« Hey, une docteur, c'est donc à vous qu'il faudra que je graisse la patte le jour ou je veux me faire porter pâle pour éviter de mourir à l'autre bout de la galaxie en traversant le portail. Moi ma spécialité, c'est la poussière, le maniement du pinceau et la patience. Un archéologue comme on dit... »

Aillant repéré un petit carré d'herbe, Harold alla s'y asseoir avec la délicatesse d'un catcheur KO. Le ciel avait pris une tournure plus sombre avec de merveilleuses stries presque violettes. Leurs point de vue en hauteur leurs offrait simplement l'impression d'être seul au monde, Colorado Spring n'était plus qu'un îlot de lumières s'allumant les unes après les autres. Bientôt, les étoiles les plus lumineuses commenceraient à apparaître et Harold retrouverait cette partie de la nuit qu'il aimé peut être le plus. Dans les arbres en contre bas, une chouette gémie avant de prendre son envole. Entre chien et loups, toutes les formes ce mêlent pour ne former plus qu'un seul et même ensemble mystérieux, magique, envoûtant.

« Et bien mademoiselle Andrews, je crains que vous ne soyez monté trop tard pour le grand soleil. Au moins vous avez droit à un magnifique patchwork de coucher de soleil... » Il observa le ciel ce plongeant dans ses pensée tout en laissant la cigarette ce consumé. «  Il y une chose que je trouve magique dans cette immensité, de tout temps, les Hommes ont tentés de percer le mystère de la demeure des Dieux, dans la nature, les grottes et les sources surtout, mais le ciel est toujours resté un domaine publique. Habitat de certaines divinités mais aussi carte pour les hommes. Les nomades surtouts ont pris pour habitude de parler au ciel pour ce consulter et demander l'aide de leurs 'collègues' si ont peut dire. Tous ça parce que ou qu'ils étaient tous voyaient les mêmes astres céleste. Quand ont regarde les étoiles, on vois les gens que l'on aime et que l'on cherche. »

Cette histoire, c'était Emie qui la lui avait conté un soir dans les montagnes d’Afghanistan. Depuis, les années c'étaient écoulées, tout deux avaient pris des chemins différents. Pourtant au fond de lui, il restait le souvenir des nuits passées sur Skype à l'extérieur pour parler tout regardant les étoiles. Bien entendue les Sumériens n'avaient le soucis des fuseaux horaires et encore moins des hémisphères. Mais les vieilles tradition s’adaptaient...

Harplayer ce laissait guider par la voix de la femme, elle c'était assise et mine de rien un semblant de lassitude pouvait s'entendre. Avec une base comme celle ci, elle devait avoir pas mal de travail, en plus soumis au régime des gardes de nuits, sale boulot que celui de médecin. Une lueur attira brièvement son œil, un portable ? Oui il semblait que cela en soit un. Harold, pourtant si féru de technologie n'en avait pas, trop de déplacement lors de son cursus avait rendus obsolète l'utilisation de ces appareils. Fallait bien dire qu'entre les plateaux d'Anatolie et le golf Persique, les relais réseaux ce n'était pas trop ça. Un souffle, doux et léger tintement mélodieux vint le sortir de ses pensés, il s'agissait d'Eiden.

« D'où je viens ? De partout et de nul part... Du passé et du présent... » Il tourna la tête pour la regarder en lui lançant un petit sourire, elle c'était assise non loin de là. « Géographiquement je viens de Portland, Oregon. Triste ville mais on ne choisi pas vraiment nôtre lieux de naissance. Et vous, qu'elle est donc votre patrie d'origine, je dirais côte Est, Nord Est même à la manière que vous avez de prononcer certaines syllabes »

Identifier les accents et leurs origines fut pour Harold un de ces jeux apprit dans l'armée et qu'il continua de faire durant ses études. Et il ce trompait rarement, sauf avec quelques personnes qui s’imprégnaient plus de l'accent d'une région que de la leurs. Il fit tourner le mégot entre ses doigt avant de le faire disparaître dans la petite boite, neuvième cigarette de la journée. Il c'était attendus a en fumer plus, lui qui gérait son stresse avec toutes formes d’excitant qui lui tomber entre les mains, de la caféine au tabac. La faute aux études !

Ses yeux bien habitués à la pénombre, il ce tourna pour étudier plus en détaille celle avec qui il conversait. Les lignes de son visage ce détachaient sur le fond flamboyant du ciel, un air de déjà vus interpella Harold, les origines ethniques de la dame... Hum il n'en mettrait pas la main à couper mais sans doute dans pays Perse historiquement. Harplayer avait travaillé quelques temps sur le chantier de fouille de Byblos dans l'actuel Liban. Mais qu'importe, là n'était pas question. Il soupira brièvement, pour finir par bloquer sur un fine ligne qui parcourait la joue de la belle. Cicatrice plutôt récente qui venait souligner la pommette lui donnant plus de gravité. Sans doute eut elle une époque était une jeune femme souriante mais elle paraissait pensive, las.

* J’espère vraiment que je ne deviendrais pas aussi soucieux. *

Il ce redressa, étendant ses bras courbaturé tout en faisant jouer sa nuque pour réveiller ces muscles quelques peu endoloris. L’entraînement du SGC, ah ! Il en garderait de sacré souvenir a courir derrière un gobelet...

Il ne c'était donc pas trompé, la belle était bien du Nord Est. Comme quoi même les hobbys plus les plus incongrus avaient leurs utilités au final.

* Le Liban, je me disais aussi. *

Harold ce redressa pour ce rapprocher un peu de la femme. Passant la main dans la poche, il en sortit sa petite boite à mégots, pièce d'artisanat de bronze tout droit venue des marchés d'Istanbul. C'était au détour d'une des rues bordant l'ancienne cathédrale de Saint Sophie qu'il était tombé dessus. La petite fille qui la lui avait vendue l'avait toucher avec ces merveilleux yeux verts et son sourire attrape touriste. Mais grand cœur il avait céder et finalement s'en servait de cendrier de poche pour éviter de polluer les chantiers de fouilles. D'une pression du doigt il l'ouvrit laissant apparaître les quelques cadavres de cigarettes qui étaient déjà dedans. Les paroles d'Eiden le déstabilisèrent un peu si bien qu'il fit passer machinalement une nouvelle clope à son bec et ne le réalisa vraiment que lorsqu’elle fut allumée.

« Et bien... Je suis encore un sacré novice moi... Je sais à peine ce que c'est qu'un grand maître Goa'uld. J’espérais plutôt prendre un verre avec des gentils extraterrestre et pas me battre. Bon dieu, j'ai horreur des combats. »

Ça c'était bien vrai, même si il avait fait cinq ans de service militaire, fuir l'armée pour continuer les études avait été un immense plaisir. Et en signant un nouveau contrat avec l'USAF il s’attendait plus à être un consultant qu'un membre combattant d'une force expéditionnaire.

« Au moins, pour un membre du corp médicale vous savez comment préparer psychologiquement l'arrivée d'un nouveau. Je ne sais pas si il faut que je récupère mon sac ou pas avant de m'enfuir et de tenter d'oublier les serpents des étoiles... Ça fait vraiment mauvais titre de série B... »

Il continua de l'observer sans vraiment cacher qu'il la regardait. Rien de déplacé, pas de décalage intempestif sur la poitrine ou autre formes féminines. C'était simplement de l'analyse comportementale, vilain défaut d'Harold qui lui avait souvent valus quelques remarques désobligeantes de collègues gênés voir même agacés.

Spécial, déjà que passer leurs portail spatio-dynomo et encore plein de mots étrange lui paraissait spécial. Mais là. Où donc avait il mis les pieds. Le bleu fait bêtement par lui même à l'épaule lui plaisait déjà pas alors ce prendre un tir alien. Non il n'était pas fan du tout !

« J'ai un contrat militaire à vrai dire. Au début je pensais n'être qu'un consultant sur terrain comme en Irak pour les ruines de Babylone, ou encore pour faire le lien avec les sociétés archéologique et l'armée. Mais là. » Il ce gratta le menton tout en aspirant un bouffé de fumée si douce pour ces nerf. « L'adjudant qui ma recruter était intéresser par mon parcoure. Pour payer mes études supérieur j'ai du faire cinq ans de service. Bon j'étais dans une unité du génie de réserve. Normalement les seules OPEX que j'aurais du faire c'est aider pour les cyclones et tout les truc du genre. Mais a cause de ce foutue 09/11 j'me suis retrouvé en Afghanistan. La je m'en suis encore mieux tiré, j'ai jamais eu à me servir de mon arme et j'ai passé mes six dernier mois à faire la nounou avec des archéologues. C'est a cause de l'une d'elle que je suis devenu archéologue d’ailleurs... Enfin bref passons. Donc logiquement je sais me servir d'une arme, plutôt bien même en stand de tir. Mais en opération... J'aime pas la guerre et les conflits. Et j'ai bien l'impression que finir au SGC est peut être la plus grande erreur de ma vie. Je sais pas si j'ai ma place ici. Tout c'est fait si rapidement. » Harplayer marqua un temps d’arrêt avant de relever la tête avec un regard un peu gêné. « Désolé je vous raconte ma vie d'un coup comme ça s'en prévenir. »

L'air un peu penaud il baissa la tête tout en aspirant avec frénésie sur sa cigarette. Ce n'était pas vraiment sont genre de tout déballer comme ça, mais la situation, la fatigue de l’entraînement et le doute qui c'était installé en lui avait eu raison de sa volonté. Même si il avait un peu honte, expulser tout ce qu'il avait sur le cœur a voix haute venais de le soulager. Des milliers de gens auraient tué pour être à sa place et lui, n'était plus vraiment sur. Ce programme, il en avait rêvé sans savoir que ça existé, tout l'attiré et il savait faire la bonne décision. Mais au lieux de sautiller d’excitation, il rechigner a entrer dans le ventre de la bête. Harold ce morfondait en romantique du XVIII éme siècle bien convaincu.

« C'est tellement nouveau. Je me sent un peu con maintenant. » Dit il en ce grattouillant la nuque.

Déballer ces états d'âmes à une femme qu'il rencontrait pour la première fois et surtout avec qui il risquait d'être amené à travailler. En plus elle était venue trouver de la tranquillité à l'écart des soucis et voilà qu'il lui imposait les siens. Quel merveilleux gentleman il faisait...

Oui de belles choses à voir, il n'en doutait pas un instant, et puis l’attrait de la découverte aussi. Mais même si Harold était loin d'être un pleutre, même très loin là, l’enchaînement complexe de la roue du destin l'avait quelques peu surpris. C'était un scientifique, son cerveau était formater pour rejeter les théories farfelues de bonhommes verts ce baladant dans des vaisseaux spatiaux et ayant interféré avec l'histoire de la race humaine. Expliquer que les pyramides n'était en rien ce que l'on croyait, que les hiéroglyphes et toutes les autre avancés culturelles humaine n'étaient pas le fruit de cette espèce. Même ça thèse était complètement à coté de la plaque et jamais il ne pourrait réparer les erreurs quelle contenait. Le monde continuait son train train quotidien, mais ce n'était plus le sien...

Étrangement il avait l'impression que retarder son entré dans la base lui permettrait de garder encore un faible contacte avec cette réalité qui fut durant tant d'année la sienne. Mais il était déjà trop tard. Il parlait librement de missions sur d'autres planètes, de découvertes de peuples disparus alors que l'homme en était encore à ce demander pourquoi le feu ça tombe du ciel. L'humain venait de passer d’espèce complètement stupide mais prédatrice à pauvre proie dans un univers sans piter.

« Je le sais bien, que c'est une chance, une opportunité des plus attrayante. Je pense que comme tout le monde il faut que je me face a l'idée qu'avec toutes mes études et mes diplômes je ne connaisse rien à rien. » Il soutint le regard de la belle faisant échos à son mince sourire que venait souligner l'ombre de ces cheveux. La vision d'un ange en pleine nuit, si l'on pouvait ce permettre la comparaison. « Eh... Qui a dit que l'amour est facile. » Il lui fit un léger clin d’œil complice. « Mais je comprend. » Oh oui, l'amour sa il le comprenait bien, après tout si il avait finit par choisir une vie de pénitent de l'histoire, genoux dans la poussière et joie attachée au bout du regard, c'était bien à cause d'une femme. Mais au final, cet épisode faisait partit de lui, de ça vie et de son futur. A quoi bon regretter ce qui est fait, on y peut rien.


Le mégot de la dernière cigarette disparue dans la petite boite mystère d'Harplayer alors qu'une légère brise s'invitait, chassant la lourdeur de cette soirée d'été et rappelant à l'homme qu'il ce faisait tard. Même si camper là ne l'aurait pas le moins du monde déranger.

« Je vous remercie d'avoir écouter mes pleurnicheries sans broncher alors que c'était la tranquillité que vous recherchiez. Faites attention, ça tiendrais presque de la déformation professionnelle mademoiselle Andrews. »

Eiden tournait et retournait les paroles d'Harold pour tenter de percevoir le berceau de cette mélancolie qui rongée l’archéologue. Noble de ça par, c'était bien une personne faite pour le corps médical. A l'écoute, attentive, aimante et souriante même dans ces pires souvenirs semblait il.

« Je m'exprime mal je pense. » Intervint doucement Harold. « Prendre un nouveau départ n'est pas la raison de mes doutes, ce qui me gène, c'est la continuité. Oui, j'ai usé pas mal de Jeans sur les chaises de cours, j'ai même enseigner pour payer mon doctorat... Et je pense que c'est ce coté enseignant qui ce révolte. » Il s’arrêta quelques instants, laissant ça phrase flotter tout en cherchant un moyen de faire comprendre son points de vue. « Oui... Vous qui êtes médecin, imaginé que vous soyez une spécialiste du Cancer qui fait énormément de recherches. Des écrits et autre conférence guidant la médecine actuelle et en vous basant sur les découverte dites acquises. Mais que du jours au lendemain, vous apprenez que le cancer n'est pas la maladie en lui même mais le symptôme d'autre chose. Que ce que vous faite ne sert a rien car vous faites fausse route. Rien de dérangeant vous m'direz. Mais ajoutez y la conscience que des milliers d'étudiants en Médecine continue d'apprendre ces bases erronées, ce servent même pour certains de vos conférences pour support alors que tout est caduque. » Il laissa le temps à ces paroles de faire leurs effets avant de reprendre. « J'ai cette conscience au fond de moi, que ce que nous savons au sens mondiale est incomplet et que seule un pourcentage totalement ridicule de personne étudiant le sujet aurons toutes les bases pour véritablement avancer tendis que les autres ferons fausse route malgré ce qu'ils croient. » Un nouveau temps d’arrêt marqua la fin de cette phrase tendis que derrière son regard perdus défiler les rayonnages de plusieurs grandes université du monde. Ces bibliothèques qu'il avait toujours considérer comme étant le centre névralgique des connaissances mondiale. Avec ce qu'il savait maintenant, il pourrait en jeter un quart et en retravailler plus de la moitié.

Oui ce coté de secret, confidentialité réservé à quelques personnes triées sur le voler, ça c'était dérangeant. Sûrement ce dit côté de professeur en lui qui aspirait à partager les connaissances...

« Et au fond, je sais que j'ai de la chance de savoir maintenant, mais je ne peut m'empêcher de réfléchir, me dire qu'une probabilité existait que jamais je n'aurais été au courant de l’existence de ce projet, que mon quotidien ce serait arrêté à de simples spéculations totalement infondé comme le fond actuellement tellement de mes collègues. » Il soupira faiblement, au loin la lune montante faisait échos à ces sombre et brumeuses pensé. «  Je vous jure, les prof on les refait pas, non ? » Il ce retourna pour contempler la belle. « Je me permettrait de puiser une nouvelle force dans mes nouveaux collègues. Avec un tel visage, vous ne pouvez qu'apaiser les craintes et autres doutes de toutes la base et c'est un plaisir de vous avoir rencontrer. » Il ce pencha en une légère révérence sourire aux lèvres.

Les notes :
harold Harplayer :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts 2/3

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits du MJ 3/3

Total : 8/10

Eiden Andrews :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts 2/3

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits du MJ 3/3

Total : 8/10