[GE] De mauvaises retrouvailles...

Arrivé au SGC : 03/12/2005

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Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 27.07.07 19:33

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Arrivé au SGC : 03/12/2005

Il leva la tête et prit la parole d'une voix calme.

"Non."

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Diane fronça les sourcils.

Encore un homme se croyant fort récalcitrant…

Elle s’acharna davantage à taper sur les barreaux avec sa plaque et continua.

Mon amie est blessée et aurait besoin d’un rafraîchissement s’il vous plait! Soyez sympa !

Elle continua à taper avec insistance jusqu'à e que le milicien cède.

Arrivé au SGC : 19/03/2007

Cassandra eut un faux sourire modeste . Elle le laissa récupérer l'arme, et ajouta :

Il n'en aura plus besoin . Bon, la couverture est fichue, de toute façon . Si j'étais eux, je mettrais tout le monde ensemble, pour pas gaspiller du personnel à faire le maton .
Je vous suis !

Elle sécurisait les couloirs, son P90 dans ses mains, quand elle vit en un éclair, le bout d'une rangers prés d'une porte . Elle tira Ryas en arrière, violemment, pour qu'il ne s'aventure pas plus dans ce couloir, et lui chuchota :

J'ai vu un garde . Je crois qu'il était seul ! C'est là que vos soldats sont retenus, j'en mettrais ma tête à couper !

Un petit bruit régulier attira son attention... Un bruit métallique, répétitif...

Vous avez entendu ? On dirait qu'on frotte quelque chose sur du métal .

Arrivé au SGC : 03/12/2005

Lancé de oui / non.

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 27.07.07 23:51

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Arrivé au SGC : 03/12/2005

Il tourna la page de sont journal sans porter attention aux paroles de Diane.

***

Plus haut dans les étages, un homme sourit à ceux qui l'accompagner.
"C'est bon, il nous ont laisser la voie libre! Le président va bientôt arriver."

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 28.07.07 2:03

Le Plan de Nyphus:

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Ryas fut surpris de la poigne de Cassandra. Il se mit aussitôt en alerte. Il lui fit un petit signe de la main et lui murmura:

A moi, maintenant!

Sans plus attendre, il jeta un rapide coup d'oeil et repéra les lieux.
Il prit une respiration et s'engoufra rapidement dans le couloir, il posa un genou à terre, et prit une visée. Il voyait les barreaux d'une porte d'ou semblaient provenir les bruits.
Et à travers ces mêmes barreaux, il vit une sorte de piège sommaire à base de grenades.
*Hum, ils ont du faire ca à l'arrache pour nous retarder.
Je vais devoir accelerer le rythme de cette petite balade musicale:
En avant pour les percussions!*
Il se rapprocha de Cassandra et lui murmura:

Bien, je vais m'approcher puis rafaler à travers les barreaux. Vu la disposition des lieux, il doit pas beaucoup pouvoir se cacher.
Dès que je me serais éloigné au fond, tu tire sur les grenades pour les faire exploser. Entre ma rafale et l'explosion, notre garde ne va pas comprendre ce qu'il lui arrive.
Attends bien quelques secondes que je me sois éloigné de cette foutue porte.

Puis, il longea le mur afin de ne pas être repéré et indiqua à cassandra de rester en position. Il enclencha le mode rafale libre du P90 et se releva doucement.
Tout en se déplacant latéralement, il fit une enjambée face à la porte.. A travers les barraux, il vit le garde et son journal. Il ne put voir ni Diane, ni Annabel, qui devaient être dans un cellule latérale.
Sa décision fut vite prise, il appuya sur la queue de détente, tout en visant les pieds de l'homme. Normalement le recul devait dévier son tir, mais la morphologie particulière du P90 et son ejection des étuis par le bas, le rendait stable. Seul l'explosion des gaz devait lui donner un peu de fil à retordre en rafale libre, c'est pour celà qu'il visait les pied car il savait que son tir remonterait inexorablement.
La cadence élevé du P90 fit son oeuvre et il vida ainsi presque la moitié de son chargeur, juste le temps de passer devant les barreaux. Sans même voir le résultat de son tir, il se rua au fond couloir, et glissa à même le sol.
Puis il se recroquevilla sur lui-même pour se proteger de l'explosion imminente que devait provoquer le tir de Cassandra.

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Diane arrêta net de taper les barreaux de la cellule avec la plaque d’identification et s’écarta légèrement, protégeant son visage, pour éviter de prendre quelques ricochets et éclats de balles comme Annabel quelques minutes auparavant. Elle sourit d’un air satisfait car à défaut d’avoir pu attraper une radio pour prévenir le Sergent, elle leur avait fait comprendre leur position.

Après les tirs de la personne qui accompagnait le Sergent, elle s’accroupit et regarda le Sergent, bien heureuse de le revoir après tout ce qu’il lui avait fait endurer. Elle préférait se sentir hors de cette cellule, et surtout, loin de Sheppard, car sa colère contre le sexe masculin était d’autant plus grande maintenant que les deux hommes qui lui en avaient baver durant cette mission étaient réunis. Son sourire s’était légèrement effacé pour laisser place à un air sérieux et grave.

Sergent, la porte de la cellule est soudée.

Arrivé au SGC : 06/07/2006

(HRP: En l'absence de cassandra et avec son accord, je continue les aventures de notre duo!)

Cassandra prit calmement sa visée, profitant de le laps de temps pour être sur que Ryas se mette à couvert. Elle tira deux cartouches, pour être sur de son coup, et se bascula dans son couloir pour se protéger de l'explosion.
Dans un fracas tonitruant, les grenades explosèrent, arrachant la porte de ses gonds, tondis que le garde finissait de glisser le lond du mur, face aux prisonniers.
Le bruit de l'explosion résonnait comme un glas funeste tandis que le milicien vivait ses dernières minutes.
Ryas ressentit l'explosion jusque dans le moindre de ses os, comme une sorte de vibration qui provoqua des frissons incontrolés. Ses oreilles bourdonnaient encore, lorsqu'il se releva pour se rapprocher de la porte. Jetant un coup d'oeil à l'angle opposé du couloir, il vit Cassandra qui déjà se tenait prête, avec une lueur dans les yeux qu'il n'arrivait bien pas à comprendre!
il entra, suivit immédiatement de cassandra, dans le couloir des cellules.
Le garde gémissait encore tandis qu'il se vautrait dans son propre sang. Au moins quatre balles avaient atteint ses jambes, et Ryas pouvait aussi voir une salle blessure à l'abdomen et une autre à l'épaule. Le bougre n'avait que quelques minutes de vie.
Sans un mot, Ryas jeta un regard complice à Annabel et Diane à travers les barreaux de la cellule. Puis il focalisa son attention sur les points de soudure.
*ils ont soudés l'appat à l'hamecon...tiens donc!
Mais apparement, ils ne devaient pas s'attendre à ce qu'on arrive aussi vite, c'est peut-être là notre chance!*
Il se rapprocha de Cassandra:

Va au bout du couloir et verrouille l'entrée pour que personne ne nous surprenne.
Par la même occasion, tu jetteras un coup d'oeil à l'armurerie de la prison, pour voir s'il n'y a rien qui pourrait nous être utile pour ouvrir cette foutue cellule!

Ryas s'accrouppi et récupéra l'arme du Garde, puis il se pencha au niveau de l'oreille du garde agonisant:

Ecoute bien ce que je vais te dire. Concentre toi sur ma voix:
Tu as mal...mais tu vas avoir encore plus mal, si tu ne me réponds pas.
Je saurais te maintenir en vie pour que ton agonie dure le plus longtemps possible, tellement longtemps que tous les martyrs de cette foutue planète en frémiront!

Ryas enfonca son pouce dans le petit trou que le garde avait au niveau de l'épaule:

Ta douleur n'en n'est qu'à ses débuts, et à coté de toi, ton copain le cuistot pourras s'estimer heureux...
...tu te rapelles de lui?
...c'était pas beau à voir, hein?
Tout ca parce qu'il a mis trois pauvres malheureuses secondes de trop à me parler...Tss tsss...
Je suis sur que tu seras moins bête que lui!

Ryas accentua la pression de son pouce dans la blessure de l'homme, tout en commencant à dégager son abdomen pour mieux voir sa blessure. Il escomptait sur la douleur de son geste pour le maintenir conscient.
Il prit alors un air sincèrement désolé:

Ho, c'est vraiment pas beau à voir!
Alors tu vas me dire deux choses:
Primo, où est le matériel à soudure que tes copains ont utilisé pour cette porte? Il n'ont pas du aller loin avec, alors tu vas me dire où?

Ryas appuya fort sur l'abdomen de l'homme. Ce dernier eut un spasme de douleur, mais Ryas savait que celà lui donnerait quelques minutes de vie en plus. Il limitait ainsi l'hémorragie et le garde penserait plutôt à de la torture.
D'une voix lente et extremement calme, Ryas continua:

Secundo, je veux savoir tout ce que tu sais sur la suite de vos opérations!
Tu va mourir, c'est certain, mais là ou je te laisse le choix, c'est comment:

Il accentua la pression, à la fois de son pouce dans l'épaule et de sa main sur l'abdomen:

Dans d'interminables souffrances, qui te feront maudire tout tes idéaux, ton dieu et les mecs qui t'ont laissé ici...

Il relacha doucement la pression, ses gestes se voulant presque carressant les blessures:

Ou bien dignement et sans trop de douleurs...?

Libérant son pouce de l'epaule, Ryas sortit son couteau et le planta près des yeux du malheureux. Il posa son coude sur son front pour être sur qu'il ne se suicide pas.
Et il continua avec une once de sadisme dans la voix:

Je te laisse deux chances, une pour chaque oeil!
Tu verras que la douleur est encore plus intolérable lorsque que tu ne sais pas, lorsque tu ne vois pas, ce que je te ferais!
Tu as cinq secondes par oeil, pas une de plus!
Alors maintenant c'est à toi de choisir, je t'écoute!

Ryas affichait un visage impassible mais déterminé. Il sentait dans son dos, le petit auditoire enfermé dans la cellule, qui frémissait à chacune de ses injonctions. Comme si c'était eux qui était à la place du malheureux gardien.
Il tenta d'en faire abstraction pour se concentrer sur sa victime!
Son temps était compté, le sien aussi!

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Les tirs en rafale et l'explosion des grenades finirent de redonner une pleine conscience à Annabel, comme un réveil brutal. Que venait-il de se passer exactement ??? Elle se souvenait d'avoir ouvert la porte de la cellule et ... D'un coup, elle ressentit sa douleur à l'épaule comme si ces nerfs avaient eux aussi repris du service. Ah oui, le coup à l'épaule. Posant sa main valide sur son épaule blessé, elle se rendit compte que son bandage était imbibé de sang, la blessure avait du se réouvrir sous le coup du choc. Mais combien de fois il faudra faire ces maudits points de souture ??? En tout cas, pas avant la fin de cette affaire ... Ca sentait la poudre ... Les dernières fumées provenant de l'explosion des grenades commençaient à s'estomper et Annabel de put retenir un toussement. Elle détestait être dans cette état ! Le coup à l'épaule l'avait fait sombrer dans un état de semi-conscience et désormais, elle avait envie de vomir, ces mains tremblaient légèrement, des sueurs froides lui parcouraient le corps et vu les regards qu'on lui jettait, elle devait être blanche comme un linge ...

Tiens, d'ailleurs, il faudrait qu'elle remercie Sheppard pour l'avoir aidé à se relever. Enfin, si ça avait été bien lui ... Elle n'était pas vraiment dans sa plus grande forme à ce moment-là. Le visage assombri à cause de la douleur qui se faisait de plus en plus vive, Annabel se pencha légèrement de côté, afin de pouvoir se redresser et laissa son regard se poser sur la scène qui s'offrait à elle. Le garde, qui doucement glissait le long du mur, laissant des trainées d'hémoglobine sur ce dernier. Vu l'état de ces blessures, il n'avait aucune chance de survie. Et malgré qu'il s'agissait d'un milicien, Annabel ne pouvait s'empêcher de ressentir de la pitié et de la désolation pour lui. Sûrement à cause de sa blessure à l'épaule. C'est pourquoi, en voyant Ryas arriver, elle fronça les sourcils au lieu de répondre à son regard complice.

Bien entendu elle était heureuse de le voir. Il allait bien et pourrait continuer à contrecarrer les plans de cette milice. Mais voilà ce qu'elle redoutait. Il commençait déjà à interroger le mourrant. Et lorsqu'elle vit qu'il enfonçait son pouce dans le trou ensanglanté de l'épaule du pauvre homme, elle eut un haut le coeur, comme si ce pouce s'enfonçait dans sa propre chair. Détournant alors le visage, elle repartit au fond de la cellule pour s'asseoir contre le mur. Elle ne voulait pas regarder ça, pas de nouveau. La vue du cuistot lui avait amplement suffit. Et puis, de toute manière, le sergent était bien obligé d'avoir des renseignements ... Même si Annabel n'approuvait en rien la solution prise par Ryas, elle ne pouvait l'en empêcher, car sur le fond, il avait raison.

Le temps qu'ils trouvent comment dessouder la porte de la cellule, Annabel en profiterait pour récupérer des forces. Car une fois libre, ils reprendraient la chasse au milicien et elle ne voulait pas les ralentir à cause de son état. Déjà savoir si elle pourrait tenir une arme et avancer seule. Le sergent aurait besoin de toute l'aide disponible alors inutile de sacrifier un homme valide et bien portant pour la soutenir et l'aider à avancer n'est-ce pas ??? Si elle pouvait se débrouiller seule, alors se serait parfait. Sinon ... et bien si elle handicapait trop le groupe, elle demanderait à rester en arrière. Pas d'autres solutions, pas pour elle en tout cas. Fermant les yeux pour récupérer, elle essayait de faire abstraction des gémissements du garde mais elle n'y arrivait pas. Et plus elle entendait la douleur du milicien, plus elle pensait à la sienne propre ... Tout ceci aura-t'il une fin ou non ??? Qu'il parle bon sang !! Qu'il parle ...

Arrivé au SGC : 13/05/2006

Talker n'était pas blessé si ce n'est son égaux, il n'avait pas prévue une attaque de milicien par surprise ni que son champ de tir soit obstrué par une de ses collégues, seul il aurait peut être put faire mieux, qui sait...

En tout cas ce qui étais sûr à présent c'est que Annabelle avait dit vrai, il y avait bien une milice et surement un complot avec, eux enfermé dans les cellules ils ne pourraient rien faire pour le président, mais que faire... ils n'avaient plus d'armes pas d'équipement la porte d'entrée était piégé et les barreaux de la cellule infranchissable...

A plusieur reprise Jeffrey vérifia que les blessures de Annabelle n'empirait pas, pas d'infection, la cicatrisation était en cour, il n'y avait pas de soucis à se faire pour le moment...

C'est alors qu'un beau bordel prit forme, entre les tirs de mitraillettes les explosions, la fumée et la poudre qui leur remplissait les poumons, et la cavalerie débarqua et pour une fois elle tombait au bon moment, un sergent et Cassandra Pierson étaient venu à leur aide, Jeffrey fut surprit de voir son amie mais en même temps heureux et content de savoir qu'elle était de leur côté...

Le plan du sergent était apparement de déssoudé la porte, pourquoi pas aprés tout c'était toujour plus amusant que d'essayer de trouver les clés, Talker préféra regarder toute la scéne en simple spectateur pour le moment histoire de pouvoir assimilé l'accumulation d'informations qui se présentaient et qui donner à l'affaire une tout autre tournure...

Puis Faust remarqua que Annabelle n'était pas au mieux de sa forme, il s'approcha d'elle et vérifia sa blessure à l'épaule... elle s'était infecté et il lui fallait des soins si on ne voulait pas risquer de perdre son bras...
Faust avait toujour sa petite flasque de vodka en cas de coup dure et à contre coeur, il fallait bien l'avouer, il déversa le contenu sur la plaie du soldat pour désinfecté un temps soit peu sa blessure avant que ça n'empire, ce n'était pas grand chose mais ça lui premettrait de ralntir l'infection duran un temps...

"Il lui faut des soins... sa plaie s'est aggravé..."

Arrivé au SGC : 07/11/2006

Sheppard s'occupait de maintenir Annabel debout quand Diane prit l'initiative d'appeler le garde devant la cellule. Il laissa Annabel au soin du Sergent et s'approcha lui aussi des barreaux pour parler au garde, mais ce dernier, trop faignant pour se lever, avait refuser. Sheppard se retourna pour regarder l'état d'Annabel quand un bruit de grenades tombant au sol attira son attention. Il posa son regard sur le sol et pu affirmer ce qu'il venait d'entendre, il se recula afin de se protéger de l'explosion. Très vite, plusieurs grenades vinrent rejoindre la première et le garde tomba au sol. Au loin, le Sergent Ryas et le Lieutenant Pierson, les deux responsables de leur future libération. Ryas avait rejoint la porte de la cellule et Sheppard lui adressa un sourire de reconnaissance. Il regarda Diane lui lançait un regard noir, apparemment, elle ne le portait pas vraiment dans son coeur. Ce dernier avait inspectait la porte et choisit de déssouder cette dernière. Sheppard regarda Ryas torturer le garde pour essayer de lui soutirer des informations avant que ce dernier meurt. Les méthodes qu'il employait ne plaisait pas vraiment à Sheppard, mais la base était en danger, et il fallait qu'ils sortent de cette cellule par tous les moyens possibles. Il se rapprocha de la porte pour voir un peu mieux et ajouta :

Sergent, vos méthodes sont plutôt drastiques, mais efficaces, d'après ce que j'ai entendu...

Il souria légèrement au Sergent et attendit qu'il continu sa torture. Il se retourna vers Talker quand ce dernier les informa qu'Annabel avait besoin de soin d'urgence. Sheppard regarda la plaie puis s'adressa au Sergent d'une voix calme.

Au cas où vous ne l'auriez pas remarquer, on est enfermé ici, elle va devoir être courageuse et supporter la douleur le temps que ce cher Sergent nous sorte de là. Je suis sur qu'elle tiendra le coup, elle à l'air forte et je ne pense pas qu'une blessure comme la sienne va l'abattre.

Sheppard essaya de motiver Annabel par ses paroles, espérant qu'elle réagirait et qu'elle se ressaisirait en se battant pour éviter de penser à la douleur. La plaie était plutôt sérieuse et il ne fallait surtout pas qu'elle se laisse aller, sinon elle sombrerait. Il lui donna une barre de céréales énergétique bien sucrée pour lui redonner un peu de pêche puis redirigea son attention sur ce que faisait le Sergent Ryas.

Arrivé au SGC : 03/12/2005

Le garde tourna la page de sont journal sportif quand nombre de coups de feu résonnèrent. Bon sang ce fut si rapide qu'il ne réalisa même pas qu'il venait d'être toucher. Ce fut le contacte avec le sol qui lui ouvrit les yeux. Quelques instant plus tard un homme était sur lui. Ses lèvres bougeait et il ne comprenait pas ce qu'on lui disait. effrayer il sera les main cherchant de quoi se rattraper tendis que l'autre usée de la force. Il avait mal, il soufrait le martyre. Tous sont êtres ne réclamer qu'une seule chose vivre.

Reverrait il sa fille? Non il en douter, la pauvre serait sans doute placer en orphelinat. Qu'avait il fait! Bon sang il allait la laisser seul pourquoi n'avait il pas réagit plutôt au lieux de suivre son frère. L'autre s'énerver apparemment et rapidement un couteau lui fit face. Son sang ce glaça tendit qu'il tentait désespérément de reprendre conscience de la situation. Le choque avait était si soudain et la douleur si forte. Une larme commença a couler tendit que sa main chercher désespérément a atteindre son porte feuille.

Arrivé au SGC : 13/05/2006

"Bon maintenant ça suffit sergent veuillez arrêtez s'il vous plait!"

Talker n'était pas vraiment du genre sentimental, ni ne possédait une grande empathie, pitié ou compassion à l'égard de l'ennemi mais Jeffrey était un grand patritote qui croyait en une nation, en un idéal, un lieu ou le crime ne devait pas avoir pour réponse le crime...

Torturer un homme n'était pas une bonne chose, peut être avait-il une famille, peut êt ne faisai-il qu'obéir à des ordres ou même peut être travaillait-il sous la contrainte, qui puvait le savoir en ce moment même mis à part lui...

"Ecoutez, nous avons certainement dautres façon d'obtenir ces informations de plus il est possible que cette personne ne sache rien, tout au homme quelque soit ses intentions ne peut se regarder en face ni juger servir une cause juste si ses méthodes n'en témoigne pas..."

Jeffrey jeta enuit un coup d'oeil sur Annabelle qui n'allait pas mieux, on se préoccupait de torturer un simple pion tandis qu'un soldat était à terre, ceci n'était ps acceptable...

"Sergent, ne perdons pas notre temps avec cet homme ce n'est qurement qu'un pion, il y a certainement autre chose qui pourrait nous permettre d'ouvrir cette porte je ne suis pas chimiste mais les labos ne sont pas tellement loi avec un mélange efficace un genre d'acide pourrait surement nous délivrer de cette prison d'acier, non?"

Arrivé au SGC : 06/07/2006

Ryas sentait les présences de ce public inopportun dans son dos. Il vit le garde verser une larme. Il était en train de le perdre, il le sentait. Il lui fallait attiser encore la douleur pour le ramener, il lui fallait accaparer ses sens et son attention.
Lorsqu'il entendit Talker, son visage récupéra instinctivement un aspect dur et froid, et c'est avec un regard mauvais qu'il se retourna, et l'oeil en coin qu'il répondit:

Beau discours, mais les beaux gestes ne sont racontés que dans les légendes et les récits.
Sur le champ de bataille, ils n'ont pas lieu d'être.
Si quelqu'un doit répudier sa morale pour que les choses soient faites, alors je serais cette personne même si celà ne m'enchante guerre.
Alors tu pose ton cul et tu te tourne si tu n'aimes pas celà!
Si Pierson, arrive à trouver un autre moyen avant, alors tant mieux, mais celà m'étonnerais!

Ce crétin risquait de foutre en l'air toute sa mise en scène. Il était en train de compliquer les choses. Ryas savait que la peur de la douleur était plus terrifiante que la douleur elle-même, mais tout son edifice de terreur psychologique venait presque d'être anéanti par une personne derrière des barreaux.
Il allait devoir maintenant aller plus loin pour récuperer celà, et mener à bien cette foutue mission.
En fait, il allait peut être pouvoir récupurer cette conversation à son avantage!
Il se pencha à nouveau sur le milicien et repris sa position:

J'espère que tu as bien tout entendu!
Même les miens craignent pour toi!
Même les miens ont peur de ce que je vais te faire!
Tu imagines ca?

Ryas prit une moue dubitative et détachée qui contrastait avec la mare de sang dans laquelle gisait le milicien:

Parce que je vais peut etre te laisser tes yeux pour pleurer.
Tes oreilles peuvent aussi bien faire l'affaire et qui plus est, tu pourras voir à travers leurs yeux toute la terreur de ce que je te ferais.

Ryas lui administra une paire de claques pour que le milicien se focalise sur lui. Il lui murmura à l'oreille pour qu'il se concentre sur sa voix:

Cet homme vient de t'offrir quelques secondes de douleurs de plus. Moi c'est des minutes entières que je te réserve si tu ne me réponds pas.
Tu as tes 5 secondes, fais en bon usage, si tu veux qu'un jour ta famille puisse identifier ton corps sans être pris de nausées.

Il choppa le porte feuille que la main du malheureux semblait vouloir atteindre. Il l'ouvrit et regarda la photo de la fillette coincée dans un repli. Elle lui rappellait sa propre fille, Julie, elle avait le même visage poupon. Elle avait...!
Ryas tenta de donner encore plus de sadisme à son regard:

OH, en voilà une bonne idée...c'est plutôt à elle que je vais faire des misères.
Ca me répugne au plus haut point, tout autant que ce que tu as pu faire au sein de cette base.
Mais je n'hésiterais pas, tu as ma parole...!

Il laissa un petit temps pour que le souffrant assimile bien ses paroles:

Alors SON destin est maintenant entre TES mains!
Je t'écoute!

Arrivé au SGC : 19/03/2007

Cassandra ferma les yeux devant la puissance de l'explosion . Puis, se redressa vivement . Le garde était dans un sale état... Il n'y survivrait pas . Détournant les yeux, et serrant les machoires, elle se rendit compte que la porte avait été soudée . Foutus miliciens !
Elle acquiesca aux ordres de Ryas, ne souhaitant pas perdre plus de temps . Elle marcha d'un pas rapide, tout en gardant, son arme devant elle, au cas où des inopportuns surgiraient .
La prison semblait déserte... C'était vraiment bizarre ! Elle arriva devant l'armurerie, et poussa la porte d'un bon coup de pied . Elle entra avec vivacité et fit le tour des rayons... Pas de chalumeau, et de matériel du parfait plombier.. Il fallait s'en douter !
Du C4 ! Bien sûr ! On en était plus à une petite explosion prés ! Elle empocha le kit du parfait petit terroriste, et sortit à grandes enjambés du local .

Elle n'avait pas mis plus de cinq minutes, et quand elle revint, Ryas était au dessus de l'agonisant... Dans sa posture, il n'avait aucun doute sur ce qu'il faisait, et Cassandra ressentit une nausée et un dégout absolu .

Ranger votre mathos d'inquisiteur, et d'exécuteur des basses oeuvres ! On est plus au moyen age ! Voilà un bon explosif, qui fera sortir nos amis .

Elle se retint de lui jeter à la figure, et lui tendit le C4, prenant garde de ne pas le toucher, ne serait ce que du bout des doigts .

(hrp : dernier post avant dimanche soir ! Ryas, tu prends les commandes de Cassie, merci !)

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 31.07.07 0:24

Qu'est ce qu'il en avait a foutre de ce qu'il se passait... Les son ne lui parvenait que par intermittence mais un coups sec sur la mâchoire le sortit quelques peu de sa torpeur. Il entendais presque clairement. Des gens parler et un homme était la, oui! Celui du couteau. Il leva les yeux vers lui quand il sentit le porte feuille lui glisser du bout des doigt. L'autre le prit et sortit la photo. Il voulut la rattraper mais son bras était hors service. Il sentait qu'il allait mourir sans rien pouvoir faire. Chaque respiration était une atroce douleur. Sans doute une cote avait elle perforer ses poumons. Quand a ses jambes il ne parvenais pas a les faire bouger. Mais cette photo la elle lui attrapa le regard. Il ne pu quitter le visage de sa fille. Et lui la menacé. Il voulait tuer sa seul raison de vivre.

Il ouvrit la bouche voulant parler mais ce ne fut qu'un léger sifflement qui sortit de sa gorge. La terreur l'envahit et il lutta pour parler pour sauver sa puce, son trésor cherchant du regard de l'aide auprès des autre membres. Les quelques larmes avaient marquer leurs sillons sur le sang de ses joues.

"non!"

Ce ne fut qu'un faible râle de douleur qui sortit mais il était emplit de volonté. Luttant contre le voile noir qui menacer de s'emparer de lui. Il aurait voulut le tuer sur place cette ordure mais ne pouvais rien faire. Baissant les yeux il essaya de parler de sortir son dernière atout pour sauver sa fille. Déja il se demander ce qu'elle deviendrait, sans famille balloter entre les différentes maison et foyer...

"Trop... tard... Déjà en place... Tuer... président... Ri... Rien faire.... Trop... tard..."

La douleur atteignes son paroxysme et la terreur avait remplacer son sang. Ses yeux ne quittés plus le visage tacher de sang de fille telle une terrible prophétie. Il voulait la revoir oublier cet sombre histoire, oublier son frère.

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 02.08.07 0:41

Ryas leva doucement la tête, son regard contrastait terriblement avec ce qu'il faisait en ce moment même.
Le doute s'était emparé de lui...il avait toujours su etre efficace, mais là, il doutait de pouvoir atteindre son but. Et pourtant même le meilleur des conditionnements ne pouvait empecher un homme de parler. Il le savait bien. Même si par le passé, il avait eu plus de temps pour mener des interrogatoires, il savait comment distiller la terreur, parfois même sans user de la douleur. Mais là, maintenant et ici, il se demandait, à quoi bon? Il se questionnait sur ses capacités pourtant autrefois reconnues. Il avait presque l'impression de provoquer plus d'effroi dans son camp que dans celui de l'ennemi.
Après tout, à quoi rimait tout celà? Il n'avait pas dormi depuis des temps immémoriaux, et sans cesse ses cauchemars qui hantaient ses nuits. Et maintenant le dédain de ceux qu'il était censé proteger et délivrer.
Qu'a t'il fait pour mériter celà? Il s'était pourtant donné les moyens d'arriver à ses fins, de mener cette foutue mission à son terme.
Mais pourquoi se battait-il encore? Pour qui?...
Pour un idéal? non il n'était pas aussi dupe.
Pour un monde meilleur? Il avait depuis longtemps arrété d'y croire, surement depuis le jour de leur mort.
Pour sa patrie, son pays? tout celà n'était que foutaises sans consistance véritable.
Pour le bien? Une notion qui ne voulait strictement rien dire, et tellement galvaudée qu''elle en devenait écoeurante.
Non après reflexion, il se battait surement pour le souvenir d'Adélaïde et Julie. Mais celà suffirait-il à ce qu'il aille aussi loin que nécessaire?
A présent il en doutait...et ce foutu milicien qui ne voulait pas parler alors que quiconque aurait craché tout ce qu'il savait depuis le commencement de sa chienne de vie, jusqu'à sa fin misérable!
Il était fatigué d'avoir trop combattu, epuisé d'avoir trop vécu sans elles!
Ryas retira lentement ses doigts du souffrant, et se releva.
Sans la regarder, il prit le C4 et dit à Cassandra:

Bien tu vas me ramener tous les gilets pare-eclats que tu trouve.
Fissa!

Il la sentait excédée, et il la regarda partir puis commenca à appliquer de fines bandes de C4 le long des soudures sur les barreaux.
Il n'adressa aucun regard aux membres de la cellule et continua son oeuvre en silence. Il ficha les détonateurs dans la matière qui ressemblait à de la pate à modeler.
D'une voix sans motivation aucune, il s'adressa au petit groupe sans leur jeter un seul regard.

Bon vous allez vous mettre au fond de la cellule et vous couvrir avec les gilets que le Caporal Pierson va ramener. L'explosion sera puissante, mais vous devriez etre protégés suffisamment. Il va de soi que le Capitaine et le Sergent protegeront de leur corps leurs deux compagnes.

Il était las, empli de cette lassitude grandissante, qu'il avait accumulé durant toutes ses années. Il ne tentait plus, comme toujours, de se montrer fort. Celà lui importait peu à présent.
Il fixa de haut le milicien, puis après un soupir, il s'accroupit vers lui:

Et toi bonhomme?
Tu vas mourir, tu le sais?
Mais ce ne seras pas de ma main, et ca n'en seras que plus douloureux car tu finiras tes jours dans le silence d'un mensonge, au nom d'une vaine utopie!

Il lui administra une claque magistrale et lui jeta la photo de sa fille à la figure:

Garde ton misérable bonheur, tu n'en n'as plus pour longtemps à l'apprecier.

Ryas se releva et rangea son couteau. Son esprit vagabonda encore une dernière fois au gré des souvenirs de ces moments partagés avec sa femme et sa fille, ces instants que le temps avait à jamais emporté loin de lui! Le bruit des pas de Cassandra le ramena à la réalité. Le voyant encore penché sur le garde, elle lui jeta un regard qui en disait long sur ce qu'elle pensait de lui. Mais celà lui importait peu!
Elle était chargé de gilets, il se releva et l'aida à les faire passer dans la cellule, à travers les barreaux.
D'un air stoïque et détaché, il lui mit dans la main le détonateur:

Maintenant tu vas te mettre à couvert et déclencher l'explosion, mais lui...

Il désigna le milicien du bout du doigt:

...lui, il n'y survivra pas!
Maintenant je te laisse prendre la décison seule!
Assumes le choix de ton echec ou de ta réussite!

Ryas ne sentait pas d'humeur à tuer de sang froid. Pourtant son metier l'exigeait, mais il voulait voir comment un de ses juges allait réagir, dans la peau de l'implacable meurtrier!
Il soutint le regard rempli d'incompréhension de Cassandra:

Ce n'est pourtant pas compliqué, Caporal!
Il vous suffit d'appuyer sur le déclencheur et vous mettez fin à leur emprisonnement et vous pourrez continuer la mission.

Cassandra ne cessait de fixer le détonateur que Ryas avait posé au creux de sa main, relevant de temps à autre la tête pour regarder celui qu'elle avait jugé comme un bourreau quelques minutes auparavant! Sans un mot Ryas prit son P90, canon baissé, et alla se planquer dans une cellule en attendant l'explosion.
Il se demandait si Cassandra aurait les tripes de tuer pour sauver. En d'autres circonstances, elle l'aurait surement fait, mais là elle avait demandé à l'epargner pour...pour mieux le tuer quelques secondes plus tard!
Non, Ryas était convaincu qu'elle ne le ferait pas.
Mais il s'en fichait. Qu'ils aillent tous au diable. Il avait déjà trop donné, trop tué, trop peu dormi, trop souffert, et trop fait souffrir! Au tour des autres maintenant. Cet enjeu n'avait jamais été le sien, et maintenant il était encore moins le sien.
*Président, militaires, miliciens, peu importe, ils devront se débrouiller sans moi!*
Il se répéta cette phrase typiquement militaire:
*Personne n'est indispensable, personne!*
Il s'alluma une cigarette et prit une grande bouffée. Il repensa ensuite une dernière fois à sa conversation avec Eli, avant de se murer dans un mutisme profond.

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Plus les secondes s'écoulaient et mieux elle supportait la douleur. On s'habitue à tout n'est-ce pas ??? Enfin, le liquide alcoolisé du sergent avait été difficile supporté mais on faisait avec ce qu'on avait. Et puis les paroles du capitaine l'avaient amusé, faisant en quelque sorte diversion en son esprit, l'obligeant à penser à autre chose qu'à sa plaie brulante. Devoir être courageuse ... Il n'y a pas de vraie courage dans ce monde, seulement une annihilation désespérante de la peur ou de la douleur. D'ailleurs, en voyant la barre énergétique qu'on lui tendait, Annabel ne put retenir un sourire. Avec l'alcool du sergent et la barre du capitaine, ils auraient pu faire pique nique. Rien qu'en imaginant la scène, elle commença à rire, mais plus d'un rire de fatigue et de désenchantement. Elle remercia alors d'un hochement de tête le capitaine, refermant les yeux et laissant sa tête s'appuyer sur le mur. Elle voulait dormir, se trouver dans un petit lit moelleux ... Ce désir d'abstraction du monde qui l'entourait, de se retrouver seule. Mais les gémissements du garde la ramena dans la dure réalité. Elle n'était pas prête de trouver un matelas ...

Tiens, Talker venait de parler. Apparement il n'appréciait pas la méthode du Sergent. Et bien, heureusement qu'il n'avait pas été au mess alors. Annabel non plus n'avait pas apprécié à cet instant là mais maintenant, elle avait compris une chose. Eux, si la situation avait été inversé, auraient fait la même chose, même peut-être pire, qui sait ??? De toute manière, on en revient toujours à la même notion. Sacrifier quelques uns pour en sauver des centaines d'autres. Enfin, actuellement, cela avait plus été tuer quelques uns pour en sauver un seul, mais pas n'importe quel homme non plus. Mais une phrase prononcée par Ryas l'intrigua au plus au point. D'un coup, elle rouvrit ses yeux puis tourna son regard en direction du dos du sergent. "Si quelqu'un doit répudier sa morale pour que les choses soient faites, alors je serais cette personne même si celà ne m'enchante guerre." Et d'un coup, elle pensa comprendre quelque chose vis-à-vis de cet homme. "Ca me répugne au plus haut point". Comment se considérait-il alors ??? Pour faire des choses qu'il ne voulait pas ...

Qu'avait-il du vivre ou subir pour avoir une telle manière de penser ??? Pensait-il sa vie misérable ou n'ayant plus aucun sens ??? Se reprochait-il quelque chose pour laisser transparaître sa colère, voire sa haine dans de tels agissements ??? Car de cette manière, il se faisait du mal. Les regards de ces ennemis, leurs paroles, leurs gémissements de douleur, tout cela viendrait le hanter dans ces moments de solitude et ça, s'était pire qu'une torture physique. Elle ne pouvait détacher son regard de ce dos ... Personne n'est tout noir ou tout blanc, et bien souvent, ce n'est que la situation qui nous fait apparaître comme le méchant. D'ailleurs ce garde avait une famille aussi. Quel gâchis ... Ah, le sergent se relevait pour faire face au caporal. Son regard était vide, enfin sur ce qu'elle pouvait en discerner par rapport à son visage. Quelque chose avait changé en lui, ce n'était qu'une impression mais pourtant, il n'avait pas la même attitude.

Annabel détourna enfin le regard de cet homme alors que ce dernier appliquait des bandes de plastiques sur la porte. Elle prit appuie sur le sol grâce à sa main valide et se redressa contre le mur. Elle avait commencé à légèrement glisser et s'appuyait plus sur ses omoplates que sur ses vertèbres thoraciques et cela avait pour effet d'accentuer un peu sa douleur à l'épaule. Aucun mot n'avait franchi la barrière de ces lèvres. Pourquoi faire ??? Pour dire quoi ??? Les autres pouvaient aisément se passer de paroles inutiles. Et puis comme ça, sa douleur n'avait pas l'occasion de s'exprimer au travers de son timbre de voix ou de gémissements. Le caporal venait de ramener les gilets et soudain la voix du sergent lui revint à l'esprit. "Tiens bon Spence, tout va bien se passer, tu as ma parole!". Oui, c'était ça en faite le sergent Ryas. Et la personne qu'il avait été devant le cuisinier ou même le garde, ça n'avait été qu'un rôle. Enfin, elle l'espérait. Mais désormais, elle ne verrait que l'homme bon et d'honneur en lui.

Alors tout doucement, voyant le sergent Talker la rejoindre avec un des gilets, Annabel se recroquevilla, faisant attention à son épaule. Remarquant sa main sale d'un sang séché, elle ne put s'empêcher de la frotter contre son treillis dans l'espoir que ce sang quitte ces doigts. Mais désormais, il n'y avait plus qu'à attendre l'explosion. Et après quoi ??? Ils sortiraient ... Par où aller ??? Que faire ??? 6 contre une milice ... Mais bon, l'espoir fait vivre comme on dit.

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Diane observa la scène entre le milicien et le Sergent avec la plus grande impassibilité possible. Cet homme à terre lui rappelait bien trop de souvenir… et si elle l’avait pu, elle lui aurait elle même fait sauté la cervelle depuis quelques minutes… Quand elle vit le Caporal Pierson tendre des pains de C4, elle ouvrit grand les yeux.

*Du C4 ?! Mais ils veulent tous nous faire sauter ou quoi ?! C’est des malades !!!*

Mais elle fut rapidement soulagé quand le Sergent Ryas ordonna d’aller chercher des gilets pare-éclats. A son retour, elle laissa Sheppard et Talker récupérer les gilets et s’installa près d’Annabel.

Elle regarda John s’approcher d’elle, le gilet à la main, sans broncher. Celui-ci la protégea tandis que Talker s’occuper de son amie. Elle ferma les yeux afin d’éviter de regarder le Capitaine dans les yeux. Mais au contact de son corps, beaucoup de souvenirs refirent surface… Son visage n’était qu’à quelques centimètres du sien et elle pouvait sentir son odeur… cette odeur même qui lui avait manqué depuis deux ans… Une envie soudaine de venir effleurer ses lèvres lui prit… mais elle résista à sa pulsion qui n’était autre qu’une réminiscence d’une envie passée…

Un baiser avant la mort… voilà ce qu’elle aurait voulu de Raphaël… son meilleur ami… Une amitié qui avait duré toute leur vie et qui vit son apogée qu’en ils s’avouèrent leur amour… mais malheureusement… le même jour, le destin en avait décidé autrement… La mort les avait séparée à jamais il y a six ans… Même ses sentiments pour John n’étaient pas aussi fort que ceux qu’elle avait eu pour cet adolescent… Elle se demandait même si un jour, elle pourrait aimer à nouveau réellement…

Elle sortit de ses pensées sinistres, n’attendant que l’explosion et de sortir enfin de cette satanée cellule pour respirer un peu, loin de son passé…

Arrivé au SGC : 07/11/2006

John n’avait pas prit part à la discussion des deux Sergents, il n’était ni pour l’un, ni pour l’autre, faire souffrir un homme pour obtenir des renseignements n’était pas son passe temps favoris, mais malheureusement, dans la vie on est toujours amener à faire des choses que l’ont n’a pas forcément envie de faire, et qui ne sont pas forcément juste. Mais qui sommes nous pour savoir ce qui est juste ou non ? Peut-être que ce garde allonger par terre n’avait que ce qu’il méritait ? Peut-être que lui aussi aurait pu faire subir la même chose à l’un d’entre eux ? La vie est parfois étrange, on ne sais pas si nos choix sont juste ou non, mais on les fait quand même, parce qu’il le faut ? Non, parce que si on ne le fait pas, on avance pas, et la vie deviens morne et sans couleur, on se laisse aller, et la mort est préférable à cela, même si elle reste un moyen lâche et radicale. Le Sergent avait peut-être raison de faire ce qu’il faisait, leurs vies en dépender, et même si cette pensée ne le rendait pas très fier de lui, il préférait voir cette homme mourir, en ayant obtenu de lui quelques informations primordiales, plutôt que de voir tous ses coéquipiers tuer un par un par cette milice. Tuer ou être tuer ? Seul la survie compte, et même si c’est une façon un peu bestiale de penser, c’est juste la vie qui ne laisse que cette option. Malheureusement, le garde n’avait rien dévoiler, et Ryas avait abandonner. N’ayant aucune envie de donner l’ordre de réitérer ces tortures, Sheppard préféra se taire et attendre que l’idée du Caporal soit mit en application, en espérant qu’ils allaient pouvoir sortir le plus vite possible.

Lorsqu’elle ramena les gilets, Ryas avait poser les bandes de C4 sur la porte de la cellule en demandant aux deux hommes de protéger les deux femmes. Et bien sur, Sheppard se retrouvait juste devant Diane, Talker lui s’était déjà placer devant Annabel, il n’avait plus le choix. Il s’approche d’elle, le gilet à la main puis essaya de recouvrir tout son corps du siens pour qu’elle ne court aucun danger. Un gêne causé par leur relation passé venait de s’installer entre eux. Attendant patiemment l’explosion, il resta contre elle en retenant son envie de l’embrasser qui avait l’air partager. Le visage de Sam parcouru son esprit comme un déclic préventif avant qu’il fasse une bêtise. Non, de toute façon, il n’aurait jamais fait ça, mais rien que le fait d’en avoir envie était déjà trop, la seule femme qu’il aimait à présent était Sam, et il n’avait qu’une envie, la retrouver au plus vite. Il évita le regard de Diane et le détourna vers Annabel et Talker pour voir s'ils étaient bien protéger. Voyant que le Caporal hésitait à appuyer sur la détonation, Sheppard ajouta :

Caporal, faites le, il va mourir de toute façon, et mieux vaut abréger ses souffrances.

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles... 06.08.07 1:27

Cassandra tenait le détonateur, petite chose inerte dans sa paume ; Elle jeta un regard meurtrier à Ryas, pour la foutre dans une position pareille . Il semblait ailleurs, muré dans son impénétrabilité . Elle jeta un oeil sur les prisonniers, se demandant s'ils valaient la fin de son innocence de soldat . Elle vit Talker dans le lot, et elle serra les machoires . Un ami, un confident...
Et puis la mission... Le président...

Il fallait qu'elle se décide, et ce furent les paroles de Sheppard qui lui remis les pieds sur terre . Elle regarda le milicien, fixement, cria !

A couvert !

Puis, sans quitter des yeux la direction du milicien, se mit à murmurer, presque inconsciemment, ce qu'elle avait entendu prés du cercueil de sa mère .

Le Seigneur est mon berger, il me conduit vers de verts paturages...

L'explosion eut un souffle terrifiant, et souleva une poussière incroyable, qui fit tousser Cassandra . Pliée en deux, elle ala vérifier si la porte avait cédée, et à sa grande surprise, elle avait carrément disparue ! En toussant, une main evant sa bouche, elle entra dans la cellule, il avait l(air tous en vie, et Cassandra aida Talker à se relever .

[/i]Ca va ? En un seul morceau ?

La poussière retombait lentement, et elle pouvait voir Ryas, se redressant . Elle ne put s'empêcher de lui lancer dans le silence sépulcral :

La prochaine fois, finissez votre sale boulot vous même, Sergent !

Elle se pencha vers Diane, et lui tendit la main pour l'aider à se relever . Elle aussi était indemme .

(hrp vacances jusqu'au 16 aout !)

Arrivé au SGC : 06/07/2006

Ryas eut un petit sourire:
*hé ben voilà!*
Il s'approcha de Cassandra et lui jeta un regard de compassion:

Je vous signale Caporal que ma mission originelle est achevée!
En l'ocurence, nous devions trouver les fuites et empecher l'intoxication de la base. Et ce n'est que lorsque ma mission a été accomplie que un de mes hommes a été bléssé et que vous tous avez débarqué.
Alors je suis en train de faire des extras, ma grande!

Ryas fit mine de s'approcher de la cellule:

Ha au fait, le sommeil des justes n'est qu'une légende, il n'existe pas. Tu le découvriras bientôt, lorsque dans quelques nuits, le visage de ce milicien viendra hanter ton sommeil, alors ton jugement sur moi seras tout autre.
A ce moment là, je t'expliquerais comment retrouver le sommeil.
D'ici là, tu evites les reflexions intempestives!

Ryas leva son arme vers Sheppard et Talker, tandis qu'il proposait son berretta à Annabel:

Spence, tu vas me surveiller ces deux là!
Si jamais il font un pas de travers tu leur tire une balle dans les jambes, et s'ils recommencent alors tu as ordre de les neutraliser par tous les moyens à ta disposition.
Kawalsky, tu va avec Pierson et tu récupère une arme digne de ce nom pour toi et un beretta pour moi.

Il jeta un regard complice à Diane, puis focalisa toute son attention sur les deux hommes:

Quant à vous, je veux savoir immédiatement qui vous a donné l'ordre de nous mettre des batons dans les roues, et fissa, le temps nous est compté!

Sujet: Re: [GE] De mauvaises retrouvailles...