Je repris conscience petit à petit conscience. Mes idées étaient confuses à cet instant. Il m'avait embrassé et je ne savais pas combien de fois. D'autant plus qu'il m'avait parlé mais j'avais entendu à la place des bruits bizarres. Je décidai donc de raconter ce qu'il s'était passé.

"J'ai eu des idées noires enfin bon, je pensais ce que c'était du à des appréhensions pour te voir. Après ma douche, j'ai encore ces idées et c'est là que j'ai commencé à saigner du nez. J'ai ramassé la serviette qui était sous le lavabo pour éponger le sang. Je me suis cognée assez violemment le crâne je trouve et après c'est le trou noir jusqu'à ce que je te vois mais j'ai entendu des sortes de bruits bizarres. C'est sûrement ta voix."

Je me massai le crâne en pensant au fait que je me suis cognée. Une douleur fulgurante s'empara de ma tête.

"Nom d'un chien."

Je fis une grimace et je laissais échapper un léger petit cri de douleur. Je ne savais pas si il l'avait entendu mais cela m'était carrément égal. Puis j'eus quelques instants plus tard, des nausées. Je n'osais pas me libérer de l'étreinte de Geran. J'avais ma tête sur ses genoux. De plus, je ne savais pas comment il allait réagir. Ma vue s'obscurcissait encore et je finis par reperdre conscience.

J'ouvris les yeux doucement. La lumière était allumée. Je me décidai à parler.

"Qui est là ?"Dis-je d'une voix faible.

Je me demandais si c'était Geran ou une autre personne qui avait entendu le bruit de ma chute.

"Geran, c'est toi?"

J'avais une impression que ce n'était pas Geran. Je ne savais pas si les évanouissements allaient cesser. Je sentais que j'allais encore tourner de l'oeil.

"Geran, ne me laisse pas retourner dans le cirage."

Je parlais d'une voix encore plus faible. J'essayais de me lever. Je rassemblais une dernière fois l'ensemble de mes forces restantes puis je me dirigeai vers mon bureau. Ce fut à ce moment là que mes jambes ne me portèrent plus. Ma tête cogna le bord du bureau. Je tombai par terre. On pouvait entendre "un grand boum". Du sang coula de l'endroit où ma tête avait été choquée. Geran s'était approchée de moi et me regarda inquiet. Il semblait impuissant par ce qui m'arrivait. Les secours n'allaient pas tarder. Puis je perdis conscience une nouvelle fois.

J'ouvris les yeux. J'essayais de me concentrer sur la personne qui était devant moi. Je voyais flou.

"Geran, est-ce que c'est toi ou un autre médecin? Je ne sais même pas ce que j'ai et je ne sais même plus où je suis."

J'entendis légèrement mieux. C'était des bruits de pas et des roulettes.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?" Dis-je d'une voix faible.

J'étais à présent allongée dans mon lit. Je ne me sentais un peu mieux mais je n'étais pas encore d'attaque pour me lever et me promener en compagnie de Geran. J'avais à peine entendu ce que ces collègues avaient dit mais j'avais ma petit idée là-dessus. J'avais envie d'être avec lui dans ses bras chauds. Je regardais vers la droite. Je vis Geran qui était assis sur mon lit.

"J'ai envie de me lever mais je sais que tu vas m'empêcher."

Je me redressai doucement dans mon lit. Je n'avais pas sommeil après ce qui m'était arrivé, je me demandais comment je le trouverais à force de m'évanouir. J'avais de gros doutes. Je me massais le crâne encore douloureux par le choc de ma rencontre avec le bureau. On m'avait recousu, c'était le plus important. Je me décidais à poser quelques questions à Geran.

"J'ai une question à te poser."

Je le fixai de mon regard si doux que le médecin pouvait être encore plus séduit.

"Que se passerait-il si je venais encore à m'évanouir ?"

/Cette question a l'ai insensé si on réfléchit bien. Je ne suis pas maso pour finir à l'infirmerie./

(Ma calculette a rendu l'âme ce soir. ^^)

Geran la regarda, il attendait depuis une heure. Il ne faisait rien a par la regarder. Il ne bougeait pas, rien, les médecins avaient tous quitter la pièce, puis le couloir. Quand, soudain, Coprenha parla.

"J'ai envie de me lever mais je sais que tu vas m'empêcher."

Geran s'allongea a ses côtés.

"Entierement raison, je n'ai pas envie que tu tombes dans les pommes. Mais cela fait 25 heures que tu es tombé dans les pommes, mainteant tu devrais aller beaucoup mieu."

"Que se passerait-il si je venais encore à m'évanouir ?"

"Tu ne t'évanouieras pas"

Il l'embrassa.

"25h? Ce n'est pas possible."

Je n'en revenais pas à cause du fait que j'étais restée très longtemps dans le cirage. Cela me faisait tourner la tête mais pas assez pour retourner dans les pommes. J'étais légèrement inquiète mais je ne devais pas m'en faire pour ça. Je détournai mon regard vers la porte de ma chambre puis sur mon bureau. Il y avait une trace de sang sur l'arête droite juste à l'endroit où je m'étais cognée. En tout cas, je ne me sentais guère mieux et je ne savais pas si la nuit allait changer grand chose. Je verrais bien demain et Geran avisera. Je me rallongeai doucement et je posai ma tête sur le moelleux coussin. Et je fixai à nouveau le médecin. J'avais l'impression qu'il me regardait avec inquiétude.

/J'ai la sensation que l'on me cache quelque chose mais quoi. On verra demain./

Je fermai les yeux en pensant que tout irait mieux demain. Je m'endormis très vite.[i]

Une fois que Coprenha fut endormit, Geran alla dans ses quartiers.

( J'éssaierai de l'allonger, mais là ... )

( Menchu, ne dis plus que c'est toi que Dieu a maudit ... Je croix que c'est moi sa cible ... )

Geran venait de sortir de ses quartier, il n'avait pas beaucoup dormi. Il allait au Mess pour manger un morceau quand il passa devant les quartier de Coprenha. Il s'arrêta pour voir comme elle allait. Il entra et la vit au sol ... il s'approcha d'elle ...

Geran venait d'entrer à nouveau dans mes quartiers. Il s'approcha de moi, c'est alors que je décidai de parler.

"Est-ce que tu peux m'aider à me lever, s'il te plait? Je n'ai pas envie de pourrir sur le sol. Ce serait dommage sinon."

J'esquissai un sourire. J'étais contente de le voir. D'ailleurs, j'avais envie de le serrer dans mes bras et de l'embrasser avant que quelqu'un entre dans nos quartiers et aperçoive mon "état".

/Imaginons qu'un autre débarque à l'instant et m'emmène à l'infirmerie. Arf, je n'ai pas envie qu'on m'arrache des bras de Geran./

Geran la prit dans ses bras, la souleva et la posa sur le lit. Il s'allongea sur elle.

( Sors ta calculette et je te promet que ... ^^ )

(La calculette est morte hier soir. Le lion l'a bouffé et il est mort ce soir à cause d'elle. ^^)

J'oubliai lentement ma tête douloureuse. Il m'avait allongé sur le lit et il l'était sur moi. J'en profitai pour l'embrasser.

''J'espère que vivement que je ne finirais pas à l'infirmerie."

Ma tête me faisait mal mais j'ignorais la douleur. Je continuais à l'embrasser.

Geran c'était mis totalement sur le lit. Il était a ses côtés. Il ne pouvait enlevé ses lèvre. Il était accroché à Coprenha. Il commença à la déshabiller, tout en l'embrassant. Ce fut a son tour de se faire déshabiller. Ils passèrent sous la couette ( fermeture des ridaux ( utilisation du caché :P ))
( Pas le temps de faire plus long, une urgence, je l'alongerai après )

Je mis ma tête en dehors de la couette car je commençais à avoir chaud. J'étaix excitée mais je ne parvenais pas à faire disparaitre la douleur. Je replongeai sous la couverture.

"Je suis de retour. J'ai pris un bol d'ai frais."



/Un bol d'air frais avant de tirer le rideau de la réalité, mouais, je préfère quitter cet instant pour partir dans des rêves./

Je m'agitais légèrement sur mon lit. Mon coeur s'accélérait et la douleur de mon crâne devint plus intense. Je l'ignorais mais il allait finir par m'envoyer une grande claque un de ces jours. Je me donnai une légère claque pour rester collée à la réalité et non dans l'inconscience.

( Bon, bah on va s'amuser )



( Le général m'a permis ... mais attention le sujet est interdit au moins de 18 ans ... moi, non ... j'ai pas 13 ans )

Je me levai avec regret. Je m'assis sur le bord du lit en soupirant et je regardai Geran.

"Tout va trop vite, je le sens. J'ai besoin de prendre l'air et de manger un peu. Ça fait un petit bail que je n'ai pas mangé."

Je lui souris mais cela ne suffisait pas à mon goût. Je venais de lui envoyer un vent et mon estomac se noua. Je me levai et je marchai calmement vers ma commode. J'ouvris le tiroir du haut et je pris quelques sous-vêtements propres. Mon regard se posa à nouveau sur le médecin.

"Je reviens, je vais me changer dans la salle de bains."

Je pris les sous-vêtements qui étaient sur le sol froid de ma chambre ainsi que mon uniforme froissé. Puis j'entrai dans la salle de bains. Je posai mes vêtements propres sur la chaise et les habits sales dans un sac en plastique qui était accroché au porte-serviette. Puis je me dépêchai de m'habiller. Je regardai ensuite ma montre : il était 8h30 du matin. Je sortai de la salle de bains et je me dirigeai tranquillement vers mon lit où était encore allongé l'amour de ma vie.

"Je vais aller manger. Rejoins moi quand tu seras prêt."

Je le regardais attentivement avant de partir pour prendre la direction des ascenseurs. J'étais paisible mais je ne savais pas ce qu'il ressentait en ce moment même. J'ouvris la porte de mes quartiers et je la fermai derrière moi. Je partis pour le mess en prenant les ascenseurs. Je me fis discrète en y allant.

Je revenais de l'infirmerie. J'étais contente d'avoir été libérée bien que ce séjour ait été court à mon goût. Il manquait plus que Geran se pointe dans mes quartiers pour voir comment j'allais. Je posai mes médicaments sur mon bureau. Je ne commencerais le traitement quand j'irais manger. Je n'avais pas mangé depuis assez longtemps. Je devais avoir perdu du poids suite à mes vomissements et autres choses dont je ne voudrais pas me parler. J'allais beaucoup mieux même si le médecin n'était pas de mon avis. Je pris mon téléphone portable d'un des tiroirs de mon bureau. Je composais le numéro de téléphone de Geran.

Code:

Allô Geran, tu es où ? Je suis sortie de l'infirmerie enfin. Je vais mieux mais ce n'est pas l'avis du médecin.