quartiers de coprenha [interdit aux moins de 18 ans]

Arrivé au SGC : 02/06/2006

Code:: Salut ! Ok, je vais voir là je suis fatigué. Et j'ai faim. Je vais allez manger un morceau je pense. Toi repose toi. Aller bye.

Ensuite Geran raccrocha. J'éteignis mon téléphone portable et je le remis dans le tiroir où il était. Je sortais ensuite de mes quartiers en prenant soin de fermer la porte à clé derrière moi. Je me dirigeais ensuite vers les ascenseurs dans le but d'aller au niveau 23 et plus précisément au mess. Dans les couloirs qui y menaient, j'entendis mon estomac gargouiller signe que j'avais faim. Je devais reprendre du poil de la bête. Je remarquai que j'avais oublié quelque chose. Je refis machine arrière et je déverrouilla la porte de mes quartiers et je pris les médicaments que j'avais laissé sur le bureau. Puis je ressortis de ma chambre et ferma la porte. Je repris le même chemin que j'avais emprunté quelques instants plus tôt. Je ne savais pas ce qu'il y avait au menu du mess aujourd'hui. Tout ce qui m'importait pour l'instant, était de remplir ma digestion et de me reposer ensuite. Il y a un truc qui me tracassait. Je n'avais pas eu d'arrêt de travail. Altana devait être fatiguée à ce moment là. Elle avait beaucoup à faire en ce moment à l'infirmerie. Je repensais à la scène qu'il y avait eu à l'infirmerie. J'avais été prise en otage pendant un moment. Je ne savais pas pendant combien cela avait duré; je ne pouvais pas non plus l'estimer. Quelques instants plus tard après avoir fini de converser avec moi-même, j'arrivais à l'ascenseur et je le pris selon mes plans.

niveau 23, mess

Arrivé au SGC : 02/06/2006

mess, niveau 23

Je marchais d'un pas assez rapide pour me dépêcher de me réfugier dans mes quartiers. J'avais le sentiment d'avoir été trahie et je n'étais pas la seule bien que je n'avais pas eu le temps de voir l'expression du visage de l'homme ayant frappé cette cafetière au mess. J'étais presque arrivée à la hauteur de mes quartiers. Je m'arrêtai de marcher pour regarder derrière moi : personne en vue à part un militaire qui se baladait. J'aurais voulu me rapprocher de Geran mais c'était trop tard maintenant. Je repris ma course et enfin, j'arrivai devant ma porte. Je l'ouvris et la fermai derrière moi à clé. Je m'approchai de mon lit, je me laissai tomber dessus et fondit en larmes.

/Je n'ai jamais eu de chances avec les hommes. Voilà ce que je vais faire, je vais renfermer les sentiments au plus profond de moi dans une coquille./

J'arrêtai de pleurer, je séchai mes larmes. Maintenant, mes sentiments pour Geran et d'autres hommes que j'avais fréquenté avant lui étaient cloués au pus profond de moi bien qu'ils puissent resurgir un jour. Je priai pour que ce jour n'arrive jamais. Puis je m'endormis sur mon lit en pensant aux futures missions que je pourrais faire.

Après quelques heures de sommeil, j'avais oublié ce qu'il s'était passé dans le mess et j'avais réalisé que j'avais fait une grosse erreur. Je me levai sans faire mon lit et je sortis de mes quartiers m'aérer un peu en salle de sports.

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niveau 23, salle du terrain de basket

Après ma petite aération de quelques heures, je finis par décider de rentrer dans mes quartiers. Je fus perdue dans mes pensées et brutalement, l'image de Geran me vint en tête. Pourquoi si soudainement ? Serait-ce une image de mon subconscient qui réclamerait sa présence à mes côtés ? Non, ce n'était pas cela du tout. J'aimais cet homme et c'est pourquoi je m'étais mise à penser à lui.Je me demandais si des fois je ne rentrais pas en contradiction avec mes propres pensées. Tout à l'heure sur le terrain de basket, je me suis reprochée le fait que Geran n'était pas venue me voir et là, j'avais envie de le voir. Cette envie était bien forte selon moi. Elle me torturait même mon esprit. Sans le vouloir, je rentrai dans le mur. Quelque peu sonnée, je retrouvai rapidement mes esprits. J'étais étendue par terre. Un soldat était penché vers moi.

Soldat : Vous allez bien, sous-lieutenant.

« Oui, soldat, je vais bien. Je suis juste rentrée dans ce mur que vous voyez. Pour cause, j'étais perdue dans mes pensées. »

Le soldat me regarda d'une façon bizarre comme si j'étais folle. On aurait dit qu'il avait jamais vu cela de vie. Décidément, c'était bien mon jour. Je me mis à sourire toute seule. Je me relevai avec l'aide du militaire qui partit aussitôt après. Il avait sans doute quelques tâches à accomplir dans son secteur. Je remarquais que mes quartiers n'étaient pas trop loin de l'endroit où je m'étais applatie la face comme une crêpe. Il a suffi que je passe quelques pas et je fus devant le seuil de ma porte. J'ouvris celle-ci et la fermai après mon passage. Ravie d'être un peu seule mais navrée que le médecin ne soit pas là. J'avais tant besoin de voir son visage. Savait-il que j'étais accro à lui ? Je pensai que oui mais bon, je ne lui poserais pas la question même un de ces jours. La lumière allumée par mes bons soins, je m'approchais de mon lit et m'allongeai sans défaire les couvertures. Je m'endormis comme une masse quelques minutes plus tard.

Arrivé au SGC : 02/06/2006

Coprenha se réveilla quelques heures plus tard. Elle constata que Geran n'était pas à ses côtés comme elle l'aurait souhaité. Sa nuit avait été reposante et réparatrice, elle se leva de bonne humeur. Le pied posé sur le sol froid de sa chambre, elle se mit ses pantoufles qui étaient au pied de son lit. Elle s'approcha de son bureau et s'assit sur la chaise. Elle chercha pendant quelques instants, une feuille de papier et inscrivit un petit mémo.

Code:: Le passé est révolu mais pas avec le futur.

Qu'est-ce que ces mots avaient-ils comme signification ? Pour la jeune femme, ils n'en avaient aucun. Quelque chose l'avait donc poussé à écrire cette phrase dénuée de sens. Mais qui ? Elle se creusa les méninges nombre de fois avant de découvrir que la phrase était venue comme ça, parasiter ses pensées. Elle fixa donc ses pensées sur Geran. Où était-il donc ? Il n'avait pas laissé un mot rien. Elle commença à s'ennuyer ferme et ne sachant plus quoi faire, elle se leva et alla se coucher sur son lit tout en soupirant. Elle n'arrivait pas à se concentrer sur autre chose que sur Geran. Il lui manquait terriblement. Elle se demanda si le médecin n'était pas devenu une drogue rien que par sa présence reposante. Quand il était près d'elle, elle devenait sereine et était comme sur un petit nuage. Elle ne voulait pas le lâcher de si tôt.

D'abord, si elle voulait le voir, elle devait manger et se défouler sur autre. Une idée lui illumina l'esprit l'espace d'un instant. Geran était peut être parti en mission ou était occupé à quelque chose et donc elle ne pourrait pas le voir de si tôt. Cette idée la fit soupirer davantage. Elle devint légèrement malheureuse. Elle se resaisit et prit l'initiative de se lever encore une fois et de sortir de ces quartiers dans le but de manger. En effet, elle ne s'était rien mis sous la dent depuis un petit bout de temps. Elle était même trop passive à son goût.

ascenseurs

Arrivé au SGC : 02/06/2006

ascenseurs

Elle ouvrit doucement la porte dans l'espoir de trouver Geran. Elle alluma la lumière et constata qu'il n'était pas là. Elle tenait trop à lui et commença à soupirer. Elle laissa la porte ouverte par mégarde mais elle avait quand même la flemme d'aller la refermer. Elle ne savait plus comment réagir. Devait-elle penser à lui ou trouver un autre compagnon ? Elle s'approcha du lit et se mit à réfléchir. Elle avait perdu beaucoup de gens qu'elle aimait. Sa famille était morte dans un accident de train, elle était la seule survivante avec trois autres personnes de cet accident. Ensuite venait Steven Frost, mort dans des conditions plus ou moins mystérieuses. Et Geran était peut-être le prochain sur la liste. Elle espèrait que cela n'arrivera pas un jour d'où moins si proche de notre temps. Elle s'allongea sur son lit en pensant au médecin, en train de canarder des goa'ulds. Elle sourit lorsque son "chéri" descendit trois jaffas. Dans ses pensées, il avait l'air en forme. Il esquissa un sourire. Il semblait la fixer et lui dire "Je reviendrais aussi vite que je peux."

Elle soupira car ce qu'elle venait d'imaginer n'était pas du tout la réalité. Elle se dit heureusement car elle n'aurait pas voulu vivre toute sa vie dans des espérances très vaines de revoir un jour, ce visage si doux et si chaleureux. Elle cligna des yeux en regardant le plafond.

*Quoique où tu es Geran, je pense tout le temps à toi. Reviens moi en un seul morceau s'il te plait car sinon, je ne m'en remettrais sans doute jamais. Je ne retrouverais jamais le bonheur sauf avec toi bien entendu.*

Elle changea de position dans son lit. Elle se mit en position de chien de fusil. Elle soupira encore davantage. Elle ne savait plus quoi faire dès à présent. Mais elle se demandait si elle ne devait pas se confier à quelqu'un qui comprendrait quelles épreuves, elle était en train de passer en ce moment. Elle n'avait plus le goût de sourire pour n'importe quoi ni de faire grand chose. Elle pensait à cette future mission qu'elle envisageait de faire pour oublier cette peine temporaire en l'absence du médecin.

Arrivé au SGC : 02/06/2006

Quelques instants plus tard, Coprenha se mit à penser à autre chose. Elle ne savait pas si elle devait prendre une décision finale à propos de cette mission mais elle en était sûre à présent. Elle ne pouvait pas partir en mission. Elle n'était pas encore prête du moins pour l'instant; Il lui faudrait du temps pour accepter nombre de choses. Ces choses n'avaient pas de signification particulière pour la jeune femme mais elles en prendront un jour peut-être. D'autant plus qu'elle était découragée pour faire cette future mission. Elle ne s'était pas baladée pour se mettre au courant des missions off-world que les militaires et quelques civils entrainés pouvaient accomplir.

Que devait-elle faire maintenant pour se passer le temps ? Elle ne le savait pas à part, faire du basket et manger, c'est tout ce qu'elle pouvait faire au sein de la base pour l'instant. Et pourquoi pas de l'exploration ? Elle hésita sur ce point mais comme elle avait une âme de voyageuse, elle ne résisterait pas à l'envie d'en faire. Quand et comment ? Ces questions trottèrent encore plus dans son crâne. Elle pensa à l'organisation que cela prendrait si elle devait le faire dans la base. Et si elle sortait de la base pour se changer les idées ? Elle grimaça légèrement. Elle n'avait pas de permission en ce moment et donc elle ne pouvait pas s'offrir le luxe de sortir de la base. Et si elle rencontrait quelqu'un en chemin qui partageait la même idée qu'elle ? Elle se dit que les soldats avaient autre chose à faire maintenant du genre s'entrainer et faire des rondes de surveillance dans les couloirs de la base. Depuis les évènements récents arrivés à l'intérieur de la base, les militaires redoublaient de méfiance et elle pouvait aller au trou pour un simple vagabondage. Alors à quoi bon ? Elle soupira pour cette dernière idée. Elle voulait être motivée et d'ailleurs elle fallait qu'elle trouve une occupation motivante pour l'instant.

Elle remua dans son lit, abandonnant la position en chien de fusil pour celle du foetus. Elle était à l'aise dans son lit. Elle ouvrit les yeux, grandes comme des soucoupes. En effet, elle avait oublié de prendre sa douche et par la même occasion de changer de vêtements. Elle se leva donc. Elle en profita pour s'étirer, le basket l'avait épuisé pour le reste de la journée. Combien de temps était-elle restée allongée sur son lit en faisant que dale ? Elle s'en fichait du moment que le temps passe. Après s'être étirée, elle se dirigea vers la commode qui était à deux mètres du lit. Elle se mit à genoux, ouvrit le dernier tiroir à partir du bas et sortit des vêtements militaires propres ainsi que des sous-vêtements. Elle les prit sous son bras et s'en alla vers la salle de bains. En entrant, elle remarqua qu'un nouveau sac en plastique noire avait été installé. Ses vêtements sales avaient été portés à la blanchisserie pour un temps conséquent. Elle n'était pas pressée de retrouver les vêtements propres à la sortie de la lingerie. Elle avait tout son temps pour cela.

Elle posa ses vêtements propres sur une chaise proche du lavabo. Elle se dévêtit et mit les vêtements qu'elle portait dans le fameux sac noir. Elle s'approcha de la cabine de douche et tourna les robinets de telle façon à ce que la température de la douche soit ni trop froide ni trop chaude. Elle voulait que l'eau soit assez tiède pour que cela puisse la détendre assez et ensuite dormir un peu. Elle en avait bien besoin pour l'instant. Une petite sieste de deux heures devrait suffir sinon son sommeil du soir en serait entamé : elle ne trouverait pas facilement le sommeil. La douche enfin prête quelques instants plus tard, elle entra dans la cabine et ferma la porte translucide. La jeune femme décida de se laver les cheveux en dernier. Pour un nettoyage complet, elle avait mis 5 bonnes minutes et s'attaqua au nettoyage de ses cheveux. Elle ouvrit la bouteille de shampoing, laissa couler un peu de son contenu dans la paume de sa main gauche. Elle laissa tomber la bouteille malencontreusement et appliqua le shampoing sur ses cheveux. Elle massa délicatement le cuir chevelu entier et fit mousser le gel pendant quelques minutes. Puis elle se rinça les cheveux à l'eau froide. Elle n'avait qu'à fermer le robinet gauche pour que la température descende aussi rapidement. Elle avait enfin fini, elle grelottait un peu. Elle ferma le robinet droit, correspondant à l'eau froide. Elle s'essora les cheveux avant de sortir de la cabine. Elle ne voulait pas mettre de l'eau partout avec ses cheveux dégoulinant de ce liquide.

Elle ouvrit la porte translucide de la douche et attrapa la serviette accrochée non loin d'elle. Elle n'avait qu'à sortir sa tête de la cabine pour l'attraper. Elle se frotta énergiquement les cheveux dans le but de les faire sécher. Puis elle s'essuya le corps entier. Toute sèche, elle pouvait sortir de la cabine. Elle prit les vêtements qu'elle avait posés plus tôt sur la chaise. Elle s'en vêtit puis sortit de sa salle de bains. Elle avait décidé que ses cheveux sècheraient de manière naturelle et sans l'aide du sèche-cheveux dont la chaleur en émanant les abîmaient prématurèrement. Elle ne les coiffaient pas non plus car ils regraisseraient encore plus rapidement. Elle s'approcha de sa commode et ferma le dernier tiroir ensuite elle se dirigea vers l'entrée de ses quartiers et ferma la porte. Puis elle marcha en direction de son lit. Elle defit les couvertures puis se mit dessous. Elle s'endormit ensuite. Sa sieste commença.

Quelques heures de sommeil plus tard, Coprenha ouvrit les yeux. Son regard était déespérement posé sur le plafond. Elle leva son poignet gauche pour qu'elle puisse regarder l'heure d'une façon visible. Il était 17h41 et presque des poussières. Elle était fatiguée et se rendormit aussitôt.

Arrivé au SGC : 02/06/2006

Coprenha se réveilla en sursaut. Elle avait fait un drôle de rêve mais elle n'avait pas l'habitude d'en faire des comme ça. Elle avait le sentiment que quelque chose lui manquait. Elle devait aller voir si son chéri était revenu au SGC mais bon, elle n'avait que peu d'espoirs qu'elle le revoie. La mission qu'il devait faire, était sûrement dangereuse mais bon, les choses étaient telles qu'elles étaient. Elle ne renoncerait pas. C'est alors qu'elle décida de se lever. Elle regarda sa montre après avoir posé les deux pieds sur la moquette grise. Il était 21h17. Elle enfila ses rangers en vitesse. Elle avait la sensation que quelque chose l'attirait. Elle ne saurait même pas définir, ce que c'était en réalité. Mais en fait, c'était un besoin de se calmer enfin plutôt de se rassurer. Elle allait en parler avec un technicien afin de s'alléger la conscience avant de faire une bêtise pour rien. Elle se dirigea vers l'entrée de sa chambre, ouvrit la porte et la ferma derrière elle lorsqu'elle fut dans les couloirs. Elle n'avait pas la nécessité de fermer à clé. Elle n'avait pas d'affaires précieuses et elle ne pensait pas que quelqu'un irait chercher quelque chose dans ses affaires à part une odieuse personne : un voleur par exemple. Pourtant, le personnel de la base était sensé être irréprochable mais bon, il y avait toujours des vilains petits canards dans la grande famille qui constituait la base. Les potins allaient très vite avant même d'arriver aux oreilles de ceux qui sont concernés par les "radios tam-tam".

La jeune femme s'engouffra assez rapidement dans les couloirs. Elle ne voulait pas qu'on la voie. Elle se montra alors discrète et assez sûre de son coup. Elle était comme une fugitive sans en être une. Elle attira le regard d'un soldat et en répliquant, elle lui tira la langue. Elle sortit le passe magnétique de la poche de son treillis et l'enfonça dans le lecteur magnétique accroché au mur gris terne.

Elle entendit des bruits de pas assez réguliers comme si des personnes répétaient quelque chose. Elle ne saurait pas identifier exactement ce genre de sons. Elle se contenta d'entrer dans la cabine. Elle appuya sur le bouton du niveau 28. Cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas rendue dans ce niveau. Elle ferma les yeux et attendit son arrivée à l'étage désiré. Un garde la réveilla de sa courte torpeur. Elle lui dit alors qu'elle s'excusait pour cette petite conduite dans les ascenseurs. Elle était fatiguée en effet d'autant plus que son coeur battait la chamade à l'idée de revoir Geran. Elle était si impatiente que chaque instant pourrait briser cette sorte d'harmonie de confiance. Elle se dirigea vers la salle de contrôles.

salle de contrôles, niveau 28

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Après être sortie des ascenseurs, elle s'engouffra comme à son habitude dans les couloirs du niveau 24, à la recherche attentive de ses quartiers. Elle jeta quelques coups d'oeil dans les intersections pour voir si quelque malotru ne s'y cacherait pas. Elle était de plus en plus prudente. Son instinct lui disait que le technicien pourrait lui en vouloir et lui faire un tour à sa façon donc valait mieux se méfier. Elle pourrait utiliser le bon vieux coup de la balayette et autres coups d'arts martiaux pour mettre à terre son adversaire. Elle avança d'un pas sûr et lent en direction de ses quartiers et en profita pour regarder derrière elle, il n'y avait personne pour son plus grand bonheur. Maintenant qu'allait-elle faire ? Elle allait se coucher pour se remettre des émotions d'aujourd'hui. Elle avait passé une partie de son temps avec le technicien à parler de la pluie et du beau temps, bref quelque chose de pas vraiment intéressant. Elle avait l'impression qu'il l'avait laissé en plan mais bon, ce n'était pas grave. Elle pourrait trouver un autre moment pour savoir si il y avait des nouvelles à propos de cette mission. Elle était sûre d'une chose : si quelque chose était arrivée à Geran, elle serait peut-être informée de ces faits-là. Elle arriva devant la porte de ses quartiers. Il était 23h25. Elle n'avait pas vu le temps passer. Elle se gratta la tête avant d'appuyer sur la poignée dans le but d'entrer dans sa chambre. Elle était crevée et encore plus lasse qu'elle ne l'était déjà. Rentrée dans la chambre, elle ferma l'entrée à double tours et alla s'effondrer dans le sommeil sur son lit.

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Coprenha se réveilla après quelques heures d'un sommeil réparateur. Elle ouvrit les yeux et constata que c'était la première fois depuis longtemps qu'elle n'avait pas eu un pareil sommeil. Elle se redressa lentement dans son lit. Elle s'étira comme un chat avant de poser ses deux pieds sur le sol glacial de sa chambre. Encore engourdie, elle prit son temps pour se réveiller correctement. Puis elle prit la direction de la salle de bains. Assez proche du lavabo, elle leva les yeux en l'air. Une araignée était en train de faire sa toile.C'est alors que la jeune femme maudit cette bestiole qui semblait la narguer du haut de sa toile gluante. Puis elle s'occupa d'autre chose. En effet, elle se rapprocha du lavabo, ouvrit légèrement le robinet d'eau froide. Elle prit de l'eau dans ses mains et s'aspergea le visage dans le but de se rafraichir les idées et se réveiller encore plus. Elle se regarda dans le miroir, elle esquissa alors un petit sourire en coin. Elle serait de bonne humeur aujourd'hui.Elle se demanda alors ce qu'elle pourrait faire aujourd'hui. Elle eut une idée lumineuse quelques instants plus tard.

Elle pourrait se balader aujourd'hui, vu qu'elle n'avait rien de spécial à faire ce jour. Elle ne pensait plus à Geran. Ses pensées étaient plutôt rivées vers l'avenir tout proche bien que ses envies ne seraient pas réalisées comme elle l'aurait souhaité : se marier, avoir des enfants et bien d'autres projets qui pouvaient être aussi bien qu'à court terme qu'à long terme mais bon, elle choisit de vivre plutôt dans le présent. C'est toujours là que les bonnes choses se situent mais c'est aussi là qu'elles se finissent vite après avoir commencés. Elle ne voulait pas partir sur une future déception. Elle voudrait s'engager sur une voie sans embûches. Ce dernier mot avait été retiré de son vocabulaire depuis cet accident stupide. En effet, elle se mit à repenser au stupide accident qui était l'accident de train qui avait coûté la vie à tant de personnes. Mais bon, le passé était le passé et il était révolu. Le futur devait avancer comme cela mais bien-sûr en ayant une base solide sur le passé. Elle n'avait pas construit de choses solides dans le passé et la jeune militaire avait peur que le futur ne puisse pas avancer correctement. Elle ferait ce qu'elle aurait à faire et à point c'est tout.

Elle avait l'impression qu'elle se faisait autopsychanaliser par son reflet dans le miroir. Elle fit une grimace et s'amusa comme cela pendant quelques secondes avant de reprendre un air sérieux de militaire. Travail et encore travail, tels étaient les mots qui trottinaient après dans sa tête. Mais bon, elle pouvait s'accorder des heures de loisirs dans son travail pour se décontracter dans le plus grand secret. Comme cela, personne irait l'ennuyer après. Une sensation de plénitude baignait la salle de bains comme toujours. Coprenha savait qu'elle se sentait toujours bien dans sa salle de bains, rien que pour l'intimité qu'elle renfermait mais aussi par l'idée de sécurité. Elle sortit de la salle de bains pour arriver vers sa commode où étaient entreposés ses vêtements civils et militaires. Elle ouvrit le premier tiroir et sortit un simple vêtement kaki. Ensuite, elle passa à l'étage inférieur pour prendre quelques sous-vêtements. Quelques secondes plus tard, les tiroirs furent refermés et elle se changea dans la salle de bains. Elle se coiffa et fut prête à ressortir de sa chambre mais elle décida de s'asseoir sur son lit pour réfléchir longuemment sur la suite des évènements.

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Quelques instants suffirent à la jeune femme pour réfléchir sur de futurs évènements. Elle se releva aussi vite qu'elle s'était assise sur son lit. Calme comme le vent doux et non fou, elle se dirigea vers la porte de sa chambre qu'elle avait fermé à double tour. Elle se demanda pourquoi elle s'était verrouillée dans ses quartiers. Elle haussa les épaules en signe d'incompréhension et elle oublia aussi vite ce qu'il s'était passé. Elle empoigna la poignée et tourna le verrou. Après avoir ouvert sa chambre, elle sortit dans le couloir. Elle entendit son estomac gargouiller. Elle sentit qu'à l'intérieur d'elle, son estomac remuait un peu. Elle savait qu'elle avait faim mais ne souhaitait pas manger. En effet, elle n'avait guère d'appétit mais il fallait qu'elle se force sinon elle allait maigrir à vue d'oeil et elle était déjà assez maigre vu sa taille. Elle ne voulait pas ressembler à une planche à repasser. Elle avança d'un pas rapide en direction des ascenseurs. Elle ne remarqua personne. Décidément, les couloirs étaient si vides à cette heure-là. Elle regarda sa montre. Il était 10h21. Elle haussa légèrement son sourcil droit. Elle s'en fichait éperdument si il y avait du monde à cette heure matinale. Elle chercha sa carte mais ne la trouva pas. Elle n'avait pas du prendre ses effets personnels lorsqu'elle s'est changée dans sa salle de bains. Comme par hasard, un garde vint à sa rencontre.

«Vous cherchez quelque chose, mon sous-lieutenant ?

-En effet, je cherche ma carte pass mais je pense que j'ai dû l'oublier dans mes quartiers.

-Je vois. C'est dramatique de perdre sa carte. Attendez, je vais vous rendre service. A quel étage voulez-vous aller ?

-Je vais à l'étage supérieur, soldat.»

Coprenha regarda le militaire enfoncer sa carte pass dans le lecteur optique. Il esquissa un sourire. Décidément, il n'y avait pas souvent d'hommes galants dans cette base. Elle se rappela de l'agression dont elle avait été victime quelques mois plus tôt avant qu'elle ne vienne s'installer dans la base du SGC pour travailler. C'était un simple souvenir parmi tant d'autres. Elle revint à elle et constata que le soldat était parti et que les portes de la cabine étaient ouvertes. Elle rentra dans l'ascenseur et appuya sur le bouton du niveau 23. Elle se mit à penser que le soldat était un peu bizarre. En effet, elle n'avait pas remarqué qu'il était parti sans un bruit. Elle avait vu des choses étranges dans sa vie et cette disparition était rationnelle. Les portes se fermèrent sur elle et la cabine monta doucement. Elle ferma les yeux et se concentra sur autre chose. Elle aimait faire de la méditation dans les endroits les plus incongrus. Elle revint à elle et sortit de l'ascenseur, celui-ci enfin arrivé au niveau 23. Elle avança lentement en direction du mess et salua au passage quelques soldats qu'elle avait déjà croisé auparavant.

mess

Arrivé au SGC : 02/06/2006

mess

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent enfin sur le niveau 24. Coprenha avait eu l'impression que les instants qui l'amenaient à ce niveau, étaient infinies. Et pourtant, il ne s'est passé qu'une minute environ. Elle marcha lentement en direction de ses quartiers. Elle se dit qu'elle avait tout le temps. En effet, elle n'avait rien à faire pour le moment et donc elle pouvait s'occuper du mieux qu'elle pouvait. C'est pourquoi, elle s'est mise en tête de se balader dans la base pour se changer les idées. En même temps, elle pouvait faire des rencontres amicales mais elle ne se fiait pas aux apparences du moins dans la base. Mais bon, elle ne pouvait pas prendre le risque de se faire agresser surtout au vu des récents évènements qui avaient eu lieu au sein du SGC. D'autant plus, qu'il fallait qu'elle se renseigner des dernières informations qui pouvaient circuler : rumeurs...
La curiosité est un bien vilain défaut et elle se demandait si cela ne lui jouerait pas des tours tôt ou tard dans sa carrière.

La jeune militaire s'était arrêtée devant un couloir sans issue. Elle entendit un bruit suspect mais se dit, que cela pouvait être un tour de son imagination. Elle constata aussi, qu'elle s'était trompée de chemin. Elle retourna sur ses pas et prit le couloir à gauche de celui qu'elle avait emprunté. Elle avait pris le bon. Elle fronça les sourcils à l'idée de s'être trompée de direction. Elle avait envie de se frapper le front avec son poigt mais elle se retint de le faire. Quelques minutes plus tard, elle arriva devant la porte de ses quartiers. Elle poussa la poignée et au final, entra dans sa chambre. Elle alluma la lumière et ferma la porte. Elle marcha en direction de la salle de bains et constata que sa carte magnétique était sur le rebord du lavabo. Elle se demanda qu'elle était la personne qui avait pu la mettre ici. Elle haussa un seul sourcil et se dit que c'était sans doute les dames de ménage qui l'avaient mise sur le rebord. Elle détourna son regard en direction du mur en face du lavabo. Le sac de linge sale n'était plus là.

Elle prit sa carte en main et la rangea dans la poche supérieure gauche de sa veste de service. Elle sortit de la salle de bains et marcha en direction de son bureau. Elle prit la chaise et s'assit dessus. Elle sortit d'un des tiroirs, un carnet et un stylo. Elle écrivit un peu ce qu'il lui sortait par la tête.

Code:: Balade dans la base

Quels endroits ? Quelles heures ? Quelles personnes rencontrées ?
Mouais... Répondre à ces questions sera très difficile car je n'ai aucune idée dans quelles parties de la base pourrais-je visiter. Je vais choisir au hasard. Allez hop...Les couloirs du niveau 28.

Elle s'arrêta d'écrire après avoir été plongée dans son cachier pendant 10 minutes. Elle avait choisi le niveau 28 comme première étape de son parcours. Elle souria pendant quelques instants puis se leva et rangea sa chaise sous le bureau. Elle laissa son carnet en place et se prépara pour son parcours de balade.

Arrivé au SGC : 02/06/2006

Elle s'était préparée afin de se balader dans la base. Elle avait simplement changé de tenue pour être plus à l'aise dans son parcours. Elle ne savait pas où aller après le niveau 28. Elle improviserait comme às on habitude, choississant un lieu au hasard comme elle l'avait fait il y a quelques instants avec l'aide de son carnet. Elle s'approcha de la porte de ses quartiers, qu'elle ouvrit quelques secondes plus tard. Elle s'engouffra dans les couloirs menant aux ascenseurs. Elle fit le même protocole que d'habitude pour passer d'un niveau à un autre sans problèmes. Elle attendit la cabine pendant quelques instants. Elle eut le temps de réfléchir à autre chose pour le moment.

Elle leva les yeux au plafond et fixa la tuyauterie qui parcourait le niveau. Elle était si complexe qu'elle se demandait comme elle pouvait tenir au plafond avec la masse qu'elle possèdait. La jeune femme détourna son regard à présent sur les murs gris ternes. Elle avait fini par avoir l'habitude avec cette couleur triste qu'elle voyait partout mais bon, un jour elle finirait par craquer. Elle espérait que ce jour n'arrriverait jamais. Elle n'aimait pas le gris, elle préfèrait les couleurs vives. Si un jour, on lui demandait de refaire la base, elle la repeindrait avec des couleurs joyeuses comme le vert. Cela ferait de la base, un endroit plus militaire et surtout plus joyeux en somme. Elle revint à elle et constata que l'ascenseur était déjà arrivée depuis un bon petit moment. Elle n'eut pas le temps de rentrer que les portes se refermèrent. Elle soupira. Elle avait toujours sa carte magnétique en main. Elle la repassa dans le lecteur optique situé à côté des portes de la cabine.

Elle dut encore attendre un petit moment et elle choisit de rester concentrée au lieu de partir dans ses pensées les plus profondes. Finalement, quelques minutes plus tard, elle rentra dans la cabine et enclencha la bouton du niveau 28. Elle garda son calme. En effet, le fait d'avoir raté l'ascenseur avait mise la jeune militaire, légèrement en colère.

Les portes se réouvrirent enfin et cette fois sur le niveau 28. Coprenha sortit de la cabine d'un pas calme et lent. Elle s'engouffra dans les couloirs de ce niveau.

couloirs et escaliers, niveau 28