DOSSIER DE CANDIDATURE DE Beacker William
STARGATE COMMAND

Le maître première classe William Beacker a constamment démontrer son dévouement et sa loyauté à la nation. Ses qualités d’analyse et d'observation ont fait de lui un spécialiste du renseignement chevronné et respecté par ses pairs et ses supérieur. En outre ses évaluations physiques et psychologiques ont toutes étés exemplaires.
Il est tout de même important de noter un certain individualisme, et un manque de communication avec ses équipiers. Il est toutefois bien intégrer à sa section, mais une parfaite intégration dans une nouvelle unité demandera un peu de temps. De plus, sa réflexion vis à vis du commandement est un peu juste aux vues des responsabilités qui lui incombe sur le terrain, et applique donc les ordres sans chercher à les adapter. Enfin, on notera un goût prononcer pour la boisson lors des permissions, qui lui ont déjà valu un blâme non officiel.
A contrario, W.Beacker s'est illustrer au combat par sa capacité à suppléer à son supérieur direct s'il le faut, et par son calme et son sang froid sous le feu.

Le maître première classe Beacker à participé à une vingtaine d'opération tactique de renseignement. Il à été envoyé en Afghanistan, en Irak, Pakistan, Géorgie, Arménie, Iran, Mexique, Colombie, Guyane, Botswana, Angola, Congo, Liberia, Sierra Leone, Tchad, Soudan et Somalie. Il a également participé à des opération conjointe entre nos forces et celles d'autres pays comme la Grande Bretagne, Allemagne, la France, le Canada, le Brésil, le Japon et l'Afrique du Sud.

Fort de son expérience auprès d'autres populations et d'autres forces armées, ainsi qu'avec le concours de formations, W.Beacker parle couramment l'Anglais, l'Espagnol et l'Arabe. Il est également capable de comprendre de s'exprimer un minimum en Français, en Allemand en Japonais et en Swahilie.

D'un point de vue purement stratégique, le maître première classe Beacker, au delà de sa formation initiale, s'est spécialisé aux stratégies en milieu désertique et semi désertique ainsi qu'en milieu tropical humide. Lors de nos différents entretiens il dit être à l'aise dans ses endroits et de ne pas souffrir du climat.

William Beacker et donc l'un de nos meilleurs éléments et saura satisfaire la demande de la maison blanche à placer un spécialiste du renseignement en territoire hostile sous votre commandement.

A votre service,

Mark Greywitch
Commandant de l'US Navy Seal Team 3

Depuis que le bus avait quitté la base aérienne de l'US air Force, au nord de Colorado Springs, William tentait de deviner la nature des opérations auxquelles il participerait à l'avenir. Il savait simplement qu'il se rendait à la Cheyenne Mountain, la légendaire base du NORAD sensé résister à une attaque atomique lors de sa construction. Plus aujourd'hui, songeât le jeune militaire. Le reste des détails de son affectation était classé secret défense, et il n'en saurait d'avantage qu'une fois sur place. De plus, la base n'abritait que des opérations de commandement de petit envergure, la plus grande partie du NORAD ayant été déplacé à Colorado Springs entre 2006 et 2008, et il n'avait jamais entendu parler d'un groupement d'intervention basé là bas. Pas même une section Task Force. Tout du moins à ce qu'il savait.
Tout ceci le menait à se poser la question suivante: qu'est-ce qu'un SEAL pourrait bien faire là bas de si secret ?

Certainement pas une partie de carte, Le commandant Greywitch lui avait signaler que la maison blanche cherchait un spécialiste du renseignement en territoire hostile. Cela signifiait donc qu'il serait déployé pour des opérations de renseignement ou de soutien tactique. A moins qu'il ne doivent former les hauts gradés aux différentes banalités du renseignement. Mais de là à y terminer son engagement... Trois ans... Trois ans encore, à servir la Navy et à faire le beau devant les ronds de cuir de l'armée. Trois ans qu'il pourrait rajouter à ses huit années d'ancienneté dans la marine... De plus, William avait, par le passé, former de jeune officier au renseignement et jamais cela n'avait été classé secret défense. Bien au contraire.


Cela faisait déjà dix minutes que le bus suivait la Ronald Reagan Highway, qui longeait la ville par l'ouest vers le sud, quand il emprunta une bretelle de sortie pour s'engager sur la Vietnam Veterans Memorial HighWay. William sortit alors de sa torpeur et, tout en s'étirant, observa les hommes et les femmes qui occupaient le bus avec lui.
Certains étaient militaires, a n'en pas douter, caractérisés par les cheveux cours, une posture droite et aux discussions relatives à leurs faits d'armes. Blaireaux de chair à canon, s'emporta secrètement le SEAL, non pas qu'il soit devenue trop prétentieux pour respecter les soldats le moins gradés, mais William savaient en général comment ils étaient employés par l'état major. De simple pion que l'on envoie en première ligne pour occuper l'ennemi tandis que les forces spéciales, dont les SEALs, menaient leurs opérations. William aurait souhaiter leur dire de changer d'affectation mais cela aurait pu passer pour de la mutinerie.
Mais la plupart des autres occupants du bus n'avaient rien de militaire. Timides, mal à l'aise ou trop chétif pour tenir un couteau de combat. Certains parlaient même de Naqua-machin, ou inhibite-truc-tiel... Des termes totalement étrangers à l'armée. A moins que je n'atterrisse dans une branche paranormale hyper secrète genre la zone 51... William secoua la tête pour chasser ces idées stupides de son crâne. Il s'agissait sûrement de scientifiques et non de gourous ou de sorciers. Et à la réflexion, qu'est-ce que des scientifiques pouvaient faire à la Cheyenne Mountain ?

Quelques soient toutes ces personnes, tout le monde avait eu un parcours différent. Certains avaient du faire de longues études, se consacrant aux livres et aux théories incompréhensibles. D'autres avaient fait leur année de classe puis étaient partis au combat dans l'espoir d'y trouver des sensations fortes ou la gloire. William, lui, s'était engagé à 17 ans dans la marine pour échapper à la tyrannie de sa mère, harpie sans vergogne, n'ayant aucune gène à insulter son fils, à le frapper et à l'accuser de tous les maux. Sa mère était saoul tous les soirs, travaillait rarement et tous vivaient dans un taudis dans les quartiers de Miami. William, lorsqu'il était plus vieux, à souvent hésiter à appeler la police ou à prévenir l'assistante sociale de son collège mais il s'agissait de sa mère et peu importe combien il pourrait la haïr elle resterait celle qui l'a mise au monde et qui lui paye l'éducation.

Elle avait toujours dit qu'il devrait trouver un travail dès la fin de son collège pour pouvoir payer les études de sa petite sœur. À seize ans il à donc quitter l'école et à travailler un an dans une usine alimentaire avant de s'engager dans la marine. Grâce à ce choix, il a put fuir sa mère définitivement. Les rares fois où il dut la voir à nouveau était lorsqu'elle ouvrait la porte quand il rendait visite à sa sœur. William continue d'ailleurs d'aider sa cadette pour ses études et lui verse régulièrement cent ou deux cent dollars pour ses dépenses personnelles. Même s'il s'agit d'argent, il espère ainsi que sa frangine ne le considère pas comme un étranger et le pardonne de l'avoir abandonner avec sa mère.

En y repensant, William savait que s'il n'était pas passer devant cette vitrine de la marine, tout aurait été différent. Il se souviendra toujours de l'homme qui l’accueillit lorsqu'il avait pousser la porte d'un bureau de recrutement à Miami. Un gars râblé et courbé, lui tendant une main boudinée. Il lui avait dit cette phrase :
On ne vous promet pas la gloire, l'aventure ou la mort, mais un salaire, un toit et des assurances. Quoi de mieux pour être serein socialement ?
Encore aujourd'hui, le jeune homme ne savait dire si c'était un mauvais vendeur ou un commercial de génie...

Après avoir signé, William avait fait ses classes sans grandes convictions mais, étonnement, en était ressortit major de promotion. C'est ce qui lui valut cette proposition de rejoindre le club très « sélect » des SEALs. A ce moment là, l'idée d'être mieux entraîner, d'être plus apte à survivre et surtout d'être admiré par les troufions de la marine l'avait poussé à accepter. Mais si on l'avait prévenu que les quatre années de formations qui suivraient allaient être les pires de sa vie, il aurait réfléchit à deux fois avant d’accepter. Et ce n'est que lorsqu'il eu ses vingt deux ans qu'il compris en quoi consisterait réellement son travail.
Espionner, infiltrer, exfiltrer, saboter, tuer, capturer, détruire... Autant de verbes qui rappelaient des moments du passés. Tantôt des bons, tantôt d'autres moins agréables. William commençait à se lasser de tout ça. Il avait l'impression d'être un pion dans un jeu ou toutes les nations s'amusent à la guéguerre... Rien de ce qu'il avait fait ne l'avait conduit à penser que c'était pour le bien de son pays. Pour lui, les dirigeants du monde s'éclataient à se tirer dans les pattes pour ne pas s'ennuyer.

Lorsque le bus prit une nouvelle bretelle pour emprunter la Norad Road, William daigna regarder en direction des montagnes à l'ouest et aperçu sa destination. Il s'attendait à quelque chose de gigantesque mais cela lui paraissait ridicule. Il fut surpris d'être déçu par ce mythe de l'armée américaine, vestige sans âme de la guerre froide.
Une longue route décrivant des courbes sur le flan de la montagne menait au tunnel qui faisait office d'entrée. Le bus s’arrêta sur le parking adjacent au check-point tandis que trois officiers s'avançaient. William se remémora la raison pour laquelle il avait accepté cette nouvelle affectation.
« Faire quelque chose d'utile. »