L'exil prend fin

Sujet: L'exil prend fin 27.06.12 20:47

Le chemin de retour sur Terre fut long pour les rescapés du Dédale, tous étaient réunis à l'infirmerie du vaisseau pour les bilans médicaux nécessaires avant leurs retour sur leur belle planète si précieuse depuis qu'ils pensaient ne jamais la revoir. Le trajet avait du paraître deux fois plus long que l'heure prévu pour certains, d'autres, si occupés à se reposer n'avaient pas vu le temps passé, mais la Terre était à proximité à présent, et une fois en orbite, les rescapés furent téléportés dans la salle d'embarquement du Sg-c. Autour d'eux, des militaires, armes en mains, sourire aux lèvres, heureux de revoir leurs braves compagnons, et juste en face, le Général, fier et heureux de revoir ses troupes. L'équipe médicale était également au rendez-vous, ils se chargèrent aussitôt du Colonel Turner et du Lieutenant Eversman tandis que le Général adressait quelques mots aux rescapés conscients. Après un discours digne d'un Général et des félicitations, il invita ses hommes à partir vers l'infirmerie, afin d'effectuer les tests protocolaires et guérir les diverses bobos des membre du Dédale.

L'infirmerie était très mouvementée à présent, ils avaient eu beau avoir trois heures devant eux pour se préparer, c'était un vrai branle-bas de combat ici. Le Major aida les infirmiers à installer les blessés plus ou moins graves sur les lits quand il fut lui même entrainé de force jusqu'à l'un d'entre eux. Il avait refusé par trois fois de s'allonger avant que deux infirmiers n'use de la force pour qu'il se repose, lui ordonnant de rester coucher en attendant qu'un Docteur vienne s'occuper de lui. Résigné à obéir, il demanda néanmoins à n'être examiné qu'en dernier, il n'avait aucunes blessures et se sentait très bien, pourquoi occuper un médecin pour rien alors que d'autres personnes en avaient plus besoin, il ajouta à sa demande qu'on lui ramène une console portable pour patienter. Il était bien plus occupé à s'assurer que les autres allaient bien plutôt que de se concentrer sur son "Dr Mario". La pilote qui l'avait accompagnée durant tous ses vols était juste à côté de lui. Elle allait bien, hormis cette vilaine blessure à l'épaule, résultat d'un tir de lance Jaffa bien placé.

Hey Becker, ça va la blessure ?

Il fut interrompu par un Docteur venant s'occuper de lui, après la piqûre de routine et le "vol de son sang", s'en suivit toutes sortes de petites examens, on lui balança une lumière en plein dans les yeux, quelque chose au fond de la gorge, on lui inspecta les oreilles pour finir par l’interroger sur son état général.

Alors Major, vous avez l'air bien, et en bonne santé mais on ne pourra le certifier qu'une fois les résultats de votre prise de sang. En attendant, si vous avez quelque chose à me signaler c'est le moment.
Heu...Je m'en suis plutôt bien sorti, j'ai reçu une balle dans la cuisse mais elle est ressortit, le Docteur Dablord m'a très bien soigné avec le peu de moyens dont il disposer.
Très bien, alors on va y jeter un œil.

Elle tira les rideaux et lui demanda de retirer son pantalon pour voir la cicatrice. La plaie avait très bien cicatrisée et on ne voyait presque pas l'impact de la balle. Une fois rhabillé, les rideaux réouvert, il regarda de nouveau Julia qui semblait bien pensive.

Alors Becker, déçu de ne pas avoir pu dire au revoir à notre si belle planète d’accueil ? Vous la regrettez peut-être ?

Sujet: Re: L'exil prend fin 28.06.12 13:37

Les trois heures de vol avaient passé très rapidement pour Julia puisqu'elle s'était endormie sur son lit médical. Elle eut un peu de mal à émerger quand on la réveilla. Mais la joie de retrouver enfin les siens eut raison de son état. Alors qu'elle esquissait un mouvement pour se lever, deux brancardiers se présentèrent à elle. Elle les remercia mais leur recommanda d'aller proposer leurs services à des malades qui en avaient vraiment besoin. Et puis, la pilote tenait à revenir à la base debout sur ses deux jambes. C'était une question de standing, de fièreté de pilote. L'accueil en salle d'embarquement fut à la fois émouvant et chaleureux. Tout le monde semblait content de les revoir. Seule petit bémol : aucun buffet n'avait été prévu. Elle en fit d'ailleurs discrètement part à Anthony ce qui le fit rire un peu. Et comme elle aimait le voir sourire tout était bien.

Le ballet des infirmiers, médecins commença alors. Tous les exilés furent emportés vers les sales de soins. Un dernier petit signe de la main à Anthony et la voilà partie pour un bilan médical complet. Alors qu'elle attendait que l'on s'occupe d'elle un magazine de mode ventant d'adorables escarpins en main, John Sheppard l'interrogea. Elle n'avait même pas vu qu'il était là! Décidément ils ne se quittaient plus! Mais ça ne la dérangeait pas puisqu'il était de bonne compagnie. Normal, il était un pilote.

- Hey Becker, ça va la blessure ?

Julia sourit.

-Ce n'est que le bras. Ce n'est pas ce qui m'empêchera de porter les mignonnes Jimmy Chou que j'ai repéré donc tout va bien!

Quelques minutes plus tard elle se retrouva assise (encore!) sur une table d'auscultation branchées de partout à des appareils qui devaient lui prendre la température, la tension, et elle ne savait quoi encore. Son médecin, un colosse noire et impressionnant du nom de Four Man se tourna vers elle en dévoilant dans un grand sourire des dents blanche qui auraient fait le bonheur d'une publicité de dentifrice.

- Tout à l'air normal, vous vous en sortez bien pour une morte.

Les quinze premiéres fois cette blague l'avait faite rire mais là...

- Est ce que je vais bientôt pouvoir rentrer chez moi Docteur ?
- J'en doute. Vous devez passer à un interrogatoire avant.

Un interrogatoire ? Est ce que ce n'était pas réservé à des criminels ça ? Cette idée ne plaisait pas du tout à la jeune femme. C'est alors qu'elle vit Four Man sortir d'un étui une scie chirurgicale qu'il présentait comme une merveille à un de ses confrères.

- Le catalogue dit qu'elle peut découper un fémur en 15 secondes mais je te parie que j'y arrive en dix !

Julia devint toute pâle

- Mama mia!

Une demi heure plus tard, une nouvelle écharpe, rose cette fois, au bras parce qu'on lui avait proposé de choisir la couleur, les rideaux des lits se rouvrirent et la tête du Major apparut

- Alors Becker, déçu de ne pas avoir pu dire au revoir à notre si belle planète d’accueil ? Vous la regrettez peut-être ?

Elle devait vraiment faire la tête pour qu'il puisse penser une chose pareille

- Ah non alors! Aucun regret vraiment! Ce qui m'inquiète c'est cette histoire d'interrogatoire. J'ai l'impression qu'on va nous passer à la question dans l'espoir de nous sous-tirer des informations.

Elle se tourna vers lui

- Major, est ce que vous savez qui sont ces gens qui vont nous presser comme des citrons ? Et quel est selon vous le comportement à adopter ?

Sujet: Re: L'exil prend fin 29.06.12 17:23

La réponse était évidente, personne n'allait regretté cette maudite planète, avec ce qu'ils y avaient vécu... Mais à vrai dire, à part piloter un F-302 et se retrouver dans un vaisseau fantôme avec elle, il n'avait pas eu d'autres rapports avec Becker, il ne savait donc pas trop quoi lui dire, ni de quoi parler avec elle. C'est alors qu'elle posa des questions sur leurs futurs interrogatoire, il est vrai qu'ils auraient droit à un débriefing, normal vu la situation, et c'est aussi vrai pour les missions plus ou moins routinières, mais celui-ci ne serait pas habituel, ils allaient être interrogés par des personnes avec beaucoup plus de pouvoir que ceux du Sg-c. Mais qui ? Il n'en savait rien, deux agents extérieurs au Sg-c avaient un bureau dans la base, il s'agissait surement d'eux, mais là encore, ce n'était qu'une supposition.

Alors là, bonne question. Mais à mon avis, ça ne sera pas une partie de plaisir. Dit-il en tapotant les quelques touches de sa console portable.

Connaissant bien le CIS/NID et compagnie, ils allaient surement chercher la petite bête, désigner des coupables pour la perte du Dédale, ils ne reculeraient devant rien pour trouver des responsables, et pour encore une fois, faire passer le Général et ses hommes pour des incapables.

De toute façon, on a rien à se reprocher, on est censé être les "victimes" dans cette histoire, faudra pas se laisser faire par ces "Gratte-papiers".

Il bailla fortement avant de regarder tout autour de lui, l'agitation était toujours à son comble ici, et rien ne laisser penser qu'ils allaient sortir vite fait de l'infirmerie. L’interrogatoire ne l'inquiétait pas, il était juste pressé qu'on en finisse avec cette histoire, pouvoir revoir la Terre, faire une petite virée hors de la base, allé faire un tour sur des fêtes foraines, dans des bars ou l'alcool est roi, ou même repartir en mission, ce qu'il aimait par dessus tout et avec ce nouveau vaisseau, de bien belle virée en perspective à travers l'espace.

Sujet: Re: L'exil prend fin 02.07.12 11:49

John Sheppard confirma les doutes de Julia : ce ne serait pas une partie de plaisir. Autant devoir faire barrage quand des ennemis vous interrogez était une chose, mais lorsqu'il s'agissait d'alliés c'était anormal non ? Pourtant le Major ne semblait pas plus préoccupé que cela.

De toute façon, on a rien à se reprocher, on est censé être les "victimes" dans cette histoire, faudra pas se laisser faire par ces "Gratte-papiers".

- Sauf votre respect Major vous avez l'air de trouver ça...normal. Je pense qu'ils s'en moquent pas mal que l'on soit des victimes. Tout ce qui compte pour eux c'est l'argent que nous leur avons fait perdre non ?

Et malheureusement, quoique l'on en pense l'argent était le nerf de la guerre. On ne pouvait pas se comporter en imbécile ou en tête brûlée avec des investisseurs, si gratte-papiers, soient-ils. Finalement la meilleure solution restait encore de leur lancer un os à ronger. Autre chose aussi tarodait la jeune-femme.

- Est ce que vous savez si ce qui nous est arrivé s'est déjà produit pour une autre équipe SG ? Vous avez déjà été coincé sur une planéte sans possibilité de retour ?

Elle lança son magazine sur la table pour qu'il aille rejoindre sa pile. Elle ne s'était pas attendu à ce qu'ils soient accueillis en héros mais tout de même. Un interrogatoire et une mise en quarantaine c'était fort de café! Et être traîtés comme des coupables de quelque chose c'était la cerise sur le gâteau! Mais le pire, c'est que tout le monde semblait trouver cela logique. Mais alors, qu'est ce qui pouvait encore donner envie de servir des gens de cete espéce ?

Sujet: Re: L'exil prend fin 11.07.12 13:51

D'après ce qu'il entendait, Becker ne semblait pas porté les hautes instances dans son cœur, il est vrai que depuis que le NID et le CIS était installé dans la base, le Sg-c n'était plus le même, ils étaient surveillés de près, contrôlés, mais cela ne les empêchaient pas de partir en mission, et tant qu'il en était ainsi, pour Sheppard, tout allait bien. Il était en même temps normal de subir un interrogatoire suite à une mission tel que celle dont ils avaient enfin pu revenir, il était tout aussi normal d'être séquestré à la base, le temps de prouvé qu'ils étaient apte, médicalement parlant, à se balader librement sur Terre. Sheppard était fortement convaincu que tout ce qui était arrivé là-bas n'était la faute de personne, c'était simplement une suite d’événements qui, malheureusement, n'avaient pas tournés en leur faveur. Mais tout ces morts, tous les gens qu'ils avaient perdu, le Dédale, fallait-il un coupable pour tout cela ? Était-ce vraiment leur faute si les Goa'ulds tués des gens partout où ils allaient ?

Je pense que c'est plus compliqué que cela Becker, et ce n'est pas à nous de régler ces histoires, notre boulot, c'est d'explorer d'autres planètes, et d'anéantir toute menace concernant la Terre, récupérer toutes technologies susceptibles de nous aider à cela, et si possible, trouver des alliés à travers la galaxie. Mais rassurez-vous, tout ira bien, c'est fini maintenant, on est plus sur cette planète.

Un sourire convaincant sur le visage, un regard plein d'assurance, et voila comment réconforter les troupes, ils avaient fait ce qu'ils avaient pu sur cette planète de toute façon, et si ce n'était pas suffisant pour le NID ou le CIS, il les inviteraient à aller faire un tour sur cette planète, voir s'ils s'en sortiraient mieux qu'eux.

A ma connaissance, une telle situation ne s'est jamais produite, il y a bien eu des cas ou des personnes se sont retrouvés coincés sur une planète, mais ce n'était pas du tout dans les mêmes circonstances. Vous devriez dormir encore un peu, en attendant qu'on vous libère, on a pas mal de sommeil à rattraper et on à un très bon lit maintenant, autant en profiter.

Sur ces mots, Sheppard s'engouffra un peu plus dans son lit et fit un dernier sourire à Becker avant de fermer les yeux, essayant de trouver le sommeil au milieu du raffut qui se trouvait ici.

Sujet: Re: L'exil prend fin 17.07.12 11:38

John Sheppard :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 8/10

Julia Becker:
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 4/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 9/10

Sujet: Re: L'exil prend fin