MJ Exil - En apnée

Sujet: Re: MJ Exil - En apnée 28.04.12 23:59

Les recherches effectuées à la grotte ne donnèrent aucun résultat. Pas d'empreinte, pas de dessin dissimulé, pas de mécanisme étrange, pas de salle secrète... Il n'y avait strictement rien, prouvant ainsi la véracité de la théorie des gradés, à savoir que la seule chose intéressante à voir en ces lieux était ce dessin. Était-ce une carte, une simple illustration d'un événement passé, une procédure à suivre pour contacter une autre race ? Ils n'avaient toujours trouvé aucun indice supplémentaire permettant de répondre à cette question, et visiblement ils n'étaient pas près d'en trouver un... A moins de tomber sur une troisième grotte identique, peut-être... ?

Pendant les semaines qui s'écoulèrent, plusieurs groupes furent envoyés en reconnaissance. L'une de ces patrouilles se rendit à l'Est, où il y avait, semblait-il, un autre désert réduit. On y trouva un cactus, mais rien de plus. Se piquer indéfiniment ne servit toutefois strictement à rien, car ce cactus-ci ne cachait en fait aucun mécanisme d'ouverture, du genre de celui d'une trappe menant à un laboratoire secret... La théorie générale selon laquelle les aliens qui habitaient – ou avaient habité – cette planète avaient créé une technologie se basant uniquement sur des galeries creusées à même le sable semblait donc profondément inexacte. Et pourtant, tous avaient pu s'apercevoir, lorsqu'ils avaient visité ce fameux laboratoire, que celui-ci ne renfermait aucun aménagement de vie et ne servait que de lieu de recherches et de fabrication. Et il était vrai que d'une façon similaire, sur Terre personne n'habitait les usines, alors pourquoi s'acharner dans ce sens ?...

Au campement, les choses avaient très agréablement bien évolué. De nombreux cabanons, même pour si peu de personnes, avaient été érigés, et la vallée se rapprochait désormais plus d'un camp de vacances que d'une réserve naturelle de rescapés de l'espace. Les attitudes des uns et des autres y étaient aussi pour beaucoup, car outre le mutisme désormais quasi-constant d'Annabel et la dépression affichée de Simon, Matt et Eiden filaient le parfait amour – un merveilleux feuilleton malheureusement sans l'ombre d'un rebondissement –, Evans avait relégué sa blouse de médecin pour le short du campeur en vacances, Tom était devenu l'icône même du bûcheron, et que dire de Julia et Anthony, si ce n'était qu'ils étaient maintenant la caricature des chercheurs de trésors... sans trésor. Et pour terminer ce tableau du Petit Nicolas à la plage, ils pouvaient maintenant pleinement profiter du soleil, et ce sans l'ombre d'une goutte d'eau. Il commençait même à faire plus chaud que lors des premiers jours, obligeant ainsi chacun à se désaltérer de plus en plus régulièrement.

// Major Ryan, lieutenant Eversman... //
// Ici le lieutenant Seggers. Si quelqu'un m'entend, répondez s'il vous plaît. //
// Bon ben voilà, tu pourras dire à Sheppard que ça marche toujours pas... Il sera content de l'apprendre, tu verras ! //
// Bah tant pis, coupe la radio ; on réessaiera demain. //

A la pêche aux coquillages – que c'est pittoresque ! –, quatre aventuriers de l'extrême affrontaient les dangers inhérents aux rochers humides et glissants lorsqu'une des seules radios qu'ils possédaient, soigneusement posée à quelques dizaines de mètres, en sécurité, grésilla. Avaient-ils tous entendu la voix de « Nat' » lorsqu'elle s'était élevée sur la rive ? Il était possible que non, mais de toute façon cela n'avait pas d'importance car Ryan, le premier à comprendre ce qu'il se passait, prévint tout de suite ses camarades – Lang, Spence et Eversman. Le major se précipita alors vers le dispositif de communication, survolant tous les pièges de la Nature, et répondit juste à temps, juste avant qu'à l'autre bout ils coupent toute transmission.

// Seggers, ici Ryan ! Seggers ! Vous êtes toujours là ?! //

// Oui major ; contente de vous entendre ! Ça fait des jours qu'on essaie de vous contacter ; on commençait à désespérer... //

// Vous allez bien ? Vous êtes où ? //

// Oui oui, tout va bien ! Enfin... Le colonel Turner est toujours dans le même état... Sparkle comment à penser que c'est peut-être définitif, mais je crois que ça dépasse maintenant complètement ses compétences... Du coup elle l'a mis dans la grotte, comme ça l'humidité le protège de la chaleur. //

// Vous êtes à la grotte, là ? //

// Plus ou moins... On est un peu partout dans les environs, en fait... Attendez je vous passe Sheppard. //

- Hey, Matt ! Fais gaffe où tu fous les pieds quand même ! l'avertit Ryan en patientant. Malheureusement c'était déjà trop tard, car la précipitation dont les trois hommes avaient fait preuve avait conduit l'un d'entre eux à s'érafler le pied sur le bord d'un rocher immergé. Et les ennuis, aussi minimes fussent-ils, n'allant jamais seuls, il se trouvait qu'il n'y avait pas de sel dans cette eau de source – aussi ne demandez à personne comment des crustacés pouvaient se retrouver aussi loin de la mer, à moins de vouloir subir le terrible courroux du Père Fondateur de cette planète... En tout cas, l'important était que d'une part le lieutenant allait subir le martyre de la terrible – vraiment terrible – souffrance des picotements sur le bord du pied pendant au moins... Oh ! Cinq bonnes minutes ! – … Et d'autre part – donc –, que Ryan était à présent en train de s'arranger avec son homologue à la gâchette facile pour déterminer non seulement un point de rendez-vous, mais aussi le futur campement de tout l'équipage. Et il s'avéra que comme ceux qu'ils avaient perdu de vue depuis déjà trois mois souffraient depuis le départ de la faim – décidément tout le monde souffre dans cette histoire –, la seule solution envisageable était que les autres les rejoignent. On convint donc d'un jour, d'une heure et d'un lieu, et on se quitta sur ces bonnes paroles pour que les affamés puissent faire leurs valises et par la suite emménager convenablement.

Le lendemain, en milieu d'après-midi, quarante-deux personnes firent leur apparition près du lac, qui ne débordait plus mais qui était tout de même facilement repérable à distance. Chargés comme des mules, ayant emporté avec eux tout ce qui était déplaçable, ils avaient déjà six heures de marche dans les jambes lorsqu'ils apprirent qu'il en restait encore deux. Heureusement, arrivés à ce stade, ils pouvaient bien sûr compter sur l'extrême gentillesse et l'extrême générosité de leurs camarades pour les soulager quelques peu...
Si l'installation prit ensuite un certain temps, on fut soulagé d'apprendre que tout sur cette planète était rentré dans l'ordre. Cet épisode climatique passé, il y avait peu de risques pour qu'ils retombent à nouveau sur les Ludwigahrn en-dehors de leur zone de confinement initiale. Il n'y avait d'ailleurs pas plus de risques pour qu'une tornade se déclenche fortuitement ou que leur camp soit touché par un éclair par pure malchance... Car les scientifiques du Dédale avaient de leur côté beaucoup réfléchi à ce qu'il s'était passé, et ils en étaient finalement arrivé à la même conclusion que Dablord : l'explication la plus probable était – grosso modo – qu'il y avait eu une éruption solaire qui avait provoqué une éjection de masse coronale, perturbant ainsi le champ magnétique de la planète et entraînant par la même occasion une perturbation de la ionosphère, causant par conséquent le crash du F-302, la météo catastrophique, les incendies à répétition et les problèmes de communication radio. – Vous suivez ?

Bref : au 25 avril 2012 ils pouvaient enfin respirer à pleins poumons et profiter de leur nouvelle vie, loin de la planète Terre.

Sujet: Re: MJ Exil - En apnée 03.05.12 10:47

La vie suivait son cours pour notre petit groupe de naufragés/survivants de l'attaque du Dédale/des singes araignés/des tornades et rivières en crue. Depuis leur installation dans ce petit coin de forêt et de verdure notre petit groupe connaissait des températures et un temps plus clément, voir même une forte hausse des températures. Il faisait maintenant plus chaud qu'à leur arrivée et l'idée du printemps ou de l'automne avait disparu aussi vite que la pluie qui ne tombait plus depuis des semaines. Bien sur c'était toujours plus agréable de survivre sous un soleil de plomb que sous une pluie battante mais chaque sorties ou exploration était plus difficile lorsqu'il faisait bien chaud. Ne pouvant pas tout avoir ils c'étaient fait à leur condition, acceptant cette chaleur en se déshabillant simplement un peu plus et en s'hydratant plus souvent. Eiden, elle, passait de plus en plus de temps à dormir ou à faire la sieste et chaque effort lui coutait en énergie, parfois même elle avait droit à quelques vertiges qu'elle mettait sur le compte de la chaleur. Ils avaient à manger autant qu'ils pouvaient en vouloir, le plus difficile c'était d'attraper les cerfs qui étaient plus rapides que ne l'était les sangliers, mais ils avaient toujours de quoi largement subsister. Les baies, les racines et même les fruits étaient facilement trouvable, il leur suffisait juste de faire une longue marche de plusieurs heures pour ramener des sacs à dos bien remplit. Ils auraient pu survivre ainsi pendant des mois voir des années si une expédition au lac n'était pas revenu avec des nouvelles quelques peu déstabilisantes.

Le groupe du Major Sheppard avait réussit à les contacter, ils étaient tous en vie et avaient réussit à survivre malgré la tempête et la distance et un rendez-vous était donné. Le camp était en effervescence, d'abord parce que la nouvelle remplissait de joie chacun d'entre eux mais aussi parce qu'il faudrait nourrir tout ce petit monde, ils étaient plus nombreux. Chacun eu droit à une tâche bien définie, et bien entendu une partie des femmes fut désigné d'office pour s'occuper de préparer à manger pour tout ce petit monde.

C'est donc avec joie et une certaine anxiété qu'Eiden fut envoyé aux fourneaux pour préparer quelques gigots et rotis de cerfs et elle y passa quasiment tout son après midi, en même temps elle n'avait pas trop le temps de penser mais l'envie de dormir était toujours aussi présente et elle du faire un effort surhumain pour ne pas s'accorder de pause sieste car sinon jamais elle n'aurait terminé sa corvée. Préparer à manger pour plus de quarante personne n'est vraiment pas évident et toutes leurs réserves y passèrent.

C'est avec une grande joie qu'elle vit arriver le "petit" groupe de rescapé, leurs collègues et amis qu'ils avaient perdu de vue depuis plusieurs semaines et c'est des personnes changées physiquement qu'elle vit arriver. Clément avait changé, ses cheveux avaient pris quelques centimètres et sa barbes étaient bien plus présente maintenant, ses traits étaient durcis par la fatigue, la faim et les conditions de vie qu'ils avaient du connaitre là-bas. Mais c'est avec plaisir qu'il s'approcha d'Eiden et la prit dans ses bras comme s'il s'agissait d'une vieille amie.

- Eiden ! C'est une joie de vous revoir !
- De même Clément ! Comment allez-vous ?
- Fatigué par cette longue marche mais tellement heureux de vous avoir tous retrouvé.

C'était un peu le cas, entre eux deux une amitié particulière était née, une sorte d'affection réciproque car ils c'étaient retrouvé ensemble sur le Dédale au milieu des décombres et qu'elle l'avait soigné. S'en suivit d'autres accolades, des sourires et de petits moments d'émotions. Eiden était heureuse d'avoir retrouvé les autres même si cela allait grandement changé leurs conditions de vie. Il leur faudrait faire de la place dans leurs cabanes de fortunes en attendant que d'autres soient construites, mais il y avait de quoi se réjouir. Ce groupe ramenait avec lui tout le matériel qui leur restait et il serait plus facile de remonter un véritable campement, le seul hic c'était l'état du Colonel Turner, mais Leslie pourrait enfin dormir et se reposer sur ses collègues.

Sujet: Re: MJ Exil - En apnée 14.05.12 21:21

Réflexe obligeant, lorsque Julia avait entendu quelque chose ou quelqu'un approcher elle avait braqué son arme sur une cible potentielle. Elle fut plus que confuse lorsqu'elle se rendit compte que c'était Anthony et se dépêcha de baisser le canon. Est ce qu'il venait la chercher ? Malgré toute l'affection qu'elle lui portait elle ne pourrait pas céder à cela. Si elle n'explorait pas la grotte maintenant ils n'y reviendraient plus et toutes chances de savoir d'où provenait ce dessin et peut être de trouver une échappatoire à cet enfer s'évanouirait. Comme le laboratoire! Mais refuser quelque chose à ce jeune-homme était loin d'être évident. Julia allait donc ouvrir la bouche pour exposer un solide argumentaire lorsque celui-ci la devança.

« C’est bon, j’ai obtenu la permission de minuit, mais faut pas trop tarder, hein ?… Tu croyais quand même pas que j’allais laisser une jolie jeune fille se balader seule dans ces contrées inhospitalières !»

Elle n'aurait pas dû être surprise mais elle l'était. Surprise mais reconnaissante, heureuse...et gênée en même temps. Elle savait que sa décision de prendre un peu de distance des autres ne serait pas sans conséquences. On risquait de lui en vouloir même si elle avait de bonnes raisons. Fatigués, à bout de nerfs, les rescapés résonnaient plus avec leurs émotions qu'avec leur tête. C'était l'impression très nette qu'elle avait. Et sous le motif d'étudier le dessin elle avait aussi compter prendre une nuit et une journée de paix pour lâcher prise avant de péter les plombs et être enfin seule! Mais être seule avec Anthony était loin de la déranger.

- Tu es un ange! Mais on ne va peut être rien découvrir et puis surtout la dernière chose que je veux c'est que tu aies des ennuis par ma faute. J' ai mûrement réfléchit ma décision et je l'assume mais si il t'arrivait quoique ce soit parce que tu m'as suivi je...

Elle n'acheva pas sa phrase et passa une main nerveuse dans ses cheveux. Tout était tellement confus, ses émotions, ses sentiments, surtout vis à vis d'Anthony. Elle en était à un point où elle n'arrivait plus à faire le tri et elle craignait de dire des bêtises et de commettre de sérieuses erreurs. Voilà pourquoi ces "vacances" en solitaire étaient nécessaires.

- Enfin bref, il y a du travail. D'autant plus que moi à minuit je me transforme en citrouille !

Sur ces propos légumiers, le duo de chic, de choc et de charme, entama l'étude de la grotte qui se révéla...tout à fait infructueuse à la limite de l'inutilité. Ils avaient beau promener le faisceau de leur lampe sur les parois rocheuses et tâter les pierres une par une il n'y avait...que de la roche. Aprés deux bonnes heures de ce travail ingrat ils prirent une petite pause et en profitèrent pour s'asseoir et se désaltérer.

- Je ne saurais pas te dire exactement pourquoi mais je trouve ça vexant...les auteurs de ce graffiti ont un goût de la décoration trés exotique. Est ce que toi tu te contenterais de coller un seul centimètre carré de papier-peint dans ta maison ? Ou alors ce sont vraiment de gros flemmards!

La deuxième partie de leurs fouilles consistant à retourner la terre pour trouver des faucilles ou des ossements débuta. Là encore ils ne trouvèrent rien. Cette fois c'était certain il n'y aurait rien à tirer des lieux. En désespoir de cause, Julia gratta un peu la peinture du dessin pour en prélever quelques fragments...Qui sait si leur analyse ne révélerait rien ? Toutefois comme ils n'avaient rien que l'oeil d'expert de Monsieur Clément pour effectuer des recherches sur cette peinture, il ne fallait pas se faire d'illusions...

- Est ce que tu te souviens de ce qu'avait dit Lange sur les enfers Romains ? C'est ce que lui rappelait le dessin...Si mes souvenirs sont bons L'enfer, était décrite comme aride, composé de montagnes de roches et d' étangs glacés, des lacs de soufre et de poix bouillante, où les âmes étaient successivement plongées, et subissaient tour à tour les épreuves d'un froid ou d'une chaleur extrêmes. Elle était entourée de marécages bourbeux et fétides, de fleuves aux eaux croupissantes ou embrasées formant une barrière infranchissable, et ne laissant aux âmes aucun espoir de fuite, de consolation, ni de secours.

Elle marqua un temps de pose

- Cette description ressemble un peu à ce monde à la noix... En plus nous aussi subissons des chauds et froid...Tu crois qu'il y a un goa'uld des Enfers, allié avec Anubis qui peut être derrière ce croquis ?

La nuit étant tombée ils décidèrent de ne rentrer que le lendemain. Il aurait imprudent de s'aventurer dehors dans le noir à la merci des araignées-singes. Ils eurent donc du temps supplémentaire pour discuter de pas mal de sujets qui leur tenait à coeur. Les possibilités de rentrer sur Terre, la raison de l'échec de l'opération F302, le climat, le nouveau camps,...

Le lendemain alors qu'ils avaient pu faire la grâce matinée et qu'ils étaient en vu du camps Julia s'estima heureuse de ce "petit séjour". Elle se sentait apaisée et prête à repartir vers de nouveaux ennuis. Et elle espérait qu'Anthony avait apprécié lui aussi. Ils rentraient donc bredouille mais...pas tant que ça finalement.

Sujet: Re: MJ Exil - En apnée 15.05.12 18:29

L’exploration de la grotte se fit minutieusement, mètre carré après mètre carré, pour voir si d’autres dessins ou indices avaient été laissé sur les murs. Rien ! Que dalle ! Cela leur prit deux bonnes heures pour faire un premier tour de la grotte, et c’était long ! Mais malgré cette tâche ingrate et répétitive, la présence de Julia allégeait la corvée. Anthony était heureux de pouvoir passer un peu de temps avec elle, loin des autres. D’autant plus que Matt était d’une humeur massacrante ces temps-ci… Julia était vraiment une fille super : drôle, toujours de bonne humeur, le cœur sur la main… Sa compagnie, et celle des autres aussi, quand même, permettait de rendre cet exil un peu plus supportable. Une remarque de la jeune femme le sortit de sa rêverie, parallèle à son travail machinal.

« C’est clair que niveau déco d’appartement, c’est pas forcément ce que je choisirais. Ils s’en sont peut être rendus compte et se sont dit qu’il valait mieux laisser les murs à l’état naturel… Je ne sais pas si tu connais, la grotte de Lascaux. C’est en France, j’avais été la visiter avec mes parents quand j’étais plus jeune. Il y a des dessins partout et j’ai envie de dire que les hommes préhistoriques français avaient autrement plus de gout que ces extraterrestres ! »

Julia devant sans doute avoir peur de s’ennuyer, elle proposa, après avoir inspecté les murs, de s’occuper du sol. Résultat identique ! Seulement un bon mal de dos à l’arrivée.

Après avoir réalisé l’inspection de la grotte en long en large et en travers, ils purent enfin s’accorder du repos. La nuit commençant à tomber, ils avaient décidé de ne rentrer que le lendemain, ce qui leur accordait donc un peu de répit avant de retrouver le groupe. La vie en petite communauté n’était décidément pas toujours évidente, comportait son lot de crise et de tension pas facile à gérer avec la fatigue et l’usure. C’est pour ça qu’une soirée à deux au coin du feu, en aussi bonne compagnie, n’en était que plus agréable. Anthony partit voir s’il trouvait quelque chose à manger aux alentours et ramena deux petites bestioles. Vu leur taille, ce n’était pas ça qui allait les faire grossir mais c’était toujours ça de pris.

Le lendemain ils repartirent assez tôt en direction du camp qu’avaient indiqué les autres la veille. Le chemin se fit tranquillement, sans trop parler, chacun à ses pensées. Celles d’Anthony allaient à la soirée de la veille, une des plus agréables qu’il ait passé ici. Mais le camp fut bientôt en vu :

« Fin des vacances… Tu crois qu’on leur a manqué ? »

Sitôt arrivés, ils furent de nouveau happé par la vie de groupe qui s’était installé depuis leur arrivée sur cette planète : construire des cabanes, chasser, faire des gardes et s’ennuyer… En revanche, quelle ne fut pas leur surprise et leur joie, un jour, de voir leur radio de nouveau marcher et d’avoir des nouvelles de l’autre groupe. Quelques heures après, ceux-ci les rejoignirent. Les journées qui passaient ensuite n’étaient que calme et ennui. Aucune attaque de bestiole, pas de problèmes météorologiques particuliers. Jusqu’à quand cet état de grâce allait-il durer ??

Sujet: Re: MJ Exil - En apnée