MJ Exil - Expérimentations

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 13.02.12 18:01

L'alien articulait lentement et plus ou moins difficilement les différentes syllabes des mots. Malgré tout, il se faisait comprendre sans trop de problème mais Anthony se demandait comment il connaissait leur langue... Pouvaient-ils s'infiltrer dans leur cerveau et prendre leur connaissance? Avaient-ils un quelconque lien avec la Terre? Autant de question qui se bousculaient dans le tête du militaire. En revanche, les extraterrestres semblaient peu amicaux et les accusaient d'être dangereux. Ils avaient dû assister à l'épisode Mc Clane. Mais dans ce cas, ils avaient dû voir que c'était ce dernier qui était responsable de toutes les horreurs commisent ce jour là. Anthony n'y comprenait plus rien, tout se mélangeait et l'apparition d'une espèce de mini serpent horrible dans les mains de l'alien qui était près de lui, le fit sursauter et le tira de ses questions existentielles. Il n'avait jamais vu en vrai ce genre de "chose" mais , il se rappela très clairement en avoir vu des photos dans les dossiers à la base: il s'agissait d'un symbiote Goa'uld! Et l'alien qui s'approchait de lui... Anthony n'eut pas besoin d'attendre l'ordre de Matt pour reculer. Il fit trois pas en arrière en agrippant son arme par réflexe.

"Ohla! On se détend!"

Mais alors qu'il s'arrêta, à distance raisonnable de la bestiole, celle-ci disparut instantanément. Volatilisée, à moins que ce ne soit une hallucination causée par les aliens. Anthony regarda les autres, interloqués. Mais le reste du groupe ne semblait pas comprendre beaucoup mieux que lui ce qui se passait. Les extraterrestres finirent par s'éloigner en silence, comme ils étaient arrivés, sans que les militaires ne soient plus avancés sur leur situation et sur le message qu'ils tenaient à leur faire passer, hormis le fait qu'ils étaient dangereux... Soit! Mais encore?

Pendant qu'Anthony reprenait ses esprits, s'imaginant devenir l'hôte d'un Goa'uld, perspective très peu réjouissante il faut l'admettre, ils se remirent en marche en direction du camp. Ils redoublèrent de prudence car, durant leur petite pause discut' avec les aliens, la nuit avait continué de tomber et la visibilité commençait à se faire assez faible. Ils finirent enfin par arriver au camp, où ils trouvèrent une ambiance assez agitée après la réception d message radio. La tension retomba lorsque le groupe complet et intact fit son entrée. Même pas le temps de se poser, un briefing fut organisé aussitôt pour faire le point sur leur rencontre du 3è type et la découverte dans la grotte. Entouré du scientifique et de ses supérieurs, Anthony resta assez silencieux et se contenta d’écouter les autres débattre. Diverses théories furent émises à propos du dessin trouvé dans la grotte, mais au bout du compte, ils n’étaient pas plus avancés. Lorsqu’ils se séparèrent, ayant décidé de refaire une expédition au matin pour retrouver les extraterrestres, Anthony ne put s’empêcher de lâcher un baillement qu’il tenta de cacher avec sa main. Puis, il rentra dans sa cabane, posa ses affaires, s’allongea directement, et même pas deux minutes après il dormait. La journée avait été riche en rebondissement et Anthony aurait pu rester des heures à cogiter là-dessus mais la fatigue l’avait emporté !

Les premiers rayons de soleil le réveillèrent. Malgré la nuit de sommeil, il sentait encore les heures de marche de la veille dans ses jambes et l’idée de recommencer ne l’enchantait guère… Il se prépara tranquillement avant de rejoindre le centre du campement où il était un des premiers présents. Il salua ses équipiers et attendit que les autres arrivent, ce qui se fit assez rapidement. Alors qu’ils allaient partir, un appel d’Evans lui fit tourner la tête. Il suivit les autres pour se porter à la hauteur du médecin et regarda dans la direction qu’il indiquait. Quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver une délégation d’extraterrestres. Avec un peu de chance, il n’aurait pas à sortir marcher aujourd’hui !

Il leur fallut attendre quelques minutes pour que les petits aliens arrivent à leur hauteur. Ce fut Evans qui prit les choses en main, mais son équivalent extraterrestre parut l’ignorer et invita les membres de l’équipe de la veille à les suivre. Aussitôt les espoirs de repos d’Anthony s’écroulèrent. Il ne savait pas où ils les emmenaient, surement chez eux. Si c’était le cas, ça ne devait pas être à côté car si c’était dans le coin, ils les auraient certainement découverts lors des explorations précédentes. La troupe se mit en route immédiatement, et entamèrent la traversée de la forêt. Le rythme de marche assez faible convenait parfaitement à Anthony qui devisait tranquillement avec les uns et les autres, s’interrogeant sur le but des extraterrestres. Après une bonne demi-journée de marche, ils arrivèrent aux confins du monde exploré ! Le désert qu’ils n’avaient qu’aperçu s’étalait maintenant devant eux. Voyant que leurs guides s’y engageaient sans ralentir, Anthony s’inquiéta un peu : la perspective de marcher pendant des heures dans le désert était peu excitante. Le pire était de ne pas savoir quand ils allaient arriver. On leur aurait annoncé 4 heures de marche, ça aurait été mieux que de s’engager dans l’inconnu total. Mais bonne surprise, la promenade cessa au bout d’un peu plus d’une heure. Stoppant devant un cactus, les aliens actionnèrent un levier et une trappa apparut. Anthony fut stupéfait par cette cachette secrète. Il ne se doutait pas que ce type de mécanisme existait ailleurs que dans Inspecteur Gadget. C’est donc avec un mélange d’appréhension et d’étonnement qu’il suivit le groupe dans le repère extraterrestre. Heureusement qu’il n’était pas claustrophobe car les couloirs qu’ils empruntèrent étaient conçus pour les habitants mais pas pour eux, c’est-à-dire qu’ils étaient sombres et étroits.
Une fois parvenus dans une salle assez vaste, on leur ordonna de laisser leurs armes. Anthony était prêt à se désarmer, pensant que ces créatures avaient des ressources insoupçonnées et que les armes pouvaient s’avérer inutiles face à eux, mais il attendit un ordre d’un de ses supérieurs. C’est alors que tout s’affole. Un des militaires tomba à terre, foudroyé par une crise cardiaque, puis Dablord, s’étouffant. Une voix s’éleva : Anthony eut à peine le temps d’apercevoir Mc Clane qu’il ressentit une intense douleurd ans le bras, là où il s’était pris une balle dernièrement. Du sang s’échappait comme la blessure venait de se faire : il ouvrit les yeux , incrédule, et tomba à genoux, se tenant le bras touché, tout en serrant les dents pour lutter contre la douleur. Julia accourut pour le soigner mais l’hécatombe se poursuivit par Eversman, Spence et Sheppard. Si Anthony avait été en état de réfléchir posément il aurait trouvé cette situation vraiment diabolique, mais il était actuellement tiraillé par la douleur. Son sang continuait de couler et il se sentait faiblir. Alors qu’il allait certainement s’évanouir, tout cessa : le sang, la douleur… La voix de Mc Clane reprit son discours, mais Anthony eut du mal à le suivre, reprenant ses esprits lentement, et occupé à examiner son bras où nulle trace de blessure n’apparaissait hormis la cicatrice de la précédente. La seule chose dont Anthony s’aperçut en reportant son attention sur le monde qui l’entourait, ce fut des guerriers Kulls et les aliens qui les regardaient avec effroi en disant :

« Si nous vous aidoooons…
… eux viendroooont… »

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 15.02.12 23:17

Les secondes défilèrent dans un silence quasi-total de chacun. Matt tenta un regard vers les autres membres, cherchant le Colonel des yeux car c’était à lui de prendre la parole au nom des Terriens. Toujours rien… Bordel il fichait quoi Turner ?!! Ce fut Dablord et un scientifique qui prirent les devants. Bon c’était pas le top mais c’était mieux que rien. Enfin jusqu’à ce qu’Eiden ne sorte du rang avant de s’agiter et de crier comme une folle. Elle parvint à faire fuir les aliens.
Le Lieutenant se rapprocha de sa position, le doigt toujours sur la gâchette et méfiant de la tournure des événements. Quelques hommes le suivirent afin de le couvrir au cas où.

« Tu es sur que sa va ? » Non pas qu’il doutait de sa santé mentale mais il commençait à se poser quelques questions. Pas de réponse, la médecin venait de les laisser et il la suivit du regard s’éloigner. Le Ranger avait dû louper quelque chose là mais pas le temps de s’interroger sur son amante, la négociation reprenait ou plutôt l’alien demanda à l’équipe de la veille de le suivre. Sans même se concerter, les militaires choisirent d’obéir sagement. Il n’y avait que Matt qui était dérangé par le fait d’obéir à un alien ?

« Hey ! On va pas obéir à un alien ?! Pas sans réfléchir ?!! » C’était quoi ce délire-là. Le Lieutenant n’obtint pas de réponse, l’équipe de la veille était déjà en train de se mettre en marche. Au pas de course, Matt revint en arrière pour retrouver Eiden. Il l’enlaça trop rapidement à son goût mais il ne pouvait faire plus, son équipe progressait sans lui.

« Fais attention à toi… » Lui murmura-t-il. Il aurait voulu exprimer davantage ses sentiments envers elle, lui dire à quel point il tenait à elle mais il était déjà temps de partir et il mit fin à cette étreinte avant de se remettre au pas de course pour rejoindre les autres. Evans les rejoignit. Trainant un peu à l’arrière garde, méfiant, Matt échangea quelques mots avec le Doc.

« Ils veulent nous emmener où là ?! »[/color] Pourquoi était-il le seul à se poser des questions ? Allez c’était reparti pour plusieurs heures de marche jusqu’à l’arrivée dans la forêt aux toiles géantes. Autant dire que Matt se rapprocha des autres pour ne pas rester en arrière, pas rassuré du tout. Ils continuèrent leur chemin et l’atmosphère n’était pas plus rassurante. Des arbres morts, une impression d’être espionner sans cesse, que la vie ne pouvait prendre… Surprise, il y avait une bête vivante. Eversman eut une terrible envie de l’abattre pour en connaître son goût et aussi se débarrasser de la menace mais se retient. La balade continua les emmenant au-delà des expéditions précédentes, jusqu’au désert. Le Lieutenant regretta sa pauvre casquette. Et là surprise en tirant l’épine d’un cactus, il y avait une trappe.

« C’est irréaliste… » Matt se demanda s’il n’était pas en train de délirer complétement tellement c’était invraisemblable et ses collègues eux suivaient docilement. « Non pas attendez là !! » Rien n’y fit, chacun entra les uns après les autres et il n’eut pas d’autres choix que de les suivre. La progression se fit à demi courbée, loin d’être très agréable. Comme si la situation n’était pas assez dangereuse, les aliens voulaient qu’ils laissent leurs armes. S’en était pour Eversman qui ne put se retenir.

« Il en est hors de question !! On garde nos armes ! » C’était parti pour une mini enguelade avant que Sanders ne tombe au sol, en pleine crise cardiaque. Bientôt ce fut Evans qui eut une réaction des plus étranges, semblant maintenu par un lien invisible. Là s’en était trop et Matt prit les devants en gueulant.

« ON SE BARRE !!! » Sa main se posa sur le bras du Médecin, le tirant dans sa direction tandis que d’autres se chargeaient d’emmener Sanders. A peine chacun eut il le temps de se mettre en mouvement que du sang gicla de la blessure d’Anthony avant qu’une horrible douleur ne fasse son apparition. Celle-ci le paralysa avant de l’envoyer au sol, gémissant sous les pics de douleur qui ne cessaient de le parcourir le rendant incapable de faire quoique ce soit. Cette souffrance intense l’empêcha de suivre le reste des événements, la douleur était la seule chose qui l’importait.
Au bout d’un très long moment pour le Ranger, tout cessa. Il était passé du tout au tout en une seconde. Plus de douleur, plus rien. Matt prit conscience alors de sa position au sol mais aussi que les autres semblaient ne pas comprendre mieux que lui. Le jeune homme se releva levant immédiatement son arme vers le McClane. C’était complétement invraisemblable, irréaliste et lui avait perdu le fil là. Ce fut un Matt énervé qui fit un pas vers le McClane pas si vivant que ça ainsi que vers les aliens.

« Vous nous avez fait venir jusqu’ici alors vous allez nous aider !!!! S’il faut vous protéger, on le fera mais maintenant vous nous aidez !!!! »

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 16.02.12 12:15

Lorsqu'il vut Eiden s'agitait comme diable au corps, Simon pensait la voir pour la dernière fois. L'ingénieur s'imaginait que les autres n'allaient pas apprécier et allaient la lapider ou bien la lyncher. La pauvre femme allait se faire démolir par les autres et sans que Wolowitz puisse intervenir. Sauf que personne ne fit rien, observant la jeune femme avec interrogation. Des phrases fusaient sur la santé mentale ou les capacités de la jeune à vivre un tel élément. Personne ne lui avait jeté de pierre ou bien frappé avec leur arme. C'était plutôt bizarre mais ce n'était que le début.

Tout d'un coup, certaines personnes se mirent à partir, suivant quelque chose ou bien attiré par cette même chose. Toutefois, des gens firent demi-tour pour revenir dans le camps et au final, il y avait qu'une petite partie à partir dans la forêt, la plupart étant des personnes de l’expédition la veille. Dablord se tournant vers Eiden, Simon et Ryan pour leur parler. Il y avait également le Colonel Turner qui semblait bien plus subjugué que les autres et il fut envoyé à l'infirmerie. Puis il donna des ordres et assaini Eiden et Simon au campement pour diverse raison. Tout cela sur la surveillance du Major Ryan. Et tandis que « Monsieur j'ai une coupe de cheveux homo » quittait le camps pour rejoindre les autres dans la forêt, Wolowitz se tourna vers les deux autres...

- Est ce moi ou bien la situation est des plus étrange ?

C'était vraiment bizarre pour l'ingénieur de voir la réaction de tout ce petit monde. Toutefois, il y avait bien des personnes qui semblaient toujours rationnelle. En faite, il y en avait que deux autres et qui était bien évidemment Eiden et Ryan. Tous les trois, il se rejoignirent dans un petit cabanon à l'écart, histoire de parler tranquillement...

- C’est bizarre, ce qu’y s’passe… Comment ça s’fait qu’on soit les seuls à ne pas voir ces foutus aliens ?! On a bouffé un truc qui fallait pas ou quoi ?? Eiden, vous êtes médecin ; vous n’avez pas une idée de ce qu’on a qui ‘va pas ?
- Moi ce que je trouve étrange, c'est que les autres n'ont plus que seule priorité « rentrer sur Terre » et ils sont tous persuadé que ses aliens imaginaires sont réel.

Quel était l'élément déclencheur, celui qui faisait que ses trois là ne voyaient absolument rien. Depuis leur arrivé sur cette planète, ce n'était pas facile de faire le listing de ce qu'avait fait chacun. Pas mal de chose pouvait être à l'origine de tout cela. D'ailleurs, cela fit penser à Simon l'une des théories de l'île dans le série télé « Lost ». Certains fans pensaient qu'il s'agissait d'une transition entre la vie et la mort, que tout le monde était mort durant le crash et que les personnages devaient racheter leur faute durant plusieurs épreuves. Cela pouvait être cela pour Simon.

Maintenant qu'il y pensait, son idée n'était pas bête. Le vaisseau était sur le point de se détruire et tout le monde allait mourir. Puis, une lumière blanche et aveuglante. Et les voilà dans un marécage, au milieu de nul part et sur une planète qu'il ne connaissait pas. Cela expliquait aussi pourquoi le Lieutenant Eversman n'avait pas de barbe naissante ou bien il devait être imberbe. Enfin, tout cela l'éclairait soudainement sur le fait qu'ils étaient tous sur cette planète et en petit nombre.

Mais alors que Wolowitz était en train de penser aux fautes dont il devait visiblement se racheter, Ryan le tapota l'épaule. Du coup, Simon fut complètement enlevé de ses pensées et il observa le Major. Visiblement, il avait fait pareil à Eiden et elle le regardait avec autant d'interrogation que l'ingénieur...

- Quoi ? Je vérifiais juste que je ne rêvais pas… Au SGC j’ai déjà lu des rapports de mission faisant mention de technologies ou phénomènes étranges visant à manipuler l’esprit des gens. Peut-être qu’en fait on est toujours sur le Dédale, d’ailleurs ? Peut-être que… Peut-être qu’on est juste coincés dans une bulle temporelle ou je-ne-sais-quoi !
- Non, ma blessure est bien réelle et la douleur qui va avec aussi. Mais vous n’avez pas tord, c’est louche tout ça. On dirait des hallucinations collectives ou quelque chose du genre.
- Ben quoi ? C’est vous l’intello qu’est censé résoudre la situation ! J’essaie juste de vous aider, moi… Répondit Ryan voyant le regard de Simon pesant.
- Je ne pense pas que la solution à tout cela est juste une petite tape amicale sur l'épaule... Major. Simon tenta sa chance et fit une tape sur l'épaule de Ryan à son tour. Non, absolument pas.

Bon, il voulait vérifier quand même, cela pouvait donner une réaction. Mais bon, cela menait à rien, la discussion était complètement stérile et personne ne savait ce qu'il se passait actuellement. Ainsi donc, la décision de suivre les autres dans la forêt fut choisit après plusieurs hypothèses plus ou moins farfelu. Simon sortit du petit cabanon et suivit les deux autres. Toutefois, l'ingénieur ne possédait aucune arme contrairement à Eiden et Ryan. Ce n'était pas plus mal car il ne sera une menace pour personne comme ça. Il lui avait déjà été arrivé à posséder une arme durant une mission. Malheureusement, il l'avait fait tomber à plusieurs reprise et n'avait pas retiré la sécurité, autant dire une arme inefficace.

Enfin bref, ensemble, ils partirent à la poursuite des autres mais ils rattrapèrent les autres plus vite qu'il l'aurait pensé. Ainsi, il n'y avait plus qu'à les suivre tranquillement et voir où ils allaient. L'allure n'était pas bien rapide et il fallut pas mal de temps pour arriver au bout de la forêt. Simon fit les gros yeux en voyant la forêt qui les attendait maintenant. C'était le genre à vous glacer le sang, où rare étaient ceux qui s'y aventuraient. Bien évidemment et cela n'aurait pas été drôle, il fallait la traverser. La dernière fois qu'il avait vue une telle forêt avec des toiles d’araignée partout, c'était dans le seigneur des anneaux et il y avait une immense araignée qui pourchassait le pauvre Frodon. Wolowitz n'avait pas vraiment envie de finir comme le jeune hobbit et donc, il se colla un peu plus à Eiden, histoire de se rassurer un peu. Et pour couronner le tout, les autres du groupe en face parlaient d'une bestiole au nom plus qu’inquiétant.

Suivant et se retournant à chaque bruit étrange, Simon n'était pas rassuré. Pourquoi fallait il suivre ces gens ? Ils pouvaient très bien le faire sans lui. Maintenant, il regrettait d'être venu et tout cela à cause du Major Ryan qui les avait poussé à le suivre, maudit Major. Wolowitz s'attendait à voir toute sorte de bestiole débarquer de non plus pour lui emporter une jambe. Et alors que la fin de cette forêt maudite se profilait, le début d'un désert commençait à faire son apparition. Mais le groupe devant ne s'arrêta pas pour autant, continuant son chemin. Là, Simon ne se voyait pas traverser le désert sans eau ou autre chose. Et alors qu'il allait énoncer son désir de ne pas traverser le désert, le groupe devant disparut les uns après les autres.

Tandis que Ryan et Andrews se précipitèrent prêt du cactus qui avait fait disparaître le groupe, Simon les suivit en retrait, histoire de ne pas tomber dans un trou ou autre piège. Mais visiblement, il n'y avait pas de piège, absolument rien. Les autres s'étaient tout simplement envolé. Pour le Major, c'était le fruit des Aliens et qu'ils existaient bel et bien. Toutefois, il changea rapidement d'avis quand il vit avec le reste un espèce de trappe s'ouvrit. C'était Eiden, qui en se piquant, avait ouvert cette trappe. Et que faisait un militaire en voyant une trappe s'ouvrir ? Et bah il se précipitait dedans et du coup, Simon n'avait pas d'autre choix que de suivre les deux autres.

Simon était en queue de file, faisant que suivre les deux devant. Il jetait des petits regards derrière lui histoire de se rassurer mais il allait se faire un torticolis à faire de tourner la tête toutes les cinq secondes. D'ailleurs, là où les autres devaient se courber, Wolowitz n'avait qu'à baisser la tête pratiquement. Sa petite taille avait enfin un avantage mais qu'il se serait bien passé du moins. Et après plusieurs couloirs passé, ils arrivèrent dans une immense pièce voûté qui ressemblait fortement à une usine ou autre chose.

Finalement, Simon vit quelque chose d’intéressant. Ce qui ressemblait fortement à un ordinateur ou une console de contrôle. Immédiatement, l'ingénieur se jeta dessus car il sera beaucoup plus utile dessus qu'autre part. Wolowitz ne comprenait absolument aucun mot de ce qui était écrit mais pas besoin de parler une langue pour utiliser un ordinateur. Généralement, les consoles utilisaient des programmes informatique et il suffisait seulement de trouvait ses programmes sous forme de code informatique et là, ça sera nettement plus simple à comprendre...

- Faites gaffe à c’que vous faites, Wolowitz... Je tiens pas à devoir me battre contre des créatures invisibles, moi…
- Pas de panique Major, votre spécialité c'est le sécurité des autres et bien la mienne, c'est les ordinateur alors laissez moi faire et vous verrez bien.

Simon fit défiler les informations, observant dans un premier temps pour voir si il y avait quelque chose de familier dedans. Certains trucs semblaient intéressant, d'autre moins mais ce n'était que de la déduction car bien évidemment, Wolowitz ne comprenait absolument rien. Et alors qu'il continuait ses bidouillages, un mur se leva et laissa apparaître une autre salle ronde avec l'autre groupe dedans en forme de cercle. Premier réflexe de l'ingénieur, se cacher sous la console. Toutefois, il se releva bien rapidement voyant qu'il n'y avait pas besoin de se cacher. Il devait se trouver derrière une espèce de vitre sans teint comme dans la salle d'interrogatoire dans la police. Au moins, Simon avait retrouvé la trace des autres, manquait plus que le son pour savoir ce qu'il disait...

- Dites, je sais que mes études de chimie se sont arrêtées au lycée, mais ça ce sont des molécules, non ?
- De la morphine !!! C’est de la morphine !

Eiden s'écria d'un coup, faisant presque peur à Simon qui ne s'y attendait pas. Il ne comprenait pas l'enthousiaste de la jeune femme. Peut être se croyait t elle dans une jeux de question/réponse et ça sera à celui qui répondait le premier. Sur ce coup, elle avait gagné...

- Mélangé au thé ça pourrait être une sorte de drogue ! C’est pour ça qu’ils voient tous la même chose et pas nous. Des hallucinations, contrôlées, donc ils existent bel et bien. Moi je suis allergique à la morphine alors je ne réagit pas de la même manière que les autres, et le thé est en bourrée. Mais toi Simon…, et vous Major, vous n'y êtes pas allergique ou.... alors vous ne buvez pas de thé ?
- Non, je n'ai jamais bu de ce thé. La couleur violette, c'est pour les filles et moi, je suis un mec donc vous comprenez mieux pourquoi ? Non ? Bah en faite, c'est tout simplement parce que j'aime pas l'odeur et donc, j'en ai jamais prit. Je pense que j'ai bien fait.

Simon observa les deux autres. Au campement, on se moquait de lui car il ne prenait pas ce thé. Du coup, il se sentait moins bête et il était presque fier de l'avoir pas bu. Toutefois, une question trotta dans la tête du jeune homme...

- Mais si le thé est composé de morphine, comment cela se fait il que les autres scientifiques ne l'ont pas vue durant l'inspection de cette plante ? Cela me paraît étrange de passé devant cela.

En effet, pour Simon, ne pas voir autant de morphine était vraiment bizarre et surtout de la part de professionnel comme ceux qui avaient étudié les plantes aux campements. Ils avaient fait une bourde qui risquait d'être dur à rattrapé.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 17.02.12 0:43

> Anthony / Matt / Julia / Sheppard / Annabel / Jason <

Le lieutenant Eversman était visiblement loin d’apprécier la démonstration de force que leur avaient faite les aliens. Sa réaction impulsive et agressive entraîna aussitôt un mouvement de recul de la part des créatures, qui émirent un cri de dissuasion l’espace de quelques secondes.

- Matt ! cria Evans à l’autre bout de la pièce, la voix un peu hésitante et malgré lui bien près des Kulls. Je crois que ça serait le parfait moment pour toi de mettre en application la « sagesse » dont je t’ai parlée lors de ta promotion…

L’appel au calme et au sang-froid était évident et justifié étant donné ce qu’ils venaient tous de subir… Car si les symptômes n’avaient apparemment été qu’illusoires, d’après le ressuscité ils auraient très bien pu entraîner la mort et ce à cause d’un raisonnement extrêmement simple : comme lors d’un rêve, si le cerveau était persuadé de souffrir, il souffrirait ; s’il était persuadé de s’arrêter, son propriétaire mourrait. Qu’importe s’ils imaginaient tout ceci ; si les aliens se sentaient menacés une fois de plus, ils les exécuteraient sans le moindre remord.

- C’est très aimable de votre part de proposer une telle aide au nom de toute votre communauté, lieutenant, finit par dire McClane pour toute réponse. Malheureusement, chacun sait que vous n’avez pas les ressources nécessaires pour tenir cette promesse…

L’avis du Ranger n’ayant soudain pour lui plus aucun intérêt, il tourna la tête vers Julia pour la dévisager méticuleusement des pieds à la tête avant de lui répondre à la place des aliens, spectateurs.

- Mais… ils ne sont jamais venus, Becker. Pas encore, tout du moins. Les Goa’ulds n’ont pas la moindre idée de leur existence, alors à leur place prendriez-vous le risque d’amener votre espèce à l’extinction pour la survie de quelques individus seulement ? Il se tut un bref instant, laissant aux terriens le temps de réfléchir à cette question et d’envisager tous les enjeux de telle ou telle décision. Non, bien sûr que non… Vous leur proposeriez un asile mais rien de plus, et malgré tout ça ne serait pas par mépris mais bien juste pour survivre. Et pour la même raison, ils vous étudient, Becker. Vos réactions sont analysées en temps réel, vos pensées extraites une à une, et finalement vos motivations révélées au grand jour selon le simple principe du « tout ou rien » : ou bien vous êtes une menace, ou bien vous ne l’êtes pas. Vous voulez parler à nos créateurs, Becker ? Alors allez-y.

Son bras, levé en direction des aliens, paume vers le haut, indiquait clairement à Julia ce qu’il lui revenait de faire maintenant qu’elle avait montré qu’elle était digne de confiance, et surtout pacifique. Aussi bizarre que cela pouvait paraître, les créés n’étaient autres que les créateurs. A la fois la question, et la réponse. Le problème, et la solution. Et d’habitude peu bavards, les créatures se mirent alors à parler le plus ouvertement qu’il leur était possible de le faire :

« Nous sommes partiiiiiis… il y a de celaaaaaa… des millénaiiiiires…
Nous sooooommes… tout ce qu’il reeeeeste… de notre civilisatiooon…
Nous sooooommes… les dernières traaaaces…
La dernièèèère… sauvegaaaarde… »

Le ton employé par les aliens, bien que d’ordinaire déjà grave – mais cela c’était sûrement dû au fait que les humains n’avaient pas l’habitude de négocier avec des extraterrestres non humanoïdes –, était désormais bien plus sérieux. Ils se livraient, dévoilaient une partie de leur histoire, et cela sans subir de quelconque pression. Non, les terriens étaient complètement à leur merci : c’était donc un choix, honnête et volontaire.

- Ils ne peuvent plus rien pour vous, reprit finalement McClane, aucune prise d’otage en cours, comme pour traduire les pensées des aliens. Mais vous, vous pouvez encore les sauver. Lorsque le moment viendra, pensez-y, et demandez-vous si vous êtes prêts à faire ce sacrifice. Car à partir de maintenant, vous êtes totalement responsables de leur mémoire…

Le « McClane 2.0 » qui leur parlait depuis le début n’avait décidément rien à voir avec celui qui avait massacré une douzaine de personnes au campement. Celui-ci était calme et bienveillant, sans l’ombre d’une dépression finement dissimulée. Ce qu’il leur disait n’était autre que la vérité à laquelle les terriens devraient bientôt faire face s’ils voulaient un jour rentrer sur Terre. Retrouver leurs familles, au détriment d’un peuple à l’agonie dont ils devraient inévitablement piétiner les vestiges pour leur propre bonheur.

« Alleeeeeeeez… là-bas. Au Nooord-Eeeeeest. »

Soudain plus amorphe, l’alien avait sans hésiter posé sa pince sur le coin inférieur droit du dessin – la partie hachurée. Les yeux de la créature, terrorisés, imploraient la pitié, fixant chacun des terriens dans l’espoir qu’une autre solution se présente à eux. Ils paraissaient d’ores-et-déjà connaître un futur tout tracé, ayant déjà amplement réfléchi aux conséquences probables de la détermination humaine. Et à peine quelqu’un voulut-il demander plus de renseignements sur cette carte que les aliens disparurent, tout comme McClane, et tout comme les guerriers Kulls… Ils étaient toujours dans cette salle au plafond voûté, mais en l’espace d’une seconde tout était revenu à la normale. Il n’y avait plus de voix étrange, plus de créature parlant à cela près parfaitement bien l’anglais. Plus de mort ressuscité, plus de super-soldat Goa’uld. Tout comme leurs récentes douleurs, tout cela avait disparu en un éclair. Et à l’horizon, on entendait encore les tirs lointains d’une arme à feu automatique… Une arme qui tirait… depuis la pièce d’à-côté, en fait.
Si cela ne pouvait normalement n’être qu’un signe de présence humaine, on fut toutefois prudent en s’avançant vers la porte auparavant barrée par McClane et les aliens. L’ouvrir leur permit alors de découvrir une nouvelle salle circulaire dont l’espace était pleinement occupé par un immense tapis roulant à l’extrémité invisible. Sur ce tapis défilaient des bocaux par centaines, tous remplis de feuilles violettes aux reflets jaunes… Ils ne voyaient pas jusqu’où allait ce fameux tapis, mais ils n’avaient malheureusement pas le temps de s’attarder là-dessus : le bruit suspect qu’ils poursuivaient semblait provenir de la porte de droite. Alors on l’ouvrit à son tour, révélant à la lumière des lampes torches une gigantesque usine. A l’intérieur, trois silhouettes familières tentaient vainement de se dissimuler pour se soustraire à la rencontre…

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 17.02.12 0:44

> Eiden / Simon <

Thé, morphine. C’étaient les deux seuls faits qu’ils avaient réellement à leur disposition ; le reste n’était qu’une succession d’hypothèses plus ou moins plausibles. Le dernier indice paraissait toutefois, pour une raison qu’ils n’arrivaient pas encore totalement à comprendre, capital dans leur recherche de la vérité sur cette planète, comme l’avait d’ailleurs très justement souligné le docteur Andrews avec sa légendaire discrétion, inégalée jusqu’à ce jour.

- C’est marrant, j’ai toujours cru qu’on devrait notre mort à Wolowitz, rétorqua Ryan en fusillant la femme du regard. Elle avait certes raison, mais les risques qu’elle venait de leur faire prendre pour cette simple illumination étaient conséquents et ils allaient sûrement le payer cher si on venait à découvrir qu’ils étaient arrivés jusqu’ici. A moins, bien entendu, qu’on ait tout fait pour qu’ils soient là à ce moment précis…

- Ben si j’y suis allergique ; je l’ai dit à Dablord il y a deux jours. Mais je ‘vois pas le rapport avec les hallucinations… ?

La morphine était effectivement un analgésique, donc destiné à éliminer la douleur. Effets secondaires possibles : constipation, nausées, vomissements, voire somnolence, vertiges ainsi que troubles cardio-respiratoires, mais les hallucinations étaient extrêmement rares, alors comment aurait-on pu contrôler sur une quarantaine d’individus un effet non seulement rare, mais aussi et surtout aléatoire ?… En plus de cela Wolowitz venait de soulever une autre question pour le moins pertinente : comment leurs botanistes avaient-ils pu passer à côté de tels composés ?

- Étrange ou pas, je propose qu’on aille plus loin… Pas plus de 5 min au même endroit, c’est la règle. Et la prochaine fois que vous comprenez un truc, mordez-vous la langue jusqu’au sang, compris ?

Eiden ayant en un quart de seconde réduit à néant leurs efforts pour s’infiltrer dans le repaire sans se faire prendre, le major n’avait plus l’intention de rester statique. Après ce qu’elle avait fait s’il y avait quelqu’un dans le coin il leur tomberait dessus en un rien de temps, alors il avait ainsi avancé le premier chiffre auquel il avait pensé dans un unique but : rappeler au docteur qu’ils n’étaient pas en vacances et que la survie de tout l’équipage pouvait ne dépendre que d’eux.
Ils quittèrent le poste de travail quasiment aussitôt, jetant juste un regard de l’autre côté de la vitre pour apercevoir Julia s’avancer seule en déposant son fusil d’assaut. Ils marchèrent quelques longues minutes le long des étranges machines, au mécanisme finalement assez similaire à leurs homologues terriennes, où ils découvrirent petit à petit le procédé de mélange de la morphine à la feuille de thé – ou plutôt, le processus de création de la feuille. S’ils étaient toujours plus ou moins partis de l’hypothèse que la feuille de thé contenait une substance hallucinogène destinée à manipuler le consommateur non averti, ils comprirent peu à peu deux choses. La première, c’était qu’ils avaient tout à fait raison : le thé était loin d’être naturel, et les aliens s’en servaient abondamment pour à terme jouer indéfiniment aux marionnettes. La seconde, c’était qu’ils avaient en fait largement sous-estimé la part d’OGM de ce fameux thé, car le thé n’était tout simplement pas une plante : c’était de la mécanique pure et dure, facilement visible en prêtant un œil attentionné aux robots grâce à l’aspect de LEGO non finis qu’avaient leurs plantes surnaturelles à un certain stade de fabrication. Et quand ils tombèrent à nouveau sur un poste de contrôle, juste à côté d’un immense générateur aux fluctuations lumineuses aléatoires dissimulant malgré lui une porte, ils découvrirent peu à peu toute l’ampleur de cette technologie, qui allait bien au-delà d’une simple hallucination à la morphine. Cet ordinateur contenait des informations radicalement différentes, complémentaires à celui qu’ils avaient déjà exploré. Ils apprirent ensuite grâce aux schémas qui défilaient que la feuille de thé était un minutieux assemblage de minuscules pièces faites d’un matériau inconnu. Le travail était parfait, invisible autant à l’œil nu qu’au microscope électronique, car l’ingénieur repéra bientôt par les dessins en trois dimensions le nom de cette fameuse technologie si efficace : la nanotechnologie. La race qui habitait cette planète, celle qui avait créé ce laboratoire, avait mis au point une plante sensible aux mêmes réactions chimiques que le thé habituel, à cela près qu’elle n’était qu’un bloc compact de nanorobots qui, une fois à l’intérieur d’un organisme, s’activaient en permanence dans le système nerveux des individus concernés. Une fois confortablement installés, les robots pouvaient manipuler l’intégralité du corps de la victime sans que celle-ci ne développe une quelconque forme d’anticorps contre l’agression ; associés à la morphine, ils bloquaient sans le moindre problème l’intégralité des récepteurs opiacés, récepteurs modulant entre autres la réponse à la douleur, au stress et au contrôle des émotions… De quoi faire voir et entendre aux sujets de l’expérience n’importe quoi – car oui, vu le colossal journal de bord qui défilait à droite de l’écran, il était clair qu’ils n’en étaient pas à leur coup d’essai. Les concepteurs de tout ceci n’avaient qu’une seule ambition : l’étude, et plus particulièrement l’analyse complète des autres races peuplant l’Univers par l’intermédiaire d’expériences de communication fictive. Allait-ce se finir par des négociations ou bien par une guérilla contre ces scientifiques lambda ?

- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelles à vous annoncer ; par laquelle je commence ? – Allez, la bonne !
La bonne nouvelle, c’est que personne n’est fou. La mauvaise, c’est que dès que je vais détruire la source du problème, on n’aura pas beaucoup de temps pour sortir…

Si Ryan était loin d’être une lumière en nanotechnologie, il avait vite fait le rapprochement entre des robots capables de provoquer des hallucinations et une hallucination visiblement collective : sans aucun doute, ces nanorobots communiquaient en permanence entre eux pour se mettre à jour les uns les autres, ce qui voulait dire qu’ils étaient dépendants d’une source énergétique qui, de toute évidence, se trouvait juste à côté d’eux. Conclusion : en bon militaire qu’il était, le major avait l’intention de tout faire péter d’une façon ou d’une autre.

- J’imagine très bien tout le mal que vous ressentez déjà rien qu’à l’idée que je vais détruire une technologie aussi avancée, expliqua-t-il au bout d’un moment en tournant autour du générateur pour trouver un moyen de l’ouvrir. Le problème, c’est que personne ici ne lit l’alien, et combien de chances on a que vous trouviez le bouton ON/OFF au bon vieux pifomètre ?… Aucune, on est d’accord ! Alors désolé mais je ne resterai pas les bras croisés alors que nos amis se trouvent sous influence extraterrestre sans qu’ils le sachent… – Bon, vous m’aidez ??

Simon déterminé à prouver au major qu’il était capable de trouver ce fameux « bouton rouge », Eiden alla retrouver le militaire autour du générateur pour tenter de tomber à nouveau complètement par hasard sur un mécanisme à l’allure épineuse. Leurs mains respectives finirent finalement par trouver au même instant une protubérance mécanique invisible à l’œil nu. Ils l’actionnèrent bien sûr, ouvrant ainsi un compartiment rempli de ce qui ressemblait à une multitude de fibres optiques, et après avoir passé une bonne minute à observer le système à la loupe Ryan décida qu’il était temps d’en finir.

- Préparez-vous à détaler, les prévint-il tout en levant son fusil d’assaut en direction du compartiment. Un long instant de réflexion, puis il vida tout son chargeur sur le mécanisme pour être sûr que le problème serait réglé et que les fibres ne pourraient pas se reconstituer d’elles-mêmes comme par magie… Les lumières du générateur s’éteignirent alors, au moment même où on entendait une affluence soudaine de pas vers eux…

- Cachez-vous ! leur cria-t-il en se mettant lui-même juste derrière le générateur, prêt à descendre tout ce qui entrerait…

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 19.02.12 17:34

Debout sur ses appuis, le Lieutenant était à deux doigts d’appuyer sur la gâchette de son arme pour expédier ses fichus créatures rejoindre leur ancêtre. Malgré l’avertissement de Dablord, le jeune homme ne quittait pas sa position gardant l’arme levée. Matt était effectivement agressif mais il avait un point de non-retour au niveau énervement. Le fait que tout ne soit que métaphore, pas clairement expliqué. Cela avait tendance à bien l’agacer et là c’était la fois de trop. Le McClane 2.0 balaya d’une simple parole sa proposition. Nouvelles explications.

« Bien sur que non…. » Répliqua-t-il de suite laissant toute le mépris de son ton s’exprimait. S’il se montrait insolent aux yeux des aliens, il n’avait qu’à ne pas l’avoir choisi pour venir jusqu’ici. La suite fut encore plus invraisemblable. Matt avait l’impression d’être devenu un cobaye aux dires de celui-ci. Les derniers de leur espèce… Ces mots firent soupirer le Lieutenant qui aviat une furieuse envie de mettre fin à ces derniers, au moins ils en seraient débarrassés mais s’ils pouvaient les aider…Allez, maintenant ils devaient se rendre au Nord Est pour les beaux yeux de l’alien. C’était insensé tout cela !

« Qu’allons-nous trouver là-bas ? » Les jambes étaient suffisamment lourdes et les corps fatigués pour éviter de longs trajets pour rien. Après tout, les aliens étaient capables d’aller là-bas seul, sans leur aide mais ceux-ci finirent par disparaître comme les Kulls et le McClane devant leurs yeux. Il y avait de quoi devenir fou avec cette histoire. Le gradé allait se retourner pour vérifier que ses camarades pensaient la même chose que lui mais les tirs de fusils automatiques l’interrompirent dans ses paroles. C’était une arme terrienne, quelqu’un avait besoin d’aide.

Les tirs semblaient si proches, Matt fit quelques pas vers le mur ayant l’impression que les sons provenaient de ce côté mais il n’y avait rien… Cela devait être aussi son imagination qui lui jouait des tours. Tout comme pour McClane, les aliens…L’équipe reprit la route, décidait à en avoir le cœur net et se dirigea prudemment vers la porte. Le Ranger pénétra en premier dans la pièce, activant la lampe de son fusil avant de vérifier qu’il n’y avait rien de dangereux pour le moment. Une nouvelle salle circulaire. Les tirs semblaient provenir de la pièce de droite. Celle-ci fut ouverte à son tour, l’équipe pénétra à l’intérieur. Matt avec quelques autres se chargea de sécuriser la pièce, il y avait quelques recoins. Un bruit suspect les alarma alors indiquant une présence. Quelques gestes de la main pour organiser le déploiement. A la lueur des lampes, l’arme levée, les militaires s’approchaient, tous à cran. Ils convergeaient tous vers une position avant de s’arrêter.

« SORTEZ DE LA !! VOUS ÊTES CERNES !! » gueula-t-il pour se faire entendre. Surprise ce fut trois humains qui sortirent de leur cachette et ils ne leur étaient pas inconnus bien au contraire. Eiden, Ryan et Wolotruc…

« Qu’est-ce que vous fichez ici ?!! » A son dernier souvenir, ceux-ci étaient sensé être à la base. Ryan assurant la sécurité du campement et là il était face à lui. Eversman crut alors à une nouvelle hallucination et leva de nouveau son arme qu’il avait quelque peu abaissée devant la surprise.

« Ils sont peut-être pas réels… Tout comme McClane…» Lui aussi avait l’air en pleine forme tout à l’heure et pourtant le vrai devait croupir, se faisant dévorer par les vers à plusieurs kilomètres de leur position ce qui expliquait sa méfiance extrême. "Dablord, Lang allez vérifier ça...Bougez et on ouvre le feu..." Celle qui ressemblait très fortement à Eiden s'exprima alors se lançant des explications qui n'avaient rien de logique et qui ne le rassura pas trop sur le côté réel. Certes elle était très semblable mais il ne savait plus à quoi se fier maintenant. L'hypothèse des feuilles de thé hallucinogène lui paraissait plausible et en même temps...Lang le rassura quelque peu mais ce fut surtout la dernière remarque d'Eiden qui fit tilt dans l'esprit de ce dernier. Son regard ne la quitta plus durant plusieurs secondes, avait il vraiment bien compris son message ? Parlait il du même moment où ses mots avaient été prononcés ? Il voulut croire que oui et que seul celle ci était capable d'avoir ces mots là... Le Ranger consentit à baisser le canon de son arme, il demeurait méfiant néanmoins l'envie d'en coller une à chacun pour vérifier de lui même fut écartée. C'était parti pour les explications. Becker finit par choisir de n'en faire qu'à sa tête.

"Becker, vous restez ici.. Anthony rattrape là..."

Il fallait maintenant faire un choix, suivre les aliens au Nord Est ou revenir au campement. La décision était dans les mains de Ryan, ce dernier était le plus gradé. Matt avait profité du silence pour faire quelques pas en direction d'Eiden comme si s'approcher pouvait lui permettre d'être sur qu'elle soit elle et dans une vérification, le Ranger posa sa main sur l'avant bras de celle ci cherchant un contact réel qu'il trouva. Un très léger sourire s'empara de ses lèvres e signe d'excuse avant qu'il n'hausse les épaules et soupire.

"Allons au Nord Est... Au moins nous saurons pourquoi ils voulaient nous envoyer là bas. On préviendra Turner de nos intentions et découvertes sur la route. Si certains veulent rentrer qu'ils le fassent..." Il regarda notamment Becker avant de se tourner vers Ryan pour qu'il confirme ou non ses directives.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 19.02.12 18:08

- C’est marrant, j’ai toujours cru qu’on devrait notre mort à Wolowitz Eiden se sentit vraiment mal lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait parlé beaucoup trop fort et que bien entendu Ryan lui en voulait pour ce manque de discrétion. - J'suis désolé, je ne me suis pas rendu compte... De toute façon , maintenant c'était fait et les excuses ne changeraient pas le fait qu'elle les avait peu être fait repéré en parlant si fort

- Ben si j’y suis allergique ; je l’ai dit à Dablord il y a deux jours. Mais je ‘vois pas le rapport avec les hallucinations… ?
- Non, je n'ai jamais bu de ce thé. La couleur violette, c'est pour les filles et moi, je suis un mec donc vous comprenez mieux pourquoi ? Non ? Bah en faite, c'est tout simplement parce que j'aime pas l'odeur et donc, j'en ai jamais prit. Je pense que j'ai bien fait.
- Il y a surement quelque chose dans la plante qui nous échappe ou parmi les données de cet ordinateur. Ca ressemble fort à de la manipulation génétique, donc forcément ça nous dépasse. Quoi qu'il en soit cette civilisation est relativement avancée, bien trop pour qu'on puisse la comprendre. La morphine en infime dose n'est pas détectable sans analyses plus poussées, et c'est à cause de cela que le major et moi même n'avons eu aucune réaction à sa présence dans le thé. Quant à savoir pourquoi nos scientifiques n'ont rien décelé je ne saurais répondre, mais effectivement c'est étrange..

Ce qui lui fit penser qu'eux aussi étaient peu être bien manipulés, qu'on les avait fait venir ici par l'intermédiaire du major ou parce qu'ils craignaient pour les autres tout simplement. On faisait appel à leurs sentiments, leurs craintes, leurs réactions avaient peu être bien été prévue et maintenant ils étaient eux aussi dans ce laboratoire à la portée de n'importe qui.

- Étrange ou pas, je propose qu’on aille plus loin… Pas plus de 5 min au même endroit, c’est la règle. Et la prochaine fois que vous comprenez un truc, mordez-vous la langue jusqu’au sang, compris ?
- Je sais, je me suis excusé je vous rappel major.

Eiden se sentait mal d'accord mais ce n'était pas une raison pour l'enfoncer encore plus, de toute façon il n'y avait personne ici et cela se voyait bien, aucun bruit suspect, aucune ombre ni reflet lumineux qui pouvait inquiéter Ryan. Mais elle comprenait qu'il fasse attention et qu'il lui en veuille d'avoir oublier qu'il fallait rester silencieux ou du moins chuchotter. La vie sur cette planète lui avait fait perdre ses réflexes de militaire suspicieux qu'elle avait déjà eu bien du mal à acquérir.
Avant de partir Eiden regarda la vitre et pu voir les autres qui discutaient toujours avec des êtres invisibles et ils semblaient réellement croire qu'ils parlaient à quelqu'un à tel point d'ailleurs que Julia posa son arme au sol.

Ils reprirent ensuite leur route au travers d'un long d'étranges machines qui ressemblaient à des machines comme dans les usines terriennes. Et ils purent voir comment était fabriqué la feuille de thé, oui fabriquer, Eiden s'arrêta d'ailleurs plusieurs secondes lorsqu'elle se rendit compte que cette feuille n'avait rien de naturel et cela la laissa pensive, inquiète même. Cette civilisation devait être très avancée pour être capable de cela et comment ce qui composait la feuille de thé pouvait rester dans leur organisme ou pire comment ne pas être malade ou réagir à cela ? Elle reprit sa route tout en continuant d'observer les choses et puis ils s'arrêtèrent devant un autre ordinateur de contrôle. Sur les schéma elle pu comprendre un peu mieux les choses.

- Et dire qu'on a tous ça dans le corps.... Eiden regarda Simon qui était le seul des survivants du Dédale à ne pas en avoir en lui. Elle continua ensuite à regarder les informations et son inquiétude grandit encore plus. Comment faire pour libérer les autres de ce qu'ils avaient absorbé ? C'était inquiétant tout ça, elle savait qu'elle n'avait pas d'hallucinations puisque son allergie à la morphine l'en empêchait mais elle doutait de plus en plus à ce sujet. C'est là que Ryan reprit la parole.

- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelles à vous annoncer ; par laquelle je commence ? – Allez, la bonne !
La bonne nouvelle, c’est que personne n’est fou. La mauvaise, c’est que dès que je vais détruire la source du problème, on n’aura pas beaucoup de temps pour sortir…

Eiden aussi avait compris la même chose que Ryan mais elle doutait que tout faire péter soit vraiment la solution. Si ces nanorobots communiquaient entre eux, probablement que cette communication ne s'arrêtait pas à cette planète, leur signal pouvait être perçu de bien plus loin et cela pourrait peu être leur servir pour quitter cette planète mais en même temps ça pouvait être très dangereux et faire venir les créateurs de ce truc.

- Il y a surement un moyen pour arrêter les connections et qui vous dit que même en détruisant le générateur tout ceci s'arrêtera ?

- J’imagine très bien tout le mal que vous ressentez déjà rien qu’à l’idée que je vais détruire une technologie aussi avancée. Le problème, c’est que personne ici ne lit l’alien, et combien de chances on a que vous trouviez le bouton ON/OFF au bon vieux pifomètre ?… Aucune, on est d’accord ! Alors désolé mais je ne resterai pas les bras croisés alors que nos amis se trouvent sous influence extraterrestre sans qu’ils le sachent… – Bon, vous m’aidez ??

Il avait raison, il avait toujours raison et Eiden ne pouvait le nier. Quoi faire d'autre, à part craindre que la destruction du générateur n'entraine quelque chose de négatif dans le corps de tous les membres de l'équipage du Dédale ? Il fallait espérer qu'il avait raison et que détruire le générateur suffirait à mettre ces choses en état végétatif ou carrément les neutraliser. Eiden alla vers Simon et lui murmura- Essaie de voir si tu ne trouves pas ce qui pourrait ressembler à un transmetteur ou un émetteur radio, on ne sait jamaispuis elle se dirigea vers Ryan afin de l'aider à trouver le moyen de l'ouvrir. Il ressemblait au cactus trouver dehors et comme elle avait réussit à l'ouvrir, tout à fait par hasard, mais réussit quand même elle supposa qu'elle pourrait être utile. Après plusieurs minutes à chercher elle trouva en même temps que Ryan ce qui devait être le mécanisme d'ouverture et ils l'actionnèrent, ce qui ouvrit un compartiment remplit de fibres optiques. Ryan resta un moment à l'observer sans rien faire d'autre puis leur dit.

- Préparez-vous à détaler
Et il vida son chargeur sur le générateur devant lui, le bruit résonna dans tout le bunker et Eiden compris que cette fois-ci ils étaient réellement repérer. Il leur faudrait se dépêcher pour sortir et surtout ne pas se tromper sur le chemin à prendre. Les lumières s'éteignirent et des bruits se firent entendre. On venait vers eux, c'était obligé, ils n'étaient donc pas seul. Eiden se précipita vers Simon afin d'anticiper ce que Ryan allait leur dire.

- Cachez-vous !

Elle se plaça à côté de Simon près de la console et attrapa son arme, prête à faire feu sur tout ce qui se montrerait vers eux si cela n'était pas humain. Son coeur battait la chamade mais elle garda son calme après tout il n'y avait eu aucun soucis jusque là alors elle espérait que la chance serait encore de leur côté. Et elle eut la joie d'entendre une voix qu'elle connaissait bien.

« SORTEZ DE LA !! VOUS ÊTES CERNES !! »

Il s'agissait du groupe de rescapé qu'ils avaient suivit jusque là, Matt était à leur tête, alors Eiden sortit de sa cachette baissant son arme après avoir remis la sécurité et la laissant reprendre sa place le long de long de son bras.

- C'est bon Major y'a plus rien à craindre.Elle se tourna vers Simon et lui sourit, histoire de le rassurer, mais Matt et les autres semblaient tendu et cela n'avait rien de rassurant.Elle fit un pas en avant et remarqua que Matt était toujours aussi méfiant, il semblait même les prendre pour des hallucinations. C'était flippant pour elle d'avoir une arme braqué devant elle, surtout qu'il s'agissait de Matt.

« Qu’est-ce que vous fichez ici ?!! » « Ils sont peut-être pas réels… Tout comme McClane…»

- C'est bien nous, on est bien réel ! Vous pouvez baisser vos armes vous en faites pas. On vous a juste suivit parce que nous, contrairement à vous on n'a jamais vu aucun alien et donc forcément on a eu peur que quelque chose ne tourne pas rond et on a bien fait, n'est-ce pas Simon ? Eiden se tourna vers Simon afin qu'il confirme tout ce qu'elle venait de dire et qu'il ajoute des choses s'il en avait à dire aussi. - Les feuilles de thé ne sont pas ce qu'elles semblent être, elles sont artificielles et ont provoqués chez vous des sortes d'hallucinations. Le seul truc qui me dérange vraiment et qui nous dérange, n'est ce pas Major ? C'est que tous ceux qui en ont bu ont en eux des ... explique leur Simon

Eiden se rapprocha du groupe et laissa Simon et/ou le major s'expliquer et expliquer la situation. Tout du long Eiden regardait avec inquiétude la réaction des autres, en particulier d'Eversman il donnait l'impression d'un ras le bol général, il était nerveux et tendu et extrêmement agressif, ce qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Bien sur ils avaient du voir ou entendre des choses qu'elle ne pouvait pas imaginer mais tout le monde semblait tellement sur les nerfs que c'était difficile pour elle de se mettre à leur place. Sans oublier Ryan et son impatience à vouloir quitter cet endroit.
Et Eversman ne baissait toujours pas son arme, Eiden commença vraiment à craindre le pire. Quoi qu'il se dise il semblait se méfier de tout le monde et la peur qu'un épisode McClane ne recommence était de plus en plus présente.
Elle le regarda donc avec insistance et lui dit d'une voix sincère, regard suppliant, essayant de ne pas montrer à quel point la réaction de Matt lui faisait peur.

- Baisse ton arme Matt, on est bien réel. J'existe, et tu le sais très bien c'est toi même qui me l'a dit. Matt s'il te plait....

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 20.02.12 22:06

A ce moment de l'histoire on pouvait s'attendre à une sorte de dénouement, à une grande révélation qui faisait que "mais oui bien sûre c'était ça!". Seulement là...Alors bien sûre Julia fit semblant de comprendre le geste soit-disant explicite de Mc Clane et regarda la direction indiquée. Bien sûre elle hocha la tête d'un air entendu lorsque le clone posa son énigme qu'il considérait comme une réponse. Et bien sûre elle eut beaucoup de peine quand les petits bonhommes racontèrent qu'ils étaient les derniers de leur espèce. La pilote était émotive c'était comme ça elle ne se referait pas. Ou plutôt elle avait un sens assez développé de l'empathie. Penser à tout ce que ces petits êtres devaient endurer et à la peur dans laquelle ils devaient vivre lui faisait mal au coeur. Elle en oubliait presque sa propre douleur d'être si loin des siens qu'elle ne serrerait peut être plus jamais dans ses bras. Soyons claire Julia avait envie de pleurer comme un petit bébé. Ca grondait dans sa poitrine, les sanglots menaçaient d'éclater à tout moment. Et il était heureux que personne ne fasse attention à elle et plus heureux encore qu'elle n'aie pas besoin de parler. Par pudeur elle se contenta donc de hocher la tête, ce qui lui donna par la même occasion l' aire de "moui moui je comprends." que seules les blondes savent manier avec art, délicatesse et raffinement. Elle finit par répondre au faux Mc Clane.

- Vous savez Pére fouras j'ai vu "Inception" au cinéma. Alors tant que je n'ai pas de preuve que tout cela est réel ça ne l'est pas.

Dire qu'elle avait regardé Inception était légérement exagéré. A la vérité elle avait bien dormi sur l'épaule de Marcus durant la séance de cinéma tellement ça l'avait passionné. Le reste de ce qui se passa elle le vécut comme dans un rêve ne sachant pas si elle devait le prendre pour argent comptant. Il y avait trop d'incohérences pour qu'elle puisse adhérer à quoique ce soit. Pour commencer, tout le monde disparut. David Coperfield venait certainement de frapper. Ensuite il se retrouvérent dans une sorte d'usine avec des tapis roulants plein de bocaux remplis de feuilles violettes qui ressemblaient à celles que les Terriens utilisaient pour faire leur thé. Julia étant accro à cette boisson elle trouva presque normale que son cerveau lui montre cette vision. En plus elles étaient jolies ces feuilles.

- J'aime bien la décoration de cette pièce. C'est très coquet!

Voir Simon, Eiden et Ryan débarquer ne l'émeut pas non plus. Elle les fréquentaient souvent donc....Elle ne fut pas franchement étonnée non plus de voir Matt braquer leur arme sur eux. Aprés tout il avait toujours était un sauvage. La pilote ne faisait pas grand chose. Elle assistait à cela en spectatrice. Elle fit juste un petit coucou aux trois mousquetaires lorsqu'ils apparurent dans son champs de vision. En revanche elle eut une mine déconfite quand Eiden leur apprit ce qu'étaient vraiment les feuilles de thé.

- Oh mais non quoi!! C'était la seule chose bien ici!

Elle laissa les autres parler, et conclue

- Bon ben moi je rentre me coucher au camps. Il n'est pas question que je réfléchisse à quoique ce soit tant que mon organisme est intoxiqué par ces nanotechmachintruc. Bonne nuit tout le monde!

Elle n'avait pas l'habitude de se laisser ennuyer par des illusions ni par quoique ce soit d'autres d'ailleurs ! Sans attendre elle partit en direction du campement en fredonnant.

" Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser"

Ceux qui s'étaient faufilés dans son esprit devaient être déçus. Bien fait!!!

"Becker, vous restez ici.. Anthony rattrape là..."

A cette réflexion de Matt Julia eut un petit sourire en coin. Elle avait une preuve supplémentaire que rien de ce qui se passait ne pouvait être réel. Elle regarda vers le ciel

- Eh vous là haut!! Je ne suis pas dupe!! D'habitude on est pas fichus de prendre une seule décision en moins d'un mois. Alors n'essayez pas de me le jouer je ne marche pas!!

Peut être que la pilote se trompait mais peut être pas. Et dans le doute justement elle préférait s'abstenir plutôt que de jeter son cerveau en pâture. Elle avait besoin de retrouver les idées claires pour savoir quoi faire et quoique puissent en dire les autres-à supposer que ce soit vraiment eux-ils n'étaient pas capables non plus de décider de quoique ce soit dans cet état.

"Julia, attends! Tu peux pas rentrer toute seule comme ça... Attends au moins de voir ce qu'on fait, ou sinon, y en a un qui t'accompagne. Les groupes de un sont jamais une bonne idée!"

Oh les affreux! Voilà qu'à présent ils jouaient sur la corde sensible en faisant intervenir Anthony pour quelle change d'avis. Ce procédés était vraiment moche!!! Mais la blondinette ne savait toujours pas si les autres étaient connectés et vivaient la même chose qu'elle.

- Anthony écoute-moi s'il te plaît. Le fait que l'on puisse ressentir des douleurs et se toucher....

Elle joignit le geste à la parole en tapotant sur l'épaule de son ami

- N'est pas suffisant pour estimer que ce que nous vivons est réel. Nous sommes certainement les victimes d'une technologie trés avancée. Ils ne nous ont pas cachés qu'ils s'étaient introduits dans nos esprits pour nous analyser. Tant que nous jouerons leur jeux et que nous leur offrirons de la matière à étudier ils continueront. Alors vraiment, agir ou même penser ne me parait pas être le plus sensé. Mettre son cerveau en sommeil par contre peut être une stratégie correcte en attendant d'y voir plus clair.

Malheureusement Matt donna des ordres et rêve ou réalité elle ne pouvait pas y échapper ni même les discuter. Elle suivit donc le mouvement.

- Par contre je vous préviens, dés qu'on sera en danger je m'endors!

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 21.02.12 19:41

Anthony parvenait enfin à se remettre de la douleur de sa dernière blessure car bien qu'imaginaire, elle semblait tout à fait réelle. Il put donc prêter de nouveau attention aux paroles de Mc Clane. Il avait beau faire un effort de concentration, la fatigue plus tout ce qui venait de se passer, associés aux paroles fumeuses de Mc Clane faisaient qu'il avait le plus grand mal à saisir la teneur du discours et ce que ça signifiait pour eux. Par contre, ce qu'il comprenait bien en le regardant, c'était que Matt paraissait en état de nerf et semblait avoir une envie de meurtre dans son regard... Anthony espérait qu'il parvienne à se retenir car tirer dans le tas ne leur servirait strictement à rien, ses aliens ayant des pouvoirs bien plus grands qu'ils ne pouvaient l'imaginer, la preuve leur en ayant été donné quelques minutes auparavant. De plus, pour l'instant il s'agissait de leur unique chance de pouvoir rentrer chez eux, même s'ils ne paraissaient pas trop décidé à vouloir les aider. Même si cela ne pourrait pas empecher un éventuel massacre, il chuchota tout de même par précaution dans la direction de Matt: "Matt, détends toi, ils ne nous veulent pas de mal..."

Il écouta attentivement lorsque les aliens reprirent la parole. Peut être était-ce du à leur difficulté d'articuler et à leur voix mais Anthony sentait une certaine souffrance dans leurs paroles, celle d'un peuple qui s'éteignait, laissant des millénaires d'existence s'évanouir dans le néant. Il esseya de s'imaginer la même situation pour le Terre: toute les multiples cultures, les milliards d'habitants s'éteignant progressivement jusqu'à n'être qu'un poignée puis... plus de terriens. Leur ethnocentrisme faisait qu'il avait du mal à se rendre compte qu'il y avait un avant et qu'il y aura un après eux. Et pourtant, cela était inévitable à long terme, ils finiraient comme eux...

« Alleeeeeeeez… là-bas. Au Nooord-Eeeeeest. »

Ces paroles d'E.T. ramenèrent Anthony qui s'était égaré dans ses pensées parmi ses collègues. L'alien indiquait la zone inférieure droite du dessin, ils savaient donc comment ce dernier était construit géographiquement. Si il se basiat sur le dessin, ils y trouveraient une autre grotte, ou un bateau, ou les deux, ou encore autre chose... Anthony nageait complètemet dans le flou, les énigmes n'avaient jamais été son fort. Alors qu'il allait poser une question à la suite de Matt, des tirs se firent entendre à proximité. Le réflexe lui fit saisir son arme et la pointer dans la direction des bruits. Suivant son chef d'équipe, il passa devant Julia et Evans et avança. Ils arrivèrent dans une première salle vide de présence humaine, ils poursuivirent vers une autre salle où ils tombèrent nez à nez avec Eiden et Simon ainsi que Ryan. Rassuré de se trouver face à des visages amis, Anthony baissa son arme, contrairement à Matt à la méfiance toujours alerte. Il ordanna à Anthony et Dablord d'aller vérifier si les nouveaux arrivants n'étaient pas issus de leur esprits eux aussi. Anthony s'avança donc, et se contenta d'aller tapoter doucement les épaules des trois personnes et se retourna vers Eversman.

"Soulagé Lieutenant?"

Les arrivants se mirent alors à leux expliquer leurs trouvailles, à savoir qu'ils étaient en quelques sortes intoxiqués aux feuilles de thé. Anthony se chargea aussi de les briefer très rapidement sur ce qu'ils avaient appris eux aussi.

"Nous, de côté on a bavardé un peu avec la bande d'E.T.. Perso j'ai pas tout compris mais ils sont pas trop chauds pour nous aider mais nous ont conseillé d'aller voir au nord est pour y trouver on ne sait pas quoi..." Puis se tournant vers les autres il leur fit part de son avis. "Je sais pas ce que vous en pensez, mais vu qu'on a rien d'autre à faire, on pourrai dormir ici et poursuivre demain jusqu'à l'endroit qu'ils nous ont indiqué, voir ce qu'on y trouve..."

Julia, elle, paraissait plutot décidée à rentrer au camp. Anthony tenta de l'arrêter.

"Julia, attends! Tu peux pas rentrer toute seule comme ça... Attends au moins de voir ce qu'on fait, ou sinon, y en a un qui t'accompagne. Les groupes de un sont jamais une bonne idée!"

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 21.02.12 21:15

Cette douleur. Jamais elle n'aurait pensé la ressentir de nouveau un jour. Elle n'avait rien vu venir, rien compris. Juste la douleur fulgurante qui avait figé ses muscles et paralysé son esprit. Seules ses cordes vocales avaient pu réagir, et pas forcément dans le sens où elle l'aurait aimé. Toujours en arrière du groupe, son esprit reprit le dessus juste pour qu'elle se rende compte qu'elle se trouvait à terre, les genoux lui faisant mal. Le regard perdu, ses pupilles se figèrent bientôt sur les deux points lumineux au fond de la pièce. Mais d'un coup, la forme sombre disparut avant qu'elle ne prenne pleinement conscience du danger, de la présence d'un kull. Sa cage thoracique se contracta. Sa vision lui jouait des tours ?? Elle l'avait bien reconnu, elle en avait vu tellement de fois. Ses yeux circulaient de gauche à droite, de haut en bas. Elle cherchait à voir, à comprendre. Des personnes se tenaient debout devant elle, elle ne voyait que leur dos alors ils ne ressemblaient qu'à des masses inconnus. Pourquoi restait-elle autant embrumée, la douleur l'avait comme paralysé, ou était-ce le choc qui l'empêchait de faire quoi que ce soit ?? Elle se décida alors à se relever et commença à bouger la main. Elle se rendit vite compte que cette dernière était crispée. Et plus elle essayait de reprendre le contrôle de son corps, sa mâchoire se serra et les larmes glissèrent le long de ses joues. Elle se sentait oppressée, angoissée, à bout de souffle. Pourtant, la douleur fulgurante était déjà loin mais le choc était à la fois physique et psychologique. Elle s'était revu au milieu de cette salle, entourée de gardes jaffas, les murs couvert de divers instruments. Il ne manquait plus que les horribles cris de Joshua pour compléter la scène. Depuis sa libération et son retour sur Terre, elle avait pensé avoir tout accepté, tout surmonté et reprit sa vie en main. Mais la preuve en était faite désormais, son esprit était toujours prisonnier de cette forteresse.

Le souffle court et le regard agars, Annabel essayait tout de même de prendre le dessus sur ce corps devenu incontrôlable puis vit les formes devant elle s'amasser vers le fond de la pièce. Allait-elle rester seule dans cet endroit, au risque de voir revenir le kull, ou suivrait-elle tout le monde ?? Sa main se décontracta, sentant un souffle frais parcourir ses muscles, sentant chaque fibre lâcher en pression. Ses articulations grincèrent légèrement pour que ses phalanges se referment enfin sur la gâchette de son arme. Le contact du métal froid lui canalisa l'esprit et elle put mécaniquement entreprendre de se redresser, puis de se relever. La main ripant contre la paroi de la salle, cherchant un quelconque soutien, elle finit par se tenir de nouveau sur ses pieds, ressentant un léger tourni. Combien de temps exactement s'était écoulé ?? Il aurait pu passé 3 heures comme 2 minutes mais petit à petit, elle reprenait le cours des choses, comment elle se retrouvait à cet endroit, qui était avec elle, pourquoi cette salle. Les aliens. Mais pas le temps d'y penser plus, le groupe s'avançait au travers d'un passage, au fond de la salle. Elle n'eut pas vraiment à se décider si elle devait suivre le mouvement ou pas, ses pas se traînèrent d'eux même dans la même direction. Pourquoi n'arrivait-elle donc pas à être « normale », pourquoi restait-elle dans cet état de léthargie complètement insupportable.

Bientôt, elle finit par arriver dans une grande … non immense pièce. Elle ne comprenait toujours rien mais elle savait une chose, elle connaissait ses fleurs et au loin là-bas, c'était leurs compagnons. Mais bien qu'elle devait s’intéresser à ce qu'il se passait dans les retrouvailles et dans leurs explications, son regard ne pouvait se détacher de ce long tapis roulant avec ces milliers de fleurs. C'est alors qu'elle perçut les mots hallucinations. Son attention fut alors redirigée vers le groupe de personnes. Comment ça tout n'était qu'illusion ?? Elle a bien vu les aliens, elle a crapahuté au travers des plaines et des montagnes, elle a tiré avec son arme, elle a ressentit cette douleur. Comment tout ne pouvait être qu'illusion ?? Et une chose de plus à rajouter à la longue liste d'incompréhensions qu'elle commençait à se constituer. On parla alors de rentrer au camp ou d'aller au Nord-Est. Et personne ne s’intéressait à ses fleurs ?? A ces installations ?? Si tout était artificiel et illusion, pourquoi se tapis roulant fonctionnait ?? Comment ses fleurs se sont retrouvés dans le sol à l'extérieur, à des centaines de mètres de ce lieu ?? Annabel se retourna alors vers les pots remplis de fleurs, en prit certains dans ses bras afin de se faire une place et finit par s’asseoir sur le tapis roulant. Se laissant porter par le mouvement, elle tenait les bocaux en essayant de ne laisser aucun tomber, suivant du regard le groupe, qui désormais bougeait devant elle.

« Pour ma part, je vais voir où mène ce serpentin. J'arriverais peut-être au pays des merveilles qui sait ... »

Folle ?? Sans doute, en même temps, si tout n'était qu'illusion, il ne lui arriverait rien et elle découvrira peut-être qui ou ce qui était à l'origine de cette production industrielle. Et puis elle ne voulait pas rentrer au camp, s'enfermer encore dans cette survie sans but, ou bien d'aller encore marcher vers des endroits inconnus. Elle en avait assez de marcher, elle ne faisait que ça depuis des semaines et le fait d'être assise et de se laisser porter lui convenait fort bien.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 22.02.12 12:18

Il fallait bouger et ne pas rester sur place d'après Ryan. D'ailleurs, il avait réagit ainsi à cause de l'enthousiaste un peu trop exprimé par Eiden. Mais Simon aurait bien aimé rester sur place, histoire d'étudier un peu plus cette console mais le Major n'était absolument pas de cet avis. L'ingénieur lui aurait bien tenu tête mais le militaire avait plein d'arme et surtout, il ne voulait pas rester tout seul dans une pièce. Du coup, il dût se résigner à étudier la console et à les suivre pour aller un peu plus loin dans cette foutue base. En quittant la pièce, le jeune homme eut le même réflexe que les autres, c'est à dire observer les autres en bas. Il put donc voir Julia, sa douce promise, poser son arme au sol, sans doute à la demande des aliens imaginaires.

Enfin, ils quittèrent la pièce et marchèrent pendant un moment. L'attention de Simon se porta sur les machines sur le côté qui ressemblaient fortement à des machines d'assemblage sur Terre. D'ailleurs, il eut rapidement la confirmation lorsqu'il aperçut les plantes en stade de construction. L'ingénieur commençait à comprendre de plus en plus son mode de fabrication et elle n'avait rien à voir avec des plantes naturelles. Cela sautait aux yeux qu'il s'agissait de mécanique, rien qu'en voyant certaines plantes non fini. C'était étonnant de voir une telle prouesse technologie mais Simon n'était pas au bon de ses surprises. En suivant les autres, ils tombèrent sur un autre poste de contrôle à côté d'un générateur d'une taille impressionnante et toujours en état de marche à première vue. Premier réflexe de l'ingénieur, aller voir cette console pour voir ce qu'elle contenait. Wolowitz fouilla un peu et il trouva rapidement des explications à tout ce qui leur arrivait. Et lorsqu'il trouva un schéma dès plus intéressant, il s'empressa de le montrer aux autres...

- Regardez. Maintenant, je comprends mieux pourquoi tout le monde est manipulé. Il ne s'agit pas de plante ordinaire mais de nanorobot. Une fois à l’intérieur d’un organisme, ils commencent à fusionner avec le système nerveux de la personne les ayant avalé. Une fois à bord, les nanorobots peut aisément contrôler le corps d'une personne sans que celle-ci puisse réagir. Grâce à la morphine, les anticorps ne sont pas fabriqué et donc aucun danger pour les robot. Ils bloquent sans le moindre problème l’intégralité des récepteurs opiacés, récepteurs modulant entre autres la réponse à la douleur, au stress et au contrôle des émotions. Voici donc l'explication des petits hommes verts vue par nos cher camarade... C'est fascinant.

Et d'après le journal de bord, pas mal d'espèce avait été contrôlé de la même manière que les terriens. Cela avait pour but une étude d'espèce, cela ne faisait aucun doute. Les personnes qui avaient fait ça voulaient sans doute recenser toutes espèces sur cette planète. Et alors que Simon s'extasier devant la console, Ryan prit la parole...

- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelles à vous annoncer ; par laquelle je commence ? – Allez, la bonne !
La bonne nouvelle, c’est que personne n’est fou. La mauvaise, c’est que dès que je vais détruire la source du problème, on n’aura pas beaucoup de temps pour sortir.
- Pardon ?!
- Il y a surement un moyen pour arrêter les connections et qui vous dit que même en détruisant le générateur tout ceci s'arrêtera ?
- J’imagine très bien tout le mal que vous ressentez déjà rien qu’à l’idée que je vais détruire une technologie aussi avancée. Le problème, c’est que personne ici ne lit l’alien, et combien de chances on a que vous trouviez le bouton ON/OFF au bon vieux pifomètre ?
- Bah... je sais pas ça dépends du temps qu'on a pour...
- Aucune, on est d’accord ! Alors désolé mais je ne resterai pas les bras croisés alors que nos amis se trouvent sous influence extraterrestre sans qu’ils le sachent
- Oui mais attendez encore un peu.
- Bon, vous m’aidez ??
- Non mais laissez moi encore...

Simon ne chercha pas à terminer sa phrase, Ryan était déjà parti à chercher comment faire tout péter. Du coup, l'ingénieur devait se dépêcher à trouver une information qui permettra de garder cette console intact. Il fallait garder ceci et bien évidemment, le militaire ne le comprenait pas. Pour eux, il y avait toujours qu'une seule solution, faire tout péter. Il fallait détruire et toujours détruire. Visiblement, résoudre un problème par la force du cerveau était quelque chose impossible chez eux. il n'y avait qu'à voir comment le Major réagissait devant cette technologie. L'homme était impuissant et donc, il fallait détruire. Tous étaient comme ça et certains plus que d'autres comme le Lieutenant "Blaireau imberbe" Eversman. Lui, ça devait être le pire, c'était un vrai cow boy.

Enfin, l'ingénieur continua à chercher un moyen de garder la console intact et quand Eiden lui parla, Wolowitz ne prit pas la peine de lui répondre, trop occupé à chercher quelque chose d'important à garder. Il jeta des petits coups d’œil vers Ryan et Eiden pour voir où ils en étaient. Le temps jouait contre Simon et il n'arrivait pas à trouver ce qui pourrait guérir les autres sans tout faire péter. Dommage qu'il ne parlait pas l'alien, cela lui aurait dès plus utile dans ce moment là. Il sentait qu'à chaque seconde passait, il réduisait ses chances et garder la console et finalement, Ryan fut le premier...

- Préparez-vous à détaler
- NON !!! Attendez !!!

Simon ne put rien faire face à la soif destructrice du Major. Celui-ci sembla vider son chargeur dans le générateur qui s’éteignit sous les balles du terrien. Il venait sans doute de faire un gros gâchis. Comprendre cette technologie aurait pu les aider dans leur quête de retourner sur Terre mais l'homme n'avait rien voulut savoir. De plus, lui qui voulait se la jouer discret, il venait tout juste de faire le contraire de ce qu'il avait dit quelques minutes auparavant. Et contrairement à l'enthousiaste d'Eiden, les balles ameuta des pas dans leur direction.

L'ingénieur se plaqua derrière la console, la jeune femme à ses côtés. Elle venait de prendre son arme, signe que ce n'était pas bon pour eux. Il n'y avait aucune échappatoire et donc Simon commença à adresser ses prières juives en marmonnant. Il demandait de s'en sortir sans bobo ou bien vivant, cela lui convenait amplement. Son cœur allait sans doute sortir de sa poitrine pour exploser. En plus, lui qui était cardiaque, c'était pas bon pour lui autant de stresse. Il se voyait déjà se faire torturer, qu'on lui coupe des parties de son corps pour le faire parler. Il se voyait déjà enfermé dans une prison extra-terrestre à vie et maltraité par les autres. Il se voyait en faite déjà en enfer.

Puis une voix s'éleva dans la pièce, une voix familière. C'était celle du Lieutenant "Cow-boy". Eiden en pleine confiance sortit de sa planque alors qu'il pouvait encore être sous l'influence des nanorobots. Heureusement pour elle, pas de balle en pleine tête mais cela aurait pu. Elle montra qu'elle n'était pas une menace et adressa un sourire à Simon, pour lui montrer que la situation était sous contrôle. Et alors que Wolowitz sortit de sa cachette, une scène assez rocambolesque se déroula devant lui. Pour faire simple, Eversman garda son arme bien pointé vers le trio et les insulta d'hallucination. Eiden tenta de le convaincre en expliquant ce qu'ils avaient trouvé. De l'autre côté, Julia ne semblait pas très concerné et décida de rentrer au campement. Après les avoir tapoté sur l'épaule, Anthony alla chercher la belle blonde pour qu'elle reste avec eux. Julia menaça de s'endormir en cas de problème et enfin pour finir, et c'était sans doute le meilleur de tous, Spence voulait faire un tour de manège sur le serpentin de fabrication des plantes.

C'était à peine croyable, Simon avait l'impression d'être le seul sain d'esprit parmi tout ce beau petit monde. Il y avait qu'Anthony qui semblait encore assez normal dans son attitude. Mais voir tout ses gens faire des choses plus bizarres les unes que les autres laissant le jeune homme perplexe. Finalement, il se dit qu'il avait bien fait de ne pas avoir bouffé cette plante violette et que maintenant, il était le plus sain d'esprit parmi tout cela. Et d'ailleurs, il allait leur rappeler le pourquoi de leur présence ici...

-Euh... svp ? Messieurs-dames svp ? Devant tant de personne, Simon était un peu trop timide et il devait prendre sur lui pour se faire entendre. OHHH !!! VOUS ALLEZ M’ÉCOUTER OUI !!! Une fois l'attention de tout le monde acquise, il put commencer. Vous vous rendez compte de votre comportement à chacun là ?! Je veux dire, vous vous voyez ou pas. Vous, dit il en pointant Eversman. Vous n'êtes même pas capable de reconnaître le vrai du faux et le seul moyen pour vous c'est de tirer dessus. Mais si on était bien réel, si on était bien en face de vous. Vous avez pensé aux conséquences que cela donneraient.
Toi Eiden, tu t'es montré au Lieutenant comme ça alors qu'il était sous le contrôle de nanorobot, t'imagine si il avait été encore sous leur influence, il t'aurait peut être abattu sans même avoir la moindre hésitation. Réfléchit la prochaine fois.
Toi Julia, vouloir sortir dehors seule alors que le chemin emprunté jusqu'ici n'est pas simple est que pur folie. Ne pas regarder la vérité en face n'est pas la solution. Et mettre son cerveau en veille non plus, surtout pour une blonde.
Euh... Vous Sergent Spence, vouloir faire mumuse sur ce truc n'est pas une bonne idée, je vous assure que vous allez le regretter.
Quant à vous Major, je tiens à vous signaler que quand vous donner des ordres, essayez de les respecter aussi. Vous avez engueulé Eiden car elle avait gueulé un peu fort et vous, vous utilisez votre arme dans une autre pièce histoire de faire plus de bruit. N'importe quoi. D'ailleurs, j'aurais pu arrêter la machine si vous m'aurez donné assez de temps mais non, il a fallut faire tout péter.
C'est votre problème à vous tous les militaires, dès que cela devient un peu trop complexe pour vous, il faut tout faire péter. Et nous, les ingénieurs ou scientifiques, nous sommes incapables de régler le problème d'après vous alors que NON, on est au SGC pour ça Bon Dieu... Mince blasphème. Enfin bref, arrêtez de nous prendre pour des gens incapables de faire quoique se soit de leur dix doigts si ce n'est pour les agité en l'air pour crier au secours. Votre domaine c'est la sécurité et l'armement. Quand vous êtes face à un problème d'ordre militaire, vous entendrez jamais un scientifique vous dire que c'est la mauvaise solution et faire autrement. Alors évitez de faire de même avec nous. Enfin bref.

Simon venait de finir son petit spitch et il venait pas mal parler sous un certain stresse. Du coup, il se calma un peu en faisant des exercices de respiration comme lui avait montré Eiden. D'ailleurs, il fit un petit sourire à la Doc en lui montrant qu'il avait bien comprit comment faire. Et une fois de nouveau calme, il recommença à parler...

- Bon voilà, Eiden vous a bien expliqué le truc. Vous avez été contrôlé par des nanorobots qui vous faisiez croire à des trucs. D'ailleurs, j'ai la preuve que c'est une hallucination car regardez, il n'y avait rien au campement tout à l'heure. Simon leur montra sa photo soit-disant d'alien entouré d'humain contrôlé. Grâce à de la morphine minutieusement injecté, votre corps était incapable de se défendre et vous avez l'impression que tout cela était réel alors que non, c'était simplement imaginaire. Sauf que grâce à la sauvagerie du Major Ryan, celui ci à détruit le générateur qui contrôlait les robots, voilà pourquoi vous avez l'air plus normal maintenant qu'avant, quoique c'est pas dit. Enfin bref, les "faux" aliens vous ont dit d'aller au Nord-Est, qu'on trouvera quelque chose là-bas. Et si c'était un piège pour vous contrôler de nouveau, vous y avez pensé à ça ? Bien sûr que non. On vous dit d'aller là-bas et vous, vous y foncez comme des moutons. Si vous souhaitez retourner sur Terre, moi je crois qu'il faut étudier cet endroit et cela avec d'autres scientifiques. Je suis sûr que cet endroit nous donnera toutes les réponses nécessaire pour retourner sur Terre. Et croyez moi, j'irais certainement pas au Nord-Est, ça pu du cul mais violent moi je vous le dis. Maintenant, si vous voulez bien m'excusez, je dois m'assoir parce que...

L'ingénieur posa un genou à terre, trop de gens devant lui qui le regardait, il n'avait pas l'habitude d'avoir autant de yeux braqué sur lui. De plus, la peur de la réaction de chacun faisait naître chez lui un certains stresse qu'il commençait à avoir du mal à contrôler. Il reprit donc ses exercices de respiration mais avec un petit peu plus de difficulté cette fois-ci.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 22.02.12 15:39

C'était drôle. Tout le monde accusait tout le monde d'être dingue et d'avoir agit. Julia elle se moquait pas mal de savoir qui l'était. Sauf si le concours de la dinguerie était lancé...Il lui semblait que pour l'instant ce n'était vraiment pas important. Et si c'était vraiment un rêve tout ça elle était partante pour faire un tour de tapis roulant avec Annabelle et les feuilles de thé. Toutefois quand elle vit Simon s'énerver pour autre chose que des photos de filles cela lui fit bizarre. Ca aussi c'était moyennement cohérent. Au final tout le monde était bien déstabilisé et elle n'avait pas de solution miracle. Elle craignait juste que le scientifique ne fasse une crise d'asthme. Si leurs corps subissaient les dommages des illusions qu'ils vivaient alors il valait mieux calmer le jeux. Elle s'assit donc à côté de lui pour l'obliger à détourner son attention de ses soucis de respirations.

- Simon...On est complétement défoncés tous autant que nous sommes. Tu penses vraiment que c'est prudent d'essayer de réparer une machine ou d'entreprendre quoique ce soit dans cet état ? Est ce qu'il ne vaut mieux pas attendre que cette...drogue disparaisse de nos organismes ? Boire ou conduire il faut choisir non ?

Elle n'essayait pas de convaincre c'était peine perdue. Juste d'apaiser Simon. De toutes façons elle était assez grande pour savoir ce qu'elle avait à faire et ce qui était bon. Elle suivrait le mouvement pour ne pas gêner le groupe mais son avis lui appartenait.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations 25.04.12 21:33

Sheppard recula de quelques pas quand l’alien se mit à le fixer d’un regard dur et inhospitalier, laissant échapper un mot que toute l’équipe avait réussi à comprendre, ils parlaient donc leur langue, avec difficulté mais au moins ils pouvaient se comprendre. Le premier contact n’était pas franchement une réussite, le Major voulut reprendre la parole quand l’alien le prit de vitesse, il avait levé les yeux au ciel tout en les accusant d’avoir tué, il faisait surement allusion à la bataille spatial qu’ils avaient eu à essuyé, les conduisant fatalement sur cette planète perdue au milieu de nulle part, sans espoir de retour.

Nous n’avons pas eu le choix, ils nous ont attaqués.

L’alien se pencha et ramasse quelque chose par terre, lorsqu’il se redressa, les terriens purent voir qu’il s’agissait d’un symbiote Goa’uld qu’il tenait fermement dans sa petite main, le tendant dans la direction du Sergent Lang, que compter-il faire ? Comment un symbiote Goa’uld pouvait-il se trouver ici ? Tout ce que Sheppard savait, c’est que s’il approchait encore plus près ce truc du Sergent, il n’aurait pas d’autre choix que de lui tirer dessus, heureusement pour eux, le symbiote se volatilisa, les aliens émirent à nouveau les sons désagréables que l’équipe avait entendu juste avant la rencontre, reculant peu à peu avant de disparaitre complètement. Sheppard resta quelques instants sans bouger, fixant l’horizon, là où il avait vu pour la dernière fois le visage de l’alien qui lui avait montré tant de haine et de mépris, le premier contact s’était très mal passé, même si les choses auraient pu être pires, c’était peut-être leur dernière chance de quitter cette planète qui venait de disparaitre au loin.
Le silence fut briser par Eversman qui suggéra le retour à la base, Sheppard approuva, que faire de plus maintenant ? Si ce n’est prévenir son supérieur et attendre les directives quant à ce peuple qu’ils ne reverraient peut-être jamais, après tout, depuis des semaines qu’ils étaient ici, ils avaient très bien sur se faire discret, leur seul préoccupation maintenant était de déchiffré les dessins de cette grotte, et pour cela, ils devraient s’y mettre à plusieurs.
La nuit était tombée et les quelques heures de marche dans la forêt avait épuisées l’équipe, mais l’heure n’était pas au sommeil, un débriefing avait lieu au beau milieu du camp. Le Major commença son rapport verbal, détaillant leur expédition sans oublier un seul détail, au moment où il parla des dessins dans la grotte, Bradford sortit de sa poche le papier sur lequel il avait représentait le dessin montrant une grotte, une tête d’alien et un bateau, du moins, ce qu’ils pensaient que ça représentait. Après la remarque du Major Ryan, Sheppard enchaina sur sa propre théorie, il n’avait pas la réputation d’un grand penseur, mais vu la situation dans laquelle ils étaient, toutes les théories étaient les bienvenues.

Pour ma part. Dit-il en montrant les représentations sur le papier. Je pense que ceci est un système de communication avec le monde extérieur, les pointillés pourraient représentés un signal qui part de cet espèce de bateau, jusqu’à cette arbre, et tout cela pourrait se trouver non loin de la grotte que l’on a visité vu qu’elle est aussi présente sur le dessin. Et ce dessin grossier représente surement un des aliens que l’on a rencontré, en tout cas, ils étaient aussi moche.

Il avait décrit les choses qu’il pensait voir, sans chercher beaucoup plus loin, il se trompait surement, et il le savait, surtout quand Lange fit un récit parlant de la porte des Enfers, gardée par Cerbère, pour lui ce dessin représentait le chemin et les obstacles menant droit aux Enfers, Sheppard se pencha sur le dessin et se demandant où avait-il pu voir tout cela ? Il fixa Lange d’un air interrogateur jusqu’à ce que Dablord prenne la parole. Le médecin semblait rejeter toutes les théories, après tout, il n’avait peut-être pas tort, ils n’avaient regardés qu’en surface, mais quoique ce dessin pouvait représenter, ils devaient le découvrir, et pour cela, toutes les théories étaient bonnes à entendre. Comme l’avait suggéré Dablord, il était temps de faire une description des aliens qu’ils avaient rencontrés.

Et bien….Je dirai qu’ils sont un peu cousin avec les Asgards, ils sont tout nu, un peu plus petits, leur tête est plutôt ronde, avec des yeux grincheux, un regard noir et hostile, sans nez, une bouche presque inexistante, leurs bras sont très fins et très courts tandis que leurs jambes sont beaucoup plus grandes, ils parlent également notre langue, difficilement mais c’est déjà ça. On dirait les touts petits chiens hargneux qu’on trouve sur Terre, la seule différence c’est qu’ils sont surement plus dangereux qu’ont le croient à première vue, leurs petites tailles sert surement à tromper l’ennemi. Et pourtant, ils nous ont reprochés d’avoir amené la mort ici, d’avoir tués, en faisant référence à ce qu’il s’est passé dans l’espace avec le Dédale et la flotte Goa’uld, au vu de leurs propos, ils sembleraient pacifique, par contre ils nous détestent. On a bien essayé de leur expliquer mais ils n’ont rien voulu savoir et leur chef, visiblement, à brandit un Goa’uld en direction du Sergent Lang, mais ce dernier a disparu ensuite. Ils semblent avoir un pouvoir qui leur permet de faire apparaître et disparaitre tout ce qu’ils souhaitent, du moins, à première vue.

Suite au récit de Sheppard, le Major Ryan s’énerva, lui reprochant de ne pas avoir baissé son arme, il est vrai qu’il était toujours plus facile de critiquer quand on ne participait pas, qu’aurait-il fait lui ? Mais le Major préféra répondre calmement, la situation était bien assez dramatique pour en rajouter une couche par-dessus.

Je préfère rester sur mes gardes, c’est toujours ce qu’on fait face à un peuple étranger, qui n’a peut-être montrer aucune attitude agressive envers nous, mais qui ne s’est pas montrer hospitalier non plus. Vous n’étiez pas en face d’eux, mais je peux vous assurer qu’ils n’avaient rien d’amical, et si nous avions posé nos armes à terre, et qu’ils nous avaient ensuite attaqué ? Peut-être auriez-vous maintenant huit corps de plus à mettre en terre…

D’autres militaires avaient pris part à la discussion et le ton semblait monté peu à peu quand le Colonel mit fin à tout ceci, le sujet des aliens fut laisser de côté pour le moment afin d’aborder le problème des F-302, les scientifiques avaient pour mission la remise en marche d’un F-302 afin qu’un pilote puisse rejoindre le Dédale et ainsi envoyer un message de secours au Sg-c, l’un deux expliqua que l’opération pourrait être lancé sous deux jours mais évoqua également le problème d’oxygène une fois à bord du vaisseau, sur ce point, Sheppard était inutile, et pourtant, on trouva quand même le moyen de le mettre dans la discussion. Il s’agissait encore du Major Ryan, à croire qu’il était le seul à penser que tout ce qui allait de travers était la faute des autres.

Mais je vous en prie Ryan, construisez-leurs un abri digne de ce nom, il va vous en falloir du temps et des ressources pour le faire, je crois qu’avec tout ce qui s’est passé ces derniers temps, on avait d’autres priorités. Mais si vous pensez mieux faire que tout le monde, allez-y, prenez la tête de cette mission de survie. Je regrette que malgré la situation dramatique dans laquelle nous sommes vous pensiez plus à tirer dans les pattes de vos collègues qu’à être solidaire avec eux.

Il avait visiblement un problème avec Sheppard, ou peut-être était-ce simplement ses nerfs qui avaient lâchés après des semaines de survie sur cette planète paumée sans nul espoir de retour et qu’il avait choisi une personne au hasard pour passer sa colère. Peu importe, un simple regard du Colonel avait suffi pour calmer les deux hommes, et ce dernier donna ses directives pour la journée suivante, il allait retourner, accompagner de quelques hommes, à la recherche des aliens tandis que Sheppard s’occuperait de la mise en place du projet de retourner sur le Dédale à bord d’un F-302.
La nuit avait été courte et le Major n’avait pas vraiment eu le loisir de se reposer, à peine était-il debout que Lange lui sauta dessus pour lui parler de l’avancé des F-302, rassemblait au milieu de quelques scientifiques en un instant, l’homme, pas encore très bien sorti du sommeil, se demandait vraiment qu’avait-il pu faire pour mériter cela, le jargon scientifique qu’ils débitaient était incompréhensible et tambouriner dans sa tête comme si on tenter de lui enfoncer un clou dans celle-ci à l’aide d’un marteau. Suivit de près par les scientifiques, toujours en pleine discussion, il se dirigea jusqu’à l’armurerie, s’équipant du strict minimum pour parer à toute éventualité, la fatigue se lisait sur son visage, cette mission était un réel échec et ces semaines de survie étaient de plus en plus éprouvante, levant ses mains en faisant des gestes de haut en bas tout doucement, il demanda aux scientifiques de calmer le rythme de leurs paroles, un tel débit de si bon matin n’était pas humain pour lui, et pourtant, non loin de là, l’un d’entre eux semblait être l’exception, il avait levé la voix si fort que tout le monde avait pu entendre ce qu’il disait, sans même regarder les protagonistes de tout ce raffut, Sheppard su immédiatement que la personne à qui était destiné ce rappel à l’ordre ne pouvait être que Wolowitz, n’étant pas étonné, Sheppard n’y prêta pas attention et se concentra sur les scientifiques, tentant bien que mal de déchiffrer leurs propos, un sujet tel que celui des F-302 ne lui posait aucun problème, il savait tout ce qu’il y avait à savoir dessus, et pourtant, face à des scientifiques, il lui fallait toujours un moment pour examiner chaque mot afin de comprendre à quoi ils faisaient allusions, ils devaient maintenant se mettre en route pour atteindre la position où étaient les chasseurs, mais un autre problème venait de faire surface, quand Dablord alerta le campement, tout ceux s’étant retournés vers lui furent étonnés de voir ce qu’ils avaient sous les yeux, tous, sauf l’équipe qui les avaient déjà rencontrés, il est vrai qu’à première vue ils étaient du genre à vous scotcher au sol, Sheppard s’approcha non loin d’Evans et leva son armes comme tous les autres, ils n’étaient pas loin du groupe et pourtant le temps fut long avant qu’ils arrivent à proximité, personne n’entama la conversation, le Major préféra se taire au vue des remarques qu’il avait essuyées la nuit d’avant, c’est le Doc qui prit la parole en se présentant et en leur proposant à boire comme preuve d’hospitalité, devant l’immobilité des créatures, le groupe ne savait pas quoi faire, ils n’avaient pas l’air de vouloir leur faire du mal, du moins, pour l’instant, Sheppard baissa lentement son arme au moment où le Dr Andrews avança vers les aliens pour leur réciter un poème, elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir toute sa tête, elle repartit aussi vite qu’elle était arrivée laissant le groupe totalement statique. Le bref instant d’incompréhension du groupe fut vite troublé par un alien qui avait pris la parole en leur demandant de venir, le second face à face avait l’air plus prometteur que le premier, quand le groupe s’avança, l’alien qui avait parlé auparavant leva la pince qui lui servait de pouce et désigna l’équipe de Sheppard qu’ils avaient rencontré la première fois. Le message passé, les aliens avaient fait demi-tour et s’engouffrés à présent dans la forêt. Le Major invita son équipe à le suivre tous juste après que Dablord ait donné quelques directives, il y avait apparemment un problème médical du côté d’Andrews et Wolowitz, il en était de même avec le Colonel.
Ils ne mirent pas longtemps à rattraper la courte distance que les aliens avaient creusés entre eux, ils ne savaient pas où ils allaient mais à cette vitesse….si l’arrivée était loin, ils y mettraient des jours. La forêt était des plus inquiétantes, vu la lenteur avec laquelle ils l’a traversaient, ils avaient le temps d’observer chaque branche, chaque feuillage, chaque pierre, l’endroit était lugubre, la nuit semblait tombée alors que le jour s’était levé quelques temps plus tôt, cette planète était loin du paradis et plus proche de l’enfer sans les flammes. Suivre ces créatures dans la forêt était peut-être suicidaire, mais que faire d’autre ? Ils étaient peut-être leur seule chance de revoir un jour la Terre.
La voix tremblante d’un des aliens résonna parmi le groupe, regardant un ramassis d’arbres morts, sous un rocher, son premier mot fut inconnu des terriens, mais tous purent deviner qu’il s’agissait du nom d’un peuple, y avait-il d’autres créatures sur cette planète ? Vivaient-elles la nuit ce qui expliquer la présence de ce feu de camp ?
Le temps n’était franchement pas leur allié, une fois sortit de la forêt, l’équipe pu constater à quel point le vent soufflé et à quel point ils s’étaient éloignés du camp, ils allaient maintenant pénétrés dans un endroit qu’ils n’avaient jamais explorés auparavant, un désert immense dans lequel il était dangereux de s’y aventuré. Pourquoi les emmener dans un endroit où il n’y avait rien si ce n’est le désert à perte de vue, des immenses dunes et des tempêtes de sable un peu partout ? Ce changement de paysage était radical, la chaleur éprouvante même après seulement quelques minutes de marche, les aliens ne semblait pas du tout affecter par le temps, le Major prit son T-Shirt par le col et le releva sur son nez pour se protéger du sable qui venait se faufiler un peu partout sous ses vêtements, au bout d’une heure et demie de marche, les aliens stoppèrent leur avancé juste à côté d’un cactus sur lequel un alien posa un doigt, juste sur une épine afin de déclencher un mécanisme qui ouvrit une trappe dissimuler dans le sable. Un escalier descendait dans les profondeurs d’un souterrain dans lequel le Major se serait bien jeté pour échapper au vent, à la chaleur et au sable, mais ce fut les aliens qui empruntèrent en premier l’escalier suivit de près par l’équipe, une fois la trappe refermé, la chaleur était moins pesante, une certaine humidité avait pris possession des lieux, le sable était toujours présent, s’étant faufiler en même temps que le groupe, mais beaucoup moins, Sheppard du courber le dos pour emprunter un espèce de tunnel arrondis avant d’arriver dans une salle ou le plafond s’éleva lui permettant de se redresser de tout son long. Une pièce vide, voilà ce qu’ils avaient sous les yeux, aucunes inscriptions, aucunes décos, il était plus qu’urgent que Damidot face un tour en ces lieux.
L’un d’entre eux s’arrêta, il avait mené le groupe durant toute la marche, il s’agissait probablement du chef, il fixa alors l’arme de Becker, puis celle du Major, il jeta un regard aux armes de toute l’équipe, un regard dur et méchant, d’une voix ferme il leur demanda d’abandonner leurs armes avant de continuer, ce qu’avait redouté tout le long le Major, chacun des membres avait fixer Sheppard, attendant de voir s’il allait poser son arme avant de poser les leurs, mais le Major garda sa main poser sur son P-90, bien décidé à ne pas accéder à la demande de cette créature. Dablord lui adressa alors quelques mots, et demanda à toute l’équipe de poser leurs armes, enfin, c’était plus un ordre qu’une demande, mais des ordres venant d’un civil, le Major n’avait pas à en recevoir. Il regarda le chef alien et lui répondit d’une voix amicale :

Nous ne vous voulons aucun mal, juste votre aide, nous n’avons aucunement l’intention d’utiliser ses armes contre vous, elles sont présentes pour notre sécurité, nous devons les garder.
Dablord, je suis là sous les ordres du Colonel, je lui obéis, faites-en de même.

A peine avait-il eu finit sa phrase qu’un cri vint troubler le silence de cette pièce, Sanders venait de s’écrouler au sol en tenant fermement son bras droit, Dablord s’était précipité sur lui, ainsi que Bradford, « Il fait une crise cardiaque ! », le Docteur n’attendit pas une seconde de plus pour lui faire un massage cardiaque jusqu’au moment où il s’arrêta net et dégagea son cou, suffoquant et paniquant sous le regard de ses coéquipiers totalement désemparés. Le major dirigea son arme vers le chef alien, attendant une réponse quant à ce qu’il se passait quand une voix au loin se fit entendre. Sheppard leva les yeux et aperçut derrière le groupe d’alien, McClane ! Il fut saisit un court moment de voir cette homme, censé être mort, devant ses yeux, il n’avait même pas écouté ses paroles, ce fut les cris de douleurs de Lang qui le sortit de sa léthargie, sa blessure était ouverte, comme s’il venait de se faire tirer dessus, Eversman tomba à son tour et McClane reprit la parole. Il tentait de faire comprendre à l’équipe qu’il fallait qu’ils laissent tomber leurs armes, qu’ils fassent confiance à ce peuple, il expliqua ensuite pourquoi tout ceci arrivé aux terriens, des blessures lointaines refaisait surface, des actes commis dans l’intention des les tuer se reproduisait aujourd’hui, ce fut au tour de Spence de tomber à terre, elle hurlait de douleur, le Major voulut l’aider mais il tomba à son tour par terre, une douleur se rependait dans son organisme, une douleur qu’il avait déjà connu, très vite, des sueurs froides le saisir, il se sentit vidé de ses forces et se rappela cette mission sur la planète de refuge des Tok’ras, le poignard tremper dans un poison mortel qui lui avait fait cette entaille à la joue, et cette douleur constante et grandissante qui causerait sa perte, il s’étala de tout son long sur le sol, le poison semblait se répandre encore plus vite dans son organisme, il ne savait même pas si ses coéquipiers allaient s’en sortir, il était, peu à peu, déconnecter de la réalité, les sons étaient loin, la vision floue et la mort, proche.
Puis d’un coup, plus rien, Sheppard ouvrit les yeux et ne sentit plus la douleur, il prit quelques secondes pour réfléchir à ce qu’il s’était passé puis se leva, comme s’il n’avait rien eu, comme si ce poison n’avait été qu’illusion, il fixa son regard sur McClane qui prit la parole, leur assurant que celui-ci était bel et bien mort, mais que lui était pourtant réel, il parla ensuite des aliens, et du fait qu’ils étaient ou pas réel, mais que s’ils le croyaient, ils pourraient peut-être les aider, ce fut ensuite le chef alien qui reprit la parole, tout en posant son regard sur un guerrier kull statufier, « Si nous vous aidoooons…
… eux viendroooont… »

Je ne comprends pas, pourquoi nous avoir fait venir jusqu’ici si vous ne souhaitez pas nous aider ? A peine avait-il eu finit de parler qu’Eversman s’emporta, il fut vite calmer Dablord puis par le Major, « Ils sont capables de nous tuer à tout moment, sans qu’ont puissent les en empêcher, alors maîtrisez-vous Eversman. ». Le faux McClane avait repris la parole, il parla du peuple qu’ils avaient devant les yeux, ils n’étaient donc qu’une illusion, mais pourtant, existaient réellement, ils étaient capable de lire leurs pensées, ils avaient pris la parole, tandis que l’équipe avait levé les yeux au ciel, le Major aurait aimé avoir d’avantage d’explications mais vu la situation dans laquelle ils étaient, il valait mieux les laisser répondre sans poser de questions. D’après McClane, ces créatures étaient dans l’incapacité de leur apporter leur aide, mais en revanche, ils en attendaient de la part des terriens. S’ils souhaitaient un jour rentré sur Terre, c’était au prix de la survie de ce peuple. Le chef alien avait posé sa pince sur le dessin représentant grossièrement son portrait, du moins, c’est ce que Sheppard pensait, son regard, empli de pitié se tourna vers l’équipe, il leur demande d’aller là-bas, mais comment y allez ? L’équipe n’avait pas eu le temps de poser la question que tout avait disparu, les aliens, McClane, les Kulls…Plus rien. Le Major regarda son équipe l’un après l’autre, espérant que l’un d’entre eux lui explique ce qu’il s’était passé ici, mais ils avaient l’air aussi perdu que leur chef d’équipe, le silence était revenu dans la pièce jusqu’à ce que des coups de feu retentissent dans une pièce plus loin. L’équipe s’était dirigé dans la pièce voisine, celle-ci était bien différente de la précédente, elle n’était pas vide et semblait ne pas avoir de fin, un immense tapis roulant s’étendait à perte de vue, sur lequel étaient posés plusieurs bocaux tous rempli de feuilles violettes aux reflets jaunes, ces même feuilles qu’ils utilisés pour se confectionner une boisson rappelant le thé qu’ils avaient sur Terre. Devant l’étrangeté de la pièce, l’équipe voulait en savoir plus mais les coups de feu avaient de nouveau alertés leur attention, les bruits semblaient venir d’une pièce sur la droite, une fois la porte ouverte, l’équipe découvrit une immense usine éclairée par des lampes torches, Sheppard pensait devenir fou, où étaient-ils à présent ? Etait-ce une illusion comme tout ce qui s’était produit avant ? Et pourtant, un peu plus loin, Wolowitz, Ryan et Andrews avaient l’air bien réel.

Sujet: Re: MJ Exil - Expérimentations