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 MJ Exil - Expérimentations

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Josh Reynolds
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MJ Exil - Expérimentations _
MessageSujet: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1012.01.12 22:25

MJ Exil - Expérimentations Animation

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Nouvelle année pour une nouvelle vie. Après cinq semaines passées sur cette planète innommable – et innommée –, après une fête et un massacre, le calme était parfaitement revenu sur le camp des rescapés de l'U.S.S. Dédale. La vie était d'ailleurs peu à peu devenue largement supportable pour des personnes obligées de progresser dans un environnement qui leur était inconnu : ils avaient des abris relativement élaborés, du feu – donc de la lumière et de la chaleur –, une palissade, de quoi se protéger d'à peu près n'importe quelle menace, et surtout, surtout, ils savaient maintenant trouver de quoi se restaurer convenablement. Si les inquiétudes grandissaient peu à peu du côté du personnel médical quant au matériel dont il disposait et qui se réduisait lentement mais sûrement, des espoirs renaissaient peu à peu dans l'esprit de certains... On avait en effet envisagé déjà quelques hypothèses pour espérer un jour retourner sur Terre, et si auparavant personne n'avait trouvé le temps de s'en occuper à cause des autres problèmes qui préoccupaient le groupe, un officier avait enfin décidé de prendre les choses en main sous l'impulsion et la pression du soldat Becker. Contrairement à son habitude d'assurer simplement la responsabilité de la sécurité de l'équipage, c'était Ryan qui s'était attelé à cette tâche. Il avait ainsi réquisitionné les talents des professeurs Lange et Rostenkowski, du docteur Lipz et de Wolowitz pour régler un problème très simple sur le papier : remplir complètement le réservoir d'un des F-302, et s'assurer que l'appareil choisi soit en parfait état. Le projet était en effet à terme de rejoindre l'orbite de la planète pour monter à bord du Dédale et envoyer un signal à leurs compatriotes, et s'ils n'avaient toujours trouvé aucune solution quant à l'absence extrêmement probable d'atmosphère à bord, ils avaient pour s'encourager décidé d'avancer par étapes et de commencer par régler le problème à leur portée – à leurs pieds, donc.

Cependant, s'ils avaient besoin de pilotes pour vérifier l'état des F-302, ce n'était pas à Becker ou Sheppard qu'on avait confié ce travail ; non, le major, lui, avait après un long briefing entre les principales têtes pensantes du groupe reçu l'ordre d'accomplir une mission très particulière : explorer les environs et découvrir si les craintes du dernier problème majeur en date – à savoir McClane – étaient fondées. A ce sujet, les avis divergeaient : si la plupart ne prêtait aucun crédit aux propos du sergent-chef, certains étaient tout de même convaincus qu'il y avait une part de vérité dans la folie qu'avait manifesté l'homme. Le doute insinué dans la tête de quelques officiers, on décida malgré les réticences des uns et des autres de déterminer si McClane avait raison ou s'il était définitivement cinglé. Ainsi, après la manifestation expressive d'un certain encouragement de la part du docteur Dablord –
« Vous auriez moins perdu de temps à courir inutilement autour des marécages », avait-il précisément dit en guise de ‘bonne journée’ –, le groupe du major Sheppard était parti du camp aux aurores pour mener son enquête. En plus du chef initialement temporaire de l'escadron de F-302, il y avait aussi bien sûr tout d'abord Julia Becker – une des premières convaincues par l'intérêt d'une telle mission –, mais aussi le lieutenant Eversman, les sergents Spence et Lang, et enfin les soldats Sanders et Fordman. Pour parfaire leur périple, Bradford avait aussi tenu à les accompagner, en cas de souci. Néanmoins, si le but de l'expédition était parfaitement clair, la façon de s'y prendre, elle, était beaucoup plus problématique... En outre, ils n'avaient aucune information supplémentaire pour savoir comment s'y prendre pour rencontrer ou simplement observer ces hypothétiques voisins de quartier. La stratégie adoptée était donc simple : puisque McClane et Jacob semblaient bien connaître la région montagneuse, ils avaient décidé de partir du principe qu'il n'y avait que là-bas qu'ils avaient pu avoir connaissance d'une quelconque population locale...

Pendant ce temps-là, au camp, en l'absence d'une partie des civils et de la majorité des militaires, il fallait bien avouer que c'était étrangement calme. Sur ordre médical, Andrews n'avait pas pu partir vers le Nord pour éviter de mettre à mal une épaule encore très fragile – il fallait bien avouer qu'Evans n'avait pas du tout envie de se taper tout le trajet jusqu'aux montagnes pour recoudre en urgence sa collègue parce qu'elle aurait fait un mouvement trop brutal – ; quant au colonel Turner, sa présence n'était requise ni en altitude, ni dans la seule plaine – pas du tout plane – dont ils disposaient, et c'était pourquoi lui-aussi était resté au camp.


- 'Faut dire c'qui est : on s'emmerde.

Assis dos à une des tables construites près du feu central, Evans attendait que le temps passe en compagnie de Jason et Eiden. Sans aucune blessure quelconque à soigner, le toubib commençait sérieusement à tourner en rond. Ce n'était pourtant que le début d'après-midi, mais déjà le calme soudain et avec le temps devenu inattendu commençait à peser.

- Nan mais si, 'faut être honnête, on se fait royalement chier... Autant les incessants va-et-vient de tout le monde sont gonflants, autant le fait qu'il n'y ait quasiment plus âme qui vive par ici est encore pire ! Limite j'irais bien faire un tour près des F-302 pour savoir si ça avance...
… mais en fait je n'ai rien à y faire...


En plus de cela, ils savaient que le groupe parti sur les traces de McClane ne reviendrait pas avant la nuit, et celui de Ryan, lui, rentrerait sûrement le plus tard possible... La journée allait sans doute être captivante...

- Eiden, ça va votre épaule ? Face à la réponse positive de la concernée, Evans parut presque déçu. Ah, c'est vrai ?... Dommage... Sinon je vous tire dessus, ça mettra un peu d'animation... … Pourquoi « non » ? Vous avez une épaule de libre, quand même... Et dans la jambe ?... Pas dans la jambe ?... La cuisse ?... La main ? Le pied ? Même pas juste un lobe d'oreille ??... … Vous êtes consternante...

Dans ce genre de situation, le docteur Dablord était prêt à peu près tout pour travailler et s'occuper. Mais le pire était encore à venir, car plus le temps passerait et plus les choses se calmeraient... comme aujourd’hui...

- … Colonel ? - Ok j'ai rien dit ! s'empressa-t-il de rectifier lorsqu'il croisa le terrible regard de l'officier. Bon bah... on va prendre encore pour la six cent cinquante-sixième fois un peu de ce dix-neuvième nouveau thé... Vous en voulez ? demanda-t-il aux deux autres en tendant des feuilles violettes teintées de reflets jaunes.

Le docteur fut à peine troublé lorsque le colonel se leva précipitamment pour échapper au supplice moral que leur faisait subir leur compagnon.

- Quoi, vous ne l'aimez pas ? Pourtant c'est de loin le meilleur ! Je me demande même s'il y a encore quelqu'un qui n'y a pas goûté... Pas trop amer... Légèrement sucré... Joli à regarder, d'ailleurs ! Superbe autant au niveau du goût que de l'aspect... C'est merveilleux, de l'Art à l'état pur !

L'ennui le faisait comme d'habitude complètement divaguer, et seuls un événement inattendu ou une conversation intéressante avaient une chance de l'arrêter. En attendant... place au thé local !



De retour sur la crête que certains avaient déjà frôlé de leurs pieds – ou de leur tête –, l’heure était à la réflexion. A présent qu’ils avaient enfin atteint la position explorée la plus éloignée du camp, avec à nouveau plusieurs heures de marche dans les jambes, il fallait élaborer une stratégie pour trouver la preuve de l’existence ou non de ces fameux aliens. Concrètement, il s’agissait surtout de déterminer le périmètre de recherches qu’ils s’accorderaient, car à moins d’une subite illumination ils n’avaient aucune idée de la façon d’approcher ces hypothétiques observateurs silencieux et légèrement irrités par leur présence inopportune.

- Boooon… C’est sympa d’être arrivé ici, mais on fait quoi maintenant ?

Fordman était très sceptique quant à l’utilité d’un tel détachement, sans parler du fait que si finalement ils trouvaient les extraterrestres de McClane ils n’avaient avec eux aucun diplomate qualifié pour entamer des négociations. En attendant ils pouvaient toujours profiter de la vue, même si l’une d’entre eux avait sûrement déjà eu tout le loisir de l’admirer…

- Je commence à penser que les autres avaient raison de rester au camp… On est venu ici pour rien, c’est évident. De toute façon je suis sûr que si on avait fait une autopsie de l’autre ils auraient trouvé une tumeur près du cortex visuel… – Au fait c’est quoi qui pue comme ça ??

Se retournant dans tous les sens, Fordman cherchait la source des émanations quasi toxiques qui parvenaient à son très sensible nez. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite… En haut, en bas… Et hop, trouvé : personne n’avait pensé à ramener le corps du tueur déréglé, et à présent… eh bien il était en train de se décomposer. Après plus de deux semaines à l’air libre – « l’air de la montagne », même ! –, deux semaines à se faire picorer par toutes sortes de volatiles et bouffer par les vers du pays, il fallait bien avouer que le cadavre était loin d’être en très bon état.

- Rrrraah, c’est dégueu ! Je ne pouvais déjà pas le voir de son vivant, mais là… !

Il faisait relativement beau – en fait il y avait quand même à l’Est quelques gros nuages noirs –, les oiseaux gazouillaient, les gens se promenaient, les morts se faisaient dévorer… Chouette journée, en somme.



- Alleeeeez, bon sang ! Grouillez-vous, on dirait que vous bossez au ralenti !

Ryan n’aurait jamais cru que cela prendrait autant de temps. A la base il avait été très enthousiasmé par le plan, mais il ne pensait pas que les scientifiques et techniciens auraient autant de mal à se mettre d’accord sur la façon de procéder. Ok, le major avait bien autre chose à faire en sécurisant le périmètre, mais avec déjà une dizaine de militaires dans la zone il n’y avait en fait aucun risque de ce côté-là. Alors il attendait, très impatiemment, assis sur une souche posée à la lisière de la forêt. Et dire qu’en plus personne n’avait aménagé le coin pour protéger les chasseurs… Il faudrait qu’il pense à en parler à Sheppard, à l’occasion.

- Nan mais dites-moi qu’je rêve…

Ayant bien sûr tout le temps d’observer les environs et les civils censés travailler sur le moyen de peut-être rentrer un jour sur Terre, le regard de Ryan s’était arrêté sur une scène bien étrange : Wolowitz était avec son portable, et au lieu de se pencher sur les F-302, il se penchait au contraire pour apparemment photographier le postérieur bien en évidence de Rostenkowski… C’était affligeant de constater une fois de plus le professionnalisme des membres du Programme « Porte des Etoiles ».

- Hep ! Oui vous là, avec la coupe de ch’veux des Beatles !

Déjà fatigué par les incessantes divergences d’opinion des scientifiques – en tout cas, de ceux qui faisaient un effort pour se concentrer –, Ryan n’était pas prêt à passer cette attitude sous silence. Aussitôt il quitta sa souche d’arbre et s’avança à grands pas vers Wolowitz, bien décidé à le remettre à sa place et ce en commençant tout de suite par s’emparer de son téléphone pour y vérifier la galerie photos.

- En fait je ne vous demande pas votre avis, répliqua-t-il sèchement face aux vives protestations de l’ingénieur. Alors… Ca c’est le Goa’uld que vous avez ramené… Ca c’est la capsule de stase… Ca c’est Becker… L’évacuation… Une femme de dos… Deux femmes de dos… Un groupe de… ? Merde mais vous les avez espionnées se baigner ?! Vous avez de la chance de ne pas faire partie de l’armée, docteur ! – nan mais fermez-la j’m’en fous si vous n’avez pas d’doctorat ! Pauv’ type… Bon alors je rapporte ça à qui, moi ? Au professeur Lange ou au docteur Dablord ? Ou au colonel, pourquoi pas ? Après tout ce sont ses hommes que vous avez espionnés…
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Simon Wolowitz
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1013.01.12 20:13

Pas de chant de coq pour le réveiller ou de réveil, Simon fut simplement réveillé par le bruit du vent qui faisait frappé une branche contre sa baraque. En ouvrant les yeux, il pesta d'abord sur cette branche qui l'avait sortit de son doux et merveilleux rêve avec Julia. Il se releva légèrement, touchant sa chevelure dans une premier temps pour sentir qu'elle n'était plus aussi bien ordonné que lorsqu'il était parti se coucher. Le claquement de la branche recommença et l'ingénieur devra remédier à ce problème dans la journée. Pour le moment, il fallait avaler un petit truc histoire de tenir la journée.

Le jeune homme se leva, étirant ses bras et le reste de son corps aussi loin qu'il le pouvait. Sa bouche s'ouvrit pour lâcher un bâillement si fort qu'il en aurait pu se débloquer la mâchoire. Une fois bien étiré, il sortit de sa baraque pour rejoindre ce qui avait été improvisé « Mess ». Aujourd'hui, il avait une journée chargé car il avait été prévu d'aller s'occuper des F-302 pour faire une quelconque manœuvre avec. La partie qui avait intéressé Simon, c'était de s'occuper des F-302 et de les faire fonctionner. Après, cela regardait les pilotes de ce qu'ils en feront. Enfin, il arriva devant une table, avec ce qui était être censé du thé. Wolowitz devait être l'un des rare, si ce n'était pas le seul, à ne pas prendre ce fameux thé à la plante violette. Il n'aimait pas trop le goût que la plupart des gens préférés. Il but cela avec... bah rien car le morceau de viande des les matins ne l'enchantait guère. Malgré le fait qu'il soit sur une planète sauvage, le jeune homme était toujours attaché à son petite confort et donc manger de la viande n'était pas son dada dès le matin.

Il but donc tranquillement sa boisson, regardant autour de lui les gens qui se réveillait. Certains avaient la patate dès le matin, souvent c'était les militaires. En même temps, ils devaient avoir l'habitude de se réveiller dès 6 heures du matin donc ce n'était pas étonnant. Mais d'autre avec la tête encore plus dans le brouillard que Simon. Et tandis qu'il regardait l'horizon, à défaut d'avoir de paquet de céréale kellogs devant lui, une personne s'installa à ses côté. En tournant la tête, il vit qu'il s'agissait de Melissa...


- Salut Simon, tu vas bien aujourd'hui.

- Euh... Oui merci très bien.
- Houlà, tu n'es pas très bien réveillé toi ce matin.
- Non tu m'étonnes, je me suis endormi tard. J'ai passé la soirée hier à essayer de me mast... Enfin je me suis pas couché tôt.
- Et bien, j'espère que tu seras assez en forme pour ce qu'il nous attend tout à l'heure.
- Oui ne t'inquiète pas, un bain et hop, je serais de nouveau d'attaque. D'ailleurs si tu veux, on peut le prendre ensemble le bain.
- Ah... Je croyais que les bains étaient séparé entre les femmes et les hommes. Ça aurait changé sans m'en avertir ?
- Non ça n'a pas changé, On se voit tout à l'heure.


Simon quitta la table pour maintenant aller prendre un bain, histoire de se mouiller et sortir du brouillard. Enfin, il n'allait pas complètement s'immerger mais juste se passer un coup. Il quitta donc le camps, se dirigeant vers le lieux où était les bains des hommes, celui des filles étaient de l'autre côté. D'ailleurs, cela faisait un moment qu'il n'y était pas retourné depuis son espionnage des demoiselles en train de se baigner. Un spectacle qu'il avait fort apprécié et dont il s'était souvenu le soir en faisant son affaire. Mais bon, ça ne sera pas pour cette fois-ci, là, il se mouillait juste le visage et aplatissait ses mèches de cheveux rebelles. Il utilisa le reflet de l'eau comme miroir et tenta tant bien que de mal d'essayer de perfectionner sa coupe de cheveux qui rendait toute les femmes folles de lui. Un peu d'eau par ici, un peu plus par là, de nouveau ici et hop, le tour était joué. Il avait maintenant retrouvé ce charme qui faisait de lui un homme attirant et séducteur.

Un fois tout finit, il retourna au campement, là les scientifiques et autres techniciens se préparaient pour cette expédition vers les F-302. Il y avait du beau monde pour cela, des gens extrêmement qualifié et très doué. Bien sûr, Simon en faisait partit. D'ailleurs, tandis que les autres avaient pas mal de matériel, Wolowitz n'avait que son Ipad dernière génération et amélioré par ses soins histoire de booster au mieux ses compétences. De coup, cela surprit l'un des militaires qui les accompagnaient pour cette escapade...


- Vous apportez que ça avec vous ?
- Oui, j'ai pas besoin de plus et puis, si j'ai besoin d'outil, mes camarades auront certainement de quoi me prêter.
- C'est vous qui voyez mon pote.


Bien sûr que c'était lui qui voyait, il s'en fichait de son avis. Est ce que Simon lui demandait pourquoi il portait que ça comme arme ? Non. Déjà d'une car ce n'était pas ses affaires et de deux parce qu'il faisait un peu peur comme type et Simon ne voulait pas à devoir l'affronter. Mais bon, une fois tout le monde prêt, c'était partit pour une bonne marche à travers la forêt pour rejoindre les F-302. Sur le coup, Wolowitz fut plutôt content de n'avoir pas trop de matériel. Il se voyait mal faire tout le chemin avec des mallettes hyper lourde. Sa tablette était donc parfaite pour voyagé.

Sur le chemin, des personnes parlaient, d'autres ne faisaient qu'avancer. Certains étaient déjà en sueur, d'autres respiraient normalement comme ci ils avaient l'habitude. L'ingénieur quant à lui sentait ses jambes se fatiguer. Il ne se rappelait pas que le chemin était aussi loin la première fois qu'il avait dû y aller pour chercher les pilotes le premier jour. Enfin, heureusement il put commencer à taper la causette avec un autre scientifique et cela lui permit de passer un peu le temps. La discussion tournait sur ce qu'ils faisaient sur Terre et ce qu'ils feront SI jamais ils retourneraient sur Terre. Wolowitz ira voir sa mère en premier lieu, la pauvre doit être morte d’inquiétude en voyant pas revenir son petit bébé. Enfin, après si elle était morte, il n'aura pas besoin d'aller la voir aussi. Et puis, il ira dans son fastfood préféré histoire de manger un bon burger et s'en mettre plein la pense.

Et après un laps de temps dont l'ingénieur ignorait la durée réel, les F-302 fit leur apparition. Un soulagement pour la plupart des scientifiques car ils devaient en avoir marre de marcher tout comme Simon. La Major Ryan qui était présent avec quelques militaires commença à sécuriser la zone. Sans se soucier de ça, les scientifiques et les techniciens allèrent voir les appareils pour les diagnostiquer dans un premier temps. Plusieurs bidouillages et manipulations, ils purent dire avec certitude que les F-302 n'était pas trop en mauvaise état, bien le contraire même. D'ailleurs, il n'y avait que le problème du peu de carburant comme vrai soucis. Enfin, vue leur Q.I rassemblé, ils allaient pouvoir trouver une solution et donc, les scientifiques se regroupèrent pour en discuter...


- Alors, comment on gère ça sans trop louper notre coup ?
- On a qu'à ouvrir l'arrivée de carburant, retourner les F-302 et attendre que le carburant sorte.


Simon était assez fier de sa blague, ricanant légèrement mais visiblement, ce n'était pas le goût des autres qui restèrent stoïque. Seule Melissa lâcha un petit sourire ce qui réconforta Wolowitz, elle comprenait finalement ses blagues...

- Bon sérieusement, on fait comment ? Il doit bien avoir une solution ?

- Un jour j'ai commencé le plein de GO à la voiture de ma femme. J'avais juste oublié...que c'était une essence. Alors j'ai débranché le moteur de pompe laveglace, rebranché sur le tuyau arrivée essence dans le compartiment moteur et ... en avant la vidange.
Expliqua un militaire en entrant dans la conversation.
- Très bonne idée Soldat sauf que là, il ne s'agit pas d'une voiture mais d'un appareil capable de volé dans l'espace. Donc, pas le même modèle si vous voyez ce que je veux dire. Et puis il y a même pas de pompe laveglace dessus... Enfin je crois pas, il n'y en a pas.
- Non Simon je te rassure, il y en a pas.
Rétorqua Lange.
- Enfin, quand je disais ça, c'était juste pour vous dire que si il y a du carburant dans l'appareil, c'est qu'il est entré quelque part et donc, il faudra bien qu'il ressorte un jour. Expliqua de nouveau le militaire.
- Là !! Là c'est une bonne conclusion Soldat. Maintenant, c'est à nous de trouver comment faire sortir ce carburant. Ce qui revient à notre point de départ. On pourrait siffoner mais bon qui sera volontaire ?

Cela était une idée comme une autre mais étrangement, personne n'était pour et donc, il fallait retourner à la chercher d'un moyen de retirer le carburant. L'idée semblait pourtant simple mais comme disait le proverbe « Plus facile à dire qu'à faire. ».

- Bon, je pense qu'il nous faudrait une sorte de pompe et deux tuyaux. On mettrait un tuyau dans le réservoir qu'on veut vider, l'autre de le F-302 qu'on veut remplir et laisser la pompe faire son travail.
Proposa Lipz.
- Oui c'est bien gentil tout ça mais on a pas de pompe qu'on pourrait utiliser pour ça.
- Ah mon avis, l'idée du Soldat était bonne. On devrait bien trouver quelques choses dans ces appareils qui permettront de vider le carburant. Regardons cela de plus prêt.


Ainsi, les scientifiques se mirent au travail, essayant de trouver un moment de faire sortir le carburant sans qu'ils aient besoin de siffoner. Il devait bien avoir un moyen d'utiliser une composant des F-302. Et tandis qu'ils cherchaient, observant du mieux qu'ils le pouvaient et regardant partout, le Major Ryan se mit à gueuler. Simon avait l'habitude des militaires qui s'impatienter car il n'avait pas pour coutume d'attendre sans rien faire. Alors il ne prêta pas trop attention à sa gueulante, il trouvera bien une autre occupation à un moment donné. Ce qui intéressa plus l'ingénieur sur le moment, c'était le postérieur de Melissa qu'elle tendait à en faire tenter Wolowitz. Le jeune homme resta subitement bloqué dessus, c'était limite si il voyait le sous-vêtement de la scientifique. Une telle image ne pouvait pas rester ainsi et il devait l'immortaliser avec son appareil. Ainsi, tandis qu'il s'occupait toujours à trouver une solution, Simon prit son téléphone portable qu'il avait rechargé grâce au batterie des F-302 et avait fait la même pour son Ipad, puis il prit une photo des fesses de la jeune femme. Une fois la photo prise, il la regarda avec contentement.

Mais alors qu'il observait sa photo, le Major Ryan l'interpella soudainement. Simon leva la tête, ne comprenant pas trop ce qu'il lui voulait et pourquoi l'avoir appelé beatles. Il devait certainement être jaloux de son charme fou car après tout, les beatles étaient un groupe très aimé et surtout adulé par les femmes. Mais en voyant arriver comme une furie le Major, Wolowitz comprit qu'il devait s'agir d'autre chose. Le militaire arriva proche de l'ingénieur et lui prit son téléphone portable pour regarder dedans. Bien évidemment, les scientifiques avaient arrêté de bosser pour observer la scène. Enfin, quand Ryan lui prit son téléphone, Simon manifesta son mécontement...


- Hey !! mais c'est mon téléphone, je vous ais pas donner le droit de...
- En fait je ne vous demande pas votre avis. Alors… Ca c’est le Goa’uld que vous avez ramené… Ca c’est la capsule de stase… Ca c’est Becker… L’évacuation… Une femme de dos… Deux femmes de dos… Un groupe de… ? Merde mais vous les avez espionnées se baigner ?! Vous avez de la chance de ne pas faire partie de l’armée, docteur !
- Qu'est ce qu'il veut dire par là Simon ?
Demanda Melissa.
- Euh... je suis pas Docteur, juste ingénieur en aéro...
- Nan mais fermez-la j’m’en fous si vous n’avez pas d’doctorat ! Pauv’ type… Bon alors je rapporte ça à qui, moi ? Au professeur Lange ou au docteur Dablord ? Ou au colonel, pourquoi pas ? Après tout ce sont ses hommes que vous avez espionnés…
- Mais cela ne vous regarde pas, rendez moi mon téléphone. Immédiatement,
dit il en claquant des genoux.

Voyant le refus du Major Ryan et les yeux interloqué de ses camarades, Simon devait réagir si il ne voulait pas perdre tout ses amis.


- Rendez moi immédiatement mon téléphone. Dedans, il y a des données dont j'ai besoin pour travailler. Vous savez, travailler ? Ce mot qui veut dire se consacrer à une tâche pour obtenir un résultat. D'ailleurs, à part hurler contre les gens qui bossent, vous ne faites pas grand chose non plus. Ce sont vos hommes qui bossent pendant que vous restez assis sur votre souche à prendre le soleil et à nous gueuler dessus pour que ça avance. Mais si vous voulez aller plus vite, vous avez qu'à le faire Major. Allez-y si cela vous chante, je suis sûr que mes camarades et moi serions ravi de prendre votre place sur cette souche. Donc maintenant, vous allez me rendre mon appareil ou sinon, vous vous débrouillerez tout seul pour faire fonctionner ses F-302.

Étrangement, Wolowitz se sentit comme un leader sur le coup. En regardant ses compagnons civils, il sentait qu'il venait de parler en leur nom et qu'il venait de dire ce que tout scientifique rêvait de dire à un militaire. Enfin, c'était son sentiment dût à sa réplique car ça se trouvait, ce n'était pas du tout à ça que pensait les autres scientifiques présent. Mais bon, la réponse de Ryan arriva aussitôt...


- Êtes-vous en train de me faire du chantage, Wolowitz ?...
Vous ne nous êtes pas indispensable ; il y a ici tout un tas de scientifiques aussi compétents que vous, si ce n'est plus ! Alors c'est vrai, je ne connais strictement rien aux F-302, mais le fait qu'on soit coupé de la Terre ne change rien à la hiérarchie instaurée : vous êtes censé faire ce qu'on vous dit quand on vous le dit, et non pas alimenter vos fantasmes à chaque occasion parce que ce n'est tout simplement pas pour ça que le Programme vous a recruté !


Ryan commença à effacer toutes les photos des filles qu'il avait réussit à avoir. Les filles en train de se baigner... effacé. Une fille en train de se changer dans sa baraque... effacé. La poitrine de Julia dont les sous-vêtements étaient légèrement visible... effacé. Les fesses du Sergent Spence... effacé. Et sa toute nouvelle photo de Melissa... effacé. Simon aurait bien voulut l'arrêter mais face à un homme entraîné comme Ryan, il ne pouvait absolument rien faire qu'en lui disant d'arrêter. Et une fois son acte diabolique finit, il rendit le portable à Wolowitz...

- Voilà, je vous le rends ! Content ?! Et si je vous reprends à ça ou qu'il y a ne serait-ce qu'une seule plainte à votre encontre, fondée ou pas, votre portable atteindra par accident les marécages. Vous m'avez bien compris ?
Maintenant si vous voulez retrouver de la technologie de pointe, mettez-vous au travail.

- Et bien... Bah... NON !! Je n'ai aucun ordre à recevoir de vous. Vous n'êtes pas mon supérieur. Personne n'a de supérieur ici. Bon sang mais regardez autour de vous, on est sur une planète sauvage, bien loin du SGC. La mission à la base est finit depuis bien longtemps. Je ne suis pas un membre du Dédale et donc, vous n'avez aucun droit de me donner des ordres. Et même si je fais partit du SGC, NOUS SOMMES PAS AU SGC. Ici, c'est une planète sauvage ou, des simples rescapé tentent de survivre. Et lorsqu'on a besoin de compétence de certains pour tenter de s'en sortir, et bah... bah on ne les traite pas comme des moins que rien parce qu'on s'emmerde sur son souche. Vous tous les militaires, vous nous traitez comme ci on ne savait rien faire de nos dix doigts. Mais là, c'est bien vous qui avait besoin de nous pour pouvoir faire quelque chose. Quand vous partez à la chasse à l'homme, vous n'entendrez jamais un scientifique dire quel façon procéder ou gueuler parce que vous allez pas assez vite. Alors faites de même.
Maintenant, puisse que je ne suis pas indispensable, je retourne au campement tant que vous m'aurez pas présenter des excuses pour votre comportement odieux.


Simon tourna des talons, encore surpris de ce qu'il venait de dire. Jamais il aurait pensé pouvoir dire une telle chose à un homme qui pourrait, de toute évidence, le briser avec une main. Mais là, le Major avait poussé le bouchon trop loin et son comportement envers les scientifiques devaient cesser. Enfin, Wolowitz prit le chemin retour, un peu déçut d'avoir perdu toutes ses photos. Il s'arrêtera peut être au niveau des bains des filles pour renouveler sa collection.
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MJ Exil - Expérimentations _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1015.01.12 14:26

Il avait été décidé après un long brieffing que la journée du lendemain serait une grande journée pour certains membres des rescapés se trouvant sur cette planète. En effet deux groupes devraient se mettre en route le lendemain dès l’aube pour, d’un explorer la zone montagneuse à la recherche de ce fameux peuple dont avait parlé Mc Lane et de deux un autre groupe se rendrait jusqu’aux F302 pour tenter de trouver une solution afin de pouvoir retourner sur le Dédale. Cette idée semblait intéressante et bon nombre de volontaires se proposèrent pour l’une ou l’autre mission. Le choix fut vite fait et Eiden qui était volontaire aussi se vit refuser ce privilège à cause de sa blessure encore trop fragile. Elle qui avait très envie de changement, et surtout de prouver à tout le monde qu’elle comptait aller de l’avant se fit mettre à l’écart d’une manière qu’elle n’envisageait pas. Sa blessure ! quelle poisse, elle était tout à fait apte à marcher durant des heures, elle avait toujours eu une parfaite condition physique, mais là, se faire rejeter à cause de cette blessure. Elle en fut presque blessée sur le coup et puis après quelques heures elle accepta ce fait.

Cela ne l’empêcha pas de se lever à l’aube et d’aider les infirmiers à préparer les sacs à dos médical, car il en fallait deux pour les deux groupes et elle pu jalouser durant quelques minutes les deux infirmiers qui auraient la chance d’accompagner tout ce petit monde. Elle eut la chance de voir les groupes se former pour ensuite les voir partir, les suivant du regard jusqu’à ce qu’ils en soient plus visible. Elle c’était résigné mais c’était difficile quand même pour elle d’accepter ça. Il y avait un peu de mouvement et elle était mise à l’écart, toujours habituer à participer à tout, étant chef médecin au SGC elle était toujours au courant de tout et on lui demandait sans arrêt son avis son implication.

Rester végétative n’était pas son genre, pas depuis qu’elle avait repris du poil de la bête et accepter d’être coincé ici, et aller de l’avant. Ils avaient de la chance, elle espérait qu’ils s’en rendraient compte.
Lorsqu’elle en eut assez de rester ainsi debout à regarder l’horizon elle alla rejoindre les autres, Dablord et Turner qui semblaient n’ennuyer ferme.


- 'Faut dire c'qui est : on s'emmerde….. - Nan mais si, 'faut être honnête, on se fait royalement chier... Autant les incessants va-et-vient de tout le monde sont gonflants, autant le fait qu'il n'y ait quasiment plus
âme qui vive par ici est encore pire ! Limite j'irais bien faire un tour près des F-302 pour savoir si ça avance...… mais en fait je n'ai rien à y faire.. - Eiden, ça va votre épaule ?

- Ca va bien merci !

Ah, c'est vrai ?... Dommage... Sinon je vous tire dessus, ça mettra un peu d'animation... … Pourquoi « non » ? Vous avez une épaule de libre, quand même... Et dans la jambe ?... Pas dans la jambe ?... La cuisse ?... La main ? Le pied ? Même pas juste un lobe d'oreille ??... … Vous êtes consternante...

Tout du long elle l’avait regardé avec un air inquiet, étonné et surtout elle ne comprenait pas pourquoi il lui disait ça et lui faisait signe que « non » à chaque fois qu’il lui proposait un endroit ou la blesser.

- … Colonel ? - Ok j'ai rien dit ! …..Bon bah... on va prendre encore pour la six cent cinquante-sixième fois un peu de ce dix-neuvième nouveau thé... Vous en voulez ?

- Pourquoi pas si ça vous évite de vouloir à tout prix me blesser.

- Quoi, vous ne l'aimez pas ? Pourtant c'est de loin le meilleur ! Je me demande même s'il y a encore quelqu'un qui n'y a pas goûté... Pas trop amer... Légèrement sucré... Joli à regarder, d'ailleurs ! Superbe autant au niveau du goût que de l'aspect... C'est merveilleux, de l'Art à l'état pur !

Eiden le laissa préparer le thé puisqu’il semblait tellement s’ennuyer, au moins ça l’occuperait et il cesserait de lui demander des trucs vraiment bizarres.

- Je sais que vous avez fait un excellent travail sur moi, d’ailleurs je crois que je ne vous ai jamais remercier pour ça. Il serait temps de le faire, n’est-ce pas ?

Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres, prenant la tasse qu’il venait de lui verser et l’observant un instant pour voir sa réaction à ce qu’elle venait de dire, puis elle continua sur sa lancée.

- Merci de m’avoir soigner comme vous l’avez fait Evans, sans vous j’y serais rester. Et même si je ne me souviens pas de tout ce qui c’est passé, il me semble que je vous ai donné du fils à retordre alors je voudrais m’en excuser. J’ai oublier de vous prévenir pour mon intolérance à la morphine, je ne vous ai pas facilité le travail. C’est entièrement ma faute, on aurait gagné du temps si je vous en avait parlé. Mais vous voyez, je ne pensais vraiment pas avoir besoin de vos services un jour. Comme quoi… .Merci aussi de m’avoir rappelé à l’ordre, je me sent mieux maintenant que j’ai accepté certaines choses….

Eversman y était certainement pour quelque chose aussi, mais ça elle n’avait pas besoin de le dire, ça ne regardait personne à part lui. Peu être que certaines personnes s’en était rendu compte, comme Bradford, lui se doutait de quelque chose, mais jusqu’ici personne n’en avait parlé ouvertement, ou bien alors ça n’était pas revenu jusqu’à ses oreilles. Et puis elle soupira avant d’ajouter.

- Enfin, j’aurai quand même aimé pouvoir les accompagner, je me serais sentit plus utile qu’ici. Pas vous ?

Personnellement, si je connais les systèmes informatiques de nos vaisseaux, je suis aussi parfaitement conscient que je n'ai absolument aucune connaissance des F-302. Quant aux supposés "indigènes" aperçus par McClane, laissez-moi vous dire que ce n'est qu'une pure perte de temps... Alors ici ou ailleurs, je ne serai de toute façon d'aucune utilité, et si j'en crois votre dossier vous êtes exactement dans la même situation.


Après avoir eu les réponses désirés, elle commença à boire son thé, c’était bien la seule chose à faire pour le moment. Et puis elle se dit qu’un petit chocolat aurait été le bienvenue, ou alors un petit gâteau ou bien encore n’importe quoi d’autre en fait, tant que c'était meilleure que la nourriture infecte qu'ils mangeaient depuis qu'ils étaient ici.
Elle se mit à penser aux autres, à ce qu’il pouvait être en train de faire, à Matt. Elle espérait qu’ils n’auraient pas de problèmes, bien sur ils avaient la radio pour rester en contact avec les autres mais ils étaient loin et même si on les prévenait, le temps d’intervention serait long. Elle se demanda s’ils allaient trouver quelque chose, des traces, des gens, elle se posa tout un tas de questions. Et puis vint le moment ou elle arriva au fond de sa tasse et se leva pour se rendre à l’infirmerie. Elle voulait profiter de ce moment de calme pour vérifier le matériel, laver, remettre en état ce qui pouvait l’être. Avec l’aide de son collègue médecin et d’une infirmière, parce que bien sur Dablord lui était rester dehors à faire on ne sait trop quoi.

Le temps passa assez vite pendant qu’ils s’occupaient de ça. Compter, remettre en état, nettoyer, en moins maintenant ils savaient exactement ce qu’il leur restait, ce qu’on pouvait réutiliser vraiment et ce qu’on pouvait jeter une bonne fois pour toute. Suite à ça Eiden entreprit de recoudre la manche de sa veste qu’elle avait craquer sur le Dédale, elle l’avait complètement oublier cet accro. Depuis le début de cette mission elle avait eu droit à deux jolies cicatrices, une au niveau du bras, de quelques points et l’autre sur l’épaule qui elle était nettement moins jolie. Mais étrangement Eiden avait accepté ce fait, ne trouvant plus grande importance à ce genre de détail. L’apparence n’était plus sa priorité principale. Elle ne ferait plus de dépression pour une histoire de quelques points sur l’un de ses membres. Comme quoi, parfois on évolue dans le bon sens.

Et puis elle en eut assez de rester là et se décida à sortir un peu du camp, histoire tout d’abord de soulager un besoin des plus primaire et pressant surtout. Elle s’éloigna donc et lorsqu’elle eu rejoint l’endroit prévu à cet effet elle fit ce qu’elle avait à faire avant de repartir. Marchant tranquillement jusqu’à la plage. L’envie d’attendre tout en ayant une jolie vue sur la mer fut plus forte que celle de prévenir qu’elle ne comptait pas revenir de suite. Elle marcha donc jusque là-bas et une fois sur place s’assit sur le sable presque chaud tout en regardant l’horizon. La mer semblait un peu plus agitée que les autres jours, probablement à cause du vent ou de la marée.

Et elle resta là pensant à nouveau à tout un tas de choses. D’abord sa famille qui lui manquait pas mal et puis à Alek, elle ignorait pourquoi elle se mit à penser à lui mais elle ne pu faire autrement. Elle l’avait trahit et pourtant elle n’avait rien fait pour mettre un terme à sa relation avec Matt. Elle avait beaucoup d’affection pour lui, et elle ne savait plus vraiment si elle aimait toujours Alek ou pas. Et puis elle sourit, revoyant le visage de Matt alors qu’il s’apprêtait à partir très tôt ce matin, ils n’avaient pas parlé, ils avaient juste échangé un regard et cela avait suffit à l’apaiser. Elle savait qu’il ferait attention, qu’il serait prudent, elle avait confiance en lui.

Et puis après un long moment à trainer ainsi elle se dit qu'il était temps de rentrer,comme elle n'avait pas prévenu où elle allait il était plus judicieux de rentrer au campement. Elle se mit donc en route, prenant le temps malgré tout de regarder une dernière fois l'horizon. Cette mer était belle et c'était tellement apaisant...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1021.01.12 12:53

Le réveil aux aurores avait été des plus difficiles pour Eversman. Il s’agissait d’un réveil de plus sur cette maudite planète mais il s’était surtout réveillé avec un mal de crâne digne d’une matinée post soirée. Or rien de cela… Certes certains scientifiques s’étaient attelés à fabriquer un semblant d’alcool avec quelques végétaux mais rien n’était encore comparable à l’alcool terrien. De plus, la nuit avait été des plus agréables avec la bonne compagnie d’Eiden. Celle-ci c’était chargée de llui apporter de quoi continuer la journée, lui glissant un deuxième cachet dans la poche de son gilet tactique. Un dernier regard et il rejoignit les autres.

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’ils marchaient. Le terrain n’était pas méconnu d’Eversman ni même de Lang, ceux-ci l’ayant déjà emprunté en traquant McClane. Cette fois, le trajet lui parut nettement plus long, il ne se rappelait pas avoir parcouru une telle distance. Les voilà de retour sur ces fameuses montagnes, des souvenirs revinrent aussi en tête, le cri de Becker, l’épaule ensanglantée d’Eiden, les coups de feu, les yeux emplis de rage de McClane. Matt s’efforça de se secouer un peu la tête histoire de penser à autre chose mais c’était peine perdu grâce à la découverte du cadavre de ce dernier ou plutôt ce qui en restait. Pas très beau à voir… Deux mètres plus bas, des traces de sang étaient toujours visibles, celui de Lang ? Ou peut-être le sien…Le Lieutenant fit quelques pas, le bras plaqué contre le nez pour éviter de respirer l’odeur nauséabonde. Cela ne servait à rien de rester là et admirer ce fou.


« Fordman, ferme-la… »

Il n’avait pu s’empêcher de la lancer sur un ton sec au soldat qui commençait à l’énerver à commenter, ajouter un petit mot à chaque nouvel événement. Un regard dans sa direction pour être bien sûr qu’il la boucle à moins de vouloir se retrouver à s’occuper de la dernière demeure de McClane. Matt n’était pas vraiment de bonne humeur, lui-même ne croyait pas à l’existence d’autres sur cette planète et son mal de crâne n’arrangeait pas les choses. Le gradé se rapprocha du Major en charge de l’équipe et qui semblait tarder à donner ses prochains ordres.


« Autant continuer en direction du Nord, maintenant qu’on est sur place, Major. On trouvera peut-être un camp naturiste derrière ces fichus montagnes… » Ajouta-t-il avec un léger sourire avant de jeter un coup d’œil vers les environs. Rien, il n’y avait rien du tout par ici… « Et on se sépare en deux équipes histoire de couvrir plus de terrains. Qu’en pensez-vous, Major ? »
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1022.01.12 17:44

- Tieeeeeens Major!! Vous ici! Quelle heureuse surprise!! Alors vous avez pu discuter avec les hautes instances ?

Le hasard avait plutôt bien fait les choses puisqu'elle s'était retrouvée en binôme avec Ryan pour une tâche quelconque. Elle lui avait fait part de ses ébauches d'idées et il avait promis d'en parler. Depuis elle ne le lâchait plus. La nouvelle année était là et elle ne comptait pas la passer ici. Jouer le rôle de la pénible ne lui plaisait pas du tout mais avait-elle vraiment le choix ? Finalement Ryan avait pris les choses en mains et on s'occupait des F302 et de l'exploration. Julia se promit qu'à leur retour elle laisserait une boîte de chocolats dans le bureau de Ryan pour s'excuser d'avoir été aussi insistante. En réalité et durant la marche que le groupe était en train de faire la pilote avait l'impression qu'ils allaient au devant d'ennuis plutôt qu'au devant d'une sortie de secours. D'un autre côté c'était un peu le but d'une mission d'exploration. Sinon autant faire une fondue savoyarde! !

- Je commence à penser que les autres avaient raison de rester au camp… On est venu ici pour rien, c’est évident. De toute façon je suis sûr que si on avait fait une autopsie de l’autre ils auraient trouvé une tumeur près du cortex visuel… – Au fait c’est quoi qui pue comme ça ??

- C'est vrai qu'on aurait été mieux au camp. Je crois que les organisateurs avaient prévu le concours de celui qui s'ennuie le plus. C'est ballot de manquer ça...

Elle devisa ensuite avec Anthony, Annabelle, Sheppard, Sanders, Bradford et Forman.Les paris étaient lancés sur le peuple éventuel qu'ils pourraient trouver. Julia aurait bien vu une tribu, genre papous, prêts à les faire bouillir dans une marmite géante.


- Boooon… C’est sympa d’être arrivé ici, mais on fait quoi maintenant ?

La pilote allait suggérer de continuer tout droit lorsqu'ils tombèrent nez à nez avec le corps de Mc Clane qui pourrissait gentiement sur place. La blondinette détourna le regard et pinça le nez. Cette vision lui soulevait le coeur. Au moins on était sure d'une chose : personne ne passait pas là

- Rrrraah, c’est dégueu ! Je ne pouvais déjà pas le voir de son vivant, mais là… !

Cette grognasse de Matt décida comme ça d'un coup de casser l'ambiance.

Fordman, ferme-la… »

Julia ne fit aucun commentaire et se hissa sur la pointe des pieds pour voir si elle voyait plus loin un indice quelconque qui pouvait indiquer une présence. Mais il n'y avait rien en dehors des oiseaux qui chantaient et de gros nuages noirs à l'Est.

« Autant continuer en direction du Nord, maintenant qu’on est sur place, Major. On trouvera peut-être un camp naturiste derrière ces fichus montagnes… » « Et on se sépare en deux équipes histoire de couvrir plus de terrains. Qu’en pensez-vous, Major ? »

L'idée de séparer l'équipe pour couvrir plus de terrain n'enchantait pas vraiment la pilote. Si au moins on avait eu des moyens de communications dignes de ce nom elle n'y aurait vu aucun inconvénient mais là...Enfin on verrait bien!



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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1023.01.12 8:41

Après des journées interminables à se reposer suite à une blessure par balle, le Major Sheppard pouvait enfin reprendre du service, la nouvelle année avait bien commencée pour lui, d’ailleurs, elle avait mal commencée pour tout le monde. Les officiers supérieurs s’étaient réunis pour discuter des récents événements, mais aussi de la possibilité de rentré sur Terre, après avoir construit le camp, trouvés les moyens de survivre sur cette planète, il fallait maintenant penser à rentrer à la maison, et surtout, comment ? Une équipe, composée principalement de scientifiques, retournerait aux F-302 afin de trouver un moyen de remplir le plus possible un réservoir avec ceux des autres chasseurs, pour réussir à aller jusqu’au Dédale afin d’envoyer un signal de détresse au Sg-c, le problème de dépressurisation serait à régler ensuite, une autre équipe, menée par le Major, repartirait jusqu’aux montagnes, là ou McClane avait perdu la vie, pour y vérifier si la présence de vie extra-terrestre, comme il l’avait indiqué, était exacte. Le Major avait réuni tout son petit groupe devant la tente ou tout le matériel militaire était stocké, il y avait donc Eversman, Spence, Lang, Becker, Fordman, Sanders et Bradford.

J’espère que vous avez pris un bon petit-déjeuner car on a de la route à faire. Eversman et Spence vous embarquez un sac militaire chacun, Bradford, vous prenez un sac médical. Pour le reste, prenez l’équipement basique de mission. Ne trainez pas, vu les heures de marche qu’on a devant nous, il faudra qu’on soit rentré avant que la nuit tombe.

Sheppard s’équipa rapidement et attendit ses compagnons dehors tout en jetant un rapide coup d’œil au campement, un tas de personnes semblaient abattu par la situation actuelle, mais aussi à cause du coup de folie de McClane, il ne savait pas lui-même s’ils retrouveraient un jour la Terre, mais il s’employait chaque jours à cacher ses doutes en espérant redonner un peu d’espoir aux troupes. L’équipe prête, la randonnée pouvait commencée, la route fut calme, chacun semblait absorbé par ses pensées, la prudence était de rigueur et le silence qui régnait parmi le groupe était idéal donc, ils n’étaient pas certains qu’un peuple résidé ici, des semaines après leur arrivée sur cette planète, ils n’avaient toujours pas trouvé de signe de vie autre qu’animal, mais cela ne prouvait rien, et il ne fallait pas prendre les propos de McClane à la légère, même si celui-ci semblait complètement fou le jour même de sa mort. Ce peuple pouvait leur être utile, au mieux il pourrait les aider à rentrer chez eux, ou seulement les aider à survivre un peu plus confortablement, il pourrait aussi ne leur servir à rien du tout comme être un grand danger pour eux, le seul moyen de le savoir était de le trouver, s’il existait vraiment. Après des heures de marche fatigante et ennuyeuse, l’équipe était enfin arrivée au pied de la montagne, les images de le première venue ici ressurgissait d’un coup, qui aurait pu croire qu’après une telle tragédie que de se retrouver bloqué sur cette planète en ayant perdu le Dédale et pleins d’hommes l’un des leurs se serait retourné contre les siens ? L’ascension de cette montagne n’avait pas laissé un bon souvenir et il fallait de nouveau emprunter le même chemin pour retourner à l’endroit exact ou McClane avait péri. Le Major jeta un œil tout autour de lui en espérant trouver des indices sur ce qui avait poussé McClane à croire qu’un peuple vivait ici, mais l’endroit semblait totalement désert, seule une odeur nauséabonde venait d’alerter Sheppard, comme une odeur de chaire en pleine décomposition, et alors que Fordman commença à demander de quoi il pouvait s’agir, Sheppard se rappela qu’ils n’avaient pas pu ramener le corps, ni l’enterrer… Vu les blessés, ils s’étaient hâtés de rentrer au camp sans même s’occuper du cadavre, Fordman venait de trouver sa dépouille, il était en plein décomposition, des parties de lui avaient étés grignotés par les vers, encore présent, et surement par d’autres animaux, de drôles de mouches tournées autour de lui, c’était vraiment infecte.

Vous vous calmez tous les deux. Adressa-t-il à Fordman et Eversman. Spence, passez-moi un sac plastique. Le jeune Sergent s’exécuta et Sheppard étala le sac sur le sol. Levez-le et posez-le dessus. A l’attention d’Eversman et de Fordman qui commencèrent à le regarder d’un air noir. Quoi ? Vous avez un problème avec cela ? Il a peut-être tués de sang-froid plusieurs personnes mais il n’empêche qu’il a servi son pays durant des années et il était dans la même galère que nous, il ne mérite pas de pourrir ici. Je vais redescendre le temps de l’enterrer au pied de la montagne, surveillez le périmètre.

Il prit le sac militaire d’Eversman et embarqua Spence avec lui, une fois en bas, tous deux sortirent une pelle du sac et commencèrent à creuser un trou assez profond pour y mettre la dépouille de McClane, il prit soin de lui reprendre ses plaques militaires avant puis avec l'aide du Sergent, il mit le corps au fond du trou pour le recouvrir de terre ensuite, ils n’avaient plus qu’à remonter retrouver le reste de l’équipe. Il fallait maintenant mettre plusieurs choses au point, Fordman avait eu la brillante idée d’évoquer l’utilité d’une telle expédition, ou plutôt la non-utilité, et voyant que certains semblaient du même avis, Sheppard décida de faire un rapide monologue avant de reprendre la route.

Vous ne trouvez pas d’utilité à ce qu’on fait ici ? Et bien je vous en prie, retournez au camp vous prélassez au soleil ou dans l’eau, s’il y a ne serait-ce qu’un moyen de rentrer chez nous, je le tenterai, et si ce peuple existe et qu’il est possible de trouver un moyen de repartir chez nous grâce à lui, il faut le tenter. De plus, si c’est un danger pour nous, il faut le neutraliser le plus vite possible.

Sheppard ne comprenait pas pourquoi ils n’avaient pas explorés la planète de fond en comble depuis le temps qu’ils étaient ici, avec un officier dans chaque équipe pour chaque exploration afin qu’il puisse retranscrire la situation au camp, McClane et Jacob avaient visités bien plus de terrains mais n’avaient fait aucun rapport à leurs supérieurs, c’était maintenant à eux d’en découvrir un peu plus sur leurs planètes d’accueil.


J’en avais bien l’intention Eversman. Et une séparation est hors de question, il vaut mieux qu’on reste ensemble, on ne sait pas ce que l’on va trouver ici surtout si ce que McClane a dit est vrai.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1023.01.12 18:44

Cela faisait maintenant près de deux semaines que le massacre avait eu lieu au camp mais les esprits étaient encore hantés par ce qu'il s'était passé. Comment ne pas craindre un autre geste déséspéré de ce genre? Après tout Mc Clane était un militaire comme eux, et rien ne laissait penser qu'il pèterait les plombs de cette manière. N'importe lequel des rescapés, un peu fragilisé mentalement, pouvait perdre son sang froid et provoquer une autre catastrophe. Anthony essayait de donc de rester attentis aux comportements des exilés, essayant de repérer si une personne semblait dépressive ou trop nerveuse. Malgré tout, il n'était qu'un soldat, pas un psychologue. Il espérait que de leur côté, les docteurs Dablord et Andrews étaient vigilants eux aussi. Même perdus sur une planète avec des espoirs de retour proche de 0%, ils ne devaient pas se laisser aller et garder confiance. Il s'efforçait d'aller parler avec les différents membres de l'équipage pour créer des liens avec ceux qu'il ne connaissait pas ou peu. Rester soudés et solidaires était ce qu'ils pouvaient faire de mieux. En dépit de l'apparente joie de vivre et bonne humeur qu'essayait de garder Anthony, il connaissait aussi régulièrement des moments de cafards. Il partait se balader seul, s'assoir face à la cascade et méditer. Il repensait à sa planète, ses amis, sa famille. Ils devaient le croire mort. Il s'était toujours débrouillé pour dnner régulièrement de ses nouvelles à ses parents. Une fois par mois au grand minimum. De plus c'était la seconde année de sa vie où il ne passait pas les fêtes chez lui. Avant, il avait toujours pu se libérer pour Noël ou le nouvel an, sauf une fois où il était resté à l'hôpital, en Irak, après s'être pris une balle dans l'abdomen la veille de Noël...

Les jours passaient et sa blessure au bras disparaissait lentement, mais il faudrait surement une bonne semaine avant qu'il puisse se servir complètement de son bras droit, sans gêne ou douleur. En tout cas, il pouvait à nouveau s'en servir si cela ne demandait pas trop d'effort, et il pouvait surtout tirer à nouveau, en ayant juste un tiraillement lorsqu'il levait le bras, mais c'était supportable. Un matin, il fut appelé alors qu'il était en train de prendre ce qu'on pouvait appeler son "petit déjeuner". Le major Sheppard voulait partir en expédition immédiatement. Il rejoignit donc le groupe du major où il retrouva notamment les habituels Julia et Matt, mais aussi Annabel.


"J’espère que vous avez pris un bon petit-déjeuner car on a de la route à faire. Eversman et Spence vous embarquez un sac militaire chacun, Bradford, vous prenez un sac médical. Pour le reste, prenez l’équipement basique de mission. Ne trainez pas, vu les heures de marche qu’on a devant nous, il faudra qu’on soit rentré avant que la nuit tombe."

Ne souhaitant ainsi pas perdre le temps, l’équipe se mit en marche dans une direction qui ne rappelait pas de bons souvenirs à Anthony, et surement encore moins à Julia, celle qu’avait pris Mc Clane dans sa fuite. Le but étant d’essayer de faire la lumière sur les « extraterrestres » qui avaient communiqué mentalement avec Mc Clane. Heureusement, cette fois-ci, l’allure était moins soutenue même s’ils ne trainaient pas. Ils refirent exactement le même chemin que deux semaines auparavant jusqu’à se retrouver à l’endroit où s’était déroulée la fusillade. C’est alors que Fordman poussa une exclamation par rapport à l’odeur qui se dégageait de lieu. C’est vrai que cette zone sentait vraiment la pourriture. Anthony s’éloigna de quelques pas, histoire de trouver un minimum d’air frais. Soudain alors que les autres cherchaient la provenance de la douce senteur, il eut un éclair.

« Matt, dis moi, Mc Clane, on l’a pas touché après qu’on l’ait tué ?... »

C’est au même moment que le cadavre fut retrouvé, il n’avait pas bougé mais s’était légèrement…dégradé…. Le cadavre fut rapidement enterré, puis s’en suivit un petit débat sur le bien fondé de l’expédition. Anthony n’y prit pas part, par flemme, il y avait deux supérieurs dans l’équipe, ils n’avaient pas besoin de lui ! Et puis même s’il doutait un peu de l’existence des extraterrestres dont avait parlé Mc Clane, il n’excluait pas qu’il y ait de la vie sur cette planète. Donc, autant être fixé ! Et puis au moins, ça les occupait. Au camp, les journées se ressemblaient toutes et ça en devenait mortellement ennuyeux. Matt et Sheppard finirent par se mettre d’accord sur la direction, le Nord, mais ils ne se séparèrent pas comme l’avait proposé Matt. Toujours silencieux, en dehors de quelques mots échangés par-ci par-là, il se remit en marche à la suite des meneurs.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1024.01.12 23:26

// Colonel, ici Ryan. Wolowitz rentre au camp ; je vous expliquerai plus tard. Pierce l’accompagne. Terminé. //

Un mouvement de bras plus tard, le caporal cité trottinait en direction du camp pour rattraper le scientifique. Si effectivement Wolowitz exaspérait profondément le major, pour autant celui-ci n’avait pas l’intention de faillir à son devoir en laissant un civil sans protection, fut-il obsédé sexuel – ou même obsédé tout court. Alors Pierce représentait le nouveau détachement de sécurité attribué à l’ingénieur pour qu’il retourne au camp sans encombre. Il n’était bien sûr pas ainsi en forêt pour escorter une hypothétique graine de star à sa résidence personnelle mais pour raccompagner un déserteur et un mutin à l’endroit où il serait dès le lendemain rappelé à l’ordre par ceux qui assuraient la responsabilité du personnel rescapé. Et si Simon s’avisait d’oublier ce fait en chemin ou de déformer la situation à son avantage, Pierce se ferait sans doute une joie de lui rappeler dans quoi il s’était engagé en signant pour le Programme « Porte des Etoiles ». Coupés de la Terre ou non, pour les militaires et pour une partie non négligeable de civils la hiérarchie et l’ordre étaient primordiaux. Comptait-il donc vraiment se faire accepter par l’équipage du Dédale en l’espionnant constamment ? Peut-être cette stratégie avait-elle quelques chances de réussite auparavant, mais à présent que le responsable de la sécurité s’en était rendu compte il n’y avait nul doute que la nouvelle allait se répandre comme une trainée de poudre…

Elle aussi à l’écart des quarante-trois autres terriens, le docteur Andrews faisait à présent le chemin du retour de la plage pour retrouver le microcosme de ses congénères. Après avoir apprécié la Solitude face à l’océan, goûté au changement de saison progressif, elle marchait pour retrouver le calme relatif qu’avait laissé le départ des deux équipes. Si le vent se levait, au moins, cela lui permettait d’entendre bien plus vite les conversations qui avaient lieu près de l’entrée de la palissade : le colonel Turner et le docteur Dablord échangeant au sujet de l’état physique et mental de chacun des rescapés – ou plutôt, le docteur Dablord monologuant longuement sur les diverses découvertes épisodiques qu’il avait faites.


- […] et quand il est venu me voir l’autre jour, j’ai appris qu’il était aussi intolérant à la morphine ! C’est dingue quand même, non ? La moitié de l’équipage a des allergies, et ce n’est que maintenant qu’on l’apprend… Je sais bien que le docteur Devred avait minutieusement consigné ces informations à bord, mais la prochaine fois il serait peut-être judicieux de coller un Post-It sur le front de chacun avec l’info qui peut leur sauver la vie, non ? Je vois d’ici la scène : « Andrews : NO MORPHINE ! » ; « Wolowitz : Poussez-vous, laissez-moi de l’air ! » – en plus il parait qu’Andrews a failli le tuer, le pauvre –… Et encore, Ryan a bien de la chance de ne pas avoir été blessé, parce que je ne sais pas si je pourrai renouveler le même exploit que sur Andrews à chaq…
… Tiens, Andrews !
Il s’arrêta subitement lorsqu’il aperçut la frimousse de la jeune femme en diagonal. Justement on parlait de vous ! Enfin non, pas vraiment, mais c’est tout comme ! Vous saviez, vous, que le major R… ?

- Colonel !

Une fois de plus coupé en plein milieu de sa phrase, Evans abandonna pour se concentrer sur la situation actuelle. Il fallait bien avouer que la probabilité de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout de ses idées était bien plus élevée chez quelqu’un qui se plaisait à développer à haute voix chacune de ses pensées, mais quand même… Alors il ne chercha même pas à dépasser ou même égaler le son de la voix du soldat qui interpelait l’officier supérieur ; il se tut aussitôt, à la fois soupirant de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout du débat et content qu’il y ait dans cette journée ne serait-ce qu’un sursaut d’adrénaline, fut-il finalement totalement injustifié. A cet instant, pour lui, cette journée si ennuyeuse trouvait enfin un certain intérêt : quelle que soit la cause de l’appel du militaire, il y avait un enjeu, du suspense…

- Colonel, ‘y a un truc bizarre là-bas… expliqua enfin le caporal Kayne lorsque les trois personnes se furent rapprochées. Monté sur une cabane dont on avait aménagé le toit pour servir de tour de guet, il scrutait l’horizon, au-delà de la palissade, perturbé. Je ne sais pas trop ce que c’est… J’ai cru un moment que c’était Pierce, mais il est trop tôt… C’est… bizarre… On dirait qu’il y a du mouvement, mais je ne vois rien… Ni homme, ni animal, ni quoi que ce soit de vivant…

De toute façon aucun sanglier local ne passait aussi près du camp. Aussi le colonel décida de monter lui-aussi sur le toit pour voir par lui-même, vite imité par Eiden et Evans. Tous trois cherchaient dans la direction indiquée par le caporal – qui ne savait en fait même pas trop où il fallait montrer vu qu’il n’avait quasiment rien vu –, mais personne ne remarqua rien.

- Et il n’y a… rien. Notre engouement aura donc duré deux minutes, montre en main.

- LA !

Le cri soudain du soldat fit vibrer l’agent gouvernemental, qui crut ses tympans perdus avec le discernement d’un des leurs. Une fois de plus lui n’avait rien vu, pas plus que Jason ou Eiden ; en fait aucun d’eux n’avait regardé dans la même direction que Kayne à ce moment-là. Toutefois, scepticisme ou non, la situation inquiétait. Ils étaient moins d’une dizaine de militaires, et s’il y avait vraiment un problème aucun renfort n’était possible avant plusieurs heures… Mais Kayne avait les pieds sur Terre – enfin… façon de parler – et était relativement sûr de lui, alors il fut décider que les quelques personnes présentes au camp capables de tenir une arme dans leurs mains et de tirer avec allaient s’équiper pour parer à toute éventualité. Gilets tactiques, armes d’assaut… On ne lésinait pas avec la sécurité, et il faudrait nécessairement attendre le retour d’une ou l’autre équipe pour se permettre de faire des patrouilles aux alentours et déclarer officiellement qu’il n’y avait rien – et que Kayne avait besoin d’un suivi psychologique. En attendant, pas question d’éloigner le peu de personnel militaire présent et de laisser le camp sans surveillance ; au moins ici ils avaient une vue relativement dégagée…

Malheureusement, s’il y avait un danger en forêt, c’étaient Pierce et Wolowitz qui étaient en première ligne… Lorsqu’on les prévint par radio de l’hypothétique problème qui pouvait se présenter sur leur chemin, ils avaient déjà fait plus de la moitié du trajet ; si quelque chose rôdait, reculer serait donc sûrement bien plus dangereux puisque ça aurait la capacité de les suivre. Il valait donc mieux rejoindre le camp le plus vite possible, et si les officiers s’étaient montrés très confiants à la radio, Pierce, lui, était loin d’être rassuré. Il tremblait, avait les mains moites… C’était la première fois qu’il se retrouvait seul sur une planète inconnue à protéger un civil plus que peureux contre un éventuel ennemi dont il ignorait tout, alors expérience des équipes SG ou non, s’il avait une raison dans sa vie d’avoir peur c’était bien celle-là.


- Vous avez vu ? J’ai cru voir une ombre… Là… Juste à droite… M16 dans les mains, le fusil d’assaut pointé dans la direction qu’il indiquait, Pierce osait à peine bouger. Il se sentait guetté, épié, encerclé par une force qui leur était de toute évidence invisible. Et dans ce silence de mort, quelques oiseaux semblaient s’amuser à imiter le corbeau terrien… Le camp n’est plus qu’à un quart d’heure de marche… Là-bas on sera en sécurité… Enfin j’espère… Alors voilà ce qu’on va faire : à trois, vous courez là-bas le plus vite que vous pouvez sans regarder derrière ; ne vous inquiétez pas je serai juste derrière vous… Prêt ?
… COUREZ !


Sans prendre la peine de faire le décompte dont il avait parlé, Pierce poussa le scientifique pour qu’il détale tant qu’il en était encore temps. Au rythme auquel ils se fixèrent, dix minutes plus tard ils atteignaient la palissade, et ce fut finalement deux bras différents qui les arrêtèrent dans leur folle course à l’entrée des habitations… Plusieurs armes étaient pointées dans leur direction, ceux qui étaient restés là étant apparemment complètement sur les nerfs. On mit d’ailleurs plusieurs secondes à baisser sa garde et à les laisser passer, prenant bien le temps de s’assurer qu’ils ne rêvaient pas et qu’ils étaient bien humains.

- Eiden, venez par là… appela doucement Dablord en poussant vers elle un asthmatique dans tous ses états. Mais tous deux n’avaient pas eu le temps de s’éloigner qu’on les rappelait déjà : qu’est-ce qui avait pu faire si peur aux deux hommes pour qu’ils fuient de cette manière ?...



Ils avaient peu de temps. En tout et pour tout quatre heures pour aller et revenir ne serait-ce qu’à l’endroit où McClane avait été tué. Concrètement, sans passer une nuit sur place, ils avaient tout juste deux heures pour explorer les environs ; aussi se mirent-ils sur-le-champ à la tâche. Ils descendirent ainsi tout d’abord la crête sur laquelle ils se trouvaient pour rejoindre le lit de la rivière où Anthony avait été blessé, puis ils suivirent l’écoulement de l’eau aussi loin qu’ils le purent. Quand le ruisseau disparut au cœur de la roche, il fut décidé de continuer sur le flanc de la montagne, qui de la même manière que sur P5R-523 formait une espèce de chemin naturel tout autour. Comme de toute façon ils n’avaient aucun réel moyen de trouver cette population indigène par eux-mêmes, on préféra atteindre le sommet de la montagne pour avoir une meilleure vue ; après tout, l’avance de Jacob et McClane n’étaient due qu’à leur exploration et leurs connaissances plus prononcées sur leur environnement. En outre, peut-être trouveraient-ils une quelconque trace de fumée dans le ciel, car a priori toute civilisation évoluait à partir du feu, et donc des feux de camp étaient envisageables. Malheureusement, lorsqu’ils atteignirent enfin le sommet, ils se rendirent compte qu’il n’en était rien. Aucune trace de fumée. Pas le moindre bâtiment. Une forêt de sapin au Nord ; toujours cet immense désert infranchissable à l’Ouest ; leur si précieux camp au Sud ; et enfin, concernant l’Est, les montagnes s’étalaient sur bien trop de kilomètres pour discerner clairement ce qui pouvait s’y trouver… On apercevait toutefois une courte zone aride au Nord-Est, bordée par une nouvelle chaîne de montagnes à son extrémité Est, et dans un arc de cercle beaucoup plus proche, l’entrée d’une grotte. Il n’y avait cependant aucun éclairage visible à l’intérieur, et aucune forme d’ornement à son entrée. C’était sûrement un coup dans l’eau, mais vu la peu de distance qui les séparait d’elle, il aurait été dommage de ne pas tenter leur chance… Alors on s’y rendit. En une heure ils arpentèrent un dénivelé assez conséquent, et lorsqu’ils atteignirent la fameuse grotte ils commencèrent à l’explorer.

L’intérieur était sombre. Sombre, et froid. Ils durent utiliser leurs lampes torches, leur permettant ainsi de parcours un sol rocailleux et particulièrement humide. On y découvrit un certain nombre de bâtons et de bouts de bois, sans doute jetés çà et là par le vent, mais aucune trace récente d’activité par ici. On continua tout de même à progresser, descendant dans les profondeurs de la cavité montagneuse. Rien de plus qu’en surface. Rien, si ce n’était, contre la paroi, un curieux enchevêtrement de marques déposées par le temps. De grossières lignes, en tous sens, semblaient être le dernier reliquat de la Préhistoire. Plus vieilles encore ? C’était possible. Rien n’était moins sûr sur une planète dont ils n’avaient finalement jamais entendu parler. La seule chose qui leur apparaissait à présent clairement, gravée sous leurs yeux, c’est qu’ils n’étaient pas seuls…


Spoiler:

On sortit de la grotte en un seul homme, s’étant rendu compte que l’heure avait passé et que s’ils ne se dépêchaient pas, il ferait nuit lorsqu’ils rentreraient chez eux. Avaient-ils au moins pensé à photographier visuellement ce qu’ils avaient vu ? Il valait mieux pour eux, car le chemin pour venir jusqu’ici était déjà suffisamment long pour qu’ils se permettent de revenir tous les jours. Car si ces dessins répondaient au moins à une de leurs nombreuses questions, pour autant ils n’avaient toujours pas vu ces aliens. Aucune prise de contact pour le moment ; pas même une silhouette en vue. Le problème était qu’on se souvenait parfaitement de ce qu’avait dit McClane : pour lui, « ils » les observaient constamment. Avaient-ils bien pris qu’on découvre cette grotte ? Et si pour eux c’était un lieu sacré ? Autant dire que si c’était le cas, ils avaient du souci à se faire, car même sur Terre enfreindre la propriété privée était loin d’être vite pardonné…

Quand ils arrivèrent de l’autre côté de la crête de l’embuscade, en redescendant des montagnes, une chose avait changé. La terre retournée pour couvrir le corps de McClane était toujours visible, mais un peu plus loin, juste derrière un arbre, on distinguait clairement un pied – ou plutôt, une ranger. On s’approcha et découvrit McClane, toujours aussi mort mais plus du tout à l’intérieur du trou creusé un peu plus tôt. Et pourtant, la terre, elle, n’avait pas bougé. Un moment de doute, et on décida de procéder à nouveau à l’enterrement du cadavre de leur camarade. On creusa, suffisamment profondément pour que le corps soit une fois de plus déposé au fond de la fosse, et leurs yeux s’éclaircirent subitement pour apercevoir McClane, juste sous leurs pelles et sous leurs doigts. Un coup d’œil derrière : le corps qu’ils avaient ramené de l’arbre avait disparu.

On se mit en route pour le camp en très peu de temps, craignant tout ce qui pouvait surgir de… toutes parts, en fait. On se retournait sans cesse, redoutant d’être suivi. Jusqu’à ce que les trois militaires de tête aperçoivent du mouvement juste devant eux. On stoppa, se mit à couvert. Puis on découvrit que s’il y avait du mouvement devant, il y en avait aussi derrière. On forma donc un cercle de défense, prêt à ouvrir le feu à tout moment.


CRAK
Spence et Sanders ouvrirent le feu dans un sens, alors que Becker et Sheppard tirèrent dans l’autre, chacun croyant que le craquement avait survenu de son coté. On cessa la pluie de balles, et le silence revint. Enfin… Pas totalement. En fait, une étrange série de sons était audible dans diverses directions. Des sons incompréhensibles, certes, mais qui étrangement, assemblés ensemble, semblaient avoir un sens. D’ailleurs, petit à petit, les sons se rapprochaient… Doucement… Tout autour d’eux… Progressivement…
Et ils sortirent de leurs multiples cachettes.

Relativement petits, à peine la taille de la table de briefing du SGC, ils avaient pourtant le regard dur, agressif. Un regard noir, profond, comme on en voyait dans les films d’horreur, sans aucun reflet coloré. Sans oreille ni nez, leur tête, ronde, était pourtant extrêmement plissée, ridée. Leur peau était très pâle, grisâtre. Mais elle n’était pas belle – oh non ! ; elle était au contraire extrêmement laide, reflétant des siècles de vie recluse. Leur bouche, elle, était à peine visible ; tout juste des branchies de poisson. Quant à leurs membres, si les bras étaient extrêmement fins et courts, leurs jambes, elles, représentaient la moitié de leur corps. Et si leur thorax et leur abdomen ne portaient aucune pièce d’armure, leur peau semblait toutefois être capable de résister à toute épreuve…

En face de Lang, l’un d’eux articula d’une voix calme :


« T… Teeeeeerrre. »
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MJ Exil - Expérimentations _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1025.01.12 15:16

Eiden prenait son temps pour revenir au camp, se disant que peu être elle devrait profiter du calme présent pour discuter sérieusement avec les deux autres médecins d’un suivit psychologique de chacun. Enfin, du moins d’essayer d’instaurer quelque chose qui laisserait à penser que les médecins font un peu plus que soigner les bobos physiques. S’intéresser aux autres c’est aussi une bonne chose surtout lorsqu’on est dans ces conditions là de survie. Elle savait aussi que certains n’imaginait pas passer le restant de leur vie ici. Tout le monde n’avait pas accepté l’idée de finir sa vie sur cette planète comme elle avait enfin pu le faire. Et puis elle pensa aussi qu’elle devrait discuter un peu avec Matt et ce qu’ils étaient en train de vivre, elle avait besoin de savoir certaines choses de son côté à lui pour faire le point et peu être lui dire qu’elle avait des remords vis à vis d’Alek. Etre coincé ici ne lui donnait pas le droit de faire une croix sur sa vie passée, du moins sur ses sentiments, elle ne pouvait pas nier qu’elle en aimait un autre malgré qu’elle soit avec lui. Et elle ne trouvait pas ça bien, alors parler l’aiderait surement à faire un peu de trie dans ses sentiments. Et puis bizarrement son estomac la rappela à l’ordre alors qu’elle se rapprochait du camp, mais au lieu de se dire que pour une fois elle irait aider à préparer le repas elle pu entendre une conversation qui se passait tout près d’elle mais pas si près en fait. Le vent particulièrement fort lui permit de pratiquement tout entendre et là elle se dit qu’elle devrait rectifier certaines choses qui se disaient sur elle, jamais elle n’avait voulu tuer Simon ! A ça non !

- […] et quand il est venu me voir l’autre jour, j’ai appris qu’il était aussi intolérant à la morphine ! C’est dingue quand même, non ? La moitié de l’équipage a des allergies, et ce n’est que maintenant qu’on l’apprend… Je sais bien que le docteur Devred avait minutieusement consigné ces informations à bord, mais la prochaine fois il serait peut-être judicieux de coller un Post-It sur le front de chacun avec l’info qui peut leur sauver la vie, non ? Je vois d’ici la scène : « Andrews : NO MORPHINE ! » ; « Wolowitz : Poussez-vous, laissez-moi de l’air ! » – en plus il parait qu’Andrews a failli le tuer, le pauvre –… Et encore, Ryan a bien de la chance de ne pas avoir été blessé, parce que je ne sais pas si je pourrai renouveler le même exploit que sur Andrews à chaq…
… Tiens, Andrews !
A peine arrivée, sans le vouloir elle interrompue Dablord par sa simple présence.. Justement on parlait de vous ! Enfin non, pas vraiment, mais c’est tout comme ! Vous saviez, vous, que le major R… ?

- Ry….
- Colonel !

On venait de les interrompre alors que pour une fois Eiden était tout ouie.
Quelque chose devait se passer en dehors du camp et Eiden se sentit comme soulagée d’être de retour, n’imaginant pas une rencontre avec l’un de ces fameux sanglier mutant ou pire encore.


- Colonel, ‘y a un truc bizarre là-bas… Il semblait vraiment avoir quelque chose et tout le monde se rapprocha, Eiden y compris, curieuse de savoir ce qu’elle aurait pu croisé ou tout simplement soulagée de ne plus être dehors à ce moment précis. Je ne sais pas trop ce que c’est… J’ai cru un moment que c’était Pierce, mais il est trop tôt… C’est… bizarre… On dirait qu’il y a du mouvement, mais je ne vois rien… Ni homme, ni animal, ni quoi que ce soit de vivant…

Ca devenait inquiétant ça et Eiden suivit les autres sur le toit de la cabane afin de voir par eux même ce qu’il venait d’apercevoir et de se faire sa propre idée. Mais elle avait beau regarder elle ne voyait rien.

–Vous voyez quelque chose vous ?

Interrogeant ses compagnons elle cherchait à savoir si elle était aveugle ou s’il n’y avait vraiment rien.

- Et il n’y a… rien. Notre engouement aura donc duré deux minutes, montre en main.

- LA !

Eiden sursauta, tourna la tête dans la direction qu’il venait de montrer, plissa les yeux mais rien, elle ne vit rien du tout, néant, que dalle ! Soit c’était minuscule soit il lui fallait des lunettes et vite. Mais tout le monde sembla inquiet malgré leur incapacité à voir de quoi il pouvait s’agir. L’inquiétude gagna donc le petit groupe et chacun descendit du toit pour finir par se retrouver en bas sur la terre ferme.
La décision fut prise de s’équiper pour parer à une éventuelle attaque, ou surprise de mauvais gout.

Eiden obéit sans se poser de question, elle suivit le petit groupe pour se retrouver dans la cabane qui servait de dépôt d’armes et de munitions. Il ne restait pas grand chose puisque les groupes qui étaient partie avant avaient déjà largement pris ce qu’il leur fallait. Elle opta pour l’arme qu’elle avait avant de monter sur le Dédale, une arme de poing qui retrouva sa place dans le holster qu’elle attacha à sa ceinture. Ainsi armée elle pouvait presque dire qu’elle se sentait en sécurité ? Bien sur que non, mais disons que ça aiderait au cas de problème, de toute façon elle comptait sur les militaires pour tirer en premier, sauf bien sur si la menace venait de l’intérieur. Cette fois-ci elle ne comptait pas se faire tirer comme un lapin, comme la dernière fois. Une arme ça sert et elle s’en servirait.

Eiden alla ensuite chercher sa collègue à l’infirmerie et tout le petit monde se retrouva sur la place principale du camp, attendant que le temps passe avec une certaine nervosité palpable.
Eiden ne se laissa pas emporté par ses pensées, même si elle aurait aimer pouvoir être sur que tout allait bien pour les autres. D’ailleurs elle en fit part au groupe.


- On devrait peu être appeler les autres par radio, si quelque chose rode autour du camp il serait bien qu’il soit au courant vous ne croyez pas ?

Mais déjà du mouvement se faisait sur le camp, quelque chose approchait et tout le monde devait se préparer à accueillir ce qui arrivait, quoi que ce soit. Eiden sortit son arme et se mit un peu en retrait, elle se chargerait de défendre le camp mais en seconde ligne, laissant les militaires avec les armes à longues porté devant et les autres juste derrière. Elle fut soulagée de voir qu’il s’agissait de visages familiers, bien sur l’accueil n’était pas des plus chaleureux mais au moins ce n’était pas des ennemies.

- Eiden, venez par là…

Simon était accompagné de Dablord lorsqu’ils s’approchèrent d’elle et elle rangea son arme pour s’occuper de Simon avec l’aide de sa collègue.
Soulagée elle l’était, pour le moment du moins.


- Sa va aller Simon, on fait comme l’autre fois on respire bien fort et on pense à quelque chose d’agréable ok ?

Eident n’eut pas le temps de terminer avec Simon qu’elle sentit l’inquiétude des autres membres présents sur le camp. Pourquoi ils avaient eu aussi peur ? Simon pourrait surement le dire lorsqu’il aurait retrouvé sa respiration. Mais ça personne ne s’en soucia vraiment.

- Je te laisse avec Simon, je vais voir ce qu’ils racontent.

C’était surement le plus important, savoir ce qu’ils pouvaient bien raconter, ce qu’ils pouvaient bien avoir vu, afin de savoir ce qui allait se passer pour eux. Bizarrement tout le monde avait oublier qu’il aurait mieux valu manger un peu, car si tout ceci devait durer dans le temps, personne ici n’avait réellement fait de repas depuis l’aube. Et faire une garde le venter vide n’est jamais bien bon.
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MJ Exil - Expérimentations _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1029.01.12 22:12

L'équipe d'exploration avait un peu pressé l'allure car, vu la distance qui les séparait du camp, et le temps qu'il leur restait avant que la nuit ne tombe, il fallait faire vite pour avancer un maximum en territoire inconnu. En revanche, la promenade risquait ne pas être un grand moment de plaisir. Le relief montagneux allait rendre les déplacements plus fatiguants, alors qu'Anthony sentait déjà son corps qui lui signalait déjà ses premiers signes de fatigues. Ce phénomène inquiétait Anthony et cela devait aussi être la cas pour les autres, supposa-t-il, même s'ils n'en parlaient pas trop. La maigre alimentation qu'ils avaient au camp ne suffisait pas à leur organisme et Anthony avait déjà perdu quelques kilos malgré ses efforts. Il s'entrainait toujours quotidiennement mais il sentait qu'il devait ralentir la cadence pour ne pas griller son énergie de la journée . Foutue planète... Même s'ils arrivaient encore pour l'instant à garder un semblant de vie normale, d'ici quelques mois, ils ressembleraient tous à des Robinsons, une touffe de cheveux gras sur la tête, une barbe grandissante, des lambeaux de vêtements pour se couvrir et les os qui commencent à apparaitre sous la peau... Une image peu réjouissante. Pourtant, à part s'ils découvraient un supermarché dans le coin, chose peu probable, parvenir à alimenter une cinquantaine de personnes pendant plusieurs mois paraissait chose impossible à Anthony. A moins qu'ils ne se lancent dans l'agriculture, mais même cette idée prendrait plusieurs mois pour être développée et viable. Il allait falloir faire avec les moyens du bords pendant encore un bon moment.

Voila en quelques sortes les pensées que ruminait Anthony pendant qu'ils avançaient, longeant la rivière et progressant au milieu des montagnes et du paysage rocheux. Celui-ci était d'ailleurs assez triste à regarder et encourageait presque les pensées négatives. Son pied qui heurta une grosse pierre sur le chemin, manquant le faire tomber à terre, ramena les pensées d'Anthony dans le monde réel. Il bouscula un peu Matt qui marchait devant lui, mais il reprit son équilibre et s'excusa de son manque d'attention.


"Oh, désolé... j'étais...ailleurs..."

Le chemin se mettait maintenant à monter sérieusement. Apparemment le major voulait aller au sommet d'une des montagnes pour avoir un panorama global de la zone. S'inquiétant de savoir s'il était le seul du groupe à sentir ses forces décliner, il demanda à Julia, l'air innocent:

"Un peu longue la promenade, non? ça va les jambes? Perso, j'ai l'impression d'avoir fait un double marathon..."

Ils échangèrent ainsi quelques paroles durant la montée mais se turent assez vite pour garder des forces. Enfin parvenu au sommet avec les autres, Anthony se baissa, s’appuyant sur ses genoux avec ses mains et soufflant un bon coup.

« Pfiou, on y est ! J’espère que la vue vaut le coup au moins ! »

Se relevant, il scruta le paysage des yeux. Bon, il fallait l’avouer, la vue était assez grandiose, entre montagne, désert, forêt, rivière et mer au loin. En revanche, ils n’apprirent pas grand-chose : aucune trace de peuplades extraterrestres, de porte des étoiles (les grands pontes avaient dit qu’il n’y en avait pas, mais on ne sait jamais)… Ce qu’ils virent de plus intéressant était seulement l’entrée d’une grotte pas très loin de leur position. Un peuple troglodyte ? Des hommes des cavernes ? Allaient-ils au moins trouver quelque chose d’utile dans cette grotte. La dernière grotte qu’ils avaient fouillé, ils avait trouvé un mec congelé, la suite on la connait…[/i]

« Euh… Major? Partant pour explorer la grotte mais, s’il vous plait, si on trouve un mec congelé ou dans quelque état que ce soit, on dit rien à Dablord et le laisse là où il est…

S’en suivit une bonne heure de marche, à nouveau, mais en descente pour l’essentiel. Lorsqu’ils arrivèrent face à la cavité, aucune lumière n’émanait de l’intérieur. Anthony alluma sa lampe torche et suivit l’équipe dans les entrailles de la montagne. Il y faisait frais, presque froid… Progressant en silence au cas où il y aurait une bête sauvage, ils continuèrent à progresser ne trouvant rien, de valable. En déplaçant sa lampe sur les parois, Anthony remarque des sortes de dessins… Pas tout à fait dans le style des hommes préhistoriques terriens, en fin pour ce qu’il en savait, mais ça semblait vouloir dire quelque chose. Il le signala aux autres, en le montrant avec sa lampe. Etrange dessin ! Qu’est-ce que cela pouvait bien représenter ? Tout ce qu’Anthony voyait c’était une sorte de « pacman », un homme sur un bateau (peut-être…), une entrée de grotte, et d’autres lignes ou signes bizarres. Peut-être qu’un membre de l’équipe aura une interprétation valable à proposer, dans le cas contraire, il faudra demander à des personnes plus qualifiées au camp.

« Quelqu’un aurait un papier et un crayon ? Il faudrait peut-être le reproduire vite fait pour le montrer aux autres non ? »

Par contre, ils se rendirent vite compte qu’il ne fallait pas trainer, la nuit n’allant pas tarder à tomber. Ils sortirent tous ensemble de la grotte et reprirent le chemin du camp, pas beaucoup plus avancés qu’à l’aller. Lorsqu’ils arrivèrent toujours au même endroit, là où était enterré Mc Clane, l’un d’eux fit remarquer qu’un pied apparaissait. Anthony regarda dans la direction désigné et sentit une petite pointe d’angoisse le parcourir. Effectivement, il y avait bien un pied. Et vu la chaussure ce devait être celui de Mc Clane. Mais… ils l’avaient enterré quelques petites heures auparavant… Le« travail » était trop propre pour que ça soit une bête sauvage. Ce ne pouvait pas être Mc Clane, enfin il l’espérait, les zombies n’étaient pas trop son fort. Dernière hypothèse : quelqu’un l’avait sorti de terre. Mais qui ? Ils n’avaient vu personne. Inquiet, il mit une main sur son arme, comme pour se rassurer, se sentir un peu plus en sécurité, et regarda partout autour de lui. Le groupe repartit en direction du camp, à vive allure, inspectant les alentours en même temps ?
Alors qu’ils progressaient, pensant s’éloigner du danger, les hommes de tête stoppèrent et ordonnèrent de se mettre à couvert. Effectivement, il y avait du mouvement devant. Là, un bruit déclencha une fusillade, les coups partirent devant, derrière, sans trop savoir sur qui on tirait. Au but de quelques secondes, ils cessèrent le feu, et virent sortir des bois des extraterrestres. Ils les encerclaient, pas moyen de fuir. C’était la première rencontre d’Anthony avec des extraterrestres non humanoïdes, et ceux-là était plutôt du genre moche. Ils avaient l’air assez méchants, mais Anthony se dit qu’ils devaient avoir des pouvoirs psychiques ou autres car physiquement, ils ne semblaient pas pouvoir leur faire beaucoup de mal. L’un d’eux s’approcha d’Anthony, et d’une voix lente prononça le mot… Terre… enfin c’est ce qu’Anthony comprit ! Interloqué, il jeta un regard vers le major. Sans baisser sa vigilance, il fit un pas en direction de l’alien et lui dit lentement, en articulant :


« Oui, nous venons de la Terre. Nous sommes coincé ici. Nous cherchons de l’aide… »

Puis il attendit de voir si un autre membre du groupe se sentait l’âme d’un diplomate car Anthony ne sentait pas trop à son aise, dans la prise de contact avec des petits hommes gris…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1030.01.12 16:06

L’équipe s’était remis en marche et descendait maintenant la crête sur laquelle ils avaient fait une courte pause le temps d’enterrer McClane en bas de celle-ci, de l’autre côté. Étant pressés par le temps, ils n’avaient pas attendu une minute de plus et se trouvaient maintenant à longés une rivière jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la roche, ils allaient maintenant longés le flanc de la montagne pour trouver un chemin praticable afin d’atteindre son sommet, durant la marche, la discussion porta sur le fait que ce peuple, si tenté qu’il y en est un, ne pouvait faire autrement que d’utiliser des feux de camp pour sa survie dans cet environnement, et donc, la fumée de l’un d’eux seraient forcément visible par l’équipe. C’est en arrivant au sommet de la montagne qu’ils se rendirent compte qu’aucune fumée n’était visible, et pourtant, ils avaient une vue imprenable sur la planète désormais. Sheppard mit sa main au-dessus de son front pour cacher ses yeux du soleil et jeta un œil tout autour de lui, une grande forêt au Nord s’étendant à perte de vue, un dangereux désert à l’Ouest, leurs camp au Sud et à l’Est, des montagnes, rien que des montagnes, mais alors qu’il s’intéressait un peu plus aux reliefs de ses dernières, il aperçut une zone aride près de laquelle se trouvait une grotte, n’étant pas très loin d’eux, ils furent tous d’accord pour aller y jeter un petit coup d’œil. Après un chemin difficile à pratiquer et très fatigant vu les heures de marche qu’ils avaient déjà eu à parcourir, ils arrivèrent enfin au pied de la grotte, une grotte qui ne semblait pas très accueillante vu l’obscurité et le froid qui y régnait, Sheppard alluma la lampe sur son P90 et entra en premier, la prudence était de rigueur, il y avait une chance que ce peuple vive dedans, des pièges pouvaient y être dissimulés ou des animaux bien plus monstrueux que ceux avec lesquelles ils se nourrissaient pouvaient y être cachés. Les quelques mètres parcouru à l’intérieur n’avaient rien donnés d’intéressant, à part des bouts de bois trainant sur le sol, ce ne fut qu’après plusieurs mètres de plus dans les jambes qu’ils découvrirent quelque chose qui attira leur attention, des dessins recouvraient les murs, la plupart n’étaient que des lignes, partant dans tous les sens, mais l’un d’eux représentait bien quelque chose, le Major se rapprocha d’un peu plus près et l’éclaira.

C’est…la grotte, avec le chemin emprunté pour y aller, et devant une sorte de bestiole tout droit sortie d’un manga japonais, là il y a un bateau… Dit-il en laissant parcourir ses doigts sur chacun des dessins dont il parlait… Et là un arbre…et… Il se retourna vers ses coéquipiers d’un air surpris mais réjouis. On a peut-être trouvé un moyen de quitter cette planète ! Il montra du doigt ce qu’il venait de voir et expliqua sa réaction. Je pense que c’est un système de communication qui part de ce bateau, si s’en est bien un, pour aller en haut de cet arbre, si s’en est bien un, et regarder les pointillés qui en partent, ils ne donnent aucuns point de destination mais ils représentent surement un signal, si je ne me trompe pas, et qu’ont arrivent à mettre la main sur cela, on pourra surement rentrer chez nous. Et si ce dessin représente le peuple qui vit ici, on va tomber sur d’étranges bestioles… Bradford, donnez-moi de quoi noter, nos scientifiques pourront examiner ce dessin plus en détail comme cela et on aura pas besoin de revenir ici pour le moment. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, je me trompes peut-être.

Après une courte discussion entre eux sur leur possible trouvaille, ils sortirent de la grotte, Sheppard avait mémorisé chaque ligne de ce dessin et une fois dehors on lui signala le temps qui avait passé beaucoup trop vite, ils n’avaient plus beaucoup de temps pour rentrer avant que la nuit tombe. Le chemin du retour paraissait encore plus désagréable et encore plus fatigant, mais vu la découverte qu’ils venaient de faire, rentrés était devenu très pressant, d’ailleurs, le Major en profita pour informer le Colonel Turner par radio du « possible moyen » de rentrer chez eux. Ils avaient enfin atteint le pied des montagnes, après une descente plutôt mouvementé entre ceux qui étaient aller trop vite et qui avaient fait quelques chutes sur le soleil rocailleux de la montagne, ils étaient enfin revenu sur un sol plat, du moins plus agréable que le précédent, là où reposer McClane, mais l’un d’eux avait vu autre chose un peu plus loin, un pied… Sheppard se rapprocha suivit de son équipe et quand il vit McClane au sol, et plus dans la tombe qu’il lui avait creusé quelques heures plus tôt, il releva son arme et regarda tout autour de lui, prêt à faire feu.

C’est quoi cette blague… ?

Après plusieurs minutes à attendre que quelqu’un se montre, toujours rien, le corps n’était pas sorti tout seul de cette tombe, et s’il s’agissait de l’œuvre d’un quelconque animal, le trou de la tombe serait visible, la terre retournée… Pendant que son équipe surveiller les environs tout autour de lui, le Major, toujours aider par Spence, avait repris une pelle en main et recreuser au même endroit pour y remettre McClane à l’intérieur, il était maintenant persuadé qu’ils n’étaient plus seuls sur cette planète et pour sa plus grande surprise, une fois toute la terre retirée, il trouva McClane au fond de son trou, bien à sa place.

Quoi…C’est impossible.
Major ! McClane a disparu ! Cria Bradford.

Sheppard laissa tomber sa pelle sur le sol et agrippa fermement son arme en balayant des yeux les alentours, quelque chose était présent, avec eux, tout autour d’eux, et s’amuser d’eux, il était plus que temps de rentrer, après avoir remis très rapidement la terre sur le corps de McClane, l’équipe se hâta de rentrer au camp, Sheppard jeter des coups d’œil partout, craignant le moindre bruit, le moindre mouvement, si ce peuple avait réussi jusque-là à dissimuler sa présence, et à les observer comme l’avait prétendu McClane, il devait être très malin et l’équipe pouvait se retrouver encercler à tout moment. Et ce qu’il redouter arriva, ses coéquipiers de tête avaient aperçu du mouvement droit devant eux, le Major ordonna une mise à couvert, seuls les arbres et les rochers leurs permettaient une bonne couverture, Sheppard avait choisi un tronc d’arbre assez gros pour y cacher tout son corps, il en sortit lentement la tête pour voir ce qui avait provoqué cette panique juste devant eux, la végétation s’agitait nettement devant, mais aussi derrière eux, peut-être des animaux souhaitant vengeance après tous les repas qu’ils avaient fait grâce à eux ? Surement pas, le Major ne réunit ses troupes et tous formaient maintenant un cercle, attendant de voir ce qui les avait traqués comme cela. Ils firent feu au moment ou un craquement retentit, ils n’avaient rien à viser, et pourtant, ils épuisaient les minutions à la chaîne en espérant atteindre leurs cibles. Sheppard leva son poing pour ordonner l’arrêt des tirs, de drôles de bruits étaient maintenant audible, le Major n’en avait jamais entendu de tel, il ne les comprenait pas mais bizarrement, il sentait qu’ils voulaient dire quelque chose. Les bruits se rapprochaient d’eux, de plus en plus, et sous le regard étonné de chacun, les responsables venaient d’apparaître sous leurs yeux.

Ils avaient enfin trouvé le peuple dont parlé McClane, le Major comprenait maintenant pourquoi ils ne les avaient pas découvert avant, ils étaient si petits et pouvaient se cachaient partout, leurs taille semblait peut-être inoffensive et pourtant, leurs regard était dur et agressif, ils n’avaient ni oreilles, ni nez, une tête ronde, ridée, plissée, un peu comme les chiens sur terre qu’on appelle « Shar-pei », leurs peau ressemblait à celle des Asgards, toute grise mais encore plus moche que la leurs. Le Major avait détaillé chaque partie de leur anatomie et s’arrêta maintenant sur leurs bouche, enfin sur ce qu’il pouvait voir, elle était à peine visible et ressemblait étrangement à des branchies de poisson, ils avaient des bras ressemblant à ceux des Asgards également, mais leurs jambes étaient très courtes, la ressemblance avec ce peuple frappa Sheppard, en effet, ils étaient tous les deux à poil. L’un d’eux venait de parler d’une voix plutôt étrange et avait prononcé le mot Terre avec difficulté. En tant que chef d’équipe, Sheppard décida de jouer le diplomate, il avait toutefois gardé son arme levé en parlant au peuple.


Je suis le Major John Sheppard, et voici mon équipe, vous avez raison, nous venons bien de la planète Terre, nous étions en route pour retourner chez nous et notre vaisseau a été détruit, on a du se réfugié ici et nous cherchons un moyen de quitter cette planète. Nous ne vous voulons aucun mal, on veut juste rentrer chez nous…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1030.01.12 22:25

Eversman n’avait pas vraiment apprécié les remarques du chef d’équipe. Il s’était contenté d’obéir non sans dévoiler sa mauvaise humeur. C’était n’importe quoi cet enterrement. Si le major avait été à leur place, pas certain qu’il se démène autant pour cet homme. Pour Matt, c’était comme si cet homme n’avait jamais faire parti de l’armée, il le considérait comme son ennemi et préférait surveiller les environs que d’assister à sa mise en terre soupirant devant cette perte de temps. L’équipe finit par reprendre l’exploration sous les ordres de Sheppard qui semblait avoir décidé de leur faire gravir les montagnes les unes après les autres cherchant une trace de civilisation alors qu’il n’y avait rien du tout donc cela risquait d’être difficile. Anthony ne semblait pas non plus bien concentré sur la mission du jour et le bouscula en s’étant pris un élément du décor.

« Pas grave… Purée y en a marre de cette mission… » Matt n’avait pas cherché à baisser le ton de sa voix pour le dissimuler des oreilles de Sheppard. Ce dernier connaissait déjà sa position donc autant lui refaire savoir. Peut-être qu’il finirait par le renvoyer au camp avec quelques autres. Une fois en haut, Matt ne put s’empêcher de manifester une nouvelle fois sa bonne humeur.

« Et là…surprise. On y voit rien… » Pas de fumée, pas de traces de civilisation. Bref tout cela pour rien enfin non l’un des membres venait de repérer une grotte et vu qu’il était là autant continuer leur petite balade. Encore quelques kilomètres en plus dans les jambes comme si ce n’était déjà pas suffisant. Il devait avoir marcher pour les nombreuses années à venir…La grotte était en en vue, Eversman avait besoin d’un peu d’action, d’autre chose que de cette maudite surveillance des environs et décida d’accélérer la cadence pour rattraper Sheppard. Il pénétra à la suite de celui-ci, se tenant sur sa droite, M4 levé et doigt sur la gâchette illuminant de sa lampe les divers endroits. Le Haut, le sol, il n’y avait rien… Pas de piège, pas de traces de pas… Enfin jusqu’à la découverte des sortes de fresques sur les murs.
Cela laissa Eversman bouche bée car quelque chose avait forcément tracer ces lignes, ces dessins. IL essaya d’en déchiffrer la signification et écouta la théorie de Sheppard mais il ne trouvait pas cela très cohérent…


« On dirait plutôt un chemin… » En tout cas cela représentait une belle avancée et cela risquait de plaire à de nombreux scientifiques qui risquaient de se battre pour cette découverte. L’un d’eux se chargea de reprendre la fresque sur un morceau de papier tentant d’y reproduire les moindres détails. Il était temps de retourner au camp et cela rapidement car la nuit tomberait d’ici deux heures et Matt ne put s’empêcher de lâcher proche de Sheppard.

« Si on avait pas perdu du temps à l’enterrement… » Ne cherchant à déclencher les hostilités, le jeune homme ne s’arrêta pas suivant les autres membres de l’équipe. Percer le mystère de cette découverte occupait l’esprit d’Eversman ainsi que son créateur. Une heure plus tard, nouvelle surprise McClane avait été déterré mais la question était par qui ? Encore une fois, Sheppard ne décida d’en faire qu’à sa tête et Matthew se rapprocha de lui.

« On doit rentrer au camp, Major ! McClane ne bougerait pas d’ici demain matin ! »

Mais rien n’y fit et ceux-ci creusèrent découvrant le cadavre sous terre, le temps de tourner la tête vers l’autre corps, il avait disparu. La situation commençait à être angoissante là. Matt passa sa main sur son visage, se demandant s’il n’était pas en train d’avoir des hallucinations ou de perdre tout simplement la tête. La seule chose à faire : rentrer au camp maintenant !

« ON RENTRE ! »

Cette fois, ce fut Eversman qui donna l’ordre de partir passant au-delà de la hiérarchie mais Sheppard se contenta de suivre, lui aussi sous le choc de la découverte. L’équipe se mit aussitôt en marche à allure rapide, Matt était en tête et tentait de mettre la plus grande distance entre lui et McClane. Il était à cran et jetait des coups d’œil partout. Du mouvement devant, aussitôt son poing se leva avant qu’il ne pose un genou au sol, le canon de son fusil d’assaut levé. Toujours rien en vue pourtant Matt avait l’impression de sentir quelque chose, il était à deux doigts d’ouvrir le feu pour en être sûr. De l’activité fut signalé en arrière et bientôt autour d’eux. Les Terriens se rassemblèrent, genou au sol, leurs épaules se touchant pour former un cercle. Chacun couvrant un petit secteur. Il suffit d’un craquement pour qu’un Terrien n’ouvre le feu suivi par un autre pourtant il n’y avait rien du tout et il fallut un cri de Sheppard pour faire stopper les tirs.

Et là surprise encore… mais pas des moindres… des aliens. Bouche bée, Eversman contempla les extraterrestres, observant leurs attributs physiques et avait l’impression d’être à l’intérieur d’un film de science-fiction. En trois ans, c’était ces premiers aliens et pourtant il était loin d’être rassurés. Un frisson le parcourut lorsque l’un d’eux prononça le nom de leur planète, il voulait donc rentrer en communication avec eux. Sheppard et Lang tentèrent une approche, Matt lui choisit d’activer sa radio tout en murmurant.

// Ici Eversman. Contact avec des aliens… Je repère contact avec des aliens.// Il laissa celle-ci ouverte afin qu’on puisse écouter.


Dernière édition par Matt Eversman le 31.01.12 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1031.01.12 11:48

Simon avait décidé de retourner au camps, abandonnant ses compagnons et les laissant travailler tout seul. L'ingénieur n'avait pas apprécié le juste du militaire qui s'était permis d'effacer toutes les photos de jeune femme qu'il avait. Cela commençait comme ça et à la fin, tout le monde devra marcher droit et s'incliner devant un militaire. Il en avait marre et c'était pour cela qu'il partait, ne voulant plus avoir le Major à ses côtés. Mais bon, dans sa grande bonté, le Major avait envoyé une personne pour escorté l'ingénieur qui, d'après lui, n'en avait pas besoin. Wolowitz connaissait le chemin du retour alors pourquoi envoyé un militaire pour assurer sa sécurité, c'était ridicule. Pour le protéger de potentiel alien hostile ? Rien que l'idée de savoir qu'il y avait des autres formes de vie intelligente sur cette planète faisait sourire Simon. Si c'était vraiment le cas, quelqu'un aurait forcément trouvé une trace de leur présence depuis le temps qu'ils étaient là et le nombre d'espace qu'ils avaient exploré laissé peu de chance à une potentielle rencontre du 3ème type.

Enfin, l'ingénieur marchait, donnant des coups de pieds dans des petits cailloux histoire de montrait sa frustration. Par ce geste, il cherchait peut être l'approbation du militaire à ses côtés mais cela n'en était rien, il ne disait rien et faisait que se diriger vers le campement en silence. D'ailleurs, c'était bien silencieux et Wolowitz jetait quelques regards de temps à autres vers son compagnon d'un jour pour espérer tenter une petite conversation. Mais rien à faire, et malgré les nombreux regards insistants, Pierce ne décrocha pas un seul mot. Sauf qu'à un moment, Simon se mit à parler...


- Euh... faut que j'aille pisser si cela vous dérange pas ?
- Vous plaisantez j'espère ?
- Non, je me retiens depuis le début de notre retour et là, ça comme à devenir assez pressent.
- Retenez vous encore un moment alors, on a fait pas loin de la moitié du chemin.
- Ce n'est pas que je veux pas mais là, je vais pisser dans mon froc !!
- ARRRRGH !! Bon allez-y mais dépêchez vous !!
- Pas de problème, je fais vite.


Simon sortit donc un peu du chemin pour aller uriner. Une fois en position et prêt à lâcher les valves, il sentit une immense soulagement quand il commença à pisser. Cela faisait un moment qu'il avait envie et maintenant qu'il le faisait, il sentit comme une libération en lui, c'était comme ci on le soulageait d'un immense poids qu'il portait sur lui. D'ailleurs, il mit un sacré temps pour se vider et se secoua un peu pour lâcher les dernière petites gouttes. Voilà, il se sentait nettement plus léger et pouvait reprendre la marche. Il le montra au militaire en lui faisant un signe de main en direction du campement. Les revoilà dans leur marche silencieux. Sur ce coup, il aurait largement préféré le Major Ryan même si c'était pour lui gueuler dessus.

Toutefois, après quelques minutes de marche, un message radio leur fit transmit. On leur transmit qu'il pourrait avoir quelque chose non loin d'eux, de nature inconnue et certainement dangereux. Là, c'était beaucoup moins drôle pour Simon qui aurait préféré de ne pas être informé de cela. Cependant, les transmetteurs du message était plutôt confiant et penchaient plus sur un animal quelconque. Mais alors pourquoi leur avoir dit cela ? Si ils avaient transmit ce message, c'était qu'il y avait un petit doute et ce petit doute commençait à faire monter en pression l'ingénieur. Il observait à chaque fois autour de lui au moindre bruit. A chaque pas, Wolowitz observait dans toutes les directions tout en ravalant sa salive...


- J'ai entendu un bruit derrière nous Caporal !!
- Silence et continuez d'avancer.
- Oui mais cela m'avait l'air très suspect comme bruit, vous feriez mieux de tirer une rafale au cas où.
- Silence j'ai dit !!! Et continuez d'avancer sans vous préoccuper du bruit !!
- Oui mais... si on nous attaque par...
- Vous avez vu ? J’ai cru voir une ombre… Là… Juste à droite…


Le Caporal serra fortement son fusil d'assaut. Simon sentait sa gorge se serrer, ses jambes grelotaient comme des marracas. Il avait peur qu'une bête immonde chope le militaire et le poursuive. D'ailleurs Pierce ne se sentait pas tranquille non plus d'après ce que voyait l'ingénieur. Puis, il lui montra la direction du campement en lui disant...

- Là-bas on sera en sécurité… Enfin j’espère… Alors voilà ce qu’on va faire : à trois, vous courez là-bas le plus vite que vous pouvez sans regarder derrière ; ne vous inquiétez pas je serai juste derrière vous… Prêt ?
… COUREZ !


Simon n'avait même pas eut le temps de lui dire qu'il n'avait pas les bonnes chaussures pour courir. Du coup, au top dépars, il commença à courir à toute vitesse, qui n'était certainement pas bien grande. Mais il faisait du mieux qu'il le pouvait. Il esquivait au mieux les branches et autre obstacle naturel qui se présentait devant lui. D'ailleurs, l'ingénieur n'avait pas l'habitude de courir à un tel rythme et sur une aussi longue durée. Du coup, sa vue commençait à se flouter, des petits points noirs faisaient leur apparition. Par conséquent, il ne vit pas une racine et il se le prit dans le pied. Wolowitz fit un vol plané et s'étala sur plusieurs mètres. Il eut du mal à se relever, voulant vérifier l'état de son corps et si il s'étaient blessé. Mais Pierce le souleva pour qu'il se remette à courir de nouveau, la vérification sera pour plus tard.

Et alors que son souffle se faisait de plus en plus difficile, Simon put voir le campement et il retrouva un peu d'énergie pour arriver jusqu'au camps. Et quand il pensa être enfin en sécurité, il sentit quelque chose l'attraper et l'empêcha de bouger. Simon ne comprenait pas ce qu'il se passait autour de lui, cela bourdonnait dans sa tête comme si ses tympans avaient été secoué. Il respirait fortement, se sentant transporté et refilé à quelqu'un d'autre. Il réussit à reconnaître Eiden et une autre jeune femme. Il aurait bien fait une petite citation coquine mais il peinait à parler normalement. Le jeune homme s'était allongé par terre et respirait fortement. Eiden l'abandonna bien vite pour savoir ce qu'il se passait...


- Merci... De... me... laisser.... ainsi.... Eiden.... T'as... Raison... Va... plutôt... prendre... des.... nouvelles... au.... lieu.... d'essayer... de... me.... soigner...

Et bah, c'était super dur pour Simon de parlait et le temps de finir sa phrase, elle était déjà bien loin la jeune femme. Tant pis, pour le moment, il devait survivre et voir l'autre jeune femme s'occupait de lui était un moment assez agréable. Wolowitz en profitera peut-être un peu de sa compagnie.
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Julia Becker
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1031.01.12 19:09

Sheppard et Anthony étaient enthousiastes, Matt râlait, Annabelle et les deux autres étaient parfaits dans leur imitation de l'objet inanimé.

C'était bien d'avoir enterré Mc Clane. Ca faisait moins désordre dans le paysage et puis il avait été un des leurs avant de partir en live. La marche reprit à travers des rochers cette fois. Et Julia pensait...ben à rien. Le paysage ne l'inspirait pas franchement. Un collectionneur de minéraux en revanche se serait certainement exalté ici. Donc la pilote mettait un pieds devant l'autre et recommençait. On disait que les voyages étaient plus importants que les destinations. Sauf que là le voyage était monotone et la destination inconnue. Discuter aurait été sympa mais personne ne semblait très enclin à cette distraction et Julia n'allait pas se faire la conversation toute seule. Enfin pas tout haut.

"Un peu longue la promenade, non? ça va les jambes? Perso, j'ai l'impression d'avoir fait un double marathon..."

A bien observer Anthony c'est vrai qu'il avait l'air assez éprouvé. La blondinette savait qu'il se donnait sans compter et dormait peu. Il tirait trop sur la corde...La nourriture s'était améliorée mais cela ne devait pas suffire à caler un homme robuste comme lui. Sans parler de son épaule! Elle détacha sa gourde de sa ceinture et la lui proposa.

- C'est moins bon qu'une boisson énergétique mais c'est pas mal du tout. Eiden a beaucoup aimé et moi je ne peux plus m'en passer. Ca détend le corps et l'esprit.

Elle ne précisa pas que c'était Mc Clane qui avait trouvé les herbes de cette potion magique approuvée par les scientifique du coin. Elle voulait éviter que le reste de la team lui saute sauvagement dessus en l'appelant par des noms d'oiseaux. Elle régla son rythme de croisiére à celui d'Anthony. C'était beaucoup plus pratique pour discuter.

- Promets-moi qu'en rentrant au camps tu feras une bonne sieste...et les beaux rêves qui vont avec.

Sheppard et Anthony étaient toujours enthousiastes, Matt râlait toujours, Annabelle et les deux autres étaient toujours parfaits dans leur imitation de l'objet inanimé.

Enfin ils atteignirent le sommet de la montagne. La vue était magnifique! Un monde vierge de toute humanité à découvrir, à conquérir! Tels des Christophe Colomb s'émerveillant devant le nouveau monde, les pans de leurs vestes d'uniforme claquant au vent, les SGCiens étaient comme les héros des livres d'histoire et...

« Et là…surprise. On y voit rien… »

Julia lança un regard contrarié au casseur d'ambiance et enfonça ses mains dans les poches en faisant un "pffff"! Et puis comme il y avait une grotte on décida d'aller l'explorer ce qui était une supère idée. Alors que les spéléologues progressaient les lueurs de leurs lampes découvrirent...

- Oh!! Mon fils de cinq ans fait le même genre de dessin! Ca veut dire qu'il y a vraiment des gens ici! Mc Clane n'était pas fou...enfin pas complétement!

C'était sorti tout seul. Arthur commençait à vraiment lui manquer pour qu'elle laisse s'échapper une telle déclaration. Heureusement tout le monde était trop occupé à faire des commentaires sur ce croquis pour lui prêter attention. La blondinette enleva son sac à dos, fouilla dedans et en ressortit un morceau de bois brûlé et poreux enveloppé dans un chiffon. Elle s'assit en position de scribe pour recopier le plus fidèlement possible sur son chiffon.

- Toutes les interprétations sont possibles ne nous emballons pas...Et puis il n'y a rien qui ressemble à tout ça sur les berges de la rivière. Il faudrait certainement continuer l'exploration de la grotte pour en apprendre plus...Peut être d'ailleurs qu'il y a une rivière souterraine.

L'ennui c'est qu'il était déjà tard et qu'il fallait rentrer. Julia ne voulait pas manquer son bain nocturne quotidien. ils avaient crapahuter toute la journée en plus.Il n'était pas question qu'elle aille se coucher dans cet état et puis surtout...

- Il faut se dépêcher on va être en retard pour dîner!

Elle adressa un petit clin d'oeil à Anthony. Ce soir elle surveillerait l'assiette du jeune-homme et elle n'hésiterait pas à la resservir jusqu'à ce qu'il demande grâce. Cela l'aiderait à bien dormir et à recouvrer quelques forces. Bref ils entreprirent la descente.

Sheppard et Anthony étaient encore enthousiastes, Matt râlait encore, Annabelle et les deux autres étaient encore parfaits dans leur imitation de l'objet inanimé.

Mais alors que la prestigieuse équipe pensait avoir enterré Mc Clane le cadavre eut l'indécence de se retrouver au même endroit que précédemment. Voilà qui était curieux!! On voulut le réenterrer mais il y avait aussi un corps dans le trou. Il fallait en tirer les conclusions qui s'imposaient et se retirer définitivement de la politique.


- Il semblerait que nos Alliens maîtrisent la technologie de la projection ou de l'illusion.

Même si la blague était de mauvais goût c'était plutôt de bonne augure pour la suite. Ca signifiait que peut être ils avaient les moyens de les aider à retourner chez eux. Mais des bruits inquiétants surgirent d'un peu partout. Quelque chose allait leur tomber dessus mais comment ? Comme un seul homme les Terriens se mirent en formation et canardèrent un peu partout.

Sheppard et Anthony étaient n'étaient plus enthousiastes, Matt ne râlait plus, Annabelle et les deux autres n'étaient plus des imitateurs de l'objet inanimé.

Julia retenait son souffle. Le temps semblait suspendu, inexistant, presque iréel...et c'est à ce moment là que les ET surgirent. Outre leur petite taille-parce que tout le monde le sait la taille c'est important!- Julia fut saisie par leur regard noir et dur, presque intimidant. Elle comprenait comment ils avaient pu faire peur à Mc Clane...Tandis que tout le monde parlait, en disait des tonnes pour les convaincre alors qu'ils ne devaient comprendre que quelques mots de l'Americain elle ne put s'empêcher de se dire qu'étant donné la couleur de leur peau, ils ne devaient pas voir souvent le soleil. La blondinette qui avait lu le livre "la diplomatie pour les nuls" avait retenu qu'il fallait toujours se présenter modestement pour une première prise de contact...et surtout se mettre à la portée de ses interlocuteurs. Elle s'accroupit donc et effectua un petit salut de la main.

- Bonjour.

Et dire que si ça se trouve ils allaient se faire kidnapper, tuer ou ligoter par ces petits êtres. Ca allait vraiment être la honte au SGC quand les copains l'apprendraient!

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Josh Reynolds
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1001.02.12 22:02

A PARTIR DE CE POST-CI (et jusqu'à nouvel ordre) :

- Merci de ne lire QUE la partie qui vous concerne !
- TOUTES les questions (sans exception) doivent m'être posées par MP !
- ... et merci DE NE PAS lire les RP des membres d'un autre groupe... (car il y a 2 groupes) - mais vous devez lire ceux de votre groupe, bien sûr.

Les 2 groupes sont :
> Anthony / Matt / Julia / Sheppard / Annabel / Jason
> Eiden / Simon


A Eiden & Simon : ne lisez pas la partie qui concerne les autres ni leurs RP, MAIS faites en sorte de survoler (et survoler seulement) leurs RP de façon à lire leurs phrases de dialogue et leurs réactions que vous devrez incorporer à votre RP... MJ Exil - Expérimentations 1119 (donc faites autant que possible l'impasse sur les sensations et sentiments de leurs personnages)

Veuillez scrupuleusement respecter ces consignes afin que le RP soit digne d'intérêt. MJ Exil - Expérimentations 1119
(... et je vous inviterai bien sûr à relire l'intégralité de cet épisode une fois qu'il sera fini MJ Exil - Expérimentations 369811)




> Anthony / Matt / Julia / Sheppard / Annabel / Jason <


« Iiiim… pooo… sssiiiiible… »
Le regard de l’alien ne mentait pas, pas plus que son irritation à l’égard du major lorsqu’il remarqua ce qu’il tenait en main. Ses yeux se plissèrent, fixant l’officier avec un regard dur, l’obligeant ainsi à s’éloigner et à regagner sa place. Après tout, s’ils n’affichaient sur eux aucun dispositif dangereux, cela ne signifiait pas pour autant qu’ils étaient inoffensifs… Anthony avait d’ailleurs raison de se méfier, car l’année précédente une équipe SG s’était déjà retrouvée confrontée à des télépathes et télékinésistes dans la Voie Lactée ; alors pourquoi pas sur cette planète ?

« Vous êêêêtes… daaangeeereeeuuux…Vous aveeeez… tuééé… »
S’ils s’exprimaient dans une langue compréhensible par les terriens avec difficulté, ils étaient cependant très perspicaces, le leader fixant ainsi le ciel pendant de longues secondes après avoir parlé de meurtre. Lorsque ses yeux revinrent enfin sur les humains, il se pencha, ramassa au sol quelque chose et se redressa en tendant son bras, un symbiote Goa’uld en main. La créature s’agitait, hurlant pour rejoindre un nouvel hôte, le plus proche étant bien sûr le sergent Lang.

« Vouuus… appooorteeez… la mooort… et bientôôôôôt… la gueeeeerre… »
Avant que le groupe du major Sheppard ait réellement eu le temps de mettre en application le proverbe « les amis de mes ennemis sont mes ennemis », le symbiote avait instantanément disparu, volatilisé. A ce moment, si le retour du bras auprès de son propriétaire pouvait rassurer les explorateurs quant à leurs intentions, les sons une nouvelle fois incompréhensibles qui sortirent de la bouche des aliens leur firent comprendre que ce n’était pas aujourd’hui qu’on les aiderait. Et en effet, il ne fallut pas plus longtemps pour que les créatures s’éloignent doucement à reculons, avant de complètement disparaître parmi les arbres, laissant les terriens seuls au milieu de la forêt locale et de son silence absolu.

Ils rentrèrent au camp quelques heures plus tard, au beau milieu de la nuit. L’alerte qui avait été déclenchée là-bas un peu plus tôt dans la journée se leva au moment de leur retour, n’ayant rien vu d’anormal depuis la folle course de Pierce et Wolowitz. En plus de cela, à présent ils avaient enfin une idée relativement claire de ce qu’avaient pu voir les deux hommes ainsi que Kayne, donc le danger semblait apparemment écarté. Néanmoins, si tous les organismes étaient usés par la journée qu’ils avaient pu avoir – le groupe de Ryan, rentré un peu avant, y compris –, on avait décidé que la rencontre du troisième type était un événement suffisamment significatif depuis leur arrivé ici pour en parler aussitôt, sans plus attendre. Les seuls non conviés à ce débriefing au milieu du campement n’étaient autres que Wolowitz et Andrews, soupçonnés par Dablord d’avoir éventuellement contracté une grippe locale potentiellement contagieuse et dangereuse, et donc examinés au même moment par le docteur Sparkle.


- C’est censé représenter quoi ? demanda Ryan en se contorsionnant dans tous les sens pour comprendre ce que le dessin de Bradford représentait. Les montagnards journaliers répétèrent alors à nouveau leurs différentes théories, sous les moues dubitatives de certains et les signes d’approbation d’autres. Un chemin ? répéta Ryan après le lieutenant Eversman. Il mène vers le ciel, je vous signale… Ca veut dire qu’on va mourir ??

- Remarquez, ça représente peut-être le voyage aux Enfers, reprit le professeur Lange. Dans la Grèce Antique, la Porte des Enfers était gardée par un chien à trois têtes du nom de Cerbère. Il y avait aussi le Styx, ici, que l’on traversait en barque en payant le passeur… Et enfin, on rejoignait Hadès et Persephone au Tartare, où était érigé leur palais, pour l’éternité…

Un long silence s’ensuivit, durant lequel personne n’osait vraiment imaginer ce que cela impliquait s’il avait raison. Puis un raclement de gorge se fit entendre, et la voix du docteur Dablord apaisa l’atmosphère en revenant aux analyses initiales du major et de son groupe.

- Et pourquoi l’interpréter dans ce sens-là ?... Se penchant en avant depuis sa bûche d’arbre, il tourna alors la feuille à 180°. Les théories sur l’évolution humaine supposent que notre morphologie actuelle est due à notre environnement, ce qui influence forcément notre façon de voir les choses. Ce que vous prenez pour un bateau n’a peut-être rien à voir, et c’est pareil pour votre grotte, votre arbre et votre monstre à deux, trois ou cinq têtes. Sans parler du fait que rien ne nous permet d’affirmer que les aliens que vous avez vus sont bien ceux qui ont réalisé ce dessin, on peut supposer que leurs allégories sont complètement différentes des nôtres, ou bien… qu’ils marchent au plafond. Après tout, non seulement depuis l’ouverture de ce Programme on a vu à de nombreuses reprises des règles physiques être remises en question – en l’occurrence la pesanteur –, mais en plus on connaît déjà des animaux capables de le faire : les chauves-souris, les araignées…

- Ah oui, maintenant c’est nettement plus cohérent ! Ca fait tapis-volant !

- … ce que je veux dire, reprit le médecin en jetant un regard noir à Ryan, c’est qu’il ne faut pas tout prendre au premier degré. Ce n’est pas parce que nous y voyons un chemin ou un signal que c’en est un ; il faut voir beaucoup plus loin et imaginer des choses inimaginables. D’ailleurs si on savait un peu plus précisément à quoi ressemblent vos aliens, on aurait peut-être plus de chances de comprendre ce qu’il y a à comprendre là-dedans…

On fit alors le récit de la fameuse « rencontre du troisième type », un silence de plomb accompagnant chacun de leurs adjectifs alors qu’ils narraient les réactions de ce peuple inconnu face à leur comportement.

- Vous auriez pu baisser votre arme, quand même ! s’énerva le major Ryan en fixant son collègue du même rang. C’est vraiment trop vous demander de faire un effort ? Ils vous avaient à leur merci, je vous signale ! Même s’ils s’étaient montrés agressifs, ils vous auraient laminés ! C’est ça que vous appelez « être diplomate » ?! Vous auriez posé vos armes à terre, ils ne seraient peut-être pas partis de cette manière, et peut-être qu’à l’heure actuelle on serait tous chez nous !

Ce fut le colonel Turner qui ramena le calme parmi ses officiers, quelques-uns commençant à leur tour à prendre parti dans la discussion alors qu’à peine visibles dans cette pagaille, Eiden et Simon avaient eu l’autorisation de rejoindre les autres. Et pour une fois toujours assis sur sa bûche, Evans attendait patiemment en souriant que le débat se termine, heureux de constater que les militaires n’avaient finalement pas changé malgré les conditions de vie.

- Concernant le projet avec les F-302, expliqua Clément lorsque plus personne ne parla, ça avance plutôt bien. A mon avis on devrait pouvoir lancer l’opération d’ici deux jours, mais il reste tout de même le problème d’oxygène à régler, donc si vous avez des idées je suis preneur…

- ... Et tant qu’on parle des F-302, renchérit sur sa lancée l’officier habituel, je signalerais au passage au major Sheppard qu’il n’a toujours pris aucune disposition pour assurer l’intégrité structurelle de nos chasseurs…

La remarque de Ryan passée, le colonel décida de renouveler ces expéditions le lendemain, avec comme seul changement notable le remplacement des chefs d’équipe. Tant pis pour la fatigue ; ils avaient bien plus de chances de revoir ces aliens en renvoyant vers eux des personnes qu’ils avaient déjà apprivoisées. Mais pour éviter de faire aussi mauvaise impression que ce soir-là en restant autant sur la défensive, et aussi parce que les F-302 étaient sous la responsabilité d’un autre officier, c’était le colonel lui-même qui allait retourner à la rencontre de ces potentiels « sauveurs », et Sheppard qui allait gérer la mise en place du projet de retour à bord du Dédale. Quant à Ryan, son rôle à bord du vaisseau avait toujours été d’assurer la sécurité du personnel de bord ; aussi garderait-il le campement.

Le lendemain, huit heures, les groupes se préparaient une fois de plus à partir. Tout le monde – ou presque – était rassemblé au milieu du camp pour les derniers préparatifs, en sachant que cette fois l’équipe de Turner ne comptait revenir que le lendemain s’ils ne trouvaient pas les aliens avant. On vérifiait que tout le matériel nécessaire avait été pris, que les hommes du colonel avaient suffisamment de vivres pour une journée, et pendant ce temps-là Lange faisait le point avec Sheppard sur ce qu’ils avaient à faire ce jour-ci. Mais un peu plus loin, vers l’entrée Est du camp, ce n’était pas un briefing qui avait lieu, mais bien un sévère rappel à l’ordre pour un scientifique tenté de se reconvertir dans la photographie…


- Où est-ce que vous vous croyez ?! Vous n’êtes pas en colonie de vacances, ici ! Ce n’est pas parce que nous ne sommes plus enfermés entre quatre murs qu’il n’y a plus aucune règle ! En tant que membre du Programme « Porte des Etoiles », vous êtes soumis à la hiérarchie autant civile que militaire, et même si ce n’était pas le cas vous devez un certain respect à vos collègues ! On a déjà eu assez de problèmes avec McClane et Jacob pour que vous en rajoutiez une couche, alors prenez sur vous et obéissez !

Le docteur Dablord aurait peut-être rajouté une ou deux phrases pour compléter son discours, si seulement son regard ne s’était pas soudainement porté vers la lisière de la forêt, d’où sortaient une dizaine de créatures grises ressemblant étrangement à la description qu’on leur avait faite dans la nuit. L’étonnement passé il interpela les autres, et bientôt à peu près tout l’équipage se retrouva à attendre à l’entrée du camp l’arrivée des aliens.

- Il serait peut-être judicieux de baisser nos armes, vous ne croyez pas ? fit légitimement remarquer Lange. Il fallut néanmoins de nombreuses minutes pour que les aliens arrivent à leur hauteur – sans doute la faute à leur petite taille –, et quand ce fut le cas ce fut aux terriens de les saluer les premiers pour que les extraterrestres daignent parler – et ce avec leur lenteur et leur regard habituels.

- Que veulent les aliens ? demanda alors Andrews, de retour aux côtés de Dablord, au moment où certains tentaient de négocier.

- Comment voulez-vous que je le sache ? Taisez-vous et écoutez !

- Vous croyez qu’il y a des aliens femelles ? Y en a peut-être une qui accepterait de me montrer ses seins !!

La remarque de Wolowitz fut aussitôt suivie du regard noir de plusieurs, et ce alors que Ryan discutait intensément avec plusieurs personnes sans se préoccuper de la naissance de relations nouvelles avec des créatures qu’aucun terrien n’aurait jamais imaginées auparavant…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1001.02.12 22:02

> Eiden / Simon <

L’attente au camp fut longue et pour le moins toujours aussi ennuyeuse. Si les périples de Pierce et Wolowitz avaient occupé les esprits un moment, le fait que personne ne sache à quoi ils étaient confrontés avait significativement compromis leur sécurité et le bon déroulement de leur journée. En outre, ils se devaient d’attendre patiemment le retour des groupes de Ryan et Sheppard, ce qui allait encore prendre un moment. La radio fut toutefois cette fois-ci une excellente source de divertissements, dans la mesure où elle annonça bientôt qu’on avait trouvé un « possible moyen » de retourner sur Terre. Cette voix, c’était celle du major Sheppard, et si les détails manquaient la nouvelle restait tout de même relativement réjouissante… dans la mesure où ils réussiraient à rester en vie. A la suite de cela le calme revint pour quelques heures supplémentaires – si on pouvait qualifier de « calme » un campement à cran à cause d’une éventuelle mais néanmoins probable présence ennemie dans les environs. Et ce fut finalement en pleine nuit que l’annonce la plus surprenante leur parvint :

// Ici Eversman. Contact avec des aliens… Je répète contact avec des aliens. //

A ce moment-là, la majorité des rescapés présents sur la falaise se trouvaient près des palissades, surveillant constamment les environs et prêts à intervenir à la moindre menace. Andrews et Wolowitz, eux, étaient bien sûr légèrement en retrait du fait de sa blessure pour l’une, et de son inexpérience dans le domaine militaire pour l’autre. Le fait était qu’ils étaient tout de même présents, les docteurs Dablord et Sparkle avec eux pour passer le temps. Si tous étaient armés – enfin… non, pas exactement, car personne ne se serait risqué à confier une arme à un ingénieur mentalement instable –, ils avaient aussi trois radios avec eux, et ce grâce au protocole instauré concernant la disponibilité du personnel médical. Ainsi eux aussi entendirent l’appel d’Eversman, mais pour autant personne ne pouvait lui répondre pour demander plus de détails car bien sûr, ne sachant pas exactement quelle était leur situation, personne ne voulait prendre le risque de trahir leur couverture.

// […] ici et nous cherchons un moyen de quitter cette planète. Nous ne vous voulons aucun mal, on veut juste rentrer chez nous… //

Ca c’était sans aucun doute la voix du major Sheppard, et si on n’avait pas entendu le début on devinait aisément ce qu’il avait pu dire, avec globalement une petite présentation de tout le monde et de leur situation. La suite, elle, fut plus particulière… En effet, alors que Wolowitz et Andrews attendaient patiemment pendant de longues secondes la réaction de ces fameux aliens, ils virent Evans et Leslie faire tour à tour divers commentaires pour le moins étranges par rapport au peu qu’ils avaient entendu…

- Qui est-ce qu’ils traitent de dangereux ?! s’emporta l’agent. Bien sûr qu’on a tué ! On se faisait tirer dessus ! Débiles ! Vous allez voir à qui on va apporter la mort, pauv’ taches !

- C’est plutôt normal comme réaction… On débarque ici, on occupe tout l’espace sans se préoccuper du bruit qu’on fait et on tue des créatures sûrement dotées d’une intelligence ! C’est logique qu’ils réagissent comme ça…

- Je doute qu’ils parlaient de ça…


Pour Eiden et Simon, leur conversation était clairement du chinois. En fait, s’ils comprenaient chacun des mots et chacune des phrases prononcées par les deux toubibs, ils ne comprenaient pas la raison de leur discussion, car il n’y avait rien eu de plus à la radio… Depuis que Sheppard avait parlé, ils avaient tout juste entendu quelques exclamations de certains membres de son équipe – des phrases d’ailleurs pas plus sensées que les réactions précédentes. C’était en fait assez hallucinant de constater que tout le monde semblait parler dans le vide…

- Quoi, vous n’avez pas entendu ? leur demanda alors Evans, pour le coup aussi stupéfait que Leslie. Les aliens, là… Vous ne les avez pas entendus parler au groupe de Sheppard ??

La réponse négative des deux autres entraîna un échange de regards suspicieux entre les deux médecins. Et avant même qu’on ait pu entendre de nouveaux éléments, Sparkle se levait déjà en leur faisant signe de la suivre.

- On vous met en quarantaine, leur répondit le dernier assis lorsque les concernés demandèrent ce qu’ils étaient en train de faire. Vous avez sûrement contracté une maladie locale qui inhibe certaines facultés sensorielles comme la vision, l’ouïe, ou en l’occurrence l’audition. On ne sait pas si c’est contagieux, mais dans le doute le docteur Sparkle va vous examiner de la tête aux pieds, et une fois rassurés vous serez autorisés à revenir ici.

S’ensuivit alors un long et fastidieux examen médical, très pointilleux, au fond de l’infirmerie, à l’intérieur de laquelle, d’ailleurs, ils étaient seuls. Seule une infirmière d’une quarantaine d’années assistait Leslie dans son travail, qui suivait avec minutie le protocole destiné aux cas de maladies infectieuses et contagieuses. Ce fut au cours de cet entretien qu’un peu plus tard ils entendirent successivement rentrer les groupes du major Ryan et du major Sheppard, mais impossible pour eux d’aller aux nouvelles : s’il le fallait Sparkle n’hésiterait pas à appeler deux hommes pour monter la garde à l’entrée de l’infirmerie et ainsi les empêcher d’en sortir sans son accord. Et quand tout cela fut fini et que le médecin n’eut décelé aucun symptôme significatif de maladie épidémique, ils constatèrent qu’au-dehors le camp était en plein débriefing. Ou plutôt, en pleine dispute générale…

- […] Même s’ils s’étaient montrés agressifs, ils vous auraient laminés ! criait Ryan à Sheppard. C’est ça que vous appelez « être diplomate » ?! Vous auriez posé vos armes à terre, ils ne seraient peut-être pas partis de cette manière, et peut-être qu’à l’heure actuelle on serait tous chez nous !

Ce fut le colonel Turner qui ramena le calme parmi ses officiers, certains ayant déjà pris parti dans la discussion. A ce moment-là ils purent aussi constater que pour une fois Dablord n’était en aucun cas responsable de la situation, lui attendant apparemment patiemment en souriant que le débat se termine, heureux de constater que les militaires n’avaient finalement pas changé malgré les conditions de vie.

- Concernant le projet avec les F-302, expliqua Clément lorsque plus personne ne parla, ça avance plutôt bien. A mon avis on devrait pouvoir lancer l’opération d’ici deux jours, mais il reste tout de même le problème d’oxygène à régler, donc si vous avez des idées je suis preneur…

- ... Et tant qu’on parle des F-302, renchérit sur sa lancée le major le plus ancien, je signalerais au passage au major Sheppard qu’il n’a toujours pris aucune disposition pour assurer l’intégrité structurelle de nos chasseurs…

La remarque de Ryan passée, le colonel décida de renouveler ces expéditions le lendemain, avec comme seul changement notable le remplacement des chefs d’équipe. Tant pis pour la fatigue ; ils avaient bien plus de chances de revoir ces aliens en renvoyant vers eux des personnes qu’ils avaient déjà apprivoisées. Mais pour éviter de faire aussi mauvaise impression que ce soir-là en restant autant sur la défensive, et aussi parce que les F-302 étaient sous la responsabilité d’un autre officier, c’était le colonel lui-même qui allait retourner à la rencontre de ces potentiels « sauveurs », et Sheppard qui allait gérer la mise en place du projet de retour à bord du Dédale. Quant à Ryan, son rôle à bord du vaisseau avait toujours été d’assurer la sécurité du personnel de bord ; aussi garderait-il le campement.

Le lendemain, huit heures, les groupes se préparaient une fois de plus à partir. Tout le monde – ou presque – était rassemblé au milieu du camp pour les derniers préparatifs, en sachant que cette fois l’équipe de Turner ne comptait revenir que le lendemain s’ils ne trouvaient pas les aliens avant. On vérifiait que tout le matériel nécessaire avait été pris, que les hommes du colonel avaient suffisamment de vivres pour une journée, et pendant ce temps-là Lange faisait le point avec Sheppard sur ce qu’ils avaient à faire ce jour-ci. Mais un peu plus loin, vers l’entrée Est du camp, ce n’était pas un briefing qui avait lieu, mais bien un sévère rappel à l’ordre pour un scientifique tenté de se reconvertir dans la photographie…


- Où est-ce que vous vous croyez ?! Vous n’êtes pas en colonie de vacances, ici ! Ce n’est pas parce que nous ne sommes plus enfermés entre quatre murs qu’il n’y a plus aucune règle ! En tant que membre du Programme « Porte des Etoiles », vous êtes soumis à la hiérarchie autant civile que militaire, et même si ce n’était pas le cas vous devez un certain respect à vos collègues ! On a déjà eu assez de problèmes avec McClane et Jacob pour que vous en rajoutiez une couche, alors prenez sur vous et obéissez !

Le docteur Dablord aurait peut-être rajouté une ou deux phrases pour compléter son discours, si seulement son regard ne s’était pas soudainement porté vers la lisière de la forêt. Figé dans son monologue, le médecin semblait simplement observer l’horizon, sans aucune raison apparente, avant subitement d’interpeler les autres. Bientôt à peu près tout l’équipage se retrouva à attendre à l’entrée du camp en discutant énergiquement de l’arrivée des aliens…

- Il serait peut-être judicieux de baisser nos armes, vous ne croyez pas ? fit légitimement remarquer Lange. Les minutes suivantes, chacun se tut peu à peu pour laisser place à une atmosphère silencieuse mais terriblement lourde et pesante. Et tout d’un coup, quelques-uns se mirent en devoir de saluer quelque chose qu’Eiden et Wolowitz n’arrivaient pas à distinguer…

- Comment voulez-vous que je le sache ? Taisez-vous et écoutez ! répondit brusquement Evans lorsqu’Eiden lui demanda ce qu’ils faisaient. Simon tenta bien sûr à son tour de comprendre ce qu’il se passait, mais la seule réaction fut un regard noir collectif, et ce alors que Ryan s’épuisait de la même manière à faire comprendre à ses collègues que non, il n’y avait devant eux aucun alien…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1003.02.12 23:01

« Iiiim… pooo… sssiiiiible… »

Non! Ils ne pouvaient pas dire ça, ils ne pouvaient pas laisser une partie de l'espoir des Terriens s'envoler! Ils se seraient donner tout ce mal pour rien ? Non, certainement pas! Dans le monde de Julia les efforts finissaient toujours par payer et ils avaient trop galérés pour qu'au bout du compte il n'y aie aucune échappatoire.

« Vous êêêêtes… daaangeeereeeuuux…Vous aveeeez… tuééé… »

La pilote suivit le regard du petit bonhomme qui se dirigeait vers le ciel. On aurait dit qu'il parlait ou appelait silencieusement quelqu'un qui était là haut.

- Nous nous sommes défendus nous ne tuons que lorsque nous ne pouvons pas faire autrement.

Il lui paraissait important d'expliquer leurs actes aux petits bonhommes qui avaient certainement une culture très différente de la leur.

« Vouuus… appooorteeez… la mooort… et bientôôôôôt… la gueeeeerre… »

Il fait apparaitre le symbiote d'un mouvement si étonnamment vif que Julia eut à peine le temps de s'en apercevoir. L'horrible larve s'agitait et criait réclamant un hôte qu'il n'était pas question de lui fournir! Le cliquetis de l'arme de Julia se fit entendre. Si ce goa'uld s'approchait d'Anthony ou de n'importe lequel d'entre eux, elle l'abattrait sur le champs. E.T avait raison cette fois. Si il y avait des Goa'ulds ici ce serait la guerre...inexorablement. Alors que la pilote espérait que le petit bonhomme développe d'avantage son point de vue, il disparut emportant avec lui la larve et en émettant des sons. La blondinette observa alors le groupe, afin de vérifier si aucun d'eux n'avait pas les pupilles qui s'allumaient ou autre chose.

- Est ce que tout le monde va bien ?

Quand elle leva les yeux la jeune-femme se rendit compte qu'il faisait déjà nuit. On décida de rentrer. Plus tard, bien plus tard, au milieu du camps et à la chaleur du feu, Julia buvait son infusion brûlante en suivant la réunion. Les idées les plus folles à propos du dessin furent exposées mais elle ne souhaita pas intervenir dans ce débat. Ils manquaient cruellement d'éléments pour pouvoir se prononcer. Julia regarda Dablord et Ryan en pleine guéguerre médecin/militaire qui, si il n'avait pas été aussi tard, aurait été assez distrayante.

- Enfin de compte personne ne sait rien, tout le monde raconte n'importe quoi, pense avoir tout compris ou du moins fait semblant....Un peu comme les journalistes. Il nous faut retourner dans cette grotte, il y a forcément une suite à ce dessin...ou un précédent.

Puis ils s'interrogèrent sur ces fameux E.T. Qui étaient-ils ? Pour qui oeuvraient-ils ? Pourquoi avaient-ils un physique aussi ingrat ? Ryan qui était décidément très en forme ce soir apostropha Sheppard

- Vous auriez pu baisser votre arme, quand même ! s’énerva le major Ryan en fixant son collègue du même rang. C’est vraiment trop vous demander de faire un effort ? Ils vous avaient à leur merci, je vous signale ! Même s’ils s’étaient montrés agressifs, ils vous auraient laminés ! C’est ça que vous appelez « être diplomate » ?! Vous auriez posé vos armes à terre, ils ne seraient peut-être pas partis de cette manière, et peut-être qu’à l’heure actuelle on serait tous chez nous !

- C'est facile de compter les erreurs quand on n'a pas joué la scène Major. Nous n'avions pas répété notre texte avant, c'était de l'improvisation totale. Pour rappel pratiquement tout le monde pensait que nous partions en exploration pour des prunes et que nous ne rencontrerions personne.

Bien que la pilote aie parlé d'un ton léger et très calme sans laisser paraitre aucun signe manifeste de colère on pouvait sentir émaner de Julia une certaine froideur. C'est alors qu' Eiden et Simon vinrent les rejoindre. Laissant les gens se disputer entre eux elle leur demanda

- Eh salut! ça va vous deux ?? Comment s'est passée votre journée ?

Après l'effort le réconfort et un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de la jeune femme lorsqu'elle apprit que l'opération F302 était bien avancée. Enfin une bonne nouvelle ! Julia glissa à Eiden

- Tu avais raison! Il est super ce Monsieur Clément!

Toutefois Julia manqua s'étrangler avec sa dernière gorgée de thé lorsque le colonel annonça qu'ils retourneraient demain à la rencontre des E.T. La blondinette ne discutait jamais les ordres mais elle avait le droit de donner son opinion.

- Effectivement si vous estimez qu'ils ont été trop courtois de nous laisser partir sans rien nous faire c'est une stratégie tout à fait honorable. Une bonne provocation de notre part devrait arranger ça !

Au sortir de la réunion, la blondinette était d'humeur râleuse et malheureusement pour eux Anthony, Matt, Simon et Eiden en profitèrent.

- On est bien d'accord qu'en retournant visiter des voisins qui ne peuvent pas nous encadrer on va avoir des ennuis que Julien Courbet ne pourra pas résoudre ? A votre avis, ils vont nous enfermer ou nous tuer directement ? Remarquez si on leur offre l'apéro hein...on ne sait jamais.

Bien que fatiguée physiquement, nerveusement Julia était bouillonnante. Elle savait que si elle ne trouvait pas un moyen de se calmer rapidement elle passerait une nuit blanche. Plutôt que de demander à Dablord un remède magique mais qui la mettrait dans le gaz pour le lendemain elle partit chercher ses affaires de toilettes et s'accorda un bain nocturne avant de tomber épuisée sur son lit et de s'envoler pour le seul endroit où elle pouvait rejoindre son fils et sa soeur à la maison : le pays des rêves.

Le lendemain à huit heures l'équipe était prête à partir. Julia avait prit dans son équipement des outils qui pourraient peut être les aider à se libérer une fois qu'ils seraient prisonniers. Mais à la stupeur générale, les E.T étaient là et les attendaient à l'entrée du campement SGcien. La pilote ne savait pas si elle devait se sentir soulagée de gagner du temps ou au contraire effrayée à l'idée que les Alliens pouvaient s'en prendre aux Terriens dans leur intégralité. Mais plutôt que de se poser des questions, vite, vite elle suivit tout le monde pour aller tailler la bavette aux Alliens. C'est que...il ne fallait pas les faire attendre. Dommage qu'elle n'avait pas emporté sa tenue de cérémonie. Ca présentait mieux pour recevoir du monde.






Dernière édition par Julia Becker le 07.02.12 21:02, édité 2 fois
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MJ Exil - Expérimentations _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1004.02.12 11:50

Eiden était retourné vers le groupe de surveillance et avait écouter ce qui pouvait se dire mais rien de bien concluant n’en était ressortit et même Simon ne semblait pas avoir réellement vu quelque chose au dehors alors pourquoi cette peur ? On avait l’impression qu’une sorte de psychose collective ou contagieuse s’apparaît du campement et de ses membres.
Et puis après un long moment à attendre sans vraiment savoir pourquoi la radio se déclencha et la voix d’Eversman se fit entendre. Au début cela fit sourire Eiden contente d’avoir des nouvelles et d’entendre sa voix et puis après cela devint plus inquiétant.


// Ici Eversman. Contact avec des aliens… Je répète contact avec des aliens. //

La présence des autres rassura un peu Eiden, se disant que ce n’était qu’un contact et si vraiment cela pouvait être mauvais signe elle le lirait sur leurs visages. Il avait beau faire nuit, elle arrivait malgré tout à distinguer les expressions sur les visages à cause de la lueur des torches et du foyer qui était maintenu tout près d’eux. L’envie de répondre au message était bien présente mais Eiden n’étant pas habilité à le faire ne fit rien de son côté et remarqua qu’en fait personne ne le fit, donc cela n’était pas envisageable pour le moment. Il faudrait attendre que le contact soit réellement établit voir même que tout soit terminé pour prendre des nouvelles ou en avoir.

// […] ici et nous cherchons un moyen de quitter cette planète. Nous ne vous voulons aucun mal, on veut juste rentrer chez nous… //

Eiden tendit l’oreille pour écouter la suite du message mais ne capta rien, elle avait beau rester silencieuse la suite ne venait pas. Fronçant les sourcils elle se tourna vers Leslie et Evans qui se mirent à discuter comme si eux l’avait entendu la suite.

- Qui est-ce qu’ils traitent de dangereux ?! Bien sûr qu’on a tué ! On se faisait tirer dessus ! Débiles ! Vous allez voir à qui on va apporter la mort, pauv’ taches !
- C’est plutôt normal comme réaction… On débarque ici, on occupe tout l’espace sans se préoccuper du bruit qu’on fait et on tue des créatures sûrement dotées d’une intelligence ! C’est logique qu’ils réagissent comme ça…
- Je doute qu’ils parlaient de ça…

- Mais de quoi vous parlez ? Demanda alors Eiden inquiète de ne pas comprendre. Elle semblait n’avoir rien capté à ce qu’ils venaient de dire et eux semblaient avoir eu une conversation au sujet de quelque chose qu’elle n’avait pas entendu.
Puis Simon fit une réflexion lui aussi qui laissa à penser qu’elle n’était pas la seule à ne rien y comprendre.


- Quoi, vous n’avez pas entendu ? - Entendu quoi ? Les aliens, là… Vous ne les avez pas entendus parler au groupe de Sheppard ?? - Pour les entendre il y aurait encore fallu qu’ils parlent. Personne n’a parlé excepté Sheppard.

Dit-elle simplement en haussant les épaules, ne comprenant vraiment rien à tout ça. De plus ça n’avait aucun sens, jusqu’à preuve du contraire ses oreilles fonctionnaient très bien et son cerveau aussi, ce n’était pas ni la balle qu’elle avait reçu dans l’épaule ni les médicaments qu’elle avait pris qui la rendait moins réceptive aux paroles des autres.
Eiden n’apprécia pas trop le regard des médecins sur elle et Wolowitz, ils les regardaient comme des mal propres, comme si quelque chose chez eux n’allait pas bien, hors ce n’était pas le cas.


- On vous met en quarantaine, - De quoi ? S’indigna Eiden tout en se relevant. Vous avez sûrement contracté une maladie locale qui inhibe certaines facultés sensorielles comme la vision, l’ouïe, ou en l’occurrence l’audition. On ne sait pas si c’est contagieux, mais dans le doute le docteur Sparkle va vous examiner de la tête aux pieds, et une fois rassurés vous serez autorisés à revenir ici. - Non mais ça va bien ? Il n’en est pas question. Mes oreilles vont très bien, si je n’ai rien entendu c’est qu’il n’y avait rien à entendre

Seulement voilà, malgré ses protestations Eiden fut bien obligé de suivre les ordres car mine de rien il devenait agressif ce cher Docteur Dablord et sa compatriote aussi. Rien que leur regard laissait à penser qu’il valait mieux obéir car il ne fallait pas oublier que Dablord était armé et tout à fait capable de s’en servir. Et dans le doute Eiden préféra cesser toute rébellion et obéir, ne voulant pas être de nouveau la cible d’un mauvais tir .
Elle se dirigea donc avec Simon jusqu’à l’infirmerie et tout du long Dablord en les quitta pas des yeux sans oublier Leslie Sparkle qui les escortait.

Une fois à l’intérieur on les invita à se déshabiller, se mettant en sous vêtements et un long examen médical allait pouvoir commencer pour chacun d’eux. Il n’y avait que le docteur Sparkle assisté d’une infirmière à l’intérieur mais Eiden remarqua bien qu’on les avait plus ou moins suivit et que forcément maintenant l’infirmerie était gardé, donc impossible de faire demi tour ou sortir sans se faire examiner sous toutes les coutures.
Alors que Simon allait passer en premier il s’adressa à Eiden



- Dit Eiden, pourquoi les militaires sont tous des abrutis pas fini ? J'en ai pas rencontré un seul qui respecte le travail des scientifiques, pas un seul. Alors qu'on est bien les seuls à pouvoir nous sortir d'ici, eux nous maltraite comme des moins que rien parce qu'on ne sait pas tirer avec une arme.


- Ne te prend pas la tête avec ça Simon, dit toi qu'ils sont jaloux parce que si on rentre chez nous se sera grâce aux scientifiques et non grâce à eux. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est qu'on nous mette en quarantaine parce qu'on n'a pas entendu ce qu'ils ont entendu. Y'avait rien à entendre, y'avait rien ! Je commence sérieusement à me poser des questions, quelque chose ne tourne pas rond et c'est peu être comme ça que ça a commencé pour Mc Claine. Et ce que je ne comprend pas c'est pourquoi toi et moi on n'est pas infecté...

- Et pourquoi on serait forcément pas infecté ? On ne sait rien pour le moment. Mais un truc est sûr, vue qu'on est que tout les deux, le reste va penser qu'on est infecté d'un truc. Sinon pourquoi on est en train de passer des tests là et les autres non. Pour eux, on a un problème et c'est à nous de voir si c'est vraiment le cas ou pas.

- Je ne sais pas, j'y comprend plus rien.

Tout en discutant avec Simon quelque chose d’important était maintenant présent dans sa tête. Et si tout ceci expliquait la folie meurtrière de McLaine, oui, personne ne savait exactement comment tout ceci avait commencé mais ça avait bien commencé d’une manière ou d’une autre. Et pour être franc Eiden commença vraiment à baliser, se disant que si vraiment elle n’entendait pas les voix que les autres avaient entendu elle aurait des problèmes, donc le mieux serait peu être de faire comme si tout semblait normal pour elle, du moins pendant un petit moment histoire de se faire oublier un peu. Mais cela ne l’empêcherait pas de continuer à observer les autres afin de voir comment tout ceci évoluerait.

Elle resta donc passive durant son examen, se laissant examiner le moindre centimètre carré de peau, l’examen était si minutieux qu’elle fut obliger de lui passer le cuir chevelu au peigne fin. S’en était limite grotesque, ce n’était pas comme ça elle allait leur trouver une quelconque maladie, contagieuse de plus. Oui, tout ça était grotesque, devoir se dévêtir pour se faire examiner physiquement alors que le problème se situait visiblement au niveau cérébrale. Enfin bref, après un long examen qui leur fit perdre un temps précieux et pour eux et pour le docteur qui le fit, ils eurent enfin le droit de rejoindre les autres qui étaient rentré au camp depuis bien longtemps maintenant.


- […] Même s’ils s’étaient montrés agressifs, ils vous auraient laminés ! C’est ça que vous appelez « être diplomate » ?! Vous auriez posé vos armes à terre, ils ne seraient peut-être pas partis de cette manière, et peut-être qu’à l’heure actuelle on serait tous chez nous !

Eiden s’approcha du groupe mais se fit discrète voulant éviter d’être à nouveau soupçonné de crime contre ses compatriotes parce qu’elle n’avait rien entendu de leur soit disant discussion d’avec les aliens.
La discussion passa des aliens et de la manière dont on les avait traité au F302, ce qui fit sourire légèrement Eiden. Tout ici était absurde depuis la fin de la journée et visiblement ça n’allait pas changer de si tôt. Turner décida ensuite qu’ils feraient une nouvelle expédition le lendemain, modifiant à peine les groupes, il n’avait l’air de se rendre compte que la journée avait été dure pour ceux qui étaient partie en expédition et repartir aussitôt le lendemain n’était pas vraiment bon pour leur corps usé par le manque de confort et de nourriture. Mais à part elle personne ici ne semblait trouver cela anormal, alors elle ne dit rien comme elle se l’était promis à l’infirmerie.

Lorsque tout le groupe fut disperçé après le débriefing Eiden s’approcha un peu de Matt, histoire de discuter avec lui de ce qui c’était passé dans la montagne. Bien sur elle ne comptait pas lui dire qu’elle n’avait rien entendu, juste écouter ce que lui avait à lui dire.


- J'suis contente que tu sois revenu entier. Mais qu'est ce qui c’est passé là-bas ?
Un macabé qui sort de sa tombe mais finalement non. Des aliens... Une grotte avec un dessin... Bref du grand n'importe quoi et je me demande même si j'ai pas rêvé ou eu quelques hallucinations...

Eiden semblait pensive suite à ça, visiblement Matt paraissait n’avoir pas tout saisi lui non plus. Les autres semblaient pourtant si sur d’eux que s’en était déstabilisant. Elle n’ajouta rien de son côté puisqu’elle n’avait rien vue et rien entendu.

Le lendemain huit heure pétante tout le camp était à nouveau en effervescence, tout le monde se préparait pour repartir en expédition et Eiden bien entendu était de ceux qui resteraient une nouvelle fois inactive sur le camp. Elle les regardait se préparer, étant un peu mais sans plus. Tout ce qui c’était passé la veille l’avait un peu refroidit et elle n’avait pas très envie de se mêler à ça.

Et puis il y eut un attroupement vers l’entrée du camp et bien entendu Eiden s’y rendit pour voir ce qui s’y passait. Visiblement Simon venait de se prendre un savon mais le problème n’était pas là, tout le monde regardait dans la direction extérieur du camp, mais le problème n’était pas là. Le problème c’est qu’ils regardaient quelque chose qu’elle ne voyait pas. Elle avait beau ouvrir les yeux autant que possible, se les frotter même, elle ne voyait rien !
Elle s’approcha de Matt qui regardait dans la même direction que les autres et lui demanda simplement tout en plaçant sa main dans la sienne.


- Tu vois quelque chose toi ? mais y’a rien par là-bas…

Reste à mes côtés et aux moindres gestes, on l'envoie rejoindre ses copains...

A l’écoute de sa réponse Eiden fut exacerbé de voir à quel point tout le monde semblait complètement à côté de la plaque. Matt semblait un peu agressif dans ses propos, à croire qu’il ne voulait pas savoir ce que les aliens voulaient malgré le fait qu’il les voyait. Bon d’accord elle était peu être aussi à côté de la plaque, comme elle ne voyait rien c’était difficile de se faire une opinion mais elle remarqua que Simon ne voyait rien non plus vue la manière dont lui aussi regardait devant tout en cherchant ce qu’ils pouvaient bien voir. Et elle s’approcha cette fois-ci de Dablord et des autres qui étaient plus proche de ce qu’ils pensaient voir.

- Il serait peut-être judicieux de baisser nos armes, vous ne croyez pas
- Mais qu’est ce que vous faites ? y’a rien là devant !!
- Comment voulez-vous que je le sache ? Taisez-vous et écoutez !

Cette manière brutale dont il fit preuve pour lui répondre lui donna froid dans le dos. Ce n’était pas sa faute si elle ne voyait rien et ce n’était pas une raison pour lui parler de cette manière. Et puis Simon posa lui aussi une question, il ne voyait rien non plus, ce qui leur valu à tous les deux des regards noirs de la part de leurs compatriotes et Eiden était de plus en plus inquiète.
Ce fut lorsque Ryan prit la parole qu’elle compris enfin que les choses ne pouvaient pas continuer comme ça.

Elle s’avança brusquement dans la direction que tout le monde regardait puis se tourna vers eux et leur hurla aussi fort qu’elle pu, espérant que peu être ainsi, leurs oreilles se déboucheraient et ils comprendraient enfin qu’ils n’y avait rien d’autre qu’elle en face d’eux.


- Vous voyez y’a RIEN ! y’a rien que moi ici ! Y’a pas d’aliens ! y’a personne d’autres que moi ! Eiden Andrews ! Puis elle se mit à agiter les bras, afin qu’ils comprennent, bougeant même un peu de manière à marcher sur leurs aliens imaginaires, ne pensant pas que peu être elle se mettrait tout le camp à dos. Mais elle devait prendre le risque, il fallait qu’ils comprennent, qu’il y avait rien. - Vous ne voyez pas qu’il n’y a rien ici ! C’est flippant je vous jure, on dirait une bande d’illuminés. Y’a rien, de rien ! Dit leur Simon qu’il y a rien ici. Y’a pas d’aliens pas plus que de gâteau au chocolat ou de porte des étoiles sur cette fichue planète Ouvrez les yeux bon sang !!!
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1004.02.12 21:21

Les secondes défilèrent, les unes après les autres. C’était stressant de rester immobile, genou au sol, l’arme levé en direction de l’alien le plus proche. Les paroles étaient inquiétantes et à tout moment cela pouvait dégénérer aussi bien côté Terrien qu’extraterrestre. L’apparition du symbiote Goa’ulds fut le comble. Le Lieutenant ne put retenir un *Putain* à la vue de celui-ci avec la terrible envie de le percer de toute part. Pas les Goa’ulds, pas ici… Le symbiote s’agitait en tout sens, ayant surement besoin d’un hôte immédiatement.

« Lang, recule…Maintenant ! »
L’ordre était clair pour son subalterne et le ton d’Eversman n’avait rien d’amical. Il n’avait aucune envie de se retrouver avec un militaire et ami, hôte d’un symbiote goa’uld. Ce dernier finit par disparaître tout comme les aliens. C’était à n’y rien comprendre et l’espace de quelques instants, Matt se demanda s’il n’avait pas rêvé mais vu la tête de ses collègues, soit c’était un rêve collectif soit les aliens étaient bien réels. La radio étant toujours ouverte, le Lieutenant envoya un autre message avant de la refermer.

// Plus de contact alien. Ils ont… disparus… On rentre à la base. Eversman, terminé. // Bien sur le commandement de l’équipe revenait à Sheppard mais celui-ci acquiesça avant de donner le signal du retour menant le groupe. Le jeune homme demeura silencieux durant une bonne partie de la marche se contentant d’alerter sur les quelques obstacles (racines et autres….). L’image de ces aliens ne cessait de lui revenir en tête ainsi que ce symbiote goa’ulds, si ces derniers étaient sur la planète, ils étaient très mal. La survie était déjà difficile donc si une guerre éclatée, cela risquait vraiment d’être très difficile. Ils étaient peu nombreux, le matériel manquait. Les jambes étaient lourdes, l’esprit un peu trop rempli aussi… Matt soupira de soulagements lorsque le camp fut en vue. Surprise celui-ci était en alerte. Il s’était donc passé quelque chose ici…
Les questions fusèrent alors en tout sens. Les officiers choisirent de se regrouper afin de faire leur rapport des événements. La reproduction de Bradford fut alors analyser par les autres notamment Ryan. Eversman chargea l’un des hommes le plus proche de ramener son sac à l’armurerie avant d’expliquer son point de vue après Sheppard.


« Mais si, là on dirait une sorte de chemin… » Son point de vue ne convaincu pas. Chacun y mit son petit grain de sel et ce fut ensuite le temps de raconter leur épopée. Le Major se fit engueler pour son comportement par Ryan et même si Matt n’avait cessé de râler contre l’officier, cette fois, il prit sa défense.
« Major, même si Sheppard l’avait ordonné, je n’aurais pas baissé mon arme. Nous avions face à nous, un peuple inconnu. Un peuple peut être responsable de l’état de McClane alors oui, le Major Sheppard a eu raison de ne pas donner cet ordre… » Et voilà le Lieutenant qui défend le Major, c’est pas mignon. Les autres renchérirent et vu l’état de nerf, le ton monta rapidement avant que Turner ne ramène le calme. La décision fut prise de reprendre les expéditions le lendemain avant de mettre fin au debriefing. Matt fit quelques pas en direction du feu central prenant la gamelle de nourriture et la gourde qu’on lui tendit. Ce dernier fut rejoint par la personne qu’il attendait, Eiden.


- J'suis contente que tu sois revenu entier. Mais qu'est ce qui c’est passé là-bas ?
« Un macabé qui sort de sa tombe mais finalement non. Des aliens... Une grotte avec un dessin... Bref du grand n'importe quoi et je me demande même si j'ai pas rêvé ou eu quelques hallucinations...Et toi qu’est ce qui s’est passé ici ? »
- rien de spécial, on a cru voir quelque chose mais ce devait être notre imagination...

Tout semblait vraiment irréel et dire que demain ils remettaient ça… La nuit était déjà bien avancée et pourtant il devait reprendre des forces pour pouvoir repartir en expédition. Il finit sa gamelle avant de prendre congé. A peine le gilet tactique et les rangers enlevés, le jeune homme s’endormit sur son lit de fortune.
Le réveil fut difficile… Très difficile. Matt eut l’impression d’avoir juste fermer les yeux lorsqu’on toqua à la porte pour le réveiller. Il mit un certain temps à se préparer alors qu’il n’avait que des chaussures à lacer, une veste et le gilet tactique à mettre. Un rapide passage par l’armurerie pour récupérer son M4, un sac militaire puis un autre vers le feu pour récupérer une gourde et se mettre un peu d’eau sur le visage. Le petit déjeuner fut difficile à avaler, il valait mieux ne pas regarder ce que c’était mais impossible de manger plus de deux bouchées… La journée risquait d’être longue avec l’estomac sur les talons.
Un cri suspect lui permit d’abandonner son maigre repas, se dirigeant en grande enjambée vers l’entrée Est du camp comme la majorité de personnes. Quelques coups d’épaules lui permirent de passer devant et la stupeur, les aliens. Aussitôt le Lieutenant leva son arme en direction de ceux-ci aussitôt imité par les autres militaires. Un civil fit une remarque pour qu’ils baissent leur arme ce qu’il fit mais très lentement et gardant le doigt sur la gâchette, prêt aux moindres signes suspects pour tirer. Au moins, ils n’auraient pas à marcher durant des heures pour les trouver.


- Tu vois quelque chose toi ? mais y’a rien par là-bas…
« Reste à mes côtés et aux moindres gestes, on l'envoie rejoindre ses copains... »

Bon ils n’allaient pas rester là à se regarder dans les blancs des yeux. Il fallait faire quelque chose. Matt et la diplomatie, cela faisait plusieurs. Il attendait quoi, Turner pour prendre la parole ou donner les ordres ?



Dernière édition par Matt Eversman le 07.02.12 21:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1005.02.12 17:46

La sueur perlait sur les tempes alors que son cœur semblait étonnement calme. Comme si son esprit s'en fichait complètement de la situation actuelle. En fait, pour dire vrai, son cerveau tout comme sa personnalité commençait doucement à s'éteindre au fil des jours et des nuits passés sur cette planète. Petit à petit, la jeune femme s'était murée dans un silence. De toute manière, de quoi parler et à qui ?? Bien qu'elle appréciait les personnes présentes, elle ne s'était jamais sentie proche d'elles. Être compagnon de galère créait forcément des liens, mais elle ne s'était jamais sentie aussi seule que dans ses moments. Même sur Nebek car elle avait le soutien de Joshua. Alors que là, la logique voulait que plus ils étaient nombreux et plus la distance entre elle et les autres était grande. Elle se voyait confier des missions du jour, entre explorations, recherche de nourriture et tour de garde pour assurer la sécurité. Elle les exécutait sans broncher, tel un robot. C'est pourquoi, ce matin là, repartir en montagne, sur les traces de McClane et de son acolyte, n'avait suscité chez elle aucune question, ni motivation. Il fallait le faire alors elle le ferait. Ils étaient partis assez tôt dans la journée et comme à son habitude, elle avait gardé le silence tout le long du trajet. Et elle appréciait le fait que les autres ne s'occupent pas d'elle. En même temps, elle se mettait volontairement en queue de groupe, protégeant ainsi les arrières de tous. Ainsi, sans doute que les messages indirects qu'elle envoyait de part son comportement, suffisaient pour que les autres se détachent d'elle. Et cela semblait assez efficace. Lorsqu'ils étaient arrivés sur la fameuse crête, ses yeux se bloquèrent sur le cadavre pourrissant. Sa réaction ? Aucune. L'odeur, elle ne l'avait que trop sentie, les chairs putrides, elle n'en avait que trop vu. Cela ne lui faisait donc plus rien de voir des asticots sortir d'un peu partout. Sheppard semblait encore avoir des principes, pourquoi pas. Et le temps de l'enterrement, elle l'avait passé à scruter l'horizon, dos à tout le monde, l'arme en bandoulière mais prête à tirer.

Le convoi avait fini par repartir, la douleur aux cuisses se généralisant aux jambes entières. Elle avait l'impression que les fibres de ses muscles étaient dans le même état qu'elle, totalement lessivés mais ils continuaient jusqu'au point de non retour. La grotte arriva sans doute plus vite pour elle que pour les autres, son esprit se mettant souvent sur pause. Ils rentrèrent tous, elle préféra rester à quelques mètres derrière le groupe. Elle était d'accord pour faire les missions mais les découvertes possibles ne l’intéressait pas. C'est pourquoi lorsque des dessins apparurent sous les lampes torches, elle se retourna en direction de l'entrée afin de surveiller une possible arrivée de choses ... L'analyse des dessins prit un certains temps et elle en profita pour remuer son bras droit, sa blessure commençait à lui tirer les muscles. Le Docteur Sparkle avait fait ce qu'elle avait pu avec ce qu'elle avait à disposition et elle ne devait pas s'en plaindre, l'important étant de ne pas avoir d'infection ou ce genre de chose désagréable. Bref, ils repartirent assez vite et l'instant d'après, elle se retrouvait à tirer dans des buissons. Tellement facile de déconnecter son cerveau mais quand elle le rebranchait, il lui manquait parfois quelques indices pour être au fait de la situation.

Là, elle se trouvait un genou à terre, le droit pour être plus précis, son P-90 posé dessus. Elle n'avait pas vraiment le choix car sa blessure à l'avant-bras droit, l'handicapait encore légèrement et donc ne pouvait complètement absorbé les chocs de tirs. Malheureusement, son œil directeur était le gauche et donc depuis deux semaines, c'est-à-dire le jour de la blessure, elle avait tendance à tirer comme un manche. D'où le fait de se mettre régulièrement à genou afin d'avoir un support pour caler l'arme du mieux possible. Oui, nouveau débranchage, une drôle d'habitude n'est-ce pas ? Son regard vide fixait la lisière de la forêt en direction des petits corps gris. Elle attendait les ordres, en espérant qu'elle pourrait les entendre assez distinctement. Une légère brise vint agiter ses cheveux devant son visage. Certains étaient encore blond, d'autres avaient poussés, châtains, lui rappelant sa vraie nature. Heureusement qu'elle ne pouvait voir cela, déjà qu'avec l'arrêt de ses médicaments, elle avait recommencé à faire ses cauchemars, alors retrouver l'apparence qu'elle possédait sur Nebek, elle n'aurait pu le supporter. Mais elle n'était pas si bête que ça, elle avait bien remarqué sa perte de poids depuis leur arrivée. Elle avait du resserrer sa ceinture d'un cran, puis de deux et le fait d'avoir réussit à structurer l'apport de nourriture au camp n'avait rien changé. Si ce mécanisme continuait, elle finirait aussi squelettique que du temps de Nebek. La facilité avec laquelle elle arrivait à se déconnecter de la réalité ne semblait plus autant l'affecter qu'au début. Voilà qu'ils subissaient l'"attaque" du camp par des aliens et elle pensait tout simplement aux crans de sa ceinture et à quand remontait son dernier repas. Difficulté de concentration ? Surement.

Les aliens se rapprochaient du camp et elle n'avait pas bougé de position. Ils ressemblaient à des Asgards, sauf avec la peau un peu plus épaisse. Des humains s'avancèrent vers les petites créatures mais elle n'en baissa pas pour autant son arme. Elle n'avait pas confiance en eux, c'était même de la répulsion. Elle avait encore en visuel le goa'uld qu'ils avaient arboré, là-haut sur la crête. Où se l'étaient-ils procurés ?? Étaient-ils leurs alliés ? Le Symbiote avait disparut, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il était mort. De plus ils pouvaient apparaitre et disparaitre comme bon leur voulaient, cela lui rappelait le groupe de télépathe rencontrés sur la nouvelle Léonis et la façon dont elle avait été possédé lui restait encore en travers de la gorge. Il ne fallait pas mettre tous les aliens dans le même panier mais pour le moment, ceux-là n'avaient pas été très conciliant.
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Simon Wolowitz
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1008.02.12 12:13

Simon était allongé au sol, reprenant sa respiration à plein poumon. Il venait de courir comme un malade car le militaire qui l'accompagné avait vue un truc. L'ingénieur avait eut peur qu'un Alien ou bien même une créature féroce les attaque et du coup, quand le Caporal lui avait dit de courir, il n'avait pas demandé son reste. Soudain, son genou devient un peu douloureux, Wolwoitz se leva mais garda toujours fesse à terre. Il plia un peu la jambe et vit que son genou était un peu égratigné, rien de grave à première vue mais il avait super mal. Il voulait demander à l'infirmière de s'occuper de lui mais elle avait disparut. Rapidement, Simon la retrouva du regard et elle était avec Eiden, Evans et l'autre Doc. L'ingénieur se leva donc péniblement et se dirigea vers le petit groupe.

Le jeune homme marcha en boitillant, comme ci son genou était extrêmement douloureux. Il se sentait d'ailleurs l'âme d'un guerrier fier et dont les blessures ne l'arrêtait pas. Enfin, il arriva en peu de temps à côté du groupe qui s'était formé et il eut un message radio. Il s'agissait du Lieutenant Blaireau qui annonçait qu'ils avaient un contact direct avec des aliens. Ainsi donc, McClaine disait vrai, il y avait bien de la vie sur cette planète. Aussitôt après, on entendit le Major Sheppard parler disant qu'il cherchait un moyen de quitter cette planète avec tout les survivant. Puis d'un coup, le grand silence. Simon tendit l'oreille pour bien entendre mais il n'y avait rien, la radio ne disait absolument rien. Wolowitz haussa les sourcils tendit qu'il se demandait si les Aliens n'avaient pas tué Sheppard et le reste. Mais ce qui vint juste après était des plus bizarre.


- Qui est-ce qu’ils traitent de dangereux ?! Bien sûr qu’on a tué ! On se faisait tirer dessus ! Débiles ! Vous allez voir à qui on va apporter la mort, pauv’ taches !
- C’est plutôt normal comme réaction… On débarque ici, on occupe tout l’espace sans se préoccuper du bruit qu’on fait et on tue des créatures sûrement dotées d’une intelligence ! C’est logique qu’ils réagissent comme ça…
- Je doute qu’ils parlaient de ça…
- Mais de quoi vous parlez ?
- J'ai loupé un épisode ou quoi ? Je comprends rien de ce que vous dites.
- Quoi, vous n’avez pas entendu ?
- Entendu quoi ?
- Les aliens, là… Vous ne les avez pas entendus parler au groupe de Sheppard ??
- Pour les entendre il y aurait encore fallu qu’ils parlent. Personne n’a parlé excepté Sheppard.
- J'ai absolument rien entendu moi mais alors rien de chez rien.

Les deux médecins regardèrent bizarrement Simon et Eiden. Tout deux n'avaient absolument rien entendu, pas une réponse, que du vide à travers cette foutue radio. D'ailleurs, l'ingénieur ne comprenait pas ce phénomène et surtout encore moi le fait que les autres entendaient alors que lui non. Sur le coup, il pensa à ce qui faisait tout les soirs avant de s'endormir, on lui avait dit que cela rendait sourd mais il n'aurait jamais cru à ce point. Mais bon, il savait que ce n'était sans doute pas cela puisque Eiden n'avait rien entendu. A moins qu'elle cachait bien son jeu et qu'elle se faisait plaisir les soirs aussi. Rien que cette pensée fit sourire bêtement le jeune homme et il s'imaginait la jeune femme seule dans sa baraque en train de faire un petit plaisir solitaire. Toutefois, il fut rapidement ramené à la réalité quand Evans se mit à parler...

- On vous met en quarantaine,
- De quoi ?
- Vous avez sûrement contracté une maladie locale qui inhibe certaines facultés sensorielles comme la vision, l’ouïe, ou en l’occurrence l’audition. On ne sait pas si c’est contagieux, mais dans le doute le docteur Sparkle va vous examiner de la tête aux pieds, et une fois rassurés vous serez autorisés à revenir ici.
- Non mais ça va bien ? Il n’en est pas question. Mes oreilles vont très bien, si je n’ai rien entendu c’est qu’il n’y avait rien à entendre
- Attendez, vous partez du principe que c'est nous les infectés alors que cela pourrez être vous. Pourquoi tout le monde ne ferait pas des tests pour savoir qui est malade et qui ne les pas ?

Mais rien à y faire, les deux Doc étaient persuadé que c'était Simon et Eiden les infecté et qui fallait aller les soigner les plus rapidement possible, ou du moins, les examiner. Ainsi, Wolowitz dû suivre des personnes jusqu'à l'infirmerie. Cela ne lui plaisait pas d'être examiné de toute les coutures pour voir si il avait pas attrapé une maladie. En plus, Simon savait qu'il allait bien, très bien même alors pourquoi faire cet examen. Juste pour être sûr qu'on lui dira, mais c'était déjà le cas. Il espérait juste qu'il n'aura pas de piqure durant l'examen car il détestait cela.

Suivant donc le groupe vers l'infirmerie tout en boitillant, il finit par y arriver. A peine arrivé, on leur demanda de se déshabillé pour pouvoir effectuer un peu ample examen. Simon comprit que cette fois-ci, on allait les examiner dans tout les angles. D'ailleurs, cela ne l'étonnerait pas si on leur demandait de se mettre à poil pour vérifier les derniers centimètres carré encore caché par des vêtements. Mais pour le moment, ce n'était pas encore le cas. Une fois déshabillé, l'ingénieur jeta un petit coup d'oeil à Eiden qui portait de sublime sous-vêtement. Mais il devait se concentrer sur autre chose. Déjà, se faire examiner par une femme, ce n'était pas facile pour lui mais alors mater une autre pendant ce temps et qui plus est en sous-vêtement. Et alors qu'il avait été choisit pour être le premier, Simon décida de parler avec Eiden histoire de se concentrer sur autre chose...


- Dit Eiden, pourquoi les militaires sont tous des abrutis pas fini ? J'en ai pas rencontré un seul qui respecte le travail des scientifiques, pas un seul. Alors qu'on est bien les seuls à pouvoir nous sortir d'ici, eux nous maltraite comme des moins que rien parce qu'on ne sait pas tirer avec une arme.

- Ne te prend pas la tête avec ça Simon, dit toi qu'ils sont jaloux parce que si on rentre chez nous se sera grâce aux scientifiques et non grâce à eux. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est qu'on nous mette en quarantaine parce qu'on n'a pas entendu ce qu'ils ont entendu. Y'avait rien à entendre, y'avait rien ! Je commence sérieusement à me poser des questions, quelque chose ne tourne pas rond et c'est peu être comme ça que ça a commencé pour Mc Claine. Et ce que je ne comprend pas c'est pourquoi toi et moi on n'est pas infecté...
- Et pourquoi on serait forcément pas infecté ? On ne sait rien pour le moment. Mais un truc est sûr, vue qu'on est que tout les deux, le reste va penser qu'on est infecté d'un truc. Sinon pourquoi on est en train de passer des tests là et les autres non. Pour eux, on a un problème et c'est à nous de voir si c'est vraiment le cas ou pas.
- Je ne sais pas, j'y comprend plus rien.

Plein de chose passa dans la tête de Simon, le fait que les militaires étaient des gros blaireaux. Qu'ils étaient tous coincé sur cette foutue planète. Qu'il y avait des hypothétique aliens dont il ne les entendait pas. Que le fait que McLaine était fou mais qu'il avait raison sur le responsable de tout cela. Plein de chose lui trotta dans la tête tandis qu'on lui pelotait dans tout les sens pour voir si il allait bien. Puis soudain, Sparkle lui posa une question...


- Votre genou, cela fait longtemps qu'il est comme ça ?
- Hein ?! Ah ! Non, je suis tombé durant notre folle cavale avec le Caporal.
- D'accord. Ce n'est pas bien méchant mais je vais mettre un peu de désinfectant. Attention ça va piquer un peu.

Piquer, le mot était faible. Simon sentit une immense brûlure au niveau de son genou et il serra du poing pour éviter de crier. Mordant ses lèvres, il sentit un immense soulagement quand la Doc retira le désinfectant. Elle aurait pu prévenir qu'elle cautérisait la plaie avec du feu. Mais au moins, elle en avait finit avec lui et il put aller se réhabiller. Marchant en boitillant, Simon reprit un par un ses affaires tandis que Eiden se faisait examiner. Voir une femme toucher une autre femme émoustillait quelque peu le jeune homme qui prit tout son temps pour s'habiller et profiter de la scène. Il devait bien avouer que les formes de Eiden était plutôt agréable à regarder et depuis la dernière fois qu'il l'avait vue presque ainsi vêtue, il rêvait de la revoir. Et du coup, il pu profiter un peu du spectacle mais il se concentra sur autre chose à un moment donné. Sparkle l'avait tout décoiffé en vérifiant qu'il n'y avait rien dans ses cheveux et du coup, sa coupe de cheveux n'était pas très bien ordonné. Comment il allait dragué les filles sans coupe de cheveux bien droite ? Wolowitz arrangea donc cela et se recoiffa comme il le pouvait.

Puis, l'examen de Eiden était enfin finit. Sparkle leur expliqua qu'elle n'avait absolument rien trouvé de bizarre sur eux. Simon aurait bien voulut lui répondre que ce n'était pas étonnant vue qu'ils n'étaient pas infecté. Mais bon, pour la Doc, cela voulait dire que le mal dont ils souffraient été peut être interne et non extérieur. Ainsi, elle leur demanda de rester à porter de vue de n'importe qui au cas où cela se compliquerait. Wolowitz fit un signe de la tête en guise d'affirmation mais il trouvait complètement grotesque. Enfin, cet examen aura eut le mérite de le faire revoir Eiden en petite tenue. Simon attendit donc que son compagne de fortune s'habille pour quitter l'infirmerie. La jeune femme se dirigea vers les autres qui étaient en train de parler. L'ingénieur n'en avait pas envie et donc prit un chemin opposé, tout en boitillant encore à cause de son genou.

La suite de cette journée fut simple. Simon était allé voir quelques collègue scientifique qui parlait forcément de des Aliens. Il avait tenté deux ou trois approche au près de certaines filles mais sans succès. Tout le monde parlait de la rencontre faite par le Major Sheppard et il n'y avait plus que ça comme sujet dans le campement. L'ingénieur n'en avait pas envie de parler puisque à cause de ça, il venait de se faire examiner de partout. Du coup, il retourna dans sa baraque pour se reposer de cette dure journée. Ryan lui avait effacé toutes ses photos de femmes. Il n'avait absolument plus rien. Des trophées qu'il avait réussit à avoir et cela sans danger. Il était surtout fier de la photo de la poitrine de Julia, même si on y voyait que la forme de ses sous-vêtements mais cela le laissait rêveur. Enfin, il avait plus qu'à tout recommencer et il n'avait pas perdu de temps. Durant l'examen d'Eiden, il avait prit quelques photos discrètement. La jeune femme était de dos et la Doc qui l'examiné était plus préoccupé par Eiden que Simon et du coup, il avait pu prendre des photos sans trop de soucis. Il en a qu'une seule de face mais elle était un peu flou. Il avait dû faire vite pour éviter d'être aperçut. Mais bon, il pouvait toujours voir les formes et donc, il allait pouvoir se donner à un petit plaisir, il l'avait bien mérité après une telle journée.

Lendemain matin, tôt dans la matinée. Simon était levé depuis un moment, s'étant couché assez tôt la veille. Il s'était recoiffé et avait bien mangé. Des groupes avaient été formé pour les missions du jours. Et tandis que chacun savait ce qu'il devait faire, Evans s'était rapproché de Simon et non pas pour lui faire la causette...


- Où est-ce que vous vous croyez ?! Vous n’êtes pas en colonie de vacances, ici ! Ce n’est pas parce que nous ne sommes plus enfermés entre quatre murs qu’il n’y a plus aucune règle ! En tant que membre du Programme « Porte des Etoiles », vous êtes soumis à la hiérarchie autant civile que militaire, et même si ce n’était pas le cas vous devez un certain respect à vos collègues ! On a déjà eu assez de problèmes avec McClane et Jacob pour que vous en rajoutiez une couche, alors prenez sur vous et obéissez !
- Ouais bah justement, parlons de ses problèmes. Si vous n'avez pas... OH !! Vous m'écoutez !!!

Simon tourna la tête à son tours mais il ne vit rien. Puis, les uns après les autres, les gens se tournèrent pour observer dans la même direction que Dablord. Mais même avec tout les efforts que pouvait faire Wolowitz, il ne voyait absolument rien. Quelqu'un proposa de baiser leur arme mais par rapport à quoi ? Il n'y avait absolument rien qui approchait. Eiden avait posé la question mais on l'avait sèchement rembarré. Immédiatement, Simon prit son téléphone et prit une photo de là où regardait tout le monde. Mais sans surprise, il n'y avait rien dessus. Premier réflexe, il montra la photo à la personne à ses côtés...

- Dis moi l'ami, tu vois quelque chose sur cette photo ?
- Ohh trop cool, tu as une photo d'eux. Bon initiative mec.


Cela devait dire oui. Pourtant, Simon était sûr de prouver leur inexistence avec cette photo mais visiblement, les gens les voyaient aussi dessus. Ce phénomène était des plus en plus étrange et l'ingénieur ne comprenait pas pourquoi il était que deux à ne rien voir. Enfin, il devait savoir si il y en avait d'autre. Du coup, il se mit à gueuler...

- EST CE QUE QUELQUE D'AUTRE NE LES VOIT PAS COMME MOI !!! C'est pas possible ça.


A part la réponse de Ryan, dont Simon espérait être la dernière personne à ne pas les voir, personne d'autre ne répondit. Tout le monde voyait des aliens arriver ou être dans le campement, il ne comprenait plus trop. Puis Eiden fit un geste fou. Elle se mit à la place des Aliens et agita les bras dans tout les sens. Si elle voulait se faire lyncher en public, qu'elle le fasse mais qu'elle ne comptait pas sur Simon pour aller dans son sens si cela commençait à tourner mal. Il ne voulait pas se prendre des coups, il voulait continuer à vivre lui.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1009.02.12 21:33

> Anthony / Matt / Julia / Sheppard / Annabel / Jason <


L’accueil des aliens par les terriens était extrêmement froid. Un silence quasi-total s’installa pendant de longues secondes, certains ayant trop peur pour prendre la parole eux-mêmes et d’autres attendant patiemment un quelconque ordre qu’aucun officier ne daignât finalement donner. Constatant alors une fois de plus l’étendue du talent militaire en termes de diplomatie, le docteur Dablord décida de prendre la parole avec le professeur Lange. Puisqu’ils semblaient être les seuls capables de faire les premiers pas pour espérer négocier un éventuel retour sur Terre – si cela était possible –, tant pis pour les militaires ; ils parleraient au nom du groupe et prendraient les décisions qui s’imposeraient sans leur demander leur avis…

- Merci d’être venus ! Je suis le docteur Dablord et voici le professeur Lange ainsi que… euh…
Vous voulez boire quelque chose ?


Evans était mal à l’aise, mais à vrai dire en se levant deux heures plus tôt il ne s’était pas le moins du monde attendu à remplir le rôle d’ambassadeur pour la Terre à la place du colonel Turner ou des majors Sheppard et Ryan. Lui habituellement le premier à se méfier de tout ce qu’il ne connaissait pas se retrouvait propulsé à la tête du groupe en quelques minutes, et ce alors même que Turner lui avait officiellement défait toute autorité lors de leur arrivée sur cette planète. Et finalement, contre toute attente il semblerait que la quarantaine de rescapés humains n’ait toujours attendu que lui pour agir…

- Andrews ? On peut savoir ce que vous faites ?

Il ne s’était pourtant tourné qu’un bref instant vers Clément pour discuter de la marche à suivre, et voilà déjà que la médecin-chef du SGC décidait de faire cavalier seul en s’approchant dangereusement des aliens. Ceux-ci reculèrent subitement, craignant l’étrange comportement de la jeune femme, et pour toute explication celle-ci récita alors un poème new-yorkais que visiblement personne ne connaissait.

- J’ai toujours dit qu’elle était cinglée, glissa alors discrètement Evans à l’oreille de Matt.

Quand elle quitta la scène pour laisser les négociations suivre leur cours – ou plutôt ‘commencer’, puisqu’ils n’avaient encore rien fait –, le silence ne fut rompu que par la brève prise de parole d’un alien, que la plupart de l’assistance n’avait jamais entendu.


« Veneeeez. »
Sur cette invitation tout le monde s’apprêtait à les suivre sans mot dire lorsque la pince qui lui servait de main se leva à l’horizontale en désignant l’équipe d’exploration de la veille, qu’ils avaient déjà rencontrée.

« Seulemeeeeent… vous. »
Déjà les aliens faisaient demi-tour pour rejoindre la forêt. Leurs pas furent vite emboités par Sheppard, Eversman, Spence, Lang, Sanders, Fordman, Becker et Bradford, mais au même instant une discussion-éclair fut nécessaire à la sortie du camp pour mettre au clair la situation au campement :

- Jason, vous allez à l’infirmerie ; j’ai comme l’impression que le comportement étrange adopté par Eiden et Simon est lié au vôtre… Quant à vous deux, justement, vous êtes assignés au camp ; vous – Eiden – sur ordre médical parce que vous êtes toujours blessée, et vous – Simon – parce qu’hier vous avez déserté votre poste. Ryan gèrera votre sécurité ; bonne journée !

Même non préparé pour partir en expédition cette journée, Evans ne mit pas longtemps à rejoindre son groupe au pas de course. Ils avaient de toute évidence clairement besoin d’un diplomate, et Lange ayant encore beaucoup de travail en perspective avec les F-302 il était le seul habilité pour cet exercice. Content de retrouver les très anciennes joies de l’exploration et de la découverte d’un peuple inconnu – enfin non, ça c’était la partie qu’il avait toujours détestée dans son ancien travail –, il se mit alors pour plusieurs heures à arpenter avec les autres les contrées qu’ils connaissaient déjà par cœur, et ce dans un unique but : que les aliens leur permettent un jour de retrouver la Terre.

Il fallut quatre bonnes heures pour traverser en compagnie des aliens une forêt déjà familière à trois des neuf explorateurs. Une fois de plus la petite taille des créatures ralentissait tout le monde, et cela n’avait permis que de profiter un peu plus de certaines toiles d’arachnides gigantesques – les seuls liens qui unissaient ces arbres morts entre eux depuis des siècles. L’atmosphère de cimetière et de film d’horreur avait largement eu le temps de s’insinuer en chacun des terriens lorsqu’un des aliens commenta ce qui semblait être un ramassis d’arbres morts, couchés sous un rocher en une sorte de feu de camp géant :


« Les ludwigaaaaahrn… ont peeeeuur… du jouuur… »
Alors que les yeux de l’alien observaient le ciel pour désigner le soleil, ceux de la créature s’ouvrirent, craintifs. Ils suivaient un à un chacun des humains qui passait à ses côtés, clignant sa lourde paupière à chaque son de rangers. Et quand ils atteignirent enfin la lisière de la forêt, ils ne purent que constater que, décidément, le vent soufflait de plus en plus. Les nuages, noirs, se faisaient menaçants et annonçaient la fin de l’hiver le plus chaud qu’ils avaient connu en restant dans l’hémisphère Nord terrienne. Pour autant cela n’empêcha pas les petits « hommes » gris, une fois une dernière colline passée, de s’avancer dans une direction que jusque là personne n’avait encore prise : ils allaient à présent pénétrer dans les profondes, lourdes et chaudes dunes de sable s’étendant à perte de vue…

Ils ne marchèrent ainsi que pendant une heure et demie. En effet, une fois arrivé à un genre de cactus le groupe s’arrêta à la suite des aliens, dont l’un sembla se piquer à une épine volontairement. Une trappe s’ouvrit alors, laissant les terriens découvrir un long et étroit escalier s’enfonçant plusieurs mètres en-dessous du sable. Celui-ci virevoltait d’ailleurs en tous sens, et malgré qu’on eût refermé la trappe après être entré des particules persistaient à s’introduire à l’intérieur du souterrain. Evidemment les couloirs, arrondis, étaient petits, obligeant ainsi tout adulte normalement constitué à se baisser pour progresser. Le plafond se suréleva heureusement peu à peu lorsqu’ils atteignirent ce qui semblait être une salle, voûtée et disposant d’arches en tous sens. Il n’y avait cette fois aucune inscription sur les murs, pas plus que ceux-ci n’étaient décorés. En fait tout ceci avait tout au plus l’apparence d’un bunker, d’un laboratoire secret ou d’un avant-poste d’une quelconque base souterraine, mais à première vue les aliens ne disposaient d’aucune technologie. Et si de nombreuses portes étaient bien mal dissimulées dans les parois, tout était silencieux, comme si personne n’était venu en ces lieux depuis bien longtemps.

Soudainement, l’alien qui pour une obscure raison commandait ses congénères se retourna, obligeant tout le monde à s’arrêter. Il fixait de son regard noir l’arme détenue dans les mains de Becker, et ce fut bientôt au tour de Sheppard, Eversman et Spence de subir le même reproche. Evans échangea alors un regard inquiet à Bradford, tous deux juste équipés d’une arme de poing, et après une courte réflexion le médecin se décida à chuchoter quelques mots à l’oreille de Becker afin de l’inciter à cesser de les regarder aussi furieusement.


« Laaaaiiissez çaaaa… làààà. »
Il était vrai que les terriens ne connaissaient rien de ces aliens, mais s’il y avait une chose dont ils pouvaient à présent être certains c’était qu’ils détestaient plus que tout sentir une quelconque menace peser sur eux. A chaque fois que la situation se représentait les créatures devenaient furieuses, agressives, et finalement inquiétantes…

- Je sais très bien ce qu’a dit Turner quand on est arrivés, mais là il n’est pas là, alors pour une fois écoutez-moi et faites ce que je dis : baissez vos armes !

Bien sûr la suspicion incitée par les officiers s’était répandue parmi tous les soldats, refusant ainsi catégoriquement de se mettre à la merci de potentiels ennemis qui avaient de surcroît brandi un symbiote Goa’uld devant eux la veille. La scène clichée du clivage civils/militaires ne prit fin que lorsque Sanders émit un cri de surprise, se tenant fermement le bras droit en se courbant de douleur. Il finit en quelques secondes étalé par terre, vite rejoint par Bradford et Dablord qui se mirent aussitôt à lui faire un massage cardiaque pour le réanimer.

- Il fait une crise cardiaque !

S’il était étrange de voir Sanders s’effondrer de la sorte alors qu’il était en parfaite santé, le plus étrange vint lorsque le docteur Dablord arrêta le massage qu’il prodiguait pour se tenir le cou, enlever son gilet tactique et écarter le col de son T-shirt de lui-même pour tenter de respirer. Complètement paniqué, il n’arrivait plus à réapprovisionner ses poumons en oxygène, se mettant ainsi sans le vouloir, et pour une raison incompréhensible, en apnée totale.

- Vos armes ne vous sont d’aucune utilité ici. Vous pouvez tirer autant que vous le voulez, eux peuvent mettre instantanément fin à vos jours à tout moment.

Au fond de la salle, derrière les aliens, se tenait McClane, en pleine forme. Au même instant la blessure de Lang se rouvrit comme s’il venait tout juste de se faire tirer dessus, le sang dégoulinant alors abondamment, et Eversman tomba subitement par terre, paralysé par une douleur lancinante dans son dos.

- Vous ne comprenez donc pas ? Votre témérité leur fait peur, et au moment où ils vous laissent une chance de leur prouver que vous êtes dignes de confiance vous décidez de les affronter… De toute façon c’est bien ce que vous vous faites toujours entre vous, non ? Vous vous massacrez les uns les autres, tous autant que vous êtes, pauvres êtres humains… Le soldat Sanders a eu une crise cardiaque lors de sa première mission au SGC par l’idiotie de son coéquipier. Le docteur Dablord a été pendu sur Leonis par le NID. Le sergent Lang a failli se faire tuer par… McClane... Et enfin, le lieutenant Eversman a frôlé la mort à cause de l’égoïsme de l’un des vôtres… Mais imaginez seulement un instant ce vous faites subir aux autres, et ce que votre haine perpétuelle contre les Goa’ulds peut engendrer…

A ces mots Spence tomba à genoux, une vive douleur la faisant crier corps et âme suite à l’action imaginaire d’un bâton de torture Goa’uld. Ce n’était malheureusement pas Sheppard qui allait l’aider, car lui sentit bientôt revenir dans son organisme un poison qu’il n’avait déjà que bien trop connu près des Tok’ras… Quant à Fordman, Becker et Bradford, leur attention fut très vite attirée par les deux guerriers Kulls qui avaient rejoint l’arrière du groupe, prêts à faire feu sur le trio. Et une fois que l’ensemble du groupe eut presque perdu la vie d’une manière ou d’une autre, les Kulls se figèrent et les corps reprirent vie avant d’avoir atteint le point de non-retour.

- Je vous rassure, McClane est bel et bien mort, répondit finalement McClane 2.0 à celui qui le questionna à ce sujet. Suis-je réel ?... Dans une certaine mesure on peut affirmer que oui. Vous me voyez, vous m’entendez, et si vous me frappez vous aurez certainement quelques phalanges cassées. Sont-ils réels ? continua-t-il en se tournant vers les aliens, qui étaient restés depuis le début parfaitement stoïques. Je suppose que s’ils décidaient de prendre l’une de vos armes, expliqua-t-il en marchant calmement vers les terriens, et qu’ils tiraient ici – il pointa du doigt le cœur de Sheppard – ou ici – cette fois le cœur de Lang –, vous sentiriez très clairement la douleur. A terme, elle vous serait fatale. L’existence est quelque chose de très subjectif vous savez, mais si vous êtes convaincus que nous sommes là, alors nous pouvons vous aider. Le veulent-ils ? reprit-il en se tournant cette fois vers les aliens. … vous n’avez qu’à directement leur poser la question.

« Si nous vous aidoooons…
… eux viendroooont… »
Ce fut cette fois un regard terni par l’angoisse qui se posa sur les Kulls.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1009.02.12 21:33

> Eiden / Simon <


Etonnamment Eiden ne se fit pas lyncher par l’assistance, ni flageller, pas plus que fustiger. On la regarda avec de grands yeux ronds, comme si on n’avait jamais rien vu de tel, et ce ne furent que des raclements de gorge et des haussements de sourcils qui ponctuèrent sa tirade. On entendit tout de même un discret « J’ai toujours dit qu’elle était cinglée » glissé du docteur Dablord au lieutenant Eversman, mais elle n’eut droit à aucun supplice romain auquel elle aurait légitimement pu s’attendre après avoir pris les autres pour des fous. Ainsi, quand elle se retira, on ne prêta quasiment plus aucune attention à elle, si ce n’étaient quelques discrets signes d’approbation pour le « romantisme » dont elle savait faire preuve en guise d’accueil. Ensuite, comme pris d’une soudaine impulsion collective, tous furent sur le point de partir en direction de la forêt, mais finalement la plupart se rétracta pour ne laisser s’en aller que les montagnards de la veille. Ce fut d’ailleurs ce moment que choisit le docteur Dablord pour se retourner vers les trois phénomènes du moment en plus du colonel Turner :

- Jason, vous allez à l’infirmerie ; j’ai comme l’impression que le comportement étrange adopté par Eiden et Simon est lié au vôtre… Quant à vous deux, justement, vous êtes assignés au camp ; vous – Eiden – sur ordre médical parce que vous êtes toujours blessée, et vous – Simon – parce qu’hier vous avez déserté votre poste. Ryan gèrera votre sécurité ; bonne journée !

Il n’en fallut pas plus pour que le médecin rejoigne le groupe de Sheppard au pas de course, ce sans attendre un quelconque avis des autres. En fait à présent il s’en fichait royalement, car les officiers supérieurs étant quasiment tous restés passifs durant cet entretien imaginaire, il avait décidé que le diplomate du jour, c’était lui, et que par conséquent c’était aussi lui qui prenait le commandement temporaire pour éviter tout futur incident diplomatique. Il était clair que tout le monde considérait que ces aliens que Simon, Eiden et Ryan ne voyaient ni n’entendaient était la solution à tous leurs problèmes, avec en tête de liste la question fondamentale : comment retourner sur Terre ?
Turner n’eut pas plus le choix qu’eux ; il dut rejoindre Sparkle à l’infirmerie sans broncher pour la simple et bonne raison que son état de choc avait duré suffisamment longtemps pour permettre à tout le monde de s’enfuir. Concrètement, il n’avait plus rien à faire aujourd’hui, d’autant plus que Lange avait décidé de profiter de cette accalmie pour suivre le plan initial, c’est-à-dire retourner avec plusieurs autres à la clairière pour travailler sur le projet F-302. Le lieutenant « Natalie » – pour les intimes – superviserait cette opération, et ce alors que le major Ryan avait réuni ses deux compagnons de fortune à l’arrière d’un cabanon pour discuter avec eux… en privé.


- C’est bizarre, ce qu’y s’passe… Comment ça s’fait qu’on soit les seuls à ne pas voir ces foutus aliens ?! On a bouffé un truc qui fallait pas ou quoi ?? Eiden, vous êtes médecin ; vous n’avez pas une idée de ce qu’on a qui ‘va pas ?

Bien loin des préoccupations qu’il avait eues la veille avec Wolowitz, Ryan pensait à ce moment surtout au bien commun, et non aux différends qu’il pouvait avoir avec les uns ou les autres. En fait il s’entendait bien avec tout le monde – même Wolowitz, si celui-ci faisait un effort pour faire son travail consciencieusement –, et ayant toujours agi de la même façon que ses frères d’armes il ne comprenait vraiment pas ce qui pouvait clocher chez lui. Alors soudainement il fit une brève tape contre l’épaule de Simon avec le bout de ses doigts, et recommença aussitôt avec celle d’Eiden.

- Quoi ? Je vérifiais juste que je ne rêvais pas… Au SGC j’ai déjà lu des rapports de mission faisant mention de technologies ou phénomènes étranges visant à manipuler l’esprit des gens. Peut-être qu’en fait on est toujours sur le Dédale, d’ailleurs ? Peut-être que… Peut-être qu’on est juste coincés dans une bulle temporelle ou je-ne-sais-quoi ! Le regard qu’il sentit peser sur lui de la part du scientifique le fit aussitôt redescendre sur Terre – enfin… ‘façon de parler, bien sûr. Ben quoi ? C’est vous l’intello qu’est censé résoudre la situation ! J’essaie juste de vous aider, moi…

Leurs discussions ne menant à rien, et celui censé garder tout le monde bien au chaud au camp n’étant que le major lui-même, le trio décida de rattraper l’équipe de Sheppard et de les suivre à distance pour voir ce qu’ils pouvaient apprendre de cette façon. Heureusement, non seulement ils avaient réagi suffisamment vite pour les repérer assez rapidement une fois la forêt atteinte, mais en plus la direction dans laquelle ils avaient tous regardé les pseudos aliens suggérait qu’ils étaient petits – hypothèse confirmée par leur progression relativement lente –, et donc ils n’avaient pas pu aller bien loin. Et effectivement, moins d’une demi-heure après les trois terriens avaient retrouvé leurs amis dans leur viseur, et à présent ils n’avaient plus qu’à les filer sans se faire remarquer…

Il fallut quatre bonnes heures pour traverser cette immense forêt que d’après les rumeurs certains avaient déjà explorée plus en profondeur que les autres. Ryan était chargé d’un matériel conséquent, contrairement à Simon à qui il n’avait pas daigné confier une seule arme par peur qu’il tire dans le tas au moindre bruit suspect, et ce même si un de ses amis se trouvait en face. Quant à Andrews, il avait accepté qu’elle prenne en plus de son 9mm un P-90 dans la mesure où elle affirmait pouvoir le porter sans enflammer à nouveau sa blessure. En fait aucun d’eux ne savait réellement à quoi s’attendre, mais Ryan était persuadé d’une chose : soit ils avaient un problème, soit le problème venait des autres, et dans ce cas il n’y avait qu’eux pour faire rentrer les choses dans l’ordre. Autant dire que s’ils ne savaient pas encore ce qu’ils découvriraient, il fallait bien sûr prévoir le pire des cas, et pour un militaire cela se résumait grossièrement par une fusillade en règle dans un but qu’ils ne connaissaient pas encore.
Ce fut chargé de telles pensées que le trio progressa à travers une fin de forêt rachitique, couverte d’immenses toiles d’araignées et dont le silence était plus qu’inquiétant. Il y avait toutefois un avantage non négligeable à ce silence : on pouvait clairement entendre le ronflement très irrégulier d’une quelconque créature qui ne vivait apparemment pas près du camp… Ce fut d’ailleurs quasiment au même instant que certains du groupe qui les précédait firent des remarques pour le moins curieuses concernant des loupwig… des loudwirge… ludvirgern… Bref : concernant des bidules non identifiés.

Quand ils atteignirent enfin la lisière de la forêt, ils ne purent que constater que, décidément, le vent soufflait de plus en plus. Les nuages, noirs, se faisaient menaçants et annonçaient la fin de l’hiver le plus chaud qu’ils avaient connu en restant dans l’hémisphère Nord terrienne. Pour autant cela n’empêcha pas tout le petit monde pris en filature, une fois une dernière colline passée, de s’avancer dans une direction que jusque là personne n’avait encore prise : ils allaient à présent pénétrer dans les profondes, lourdes et chaudes dunes de sable s’étendant à perte de vue…

Ils ne marchèrent ainsi qu’une heure et demie, car bientôt les neufs terriens de devant disparurent près d’un cactus, volatilisés. Les trois humains se mirent donc à chercher comment ils avaient pu les perdre de vue, et alors que Simon et Eiden s’activaient près du cactus dans l’espoir d’y trouver un quelconque indice, Ryan fouillait le sable avec ses pieds… jusqu’à ce que le bruit de ses rangers résonnât contre une plaque de métal.


- On dirait que les aliens existent bel et bien, les amis !

Le major ne comprit pas trop ce qu’il se passa, s’il avait trouvé sans le vouloir le mot de passe nécessaire ou quoi que ce soit, mais une trappe s’ouvrit un peu plus loin, prête à les accueillir. Eiden expliqua alors qu’elle venait seulement de se piquer involontairement avec une épine de cactus – ou plutôt un mécanisme caché apparemment. On s’aventura donc dans un long et étroit escalier s’enfonçant plusieurs mètres en-dessous du sable, qui virevoltait d’ailleurs en tous sens. Evidemment les couloirs, arrondis, étaient petits, obligeant ainsi tout adulte normalement constitué à se baisser pour progresser. Le plafond se suréleva heureusement peu à peu lorsque le sol revint à l’horizontal, et ils purent voir que par ici, les voûtes et les arcades était drôlement appréciées. Sûrement « heureusement », parce qu’en-dehors de cela il n’y avait aucune inscription sur les murs, pas plus que ceux-ci n’étaient décorés. En fait tout ceci avait tout au plus l’apparence d’un bunker, d’un laboratoire secret ou d’un avant-poste d’une quelconque base souterraine, mais à première vue les aliens-fantômes ne disposaient d’aucune technologie.

- J’ai parlé trop vite…

Le major éclairant avec la lampe de son G36 droit devant eux, ils découvrirent une immense usine extraterrestre s’activant automatiquement alors qu’elle devait déjà être âgée de plusieurs centaines d’années. Il n’y avait a priori personne à proximité, mais l’officier militaire se méfiait, et il était même d’autant plus prudent qu’à présent ils étaient certains qu’il y avait une trace de technologie sur cette planète, celle-ci finalement pas si à l’état de Nature que ce qu’ils croyaient…
En avançant lentement, regardant simultanément à droite et à gauche, les trois terriens comprenaient peu à peu à quoi cet endroit était destiné. Il y avait en fait sur une dizaine de mètres, collée au mur, une longue table en bois sur laquelle étaient disposés de très nombreux bocaux à l’apparence familière. Violets… Avec des reflets jaunes à la lumière…


- Au moins maintenant on sait pourquoi le carré de nos chers arbres à thé était si régulier…

Plus ils en apprenaient sur cet endroit et plus cela ressemblait à de la manipulation grandeur nature ; un véritable complot à l’échelle, euh… A une certaine échelle, quoi.

- C’est pas un ordi le truc au fond là-bas ? – Hey !

Simon avait-il les réflexes de Superman, ou bien avait-il tout simplement compris ce que c’était avant même le major ? Qu’importe la réponse ; celui-ci n’eut pas le temps de dire « ouf » que le scientifique s’était déjà lancé à l’assaut de la technologie extraterrestre, et ce sans même comprendre le moindre mot ou le fonctionnement le plus basique de leurs systèmes. Allait-il activer une potentielle autodestruction du laboratoire ? Ou bien allait-il simplement sans le vouloir envoyer un signal à ceux à qui appartenait cet endroit ?...

- Faites gaffe à c’que vous faites, Wolowitz, le mit en garde Ryan, dos à l’écran, scrutant l’immensité du laboratoire à la recherche d’un quelconque œil les espionnant. Je tiens pas à devoir me battre contre des créatures invisibles, moi…

Ryan avait raison d’être prudent, car si l’interface n’avait rien à voir avec un classique clavier d’ordinateur terrien, l’écran, qui occupait une grande partie du mur, affichait de très nombreuses informations défilant automatiquement les unes après les autres dans un langage de surcroît non seulement incompréhensible mais aussi illisible. Un cadre, d’ailleurs, dans le coin inférieur droit de l’écran, contenait des formes ovales rouges mouvantes au nombre de douze, toutes disposées tel un cercle. Une de ces formes plus particulièrement, se déplaçait vers le centre de ce cercle, puis revenait, tout cela à intervalle régulier. A ce moment, un bouton actionné par hasard par Wolowitz fit disparaître le mur devant eux pour laisser apparaître une très grande salle de forme relativement ronde au centre de laquelle se tenaient leurs compatriotes, discutant toujours avec leurs fameux aliens-fantômes. Mais les autres ne devaient pas les voir, car personne ne tourna la tête dans leur direction, et l’absence de son en provenance de la salle – et ce malgré le fait qu’on distinguait nettement certains militaires parler – indiquait que le mur n’avait pas disparu physiquement ; il était toujours là, mais simplement invisible de leur côté pour leur permettre de voir ce qu’il se passait. Il n’y avait plus qu’à trouver comment activer le son…

- Dites, je sais que mes études de chimie se sont arrêtées au lycée, mais ça ce sont des molécules, non ?

Cette fois tourné vers l’écran pour tenter de comprendre quoi que ce soit à tout cela, Ryan désignait un autre cadre où tournaient de nombreuses molécules en trois dimensions. Et au centre de ce festival de couleurs, une molécule que connaissait très bien Eiden pour l’utiliser au quotidien : la 17-méthylmorphinan-3,6-diol, plus communément appelée « morphine ».
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1012.02.12 23:40

Un vallon, tapissé de jacinthes des bois, au milieu duquel un ruisseau paisible murmurait sur son lit de cailloux. Le paysage n'avait vraiment rien avoir avec tout cela mais Julia était saisie de nostalgie en pensant aux forêts de chez elle, à la paix et au silence des alouettes. Durant la longue marche qu'ils accomplissaient inlassablement la pilote s'imaginait qu'elle était de retour là-bas et que le cours d'eau argenté murmurait doucement. Il fallait suivre les petits hommes gris pour trouver la clef d'un mystère qui les aiderait peut être à comprendre bien des choses. Aussi toute fatiguée qu'elle était physiquement et moralement, Julia suivait sagement le sillage des alliens en rêvant à un décor autre que celui qui leur était offert.

Le trajet fut long et fatiguant. C'est qu'en plus ils auraient le retour à faire! La pilote aurait bien voulu engager la conversation avec les petits bonhommes mais elle devait gérer ses forces...comme tout le monde probablement. Une espèce de cactus semblant tout droit sorti d'un épisode de l'inspecteur gadget leur ouvrit une entrée dissimulée. Julia se demanda vaguement si ils venaient de trouver la planque du Dr Gang et de son chat dont elle avait oublié le nom. C'était finalement une sorte de boomker tout ce qu'il y avait de plus spartiate et apparemment sans technologie avancée....Toutefois quand on construisait ce genre d'abri c'est qu'en général on s'attendait à une guerre ou qu'on l'avait vécu. Alors de qui les petits hommes avaient-ils à se prémunir ? Le fait qu'ils n'apprécient pas la lumière du jour ne pouvait suffire à tout expliquer. Elle demanda à l'un d'eux.

- Est ce que c'est vous qui l'avez construit ? Et...au fait comment vous vous appelez ?

Et puis brusquement on s'arrêta de marcher et les petits bonhommes jetèrent des regards hostiles aux armes des Terriens. Tolérance O chuchota un truc à l'oreille de Julia.

- Eeeeh c'est peut être vous qui leur faites peur! Vous les regardez comme un Asgard qui aurait trouver des vêtements dans son placard.

Ceci dit le climat étant légérement tendu elle décida de fournir un semblant d'explication aux petits bonhommes. Elle montra son arme

- On se sent plus en sécurité avec...

Une discussion enflammée s'engagea alors sur les armes. C'était à chaque fois la même chose. Tout le monde faisait des histoires là dessus à chaque mission et ils finissaient de toutes façons par en être délestés alors à quoi bon en discuter encore et encore ? Sanders tomba à genoux en suffoquant et Tolérance 0 les informa qu'ils faisaient une crise cardiaque. Julia se précipita vers eux pour voir si elle pouvait être apporter une aide quelconque.

- On devrait peut être sortir lui faire prendre l'air et...

- Vos armes ne vous sont d’aucune utilité ici. Vous pouvez tirer autant que vous le voulez, eux peuvent mettre instantanément fin à vos jours à tout moment.

Quoi ?? Ca continuait encore cette conversation inutile sur les armes ? Il n'y avait pas plus urgent là ? Agacée elle se retourna en direction de la voix qui avait laché cette phrase.

- Si elles étaient aussi inutiles vous ne nous forceriez pas à les laisser!

Ses yeux s'agrandirent lorsqu'elle reconnut

- Mc Clane!! Vous n'êtes pas mort ???

Anthony se mit alors à saigner abondamment, exactement là où il avait reçu une balle la dernière fois. Laissant sa stupeur de côté, Julia bondit jusqu'à lui et appuya sur la blessure avec un mouchoir pour tenter de stopper l'hèmorragie. Puis Eversman tomba comme une mouche. Paniquée elle laissa Anthony pour aller lui porter secours.

- Vous ne comprenez donc pas ? Votre témérité leur fait peur, et au moment où ils vous laissent une chance de leur prouver que vous êtes dignes de confiance vous décidez de les affronter… De toute façon c’est bien ce que vous vous faites toujours entre vous, non ? Vous vous massacrez les uns les autres, tous autant que vous êtes, pauvres êtres humains… Le soldat Sanders a eu une crise cardiaque lors de sa première mission au SGC par l’idiotie de son coéquipier. Le docteur Dablord a été pendu sur Leonis par le NID. Le sergent Lang a failli se faire tuer par… McClane... Et enfin, le lieutenant Eversman a frôlé la mort à cause de l’égoïsme de l’un des vôtres… Mais imaginez seulement un instant ce vous faites subir aux autres, et ce que votre haine perpétuelle contre les Goa’ulds peut engendrer…

Spence tomba alors à genoux, puis Sheppard, puis pratiquement tout le groupe. Il était impossible de les aider tous. La pilote était complétement affolée. Leur attention fut très vite attirée par les deux guerriers Kulls qui avaient rejoint l’arrière du groupe, prêts à faire feu sur le trio. Julia se plaqua au sol en entrainant entraînant les trois autres avec elle

- A couvert!!!

- Je vous rassure, McClane est bel et bien mort,. Suis-je réel ?... Dans une certaine mesure on peut affirmer que oui. Vous me voyez, vous m’entendez, et si vous me frappez vous aurez certainement quelques phalanges cassées. Sont-ils réels ? continua-t-il en se tournant vers les aliens, qui étaient restés depuis le début parfaitement stoïques. Je suppose que s’ils décidaient de prendre l’une de vos armes, expliqua-t-il en marchant calmement vers les terriens, et qu’ils tiraient ici – il pointa du doigt le cœur de Sheppard – ou ici – cette fois le cœur de Lang –, vous sentiriez très clairement la douleur. A terme, elle vous serait fatale. L’existence est quelque chose de très subjectif vous savez, mais si vous êtes convaincus que nous sommes là, alors nous pouvons vous aider. Le veulent-ils ? reprit-il en se tournant cette fois vers les aliens. … vous n’avez qu’à directement leur poser la question.

Puis qu'aucun coup de feu n'avait retenti Julia prit le temps d'analyser ce que disait le faux Mc Clane. "L'existence est une chose très subjective"...."Sont-ils réels ?" "Si vous êtes convaincus que nous sommes tous là nous pouvons vous aider". Etaient-ils tous en train de rêver ? Tout n'était-il qu'illusion ? Peut-être qu'à la minute même où ils cesseraient d'y croire tout redeviendrait normal.

« Si nous vous aidoooons…
… eux viendroooont… »

Lorsqu'elle suivit le regard du ET Julia pensa comprendre quelque chose. Ils étaient sous le joug Goa'uld. Ils ne pouvaient pas faire d'eux des hôtes mais les Faux Dieux avaient du trouver une autre façon de les exploiter et de les terroriser. Elle se dirigea vers le petit bonhomme qui venait de parler, se baissa un peu pour être à sa hauteur et surtout pour qu'il voit qu'elle ne lui mentait pas et sortit de sa poche le dessin recopié de la grotte.

- Nous ne vous demanderons pas de nous aider si cela doit vous causer du tort. Est ce que...est ce que ça fait longtemps qu'ils sont venus ? Que vous veulent-ils ? C'est cela que vous avez voulu exprimer sur les murs de la grotte ?

Elle attendit qu'il s'exprime et prit une décision. Elle venait de comprendre qu'ils n'étaient peut être pas tomber là par hasard. Il fallait aider ces petites personnes, les délivrer de cette tyrranie pour qu'à leur tour ils puissent leur rendre ce service. Toutefois c'était plus facile à dire qu'à faire. La pilote ne savait pas comment s'y prendre et accessoirement c'était dangereux. Et puis temps que tout le monde se consulte et parvienne à décider quelque chose on pouvait y passer la vie. Elle ferait donc cavalier seule sur ce coup là...même si elle était pessimiste quant à ses chances de réussite ou encore sur la justesse de son analyse. .Elle se redressa et se dirigea vers le faux Mc Clane

- Si "pauvre" que soit la nature humaine, votre créateur a jugé bon de vous envoyer pour nous parler. Il a également essayé de recréer l'un d'entre nous. Pourquoi prendre autant de peine puisque vous nous méprisez ?

Elle marqua une pause avant de reprendre

- Je suis prête à laisser mes armes et à vous suivre pour le rencontrer. Je n'ai pas été blessée, ni manquée d'être tuée ou tué personne encore. Il se peut donc que nous ayons beaucoup à nous dire et une telle occasion ne se représentera pas deux fois pour lui ou elle.

Les arguments valaient ce qu'ils valaient mais elle espérerait que ça marcherait. Il fallait connaître la racine du problème, pour comprendre et apporter une solution. Et puis très franchement si ça ne fonctionnait pas, elle ne se voyait pas finir sa vie ici sachant tout ceux qu'elle aurait perdu sur Terre.















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MessageSujet: Re: MJ Exil - Expérimentations   MJ Exil - Expérimentations No_new1013.02.12 10:22

Eiden s’attendait à se faire hurler dessus ou pire qu’on la mette de nouveau de côté mais rien, personne ne dit rien ni se fit de commentaire sur ce qu’elle venait de dire à croire que personne n’avait compris le sens de ses propos. Excepté bien sur Simon et Ryan qui eut n’avaient cessé d’approuver ce qu’elle disait au fur et à mesure qu’elle parlait. Aucun regard noir, juste des haussements d’épaules, des murmures et encore et puis des regards interrogateurs mais rien qui laissait à penser que les autres dans l’assistance avait compris ce qu’elle venait de dire. Elle se retira donc, laissant tout ce petit monde avec leurs invités invisibles. D’ailleurs elle ne pouvait même pas savoir s’il n’y en avait qu’un ou s’ils étaient tout un groupe. Tout ce qu’elle compris c’est qu’en fait elle ne comprenait rien.

Et ça parlait, ça disait des phrases, ça discutait avec des êtres invisibles et ça devenait carrément flippant donc elle se mit volontairement à l'écart. Et après ça tout le monde se mit à marcher mais dans la direction opposée, certains semblaient même abandonner une partie du groupe pour se rendre à d’autres endroits, reprendre leurs occupations.
Matt se dirigea vite fait vers elle et l’enlaça d’une manière assez déstabilisante. C’était un mélange entre de l’amitié et de l’inquiétude ou bien alors c’était pour lui montrer qu’il se faisait du soucis pour elle. Puis il lui murmure à l’oreille.
Fais attention à toi... - Toi aussi....fait très attention... Matt desserra son étreinte et rejoint les autres et Eiden le regarde partir pensive et inquiète.

Et puis ce fut Dablord qui vint vers eux et commença un nouveau monologue qui avait tout l’air d’un ordre et d’une consignation à rester ici une nouvelle fois.


- Jason, vous allez à l’infirmerie ; j’ai comme l’impression que le comportement étrange adopté par Eiden et Simon est lié au vôtre… Quant à vous deux, justement, vous êtes assignés au camp ; vous – Eiden – sur ordre médical parce que vous êtes toujours blessée, et vous – Simon – parce qu’hier vous avez déserté votre poste. Ryan gèrera votre sécurité ; bonne journée !

Eiden ne prit même pas la peine de répondre, de toute façon elle se sentait rejeté comme jamais encore, tout ceci parce qu’elle ne voyait pas les autres. Alors elle suivit Ryan et Simon à l’arrière d’un cabanon après que les autres se soient complètement dispersés.

- C’est bizarre, ce qu’y s’passe… Comment ça s’fait qu’on soit les seuls à ne pas voir ces foutus aliens ?! On a bouffé un truc qui fallait pas ou quoi ?? Eiden, vous êtes médecin ; vous n’avez pas une idée de ce qu’on a qui ‘va pas ?

Elle le regarda et haussa les épaules, elle était complètement dépassée, au début elle c’était imaginé que les autres étaient infectés ou à la limite c’était eux, mais plus le temps passait et moins elle ne comprenait la situation. Elle c’était même demandé si elle n’avait pas un soucis au niveau cérébrale qui pourrait expliquer ça, un truc qu’elle pouvait avoir en commun avec Simon et Ryan, mais sans radiographie ou scanner pour vérifier cela était impossible. Elle avait même pensé qu’une prise de sang pourrait expliquer, comme pour l’histoire des anciens et de leur gêne. Il y avait peu être ici une race qui ne pouvait communiquer qu’avec certain humain et visible les trois personnes présentes derrière le cabanon n’en faisait pas partie. Mais le plus étrange c’était la manière dont ils étaient partie, laissant un groupe partie avec les soi disant aliens sans même avoir besoin de communiquer entre eux, comme une sorte de télépathie.

- Je n’y comprend rien, nous mangeons tous la même chose, buvons tous la même chose, respirons tous le même air. Les choses me dépassent et ça ne me dit rien qui vaille.

Et c’est là que Ryan tapa rapidement sur l’épaule de Simon puis sur celle d’Eiden et elle le regarda d’une bien étrange manière.

- Qu’est ce que vous faite ?

- Quoi ? Je vérifiais juste que je ne rêvais pas… Au SGC j’ai déjà lu des rapports de mission faisant mention de technologies ou phénomènes étranges visant à manipuler l’esprit des gens. Peut-être qu’en fait on est toujours sur le Dédale, d’ailleurs ? Peut-être que… Peut-être qu’on est juste coincés dans une bulle temporelle ou je-ne-sais-quoi ! - Non, ma blessure est bien réelle et la douleur qui va avec aussi. Mais vous n’avez pas tord, c’est louche tout ça. On dirait des hallucinations collectives ou quelque chose du genre.

Après une longue discussion et énumérer les hypothèses, les doutes, les craintes que le groupe ne finisse comme McClaine ou ne soit manipulé par une force invisible et inconnu il fut décidé qu’ils lui suivraient à distance.
Ils se dirigèrent donc vers l’armurerie ou Ryan prit tout ce qu’il pu dans un sac à dos et d’ailleurs lorsqu’Eiden comprit ce qu’il prenait avec lui elle commença sérieusement à prendre peur. Le comportement de Ryan laissait à penser que les autres pouvaient devenir un danger puisqu’armé de cette façon il voulait parer à toute éventualité et donc se défendre ou carrément attaquer. L’idée d’une nouvelle fusillade n’enchanta pas du tout Eiden, mais pas du tout. Seulement il fallait l’envisager et c’est donc avec cette idée en tête qu’elle fit demi tour et se rendit à l’infirmerie pour prendre un sac à dos médical, comme ceux que les équipes de chasse prenait lorsqu’ils allaient chercher de quoi nourrir la tribu, il était donc peu chargé, juste le nécessaire au cas où. Elle retourna donc avec ce sac à dos sur l’épaule, celle qui n’était pas blessée et pris une arme de poing et demanda l’autorisation de prendre aussi une arme automatique au cas où. Elle pourrait toujours être utile, même si elle n’était pas certaine de pouvoir l’utiliser elle même. Bien entendu elle prit une gourde bien rempli puisqu’elle ignorait combien de temps leur marche durerait.

Ils se mirent donc en route et rattrapèrent le groupe de Sheppard au bout de plusieurs longues minutes, à peu près une demie heure. Ils progressait lentement et le trio du donc faire de même et ce à bonne distance pour éviter d’être repérer. Ils marchaient en silence et ne brisait celui-ci que pour dire des choses vraiment importantes et utiles.

Environ quatre heures plus tard et quelques poses, ils approchèrent de la fin de la forêt on pouvait le voir parce que la végétation commençait à devenir moins dense, couverte de toile d’araignée monumentale et Eiden resta derrière Ryan, parce qu’elle n’avait aucune envie de tomber nez à nez avec l’une des propriétaire de ces immenses toiles. Et puis le groupe se mit à entendre des ronflements assez étranges, preuve qu’une créature ou un animal vivait dans cette partie de la forêt et au vue des ronflements et de ce qu’ils entendirent du groupe qui se trouvait devant eux, ils furent bien content que le camp ne soit pas dans les alentours. Cet animal avait un nom mais aucun d’eux ne le compris réellement clairement.

Lorsqu’ils atteignirent la lisière de la forêt ils en profitèrent pour faire une petite pause et boire un peu. Eiden commençait à sentir de moins en moins son épaule valide, ayant mis tout le poids dessus, celle-ci devenait douloureuse et la douleur endormait les muscles. Elle aurait aimé pouvoir poser tout ça quelques minutes mais elle ne le fit pas, parce qu’elle avait insisté pour prendre une arme en plus et donc elle devait assumer son geste. Ils reprirent ensuite leur marche pour arriver enfin dans une zone totalement inexplorée, ce qui semblait être le désert. Et c’est après une demie heure de marche à peu près que les membres du groupe qu’ils avaient prit en filature disparurent au niveau d’un cactus.
Ils activèrent alors la marche pour se retrouver à la hauteur du fameux cactus, le seul d’ailleurs dans les parages. Eiden observait cette plante comme tout ce qui se trouvait aux alentours et puis, elle entendit Ryan parler et sans le faire exprès se piqua sur une épine et étrangement une trappe s’ouvrit près de Ryan.


- Je… je crois que ça c’est ouvert quand je me suis piqué sur une épine.

Elle n’en était pas certaine mais elle ne voyait que cette explication là. C’est donc avec une extrême prudence que le groupe s’aventura par cette trappe. Ils prirent donc un escalier assez étroit qui descendait profondément dans le sol et puis après ça des couloirs assez petits aussi puisqu’ils durent marcher à demi courbé. Bien entendu ils faisaient attention à ne pas être suivit ni même repérer par quelque chose, mais comme en temps normal ils ne voyaient rien, là ce ne pouvait pas vraiment être différent. Ils arrivèrent enfin dans une immense pièce voutée et qui ressemblait en fait à une usine automatique. Il n’y avait personne de vivant à l’horizon ni même aux alentours et l’atmosphère était assez pensante en fait. Aucune trace des autres non plus.
Ils avancèrent toujours avec prudence regardant autour d’eux, autant pour savoir s’il y avait des traces de vie, que pour voir ce qui se trouvait dans cet endroit. Eiden reconnu rapidement les feuilles de thé dans les bocaux disposés sur les tables.


- Au moins maintenant on sait pourquoi le carré de nos chers arbres à thé était si régulier…

– Une plantation ! mais pour quoi faire ?

Là était toute la question. Puis ils continuèrent leur progression et Eiden remarqua ce qui semblait être un ordinateur mais elle ne fut pas la seule et cela la fit sourire sur le coup.
Elle s’approcha donc et prit place près de Simon qui avait déjà pris possession de la machine et observa elle aussi les symboles qui s’y trouvaient. Impossible de comprendre quoi que ce soit, le langage utilisé lui était inconnu. Eiden se focalisait sur les informations inscrites sur l’écran et plus elle regardait plus elle avait l’impression de reconnaître certaines choses.
Puis soudain un mur devant eux disparu et Eiden surpris, sortit son arme, mais se détendit bien vite lorsqu’elle reconnu le groupe de Sheppard qu’ils avaient suivit jusqu’ici. Au moins maintenant ils savaient où ils se trouvaient, mais rien ne laissait penser qu’on pouvait les voir depuis l’autre côté. Ils parlaient tranquillement avec leur aliens invisibles.
Eiden rangea donc son arme et retourna à l’écran afin de vérifier si ce qu'elle pensait était juste. Et il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre qu'elle avait en face d'elle le schéma d'une molécule de morphine..


- Dites, je sais que mes études de chimie se sont arrêtées au lycée, mais ça ce sont des molécules, non ?

- De la morphine !!! C’est de la morphine !

Lança t’elle d’une voir un peu élevée, mais elle ne l’avait pas fait exprès (de parler si fort).

- Mélangé au thé ça pourrait être une sorte de drogue ! C’est pour ça qu’ils voient tous la même chose et pas nous. Des hallucinations, contrôlées, donc ils existent bel et bien. Moi je suis allergique à la morphine alors je ne réagit pas de la même manière que les autres, et le thé est en bourrée. Mais toi Simon…, et vous Major, vous n'y êtes pas allergique ou.... alors vous ne buvez pas de thé ?


Dernière édition par Eiden Andrews le 14.02.12 10:37, édité 1 fois
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