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 MJ Exil - P5R-523

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Josh Reynolds
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MJ Exil - P5R-523 _
MessageSujet: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1012.11.11 14:28

MJ Exil - P5R-523 Animation

PJ :

(Colonel) Jason Turner
(Agent du NID) Evans Dablord
(Médecin chef) Eiden Andrews
(Major) John Sheppard
(Lieutenant) Matt Eversman
(Sergent-major) Annabel Spence
(Sergent) Anthony Lang
(Scientifique) Simon Wolowitz
(Soldat de 1ère classe) Julia Becker


PNJ :
Equipage du Dédale
(Major) Marks
(Major) Wells
(Scientifique) Arthur Lipz
(Infirmier) Bradford
(Infirmier) Lorens
Khalek


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

P5R-523. De part sa position par rapport au soleil de ce système, la planète était enneigée toute l’année. Un paysage entièrement blanc, laissant se dresser de majestueuses montagnes au-delà de la forêt. C’était une destination de rêve pour tout européen désireux de fêter Noël dans les règles, et un endroit remarquable pour n’importe quel citadin excédé par la société terrienne. En somme, une autre façon de vivre… si seulement il y avait une quelconque vie humanoïde par ici. Lorsque la Porte des Etoiles s’activa, au milieu d’une clairière immaculée, le lieu se réchauffa aussitôt : on atteignait enfin le 0°C symbolique. Un instant passa, et quatre ombres fantomatiques traversèrent le vortex pour rejoindre le MALP envoyé quelques jours plus tôt. La rampe étant couverte de neige, la sonde s’était échouée légèrement plus bas, juste devant les nouveaux arrivants.

« Il semblerait que les lieux ne soient pas aussi désertés qu’on l’a cru. »
L’équipe, menée par le lieutenant Eversman autant au propre qu’au figuré, dut prendre quelques secondes pour s’habituer à la température, puis elle descendit d’un même élan la rampe pour se rapprocher de leur allié technologique. Celui-ci fonctionnait heureusement encore ; le matériel n’avait été nullement abîmé, il était seulement mécaniquement bloqué. Il était toutefois parfaitement inutile de dégager le MALP de son terrier, puisqu’il ne pourrait de toute façon pas avancer plus loin ; aussi se mirent-ils en quête de leur objectif.

« On a repéré avec le MALP une zone où la neige est beaucoup moins dense qu’alentours. »
A une vingtaine de mètres devant eux, sur leur gauche, avait été formé un disque de surface contrastant largement avec le reste par cette quasi-absence de neige. S’il semblait logique de supposer que sur n’importe quelle planète il neigeait partout uniformément, cette bizarrerie non loin de la Porte des Etoiles avait attisé la curiosité des terriens.

« On pense que ce sont des anneaux de transfert Goa’ulds. Et apparemment, ils ont servi récemment… »
Un rapide coup d’œil autour du propriétaire, et le quatuor s’avança vers leur objectif. Le terrain, légèrement en pente, ne facilitait nullement la marche, et lorsque le leader du groupe manqua de finir par terre à cause d’une plaque de verglas ils comprirent qu’ils devraient redoubler de prudence. Heureusement, les anneaux étaient aussi dans la clairière, donc ils n’auraient pas à vagabonder partout ce jour-ci : en quelques minutes de marche infernale dans une neige qui s’enfonçait littéralement sous leurs pieds, ils atteignirent le disque qu’on leur avait demandé d’examiner ; c’était l’occasion pour Wolowitz de se montrer utile.

« Pour qu’il y ait des anneaux ici, c’est qu’on doit vouloir cacher quelque chose. Utilisez-les, et découvrez de quoi il s’agit. »
Commençant d’abord par déblayer la neige avec l’aide d’un de ses camarades – Lang ou Spence au choix –, il put ensuite tenter d’activer les anneaux. Aucune réaction. Aucun mouvement, pas un subtil signal sonore pouvant les avertir d’un quelconque dysfonctionnement, rien : les anneaux de transfert ne voulaient tout simplement pas marcher. Alors le scientifique dut s’atteler à démonter chaque pièce de l’appareil pour comprendre à quoi ils avaient affaire, mais aussitôt le cache de l’alimentation enlevé ils comprirent vite quelle était la cause de la panne : il n’y avait aucun cristal d’énergie. Et visiblement, on l’avait délibérément enlevé. Le problème, c’est que si ce cristal servait de réserve énergétique pour l’appareil, il détenait aussi les informations permettant de relier ce point au lieu dont on se souciait suffisamment pour le cacher sur une planète gelée. Bref : inutile de tenter le générateur à Naquadah, c’était peine perdue, et aucun autre bricolage à la McGyver n’avait plus de chances de succès. Mais ces anneaux menaient pourtant quelque part, et ils ne pouvaient pas se permettre de rentrer à la base à peine vingt minutes après être partis : il y avait forcément d’autres indices d’une activité Goa’uld par ici ; encore fallait-il les trouver.

Il fallut en fait très peu de temps pour qu’un terrien découvrît des traces de pas laissées dans la neige. Quasiment effacées à la lisière de la forêt, elles avaient été considérées comme suffisamment exposées aux précipitations pour être oubliées ; on comptait sûrement sur la neige, mais la présence relativement rapprochée d’arbres avait suffi à protéger ces empreintes. A qui appartenaient-elles ? Ils ne pouvaient qu’émettre des conjectures. Dans ces circonstances, difficile pour eux d’assurer un lien entre la présence suspecte d’anneaux et la présence, toute autant suspecte, d’empreintes. Mais il pouvait pour autant s’agir d’un peuple complètement étranger à la culture Goa’uld ; aussi fallait-il rester sur ses gardes, surtout que les empreintes menaient finalement bien au-delà de la Porte des Etoiles. En fait, elles semblaient s’enfoncer dans cette forêt rachitique pendant un bon moment avant, inévitablement, de mener vers les montagnes qui leur faisaient face. Concrètement, leur objectif – si c’était effectivement le même qu’initialement – demandait sûrement plusieurs heures de marche.

Gardant bien en tête le briefing de la veille, l’équipe terrienne décida de suivre les maigres traces qui leur servaient de piste ; ils n’avaient pas d’autre choix. Les quatre explorateurs – Eversman, Spence, Lang et Wolowitz –, pénétrèrent donc dans la forêt, abandonnée par la plupart de ses feuilles. Le pseudo-chemin qu’ils suivaient descendait légèrement, et il fallait rester vigilent quant aux racines que dissimulait la neige. Il n’y avait par ailleurs quasiment aucun bruit ; seuls quelques volatiles étaient audibles depuis leur position. Quant à la température, elle avait chuté de quasiment dix degrés aussitôt la Porte refermée. Aussi, malgré le froid mordant, les militaires – et le civil – marchèrent aussi longtemps qu’il le fallut, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils arrivent en bordure de forêt, quarante minutes après leur départ de la clairière. Alors que depuis une dizaine de minutes la pente s’était largement inversée – ils devaient sans doute se trouver sur un quelconque versant d’une toute aussi quelconque montagne –, et alors qu’ils avaient déjà dû franchir deux ruisseaux, ils découvraient enfin un chemin – et un vrai, cette fois-ci. La terre en partie visible sous cette plus fine couche de neige menait vers l’Est, mais étant à nouveau visible plusieurs mètres plus haut, le chemin semblait finalement faire le tour de la montagne pour aboutir à son sommet. Alors le groupe reprit sa route dans ce sens ; après tout ils n’avaient
a priori rien de mieux à faire. Au fur et à mesure qu’ils montaient, le chemin se rétrécissait. Au départ de très peu, et plus ils progressaient vers le sommet plus le terrain se faisait étroit, sinueux et dangereux. Leur seule protection face au vide : les rochers qui, parfois, leur servaient de rambarde naturelle. A présent, malgré l’altitude qui les séparait encore de leur destination, il ne s’agissait plus de glisser…

Une heure et vingt minutes de marche. A un angle relativement droit de leur désormais si familière montagne, ils tombèrent sur un genre de promontoire de rochers et cailloux donnant sur le reste du paysage. Il y avait la forêt qu’ils avaient parcourue de long en large un peu plus tôt, et en plissant les yeux ils pouvaient distinguer la Porte des Etoiles au milieu de la clairière enneigée. Avec des jumelles, on aurait pu voir n’importe qui traversant le vortex…

Quand ils reprirent leur route après cet intermède « panorama », ils mirent à peine un quart d’heure avant d’enfin tomber sur quelque chose d’intéressant. Malgré le fait que le chemin continuait encore bien au-delà de ce à quoi ils auraient pu s’attendre, il y avait sur leur droite un renfoncement dans la roche, et même en fait une entrée : l’entrée d’une grotte. Il semblait finalement que le quatuor avait bien fait de ne pas abandonner aussitôt : lampes allumées, il pénétra prudemment au cœur de la montagne. Suivant un long mais relativement étroit couloir bien trop uniforme pour être naturel, ils atteignirent bientôt ce qui ressemblait à une salle. Au centre, un cercle en pierre surélevé, devant lequel était placée une console de commandes. De chaque côté, longeant les murs, figuraient diverses étagères, bibliothèques et armoires renfermant flacons et échantillons, ainsi qu’un ordinateur encastré dans la paroi rocheuse. Et un peu à l’écart du reste, une minuscule salle circulaire où l’on distinguait clairement au sol des anneaux de transfert… Ils ne savaient toujours pas qui était à l’origine de tout ceci, mais il était évident qu’ils avaient trouvé ce que cachait cette planète, et à présent ils comprenaient mieux pourquoi on avait installé mais désactivé des anneaux Goa’ulds près de la Porte des Etoiles… Une heure et demie de marche à chaque fois qu’on voulait venir dans cet espèce de laboratoire, ce n’était sûrement pas le plus pratique.
Les appareils s’allumèrent les uns après les autres, repoussant la pénombre : Wolowitz venait d’activer la console de contrôle. Le cercle central était maintenant le socle de molécules flottant dans les airs, ou plutôt… de brins d’ADN, reconnaissables par leur aspect caractéristique d’hélices. Si les terriens confirmèrent vite au vue du langage utilisé que le propriétaire de ce lieu était un Goa’uld, ils remarquèrent toutefois une légère discordance sur certains points par rapport à la normale : certains passages de l’ordinateur étaient rédigés dans une autre langue, une langue qu’ils n’avaient vraisemblablement pas l’habitude de côtoyer en mission. Elle était indéchiffrable, mais le plus étonnant était encore à venir : il y avait tout au fond du laboratoire une capsule verticale dans laquelle reposait un homme. Inconscient, l’inconnu, cheveux courts et blonds, torse nu, avait la tête baissée. C’était une chambre de stase, ce qui voulait dire que celui que les terriens avaient en face d’eux pouvait se trouver dans cet état depuis déjà très longtemps. Il fallait à présent décider de ce qu’il fallait faire, mais il ne fallait pas non plus oublier une chose : les mesures de sécurité rappelées récemment par le NID.


Dernière édition par Evans Dablord le 08.12.11 0:44, édité 6 fois (Raison : Màj de la liste de PJ/PNJ)
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1013.11.11 13:55

Tenue Matt par ici casque remplacé par bonnet + cache nez noir

La Porte des Etoiles venait de s’activer sur P5R-523, Matt Eversman fut le premier à poser le pied sur la neige qui recouvrait intégralement cette planète. Regard rapide autour de lui pour vérifier qu’il n’y avait pas la moindre âme vivante sur cette planète mais juste de la neige à perte de vue. Le Ranger s’empressa de bien remonter son cache nez vu la température ambiante calant le tout avec son bonnet blanc, laissant l’habituelle casquette au SGC pour garder un peu de chaleur. Il avait pensé à la cagoule dans l’une des poches de son gilet tactique noir, le reste de son uniforme était de couleur blanche afin d’être conforme à l’environnement de la planète. C’était d’ailleurs la première fois qu’il testait cette déclinaison et il n’en était pas mécontent. Petit plus, l’uniforme est réversible ce qui permet d’utiliser le noir à l’intérieur pour être plus discret si l’environnement change. C’est beau la technologie…
Des anneaux Goa’uld avaient été repérés à quelques mètres de la Porte des Etoiles trahissant une certaine activité et l’équipe était là pour en savoir davantage. Un simple geste de la main suffit pour mettre le petit groupe en route vers les anneaux. Toute cette neige, cela donnait envie de venir passer quelques jours avec une bonne paire de ski, le Stargate Command pourrait même monter une petite station de ski pour ses membres. Toutes ses jolis pensées occupaient tellement Matt qu’une plaque de verglas se chargea de le rappeler à l’ordre néanmoins il se rattrapa d’un joli moulinet de bras. La progression n’était pas aisée, la neige n’étant pas tassée. Le passage du chef d’équipe permettait de dégager un passage ce qui facilitait pour les autres mais heureusement ils arrivèrent rapidement sur les lieux.


« Spence, avec Wolowitz ! Faites au plus vite… J’ai pas l’intention de m’éterniser ici. Lang, ouvre l’œil ! »

Eversman n’y connaissant pas grand-chose se rapprocher du désormais Sergent Lang afin d’ouvrir l’œil. Repérer un hostile était une tâche assez simple dans cet univers tout blanc, à moins que les goa’ulds ne disposent d’un camouflage blanc ce qui l’étonnerait mais bon il fallait reste vigilant. Il ne faisait vraiment pas chaud, Matt remonta le plus possible son cache nez histoire d’être bien protéger avant de se déplacer quelque peu histoire de ne pas geler sur place. Le scientifique du groupe finit par leur annoncer qu’il n’y avait plus le cristal d’énergie, celui-ci ayant été retiré volontairement. Pourtant ces anneaux devaient bien menés quelque part… Le Lieutenant se lança à la recherche de preuves regardant un peu partout au sol bientôt imité par les autres membres de l’équipe et ce fut finalement Spence qui trouva quelques empreintes. Celles-ci partaient en direction de la forêt, peut-être même vers les montagnes un peu plus loin. Rapide coup d’œil vers la montre. A peine 20 minutes qu’ils étaient partis et Matt se voyait très mal expliquer ce retour précoce sans avoir suivi cette piste. La décision fut très vite prise.

« On continue notre petite balade au pays du Père Noël ! Avec un peu de chance, vous pourrez lui remettre votre lettre en personne.»

Le groupe se mit en marche, après tout ils faisaient bien partis d’une équipe d’exploration, et qui disait exploration voulait dire kilomètres de marche. Et puis cela les réchaufferait un peu et les conditions auraient pu être pires avec un blizzard empêchant de voir à deux mètres. La piste continua à travers une forêt puis devient ascendante le long du flanc de la montagne. Cette fois, il fallait se montrer encore plus vigilant, un mauvais appui pouvait être synonyme d’une belle chute et au fur et à mesure le chemin se rétrécissait peu à peu. Le fusil d’assaut dans le dos afin de pouvoir s’agripper à la paroi rocheuse, la progression était désormais silencieuse sauf pour signaler un éventuel danger.
L’équipe marqua une pause touristique afin d’admirer le paysage et surtout la distance parcourue. Un petit coup d’eau et hop c’était reparti. Matt commençait à regretter sa décision d’avoir suivi cette piste qui ne semblait mener à rien, cette petite balade était surement bonne pour s’oxygéner le corps et se muscler les cuisses mais niveau découverte…Le destin choisit de lui donner raison, il y avait quelque chose à droite à une dizaine de mètres. Poing levé afin de stopper l’équipe suivi d’un signe en direction de la cible avant de progresser, M4 levé et doigt sur la gâchette. L’entrée d’une grotte.
Les lampes s’activèrent et Matt pénétra à l’intérieur avec Lang juste à coté de lui. Il appréhendait de se retrouver face à face avec un ours et les deux étaient avancer pas après pas regardant partout. La progression était lente et parvient à ce qui ressemblait à une salle de contrôle.


« Spence, Lang sécurisez l’endroit ! »

Le jeune homme restait dans la pièce principale surveillant le scientifique qui semblait en pleine découverte de ses cadeaux de noël activant peu à peu les différentes consoles devant un Matt peu rassuré. Quelques minutes plus tard, un faisceau de lumière en plein milieu de la pièce principale. Eversman ne put s’empêcher de s’approcher de celui-ci, reconnaissant de l’ADN malgré ses faibles connaissances en médecine. Il y avait aussi de nombreuses informations qui ne cessaient de réviser, il reconnaissait des symboles Goa’ulds même s’il était incapable d’en comprendre le moindre mot mais il y avait aussi autre chose… La radio se mit alors à grésiller, l’un des membres réclamait sa présence.
Le gradé se mit de suite en route et il comprit bien vite la raison de cet appel. Un homme était à l’intérieur d’une capsule, c’était assez étrange. Etait-il vivant ? Etait-il là depuis longtemps ? De nombreuses questions se posaient sur la découverte de cet inconnu. Le civil s’empressa de les rejoindre, déjà tout excité par la découverte et avait déjà envie de toucher à tous les boutons. Matt le stoppa en l’attrapant par son gilet tactique.


« On ne touche à rien… » Le faisceau de son fusil passa sur le visage de cet inconnu, blond, assez jeune. Il était vraiment tentant de le sortir de là, de lui poser toutes les questions possibles mais il fallait être prudent et c’était au chef d’équipe de remettre les pendules à l’heure. Eversman laissa ses coéquipiers s’exprimer durant quelques minutes avant de prendre sa décision quittant enfin des yeux cet inconnu qui l’intriguait tant.

« Lang et Spence. Vous retournez à la Porte des Etoiles et vous contactez le SGC afin de savoir s’il nous envoie quelques scientifiques de plus ou si on rentre… On reste en contact radio. Compris ? »

Le Lieutenant répondit aux éventuelles questions avant de suivre des yeux le départ des deux sergents avant de reporter son attention vers le scientifique. Il n’était plus que tous les deux en plus de cet inconnu néanmoins Matt veilla à ce qu’il ne cherche pas à le réactiver pour le moment et qu’il se concentre plutôt sur la salle de contrôle et surtout sur les anneaux. Le Ranger chercha lui quelques informations dans les livres présents, tous étaient dans un langage qui ne lui était pas familier et incompréhensible. Cette grotte était reliée à la Porte des Etoiles par les anneaux, elle était donc importante et cet inconnu l’était aussi surement. Peut-être un hôte pour un futur Grand Maître ? Eversman finit par aller à monter la garde à l’extérieur allant de temps en temps à l’intérieur pour suivre les avancées du civil et pour se réchauffer un peu.


Dernière édition par Matt Eversman le 13.11.11 20:19, édité 1 fois
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MJ Exil - P5R-523 _
MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1013.11.11 20:10

[HRP : Pas le droit au Hors RP 8( ]

Une étendue de neige à perte de vue. Le ciel était dégagé, pas de tempête en préparation. Les vapeurs d'eau avaient fait leur apparition au niveau des voies respiratoires de chacun des membres de cette expédition. Un à un, ils avaient tous posés leurs rangers sur ce sol enneigé, laissant ainsi leur trace sur cette planète qui semblait vierge de toute civilisation. Un rapide coup d’œil de chaque côté de la porte, assurant l'équipe de toute surprise. Le leader de l'équipe s'avança alors en direction du MALP, échoué sur un côté. Annabel restait sur sa position droite, sentant déjà le mordant du froid sur son visage, surtout sur le bout du nez et sur les pommettes. Elle, plutôt habituée aux températures ne descendant jamais en dessous de 21 ... La porte se referma et Annabel quitta sa position pour rejoindre les autres proche du MALP. Pas facile de marcher avec cette doudoune blanche qui entourait ses jambes dans ce large pantalon et recouvrait son torse grâce à une grosse veste qui l'empêchait un peu de complètement plier les bras. Tenant toujours son arme de la main droite, elle porta rapidement la gauche au niveau de son visage et tira son écharpe jusqu'à ses lèvres, préférant ne pas la monter sur son nez, même si le froid lui faisait extrêmement mal aux narines, car elle ne voulait pas que du gîvre se forme devant sa bouche et son nez sur le morceau de tissu. Matt ordonna l'avancée vers le cercle mais plus ils s'éloignaient de la porte et plus la neige venait recouvrir leur rangers. Annabel s'était mis en arrière de la file, laissant Matt et Wolovitz devant. Bien qu'elle ne connaissait pas le scientifique, il était un civil, donc à protéger. Quant à Lang, elle ne le connaissait pas non plus, mais il était du même grade qu'elle, donc il avait démontré ses compétences. Un léger vent vint animer la fourrure synthétique qui recouvrait le rebord de sa capuche. Elle ferma les yeux et agita la tête, voulant se débarrasser de ses petits poils venant lui chatouiller la peau. Déjà que des gants n'étaient pas pratique pour tenir correctement une arme, mais en plus, devoir venir se gratter et repousser la fourrure ... Dans cet accoutrement ... Autant se mettre tout de suite les fesses par terre.

Marcher dans la neige ... quelle plaie !! Comparable à du sable, pas de base stable, cela faisait travailler les cuissots mais bon. D'ailleurs, elle remarqua du coin de l’œil des bras tournoyer dans tous les sens. Elle releva son arme mais s'aperçut bien vite qu'il s'agissait de Matt essayant de ne pas tomber. Qui dit neige, dit petites glissades apparemment. Ça aurait tout de même été plaisant de voir le chef de l'expédition, tomber et galérer à se relever, surtout devant une telle équipe !! Elle fit tout de même attention de ne pas jouer le rôle de la blondasse de service, car vu son historique personnel, elle le sentait gros comme un camion ... Mais bon, pour marcher dans la neige, il aurait bien apprécier des raquettes. Peut-être que le haut commandement n'y avait pas penser car les anneaux à emprunter ne se trouvaient pas loin de la porte. Déjà qu'elle avait mis une bonne couche de chaussettes, recouvrant le bandage autour de ses pieds, protégeant du mieux qu'elle pouvait ses voutes plantaires endoloris par sa dernière mission. Mais bien vite, Matt s'était arrêté, le cercle se trouvait à moins d'un mètre de lui. Il distribua ses ordres au scientifique et à elle-même afin de les dégager et de les faire fonctionner. Ouais, encore un moyen de la charrier en la mettant à quatre pattes par terre à fouiller dans la neige. Elle détacha alors son sac à dos lentement, ne voulant pas tirer sur ses bandages aux mains, le posant à terre et, en se rapprochant de Matt, lui confia son P-90. Elle lui fit néanmoins un regard noir avant d'aller s'agenouiller sur l'un des rebords du cercle et de commencer à chercher la trappe recelant les commandes des anneaux. Ben oui, sans transmetteur pour les activer, il fallait bien le faire manuellement à partir des commandes implantées dans le socle. Et puis les anneaux marcheraient mieux sans une couche de 10 cm de neige dessus. Wolovitz trouva ce qu'ils cherchaient en premier, malheureusement, le mécanisme refusait de s'activer. Le scientifique entreprit alors de vérifier tout le système et en soulevant le cache destiné à l'alimentation, il découvrit qu'il manquait le cristal essentiel.

Elle se releva alors, tapant sur sa combinaison qui lui donnait une parfaite allure de bibendum, afin d'enlever la neige colmatée sur le tissu, puis revint prendre son arme et remettre son sac à dos, non sans une once de difficulté. Bref, Eversman ordonna de rechercher une piste à suivre, n'importe quoi qui puisse être intéressant. Les 4 équipiers commencèrent à explorer les alentours. Rien de mieux qu'à faire des cercles dans la neige pour perdre le moindre indice intéressant. Bref, alors qu'elle remettait sa capuche en place, replaçant tous les poils de sa superbe moumoute sur les côtés et qu'elle suivait du regard la fumée provenant de sa respiration, s'élever vers le ciel et les étoiles, la jeune femme remarqua un truc étrange sur le sol à quelques mètres d'elle. Fonçant les sourcils, elle alluma la lampe torche qu'elle fixa à son P-90 et pointa le sol et c'est là qu'elle découvrit des traces de pas dans la neige. Elle activa deux fois sa radio pour attirer l'attention des autres, qui pourtant n'étaient pas loin, mais elle se disait que si elle hurlait sa découverte, la plaine remplie de neige ferait écho et le fait de trouver des empreintes révélait qu'ils n'étaient pas seuls. Bref, elle se retourna vers les autres et leur signifia qu'elle avait un truc. Matt, arrivé à sa hauteur, prit la décision de poursuivre les traces.


"Longue marche en perspective ... N'oubliez pas de protéger les extrémités."

Mmm ... En fait, quand elle avait découvert les traces, elle n'avait pas vraiment vu les deux ruisseaux après ... Les rangers s'arrêtant aux chevilles, elle avait prié tout le long de leur traversé pour ne pas avoir les chaussettes, et donc les bandages mouillés. Bref, là elle regrettait vraiment les raquettes, voire peut-être même les skis mais ne sachant pas en faire, elle aurait été plus vite à pied. Le sac se faisait de plus en plus lourd sur ses épaules et la légère pente qui s'était formé juste devant la lisière lui permit de sentir le tiraillement dans les muscles de son mollet. Oui oui ça faisait les cuisses ...

Bref, tout le monde s'engagea dans la forêt et ils aboutirent bien vite à un chemin terreux, légèrement rocailleux, menant à une sorte de mini-montagne. Finalement, Annabel enleva sa capuche, la laissant se reposer sur son sac à dos, l'écharpe ayant viré depuis longtemps. Elle était presque prête à virer aussi la doudoune blanche, commençant sérieusement à avoir chaud la dessous. La fatigue commençait à se faire sentir en tout cas, 1 heure les pieds dans la neige, ça faisait un bon entrainement. D'ailleurs, heureusement que le chemin était bordé de cailloux, ça évitait de faire un faux-pas quand le bout de rangers ripait sur le chemin, faute de n'avoir pas levé assez le pied. Au bout d'un certain temps, Elle vit le cortège s'arrêter. Un petit regard sur le côté lui permit de voir le poing levé du lieutenant. Ni un ni deux, elle reprit son arme entre les mains et avança en retirant le cran de sureté. Bien vite, ils arrivèrent devant une sorte d'entrée de grotte et tous y pénétrèrent. Déjà l'atmosphère se réchauffait un peu et après avoir effectué quelques mètres à la lueur des lampes torches, des lumières s'activèrent. comme quoi l'endroit était loin d'être abandonné. Devaient-ils donc rencontrer le propriétaire des empreintes laissés dans la neige ?? Eversman donna l'ordre d'explorer et de sécuriser par la même l'endroit, pendant que lui surveillait l'enthousiasmé du moment. Ainsi avec Lang, Annabel partit sur la gauche, trouvant au bout de quelques secondes une pièce renfermant la 2e paire d'anneaux de transports. Etant un cul de sac, les deux compères revinrent dans la pièce principale pour aller explorer l'autre côté. Et là bien vite, ils reconnurent un homme un stase. Lang activa sa radio pour radiner le lieutenant. Mais Annabel pressentait ce qu'il allait dire. Et le verdict tomba, retour à la case départ.


"On vous fera un contact radio toutes les 30 minutes, pour nous situer et pour savoir si l'inconnu X pointe le bout de son nez."

Sans attendre, elle remit sa capuche, s'étant habituée à la température du labo, et s'engagea vers l'entrée de la grotte, suivit par Lang. Une fois à l'extérieur, elle se tourna vers ce dernier, arquant un léger sourire.

"Alors ... Par devant ou derrière ??"

Elle lui montra d'un signe de tête le chemin qui ne permettait pas de se déplacer l'un à côté de l'autre. La décision prise, ils se mirent en route, surveillés par le lieutenant. Elle lui fit donc un léger signe de moufles alors qu'ils descendaient tranquillement le petit chemin escarpé, en faisant attention de ne pas glisser. Le frottement du bandage dans la chaussette dans la ranger se faisait de plus en plus sentir et l'idée de se passer de la crème sur ses petits petons lui fit sortir un sourire de contentement inattendu. Au bout d'un moment, ils arrivèrent à un détour sur le chemin et là ils purent admirer toute la vallée, avec en plein milieu la porte des étoiles. Même si la vue était superbe, le fait d'être si facilement visible par ce chemin était un peu préoccupant pour le coup. A vrai dire, les empreintes trouvées dans la plaine ne pouvaient pas vraiment révéler le temps écoulés entre le passage de la personne et l'arrivée des terriens mais il fallait toujours rester sur ses gardes dans une exploration de planète inconnue.

"On ne se presse pas, on regarde bien partout pour ne pas être surpris. On est plus que deux, à la moindre suspicion, n'hésitez pas à vérifier pour assurer notre sécurité."
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1016.11.11 12:10

La neige, douce et froide, souvent prémisse d'un hiver rigoureux. Accompagné généralement par de températures assez difficile à supporter pour le corps humain sans une petite aide vestimentaire. Ainsi, Wolowitz avait fait comme tout le monde, prit son plus chaud anorak et l'avait enfilé. Toutefois, il en avait prit un de couleur rouge mais on l'avait vite rembarré pour qu'il prenne la même couleur que les autres, blanc. Et donc, le voilà en train de passer la porte des étoiles pour la première fois de sa vie. Et finalement, c'était vraiment grandiose et une fois de l'autre côté de la porte, il ne pouvait s'empêcher de faire une petite danse discrète histoire de faire ressortir toute cette joie.

Devant lui désormais, un paysage blanc, mais alors blanc de chez blanc. Il tenta une petite glissade prêt de la porte des étoiles mais la neige était trop présente pour pouvoir faire la moindre glissade. D'ailleurs, il s'empressa de sauter sur le dos dans un tas de neige pour faire l'ange comme dans son enfance. Mais il se releva immédiatement lorsqu'il vit le reste du groupe qui était très sérieux dans leur comportement. Pourquoi ne profitaient ils pas de la neige ? C'était vraiment dommage mais bon, ils étaient militaires après tout.

Rapidement, le chef du groupe, dont le nom échappé totalement à Wolowitz, l'appela pour venir voir des anneaux de transports. L'équipe se mit en marche vers cette trouvaille et le Lieutenant manqua de peu de se retrouver au sol. Simon lâcha un petit ricanement qui voulait en dire long mais son rattrapage était digne de n'importe quel maître Kung-fu. Et même si la progression dans cette neige était affreusement difficile, le groupe arriva prêt du cercle que formait les anneaux de transports dans la neige. Bien évidemment, la tâche d'observer cela de plus prêt avait été donné à Simon mais également à la demoiselle du groupe, dont le jeune homme maudissait sa doudoune qui moulait pas assez ses formes qui étaient sans aucune doute généreuses.

Se mettant à genoux à côté de la jeune femme, Simon commença à bidouiller plus qu'autre chose. Aucune énergie ne ressortait de ces anneaux, aucun moyen de l'activé. C'était étrange, c'était comme ci quelqu'un avait appuyé sur le bouton off et non mit sur veille. Cela méritait de voir de plus prêt. En ouvrant la trappe aux cristaux, l'ingénieur put voir qu'il manquait pas un seul cristal seulement, mais bien la totalité. C'était comme avoir une télévision avec aucun composant informatique dedans, il s'agissait simplement d'une coquille vide...


- Bah on risque pas d'aller loin avec tout ça, quelqu'un à piqué tous les cristaux. Certainement le Yéti qui les a volé.


Simon rigola de sa blague mais visiblement, elle n'avait fait rire personne d'autre. Et bah, ça va être la joie avec ce groupe. Enfin, maintenant qu'il n'avait plus rien à faire, ils pourront certainement rentrer à la maison. Mais ce fut ce moment choisit par la jolie demoiselle d'annoncer qu'elle venait trouver des traces de pas effacé dans la neige. Et bien sûr, le chef d'équipe voulait voir cela de plus prêt. Mais bon, généralement, traces effacé allaient avec « ne pas vouloir être suivit ». Et à priori, les militaires ne comprenaient pas cela. Heureusement, il aura les fesses de la jeune femme à observer durant cette traque aux traces dans la neige. Enfin, sa combinaison ne laissait pas apparaître beaucoup de forme mais au moins, cela laissait place à l'imagination.

Mais Simon était pas au bout de ses surprises. Le groupe s'était enfoncé dans la forêt, ils s'étaient retrouvé sur un chemin, à grimper une montagne et par-dessus tout cela, il n'avait plus en visuel le petit cul de la jeune femme mais celui d'un des militaires. En effet, la militaire était passé derrière lui et du coup, la progression était beaucoup moins plaisante. Rajoutant à cela son asthme et voilà qu'il galérait plus que les militaires. Et après des heures et des heures de marches, qui n'était pas si longue que ça en faites, le groupe s'arrêta sur ordre du chef d'équipe. Puis soudain, la jeune femme passa devant lui et là, le cœur de Simon explosa. Elle avait retiré sa capuche, qui empêchait nettement l'ingénieur de voir son visage. Mais désormais, ce n'était pas le cas. L'homme entendait cette chanson résonner dans sa tête. Même si il avait vue que son visage furtivement, le voilà déjà amoureux. Il se voyait déjà avec la jeune femme courant dans la neige de cette plaine, main dans la main, se regardant amoureusement. Ils feront des roulades collé l'un à l'autre dans la neige et se réchaufferont par une baiser long et langoureux. Ils iront dans un chalet histoire de copuler et de se donner des plaisirs corporelles. Ils iront manger une raclette ensemble et rigoleront en se voyant mutuellement avec du fromage collé au visage. Ils feront du ski, dévalant les pentes ensemble et s'embrasseront en bas de la piste. Il la présentera à sa mère qui l'adora immédiatement. Ensemble, ils auront plein d'enfant à qui ils donneront des noms de personne morte de sa famille et puis ils auront une ferme dans le Minnesota et puis ils iront plein d'animal à élevé et puis ils regarderont des séries fantastique avec une cheminé à leur côté et puis ils verront leur enfant devenir des personnes importantes du pays et puis ils auront des petits enfants magnifique et puis...

Wolowitz fut soudainement arraché à son rêve lorsqu'il remarqua qu'il était finalement tout seul, au milieu d'un chemin et sur une planète complètement étrangère. Ainsi, il alla rejoindre les autres qui se trouvaient dans une grotte. Et finalement, l'expédition commença à être intéressante. Arrivant dans la grotte, il y avait plein de matériel d'une technologie assez avancé et qui de par leur conception, n'était absolument pas terrien. L'ingénieur s'avança vers la console principale, enfin, ce qu'il pensait l'être. Et en regardant de plus prêt, il finit par tout activer et à rallumer les lumières...


- C'est pas mieux comme ça, dit il en regardant tout le monde. Ah si beaucoup mieux même, rajouta t il en voyant Spence.

Et tandis qu'elle tourna les talons pour explorer un peu plus les lieux, Simon se pencha légèrement pour observer une nouvelle fois les formes de la demoiselle ou du moins, espérer voir quelque chose. Bien évidemment, son geste n'était pas discret et n'importe qui l'aurait pu voir la mater. Enfin, tout ces appareils ne demandaient qu'à fonctionner et Wolowitz commença à trifouiller la bête. Une séquence d'ADN apparut en hologramme devant lui. Il y avait des phrases marqué dessus, Simon reconnu immédiatement le langage...


- J'ai bien l'impression qu'il s'agit d'un texte écrit en Goa'uld. Par contre, je sais pas comment le lire. Bon certes, j'ai réussit à voir qu'il s'agissait d'un texte Goa'uld mais bon, vous savez quand vous voyez quelque chose écrit en russe, vous arrivez à savoir qu'il s'agit d'une phrase russe sans pouvoir la lire pour autant ? Et bah là c'est pareil pour moi,
dit il en se justifiant sans qu'on lui avait dit quoique ce soit. Enfin bref, il y a tout de même des passages dans une autre langue qui m'est totalement inconnue.

Simon observa la forme et les aspects de cette écrire mais cela ne lui rappelait absolument rien. Enfin, il y avait d'autres consoles à regarder de plus prêt mais rapidement, quelqu'un appela le chef de l'équipe pour venir le rejoindre. Wolowitz lui emboîta le pas et il vit au même moment un homme dans une cellule de stase. Bien évidemment, il y avait une console juste à côté de la cellule et l'ingénieur alla immédiatement dessus. Seulement voilà, le gros blaireau qui leur sert de chef d'équipe l'attrapa pour l'interdire d'y toucher. Simon se dégagea sans demander son reste, même si c'était l'homme qui l'avait lâché. Il réajusta son gilet tactique avant de lui dire...

- Excusez-moi Lieutenant mais je connais mon travail et je ne risque pas de le réveiller si c'est de cela que vous avez peur. Déjà d'une, parce qu'il faut certainement un code pour retirer cet homme de sa stase et de deux, j'en ai pas envie. J'ai déjà vécu l'enfer dans une mission où il y avait des gens en stase aussi alors j'ai pas envie de recommencer.

En effet, dans sa précédente mission, le jeune homme s'était retrouvait avec quatre de ses camarades sur un vaisseau alien avec des cellules de stase et des gens pas très gentils qui en voulaient à leur vie. Mais bon, l'ingénieur se souvint surtout du moment où il avait libéré plus d'une centaine de personne de leur stase mais qu'au final, ces gens étaient déjà mort. Inutile de dire le spectacle macabre qu'il avait causé. Enfin, il se rapprocha tout de même de la console, que cela plaise à l'autre ou non. Mais bon, il faisait qu'observer à prêt tout, il ne voulait pas se prendre une droite dans la tronche par ce type. En plus, il n'y avait plus que eux deux donc encore moins. Il n'avait qu'à se réconforter avec les autres consoles qu'il y avait dans la grotte, il finira certainement par trouver quelques chose d’intéressant dans tout ça.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1016.11.11 18:57

* Oh non, pitié. Pas sur Groenland-537… *

Ce fut la première chose que se dit Anthony lors du briefing de mission lorsqu’on leur montra les images de la sonde MALP et qu’on leur donna les informations disponibles sur la planète. Il commença à croire qu’il était maudit, il commence par louper une super mission dans un coin paradisiaque au soleil à cause d’une petite entorse qui l’obligea à rester à la base, ce qui lui valut de faire quelques corvées à l’armurerie. Et maintenant qu’on lui avait donné l’autorisation de repartir en mission, il fallait que ça soit dans le Grand Nord extra-planétaire. S’il y avait bien une destination où Anthony détestait partir en mission, c’était bien les endroits où il faisait moins de 0° les jours de grandes chaleurs… Autant, il appréciait partir en sports d’hivers mais c’était pour skier ou faire un peu de randonnée avant de se réfugier dans un chalet bien chaud avec un bon bol de chocolat. Dans les missions, le chalet se transformait régulièrement en grotte ou campement dans la forêt et le chocolat devenait une soupe immonde de l’armée, et tiède le plus souvent, par-dessus le marché. Il se souvenait être allé une ou deux fois dans des coins comme ça lors de sa « vie précédente », et ça avait été les deux pires missions de sa vie, ou presque. Enfin bon, c’était le boulot, il fallait seulement espérer que ça soit une affaire vite réglée. En plus, à la fin de la semaine, son père fêtait ses 60 ans à New York et Anthony lui avait promis de tout faire pour venir. Cela leur laissait donc 3 jours pour trouver les on-ne-sais quoi Goa’ulds cachés ou pas sur la planète, tuer quelques méchants, libérer tel membre du groupe qui s’était fait enlevé et libérer tel peuple… Comme d’habitude donc !
Heureusement, la bonne nouvelle était que pour une fois il serait dans une équipe sympa, sans gros bras qui se croit supérieur à tout le monde et qui tire dans le tas au moindre mouvement. Avec Eversman, ils avaient bien sympathisé et déjà fait 2 missions ensembles. Il ne connaissait pas Spence mais elle avait l’air charmante et le scientifique du nom de Wolowitz semblait plutôt marrant. Une fois le briefing finit, Anthony suivit les autres pour s’équiper. Il revêtit la tenue complètement blanche qu’il avait choisie, par contre il refusa le casque et lui préféra le bonnet blanc. Par-dessus il mit son gilet tactique habituel dans lequel il glissa la cagoule, passa à l’armurerie et se dirigea ensuite en direction de la porte.

L’heure du départ était venue, la porte s’activa et il traversa derrière Wolowtiz. Plus il s’approchait de la porte, plus il lui semblait commencer à sentir que l’air se refroidissait, son esprit surement… Il s’arrêta juste avant la porte, inspira et souffla un bon coup et traversa.
Il déboucha sur la planète alors que le vortex se referma derrière lui. Il embrassa les alentours du regard. Il fallait bien admettre quelque chose, le paysage était magnifique : tout autour d’eux il pouvait distinguer des montagnes, plus ou moins hautes, toutes enneigées. Des zones boisées étaient éparpillées dans les étendues neigeuses. Les seuls bruits qui lui parvenaient pour l’instant étaient le vent et les « scrotch-scrotch » des rangers dans la neige. Un vrai îlot de calme. Mais il y avait ce froid…


« A la recherche du Père Noel » se chuchota-t-il comme titre de la mission. Puis il fit ses premiers pas dans la neige et descendit la rampe en direction du MALP qui s’était échoué, prit dans la neige. Eversman fit un signe dans une direction. Effectivement, un peu plus loin Anthony discerna une zone circulaire qui tranchait par son absence de neige. A l’œil nu, la taille de cette zone pouvait correspondre à des anneaux de transports Goa’ulds. Une première piste à suivre. Il emboita le pas aux autres membres de l’équipe et en gardant l’œil ouvert, comme le lieutenant lui avait ordonné. Mais la surveillance était assez aisée et cette planète avait l’air si déserte. Même si les anneaux étaient la preuve d’une présence, le calme et les étendues vides qui s’étalaient devant eux leur donnaient l’impression d’être seuls au monde.
Alors qu’ils approchaient de leur objectif, Eversman manqua glisser sur une plaque de verglas et se rattrapa in extremis. Anthony ne put s’empêcher de le taquiner un peu


« Mon lieutenant, n’oubliez pas d’ouvrir les yeux… »

Ils arrivèrent ainsi, à l’emplacement où devaient arriver les anneaux. Anthony alla s’assoir sur une pierre, montant la garde, pendant que Wolowitz allait inspecter le mécanisme. Ce dernier leur annonça qu’il manquait le cristal.

« En terme militaire, ça doit marcher pour trouver l’autre point d’arrivée des anneaux ? »

La perspective d’une marche à la durée imprévisible dans ce désert blanc n’enthousiasmait pas du tout Anthony, mais le job était le job… Spence trouva des traces qui partaient vers une forêt, mais jusqu’où continuaient-elles ? Ils partirent donc en file indienne. Le paysage finit par devenir un peu monotone, ce qui faisait penser que la marche s’éternisait. Même si les températures n’étaient pas si froides que ça, les assauts répétés du vent contre le visage et les mains, même gantées, commençaient à rendre ce périple un peu difficile. De plus, à certains endroits, la couche de neige était plus importantes, et leurs jambes s’enfonçaient plus, ce qui accentuait l’effort de la marche. Par moment Anthony pestait contre ses conditions, mais ses paroles étaient couvertes par le bruit du vent. Ils arrivèrent enfin au pied d’une montagne. Maintenant, il fallait monter… A ses côtés le scientifique dénommé Wolowitz semblait fatiguer un peu.

« Allez ! Courage, plus que… quelques kilomètres surement ! »

La pente n’était pas très raide mais la neige ne facilitait pas leur progression. D’autant plus, qu’une partie de l’ascension se fit en longeant un ravin : ils durent ainsi faire deux fois plus attention à là où ils mettaient les pieds, une glissade pouvant vite s’avérer fatale… Tout d’un coup, sans qu’il s’en aperçoive tellement il était concentré sur sa respiration et le fait d’avancer un pied puis l’autre en se vidant l’esprit pour ne pas penser à la distance, Anthony et les autres parvinrent au sommet. Une fois là-haut, Matt eut la bonne idée de leur faire faire une pause. Allant s’assoir à ses côtés, Anthony prit sa gourde est en bu deux –trois gorgées. La froid et le vent étaient traîtres car ils amenuisaient les sentiments de déshydratation alors que l’effort entrainait bel et bien de la transpiration. C’est pour cette raison qu’il était important de boire aussi bien dans un désert saharien que dans un désert de neige comme celui là.

« Quel idée ont eu ces Goa’ulds de s’installer là…A part le fait qu’on ne les trouve pas peut être ! Tu penses qu’ils sont encore présent sur la planète ? »

Une fois la pose finie, il fallut reprendre le chemin. Heureusement pour eux, à peine quelques minutes après le départ ils aperçurent un renfoncement avec une grotte. Eversman les fit se diriger par là. Une fois à l’entrée, ils entrèrent, Anthony aux côtés d’Eversman, le fusil levé, n’ayant aucune idée de ce qu’ils allaient trouver dans cette grotte : des Goa’ulds, un ours, le yéti ou une autre bête extraterrestre ?
La progression se fit prudemment mais le silence régnait dans la grotte et aucun mouvement ne fut détecté. Ils débouchèrent alors dans une salle assez vaste avec plein de matériel, des bibliothèques et autres installations. Sans doute un laboratoire. Pendant que Wolowitz examinait tout ça sous la surveillance de Matt, Anthony et Spence partirent explorer le reste de la grotte. Ils tombèrent rapidement sur la deuxième paire d’anneaux de transferts. De retour dans la salle, Anthony l’annonça à Matt. Ils avaient apparemment trouvé la seule ou principale installation Goa’ul sur cette planète. Continuant l’exploration, ils se retrouvèrent un peu plus loin face à quelque chose de nettement moins courant : un caisson avec un homme à l’intérieur, un peu comme ceux qu’on cryogénisait . C’était bien la première fois qu’Anthony voyait une telle chose, en dehors des films d’horreur ou de science-fiction, et cela ne le rassura pas. Il lança un regard mi-interrogatif, mi-inquiet à Annabel.


«Euh… Lieutenant, on vient de trouver… comment dire… un homme dans un caisson. Vous savez, un peu comme à la télé, dans ce film, là… »lança-t-il par radio.

Matt ne le laissa pas finir et leur demanda de les rejoindre pour faire un point sur la situation. Chacun exprima son point de vue.


« Personnellement, ce gars-là ne me dit rien qui vaille. Il a l’air très bien là où il est et le mieux, c’est qu’il y reste… »

Au final, Spence et lui reçurent l’ordre de retourner à la Porte demander à la base l’envoi d’autres scientifiques. Absolument « enchanté » de devoir faire tout le chemin en sens inverse, Anthony laissa passer Annabel devant lorsqu’elle le lui demanda. La route se fit de manière assez silencieuse pour économiser les forces, d’autant plus qu’ils devront très certainement remonter une fois la base contactée… La descente parut durer une éternité à Anthony mais enfin, ils arrivèrent à la Porte. Annabel composa l’adresse de la Terre. Une fois le vortex établit, Anthony saisit sa radio et contacta le SGC.

« SGC ? Ici Sergent Lang. Nous avons trouvé une sorte de laboratoire avec notamment un homme en stase. Le lieutenant nous fait dire que ça serait surement utile si Wolowitz avait quelques renforts pour étudier ça. Nous attendons votre réponse. »
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1016.11.11 19:55

- Colonel ?

A peine entré dans la pièce, l’officier s’était tout de suite dirigé vers l’homme qu’il recherchait et qu’il avait repéré dès le premier coup d’œil. Assis à une table du mess de la zone 51, celui dont on avait besoin semblait déguster la folie culinaire de l’armée… Ca n’avait toutefois pas empêché le nouveau venu de l’interrompre en pleine bouchée, quitte à le faire avaler de travers ; Ethan Maes n’était en effet pas là pour assister le chef cuisinier de la base mais bien pour transmettre de nouvelles instructions.

- Le Stargate Command vient de nous contacter : ils veulent que l’on porte assistance à une équipe pour, je cite, « assurer le bon fonctionnement des transports intermodaux », lut à haute-voix le lieutenant-colonel sur son bout de papier, totalement perplexe. Hé, je ne fais que vous lire ce qu’on m’a demandé, moi…

Esquissant un demi-sourire un peu gêné, le commandant en second du Dédale rangea discrètement son antisèche avant d’expliciter un peu ce qu’il savait.

- L’ordre vient du NID, et ils veulent que l’on parte le plus tôt possible… Ils nous brieferont en chemin, mais apparemment cette fois-ci on doit juste servir de taxi.

Toujours debout face à son supérieur, Maes paraissait attendre quelque chose. Il commença à se basculer d’avant en arrière en frappant doucement dans les mains, se mettant même à chantonner un air de Noël, avant de réaliser qu’il n’était finalement pas utile d’attendre que Turner ait fini son plateau.

- Ah, euh… oui… Je vais… préparer le vaisseau… Hé hé… Hum.

Se mettant au garde-à-vous, le gradé salua son supérieur avant de faire demi-tour. Il n’y eut toutefois que trente seconde de répit avant que le lieutenant-colonel revienne :

- Au fait : le major Freet étant en congé maladie, c’est vous qui commanderez l’escadron de F-302, Sheppard, rajouta-t-il en prêtant enfin un peu d’attention à son subordonné, assis à la même table que Jason.
Un petit signe de la tête en direction des deux officiers, et Maes les laissa finir leur repas pour organiser le départ.




Suite aux ordres du lieutenant Eversman, les sergents Spence et Lang avaient dû faire le trajet retour vers la Porte des Etoiles, et ce malgré la fatigue qui commençait à peser : il y avait en effet non seulement le froid, mais les changements d’altitude et la nécessité de s’adapter en permanence à une augmentation ou une diminution d’oxygène épuisaient des organismes déjà travaillés par le relief à affronter. Pour autant cela ne faisait que trois heures et demie qu’ils se trouvaient sur cette planète, et des renforts devaient être envoyés d’ici peu ; aussi lorsqu’ils contactèrent enfin le SGC pour faire leur rapport reçurent-ils l’ordre de rester sur place pour sécuriser la clairière. La Porte se referma aussitôt la réponse donnée, et les deux compères n’avaient alors plus qu’à faire en sorte de tenir la zone jusqu’à l’arrivée de la relève. La seule difficulté dans tout cela : faire en sorte de ne pas geler sur place.

Il se passa en fait une heure avant que la Porte des Etoiles s’active de nouveau. Durant ce laps de temps il ne s’était heureusement rien passé de notable, car Annabel craignait une rencontre du 3e type et elle avait effectivement toutes les raisons du monde d’être inquiète. Ce fut ainsi avec prudence qu’ils attendirent de découvrir qui étaient les nouveaux arrivants : on ne pouvait en effet nullement affirmer que c’était bel et bien le SGC qui les contactait. Mais quand l’horizon des événements vacilla pour laisser traverser trois humains, ils purent enfin être rassurés… En queue de peloton, traînant bien difficilement une lourde caisse en métal dont seule l’Air Force avait le secret – et dont les roulettes perdaient toute utilité dans un milieu enneigé – : Julia Becker, qui avait été sur-le-champ réquisitionnée pour ce transport de matériel. Juste devant elle, sac à dos médical plein à craquer : le docteur Andrews, interrompue lors de sa garde à l’infirmerie du SGC pour cette mission dont elle ignorait tout et pour laquelle elle avait tout juste eu le temps de se préparer. Et enfin, à la tête de cette paire de femmes, le seul agent du NID présent en permanence dans la base de Cheyenne Mountain…


- Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça change du SGC !

Veste et pantalon noirs, rangers et gants pour l’occasion, mais surtout grelottant tout de même de froid, le docteur Dablord descendit la rampe d’accès, contourna le MALP et alla salua ceux qui les avaient contactés.

- Spence, Lang… Andrews et moi venons pour votre surgelé ; c’est par où ?

Une fois la direction donnée, le civil fit signe à Lang de s’emparer d’une des deux poignées présentes sur leur chargement pour soulager un peu Becker et ainsi espérer avancer un minimum. Ce fut justement ce moment que choisit le médecin chef du SGC pour réaliser une pirouette digne des plus grandes stars et finir étalée par terre sur une plaque de verglas que certains connaissaient déjà bien…

- Andrews ? Vous êtes anatomiquement en ordre ?


Une fois le médecin de retour sur ses deux jambes, le groupe mit plus de deux heures à atteindre la grotte où séjournaient un scientifique et son baby-sitter. A cause du poids de tout le matériel qu’ils avaient à transporter, l’ascension avait en effet été bien plus fastidieuse qu’au départ, sans parler des quelques pauses qu’ils avaient dû faire – pour ne pas dire nombreuses – et de leur arrêt prolongé pour le panorama, pour lequel cette fois-ci quelqu’un avait enfin pensé à la paire de jumelles ! Et pourtant, lorsqu’ils rencontrèrent enfin Eversman à l’entrée de la grotte, ils étaient encore exténués…

- Mon p’tit doigt m’a dit que vous aviez trouvé Hibernatus ? lui lança pourtant Evans, tout sourire. Eh oui : tu ne t’en souvenais peut-être pas, mais tout extraterrestre amené sur Terre est sous la juridiction du NID… donc sous MA juridiction.

Se laissant rapidement briefer sur la situation tout en découvrant la grotte, l’agent gouvernemental enchaîna ensuite en expliquant la mission qui était désormais la leur :

- La seule chose qui m’intéresse ici, c’est votre inconnu. Andrews et moi sommes là pour le sortir de stase, le réanimer si besoin est, et surtout le stabiliser jusqu’à l’arrivée du Dédale, qui nous sera de toute évidence indispensable pour le ramener sur Terre. Ca nous laisse encore… Il jeta un coup d’œil à sa montre tout en déposant son sac médical à terre. … deux bonnes grosses heures. Quant à ce laboratoire, profitez-en bien, Wolowitz, car une équipe scientifique viendra s’en occuper dès qu’elle en aura fini avec les ruines de P6J-702. Mais vous, vous rentrez avec nous.

Sortant de son gilet tactique huit petits émetteurs, il fit la distribution – Wolowitz, toujours affairé aux consoles, eut même le droit de le rattraper au vol –, et leur rappela brièvement leur utilité.

- Gardez-les sur vous en permanence ; ils serviront au Dédale à nous téléporter le moment venu. Et en attendant, puisque de toute façon les anneaux ne fonctionnent pas, allez donc faire un tour ; nous, on a du travail.

Eversman, Lang et Spence furent congédiés de la grotte en quelques minutes, n’oubliant pas de prendre la paire de jumelles qui pouvait leur servir à tuer le temps. Et dès qu’ils furent partis, les choses sérieuses commencèrent…
Le matériel médical éventuellement nécessaire préparé, Wolowitz reçut enfin l’ordre de sortir l’homme de stase. Contrairement à ce qu’il pensait, aucun mot de passe ne fut nécessaire, au grand soulagement de Dablord qui se voyait mal attendre toute la journée que des scientifiques qualifiés les rejoignent… Et quand finalement le processus de décongélation eut abouti, l’inconnu tomba droit comme un I sur eux. Inconscient, ils l’installèrent avec l’aide de Becker sur la planche qu’ils avaient installée sur le sol et évaluèrent son état : non seulement il était inconscient, mais il s’avéra surtout qu’il ne respirait tout simplement pas.


Il fallut un moment pour le réanimer, et encore plus pour s’assurer qu’il était enfin stable. Branché sur plusieurs moniteurs, ils lui injectaient divers produits afin de le garder en vie, mais aussi afin de s’assurer qu’il ne se réveille pas subitement. Pour le moment c’était trop tôt ; ils devaient d’abord être sûrs que leur patient ne présentait aucun danger pour eux. De son côté, Wolowitz n’avait apparemment rien trouvé d’intéressant – si ce n’était qu’on devait faire des expériences de manipulation génétique ici, mais ça ils l’avaient vite deviné en découvrant le lieu –, et les livres que les trois autres feuilletèrent, même dans une ou plusieurs langues qui leur étaient inconnues – après tout ils auraient pu tout de même reconnaître certains symboles ou dessins – ne leur apprirent rien de plus. Et quand enfin Eiden et Evans se retrouvèrent à loucher sur les flacons pour en déterminer la contenance, ils tombèrent vite d’accord sur le fait que ça ne leur disait absolument rien, ni à l’une ni à l’autre. Aussi l’ancien militaire ne trouva qu’une seule chose à faire : contacter le reste du groupe pour savoir si eux avaient éventuellement eu plus de chance.

// Matt, ici Dablord. On a réchauffé l’homme que vous avez trouvé et pour l’instant il semble tenir le coup. Par contre on n’a rien appris de nouveau sur lui… Qu’en est-il de votre côté ? //

De leur côté, justement, Matt, Anthony et Annabel avaient redescendu la montagne jusqu’au début du chemin terreux et avaient finalement décidé de se diriger cette fois non pas vers l’Est de la Porte des Etoiles – d’où ils venaient –, mais vers l’Ouest – soit juste en face d’eux. Ils parcoururent ainsi un bon kilomètre entre deux montagnes, dans ce qui était à la limite du canyon enneigé et du guet-apens, et lorsqu’ils découvrirent que le chemin se perdait à l’infini, entre forêts, lacs gelés et autres montagnes similaires, ils décidèrent de retourner à la grotte. Tout cela leur avait déjà pris deux heures, et la seule autre grotte qu’ils découvrirent dans l’intervalle s’avéra n’être qu’une réserve de pseudo chauve-souris. En somme, ils n’avaient rien trouvé non plus et avaient juste eu le plaisir de la balade, et quand ils reçurent cet appel radio de leur supérieur ils étaient encore à vingt minutes de la grotte. La seule chose qu’ils pouvaient encore faire pour rester un peu plus longtemps à l’écart du représentant du NID, c’était profiter du paysage…



- Mon colonel, nous approchons des coordonnées, annonça le major Marks – qui avait eu bien plus de chance ces derniers mois que son homonyme « Mark » – après plus de cinq heures de vol. Sur ordre de Turner, il appuya alors sur le bouton arrêtant l’hyperpropulsion et le vaisseau se retrouva en orbite autour de P5R-523. Depuis l’espace la planète était intégralement blanche, mais si la vue était comme à chaque hors du commun, la mission, elle, n’attendait pas. On contacta donc l’équipe sur place, et sans surprise ce fut celui qui avait ordonné le départ du Dédale qui répondit.

// Bien reçu, Dédale. Nous on sera prêt d’ici une vingtaine de minutes. Terminé. //

Le message était bien sûr aussi parvenu au groupe de Matt, qui devait par conséquent se préparer à partir ; néanmoins, il en fut tout autrement lorsqu’Anthony, les yeux rivés dans les jumelles en bon tireur d’élite qu’il était, repéra du mouvement près de la Porte des Etoiles. Cachés derrière les rochers, ils observèrent alors vingt Jaffas arriver dans la clairière puis se mettre en formation afin d’éviter toute attaque sur leur position. Une fois la Porte refermée, un Jaffa portant une cape noire et se détachant donc nettement des autres fit tout un tas de signes avec les bras, et semblant comme répondre à un ordre dix Jaffas se détachèrent du reste du groupe pour prendre la direction de la montagne… Mais ce n’était pas tout : si la moitié de ces Jaffas – dont on ne distinguait à cette distance aucun symbole sur le front – restait sur place, un d’entre eux s’avança vers la zone où se trouvait les anneaux de transfert, et s’agenouilla sur la neige comme l’avait fait Wolowitz auparavant…

Le Dédale reçut lui-aussi le message qu’envoya le lieutenant à ce sujet. Vérifiant aussitôt l’information sur son écran, Marks se rendit alors compte que quelque chose émettait de l’énergie depuis la planète, sans toutefois donner de détails à ce sujet. Il ne comprenait pas d’où ça venait, mais ce qui arriva ensuite il n’eut aucun mal à le détecter :


- Colonel, quatre vaisseaux-mères Goa’ulds viennent tout juste de sortir d’hyperespace ! Ils sont juste derrière nous !

Dans la grotte, on assista soudain à un déluge de messages radios provenant aussi bien du Dédale que du groupe de Matt, qui reçut l’ordre de revenir en lieu sûr le plus vite possible. On s’activa alors à tout remballer le plus vite possible : alors qu’Andrews et Becker s’affairaient à ranger tout le matériel médical, Wolowitz tentait d’effacer toutes les données de l’ordinateur malgré sa méconnaissance du système. Une chose était claire : ils ne devaient pas laisser le laboratoire intact. Aussi, le temps leur faisant cruellement défaut, Evans se mit bientôt à crier sur le scientifique pour l’obliger à se dépêcher :

- Vous allez les effacer oui ou merde ?! Devant l’absence de réponse claire de la part de Simon, le médecin le retint alors par l’épaule pour le faire écouter. Répondez-moi ! Est-ce que vous pouvez le faire à temps ?

Réponse négative. Soupirant, le docteur Dablord sortit de son gilet tactique deux pains de C4 et en donna un au scientifique.

- Un ici, un sur la capsule de stase. Réglez la minuterie sur cinq minutes.

D’un signe de la tête, il lui fit comprendre d’aller poser celui destiné à la capsule de stase. Ils étaient d’ailleurs en train de se synchroniser pour déclencher le dispositif en même temps quand les trois autres militaires refirent leur apparition. Evans les informait de l’avancée de l’évacuation quand un bruit que la plupart connaissait se fit entendre à l’autre bout de la salle : dans un flash lumineux, deux guerriers Kull apparurent au centre des anneaux de transfert. Ni une ni deux, le médecin envoya à Matt un émetteur, plus proche que lui de leur patient, en espérant qu’il comprenne ce qu’il devait faire, et activa sa radio.

// Dédale, téléportez-nous maintenant ! //

Le téléporteur Asgard s’activa sur chacun des terriens – ainsi que sur l’inconnu – au moment où tout le monde faisait feu sur les deux Goa’ulds, qui avaient eux-aussi commencé à riposter.

- Ils sont à bord, informa Marks sur la passerelle du vaisseau.

La passerelle, justement, devait faire face à la bataille qui avait lieu en orbite contre les vaisseaux Ha’taks. Le bouclier du Dédale tenait bon, et le croiseur venait tout juste de détruire un de leurs ennemis. A cause du peu de temps qu’ils étaient censés rester ici, Sheppard n’était pas à bord d’un F-302 mais aux commandes d’un des ordinateurs de la passerelle, aux côtés de Marks. Et à présent que l’équipe d’exploration était à bord, ils pouvaient enfin sortir de cette galère…

Le vaisseau passa en hyperespace quelques secondes après l’évacuation de la grotte. Les sept personnes présentes sur P5R-523 se retrouvèrent alors dans la salle des anneaux, où attendaient une équipe médicale et une équipe de sécurité. Maintenant qu’ils étaient en route pour la Terre et qu’il n’y avait plus aucun danger à proximité, ils pouvaient enfin s’occuper de leur illustre inconnu…
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MJ Exil - P5R-523 _
MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1017.11.11 10:58

Eiden bossait tranquillement sur un patient dont elle était en train de vérifier les constantes et c'est alors qu'on vint la chercher de toute urgence. Le militaire semblait avoir couru un marathon tellement il était essoufflé.

- Excusez moi Madame, mais l'on vous demande de rejoindre le groupe qui doit passer la porte des étoiles de toute urgence. Votre paquetage vous attend, vous n'avez plus qu'à vous habiller pour partir, votre tenue est prête.

- Il y a eu un accident ? Demanda t'elle plus que surprise.

- Je n'en sais rien Madame, on m'a juste demandé de venir vous chercher, tout est prêt il ne manque plus que vous.


Eiden abandonna son patient à une infirmière et partit se préparer. D'après ce qu'elle avait compris tout était prêt, il n'avait qu'à passer chercher son matériel et sa tenue pour la sortie. Ce qu'elle fit donc en se dépêchant puisqu'il venait de lui dire qu'on n'attendait plus qu'elle.

Elle rejoignit donc le petit groupe en salle d'embarquement et se rendit compte qu'en plus du sac à dos qu'elle portait et qui pesait une tonne ils devaient emporter une énorme caisse qui d'après ce qu'elle avait entendu contenait aussi du matériel médical. Son sac à dos était si lourd qu'elle avait bien du mal à le placer par dessus sa grosse veste doublée.
Elle portait la même tenue que le Docteur Dablord ici présent, ce qui les différenciait du militaire qui les accompagnait et qui n'était en fait que Becker la jeune femme avec qui elle avait pu déjeuner et discuter récemment. Eiden lui fit un petit signe de la main alors qu'elle tentait, à son grand désespoir de placer correctement son sac à dos qui avait tendance à partir sur le côté droit. La porte s'activa aussitôt et sans perdre de temps ils se mirent en route. Eiden passant après Dablord mais avant Becker qui semblait peiner elle aussi à tirer cette grosse caisse.

A peine arrivé de l'autre côté Eiden sentit un froid glacial s'abattre sur elle et avança malgré tout tout en se faisant éblouir par la blancheur qu'elle se prit de plein fouet, ce qui la fit plisser des yeux. Le temps de s'habituer au changement et elle pu discerner les deux militaires qui attendaient là leur arrivée.


- Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça change du SGC !

Effectivement, Eiden était d'accord avec ça, le froid était intense et même si elle était bien habillé pour l'occasion elle eut malgré tout quelques frissons. Eiden ne connaissait pas les deux militaires qui était présent mais les avaient déjà vu dans la base, donc ils ne lui étaient pas totalement inconnu. Elle les salua donc de là ou elle se trouvait, n'osant pas trop avancer de peur de perdre l'équilibre à cause de son paquetage. Il fallait qu'elle s'y habitue et en profita donc pour voir si Becker s'en sortait.

- Ca va aller Becker ?

Celle-ci lui répondit et Eiden pu voir arriver Lang qui prit l'autre poignée de la caisse afin de soulager et surtout d'aider Becker qui de toute façon n'aurait jamais pu y arriver seule.

Eiden se mit donc en marche mais ne vit pas la plaque de verglas sous ses pieds et fit une glissade des plus spectaculaire et termina sur les fesses après avoir crier de surprise. Bien sur cette chute était tout autant humiliante qu'elle n'était hilarante et pour un peu elle aurait pu se mettre à rire elle aussi, si tant est qu'elle venait de se faire mal au derrière et qu'en plus elle avait peu être abimé le matériel médical qui se trouvait dans son sac à dos. D'ailleurs c'est ce sac à dos qui était la cause de sa chute, trop lourd et donc impossible pour elle de se rattraper.

- Andrews ? Vous êtes anatomiquement en ordre ?
- Ca va merci.

Elle se releva donc en se mettant à genoux, pour dire à quel point ce sac était lourd. Et elle sentit une petite douleur sur sa fesse droite, elle aurait surement un bel hématome d'ici quelques heures mais pour le moment, l'heure était à l'avancement. Ils avaient de la route à faire d'après ce qu'elle avait compris et dans cette neige ce ne serait pas évident, sans oublier qu'il y avait un patient à réveiller.

L'avancée fut longue et douloureuse pour Eiden, tout comme pour le reste du groupe. Le fait qu'ils trimballe beaucoup de matériel les forçaient à faire des pauses de manière régulière et les essoufflaient bien plus rapidement qu'en temps normal, et puis l'air était froid et les muscles s'échauffaient et sa rendait la respiration douloureuse parfois. Sans oublier qu'il fallait boire un peu de temps en temps pour s'hydrater, car faire des efforts de cette ampleur demandait beaucoup à leur organisme. Ils ne parlèrent pas beaucoup durant cette randonnée car chacun gardait son souffle et sa salive pour éviter de trop s'essouffler.
C'est donc dans l'ignorance quasi totale qu'Eiden entra enfin dans cette grotte ou se trouvait ce fameux patient. Un petit temps de pause afin de reprendre son souffle et surtout, surtout elle retira son sac à dos, elle n'en pouvait plus, ses épaules étaient endolories comme jamais encore. Elle n'avait jamais du porter si lourd sur une aussi longue distance.
Eversman était présent, Eiden y jeta à peine un coup d'oeil de peur qu'il ne lui lance un regard noir comme il l'avait fait l'autre fois à la base et elle pu remarquer que Wolowitz était présent lui aussi, par contre lui ne cessait pas de la regarder comme il savait si bien le faire. Un regard qui la mit mal à l'aise mais il n'y avait pas que ça.


- Mon p’tit doigt m’a dit que vous aviez trouvé Hibernatus ? lui lança pourtant Evans, tout sourire. Eh oui : tu ne t’en souvenais peut-être pas, mais tout extraterrestre amené sur Terre est sous la juridiction du NID… donc sous MA juridiction.

Eversman leur expliqua brièvement la situation, enfin surtout à Dablord puisque c'était lui le chef de groupe, voir même le chef de la mission. Eiden quand à elle aidait Becker et Lang à sortir la matériel qui se trouvait dans la caisse, tout en écoutant les dires du docteur Dablord.

- La seule chose qui m’intéresse ici, c’est votre inconnu. Andrews et moi sommes là pour le sortir de stase, le réanimer si besoin est, et surtout le stabiliser jusqu’à l’arrivée du Dédale, qui nous sera de toute évidence indispensable pour le ramener sur Terre. Ca nous laisse encore… deux bonnes grosses heures. Quant à ce laboratoire, profitez-en bien, Wolowitz, car une équipe scientifique viendra s’en occuper dès qu’elle en aura fini avec les ruines de P6J-702. Mais vous, vous rentrez avec nous.

Il leur fait passer chacun un émetteur et Eiden s'empressa de la placer.

Gardez-les sur vous en permanence ; ils serviront au Dédale à nous téléporter le moment venu. Et en attendant, puisque de toute façon les anneaux ne fonctionnent pas, allez donc faire un tour ; nous, on a du travail.

Eiden continua à préparer le matériel médical avec l'aide de Becker et Dablord. Masques de protection, gants, tout le monde eut le droit d'en mettre afin de prévenir une éventuelle contagion. Elle observa ensuite l'homme en question, il semblait paisible et il donnait l'impression de dormir; Il était pareil à n'importe quel être humain et Eiden se demanda d'où il pouvait venir et pourquoi il était seul ici.
Wolowitz exécuta l'ordre de Dablord c'est à dire éteindre la machine afin qu'il se réveille. Après quelques longues minutes le caisson s'ouvrit enfin et l'homme tomba simplement sur eux, mais il semblait complètement rigide.


- Becker aidez-nous à l'installer sur la planche s'il vous plait !

Eiden assisté du docteur Dablord commença à évaluer l'état du patient. Ils lui posèrent rapidement des électrodes afin d'évaluer ses constances et ils firent très vite un diagnostique, celui-ci ne respirait pas. Il fallait donc le réanimer. Massage cardiaque, vérification des constantes, injection de divers produits, tout fut fait pour qu'il revienne à la vie et ils y parvinrent. Seulement l'homme restait malgré tout inconscient. La surveillance médicale commença donc après qu'Eiden lui ait placer à lui aussi un masque papier de protection car il était, comme tout patient sortant de stase sensibles aux germes et autres bactéries, sans oublier qu'on ignorait d'où il venait donc il pouvait très bien mourir juste parce que quelq'un aurait expirer son air à côté de lui.

- J'espère qu'on aura pas fait tout ça pour rien.

Eiden profita du fait qu'il était stable et toujours inconscient pour faire un petit bilan rapide de son état physique ainsi qu'une petite prise de sang donc elle rangea soigneusement les échantillons dans une boite hermétique résistante aux chocs afin de pouvoir les rapporter à la base et les analyser.
Elle ignorait tout ce que comportait son sac à dos mais cette petite boite en faisait partit donc elle avait trouvé judicieux de s'en servir le plus rapidement possible. L'appareil qui mesurait les battements cardiaque ainsi que l'activité cérébrale du patient fonctionnait à merveille, ces machines sur batterie c'est quand même une sacré avancé technologique sauf que bien entendu ça prend de la place et c'est lourd à transporter. Le patient ne présentait donc aucun signe de maladie visible avec un simple examen médical, rien ne laissait présager qu'il pouvait être contagieux ou simplement malade. Mais vu qu'il était stable elle décida de lui mettre une combinaison de protection ce qui semblait le plus judicieux dans un cas pareil. Elle déposa sur lui une petite couverture de survie,histoire quand même qu'il ne continue pas de geler vu la température dans la grotte ce qui était sans doute inutile, et se retourna vers ses compagnons.

Je pense qu'on peu ôter nos masques et nos gants maintenant.

Elle s'adressa surtout à Becker, parce que Dablord lui avait l'habitude de ce genre de chose.
Ils s'intéressèrent donc un peu plus au lieu où ils se trouvaient et Eiden feuilleta plusieurs bouquins mais la langue utilisé lui était totalement inconnu, même pas un signe qu'elle aurait pu déchiffrer rien du tout. Elle s'intéressa ensuite à divers flacons qui se trouvaient là et qui semblaient avoir été oublié par le temps.


- Vous pensez que cet homme est issu de ces tubes ?

Demanda t'elle simplement à Dablord qui semblait tout aussi intrigué qu'elle par ce qu'ils venaient de trouver.
Mais le docteur n'était déjà plus dans sa ligne de vision puisqu'il c'était un peu éloigné pour passer un appel radio. Eiden n'entendit pas ce qu'il dit et retourna vers son patient histoire de s'assurer que tout allait bien. Elle vérifia les constantes, les machines sur lequel il était branché et les liquides qui s'écoulaient par la perfusion.

Et puis soudain la radio ne fit que fonctionner, des messages arrivaient tant par le groupe d'Eversman que par le Dédale. Quelque chose était en train de se passer et ça n''était pas bon. Eiden regarda Becker et d'un simple regard elles se comprirent, comprirent et se commencèrent à ranger le matériel obsolète dans la caisse. Eiden commença ensuite à retirer ce qui n'était pas vital et qui était branché au patient, tout le reste serait du matériel mobile et donc ça ne devait pas peser trop lourd ni être trop encombrant. Elle déplaça donc l'électro portable qu'elle plaça entre les jambes du patient et il ne restait plus que les perfusions qu'il faudrait juste tenir en hauteur afin qu'elles continuent à s'écouler.
Elle entendit Dablord s'énerver un peu sur Wolowitz car tout n'allait pas comme il l'entendait, mais ne s'en occupa pas, préférant se focaliser sur son patient. Les autres membres du groupe arrivèrent enfin et ils semblaient être totalement essoufflés, les pauvres avaient du courir autant qu'il était possible de le faire pour revenir rapidement à la grotte.

Tout s'activa rapidement, Dablord expliquait aux derniers arrivants ce qu'il en était de la situation et à l'autre bout de la grotte Eiden pu entendre comme tout le monde d'ailleurs des bruits qui lui était familier et qui n'auguraient rien de bon. Quelqu'un arrivait pas les anneaux et après avoir était éblouis par la lumière la vision d'horreur laissa Eiden sans voix. Elle n'en revenait pas, elle en avait entendu parler, elle en avait pu en croquis voir même sur des images mais là elle les voyait en vrai et ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait envie de croiser dans une mission. La pire chose qui pouvait leur arriver, c'était bien ça. Heureusement Dablord réagit assez vite et lorsqu'elle compris que Matt était en train de placer un émetteur sur le patient elle n'eut que le temps d'attraper son sac à dos que des déjà des tirs fusaient au niveau des soldats contre les deux intrus. Et puis.... ils se retrouvèrent à l'intérieur de ce qui devait être le Dédale. Eiden n'y avait jamais mis les pieds alors elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Quoi qu'il en soit elle souffla enfin, pensant être à l'abri et en sécurité.

Le patient était là, et il fallait maintenant s'en occuper. Ce qu'elle fit en regardant ses constantes et la perfusion, tout semblait aller bien de son côté et elle pouvait enfin s'intéresser à ses compagnons, qui eut aussi semblaient aller bien. Tout le monde était là, elle avait compter et recompter, tout le matériel semblait être là aussi, bien qu'elle ne vit pas la caisse que Becker avait transporter jusqu'à la grotte. Mais il y avait de l'agitation et il était difficile de tout voir, étant donné qu'elle devait s'occuper du patient en priorité, Mais elle ne pu malgré tout pas s'empêcher de demander, histoire d'être rassurer.


- Tout le monde va bien ?

Et puis si l'un d'entre eux avait été touché par un tir ennemi au moins elle pourrait le soigner, vu qu'elle ignorait pour combien de temps ils en auraient à revenir sur terre, elle pourrait au moins faire ça en attendant. Dablord était là aussi pour s'en occuper mais d'après ce qu'elle avait compris maintenant son rôle n'était plus vraiment médical à moins qu'elle ait un soucis avec l'homme qu'ils venaient de ramener avec eux.

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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1018.11.11 18:20

Un gratte-papiers quelconque, après de savants calculs, avait dû estimer que Julia Becker, pilote de chasse de 58 kilos toute mouillée, était la personne idéale pour transporter une imposante caisse de matériel. Dans un esprit pratique improbable, ce même gratte-papier avait dû recevoir le prix Nobel du gratte-papier en chef lorsqu'il avait eu l'idée lumineuse de doter cette caisse de roulettes tout à fait inutiles par temps de neige. L'invention de la roue avait bouleversé l'humanité. Alors des roulettes sur une caisse spéciale-neige pensez-donc!

- Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça change du SGC !

En entendant, Tolérance 0 (petit nom affectueux attribué à Dalbord depuis sa plaidoirie publique à la gloire du NID) Julia se redressa et ôta ses lunettes de soleil pour évaluer le paysage. La neige recouvrait intégralement le sol de son tapis blanc scintillant.

- Bienvenue dans le monde de Narnia!

- Ca va aller Becker ?

La blondinette ferma l'anorak de la tenue tactique neige couleur blanche qu'elle arborait. Elle était contente de faire équipe avec Eiden. Donnant un stratégique coup de botte à clous dans la caisse qui glissa jusqu'en bas de la rampe d'accès avant d'achever sa course entre les deux médecins, elle répondit.

- A merveille Andrews. J'ai toujours rêvé d'être bagagiste. Me voilà exaucée!

C'est alors que du renfort arriva en la personne d'Anthony Lang qui s'empara de la seconde poignée de l'objet susmentionné. Julia le connaissait, puisqu'il avait été son binôme durant l'entraînement de tir.

- Lang mon sauveur! Je te remercie. Cette caisse est aussi pratique qu'un télésiège sans moteur

Spence était là également et Julia la salua sourire aux lèvres. Il y avait vraiment du beau monde aux sports d'hiver.

- Bonjour! Contente de vous revoir.

- Spence, Lang… Andrews et moi venons pour votre surgelé ; c’est par où ?

Un surgelé ?? Et qui ne concernait que les médecins. Julia en déduisit que le personnel militaire serait là pour leur servir de soutient. C'est alors qu'Eiden glissa et se retrouva sur les fesses. Mais heureusement, son anatomie, comme le disait Tolérance 0, ne sembla pas en être affecté outre mesure. Commença alors une longue randonnée dans la neige. Si l'ensemble des SGciens semblait grelotter il n'en était rien pour la pilote puisqu'elle avait le "privilège" de devoir déployer d'intenses efforts musculaires pour porter cette fichue caisse. Et tout ça en essayant de ne pas trop ralentir le rythme de la marche s'il vous plait. Elle glissa à Anthony.

- Si après ça on ne nous donne pas une prime pour effort exceptionnel!

Si la jeune femme renvoyait une image détendue, il n'en était rien en fait. Son arme était à portée de mains, ses sens aux aguets, et elle était prête à agir si des ennemis leur tombait dessus. Toutefois, ils purent atteindre leur but sans complications autres que celles qu'ils étaient eux même créés. On prit même un petit instant pour admirer le superbe panorama. Julia emprunta les jumelles un instant pour s'assurer qu'aucune présence hostile ne leur fonçait dessus. C'est Eversman qui accueillit le petit groupe à l'entrée d'une grotte. Et Tolérance O le salua à sa manière.

- Mon p’tit doigt m’a dit que vous aviez trouvé Hibernatus ? Eh oui : tu ne t’en souvenais peut-être pas, mais tout extraterrestre amené sur Terre est sous la juridiction du NID… donc sous MA juridiction.

Plus loin il y avait Simon qui était occupé et Julia ne voulait surtout pas le déranger. Elle fit tomber sa capuche afin de contempler plus librement Hibernatus. C'était un homme, blond, la tête baissée et le torse nu. Il semblait profondément endormi.

- Est ce que vous croyez Andrews que notre Belle au Bois Dormant est vraiment humaine et inoffensive ? Je ne peux pas m'empêcher de penser que s’il a été plongé dans cet état c'est qu'il y a une raison.

Tandis que Tolérance O distribuait des émetteurs tout en expliquant la raison de leur venue elle demanda

- Etes-vous certain qu'il soit bien raisonnable de le réveiller sans le passer à l'analyseur de mémoire auparavant ?

Laissant les deux docteurs faire leur office, elle se dirigea vers l'entrée de la grotte pour faire le sien c'est à dire : monter la garde. D'après Simon la langue utilisée sur les consoles était le Goa'uld. Par conséquent il y avait de bonnes chances pour que ceux-ci se pointent.

- Becker aidez-nous à l'installer sur la planche s'il vous plait !

Suivant avec application les instructions d'Eiden et de Tolérance 0 Julia les assista tentant de se rappeler des notions médicales que son père lui avait inculqué. Les trois SGciens entouraient la table de réanimation. Une couverture chauffante, enveloppait l'homme jusqu'au ras du menton. Par des fentes de la couverture sortaient des fils multicolores qui reliaient à des appareils de mesure les sangles, les électrodes, les ventouses, les palpeurs appliqués à différents endroit du corps en hibernation.

- J'espère qu'on aura pas fait tout ça pour rien.
- Nous le saurons très bientôt. En tous cas c'est très instructif...
- Je pense qu'on peut ôter nos masques et nos gants maintenant.

Julia s'exécuta mais ne quittait pas des yeux les cadrans des appareils. Elle était en train de vivre une expérience unique et ne voulait pas en perdre une miette.

- On dirait que la température du patient monte peu à peu vers celle de la vie...A supposer que ce soit un humain normal qui ait besoin des 37 degrés conventionnels.

Simon expliqua qu'il n'avait rien trouvé d'intéressant en dehors du fait que des manipulations génétiques avaient été faites ici. C'était bien dommage. Puisque les consoles ne donnaient rien, Eiden et Julia se plongèrent dans les livres tandis que Tolérance 0 faisait son rapport. La blondinette avait beau tourner les pages, les symboles ne lui parlaient pas. C'était indéchiffrable. Leurs radios se mirent alors à grésiller, les informant qu'ils avaient de la visite ou quelque chose du genre. En tous cas il fallait vite évacuer.


Eiden et Julia échangèrent un regard, puis se comprenant elles ramassèrent le matériel le plus rapidement possible en le rangeant de manière concise. Il n'y avait pas de temps à perdre. La pilote cala entre son gilet tactique et son anorak le bouquin qu'elle avait tenté de déchiffrer. Faisant honneur à son surnom, Tolérance 0 fit une petite cricrise de panique et malmena verbalement Simon. Le tout sur un fonds sonore de messages radios affolés qui provenait de tous les groupes. La blondinette fut soulagée lorsqu'elle vit Annabel, Anthony et Matt refaire leur apparition. Partir sans eux aurait juste été inconcevable! Tolérance 0 commença à les briefer sur l'évacuation lorsqu'un flash les éblouit. Deux guerriers Kull apparurent au centre des anneaux de transfert. Dans un réflexe Julia donna un coup de pieds sec à la caisse de matériel qui glissa vers Eiden puis s'accroupit devant le groupe en formation de protection avec ses autres collègues militaires et pointa son arme sur les Goa'ulds. L'angle de tir était parfait.

-Dédale, téléportez-nous maintenant !

Un flash plus tard tout le monde était à bord du Dédale. Julia n'en revenait toujours pas

- C'était des guerriers Kull des vrais!! Ça existe vraiment ce ne sont pas des racontars! Je commençais à douter!

Tous sentirent que le vaisseau passait en HE

- Tout le monde va bien ?

Julia sentit toute l'adrénaline redescendre d'un coup et regarda ses collègues tout en répondant que oui, ça avait l'air d'aller. Alors ça y est c'était finit ? Ils l'avaient échappée belle. Toutefois comme elle n'était pas payée à rien faire, et qu'en plus le SGC en l'appelant avait interrompu son week-end de pêche en famille, elle sortit le livre de ses doublures, bien décidée à aller comparer les symboles inscrits dessus avec la base de données que devait contenir le Dédale. A moins bien sûre qu'un gratte-papier ne lui demande d'aller faire des travaux de manutentions...


Dernière édition par Julia Becker le 19.11.11 9:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1018.11.11 21:36

Le temps défilait lentement, trop lentement pour Eversman. Ce dernier commençait à regretter son choix, il aurait peut-être dû retourner jusqu’à la Porte des Etoiles plutôt que de devoir attendre dans ce froid glacial. Histoire de passer le temps, le gradé descendit quelque peu jusqu’à l’observatoire d’où il pouvait avoir une vue panoramique sur les environs. Il tenta bien sûr de repérer ses coéquipiers mais sans jumelles, c’était peine perdue. Il se contenta donc du paysage. A plusieurs reprises, il échangea quelques messages radio avec l’autre duo prenant des nouvelles de leur progression.
Matt n’avait pas trop envie de partager l’excitation du scientifique et préférait rester à l’extérieur plutôt avec lui. Il l’imaginait excité comme une puce à l’idée de pouvoir appuyer sur tous les boutons, de découvrir de nouvelles machines. Néanmoins Eversman demanda à son cher rat de labo de lui faire un rapport toutes les trente minutes histoire d’être sûr que celui-ci soit en vie et qu’il n’ait pas fait exploser tout le laboratoire de recherche. Il finit même par lui rendre une petite visite histoire de se réchauffer un peu à l’intérieur de cette grotte où la température était plus acceptable.


« Du nouveau ? » demanda-t-il sans être réellement intéressé par ses découvertes mais il fallait bien s’occuper. Il n’eut pas le temps d’écouter la réponse que la radio s’activa pour laisser entendre la voix de Lang lui annonçant la décision du Stargate Command. Encore un bon moment avant les renforts.

// Bien reçu, restez en position en attendant les renforts… Je vous autorise à faire un beau bonhomme de neige ! //

Il imaginait très bien les deux militaires se mettre à construire le bonhomme de neige tels des enfants et surtout la réaction des arrivants. Eversman fit un petit détour par l’homme en stase qui n’avait pas bougé depuis la dernière fois avant de retourner à l’extérieur.
Pas de renforts avant une heure et il fallait encore faire la route jusqu’à la grotte. Encore un bout de temps avant de revoir le reste de l’équipe. Il n’aurait pas été seul à assurer la surveillance du lieu, il aurait mis en place un tour de garde histoire qu’un puisse se reposer mais là, c’était à lui de se charger de la sécurité du site. L’homme retourna admirer le panorama, remontant bien le cache nez laissant son M4 trainer le long de la sangle, il n’y avait vraiment rien à faire ici à part pour des scientifiques. Quoiqu’avec des skis, cette planète pouvait vraiment être cool. Une station de sports d’hiver pour les membres du SGC, cela serait vraiment super ! Matt s’imaginait déjà en train de réserver une petite semaine.
Le Lieutenant finit par s’asseoir contre la paroi caillouteuse, trouvant un endroit à peu près sec pour poser ses fesses. L’occasion pour lui de démonter son arme de service, plus difficile avec des gants mais bon ça faisait un petit exercice et puis cela l’occuperait un peu. Il bascula ensuite dans divers petit jeu demandant un jet assez précis de cailloux ce qu’il avait à volonté et à portée de main : lancer le plus loin possible, toucher une cible précise…Suivi un temps un plus tard d’une nouvelle visite au scientifique, échanger quelque peu autour d’une barre de céréales et alors qu’il s’apprêtait à retourner à l’extérieur, Matt se retrouva nez à nez avec Evans Dablord. Surprise en découvrant le Big Boss en mission et comme à son habitude, il fit quelques blagues douteuses.


« Tu remarqueras que j’ai respecté la procédure… Tu pourras donc ajouter un chiffre supplémentaire à ma paye… ». Le regard de Matt s’attarda quelques instants sur les autres membres qui avaient ôté certaines protections au froid. Becker et aussi Andrews. A la reconnaissance de cette personne, le Lieutenant sembla soudainement beaucoup plus intéressé par l’arrivée de Dablord et lui fit un signe de la main afin qu’il le suive. « On a bien découvert un homme en stase et comme on respecte bien la procédure, il devrait encore être là-bas à moins que Wolowitz ait fait des miracles… » Après les avoir conduit jusqu’à la pièce avec la capsule, les trois militaires se firent renvoyés de la grotte pour laisser travailler les cerveaux de la bande. Eversman plaça l’émetteur dans l’une des poches de son gilet, encore plus de deux heures avant l’arrivée du Dédale. Le Ranger soupira en retournant à l’extérieur plaçant son bonnet avant de se retourner vers les deux autres.
« On se bouge vu qu’on veut plus de nous… Avec un peu de chance, on rencontrera le Père Noël en vrai et on pourra lui demander un autographe ! Et ils seront jaloux comme tout ! » Ajouta-t-il avec un sourire avant de se mettre en marche. Eversman préférait se mettre en mouvement que de rester encore là à attendre même si ses camarades devaient en avoir ras le bol, c’est pour cela que l’allure était assez faible et dès qu’il put il se mit à leur hauteur histoire de pouvoir échanger. Matt connaissait assez bien les deux, il n’avait donc aucun problème à se faire appeler par son prénom ou à tenir une conversation banale avec des subalternes.


« Comment ça se fait que Dablord ait quitté son trône au SGC ? Il vous a dit quelque chose ? »

Il était vrai que voir débarquer l’un des Big Boss sur le terrain était assez étrange. Leur découverte n’y était pas pour rien et devait avoir une grande importance à ses yeux. Il n’y avait que cela qui pouvait expliquer sa présence… Les militaires papotèrent tranquillement, Matt décrocha à un petit moment laissant libre court à ses pensées et la présence d’Andrews ici le contraria, il essayait d’y faire abstraction pour se concentrer sur sa mission. Une racine dissimulée sous la neige le ramena à la réalité et il manqua de très peu de se ramasser se rattrapant au cou de Lang. Le paysage était sublime ainsi entre les deux montagnes, toujours aussi blanc mais cela changeait vraiment de d’habitude, cela faisait du bien et la marche l’avait réchauffé. Un lac gelé sur lequel il n’osa pas poser le pied au milieu d’une autre forêt.

« Une station de sports d’hiver pour les membres du Stargate Command, ça pourrait être cool ! On devrait soumettre l’idée à Dablord ! »

Le canyon dans lequel ils s’étaient engagés se rétrécissaient donnant une impression un peu d’oppression. L’endroit parfait pour un guet appent ce qui rendit Matt méfiant. D’un accord commun, les militaires choisirent de revenir à la grotte commençant à en avoir plein les pompes de marcher.
Eversman en avait marre de se balader ainsi avec l’équipement sur le dos, il comptait bien imposer sa présence à Dablord ou alors lui irait faire un tour avec son copain en stase. La remontée jusqu’à la grotte fut difficile, les appuis étaient plus instables et demandaient un effort supplémentaire. Il ne fallait pas demander pour ses compagnons qui avaient plus de kilomètres dans les jambes. La voix criarde de Dablord se fit entendre à travers la radio. Le souffle court, Matt marqua l’arrêt pour y répondre.


// On a remis notre lettre au Père Noël et visité l’usine de cadeaux. Par contre, il a refusé de nous ramener en traineau…Ah oui, il refuse de ramener un nouveau siège pour ton bureau ! On sera bientôt là ! //

Le trio continua jusqu’à l’observatoire, Eversman était déjà crevé à l’idée de devoir encore marcher un peu et en plus la pente augmentait un peu jusqu’à la grotte. Il essuya son front avec la manche de son uniforme avant de s’appuyer contre la paroi rocheuse afin de retirer une de ses chaussures à cause d’un foutu caillou gênant à l’intérieur.
Le Dédale signala son arrivée par présence radio, il était donc temps pour eux de rejoindre les autres mais Lang signala quelque chose d’étrange au niveau de la Porte des Etoiles. De suite, Matt se rapprocha de lui avant de lui emprunter les jumelles quelques instants. De suite, il lui rendit activant alors sa radio pour mettre tout ce beau monde au courant.

// Ici Eversman. La Porte des Etoiles vient d’être activé. Une vingtaine de Jaffas sont sur place… ///
Lang continuait de décrire la scène à haute voix et Matt s’empressait de relayer les infos à son supérieur.[/color] // Ils semblent bricoler les anneaux ! //
Le Dédale signala alors l’arrivée de vaisseaux ruche et Dablord ordonna leur repli immédiat. Matt n’eut pas à relayer le message, tous s’étaient empressés d’obéir remontant à grandes enjambées en direction de la grotte veillant quand même à ne pas faire un faux pas. Peu importe les kilomètres parcourus, il fallait avancer et Eversman, en queue du trio poussa Spence pour l’aider à avancer plus vite. L’équipe fit au plus vite, le Ranger avait le souffle court et le cœur qui battait à un rythme très rapide, on aurait dit qu’il venait de faire un sprint. Le doigt sur la gâchette, il se rapprocha de Dablord qui semblait avoir perdu de son self contrôle. L’instant d’après, les anneaux s’activèrent leur donnant à peine le temps de se mettre en position avant de leur laisser découvrir deux guerriers Kulls.

« FEU !!!! » gueula alors Matt laissant son arme tombait le long de la sangle pour récupérer l’émetteur lancé et le placer sans douceur sur l’homme en stase.
Eversman porta sa main sur son M4 pour se défendre à son tour mais à peine avait il finit le geste qu’ils n’étaient plus dans cette grotte mais à bord du Dédale. C’était assez déstabilisant de changer aussi rapidement de situation. Il ne put s’empêcher de regarder tout autour de lui, pas de kull, pas de grotte mais plutôt des membres du dédale qui s’approchèrent d’eux. Une voix demanda si tout le monde allait bien, il confirma d’un murmure tandis que Becker s’empressa d’exprimer tout ce qui lui passait par la tête ce qui eut le don de l’agacer…
Le Lieutenant soupira avant de s’écarter du groupe, ils étaient en sécurité maintenant et il pouvait passer le relai. Celui-ci ouvrit son blouson ainsi que tout équipement chaud, la température était loin d’être la même à bord. Le jeune homme se fit conduire par un membre du Dédale jusqu’à un quartier libre pour prendre une bonne douche bien chaude. Il en rêvait depuis quelques heures et avait bien l’intention de réaliser ce souhait. Il aurait largement préféré une baignoire mais bon cela ne semblait pas à bord du Dédale. Il passa d’ailleurs au moins une bonne quinzaine de minutes sous l’eau chaude. Il rangea son équipement contre le froid dans son sac à dos avant de diriger vers le mess se servant une assiette bien remplie de dessert.

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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1019.11.11 15:47

Une fois le message passé, le SGC leur répondit assez rapidement, leur demandant d’attendre sur place que les renforts arrivent. Pour patienter sans trop congeler sur place, principale difficulté de la tâche, Anthony alternait sautillement sur place et quelques petites foulées autour de la porte. En même temps cela lui permettait de surveiller les environs même s’il doutait assez fort qu’ils aient la visite d’autochtones. Au bout d’une bonne demi-heure d’attente, entre deux séances d’échauffements et de footing, Anthony quelques minutes sur la rampe de la porte, toujours inerte et échangea quelques banalités avec Annabel, même si le froid faisait qu’il commençait à avoir un peu de mal à articuler convenablement…

« Je sais pas pour toi, mais moi qui comptais aller aux sports d’hiver pour Noel, je crois que j’irai plutôt dans les îles. Tu penses que c’est efficace la technique de visualisation ? Si on imagine un grand soleil et ses rayons qui nous réchauffent, on pourra peut-être éviter de se transformer en bonhomme de neige ! En parlant de bonhomme de neige, une petite bataille ça te dit ? » lui dit-il en lui envoyant doucement un peu de neige sur ses vêtements. La discussion continua encore un peu de temps alors que l’attente se prolongeait. Soudain, au bout d’un temps qui avait semblé infini à Anthony, la porte se mit à tourner : ils allaient avoir de la visite. Les renforts ou une visite surprise ? Ils ne pouvaient être sûr de rien.

« Vite, à couvert » s’écria-t-il quasi machinalement en se précipitant derrière le DHD, arme au poing, prêt à voir surgir des Goa’ulds. Les chevrons s’activèrent un à un, le vortex s’ouvrit. Les secondes s’écoulèrent avant que trois silhouettes n’apparaissent. Anthony les reconnut aussitôt, abaissant son fusil et sortant de derrière sa planque. Julia Becker, le docteur Eiden Andrews et … Evans Dablord. Autant Anthony se sentait soulagé que ça ne soient pas des visiteurs imprévues et belliqueux, autant revoir Dablord ne l’enchantait guère. En effet, peu de temps auparavant, ils avaient eu une sorte de petit différent et n’avaient fait que se recroiser vaguement depuis. Mais là, ils étaient en mission, et Anthony prônait la mise à l’écart des sentiments personnels, négatifs surtout, pendant le boulot et il était donc temps d’appliquer ces principes. Il se dirigea vers le groupe et salua amicalement les deux jeunes femmes.

« Julia, ravi de te voir ! T’as mal choisi ta destination de vacances !… Bon voyage docteur Andrews ?.... Dablord.» finit-il accompagné d’un hochement de tête en guise de salut. Les nouveaux arrivants transportaient avec eux une grosse caisse métallique, sûrement remplie d’outils d’analyse. La pauvre Julia semblait souffrir un peu en la trainant, aussi Anthony alla-t-il prendre une poignée pour la décharger un peu de la charge. Puis, le petit groupe se mit à nouveau en marche vers la grotte, Eiden glissant au passage sur la plaque de givre toujours présente.

« Ah oui, désolé, j’ai oublié de vous prévenir… Ella a failli être fatale à Matt aussi, tout à l’heure .

La première montée qu’ils avaient effectué avait déjà paru interminable à Anthony mais que dire de celle-ci. Non seulement c’était la troisième séance de marche qu’il effectuait, avec Spence, mais en plus il commençait à être frigorifié à cause de l’attente à la porte, et en plus, ils trainaient une espèce de caisse qui pesait une tonne ! Toujours cette montée qui semblait ne jamais finir, jusqu’à ce qu’Anthony retrouve un point de repère qui lui signala qu’ils approchaient du but. Quelques minutes de pause puis de marche plus tard, ils parvinrent à la grotte, exténués, Eversman les attendant tranquillement. A voir l’expression sur son visage, ce dernier semblait étonner, et à raison, de tomber sur Dablord à la tête des renforts. Ils pénétrèrent tous à l’intérieur de la grotte où Anthony et Julia purent enfin lâcher la caisse avec un grand soulagement. Anthony retira ses gants et se massa les doigts endoloris par l’effort.

« Si après ça on ne nous donne pas une prime pour effort exceptionnel! »

« Oh tu sais, ça m’étonnerait fort… C’est pas l’autre qui nous filera une prime… »
glissa-t-il à Julia en désignant discrètement Dablord de la tête.
Après deux minutes de pauses, ils durent tous les deux déballer le contenu de la malle. Celle-ci était remplie à ras bord d’objets et de matériel, pas étonnant qu’elle ait été si lourde ! Anthony en profita pour capter dans ce que disait Dablord à Eversman que le Dédale les rejoindrait d’ici deux heures pour transporter Hibernatus. Puis, Matt, Annabel et Anthony se firent aimablement congédier et prier d’aller voir ailleurs pendant que les scientifiques travaillaient. Et c’était reparti pour un tour dehors… Ils marchèrent tranquillement tous les trois en parlant de choses et d’autres lorsque Matt manqua encore se retrouver par terre, à cause d’une racine dissimulée par la neige ce coup ci, et se rattrapa in extremis en agripant les épaules d’Anthony. Ce dernier manqua d’ailleurs lui aussi tomber au sol, entrainant Matt, mais Annabel le retint par le bras et le duo reprit ses points d’appuis avant de repartir.


« Foutue neige, hein ?

Leur marche finit par les conduire à un beau point de vue de la vallée. Au loin, ils pouvaient apercevoir un petit point, la Porte des Etoiles. Anthony saisit ses jumelles, pour me mieux observer le paysage, et le chemin parcouru. Tout à coup, regardant la Porte, il se raidit : une vingtaine de jaffas venait d’apparaître et semblaient se diriger vers les montagnes.

« Euh, Matt… On a un problème, une vingtaine de jaffas aux alentours de la porte… Matt saisit aussitôt sa radio pour transmettre le message à l’autre groupe e Anthony continuait d’être attentif à la situation. « … Et on ferait mieux de se dépecher de rejoindre les autres, y a un groupe qui s’active autour des anneaux… On aura bientôt de la visite ! »

Une fois le message transmis, les trois militaires reprirent leurs affaires et repartirent au pas de course en direction de la grotte. Il fallait espérer qu’ils y arrivent avant les jaffas, et aussi que le Dédale ne tarde pas, sinon la situation allait vite dégénérer. Pendant la course, les jambes d’Anthony tiraient horriblement, et il avait le souffle court, effet secondaire des allers retours qu’’il avait déjà effectué dans en l’espace de quelques heures, mais il ne pouvait pas lâcher. Il se concentra sur sa respiration et sur la grotte, qui commençait à devenir visible, tâchant de ne pas prêter attention aux douleurs. Lorsqu’ils parvinrent à la grotte, il fut soulager de constater l’absence des jaffas, pour le moment du moins. En revanche, on pouvait sentir la tension qui régnait pendant que les scientifiques repliaient en quatrième vitesse leurs affaires. Mais à peine arrivé, les anneaux s’activèrent et laissèrent la place à deux …choses. Anthony n’avait jamais vu ça, on aurait dit des robots, avec un petit air de Power Rangers. En tout cas, seule certitude, ils avaient l’air plutôt belliqueux et costauds. Il attrapa son P-90 en bandoullière et se prépara à faire feu sur les ennemis lorsqu’une vive lumière les entoura tous. Une seconde après, ils étaient à l’intérieur d’un vaisseau et toutes traces des ennemis avait disparus. Certainement le Dédale qui était arrivé juste à temps. Anthony souffla, et laissa retomber son fusil.

« Il était moins une… En tout cas, il fait bon ici ! »

Il alla déposer avec un immense soulagement son paquetage et faire quelques étirements des jambes et du dos pour compenser comme il le pouvait les efforts de la journée. Une fois libéré de son équipement, et avec du temps libre pendant que certains de ses collègues s’affairaient sur l’homme mystère. Il alla s’étendre sur une banquette car il était complètement claqué. Lorsqu’il se serait un peu reposé les jambes et repris son souffle correctement, il irait prendre une bonne douche parc e que les heures de marches commençaient à se sentir…
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Jason Turner
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MJ Exil - P5R-523 _
MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1020.11.11 0:37

    Un bruit, un son, une voix. Son prénom résonnait en écho au loin. Devant lui s'étendait un océan. Magnifiquement représenté, il le voyait clairement, le soleil couchant se reflétant sur sa surface bleuté. Au loin, une envolée d'oiseaux signifiait que le temps était venu pour lui de repartir. Encore plus éloigné, il apercevait un point noir qui s'approchait, flottant sur l'eau tel un objet dérivant, perdu à travers cette immensité.
    Il s'en approcha, et comme dans ses envies les plus folles, il s'envola. Volant au dessus de l'eau, une poignée de dauphins le suivaient, sautant hors de l'eau pour essayer de le toucher. Sans prévenir, quelque chose apparu au fond de l'océan. Une ombre, qui grandissait. Voulant prendre de l'altitude, il se rendit compte qu'il commençait à descendre vers l'eau. Malgré son envie de partir aussi vite de cet endroit, il continuait sa descente, rien ne pouvait l'y empêcher. Alors, soudainement, il sortit de la mer si brusquement que Jason fût propulsé plus loin devant les vagues qui venaient d'apparaitre. Elles l'emportèrent jusqu'à ce que ça ne s'arrête. Devant la surprise, son cœur venait de faire un sacré bond, il était sur une surface solide, immense et grisâtre. La rouille se faisait voir par endroits. Un peu plus loin, il venait de repérer une sorte de trou par lequel il se fraya un chemin. Il atterrit alors dans un couloir très faiblement éclairé qu'il reconnu presque immédiatement.. Son cœur battait à la chamade, et pourtant, il savait qu'il reviendrait toujours ici à un moment ou un autre. Des débris jonchaient le sol, des câbles pendouillaient du plafond et des murs délabrés, mais il n'y avait personne. Pourtant, il entendait des bruits de pas au loin. Au fur et à mesure qu'il s'avançait, tout était plus propre, plus rangé, moins morbide. La lumière revint peu à peu, et il s'aperçut qu'il était juste devant une salle qu'il avait bien connue. Appuyant sur la commande à sa droite, la porte s'ouvrit. Des dizaines de personnes étaient concentrés sur des consoles. Un type assis à côté du siège principal lui sourit amicalement. Jason le connaissait. S'avançant dans la salle, il vit que rien n'avait changé. Tournant alors la tête vers le mur à sa droite, une plaque été accrochée sur le mur. On pouvait lire dessus : « Prométhée – Premier Vaisseau Terrien ». Jason tourna la tête, un des types s'avança vers lui pour lui montrer quelque chose sur une tablette portable. Jetant un bref regarde à ce qui lui montrait, il n'y prêtait pas grande attention. Alors, comme si il savait ce qu'il devait faire, comme s'il avait toujours sût qu'un jour il devrait se rassoir sur ce fauteuil, il s'approcha du siège du milieu, celui légèrement surélevé puis s'assit dessus.
    Alors, tout changea. Dans un clignement de yeux, il sût qu'il avait eut tord de s'asseoir sur ce siège. Les cris, les explosions, le sang, les corps. Il tourna la tête à droite. Ce même type qui venait de lui sourire quelques secondes auparavant avait la tête en arrière, du sang ruisselant de son crane, lui recouvrant le visage. Des corps jonchaient le sol, d'autres étaient étendus sur les consoles de commandes. Au loin, devant lui, une explosion. Des vaisseaux qui sautaient les uns après les autres. Il entendit de nouveaux cris à en glacer le sang. Dans le couloir à droite menant à cette salle, il vit plusieurs personnes abattus par des tirs, il savait qu'il été le prochain. Alors, dans l'ombre, il vit deux yeux jaunâtres apparaitre. Il s'approcha. Sans savoir pourquoi, il baissa le regard vers son subordonné mort qu'il venait de déplorer juste avant. Accompagné d'une explosion quelque part sur le vaisseau qui créa un terrible tremblement, il ouvrit les yeux, dévoilant ses pupilles blanchâtres. Dans un ultime « Jason... », une lumière fit son apparition suivit d'un ultime tremblement.

    Le Colonel Jason Turner refit surface. Il était étendu sur son lit dans ses quartiers. Son ventre gargouillant devant la faim, il émergea de ce cauchemars. Le Dédale était en vol depuis déjà deux jours, et il n'avait pas eut beaucoup de repos durant ce temps. Il avait l'impression d'avoir dormi dix minutes, chose qui se révéla exact en regardant sa montre. Jason se redressa en s'asseyant sur son lit, se massa le crane, puis enfouit son visage dans ses mains.
    Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rêvé du Prométhée. Mais c'était bien la première fois qu'il avait vécu un rêve immersif. Tout cela lui avait semblé si réel. Jamais il ne pourrait oublier qu'il était responsable de la mort de dizaines de personnes, qu'il avait lui même rédigé les lettres pour informer les familles de la mort de leurs proches, qu'il avait également porté ses lettres en personne à chaque familles des personnes décédées sur le Prométhée, en expliquant bien aux familles qu'ils étaient des héros. Qu'ils étaient morts en héros. Malheureusement ses discours n'avaient pas rendu aussi vrai qu'il l'aurait voulu puisqu'il n'avait pas le droit de divulguer dans quels conditions ces personnes avaient perdus la vie. Un bobard, rien de plus. On l'avait autorisé à mentir du mieux possible, mais Jason s'en voulait toujours. S'il pouvait revenir en arrière, peut-être qu'il le ferait. S'ils avait sût que sa décision de joindre le Prométhée au combat contre Anubis allait lui faire perdre son vaisseau et la moitié de son équipage, il aurait refusé. Mais ce qui était fait, était fait. Il ne pouvait malheureusement plus revenir en arrière.
    Gardant une main sur ses yeux, il tâtonna à tout hasard à côté de son lit, cherchant une bouteille d'eau qu'il était sur d'avoir laissé là auparavant. Posant la main sur sa table de chevet, il sentit ses doigts toucher une surface lisse, en découvrant sa main pour laisser un œil libre, il vit une feuille de papier avec posé dessus, un stylo plume. Attrapant la feuille à l'arraché, il fit tomber le stylo au sol, qui roula jusqu'à à un des ses pieds. Attrapant la lettre de ses deux mains à droite et à gauche de la feuille, il se mit à parcourir les premiers mots en haut, écrits à l'encre noire.



    « Madame Tinar,

    Suite à une opération militaire à laquelle Alan a été raccordé, et après avoir lui même prit une décision irréversible qui à sauvé la vie à une équipe de cinq personnes, j'ai l'immense regret de vous annoncer que votre fils, Monsieur Alan Rafael Edouard Tinar, à perdu la vie, [...]  pour ainsi dire Alan était un homme bon, courageux, brave, en somme : un héros. […] et je veux que vous sachiez que je suis de tout cœur avec vous, et veuillez acceptez une fois de plus mes plus sincères condoléances. Votre fils ne sera jamais oublié au sein de l'USAF, [...] 

    Colonel Jason Turner »



    Sa signature au bas, attestait qu'il l'avait lui même rédigée. Il était de coutume pour lui d'écrire une lettre tout en allant voir les la famille des victimes. Ainsi, il leur assurait une intimité s'ils le souhaitaient.
    Il avait fait cette lettre juste avant de tenter un petit somme peu concluant visiblement. L'un de ses meilleurs éléments avait perdu la vie au cours d'une mission assez désastreuse qui avait concernée un vaisseau alien en perdition, à bord duquel une équipe SG s'était téléportée pour l'explorer. Jason avait envoyé l'un de ses hommes aider l'équipe à remettre en marche l'engin, mais il avait perdu la vie en téléportant le reste de l'équipe à la surface de la planète ou le vaisseau été ressortit d'hyper-espace.
    Désormais, alors qu'il pensait ; et surtout espérait ; ne plus devoir le refaire dans sa carrière, le Colonel avait dût ressortir son stylo plume qu'il détestait tant, et l'utiliser une fois de plus pour annoncer à quelqu'un la perte d'un être cher. D'après ces informations, Alan était le seul fils de Madame Blanche Tinar, frère d'Alicia Tinar, et oncle de deux petits neveux et nièces, Eden et Jassika Tinar. Un type bien, arraché à sa famille, à son foyer, à sa planète, parce que lui, Jason Turner, l'avait envoyé dans la gueule du loup ou ; d'après les rapports de Sheppard et son équipe ; il avait été torturé avant de prendre la décision de se faire sauter avec le vaisseau fantôme qui lui servait aujourd'hui de cimetière ambulant.

    Avant cette lettre, il aurait dût se douter qu'il en rêverait. Son subconscient ne l'avait pas fait rêver d'Alan, mais d'une chose tout simplement similaire ; la destruction du Prométhée. Il espérait bien ne plus rêver de ce vaisseau et surtout de ce qui c'était passé jadis, autour de Nebek. Ces fantômes le hantaient, chose logique vu ce qu'il avait traversé, mais s'il avait pût choisir, il serait partit en même temps que ses hommes et ces femmes, en même temps que le Prométhée.

    Des cernes énormes c'étaient dessinées sous yeux au fil des jours puisqu'il n'avait pratiquement pas dormit. Sur sa table de chevet en fer, était posée une boite de médicament que le médecin du bord lui avait donné pour l'aider à dormir. Il l'attrapa et vit derrière un symbole signalant que ces médocs pouvaient avoir des effets nuisibles, entrainant des troubles du sommeil selon les individus. Se levant, il jeta la boite à travers la pièce qui s'écrasa contre un mur avant de tomber prêt de la porte.


    « Saloperie. »

    Jason s'étira, attrapa sa radio, mit son uniforme vert qui lui allait si bien, et tout en se frottant les yeux une ultime fois, il appuya sur la commande d'ouverture de la porte qui s'ouvrit presque instantanément. Le couloir été désert, il n'y avait pratiquement personne en journée dans le coin des quartiers des officiers. En même temps, que voulait dire le mot « journée » lorsqu'on se trouvait dans un vaisseau spatial au beau milieu de la voie lactée. Faisant craquer un doigt douloureux, il tourna à un angle de mur et arrivèrent alors une horde de gens. On aurait dit un président devant les "paparazzis". Il ne manquait que les appareils photos, les flashs, et il pourrait prendre la pose. Au lieu de ça, plusieurs personnes parlaient en même temps, certains transmettant des rapports, d'autres des comptes rendus, certains mêmes posaient des questions. Dans ce fouillis, Jason n'en comprit quelques mots. Il les regarda bêtement, avant de s'éloigner tranquillement. Il n'était pas encore tout à fait réveille, les « valises » sous ses yeux attestaient de sa fatigue accumulée. Telle des mouches à merde, les personnes le suivirent pas à pas. Il n'avait pas envie de leur répondre, et même s'il en avait l'envie il le ferait pas maintenant. Tout se chamboulait dans sa tête, et il voyait encore le visage et les yeux blanchâtres du Major Simons qui avait servit sous ses ordres à bord du Prométhée, et qui était toujours à ses côtés durant cette période. Encore un qui avait perdu la vie.

    Se dirigeant vers l'ascenseur le plus proche, il appuya sur le bouton destiné à l’appeler tandis que les gens s'affalaient autour de lui, le martelant de questions, répétant sans cesse les mêmes choses. On aurait dit des cyborgs programmé pour parler en boucle. Au bout de quelques secondes, l'ascenseur arriva. Jason s'y engouffra une fois la porte ouverte, et ses subordonnées voulurent le suivre. Subitement, il tendit sa main pour les bloquer. Ils se stoppèrent net devant son bras tendu, le regardant, visiblement très surpris par ce geste. Jason les fixa avant de regarder la console de l'ascenseur. Il choisit l'étage du mess puis, regarda à nouveau ses subordonnés.


    « Désolé, c'est complet. » dit il avec un sourire purement ironique.

    Il leur adressa un clin d'œil en signe d'excuse devant les portes qui se refermaient. L'ascenseur se mit alors à descendre. Jason se posa contre le mur du fond, posant également sa tête contre ce dernier. Quand le lâcheraient-ils un peu ? Il aimerait au moins une fois pouvoir marcher dans un couloir sans que quelqu'un ne le questionne sur quelque chose, ne lui montre un rapport ou autre. En même temps, on acceptait pas d'être commandant d'un vaisseau spatial sans être sur d'être sans arrêts dérangés.
    Trois niveaux plus bas, l'ascenseur s'arrêta. Les portes s'ouvrirent, et Jason se mit à marcher vers le mess. Mains dans les poches, on aurait dit un zombie dans un cimetière, cherchant quoi faire. Son ventre gargouilla à nouveau, tout comme après son réveil. Au moins au mess, on lui laisserait un quart d'heure de répit durant lequel il pourrait manger tranquillement. L'odeur de la nourriture lui chatouilla les narines, et il sût tout de suite qu'il allait apprécier ce repas. Pénétrant dans le mess, les militaires se levèrent à son arrivée, effectuant l'habituel salut militaire. Jason les regarda et leur lança son habituel « repos » qui les renvoya à leurs plats. Certains civils lui adressaient un sourire, d'autres des salutations. Jason ne répondit que par de simples regard. La fatigue devait se faire voir sur son visage. Se dirigeant vers les armoires vitrées remplies de nourritures, Jason prit un plateau qu'il commença à remplir par des couverts. Il prit ensuite une entrée et se dirigea vers le cuistot qui servait le plat principal. Ce dernier le salua et lui proposa divers plats. Jason choisit en montrant du doigt, il ne voulait pas parler. Il avait cette voix rauque qu'on avait lorsqu'on se réveillait après une bonne cuite. Steak, purée. Typique en somme. Le Colonel prit pour finir une pomme qu'il posa sur son plateau peu remplit, et se retourna face à la foule de personne qui était en train de manger. A sa gauche, une table été libre. Enfin, presque. Il n'y avait qu'une seule personne, l'un de ses officiers à bord du Dédale ; le (très récemment promu) Major John Sheppard.
    Jason s'approcha de lui, posa son plateau sur la table et fixa Sheppard.


    « Major. » dit il sans rien ajouter, en commençant à déguster son entrée.

    Sa main droite tenant sa tête, l'autre tenant sa fourchette, il mangeait sans grande conviction. L'expérience assez unique qu'il venait de vivre était toujours présente dans son esprit, et Jason savait que ce souvenir ne partirait pas de si tôt, s'ajoutant à son palmarès si bien garnis d'expériences morbides.
    Sheppard avait dût voir que Jason n'était pas au top, puisqu'il n'engageait pas la conversation. Jason lui lançait des brefs regards de temps à autre, avant de voir le Major le regarder. Se raclant la gorge pour retirer cette vieille voix rauque, il prit la parole.


    « Je n'ai pas eut l'occasion de vous féliciter pour votre promotion Major, bravo. Vous le méritez Sheppard. Je suis ravi de voir que vous franchissez les échelons, c'est bien. »

    Un compliment. Un comble pour un type qui venait de revivre l'un de ses pires souvenirs. Il avait réussi à positiver dans un moment difficile psychologiquement. Alors, il prit conscience qu'y penser plus longtemps ne ferais que prolonger le mal. Retirant sa main qui soutenait son visage, il afficha même un petit sourire à Sheppard qui lui répondit, entamant une petite conversation amicale qui se prolongea sur plusieurs minutes.
    Au bout de ce petit temps de répit, Jason était presque arrivé à terme de son repas. Son assiette était presque vide, seul deux bouts de steaks survivants étaient encore présents, et un p'tit tas de purée. Il vit alors la porte du mess s'ouvrir, et dans un pressentiment assez peu surprenant, il sût que c'était pour lui. Un « Colonel ? », confirma ses pensées. Il attendit quelques rapides secondes et leva son regard vers l'homme qui venait de l'appeler, tenait toujours sa fourchette. Se tenait devant lui son second, le Lieutenant-Colonel Ethan Maes, un bon officier tout récemment promu sous-chef du Dédale. Avec un bref signe de la tête en signe d'impatience, Jason l'invita à lui dire ce qui l'avait fait venir jusqu'au mess. Le SGC voulait donc qu'ils aillent porter secours à une équipe en mauvaise posture ? Et bien sur le SGC le voulait... Pour Jason, le SGC avait un synonyme ; Jack O'neill. Un des plus vieux amis du Colonel, qu'il respectait comme sa fierté d'être chauve. Le Commandant du Dédale allait acquiescer d'un signe de tête et approuver l'ordre, mais une phrase de Maes vint perturber ses pensées. Il lacha sans retenue sa fourchette dans son assiette, ce qui produisit un bruit assez fort dans le mess. Certains regards se tournèrent vers sa table.
    L'ordre venait du NID ? Depuis quand ils donnaient des ordres ? Jason n'avait pas apprécié ce petit briefing durant lequel on l'avait convié à suivre les directives de ce groupe de crapules. Mais les ordres étaient les ordres. Avant de confirmer, il se permit une petite remarque.


    « Quand vous dites le NID, vous voulez parler d'un dénommé Evans Dablord, j'suppose ? » Il marqua une pose. « Bien Maes, mettez le cap sur les coordonnées transmises par le SGC. Je vous rejoint sur la passerelle. » [i]acheva t-il sa phrase dans un long et profond soupire qu'il avait été cherché au fond de ses tripes.

    Attendant quelques secondes après le départ de Maes, il avait remarqué que Sheppard avait écouté la conversation (Maes lui avait ensuite parlé) tout comme pas mal de personnes encore présentes au mess. Jason regarda Sheppard, bût son verre d'eau d'un trait, attrapa sa pomme qu'il enfouit dans sa poche droite, et se mit en route vers la passerelle.
    Le chemin ne lui prit pas plus de cinq minutes. Une fois arrivé, on l'informa que tout été prêt pour le départ. S'asseyant sur son siège, ses deux bras posés sur les accoudoirs prévus à cet effet, Jason ordonna d'entrer en hyper-espace. Il resta assit là, à contempler les étoiles défiler, durant dix, vingt, trente, soixante, quatre vingt dix minutes. Il resta assit sur son siège, répondant favorablement aux questions qu'on lui posait, les unes après les autres. Chose étrange, durant son précédent cauchemars, il s'était retrouvé assis à cet endroit sur son ancien vaisseau. Il était dans la même position, au même endroit. Et si cela recommencerait un jour, pourrait-il le supporter ? Il n'en serait pas si sur. Il avait encaissé le choc une fois, tout comme le reste des survivants de l'équipage, qui avaient eux aussi perdus des amis. Tournant la tête vers Marks, ce dernier lui sourit, et dans un flash répugnant, il revit la tête de Simons avec son visage zombifié. Fermant les yeux une nouvelle fois, il enfouit son visage dans une main, le bras toujours posé sur un accoudoir. Le temps défila... Peu lui importait si ces subordonnées trouvaient ce comportement étrange, il avait besoin de repos, et il ne voulait pas être seul. Il se mit à somnoler, un demi sommeil dépourvu de rêve, et surtout de cauchemars.

    Étrangement, on le laissa dans son sommeil. Personne ne vint le déranger. Il entendait les gens qui marchaient autour de lui, accomplissant leur travail à la perfection comme d'habitude, mais Jason était sûrement devenu habituel dans ce décors au bout d'une demi heure posé comme ça. Sans s'en rendre compte, il avait changé de position et c'était adossé contre le dos de son siège. Il avait ouvert les yeux, et contemplait une nouvelle fois l'hyper-espace. Ses pensées fusaient dans sa tête, les pour, les contres. Il se remettait en question. Mais quel homme était entrainé pour diriger un vaisseau spatial ? Quel homme avait le pouvoir et l'autorité nécessaire pour faire en sorte de préserver des vies suspendues dans le vide spatiale, simplement rattachés à la vie par un ensemble de métal formant une structure pouvant se déplacer dans l'espace ? Personne n'était réellement capable. Tout comme personne n'était réellement entrainé pour traverser la Porte des Étoiles. Et pourtant. Des dizaines d'hommes et de femmes l'avaient fait depuis déjà bientôt cinq ans. Mais jamais Jason ne s'était douté qu'il en arriverait là. Il s'était vu confier deux vaisseaux, les deux seuls engins spatiaux crées par l'homme. Pourquoi lui ? Il n'en savait rien. Au moins, il était sur d'une chose, aucune comparaison ne pourrait être faite sur ce job, puisqu'il était unique dans l'histoire des Terriens.

    L'hyper-espace défilait, et le temps aussi. Le Dédale fusait comme une balle dans une brèche spatiale, menant à une destination afin de porter secours à une équipe de braves militaires qui n'attendaient que son arrivé. Les minutes devinrent des dizaines de minutes, et les dizaines de minutes se transformèrent en heures. Six. Ce fût environ le temps que mit le vaisseau pour arriver à destination, six heures. Durant ce temps, Jason été resté longtemps à réfléchir sur son siège de commandant. Il avait ensuite parcourut le vaisseau pour se dégourdir les jambes, et s'était finalement retrouvé devant l'ancien bureau de Tinar, qui lui avait fait remonter une vague de souvenirs douloureux qui perdurèrent au moins jusqu'à l'arrivée à la fin du voyage.
    Enfin, après un retour à la passerelle ou il se rassit sur ce siège devenu très familier au fil du temps, Marks l'informa vingt minutes plutard que le vaisseau s'apprêtait à repasser en espace conventionnel. Chose promise, chose faite. Le Dédale apparut en orbite autour d'une planète entièrement recouverte de blanc. Une planète enneigée en déduit le Colonel tout comme bon nombre de ses collègues.
    Sans attendre plus longtemps, Jason ordonna à Marks d'ouvrir un canal vers l'équipe au sol pour qu'il puisse leur parler. Après confirmation du Major, Jason appuya sur un petit bouton situé à sa droite sur son siège.


    « Équipe SG ici le Colonel Jason Turner à bord du Dédale, me recevez vous ? Équipe SG ? M'entendez vous ? Nous sommes actuellement en orbite autour de la planète ou vous vous trouvez. Nous pouvons vous téléportez à votre signal, Dédale, terminé. »

    Et ils attendirent. Au bout de cinq secondes, une voix se fit entendre sur la passerelle. Une voix que Jason ne redoutait pas, mais aurait aimé ne pas entendre à dire vrai ; Dablord. Il confirma la téléportation pour dans une vingtaine de minutes. Jason demanda à Marks de vérifier combien de points étaient présents sur la planètes, sept d'après le Major.

    « Bien reçu, on attend votre feu vert. Terminé. »

    L'attente se fit ressentir. Jason fit prévenir l'infirmerie de se tenir prêt au cas ou ils auraient des blessés, mais il pensait bien que Dablord l'aurait prévenu si ils en avaient.
    Alors, une communication arriva en provenance d'Eversman. Jason le connaissait surtout de nom. Il ne retenait pas tous les visages, il en voyait tellement défilés ici et au SCC. Apparement, il y avait des Jaffas sur place. Mauvais pour eux. Subitement, Marks annonça qu'il se passait quelque chose, une sorte de signal énergétique. Jason se redressa sur son siège, et alors qu'il allait donner l'ordre de téléporter l'équipe sans leur aval, il n'eut pas besoin des dires de son subordonné pour savoir que quelque chose arrivait. Devant le Dédale ; et bien visible par le hublot principal ; une fenêtre hyper-spatiale s'était ouverte et quatre vaisseaux mères Goa'ulds en sortirent. Ni une ni deux, Jason se tourna vers Marks.


    « Major, activez les boucliers et préparez les armes ! » L'alarme interne du vaisseau se déclencha. « Feu à volonté sur les vaisseaux les plus proches ! » dit il en regardant les armes de son appareil tirer sur les vaisseaux-pyramides.

    C'était le bordel le plus complet. Des messages d'Eversman, Dablord, et autres membres de l'équipe au sol se faisaient entendre. Ils semblaient également submergés.


    « Dablord, bougez vous l'cul merde ! J'compte pas rester là toute ma vie ! On a quatre vaisseaux mères Goa'uld en face, les boucliers n'tiendrons pas éternellement ! »

    Jason aurait bien envoyé un escadrons de F-302, mais il n'était pas sur de tous pouvoir les récupérer une fois l'équipe téléportée. Il avait alors envoyé Sheppard sur l'une des consoles, contrôlant diverses armes du Dédale.
    Pendant ce temps, le combat spatial se prolongeait. Il durait, durait encore et encore. Un vaisseau ennemis avait prit le plus gros des tirs et tirait une drôle de tête. Les boucliers résistaient bien, c'était un bon exercice. A ne pas prendre à la légère cependant, à tout moment la chance pouvait tourner. Le cœur battant rapidement, Jason lançait des ordres à tout va. On lui signaler des rapports d'avaries sur divers ponts, mais rien de majeur pour l'instant.
    Enfin, environ deux ou trois minutes après son message, il reçut la confirmation de Dablord concernant la téléportation. Fixant Marks, il lui adressa un signe de tête en signe d'affirmation. Quelques secondes après, il confirma au Colonel que l'équipe était à bord, mais que huit personnes avaient été téléportées, et non sept comme à l'origine.


    « Bien, renvoyez nous en hyper-espace, on rentre sur Terre. » dit il alors que le vaisseau s'engouffrait déjà à travers son voyage de retour vers la plus belle des planètes.

    C'était fini. Jason se reposa sur son siège, adressant quelques sourires qui se voulaient rassurant, mais il savait pertinemment que s'ils étaient restés une demi douzaine de minutes en plus, ils ne seraient pas passés loin de la catastrophe devant la puissance de feu ennemie.
    Se redressant une nouvelle fois, il se leva et tapota la console de Marks comme pour le féliciter de son boulot. Il entreprit alors de se diriger vers l'infirmerie, ou il était sûr que le gros de l'équipe était. Il voulait savoir qui était le huitième homme qu'ils avaient téléportés avec l'équipe SG. Un Jaffa ? Il espérait également trouver Dablord, avec qui il aurait une petite conversation...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1020.11.11 19:13

La marche était bien longue et le plus difficile dans tout ça n'était pas vraiment le froid mais l'instabilité du sol, cela sollicitait encore plus sur les muscles posturaux et donc accentuait la fatigue du corps. si on devait à cela ajouter le changement d'oxygénation, le mal de crâne ne semblait plus être très loin. Annabel mit donc son cerveau en mode pause durant le chemin de retour vers la porte des étoiles. Lang avait pris les devants et donc la jeune femme ne faisait que suivre. Ainsi, le chemin du retour se fit plus vite que l'aller vers la grotte, enfin selon son impression. Quelques coups de radio avec Eversman avait néanmoins animé le voyage, l'ayant contacté toutes les 30 minutes comme convenu. Une fois le DHD en vue, Annabel se dirigea vers lui et appuya sur les symboles qu'il fallait, un peu machinalement. Juste après avoir enclenché la formation du vortex, elle enleva ses moufles et sorti le GDO de l'équipe pour y entrer le code d'authentification. Lang prit alors sa radio et rendit son rapport. Bien vite, on leur répondit de rester dans la clairière pour sécuriser les lieux avant l'envoi d'une équipe de soutien. Ça par contre, la jeune femme n'apprécia pas du tout. Elle embrassa du regard cette plaine dénuée de roches, de promontoires ou de fossés. Comment sécuriser efficacement une plaine plate sans se faire zigouiller en 2 secondes ?? En plus sur une durée de temps indéterminée. Le vortex se coupa et il ne restait plus que deux personnes, debout au milieu d'une plaine, le silence total. N'ayant toujours pas remis ses moufles, décida de se mettre plus à l'aise alors que Lang faisait son rapport à Eversman. Elle sourit néanmoins lorsque Eversman répondit. Bonhomme de neige ... Il allait voir où elle allait mettre la carotte tient. Déjà qu'on les prenait pour des pigeons voyageurs et là maintenant, on leur demandait de faire la déco. Belle image d'eux quand l'autre équipe arriverait et verrait le bonhomme à côté du MALP, avec un petit chevreuil pourquoi pas ?? Le père Noel réclamant un peu plus de travail.

"Un bonhomme de neige ... Ben voyons ... Il se croit vraiment en vacances celui là."

Bref, Annabel posa son sac à dos au pied du DHD et enleva sa veste/doudoune. Elle commençait sérieusement à avoir chaud et le fait de transpirer au niveau du thorax et d'être congelé au niveau du visage ne révélait rien de bon pour ses poumons. Elle se retrouva alors en veste noire beaucoup plus près du corps, qu'elle avait prévue pour l'exploration d'une possible base après avoir utilisé les anneaux ... chose qui n'était pas arrivée bien sur. D'un coup, la chaleur accumulée sous sa doudoune s'évapora et Annabel prit une immense inspiration. L'air frais vivifie le corps n'est-ce pas ?? A cela, elle décida de retirer aussi le bas, beaucoup trop limitatif et encombrant dans ses mouvements, même si elle avait plus froid, elle pourrait mieux activer la circulation du sang en faisant de plus ample mouvement.
Anthony quant à lui avait commencé à faire des petites foulées autour de la porte. Elle cherchait où elle pourrait bien ranger son ensemble molletonné devenu un peu encombrant. Toute manière, connaissant le système de fonctionnement du SGC, l'équipe supplémentaire n'arriverait pas dans les 10 prochaines minutes. Elle ouvrit alors son sac à dos et en sortie une veste treillis blanche, beaucoup plus légère et fonctionnelle que sa doudoune. Doudoune qu'elle essaya de faire rentrer dans son sac mais étrangement, elle eut beaucoup plus de mal. Il lui fallut bien 10 minutes pour tout tasser et tout faire tenir dans son sac. La fermeture éclair était sur le point d'exploser mais tout tenait en place. Fière d'y être arrivé, Annabel se remit debout en enfilant sa veste, ne gardant ainsi que le pantalon et les rangers noires. Dé-zippant une poche de sa veste, elle sortit un bonnet de laine blanche. Rapidement, elle rassembla ses cheveux pour en faire une sorte de queue de cheval, faisant tournoyer le tout et fixant l'ensemble en mettant sa cagoule. Ressortait quelques petites mèches par-ci, par-là mais sans grande gravité ni même lui donnant un air hirsute. Elle reprit alors son P-90 en main et se retourna vers la plaine mais cette dernière étit d'un calme et d'un vide déconcertant. Et puis même si un individu approchait d'eux, au moins il pourrait le voir venir.
Lang lui adressa alors la parole. C'est vrai qu'elle n'avait pas vraiment fait attention mais il s'était écoulé pas mal de temps depuis la fermeture du vortex. Et il la tutoyait ?? Soit. En même temps, ils étaient du même grade ... Enfin, ça lui faisait tout de même bizarre.


"Ça dépend des personnes, moi j'me dit que je serais bientôt au chaud et tranquille dans mon lit, ça me motive assez. Mais j'avoue, la neige, ce n'est pas vraiment mon truc."

C'est alors qu'elle sentit un truc percuter sa veste. Regardant lentement le point d'impact, elle remarqua des résidus de neige. Elle releva le regard vers son compère et hésita entre pointer son arme vers lui et répondre à son jeu. Dure dilemme qui la poussait sur la première option. Mais elle préféra se rapprocher du sergent, n'ayant toujours pas remis ses moufles et une fois à sa hauteur, glissa sa main gauche au niveau de la nuque du jeune homme. Elle espérait sa main bien glaciale. Elle se mit à rire alors en entendant la réaction du sergent et retira sa main, finissant par tapoter sur son épaule.

"Désolé mais c'était trop tentant. Sinon, on fait un pari ?? Cela fait déjà une grosse demi heure qu'on attend sans aucune nouvelle du SGC. A ton avis, on va attendre encore combien de temps ?? La, ils ont du sélectionné les personnes, les prévenir et leur demander de se présenter pour un petit briefing. Reste l'équipement, les derniers ajustements, la préparation du matériel ... Suivant les gars qu'ils nous ont dégotés ... Perso, j'pense encore un bon quart d'heure."

Et le temps ne lui donna pas raison. Encore 30 bonnes minutes ... Quoi ils se faisaient les brushing pour coordonner avec leur combinaison de ski ??Bref, l'attente commençait à sérieusement énerver la jeune femme. Ce n'était pas bon de rester aussi longtemps au même endroit, surtout si une personne est venue il n'y a pas si longtemps voir son labo. Bref, plus les minutes défilaient et plus Annabel faisait les cent pas, les mains crispées sur son arme. Et soudainement, la porte s'activa. Lang partit se mettre derrière le DHD et elle ... Ben, elle regarda tout autour d'elle et niveau possibilité .... Les chevrons s'allumaient les uns après les autres et là il fallait prendre une décision. Elle décida alors de se placer derrière la porte, pour prendre les arrivants à revers. Mettant un genou à terre, elle cala son arme contre son épaule en essayant de se mettre à l'abri un maximum derrière la portion de l'anneau. Le vortex s'ouvrit et les voyageurs firent leur apparition. Voyant les uniformes terriens, Annabel se décontracta et apparut proche de Julia, la plaignant intérieurement de devoir se coltiner le matériel à trimbaler, surtout connaissant le chemin. Bref, une fois les présentations faites, Dablord demanda la direction à prendre.

"A 10h, ya qu'à suivre les traces dans la neige, vous verrez, vous ne pouvez pas les manquer."

Tout le groupe se mit en route, avec Dablord et Andrews en premier, Lang et Becker avec le matériel et Spence qui fermait la marche, assurant ainsi la sécurité du groupe. Et le chemin de l'aller numéro 2 commença, malheureusement bien plus lentement que la première fois. Le fait d'avoir des civils en première ligne et que les autres militaires servent de mules, n'était pas vraiment bon pour le rythme de marche, ce qui angoissait un peu plus la jeune femme en fait. Plus ils restaient sur cette planète et plus les probabilités de rencontrer quelqu'un augmentaient. Bref, le chemin de retour fut dur et exténuant, la fatigue s'accumulant et la différence d'altitude donnant un bon coup dans les jambes. Mais finalement, la grotte fit son apparition tant espérée et tout le groupe déboula auprès de Wolowitz et d'Eversman. Tant pis pour les convention, Annabel vint déposer son sac à dos dans un coin de la pièce principale et s'assit à terre, reposant ainsi les muscles de ses jambes. Un soupir d'extase vint accompagner le mouvement et enlevant ses moufles, elle commença à masser ses mains, prenant soin de ne pas défaire ses bandages, imaginant déjà faire la même avec ses pieds. Une joute verbale débuta entre Matt et Dablord, Annabel n'y comprenait pas grand chose, n'ayant pas vraiment suivit les intrigues aux SGC depuis un certain moment, et puis après, elle n'en avait rien à faire. Dablord vint lui donner un émetteur qu'elle mit immédiatement dans la poche de son pantalon. Elle était soudainement heureuse d'avoir entendu que le Dédale arrivait dans 2h, 2h de repos à protéger l'accès à la grotte, à reposer ses membres. Mais une annonce vint contrecarrer ses fabuleux projets. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu'elle devait repartir. Quoi ils étaient sérieux là ?? Mais voyant Matt et Anthony se préparer, elle du se résigner.

Elle ne comprenait pas vraiment le fait de les envoyer faire un petit tour, ne laissant que Becker pour défendre seule la grotte et 3 civils, pendant que 3 militaires batifolaient dans les environs. A la place, elle en aurait laissé 2 à la grotte et 2 au point d'observation non loin de la grotte où on pouvait voir toute la plaine avec des jumelles. Pourquoi aller les fatiguer une fois de plus ... Bref, les ordres étaient les ordres. Prenant son temps pour se redresser, elle reprit son arme en main en laissant son sac à dos sur place, se disant qu'il serait plus agréable de se mouvoir sans son poids. Bref, les 3 compères redescendirent une nouvelle fois la montagne. L'estomac d'Annabel commença à se faire entendre, après tous ces aller-retour, son corps réclamait de l'énergie. L'allure étant moindre, elle s'autorisa de sortir le pique-nique, une barre de céréales énergisante, youhou, quel festin. Une fois au niveau des pâquerettes, le trio s'engagea pour son petit tour ou ballade, selon les points de vue.


"Je ne suis pas vraiment au courant de tout ce qu'il s'est passé au SGC mais il n'a rien dit pendant le trajet."

Bien vite, Eversman attira encore l'attention en manquant de se ramasser par terre. Néanmoins, cette fois ci il manqua d'entraîner Lang avec lui et réflexe oblige, Annabel attrapa le coude de son collègue afin de le retenir de glisser lui aussi.

"Matt, surveille un peu tes pieds pour une fois ..."

Une fois tout le monde stabiliser, le groupe repris le chemin et arriva au niveau d'un lac gelé. Eversman reparla une fois de plus de sa station de ski. Il en pouvait plus, c'était incroyable. Pour le coup, la fatigue et l'agacement de l'attente testait grandement les limites de la jeune femme et l'envie irrépressible de tirer dans les arbres environnants lui titillait dangereusement les mains. Bref, la marche reprit et ils décidèrent enfin de rebrousser chemin, ayant déjà fait un chemin d'une bonne heure. Non loin de leur position, se trouvait l'entrée d'une grotte. Annabel s'y dirigea dans le doute de découvrir un nouveau laboratoire, au cas où. Mettant une lampe torche sur son canon, elle entra tranquillement mais bien vite, des cris se firent entendre. Elle ressortit au pas de course, morte de rire. Non, il n'y avait que des chauves souris dans ce coin là. Et ils repartirent. D'ailleurs, sur le chemin du retour, ils reçurent un appel radio de la part à Dablord pour connaitre leur position. Matt lui répondit en faisant une petite blague avec le père Noël. Quand deux grands gamins se rencontrent ... Bref, ils ne leur restaient plus beaucoup de chemin à parcourir, rien qu'à remonter le chemin montagneux si agréable. Ils firent néanmoins une pause au niveau du point d'observation. Annabel en profita pour prendre une gorgée d'eau et réguler son souffle mais elle fut vite attirée par le discours d'Anthony. Rangeant très vite sa gourde, elle reprit son arme en main, alors que Matt faisait son rapport au reste de l'équipe. Mais ce qui l’alarma le plus, c'est le fait que les nouveaux arrivants semblaient bidouiller les anneaux. Ni une ni deux, elle reprit le sentier en direction de la grotte, se disant que Becker ne pourrait tenir longtemps position contre 4 ou 5 jaffas arrivés par les anneaux. Mais voilà, les aller-retour étaient bien là, et elle maudit la décision de Dablord de les avoir envoyer faire un tour, épuisant ainsi leur force au lieu de leur permettre de se reposer avec eux. Bref, heureusement que Matt lui donna un petit coup de main, même si elle s'en vexa légèrement, se trouvant aussi capable que les autres d'avancer.

Assez vite, ils arrivèrent dans la grotte et Annabel se mit immédiatement en position à côté de l'entrée, proche de son sac à dos, genoux à terre, jettant ses moufles sur son sac avant de prendre en main son arme, visant les anneaux de transport, prête à répondre. Et elle n'eut pas tort, à peine s'était-elle mise en place, le souffle encore saccadé de sa course, que les anneaux s'activèrent. Et là, surprise. Et de taille !!! 2 kulls.


"Contact !!!!"

Et dans la foulée, Annabel appuya sur la gâchette, défoulant toute sa rage sur ces maudites bestioles. Elle n'avait pas hésité une seule seconde et alors qu'elle voyait un bras se lever dans sa direction, elle arrêta de tirer pour se jeter sur le côté en direction de son sac à dos et atterrit sur le sol du Dédale, se prenant le sac en plein dans le thorax. Le temps de se rendre compte du lieu où elle se trouvait, elle regarda à droite et à gauche, un peu encore sous le choc d'avoir vu des kulls.

"Je déteste ces trucs !!"

Andrews demanda si tout le monde allait bien et la remarque de Becker finit de l'énerver. Elle avait de la chance que sa première rencontre avec les kulls se soit passé ainsi. Tant d'autres n'avaient pas eu la chance de pouvoir faire des commentaires. Elle se releva alors d'un coup, mettant le cran de sécurité à son arme et enlevant sa veste supplémentaire. Voyant une partie des personnes s'éloigner avec un homme allongée, et le reste se disperser dans les couloirs, elle se saisit de son sac et partit en direction de l'armurerie. Mais ne connaissant pas vraiment le Dédale comme sa poche, elle du demander à certains membres de l'équipage son chemin. Une fois arrivée au bon endroit, elle consigna son arme et y laissa son sac, se disant qu'elle reviendrait pour ranger le tout. Et quoi faire désormais ?? Une seule idée en tête, l'infirmerie. Oui, étrange décision pour une telle réfractaire aux soins mais là, pour le coup, ses pieds et ses mains réclamaient un peu d'attention. Après quelques minutes à déambuler dans les couloirs, elle trouva enfin la promise. Elle choisit un coin silencieux, loin de l'agitation des docs, elle choppa au passage un infirmier ne sachant que faire.

"Heu s'il vous plait ?? Il faudrait que vous vérifiez mes pansements ..."

Un grand sourire, un petit air de sainte-ni-touche et l'affaire était dans le sac. Elle s'assit sur un lit, enleva ses rangers pour libérer ses pieds endoloris et montrer à l'infirmier ses bandages puis lui présenta ses mains.

"C'est en cours de guérison et je ne dois faire un contrôle que dans 2 jours mais j'ai beaucoup forcé dessus donc ..."
"Pas de problème, on va regarder ça."

Ahhh ... Elle était presque prête à s'endormir tellement le soulagement de voir ses mains et ses pieds dorlotés ainsi était plaisant. En plus, avec un petit infirmier, mignon qui plus est, s'occupant d'elle, quoi de mieux. Elle aurait été dans un autre endroit, elle aurait pu se détendre entièrement, mais l'infirmerie du Dédale ne lui rappelait pas de bon souvenir, son épaule n'appréciant pas les souvenirs des kulls.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1021.11.11 0:28

Après quelques missions sur d’autres planètes pour lesquelles on l’avait sollicité, Sheppard était enfin de retour sur le Dédale, le Major, fraichement promu suite à ses récentes performances dans plusieurs missions, n’avait pas tardé à reprendre sa petite vie banale sur le vaisseau Terrien, certes ses journées ne se différenciées pas beaucoup des autres qu’ils avaient passées au Sg-c, il y faisait exactement la même chose, manger, dormir, ennuyer les scientifiques en plein travail, s’entrainer au combat, lire des rapports de mission, et bien d’autre choses encore, mais le faire depuis un vaisseau en plein vol dans l’espace était bien plus exaltant, surtout quand il s’agissait d’effectuer des tests à bord des F-302 en vue d’une prochaine et possible attaque. Ce qui fut le cas, non pas une attaque, mais divers tests en vol pour déterminer si les chasseurs spatiaux étaient opérationnels, le Major Freet ne participait pas au vol, étant en congé maladie, ce fut Sheppard, grâce à son nouveau grade, qui prit la tête de toute l’opération. Ayant passé la moitié de sa vie militaire dans un avion de chasse, le Major appréhendait toujours ses premiers vols, ne sachant que trop bien que même si des réglages, ainsi que des tests avaient étés effectués, l’engin pouvait toujours se révéler plein de surprises pour son pilote, les essais étaient habituellement assurés sur Terre, mais le faire dans l’environnement où de possible batailles pouvaient avoir lieu était beaucoup plus immersif. Une fois dans le hangar des F-302, et en tenue adéquate, Sheppard appela tous les pilotes à se réunir autour de lui, ils étaient dix quelques secondes plus tard à former une ligne des plus droites devant le Major qui prit la parole aussitôt.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le Major John Sheppard, je vais diriger les essais à bord des F-302 durant l’absence du Major Freet. Pour certains d’entre vous, ce sera votre premier vol dans l’espace à bord d’un chasseur, mais ce n’est guère différent d’un simple vol normal. Suite aux précédents cours du Major Freet, vous avez acquis toutes les connaissances nécessaires au pilotage d’un F-302, nous passons maintenant à la partie pratique, nous effectuerons plusieurs formations en vol ainsi que des accélérations, comme vous le savez, le F-302 est capable d’atteindre la vitesse de 40 000 km/h dans l’espace, mais grâce aux compensateurs inertiels, vous ne sentirez presque rien. On ne testera pas l’armement durant ce vol. Mesdames, Messieurs, ces petits bijoux technologiques vous attendent.


Sheppard s’installa dans le premier appareil, mit son casque équipé d’un micro lui permettant de communiquer à la fois avec le vaisseau, mais aussi avec tous les pilotes, il releva quelques boutons pour mettre les moteurs en marche puis demanda à son équipe d’en faire de même pour finir par demandé à ce qu’on ouvre la porte du hangar. Les F-302 quittèrent le hangar à la file indienne pour se retrouver tous en ligne à l’horizontal dans l’espace. Sheppard prit un instant pour contempler la vue puis indiqua la marche à suivre pour chacun « En formation "Line Abreast" ». Tous les F-302 se mirent en formation par deux, à une distance de mille mètres chacun pour continuer leurs vols à la même altitude, et à la même vitesse. Sheppard menait l’escadron en vérifiant la position de chacun depuis son écran de contrôle, « Maintenez ce cap et augmentez votre vitesse de 5 000 km/h progressivement », « Formation quatre, vous n’êtes pas en parallèle, maintenez la même vitesse », Sheppard accéléra un peu plus et très vite la vitesse maximale fut atteinte, le Dédale paraissait si près et pourtant les kilomètres qu’avaient effectués les F-302 pour le moment étaient conséquents. Il était maintenant l’heure de revenir un peu plus près du vaisseau « Formation "Tactical Turn" », Sheppard fit basculer la manette de pilotage de côté pour que le chasseur vire sur la droite à un angle de 120°, les autres formations en firent de même de la façon la plus synchrone possible « Ne perdez pas votre coéquipier de vue, revenez en formation "Line Abreast" », une autre accélération à pleine puissance suivit juste avant un enchainement de deux formations « Formation "Tactical Turn" dans l’autre sens puis formation "Cross Turn" » , Sheppard fit basculer la manette de pilotage sur la gauche cette fois, à un angle de 120° afin de reprendre le cap précédent pour ensuite faire demi-tour avec l’appareil en surveillant en même temps les autres F-302 qui avaient plutôt bien réussit la manœuvre, ils étaient bien évidemment d’excellent pilotes sur Terre mais chaque chasseur se pilotés différemment et pour le moment, le test s’avérer très positif. Le cap était maintenant en ligne droite jusqu’au Dédale quand Sheppard ordonna une nouvelle formation qui consistait à former un triangle avec trois avions, deux d’entre eux seraient en formation "Line Abreast" et le leader en pointe. A mi-chemin jusqu’au Dédale, Sheppard donna ses dernières instructions « Bravo à tous, une dernière pour la route, et pour le fun », il bascula la manette de pilotage brusquement vers le bas et légèrement sur le côté pour que son appareil fasse un looping avant de revenir à sa position initiale pour regarder ses coéquipiers en faire de même et tout ceci parfaitement synchrone et digne d’un ballet de danse aérien. Sheppard ramena son F-302 à bord du Dédale suivit par les autres pilotes et descendit de l’appareil, un large sourire sur le visage.

Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. J’ai volontairement écourté les tests vu que dans l’espace nous ne sommes pas seuls et qu’une attaque ennemie est toujours envisageable. J’espère que vous avez appréciez ce vol, ce fut le cas pour ma part et en cas d’attaque, point de vue pilotage vous êtes au point. Merci à vous.



Une nouvelle journée venait de débuter sur le Dédale, Sheppard avait passé sa matinée à s’entraîner et après une bonne douche bien méritée, la faim avait gagné le jeune Major. En se rendant au Mess, il croisa quelques scientifiques auquel il avait souri en n’ayant pour retour que des regards froids justifiés par les précédentes journées où il avait passé son temps à leur casser les pieds, poliment parlant. La cuisine n’était pas plus fameuse qu’à la base, et Sheppard resta, comme à son habitude, un moment devant les différents plats proposés aujourd’hui. Au menu rien de bien gastronomique, beaucoup de patates, en purée, en frites ou sautées et la viande ne remonté en rien l’accompagnement, steaks, saucisses, poissons, bref le choix aurait pu être simple et pourtant, le Major resta bien cinq minutes, son plateau devant lui, et une queue s’agrandissant de plus en plus derrière lui, composées de scientifiques, de techniciens et de militaires râlant après l’attente occasionnées par Sheppard qui se décida enfin pour la purée et le steak, il prit également une petite douceur, une pomme ainsi qu’une bouteille d’eau pour faire passer tout cela. S’installant à la seule table libre du Mess, il remarqua qu’il était le seul à ne pas être accompagné, il se doutait qu’aucun scientifique ne prendrait son repas avec lui, et les quelques militaires avec lesquels il avait sympathisé était absent, il ne s’arrêta pas plus là-dessus et entama son repas bien plus important. Il mangea lentement, le nez à moitié dans l’assiette quand quelqu’un vint prendre place en face de lui, il releva la tête légèrement et vit qu’il s’agissait de Turner qui venait de squatté sa table, il salua son supérieur et chercha un sujet de conversation avec lui quand il remarqua que ce dernier semblait absent, voir perturber, ne voulant pas s’immiscer dans la vie privée de son supérieur, il reprit le cours de son assiette dans le calme et l’indifférence.

Je n'ai pas eut l'occasion de vous féliciter pour votre promotion Major, bravo. Vous le méritez Sheppard. Je suis ravi de voir que vous franchissez les échelons, c'est bien.Le Commandant du Dédale avait enfin daigné lui dire quelque chose, ce à quoi Sheppard répondit : Merci mon Colonel, mais je dois avouer que vous avez la plus belle des promotions. Commandez un vaisseau tel que le Dédale doit être une expérience fabuleuse…

La discussion était enfin enclenchée et dura plusieurs minutes avant d’être soudainement interrompue par l’Officier en second du vaisseau. Sheppard observa ce dernier en train d’expliquer qu’ils devaient aller sauver une équipe d’une planète où apparemment un problème avait eu lieu, l’ordre venait du NID… Cette idée ne plaisait pas plus à Sheppard qu’à Turner, même s’ils disaient que maintenant le NID était une agence gouvernementale « propre », il fallait toujours s’attendre au pire avec eux. Ce dernier laissa les deux militaires finir leur « restes » de repas mais revint quelques secondes plus tard pour annoncer que le Major serait à la tête de l’escadron des F-302. Cette nouvelle n’en était pas une pour Sheppard, depuis l’absence de Freet, il avait repris toutes ses responsabilités en main en attendant son retour, il avait bien sur son grade qui jouait beaucoup, mais il était également le plus qualifier pour diriger la flotte de chasseur, mais maintenant son poste était officiel. Turner quitta ensuite la table pour rejoindre la passerelle, et Sheppard en fit de même quelques minutes plus tard, préférant finir son repas vu que sa présence n’était pas indispensable. Il monta ensuite jusqu’à la passerelle, relevant le Capitaine Niels de ses fonctions, il prit place dans le fauteuil à la droite de Turner. Il n’y avait pas grand chose à faire pour lui, le vol était calme et Mark s’occupait déjà de vérifier si les systèmes fonctionnaient normalement, mais le fauteuil et la vue était agréable durant les quatre-vingt-dix minutes de voyage qu’ils allaient effectués. Sheppard resta immobile dans son siège, jetant parfois des regards à l’écran devant lui, vérifiant que rien n’était anormal malgré que Maes s’en occupait déjà, ce dernier avait annoncé qu’ils s’approchaient enfin de la planète, Turner ordonna la sortie d’hyperespace et ils purent tous contempler la planète toute blanche qui s’étendait devant eux. Le Commandant prit contact avec l’équipe juste après et la réponse fut quasi immédiate, mais ils devaient maintenant patienter vingt minutes avant de les téléporter à bord. La moitié du temps ne s’était pas écouler qu’un appel radio indiquant la présence de Jaffa était parvenu jusqu’au Dédale, Sheppard regarda sur l’écran devant lui et pu voir quelques points supplémentaires juste à côté de la porte des étoiles, mais soudain l’écran montra autre chose de beaucoup plus inquiétant, Mark avait été beaucoup plus rapide que lui et avait déjà annoncé l’arrivée de quatre vaisseaux-mères Goa’ulds juste derrière eux. Le Colonel avait tout de suite donné ses ordres, voyant que l’ennemi s’apprêtait à tirer, Mark s’était occupait d’activer les boucliers tandis que Sheppard avait pris en main l’attaque, suivit juste après du Major. Sheppard dirigea plusieurs missiles sur le premier vaisseau qui avait répliqué en même temps que les trois autres, les boucliers avaient l’air de bien tenir mais plus ils encaissaient et plus leurs pourcentage de résistance diminué.

Les boucliers sont à quatre-vingt pourcent !

Les missiles Mark VIII lancés par le Dédale avaient réussi à venir à bout d’un des quatre vaisseaux-mères mais le combat ne fut guère long, une fois la confirmation que l’équipe sur la planète avait bien était téléportée à bord, Mark ouvrit une fenêtre d’hyperespace et le vaisseau fila à l’intérieur pour échapper au trois autres vaisseaux Goa’ulds. Une fois hors de danger, Sheppard suivit Turner, laissant Mark s’occuper du vaisseau, pour accueillir l’équipe qui venait d’arriver, et en savoir plus sur les problèmes qu’ils avaient rencontrés en mission.


Dernière édition par John Sheppard le 01.12.11 15:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1022.11.11 11:37

Le SGC venait d'être prévenu pour le monsieur en stase. Et pendant ce temps il fallait attendre. Pour Simon, autant joindre l'utile à l'agréable. Ainsi, il se plaça sur une console, pour voir ce qu'il y avait dedans. Il commença à parcourir les données. Il y avait des données écrites, bien évidemment en Goa'uld. Du coup, il ne savait absolument pas de quoi il s'agissait. En fouillant un peu plus, il trouva cette fois-ci des espèces de graphique. En tournant la tête ou en la renversant complètement, il n'arriva pas plus à savoir ce que c'était, un vrai mystère. Il arriva sur quelque chose d'utile, les plans de la grotte ainsi que de la montagne... Mais étant donné que les terriens savaient déjà tout cela, ça leur servait à rien au final. Il avait même trouvé une carte représentant la planète. Elle était toute blanche et il faisait froid partout. Une série de données complètement incompréhensible et Simon avait complètement perdu son temps à regarder cette console.

Le voilà qu'il avait finit de chercher un quelconque indice sans vraiment avoir trouvé quelque chose. Ainsi, il décida de tenter un truc. Il voulait prendre sa IPAD dernière génération et modifié par ses soins afin d'incorporer un système de traduction dans la console et pouvoir lire tranquillement ce qui était écrit. Simon commença à se mettre au boulot, essayant de retirer le cache qui permettait au système principal d'être bien au chaud. Mais l'ingénieur avait les doigts assez endolori à cause du froid et il se faisait super mal au doigts. Grâce à un peu de magouille avec sa ceinture, il réussit à enlever le cache. Il plaça des électrodes relié à son IPAD et hop, c'était partit.

Il activa un traducteur Goa'uld dedans et attendit que celui-ci soit en place. Cela prit quelques minutes pendant lesquelles Simon avait prit son smartphone pour jouer à des jeux téléchargé dessus. D'ailleurs, il aimait bien le dernier « Marvel Ultimate » qu'il avait réussit à avoir et il y passait pas mal de temps. Toutefois, il rangea son téléphone quand le programme de traduction fut enfin installé. Le jeune homme se replaça sur la console et recommença à parcourir les données. Il ne trouva rien d'autre de bien. En faite, la plupart des écrits et données étaient dans une langue qui ne devait pas être du Goa'uld et dont la traduction ne se faisait pas. La seule chose intéressante, c'était le journal assez conséquent de données du type qui travaillait ici. Mais bon, si quelqu'un voulait savoir ce qu'il avait mangé à midi ou bien si il avait froid sur cette planète, Wolowitz lui passera le journal avec plaisir.

Enfin, cela aura eut le mérite de le faire patienter. D'ailleurs, il remarqua que les heures avaient passé et qu'il n'avait toujours pas revu quelqu'un, cela en était effrayant. Et comme par miracle, le blaireau arriva dans la grotte sûrement pour se réchauffer du froid dehors. Il posa même une question au scientifique pour savoir où ça en était, comme c'était mignon !! Ainsi, Simon pu lui répondre...


- Bah en faites, j'ai rien trouvé de nouveau dans un premier temps. J'ai parcouru toutes les données sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait. Et puis, alors que je réfléchissait avec mon intelligence dès plus brillante, même si je m'emporte un peu là. Enfin bref, j'ai eut l'idée d'installer un traducteur dans la console afin de comprendre enfin ce que tout cela voulait dire et... vous ne m'écoutez pas préférant prendre votre radio.

En effet, le Lieutenant venait de répondre à un appel radio, délaissant complètement l'ingénieur alors qu'il n'avait pas finit son explication. Pour une fois qu'il avait quelque chose d’intéressant à raconter. Mais comme ça, il savait qu'il n'était plus tout seul sur cette planète. Wolowitz avait eut peur que le groupe l'ait oublié comme lorsqu'il était petit. Il était parti dans un parc d'attraction avec l'école et au moment de repartir, les organisateurs l'avaient complètement oublié, un traumatisme énorme pour lui qui avait toujours été rejeter des autres, ou du moins des gens normaux.

Ainsi, si d'autres personnes venaient d'arriver, il leur faudra une bonne heure avant d'arriver à la grotte. Cela laisser largement le temps à Simon de continuer ses constatations. Cette fois-ci, il décida de regarder de plus près le caisson de survie dont l'homme était dedans. Arrivé devant, Wolowitz eut la fameuse pensée que tout le monde devait avoir quand on se retrouvait seul dans un endroit « Et si ce mec se réveil maintenant, je fais quoi ? » Là était la question. L'ingénieur se rapprocha doucement, pour ne pas se faire surprendre et alors qu'il n'était qu'à quelques mètres, il le vit bouger. Simon recula de quelques pas avant de tomber au sol et de lâcher un cri plutôt aigu pour un homme. Rapidement, il se rendit compte que le type n'avait pas bougé mais qu'il s'agissait du reflet d'une des lumières sur la paroi vitrée du caisson. D'ailleurs, il remarqua que l'autre Blaireau n'était pas venu, très utile ce militaire si l'autre dans sa boite s'était réveillé pour de vrai.

Mais bon, il ne fallait plus y penser et Simon se rapprocha donc de la console. Il jeta un petit coup d’œil discret et plein d'inquiétude vers le caisson mais toujours aucun mouvement. Le jeune homme regarda mais c'était toujours en Goa'uld et il n'y comprenait pas plus comme d'habitude. Ainsi, il se recula et décida de quitter la pièce pour faire autre chose, mais alors qu'il était à mi-chemin, il s'arrêta et se tourna. Il regardait l'homme dans le caisson, complètement inerte et qu'il ne bougeait absolument pas. L'ingénieur se plaça juste devant lui avant de prendre une voix de jeune de banlieue...


- Wesh mec t'as cru quoi ! Qu'on pouvait me la mettre à l'envers comme ça moi. J'suis un ouf moi mec !! UN OUF J'TE DIS !!! Alors m'embrouille pas sinon j'te démonte ta mère t'as ge-pi.

Simon bougeait dans tous les sens comme les jeunes dans les ghettos qu'il voyait à la télévision. Il n'avait jamais mit les pieds dans ce genre d'endroit et il préférait n'avoir jamais à le faire. Il faisait des mouvements de tête comme pour mettre un coup de boule et soudain, sa tête coucha la paroi vitrée. L'ingénieur recula, ayant eut assez mal sur le coup...


-AÏE !! Ça fait vachement mal ce truc... OH ! Je vais prendre une photo de lui tiens, ça pourrait être fun en fond d'écran sur mon ordinateur ou en poster.

Simon sortit donc son smartphone qui faisait bien évidemment appareil photo. Il choisit donc une application qui faisait les même cliché qu'un appareil photo réflexe. Il se recula un peu pour prendre l'homme en entier dans son caisson et il prit sa photo. Cela rendait plutôt bien, un peu de photoshop pour rendre l'endroit plus austère et c'était dans la poche. D'ailleurs, Wolowitz remarqua cela le potentiel graphique que pouvait donner ce lieu, surtout quand il fera des jeu de rôle avec des amis sur le thème futuriste. Ainsi, il prit plusieurs photos des lieux, des consoles et de l'architecture. Il ne s'arrêta pas et il entendit du bruit dehors. C'était les autres qui venaient tout juste d'arriver. Il était temps car Simon commençait à perdre patience.

Il pu voir ainsi les nouveaux arrivant. Il y avait la Belle et Sublime Julia. Simon savait qu'un jour, ils finiront ensemble car malgré le fait qu'elle le caché, elle le voulait pour elle toute seule, il pouvait le voir dans ses yeux. Il y avait également le Docteur Andrews avec laquelle Wolowitz avait pu converser. Elle était plutôt bien roulé et il savait qu'elle aussi voulait de son corps. Et Enfin, il eut un blondinet dont la coupe de cheveux était trop bien ordonné pour que ce type soit hétérosexuel. Il déblatéra pas mal de truc et balança un espèce d'émetteur que l'ingénieur devait garder sur lui. D'ailleurs, Simon se la raconta un peu car il l'avait super bien rattrapé au vol et l'avait fait tombé juste après. Puis il dit à l'ingénieur de bien profiter de ce laboratoire avant l'arrivée d'autres scientifique qui prendront le relaie tandis que lui retournera sur Terre...


- Non mais vous avez vue le temps que vous avez mit pour venir ici, j'ai largement eut le temps de faire ce que je voulais. J'aurais même pu repeindre les lieux et rajouter une déco personnelle si j'avais eut envie.

Gentiment, le blondinet demanda aux militaires de foutre le camps, dommage, Spence ne sera plus là. Enfin, il ne restait plus que lui et les deux nouvelles filles. Même si le « Médecin-Militaire-Agent du NID-Homosexuel-Blond » était là, Simon ne risquerait rien et donc, si les deux filles voulaient se donner à des plaisirs corporels, il sera le seul à les satisfaire car après tout, il fallait bien se réchauffer. Enfin, il suivit les trois personnes jusqu'au caisson de survie et l'ingénieur eut l'ordre de l'ouvrir. Et tandis que les médecins tentaient de le réanimer, Simon se recula un peu pour ne pas les gêner et les observer dans ce qu'il faisait. D'ailleurs, il avait une petite revanche à prendre sur Julia qui lui avait piquer son téléphone portable la dernière fois sous prétexte qu'il avait prit en photo ses seins, les filles franchement.

Toutefois, cela devint rapidement gonflant et malgré le fait qu'il pouvait voir quelque peu les formes des filles, leur combinaison d'hiver ne laissait rien de bien pour attiser l'appétit du jeune homme. Ainsi, il se plaça contre la paroi et sortit son smartphone pour reprendre son jeu là où il l'avait laissé. Chacun faisait son petit truc dans son coin, Simon pu voir « Je me la pète grave » sortir de la grotte pour parler avec sa radio. Visiblement, le Dédale était arrivé en orbite autour de la planète, c'était bientôt le moment de rentrer. Et alors que Wolowitz se retira de la paroi, pas mal de message radio grisaillaient. Apparemment, des Jaffas venaient d'arriver sur la planète et des vaisseaux en orbite. N'écoutant que son courage, Simon se jeta sur la console principale. Bon certes, ce n'était pas très héroïque mais il devait effacer les données afin que l'ennemi ne l'ait jamais. Cependant, le jeune homme n'y connaissait rien et le temps lui faisait défaut. D'ailleurs, l'autre homo de service lui rappela en lui gueulant dessus...


- Je suis désolé mais si vous me stressez comme ça, j'arriverais pas à me faire mon job. Et surtout... ARRÊTEZ DE ME POSTILLONNER DESSUS !! Apprenez à articuler ou je sais pas moi, faites quelque chose.

Le Blondinet finit par le prendre par l'épaule. Sur le coup, Simon eut plutôt peur, croyant que le type voulait l'embrasser car il était soudainement tombé fou amoureux de l'ingénieur. Mais au final, c'était pour lui demander si il était capable d'effacer les données à temps. Simon devait être réaliste sur ce coup...

- Malheureusement, j'ai trop peu de temps pour pouvoir faire cela. Si vous voulez que ça aille plus vite autant faire tout péter avec du C4.


L'homme soupira, visiblement soulagé de voir le génie de Simon. Il venait de trouver une solution, certes radicale mais ça en était une. Le « Je suis le chef et je me la raconte grave encore » sortit du C4 pour le donner à Wolowitz. Il devait le placer sur le caisson de survie. Bon, l'ingénieur avait déjà placé des explosif mais c'était dans un jeu vidéo et non pour de vrai. Du coup, il se dirigea vers le caisson, tenant le C4 le plus éloigné de lui avec ses bras. Il plaça tout cela avec précaution et mit la minuterie sur cinq minutes comme demandé. Et alors qu'il allait rejoindre les autres, un flash blanc et hop, le voilà au chaud et dans un endroit qu'il connaissait bien.

Tout le monde allait bien et personne n'était blessé, c'était une bonne chose. Et puis, chacun quitta la pièce sans demander son reste. Simon n'eut pas d'autre choix que de faire pareil. Ainsi, il se dirigea vers les laboratoires ou les quartiers scientifiques. Pendant sa première mission, il avait rencontré quelques personnes dont une filles qu'il avait inexplicablement réussit à charmer. Elle s'appelait Bernadette ou « Bernie » pour les intimes. Il espérait la voir ou sinon, il pourra toujours aller parler avec Julia.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1023.11.11 23:42

Quand il entendit dans son dos des bruits de pas se rapprochant de l’infirmerie, le docteur Dablord arrêta ce qu’il était en train de faire et se retourna. Il y avait à présent face à lui le commandant du Dédale et le major Sheppard, qui avait suivi l’officier le plus gradé à bord comme son ombre depuis la passerelle. Ils avaient d’ailleurs pris le chemin de la section médicale dès leur entrée en hyperespace, et pourtant ça n’avait pas suffi : déjà la moitié de l’équipe d’exploration s’était enfuie vers d’autres occupations. Evans n’avait même pas cherché à les en empêcher : pour lui, à présent qu’ils se trouvaient sur le croiseur terrien, les actes des autres ne le concernaient plus. La seule chose dont il était responsable au milieu de ce vide spatial, c’était justement la raison de la venue du colonel Turner en ces lieux : l’homme qu’ils avaient récupéré sur P5R-523.

- Quoi, le SGC ne vous a rien dit ? s’étonna le toubib tout en enfilant des gants. On était sur place juste pour lui, et je ne vous ai fait venir que pour le ramener sur Terre en toute sécurité. On n’a jamais eu de problème… Jusqu’à il y a vingt minutes, bien entendu.

Surpris que la base ne leur ait pas fourni tous les détails de la mission, il fut cependant soulagé que du coup le vaisseau soit sorti d’hyperespace en envisageant un combat. Ils s’en étaient sortis ; c’était le principal. Maintenant il fallait expliquer qui était ce fameux « huitième homme » que le Dédale avait téléporté à son insu…

- Aucune idée ! Pour l’instant on n’a quasiment rien appris, et c’est justement pour ça qu’on l’emmène sur Terre. Eversman l’a trouvé dans un labo de manipulation génétique Goa’uld, donc soit c’est une victime et il était de notre devoir de le sauver, soit il est complice et on doit apprendre en quoi. Dans tous les cas, on ne pouvait pas laisser les Goa’ulds continuer leurs expériences sur lui, et il nous sera de toute façon sûrement très utile de savoir en quoi consistent ces fameuses recherches… Mais laissez-moi vous dire une chose, colonel : votre vaisseau ne risque rien du tout. J’ai la situation bien en main, faites-moi confiance.

Les tentatives pour rassurer Jason étaient sûrement vaines, mais ce genre d’opération était de la totale responsabilité du docteur : le colonel n’avait pas le choix s’il voulait garder le commandement du vaisseau. En attendant, les deux officiers pouvaient toujours se renseigner sur le déroulement de la mission et l’état de santé de ses membres avec Annabel, présente un peu plus loin dans l’infirmerie pour faire changer certains bandages. Il y avait sinon, beaucoup plus près, le docteur Andrews, juste de l’autre côté du lit où était installé l’homme mystère. Et si cela ne leur convenait toujours pas, ils n’avaient plus qu’à parcourir tous les niveaux à la recherche des autres. Néanmoins, moins de cinq minutes après l’arrivée des militaires dans l’infirmerie, Andrews dut quitter la pièce avec Evans et deux infirmiers pour transporter le fameux patient un peu plus loin, où ils pouvaient lui faire passer un scanner. Et quand ils eurent fini tous les examens complémentaires qu’ils n’avaient pas pu faire dans la grotte – en tout cas tous ceux réalisables en un minimum de temps –, ils transportèrent Hibernatus à un autre niveau, dans une pièce à baie vitrée où figurait en plein milieu un fauteuil. Ils installèrent l’inconnu dans le fauteuil, le laissèrent relié à divers moniteurs tout autour – ainsi qu’à certaines perfusions toujours utiles en cas de pépin –, et quittèrent ensuite la pièce pour aller en salle de briefing. Tout ceci avait pris environ une demi-heure, et quand ils furent prêts le colonel Turner et son acolyte furent invités à les rejoindre pour être tenus au courant des derniers et futurs événements. Si le lieu était plus petit qu’au SGC, il était toutefois lui-aussi muni d’un écran où, lorsque disparut le logo du Dédale, apparut la vidéo de la pièce où avait été installé le patient. C’était du live.

- Ne vous inquiétez pas, il est toujours endormi, expliqua Evans, parfaitement serein. Mais comme on ne sait toujours rien de notable sur lui, on va devoir le réveiller avant notre retour sur Terre, histoire d’éviter de faire courir un quelconque danger à notre si chère planète bleue. Parce qu’on ne sait certes toujours pas qui il est, mais par contre on a découvert ça !

Switchant d’image avec une télécommande, il fit apparaître sur l’écran le résultat du scanner qu’ils avaient effectué. C’était une image du cerveau de l’inconnu : on y voyait du noir, du blanc, du gris, du rouge… Beaucoup de rouge.

- Ca, expliqua Dablord en montrant du doigt les zones en rouge, c’est l’activité de son cerveau. C’est bien supérieur à celle d’un Homme normal… C’est un humain, j’en suis persuadé, mais à première vue bien plus évolué que nous.

Jetant un regard curieux à Andrews, il ajouta n’avoir jamais rien vu de tel dans sa carrière. Pour lui cette découverte pouvait être capitale pour l’étude de l’évolution des espèces. Avec un peu de chance, c’était ce vers quoi se tournait l’Humanité…
Le briefing ne dura toutefois pas longtemps : l’agent du NID cherchait plus à prévenir de ce qu’il allait faire à bord du vaisseau plutôt qu’à convaincre son commandant de lui en donner l’autorisation. Ils avaient besoin d’en savoir plus sur cet homme, ils devaient savoir qui il était, ce qu’il faisait avant d’être en stase, pourquoi il était là… Et surtout, ils devaient savoir pourquoi les Goa’ulds faisaient de telles recherches : ça méritait sûrement amplement l’autorisation du colonel. Alors ils se mirent bientôt au travail : l’inconnu était chevilles, cuisses, pieds et cou attachés à la chaise. Deux gardes étaient postés à chacune des entrées de la pièce, qui assurait le lien entre deux couloirs différents. On avait de plus laissé sur l’ex-surgelé l’émetteur qui lui avait été posé pour la téléportation, juste au cas où… Et enfin, si Andrews se tenait prête à réveiller le patient une seringue à la main, le docteur Dablord, lui, briefait le major Sheppard dans le couloir.


- Il n’y a aucune raison que ça se passe mal mais je préfère être prudent, et comme ça on sera sûr que tout ira bien. Les quatre militaires postés dans les couloirs sont armés, mais je veux que personne ne s’approche d’Hibernatus en l’étant. Donc vous, vous resterez à plus de 5 mètres de lui. S’il se passe quoi que ce soit, vous l’abattez. Je vous interdis par contre de faire le moindre mal à sa tête : visez le sternum. Et souriez ; s’il se sent menacé il risque de ne pas nous apprendre grand-chose…

Son arme de poing laissée en salle de briefing, Evans avait cette fois-ci opté pour un zat’nik’tel, qui était efficace pour maîtriser la situation si cela s’avérait nécessaire, mais suffisamment sûr au cas où cela génèrerait. Et une fois parés, ils retrouvèrent Andrews à côté de son matériel médical. L’infirmier qui l’assistait sortit alors de la pièce, et Sheppard resta à sa place : relativement éloigné du patient, arme rangée. Une bouffée d’oxygène, un signe de tête, et on réveilla doucement l’inconnu. Petit à petit celui-ci reprit conscience, et quand il ouvrit les yeux Evans prit la parole.

- Bonjour… L’homme ayant apparemment encore un pied dans le pays des Bisounours, l’agent gouvernemental patienta quelques minutes avant de faire les présentations. Je suis le docteur Dablord, voici le docteur Andrews et derrière moi c’est le major Sheppard. Et vous, vous avez un nom ?

- Khalek, répondit-il avec difficulté après plusieurs déglutitions.

- Khalek. C’est un joli, euh… prénom. Je suis désolé qu’on ait dû vous attacher, mais tant que vous êtes déboussolé on préfère ne pas avoir à vous chercher partout… On vous a trouvé sur une planète enneigée. Vous vous souvenez d’une telle planète ?


Douche. Repas. Repos.
Tels étaient les trois mots d’ordre pour les membres de la mission P5R-523. Ce n’était pas un programme très productif pour cinq heures de vol, mais c’était respectable après plusieurs heures de marche au sein d’un environnement complètement gelé. Les derniers détails distinguant chaque emploi du temps ne résidaient qu’en l’ordre des tâches : Matt avait opté pour la douche, Anthony pour le repos, et… Non en fait personne ne s’était dirigé vers le mess en premier. Si Annabel passa une bonne partie de son temps à l’infirmerie, profitant de la vue qu’elle avait non pas sur l’espace mais sur son sauveur, Julia, elle, avait plutôt décidé de faire quelque chose d’utile : le laboratoire l’avait intriguée, et elle comptait bien savoir de quoi il retournait. Alors elle avait emprunté un ouvrage, le premier qui lui était venu, décidée à faire des recherches là-dessus grâce à la base de données du Dédale. Son objectif était ambitieux pour une simple pilote de chasse, mais son entreprise était tout à fait louable. Pour l’instant elle n’avait d’ailleurs encore parlé à personne de ce qu’elle avait en tête, mais il fallait bien faire le premier pas vers un scientifique ou un technicien du bord si elle voulait pouvoir accéder à un ordinateur. Sa première destination fut par conséquent bien évidemment la salle des machines, où elle était sûre de trouver quelqu’un d’utile. Et elle trouva.
Occupé à un quelconque bidouillage dont il n’avait sans doute aucune autorisation, l’ingénieur Simon Wolowitz faisait ce pour quoi il était – apparemment – payé. Il connaissait le fonctionnement des vaisseaux de classe Dédale, alors il parcourait bien entendu l’ordinateur de bord, à défaut de parcourir son iPad ou les filles qu’il manquait les unes après les autres. Mais quand le soldat Becker arriva dans la pièce pour ses recherches ou draguer le scientifique – tout dépendait du point de vue –, chacun vit tout de suite l’utilité de cette rencontre pour le moins fortuite. Simon l’aida alors à accéder à la assez conséquente base de données du vaisseau : une fois dans le dossier « Goa’ulds », caché au milieu de millions de fichiers traitant de tous les domaines, ils purent enfin ouvrir le programme de traduction qu’ils recherchaient, bien plus complet que celui présent sur la tablette portable du scientifique. Et c’était parti pour du déchiffrement mot par mot, symbole par symbole…



- Je ne me souviens plus du tout… J’ignore totalement où et quand on m’a capturé. Désolé, Eiden.

- Vous devez bien savoir au moins QUI vous a capturé ! reprit l’agent à la suite d’Andrews.

- N… Non. La seule chose qui me revient à l’esprit, ce sont les travaux que je devais faire à la ferme, et puis je me suis retrouvé ici…

- Ah ! Quelle ferme ? Vous connaissez les coordonnées de la planète ? C’est votre planète natale, après tout !

Les réponses négatives se succédaient les unes après les autres, irritant peu à peu le docteur Dablord qui voyait en lui plus de la mauvaise foi que de l’ignorance. Alors Sheppard et l’autre médecin le relayaient régulièrement, mais ils se rendirent très vite compte que les mêmes questions revenaient sans cesse : ils tournaient tout simplement en rond. Mais il fallait persévérer, même si cela faisait déjà plus d’une heure qu’ils étaient sur cet interrogatoire : en tournant les questions de manière différente, ils arrivaient toujours à révéler un détail qui leur avait jusque là échappé. Et parfois, les informations se contredisaient…


Anubis. Ce mot-là, Julia et Simon étaient sûrs de l’avoir bien compris. Ce n’était guère étonnant après avoir été surpris par des Kulls sur la planète, mais jusque là personne n’avait encore mis en évidence le responsable qui était pourtant sous leurs yeux. Aussi, puisqu’ils ne pouvaient se permettre de déchiffrer l’intégralité de l’œuvre – et que le titre avait été balayé par le temps –, ils avançaient par parties délimitées arbitrairement. Ils lurent ainsi un long paragraphe au sujet de la civilisation à l’origine des Portes des Etoiles ; on n’y apprenait toutefois rien de très intéressant à leur sujet, si ce n’était l’admiration qu’éprouvait pour eux l’auteur. Il y avait ensuite un tout aussi long paragraphe dans la seconde langue présente au sein du laboratoire, et on revenait de nombreuses pages plus loin sur des théories sur l’évolution et le pouvoir que cela pouvait engendrer. On y parlait d’une meilleure compréhension de l’espace, de l’omniscience qui en résultait… Et puis on y mentionnait les caractéristiques humaines nécessaires à une telle évolution…



- Je capte à nouveau une émission anormale d’énergie, annonça le major Marks sur la passerelle, préoccupé. Elle semble provenir de l’intérieur même du vaisseau…

Montrant sur son moniteur le plan du vaisseau au colonel, le major pointa du doigt un cercle rouge clignotant. Il zooma et afficha le même plan en trois dimensions, pour finalement se rendre compte que l’énergie provenait de la pièce où se trouvait le patient qu’ils avaient recueilli… Et alors que le commandant du Dédale allait donner ses ordres pour palier à ce problème, les écrans de contrôle de la passerelle sautèrent tous une seconde plusieurs fois de suite.

- Colonel…

L’écran de Marks n’était plus sur le plan du vaisseau, mais sur les programmes de trajectoire de l’appareil. Et le cadre qui apparut subitement était clair : les coordonnées de destination venaient d’être modifiées.


- Je vous l’ai déjà dit, j’ignore pourquoi Anubis m’a amené là-bas !

- Anubis ?

Regardant tour à tour Eiden et John, Evans sentit qu’il n’était pas le seul à avoir bloqué sur ce nom : personne ne l’avait encore mentionné au cours de l’interrogatoire. Plus le temps passait, et plus les réponses de Khalek étaient incohérentes entre elles : de toute évidence Khalek connaissait Anubis et semblait même en savoir beaucoup plus que ça sur le sujet. La radio du représentant du NID et du major Sheppard se mit alors à grésiller, les informant sans plus de détails que de l’énergie émanait de la pièce dans laquelle ils se trouvaient et que cela faisait sauter les instruments de navigation. Mais très vite vint l’information complétant le tout : le Dédale venait de changer de trajectoire. Le docteur Dablord demanda aussitôt de répéter, mais le message qui suivit ne fit que confirmer ce qu’on venait de leur dire. Sachant aussi bien que le major que c’était impossible, tous deux sortirent leurs armes sans toutefois faire feu.

- La Terre, c’est ça ? reprit Khalek avec un ton radicalement différent, plus sûr de lui. Stupéfiant de voir un peuple aussi primitif réussir à développer l’hyperpropulsion ! Et sidérant de savoir que vous êtes toujours aussi naïfs même après votre défaite sur Nebek… Vous ne savez toujours pas ce qu’est la mort n’est-ce pas ? Je rêve de vous l’apprendre… Je me vois déjà expiant le dernier souffle de vie de l’un d’entre vous…

Quand les deux hommes se décidèrent enfin à appuyer sur la gâchette pour éliminer la menace, ils se rendirent compte que leur doigt ne parvenait pas à exécuter leur ordre. Ils restaient bloqués en joue, toute leur volonté ne parvenant pas à les faire abattre Khalek. Alors Evans lâcha son Zat’ et prit dans sa poche le petit boîtier qu’on lui avait donné : il appuya sur le bouton, mais rien ne se passa non plus. Le programme destiné à couper l’hyperpropulsion et à téléporter aussitôt le prisonnier dans le vide spatial ne fonctionnait pas. Mais cette tentative ne resta pas sans conséquence bien longtemps : dans la seconde qui suivit, les sangles qui retenaient Khalek de part en part se détachèrent, et Sheppard et Dablord furent propulsés contre la paroi du vaisseau avant de lourdement retomber sur le sol, inconscients.


Simon et Julia étaient toujours attelés à leur tâche, qui devenait de plus en plus intéressante au fur et à mesure de leur progression. Ils avaient enfin atteint le chapitre sur les expériences d’Anubis… Si l’on omettait tous les passages incompréhensibles, on découvrit bientôt de quelles « manipulations génétiques » il s’agissait : le Goa’uld s’était créé un clone humain – ou plus exactement recréé un corps de toutes pièces à partir de son propre ADN. Il s’agissait de créer un hôte plus performant que les guerriers Kulls, de permettre de réunir tous les mystérieux « pouvoirs » que semblait posséder le peuple créateur des Portes des Etoiles. Et on y avait rajouté à l’intérieur même du code génétique une sécurité : un émetteur subspatial. Quand ils comprirent toute l’ampleur de la menace que représentait le prisonnier, les deux chercheurs quittèrent bien sûr aussitôt la salle des machines pour en informer ceux qui s’occupaient dudit prisonnier ; mais il était déjà trop tard : l’alarme du vaisseau résonnait déjà dans tous les couloirs…


Depuis cinq minutes Marks s’activait sans relâche à rétablir la trajectoire initiale, celle menant à la Terre. Mais il n’y parvenait pas, et quand Maes s’aperçut que les portes de la pièce où était détenu le prisonnier venaient d’être verrouillées ils se rendirent compte qu’ils venaient de perdre le contact avec les occupants. L’alarme du vaisseau se déclencha alors, ne faisant que confirmer ce qu’ils savaient déjà : l’inconnu était bien plus dangereux qu’on l’avait cru, et la situation dérapait.


Depuis une demi-heure, Matt – tout propre – , Anthony – tout propre aussi –, et Annabel – qui était ressortie de l’infirmerie avec non pas un numéro de téléphone mais de nouveaux pansements – s’étaient réunis au mess pour déguster la fameuse « folie culinaire » qu’appréciaient quelques heures plus tôt des officiers du vaisseau. Le repas destiné à compenser les dépenses faites durant les multiples allers-retours grotte/Porte des Etoiles se déroulait jusque là parfaitement bien… jusqu’au moment, justement, où l’alarme du vaisseau se déclencha. A priori rien d’anormal pour du personnel affecté non pas au DSC-304 Dédale mais bien aux missions d’exploration du SGC, mais ils déchantèrent bien vite quand la radio d’un militaire affecté à la sécurité de l’appareil, à l’entrée du mess, grésilla. Ils entendirent très clairement l’ordre donné depuis la passerelle : les équipes de sécurité devaient se rendre de toute urgence au niveau où avait été placé Hibernatus et rejoindre le lieutenant-colonel Maes en tenue de combat. Vu l’inquiétude des militaires qui défilèrent ensuite dans le couloir, les trois officiers abandonnèrent aussitôt leur repas : il fallait s’équiper et suivre les autres.


Eiden se retrouva d’un instant à l’autre toute seule pour affronter le Goa’uld. Premier réflexe, tant que Khalek était encore concentré sur les deux hommes à terre : déclencher l’alarme, juste derrière elle. Elle allait d’ailleurs se diriger vers le couloir au pas de course – ou en tout cas le plus loin possible d’ici –, quand les gardes postés aux deux entrées de la pièce firent irruption en entendant le remue-ménage à l’intérieur. Le premier duo n’eut pas le temps de lever son arme qu’il finit projeté à l’intérieur de la pièce, pour se retrouver dans le même état que précédemment. La seconde paire de gardes, elle, se mit à faire feu sans hésiter : les balles n’attinrent toutefois pas leur cible, s’arrêtant en l’air bien avant de toucher Khalek. Il se passa un instant de flottement, puis toutes les balles tirées revinrent vers leur point d’origine, mitraillant ainsi les deux hommes en quelques secondes. Et quand Eiden voulut sortir de la pièce, elle fut soulevée du sol à distance. Le prisonnier se rapprocha d’elle et renifla son cou, curieux de savoir quelle immonde odeur émanait de créatures si insignifiantes. Il lui sourit, découvrant ses dents parfaitement blanches, et les équipes de sécurité arrivèrent alors dans la zone, leurs rangers résonnant au loin sur le sol du Dédale. Mais quand les militaires firent leur apparition, les portes se refermèrent sans leur laisser une quelconque chance d’agir.


- Je savoure déjà le moment de votre mort… On dit que la première fois est toujours celle dont on se souvient toute la vie, n’est-ce pas ? Moi j’aimerais que cet instant dure une éternité…

Affichant toujours ce visage d’ange, Khalek commençait à l’étrangler…


Sur la passerelle, apparemment loin des combats, la situation devenait incontrôlable. Marks n’arrivait plus à débloquer les systèmes qui se verrouillaient les uns après les autres, et les tentatives de Jason sur l’autre ordinateur abandonné par Maes étaient aussi infructueuses. Les écrans affichèrent alors une surtension dans tout le vaisseau, menaçant d’une surcharge des propulseurs. L’ordre fut donné de sortir le plus tôt possible d’hyperespace, et dès qu’une planète fut repérée dans les environs Marks exécuta l’ordre sans attendre plus longtemps. Et quelques secondes plus tard, tous les systèmes du vaisseau s’éteignirent, des armes au système de survie…



- Ouvrez-moi cette putain de porte !

G36 en mains, le lieutenant-colonel Maes attendait avec impatience que quiconque arrive à pénétrer dans cette pièce où avaient été enfermés sept de leurs hommes. Sur chacune des deux portes menant à leur cible s’affairait déjà le maximum de monde pour débloquer manuellement l’accès, et Wolowitz, tout juste arrivé de la salle des machines, avait reçu l’ordre de forcer le système à déverrouiller les portes par tous les moyens. Mais quand le scientifique se rendit compte que les portes n’étaient pas bloquées par le système de sécurité du vaisseau mais mécaniquement, toute énergie disparut des couloirs. Plus rien ne fonctionnait.

Eiden fut sauvée de justesse par un des deux gardes qui avaient survécu à l’agression et qui venait tout juste de reprendre conscience. Le militaire venait de frapper Khalek, qui réagit aussitôt en l’agrippant au cou et en lui faisant subir le sort initialement réservé au médecin, en cette fois beaucoup plus rapide. Le manque soudain d’attention du Goa’uld relâcha la tension qui retenait les portes, qui laissèrent alors entrer les nombreux militaires présents dans le couloir. Au moment où au moins les lumières venaient d’être rétablies à bord – et l’alarme avec –, Maes ordonna au lieutenant Eversman et à ses subordonnés de ramener vers eux les blessés tant qu’ils le pouvaient encore. Les équipes de sécurité faisaient feu à volonté sur Khalek, mais aucune balle n’atteignait la cible. La seule chose qui désamorça la situation, ce fut la grenade dégoupillée qui glissa des mains du garde agonisant sous l’étranglement…
Dans les instants qui suivirent, quelqu’un, au milieu de tout ce chaos, se rendit compte de l’explosion se préparant. Il en fit part aux autres, et la pièce fut vidée en quelques secondes. On ferma l’accès de gauche au moment où la déflagration se produisit, protégeant ainsi les trois quarts des équipes de sécurité, mais elle prit tout de même par surprise ceux se trouvant près de l’autre accès : ils eurent alors tout juste le temps de plonger dans le couloir annexe, où on venait de déposer Sheppard, Dablord et le dernier garde, tous trois venant tout juste de reprendre connaissance. Mais la déflagration ne fit pas que pulvériser un militaire et le Goa’uld : elle détruisit aussi la baie vitrée de la pièce, exposant ainsi tout le couloir au vide spatial. La dépressurisation soudaine obligea tout le monde à s’accrocher aux barreaux des couloirs, et il fallut trente bonnes secondes pour que le plus près de la porte appuie sur le bouton et verrouille l’accès.

Le calme revint à bord relativement rapidement. Les blessés étaient assez nombreux, mais le nombre de victimes avait été assez limité. Avec la mort de Khalek les problèmes survenus sur la passerelle ne se posaient désormais plus, mais le briefing improvisé à l’infirmerie ne laissait présager rien de bon : Becker et Wolowitz avaient découvert l’existence d’un émetteur subspatial sur leur feu prisonnier, et tous les systèmes du vaisseau avaient été surchargés par la prise de contrôle mentale de Khalek. En outre il fallait à présent tous les redémarrer les uns après les autres, mais dans tous les cas l’hyperpropulsion et tous les systèmes de communication, plus sensibles, avaient complètement grillé, et il faudrait plusieurs jours pour les réparer…
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MJ Exil - P5R-523 _
MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1025.11.11 13:43

Eiden avait donc accompagné son patient jusqu'à l'infirmerie du Dédale. Elle ne connaissait absolument pas l'endroit et se laissa donc guider par le personnel médical de bord. Une fois sur place elle se mit un peu à l'aise, retira son blouson, bonnet et autre accessoire de neige et posa son sac à dos médical dans un coin de l'infirmerie. Puis elle vérifia ses constantes, il semblait dormir paisiblement et elle fut étonner de ne voir aucun signe d'activité, pas un battement de cil, rien qui présageait un réveil possible, en tout les cas dans l'immédiat.
Elle fit un tour rapide de l'endroit et remarqua que le vaisseau était remarquablement bien équipé, chose logique puisqu'il devait faire face à toute sorte de situation et puis le retour sur terre était encore loin donc il fallait pouvoir s'occuper d'un patient qui présentait quelques coupures ou carrément un cas bien pire. Elle ne pensait pas qu'ils avaient de quoi faire une intervention chirurgicale mais si on lui laissait le temps de mieux regarder elle pourrait voir que si effectivement ils étaient vraiment bien équiper. Une mini base SGC dans un simple vaisseau, de quoi faire pâlir n'importe quel médecin travaillant dans un hôpital civile.
On lui expliqua rapidement le fonctionnement de l'infirmerie et du vaisseau et elle en prit bien note dans sa tête. D'ailleurs elle profita d'un moment de calme pour utiliser le matériel informatique du vaisseau et consigner son rapport vis à vis du patient et de ce qu'ils lui avaient déjà fait : examen, état du patient, tout ce qu'elle avait pu constater.
Ensuite, elle aurait bien aimer pouvoir se reposer un peu parce que mine de rien elle avait déjà bosser un certain nombre d'heures à la base mais le Docteur Dablord fit son apparition, elle était assise juste à côté du lit de l'inconnu et ainsi elle n'était pas loin au cas de besoin ou d'ennuis. Elle qui pensait qu'ils attendraient tranquillement tout en surveillant le patient allait vraiment être déçu.
Lorsque Dablord s'approcha avec le commandant, Eiden vit qu'il s'agissait de Turner, elle l'avait déjà vu en tant que patient pour une visite médicale de contrôle et l'avait trouvé fort sympathique. Elle le salua donc, lui et son second avant de tourner de nouveau son attention sur le patient.

Dablord demanda des examens supplémentaires et Eiden donna son accord et ils furent escorté jusqu'à la salle ou se trouvait le scanner. L'examen dura un long moment et Eiden en profita une fois de plus pour admirer tout le matériel qui se trouvait dans cet endroit. Vraiment le top en matière de matériel médical, et franchement elle fut contente d'avoir pu monter à bord pour profiter de ça. Lorsqu'enfin ils eurent terminés les examens complémentaires, à sa grande surprise ils ne retournèrent pas à l'infirmerie mais emportèrent le patient dans une grande pièce avec une immense bais vitrée, une pièce qui devait se trouver au sommet du vaisseau car on pouvait y voir l'horizon spatiale et le spectacle fit perdre le fil à Andrews qui dut être rappeler à l'ordre par l'un des infirmier lui demandant de bien vouloir se pousser afin qu'il attache le patient. Ce qui d'ailleurs la ramena à la réalité d'une manière assez étonnante. Pourquoi l'attacher ? son regard se fit interrogateur à ce moment là.
C'est là que Dablord l'invita à le suivre en salle de briefing, ne laissant pas totalement le patient seul. Celui-ci était visible depuis une petite caméra d'après ce qu'elle avait compris et la salle était gardé, sans oublier que le patient était toujours sous perfusion et surveillance constante des moniteurs.

Ils arrivèrent dans une salle de taille respectable qui possédait une petite table à l'entrée ainsi qu'une cafetière et quelques tasses, vu que l'odeur du café titillait les narines d'Eiden et qu'elle en avait bien besoin elle s'en servit une tasse avant de rejoindre Dablord puis le colonel Turner arriva avec la même personne qu'un peu plus tôt.


- Ne vous inquiétez pas, il est toujours endormi, expliqua Evans, parfaitement serein. Mais comme on ne sait toujours rien de notable sur lui, on va devoir le réveiller avant notre retour sur Terre, histoire d’éviter de faire courir un quelconque danger à notre si chère planète bleue. Parce qu’on ne sait certes toujours pas qui il est, mais par contre on a découvert ça !

Dablord s'amusa avec ce qui ressemblait à une télécommande et des images apparurent à la place du logo qui s'y trouvait. En fait il s'agissait du scanner qu'ils venaient de faire sur le patient. Eiden ne dit rien, se contentant juste de regarder et d'écouter, du moins au début.

- Ca, expliqua Dablord en montrant du doigt les zones en rouge, c’est l’activité de son cerveau. C’est bien supérieur à celle d’un Homme normal… C’est un humain, j’en suis persuadé, mais à première vue bien plus évolué que nous.

Eiden était d'accord avec lui jusque là et n'ajouta rien de plus si ce n'est un mouvement de la tête pour approuver ou du moins appuyer ce qu'il venait de dire. Elle était en train de boire son café et préférait nettement ça plutôt que discuter, de toute façon pour le moment elle n'avait rien de plus à dire. C'est ensuite qu'il ajouta qu'il voulait le réveiller et le questionner afin de savoir exactement ce qu'il était, mais là dessus elle fut beaucoup moins d'accord.

- Vous plaisantez n'est ce pas ? lança t'elle simplement avec un air réellement étonné, elle ne s'attendait pas à ça. - Mon rôle était de ramener le patient sur terre et de veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Et vous vous voulez le réveiller et le questionner ? Ce n'était pas prévu comme ça et je ne suis pas d'accord. S'il nous fait une réaction violente à son réveil ? s'il est porteur d'une pathologie mortelle ou pire encore ? C'est trop dangereux. Comme il est là il est très bien, personne ne risque rien, toutes les précautions sont prises. Pourquoi vouloir l'interroger ici ? Nous pouvons encore faire d'autres examens avant notre retour sur terre...

- ... et c'est justement à cause de tous ces risques que nous ferons ça ici. Avec le Dédale, nous avons la possibilité de le téléporter dans l'espace, et si il arrive une catastrophe il vaut mieux qu'elle arrive aussi loin de la Terre que possible, non ?

Bien entendu le docteur Dablord ne l'entendait pas de la sorte et répondit comme il se devait à Eiden, lui rappelant à quel point elle n'avait pas son mot à dire.

Très bien. Je le ferais mais notez bien que c'est contre mon gré et que je vous assisterais uniquement parce que mon rôle est de veiller sur ce patient jusqu'à notre arrivée sur terre.

Le Colonel donna ton accord lui aussi et la décision fut prise de le réveiller le plus rapidement possible. Ce qui obligea Eiden à terminer rapidement sa tasse de café avant de rejoindre l'infirmerie et de chercher ce qu'il lui fallait pour le réveiller.
Une fois fait elle retourna à l'endroit ou se trouvait le patient. L'homme était attaché aux chevilles, pieds cuisses et cou, on aurait dit un prisonnier, un ennemi qu'on maintenait attaché, seulement cet homme là n'était qu'un patient, un type qu'ils avaient rapporté avec eux pour l'étudier. Il n'était peu être pas dangereux mais Dablord semblait penser le contraire. De plus il y avait des gardes à l'entrée de la porte, on aurait vraiment cru avoir à faire à un véritable ennemie, et le fait d'être à bord d'un vaisseau ne rassura pas Eiden qui avait déjà bien du mal à supporter d'être enfermer au SGC. Dablord arriva enfin avec Sheppard, fit sortir l'infirmier qui avait aider Eiden à apporter le matériel nécessaire jusque là et les portes se refermèrent derrière eux.

Dablord donna le signal à Andrews qui s'exécuta malgré le fait qu'elle n'était guère enchanté par tout ça. Ce fut assez rapide, l'homme ouvrit rapidement les yeux et même s'il semblait être encore un peu dans le coltar les appareils montraient qu'il semblait bien réagir.


- Bonjour…. Je suis le docteur Dablord, voici le docteur Andrews et derrière moi c’est le major Sheppard. Et vous, vous avez un nom ?

- Khalek,

- Khalek. C’est un joli, euh… prénom. Je suis désolé qu’on ait dû vous attacher, mais tant que vous êtes déboussolé on préfère ne pas avoir à vous chercher partout… On vous a trouvé sur une planète enneigée. Vous vous souvenez d’une telle planète ?

Il s'en suivit un long moment de silence durant lequel Eiden ne quitta pas du regard le patient et tout les appareils et divers perfusions auxquelles il était branché, regardant aussi de temps en temps les personnes présentes qui semblaient attendre sagement qu'il retrouve ses esprits et daigne parler. Les regards passaient d'une personne à l'autre, sans que personne ne se rende vraiment compte du temps qui s'écoulait, chacun posant à son tour une question qui bien sur restait à chaque fois sans réponse. Et puis finalement il se décida enfin à parler ce qui fit la joie des deux militaires présents dans la pièce et d'Eiden car ce silence était quelque peu pesant.

- Je ne me souviens plus du tout… J’ignore totalement où et quand on m’a capturé. Désolé, Eiden.

A ce moment là Eiden se tourna vers Dablord, étonné qu'il ait prononcé son prénom, personne ne lui avait dit comment elle se prénommait. Son regard était interrogateur et pas mal de pensées défilaient dans sa tête. Etait t'il télépathe ? cela expliquerait le fait que son cerveaux semblait si développé. Eiden se retira rapidement cette idée de la tête, continuant à surveiller les moniteurs tout en écoutant la conversation.

- Vous devez bien savoir au moins QUI vous a capturé !

- N… Non. La seule chose qui me revient à l’esprit, ce sont les travaux que je devais faire à la ferme, et puis je me suis retrouvé ici…

- Ah ! Quelle ferme ? Vous connaissez les coordonnées de la planète ? C’est votre planète natale, après tout !

Les questions, il du y en avoir des tonnes de questions mais jamais de réponses satisfaisantes, ce qui avait de quoi énerver le docteur Dablord, d'ailleurs on pouvait voir dans son regard et son attitude que tout ceci l'agaçait au plus haut point. Si bien qu'à un moment donné il laissa la place à Sheppard puis revenait à nouveau pour poser d'autres questions. Eiden ne releva pas tout mais elle pouvait elle aussi se rendre compte qu'il y avait des incohérences dans ses réponses mais que parfois il laissait échapper de petits détails comme pour son prénom un peu plus tôt. L'interrogatoire dura des heures, enfin du moins c'est l'impression qu'il donna, tellement ce fut long et éprouvant. Il n'arrêtait pas de se contredire pour se contredire à nouveau, on aurait cru qu'il voulait leur faire perdre le fil, cela pouvait être du au fait qu'il avait été en stase durant longtemps, seulement tout le monde ignorait encore combien de temps il était resté dans sa capsule.

Vous devriez arrêter là docteur Dablord ou faire une petite pause

- Je vous l’ai déjà dit, j’ignore pourquoi Anubis m’a amené là-bas !

- Anubis ?
- Anubis ?

Il avait piqué leur curiosité au vif et Eiden se tourna d'abord avec Dablord pour ensuite regarder Sheppard, histoire de voir s'ils pensaient comme elle. Cette homme était bien plus malin qu'il n'y paraissait et cela ne présageait rien de bon. Non, pour Eiden tout ceci n'était pas normal, ce n'était pas logique, tourner en rond pour terminer par lâcher une information de ce genre... non impossible.
Les messages radios se firent entendre et Dablord et Sheppard mirent de suite en joug Khalek mais celui-ci ne sembla pas dérangé pour autant, au contraire il sembla bien plus sur de lui après ça.


- La Terre, c’est ça ? Stupéfiant de voir un peuple aussi primitif réussir à développer l’hyperpropulsion ! Et sidérant de savoir que vous êtes toujours aussi naïfs même après votre défaite sur Nebek… Vous ne savez toujours pas ce qu’est la mort n’est-ce pas ? Je rêve de vous l’apprendre… Je me vois déjà expiant le dernier souffle de vie de l’un d’entre vous…

On pu lire de stupéfaction sur le visage du docteur Andrews, elle ne s'attendait vraiment pas à ça, mais ni Sheppard ni Dablord ne se laissèrent démonter et firent feu, ou du moins s'apprêtèrent à le faire mais rien ne fonctionna, on aurait dit qu'ils étaient paralysés. Mais Dablord fut le premier à réagir et lâcha son arme pour prendre un boitier qu'il tenta de faire fonctionner mais en vaint. Eiden pu assister impuissante à la scène qui suivit, l'homme se détacha sans que personne ne lui vienne en aide et Sheppard et Dablord furent projetés violemment contre la paroi du vaisseau et retombèrent ensuite lourdement sur le sol, inconscients. Il ne restait plus qu'Eiden qui n'osait plus bouger, incapable de faire le moindre mouvement tellement sa surprise fut forte.
Elle voulu d'abord courir vers les deux hommes à terre afin de voir s'ils étaient encore en vie ou si ce geste leur avait été fatal mais retrouva la raison et compris rapidement qu'elle devait d'abord alerter les autres, ils étaient quand même dans un vaisseau en plein espace et il était difficile de fuir, l'alarme, elle devait faire sonner l'alarme. Se souvenant de l'endroit ou se trouvait les alarmes, vu qu'on lui avait expliquer tout ça rapidement après son arrivée, elle recula jusqu'au bouton qu'elle enfonça de toutes ses forces. Le bruit assourdissant de l'alarme raisonna alors dans tout le vaisseau.
Bon maintenant qu'elle avait bien attiré l'attention sur elle, il fallait qu'elle trouve un moyen de s'en sortir et le plus rapidement possible. Des gardes firent irruption dans la pièce mais ils subirent le même sort que les deux autres hommes qui étaient avec elle juste avant. Elle continua son avancée, ne pas rester là pour ne pas finir comme eux, c'était un peu lâche mais un docteur mort n'a plus grande utilité alors que revenir plus tard si c'était possible afin de voir comment ils allaient et les soigner au besoin c'était plus faisable que de mourir bêtement. Deux autres gardes arrivèrent et se mirent à tirer sur Khalek mais les balles furent comme stoppées en vol puis repartirent à leur point de départ comme dans un film de science fiction pour finir par toucher les hommes de plein de fouet, ils s'écroulèrent bien entendu et Eiden ne pu retenir un [colo="violet"]"NON"[/color] de désespoir. Elle ne pouvait pas les aider et c'était un vrai déchirement pour elle.
Enfin, elle arriva au niveau de la porte mais alors qu'elle allait passer de l'autre côté elle fut retenu par une force invisible et s'éleva dans les airs. Elle était coincé, impossible de descendre, impossible de se retenir à quelque chose qui se trouvait au dessus d'elle, elle était à sa merci et visiblement il lui avait réservé un tout autre sort sinon elle serait déjà au sol inconsciente comme les autres. Il s'approcha dangereusement d'elle , à tel point même que s'en était dérangeant. Tout ceci lui rappelait méchamment un moment de sa vie qu'elle aurait aimer oublier à jamais, sa première rencontre avec un grand maitre. Non, elle ne voulait pas revivre ça, pas question. Lorsqu'il renifla son cou ou ses cheveux, peu importe, ce n'était pas un détail de grande importance pour elle,il se mit à sourire, découvrant des dents dignes de figurer dans la publicité pour dentifrice, il ne manquait plus que la rose entre les dents et c'était ça, mais elle ne sentit vraiment mal à l'aise, elle n'osait même pas imaginer ce qu'il lui réservait.
Du coin de l'oeil elle pu entrevoir des ombres de l'autre côté de la porte et entendre quelques pas même, mais elle voulu les prévenir car elle savait que c'était d'autres gardes qui arrivaient et s'ils intervenaient ils finiraient comme tous les autres, alors elle leva la main dans leur direction en signe d'appel, surement ou pour les mettre en garde et hurla de toutes ses forces
"- TIREZ PAS ... TELEKINESIE" Seulement les portes se refermèrent avant qu'elle n'ait terminé ce qu'elle était en train de dire, alors elle n'était pas certaine qu'ils aient compris son message.

- Je savoure déjà le moment de votre mort… On dit que la première fois est toujours celle dont on se souvient toute la vie, n’est-ce pas ? Moi j’aimerais que cet instant dure une éternité…

Et les mains de Khalek se refermèrent sur son cou, Eiden compris bien vite ce qui allait lui arriver et tenta malgré tout de le raisonner, du moins d'essayer pendant qu'elle pouvait encore respirer et donc parler

- Vous n'êtes pas obliger de me tuer...

- Vous semblez n'avoir jamais connu cette sensation, Eiden... Je suis encore jeune, mais mon père m'a lors de ma création transmis tous ses souvenirs ainsi que toute la connaissances des dieux qui l'ont précédé... Et à chaque fois que je ferme les yeux, je vois mes parents accomplir cet acte, comme si c'était moi... Je les sens ressentir tout ce plaisir... Mais maintenant, j'aimerais réellement connaître cette sensation, et non pas la vivre à travers quelqu'un d'autre... Je vais vous tuer, Eiden, et je savourerai pour toujours la peur que je vous inspire en ce moment même...

Mais elle n'ajouta rien car il resserra son étreinte et l'air lui manquait un peu plus à chaque seconde, sans oublier que ce qu'elle venait de lui dire ne semblait avoir fait aucun effet, sauf peu être celui de le mettre encore plus en colère. Et elle se souvint qu'il était télépathe aussi alors elle ajouta tout en essayant d'attraper son arme qui était dans son holster, bien qu'elle sache que c'était peine perdu car elle ne servirait à rien si ce n'est qu'à la tuer elle de manière plus brutale. *pitié, me tuez pas* Eiden n'avait rien d'autre à faire que de tenter de sauver sa vie visiblement. Mais on aurait pu penser aussi qu'elle essayait juste de leur accorder du temps à ceux qui étaient de l'autre côté et qui voulait rentrer, le temps de trouver une solution pour le maitriser.
Elle entendit des éclats de voix de l'autre côté de la porte, les choses devaient s'activer ou du moins ils essayaient. Eiden cessa ce qu'elle était en train de faire pour remonter sa main au niveau de celle de Khalek, celle qui serait son cou à tel point qu'elle suffoquait. Elle voulait essayer de l'arrêter, de retirer cette main, de la retenir mais elle n'y parvenait pas, il était trop fort et surtout à aucun moment il ne l'avait quitter des yeux et ce regard serait la dernière chose qu'elle verrait avant de mourir. Décidément elle n'avait pas de chance, une simple mission de routine, un transport de corps, tout se serait passer normalement si Dablord n'avait pas voulu jouer à l'espion. Les choses se troublaient autour d'elle, elle ne voyait plus les yeux de son agresseur et n'arrivait plus à penser, sa main qui s'agrippait à celle de son agresseur commença doucement à se desserrer. Et alors qu'elle pensait la fin tout proche prenant son dernier souffle elle pu entrevoir une ombre derrière Khalek puis elle tomba à terre, respirant à nouveau mais totalement incapable de bouger.

Elle ferma les yeux à peine quelques secondes et lorsqu'elle les rouvrit elle fut ébloui par les lumières du couloir les portes venaient de s'ouvrir et tout s'éclaircit dans sa tête. Le militaire ! L'homme qui l'avait libérer d'une mort certaine se battait toujours avec Khalek, enfin du moins, il se trouvait maintenant à la place d'Eiden et était lui aussi sur le point de mourir. Elle voulu se relever mais n'y parvint pas, tout ce qu'elle réussissait à faire c'est respirer fortement, aspirant des tonnes d'air et son cou lui faisait très mal. Elle sentit une main l'agripper et ne lutta pas, au contraire elle s'agrippa à cette personne et reconnu rapidement Eversman qui l'aida à sortir de la pièce. Elle fut appuyé contre la paroie du vaisseau ou elle reprit ses esprits et sa respiration Elle entendit crier d'évacuer la pièce puis une explosion et enfin une secousse assez violente ou elle eut le réflexe de ne pas bouger et s'accrocher comme elle pu à ce qu'elle pu jusqu'à ce qu'enfin tout cesse et redevienne normal.

Eiden resta là un petit moment essayant de comprendre ce qui venait de passer exactement puis Eversman qui n'était pas loin lui demanda ce qui c'était passé justement après lui avoir demandé si ça allait. Elle répondit d'abord que oui d'un mouvement de tête pour ensuite masser son cou qui la faisait souffrir, elle avait échappé de peu à la mort cette fois-ci encore, puis elle lui répondit.


- Le docteur Dablord a voulu qu'on réveille le patient et il l'a ensuite interrogé parce que son scanner montrait une activité cérébral importante, je crois que c'était un espèce de goa'uld, enfin, j'en sais rien, il a agressé tout le monde quand on compris qu'il était responsable de tout ce qui c'est passé dans le vaisseau. J'ai pas tout compris mais je crois que c'est ça en gros...
Au fait, merci de m'avoir aider à sortir de là.


Eiden semblait complètement perdu, ne comprenant plus rien.[si besoin j'éditerai après la réponse de Matt]
Elle avait bien compris que Khalek était télépathe et télékinésiste mais n'arrivait pas à envisager qu'il ait réussit à tout dérégler dans le vaisseau et surtout pourquoi il avait fait ça, il aurait pu attendre d'être sur terre pour montrer sa véritable identité. Bref, elle était fatigué, contusionné et avait besoin de savoir si Dablord et Sheppard allait bien et elle eut rapidement de leurs nouvelles, ce qui, malgré le fait qu'elle soit en colère contre Dablord la soulagea. Elle retrouva tout le monde à l'infirmerie et pu voir de ses yeux ce qu'elle avait entendu. De toute façon elle n'était plus réellement utile à bord vu qu'il y avait déjà l'équipe médicale et que celle-ci avait pris les blessés en charge, elle fut donc spectatrice comme les autres et refusa qu'on s'occupe d'elle, prétextant qu'elle n'avait rien qui méritait des soins et préférait laisser les places aux autres, ceux qui en avait besoin.

Et puis vint le moment fatidique ou elle apprit que le vaisseau avait subit pas mal de dégâts, sans compter cette histoire d'émetteur subspatial, tout ceci ne la rassura pas mais le couperet tomba ensuite, lorsque quelqu'un parla de plusieurs jours pour réparer. Là Eiden devint pâle, l'idée de rester coincé sur ce vaisseau à flotter dans le vide au milieu de nul part la rendit presque malade. Elle sentit son pouls s'accélérer et du se reculer pour s'assoir sur une chaise, le temps de digérer la nouvelle. Pour elle tout ceci était impossible, le vaisseau avait l'air grand, il l'était mais elle ne pourrait pas tenir aussi longtemps dans un endroit fermer comme celui-ci, ce n'était pas la base, ils étaient dans l'espace et ses angoisses les plus terribles remonteraient forcément. Elle fit son possible pour essayer de se calmer, après tout ce n'était pas la fin du monde, il y avait tout le confort ici mais ce n'était pas suffisant pour la rassurer. Elle se leva et se dirigea vers son sac à dos toujours aussi chargé pour aller fouiller dans la poche qui se trouvait sur le côté dans laquelle elle avait déposé rapidement son portable et son paquet de cigarettes avant de partir lorsqu'elle c'était changé. Elle avait besoin de se calmer et rien de mieux pour ça qu'un peu de nicotine, seulement voilà, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de fumer mais sortit quand même une cigarette qu'elle renifla plusieurs secondes. L'odeur lui fit du bien et cela lui permit de se calmer un peu en attendant de trouver autre chose.? Tout le monde sur le vaisseau allait s'activer aux diverses réparations et elle ne pensait qu'à se calmer les nerfs. Elle était nerveuse et ça se voyait, il n'y avait qu'à la regarder pour se rendre compte qu'elle n'était pas loin de péter un câble. Alors que certains se dispersait pour s'atteler au travail, d'autres discutaient encore et d'autres bossaient dans l'infirmerie. Eiden resta là un moment et finit par ranger la cigarette qu'elle tenait nerveusement dans sa main puis elle se renseigna pour savoir s'il y aurait un endroit ou elle pourrait se poser. On lui indiqua ou elle pouvait trouver les quartiers du personnel ou elle comptait bien se rendre avec tout son bazar pour s'y reposer un peu avant de revenir à l'infirmerie ou ailleurs voir si elle pourrait être utile.


Dernière édition par Eiden Andrews le 28.11.11 13:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1026.11.11 15:41

Après un détour rapide pour ranger son matériel de mission désormais inutile, Matt avait pris la direction du mess avec un objectif, celui de remplir son estomac afin que celui-ci cesse ses plaintes bruyantes. La mission était désormais derrière lui, il n’avait plus à se préoccuper de la suite des opérations mais à reprendre des forces et c’est bien ce qu’il comptait faire.

Une fois à l’intérieur du mess, il jeta un vague coup d’œil ne repérant pas de coéquipiers ou personnes connues mais en revanche de très nombreux plats, desserts qui semblaient n’attendre que lui. Le jeune homme s’empressa d’ailleurs de remplir une première assiette de brownies, cookies, gâteau au chocolat et une autre de pâtes à la bolognaise. La neige, ça creuse et ne parlons même pas des randonnées en montagne ! Rajoutons à cela une bonne canette de Coca pour compléter l’apport en sucre. Il y avait de quoi devenir obèse si ce rythme de repas continuait et si son métier ne l’exigeait pas à une forme physique rigoureuse.
Rien de mieux pour le moral que d’avoir un estomac bien rempli, il ne manquait plus que la sieste qui suivait et la journée serait parfaite. Eversman parviendrait bien à trouver une couchette ou même un endroit pour piquer un petit roupillon mais avant il fallait déguster tout son repas. Ses deux compagnons de galère, Anthony et Annabel finirent par le rejoindre un par un attiré eux aussi pour la nourriture. Le trio était de nouveau reformé et les conversations lançaient.


« Ça cicatrise mal ? Tes mains, je veux dire… » Précisa-t-il à l’intention dAnnabel en remarquant de nouveaux bandages bien blancs. Un petit souvenir commun de leur précédente mission, des brûlures au niveau de l’intérieur des mains et la voûte plantaire. Lui avait toujours les marques et quelques croûtes mais il n’avait pas dû à forcer dessus contrairement à Spence qui avait un aller-retour de plus dans les jambes.

« On est tombé sur des malades lors de notre dernière mission… On en a pris plein la tronche pendant un bon moment…et on en a gardé quelques souvenirs... » Expliqua-t-il à Anthony afin qu’il comprenne un peu mieux la situation. Eversman se souvenait aussi de ce fameux combat contre le guerrier, surement l’un des pires de toute sa carrière tellement il s’était fait ridiculisé sans même opposer la moindre la résistance et pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé.

Entre quelques délicieuses bouchers de pâtes puis de chocolat, Eversman participa à la conversation entre les militaires. Il était d’ailleurs en train de savourer son cookie aux pépites de chocolat lorsque l’alarme du dédale se mit en route. Par reflexe, il stoppa tout geste, prêt à se lever pour se mettre en route mais un signe négatif de la tête de ses camarades lui rappela qu’il n’était pas au Stargate Command. Ce n’était pas à eux de réagir mais bien aux équipes de sécurité et le regard du Lieutenant se posa alors sur celui présent dans le mess et qui s’empressait de se bouger.
La radio s’empressa alors de transmettre les ordres, c’était à dire une alerte au niveau de la zone de quarantaine. Le regard d’Eversman revint vers ses compagnons, ceux-ci semblaient penser exactement la même chose que lui, il y avait un problème avec leur nouveau copain. Il n’en fallut pas plus que cet accord silencieux pour Matt abandonne son cookie et quitte l’endroit au pas de course aussitôt suivi par les deux autres. Un très rapide détour pour attraper son gilet tactique qu’il enfila sur le chemin ainsi que son M4 dont il fit passer la sangle autour de lui.

Trois minutes plus tard, le trio était hors d’haleine et parvenu au bon niveau. Un officier les orienta dans un autre couloir et surtout vers la deuxième porte où trois hommes tentaient désespérément de faire bouger. La tension était à son comble, des cris provenaient de l’autre côté, il fallait à tout prix l’ouvrir et vite avant qu’il n’y avait plus la moindre vie à l’intérieur. Les secondes défilaient plus stressantes les unes que les autres, le fusil d’assaut braquait sur cette porte close. Quelqu’un proposa d’utiliser le C4, tous étaient au courant des risques pour ceux à l’intérieur de la pièce mais il fallait bien les sortir de là. La porte finit par céder avant que le plan ne soit mis en œuvre et tous pénétrèrent à l’intérieur découvrant leur copain debout étranglant un militaire. Le doigt percuta de suite la gâchette pour envoyer cette pourriture rejoindre les autres.


« Equipe SG, évacuez le personnel ! Sécurité, feu ! »

L’ordre reçu, Matt laissa les autres s’occuper de faire du gruyère avec l’alien, son regard alors à la recherche d’une âme encore vivante parmi les personnes au sol. Du sang, il y avait beaucoup de sang au sol. Les détonations assourdissantes des tirs. Son regard se posa alors sur la personne la plus proche, une jeune femme. Elle fit quelques mouvements et il s’empressa de poser sa main sur son épaule, ses doigts se refermèrent sur ses vêtements et il s’empressa de la sortir de cet enfer.

« GRENADE !!!!! »

Le cri résonna alors que le Lieutenant venait de passer la porte avec sa blessée, il déposa celle-ci contre la paroi du couloir et c’est à ce moment-là qu’il remarqua qu’il s’agissait d’Eiden. Il se retourna afin d’apporter l’aide à d’autres mais tous ou pratiquement étaient sortis de la pièce et la porte était en train de se refermer pour les protéger. L’instant d’après, une explosion retentit le repoussant contre la paroi du vaisseau. Elle fut aussitôt suivi par une dépressurisation, chacun des membres fut alors attiré vers le vide spatial autant dire que de nombreux hurlements se firent entendre tandis que chacun se retenait à ce qu’il pouvait, en l’occurrence la structure métallique pour Eversman. En plus du vide, il fallait associer l’absence d’air et donc d’oxygène. Matt se cramponnait de toutes ses forces à cette barre, il ne la lâcherait pas même si elle devait lui râper la peau déjà abimée de ses doigts. L’effort anaérobie semblait durer une infinité, les secondes défilaient beaucoup trop lentement tandis que l’effort se prolongeait.
Et puis tout était terminé… Chacun tomba au sol respirant de nouveau. Matt se remit lentement sur pied remettant en place la sangle de son fusil qui avait manqué de l’étrangler avant de s’intéresser à Eiden. Tout s’agitait autour d’eux pourtant le temps semblait s’écouler lentement alors que son regard passait sur les traces au niveau de son cou, son visage.

« Tu vas bien ? » Réponse positive de la médecin, il continua donc sur sa lancée. « Que s’est-il passé ? Le mec congelé ?!! Dablord ? »

Celle-ci lui expliqua brièvement, le mec qu’il avait ramené était donc à l’origine de tout ce bazar et avait manqué de tuer tout le monde. Eversman lui tendit alors la main pour l’aider à se remettre sur pieds. Rester là ne servait à rien autant l’emmener à l’infirmerie pour qu’elle reçoive les soins nécessaires. Une fois, Eiden debout, ils se mirent en route lentement et Matt aperçut brièvement Lang et Spence. Au moins, ils étaient eux aussi vivant.

"Allez viens...On s'écarte d'ici."

L’infirmerie semblait désormais servir de salle de briefing et de lieu de soins vu que certains blessés étaient de hauts responsables comme Dablord ou Sheppard et expliquaient la situation à d’autres. Eiden fut prise en charge par l’équipe soignante laissant le ranger s’approcher alors des hauts gradés. Les radios se cessaient de s’activer transmettant divers rapports notamment sur l’état du vaisseau proche du néant. Ils étaient ainsi à la merci de toute attaque… Leur congelé avait fait beaucoup de dégâts et il aurait surement mieux valu que l’équipe d’exploration ne tombe pas sur lui. L’important était qu’ils étaient toujours en vie… Un rapport signala la perte de deux soldats, leurs identités étant pour le moment inconnu.

Plusieurs jours de réparation pour remettre le dédale dans un état correct… Super… Matt ne chercha pas à dissimuler sa tristesse de rester enfermer dans un endroit clos. Etant loin d’avoir des connaissances scientifiques, il n’était d’aucune aide et ne pourrait que se tourner les doigts. Les prochains jours risquaient d’être longs, très longs. Tout ça à cause de ce fichu mec congelé. Matt s’en sentait un peu responsable mais il n’avait fait qu’appliquer la procédure, Dablord avait cherché à le réanimer absolument et voilà maintenant le résultat. Le Ranger ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, il préféra d’ailleurs quitter l’infirmerie avant que l’envie de lui faire passer ses conneries, ne puisse être contrôlée.
Le Lieutenant ne prit pas la peine de ranger son équipement, se contentant d’ouvrir son gilet tactique laissant son arme pendre négligemment à sa sangle. L’envie de déguster son cookie était bien loin maintenant, il ne cessait de ressasser des pensées assez noires essayant de trouver quelques points positifs dans cette situation mais c’était bien dur. Un membre de l’équipage lui indiqua de mettre toutes ses affaires dans le quartier du personnel avant de lui expliquer le chemin jusque là. Il se mit donc en route trainant ses affaires.

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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1028.11.11 13:21

Une fois qu’il sentit que ses jambes pouvaient à nouveau le porter, il se releva dans un grognement de sa banquette et chercha un membre de l’équipage qui pouvait lui indiquer les douches et ses quartiers. Le premier qu’il trouva fut un jeune à lunettes qui devait avoir à peu près son âge et qui paraissait absorbé dans la lecture d’un papier.

« Excusez-moi, je ne connais pas du tout ce vaisseau et je cherche les douches et les quartiers du personnel. Vous pourriez m’éclaire sur le chemin ? »

Son interlocuteur s’arrêta, et sortit la tête de son papier surpris. Il le dévisagea deux secondes avant que son visage ne s’éclaire.

« Ah ! Vous êtes un de l’équipe qui vient d’être téléporté à bord, c’est ça ? Venez, je vais vous emmener ! Parce que ce vaisseau est un vrai dédale… Ahahah, vous avez compris ? Le Dédale, un dédale ! Faudra que je la refasse, elle est pas mal celle-là ! Je me présente, Arthur Lipz, ingénieur. »

Anthony se força pour esquisser un léger sourire à la blague de l’ingénieur, même si la fatigue faisait que son cerveau avait du mal à assimiler l’aspect humoristique de la chose mais il répondit à la main tendue en lui serrant. « Enchanté, Anthony Lang. C’est très sympa de votre part de prendre le temps de me conduire. »
Il suivit l’ingénieur à travers tous les couloirs qui se ressemblaient presque , les quelques ascenseurs qu’ils empruntèrent. Anthony regardait tout ça d’un air un peu émerveillé. Il avait entendu parler du Dédale mais y être réellement, c’était vraiment impressionnant, sa taille, sa modernité… Si on lui avait dit que tout ça existait il y a seulement un an de ça il aurait surement bien rigolé et pourtant… c’était maintenant son quotidien.
« Dites-moi, c’est vraiment impressionnant comme vaisseau. Vous bossez ici depuis longtemps ? »

« Non, pas très longtemps, ça va faire bientôt 3 mois. Avant j’ai bossé deux ans en zone 51, puis j’ai eu cette opportunité. Gamin je voulais être astronaute, donc cette affectation m’a permis d’allier mon métier et ma passion de l’espace… Voilà on y est ! Voici vos quartiers, les douches sont la porte juste ici. Si vous voulez aller grignoter un bout après, le mess est juste le niveau au-dessus, en sortant de l’ascenseur vous ne pourrez pas le rater. A bientôt peut être ! »

Anthony le remercia et le salua avant d’aller prendre sa douche. Une bonne douche bien chaude, quel bien fou ça pouvait faire après leur séjour dans le froid. Il y resta un bon quart d’heure. N’ayant pas l’occasion de prendre des douches aussi longues à la base, il était bien décidé à en profiter. Une fois sorti et changé, il se sentait ragaillardi et une partie de la fatigue avait disparu. Restait à s’occuper de son estomac qui grognait régulièrement, semblant implorer un doughnut ou toute autre nourriture consistante. Bien décidé à lui apporter satisfaction, il monta au mess, comme lui avait indiqué Arthur. La grande salle était à moitié remplie. Certains membres de l’équipage prenant leur repas, d’autres ne faisant que discuter autour d’un café. Au milieu, il aperçut Matt, en train d’engloutir son repas. Anthony demanda une bonne platrée de lasagne, prit un gâteau et accompagna le tout d’un coca, avant de rejoindre son supérieur à table.

« Mon lieutenant ! Permission de m’assoir ? » demanda-t-il ironiquement, tout en s’asseyant sans en attendre « l’autorisation ». Ils furent rejoint peu de temps après par Annabel. « Je vous propose de dédier ce repas et la bonne douche qui a précédé à nos amis scientifiques qui sont au boulot ! Puis il écouta la récit de la dernière mission de Matt et Annabel, qui n’était apparemment pas une promenade de santé. « Vous vous êtes bien amusés dites-donc. Nous, dernièrement, on a sauvé le président mais, j’ai même pas pu demander à ce qu’il me fasse sauter un pv. Mais c’était plutôt tranquille comme mission. »

La discussion se poursuivit plutôt joyeusement entre les militaires, tout en mangeant la délicieuse nourriture du mess interstellaire. Visiblement, ils étaient tous les trois assez heureux de se retrouver au chaud, bien tranquillement, après leur petite marche. Ils passèrent en revue différents souvenirs de missions, se vantant de leurs cicatrices, etc… lorsque l’alarme se mit à résonner dans le vaisseau. Matt, rompu à ce genre d’alerte, fur prêt à partir s’équiper en courant. Anthony reposa ses couverts, et attendit de voir ce qu’il en était. A priori, ce n’était pas à eux d’intervenir dans ce genre de situation sur le Dédale. Comme au SGC, il y’avait des équipes de sécurités pour s’en charger, ensuite si c’était trop grave, il faudrait qu’ils aillent s’en mêler en revanche. Il eut un pressentiment : et si l’alerte avait un rapport avec l’homme retrouvé sur la planète. Dablord avait sûrement eu la bonne idée de le sortir de stase sans rien savoir sur lui. Dans les films c’était toujours comme ça, que des mauvaises surprises, et dans les rapports qu’Anthony avait lu au SGC, ils avaient régulièrement eu des problèmes à la base avec des technologies ou des invités mystères. Il fit part de son interrogation à ses camarades : « Vous pensez que ça a un rapport avec notre inconnu ? »

La réponse à sa question ne se fit pas attendre puisqu’un message radio résonna demandant aux équipes de rejoindre la zone où était détenu l’invité en tenue de combat. Un simple regard entre eux leur suffit pour se précipiter hors du mess en direction de l’armurerie. Dans les couloirs, l’agitation était totale. Des gardes, des scientifiques couraient dans tous les sens, chacun en direction de sa tâche. Anthony ne connaissant pas du tout le vaisseau, suivit le Lieutenant tout en finissant d’attacher son pare balle et en passant la lanière de son arme autour du cou. Approchant de l’endroit, ils furent orientés vers un couloir où, au bout, se trouvait une porte close avec trois militaires tentant de l’ouvrir. Vraisemblablement, l’individu se trouvait derrière. Anthony espérait que Eiden, Julia ou d’autres ne soient pas coincés dans la pièce avec lui, mais un mauvais pressentiment l’habitait. Ils devaient faire vite. Il s’empressa d’aller aider un militaire d’un côté de la porte pour tenter de l’ouvrir mais cette dernière était diablement lourde et ils ne parvenaient à la déplacer d’un millimètre. Tout d’un coup, sans qu’il comprenne pourquoi, la pression se relacha sur la porte et ils purent enfin l’ouvrir. Aussitôt un des militaires avec eux, qui se tenait prêt à tirer, fit feu sur l’alien qui se tenait dans la salle. Ce coup de feu fut suivi de multiples autres. Anthony pénétra dans la salle avec les autres militaires en tirant mais étrangement, aucune balle ne semblait l’atteindre. Mais la priorité était d’évacuer les blessés, il saisit un des gardes au sol et l’aida à se relever lorsque quelqu’un cria pour les prevenir qu’une grenade allait exploser. Il pressa donc la pas, encourageant le blessé pour qu’il tienne le coup. Ils parvinrent dans le couloir juste à temps avant l’explosion. La déflagration résonna dans les tympans d’Anthony et par la même occasion, détruisit totalement la baie vitrée qui les séparait du vide galactique. Aussitôt ils furent comme aspirés. Anthony attrapa le premier endroit auquel se rattacher et lança au militaire blessé « Accrochez-vous à moi ! Tenez bon ! » Chose qu’il n’avait pas prévu, l’air aussi se mit à manquer très rapidement et entre l’effort pour ne pas lâcher prise et la pression qu’exerçait le blessé qui se tenait autour de son ventre, Anthony commença à se sentir mal. Le manque d’air se fit cruellement ressentir et ses mains commençaient peu à peu à glisser. Il sentait que sa dernière allait arriver lorsque, par bonheur, un sas se referma entre eux et la baie, ce qui rétablit aussitôt la présence de l’air, et il put se laisser aller sur le sol, reprenant sa respiration en haletant. Se relevant avec difficulté, n’ayant presque plus de force dans les bras, il souffla au militaire étendu à ses côtés : « ça va aller ? Vous en faites pas, vous allez bientôt être transportés à l’infirmerie. »

Faisant quelques pas , il chercha du regard ses coéquipiers. Il aperçut d’abord Matt de l’autre côté, auquel il fit un signe pour lui faire comprendre que tout allait bien. Pas très loin, il vit aussi Annabel et lui fit un signe de tête avec un sourire plus ou moins forcé.
Quelques temps après, ils se retrouvèrent tous à l’infirmerie, tout d’abord pour se faire examiner rapidement puis pour faire un point de la situation. Ils apprirent alors que le vaisseau était gravement endommagé et qu’ils allaient devoir attendre plusieurs jours leur retour sur Terre. Génial… Décidément, cette mission était vraiment la pire qu’il ai jamais faite. Mais malgré la déception qui suivit cette nouvelle, Anthony était quand même soulagé d’être en vie et de ne pas se retrouver à flotter à l’infini dans la vide comme cela aurait pu se produire à deux secondes près. Ce coup-ci il avait vraiment besoin de repos et parti en direction de ses quartiers, même si il doutait de pouvoir s’endormir facilement après toutes ses émotions.

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Simon Wolowitz
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1030.11.11 13:47

Simon avait quitté la salle de téléportation, se dispersant comme le reste de l'équipe. Maintenant qu'il était sur le Dédale, le jeune homme n'était plus en mission et pouvait profiter de ce vaisseau tranquillement. Ainsi, il marchant dans un premier temps vers les laboratoires, histoire de trouver quelques scientifiques avec lesquels il allait pouvoir discuter. Mais sur le chemin, il passa devant quelque chose qu'il ne pouvait pas ignorer. Il s'agissait des douches où visiblement, des jeunes femmes chantaient. Bien évidemment, ce fut la curiosité de savoir qui possédait cette superbe voix qui fit entrer Wolowitz dans les douches. Il marcha silencieusement, à force de rentrer dans les douches des filles, il avait développé une démarche digne d'un ninja. Se rapprochant de plus en plus, il pouvait entendre la voix l'émerveiller. Il s'attendait à voir une belle jeune femme métisse, à la peau de couleur caramel et tellement sucré qu'elle pourrait l'emmener au septième ciel. Les cheveux d'une couleur noire et d'un touché somptueux à en faire rougir un mouton. Et lorsqu'il aperçut la personne à la voix de sirène, Simon fut quelque peu interloqué. Il s'agissait d'un homme au final.

L'ingénieur fit une moue du visage, entre déception et interloquée. Mais bon, il ne demanda pas son reste pour quitter la pièce et partir. Il reprit sa direction principale, ainsi donc, les laboratoire. Sur le chemin, il ne croisa d'ailleurs aucune femme, ce qu'il trouva bien dommage. Il croisa un soldat qui faisait sa petite ronde habituelle, suivit par un scientifique qui ne décollait pas son nez de son dossier tout en marchant. Il croisa également deux techniciens en train de bosser sur un tableau de commande tandis qu'ils s'échangeaient des blagues. Simon en retint une qui lui semblait bien drôle. Et pour finir, il croisa trois autres personnes qui ne faisaient que marcher visiblement.

Enfin, il finit tout de même par arriver au laboratoire, il y avait également quelques scientifiques en train de bosser. Et par miracle, il vit une jeune femme possédant des lunettes dans l'un des labo. Wolowitz connaissait le proverbe par rapport au femme à lunette et il savait que cela sera dans la poche. Ainsi, gonflant le torse et marchant d'un pas assuré, il se dirigea vers la demoiselle en question. Sourire white et coiffure bien ordonné...


- Salut belle demoiselle. Crois-tu à l'amour dès la première rencontre ou t'aimes mieux que je me présente une deuxième fois ?


La jeune femme le regarda dans un premier temps, arquant un sourcil. Elle devait hésiter dans sa réponse tellement Simon devait l'impressionner. Ainsi, il décida de la mettre à l'aise...

- On va faire simple alors ma jolie. Wolowitz... Simon Wolowitz et toi tu es ??
- En train de travailler pourquoi ?
Dit elle froidement.
- Okay... Un nom plutôt exotique. Jamais entendu auparavant. Répondit Simon pour sauver la situation qui avait mal débuté.
- Peut être parce les autres se sauvent en courant avant de te répondre ?
- Mais comment tu le sais ?? Enfin, je veux dire... Non pas toujours.
- Enfin bref, si cela ne vous dérange pas Wolo-truc-machin...
- Wolowitz... Mais je t'en pris, appelle moi Beau-gosse.
- Oui donc. Maintenant, j'aimerais bien pouvoir continuer à bosser tranquille, si cela ne vous dérange pas... Orchidoclaste.
- Pas de soucis, je repasserai plus tard.


Puis Simon quitta la pièce, sans attendre la réponse de la demoiselle. Même si il entendit un petit « je te caisse les burnes ». Enfin, elle devait être stressé par le travail et n'avait pas fait attention au potentiel qui avait devant elle à ce moment là. Bien dommage d'ailleurs. Du coup, l'ingénieur se remit à marcher dans les laboratoires et tomba sur une pièce vide avec un ordinateur allumé. Le jeune homme décida de faire une petite blague. Ainsi, il se mit devant l'écran et commença à chercher sur internet une image de défécation anale. Mais il se redit compte rapidement que dans l'espace, et bah la Wifi ne marchait pas. Pas grave, il changera quand même le fond d'écran par une image se trouvant dans l'ordinateur. Et ce fut ainsi que l'écran montra deux écureuil dans la neige. Mouais... Pas terrible comme blague il fallait faire avec après tout.

Simon marcha pendant un moment dans les laboratoires mais il n'avait rien d'intéressant au final. Du coup, il quitta cette section pour marcher sans but dans les couloirs du Dédale jusqu'à qu'il arrive à destination. Pendant plusieurs minutes, il ne faisait que mettre un pas devant l'autre, faisant plouf-plouf devant deux direction à prendre. Et au final, cela lui réussit plutôt bien car il arriva dans les salles des machines. Il n'y avait pas grand monde, la plupart d'après ce qu'avait entendu Simon dans les couloirs, étaient parti mangé. Ainsi, Wolowitz commença à observer les écrans de contrôle, voir les différents niveaux et les aspects du Dédale. Une belle bête que voilà. Enfin, il y avait quelques réglages approximatif qui ne permettait pas d'avoir tout le potentiel de ce vaisseau. Sur les réacteurs par exemple, il n'était pas à leur maximum. Du coup, le jeune homme se plaça sur la console et augmenta la puissant des réacteurs de 1ou 2 %, histoire de rentrer plus vite.

Soudain, quelqu'un arriva dans la salle des machines. Simon commença à se jeter à terre pour se planquer derrière la console de commande. Il profita pour jeter un coup d’œil sur la personne qui venait d'arriver et il s'agissait au final de Julia. AHHH... La Belle et Ravissante Julia. Même lorsqu'elle était brune et avait quelque neurone en plus, elle était de toute beauté. Du coup, Wolowitz se releva rapidement en lançant un simple et discret...


- JULIA !!!!! Quel bon vent t’amène par ici ?! Te me cherchais peut être ? Ça doit être ça je pense.

Vue la tête que fit la jeune femme, Simon comprit tout de suite qu'elle était heureuse de tomber sur son petit juif adoré. A moins que ce soit le contraire, enfin, Wolowitz préférait la première option. Elle lui montra donc un livre, prit dans le laboratoire Goa'uld et elle cherchait quelqu'un qui pouvait l'aider à le traduire. Vue les compétences de Simon dans cette langue, il ne sera pas bien utile mais il pouvait utiliser ses compétences pour l'aider autrement...

- Malheureusement, je n'y connais rien en langage Goa'uld. Même si utiliser ma langue est un de mes meilleurs atouts. Cependant... Je sais qu'il existe un programme de traduction faites par le Docteur Jackson. Il doit bien être sur le Dédale. Viens, on va voir sur cette ordinateur commun, ceux-là, ils servent pour les réacteurs.

Wolowitz invita donc la jeune femme à aller devant un écran afin de trouver le programme dont il parlait. Il prit un siège et donna un autre à la jeune femme afin qu'elle puisse s’asseoir à ses côtés, même si il aurait préféré l'avoir sur ses genoux. Enfin, Simon débuta sa recherche, regardant dans les nombreux dossiers que possédait l'ordinateur relié au Dédale. Finalement, le programme était dans le dossier « Goa'uld », c'était pas bête comme idée. En même temps, il devait se douter qu'il n'y serait pas dans les dossiers « Personnel », « Plan du vaisseau » ou bien encore « Règle à bord ». Enfin, il ouvrit le programme et pas mal de symbole avec leur traduction s'ouvrit. Simon ne s'attendait pas à devoir traduire mot par mot. Il s'attendait à ce que tout soit déchiffré d'un coup comme lorsqu'il l'avait fait sur la console mais là, c'était un livre donc, il ne pouvait pas s'attendre à mieux en faites.

Après un long moment sur plusieurs symboles à déchiffré et plusieurs café emboutit. Simon et Julia avait traduit quelques paragraphes. Il s'agissait d'une introduction sur les Goa'ulds et leur puissance. Quelques choses qu'ils savaient déjà et donc rien d'intéressant. Ce fut plutôt la suite qui était largement plus révélatrices. Ainsi, ils tombèrent sur un mot qui interpella l'ingénieur et sûrement la jolie blonde aussi...


- Anubis... Ce mot veut dire Anubis. Et regardes, il sors pas mal de fois parmi les lignes. Ce livre parle donc beaucoup de lui apparemment.


L'homme devait être au service d'Anubis pour avoir un tel livre ou bien il faisait des recherches dessus, il était encore trop tôt pour le dire. La progression se faisait plus rapide cette fois-ci, Wolowitz voulait savoir ce que disait ce livre, plus concentré dessus que sur la forme des seins de Julia que l'ingénieur observait depuis le début. Mais rapidement, il tomba sur la deuxième langue qu'il avait vue dans la laboratoire, un immense charabia incompréhensible. La seule chose qu'ils avaient put apprendre, c'était sur la civilisation qui avait créé la Porte des Etoiles...

- Mouais, on apprend juste sur eux qu'ils étaient évolué technologiquement, intellectuellement et qu'ils ne sont plus là. Ah oui, et la personne qui a écrit ce livre fantasmait sur eux le soir. Bizarre ce mec, moi le soir je fantasme sur t... Enfin bref, continuons.


Simon avait faillit dire l'irréparable en avouant faire des trucs pas net le soir sur le belle blonde à ses côtés. Mais il se reconcentra sur la traduction, comme ci de rien n'était. Rapidement, il découvrit un passage intéressant. Bien plus captivant que le fantasme du mec. Cela parlait de l'évolution humain. Ce que tout être humain aimerait bien trouver ou avoir. Instinctivement, Simon pensa au professeur Xavier et à ses X-men ainsi qu'a Magneto. C'était pour lui l'évolution humain, l'homo-novus...

- On dirait bien que les super-héros de Marvel ne soit pas les seuls à y avoir pensé. Même à l'autre bout de la galaxie, un type pensait à ça. Mais plus scientifiquement parlant. Et d'ailleurs... Merde c'est quoi ça ?!

Simon s'était arrêté dans sa phrase car il n'était pas sûr d'avoir bien traduit ce qu'il avait devant les yeux. Il y avait eut un passage sur les créateurs de la porte des étoiles et l'admiration qu'avait l'auteur pour eux. Et puis, sur l'évolution humaine et ce que cela pourrait engendrer. Maintenant, il s'agissait de manipulation génétique pour atteindre cette évolution. Le scientifique se concentra amplement sur la traduction désormais, oubliant presque Julia sur le coup. Et il découvrit rien de bon. Ainsi, il tourna la tête vers Julia, qui avait découvert un partie. Finalement, tout s'expliquait...

- Anubis à fait des modifications génétique sur cet homme. Afin donc d'avoir un clone humain et qui posséderait des pouvoirs bien plus supérieurs qu'un Goa'uld normal. Télépathie, Télékinésie et bien plus encore. Ce type est bien plus qu'un être normal, c'est un être supérieur. Et par-dessus tout ça, il peut émettre subspatial. Ah non mince, il possède un metteur subspatial... HEIN ?!


Il n'avait pas besoin de répéter deux fois pour savoir de quoi il s'agissait. Grâce à cela, Anubis pouvait savoir où se trouvait son clone à tout moment. Ce type était donc dès plus dangereux pour la planète Terre. Quittant donc la salle des machine en compagnie de la chère Julia, les deux compères se mirent en route pour prévenir le commandant du danger. Bien évidemment, Simon laissa la Blonde passer devant afin d'avoir une meilleur vue, autant joindre l'utile à l'agréable, même ci là, c'était super agréable pour lui. Mais alors qu'ils avaient seulement quelques pas, l'alarme du vaisseau retentit et l'ingénieur savait de quoi il devait s'agir...


- Bon, je crois qu'ils savent maintenant. Plus besoin d'aller les prévenir, ils vont s'en occuper.

Simon n'était pas un courageux dans l'âme et éviter le danger était pour lui source de sûreté. Mais Julia lui lâcha quelques mots qui finit par convaincre le jeune homme (Si tu n'as pas envie, j'éditerais.). Ainsi, Simon suivit de très prêt la demoiselle, ne quittant pas des yeux son jolie popotin qui se balançait, une merveille pour les yeux. Il l'aurait bien prit en photo mais il n'avait pas le temps à cause de l'empressement de la situation. Et lorsqu'il arriva prêt d'un attroupement de personne, un homme demanda ou plutôt, ordonna à Simon d'ouvrir la porte. L'ingénieur se mit donc rapidement en place, regardant le panneau de contrôle de la porte mais il vit que quelque chose clochait. Ce n'était pas normal que la porte soit fermé...

- Euh... Ce n'est pas le vaisseau qui bloque la porte, c'est le mécanisme. Elle ne veut tout simplement pas obéir et... Bah manquait plus que ça.


Les lumières se coupèrent dans les couloirs et toute l'énergie également. Des lampes s'allumèrent rapidement et inexplicablement, la porte s'ouvrit à son tour après la réapparition de l'énergie. Les militaires pénétrèrent dans la pièce avec courage tandis que Simon se dirigeait dans la direction opposé, il n'était pas là pour combattre. Et puis, tout se passa rapidement, des tirs, des cris, uns explosion, encore des cris et puis le calme. L'énergie était revenu depuis quelques secondes, depuis le début du combat à vrai dire. Il y avait des blessés et des gens qui souffraient. C'était un peu le chaos dans tout ça.

Simon s'était retrouvait dans l'infirmerie, non pas pour se faire soigner mais car le Commandant s'y trouvait et qu'il y avait un petit débriefing sur ce qu'il venait de se passer. Le jeune homme accompagné de Julia avait expliqué leur découverte et les manipulations génétiques qu'avaient fait Anubis. Mais il finit par le gros du problème, l'émetteur subspatial...


- L'homme possédait un émetteur sur lui, permettant à Anubis de savoir sa position à tout moment. Ainsi, je pense qu'il sait où nous nous trouvons actuellement. On va devoir réparer l'hyper-propulsion avant son arrivé. Bon, je sais que ça fait un peu mélo-dramatique ou épisode de Star Trek mais c'est malheureusement vrai.

C'était vrai qu'ils auraient pu être dans un épisode de Star Trek avec dénouement sur la façon de comment il allait s'en sortir. Sauf que dans les séries, ils finissaient toujours pas s'en sortir. Mais dans la vrai vie, les choses avaient prouvé que ce n'était toujours pas le cas. Ainsi, Simon devait donner son expérience et ses compétences afin de réparer au maximum les réacteurs. Il devait être le seul capable de faire ça parmi ce vaisseau, dû moins, le seul qui pouvait en être digne de ce nom. Même si il s'emportait un peu là.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1030.11.11 16:22

Sheppard avait suivi le Commandant Turner jusqu’à l’infirmerie pour y découvrir Dablord, le Dr Andrews et une étrange personne allongée sur un lit juste à côté d’eux, il s’attendait également à voir le reste de l’équipe qui était sur la planète, comme après chaque mission, les membres devaient faire un bref passage à l’infirmerie pour un examen de routine, mais personne, il scruta avec plus d’intérêt l’infirmerie et vit le Sergent Spence plus loin, il y avait tout de même un militaire qui avait suivi le protocole. Il entra juste après Turner et salua les personnes présentes avant de s’arrêter sur la personne allongée sur le lit, un humain, rien de bien particulier, mais il fallait toujours s’attendre au pire quand on ramené n’importe qui sur Terre, ou cette fois-ci, sur un vaisseau. Turner et Dablord échangèrent quelques paroles, suivant les interrogations du Commandant, la jeune recrue du NID répondit avec un air supérieur assez irritant, ils n’avaient donc eu aucun problème sur la planète, hormis quand les Jaffas ont pointés leurs nez, toujours là quand il faut pas ceux-là, il avait uniquement sollicité l’aide du Dédale pour rapatrié un alien et le Commandant n’en avait même pas été informé, bon boulot… Mais ce n’est que lorsque Dablord affirma qu’il n’y avait aucun danger à l’avoir à bord et qu’il contrôlait parfaitement la situation que Sheppard s’inquiéta, comment pouvait-il contrôlé la situation ? Il ne savait rien de cet homme, ni de quoi il était capable, il aurait très bien pu se réveiller et lancer des lasers avec ses yeux sur chacun des membres présents dans l’infirmerie sans que ceux-ci n’aient le temps de réagir, et finir ensuite par le reste de l’équipage, bon, c’est vrai que ça fait un peu science-fiction mais voyagé vers d’autres planètes à l’aide d’une porte qui ouvre un vortex etc., etc., est tout aussi irréelle, et pourtant… Mais bien que la situation s’avérer très dangereuse, le Commandant n’avait apparemment pas le choix, il laisser toutefois s’exprimer son mécontentement, il n’avait pas l’air de porter Dablord dans son cœur, comme beaucoup d’ailleurs, d’après ce que Sheppard avait entendu dire, et c’est vrai qu’à première vue, il n’avait pas du tout l’air amicale, ni sympathique, et surtout pas marrant, enfin, on ne peut pas aimer tout le monde comme on dit. Sheppard préféré resté silencieux, écoutant la conversation d’une oreille et fixant la belle au bois dormant tout ne laissant son supérieur papoter, au bout de quelques minutes, Andrews emmena son « patient » dans une autre pièce, pour lui faire passer un scanner et en apprendre un peu plus sur ce mystérieux alien, juste après, Sheppard quitta la pièce accompagné de son supérieur et commença à parler avec lui, au sujet de la sécurité à bord avec cet inconnu, du fait qu’il faudrait probablement informé le personnel militaire de se tenir prêt en cas de problème, et du possible envoi d’un agent du NID dans le vide spatial, le dernier passage aurait surement plu à beaucoup de monde.
Ils n’avaient pas étés conviés à assisté aux examens, et de toute façon, Sheppard n’en avait pas vraiment envie, il retourna donc sur la passerelle afin de s’assurer que le vol se passait convenablement, il s’installa sur un fauteuil et sortit de sa poche une petite tablette, qui lui servait apparemment de petite console portable, il joua pendant un moment avant d’être appelé à rejoindre Dablord et Andrews. Il arriva au lieu demandé, accompagné par son supérieur, il entra et jeta un œil à mystérieux inconnu derrière la baie vitrée, installé sur un fauteuil et toujours dans les bras de Morphée, Dablord alluma la télévision affichant la pièce ou l’homme était enfermé, il leur montra ensuite un scanner du cerveau de leur « patient », il expliqua ensuite que son activité cérébrale était bien supérieur à celle d’un humain et ajouta pour finir qu’il fallait le réveiller pour en savoir plus, apparemment, le Dr Andrews n’était pas du tout de cet avis, et Sheppard non plus, mais même le Commandant dû se plier aux ordres. Des mesures avaient tout de même étés prises pour éviter tout danger, l’homme était solidement attaché, il y avait des gardes, et en cas de problème, ils lui avaient laissés un émetteur qui le transporterai directement dans le vide spatial s’il tenté quoique ce soit contre eux. Dablord demanda à Sheppard de le suivre dans le couloir, ils devraient tous les deux être prêt à faire feu si l’homme représenté une menace.


Il y a toujours une raison pour que ça se passe mal, c’est un alien…. Et ne vous inquiétez pas, s’il menace de vous arracher la tête avec sa langue, ou à qui que ce soit d’autre, je prendrai bien sur le temps de bien visé un endroit qui ne vous sera pas précieux pour vos recherches

Bien sûr, tout ceci était dit de la façon la plus ironique possible, si une seule personne était menacée de mort dans cette pièce, il ferait bien sur le nécessaire pour que cet homme ne se relève pas, capacités cérébrales surhumaine ou pas, il s’en fichait, la vie de l’un des leurs était plus importante. Une fois à l’intérieur, Sheppard se mit en position tandis que le Dr Andrews s’apprêtait à réveiller l’homme mystère. L’homme se présenta juste après Dablord, il se nommait Khalek, il ne donnait toutefois pas énormément de réponses, voyant que Dablord commençait à perdre patience, Sheppard proposa de le relayer, l’homme n’avait eu pour l’instant aucun comportement agressif, mais la méfiance était toujours de rigueur.

De quelle planète venez-vous ? Et comment vous êtes-vous retrouvé sur celle-ci ?

Les questions se ressemblaient et les réponses étaient toujours les mêmes, il ne se souvenait pas, ou cachait-il délibérément des choses ? Eux aussi en faisait autant, en débarquant sur une planète, ils ne donnaient jamais les vrai raisons de leurs présences, et encore moins en se réveillant attachés sur une chaise en face de personnes qui vous posent une tonnes de questions. Mais alors que Dablord avait repris l’interrogatoire, l’homme laissa échapper un nom qu’ils connaissaient tous, Anubis. Les deux autres avaient répétés ce nom, Sheppard s’était contenté de soulevé un sourcil intrigué par la réponse. Il n’était plus dans le programme depuis un bout de temps, mais pour se remettre à jour, il avait parcouru un paquet de rapports de mission, et ce nom était apparu plusieurs fois, un Goa’uld, le plus puissant des Goa’ulds, Dablord n’avait pas attendu pour en savoir plus, et plus il posait de questions, et plus cet paraissait en savoir beaucoup qu’il ne le disait à propos d’Anubis. Un message radio vint stopper l’interrogatoire, Marks signalé qu’une émission anormale d’énergie provenait de cette pièce et juste après, l’homme changea totalement d’attitude en leur adressant quelques mots très inquiétant. Sheppard n’attendit pas un instant de plus pour dégainer son arme, il voulut tirer mais il lui semblait impossible d’approcher son doigt plus près de la gâchette, quelque chose d’inexpliqué le retenait dans son geste, il ne s’interrogea pas plus longtemps, c’était Khalek qui en était la cause. Il vit alors Dablord s’empresser de prendre son boitier qui lui permettait d’envoyer l’homme dans le vide spatial, mais rien ne se passa, il était capable de les empêcher de tirer sur lui, alors pour cette option, c’était aussi le cas, si la situation n’avait pas été aussi grave, le Major aurait bien lancé une petite vanne à l’attention de l’agent du NID, du genre : Alors, on a la situation parfaitement sou contrôle hein ? Khalek venait de se libérer de ses sangles, il fit voler Sheppard, ainsi que Dablord contre la paroi du vaisseau, la tête du Major heurta le mur violemment et puis rien, le vide total.

Sheppard se réveilla avec un mal de tête incroyable, l’alarme qui retentissait dans le vaisseau n’arrangeait rien, il se releva péniblement et chercha des informations tout autour de lui, il n’eut pas le temps de comprendre quoique ce soit que soudain une explosion se produisit, il se sentit comme attiré vers elle, la baie vitrée venait d’explosée et tout le couloir était à la merci du vide spatial. Sheppard eu un réflexe qui lui sauva la vie, il attrapa un des barreaux du couloir et s’y agrippa de toute ses forces, l’attraction qu’il subissait n’était pas la seule chose qui risquait de lui couter la vie, la dépressurisation du couloir avait aussi privé tout le monde d’oxygène, d’ailleurs il jeta un œil vite fait derrière lui, ils avaient tout eu le temps de s’accrocher mais plus les secondes défilées, secondes qui par ailleurs paraissaient être des minutes, et plus il était dur de tenir bon et de ne pas lâcher prise, Sheppard regarda de nouveau devant lui et aperçu le bouton actionnant la porte qui bouclé le secteur en cas de problème, il fit un effort surhumain pour approcher ses doigts de ce dernier, la pression était énorme, et il ne se tenait plus qu’avec une seule main désormais, après le choc qu’il avait reçu juste avant, devoir affronter la gravité relevait de l’impossible, il n’était plus qu’à quelques centimètres, dans un dernier effort il atteignit le bouton et lâcha aussitôt sa prise, il tomba au sol et y resta quelques instants, essoufflé par son effort. Tout le monde allait bien, du moins, dans le couloir, la porte avait bouclé le compartiment soumit à la dépressurisation, ils se dirigèrent alors tous vers l’infirmerie, Turner était là et des réponses furent données sur la situation actuelle, le vaisseau était mal en point, ils ne contrôlaient plus rien, absolument plus rien, du côté de Khalek, Wolowitz et Becker en avait appris un peu plus, il s’agissait d’un clone d’Anubis, à ce moment, Sheppard aurait bien encastré la tête d’Evans dans le mur, mais vu la situation actuelle, des problèmes supplémentaires n’étaient pas utiles. Ils étaient tous coincés ici désormais, plusieurs jours seraient nécessaires pour réparer toute la casse qu’avait causé Khalek, non seulement Dablord n’avaient obtenues aucunes informations utiles sur ce clone, mais en plus il avait mis la vie de tout l’équipage en danger, et plusieurs personnes étaient mortes, cette organisation n’apportait vraiment que des problèmes. Sheppard aurait bien aimé se reposé également, s’allonger sur un des bons lits qui se trouvaient à proximités de lui, mais, comptant parmi les plus hauts gradés du vaisseau, il n’avait d’autre choix que de rester disponible à tout moment en cas de besoin, ils n’avaient plus aucunes défenses si quelqu’un avait la bonne idée de passer par là et de les attaquer, il pensa toutefois à quelque chose.


En cas d’attaque, on pourra toujours utiliser les F-302 pour se défendre, ça ne sera pas aussi efficace contre un vaisseau mère, mais c’est toujours mieux que de rester là à se faire pulvériser sans rien faire.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1030.11.11 18:30

Les soins prodigués à ses petits petons et ses petites mimines étaient d'un soulagement extrême, à la fois pour le corps et l'esprit. Plus rien ne semblait compter autour d'elle au final, juste le fait qu'on lui applique une crème apaisante sur ses plaies et qu'on prenne soin d'elle, tout court. Elle se laissa aller, les minutes passant plus vite dans sa tête que dans la réalité. C'est un sursaut de sa part qui mit fin à cette si belle rencontre, l'infirmier ayant posé sa main sur son épaule en lui disant que c'était terminé. Un peu déçue, elle leva les mains devant elle afin d'admirer le travail et agita ses orteils, prenant pleinement conscience de la bonne santé de ses pieds. Que c'était agréable de ne plus avoir de signaux nerveux provenant de ses extrémités. Elle se releva alors, remerciant chaleureusement l'infirmier, tendant ses mains vers ses rangers pour se rechausser et quitter les lieux. D'ailleurs, elle remarqua le calme surprenant de l'environnement, le rassemblement de médecins à l'autre bout de la pièce avait disparu. Ben oui, elle n'était vraiment pas fan des infirmeries, surtout que la dernière fois qu'elle était venu ici, c'était pour se faire soigner d'une blessure à l'épaule, provoquée par le tir d'un kull. D'ailleurs, en reprenant sa veste en main, jusque là étant posée sur une chaise, elle remarqua une trainée noire sur le côté, proche d'une poche. Une fois de plus, elle avait de la chance. Les kulls possédaient des armes au poignet redoutables. Les images de leurs essais sur les esclaves de Nebek n'étant plus assez fort pour continuer à travailler dans la mine lui revenaient, comme si cela se passait encore la veille. Anubis. Son nom résonnait dans sa tête au même rythme que la semelle de ses rangers percutait le sol du Dédale. Il était leur créateur et il serait étrange que les kulls aient changé de maître. Anubis. Elle ne l'avait jamais vu et pourtant, il lui avait arraché sa vie, lui avait torturé l'âme comme personne n'aurait pu le faire. Si c'était bien lui derrière ce laboratoire, alors ils auraient des soucis à se faire, déjà qu'ils avaient détruit sa forteresse mais en plus si ils lui prenaient son joujou du moment, il ne serait vraiment pas content.

En déambulant, absorbée par ses souvenirs et ses questionnements, Annabel arriva au niveau des quartiers du personnel et des douches. Elle se dit qu'une petite douche ne lui ferait pas de mal mais à peine après avoir avancé un pied, elle s'arrêta. L'homme devant la porte des douches l'empêcha d'aller plus loin. Un clignement d'yeux et il n'était plus là. Instinctivement, elle resserra ses bras sur son buste et recula. C'était encore trop récent pour qu'elle puisse reprendre une douche dans des locaux militaires. Et puis Menchu n'était pas là. En même temps, il n'était pas souvent là. Dépitée et perturbée par tout ce qui semblait se passer dans sa tête dans la seconde, elle fit demi-tour, comme pour fuir quelqu'un ou quelque chose. Mais au final, elle devait bien se rendre compte que tout se passait dans sa tête ... Bref, le pas soutenue, elle repartit vers une autre partie du vaisseau et tomba, au détour d'un couloir, sur la cafétéria. Commençant à avoir un petit creux, elle se dit que manger lui changerait surement les idées. Et c'est en entrant dans la pièce qu'elle y découvrit Matt et Anthony. Prenant le premier truc qui passa sous sa main au niveau du libre service, elle se rapprocha des deux hommes avant de s'asseoir en face de Matt. Elle posa alors une salade de fruit devant elle ... Ah ... bon. Puis fut interrompue dans son élan par une question de Matt. En réponse, elle regarda ses mains puis sourit.


"Ouais, je ne devais les changer que dans 2 jours mais avec tous les frottements dans les rangers et avec la manipulation de mon arme, j'ai eu peur d'avoir arracher des croutes. J'ai déjà assez de cicatrices comme ça pour pas en rajouter encore."

Matt expliqua alors en condensé leur dernière mission à Anthony et ce dernier enchaina avec la sienne. Annabel se demanda d'ailleurs la dernière mission où elle n'était pas rentrée sans blessures ni pertes de sang .... Gros blanc dans son esprit.

"T'as eu de la chance d'être revenu en un seul morceau en tout cas. Je ne peux pas me targuer d'une telle chance" Elle se retourna alors vers Matt. "La chance du débutant ou la poisse me poursuit-elle vraiment ?? Va savoir."

Bien entendu, Matt ne rata pas la perche tendue et tous les trois continuèrent à discuter, permettant ainsi Annabel d'oublier pour un temps Anubis, Joshua et cette foutue vie. Matt semblait s’empiffrer de divers desserts pendant que Anthony racontait ses exploits en missions. Mais comme d'habitude, un hic se glisse toujours dans une situation normale. L'alarme du vaisseau se mit en route. Le reflex de se relever fut fut rapide que l'esprit à définir si cela les concernait ou pas. Mais ils se trouvaient sur le Dédale, pas au SGC. Donc logiquement, des hommes étaient formés pour répondre à ce genre d'alerte qui devait être très différente d'une activation non programmée de la porte. Ils n'était probablement pas formés pour répondre au besoin d'une situation d'urgence sur un vaisseau spatial et c'est pourquoi Annabel fit un signe à Matt afin de se calmer et d'attendre. Mais bien vite, les radios du personnel environnants s'activèrent et la communication fut très distinctes pour les 3 compères. Il y avait un niveau de quarantaine ?? Anthony demanda s'il s'agissait de l'inconnu mais la jeune femme ne lui répondit que par une moue incertaine, elle n'avait rien suivit de l'affaire et personne n'était venue lui faire un rapport ... Les deux mecs se levèrent et se précipitèrent vers la sortie, pas le temps de finir sa salade de fruits, Annabel suivit. Pourquoi ?? Aucune idée mais le mouvement général faisait que tout le monde sortait. Bref, équipement de guerre, poursuite dans les couloirs jusqu'à arriver devant une porte close.

Tout s'enchaina alors, beaucoup de monde était là, les ordres fusaient, les lumières s'éteignirent puis se rallumèrent, la porte s'ouvrit, des tirs, des cris et la voilà qui se retrouvait en train de s'accrocher à une rambarde pour ne pas se faire aspirer dans le vide spatial. Ce moment la marqua plus que les autres car alors qu'elle essayait de se retenir, le bandage qui entourait la paume de sa main n'étant pas aussi adhérant au métal qu'une peau humaine. Elle sentit ainsi sa main déraper et ne se retenir à la barre qu'avec les 2 premières phalanges de ses doigts. Le manque d'air, la pression l'aspirant vers l'extérieur, tout ça fit qu'au bout de quelques secondes, ses doigts perdirent le contact avec le métal. Mais c'est le moment que choisit une âme charitable pour refermer la porte et ainsi isolé la pièce abimée. Elle retomba alors lourdement sur le sol et mis quelque seconde à reprendre un rythme cardiaque normal. Tout s'enchaina et tout le monde quitta la pièce les uns après les autres, les valides emmenant les blessées.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1030.11.11 20:24

    Après l'arrivée des membres de l'équipe d'exploration sur le Dédale, Jason avait ordonné à Marks de garder le cap vers la Terre, pendant qu'il irait voir l'équipe pour un rapide débriefing. Il espérait bien qu'on lui dise pourquoi il avait dût attendre avant de téléporter l'équipe sur l'appareil.
    Il s'était alors mit en marche vers l'infirmerie, ou apparemment la plupart des membres étaient. La marche fût rapide, il connaissait l'endroit comme sa poche. Il ne mit pas plus de quelques minutes pour y arriver. Devant l'infirmerie, il laissa sortir une jeune infirmière et s'y engouffra, suivi de prêt par Sheppard qu'il n'avait pas remarqué auparavant. Pénétrant dans la salle de soin, il repéra en priorité un homme qui était de dos, cheveux blonds, mi longs. Le Colonel s'approcha de lui.


    « Dablord. J'vois que c'est pas la joie, c'était tout juste. Vous m'dites un peu c'qui se passe ? C'est qui lui ?? » demanda Turner en montrant un homme couché un peu plus loin sur un lit.  « Non, le SGC ne m'a rien dit, on à r'çut l'ordre de venir vous sortir de ce merdier, rien d'plus. »

    Dablord lui répondit brièvement, avant de se lancer dans l'explication concernant le nouvel arrivant. Apparemment, il n'en savait pas plus que lui. Ils venaient juste de lui tomber dessus, et l'avaient emmener. Les Goa'ulds le voulaient surement aussi, sinon ils n'auraient pas déployés de si grands moyen terrestres et spatiaux. Quoi qu'il en soit, c'était les Terriens qui l'avaient désormais. Si ce type pouvait les aider contre les serpents, c'était pas de refus.
    Enfin, alors que Jason allait s'en aller, Dablord ajouta quelque chose qui interpella l'homme chauve.


    « J'espère bien pour vous que c'est vrai. Si mon appareil subit un quelconque dommage en plus de ceux qu'il à déjà reçut pour ce type, j'm'arrêterais pas là Dablord. On aurait pût vous téléporter directement à la sortie d'hyper-espace, mais vous avez préférés attendre. On à prit un risque, on s'en est sortis, c'est bien. Mais la prochaine fois je n'attendrais pas aussi longtemps, souvenez vous en.
    Si les Goa'ulds le voulaient à ce point, c'est qu'il doit être important pour eux. Faites vos tests, mais ça m'étonnerais pas qu'il nous attire des problèmes à l'avenir. Personnellement, je l'aurais laissé la bas. »


    Il fixait Evans d'un regard dur, il voulait lui faire comprendre qui commandait ici. Même si il avait une certaine marge d'autorité et son mot à dire, Jason n'allait pas se laisser dicter sa conduite et ses choix par un civil, qui plus est du NID. Se retournant, il mit une main dans une poche et s'éloigna tranquillement vers ses obligations de commandant.
    Environ une demi heure plus tard, il fût rappelé ainsi que Sheppard pour assister apparemment au réveil de l'homme.


    « Qui nous dit que c'est pas un Goa'uld ? J'aime pas ça.. »

    Jason regardait Evans du coin de l'œil, tout en examinant sans trop comprendre ce que lui montrait Dablord. Ce type était un humain plus évolué, et alors ? Il n'en restait pas moins qu'une cible des Goa'ulds. Le Colonel avait appris à être prévoyant avec eux, ils étaient possessif, et leur prendre leurs biens n'était pas dans les meilleurs choix, surtout lorsqu'ils déployaient des dizaines de Jaffas et une flopée de vaisseaux mères pour l'avoir.
    Evans avait placé des soldats aux entrés de l'infirmerie. Jason n'aimait pas du tout le voir ainsi diriger ces soldats. Il ne disait rien car il savait qu'il y aurait des réprimandes, mais il ne fallait pas que Dablord pousse le vice trop loin.
    Quelques minutes plutard, il était entré dans la pièce avec Andrews et Sheppard, et avait entamé la conversation. Apparemment, il s'appelait Khalek. Il comprenait notre langue, et ça faciliterais les échanges. L'interrogatoire commença, et Evans n'était pas tendre. Il ne savait vraiment pas y fait. Pour un peu, Jason aurait libéré l'inconnu pour qu'il lui en colle une. Ou il aurait bien été lui en coller une carrément lui même, mais préféra s'abstenir à cette idée, préférant en sourire tout seul, observant l'interrogatoire musclé du type du NID.

    Au bout de longues minutes, Jason avait dût retourner à ses obligations. Il été retourné sur la passerelle et dirigeait son vaisseau comme d'habitude. Ce ne fût qu'au bout de dix minutes, que Marks interpella son supérieur pour lui montrer son écran. Apparemment de nouveaux signaux d'énergie étaient apparus à l'intérieure même du vaisseau.
    De plus, sans qu'ils ne sachent comment, la trajectoire du vaisseau avait changée. Ils n'allaient plus sur Terre...


    « Contactez l'infirmerie Marks, dites leurs de stopper l'interrogatoire tout de suite ! Reprenez les commandes du vaisseau ! Il faut rétablir la trajectoire ! »

    Rien n'y faisait, le vaisseau continuait d'aller vers sa nouvelle destination. Plus le temps défilait, plus ils perdaient le contrôle du vaisseau. Certains systèmes grillaient rapidement, et les uns après les autres, les Terriens les perdaient.
    Jason vit alors la réalité en face, ce type en était la cause. C'était la seule explication. Se jurant d'en coller une à Evans, Jason regarda Marks et donna un ordre qu'il regretterais peut-être.


    « Marks, sortez nous d'hyper-espace prêt d'une planète en priant pour qu'elle ai une Porte des Étoiles... »

    Ni une ni deux, quelques secondes après l'ordre, le vaisseau sortit d'hyper-espace. Mais les rapports d'avaries n'étaient pas bons du tout, au contraire. Ils étaient apparemment bloqué. Certains systèmes continuaient de lâcher, mais le plus gros était passé pensa Jason.
    Quel fiasco.



[Désolé petit post, pas le temps de super développer comme l'autre pour cette fois !]
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Julia Becker
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1030.11.11 22:28

Julia était devant une baie vitrée à regarder l'espace infini. Partie de pêche à Colorado Spring, vadrouille sur un Iceberg nommé P5R-523t. A présent livrée à elle-même au milieu du tourbillon du Dédale, elle ressentait une sorte de trac qu'elle ne s'expliquait pas. Tout semblait si froid et si peu humain ici! Chacun s'était dispersé sans prendre le temps de faire un rapport. Les réunions de fin de mission ne devaient pas être dans les habitudes du SGC. Son regard vert se posa sur un bouquet de roses décorant un bureau telle un souffle de vie dans cet espace artificiel. Alors qu'elle se penchait pour en respirer le parfum délicat, une femme entre deux âges, et bien en chair fit son entrée en brandissant une tablette tactile .

- Voilà j'ai trouvé ce que vous cherchiez! !

Julia considéra l'objet étonnée

- Je serais ennuyée de prendre votre outil de travail.

- Allons mon petit vous m'avez demandé un plan du Dédale n'est ce pas ? Vous vous attendiez à quoi ? Un fil, du papier ?

La jeune femme sourit

- Un papier sans doute mais un fil par contre...

La responsable des ressources humaines considéra Julia par dessus ses lunettes

-Mon prénom est Ariane. Et dés que quelqu'un est perdu ici c'est moi qu'il appelle!! Je suis le GPS du Dédale!

- Oh je vois : le fil d'Ariane! J'espére ne pas rencontrer le minotaure au détour d'une coursive!

C'est ainsi que Julia son livre et la tablette coincés sous le bras rejoignit la sale des machines en fredonnant le dernier Rihanna. L'allure fière, décidée, elle allait faire le maximum pour arracher à ce livre tous ses secrets. C'était toujours mieux que de pleurer après des F302 qu'elle ne pourrait que regarder et à peine toucher. Malheureusement, et c'était très décevant, la pièce était pleine de vide.

- Youhouuuuu !!! Il n'y a vraiment personne ici ?

C'est alors que tel un diable sortant de sa boîte ou un minotaure sous-alimenté surgissant du Dédale Simon apparut. Ce qui fit faire à la jeune femme un bond d'une dizaine de centimétres

JULIA !!!!! Quel bon vent t’amène par ici ?! Te me cherchais peut être ? Ça doit être ça je pense.

Dans un geste de prudence, elle remonta la fermeture éclaire de sa veste d'uniforme, qu'elle trouvait maintenant beaucoup trop cintrée, jusqu'à son menton.

- Tu fais les questions et les réponses. C'est pratique. J'ai un gros livre en Goa'uld à traduire, et je voudrais atteindre la base de données. Ca te parait possible ? Sinon ce n'est pas grave hein je peux me débrouiller toute seu...

- Malheureusement, je n'y connais rien en langage Goa'uld. Même si utiliser ma langue est un de mes meilleurs atouts. Cependant... Je sais qu'il existe un programme de traduction faites par le Docteur Jackson. Il doit bien être sur le Dédale. Viens, on va voir sur cette ordinateur commun, ceux-là, ils servent pour les réacteurs.

A l'évocation du Dr Jackson dont Franz lui avait parlé aussi, Julia en oublia toute réserve et s'assit sur le siège que son collègue lui présenta. Elle activa sa tablette qui devait aussi être reliée aux données les plus basiques et ils commencèrent à se mettre au travail. Toutefois lorsque tous deux mirent un temps assez considérable à penser que le traducteur devait être classée à Goa'uld avec un "G", plutôt qu'à Traducteur avec un "T" et qu'il allait falloir tout reprendre mot à mot Julia prit les dispositions qui s'imposaient. Ses petits doigts s'activèrent sur le clavier de l'ordinateur pour ouvrir le canal de communication interne nommé "mess". Une voix sortit de la console

- Qu'est ce qu'on peut faire pour vous salle des machines ?
- Bonjouur! Alors voilà, je voudrais commander des crudités avec de la Vol Vique 0% ainsi qu'un yahourt allégé et...
- C'est quoi cette salade ?? On fait pas des repas pour lapins nous!
- Oh quel manque de savoir vivre! Qu'est ce qu'on peut manger alors chez vous ?
- Au menu aujourd'hui c'est cassoulet et musique de chambre Ah ah ah!!
- Ca va j'ai compris! Un Zatburger...avec le jouet.
- Eh ben elle apprend vite la ptite dame c'est pas trop tôt!

[i]Agacée Julia laissa Simon commander à son tour et tous deux purent se replonger dans la traduction. Ce livre ressemblait à une propagande sur les Goa'ulds. L'auteur les louait tels les Dieux pour lesquels ils se faisaient passer. Ils purent également remarquer qu'un nom revenait très souvent.


- Anubis... Ce mot veut dire Anubis. Et regardes, il sors pas mal de fois parmi les lignes. Ce livre parle donc beaucoup de lui apparemment.

A tout hasard la pilote lança une recherche sur sa tablette.

- Anubis était le Dieux du culte funéraire et à la protection du défunt.Et on a trouvé un homme en stase donc entre la vie et la mort. Tu crois que ça peut avoir un rapport ?

Les symboles défilaient les uns après les autres. A force des les observer et de les détailler, Julia commençait à en mémoriser quelques uns. Elle était au moins sûre d'une chose, c'est qu'elle savait écrire Anubis en Goa'uld désormais. Le problème c'était que le temps leur manquait et qu'ils avaient de pus en plus envie de comprendre le livre. Aussi ils choisissaient arbitrairement les paragraphes à traduire.

- Mouais, on apprend juste sur eux qu'ils étaient évolué technologiquement, intellectuellement et qu'ils ne sont plus là. Ah oui, et la personne qui a écrit ce livre fantasmait sur eux le soir. Bizarre ce mec, moi le soir je fantasme sur t... Enfin bref, continuons.

Julia retint une petite moue de dégoût. Elle n'avait vraiment pas envie que Simon lui raconte l'objet de ses fantasmes.

- C'est plus qu'un "fantasme" je pense Simon. Les Goa'ulds veulent atteindre l'immortalité. Et apparemment l'auteur de ce journal est en passe de découvrir comment faire. J'ai toujours entendu dire que si l'humain pouvait utiliser 100% des capacités de son cerveau il aurait des pouvoirs surprenants...

Ne voulant pas assommer d'avantage le scientifique elle n'acheva pas son raisonnement et retourna à la traduction qui s'avéra réellement instructive cette fois.

- Anubis à fait des modifications génétique sur cet homme. Afin donc d'avoir un clone humain et qui posséderait des pouvoirs bien plus supérieurs qu'un Goa'uld normal. Télépathie, Télékinésie et bien plus encore. Ce type est bien plus qu'un être normal, c'est un être supérieur. Et par-dessus tout ça, il peut émettre subspatial. Ah non mince, il possède un metteur subspatial... HEIN ?!

Les doigts de Julia s'activaient sur le clavier pour prévenir la passerelle de leur découverte mais rien ne semblait fonctionner. Le duo se mit donc vivement debout pour faire le chemin à pieds.

- Bonté gracieuse j'en étais sûre qu'il n'était pas clean ce congelé! Je l'ai dit à Tolérance 0 que c'était une mauvaise idée de le réveiller sans précautions. Et je crois qu'Anthony avait dit à peu prés la même chose. Tu crois qu'il aurait au moins pris en compte un avis autre que le sien ? Noon! Et en plus c'est un de nos responsables!

Alors que la pilote s'activait à maudire les grattes papiers jusqu'à la quatrième génération l'alarme retentit

- Bon, je crois qu'ils savent maintenant. Plus besoin d'aller les prévenir, ils vont s'en occuper.

La blondinette haussa ses fins sourcils et montra le livre qu'elle tenait serrée contre elle.

- Simon, si les Bothans n'avaient pas emmené les plans de l'Etoile Noire, jamais Luke Skywalker n'aurait pu la détruire!

Bon d'accord, la comparaison entre eux et ces bêtes à poils de Bothans n'était pas très heureuse mais cela sembla suffire à convaincre Simon (hp : sinon je modifie). Mais alors qu'ils couraient dans les couloirs une porte leur bloqua le passage. Aussitôt un homme apostropha Simon pour que celui-ci l'ouvre. De son côté Julia rebroussa chemin en direction de la sale des machines pour voir si elle trouvait un chalumeau juste au cas où l'informatique ne voudrait plus répondre. Elle poussa un cri de triomphe lorsqu'elle mit enfin la main sur l'outil. Courant jusqu'à la porte bloquée, elle tapota sur l'épaule d'un officier occupé à prendre racine et lui donna le chalumeau avec un grand sourire satisfait

- Tenez mon brave, activez-vous!!

A peine eut-elle dit cela que la porte s'ouvrit d'elle-même. Julia sourit un peu plus.

- Vous voyez, avec un peu de bonne volonté!

C'est alors que quelqu'un cria qu'une explosion allait avoir lieu. Mais d'où venait-elle ? En un éclair tout le monde s'aplatit au sol les mains sur la tête. Le "boum" semble venir de loin et personne dans le secteur où se trouvaient Julia et Simon ne fut touché. Immédiatement tout le monde alla s'enquérir des dégâts. Eiden, Sheppard et Tolérance 0 s'étaient fais attaquer par le congelé qui avait pour nom Khalek. Heureusement celui-ci était mort. Annabel, Matt et Anthony avaient manqué être emporté par l'explosion. Enfin les systèmes du vaisseau avaient été surchargés et il fallait tous les redémarrer les uns après les autres, bien que l’hyperpropulsion et tous les systèmes de communication soient grillés. Ils étaient donc coincés pour plusieurs jours. Avant d'aller à l'infirmerie Julia alla voir Eiden qui tirait nerveusement sur sa cigarette. Julia lui mit une main apaisante sur l'épaule.

- Est ce que ça va aller Andrews ?

Un peu plus tard tout le monde se retrouva à l'infirmerie pour se faire examiner. Julia regarda Matt, Annabel, Anthony et Eiden qui avaient vraiment été touchés par rapport à Simon et elle. Elle s'en voulait de ne pas avoir été au bon endroit au bon moment. Elle n'aurait rien pu faire de plus pourtant...

- Je suis contente que vous alliez tous bien. Compte tenu ce qui s'est passé on s'en sort plutôt pas mal il me semble.

Et puis les discussions sérieuses s'engagèrent. Mesurant l'ampleur des dégâts du vaisseau Julia sentit un léger frisson courir le long de son épine dorsale. Ils étaient coincés dans cette boîte de conserve où tout était gris, moche et sans vie. L'angoisse commença à lui serrer la gorge. Passant par dessus cette sensation aussi désagréable que mal venue elle écouta les propositions.

- L'homme possédait un émetteur sur lui, permettant à Anubis de savoir sa position à tout moment. Ainsi, je pense qu'il sait où nous nous trouvons actuellement. On va devoir réparer l'hyper-propulsion avant son arrivé. Bon, je sais que ça fait un peu mélo-dramatique ou épisode de Star Trek mais c'est malheureusement vrai.

En cas d’attaque, on pourra toujours utiliser les F-302 pour se défendre, ça ne sera pas aussi efficace contre un vaisseau mère, mais c’est toujours mieux que de rester là à se faire pulvériser sans rien faire.

- On pourrait peut être essayer de cacher le Dédale en attendant. Derriére un astéroïde par exemple ? En cas d'attaque ça nous laisserait un répit supplémentaire...Et peut être qu'il y a une planéte qui a une porte des Etoiles dans le coin.

Des idées Julia en avait plein d'autres mais elle ne se sentait pas suffisamment à sa place pour pouvoir les exposer librement. En tous cas elle n'allait pas passer ces quelques jours sans rien faire. Elle participerait à remettre le vaisseau en route et continuerait la traduction du livre avec qui voudrait bien.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1001.12.11 2:07

Le débriefing de l’infirmerie eut pour seul effet de porter atteinte au moral de l’équipage. Si la stratégie de Sheppard ne pouvait être réalisée qu’au dernier moment et si celle de Becker n’avait aucune chance de fonctionner – pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait aucune ceinture d’astéroïdes dans les environs, et qu’ils ne pouvaient se cacher sans connaître la position de l’ennemi –, les convictions infondées de certains laissaient retomber l’entière responsabilité sur l’agent du NID du bord, et bien sûr tout le monde semblait d’accord avec cette analyse, alors que jusqu’à présent personne n’avait encore songé aux autres conséquences que cela aurait pu avoir. Mais en voyant l’état dans lequel se trouvait le commandant du vaisseau, le docteur Dablord eut vite décidé de descendre de son lit d’infirmerie pour s’entretenir en privé avec l’officier.

- Je n’ai commis aucune erreur et vous le savez aussi bien que moi, colonel !

Malgré son affreux mal de tête le médecin ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds, et enfermés dans une salle de maintenance annexe près de l’infirmerie, tous deux se disaient leurs quatre vérités, quitte à ce que tout le monde entende dans les couloirs.

- Ça aurait pu être un humain parfaitement innocent, et on n’aurait pas été mieux que les Goa’ulds si on l’avait abandonné à son sort ! […] J’ai pris toutes les mesures de sécurité nécessaires, et c’était même bien plus que tout ce dont vous avez l’habitude autant ici qu’au SGC ! […] Et vous avez pensé aux conséquences que ça aurait eu si on avait attendu la Terre pour l’interroger ? Il aurait été rapidement hors de contrôle et il aurait pu y faire n’importe quoi ! C’est une chance que j’aie voulu l’interroger à bord ! […] Ne faites pas comme si cette situation était exceptionnelle ! Le système de survie doit déjà être quasiment à nouveau opérationnel, et tous les autres systèmes vont être réparés ! […] Et alors ?! J’avais transmis toutes les informations nécessaires au général O’Neill, alors ce n’est absolument pas de ma faute si vous n’avez pas été tenu au courant ! […] JE N’AI PAS DETRUIT CE VAISSEAU, à ce que je sache ! Par contre, VOUS, vous avez pris la décision irrationnelle de détruire le Prométhée ! Et c’est justement à cause de ça qu’aujourd’hui, c’est moi qui commande, autant au SGC qu’ici ! Il va falloir vous y faire, parce que tant que vous ne serez pas capable de faire la part des choses et que vous considérerez le NID comme votre ennemi, nous irons droit dans le mur ! Le général O’Neill, lui, au moins, il a eu le courage de mettre tout ça de côté pour se concentrer sur notre ennemi commun ! Mais surtout ne rejetez pas sur moi les erreurs que vous vous reprochez, parce qu’autant vous dire que ça ne nous fera pas avancer.

Regrettant que Jason ne pense qu’à ce qui les différenciait et non à ce qui les rapprochait, comme le fait qu’ils s’étaient tous deux mutuellement sauvé la vie deux années auparavant, le docteur Dablord rouvrit la porte de la pièce furieux, avant de quitter les lieux sans attendre de savoir si le colonel avait autre chose à dire.


Les réparations progressèrent très rapidement. Si l’agent gouvernemental, inutile dans une telle situation, s’était retranché dans l’infirmerie pour soigner sa tête, Wolowitz avait pris sur lui de travailler sur les moteurs pour rétablir l’hyperpropulsion au plus vite. Deux heures après leur retour en espace conventionnel – c’était-à-dire autant de temps que ce qu’ils avaient passé en hyperespace –, le vaisseau n’était toujours pas capable de rentrer sur Terre, mais il y avait tout de même du progrès ! C’était en tout cas le rapport qu’en faisait le lieutenant-colonel Maes à son supérieur : système de survie, armement, moteurs subliminiques, senseurs, téléportation… Tout cela était à nouveau opérationnel à une heure où ils n’avaient toujours pas lancé les F-302 pour éviter de consommer du carburant inutilement. De toute façon ils n’avaient aucune certitude que Becker et Wolowitz aient correctement déchiffré l’ouvrage récupéré, et même si c’était le cas l’ennemi pouvait arriver à n’importe quel moment. En outre, pour certains il était évident qu’ils seraient repartis bien avant que le problème ne se présente…

- […] mais le système de communication est irréparable. Pour le rendre opérationnel il faudrait envoyer plusieurs personnes dehors en combinaison étanche pour travailler sur l’antenne, mais le temps que les réparations soient effectuées l’hyperpropulsion fonctionnera à nouveau depuis longtemps. Et dernière chose : on a récupéré une partie des boucliers. Actuellement ils ne sont qu’à 20 %, mais c’est largement suffisant pour tenter un saut en hyperespace.

En clair : il n’y avait plus qu’à attendre que Wolowitz finisse, et ils pourraient rentrer chez eux. La zone de quarantaine n’ayant subi qu’un seul réel dommage – à savoir la destruction totale de la salle d’isolement et son exposition au vide –, le vaisseau s’en était en fait très bien tiré.
Ceci dit, Ethan releva les yeux de sa check-list et fit part d’une de ses craintes : étant donné ce qu’il s’était passé en orbite autour de Nebek, il recommandait le verrouillage des anneaux de transport Goa’ulds de tous les ponts, histoire qu’aucun ennemi ne monte à bord à l’improviste, ainsi que la répartition des équipes de sécurité en des points stratégiques tels que les anneaux de transfert – ils n’étaient malgré tout pas à l’abri d’un piratage informatique –, les hangars ou encore la salle des machines. L’accord du commandant obtenu, il fit signe à Sheppard, de retour aux commandes, de prévenir les équipes de sécurité ainsi que celle du lieutenant Eversman des nouvelles instructions en cas d’attaque. Et à ce moment-là, contre toute attente, un jeune sergent arriva sur la passerelle les bras encombrés d’un plateau rempli de nourriture…


- On peut savoir qui a commandé ça ?

Confronté à un tel manque de discipline à bord de la base la plus performante dont disposait la Terre, Ethan Maes abandonna aussitôt ses récapitulatifs – qu’il venait de finir, par ailleurs – pour régler le problème qui venait de devenir sa priorité numéro un. Il accompagna ainsi le sergent jusqu’à la salle des machines, d’où on avait apparemment passé la commande alors que les lieux étaient vides au moment de l’arrivée du cuisinier, et l’officier put alors entièrement dévisager tous les scientifiques et non-scientifiques présents. Parmi eux : Wolowitz et Becker, le premier occupé à réparer la propulsion et la seconde de retour dans sa traduction depuis devenue infructueuse.

- QUI a commandé ça ?! hurla Maes en désignant le plateau à côté de lui.

Pendant ce temps, sur la passerelle, on s’assurait que tous les éventuels points d’entrée du vaisseau étaient sécurisés et verrouillés. En l’absence de Maes c’était au major Sheppard de superviser la sécurisation du vaisseau ; aussi le second officier aux commandes de l’appareil, lui, vérifiait le bon fonctionnement des systèmes en les testant un à un. Et ce fut à un moment où tout était devenu très calme sur le pont du Dédale que la voix de Marks annonça l’ouverture des hostilités :


- Colonel, trois échos viennent d’apparaître devant nous. Deux minutes avant contact.

Ils ne pouvaient toujours pas les distinguer, mais ils savaient qu’ils étaient là ; les Goa’ulds arrivaient droit sur eux et ils allaient devoir les affronter, faute de pouvoir fuir en hyperespace. Mais maintenant, ils savaient à qui ils avaient affaire : Anubis.
L’alarme que tout le monde redoutait se déclencha. Tout le monde se mit aussitôt à son poste, et Maes abandonna pour le moment le problème de l’exportation illégale de nourriture pour se concentrer sur ses principales attributions, à savoir seconder le colonel Turner au cœur du vaisseau. Aussi, suivant le mouvement, le docteur Andrews rejoignit l’infirmerie pour palier aux éventuels futurs blessés ; Eversman, Spence, Lang et Becker durent se mettre en position dans une des nombreuses salles des anneaux, s’assurant que personne ne monte à bord clandestinement ; et enfin, Evans arriva sur la passerelle pour savoir où ils en étaient, et ce malgré l’inimitié qui le liait au reste de l’équipage. Pour le moment, NID ou non, c’était « un pour tous et tous pour un ».


- Le bouclier ?

- 25 %. On n’aura pas mieux, ajouta Marks tout en se tenant prêt à appuyer sur le bouton de riposte.

Deux minutes, ce n’était pourtant pas long, et malgré tout l’attente semblait interminable pour un équipage prêt pour cet affrontement depuis bien plus de deux heures. Et enfin, les vaisseaux se discernèrent peu à peu, signe que le combat commençait…


- Ils ouvrent le feu !

Le Dédale riposta sans attendre, activant toutes ses batteries simultanément. Il n’y avait toujours heureusement aucun blessé, mais la puissance de feu des trois vaisseaux Ha’taks était déjà ressentie dans tout le vaisseau. Pour l’instant le peu de puissance allouée aux boucliers suffisait, mais cela n’allait pas durer… Bientôt une dizaine d’alkeshs se joignirent au combat, bombardant abondamment le croiseur terrien. Celui-ci était sous le feu de l’ennemi, et ce n’était pas prêt de s’arrêter…

- Allez-y, je prends le relai, acquiesça Dablord lorsque Sheppard voulut prendre la tête des F-302.

Formé au pilotage des DSC-304 – même si jusqu’alors il n’en avait jamais vraiment eu l’utilité –, Evans remplaça le major pour que celui-ci puisse lancer leurs chasseurs spatiaux. Malgré leur récente dispute, l’agent exécutait au mieux les ordres de Turner afin de satisfaire l’intérêt général : leur survie.
Quand enfin les seize F-302 décollèrent des hangars, le Dédale venait tout juste de détruire un de leurs ennemis. Il restait cependant encore deux vaisseaux-mères, et c’était à l’escadron terrien de s’assurer que leur croiseur puisse remplir ses objectifs. A la tête de l’escadron en question : « Leader Bleu », qui comprenait non seulement le major Sheppard mais aussi le soldat Becker, qui avait tenu à participer pour remplacer le major Freet lorsqu’ils s’étaient croisés dans les couloirs au pas de course.


- Les boucliers sont descendus à 10 % !

// Leader Bleu, il reste deux alkeshs à tribord ! //

- L’ennemi est mal en point...

Marks n’eut pas le temps de préciser sa phrase qu’un des deux Ha’taks explosa à son tour, détruisant une partie des planeurs de la mort qui venaient d’être lancés à leur encontre. Mais si la flotte Goa’uld se faisait peu à peu décimer, le Dédale subissait lui-aussi de très lourdes avaries…

- Dépressurisation, niveau 3 !

- On a perdu l’armement !

Les terriens ne pouvaient désormais plus faire feu. Alors que les F-302 résistaient tant bien que mal aux derniers escadrons de planeurs de la mort, le BC-304 encaissait les tirs ennemis les uns après les autres, drainant peu à peu l’énergie des boucliers. Ils se décidèrent alors à la stratégie de la dernière chance : la fuite en propulsion subluminique – c’est-à-dire en direction de la seule planète à portée. Ils espéraient en fait s’éloigner suffisamment du vaisseau ennemi pour éviter les tirs et permettre la fin des réparations, et surtout éviter de perdre leur second vaisseau… Ainsi, si le docteur Lipz venait d’être chargé de préparer une ogive nucléaire pour la téléporter aussitôt que les boucliers du Ha’tak seraient éventuellement baissés, Wolowitz s’activait toujours sur l’hyperpropulsion. Les boucliers étaient dangereusement bas, mais malgré les risques relatifs à l’intégrité de la coque ils tenteraient l’hyperespace dès qu’ils en auraient l’occasion. Et si Simon avançait déjà vite, on lui réclamait sans cesse d’aller toujours plus vite, que ce soit directement depuis la passerelle ou par ceux se trouvant dans la salle des machines. Il n’était évidemment pas le seul à travailleur sur les moteurs, mais lui s’était ouvertement déclaré être le meilleur dans ce domaine, aussi comptait-on plus sur lui que sur les autres… Le scientifique fut d’ailleurs bientôt rejoint par le lieutenant Eversman et ses deux compagnons de fortune, chargés par la passerelle de venir soutenir l’équipe de sécurité déjà sur place, pour le « cas où »…
Le fameux « cas où », c’était ce que redoutaient tous les officiers affairés sur le pont : les boucliers ne tiendraient pas encore plus d’une dizaine de minutes avant de lâcher, et on craignait bien évidemment un quelconque abordage Goa’uld, comme autour de Nebek…


- Surtension dans la propulsion ! La puissance des moteurs conventionnels baisse rapidement… 90 %... 80 %... 65 %...

Sans doute endommagés par un des multiples bombardements qu’avait déjà subis le vaisseau, les moteurs n’étaient soudainement plus alimentés en énergie. Aussi, avant d’être cloués sur place, Marks redirigea le vaisseau de façon à être face au Ha’tak restant. Et une vingtaine de secondes plus tard, les moteurs subluminiques avaient définitivement cessé de fonctionner…
Le vaisseau Goa’uld revint à portée de tir en très peu de temps, se remettant ainsi à faire feu à volonté sur le Dédale dès qu’il en eut à nouveau l’occasion. Il y avait aussi de très nombreuses pertes du côté des F-302, mais au moins ils étaient venus à bout des planeurs de la mort. Il ne restait à présent qu’une mission pour les chasseurs terriens : permettre l’envoi d’une ogive nucléaire. Pour cela on se concerta vite depuis la passerelle avec la salle des machines pour décider de la meilleure cible afin de détruire l’objectif – à savoir les boucliers –, et dès que celle-ci fut trouvée Marks transmit les coordonnées à tous les F-302.


- On n’a plus de boucliers !

L’alerte du docteur Dablord se matérialisa aussitôt par de très violentes secousses à bord du vaisseau, les tirs ennemis détruisant compartiment après compartiment.

- Explosions niveaux 6, 7 et 8 !

- Colonel, on a perdu le contact avec l’infirmerie !

Des sections entières de l’appareil étaient verrouillées les unes après les autres, la passerelle faisant tout pour contenir les dépressurisations multiples. A présent, l’explosion de la grenade en salle de détention était un bien lointain souvenir…

Subitement, on reçut un message des F-302 : la cible avait été détruite. Marks s’empressa alors de téléporter la bombe enrichie au Naquadah, et en quelques secondes tout fut terminé : le Ha’tak explosa, les tirs s’arrêtèrent, et tout redevint plus calme. Néanmoins, si l’extérieur était à présent sans danger, c’était la panique dans tous les niveaux du Dédale. Le docteur Andrews avait par exemple échappé de justesse à la destruction des vitres de protection de l’infirmerie, ayant été quelques minutes auparavant seulement contactée pour soigner les blessés du niveau 3. Mais les surtensions et court-circuits s’étaient produits dans tout le croiseur, et il y avait ainsi eu de nombreuses électrocutions en salle des machines et dans les autres salles de contrôle et de maintenance annexes. Par ailleurs, le hangar bâbord était complètement dépressurisé, et par conséquent plus personne ne pouvait y accéder. C’était le chaos total, et si l’ennemi n’était plus, le danger, lui, était encore présent pour un long moment…




- De multiples échos viennent d’apparaître, signala une fois de plus le major Marks. Ce sont les débris du dernier Ha’tak !

- Et on va droit sur eux… rajouta Evans en levant les yeux de son écran pour fixer le vide spatial.

Les moteurs conventionnels étaient effectivement hors d’usage, mais la vitesse déjà acquise par le Dédale au milieu du vide – et donc sans particules pour le ralentir – suffisait à le rapprocher dangereusement des échos radars. Pire, même les tirs ennemis n’avaient pas suffi à l’arrêter…


- A cette vitesse, nous entrerons en contact dans précisément deux minutes et vingt secondes…

- Sans bouclier, la coque va être percée de part en part…

- Impact dans deux minutes !
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MessageSujet: Re: MJ Exil - P5R-523   MJ Exil - P5R-523 No_new1002.12.11 22:05

L’agitation qui se trouvait sur le Dédale avait maintenant atteint son maximum, les scientifiques, les ingénieurs et les médecins couraient un peu partout afin d’aider du mieux qu’ils pouvaient à réparer le vaisseau ou à soigner les blessés. Les équipes techniques manquées d’une seule chose pour réparer le Dédale, le temps. La situation était plutôt catastrophique. A l’infirmerie, Sheppard écoutait ses collègues discutaient de la possible attaque d’Anubis, et ce qu’ils feraient pour se défendre, sans armement, et sans possibilité de reprendre le vol, avec de la chance, ils se feraient pulvériser, et sans, capturés. Ils ne leurs restaient plus que les chasseurs, mais contre une armada de vaisseaux Goa’ulds, ce ne serait pas très efficace, cela dit, avec de la chance ils permettraient au Dédale de gagner assez de temps pour se sauver ou riposter. Après l’aval de son supérieur, Sheppard quitta l’infirmerie, en route pour le hangar des F-302, traverser le vaisseau n’était pas chose facile en ce moment, avec tous l’équipage qui courait un peu partout afin de se rendre dans les secteurs principalement endommagé, le Major se fit bousculer plusieurs fois, il avait prévenu tous les pilotes de le rejoindre au hangar pour un petit briefing rapide au cas où un escadron de F-302 se verrait nécessaire, une fois là-bas, il demanda aux techniciens d’effectuer quelques réglages afin d’être certains que la flotte serait prête en cas d’attaque, puis une fois les pilotes arrivés, il fit son petit discours.

On risque d’être attaqué à tout moment, Anubis connait notre position désormais, s’il envoie une flotte jusqu’à nous pour tenter de récupérer Khalek, il faudra défendre le Dédale à tout prix. Par là je veux dire que s’il faut former une ligne de défense pour encaisser les tirs à la place du Dédale et lui permettre d’avoir le temps de prendre la fuite ou de répliquer, on le fera. Bien sûr, on ne va pas jouer aux kamikazes, on tentera d’abord de viser des points stratégiques handicapant de beaucoup leurs vaisseaux mais notre première priorité sera la défense de notre vaisseau. Tenez donc vous prêt à embarquer le plus vite possible, une fois en visuel, on aura que quelques secondes avant qu’ils ne commencent à tirer sur nous. En attendant, j’espère qu’ils auront le temps de réparer un maximum de commandes indispensables pour que l’on puisse partir avant une attaque. Rompez.

Le Major n’avait pas caché sa détermination à sauver quoiqu’il en coute le Dédale, mais son inquiétude à propos d’une éventuel attaque grandissait, il savait que s’ils devaient en arriver là, il aurait beaucoup de pertes, des F-302 allés surement être dégommés, et peut-être que leur défense s’avérerait inutile et inefficace, ils perdraient alors toute la flotte ainsi que le Dédale et tout serait finit à cause de l’obstination de certain à vouloir s’approprié le savoir d’autrui, il avait toujours sur que prendre cet inconnu représenté un réel danger pour eux, et celui-là même qui avait donné cet ordre n’était autre qu’un agent gouvernementale, un agent du NID, encore et toujours le NID, pourquoi cette agence était toujours synonyme de catastrophe ? Ils avaient promis que désormais le NID ne poserait plus aucun soucis, et pourtant… Voilà maintenant qu’ils risquaient de perdre un vaisseau ainsi que tout son équipage, jolie travail.
Sheppard salua les pilotes et prit la sortie vers plusieurs autres niveaux afin d’en savoir un peu plus sur les réparations en cours. Voyant que sa présence en gêné certains, il ne s’attarda pas et continua sa traversé mouvementée dans les couloirs du Dédale. Après pas loin de deux heures à s’informer des progrès effectués, il avait fait un bilan plutôt positif, l’armement était de nouveau opérationnel, ce qui rassura Sheppard sur le côté offensif en cas d’attaque, les moteurs subliminiques, les senseurs et la téléportation aussi, le Major décida de repartir vers la passerelle, Maes était en train de donner les mêmes informations au Commandant, il n’arrivait toutefois pas à réparer le système de communication, ils avaient également récupérer une partie des boucliers, vingt pourcent, ce n’était pas grand-chose mais toujours mieux que rien. Il ne restait plus qu’à réparer l’hyper propulsion pour rentrer à la maison. Sheppard s’installa devant son écran de contrôle et jeta un œil aux dégâts qu’avait subi le vaisseau, dans la zone ou était enfermé Khalek. Maes avait eu la bonne idée de souligner le fait qu’il faille désactiver les anneaux de transport, pour éviter que des Jaffas se téléportent à l’intérieur du vaisseau, il fit un signe de tête à Sheppard qui appuya sur un bouton afin de prévenir le personnel militaire via les haut-parleurs installés dans tout le vaisseau.

A toutes les équipes militaires, ici le Major Sheppard, veuillez former des groupes de trois et rendez-vous immédiatement aux salles des anneaux de transports, sécurisez également les zones des hangars, ainsi que la salle des machines.

A peine avait-il finit son message qu’un Sergent arriva sur la passerelle avec un plateau repas plutôt bien garni. Si la situation avait été différente, Sheppard aurait surement apprécié ce geste attentionné, mais vu ce qui se passait actuellement, ce n’était vraiment pas professionnel, le Major n’aurait pas été très étonné d’apprendre que ce plateau était destiné à Simon, d’ailleurs, c’était surement le cas. Maes quitta la passerelle en compagnie du Sergent pour aller s’occuper du problème de l’hyperpropulsion, seule chose indispensable pour le moment afin de partir au plus vite de cette zone dangereuse.

[Radio] Equipe trois en position Major.
Bien, équipe deux, vous êtes devant le hangar ?
Equipe deux, nous sommes presque arrivés Major.
Toutes les équipes de sécurité sont en place Colonel, et les pilotes sont prêt à embarqués à bord des F-302 si besoin. [/Radio]


Il n’y avait maintenant plus qu’à attendre que Wolowitz, avec de l’aide, réussisse à réparer l’hyperpropulsion, c’est alors que Marks annonça que trois vaisseaux se dirigés vers eux, en effet, trois points apparaissaient sur le radar et clignoté lentement jusqu’au Dédale, dans deux minutes, ils seraient en visuel. Il ne pouvait s’agir que de vaisseaux Goa’ulds, venant chercher leur bien qui lui ne s’en était pas sorti juste après avoir fait de nombreux dégâts sur le Dédale. La passerelle se préparer maintenant au combat, Marks avait activé les boucliers, ils n’étaient qu’à vingt-cinq pourcent mais c’était le mieux qu’ils aient pu récupérer durant ces quelques heures de réparation, trois Ha’taks venaient d’apparaître au loin et se rapprocher dangereusement, une fois à portée de tir, ils n’attendirent pas une seconde de plus et commencèrent à bombarder le Dédale. Les premières secousses se firent sentir mais le bouclier résisté, pour le moment. Et alors que Marks signalait d’autres échos apparaitre sur le radar, dix Al’keshs avaient rejoint les Ha’taks et tirés également sur le Dédale, la situation s’aggravait d’avantage et Sheppard n’attendit pas une seconde de plus pour resserrer cette supériorité numérique.
Je fonce au hangar pour tenter une diversion, ou au moins pour leurs faire quelques dégâts supplémentaires.
Il quitta rapidement la passerelle puis une fois dans un couloir, ralentit et activa sa radio.


[Radio] A tous les pilotes du vaisseau, ici Sheppard, embarquez immédiatement dans les F-302 et tenez-vous prêt au décollage. [/Radio]

Il accéléra de nouveau sa course voyant la panique qui avait gagnait l’équipage tout autour de lui, les gens étaient secoués de toute part, tombant au sol, frappant contre les murs dès qu’un tir ennemi touché le vaisseau, les lumières perdaient leurs intensités, des fils conducteurs pendaient au plafond, provoquant des étincelles, les cris avaient envahi le vaisseau et alors qu’un autre tir frappa le Dédale, Sheppard fut projeté contre un mur, son épaule l’avait violemment heurté, il se releva aussitôt et repris son avancée, s’aidant parfois d’une paroi pour ne pas tomber sous le coup d’un autre tir. Au milieu d’un couloir une femme était à terre, elle venait, elle aussi , d'heurté une paroi à cause d’un nouveau tir ennemi, Sheppard l’aida à se relevé et vit qu’il s’agissait du Soldat Becker, avec qui il avait fait une mission, il l’aida à se relevé et après l’avoir remercier, cette dernière lui demanda pour participer à l’escadron de F-302 qui allait être envoyée pour défendre le Dédale, ce dernier acquiesça, elle le seconderai à bord de son chasseur. Arrivé dans le hangar, il fit signe aux pilotes d’allumés leurs moteurs, il grimpa sur l’estrade métallique puis sauta dans le dernier F-302 inoccupé suivit de près par Julia. il mit vite son casque puis releva un bouton qui enclencha l’allumage des moteurs et parla à l’attention de tous les pilotes.

[Radio]N’oubliez pas que notre principal objectif est la défense du Dédale, si vous n’êtes pas prêt à donner votre vie pour lui, je ne vous y oblige pas. Voyant que personne n’abandonnait le navire, enfin les chasseurs, il ne s’attarda pas là-dessus. Paré au décollage….[/Radio]

Le major tenait fermement le joystick de contrôle de l’appareil, donnant quelques directives supplémentaires à Becker pour qu’elle puisse le secondé parfaitement, la porte du hangar s’ouvrit juste après que tout le personnel ait quitté les lieux, « Passerelle, ici Leader Bleu, on décolle », « En avant », il tira la manette vers lui et l’engin décolla pour se retrouver quelques secondes plus tard en plein milieu de l’espace ou une flotte de vaisseaux Goa’ulds leurs faisaient face, l’un d’entre eux explosa juste après sous les tirs du Dédale. « Concentrez-vous sur les Al’keshs, détruisez-les en un coup si possible, il faut qu’on réduise leurs nombres le plus vite possible, ils ne tarderont pas à envoyer des planeurs, tenaient vous prêt, on se déplace en binôme, chacun un vaisseau et les deux derniers on s’en occupera à la fin, Hylaire avec nous », le spectacle était à la fois terrifiant et incroyable dehors, à bord d’un chasseur, la vue était parfaite, les tirs de chacun des vaisseaux rayonnés dans l’espace et venaient s’écraser sur l’adversaire en face, les vaisseaux Goa’ulds n’avaient pas bougés de leurs positions, ils mitraillés le Dédale autant que leurs capacités le permettait, alors que les chasseurs avaient choisi leurs cibles, Sheppard s’était dirigé vers l’Al’kesh le plus loin, il paraissait bien plus déterminé et offensif que les autres, les yeux fixés sur lui, puis sur le radar, pour finir par la console de tir sur laquelle il verrouilla la cible, il appuya sur le bouton situé sur le joystick contrôlant le chasseur, un missile en sortit et s’écrasa directement sur la baie vitrée du vaisseau, pulvérisant par la même occasion ses occupants, « Cible détruite ». Le F-302 du Major fit un virage à 180° pour se remettre en position plus loin et retenté un assaut au moment où Becker le prévenait que la flotte de planeurs étaient lancées, « Cible manquée Major, les planeurs nous prennent en chasse », leurs nombres de chasseurs étaient dérisoires à côté de celles des Goa’ulds, ils en arrivaient de toute part, et très vite le chaos s’installa, plusieurs F-302 furent touchés, certains explosèrent en vol, d’autres perdaient de l’altitude suite à un tir sur leurs réacteurs et finiraient perdus de toute façon, le Dédale venait de détruire un deuxième Ha’tak, son explosion pulvérisa par la même occasion une partie des planeurs de la mort qu’il venait de lancer, « Leader bleu ! On a été touchés, les commandes ne répondent plus », « Deux planeurs arrivent vers vous à six heures », Sheppard augmenta sa vitesse pour foncer droit sur les deux planeurs, une fois à portée de tir, il verrouilla la première cible et lança un missile droit dessus, suivit d’un autre en direction du deuxième planeur qui explosa à son tour, « Enclenchez le pilote automatique Sergent, et retournez sur le Dédale, on s’occupe du reste », trois des seize chasseurs avaient étés détruits, un autre était dans l’incapacité d’assurer la mission et devait rentrer sur le vaisseau, malgré leurs nombres diminuant, les Terriens ne s’avoués pas vaincus et Sheppard ordonna un nouvelle assaut sur les planeurs qui, eux aussi, avaient subi de lourdes pertes, le Major était prêt à verrouillé sa cible quand Becker lui signala que deux autres planeurs les avaient pris en chasse à trois heures, il évita les première tirs en modifiant la trajectoire du vaisseau qui venait de piqué du nez pour remonter ensuite à son altitude précédente , les planeurs étaient toujours à la poursuite du F-302 de Sheppard et Becker, mais la cible devant eux était bien trop intéressante pour qu’ils se rabattent sur les planeurs, en effet, un Al’kesh se trouvait droit devant eux et semblait bien plus occupé à bombardé le Dédale, le Major prit encore plus de vitesse et une fois à portée de tir, il verrouilla sa nouvelle cible et la détruisit juste après, il vira sur la droite à pleine vitesse pour s’occuper, à présent, des deux planeurs derrière lui, mais un autre F-302 venait juste de s’en occuper, « Bien joué Capitaine », le F-302 du Capitaine Wizzard explosa juste après devant les yeux du Major impuissant, il prit le planeur responsable en chasse et le dégomma aussitôt mais la situation s'aggravé nettement plus, ils venaient de perdre un nouveau chasseur, puis d’autres encore, il restait à présent trois Al’keshs et une vingtaine de planeurs environ, alors que la flotte des F-302 se composait à présent de huit chasseurs, et apparemment le Dédale n’était pas non plus en très bon état.

[Radio] Dédale à Leader bleu, on a perdu l’armement, je répète, on a perdu l’armement !
Bien reçu Dédale, on tente de nettoyer le plus vite possible. Terminé.[/Radio]


Maintenant que le Dédale n’avait plus aucuns moyens d’attaquer, c’était aux F-302 de faire le nécessaire pour sauver le vaisseau, un nouvel assaut était lancé et par chance, aucunes pertes ne fut à déploré côté Terriens, et le nombre de planeurs avaient encore diminué, ainsi que celui des Al’keshs. Les planeurs défendaient à présent les deux derniers Al’keshs, ils n’attaquaient plus et maintenez une ligne de défense juste devant eux, « On fonce droit sur les deux Al’keshs, n’utilisés pas l’armement, contentez-vous d’esquiver les tirs, Lieutenants Hylaire et Wells, vous arrivez derrière nous et vous pulvérisez les deux derniers Al’keshs pendant que les planeurs seront occupés à nous viser », « Bien reçu Leader Bleu ». Six F-302 se dirigés maintenant à pleine vitesse sur la ligne de défense Goa’uld, les planeurs n’avaient pas quittés leurs positions mais ciblés les chasseurs qui évités les tirs grâce à un pilotage impressionnant, les planeurs avaient enfin quittés leurs positions, voyant leurs ennemis se rapprochaient, ils se foncés maintenant droit les uns sur les autres, les deux Majors en retrait avait mis les gaz pour atteindre leurs cibles le plus vite possible pendant que les autres chasseurs faisaient diversions, Sheppard prêtait quand même un œil à ses coéquipiers, il n’avait pas toujours les yeux sur l’ennemi mais heureusement, Becker était là pour s’en occuper et leurs évita par deux fois d’exploser sous les tirs des planeurs qui les avaient pris en chasse, laissant les Al’keshs de côté pour le moment. Les deux F-302 en retrait arrivés maintenant à portée de tir, la scène qui s’était produite ensuite avait défilé si vite qu’aucun d’eux n’avaient eu le temps d’éviter quoique ce soit, le F-302 du Major Wells avait détruit sa cible avec brio juste avant d’être abattu par un planeur de la mort, celui du Lieutenant Hylaire avait était touché avant de pouvoir ciblé la sienne, un message de détresse était parvenu dans tous les F-302 restant, le Lieutenant Hylaire n’avait pu le contrôle de l’appareil, et à peine avait-elle envoyée son message qu’une explosion retentit, elle avait accompli sa mission, la cible était détruite, son chasseur venait de s’écraser en plein dessus. Et comme dans toutes les situations catastrophiques, le pire était encore à venir.

[Radio]Dédale à Leader bleu, on a perdu nos boucliers et les moteurs conventionnels, vous devez détruire le bouclier du dernier vaisseau mère afin que l’on puisse téléporter une ogive nucléaire à l’intérieur, les coordonnées de la cible ont étés transmises sur vos consoles de tirs.
Bien reçu Dédale.
Vous allez devoir réduire votre vitesse un maximum pour tenter de traverser les boucliers du vaisseau, à vous de jouer.[/Radio]


Sheppard n’imaginait pas la panique qui devait se produire à bord du Dédale, les explosions retentissaient si fort que même celles des vaisseaux ennemis ne couvraient pas leurs volumes, la bonne nouvelle était que tous les planeurs étaient maintenant détruits, les Al’kesh également, Becker s’occupa de télécharger les coordonnées de la cible qu’ils devaient maintenant atteindre pour mettre un terme à cette bataille, les six chasseurs restants s’élançaient maintenant vers le Ha’tak restant, ce dernier bombardé encore le Dédale, ils avaient surement repéré les F-302, les brouilleurs de radar équipés sur les chasseurs Terriens n’étaient d’aucunes utilités contre les vaisseaux Goa’ulds, mais continués à tirés sur le Dédale, quelques tirs de plus, et le vaisseau finirait par explosé. Les F-302 s’étaient rapprochés un maximum, ils avaient nettement réduit leur vitesse, espérant passé au travers des boucliers grâce à cela, et ne pas s’écraser contre eux, la stratégie avait réussi, ils étaient passés et se préparaient maintenant à faire feu, Sheppard prit la cible en visuel sur son radar et verrouilla son prochain tir, « FEU ! », les missiles décollèrent des canons pour aller détruire leurs objectifs, la mission avait réussi et Sheppard se hâté de prévenir le Dédale que les boucliers étaient bien désactivés, il fallait maintenant que les chasseurs s’éloignent le plus vite possible pour ne pas être prit dans l’explosion, et une fois assez loin, ils pouvaient maintenant observer le spectacle juste devant leurs yeux, le Ha’tak explosa en des milliers de débris provoquant une onde de choc dans le vide spatial.

[Radio]Bravo Leader Bleu, vous allez devoir patienter dans vos F-302 un petit moment, le hangar est dépressurisé et les boucliers ne sont pas opérationnels pour que vous puissiez sortir des chasseurs une fois dedans.
Bien reçu, Dédale, on attend de vos nouvelles. Sheppard. Terminé.[/Radio]


Les pertes avaient étés lourdes encore une fois, neuf des seize F-302 ne rentreraient pas au hangar cette fois, des hommes et femmes avaient donnés leurs vies pour protéger le Dédale qui, grâce à eux, était toujours entier, du moins, pas complètement détruit. On pouvait y voir les impacts des tirs Goa’ulds un peu partout, des sections entières avaient étés pulvérisées et le nombre de victimes à l’intérieur devaient être très important. Alors qu’il s’attendait à ce que le Dédale leur propose d’aller sur une planète à proximité, Sheppard vit quelque chose sur ses radars qui le perturba, un amas de petits points clignotés, et le Dédale fonçait, lentement mais surement, droit dessus. Levant les yeux droit devant lui, Sheppard vit qu’il s’agissait des débris du Ha’tak, débris plus ou moins gros auquel le Dédale, sans aucun boucliers, ne résisterait pas.

[Radio] Dédale, ici Leader Bleu, je pense que vous avait dû voir que vous fonciez droit sur les débris du vaisseau Goa’uld, vous avez une idée pour vous sortir de là ? On peut tenter d’exploser les plus gros morceaux pour minimisés les dégâts, et faire barrage devant vous pour encaisser un maximum de dégâts à votre place.
Ce qui signerez votre arrêt de mort à tous, Sheppard, on ne peut pas vous demander de faire cela.
Vous ne demandez rien, on est volontaires, si vous ne trouvez pas vite une solution, on n’aura pas le choix de toute façon.[/Radio]


Voir un vaisseau de leur rang explosé devant eux n’était pas quelque chose que Sheppard aimerait voir, même si cela avait déjà été le cas juste avant avec les chasseurs qui n’avaient pas survécu à l’attaque, mais cette fois-ci, il s’agissait d’un plus gros vaisseau qui contenait pas loin de deux cent personnes à son bord, attendant la réponse du Major, ou du Colonel, Sheppard engagea la conversation avec Julia pour savoir si tout allait bien, et si, malgré la situation, elle avait apprécié son premier vol dans l’espace.


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