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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 03.12.11 12:08 | |
| Eiden c'était donc fait guider jusqu'aux quartiers ou elle pourrait enfin s'installer. Elle trouva une pièce qui semblait vide et déposa toutes ses affaires, sac à dos médical y compris. Elle ne l'avait pas laisser à l'infirmerie tout simplement parce qu'elle n'y avait pas pensée, totalement démoraliser ce petit détail lui avait échappé. De toute façon elle avait mis quelques affaires à elle dans les pochettes extérieur et même si maintenant cela n'avait plus vraiment d'utilité elle n'avait pas voulu les porter comme ça donc elle avait tout pris, elle s'en occuperait plus tard. Son portable était inutile dans l'espace, elle voulait pourtant prévenir sa famille, tout ceux qui l'attendrait dans les jours à venir, puisqu'elle avait droit à quelques jours de congés et avait prévu juste après son service d'aller les rejoindre pour passer un peu de temps en famille. Malheureusement elle n'avait aucun moyen de les prévenir et ils s'en rendraient compte lorsqu'ils seraient à l'aéroport et qu'elle ne descendrait pas de l'avion. Cette pensée l'attrista particulièrement car ils n'avaient pas besoin de ça surtout en ce moment, ayant déjà perdu une fille quelques mois plus tôt. Pour ce qui était de son petit ami, Eiden ne s'en fit pas trop, lui serait à la base et il finirait par être prévenu de son absence, soit en allant le demander de lui même soit par des bruits de couloirs. Elle n'avait vraiment pas de chance, elle qui avait enfin droit à de réelles vacances ne pourrait pas en profiter, pas dans l'immédiat en tout cas mais ce qui la dérangeait le plus c'était le soucis que cela causerait à sa famille.
Trainant les jambes elle décida de se rendre aux douches pour se laver un peu, rien de mieux qu'une bonne douche pour se changer les idées quand on n'a pas grand chose d'autre à faire. Elle prit donc la direction des douches et une fois sur place elle profita d'un peu d'eau chaude et d'une certaine tranquillité, son esprit était remplit de pensées de toutes sortes mais elle tenta autant que possible de faire disparaitre les idées noires qu'elle avait depuis qu'elle avait appris la mauvaise nouvelle. Une fois bien propre et séchée elle trouva des vêtements adaptés et se retrouva habillé comme tous les membres de l'équipage du Dédale. Elle resta longtemps devant le miroir à regarder les traces qu'avait laissé les mains de Khalek sur son cou, il s'en était manqué de peu pour qu'elle y laisse la vie mais une fois de plus elle avait échappé à la mort grâce au sacrifice d'un soldat. Elle se sentit terriblement triste d'un coup et préféra sortir de là plutôt que de se laisser aller à ses émotions, l'adrénaline était retombé et les larmes n'étaient pas loin. Une petite sieste lui ferait peu être du bien, il fallait passer le temps et comme elle ne pouvait pas fumer elle devait bien trouver une occupation. Pour le moment elle ne se sentait pas d'attaque pour retourner à l'infirmerie alors elle reprit la direction de sa chambre. En chemin elle croisa quelques personnes et ne fit pas attention à celle qu'elle bouscula alors qu'elle avait la tête ailleurs.
- Excusez-moi ! dit t'elle simplement, avant de lever la tête et de voir qu'il s'agissait en fait de Matt qui devait lui aussi trouver le temps long puisqu'il allait ou revenait au niveau des quartiers. Il ne sembla pas enchanté de cette rencontre et dans le fond ça paraissait un peu normal, après tout entre eux tout n'était plus vraiment comme avant et surtout ils ne c'étaient pas vu depuis bien longtemps. Matt l'avait aidé une fois de plus à ce sortir de la situation dans laquelle elle se trouvait, elle aurait aimer le remercier une fois encore mais il semblait tellement las que c'était difficile pour elle d'engager la conversation. Elle lui fit juste un léger sourire un peu forcé montrant bien à quel point elle n'était pas enthousiasmé par la situation et un signe de la main amical. Elle aurait tellement voulu faire plus, reprendre leurs conversations comme avant mais les choses avaient changés et elle en était en partie responsable. Et puis elle reprit son chemin et finit par trouver ses quartiers pour aller s'allonger sur le lit qui s'y trouvait. Seulement elle était tellement préoccupée et tellement fatiguée qu'elle ne réussit pas à trouver le sommeil. Tournant et retournant dans le lit elle ne réussit qu'à s'énerver encore un peu plus. Et puis à force de rester allonger dans le lit elle finit par s'endormir mais se réveilla ne sursaut quelques minutes après prise de panique alors qu'elle revoyait des images de ce qu'elle avait vécu un peu plus tôt. Et pour ne rien arranger l'alarme du vaisseau se déclencha de nouveau, mais elle mit quelques minutes à réagir, ayant besoin de reprendre un peu ses esprits et surtout le contrôle de ses émotions. Elle rejoignit ensuite l'infirmerie et retrouva tout le personnel qu'elle avait quitter un peu plus tôt.
- Que se passe t'il docteur Devred ? vous le savez vous ?
- Ils nous ont retrouvé, plusieurs vaisseaux je crois. Nous devons nous préparer à intervenir d'urgence en cas d'attaque. Des sacs sont prêts, je compte sur vous pour agir de la même façon que vous le feriez au SGC en cas d'attaque. Je sais que vous n'avez pas l'habitude d'être ici mais je vous assure qu'ils auront besoin de nous tous.
Eiden l'écouta et la regarda avec intérêt cette femme était déterminé et semblait savoir exactement ce qu'elle devait faire ici et c'était bien ce qu'on attendait d'un médecin chef. Elle n'avait plus trop l'habitude d'agir dans l'urgence, au SGC ce n'était pas tous les jours qu'une telle chose arrivait, mais elle serait à la hauteur, elle ferait tout ce qu'il fallait pour ça. Pourtant elle avait une trouille monstre, ils allaient surement les attaquer et ce vaisseau n'était plus en état, du moins pas opérationnel autant qu'il l'aurait du et la peur que quelque chose d'horrible arrive lui serrait les tripes au point qu'elle en avait mal au ventre, comme quand elle était encore étudiante et qu'un examen important approchait. La peur de ne pas être à la hauteur, la peur de mourir tout simplement, si le vaisseau explosait, s'il prenait feu ? être coincé ici lui la mettait vraiment dans un état de peur qu'elle n'avait pas eu depuis qu'elle c'était retrouvé enfermer dans l'ascenseur et encore là elle avait réussit à se maitriser. Elle jeta un oeil vers l'endroit ou se trouvait les sacs et remarqua qu'elle n'avait pas d'émetteur radio comme celui que quasiment tout le monde portait ici.
- Vous pouvez compter sur moi, j'agirais ici comme au SGC. Je pourrais avoir un émetteur s'il vous plait ?
- Bien sur !
A la suite de ça un infirmier apporta un émetteur à Eiden qu'elle plaça à son oreille comme tout les autres et resterait ainsi en contact avec tout le vaisseau. Eiden se familiarisa un peu avec ce qui se trouvait dans le sac à dos et avec les deux personnes qui l'accompagnerait, deux infirmiers Bradford et Lorens. Ils semblaient tranquille ce qui était loin d'être son cas, en même temps eux avaient l'habitude et du Dédale et d'être dans l'espace. Et puis de légères secousses et parfois d'un peu plus violentes se firent ressentir, Eiden su qu'elle ne tarderait pas à devoir arpenter les couloirs jusqu'à des zones ou un homme serait touché afin de lui donner des soins et rien que cette idée la conforta dans sa peur. Si au détour d'un couloir une explosion se faisait ressentir et que comme un peu plus tôt la coque était touchée, personne ne serait là pour refermer les portes et elle finirait directement dans l'espace mourant à petit feu. Elle du secouer la tête de manière assez brutale pour faire partir toutes ses idées de son esprit et se reprendre. Heureusement ou malheureusement pour elle, ils reçurent un appel radio demandant de l'aide médical, plusieurs personnes étaient blessées à divers niveaux. Deux équipes partirent, l'une derrière l'autre mais elle ne partit pas encore. Ce fut l'appel pour le niveau 3 qui la fit sortir avec son équipe et à peine quelques minutes après une gigantesque explosion se fit entendre. L'explosion n'était pas passé loin ils le savaient mais ignoraient exactement dans quelle zone cela c'était produit, tout ce qu'ils savaient c'est qu'ils devaient continuer leur chemin, si on avait besoin d'eux on les contacterait. Malgré tout l'infirmier Lorens tenta d'établir un contact mais rien et vu la situation ils n'avaient pas d'autre choix que d'avancer jusqu'à l'endroit ou on les attendait.
Une fois sur place ils purent se rendre compte de l'ampleur des dégâts. De nombreux blessés, des morts aussi qu'il était difficile de compter, mais la plupart des blessures étaient des brulures ou des électrocutions et des coupures. Chacun pris naturellement sa place et même si Eiden n'avait jamais bossé avec eux tout se passa très bien, l'entente fut parfaite et les blessés soignés de manière assez rapide. Le plus dur était de réussir à faire les bandages alors que les lumières ne cessaient de s'allumer et de s'éteindre. C'était le chaos dans la zone et on pouvait imaginer qu'il en était de même partout. L'un des infirmier proposa de changer de secteur, il devait y avoir des gens à soigner dans les quatre coins du vaisseau. Ils reprirent donc leur route, espérant que les choses n'empireraient pas. Eiden commençait à avoir de plus en plus peur, la réalité des choses n'était pas vraiment ce qu'elle avait espérer. Il y avait des explosions, des feux un peu partout autour d'eux et avancer devenait très difficile pour tout le monde. Il fallait s'arrêter souvent pour soigner des gens blessés ou constater des morts, c'était l'enfer pour eux. Puis une nouvelle explosion se fit entendre, une longue secousse et devant eux une partie de la cloison s'effondra, personne ne compris exactement ce qui venait de se passer, mais les lumières c'étaient éteintes les unes après les autres pour finir par faire exploser quelque chose qui tomba sur l'infirmier devant Eiden et par réflexe elle se projeta en arrière et retomba contre quelque chose d'assez dur puisqu'elle sentit une douleur au niveau de son bras. L'infirmier Bradford lui, se trouvait derrière Eiden eu le temps de se mettre à l'abri et eut le réflexe d'attraper un extincteur et réussit à éteindre l'incendie après plusieurs minutes de luttes acharnée. Ils ignoraient ou ils se trouvaient, la radio fonctionnait mais il était difficile de capter quelque chose au beau milieu de ce chaos. Ils s'occupèrent ensuite de l'infirmier coincé, réussissant à le dégager, seulement lorsqu'il voulu se relever un gémissement de douleur le stoppa net et Eiden vérifia son thorax, il semblait avoir une contusion importante, probablement une fracture au niveau des côtes et pourquoi pas une perforation interne au vue de la douleur. Elle lui fit rapidement une injection et soigna ses autres blessures puis s'occupa des brulures de Bradford, et elle aurait tout le temps de s'occuper d'elle plus tard. Bradford proposa à tout le monde d'aller s'abriter à quelques mètres de là dans une zone qui d'après lui devait être sure, mais il faisait nuit noire et même l'éclairage de secours ne fonctionnait plus. Eiden tenta alors de demander de l'aide mais se ravisa, avec le chaos alentour ils avaient mieux à faire que venir récupérer trois infirmiers perdu sur le vaisseau. Ils tirèrent l'infirmier Lorens jusque dans la salle un peu plus loin et la pièce ou ils se trouvaient était à peine éclairée, personne ne savait exactement ou elle se situait mais un gémissement à l'autre bout de la pièce les interpela. Eiden se précipita et découvrit un homme à terre visiblement blessé, elle l'ausculta rapidement, il c'était cassé la clavicule et lui remettre dans ses conditions ne serait pas évident. Heureusement pour eux les secousses cessèrent petit à petit pour laisser place à un calme anormal qui ne présageait rien de bon.
- Est-ce que vous savez ou on est ? Demanda t'elle simplement alors qu'elle était toujours aux côtés du patients.
- Dans une salle ou l'on entrepose du matériel pour les laboratoires. Je suis Clément Lange, l'un des scientifiques qui travaille ici. J'ai couru m'abriter ici mais malheureusement je n'ai pas pu éviter la pile des caisses, elle m'a percuté, j'ai pu me dégager mais j'ai terriblement mal à l'épaule.
- Ne vous en faites pas on va s'occuper de vous
Tandit qu'elle s'occupait du blessé, l'infirmier Lorens se mit à tousser brutalement et malgré le peu d'éclairage tout le monde pu constater qu'il cracha du sang, ce qui n'était pas bon. Tout le monde ici était blessé, plus ou moins et certains ne pourraient peu être pas s'en sortir vivant, mais ce qui était sur c'est que malgré ça personne ne laissa rien paraitre. Le silence s'installa et ce silence montrait bien à quel point la tension était palpable, ils n'avaient pas d'autres solutions que d'attendre. Malgré tout Eiden donna des anti douleur à Lange et tenta de bloquer son bras avec le peu de bandages qu'il lui restait encore aider par l'infirmier Bradford et c'est à ce moment là qu'il remarqua l'énorme accro qu'elle avait dans son veste.
- Vous êtes blessé Docteur Andrews, laissez moi vous faire un bandage en attendant qu'on puisse vous recoudre.
Eiden lui fit juste un signe de tête pour lui montrer qu'elle acceptait son aide et retira sa veste. Elle n'aurait besoin que de quelques points de suture mais devrait attendre de meilleurs conditions pour ça puis s'occupa de Lorens qui l'inquiétait beaucoup plus, il avait peu de chance de s'en sortir, elle ne pouvait rien faire avec le peu de matériel qu'elle avait là, sa seule chance c'était qu'on puisse le conduire rapidement à l'infirmerie afin qu'il soit prit en charge et encore le déplacer n'était pas forcément la meilleure solution. |
| | | Matt Eversman---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 04.12.11 17:50 | |
| Inutile… c’était bien l’impression qu’Eversman avait de lui-même en ce moment même à l’intérieur de ce vaisseau. N’ayant pas de connaissances scientifiques ou même médicales, le jeune homme ne servait à rien et c’était bien un sentiment qu’il détestait. Ils étaient tous en danger, à la merci du moindre vaisseau ennemi et ce n’était pas leur Beretta ou les fusils d’assaut qui allaient les sauver. Le lieutenant ne resta pas bien longtemps allongé dans les quartiers du personnel. Il était bien incapable de se reposer, il avait envie d’aider, de servir à quelque chose et ne parvenait pas à se contenir. A plusieurs reprises, il se retourna cherchant une position propice pour s’endormir ou du moins se calmer mais rien n’y fit et il finit par se lever. Un coup d’œil vers la montre, cela ne faisait que trente minutes depuis l’incident… Comment allait-il faire pour rester enfermer dans ce vaisseau durant le temps des réparations ? Le Ranger se le demandait bien. N’ayant rien d’autre à faire, le militaire finit par quitter le quartier laissant son sac là-bas ayant l’idée de faire un tour. Le dédale était d’ailleurs un vrai labyrinthe pour lui, il fit bien attention de suivre les indications pour ne pas se retrouver complétement paumé dans un couloir isolé. Sur le chemin, il se fit bousculer par quelqu’un.
« Hey ! » Sa mauvaise humeur ressortit tandis qu’il se retournait en direction de cette personne qui s’excusa de suite et qui répondait au prénom d’Eiden. La situation aurait pu être comique vu qu’ils avaient l’habitude de se bousculer mais pas dans cette situation. Un silence assez gênant prit place, Eversman évitait son regard et se contenta de répondre à son sourire qui ressemblait plus à un rictus d’ailleurs avant qu’ils ne continuent leurs chemins respectifs. Cette situation était vraiment lamentable.La marche du Lieutenant le conduisit dans une salle inoccupée et instinctivement Matt s’approcha de la fenêtre contemplant ce vide spatial. Cela fut de courte durée avant que les hauts parleurs ne s’activent.
// Les équipes de sécurité et du Lieutenant Eversman. Rassemblement de suite en tenue de combat en salle de briefing. //
Décidement cette mission n’était pas de tout repos. Le Ranger s’empressa donc de récupérer ses affaires demandant à plusieurs reprises son chemin et d’enfiler son gilet tactiques s’équipant sur le tas. Quelques détours et minutes plus tard, Matt était parvenu dans la salle de briefing. Il y avait déjà beaucoup de monde, il était dans les derniers et se fraya un chemin afin de signaler sa présence. Deux minutes plus tard, le briefing commença. Un plan en 3D du vaisseau apparu sur l’écran et le gradé commença son topic. L’équipe SG ainsi que cinq hommes supplémentaires étaient chargés de la salle des anneaux n°3 située au niveau 7 et en cas d’alerte, il devait veiller à empêcher toute invasion alien. Ce genre d’instructions était toujours très rassurant mais au moins il y avait une certaine organisation prévue en cas d’assaut. Le briefing fut clos et les équipes prirent la direction des salles des anneaux. Matt fit connaissance avec les militaires du Dédale, il restait le plus haut gradé et demanda à l’un d’eux de les mener jusqu’à la salle n°3.
« On va finir par former un couple à 3 si on continue de se voir autant ! » dit-il avec un sourire moqueur envers Anthony et Annabel. Celle-ci était encore la seule nana au milieu d’un groupe de mecs mais bon elle devait avoir l’habitude maintenant. Le chemin n’était pas très long même si Matt n’était pas sur de retrouver le chemin si facilement car tout se ressembler, même peinture, des couloirs sans fins.
« En cas d’attaque, toi » dit il en désignant le plus militaire le plus proche. «... Et mon équipe, on prend le flanc gauche. Compris ? » Autant avoir un minimum d’organisation même si il espérait que tout aille bien.
« Lang, place un pain de C4 au milieu des anneaux… Au cas où… » L’explosif devrait être utiliser en dernier ressort pour leur permettre de se retirer et de faire le plus de dégâts possibles quitte à endommager les anneaux. La longue attente commença mais heureusement pour eux, les membres du Dédale étaient des petits comiques et n’étaient pas à court de blagues plus ou moins machos mais cela passait le temps. Un paquet de bonbons fut rapidement vidé. L’un d’eux tenta même une approche avec Spence. Chacun avait fini par se mettre à l’aise, Eversman était allongé sur une caisse de matériel ainsi mis un sac comme oreiller. L’alarme finit par se déclencher mettant fin à leur petite réunion et chacun s’empressa de se mettre en position. L’équipe SG sur le flanc gauche, le fusil d’assaut en main et les yeux rivés vers l’espace potentiel d’activation des anneaux. Eversman restait tout aussi attentif aux signaux radio afin de se tenir au courant de la situation. L’information finit par tomber et il la relaya à ses compagnons de galère.
« 3 vaisseaux Goa’uld… » Chacun fit rapidement le rapprochement avec l’état du dédale, ils étaient très mal barrés mais ne pouvaient rien faire à part protéger cette pièce. Pas la peine de transmettre qu’ils venaient d’ouvrir le feu que des secousses se firent ressentir. Matt leva les yeux vers la structure, il avait l’impression que tout allait s’effondrer ou alors exploser. Le sol tremblait lui aussi. Il aurait largement préféré se battre sur la terre ferme qu’enfermer dans cette boite de conserve. Les secondes puis minutes d’attente étaient très longues, il fallait rester concentrer sur la potentielle cible et les messages diffusés.
« 1 vaisseau en moins ! » signala-t-il à ses coéquipiers en revanche il ne diffusa pas les messages alarmistes sur l’état général du vaisseau. Des explosions se faisaient ressentir. Chacun craignait un trou dans la coque mais personne ne dit rien. Matt essuya son front d’un geste rapide de la mai net et il manqua de peu d’être déséquilibré par une explosion plus forte que les autres.
// Lieutenant Eversman. Laissez une équipe sur place et déplacez-vous jusqu’à la salle des machines // // Bien compris !// « Lang, Spence on fonce direction la salle des machines !! Vous autres, vous restez là et si un goa’uld se pointe, vous l’envoyez rejoindre ses ancêtres ! »
L’équipe de sécurité acquiesça avant qu’Eversman ne quitte la pièce suivant ses deux coéquipiers qui avaient deux-trois mètres d’avance sur lui. Heureusement qu’il y avait quelques indications sur les couloirs pour qu’ils trouvent leur chemin et trois minutes plus tard, le trio fut arrivé à destination où une bonne escorte était déjà présente.
« Tirez pas, on est avec vous ! » dû il préciser pour éviter de se retrouver au croisement criblé de balles. L’équipe pénétra dans la salle des machines découvrant des scientifiques complétement dépassés par les événements, se criant dessus ou d’autres marmonnant des paroles incompréhensibles. Une blouse blanche s’écria alors.
« On a perdu les boucliers ! » Déclenchant aussitôt des cris de panique que l’officier sur place tenta de calmer pour les ramener au travail mais c’était sans compter les multiples explosions et qui n’avaient plus rien à voir avec celles de tout à l’heure. On avait l’impression que là c’était nettement plus important, les secousses étaient plus puissantes et il fallait s’accrocher pour ne pas se retrouver face contre le mur ou déséquilibrer. La radio d’Eversman s’activa une nouvelle fois mais il fut bien incapable de déchiffrer le message avec le nombre de parasite et de toute façon il avait mieux à faire. Un début d’incendie venait de se déclarer, une console venait de prendre feu après avoir électrocuté le chercheur travaillant dessus et il expérimentait pour la première fois le maniement d’un extincteur. Malheureusement ce ne fut pas le seul, d’autres électrocutions eurent lieu pour avoir touché simplement un élément métallique ou une console. Matt lui n’osait plus rien touché, balançant l’extincteur dans les mains d’un soldat essayant de comprendre l’intitulé du nouveau message radio mais l’officier fut plus rapide que lui.
« Les vaisseaux ennemis ont été détruits ! » Matt comme les autres manifesta son contentement avant de se pencher vers l'un des blessés, un soldat d'une vingtaine d'année.Le Lieutenant demanda par radio l’intervention d’équipe médicale mais il obtient aucune réponse et recommença s’adressant directement à la passerelle.
// Ici Eversman. Passerelle, on a besoin d’une équipe médicale en salle de machine… // Pas de réponse une nouvelle fois. Cela devenait étrange jusqu’au déclenchement des hauts parleurs du vaisseau diffusant un message interrompu à quelques reprises.
// Prépa… vous… à… impact ! //
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| | | Julia Becker---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 06.12.11 0:20 | |
| Julia n'aimait décidément pas ce qu'elle traduisait. Cela ne menait nulle part. Lentement, fermant les yeux à demi, la blondinette tenta de percevoir dans l'enchevêtrement des symboles des anagrammes. Il était évident qu'elle passait à côté de quelque chose et qu'elle n'avait pas les compétences nécessaires pour les trouver. Il serait rationnel de confier ce livre à quelqu'un mais qui ?? Tolérance O était occupé à se justifier alors que personne ne lui avait rien demandé, Turner et Sheppard étaient obligés de l'écouter geindre, Eiden était en train de déprimer, Annabelle et Anthony n'étaient pas linguistes quant à Evesrman il était trop occupé à ne rien faire. Et elle ne voulait pas interrompre Simon qui était plongé non loin d'elle dans les réparations du Dédale. Tendant une main sans quitter l'écran du regard elle chercha à saisir une chips mais ses doigts ne rencontrèrent que du vide.
- Pourquoi n'y a t-il jamais rien à manger sur ce vaisseau ?
Les scientifiques autour d'elle la regardèrent brièvement lorsqu'un triste personnage arriva avec un plateau et sous le plateau un officier. Il se mit à beugler
- QUI a commandé ça ?!
Se frottant légèrement les oreilles qui avaient étaient agressées par ces cris aussi impromptus qu'inutiles la demoiselle s'exclama.
- Eh bien ça doit être pour ça!
Se levant de son fauteuil elle glissa jusqu'à Maes
- Ce n'était pas ça qu'il fallait commander ? Non parce que je vous explique : en fait je fais très attention à ma ligne. C'est capital pour un pilote. Un peu comme un jockey avec son cheval de course vous voyez ? Mais il nous faut des vitamines et ne pas se nourrir régulièrement est très mauvais pour notre équilibre et nos réflexes notamment. Alors du coup quand j'ai appelé le me....
Evidemment pendant que Julia prononçait sa superbe tirade, des choses se passaient sur le Dédale. Les ennemis tant attendus eurent la délicatesse de se présenter au rendez-vous et les haut parleurs hurlèrent :
// Les équipes de sécurité et du Lieutenant Eversman. Rassemblement de suite en tenue de combat en salle de briefing. //
La pilote dut donc s'interrompre dans les explications nettes et précises qu'elle fournissait généreusement au second du Dédale.
- Navrée monsieur je dois y aller.*grand sourire* la sécurité c'est moi.
Faisant abstraction de l'agitation autour d'elle saluant respectueusement son supérieur et criant un "bonne chance" à Simon Julia courut à l'armurerie pour s'équiper, puis en salle de debriefing pour recevoir ses instructions, puis en salle des anneaux n°3 niveau 7 en compagnie d'Annabelle, Anthony et Eversman.
« On va finir par former un couple à 3 si on continue de se voir autant ! »
Comprenant que Matt parlait de Annabelle, Anthony et lui elle proposa.
- Si vous voulez je peux vous laisser...
Tous prirent position, armes pointées, prêts à faire bon accueil aux ennemis qui pouvaient se présenter. Pourquoi fallait-il placer du C4 au milieu des anneaux au risque de tout faire sauter inutilement ?? Julia ne le comprit pas et ne chercha pas. De toute manière étant donné qu'elle n'existait pas il aurait été mal venu de demander quoique ce soit n'est ce pas ? Pendant ce temps le Dédale était copieusement arrosé de tirs ennemis et encaissait comme il le pouvait. Mais les boucliers, sollicités au maximum, perdaient de leur efficacité. Un ordre leur arriva. Il fallait se rendre en salle des machines à présent. Suivant le mouvement d'un pas mal assuré Julia tentait de garder l'équilibre en s' appuyant aux parois. Secoué par les tirs ennemis le Dédale tremblait de toutes parts et les éclairages faiblissaient. Julia chuta et rencontra le sol dur et froid d'une coursive.
- Sacré bon sang de sapristi!
Sortant de la pénombre une main secourable l'aida à se relever. Et au bout de la main il y avait Sheppard. Julia le remercia et lui demanda la permission de se joindre à lui dans l'escadron de F302. Celui-ci accepta. Julia fit volte-face pour se diriger cette fois vers le hangar. L’excitation du vol la galvanisait mais elle profita de l'absence de Sheppard pour finaliser les contrôles d'usage du F302 dans lequel elle venait de sauter. Enfin le major prit place à son tour dans le cockpit. Il ne restait plus qu'à attendre le signal de décoller.
[Radio]N’oubliez pas que notre principal objectif est la défense du Dédale, si vous n’êtes pas prêt à donner votre vie pour lui, je ne vous y oblige pas. Paré au décollage….[/Radio]
- Manoeuvre amorcée!
En simulation, le choc était souvent violent du fait de l’immersion brutale dans le combat. En situation réelle ce fut également le cas. Julia se sentit secouée de droite à gauche alors que la bataille commençait mais elle s'y était entraînée et elle restait concentrée sur les instructions de Sheppard tâchant d'épouser parfaitement les mouvements qu'il souhaitait donner au chasseur. Le spectacle dehors était saisissant. Julia prenait la mesure de ce que le Dédale affrontait. Trois vaisseaux Ha'Tacks s'acharnaient sur le vaisseau Terrien qui donnait la réplique.Les ventres des appareils ennemis déversaient des Halkeshs. Les échanges de tirs étaient intenses, les traits lumineux fusant de toute part, et allant se perdre dans l'espace ou mourir contre les boucliers déflecteurs. Sous le feu nourrit du Dédale un Ha'tacck explosa. La formation des seize F302 éclata et les chasseurs partirent dans toutes les directions prenant en chasse les Alk'eshs. Orientant l'appareil, Leader Bleu choisit l'Halkesh qui était à l'écart pour s'engager dans le dogfight. En coordination avec son supérieur Julia attendit d'être à portée idéale pour ouvrir le feu. Les tirs manquèrent d'abord de précision, mais leur persistance finit par avoir raison de leur adversaire.
« Cible détruite ».
Sous son casque Julia souriait. La sensation était grisante, et puis c'était la première fois qu'elle dégomait un ennemi. Aux pilotage d'un F302 elle se sentait revivre. C'était ça son truc à elle! Un virage de dégagement plus tard, le regard de Julia bloqua sur un élément nouveau. Les planeurs de la mort entraient en scéne.
- La chasse ennemie sort !
Ca n'allait pas être simple Le combat était inégal et les Terriens étaient en sous-effectif. La perte d'un nombre trop important de F302 qui suivit fut un coup dur, mais Julia préférait ne pas s'attarder là-dessus pour l'instant. Il était hors de question que que l'émotion la submerge.
Deux planeurs arrivent vers vous à six heures
Leader Bleu vira pour faire face aux deux chasseurs ennemis. Sheppard donna encore une fois le signal de tir, et le F302 envoya une nouvelle volée. Le combat faisait rage et numériquement parlant les terriens avaient beaucoup moins de chance de s'en sortir. Le Major donnait ses ordres et la pilote scrutait les multiples points virevoletant sur son écran de contrôle.
- Encore deux planeurs à trois heures!
La montée en chandelle fut magnifique, laissant une trainée luisante derrière eux...Bien qu'ils n'étaient toujours pas hors de portée, ils ne voulaient pas lâcher le Al'kesh. Si ils parvenaient à le détruire ce serait un soulagement immédiat pour le Dédale qui subissait bien des mauvais traitements.
[Radio] Dédale à Leader bleu, on a perdu l’armement, je répète, on a perdu l’armement ! Bien reçu Dédale, on tente de nettoyer le plus vite possible. Terminé.[/Radio]
Julia eut une pensée pour l'équipage. Ce devait être la panique à bord. D'un coup l'appareil de Wizzard explosa juste devant eux. Les pilotes avaient -ils eu le temps de s'éjecter ? Julia s'accrocha à cette idée comme un aimant à une porte de frigidaire.
On fonce droit sur les deux Al’keshs, n’utilisés pas l’armement, contentez-vous d’esquiver les tirs, Lieutenants Hylaire et Wells, vous arrivez derrière nous et vous pulvérisez les deux derniers Al’keshs pendant que les planeurs seront occupés à nous viser », « Bien reçu Leader Bleu ».
La ligne formée de front par les six F302 restant s'élança à toute allure vers l'ennemi ... les Goa'uld pouvaient observer la montée étincellante des chasseurs terriens. Julia annonça
- Manoeuvre en ciseaux
Aprés une série de boucles et de vrilles, visant à déloger les planeurs de leurs positions, ceux-ci déstabilisés commencèrent à foncer l'un sur l'autre. Leader Bleu et un autre F302 resté en retraît fondirent sur leurs cibles. Julia ne perdait pas de vue l'ennemi et improvisa des manoeuvres pour leur éviter d'être touchés. Plus elle pilotait plus elle gagnait en souplesse dans sa manipulation du F302. Wells et Hylaire eurent le temps d'atteindre leurs cibles avant d'exploser à leur tour. Leur sacrifice ne serait pas vain mais Julia se demanda comment eux, Leader Bleu pouvaient encore être intacts.
[Radio]Dédale à Leader bleu, on a perdu nos boucliers et les moteurs conventionnels, vous devez détruire le bouclier du dernier vaisseau mère afin que l’on puisse téléporter une ogive nucléaire à l’intérieur, les coordonnées de la cible ont étés transmises sur vos consoles de tirs. Bien reçu Dédale. Vous allez devoir réduire votre vitesse un maximum pour tenter de traverser les boucliers du vaisseau, à vous de jouer.[/Radio]
Téléporter une ogive nucléaire ?? Les ingénieurs avaient du passer par là. Cette idée ne manquait pas d'un certain pétillant. Julia s'activa sur les boutons pour récupérer les coordonnées tandis que les six chasseurs restants s’élançaient maintenant vers le Ha’tak.
-Téléchargement effectué à 100%. Quand vous voulez Major.
La chasse terrienne avait considérablement ralentit sa vitesse de croisière pour passer à travers le bouclier. Une fois que la cible fut vèrouillée, les F302 firent feu de toutes leurs pièces. Le dernier Ha'tack finit par exploser. Julia étouffa un cri de victoire. Mais la victoire coûtait bien cher. Sur seize F302 il n'en restait que six désormais. La radio du Dédale sortit Julia de ses sinistres pensées.
[Radio] Dédale, ici Leader Bleu, je pense que vous avait dû voir que vous fonciez droit sur les débris du vaisseau Goa’uld, vous avez une idée pour vous sortir de là ? On peut tenter d’exploser les plus gros morceaux pour minimisés les dégâts, et faire barrage devant vous pour encaisser un maximum de dégâts à votre place. Ce qui signerez votre arrêt de mort à tous, Sheppard, on ne peut pas vous demander de faire cela. Vous ne demandez rien, on est volontaires, si vous ne trouvez pas vite une solution, on n’aura pas le choix de toute façon.[/Radi Je confirme nous sommes volontaires. Et effectivement le tir de barrage est la seule option envisageable.
En attendant la décision du Dédale, Julia se laissa un peu aller contre le dossier de son fauteuil prenant petit à petit conscience de ce qui venait vraiment de se passer et des risques qu'ils allaient prendre encore. Plus que jamais elle sentait dans sa poche intérieure la photo de son fils. Lorsque Sheppard lui demanda ce qu'elle pensait de son premier vol, elle lui répondit que pour rien au monde elle n'aurait voulut manquer cela malgré les circonstances. Et tous deux parlèrent un peu, goûtant une brève pause bien méritée. |
| | | Anthony Lang---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 07.12.11 15:32 | |
| Cela faisait un peu plus d’un quart d’heure qu’Anthony était allongé sur son lit, regardant le plafond. Son équipement était posé sur une table à côté de l’entrée de ses quartiers. Après l’enchainement des évènements et après avoir failli se retrouver à flotter dans le vide intersidéral, il avait voulu profiter d’un « retour au calme » pour se reposer un peu en prévision d’une éventuelle suite… D’ailleurs le terme retour au calme n’était pas forcément le plus approprié car, en se dirigeant vers ses quartiers, il avait croisé une foule de scientifiques et de membres de l’équipage qui couraient et s’activaient pour tenter de réparer au plus vite les éléments essentiels du vaisseau. Il culpabilisait un peu d’être étendu à tenter de dormir pendant que d’autres s’activaient pour les ramener à la maison mais en même temps, il ne connaissait ni le Dédale, ni la mécanique et ne serait pas d’une grande aide. Il était là pour tirer sur les méchants donc autant qu’il soit en forme si ce moment se présentait.
En tout cas, pour l’instant le marchand de sable ne semblait pas presser de passer. Après tout le remue-ménage qu’avait causé l’inconnu en stase, qui avait heureusement finit en morceaux, Anthony ne parvenait pas le moins du monde à trouver le sommeil. Son esprit repensait en boucle à ce qui venait de se passer quelques minutes auparavant. Le bruit d’explosion, la vitre qui se brise, la force qui les aspirait irrémédiablement vers la mort, le manque d’air qui se faisait aussi cruellement sentir… Ce n’était pas la première fois qu’il passait tout près de la mort mais cette fois était différente. Avant, ce qu’il risquait c’était surtout de se prendre une balle ou de mourir dans une explosion, il s’y était préparé, plus ou moins, mentalement. Mais il n’avait jamais envisagé finir ses jours, flottant indéfiniment à des millions d’années-lumière de la Terre et vivre cette angoisse, lorsque l’on sent ses doigts lâcher prise et que l’on pense que dans deux secondes tout est finit… car c’était le cas : si cette partie du vaisseau n’avait pas été condamné aussitôt, il lâchait. N’en pouvant plus de ressasser la même scène en long, en large et en travers, il s’assit sur le bord de son lit et se passa les mains sur le visage pour revenir au monde réel. Le monde réel, c’était un vaisseau endommagé, ne pouvant rentrer sur Terre avant on ne savait pas quand… et un appel pour les équipes de sécurité et celle d’Eversman afin qu’ils rejoignent la salle de briefing. Anthony fut soulagé, un peu d’action valait mieux que cogiter sur son sort pendant des heures sans trouver le sommeil. D’un même mouvement, il se leva, saisit tout le matériel sur la table et sortit dans le couloir. Au pas de course, il en profita pour enfiler son gilet tactique, repasser la lanière de son P90 autour du cou et vérifier que tout était présent, le couteau, le zat, la radio… Cinq minutes après il débarquait dans la salle où il y avait une dizaine de personne qu’il ne connaissait pas, les membres de son équipe n’étant pas encore arrivés. Il fit un signe de tête aux personnes déjà présentes qui s’étaient retournées lorsqu’il est entré, alla se placer au premier rang des personnes en attendant les autres. On sentait l'ambiance tendue, les conversations étaient limitées et pour ce qu’il en entendait, c’étaient essentiellement des interrogations sur la situation actuelle et la raison de leur présence ici. Une attaque? L’homme n’était pas mort ? Ils en sauraient bientôt plus.
La salle se remplit vite et quelques minutes après, Anthony aperçut Annabel avant de voir Matt se frayer un chemin par les hommes, son visage semblait fermé. Il faut dire qu’il était difficile d’être de bonne humeur après la journée qu’ils venaient de passer ! Le briefing commença enfin. On leur apprit que des vaisseaux Goa’ulds étaient signalés sur les radars, et que l’hyperpropulsion étant HS, il allait très certainement falloir les affronter. A cette annonce des murmures remplirent la pièce mais le responsable du briefing fit le silence rapidement pour pouvoir continuer. De plus les boucliers étaient eux aussi en mauvais état et risquaient ne pas résister très longtemps, c’est pour cette raison qu’on leur demandait de partir en équipe pour sécuriser les différents anneaux de transports pour prévenir tout infiltration ennemi. Avec Annabel, Julia et Matt ainsi que cinq autres hommes, ils devaient se rendre au niveau 7 pour surveiller la salle des anneaux du coin.
En se dirigeant vers leur objectif, Matt tentait de détendre un peu l’atmosphère tendue qui régnait parmi les membres de l’équipe en blaguant à propos du couple à 3 qu’ils n’allaient pas tarder à former Annabel, Anthony et lui. Julia, se sentant un peu en dehors du trio, proposa en mimant la jalousie de les laisser entre eux. Ce à quoi Anthony répliqua « Mais non, reste avec nous. Je suis sûr que Matt sera d’accord pour accepter une fille supplémentaire dans le couple. Hein lieutenant ? Et Annabel se sentira moins seule. ».
Sur cette discussion très édifiante, ils arrivèrent à leur terminus, la salle des anneaux. Chacun se mit en place, se répartissant de chaque côté des anneaux. Anthony, sur l’ordre de Matt, se chargea de placer un pain de C4 au beau milieu des anneaux et de l’armer. Si dans le pire des cas, les Goa’ulds avaient la mauvaise idée de s’introduire dans le vaisseau par-là, ils auraient vite fait de se retrouver éparpillés dans la pièce… Une fois cela fait, ils ne leur restaient plus qu’à attendre. Anthony alla rejoindre Becker et ils échangèrent quelques mots, des banalités pour l’essentiel, qui furent vite interrompus par les premières secousses dues aux tirs ennemis. A ce moment, la tension remonta d’un cran, les militaires ayant entendu lors du briefing que le bouclier n’était pas au mieux de sa forme, chacun espérant qu’il tienne le plus longtemps possible. Anthony empoigna son arme, mit un genou à terre et se tint prêt à faire feu à la moindre excursion extraterrestre. De temps à autres, en contact avec la passerelle, les tenait informé de la situation. Lorsqu’il annonça qu’ils faisaient face à 3 vaisseaux Goa’ulds, Anthony vit certains militaires lever les yeux d’un air dépité. Ils étaient tous conscients que 3 vaisseaux en bon état face à un salement abîmé par les derniers évènements, les pronostics étaient plutôt mauvais. Malgré tout, l’espoir était permis, l’équipage était très compétent et, aidés par un peu de chance, ils pouvaient s’en sortir. Comme en annonce du sort qu’ils allaient peut être connaitre, les secousses se firent de plus en plus violentes et des étincelles sortaient de certains systèmes du vaisseau qui grillaient. Justement, une sorte de court-circuit se produisit pas loin d’Anthony, celui-ci se décala brusquement en jurant et alla prendre place à un endroit moins risqué. Imperturbable, Matt leur lança la bonne nouvelle du jour, un vaisseau avait été éliminé. Les hommes reprirent espoir mais Anthony qui regardait le lieutenant se demanda s’il leur disait tout. Une lueur d’inquiétude était bien visible sur son visage.
Peu de temps après, un nouveau message arriva, le groupe d’Eversman devait se rendre en salle des machines. Anthony se leva, et avant de suivre les autres, alla donner le détonateur du C4 à un des soldats qui restait sur place. Le sentant un peu paniqué par la situation il lui tapota l’épaule. « Vas-y mollo avec ça. Uniquement en dernier recours, ok ? Amusez-vous bien. ».
Après une course effrénée dans les couloirs, tout en tâchant de ne pas se tromper de route, ils arrivèrent en salle des machines. Là aussi l’ambiance était électrique, aussi bien par les étincelles qui jaillissaient de multiples endroits que par l’agitation des scientifiques et ingénieurs qui œuvraient ensemble. Regardant autour de lui, Anthony s’étonna de ne pas trouver Julia qui était parti avec eux. On lui apprit qu’elle s’était rendue au hangar de F-302 pour accompagner Sheppard. Un peu inquiet, il espéra qu’il ne lui arriverait rien, faire une sortie parmi les vaisseaux Goa’ulds et les chasseurs de la morts étant toujours une chose risquée. Suivant l’annonce de la perte des boucliers de multiples explosions se produisirent alors dans la pièce. Anthony se précipita alors sur un extincteur et aida à éteindre les incendies qu’elles ont entrainés. Tout d’un coup, l’annonce tant espérée se fit : les vaisseaux ennemis étaient détruits. La tension baissa d’un coup dans la pièce, tout le monde soufflant de soulagement, certains allant même jusqu’à crier « Ourah ». Mais cette joie fut de courte durée et cessa au moment où les hauts parleurs crachèrent des bribes de mots qu’Anthony interpréta comme « Préparez-vous à l’impact ! ». Impact avec quoi ? Là était la question mais cela n’augurait rien de bon. Et au vu du regard qu’il échangea avec Matt et Annabel, ces derniers se disaient la même chose...Anthony se jeta dans un des coins de la pièce qu’il jugea le moins risqué, là où il espérait ne pas recevoir trop de choses sur la tête et ne pas finir électrocuté, avant de s’accroupir dans un coin, les mains sur la tête en guise de protection.
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| | | Simon Wolowitz ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 08.12.11 10:28 | |
| Les choses avaient été convenu, il fallait réparer les moteurs et l'hyperpropulsion du vaisseau, sous peine de voir arriver les Goa'ulds à tout moment. Ainsi, Simon s'était retrouvé dans la salle des machines, en train de réparer au mieux l'appareil. Bien évidemment, il n'était pas le seul à faire ça, d'autres étaient là. Mais sans savoir pourquoi, c'était lui qui dirigeait les réparations. C'était pas mal le fait de devoir donner des ordres à d'autres et qu'eux obéissaient sans broncher. Pas mal de choses avaient été réparé, donc les systèmes principaux comme l'armement, les systèmes de survie et bien d'autre permettant à la survie sur le Dédale. Maintenant, il fallait réparer les moteurs si l'équipage voulait pouvoir rentrer à la maison. Cependant, les scientifiques faisaient leur boulot tranquillement, sans voir vraiment la menace qui planait sur eux. Wolowitz vint les voir pour leur rappeler immédiatement...
- Excusez-moi messieurs mais il va falloir activer. - Rohh, c'est bon Wolowitch, on a le temps. - Mais les Goa'ulds risquent d'arriver à tout moment. - C'est toi qui le dit ça. Tu as fait la traduction du livre sans savoir parler le Goa'uld, tu t'es peut être trompé. - Non, je sais ce que j'ai lu et... - Bon, maintenant tu vas nous laisser bosser tranquille okay !!
Malgré le fait qu'ils étaient aussi scientifiques, ces deux hommes étaient plus grand que Simon. L'ingénieur avait apprit à baisser la tête et à fuir quand quelqu'un le menaçait de la sorte mais cette fois-ci... Bah il fit pareil. Tournant le dos, il repartit en essayant de faire croire qu'il devait s'occuper d'un truc. Mais il pouvait entendre les rires moqueurs des deux autres. Lui qui pensait gérer tout cela, c'était juste parce que les scientifiques à bord le voulaient bien. Du coup, le jeune homme alla voir des gens, avec qui il arrivait à s'entendre et leur donna des consignes.
Et alors qu'un calme plat et une concentration sur le travail régnait dans la salle des machines. Un soldat débarqua et se mit à gueuler pour savoir qui avait commandé à manger. Visiblement, c'était ce qu'avait commandé Julia et Simon. Enfin, maintenant que c'était là, l’ingénieur devait avouer son rôle dedans. Ce qu'il ne fut absolument pas, préférant tourner la tête et se reconcentrant sur son travail et laisser Julia s'accuser toute seule. Ahhh Julia, la Belle Julia. Simon en était devenu fou d'elle à force de la côtoyer à ses côté. A chaque fois qu'il sentait son parfum, il sentait comme un drôle de sensation au niveau d'un endroit dont tout le monde savait où ça s'agitait. Mais malheureusement, elle dut quitter précipitamment la salle pour rejoindre un autre endroit. Wolowitz regarda sa belle partir, le cœur meurtri de pas pouvoir lui dire au revoir.
Enfin, il fallait reprendre le travail. Mais soudain, l'alarme retentit. Le vaisseau était en danger et un ennemi se dirigeait droit sur le Dédale. Premier réflexe de Simon, allait voir les deux andouilles et leur dire simplement...
- AH !!! Vous avez vue que j'avais raison bande d'idiot. Maintenant, dépêchez vous de terminer si vous voulez survivre.
Wolowitz fut bien content de les avoir remit en place. Et quand il se replaça sur sa console, le vaisseau commença à bouger, signe que le combat avait déjà commencé. Il n'avait que quelques minutes pour réparer le tout, autant dire faire l'impossible. Alors, Simon décida d'aider un peu le Dédale à supporter les tirs ennemi. Il fallait toute l'énergie nécessaire pour aider l'armement et les boucliers. Certains systèmes ne servaient à rien pour le combat, l'ingénieur décida de les détourner pour booster au mieux les capacités de défense et d'attaque du vaisseau. Mais les secousses se faisaient plus violente, signe que le Dédale faiblissait. Ça s'agitait de partout dans la salle des machines, certains appareil se court-circuitaient. Un scientifique fut même électrocuté car il avait touché le mauvais matériel.
Des militaires pénétrèrent dans la salle des machines, leur présence ici n'était pas vraiment utile, sauf si ils s'y connaissaient en ingénierie. Et soudain, quelqu'un gueula que les boucliers avaient lâché. Réaction immédiatement, des scientifiques paniqué et des secousses largement plus violente. D'ailleurs, Simon fut déséquilibré et percuta quelqu'un d'autre. Il s'agissait d'une scientifique, vachement jolie en plus. Un petit sourire en coin pour la draguer mais la réalité des choses le rattrapèrent rapidement. Une autre secousse fit son apparition, renversant les ordinateurs et provoquant des court-circuit assez spectaculaire. Plus personne ne bossait, c'était devenu impossible désormais. La seule chose à faire, c'était de s'accrocher et d'attendre que les explosions se finissent. La jeune femme à ses côtés semblait terrorisé, elle s'agrippait au bras de Simon comme ci ça vie en dépendait. Cela n'était pas pour le dérangé mais il aurait préféré faire connaissance dans d'autres circonstance. Et dire qu'il allait certainement mourir avant d'avoir eut le temps d'épouser sa promise. D'ailleurs, il ne savait pas où elle était et il priait de tout son être pour qu'elle aille bien.
Enfin, les secousses s'arrêtèrent finalement. Les cris avaient également cessé pour laisser place à des gémissements de douleur. Certains scientifique avaient percuté la paroi du vaisseau violemment ou ils avaient été électrocuté. L'un des soldats, dont Simon se rappela qu'il s'agissait du blaireau qui était aussi sur la planète enneigé, appela par radio du personnel médical. Mais tout cela resta sans réponse. Wolowitz aida la jeune femme à se releva et récupéra par la même occasion l'usage de son bras. Le sang pouvait maintenant circuler normalement car la scientifique avait tellement serré fort que le jeune homme commençait à ne plus sentir son bras. Il fit donc quelques mouvements avec son bras pour refaire circuler le sang. La jeune femme n'était pas tranquille pour autant. En effet, il y avait pas mal de blessé à côté d'eux et dont certains étaient dans un piteux état. Simon leur serait bien venu en aide mais il ne connaissait rien en médecine ou plutôt en geste de premier secours. Et puis voir un homme dans un tel état, c'était assez éprouvant pour ses pauvres petits yeux de scientifique. Du coup, il préféra se concentrer sur des visions moins chaotique et donc plus angélique. Il regarda ainsi la jolie Spence avec qui il n'avait pas eut le temps de faire plus ample connaissance.
Mais c'était sans compté sur le fait que même détruit, les vaisseau Goa'ulds étaient toujours un danger pour le vaisseau terrien. En effet, le Dédale se dirigeaient droit sur les débris des appareils ennemi et il n'avait plus de bouclier. Sans eux, le vaisseau sera percé comme un rien. Simon tenta donc un dernier truc pour sauver le Dédale. Espérant que les console fonctionnaient toujours, il pourra peut être utiliser d'autre système inutile pour refaire le bouclier du vaisseau. Il devait faire preuve de rapidité mais surtout avoir beaucoup de chance. |
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| Sujet: Re: MJ Exil - P5R-523 | |
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