Dès que Ryas sentit la douleur lui vriller la cuisse, sans même regarder sa blessure, il plonga derrière le corps d'un des jaffas tué par ses soins.
Usant de ce rempart humain, il regarda sa cuisse.

/Et merde, c'est ma veine, va falloir la jouer fine maintenant!/

Il se concentra pour tenter de controler la douleur, de l'utiliser comme une motivation supplémentaire. Récupérant le couteau du Jaffa qui lui servait de bouclier, il s'apprétait à le lancer sur les tireurs.
Mais dès qu'ils les mit en joue, son esprit s'affola:

/A cette distance, c'est trop aléatoire, surtout avec des couteaux qui n'ont pas été faits pour le lancer./

Il tentaient néamoins de jauger le plus dangereux, lorsque du coin de l'oeil une silhouette disgracieuse se rappela à lui.
Aussitôt il se recroquevilla derrière son bouclier.

/Rahhh, leur chef, il faut que je puisse atteindre leur chef/

Il armait déjà son bras, tout en estimant la distance, certes plus courte mais conséquente tout de même.
Il savait qu'il n'aurait que peu de temps, non seulement à cause des tireurs, mais surtout de sa blessure.
Tant que l'adrénaline faisait effet, il savait qu'il pouvait se surpasser.
Mais sitôt après, il risquait bien de n'être plus qu'une proie.

/Allez, tu peux y arriver et après au dodo, ... un tout petit dernier effort./

Il se leva avec une célérité peu commune, gardant le genou de sa jambe blessée à terre. Son bras était déjà en position de lancer, son regard solidement ancré sur la cible.
Encore une fois il vivait la scène comme au ralenti.
Il lacha violemment le couteau qui virevolta dans les airs en direction d'Anubis.
Mais le mouvement du couteau lui semblait d'une lenteur incroyable.

/Et si on est dans un foutu rêve, et que j'asmathe le big boss, tout se finit?/

Sans que ses yeux ne quittent l'arme sur sa trajectoire de mort, il gardait en lui cet infime espoir.
De surcroit eusse-t-il fallut que son couteau vienne à bout d'Anubis!
Mais plus rien en cet instant n'était entre ses mains, comme si son destin semblait suspendu à la folle course d'un misérable couteau lancé avec rage et desespoir.

Violemment repousser vers le sol, Nyphus glissa sur une vingtaine de centimètre avant de se stabiliser.
Il se sentait a bout de force et a bout de ressource.
Si Bastien ne trouvait pas de solution il sentait qu'il allait y passer et se rapidement.
Puisant dans ses ressource il se redressa pour faire face a la nouvelle menace mais une masse l'avait devancer.
Du coin de l'oeil il pouvais voire cet instrument de mort se rapprocher de son dos.
Inexorablement entraîner par la force du gladiateur.
Il prit appuie sur une jambe plissant quelque peu les yeux sous l'attente du coup et retenant son souffle.
Il tentait d'accélérer sa vitesse au maximum, de s'arracher à la réaliser de la mort.

*Je ne suis pas venue ici pour mourir! Je ne veux pas mourir... NON!*

Mais la masse continua sont petit bout de chemin pour venir caresser son dos.
Il pouvait sentir dans son ventre une boule d'apprésentation et déjà ses nerfs s'affoler transmettant de nombreux signaux de douleur et de détresse.
Mais bizarrement rien ne vint les appuyer.
Une foi l'apprésentation dissiper il se rendit compte que la masse ne l'avait pas blesser.
Lui donnait ton une seconde chance? Il ne le savait pas trop.
Déjà le lion se dresser sur ses pattes face à Olorin.
La bête majestueuse arma sa patte dans la prévision d'un terrible coup.
Alors le temps paru se stopper.
Croyant à un tour que lui jouer son esprit le major usa de toute sa volonté pour rejoindre son coéquipier mais lui aussi était figeait.

*Que se passe t'il? Je ne comprend plus rien...*

Tous autours de lui le silence était venue la scène était figeait dans un tableau irréaliste.
Les gladiateurs courant a sa rencontre et le lion figer t'elle une statue.
Le publique était lui aussi prit dans son élans.
Point serrez capter en train d'haranguer les combattants.
Nyphus lui était complètement perdus.
Il ne pouvait plus rien faire si ce n'était réfléchir.

*Réfléchir oui mais a quoi! Je ne comprend rien du tous c'est quoi ce merdier!*

Il était perdu dans ses penser et ne trouver pas d'explication.
Ils étaient dans un hologramme sa il en était presque sure.
Une sorte de jeu vidéo et il était en pause.
Si il était dans une réalité alterner alors leurs corps était enchâsser dans des sortes de machine leurs projetant ses images.
Se qu'il fait qu'il leurs faudrait sortir de ce jeu et rapidement.
Si tous étaient en pause alors l'unité centrale devait gérer tous les protocoles IA pour le redémarrage.
Il fallait tenter quelques choses.

*Si on rêve, il suffit de se réveiller...*

Fermant son esprit à la perception virtuelle le militaire s'enfoncer dans son esprit cherchant à faire le vide autours de lui.
Il rechercher cet état second que l'on possède avant de tirer.
Celui qu'il rechercher quand il avait besoin de se déconnecter du monde. Cette sorte de transe guerrière.
Une foie cet état second atteint il concentra sa volonté sur le réveil et la réalité cherchant a percevoir le monde au delà des pixel imposer a ses yeux!

*Suis moi mon vieille amis... Suis moi Olorin...*

Ryas avait assité à la scène surréaliste, toujours allongé derrière le jaffa qui lui servait de bouclier:

/Va falloir que je pense à le changer, il va s'user à force!/

Il tentait de réfléchir posément, mais tout semblait fait autour de lui pour l'empecher de raisonner:

/Bon, plusieurs hypothèses:
Primo, je suis en train de creer cette sorte d'hallucination, logiquement je ne crains pas grand chose, et je devrais pouvoir l'arreter....mouais encore que!
Secundo, on a créé cet univers et on m'a balancé dedans. Là même si le coté virtuel peut rassurer, je ne peut rien controler, ...du moins en toute logique...
Tertio, je suis dans la foutue réalité et là....non vaut mieux pas y penser.
La première hypothèse est beaucoup plus dur à mettre en oeuvre et surtout pas du tout intérréssante pour quelqu'un qui souhaite tester notre courage!
Donc ya un clampin qui créé tout ceci.
Sauf que je peux néamoins interagir sur cet environnement, donc je dois pouvoir l'influencer dans une moindre mesure, un peu comme une souris qui mord les barreaux de sa cage..../

Ryas ne put s'empecher de sourire à cette dernière évocation.
Puis décidant que celà ne coutait rien il se concentra et pensa très fort à un joli P90 avec des balles perforantes.
...
...
Mais rien!
Dépité et un peu honteux d'avoir ainsi espéré en vain:
Il leva les mains et gueula:

OKA, les mecs, c'est vous les plus forts, alors on se calme.

Il tenta un coup d'oeil pour voir si les tirs s'arrétaient, bien décidé à se rendre afin de gagner du temps.
Il chercha le Commandant du regard, mais il semblait avoir disparu:

/Merde il est encore passé où celui là?/

(Okayyyyy...)

Tout a coup, les chevrons de la porte s'enclenchèrent un par un et celle ci s'ouvrit, répandant a nouveau sa lueur bleutée sur les murs de la salle.

Ici le général Hammond, vous ne nous avez pas contacter pour votre rapport quotidien. Est ce que tout va bien?

Nyphus avait l'effet de surprise avec lui et il pourrait parvenir a renverser la situation, plus qu'a quelque centimètre de sa victime il saisit le couteau et....

BUG


...trancha la gorge du soldat jaffa. Quelques seconde plus tard le corps inanimé s'écrouler au sol tendit que les couteau venait a se figeait dans la nuque d'un second. La lance serpent du garde tomber mais fut rattraper d'une main experte. Les doigts du major filèrent sur le corps de l'arme trouvant la détente.

"A couvert!"

Hurla t'il a l'intention de Ryas alors qui ouvrai le feu. Les brûlants projectiles d'énergie vinrent alors s'abattre sur les gardes présents d'une façon aussi impressionnantes qu'efficaces. Les volutes de fumer produit par la chaleur se dégageait des impactes qu'ils soient charnel ou matériel tendis que les hurlement des blesser venait se mêler a la stupeur général.

*Oula!*

Le militaire fit quelque pas de coté pour se mettre a l'abris tendis que la maigre riposte des survivant tentait de s’organiser. Les boules destructrices de flamme passaient autours de lui illuminant la pénombre ambiante. Quelques hiéroglyphes apparaissaient alors brièvement sur les murs, splendeurs éclairaient le temps d'un battement de cils.

*Que ce passe t'il...*

Lentement les flashes de lumière presque éblouissant laisser le major s'enfoncer dans de vieux souvenir de combat. Il revoyez alors toute ça vie. Entre un père alcoolique traumatiser par le Vietnam et une mère serveuse, enfance triste bien que plus heureuse que beaucoup. Il se souvenait de son entrait dans la caserne de ses premières missions.

*Qu'est je fait...*

Les flashes se confondaient maintenant avec les déflagrations d'arme Torris. Il revoyait cette mission en Afrique, se rappelait cet ordre.

*....Shoot them! Shoot!....*

Il sentait son doigt sur la gâchette de son arme, revoyant les sombres silhouettes sortant du brouillard. L'ordre raisonnait encore dans l'oreillette tendis que déjà les premières balles fusaient. Ce fut une puis deux et ainsi de suite qui tombait faucher par la mort. Ces victime, femmes et enfants, quiproquo d'une sale guerre. Les doc avait dit que ce n'était qu'un ordre a suivre. Que personne n'aurait pus dire qu'ils étaient non combattants et pourtant lui le savait.

*Ils ont périt pour rien...*

Il ré ouvrit les yeux et s'aperçu que perdu dans ses remord et ses souvenir son subconscient l'avait fait repartir a l'assaut. Virevoltant de pilier en pilier il narguer la mort dans une danse sensuelle et magistral. Chaque pas laisser place à un projectile tournant et retournant dans un malstrom de grasse. Méthodiquement ses doigts appuyer sur la gâchette répondant à cette Valse.

*POUR RIEN!*

Quelque pas plus tard il se trouvait a coté de Ryas léger et perdu dans ce flot d'adrénaline qui remplacer son sang. Un petit sourire était afficher sur ses lèvres tendis qu'il luttait pour ne pas se faire avaler par la marée de fantôme tous droit sortit de son passé. Le visage du militaire blesser se superposer a ceux d'ancien compagnon d'arme de Nyphus avant de finir sur celui de Saki. C'était elle qu'il avait en face de lui, souriant tendis qu’un rictus de douleur transparaissait dans son attitude. La douce et belle jeune femme si frêle et forte a la fois.

"Saki? ..."

Sa vue se brouilla tendis que ses mains parcourait son abdomen. Deux légers picotements se faisait sentir sur son corps qui devenait de plus en plus persistant et douloureux. Frôlant ses point il découvrit un liquide chaud qui s'en rechaper et l'ors qu'il baissa la tête il apercevoir deux beau impacte tous de noir sertis. Ces blessures semblaient le narguer comme il narguer la vie. Alors il sourit défiant la mort de venir le prendre et il lança son arme a Ryas.

"J'ai... J'ai merder je croit..."

Lentement son flanc vint a la rencontre du mur tendis qu'il glissait sur ce dernier. Ses genoux entrèrent en contacte avec le sol pendant qu'il réaliser se qu'il venait de se produire. Les image devinrent flou puit se troublèrent dans une mare de sang. Un frisson le parcourut tendit que ses poumons expulser le sang. Sa main se plaqua sur le sol souillant se dernier a jamais et il tomba...

*Que ce passe t'il?*

Il ne comprenait plus rien, toucher dans un monde virtuelle il se sentait mourir. Il connaissait cette impression mais jamais il n'avait vu cette dernière de ci prêt. Les sons se faisaient lointain. Les gerbes d'étincelle illuminer le mur à coté corps inanimé décorant cette sinistre scène. Tout se finissait là.

*Je ne doit pas mourir, ce n'est pas mon heure.*

Il ouvrit les yeux dans un nouveau monde, pourtant si familier et si troublant. Celui de ses souvenirs. Tous se perdait et se mélanger mais quelque un était intacte. Il se souvenait d'un café consommer contre un arbre avec une infirmière. D'un rire cristallin raisonnant dans un froid quartier militaire. D'un regard approbateur venant du vielle homme. De ce respect dans les yeux des hommes qui l'avait accompagner...
D'un baiser échanger dans l'ascenseur de la base. De cette impression de renaître.

*Saki.*

Souvenir d'un visage fin, d'une peau douce a croquer, d'un regard a faire chavirer les plus grand navires. D'un être exceptionnel qui l'instant de quelque mois était devenus sa moitié. Elle avait disparut et e vivait plus que par lui. Si il mourait alors elle disparaîtrait pour toujours.

*Elle ne peut pas disparaître.*

Tentant de reprendre le contrôle de ses divagations le corps de celui qui avait était Nyphus était déchirer par les tires Jaffa. Il ne restait plus qu'un esprit vagabond, cherchant à comprendre les raisons de la vie et de la mort. Essayant de trouver les réponses qu'il c'était depuis tous le temps posé. Alors la pièce se mit a tourner et a rétrécir ne laissant plus qu'un noir spectrale celui que l'on arrivait a avoir l'ors que l'on méditait. Ce noir serein qui accompagner chaque tire, celui dans lequel le vieux sniper se retrouver. Filament par filament il regroupa les lambeaux de son esprit tentant de les préserver du néant. Il luttai du plus profond de son coeur pour essayer de s'échapper de cette infernal machine.

*Je vais disparaître? Je ne peux pas, je ne veux pas!*

La rage le conserver tendit qu'il se faisait une place dans la mémoire de la machine. Chaque fragment de son être se concentrait pour revenir sur la scène pour revenir en vie et sortir. Il fouillait chaque recoin de ce monde virtuel cherchant quelque passerelle entre niveau.


[Bon j'ai écrit plus que je n'aurait du, DSL Gégé d'avoir outrepassé mon rôle simple de joueur et d'avoir manger sur celui de MJ dit moi maintenant si j'arrive soit à revenir sur la scène de la bataille ou si j'arrive dans un autre niveau ou si je suis mort. ^^.]

Ryas vit le ralenti surréaliste...
puis comme si le monde entier avait été mis en pause...
ses pensées vagabondaient mais son corps ne semblait plus répondre à la moindre de ses sollicitations...
Il tentait d'analyser la situation mais peu habitué à une telle condition, il avait beaucoup de mal à penser sereinement...
Alors il opta pour la solution simple d'en profiter pour planifier ses actions futures...
...
Aussi dès que son corps se mit à réagir à nouveau, il arracha un lambeau de son treillis pour tenter de se faire un garot sommaire...
Là au loin il apercut un homme qui ressemblait à Nyphus:

/Mais qu'est ce qu'il fout là, celui là...?/

Il le vit se battre comme un diable, alors profitant de cette diversion opportune, il attacha le garot autour de sa jambe, le serrant juste ce qu'il fallait pour continuer à se mouvoir à peu près correctement...
Il serrait les dents sous l'effet de la douleur...

/Byzarre pour un monde virtuel de sentir aussi bien la douleur!/

Ensuite il vit Nyphus débarquer à ses cotés, alors d'un rapide coup d'oeil au dessus de son bouclier humain, il vit le résultat de l'action du major.

/Pas mal, pour un officier!/

Lorsque Nyphus lui jeta la lance Jaffa, il la rattrappa au vol et lui fit un petit signe tête empreint de respect:

oka, à moi!

Il avait entrapercu la blessure de Nyphus, mais il estimait que le temps des soins n'était pas encore arrivé:

Tenez bon, je me charge du reste!

Sans attendre, il roula sur le coté et ainsi allongé sur le sol, il tira sur les derniers jaffas encore debout et même sur ceux à terre:

/On n'est jamais trop prudent!/

Son acuité visuelle le surprenait, mais ce qui l'étonnait plus c'était le fait qu'il ne ressente quasiment plus la douleur de sa jambe. Il imputa celà au fait conjugué du garot et de l'adrénaline.
Sans trop réfléchir, surtout par manque de temps, il se releva sans que cesser de tirer.
Ses tirs se rapprochaient de plus en plus d'Anubis, qu'il ressentait comme sa cilbe ultime:

/Toi, tu perds rien pour attendre!/

Il se retrouvait maintenant seul face à Anubis, et il n'hésita pas une seule demi-seconde... tout en effectuant des déplacements latéraux courts et rapides, il tirait aussi vite que la lance jaffa le lui permettait sur Anubis.

It's your turn now, fucking boy!

Le regard déterminé et habité d'une lueur magnétique qui semblait être de la rage, la machoire serrée, les sens en eveil, mais tous focalisés sur son adversaire du moment, il pensa pour lui même:

/Allez bonhomme, si tu dois faire une action d'éclat, c'est maintenant ou jamais!
Quitte à mourir autant que ce soit comme un lion qui jette ses dernières forces dans la bataille!/