Etats Unis d'Amérique ; Colorado ; Camp d'entrainement du SGC
14h 04 pm


La journée prenait un air maussade, le ciel se voilant d'un épais manteau gris, l'air perdant le peu de chaleur qui lui restait. Même si la vitre légèrement brunie du Humvee empêchait d'aprécier la qualité du ciel à sa juste valeur, Pitters se préparait à recevoir quelques gouttes dans les prochaines heures.

" Un temps idéal pour le combat en forêt... " marmonna l'ancien SEAL avec un petit sourire.

Le Marine baissa les yeux sur le dossier cartonné qu'il maintenait contre ses cuisses et lu l'inscription tamponnée à l'encre ocre. " TOP SECRET ". Il avait reçu l'épaisse pile de pages des mains du sergent qui l'avait accueillit à l'entrée de la Cheyenne Mountain, un homme trapu au regard de loup.

" Pitters ! avait-il hurlé à l'attention de l'arrivant qui ne se trouvait qu'à quelques centimètres de lui. Votre entrainement débutera à quatorze heures dix tapante. On se charge de votre paquetage et voici les infos auxquelles vous avez accès ! Vous devez les imprimer dans votre crâne et vous souvenir de la moindre bavure sur le papier ! C'est clair ?
- Limpide sergent ! répondit simplement la recrue raide comme un piquet.
- Le première classe Henon est votre chauffeur jusqu'au terrain militaire ! Vous avez mangez ?
- Non sergent !
- Alors vous prendrez les rations d'Henon, vu ?
- Oui sergent !
- Qu'est-ce que vous foutez encore là ? "

En y repensant, Pitters avait l'impression de refaire ses classes. Après avoir servit chez les chuteurs HAHO puis les SEALs, celà semblait être un mauvais sketch.

Henon stoppa l'imposant véhicule aux abord de l'entrée du terrain d'entrainement et se tourna vers son passager, assis à l'arrière.

" Terminus. "

Pitters lui adressa un salut plus que critiquable et sortit du Humvee. Il longea du regard la longue grille qui entourait le terrain et s'arrêta sur les postes de gardes. Quatre hommes en trahi et armée de simple M4 discutait entre eux. Il s'arrêtèrent en voyant arriver le nouveau.

" Autorisation soldat ! "

Pitters sortit un papier plié en quatre de sa poche et le brandit à son interlocuteur. Celui-ci le saisit et le parcourut des yeux lisant à haute voix le nom du marine.

" Jeffray Jeferson Pitters... ( son camarade de gauche lui passa une feuille et un bloc ) Signez ça et allez attendre dans la cour. Fett ne va pas tarder. "

La recrue signa et s'exécuta. Il s'arrèta au milieu de la cour et commença à lire son dossier tout en guettant l'arrivée d'un quelconque officier.

" Stargate Program... C'est quoi se délire ? " siffla-t-il entre ses dents.

Semper Fi

Entre deux missions pour un officier, les choses étaient bien simples : tuer le temps. Certains font du sport, entretiennent leurs acquis et s’occupe des travaux d’intérêt généraux. Ou bien, pour ceux qui en ont l’occasion, d’aller se défouler avec madame. Mais le problème pour un officier chargé de l’instruction des nouvelles recrues : c’est que justement, au lieu de se la coulée douce à la base ou draguer les minettes, il devait se taper la formation des nouvelles recrues.

*Bordel de merde…*

Je m’étais à peine reposé de mes précédentes escapades sur une autre planète que je devais passer mon temps ailleurs. J’avais pris tout juste le temps de lire le dossier de la recrue que j’avais en charge. Jeff Pitters, Ancien para et SEAL. Un bon soldat, pas de doute. Il avait fait l’Afghanistan, il avait du en voir là bas. Sûrement pas un planqué, ça m’aidera dans ma tache.
J’étais en route, dans ma jeep hors d’age, fonçant à vive allure entre deux camions de l’USAF.

*Encore en retard…*

Ma jeep suivit les courbes de la route le long des montagnes, avant de terminer en ligne droite, en face du camp. J’accélérais encore un bon coup, pour raccourcir le délai d’arrivée. Le moteur grogna un coup, m’obligeant à lâcher l’accélérateur. De toutes façons, j’étais arrivé au poste de garde du camp. Un rapide salut du garde qui leva la barrière. Je fis avancer ma jeep en saluant de retour le garde. Il me cria vivement que Pitters était déjà arrivé.

-« Merde… »

Ma jeep avançait rapidement dans le camp, j’arrivais au niveau de la cour centrale quand je vis un militaire un peu paumé, dossier en main. Je rétrogradais pour mieux l’observer. Il avait l’air de ressembler à Pitters. D’un coup brusque de volant, je stoppais mon antique voiture un mètre devant lui.

-« Pitters ! Montez la dedans au plus vite ! Je n’ai pas que ça à branler ! »

Ce dernier s’exécuta et grimpa à coté de moi, se faufilant une place entre tous les bibelots inutiles que pouvait contenir ma jeep. Puis d’un coup sec, je fis reprendre la route à ma jeep, passant rapidement devant le poste de garde, éraflant la peinture de la barrière tout juste relevée. Puis j’entamai la discussion avec Pitters.

-« Je suis le lieutenant-colonel Fett. C’est moi qui aura en charge votre instruction durant cette journée. J’ai regardé vos états de services, et il n’y a pas grand-chose à y redire. »

Le véhicule essayait de grimper la côte comme il le pouvait, grognant de toutes ses bougies, vilebrequins et bielles qu’il contenait. Seul un connaisseur pouvait apprécier cette douce mélodie.

-« Vous êtes loin d’être une andouille, donc on va passer aux, à la chose sérieuse. Pas besoin de vous apprendre à tirer. Ce sera tout simple. Ce sera une manœuvre en territoire hostile. Et si vous réussissez, vous ferez votre entrée au SGC et dans un autre monde. »

Après quelques virages négociés en sens inverse et à vive allure, la jeep quitta la route goudronnée pour prendre un chemin forestier dans la montagne. C’est dans cet environnement là que le peu d’amortisseur de ma bagnole faisait leurs preuves. Gare aux fesses sensibles. Puis, après plusieurs minutes de trajet houleux, je stoppais la jeep dans une petite zone peu boisée à flanc de montagne.

-« Nous y voilà. Je vous explique vos objectifs. Il y a un groupe ennemi qui se balade librement dans cette forêt. On ne connaît pas leur nombre exact, mais ils ne seraient pas plus de sept. Ils on volé un objet précieux. Vous devez le récupérer et anéantir le groupe si besoin. »

Puis je me retournais pour ouvrir une caisse métallique, placée derrière mon siège. J’en sorti un gilet tactique contenant tout ce qui faut comme un peu de bouffe, deux grenades explosives factices et une gourde. Puis je sorti également une M16 équipé du dispositif de tir alien pour l’entraînement.

-« Prenez cet équipement, pour votre arme, ne vous en faites pas. La lumière rouge au bas de la poignée c’et normal. Maintenant, si vous avez des questions ‘est le moment, sinon commencez la manœuvre tout de suite. »

HJ : Voilà pour commencer.
Tout d'abord, respecte les régles de rp. T'as pas mis tes actions en italiques (paaas bieeen), ce qui est important. je passe sur les fautes d'orthographes, je ne suis pas mieux.
Sinon, c'est bien^^

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Canton de Denvers; Quelque part.
14h 36 pm

" Semper Fi "

La route forestière lui rappelait durement celles d'Afghanistan, chaotiques et sinueuses, longues et douloureuses. Fort heureusement les fessiers de Pitters avaient pris le pli à quelques vingt mille kilomètres de là.
Son chauffeur avait une conduite qui rappelait dangereusement celle de son ancien capitaine toujours dans ce lointain pays. * Les balles de 47 en moins * avait songé le marine. Par contre il n'avait pas pris le pli de ce genre de voyage.
Chaque fois qu'il était monté dans un véhicule se faisant balloter de droite à gauche de cette façon, c'était pour se rendre d'urgence sur une de ces foutues guérillas au beau milieu de nulle part. Cette fois aussi, les balles réelles en moins.

Le lieutenant-colonel Fett semblait s'amuser à pousser le véhicule... Carcasse serait plus approprié. Il n'était pas impressionnant. De toute façon Pitters avait vite compris que les soldats les plus imposants attiraient plus les balles que les autres et ne faisaient pas long feu avant de s'en prendre une. Non, Fett n'était pas un " BeefPound " comme disaient les SEALs, mais son attitude et ses paroles montraient qu'il en avait à revendre.

L'officier était venu le chercher en trombe au camp alors que Pitters terminait de lire le dossier. De ce dernier, Pitters se remémora quelques phrases. * Nous avons établi que les portes formaient un vaste réseau tentaculaire dans toute la galaxie... Les recherches du docteur Jackson on mis en évidence l'existence d'une race, les Anciens, qui aurait crée les portes il y à de cela dix mille ans... Le huitième chevron permis d'envoyer une équipe sur une cité des Anciens appelée Atlantis, bien au delà ou nous avions pu aller... *

Pitters avait pensé à une farce gigantesque, mais tout ce déploiement d'hommes et de matériel ainsi que toutes ces autorisations nécessaires pour faire deux pas, étaient les preuves qu'il y avait quelque chose d'important cacher là dessous. Le dossier était cohérent, même si tout ce qui y traitait de sciences aurait put être des connerie, il y avait la dessous trop de lien entre tous les éléments pour que cela soit une farce. Fett stoppa le véhicule. Pitters ne l'avait pas écouter durant le trajet mais le voyant se tourner vers lui, il se mit à se concentrer sans rien laisser paraitre. Fett ouvrit la bouche et le marine imprima dans son crâne les informations essentielles :

" Groupe ennemi... Pas plus de sept... Objet précieux... Récupérer... Anéantir si besoin est... "

Puis le soldat recoupa toutes les informations dont il disposait tandis que son supérieur lui passait son matériel. *Récupération de matériel en zone montagnard-forestier. Sept hommes au plus. Temps couvert, possibilité de pluie. *
Il enfila son gilet usé par les entrainements et regarda la relique du passé qu'était le M16... * Ça pourrait être pire... * Il avait également deux grenade de simulation une gourde et quelques rations. * Va encore falloir serrer la ceinture... *

Il termina de s'équiper et attendit un court instant avant de poser ses questions. Il devait en faire une liste précise et obtenir le maximum d'informations sur les conditions de déploiement.

" Est-ce qu'il y a un appui radio ? Avez vous plus d'informations sur le colis ? Les règles d'engagement ? Où se situe la zone d'évacuation du colis ? Armement ennemi ? Et demande la permission de tuer au premier tir, monsieur. "

Des réponses à ces questions dépendaient tout le déroulement de la mission ainsi que l'attitude de Pitters. Avec aussi peu de matériel et autant d'ennemis potentiels, la moindre erreur pouvait tout faire capoter. En tout cas, une chose était maintenant certaine, les tests du SGC ne déconnaient pas. * Enfin un peu de challenge * se surpris à penser l'ex SEAL.

" Semper Fi "

Je regardais notre nouvelle recrue s’équiper. On sentait bien que celui-ci avait l’habitude des missions. Je jetais un coup d’œil à ma montre, mes complices doivent être en place à cette heure-ci. Puis il e posa plusieurs questions. Ce mec voulait être sur à quoi s’attendre. Un bon vétéran. Dommage qu’il va devoir se taper toute la hiérarchie par le bas quand il sera affecté.

-« Il n’y aura pas de contact radio avec qui que ce soit, vous serez seul. L’objet dérobé est un objet scientifique très précieux et fragile par la même occasion. Ne vous souciez pas du point d’extraction, je m’en occupe. Nous ne savons pas comment ils sont armés et vous pouvez tous les tuer au premier tir. Tuer les quand vous le voulez, mais ne cassez pas le colis. On se revoit à la fin de la manœuvre.»

Et sans attendre de réponse, je passais la première pour sortir de cette forêt. J’avais rendez vous un peu plus loin, pour observer le bon déroulement de la mission. La jeep s’engagea a travers les broussailles et disparu dans la végétation.

-

Pitters était là, seul. Son supérieur s’était fait la malle. Il était temps de passer aux choses sérieuses maintenant. Notre militaire se trouvait à flanc de montagne. Il pouvait voir le soleil éclairer le versant et devant lui entre deux feuillage d’arbres une autre montagne imposante. La vallée ne devait pas être très loin. A lui de prendre une décision.

HJ : On va commencer par cela le temps de lancer la machine. je sais que la description est un peu courte, mais c'est pour te laisser détailler comme tu le sens. c'est après que ce sera un peu plus développé

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Quelque part;
14h 40 pm;

" Sun Time "

Les réponses de Fett n'arrangeaient que trop peu l'ex-SEAL. Le colis était toujours un mystère. Comment le reconnaitre ? Et comment pouvait-il prévoir un plan d'attaque sans la moindre information sur l'équipement de l'ennemi. Si le peu de batailles, qu'il avait mené, lui avait appris une chose, c'était bien que le renseignement constitue quatre-vingt pour cent de la victoire d'un combat.

* Au moins je suis libre d'engager pour tuer... * songea le marine.

Mais l'heure n'était pas aux questions mais à l'action. Quoique le mot était un peu fort... Vu les circonstances il allait falloir se renseigner seul.

Pitters courut dans les fourrés, la crosse du M16 contre l'épaule et le canon bien en avant. Il s'enfonça un peu dans le sous-bois se concentrant d'avantage sur les sons que sur le décor. Il ne s'attendait pas à voir un homme devant lui prenant la peine de se présenter pour tirer. Encore fallait il que l'ennemi prévoit une embuscade et donc qu'il est pour ordre de recevoir le marine. Pitters avait la désagréable sensation que c'était le cas. Il n'était probablement le chasseur dans l'histoire...

Le soldat se mit à genoux, couvert par un arbre sur sa gauche et camouflé par un épais buisson dans son dos et sur sa droite. De là il apercevait très nettement la vallée. Il lui fallait maintenant attendre une erreur de l'ennemi. Un feu, une sortie à découvert, en espérant que ses adversaires n'étaient pas dans son dos, mais bien entre les deux montagnes.

* Faites qu'ils fassent une connerie... *

Au moins il mettrait à profit ce temps d'observation pour régler les menus détails.

* Milieu principalement forestier... J'ai de la boue... Il me faut... ( il tourna la tête vers le tronc de l'arbre ) De la mousse... *

Il arracha de la mousse sur l'arbre et l'écrasa fortement dans ses mains donnant une sorte de pâte verdâtre. Il ne cessait de lever la tête vers la vallée, le visage crispé, pendant qu'il préparait sa mixture. Il versa quelques goutes d'eau sur la pâte verdâtre qui l'absorba aussitôt et devenut plus malléable. Il s'en peignit le visage et frotta ses mains dans ses cheveux qui prirent aussitôt une teinte... forestière.
Il ramassa un peu de boue et traça avec ses doigts quelques traits sur son visage. En faisant cela il se souvint de sa première leçon de survie en milieu forestier.

" La boue est votre salut ! avait crié le sergent à l'intention des recrues. Soyez généreux avec la terre et elle vous le rendra disait mon père ! J'ai compris ces paroles quand un camarade qui s'était mal camouflé le visage s'est fait shooter par un tireur d'élite ! Le rapport ? J'étais à coté de mon camarade et bien camouflé ! Je suis toujours là, le sniper, lui, non !
L'officier circulait régulièrement entre les recrues, leur mettant un coup sur la tête quand ce n'était pas bon. Il s'était arrêter devant Pitters et lui mit un de ses coups dont il avait le secret.
- Je vous demande pas d'être belle soldat ! Le but de la boue est de briser la symétrie du visage. On repère vos tronche non pas parce qu'elles sont blanche comme le cul d'un saint, mais parce que le visage est symétrique. Alors arrêter de vous dessiner des papillons sur la gueule ! "

Pitters s'étonna à penser à ce cher sergent instructeur qui martyrisait les bleus. A l'époque il aurait tout donné pour le voir crever pendant un exercice mais ce n'était jamais arrivé.
Jeff se mit une baffe. * T'es con... * . En effet, même si l'entrainement qu'il avait subit l'avait marqué à vie, au moins il se souvenait du moindre détail. Et s'il était encore en vie, il le devait à ce sergent.

Lorsque la séance maquillage fut terminée il refit le compte de ses provisions. Deux barres énergétiques, un sandwich d'une taille ridicule et un sachet de viande lyophilisé. Ce dernier pourrait faire un excellent appât. Sa gourde pouvait contenir une trentaine de " rations ". Suffisamment pour tenir trois journée et demi sans tombé dans les pommes toutes les heures avant de clamser. Avec une ration solide par jour... * Ça va être tendu... Il faut que je me magne... *

Il rangea ses provisions et commença à camoufler son trahi en coupant le branches au couteau. Avec ces derniers il faisait des trous suffisamment larges dans sa veste au niveau de son dos et de ses épaules, puis il y enfonçait les branche de fougère le rendant ridicule... Ridicule, mais difficile à apercevoir.
Il termina par fourrer des plantes au branches longues et molle dans ses chaussures de telle sorte qu'elles retombent le long de ses pied, camouflant le noir des Rangers. Bizarrement aucun militaire n'osait bousiller ses chaussures délibérément. Peut-être le souvenir de leur première marche avec les en dissuadaient...
Une fois sa tenue bien camouflé, il peignit son arme de la même façon qu'il le fit avec son visage. Cela lui pris quelque minutes, le temps de préparer sa pâte verte et de maquiller toute la longueur de l'arme. * Décidément je ne ferait pas à cette antiquité... *

Il s'allongea, prêt à tirer et observa la vallée. Il attendrait, immobile, aussi longtemps qu'il le faudrait avant d'avoir le moindre indice sur la localisation de l'ennemi. Ils bougeraient bien à un moment, Pitters n'avait encore jamais perdu au grand jeu des tireurs d'élite, qui était d'attendre que l'autre bouge, dévoilant sa position.

Il attendait...

" Semper Fi "

Une fois sa séance de maquillage terminée, Pitters observait la vallée et ses alentours. Les minutes passèrent longuement, il commençait à avoir des fourmis dans les jambes. Tout était calme. Un lapin s’approcha de lui sans le remarquer, le camouflage était diablement efficace.
Pitters en profita pour récapituler la topographie des lieux. Une rivière culait au fond de la vallée, pas très profonde et pas très large a première vue. La vallée était herbeuse, a part deux trois buisson qui se battaient en duel ici et là. Le tout était prit en tenaille par les deux montagnes qui se faisaient face espacé d’a peine un kilomètre.

Une bonne demi-heure passa lorsque du moment se profila à la lisière de la forêt de la montagne qui lui faisait face. Jeff observa attentivement. Il lui semblait bien avoir vu bouger quelque chose. Il attendit. Au bout d’une minutes, il y eu d’autres mouvement. Attentif, appliquant ce que l’on lui a apprit, il attendait l’occasion. Puis quelque chose déboula de la forêt. C’était un genre de chevreuil.

Pas de chance. La bête traversa la vallée en courant et alla se réfugier dans la forêt de Pitters. Foutus animaux. Il observa une dernière fois la forêt. Autre chose en sorti. Un homme. Jeff porta toute son attention sur lui. L’homme tenait quelque chose dans ses mains. Pitters identifia la chose comme un arme, un HK G36, équipé de la loupiote rouge comme son M16.
L’homme, se tenait a coté d’un arbre, observant les lieux. Il n’osait pas se mettre a découvert apparemment. Mais fringué en bleu de mécanicien du SGC, il était visible comme le nez au milieu du visage. Mais où étaient ses copains ?



HJ : occupe toi pendant une demi-heure et la fin est ouverte

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Canton de Denvers; quelque part.
15h 13 pm;

" Marche ou crève "

L'attente parut interminable. Seul le cris de quelques animaux accompagné du bruissement des feuilles ponctuaient le silence oppressant de l'endroit. Les minutes passèrent lentement, à tel point q'une d'entre elles semblait durer des heures. Mais en se rendant compte que le soleil n'avait pratiquement pas bougé, Pitters savait qu'il ne s'était écoulé qu'une petite demi heure. Le soldat commençait à avoir mal au jambes... Il n'avait pas prit le temps de s'installer correctement de peur d'être trop longtemps trop visible. Regrettable erreur...

Pourtant, le marine avait prit l'habitude d'attendre. Son expérience sur le terrain lui avait appris à ne jamais abandonner.

" Pitters ? avait craché son oreillette.
- R.A.S capitaine. répondit le susnommé en murmurant à son micro.
- Felps ? Continua le capitaine
- R.A.S capitaine. répondit le concerné, tout aussi doucement que le premier.
- Hanzer ?
- R.A.S capitaine.
- Park ?
- R.A.S. répondit celui-ci avec un accent coréen.
- Wolf ?
- R.A.S.
Pitters se souvenait que le capitaine ne faisait pas le tour des soldat pour savoir si cela avait bougé du côté ennemi, les gars étaient assez intelligents pour prendre l'initiative de passer les infos. Non, le capitaine faisait le tour pour savoir si tout le monde suportait l'attente. Il savait à quel point il était dur d'attendre dans les montagnes désertiques d'Al Assaï.

Afghanistan; Vallée d'Al Assaï; Nord-Ouest-Nord;
13h 36 pm heure locale; 39°C à l'ombre;
21 février 2005

" Zénith "

Pitters était allongé dans une crevasse d'à peine trente centimètre de profondeur, et d'une cinquantaine de large, a peine suffisant pour ses épaules. Il s'était installé pendant la nuit, après leur atterrissage sur la crête. Le capitaine Simons l'avait couvert de sable pour le rendre invisible. Le soldat avait le torse posé sur son paquetage de tel sorte qu'il n'ai à faire aucun effort pour relever la tête et observer la vallée.
Il tenait son M4 devant lui, enroulé dans un tissus imitant l'aspect du sable. Seul le verre de la lunette tactique était visible ainsi que le S.I.R Système, le lance granade.
Il était quasiment invisible mais le moindre mouvement trahirai sa présence. Il pouvait luste se permettre d'atrapper la paille de sa gourde avec ses lèvres pour boire... Et encore... Dans tout les cas il lui faudrait attendre la nuit avant de bouger et de pouvoir manger.
Pitters regarda sa montre. L'heure était l'une des plus chaude de la journée. Le soldat se demandait même comment lea rebelles puvaient passer à côté de l'odeur de transpiration des six hommes chargés de l'observation.
Le marine regarda son GPS de poignet et constata à nouveau le placement de ses cinq camarades. Ils couvraient toute la vallée. Puis il regarda à nouveau la dizaine de points qui se tenaient derrière la crête, des hommes prêts à agir au moindre problème.

Pitters transpirait à grosse gouttes, lui coulant dans les yeux avec le camouflage qu'il avait apliqué sur son visage. * Putin ça brule ! *. Il résistait tant bien que mal à l'envie de bouger pour s'essuyer les yeux. Il se savait condamner au moindre mouvement.

" Park ? lança Wolf dans le micro.
- J'écoute. répondit le concerné.
- Tu m'as dans ta trajectoire de tir ou pas ?
Il y eu un petit temps pour que le tireur d'élite vérifie la position de Wolf.
- Affirmatif !
- Tu peux me shooter le putain de serpent qu'est à dix centimètre de ma gueule !
Là encore un temps d'arrèt.
- Capitaine, commença Park, demande permission de tirer.
- Accordé, mais engagez au silencieux.
- Reçu. "
Puis ce fut le silence pendant une ou deux minutes. Le temps était une notion trop variable pendant ce genre de mission. Et Park repris la parole.
" Cible à terre capitaine.
- Y'ora de la viande fraiche au diner, plaisanta Wolf. "

Il y eu quelques petits rires puis le silence radio revint. Le tir n'avait pas fait le moindre bruit. Aucun son. La discrétion même.
Les minutes défilèrent à nouveau sans que personne n'ouvre la bouche. Simons refit un tour de table pour savoir si tout allait bien. Tout allait bien...
Pitters regarda à nouveau sa montre, quinze heure sept. Il rebut un coup d'eau.
Wolf reprit la parole mais avec une pointe d'affolement dans la voix.

" Capitaine !
- J'éc...
- J'ai un autre putain de serpent mais entre mes jambe, il est en train de rentrer dans mon gilet !
- Du calme. Pitters, des idées ?
- Ne pas bouger rester calme, il ne fera rien, il cherche un endroit à l'ombre pour pioncer. Ne surtout pas bouger.
- Tu te fous de ma gueule ! Facile à dire !
La voix du soldat stressé commençait à être un peu trop haute pour une mission sensé être discrète.
- Moins fort Wolf ! Bordel ! On est à a peine cinq cent mètre d'une grotte occupé !
- J'vais essayer de l'enlever rapidement...
- Ne bouge pas du gland ! lança Pitters aussi bas que le permettait son énervement.

Des cris retentirent quelques centaines de mètre plus en avant sur la crête. Pitters vu les hommes ennemis courant vers eux et tirant en l'air, puis dans leur direction. Un coup de feu fut plus lointain, et plus puissant que la détonation habituelle des armes rebelles. Park hurla :

" Wolf est à terre ! Je répète, Wolf est à terre !
- Bordel, quel con ! lança Simons. Sergent Flint !
La voix du sergent qui était resté avec les dix autres gars en arrière résonna dans l'oreillette de Pitters.
- J'écoute capitaine !
- Appelez QG. Besoin d'une évac médical d'urgence. Et prenez cinq homme pour couverture deux cent mètre au sud est de notre position. Les cinq dernier derrière nous pour couvrir otre retraite ! Confirmez !
- Reçu, terminé !

Pitters savait qu'il serait envoyé chercher Wolf avec Hanzer. Ils étaient les plus proches. Le capitaine continua.

- Park ! Vous avez le tireur ?
- Affirmatif.
- Sur mon ordre engagez. Pitters, Hanzer, vous me ramenez Wolf. Balancez moi vos paquetage quand vous bougerez.
- Pitters, reçu !
- Hanzer, reçu !

Les deux jeunes marines vérifièrent la position du capitaine sur leur GPS. Celui-ci continua.

- Felpz, vous couvrez avec moi et Park. Park vous bougez des que Pitters et Hanzen vous dépassent. Ne bougez que le plus tard possible pour ne pas donner vos positions. Go, go, go ! "


Pitters chassa tous ses souvenir lorsqu'il apperçu du mouvement de l'autre côté de la vallée. Un cervidé sortit de la lisière de la forêt. Saloperie de bestiaux. Mais quelque chose d'autre bougea à l'orée du bois. Un homme vêtu en bleu qui visiblement ne souhaitait pas se faire voir. Il avait perdu... Ou peut-être pas.
Il était probablement un appas.
Dans tous les cas, il savait ou trouver ses petits copains.
Pyron réfléchit quelques instants. Il pouvait aisément arriver jusqu'au cours d'eau sans se faire voir mais la traverser le mettait totalement à découvert. Il lui faudrait nager sous la surface sans faire la moindre bulle. Avec le gilet tactique...

" Il devra passer après moi... " songea tout haut l'ex-SEAL.

Il commença à prendre tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une corde. Ses lacets, la hanse de son arme et celle de sa gourde, les lacets de sa veste commando. Il les attachats bout à bout et se retrouva avec une corde d'une dizaine de mètres. Au moins aussi longue que la rivière est large. Il retira son gilet et l'attacha à un bout de sa corde. Il fixa l'autre bout à son poignet droit. Il remit son gilet et se mit en mouvement, se doutant qu'il trouverait des pierres assez lourdes sur le lit de la rivière pour maintenir le gilet au fond de l'eau.

Il arriva vite à la lisière de la forêt et se mit allongé pour progresser lentement dans les herbes, suffisamment hautes pour le cacher un minimum. Il lui faudrait un peu de temps pour arriver à bon port. Il savait qu'il devrait s'arrêter de nombreuse fois pour observer et se reposer mais, il prendrait le temps qu'il faudra. Pitters n'avait pas l'intention de foirer son test en se précipitant.

" Semper Fi "

[[[HRP: J'ai pas relu et le ferait plus tard dans l'aprem, là j'en ai un peu marre d'écrire . Mais j'assure que se sera fait d'ici 6h]]]

Après que notre jeune soldat ait préparé son attirail et dévalé la montagne pour gagner la verte vallée, Il se mit à ramper. Il vérifia d’abord que l’intrus n’observait pas dans sa direction et silencieusement, il s’allongea dans les herbes. Elles étaient tout juste plus haute que lui, heureusement qu’il n’y avait pas de vaches ou de moutons, il aurait été dans la merde question camouflage.

A plusieurs reprises, il s’arrêta pour observer l’homme, qui n’avait pas bougé d’un poil. Puis il reprenait sa route, répétant plusieurs fois l’opération. Mieux valait ne pas se faire repérer. Pour gagner la rivière, les quelques centaines de mètres, peut être 5 ou 6, lui prirent un temps fou.

Il entendait le coulis de l’eau devant lui, deux trois brassé et il avait la tête dans l’eau.
Il vérifia la position de l’individu, il semblait aussi immobile qu’une statue. Pitters en profita pour se reposer un peu. Si l’autre gusse n’avait pas bougé depuis le temps, il allait bien tenir 5 minutes de plus. Après avoir souffler un coup, Jeff se décida à se mettre à l’eau. Devait pas être chaude a cette altitude.

A peine était il dans la flotte, encore bien visible, que des voix s’élevèrent de la montagne à 200 mètres de là.

-« Personne ? »

-« Non c’est bon ! Mais rester sur vos gardes, il doit se planquer. »

-« De toute façon on a pas le choix. On traverse. »

Puis des bruits de pas. Ils étaient plusieurs, à l’oreille. Pitters n’avait pas prévu ça. Le groupe se rapprochait de sa position et lui était loin d’être parfaitement camouflé. Trouver une solution, vite. Reculer ? Il se ferait repérer. Avancer ? Tout autant. Plonger sous l’eau ? Pas champion du monde d’apnée. Plus qu’une solution, rester ici.
Dans l’eau froide, pitters épaula son arme guettant l’arrivée du groupe. Plusieurs minutes passèrent et un premier homme mit les pieds dans l’eau, à 50 mètres de pitters en aval. Ce dernier le mit en joue attendant que le groupe entier mis les pieds dans l’eau. Deux, puis trois et enfin de compte sept personnes se trouvèrent à patauger devant Jeff. Un, plus costaud que les autres portais un sac à dos lourdement chargé. Un des hommes de fin de peloton tourna la tête, d’abord vers l’aval, puis lentement vers l’amont, vers Pitters. Il le tenait en joue sur de rien, et l’homme en question écarquilla les yeux.

-« Il est … »

Bam ! Un rayon rouge, le fit tomber dans l’inconscience. Les autres se retournèrent et virent leur camarade dans les vaps adossé à la berge. Pitters ouvrit e feu sur d’autres membres. Un autre tomba dans l’eau, Les autres ouvrirent le feu sur Jeff. Une miryade de rayon rouge fusèrent tout près de lui.

-« Prend la fuite !«

Fit un des hommes au gars qui portait le sac à dos. Ce lui-ci détala vers la montagne. Pitters se replia lui aussi dans les herbes. Il était repéré, une autre tactique importait.



Hj : nettement moins de liberté là . Laisse le sac à dos tranquille pour le moment (on s'occupera de lui au prochain post) Et élimine le groupe comme tu veux, fait toi une petite séquence guerrière si t'as envi.

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Canton de Denvers; quelque part.
15h 13 pm;

" Eux ou moi "

* Des putains de rayons laser ! * fut la première pensée de Jeff lors du premier tir.
* Faut qu’je décroche * fut la seconde.

Le jeune marine se lança sur la berge pour échapper aux tirs, tout en arrosant généreusement ses assaillants. Il ne prenait plus la peine de regarder. L’ennemi savait où le trouver et lui tirait dessus. Viser pour tirer est un luxe que tout soldat ne peut s’offrir dans une telle situation, à un contre quatre. Se mettre à l’abri pour sauver ses miches était primordial.

Pitters se jeta à terre, au milieu des hautes herbes. La cachette ne serait pas utile bien longtemps mais cela permettait de prendre le temps de s’appliquer pour le lancer. Il prit une des deux grenades d’entrainement et la dégoupilla tout en maintenant le levier.
Jeff se redressa pour se mettre accroupi, laissa le levier sauter et lança en direction du petit groupe avant de se lever et de se mettre à courir en direction de l’homme au sac. Il se rendit compte qu’il trainait son gilet derrière lui et pris la décision stupide de l’abandonner sur la berge. Il n’avait pas le temps de le remettre.

Puis tout en courant ce fut un long moment d’attente. L’attente de la déflagration… Attente pour savoir si elle stoppera les tirs définitivement ou si le petit groupe sortira de la rivière et canardera Jeff comme un lapin. À croire que quelque soit la situation tout n’est question que d’attente…

[[[Post très court certes, mais étant donné que je ne peux pas continuer sans le résultat de mon joli lancé de grenade… les prochains seront plus longs (comme les précédents)]]]

Pitters essayait de se sortir de cette affaire puante par tout les moyens. Si ses tirs à l’arrache n’avaient atteint aucun autre soldat ennemi, sa grenade fit un peu plus d’effet. Jeff entendit la détonation, et des jurons.

-« Fait chier ! Je suis tout blanc ! »

-« Moi aussi ! Choppez le ! »

Au moins deux autres hommes à terre. Jeff prit ses jambes à son cou pour essayer de rattraper le sac à dos et fuir les 3 poursuivants restant. Des rayons rouges passèrent tous près de lui. La situation devenait tendue, à courir à découvert dans une vallée comme celle-là.
La chance lui sourit, il tomba par terre comme un guedin, un rayon rouge passant juste au dessus de sa tête avec une fraction de seconde de retard.
Reprenant ses esprit, il récupéra son arme. Il entendit ses poursuivant se rapprocher. Un fit son curieux. Pitters lui tira une salve de trois rayons dans le torse. Il s’effondra.
Aux aguets, il attendit un peu. Il y eu deux déclic bien identifiable, puis deux grenades tombèrent prêt de lui. Il n’attendit pas plus, il se leva et couru. Toujours sous une pluie de rayons. Il sauta derrière un buisson quand les deux grenades explosèrent. Du plâtre couvrait une vaste zone.

-« Il est caché. »

Pitters, arme aux poings, observa discrètement la scène, les deux personnes commencèrent à se séparer.

HJ : Tu les élimines comme tu veux, puis t'occupe du sac à dos. on a presque fini

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Canton de Denvers; quelque part.
15h 14 pm;

"Au suivant !"

Le buisson offrait à Pitters un avantage tactique. À travers ses branches, en les écartant un peu, il pouvait voir les deux hommes tenter de quadriller la zone comme il le pouvait. L’un se dirigeait sur son flan droit tandis que l’autre marchait dans sa direction. L’ex SEAL devait trouver un plan d’attaque au plus vite sous peine de s’en prendre plein la tronche. C’était déjà un miracle de ne pas s’être fait avoir.

Miracle qui lui rappela Al Assai durant un instant. Un moment de sa carrière ou sa bonne étoile veillait sur lui…


Afghanistan; Vallée d'Al Assaï; Nord-Ouest-Nord;
15h 10 pm heure locale; 38°C à l'ombre;
21 février 2005



« Gogogo ! »

Le signal du capitaine Simons.

Pitters se releva d’un bond au même moment qu’Hanzer qui était plus loin sur sa droite. Les deux hommes saisirent leur paquetage d’une main, et dans le même mouvement, ils le balancèrent en direction de leur supérieur, plus en retrait sur la crête.
Sans même chercher à savoir si leur lancé tombait juste, ils se retournèrent, mirent l’ennemi en joue et tirèrent avec justesse tout en entament un déplacement rapide et agile. Chaque rafale touchait au but. Les rebelles tombant les uns après les autres, certains en poussant des hurlements de douleur, d’autre en silence. Quelque uns tentaient de tirer en rendant leur dernier souffle mais, viser en aillant trois ou quatre balles dans le buste était chose compliquée.

« Sniper à terre ! » lança Park dans le micro en hurlant pour couvrir le boucan de l’escarmouche.

Hanzer fut le premier au niveau de Wolf. Pitters le rejoignit quelques secondes plus tard. Le premier examina rapidement le blessé et fit un bref rapport au capitaine. Pitters continuait de tirer.

« Il se l’ai prit dans la gorge. Ca pisse le sang nom de dieu !
- Ramenez le moi en vitesse ! » hurla Simons.

Hanzer ne se fit pas prier et cala Wolf sur son épaule droite puis couru en direction de la crête. Il n’eu pas besoin de demander à Pitters de rester pour le couvrir. Ce dernier entama son troisième chargeur. Il ne lui en restait plus que deux...

« Pitters ! » appela Park.

Jeff se retourna et couru aussi vite que son équipement et la chaleur le permettaient, en direction de ses camarades. Les balles sifflaient et ricochaient tout autour de lui, mais aucune ne le toucha, comme si une force invisible les déviaient.
Il passa la position de Park et continua jusqu’au sommet de la crête ou se trouvait déjà Simons, Hanzer, Felps et Wolf.

Pitters sauta jambe en avant et glissa derrière un rocher, se retourna et pris position pour couvrir la retraite de Park.

« Park ! » vociféra Simons.

Le jeune coréen quitta sa position saisissant son long fusil de la main droite et son paquetage de la main gauche. Il avait beau être le plus petit du groupe, il n’en était pas moins le plus agile et sautait de rocher en rocher avec une aisance déconcertante, et ce malgré tout son barda. Les balles semblaient l’éviter lui aussi…

Une fois que le tireur d’élite eu prit position aux côté de ses collègues, Simons aboya de nouveaux ordres.

« Quelques un des gars qui était en arrière arrive sur leur position au sud ! Ils créeront la surprise. Felps, vous ramenez Wolf à la zone d’évacuation. Un hélico médical et deux Huey Venom arrivent pour extraction. Deux F-22 vont sucrer les positions ennemies pour faire diversion. Felps vous guidez le Black-Hawk médical et un venom pour extraction. Hanzer, vous guidez le second Venom en aval de la crête entre le groupe au sud et nous. On prend des fumigènes rouges pour le guidage. Park vous verrouillez au laser pour les F-22. Pitters vous couvrez la position avec moi.
- HOU-HA ! » répondirent les hommes en cœur.

Le bal commença. Felps couru vers le bas de la crête avec Wolf sur les épaules. Hanzer balança un fumigène rouge plus au sud, derrière la crête, puis se mis à tirer sur les positions ennemies. Park prépara son laser à côté de lui mais attendait l’annonce de l’approche des deux chasseurs. Il tira pour passer le temps. Pitters engagea son dernier chargeur et lança :

« Munitions ! »

Pour seul réponse il vit tomber un des chargeurs de Hanzer à quelques centimètres de lui.
Le son des hélicos se firent entendre au bout de quelques longues minutes et Park reçu l’ordre de verrouiller sa cible. Simons hurla à nouveau :

« Dès que les F-22 ont largués leur pruneaux on décolle ! »

Pitters entendit un Venom se poser derrière sur sa droite. Ses jambes manquaient de l’emmener contre sa volonté vers ce salut. Puis, les chasseurs passèrent au dessus de leur tête dans un vrombissement infernal qui précéda l’explosion de quatre missiles aux abords de la grotte ennemie. La scène fut spectaculaire. Des morceaux de roches s’élevèrent dans les airs ainsi que quelques corps humains, déjà vide de toute vie.

« Go ! »

L’ordre de Simons extirpa Pitters de sa torpeur. Les quatre soldat se levèrent comme un seul homme et coururent vers le Venom. Cinq autres gars les rejoignirent, ceux qui étaient partis plus au sud.
Ils se hissèrent dans l’hélicoptère en s’entraidant, avec une rapidité exemplaire et se mirent en position pour défendre l’appareil.
Simons ordonna au pilote de longer la crête pour défendre le Black-Hawk médical, tandis que les premiers rebelles arrivaient sur leurs précédentes positions. Les tirs reprirent de plus belle. Pitters redemanda des chargeurs et eu juste le temps de réarmer lorsque Park hurla :

« Roquette ! »

Un choc violent fit partir l’appareil en vrille. Deux hommes furent projetés hors de l’hélico, allant s’écraser une dizaine de mètre plus bas. L’un des deux était Hanzer.

« On est touché ! On a plus de rotor de queue ! Bordel de merde ! On va s’écraser ! Accrochez vous à ce que vous pouvez ! » hurla un des pilotes.

Pitters vit le sol se rapprocher et se prépara au choc. Il se sentit soulevé en même temps que le flan droit de l’appareil touchait le sol. Ce dernier glissa violemment sur une dizaine de mètre. De la poussière et de la terre volait dans l’hélico, aveuglant les gars. L’un deux lâcha prise et fut projeté vers la porte droite avant de passer sous la carlingue.
La tête de Pitters heurta violemment quelque chose puis… plus rien…



Pitters chassa ce mauvais souvenir, pour se concentrer sur les deux hommes qui avançait toujours. Il lui fallait toujours un plan et c’est en touchant la grenade qui lui restait qu’il eu une idée. Il fallait être rapide et efficace.

Il dégoupilla sans lâcher le levier et se mit en position pour se décaler sur la gauche. Il lâcha le levier et balança la grenade en direction du gars à droite. L’autre hurla :

« Grenade ! »

Pitters se foutait éperdument de sa grenade. Ce qui l’intéressait c’était le gars qui marchait vers lui. Il se décala donc sur la droite et mis sa cible en joue. Cet imbécile regardait son camarade tenter de se cacher avant l’explosion sans prêter la moindre attention au lieu d’où venait le lancé. Le marine tira une rafale qui toucha au but. Un de moins.
Pitters se déplaça alors vers la droite tandis que le son de la détonation se fit entendre. Il se rapprocha le plus possible du deuxième homme avant qu’il ne se relève, s’accroupit et se prépara à tirer.

« Je vais bien ! » lança l’homme en se relevant.

Une nouvelle rafale qui toucha au but.

* Plus maintenant * songea Pitters.

Pitters avait mit ses deux poursuivants à terre les doigts dans le nez. On sentait bien que le soldat avait de l’expérience dans les combats. Les deux hommes à terre juraient, ils ne pouvaient croire qu’ils s’étaient fait avoir aussi facilement.

-« Enflure… »

Pitters avait maintenant un dernier problème à régler, un problème qui se baladait avec un sac à dos. Le soldat se remit en route, suivant le dernier trajet connu de la cible. Il y avait des traces de pas en évidence un peu partout, puis elle se dirigeaient vers la lisière de forêt la plus proche. Il devait certainement se cacher dans la montagne maintenant.
Une fois à la lisière, pitters se mit à couvert derrière un arbre et il observa. Si le sac lui tendait une embuscade et qu’il se faisait avoir, il aurait l’air fin. Il attendit. Personne en vue et les traces de pas ne se voyait plus maintenant. Jeff se remit en marche, les sens aux aguets. Il avança sur une bonne centaine de mètre, quand soudain un rayon rouge lui frôla l’épaule. Avec réflexe, il se mit à couvert. Il observa les environs. Personne en se montrait. Il va falloir ruser.
Pitters trouva une branche morte à ses pieds. Il la prit et l’envoya valdingué plusieurs mètres sur sa droite. Des rayons arrivèrent sur la pauvre branche qui n’avait rien demandé à personne.
Pitters se déplaça silencieusement sur sa gauche. Puis il remontait le flanc de la montagne. Puis petit à petit, il voyait le sac à dos et son porteur, à l’affut, mais dans la mauvaise direction. Pitters se rapprocha de lui silencieusement, puis à une dizaine de mètres de lui, il s’arrêta et l’appela. L’homme se retourna et ne pu réagir face au tir qui l’atteignit en pleine tête.
Pitters, s’approcha de lui, l’homme était dans les bras de Morphée maintenant. Il prit le sac à dos, qui ne pesait pas très lourd. Il l’ouvrit et vit qu’il y avait juste une boite en carton. Il ouvrit la boite. Elle contenait un papier, où il y avait écrit : « Bravo ». Et sous ce papier, une carte d’accréditation a son nom avec sa photo dessus.

-« Bravo Pitters »

Cette phrase, c’était moi qui l’avait prononcé. Je sorti d’un bosquet, une paire de jumelle à la main. Je m’approchais de pitters et de son nouvel ami endormi, que je réveillais en lui versant un peu d’eau de ma gourde sur son visage. Puis je tendais ma gourde à Pitters.

-« Bon boulot, même si vous avez eu chaud à la rivière. Maintenant vous faite parti du SGC. Des questions ? »

HJ : Un dernier post et c'est bon.

Etats Unis d'Amérique; Colorado; Canton de Denvers; quelque part.
15h 21 pm;

" Lauréat "

* Ils auraient pu choisir une meilleure photo… J’ai l’air d’un con sur celle là… *

Pitters tenait sa carte à plat dans sa main. Il examinait avec attention le moindre détail figurant sur le bout de plastique. Il espérait qu’il n’aurait plus à changer de carte à l’avenir. E un peu plus de onze ans de carrière il avait changé déjà trois fois de carte. Il en avait eu une pour son service dans les troupes régulières puis une chez les chuteurs HAHO et une autre chez les SEALs… Et maintenant une au SGC. Il était rare qu’un homme change de milieu d’activité dans l’armée autant de fois en si peu de temps.
Mais avec ce qu’il avait pu lire dans le dossier qui lui avait été remit, il risquait de bien se plaire au SGC.

« Bravo ! »

Jeff se retourna vivement en mettant en joue son interlocuteur… Réflexe militaire…
En reconnaissant Fett, le marine abaissa son arme… Presque avec soulagement. Il en avait bavé durant les dernières heures.
Le lieutenant réveilla l’homme avec douceur. Un peu d’eau sur le visage puis tendit sa gourde au soldat maquillé comme pour un carnaval.

* J’laurais bien réveillé à grand coup de pied au cul… Comme aux formations… * songea Jeff qui vida la gourde d’une traite.

« Bon boulot, même si vous avez eu chaud à la rivière. Maintenant vous faite parti du SGC. Des questions ? »

* Direct le hiérarchique ! Il me plait bien celui là… *

Pitters ne supportait pas les supérieurs qui tournent autour du pot avant de vous demander de faire quelque chose. Cela signifiait : « grosse emmerde » dans la plupart des cas.

« Oui, trois. Commença Pitters. Primo : je commence quand ? Secundo : Où est là douche ? Tertio et pas des moindre : Où est le mess ? »

Il y avait une lueur dans les yeux de Pitters, de la satisfaction peut être. Il y avait de quoi, quand on avait été sélectionné pour une affectation dans une base des plus secrète du monde.
Jeff me posa trois questions, plutôt banal, reflétant un peu d’humour.

-« Vous avez commencé depuis que vous avez eu votre badge dans les main. Les douches et le mess sont au camp. Si c’est tous ce que vous vouliez savoir, moi j’y vais, je suis sur que vous retrouver le chemin du camp tout seul. Allez vers l’ouest. On se reverra au SGC.»

Puis je lui tournais le dos pour grimper dans ma jeep un peu plus haut. Je mis le contact et je partais, laissant Pitters seul dans les montagnes.

Hj : Fin de ton entrainement, maintenant tu peux rp où tu veux. Un admin te donnera une note pour ton entrainement.

C'était l'un des meilleurs entrainement qu'on est pas vue sur MS depuis des années. Un très bon RP de Boba comme toujours et aussi de Jeff ! Un grand avenir à lui !
Voici la note de Terry pour le RP de l'entrainement :

-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4/4

-Cohérence dans les Posts : 3/3

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits du MJ : 3/3

Total : 10/10

Voila !! Bon RP !

Voila !