Débriefing de l'Enfer vert [Rasmussen]

Arrivé au SGC : 07/02/2009

Libre, tel était le Lieutenant Eversman depuis le 3 juillet. Enfin, pas totalement car il était toujours perfusé mais cette fois à domicile et un membre du personnel médical se chargeait de lui rendre visite pour s'assurer de son bon état. Quitter ce fichu lit pour retrouver son ancien quartier était une véritable délivrance. A partir du 6 juillet, plus de perfusion mais il dû se présenter tous les jours à l'infirmerie pour les médicaments ainsi qu'une visite de contrôle pour éviter une éventuelle rechute.. Certes, il avait quelque peu déchanté en découvrant que toutes ses affaires n'étaient plus là, le quartier était redevenu neutre et vierge de tout. Disparus, les multitudes de souvenirs muraux dédiés à son ancienne unité, les quelques soirées immortalisées par de belles photos. Même son ordinateur, sa console de jeu ou ses vêtements avaient disparu, tout avait été rendu à la famille après qu'une enquête soit menée histoire d'éviter que du contenu confidentiel ne sorte de ces murs.

Il pouvait néanmoins compter sur ses potes pour lui prêter de quoi égayer un peu l'endroit ou pour fêter dignement son retour. L'alcool, il était sensé ne pas toucher pour le moment mais le Ranger n'avait pas pu résister à l'appel de la bière. Ce dernier ne pouvait se déplacer librement dans le complexe, il était consigné à ses quartiers et quelques autres déplacements comme les quartiers d'autres exilés ou l'infirmerie mais cela n'allait pas plus loin. Pas le droit aux connexions au monde extérieur pour le moment, pas tant que son avenir en ce lieu n'était pas approuvé et cette autorisation, ce serait au près de Rasmussen qu'il devrait l'obtenir. Entendre ce nom lui fit revenir de sales souvenirs en tête et savoir que c'était ce crétin qui avait fait passer l'entretien de sa petite amie n'avait rien amélioré. Eversman se savait en sursit, il n'était pas en position pour l'attraper par la peau du cou et le claquer contre le mur le plus proche. Il devait faire profil bas, prendre sur lui... Se dire que son avenir dépendait de cet homme, une nouvelle fois...

Le 8 juillet, exactement 16 jours depuis leur retour sur Terre, un soldat vint l'avertir de le suivre jusqu'au bureau de Rasmussen ce qu'il fit sans protester la démarche quelque peu hésitante. Tout se jouait maintenant et le Lieutenant était assez tendu. Il devait parler quand on lui demanderait, ne pas en dire trop et surtout rester calme, ce qui était le plus difficile. L'agent avait un don pour l'énerver et lors de leur dernier entretien, il avait été plutôt clair si jamais il devait repasser dans son bureau. Espérons que les calmants l'aideraient. Perdu dans ses pensées, Matt ne vit pas la personne à l'arrêt et la percuta de plein fouet. Tiens, pourquoi un membre du personnel médical était il là ? Pourquoi devant ce bureau ? Encore de nombreuses questions auxquelles il n'avait pas encore la réponse... Nerveux, Eversman attendait dans ce fichu couloir jusqu'à ce que cette porte s'ouvre...

Arrivé au SGC : 23/02/2008

Les choses avançaient bien sur l'enquête des exilés. Joey avait interrogé pas mal de gens et il lui restait tout de même certaines personnes. Il y avait bien entendu le Colonel Turner qui n'était toujours pas sorti de son coma. L'agent se demandait si un jour, le Colonel allait se réveiller car d'après ce qu'il entendait, c'était pas si simple que ça de le faire reprendre conscience. Enfin bref, il donnera sa conclusion avec ou sans son entretiens. Mais il n'y avait pas que le Colonel, le Major John Sheppard aussi devait être interrogé et l'agent comptait le faire sous peu. Mais avant cela, il avait une autre personne en priorité. Le Lieutenant Matt Eversman. Rasmussen ne s'était jamais caché du fait qu'il n'aimait pas ce type, trop impulsif pour être au sein du SGC. Un jour, il fera tuer toute son équipe à cause de son caractère. Mais ce jour là, Joey sera là pour l'envoyer au fin fond de l’Arctique où il regrettera son geste.

Enfin, le Lieutenant était désormais en état de répondre aux questions de l'agent et immédiatement, Joey l'avait fait demandé dans les plus bref délai. L'homme avait prit dans son bureau, le Dossier du Lieutenant sur cette exil et tout ce qu'il avait été dit sur lui. Il avait déjà préparé ses questions et n'attendait plus que le Lieutenant pour commencer. Et rapidement, la porte s'ouvrit et un Soldat fit entrer Eversman. Bon, le seul hic c'était qu'il y avait une personne du corps médical pour surveiller les constances du Ranger car il était tous juste guérit et il y avait un risque de rechute. Ce n'était pas grave, il ferait avec...

- Lieutenant Eversman, quelle joie de vous revoir. Je vous pris, asseyez vous. Quand à vous là-bas et je veux pas vous entendre sauf si c'est du domaine médical.

Joey avait foutu une chaise dans un coin de la pièce pour la personne. Celle-ci était là en tant que médecin et donc, n'aura aucun droit de parole durant cet entretiens entre les deux hommes qui s'aimaient mais alors amoureusement. Enfin, L'agent s'assit et ouvrit le dossier du Lieutenant, l'observant pendant un laps de temps. Il cherchait quelque chose et donc, il laissa un silence s'imprégner. Puis, ne trouvant pas ce qu'il cherchait, il leva la tête et regarda Eversman...

- C'est bizarre. J'ai beau regarder ce que vous avez fait durant votre exil, à côté du mot "Bavure", il n'y a rien. Seriez vous devenu compétent Lieutenant ? Bravo je vous félicite.
Enfin bref, si vous êtes là, ce n'est pas pour vous interroger ou vous mettre la pression et cela, à mon plus grand regret vous devez bien vous douter. Si vous êtes là, c'est pour avoir votre point de vue de ce qu'il a fait défaut et ce qui a causé votre exil durant 6 mois. Ne me dites pas qu'il n'y a rien car je ne vous croirez pas. On ne se retrouve pas sur une planète inconnue si rien ne s'est passé. Alors soyez franc comme à votre habitude et racontez moi tout Lieutenant.

Pour une fois qu'il ne le faisait pas venir pour l'engueuler, Joey espérait que le Lieutenant serait plus causant et n'hésiterait pas à dire ce qu'il pensait de tout cela. Sinon, il serait obligé de lui retirer les verres du nez. Tiens, pourquoi pas au final. Pourvu qu'il soit silencieux alors.

Arrivé au SGC : 07/02/2009

Un rapide signe de la tête en guise de salut envers l'agent du CIS avant de s'installer dans cette maudite chaise. Aussitôt on lui installa un capteur à l'index de la main droite et il eut la très désagréable impression d'être passer au détecteur de mensonge. C'était parti pour un sympathique moment entre deux amis très proches. Bien installé au fond de son siège, les mains croisées, le Lieutenant ne pouvait qu'attendre que l'autre ne se mette à table mais il ne savait que trop bien à quel point Rasmussen aimait se faire désirer. Longue contemplation intense de ce magnifique bureau métallique. Ah tiens, on lui parle. Tête baissée depuis le début, le Ranger fournit l'effort pour la redresser. Un peu de moquerie, comme c'était étrange de la part de Rasmussen.

"Vous devez être déçu de ne pas pouvoir me reprocher quelque chose... Quoique, je suis certain que vous trouverez bien quelque chose. Vous gardez le meilleur pour la fin, c'est ça ?!"

Bon pour le côté, je m'écrase et je la ferme, c'était raté... Ce type était doué pour l'agacer, rien que sa présence ou sa sale tête suffisait. Obéir et répondre sagement aux questions du Monsieur, c'était la bonne attitude à adopter et il valait mieux qu'il s'y soumette. Après une inspiration un peu plus forte que les autres, le Lieutenant se mit à table.

"Vous voulez parler des événements sur la planète gelée et l'incident sur le Dédale ?" Pour le premier, il pouvait l'évoquer étant chef d'exploration mais le deuxième, il n'avait que quelques vagues souvenirs. Plus de six mois les séparaient de ces événements et il en avait vécu des choses entre les deux. Essayons de se remémorer tous ces fichus souvenirs.

"Je pense n'avoir pas commis d'erreurs sur la planète de départ ayant appliquer la procédure lors de la découverte du Surgelé. Mon équipe fut affectée à la sécurité du vaisseau et je n'ai plus revu le congelé... et encore moins assisté à ce qui a provoqué tous nos ennuis..."

Bien sur, il avait bien entendu quelques ragots sur les expériences menées dans la salle mais cela avait peut être été déformé. Seules les personnes présentes pouvaient en parler en état de cause ainsi que Turner, lui étant responsable du vaisseau et de son équipage. Lui devait être au courant mais pas de bol, il était toujours dans le coma. Nouveau soupir avant qu'une main ne rejoigne son front essayant de se rappeler des passages qui auraient pu le marquer.

[color=royalblue]"Là bas, une véritable cohésion de groupe est apparue. Sans cela, je pense que nous n'aurions pas tenu aussi longtemps... Néanmoins..."[/color] On lui avait demandé de faire des critiques, d'être honnête, de parler franchement or oui, il y avait bien eu des bavures ou des choses moins bien durant cet exil forcé. "Certains d'entre nous l'ont eu plus difficile que d'autres...Je pense notamment au Major Sheppard ou au Colonel Turner... Ils sont de bons soldats mais ils n'ont pas su exploiter certaines idées proposées par les membres...Je pense à Becker et les F-302 notamment. J'attendais plus d'eux, tout comme le reste de l'équipage..."

Il critiquait les deux plus hauts gradés car il espérait que si la situation devrait se reproduire, ce genre de comportement lui ne serait plus là. Plus d'officiers, enfermés dans leur cabanon de fortune mais plutôt sur le terrain à motiver leurs hommes et non pas l'inverse.

Arrivé au SGC : 23/02/2008

Joey ne dit rien par rapport à la phrase d'Eversman. C'était vrai qu'il n'avait rien trouvé, du moins en ce qui concernait ses écart de conduite. Mais il avait autre chose et pour le moment, il se contenta de sourire et de rien dire. Il était aussitôt passé à la question suivant, qui était de connaître le sentiment du Lieutenant sur ce qu'il s'était passé par rapport à cet exil et si il voyait des raisons à cela. Toutefois, il restait assez approximatif, prétextant le fait que cela remonte à trop loin pour s'en souvenir. Avec l'intelligence du Lieutenant, Joey ne pouvait que le croire. Bon, il n'allait pas lui causé une attaque cérébrale en essayant de lui soutirer des souvenirs. Du coup, il laissa Eversman parler et le laisser s'exprimer. Finalement, il reprocha la chaine de commandement et ainsi Turner et le Major Sheppard. Pour lui, ils n'avaient pas prit les décisions nécessaire...

- Ainsi, vous remettez en cause la capacité de ses gradés à réagir pas assez vite en période de crise. Je prends note.

Ramussen nota donc ce que venait de dire le Lieutenant. Malheureusement, il fit une rature avec son crayon et il dû donc s'emparer d'une gomme pour effacer sa bêtise. Tout en gommant cela, il leva la tête vers Eversman en lui disant...

- C'est pratique ces petites choses là. Une faute et hop, disparut comme magie. Mais bon, il ne faudrait pas la perdre sinon, les fautes ne seront plus jamais effacé et resteront à jamais écrite.

Ce n'était peut être pas facile à comprendre mais Rasmussen faisait un sous-entendu sur ce coup là. Il parlait du fait que Eversman avait été sauvé par le Docteur Dablord car sinon, il serait déjà en train de lécher les chiottes au fin fond de l’Afghanistan. Mais maintenant, il n'était plus là et Matt n'avait plus personne pour le protéger de ses conneries. L'agent finit par terminer ce qu'il faisait et reprit donc aussitôt la conversation...

- Enfin bref. Mes entretiens avec plusieurs survivants m'ont mené au fait que le réveille du dénommé "Khalek", l'homme congelé que vous avez récupéré. Il est la cause de tout cela. Par conséquent, les personnes ayant prit la décision de le réveiller sont directement pointé du doigt. Il s'agit du Colonel Turner, de l'agent du N.I.D Evans Dablord et du Docteur Eiden Andrews. Êtes vous d'accord avec cela ? Si non expliquez vous.

Chacun avait son avis et l'homme voulait connaître celui du Lieutenant pour voir ce qu'il en pensait. Même si il avait sa petite avis dessus.

Arrivé au SGC : 07/02/2009

"Je ne prétendrai pas faire mieux qu'eux... néanmoins nous en attendions davantage d'eux..."

Espérons que ses paroles ne mettraient pas les deux officiers à la porte. Il y avait très peu de chance que cela arrive mais le Ranger avait préféré être honnête et pourrait s'expliquer face à eux. Il n'en avait pas encore eu le temps, ni l'occasion mais si on lui demandait, il n'aurait aucun scrupule à répéter exactement la même chose. Le coup de la gomme laissa le Lieutenant perplexe n'ayant visiblement pas compris le sous entendu. Ce dernier se doutait qu'il s'agissait d'un pique ou d'une moquerie, cela devait être trop tentant pour l'agent de l'avoir face à lui et ne de pas pouvoir le rabaisser constamment.

"Effectivement, on aurait mieux fait de le laisser sur cette planète..."

Et voilà maintenant qu'il devait désigner les responsables ou plutôt leur jeter davantage de pierres vu qu'ils semblaient tous désignés par les autres survivants. La mâchoire serrée, Eversman ne savait pas quoi lui répondre. Entendre les noms d'Evans et d'Eiden parmi les principaux responsables était difficile. L'agent devait connaitre les liens qui l'unissait à chacun des noms cités et devait particulièrement savourer ce moment difficile pour lui.

"A ce moment là, ajouter mon nom aux responsables pour avoir découvert le congelé...ça vous fera plaisir de pouvoir m'accuser de quelque chose..." Incapable de soutenir le regard de l'agent, l'homme trouva un point d'accroche vers le menton mais il ne parvenait pas à rassembler ses pensées. Il se permit par conséquence de prendre deux minutes de réflexion silencieuse avant de prendre la parole de nouveau.

"Si le réveil avait été effectué sur Terre, elle ne serait plus. Il vaut donc mieux que les deux Docteurs aient procédé à son réveil à bord...D'autant que le Colonel Turner a approuvé la démarche. Personne ne pouvait connaître la suite des événements... Je ne dirais pas qu'ils sont responsables de ce désastre, nous avons tous notre part de responsabilité dans cette affaire. Vous, pour avoir tarder à nous localiser par exemple ou nous "déclarer" mort trop tôt..."

Arrivé au SGC : 23/02/2008

Voir la réaction de Matt lorsqu'il annonça que Eiden faisait partie des responsables était ce à quoi il s'attendait. L'agent ne s'était pas trompé lorsqu'il était venu faire irruption dans la chambre du Lieutenant et qu'il avait vue Eiden tenir la main de Matt. De plus, le fait qu'elle soit enceinte, cela ne laissait aucun doute que les deux là étaient ensemble. Après, Joey comprenait que sur une planète et sans retour, des liens se formaient et certains plus que d'autre. Mais bon, là n'était pas la question et lorsqu'il remit en cause l'arrivée tardive des secours et le fait qu'ils soient tous déclaré mort, Rasmussen força les sourcils. Le Lieutenant parlait de chose qu'il ne connaissait pas. Il n'était pas là quand les familles voulaient savoir pourquoi leur fils, marie ou ami ne revenait pas. Il n'était pas là quand ses même famille faisait pression pour connaître la vérité. Au final, on leur avait annoncé un gros bobard pour éviter de compromettre la sécurité de ce programme. Ainsi, l'agent entreprit de répondre au Lieutenant...

- Et qu'est ce qu'on aurait du faire d'après vous ? Cela faisais déjà plusieurs mois que vous avez disparut, sans aucun moyen de savoir où vous étiez. Vous croyez peut être qu'on s'est tourné les pousses pendant que vous forniquez sur votre planète ? Non, on a mobilisé des gens, dépensé des milliards en plus pour mettre l'Odyssée opérationnel plus rapidement que prévu. On a dût annoncer à contre cœur que vous étiez mort car les familles voulaient connaître des réponses. Et cela commençait à attirer l'attention des médias. Du coup, il fallait impérativement garder ce problème secret sinon, vous serez au chômage technique à l'heure actuelle. Alors ne dites pas qu'on a notre part de responsabilité dedans. Nous, on a agit qu'en conséquence de cause que ses trois personnes ont créé.

Joey s'était levé et pour regarde le Lieutenant, tout en se penchant un peu sur son bureau pour être plus proche du Lieutenant. Mais une fois son discours terminé, il se rassit de nouveau, soufflant un bout coup et reprenant son calme. L'agent passa ses mains sur son visage et tenta de reprendre un air plus calme pour continuer...

- Enfin bref, je me suis un peu emporté veuillez m'excuser. Il réajusta sa cravate avant de reprendre la parole. Sinon, vous avez d'autre déclaration à faire ? Savoir si vous voulez débattre sur un autre sujet ?

L'agent n'avait besoin que de connaître son point de vue étant donné qu'il connaissait désormais l'histoire pratiquement par coeur avec tout le monde qu'il avait auditionné. Maintenant, il cherchait plus le point de vue des gens que de vraiment les interroger.

Arrivé au SGC : 07/02/2009

A son tour, Eversman avait touché une corde sensible sans que cela ne soit vraiment volontaire de sa part et assista à l'énervement de l'agent. Pour une fois que ce n'était pas lui qui perdait son sang froid... Le Ranger se contenta d'afficher un léger sourire aux lèvres, toujours assis au fond de son fauteuil. C'était plaisant d'assister à ce genre de spectacle même si l'envie de lui répondre sur quelques points était présente. Ils n'avaient pas la même vision des choses car l'un avait vécu les événements du côté officiel et sur terre et l'autre sur le terrain. Cela changeait toute la vision du problème.

"Je voudrais clarifier certains points avec vous, Monsieur." Maintenant qu'il était face à cet homme si important dans cette base autant obtenir les réponses à ses questions d'où l'usage du Monsieur dû à son nouveau rang.

"Je suis mort aux yeux de toute personne ne travaillant pas dans cette base... Plus d'identité, de comptes en banque, d'existence légale tout simplement. Quand ce problème sera-t-il réglé ?" Bon cela remettait sur table le fait qu'ils aient commis une connerie en les déclarant morts mais en même temps il n'allait pas rester mort tout le reste de sa vie.

"J'aimerai aussi connaître quand je pourrais reprendre contact avec l'extérieur et bénéficier d'une permission pour continuer ma convalescence hors de ses murs." Il se doutait que ce n'était pas pour le lendemain mais autant poser toutes les questions qui lui venaient plutôt que de prendre un rendez vous avec lui.

"Autre chose concernant mon avenir. Est ce que je suis toujours parmi les membres des équipes d'exploration ? Bien sur une fois remis sur pieds." Peut être référence au poste d'Eiden qui lui avait été retiré à son retour. Au moins là, il posait les choses bien à plat.

"Dernier point.Je voudrais savoir ce qui est arrivée à la dépouille du Docteur Dablord. A-t-elle été rendue à la famille ?" La dernière volonté de son meilleur pote n'était pas oubliée pour autant mais ce n'était pas le moment pour lui en faire part. Peut être même qu'il vaudrait mieux passer par O'neill car il n'avait aucune idée sur la façon de l'exécuter. Peut être passer directement par la famille de ce dernier en expliquant la situation.

Arrivé au SGC : 23/02/2008

Assit sur son fauteuil, l'agent avait demandé si Eversman avait certains questions avant de mettre fin à cet entretiens. Et visiblement le Lieutenant en avait car il utilisa le préfixe Monsieur pour parler à Rasmussen. Venant de lui, c'était assez inhabituel. Mais bon, il n'allait pas s'arrêter à là et laissa le Lieutenant continuer. Sa première question venait du fait que étant donné qu'ils étaient mort, il n'avait plus rien. Compte en banque, affaire ou autre chose lui appartenant avait été rendu à la famille et il voulait savoir lorsqu'il pourrait les récupérer ou au moins régler le problème...

- Cela sera réglé a la fin de cette enquête.

Ensuite, il demanda quand il pourra aller à l'extérieur. C'était qu'étant donné qu'ils étaient mort, valait mieux pas que quelqu'un les aperçoit sinon, ça risquerait d'être problématique.

- Même chose, une fois que tout sera réglé. Vous pourrez récupérer vos affaires et voire votre famille.

Son autre question était changeante mais tout autant légitime. Repartir en mission, comme n'importe quel autre soldat. Cela lui trottait dans la tête et il voulait connaitre quand il le pourra.

- Étant donné qu'il n'y aura aucune sanction à votre encontre, vous pourrez retourner en mission une fois rétabli bien évidement.

Et enfin, sa denrière question était par rapport au Docteur Dablord et dont la dépouille avait été récupéré. Joey avait toujours trouvé cela stupéfiant lorsqu'il avait vue qu'ils avaient récupérer le corps de Evans. Mais bon, étant mort, sa dépouille n'avait plus aucun intérêt pour le SGC.

- D'après ce que j'ai entendu, ça était le cas mais je pourrais pas vous en dire plus.

Joey n'avait pas suivit cette histoire, préférant se concentrer sur quelque chose de plus important comme la conclusion de cette enquête car les exilé devant en avoir marre de rester confiné dans la base. Enfin, c'était tout comme question...

- Voilà, si vous avez d'autres questions allez y sinon, bah vous pouvez disposer.

Arrivé au SGC : 07/02/2009

Le Ranger avait espéré obtenir une date ou quelque chose de concret pour leur retour à la normale mais il pouvait comprendre la difficulté d'une telle enquête. Il y avait d'autres enjeux et ceux ci dépassés les aspects humains comme la crédibilité de l'armée en les annonçant comme morts, trouver une explication valable et cohérence. Cela concernait les plus hautes autorités, lui ne pouvait qu'attendre avec ses collègues exilés.

Le lieutenant prit quelques instants supplémentaires pour réfléchir à d'autres questions.Oui, il en avait d'autres comme sa relation avec Eiden, le fait qu'elle soit enceinte mais cela ne concernait pas l'agent. Ce dernier était au courant de l'affaire mais n'avait pas choisi de lui en parler, Matt n'allait donc pas remettre le sujet sur le tapis, d'autant qu'il était assez délicat. Les décisions ne pourraient être prises qu'en commun or la jeune femme n'était pas à ses côtés pour le moment. Non, il n'avait plus d'autres questions pour l'agent du CIS.

"Je n'ai plus d'autres questions." Annonça-t-il tout en se levant de la chaise. Finalement cet entretien s'était bien passé et il en était le premier étonné. Chacun avait dû y mettre du sien pour que tout se déroule correctement. Peut être que Rasmussen n'était pas un si gros connard qu'il avait pu le pensé même s'il n'avait oublié ses paroles... Mais après tout, il était désormais le chef, il fallait bien qu'il se fasse respecter de ses subordonnés. Il aurait le temps de réfléchir sur cette théorie plus tard. Eversman détacha le capteur de son doigt, le posant sur la table avant de faire quelques pas vers la porte.

Arrivé au SGC : 23/02/2008

Pas d'autre question. Et pourtant, cela aurait été facile pour l'agent d'en créer en parlant du Lieutenant et de Eiden. Le fait qu'ils soient ensemble et qu'ils aient enfanté. Parler dessus, faire la moral ou autre chose du genre. Mais l'homme se tut, ce n'était pas ses affaires. Après tout, qu'est ce que cela avait à voir avec la cause de l'exil ? Rien du tout. Même si il aurait bien aimer titiller Eversman rien que pour le plaisir et prouver qu'il était un homme impulsif. Enfin bref, L'agent ne dit rien sur ce sujet et laissa couler, l'avenir leur dire ce qu'il en coulera.

Ainsi, le Lieutenant retira les capteurs et se leva. La présence du corps médical n'avait pas été trop utile finalement mais il valait mieux être prudent. Il ne voulait pas un autre évanouissement comme l'avait fait Eiden. D'ailleurs et d'après ce qu'on lui avait dit, la jeune femme n'avait rien eut de grave et son bébé aussi. Une bonne chose car elle était vraiment tombé lourdement au sol au final quand Joey y repensait. Mais avant que le Lieutenant quitte la pièce, Rasmussen l’interrompit pour lui dire quelques mots...

- Ah ! Et une dernière chose Cap... euh Lieutenant. Tâchez de prendre soin d'elle, c'est une fille bien malgré tout. Et... je ferais tout pour l'aider à avoir un meilleur sort qui lui est prédestiné jusqu'à maintenant.

Bon, Joey avait faillit faire un lapsus mais peut être que Eversman n'avait pas fait attention. Quand au reste de la phrase, il parlait bien évidemment de Eiden et qui malgré l'enquête et le fait qu'elle soit l'une des responsable, était une jeune femme remarquable pour Joey. Elle était l'une des rares auxquelles il n'avait rien à reprocher et qui faisait correctement son travail. C'était dommage qu'à cause d'une erreur, elle risquerait de perdre son travail. Mais comme l'avait dit Joey, il aidera la jeune femme en essayant de minimiser son rôle dans cette histoire. Mais pour le moment c'était mal barré. A moins que Turner se réveille mais il fallait pas croire au miracle. Enfin bref, encore une sacré et une foutue histoire à régler.

Arrivé au SGC : 07/02/2009

Lui aussi était au courant du lien qui unissait désormais l'ex médecin chef et le Ranger, ce fameux bébé. Et c'était d'autant plus étonnant qu'il ne s'agisse pas d'une attaque de sa part, un petit pique destiné à blesser mais plutôt un conseil, un encouragement. Cela ne ressemblait vraiment pas à l'agent du CIS, qui décidément ne devait pas être en grande forme aujourd'hui. Eversman était quelque peu perplexe par ce changement d'attitude. Rasmussen avait il tant changé pendant cet exil ? Ou avait il été kidnappé par un asgard maléfique durant la nuit et qui l'avait rendu agréable ? Oui, cela devait être la bonne solution.

Matt était curieux d'en savoir davantage sur ce sort qui lui était prédestiné mais poser la question de but en blanc aurait été déplacé. C'était entre la jeune femme et l'agent. Lui ne pouvait que lui apporter son soutien pour le moment.

"Merci..."

Le mot fut prononcé avec un hochement de tête affirmatif avant de rester immobile quelques instants et finit par faire un pas vers l'agent lui tendant la main pour qu'il la serre. Rasmussen avait été des plus corrects et tenterait de faire quelque pour son amie, il pouvait bien accepter ce geste de gratitude. La poignée de main échangée, le Ranger quitta la pièce le laissant là avec le médecin pour qu'ils puissent faire des folies ou plutôt enchainer sur le prochain interrogatoire. Direction, le quartier d'Eiden pour tout lui raconter dans les moindres détails.

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