Edgard prenait soin de tout noter, Cara ne voyait pas ce qu’il écrivait puisqu’elle ne voyait que le stylo bougeait et le bruit de la mine sur le papier. Connaissant les divers psys, médecin et autres énergumène qu’elle avait côtoyé elle imaginé bien la feuille rempli de point d’interrogations, des moins et des plus suivant l’information qu’elle lui délivrait. Elle-même avait utilisé cette technique pendant ses études en médecine puis en psycho, pour ensuite annoté les divers témoignages recueillie lors des interrogatoires.

Cara évitait et tournait même autour du pot en ce qui concerner son enlèvement, logique vu ce qu’elle avait subie, pleins de personnes ne supportaient pas t’entendre la véritable histoire. C’était pour ça qu’elle ne dormait pratiquement jamais, chaque fois elle s’y revoyait. Bien qu’elle avait réussi à apprendre à différencier le réel du pas réel, elle préférait encore mieux ne pas s’y frotter.

Edgard pris le dossier, il l’ouvrit et en sortit une photo, elle représentait une installation visiblement abandonné, confirmé par Edgard lui-même. Malheureusement vu comme ça, cela ne lui disait rien, le jour de son enlèvement on l’avait sédaté et elle s’était réveillé dans sa cellule avec sa sœur et d’autres filles.

-Malheureusement non, je n’ai pas vu la lumière du jour avant plusieurs mois, et lorsqu’on nous transporté, je faisais tellement d’histoire qu’on me sédaté ou on m’assommer s’ils n’avaient pas la patience d’attendre.

Si Edgard lui avait montré cette photo, c’est qu’il devait y avoir un rapport avec son histoire. Pourtant le jour où on l’avait récupéré elle errait dans le désert du Nevada et non l’Arkansas, mais bon, vu qu’il se déplaçait, elle devait se trouvait dans une autre installation à ce moment-là. Etait-elle l’objet d’un programme non officiel qui aurait tournée au drame, les russes était connu pour être les spécialistes de ce genre de chose. Maintenant se pouvait-il que les Goa’uld soit dans le coup, avec ceux-là tout était possible. Maintenant qu’elle avait un lieu, elle se demandait comment se trouvait l’intérieur, chose dont elle avait surtout le souvenir.

-S’il y avait eu des photos de l’intérieur j’aurai pu aider. On n’oublie pas facilement les chaînes, les armes, et même la fosse…

Oui la foose, où toute fille ne survivant pas y était enterrée, elle avait vu des compagnes de cellules y allaient, soit parce qu’elle n’avait supporté la dernière torture ou soit parce qu’elle avait perdu la volonté de vivre. Il arrivait même que certaines meurt lors d’exercice, lors de son arriver, elle avait vu que des filles plus âgées qu’elle étaient déjà présentes, des filles qui avaient perdu toute sens de la réalité…

-J'ai fais quelques études et d'après mes recherches personnelles j'ai remarqué que les techniques qu'avaient ces gens là, notamment dans le domaine de l'endoctrinement était proche de certaines pratiques Goa'ulds.... Je ne sais pas trop quoi penser mais toi, qui a vécu cela, doit en savoir un peu plus non ? Tu ne te rappelle de rien ?

-Vous l’avez sans doute remarqué que dans mon dossier on dit que je n’ai plus le même sens des sensations. Je ne réagis réellement qu’à la douleur, j’ai été brisé. Je me souviens que les premiers temps on nous isolait souvent sans rien comme contact puis on nous torturait, je vais vous passer les détails, mais j’en porte encore les marques sur moi. Ensuite on nous brise psychologiquement, c’est nos geôliers qui s’occupent de ça… Je sais que l’étape finale est de tuer. Je pense que j’ai dû la passer celle-ci car quand on m’a retrouvé il n’y avait pas que mon sang sur moi...

Des images lui revenaient, elle se voyait bien subir et supplier qu’on veuille bien arrêter. Si elle avait tenue c’était par la présence de Salomé, elle avait toujours été plus sensible, c’était même elle qui avait le plus changé. Elle ne souvenait même pas de sa fuite, l’avait on laissé s’échapper comme si un signal suffisait à la transformé en une arme redoutable, et surtout pourquoi faisait on ça.

Edgard sortie une autre photo et la tendit à Cara, elle s’arrêta net devant le visage. Elle ne l’avait qu’une seule fois et c’était peu de temps avant qu’elle ne s’en fuit et qu’elle perdre Salomé. Elle ne pouvait l’oublier, il avait fait exécuter une jeune fille d’à peine treize ans devant tout le monde. La raison elle ne s’en souvenait pas.

-Est ce que cette personne vous dit quelque chose ? Il s'agit du Docteur en bio-technologie Sevchenko...

-Je ne savais pas qu’il s’appelait ainsi, mais je me souviendrais toujours de son visage. Quand il désignait une fille, on ne la revoyait plus, soit elle partait dans la fosse, soit elle passé à l’étape suivante. Se faire remarquer par lui pouvait nous valoir de rester en vie ou de la perdre. La dernière que je l’ai vu il désignait ma sœur…

Cara s'étonna elle-même, elle était relativement calme, bien qu'à l’intérieur elle bouillonnait, elle avait enfin des informations et elle pourrait enfin se venger.

J'écoutais chaque mot et chaque phrase que faisait la jeune femme, et tout ce qu'elle me disait confirmait ce que nous avions découvert... Je ne sais pas pourquoi je m'occupais de ce cas, mais au fond de moi je savais que je devais le faire.... Avant de m'attaquer convenablement à la partie éconnomique du programme je devais encore m'occuper du cas de deux personnes... Et Cara était l'une d'entre elles.... Certain me demandait pourquoi est ce que je m'investissais à ce point dans les dossiers de certain membre du SGC... Mais je ne trouvais pas les mots pour m'expliquer, je savais juste qu'au fond de moi je devais le faire car la suite de ma mission, et notamment la partie gestion économique du programme et récupération d'information dépendrait intégralement des liens que je suis en train de tisser entre les différents membres de la base...

Quand je vis son regard lorsque je lui montrais la photo du chercheur je compris tout de suite qu'elle l'avait reconnu. Je ne sais pas pourquoi j'avais cela, je n'aurais pas du le faire, mais je ne pouvais pas cacher une partie du passé de cette jeune femme, c'était son passé et qui étais je pour le lui cacher ? Je n'avais aucune raison de le faire donc je ne le fis pas.... Je voyais qu'elle n'allait pas bien alors je récupéra la photo et le glissa dans le dossier que je fermais l'espace d'un instant. Je fini par me diriger vers la machine à café et prépara deux cafés le temps qu'elle se remette de ses émotions.

Tien Cara.

Je lui tendis le café et me rassis à mon bureau, je savais qu'elles étaient ses limites et maintenant je voulais m'occuper plutôt de son rapport avec les autres membres du programme ainsi que la base et le commandement du SGC.

Changeons de sujet un moment veux tu ? Que peux tu me dire sur la base et sur ses membres ? Est ce que tu as quelques remarques au niveau de l'équipement et du matériel mis à votre disposition ? Des problèmes avec la chaîne de commandement ? Dis moi tout, car si je dois plaider votre cause devant les politiques il faut que je sois au courant de tout. Ou tout du moins d'un maximum de chose.

Je me rassis correctement dans ma chaise et ne repris pas tout de suite mon bloc note et mon crayon, j'attendais qu'elle m'explique tout ce qu'elle avait sur le coeur. Il y avait certainement beaucoup de chose, ou peut être pas. En tout cas, si je pouvais recouper ses informations avec celles que j'avais déjà récupérées j'allais pouvoir faire quelque chose de bien pour mon rapport...

Cara était calme et posé, mais son regard était fixé dans le vide. Elle ne pouvait pas s’empêcher de s’y revoir. C’était comme si elle y était. Au fond de cette arène en train de s’entrainer avec les autres, ce n’était pas agréable mais bien mieux que d’être enfermé dans le cachot pendant x temps. C’était en lançant un regard par hasard qu’elle l’avait vu. Il discutait avec un autre homme, qu’elle n’avait pas vu. Elle savait que sa présence signifiait l’arrêt de mort sur l’une des filles mais aussi peut être une chance de survivre. Les plus âgés le raconter souvent.

Elle ne se souvenu même pas de comment avait il choisit sa sœur. Surtout que peu de personnes arrivaient à les différencier. Cara c’était demandé s’il n’avait pas confondu ce jour-là… elle savait qu’elle était entrée dans une crise d’hystérie quand ils avaient emmené Salomé, puis le noir… ce que le soleil du désert qui restait de ce jour funeste…

Combien de temps était-elle restait à fixer bêtement la feuille ? Elle ne le savait pas… mais suffisamment pour qu’Edgard s’en aperçoive et lui propose une tasse de café. Elle n’avait plus peur de ce genre de souvenir. Elle savait y faire face depuis longtemps, elle avait sa technique à elle.

Vu le regard d’Edgard, ce dernier avait dû comprendre qu’elle avait atteint sa limite. Il allait sans doute changer de sujet, il y avait tellement de chose à aborder… Cara pensait que si le SGC voulait en savoir plus sur son passé noir, cela serait dans un contexte plus précis. Elle était là pour du général.

-Changeons de sujet un moment veux tu ? Que peux tu me dire sur la base et sur ses membres ? Est ce que tu as quelques remarques au niveau de l'équipement et du matériel mis à votre disposition ? Des problèmes avec la chaîne de commandement ? Dis moi tout, car si je dois plaider votre cause devant les politiques il faut que je sois au courant de tout. Ou tout du moins d'un maximum de chose.

Elle avait eu raison, logique donc ce n’était pas non plus de l’extraordinaire. Elle se réinstalla plus confortablement et reposa le café sur le bureau. Par où allait elle commençait… elle n’était pas là depuis longtemps mais comme toute personne demeurant au SGC, elle avait déjà vu de belle chose.

-J’aime beaucoup la base, c’est différent des autres que j’ai pu connaitre. Il y a tellement de pays et de métier différent qu’on aurait presque l’impression d’être une communauté à nous tous. J’ai rencontré déjà certaine personne. J’ai eu le droit à un cours d’introduction donner par le professeur Franz Scorzi, c’était intéressant. J’y ai vu d’autre soldat. Je me suis même entrainé avec l’un d’eux.

Elle n’allait pas non plus lui racontait son emploi du temps. Elle avait était surprise de se trouvait plus sociable qu’elle ne l’aurait cru. Elle avait réussi à rencontrer plein de gens et à se faire accepter en étant elle-même. Peut-être venait-il du fait que la population de la base se composait également d’extra-terrestre, bien que ce terme ne s’y accorde pas du tout.

-J’ai aussi eu ma première mission, en Angleterre, j’aurai bien aimé passer la porte et j’espère que la prochaine sera le cas. J’étais la seule femme de l’équipe et tous on était très sympa, on a retiré beaucoup de bons souvenirs et un peu casse également, mais faut de tout pour une mission réussi.