Intrigue VI => Groupe Boba

Sujet: Intrigue VI => Groupe Boba 11.09.11 21:53

O’Neill était en tête de peloton, derrière lui suivaient Boba, Kaiger, Lambert et Barber. Sur le chemin, ils croisèrent même quelques partisans à leur cause, des soldats pour la plupart mais aussi quelques civils, qui avaient organisés leur carré de résistance au niveau des quartiers et qui avaient tenu tête à ceux qui avaient été envoyés pour les liquider. Riedel avait voulu écarter des membres importants du personnel de cette base, des icones du SGC telles que Jack, Menchu ou Boba. Il avait échoué et il avait surement sous-estimé la loyauté et la confiance d’une partie du personnel envers les cadres de cette base. Une partie seulement… D’autres avaient été manipulés, corrompus, bernés ou avaient changés carrément de bord en louant les services du NID. C’était cette partie là qui faisait le plus mal au Général, au fond de lui, le même sentiment de trahison le hantait et le rendait d’humeur maussade.
Ils arrivèrent au niveau 26, celui des vestiaires, de l’armurerie etc.., après avoir dévalés une longue série de marches. Une fusillade avait éclatée dans le couloir principal et Jack décida de s’y arrêter pour faire du ménage. Il fit signe à Fett d’ouvrir la porte et tout le groupe pénétra dans le niveau, brandissant leurs armes sur les ennemis.
Ils n’étaient pas moins d’une dizaine tirant sur un groupe de civils qui s’étaient réfugiés dans l’armurerie dans le but de s’y équiper et de se défendre. Il y avait de tout : des soldats, des sous officiers, des techniciens, des aides-soignants, quelques scientifique…
En voyant le Général arriver, certains d’entre eux tirèrent et obligèrent le groupe à se mettre à couvert. Cela signifiait surement qu’ils étaient du côté du NID, mais d’autres cessèrent le feu tout de même en voyant O’Neill apparaître, comme s’ils se rendaient compte qu’ils étaient bien dans le mauvais camp.
Boba, Kaiger et Lambert touchèrent chacun une personne, parfois mortellement, parfois juste pour les rendre infirme. Jack en abattit une à son tour : un technicien qui avait décidé de lâcher sa boite à outil pour prendre les armes et qui pouvait regretter d’avoir choisi un tel revirement !
C’est alors que les survivants crièrent de ne pas tirer et jetèrent leurs armes au sol. Ils se rendaient à eux et Jack pouvait déjà voir dans leurs yeux le sentiment de regret qui pouvait les ronger… Il ordonna à quelques soldats et civils de garder un œil sur ses désormais prisonniers et se tourna vers le noyau de son groupe : Boba, Kaiger, Lambert, Barber.

« C’est bon, on bouge. » Net, clair et précis. Il n’y avait pas besoin de faire de grands discours.

Ils reprirent les escaliers sans perdre un instant. S’il y avait bien une chose que le Général souhaitait éviter, c’était de laisser Riedel fuir. Et l’homme devait toujours avoir la porte des étoiles sous son contrôle… Ils firent donc aussi vite que possible dans les escaliers, dévalant les marches au rythme du Général qui essayait de ne pas les ralentir avec sa jambe mécanisée.
Ils arrivèrent enfin au niveau 28, celui de la salle de contrôle. C’était le point stratégique à prendre en main et l’endroit probable où devait se trouver Riedel, qui avait du quitter son bureau de commandant en apprenant ce qu’il se passait dans la base. Jack ouvrit la porte et tomba sur une connaissance familière : Walter Harriman. Il était armé et était accompagné de deux autres soldats. Pendant un bref instant, Jack se demanda dans quel camp était le sergent et il eut très peur de savoir la réponse.
Mais quand Walter baissa son arme, il comprit.

« Mon Général, mon Colonel… » Dit-il aussi à l’intention de Fett. « Ravi de vous revoir ! Riedel et son équipe ont le commandement de la salle de contrôle et de la porte… On a rien pu faire nous avons été virés de nos postes juste avant l’attaque et on a été remplacés par d’autres… »

« Vous avez fais ce que vous avez pu sergent, mais... On arrive trop tard ? » Demanda Jack, soulagé de savoir qu’il pouvait toujours compter sur Walter.

« Je ne crois pas, ils ont activés les générateurs de secours pour faire marcher la porte des étoiles mais aucune activation ne s’est faite ressentie… Et d’après ce qu’on a pu entendre, un groupe mené par le Colonel Narah est passé par ici il y a peu de temps. »

« Bonne nouvelle. » Fit le Général, qui invita Walter et les autres militaires à le suivre. Puis il se retourna vers tous ses hommes, enclencha un nouveau chargeur dans son P90 et avant de se remettre en route vers la salle de contrôle, il annonça que la fin était proche pour Andy Riedel…

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