"Non et vous ?"

/Quelle question bête je lui ai posé. En attendant, je dormirais bien./

Je baillais légèrement en attendant sa réponse.

Non, pas pour l'instant. Bon je vais vous laissez docteur... dormez bien, révez bien faites tout bien quoi a demain.

Jason sorti en faisant un signe de la main a Altana.

"Oki, bonne nuit, mon major."

Il sortit de la pièce en me faisant un signe de la main. J'en profitai pour aller m'enfiler sous mes couvertures pour dormir. Je me réveillai lentement. J'avais un petit creux à l'estomac. Je me levai en quadruple vitesse. Je fis mon lit et je sortai de mes quartiers pour prendre l'ascenseur dans le but d'aller au mess.

ascenseurs

J'arrivais enfin devant mes quartiers. J'ouvris la porte et je constatai que quelqu'un avait fait le ménage. Mes valises avaient été posées sur mon lit.

/C'est sympa de les mettre là surtout qu'elle pèse leur masse./

Je fermai l'accès de mes quartiers et je m'approchai du lit. Je pris les valises en question par leurs poignées et je les fis glisser grâce à leurs roulettes dans le coin gauche de la pièce et parallèles au lit. Puis je revins vers le lit. J'avais oublié d'enlever ma blouse.

/Tant pis!/

Je m'approchai de ma chaise et je déposai ma blouse sur le dossier du meuble. Puis je revins vers mon lit. Je ressentis encore un frisson traverser mon corps tout entier. Je me déshabilla et je déposai sur la commode. J'ouvris un des tiroirs du meuble de bois clair et je pris une chemise de nuit. Je l'enfilai et je me glissai lentement sous les couvertures. Puis je m'endormis très profondément. Le lendemain, je reçus un appel urgent de ma famille. Ma meilleure amie venait de décéder. Je me levai, m'habillai rapidement, je pris mes clés et je partis de mes quartiers. Je pris l'ascenseur et je sortis du SGC pour rejoindre le domicile de mes parents dans l'état du Texas.

Je mis longtemps à chercher mes quartiers. Il fallait dire que j'avais perdu l'habitude de me repérer dans le SGC. Il faudrait que je voie une de mes vieilles connaissances pour savoir ce qu'est devenu Volgin. Il me manquait et j'avais commis la faute de ne pas l'avoir appelé. Peut-être répondrait-il à mon message laissé sur son répondeur. Perdue dans mes pensées, j'avais raté la porte de mes quartiers. Je refis machine arrière et j'approchais de la porte. Je regardais l'écriteau et ce dernier confirmait ce que je cherchais. C'était bien mes quartiers. Je plongeai ma main gauche dans la poche de mon jeans et en sortit une clé. Je l'enfonçai dans la serrure, je la tournai trois fois et je pouvais entendre le bruit caractéristique d'une porte déverouillée. Je pouvais maintenant entrer dans mes quartiers. J'ouvris la porte et la fermai derrière moi. Puis j'allumai la lumière. Ma chambre avait été entretenue pendant mon absence. Il n'y avait pas une pellicule de poussière. Je me dirigeai vers mon lit et je fis un plongeon dedans. Je faillis m'endormir mais ce qui m'empêchait de sombrer dans le sommeil, ce fut l'excitation dûe au fait que j'avais retrouvé le SGC. Je vidai ma tête et je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Volgin. Pourquoi lui ? Je ne savais pas l'expliquer. Il fallait que je le voie de toute urgence pour lui parler de choses importantes à propos de nous. Mais tout d'abord, il devait me téléphoner ou venir en personne ici. J'attendis donc qu'il vienne. Je commençai à m'inquièter. Je pris mon portable qui était dans une des poches de mon blouson et je composai à nouveau son numéro.

Citation :

Votre correspondant est indiponible pour le moment. Votre correspondant est indiponible pour le moment.

"Foutu portable ! "

Je raccrochai et je mis mon téléphone dans la poche de mon pantalon.Je m'approchais de la chaise de mon bureau et je pris la blouse qui n'avait pas bougé depuis des mois. J'enlevai mon blouson et je le posai sur mon bureau. Puis j'enfilai ma blouse et je sortis de mes quartiers. Je regardais ma montre. Il était à peu près 15h10. Les couloirs étaient vides, ce qui me désolait. En fait, je m'attendais à voir Volgin arriver. Je soupirai alors. Ensuite, je me dirigeais vers les ascenseurs direction pour prendre mon service au niveau 21.

Arrivée à mes quartiers, je constatai que j'avais oublié de fermer la porte. Entrée dans lma chambre, je la fermai. J'allumai ensuite la lumière. Je me dirigeai vers mon bureau. Je sortis mon portable de ma poche de pantalon. Je ne mettais jamais mon téléphone en mode vibreur mais plutôt en mode silence. Je regardais l'écran et constatai que j'avais reçu un sms de ma mère.

Citation :

Rappelle-moi Altana, s'il te plaît.

Je composai alors le numéro de ma mère. Je mis le combiné sur mon oreille droite. Pour l'instant, j'entendis que la tonalité puis ce fut ensuite la voix de mon interlocuteur.

Citation :

"Allô, qui c'est à l'appareil?

C'est moi, mam.

Citation :

Altana ?

Oui, Mam, c'est moi. Pourquoi m'as-tu envoyé un sms ?

Citation :

En fait, je n'arrivais pas à te joindre chez toi alors je t'ai envoyé ce sms.

Pour quelle raison ?

Citation :

La soeur de ta meilleure Betty a appelé ce matin. Elle ne se sentait pas bien. Elle dit qu'elle a fait un malaise.

Un malaise ? Si c'est pour venir la voir, Mam, je décline l'invitation. j'ai trop de travail à l'hôpital militaire. Il y a eu une explosion un truc de ce genre.

Citation :

Pourquoi les médias n'en ont pas parlé ?

Je suis désolé, Mam. Je ne peux pas te parler de mon travail. Tu connais le secret médical et le top secret.

Citation :

Je connais oui et je commence à en avoir marre de tout cela. Je voudrais que tu me dises la vérité un jour.

Je ne peux pas. Je dois te laisser, on vient de m'appeler au haut-parleur."

Je venais de raccrocher au nez de ma mère. Elle était trop curieuse de ce que je faisais. Je lui avais aussi menti sur le lieu où je travaillais. Si elle apprenait la vérité un jour, je pouvais faire mes valises et quitter la planète en urgence. Elle était du genre rancunière et avait des relations haut-placés mais pas dans l'armée heureusement sinon elle n'aurait jamais voulu que je rentre au SGC. J'éteignis mon portable aussitôt après mon appel pour éviter que Mam me rappelle. Je le mis dans ma poche. Je n'avais pas besoin d'avoir des aiguilles dans les pieds à cause d'elle. Je m'approchais de mon lit et je fais un bond. J'atterris sur mon lit. J'étais tellement bien dessus. J'avais la flemme de défaire les draps et je m'endormis rapidement.

Je me réveillai quelques heures plus tard et la première chose que je fis, ce fut de regarder ma montre. Il était 15h16. Je supposai que j'étais assez reposée pour reprendre le travail. Je me levai d'un seul bond. Je pris mes clés au fond de ma poche. Je me dirigeai vers l'extérieur de mes quartiers et cette fois, je n'oubliai pas de fermer la porte à clé. Puis je dirigeai les ascenseurs pour arriver à l'infirmerie dans le but de prendre mon service.

Je revenais de l'infirmerie. Je parcourai les couloirs à la recherche de mes quartiers. Arrivée devant ma porte, je cherchai les clés dans les poches de mon blouson et de mon jeans. Elles étaient dans une des poches de mon pantalon. J'ouvris donc ma chambre. Je m'enfonçai dans le noir presque ténébreux de ma chambre. J'allumai ma chambre. Je me dirigeai vers ma commode. J'en sortis des affaires de civil propres : un pantalon noir et un T-shirt vert à manches courtes. Puis j'allai vers la salle de bains. J'allumais l'eau chaude de la douche en tournant les robinets pour équilibrer la température. Je me déshabillai, je mis les affaires sales dans un sac en plastique noir et je rentrai dans la cabine de douche. Je me lavai à fond et cela dura quelques minutes. Après m'être habillée, je m'endormis sur mon lit sous les couvertures.