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 MJ Extrospection

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Josh Reynolds
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MessageSujet: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1027.04.14 3:55

MJ Extrospection 1398561899-ms-mj-extrospection

PJ :
(Colonel) Boba Fett
(2nd Lieutenant) Anthony Lang
(Sergent-major) Julia Becker
(1er soldat de 1ère classe) Cara Mallory
(Scientifique) Michael Anderson


PNJ :
(Major-général) Jack O'Neill
(Major-général) Peterson
(Major) Hatcher
(Sergent-chef) Kelamis
(Sergent) Dunning
(Caporal) Merrick
(Caporal) Chapman
Fassger
Jacob Langer
Zipacna
Tanok


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PROLOGUE

C’était un matin particulièrement tranquille. Bien que le froid perdurait et que les nuages persistaient, bien qu’aucun rayon lumineux ne parvenait à la colline, les environs baignaient dans une quiétude absolue. A mesure que le jour se levait, la fumée qui s’échappait encore des chaumières disparaissait peu à peu, laissant place à un tableau quasi statique. Rien ne venait troubler ce repos parfait que s’offrait cette planète. Quelques silhouettes se distinguaient certes du paysage, ombres acérées sur un champ de douceur, mais leur immobilité apparente suffisait à les rendre inoffensives. Patients, ces rares témoins du lever de soleil attendaient, s’échangeant des mots tout aussi rares. En fait, il fallut un long moment pour que l’un d’eux se décide à rompre cette inertie :

« On ne va quand même pas rester là à attendre toute la journée ? »

Si l’un des hommes osa un soupir, personne ne répondit. Irrité, celui qui avait parlé reprit son arme et se leva, non sans laisser une nette trace dans la terre gorgée d’eau.

« Je retourne au village. Quand vous en aurez marre faites-moi signe. »

Ce ne fut que lorsqu’il tourna les talons que les autres réagirent. Dans un sursaut tout le monde se remit sur pied, et tous commencèrent à dévaler la pente dans la direction opposée au village, manquant à tout moment de trébucher. Malgré un instant d’hésitation le premier homme imita finalement ses amis, et lorsque tous arrivèrent la Porte des Étoiles était déjà activée. L’horizon des événements, vascillant, laissa alors passer une onde de choc qui termina sa course une dizaine de mètres plus loin, puis trois hommes complètement exténués. Ceux qui les attendaient levèrent vivement leur arme, prêts à tirer, mais le vortex se ferma avant que quoi que ce soit d’autre sortît. La menace écartée, le principal intéressé rengaina son arme de poing avant de s’approcher de ses hommes :

« Où est Jacob ? Un signe de tête des nouveaux arrivants suffit à faire passer le message. ... Et l’artefact ?

Détachant le sac de ses épaules, un des membres de l’escouade sortit l’objet tant convoité, qui déjà faisait briller les yeux du chef du groupe. Une pierre, ovale, verte, trônait majestueusement sur le gant du commando. La pierre lisse, aucun symbole n’était visible. Seuls de subtiles changements s’opéraient sans cesse – une variation d’éclat qui rendait cet étrange bien particulièrement beau, et intriguant. La regardant sous toutes les coutures, il fallut plusieurs minutes avant que l’officier, en habits locaux, ne rende son verdict :

« Bien joué. Ça plaira au Bureau. »

Satisfait, le meneur récupéra l’artefact de la main de son homme… de main. Il allait d’ailleurs faire demi-tour quand il s’interrompit, surpris et soudain particulièrement mécontent.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! »

Pour une raison qu’il ne comprenait pas, la pierre ne brillait désormais plus. Ils eurent beau s’y mettre à plusieurs, aucune tentative pour semblait-il “rallumer la pierre” n’aboutissait. A bout, dépité, l’officier lança l’objet à un de ses sbires.

« Lloyd, foutez-moi ça avec les autres vieilleries. Son sac récupéré il allait partir, quand il se retourna vers le commando et ajouta : Au fait, quand serez rentrés… Dites à Riedel qu’ils nous ont fait péter un camion, et que je l’emmerde. Surtout faites-lui bien passer le message. »

Lorsque le groupe s’éloigna avec son “précieux” trophée, l’escouade se retrouva seule. Si l’un d’eux allait déjà vers le DHD, les deux autres ne semblaient pas vouloir bouger tout de suite.

« C’était bien la peine de nous envoyer sur P5S-901. La prochaine fois qu’on nous demande un truc pareil, c’est eux que je tue ! »


------------------------------

Cinq ans s’étaient écoulés depuis ce jour. En cinq ans il s’était passé bien des choses, et par un étrange concours de circonstances c’était à ce moment le colonel Narah qui dirigeait le SGC. La montagne Cheyenne, calme ces derniers temps, accueillait même en ce moment un représentant de l’agence gouvernementale la plus célèbre et la plus redoutée des militaires de la base : le NID. Jadis pourrie jusqu’à la moelle, l’agence avait tout de même réussi à redorer son blason, ne serait-ce qu’à Washington. Paradoxalement, si la Confrérie posait bien des problèmes au Programme “Porte des Étoiles”, son existence même était un bienfait pour le NID, car tous leurs argents véreux les avait rejoints et les agents restants avaient ensuite pu faire le ménage sereinement. En outre ce n’était pas un agent de terrain qui venait d’arriver au SGC, mais un simple gratte-papier, quelqu’un qu’on reléguait toujours à des tâches secondaires dont personne ne se souciait et, s’il portait bien une arme, son costume bas de gamme contrastait largement avec les agents de vitrine qu’on avait l’habitude de croiser par ici. Sa destination, par contre, n’était pas bien originale : le bureau du commandant de la base, à savoir, à cette occasion, celui de Menchu Narah.

« D’habitude mon boulot est chiant à en mourir, mais là… ! »

Debout face au bureau du colonel, l’agent du NID, enthousiaste, sortit de sa serviette un tas de dossiers qu’il posa énergiquement devant lui. Il en écarta plusieurs rapidement, puis fit avancer vers son interlocuteur celui qui l’intéressait. Commença alors une longue explication...

« Quand on a démantelé le dernier réseau mafieux du NID, on s’est rendu compte que les agents qui en faisaient partie nous avaient depuis toutes ces années caché un certain nombre d’informations qu’ils avaient glanées çà et là – des informations qui, évidemment, étaient en soit illégales. On a donc chargé quelques agents – moi – d’analyser point par point chaque dossier qu’on a pu récupérer, chaque miette de ce qui par chance n’a pas été détruit dans leur fuite, pour comparer avec notre base de données. On a passé des heures et des heures sur des relevés bancaires, des virements vers des comptes offshore et je vous en passe… Mais le point important, c’est qu’il y a quelques jours je suis tombé sur ça – tenez, lisez ! Vif, l’homme tournait les pages du dossier pour le colonel, lui laissant à peine le temps de prendre en compte les informations qui y figuraient. C’est ce qu’il reste d’un rapport de mission d’une de ces fameuses cellules terroristes. Leur groupe était chargé de récupérer coûte que coûte des artefacts à partir d’une base extraplanétaire, qu’on suppose qu’ils avaient montée grâce à des tel’taks, eux-même récupérés par certains des premiers membres des équipes SG qui avaient tourné leur veste à un moment donné en mission – ‘fin vous connaissez l’histoire. Bref, l’idée c’est que la cellule occupait une planète avec certains hommes, et les autres restaient relativement indépendants jusqu’à, à chaque fois, qu’ils reçoivent leur ordre de mission. On n’a toujours pas fait le lien entre la cellule dont je vous parle et toutes les planètes qu’on sait avoir été clandestinement visitées par le NID, mais par contre on a trouvé ça ! Laissant cette fois-ci le colonel lire entièrement la page, l’agent gouvernemental trépignait d’impatience. Ni votre base de données, ni la nôtre ne référence cette planète – apparemment ils l’auraient trouvée en infiltrant les rangs d’un Goa’uld, mais le nom n’est pas précisé. Le reste a été effacé, détruit ou emporté par la Confrérie, mais... ce qui est important, c’est qu’à 3,2 secondes de voyage il y a une ville des créateurs de la Porte des Étoiles. »


Dernière édition par Josh Reynolds le 03.06.14 1:41, édité 5 fois (Raison : Màj de la liste des PJ/PNJ)
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1010.05.14 16:58

10 mai 2014.
A l’autre bout de la galaxie, bien loin des querelles politiques terriennes, la nuit régnait sur Cyster. Cette lune habituellement calme était en proie à une course effrénée au coeur de ses forêts. Les fuyards, au nombre de cinq, tentaient tant bien que mal de rejoindre la Porte des Étoiles. Armés, ils se relayaient régulièrement pour tirer sur leurs poursuivants, des Jaffas avides de douleur et de mort. Pas si loin que cela, des cors de guerre appelaient du renfort, renseignant sans cesse les autres sur la position des terriens. Et tandis que les rangers piétinaient le sol parfaitement sec, les arbres s’embrasaient sous les décharges des lances serpent…



------------------------------

Quand l’équipe du colonel Fett avait débarqué sur P5S-901, en début de matinée, tout semblait aller pour le mieux. Les renseignements fournis au briefing par le colonel Narah et l’agent Fassger, un planqué du NID, avaient permis de mettre sur pied cette mission de reconnaissance sur les traces mêmes des Anciens. Le potentiel de cette découverte était tel que l’homme en charge du département scientifique du SGC, le docteur Anderson, avait lui-même rejoint la mission. Il fallait dire que de ces fameux “Anciens” on ne savait en fait pas grand-chose : ils avaient construit la Porte des Étoiles, abandonné une ancienne cité quelque part dans l’Univers dont on n’avait depuis plus de cinq ans jamais rentendu parler, et étaient à l’origine de la Fontaine de Jouvence, retrouvée à Chichén Itzá deux ans plus tôt. On savait depuis déjà longtemps à quel point Anubis s’était inspiré des Anciens pour certaines de ses nouvelles armes – les guerriers Kulls en premier, mais aussi son clone Khalek ; il était donc crucial, si on en avait la possibilité, de s’emparer des secrets de cette ville Ancienne avant que lui ait connaissance de son existence.
Le “hic”, dans ce plan – car bien évidemment il y avait un “hic” –, c’était que ces renseignements avaient une origine légèrement différente à la normale. En effet, si habituellement on décidait d’une exploration sur la base d’une reconnaissance par MALP dans l’ordre des planètes déjà présentes dans la base de données, grâce au cartouche d’Abydos ou à un judicieux calcul par ordinateur, ici l’information provenait d’un tiers. Pas d’un Tok’ra, non – et c’était sans doute une chance –, mais des anciennes activités mafieuses du NID. Ce qui était aujourd’hui connu sous le nom de la Confrérie avait agi pendant des années sous la couverture de l’agence, et avant même que le SGC s’en rende compte, leurs activités s’étaient déjà étendues aux explorations extraplanétaires et au vol de technologies. Et P5S-901 venait de là.
Le second “hic” – car il y avait bien un second “hic” –, c’était ce qu’avait révélé le MALP récemment : si la ville dont parlaient les archives du NID existait bel et bien, elle semblait avoir été profanée depuis longtemps. Certaines images laissaient en effet penser qu’entre-temps une autre civilisation avait colonisé les lieux, tantôt recouvrant certaines structures de leur propre technologie, et tantôt les utilisant à leur état naturel. Le métissage de l’héritage des Anciens avec celui d’un peuple inconnu rendait l’expertise particulièrement complexe, et carrément impossible sans aller sur place. Mais il y avait un point positif : d’après le MALP les lieux semblaient avoir été abandonnés, et en outre il n’avait détecté autre trace d’activité dans la zone dans les 24h de surveillance qu’il avait effectuées.

P5S-901 – la planète dont il était question – était une planète au climat tempéré. S’il faisait relativement chaud, le paysage ne se distinguait de ceux de la Terre que par une Porte des Étoiles dans un coin de forêt visiblement pas entretenu depuis des lustres. La végétation était ici dense, mais il suffisait de suivre les vestiges d’une route pavée pour bientôt apprécier un environnement ouvert et construit. Des murs et des colonnes de briques s’élevaient çà et là, laissant apparaître en fond des édifices plus élaborés érodés par l’âge. La plupart des toits n’existaient plus, mais la ville s’étendait sur des kilomètres. Le MALP, arrêté une cinquantaine de mètres au-delà des arbres, était lui face aux premiers vestiges de “l’autre” civilisation : d’épaisses fibres marron, presque noires, recouvraient les structures Anciennes, écartant les briques par endroits pour mieux venir fusionner avec les fibres-soeurs. Ces fibres, inertes, étaient de toute évidence organiques : il suffisait de planter son couteau à l’intérieur pour s’en rendre compte. Cet aspect très végétal se retrouvait aussi parfois sur le sol : dur, mais absorbant le bruit des rangers ; résistant, mais souple à la fois. Enfin, au-delà encore, là où le MALP ne voyait plus, cette ville affichait un troisième aspect, lui d’un tout autre ordre : beaucoup de bâtiments Anciens étaient effondrés, tandis que les fibres aliennes étaient régulièrement déchiquetées là où c’était normalement si uniforme. Aussi de nombreuses marques noirâtres étaient visibles dans la ville, signes d’un combat que n’importe quelle escouade SG pouvait reconnaître : les lieux avaient déjà été bombardés par les Goa’ulds. A l’échelle galactique, le combat était extrêmement récent ; à l’échelle humaine le danger était présent, mais suffisamment mince pour prendre le risque. Et puis l’enjeu en valait la chandelle…

Les cinq représentants du SGC – il y avait, en plus de Fett et Anderson, le lieutenant Lang, le sergent Becker et Mallory – passèrent une bonne partie de la matinée à explorer les lieux, à décortiquer les moindres recoins que le docteur en charge des recherches jugeait dignes d’intérêt. Mais, à vrai dire, en-dehors de l’aspect architectural, cette ville n’avait pour l’instant montré aucun intérêt technologique. Les millénaires qui s’étaient écoulés, le peuple qui s’était installé et les Goa’ulds qui avaient débarqué avaient tous fait leur oeuvre, et à présent il semblait ne rien rester. Une autre possibilité, encore, existait : les agents du NID avaient peut-être déjà tout récupéré…
Un vestige notable, tout de même, restait : en bas des marches de la rue principale, à plusieurs centaines de mètres de la forêt, se cachait sous les éboulis des bâtiments alentours, sur la place centrale, un cercle de Naquadah… Les anneaux de transfert, une fois découverts, se révélèrent encore fonctionnels : les cristaux étaient en effet parfaitement en état. Mais quoiqu’il en soit, un seul incident fut à déplorer :
Une avancée plus profonde dans les ruines fut l’occasion de rencontrer une sonde Goa’uld autonome. Si celle-ci fut très vite détruite malgré ses tirs et les dégâts qu’elle put provoquer autour, des renforts survinrent rapidement au-dessus de leurs têtes : sorti de nulle part un Al’kesh arriva très vite sur zone, bombarda les ruines, et avant même que les terriens aient le temps de s’enfuir de la ville des décharges électriques vinrent neutraliser leur esprit.


Le réveil fut forcément lourd à bord du vaisseau-mère qui les avait capturés. Débarrassés de leurs équipements, rien ne permettait aux explorateurs terriens de franchir l’épaisse porte qui les séparait du couloir. Ils devaient attendre dans cette atmosphère confinée, dans cette pièce munie uniquement de deux bancs et d’une grille de ventilation. Et le temps s’écoula, jusqu’à ce que le grondement distinctif des bottes Jaffas s’approchant résonne de l’autre côté du mur. La lourde porte glissa péniblement vers le plafond, et le prima présenta enfin leurs ennemis :


« Tau’ris. Le temps qu’il prit à prononcer ce mot illustrait la fierté qu’il ressentait face à cette capture. Vous avez pénétré sur le territoire de mon maître, lord Zipacna. Pour cet affront vous serez interrogés… torturés… puis tués. Si vous résistez votre dépouille sera livrée à notre Dieu : Anubis. Ses yeux se posèrent successivement sur chaque membre de l’équipe. Kree, Jaffas ! »


------------------------------

Une évasion plus tard, et ils étaient descendus du vaisseau Ha’tak, posé sur la grande pyramide de Cyster, et s’étaient retrouvés en fuite dans la forêt, cherchant désespérément la Porte des Étoiles de la lune. Armés, les cinq fuyards se relayaient régulièrement pour tirer sur leurs poursuivants, des Jaffas avides de douleur et de mort. Pas si loin que cela, des cors de guerre appelaient du renfort, renseignant sans cesse les autres sur la position des terriens. Et tandis que les rangers piétinaient le sol parfaitement sec, les arbres s’embrasaient sous les décharges des lances serpent des sbires de Zipacna. Ce Goa’uld, pourtant de seconde zone, avait toujours su se mettre dans les bonnes grâces des Grands Maîtres Goa’ulds, et il était certain qu’il ferait encore une fois tout pour se faire bien voir d’Anubis. Ses planeurs de la mort prouvèrent son obstination lorsqu’ils manquèrent de peu de pulvériser le groupe à plusieurs reprises, ou bien encore lorsqu’un Al’kesh arriva pour se mettre en position au-dessus de la Porte. Mais c’était d’ores-et-déjà trop tard : les explorateurs de la Terre avaient déjà transmis leur code GDO, et franchi le vortex.


« Pas un geste ! »

La voix du major Hatcher, en salle d’embarquement, était claire et ferme. Le vortex s’était déjà fermé, mais les soldats du SGC gardaient leurs armes levées, tenant bien en joue les derniers arrivants.

« Le code que vous avez entré pour ouvrir l’iris n’est pas valide ! Il s’agit de celui de SG-16, qui pour des raisons pratiques n’a pas pu vous le confier ! Déposez vos armes, et confirmez votre code d’identification et votre code GDO ! »
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1015.05.14 21:47

J’avais devant moi les colonels Fett et Narah, le lieutenant Lang, le sergent Becker, Mallory ainsi qu’un agent du NID du nom de Fasger et un projecteur particulièrement récalcitrant que je n’arrivais pas à faire fonctionner.  Après avoir vérifié tous les branchements, avoir redémarré mon ordinateur portable ainsi que le projecteur, puis m’être épongé abondamment le front, un miracle se produisit et le bureau de mon ordinateur représentant la pyramide de Djoser apparu à la vue de tous. Je double cliquai sur le champ pour lancer mon exposé.

- Ceci est…

Un individu hirsute apparu projeté sur l’écran. L’œil hagard, la chemise défaite, les lunettes de travers, il ne s’agissait de nul autre que de moi-même relié à un tonnelet de bière par un long tuyau terminé par un entonnoir. Il s’agissait d’un diaporama  du Spring Break de ma dernière année d’étude. Je cliquai frénétiquement pour fermer cet embarrassant fichier alors que commençait à apparaitre une autre image de moi accompagné par la grande gagnante du concours de tea-shirt mouillé. Une fois le bon fichier lancé je jetai des regards noirs tout autour de moi et terminai ma phrase.

- … une image personnelle que je n’ai pas la moindre intention de commenter. Aussi lorsque certains auront fini de ricaner nous pourrons commencer le briefing.

Nous avons appris plutôt récemment, par le biais du NID et de notre invité ici présent, que des anciens membres corrompus de cette agence aujourd’hui réhabilitée, ont mené des opérations illégales sur d’autres planètes. Une de ces planètes a retenu notre attention. La série d’image que je vais vous montrer provient de P2X-232.

Je sentis quelques regards perplexes et je me retournai vers l’écran pour y lire les lettres insérées dans le diaporama : P5S-901. Je déchirai en quatre ma liasse de papier et décidai de dire deux mots à ma nouvelle assistante une fois la présentation – par la force des choses maintenant effectuée de tête – terminée.


- Comme je le disais donc il s’agit de P5S-901.

Nouvelle série de regards noirs pour décourager les possibles contestataires.

- D’après le MALP, il s’agit d’une planète au climat tempéré, à l’atmosphère tout à fait respirable et à la végétation dense. Les vestiges d’une route pavée nous mènent directement à un village bien curieux dont l’architecture Ancienne semble avoir été réutilisée par une autre civilisation inconnue. L’importance scientifique d’une telle découverte justifie amplement ma présence à vos côtés pour une exploration. Nous aurons comme mission d’explorer les ruines, de ramener un maximum d’échantillons et de photos pour continuer nos analyses plus tard sur Terre. L’état des ruines en présence semble démentir toute occupation durant au moins ces deux derniers millénaires, mais de plus amples analyses nous permettront de dater plus précisément cela. L’étude de l’ensemble architectural de ces ruines nous permettra peut-être de confirmer et e préciser le rôle culturel des Anciens dans les premières civilisations terriennes et c’est donc notre but premier.

Une profonde perplexité se dessina sur certains visages aussi je soupirai et rajoutai bien malgré moi :

- …ceci et la recherche d’artefacts aliens bien entendu.

A ces derniers mots un murmure de satisfaction parcouru mon auditoire.  Comme d’habitude il semblait que les militaires n’étaient intéressés que par tout ce qui brillait ou pouvait potentiellement servir d’arme ou encore participer à en construire une. C’était déplorable.

- Avez-vous des interrogations ou remarques ? Si vous avez des questions concernant la première exploration de cette planète par le  NID, je vous laisse poser directement des questions à notre invité, M. Fasger.


***


- C’est un petit pas pour moi...

Première parole de ma part depuis bien longtemps sur une autre planète que la Terre. A la suite d’une mission désastreuse où j’avais envoyé six personnes pour une mission scientifique qui s’était plutôt mal déroulée, j’avais promis aux membres de cette mission que pour leur prouver mon investissement et faire amende honorable je partirais affronter les mêmes conditions qu’eux lors d’une prochaine mission. L’importance des ruines découvertes par la sonde ainsi que l’implication directe du NID me décida à partir sur le terrain, non sans avoir préalablement distribués mes consignes aux scientifiques restés sur place. Je m’étais équipé d’une arme de poing, d’un couteau et d’un zat pour tout armement. Mon sac à dos était rempli de livres divers et variés ainsi que de quelques instruments de relevés et d’analyse technologique. J’étais paré pour cette mission.

Le deuxième « petit pas » fut moins glorieux.

Splatch !


- Je crois que je viens de marcher sur … une sorte de déjection particulièrement fraîche et donc collante et malodorante ? Quelqu’un aurait amené avec lui des mouchoirs en papier ou du Sopalin par le plus pur des hasards ?

Génial… donc en plus des ampoules naissantes - dues aux gros rangers inconfortables dont j’avais perdu l’habitude de porter – il faudrait que je me coltine l’odeur tout au long du chemin. Bienvenue sur P5S-901.

Ma morosité, la douleur et même mon sens olfactif furent bientôt vaincus par le spectacle qui se présentait à moi.


- Colonel ! Il faut qu’on regarde ça ! Ces ruines ! Je l’avais bien vu grâce aux images envoyées par la sonde, mais avez-vous vu l’influence de ces constructions ? C’est un savant mélange de culture romaine, de culture grecque et de… non mais vous avez vu ça ? La sonde n’a pas rendu juste à la magnificence de ces ruines ! On dirait que l’on a utilisé un marbre local que l’on reconnait facilement par les stries noirâtres que l’on aperçoit. Vous saviez que l’on peut reconnaitre la provenance de quasiment tous les marbres antiques en étudiant le grain, la couleur,…

Le colonel ne semblant pas apprécier à sa juste mesure ces doctes paroles et me l’ayant fait savoir par une remarque bien sentie, je décidais de garder mes commentaires ultérieurement pour mon rapport.

- Ici venez voir ! Il y a des runes effacées par le temps mais peut être exploitables par l’œil affuté qu’est le mien ! Je vais déchiffrer ça en un clin d’œil et j’écrirai un lexique et je deviendrais célèbre et…

Une remarque anodine m’informa que je n’avais pas fait que penser cela et que je l’avais bel et bien dit à voix haute… Cinq minutes plus tard et sous les railleries de mes camarades je courrais vers d’autres ruines ; ce que j’avais pris pour des glyphes quelconques n’étant que de l’érosion et quelques marques d’outils laissés par les squatteurs qui avaient succédés aux Anciens. Telle une puce je bondissais d’un point d’intérêt à un autre. Ici un chapiteau avec des détails faisant penser aux premiers chapiteaux doriques grecs. Ici ce qui ressemble à un atrium romain. Ici un mélange étroit entre les différentes technologies avait été rompu par des dégâts d’origine probablement goa’uld ce qui me permit de relever un échantillon de ce mystérieux tissus organique…

Je fus  bientôt interrompu dans mon émerveillement par un des membres de l’équipe qui nous appela car il avait découvert quelque chose. Je me rendis sur les lieux et écarquillais les yeux. Nous étions pour la première fois en présence d’une technologie digne d’intérêt.


- C’est un cercle de téléportation. Il n’est pas forcément goa’uld car si ma théorie est exacte et qu’une partie de ces ruines provient bien des Anciens alors…

Je ne pus terminer ma phrase et je fus prié en quelques mots assénés avec vigueur d’abréger mon monologue et de me mettre au travail pour étudier lesdits anneaux.  Je me mis à genou, soulevai le boitier de commande et commençai mon observation.

- Huuum… bien qu’improbable toute présence armée autre que notre petite troupe sur cette planète, il se pourrait que si je l’active, nous apparaissions dans un endroit dépourvu d’oxygène, noyé ou bien que je sois dans l’impossibilité de faire fonctionner l’appareil de réception pour repartir… de toute façon je suis archéologue de profession et même si j’ai reçu quelques temps après mon arrivée une formation pour…

Je m’aperçus alors que je parlais dans le vide et que personne ne m’écoutait plus et cela depuis bien longtemps… Après quelques minutes d’étude de l’artefact je pus proposer quelques hypothèses.

- Je ne crois pas que cet artefact communique avec un endroit quelconque de la planète, il devait servir à la réception des hommes et de l’équipement en provenance de vaisseaux spatiaux. Les cristaux sont là et parfaitement intactes, aussi je pense qu’il est en état de fonctionner. Maintenant pour en être sûr il faudrait qu’un vaisseau goa’uld l’actionne.

Devant le nombre de paires d’yeux hostiles qui me fixèrent soudain, mon sourire disparu et je compris que j’avais désormais réputation de porter la poisse. Foutaise que cela! La preuve c’était que tout se déroulait parfaitement bien !

Lorsqu’une petite voix proposa notre rentrée sur Terre je fus dans l’obligation de m’y opposer.


- Partir maintenant ? Mais vous n’y pensez pas ! Il y a tellement de chose à explorer… Laissez-moi juste au moins jeter un coup d’œil sur cette série de colonnes que l’on voit un peu plus loin. Vu l’agencement des ruines et si l’on en croit la similitude avec la civilisation romaine, je serais prêt à parier qu’il s’agit du centre névralgique de la cité, le forum.

Le colonel accepta ma demande mais nous n’avions parcouru qu’une petite centaine de mètres qu’une sonde apparu devant nos yeux ébahis. Aussitôt apparue aussitôt disparue sous un déluge de balles non sans nous avoir au préalable arrosé de ses munitions. J’avais bien protesté lorsque l’un des hommes m’avait attiré derrière l’une des colonnes pour me protéger des tirs, mais il fallait se rendre à l’évidence, ma vie était probablement plus précieuse qu’une des nombreuses colonnes éparpillées sur cette planète. L’appareil avait donc était promptement détruit…

Mais c’était hélas trop tard. La sonde avait effectué sa mission première : celle d’avertir ses maîtres de toute présence anormale. Sortants de nulle part nous fûmes bientôt survolés par un Alk’esh. Un ordre fut donné et nous commençâmes à courir. Nous n’allâmes pas très loin. Je sentis très bientôt une décharge parcourir mon corps et je perdis connaissance, persuadé d’avoir été réduit en charpie par les bombardements de l’Alk’esh.



***


Lorsque je me réveillai, je découvris avec stupeur que j’étais bien vivant, que mes camarades également (et réveillés bien avant moi) et que nous nous trouvions enfermés dans une cellule à bord très probablement d’un vaisseau goa’uld.

- Ah les brutes ! Ils se sont emparés de mes livres ! Par contre ils se sont bien gardés de me débarrasser de ces satanées pompes ! Ces ampoules mes tuent !

Lorsqu’un prima arriva (pour reconnaitre entre eux les différents grades jaffas c’est comme pour les bijoux, il suffit de reconnaitre le métal et d’analyser le poinçon)  je ne pus m’empêcher de lâcher :

- Pourparlers ?

« Tau’ris. Vous avez pénétré sur le territoire de mon maître, lord Zipacna. Pour cet affront vous serez interrogés… torturés… puis tués. Si vous résistez votre dépouille sera livrée à notre Dieu : Anubis. Kree, Jaffas ! »

- Attendez deux minutes, laissez-moi traduire. Zipacna est un dieu issu de la mythologie maya. C’est censé être un géant. Kree veut dire « attention », « salut », « fais attention »,  « stop », mais il a aussi beaucoup d’autres sens. Ici je pense que nous avons à faire au classique : Jaffas…


Je fus grossièrement interrompu par le Prima qui pria un de ses hommes de me faire taire en utilisant la force physique. La douleur résiduelle qui en résultat m’empêcha de me préparer au choc de la décharge du zat. Lorsque je repris mes esprits et que j’eus conscience que l’on était en train de s’échapper, l’horreur m’envahit.

- Colonel, certains des volumes que contenait mon sac sont fort rares, aussi j’aimerai savoir s’il serait possible de… Si ce n’est pas le cas colonel sachez que je ne vous en tiendrai pas rigueur pour autant.

Le regard que le colonel me lança dès le début de ma phrase m’avait décidé à changer la fin de ma tirade au dernier moment. Il ne s’agissait pas d’être abandonné par les miens sur ce vaisseau pour le moins inhospitalier…

Mes camarades en bons professionnels qu’ils sont nous sortirent du vaisseau en un rien de temps. Celui-là se trouvait être un vaisseau ha’tak comme bien entendu je l’avais déjà facilement deviné de par les particularités inhérentes à une telle construction. Nous courûmes en direction de la Porte des étoiles de cette planète… moi je claudiquai surtout, mes rangers me faisant toujours un mal de chien et mon corps ayant encore en lui le souvenir douloureux du traitement de faveur administrer à ma personne par les goa’ulds. Heureusement je fus aidé dans notre course folle par l’un de mes équipiers.


- Je suis vraiment désolé de vous retarder, il semblerait que ce n’est pas vraiment mon jour de chance…

Je relevai soudain la tête.

- Vous entendez ce bruit ? Cela vient de tout autour de nous on dirait !

Effectivement il fut bientôt clair que les cors des jaffas demandaient des renforts et se répondaient et qu’ils étaient en train de nous encercler… Heureusement mes amis militaires avaient l’habitude de ce genre de situation ayant pour certains eu à faire souvent avec la tactique de chasse des jaffas. En quelques minutes nous fûmes à la porte des étoiles sous le feu ennemi des troupes terrestres et aériennes. Tandis que mes camarades répondaient aux tirs ennemis par une pluie de projectiles, je courrai à la console et entrai les coordonnées de la Terre et le code GDO. Je courus alors en direction de la porte et sautai à travers alors qu’une ombre arrivait tout juste  au-dessus de moi et que mes équipiers me talonnaient.


***


Juste avant que mon corps traverse le vortex, un sentiment d’allégresse m’envahit. Cette galère allait enfin prendre fin. Je déchantai rapidement alors qu’une petite armée braqua sur nous un véritable arsenal à notre arrivée à la maison. Je craquai :

- Ah non pas deux fois dans la même journée ! Excusez-moi de vous interrompre deux secondes euh… dis-je en tendant le cou pour arriver à  lire le grade et le nom de la personne qui nous faisait face, major Hatcher, mais j’ai plutôt eu une salle journée et j’aimerai par conséquent bien passer par l’infirmerie, prendre une douche pour me débarrasser de l’odeur qui imprègne désormais toute ma combinaison : un savant mélange de déjection animale et de sécrétions humaines. Alors soyez sympathiques, prévenez le colonel Narah que nous sommes rentrés et passez une bonne fin de journée.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1015.05.14 22:28

Quelle ne fut pas la surprise d'Anthony lorsqu'il apprit qu'il était affecté à une mission avec Julia.   Le bon côté de la chose était que cela voulait dire que les gradés ne soupçonnaient pas la liaison entre eux, mais ils allaient devoir se montrer très vigilants sur cette mission. Tout commença en salle de briefing où Anthony se contenta d'un "Salut" accompagné d'un signe de la main, même traitement pour Cara qu'il commençait à bien connaitre et apprécier. En ce qui concerne les colonels Narah et Fett, le salut fut bien évidemment beaucoup plus formel. Quand à Anderson, il craignit le pure en le voyant débarquer. D'ailleurs, ce briefing était à la hauteur des autres, photos perso plutôt gênantes, mauvais dossier...  Au moins, les briefings d'Anderson  comportaient des passages marrants, contrairement à ceux d'autres scientifiques, uniquement soporifiques ou qui donnaient la migraine.

Anthony releva la tête lorsqu'il entendit prononcé le mot NID. Ce mot, comme celui de "Confrérie", signifiait le plus souvent "ennuis". Mais face aux deux colonels, il s'abstint de tout commentaire ou de petite remarque à Anderson. Il n'en pensait pas moins, toutefois.
Le temps d'aller prendre son équipement habituel et les voilà tous au milieu de ruines anciennes, vraisemblablement, à devoir surveiller un Anderson qui courait partout comme un gamin dans une fête foraine.
La zone semblant dégagée, Anthony s'intéressa tout de même un peu aux ruines. Il devait bien avouer que ce lieu dégageait une certaine ambiance particulière et que ces constructions avaient un certain charme. Il essaya d'imaginer les Anciens construire et utiliser ces monuments il y a plusieurs milliers d'années de cela.

"Regardez, des tirs Go'aulds. Nos amis sont déjà passés par là dans le passé. "

Un autre membre de l'équipe leur signala peu après un cercle de téléportation.

"Docteur, ne vous avisez surtout pas de l'activer par "curiosité scientifique" le prévint Anthony lorsqu'Anderson leur annonça qu'ils pourraient se retrouver dans l'eau, dans un endroit sans oxygène ou autre joyeuseté.
Et le voilà qui remettait ça en parlant de vaisseau Go'auld pour voir s'il marchait. Tant qu'il en restait aux paroles ça allait, mais s'il s'avisait de vouloir un jour passer aux actes, il se retrouverait zatté en moins de deux.

Pour l'instant l'exploration était des plus calmes, mais tout bascula tout d'un coup. Une sonde Go'auld apparut. Au signal de Fett, Anthony  leva son P-90 et fit feu, comme ses collègues. Rapidement, la sonde fut détruite, ne résistant pas aux tirs des 4 militaires. Malheureusement, ils savaient tous que les Go'aulds étaient dans le coin, et maintenant au courant de leur présence.

"Mon colonel, il serait peut être l'heure de rentrer?" demanda-t-il à Fett

Chacun se mit à courir en direction de la porte, Anthony fermant la marche derrière le scientifique, quand un Al'kesh apparut au-dessus de leur tête. Trop tard, une sorte de décharge électrique le parcourut, il sentit son corps se ramollir soudain, et perdit connaissance.

Le réveil fut dur, perclus de douleur dans tout le corps, l'esprit complètement embrumé, il se releva en douceur, tout en se frottant la nuque. Sa première réaction fut de regarder autour de lui, où ils étaient et s'ils étaient tous présents.  Naturellement, il demanda à Julia si tout allait bien, avant de tourner la tête aussi vers Cara, rattrapant ainsi sa légère gaffe.

"Colonel, vous avez une idée de quel Go'auld a bien pu nous capturer?" C'était la principale question étant donné que leur sort laissait peu de doute, les Go'aulds voulaient toujours la même chose: les faire parler, de préférence avec un peu de torture et soit les tuer, soit leur implanter un symbiote.
Sa réponse arriva assez rapidement: le Prima du vaisseau vint leur annoncer qu'ils étaient prisonniers de Zipacna, mais que celui-ci dépendait d'Anubis.


"Vous savez qu'on a tué Sokar, hein? Alors votre Zipacna..."lui signala Anthony. Même s'il un point était différent, pour Sokar, ils n'étaient pas prisonniers, mais ça, il n'était pas obligé de le dire...


Anderson commença à faire son analyse du "discours du primat". La tête encore douloureuse, Anthony ne se sentait pas de supporter ça.

"Anderson, on s'en fout. ZIpacna n'est pas un géant, c'est un symbiote, comme les autres. et "Kree", le monsieur a été suffisamment clair dans ses intentions, on n'a pas besoin de le traduire ..."

Anthony examina le regard du Prima qui se posait sur chacun d'eux. Lorsqu'il eut fait son choix de première victime, il appela deux gardes. C'était le moment d'agir. Un simple regard permit eux militaires de se comprendre. Anthony décocha un coup de coude dans l'abdomen d'un des gardes et lui sait la tête, qu'il tordit violemment. Quelques secondes plus tard, les 3 jaffas étaient à terre.. Il pris le zat de son garde et suivit les autres dans les couloirs déserts du vaisseau. En cherchant la sortie, ils eurent la chance de  traverser une salle où était stocké leur matériel.  Quelques centaines de mètres de couloir, quelques jaffas à terre et une alarme plus loin, ils se retrouvèrent à l'air libre.

"Quelqu'un sait où est la porte?" Question essentielle... Par défaut, ils optèrent pour une direction, au pas de course.  Tout en courant, Anthony émit une idée:

"Il vont nous chercher en priorité vers la Porte. S'ils lâchent des planeurs, ils devraient prendre cette direction, en les suivant, on devrait tomber dessus."
Le trajet ne fut pas de tout repos, entre planeurs et escouades au sol mais après une course intense, ils aperçurent enfin la Porte des Etoiles.
Pendant qu'ils le couvraient, Michael alla s'occuper du DHD. Les tirs se firent de plus en plus proches. Un arbre tomba, abattu par un tir de planeur, à une trentaine de mètres d'eux. Le nombre était en leur défaveur, ils ne pourraient pas tenir bien longtemps.
Alors qu'ils étaient vraiment tout prêt d'y passer, le vortex s'ouvrit juste à temps. Anthony plongea, évitant de justesse un tir d'Al'kesh. Arrivant violemment sur la passerelle métallique de la salle d'embarquement. Il était encore à terre qu'un "Pas un geste" résonna.  Se relevant, il vit les militaires postés là en train de les tenir en joue. Il leva les mains, au-dessus de sa tête, lançant un regard interloqué vers le colonel Fett qui allait très certainement se charger de régler ce malentendu. Car il devait bien s'agir d'un malentendu,  une inversion des codes où quelque chose comme ça. Se rappelant des rapports de missions, l'idée d'un univers-parallèle lui effleura l'esprit, mais il préféra vite l'écarter, la trouvant par trop déplaisante.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1016.05.14 0:52

De retour pour jouer un mauvais tour. A qui ? Aucune idée, tant au personnel militaire de la base que nos prochains adversaires. J’avais passé plusieurs semaines dans des foutues montagnes enneigées afin de me former et par la suite instruire de nouvelles recrues au combat en milieu montagneux. Pendant des semaines je n’avais vu que les culs des marmottes et des biffins. Trop de vert tuant le vert (pareil pour le blanc), le bon vieux béton armé de la base me manquait C’était peut-être sans âme, mais c’était comme chez moi. D’ailleurs, mon pavillon de Colorado, je n’y avais pas mis les pieds depuis un bout de temps. Le poisson rouge doit être mort depuis. A peine avais-je eu le temps de saluer quelques anciens camarades que je fut réassigner en mission.

* Ils ont peur que je rouille… *

Direction la salle de briefing où je reconnus biens des visages. Cette vieille canaille de Narah, Lang qui semblait avoir pris du galon, Becker dont quelques souvenirs secrets me revenaient en mémoire et Mallory que j’avais déjà vu une ou deux fois. Et bien sûr, ce cher Anderson toujours aussi cultivé et soporifique. Après avoir salué tout le monde, je m’asseyais et écoutais le briefing qui m’arracha un rire à la première photo.

* Joli le 90D*

Anderson ferma l’image compromettante et enchaîna sur le sujet de la mission, bien moins passionnant. Une planète perdue ayant servie de repaire au NID et qui présente un fort potentiel archéologique.

-« Youpi… »

Le scientifique demanda tout de même si certains se passionnaient pour le sujet, ou tout du moins, avaient certaines interrogations dessus. Ca n’avait pas l’air de se bousculer au portillon.

-« Pas pour moi, équipe SG rendez-vous en salle d’embarquement. »

Le temps de faire un petit détour par l’armurerie, récupérer un HK416, M9, et deux grenades explosives. L’armurier, qui ne m’avait pas vu depuis des lustres m’adressa un clin d’œil complices. Chasser le naturel et il revient au galop. Je quittais cette vieille canaille pour me fondre dans les couloirs et réapparaître devant la porte. Mon équipe arriva également tous équipé de la tête au pied, tant avec des armes et des bidules de mesures. Une fois le vortex établit, je donnais l’ordre de le traverser.

-« Tous au bain. »

Je franchis le flot bleu pour me retrouver sur une planète verdoyante, sentant bon le sous-bois. Un bon petit parfum naturel pour vous détendre. Mes compagnons arrivèrent à la suite, et Anderson ne manqua pas de se faire remarquer une fois de plus.


-« Même à des années-lumières de la Terre vous n’avez jamais de chance… »

L’homme en question ne manqua pas les ruines qui s’étendaient devant nous, regroupant des styles architecturaux, etc… comme il disait au briefing. Je fis signe à Anderson qu’il pouvait aller s’amuser avec les cailloux. Lang remarqua des impacts de tirs typiquement Goa’Uld.


-« Bien vu. Restez avec Anderson, Mallory avec moi, on fait le tour du secteur de fouilles. »

Cette idée, bien qu’évidente lors d’une mission, me fournissait une excuse pour m’éloigner des activités d’Anderson. Avec ma subordonnée, nous fîmes le tour des environs, sur rayon de 100 mètres, passant entre les ruines, puis nous retournions vers le reste du groupe.

-« Pas âme qui vive. Un coup de main Anderson ? »

* Dit-moi que tout baigne…*

A mon grand regret, je fus obligé de brasser quelques cailloux durant la matinée. Heureusement, une personne signala la présence d’un cercle de téléportation. Enfin un événement digne d’un demi-intérêt. Dans un élan énergique, Anderson se jeta dessus pour le bidouiller. Le voyant s’enfoncer dans les circuits de l’engin et dans un monologue inintéressant, je me permettais de lui adresser une petite phrase.

-« N’oubliez pas de me tenir au courant… »

Au bouts de quelques minutes, il revint à la charge, proposant de les faire fonctionner mais sans savoir où ils pouvaient nous emmener. Une grimace parcouru l’ensemble de l’équipe.


-« On va oublier ça pour le moment, je ne voudrais pas me retrouver avec un problème sur le dos. »

Le scientifique proposa de poursuivre l’exploration des ruines, un peu plus loin. J’approuvais sa requête et cette fouille fut fructueuse en peu de temps. En effet, un sonde goa’uld fit son apparition devant nous. Pas le temps d’hésiter.

-« Tous le monde en position de tir ! »

Aussitôt, je m’accroupissais derrière une pierre, basculant mon fusil sur l’épaule et positionnant ses organes de visée sur l’objectif, j’ouvris le feu sans tarder. Mes balles furent rapidement suivies par celles de mes camarades et en peu de temps, la cible fut au sol, fumante et criblées d’impacts. Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises, un alkesh déboula. La sonde avait eue le temps de balancer notre position à ses maitres. Sans particulièrement répondre à Lang, j’invitais mes hommes à fuir.

-« Tous à la porte !!! »

Nous fîmes demi-tour et enchaînions les foulées, mais pourtant en vain. Une décharge électrique me parcourut le corps et me plongea dans le noir.

* Encore un coup d’EDF… *

Lorsque je revins à moi, nous nous trouvions en cellule, nous réveillant les uns après les autres, grommelant pour la plupart. Un jaffa s’approcha de nous et nous expliqua clairement que nous allions être interrogés, et pas par la plus douce des manières.

-« Je ne sais pas qui est Zipacna, mais le grand méchant encapuchonné je le connaît. »

Effectivement, Anubis, c’était une autre paire de manches. La jaffa choisit sa première victime. Je fis un regard des plus expressifs à Lang pour qu’il se charge de celui-ci. Avec Becker et Mallory on s’occupait des autres. Alors que Lang se jetait et tuait le premier jaffa, je me précipitait hors de la cellule pour saisir le premier venu qui dégaina son zat mais qui n’eut pas le temps de tirer. Je l’avais plaqué au sol, un pied sur sa main armée et mes deux mains autour de son cou, exerçant une pression croissante. Au bout de peu de temps mon ennemi expira. Les autres jaffas était également mort.


-« Vu la taille des lieux on doit être dans un alkesh. Et il semble encore au sol. Tous à la porte. »

Nous récupérions nos armes en sortant puis nous mettions le cap vers la porte. Mais nous n’étions pas les seuls. Les jaffas s’étaient lancés sur nos pas et nous devions regagner la porte sous les tirs ennemis. Arriver à celle-ci, j’ordonnais aux autres de me couvrir pendant que j’entrais le code GDO.

-« Traversez le vortex ! »

Je couvrais la retraite de mon équipe, liquidant deux jaffas avant de sauter dans le vortex sous les tirs. De l’autre coté, je découvris à ma grande surprise mon équipe tenue en joue par le personnel de la base. Le major Hatcher se tenait devant nous, indiquant que notre code était celui de SG-16.

-« Major, il y a erreur ! Je suis bien le colonel Fett et nous avons du nous replier sous les tirs ennemis ! Notre code GDO est : 514-311-409. Mon code d’identification est : Sierra Mike Two. »

Allons donc, voilà que nous allions de planète en planète, ou du moins de problème en problème.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1016.05.14 7:54

Une nouvelle mission… D’habitude Cara ne savait pas comment gérer sa vie de famille et sa vie de professionnel, plutôt de soldat de terrain. Mais pour une fois la mission tombais bien, elle venait pendant un moment où son ex-mari avait la garde des enfants. Elle n’avait donc pas eu à trouver une excuse, elle n’avait pas à se trifouiller les méninges, bref elle pouvait partir sereinement à cette mission. Cara se rendit compte qu’elle était venu accro à ce genre de choses, dès qu’elle entendait le mot mission et son nom dans la liste, au fond d’elle, une petite sauté de joie. En même temps grâce à ce genre de mission, elle se sentait utile, elle pouvait oublier certains tracas de sa vie… mais elle savait bien qu’inconsciemment, elle espérait un jour tomber sur un indice concernant sa sœur. Mais sa joie de participer à la mission fut rehaussée quand elle apprit les membres de l’équipe. Tout d’abord Anthony, plusieurs missions déjà qu’elle faisait avec lui. C’était un très bon soldat et surtout un bon chef. Il n’hésitait pas à écouter tous les avis, même ceux venant de moins gradé que lui. Puis il y avait Julia. Son œil avisé de profiler, quand elle les avait rencontrés par hasard au détour d’un couloir, lui faisait douter d’une relation entre eux deux. Mais cela ne s’était pas confirmé depuis et elle se disait qu’il devait bien avoir une raison pour qu’ils ne disent rien. Mais à part ça, elle ne connaissait pas beaucoup Julia. A vrai dire, elle connaissait plus sa sœur.

Arrivé à la salle de briefing, elle salua formellement ses supérieurs, les autres furent moins formels. Comme à son habitude, Anderson montra tout son côté comique. Un bon moyen de détendre l’atmosphère, mais aussi qui pouvait présager le pire dans la mission. Elle dû faire appel à tout son self contrôle pour ne pas éclater de rire devant les photos, plutôt personnel, de pauvre homme. Mais elle admira tout de même, la manière forte élégante qu’il utilisa pour se justifier. C’est vrai que dans ce genre de situation valait mieux en rire que d’en pleurer. Il y avait pas à dire les briefings avec Anderson était bien plus intéressant que les autres, au moins il captait ton attention dès la première seconde.

Juste après le briefing, direction des vestiaires, ainsi que l’armurerie. C’était une routine, briefing, puis vestiaire, puis armurerie, salle d’embarquement. Le petit moment de flottement quand les chevrons s’enclenchaient, le passage dans le vortex, le moment d’émerveillement, de se dire qu’on est sur une autre planète. L’excitation de la mission, l’adrénaline des moments périlleux. Le retour en catastrophe ou pas… le passage à l’infirmerie et enfin le débriefing. Oui une bonne routine qui s’était installée ainsi que des automatismes que Cara n’échangerait pour rien au monde. Elle passa donc le vortex pour se retrouver au milieu des fameuses ruines anciennes, bref des vieux cailloux. Seul Anderson semblait vraiment mesurer l’importance de ces ruines car on aurait dit un gamin le matin de noël. Cela fit rire Cara.



"Regardez, des tirs Go'aulds. Nos amis sont déjà passés par là dans le passé. "

« Comme dans la plupart des planètes qu’on visite, malheureusement, ils sont comme les rats, on les retrouve partout. »


On signala alors un cercle de téléportation. Cara ne pouvait pas savoir si cela voulait dire bonne augure, ou mauvaise augure. Cara se dit qu’Anthony avait dû voire plutôt le mauvais côté, car il spécifia bien au scientifique qu’il était interdit de l’activer même par curiosité scientifique. Pourtant l’ordre ne sembla pas affecter la curiosité d’Anderson car son attention se reporta directement sur autre choses.

L’exploration resta tout de même calme, juste la surveillance d’Anderson pour éviter qu’il ne fasse trop zèle et risquer de se retrouver comme dans d’autres missions. Cara se souvint l’une des premières avec Anderson et surtout la première avec Anthony. Les fameux anneaux de transport les avaient téléporté dans une salle sans arrivé d’oxygène, menaçant d’enterrer vivant tout les membres de l’expédition. Pourtant les ennuies s’annoncèrent quand une sonde Go’auld fit son apparition rendant Cara aussi tendit qu’un arc et prête à protéger l’équipe. Fett fit signe à Anthony d’abattre l’engin, mais cela voulait aussi dire elle. Donc elle fit feu sur la sonde qui fut rapidement détruite, c’est sûr qu’avec quatre militaires, elle ne pouvait pas vraiment résister. Pourtant, elle ne se détendit pas, elle savait très bien que la sonde n’était pas arrivée toute seule comme par magie. Ses propriétaires ne devait pas être trop loin et donc, même si la sonde n’avait peut être pas eu le temps de prévenir les ennemis, ils devaient maintenant être au courant de la présence de l’équipe terrienne.

Anthony fut le premier à émettre l’idée de repartir en vitesse avant de se faire prendre par les têtes de serpents.


« Bonne idée », répondit Cara en tenant toujours fermement son arme, prête à se défendre et à défendre les siens.

Ni une ni deux, tout le monde sans exception coururent vers la porte des étoiles, Cara au milieu de fil. Pourtant un bruit bourdonnant et assourdissant se fit entendre. L’Al’kesh apparut quelque instant après au-dessus de leurs tête toujours aussi impressionnant et surtout toujours autant meurtrier. Devant ce spectacle, Cara arriva tout de même à se prendre une branche, elle espéra que personne ne l’ai vu. Elle arriva tout de même à ne pas tomber et se repris avec grâce et légèreté. Elle entendit alors le bruit caractéristique d’un zat et se retourna juste au moment où Anthony s’écroulait. Elle amorçait un demi-tour, quand elle s’écroula à son tour.

Un lendemain de cuite, oui c’était une bonne comparaison. Le réveille d’un coup de zat pouvait faire penser à un lendemain de cuite, sauf que la suite ne s’annonçait pas du tout de la même manière. Tous eurent le même réflexe de regarder comment aller les uns et les autres. Tout le monde étant là, pour l’instant en bonne santé, même après un coup de zat. Maintenant il ne restait pas trente-six milles solutions, chez les têtes de serpent cela marchaient toujours de la même manière. Une bonne séance de torture, plein de questions, avec un peu de chance une excécution voire même l’implantation. Mais pour le moment Cara ne pensait pas vraiment à ce genre de choses. Elle n’aimait pas être enfermé dans ce genre de cachot, elle avait de plus en plus de mal à respirer. Pas parce qu’elle était blessée, mais plutôt qu’elle sentait la crise d’angoisse arriver. Si elle craquait, elle deviendrait plus un boulot à son équipe et risquait même de tous les faire condamner.

Elle entendit donc vaguement le nom du mégalo. Comme la tirade d’Anthony voire même des autres. Non, elle restait assise la tête dans les genoux à se concentrer sur sa respiration.


Cara ne se rappela plus comment elle se retrouva avec ses collègues vers la porte des étoiles. Elle reprit ses esprits justes à temps quand le vortex s’ouvrit. Elle savait qu’elle allait devoir payer les conséquences de son inactivité et l’expliquer à ses collègues. Mais pour le moment, seule la survie comptait plus que tout. C’est donc de manière très violente, mais pas exceptionnelle, qu’elle atterrit juste à côté d’Anthony sur la passerelle métallique qui servait pour partir et revenir de mission. Elle secoua sa tête pour se reprendre, c’était quand même un choc d’atterrir comme ça sur du dure. Elle se releva pour faire face à des canons et un ordre clairement dit. Elle leva les mains, en attendant les ordres de ses supérieurs. Il devait y avoir un gros malentendu, enfin elle l’espérait. Elle avait déjà entendu parler d’équipe, dont la plus connu, SG1, qui avait voyagé dans différent monde parallèle, n’avait elle pas reçu un message d’elle-même ayant vécu dans un univers autre que le sien. C’est avec appréhension qu’elle attendait la suite des évènements, surtout avec la tirade que venait d’exposer Anderson.






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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1016.05.14 21:20

Assise entre Fet et Cara, Julia écoutait et observait avec attention toutes les données qui leur était fournie pour cette nouvelle mission d'exploration. Il y avait un petit air de déjà vu, et lorsqu'il lui était arrivé d'explorer une ville abandonnée ils avaient perdu Finch et découvert une sorte de camps de concentration. Aussi la pilote s'apprêtait à observer avec attention chaque image à la recherche d'une présence quelconque et d'éventuelle piste d'atterrissage. Quelle ne fut sa surprise lorsque des photos très personnelles du Dr Anderson apparurent! Il avait l'air de savoir s'amuser!

- Je veux bien votre facebook, l'ambiance a l'air très sympa chez vous !

Si distrayant que soit l'animateur de la réunion il n'en demeurait pas moins que cette mission en terre inconnue s'avérait aussi dangereuse qu'une autre. Heureusement elle accompagnait une équipe qu'elle appréciait et avec laquelle elle avait déjà travaillé. La seul inconnue de l'équation était le Docteur Anderson.

- Il ne faudra pas oublier de prendre de quoi "jardiner"...ça a l'air d'être la jungle là bas!

Elle savait que ses petits camarades avaient tendance à privilégier armes et grenades dans leur équipement. Pour sa part, en tant que pilote sans spécialité particulière au sol , elle était habituée à varier les plaisirs.

La pilote mit sa main en visière. P5S-901 leur offrait une route pavée plutôt bien dégagée. Voilà qui allait rendre l'exploration plus simple. Avec l'enthousiasme d'un geek se rendant à une convention Game Of Thrones, Anderson fut le premier à s'élancer. Encore empreinte du souvenir de son dernier week end avec son Anthony où ils étaient allés voir Wicked elle dit à Cara.

- Suivons la route de briques jaunes Dorothy!

Si elle n'avait pas été en mission et dans la nécessité de délimiter un périmètre de sécurité, Julia aurait été charmée par les lieux. Tout dans l'architecture indiquait qu'il ne s'agissait pas d'une civilisation grossière et peu avancée. Elle scruta les colonnes à le recherche de symboles ou d'écritures quelconques. Anthony leur fit remarquer les traces d'impacts sur les ruines. Intriguée, elle préleva un morceau d'une sorte de fibre organique qui recouvrait une bonne partie des ruines. Toutefois elle dut rapidement cesser ses recherches puisque malgré la mise en garde d'Anthony, Anderson avait tendance à s'éparpiller.

- Vous êtes déjà célebre Docteur et vous n'aurez pas le temps de déchiffrer quoique ce soit. Prenez plutôt des photos.

La jeune femme mit quelques coup de hachette dans une végétation un peu drue afin de se rendre dans ce qui devait être la voie principale. D'une manière générale c'était par là que l'on trouvait les bâtiments officiels avec-peut-être- des document. En dégageant quelques décombres elle fit la découverte de ce qui ressemblait à...

- Vous pouvez venir voir par ici ?

Il était assez étrange que des anneaux de transport, sensés ne plus avoir servi depuis des millénaires, soient en parfait état. Mais comme tout le monde était en train de regarder ce qu'il en était et que le temps leur été compté, elle continua son exploration. Quelques coups de hachette plus tard, ils se retrouvèrent face à une sonde goa'uld. Aussitôt les militaires arrosèrent copieusement l'intruse de tirs.

- J'espère qu'elle n'a pas eu le temps de prévenir nos copains!

Quand Julia refit surface, tirée de son état inconscient par la voix d'Anthony, elle répondit d'une voix un peu rauque qu'elle n'avait rien de cassé. L'équipe au complet était prisonnière dans une cellule. La pilote se redressa et passa une main au creux de son dos. Ils étaient tous vivants et c'était déjà un bon point. Mais Cara semblait avoir du mal à respirer. La jeune femme était complètement crispée la tête dans les genoux mais semblait malgré tout gérer la situation. C'est alors qu'un Jaffa vint leur annoncer...ce que tous les Jaffas annonçaient.

- Décidément vous n'êtes pas très imaginatifs en matière de festivités! Par contre pour les noms...Ca vient d'où ça Zipmachinchose ? D'un Disney ?

Tandis que Anderson monologuait il y eut un échange de regards entre les militaires et ils se comprirent. Alors que les Jaffas s'approchaient pour choisir la première victime, Julia, bondit sur celui que Fet lui avait désigné et quelques secondes plus tard ils se précipitaient vers le sas de l'appareil. La pilote essayait tant bien que mal de garder un oeil sur Cara. Une fois dehors et au son d'un bruit familier elle leva la tête. Des planeurs! Anthony en fit la remarque.

- Surtout notre trajectoire ne doit pas être droite! On ne ferait que leur faciliter la tâche!

Aprés une course effreinée sous le feu ennemi, ils parvinrent à sauter dans le vortex. Le corps de Julia rencontra en premier la grille métallique de la passerelle. Se relevant péniblement, elle vit que tout le monde allait bien et qu'ils étaient de retour à la base. Mais l'accueil ne fut pas celui auquel ils s'attendaient. Elle souffla:

- Colonel, je ne sais pas si on est vraiment chez nous...Docteur, qu'est ce que vous savez sur ce Zipmachinchose ?  


Dernière édition par Julia Becker le 19.05.14 16:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1018.05.14 0:25

La tension était palpable. Sans ordre contraire de leur supérieur, aucun soldat de la salle d’embarquement ne baisserait son arme, et tant qu’il n’en serait pas sûr jamais le major Hatcher ne donnerait cet ordre. Méfiant, l’officier afficha une mine dégoûtée lorsque le docteur Anderson s’exprima, son allure parlant pour lui.

« Ah oui, ça je vous assure que vous passerez par l’infirmerie ! le coupa sèchement le major avant de reporter son attention sur le colonel, qui daignait enfin répondre aux exigences de la procédure. Il y a effectivement erreur, mon colonel, mais elle ne vient pas de nous. Sergent ? »

Gardant l’équipe en ligne de vue, Hatcher attendait une confirmation de la salle de contrôle. Mais la réponse ne vint pas de l’opérateur de la Porte des Étoiles… Un visage familier fit son apparition de l’autre côté de la vitre – un visage qui n’était pas apparu ainsi depuis plusieurs mois.

« Le code GDO de SG-16 ? Comment c'est possible ? »

Face à eux, penché sur le micro de la salle de contrôle, O’Neill était visiblement de retour, pour ainsi dire “frais et dispo”. Voyant leur étonnement, Hatcher se permit une petite précision pendant que le problème se réglait au-dessus d’eux :

« Le général a repris ses fonctions cet après-midi. Pour les services rendus ces derniers temps le colonel Narah s’est vu offrir des vacances, mais à ce qu’il paraît il a refusé… »

Quand il s’aperçut qu’Anderson était en plein séminaire avec Becker, le major plissa les yeux et jeta un coup d’oeil interloqué aux autres officiers. Et quand le docteur eut fini, Hatcher s’adressa directement à Julia :

« Ne me dites pas que vous vouliez vraiment savoir ça… ! »

Le major finissait à peine sa phrase que s’ouvrait la lourde porte blindée de la salle d’embarquement, laissant entrer deux entités : le général O’Neill... et sa béquille. Respectueux et visiblement rassuré, le major Hatcher baissa son arme et fit un pas en arrière pour le laisser passer, imité par les autres soldats.

« Colonel, je suis aussi surpris que vous mais la procédure est très stricte là. En l’occurrence, vous n'êtes pas SG-16 donc il s'agit d'un bug ou d'une défaillance venant des GDO.

– Peut-être devrions-nous, par simple précaution, attribuer un garde à chacun d’eux jusqu’à ce que la situation s'éclaircisse… Après tout ça ne serait pas la première tentative d’infiltration que connaîtrait cette base. »

Sachant très bien que la proposition passerait difficilement auprès des autres, Hatcher adressa un bref sourire poli aux membres de l’équipe. Et dès qu’O’Neill eut acquiescé, le major désigna quatre hommes de la salle pour servir de chiens de garde. A Lang était attribué Kelamis, Becker gagnait Dunning, Mallory recevait Merrick, Anderson avait Chapman, et Fett… Hatcher lui-même.

Quand O’Neill revint vers eux, à l’infirmerie pour les contrôles d’usage, SG-16 avait été contacté : ayant confirmé leurs identités, leur code GDO et le fait qu’ils n’avaient jamais communiqué ce fameux code aux autres, encore une fois l’erreur semblait résider du côté de l’équipe de Fett. Alors, tandis que Hatcher et ses hommes discutaient entre eux à l’entrée de la salle d’examens, un débriefing s’improvisa sur place entre le général et les cinq explorateurs. Mais, mise à part une erreur de code GDO inédite, tout était normal.


« Je suis désolé mais le NID voudra mettre tout au clair à ce sujet et prendra en charge ce problème. Ça ne me plaît pas plus que vous, Boba, mais plus vite vous vous soumettrez à l'enquête qui s'annonce, plus vite vous serez tranquille. »

Ne voulant pas se contenter d’attendre les résultats d’une énième enquête du NID, il les autorisa aussi à procéder à des recherches sur les archives liées à SG-16 – archives matérielles seulement, car il n’était pas question de leur donner accès au système informatique de la base si cela risquait de compromettre d’une quelconque manière la mission en cours de SG-16. Mais pour deux d’entre eux, la priorité était à toute autre chose : les deux officiers de la mission, Boba et Anthony, étaient les premiers attendus pour être entendus. Venant à peine de terminer les examens sur eux, le médecin de garde les autorisa à sortir, mais ce n’était pas encore le cas des trois autres. Il y avait notamment Mallory, dont la soudaine fragilité psychologique avait alerté le toubib, et pour elle il voulait pousser légèrement plus l’entretien médical.

« Vos pupilles sont encore légèrement dilatées. Pour les cas comme vous c’est récurrent, et malheureusement les missions extraplanétaires ne sont pas sans risque… Je ne pourrais que vous conseiller de demander à changer d’affectation, pour votre bien mais aussi celui de vos camarades. – Vous avez essayé l’hypnose, au fait ? »


Au niveau 13, dans le couloir des salles d’interrogatoires, deux bonnes heures furent nécessaires avant de voir débarquer celui qui s’occuperait des entretiens. Un homme au visage fatigué, brusque et visiblement blasé, apparut au détour du couloir avec une vieille mallette qui devait avoir l’habitude de se faire jeter contre le mur. Vêtu d’un jean, d’un pull et d’une veste au-dessus, le regard qu’il lança aux hommes présents était loin d’être sympathique.

« Je suis l'agent Langer, dit-il enfin, mais si vous voulez un peu plus d'intimité vous pouvez m'appeler “J.” – “J.” comme “J'en ai marre de vos conneries”. »

Désignant soudain la salle avec son bras, il incita Boba à le suivre. Le sergent Kelamis se pressa alors d’ouvrir la porte, et la referma aussitôt les deux hommes passés. Ne restaient alors plus dans le couloir que Lang et les deux soldats d’escorte, Kelamis et Hatcher. De l’autre côté du mur, assis à la table face au colonel, Langer rappela tout d’abord nonchalamment ce pourquoi ils étaient là avec cette histoire de code GDO incorrect, et s’ensuivit alors, tout au long du récit du colonel, une série de remarques acides :

« Ne me parlez pas de Fassger, c’est un crétin. » lâcha-t-il au sujet de l’agent à l’origine de la mission.
« P5S-901, sans blague… ? » fit-il quand il fut question de la planète d’arrivée. Mais Boba ne put ajouter grand-chose que tout de suite l’agent gouvernemental s’emporta, s’énervant complètement :
« Oh ça va, je connais ! C'est pas la première fois que vous me faites le coup ! Accompagnant ses paroles de grands gestes, l’entretien se transforma en quelques instants en réquisitoire pur et simple. Mais si ! Vous et les... autres ! De toute façon c'est toujours pareil ! J'ai déjà vécu ça des dizaines de fois ! Vous m'emmerdez à la fin ! »

Furieux, Langer se leva, prit ses affaires et sortit de la pièce sans jeter un regard en arrière. Dans le couloir, où les militaires présents avaient tout entendu, il s’arrêta juste pour Hatcher :

« Dites à votre général que c’est pas la peine de m’appeler pour des conneries pareilles ! Si vos émetteurs GDO sont merdiques c’est pas mon problème ! – Non d’ailleurs ne lui dites rien, je m’en occupe ! »

Un dernier regard furieux vers Anthony, et l’agent Langer disparut aussi rapidement qu’il était venu, sans même terminer les entretiens.

Quelques niveaux au-dessus, dans la salle des archives du niveau 7, Anderson, Becker et Mallory avaient la chance extrême d’avoir une dizaine de cartons pour eux seuls, leurs trois soldats d’escorte attendant patiemment à l’entrée de la pièce. Au programme : toutes les informations possibles et imaginables sur une équipe SG, de ses premières missions à sa composition actuelle. Ils pouvaient notamment apprendre que SG-16, commandée par le major Thomas, était une équipe d’exploration standard permanente. Un de ses faits d’armes les plus marquants avait été de porter secours à l’équipe chargée d’étudier les ruines de P4X-746, de nombreux mois auparavant. Et cela continuait comme cela sur des pages et des pages, de dossiers en dossiers, de cartons en cartons… Apparemment, rien d’anormal.
Leurs recherches continuèrent ainsi jusqu’à ce qu’on vienne relever les gardes qui leur avait été assignés, ce qui voulait dire que l’enquête était d’ores-et-déjà close. Le major-général Peterson, qui remplaçait désormais O’Neill au commandement de la base, était venu les en avertir en personne. Et de ce fait, n’étant plus sous surveillance, ils avaient enfin accès au système informatique de la base…
Hatcher avait longuement hésité avant d’obéir à Langer et d’abandonner la “protection rapprochée”, mais quand le colonel Fett et le lieutenant Lang rejoignirent leurs camarades aux archives, plus aucun soldat n’était là pour les coller. Parfait timing pour vérifier ce qu’ils n’avaient toujours pas pu consulter : les informations classées de SG-16, qui nécessitaient le mot d’un passe d’un officier supérieur. L’ordre de mission actuel de SG-16 ? Empêcher, avec le Tok’ra Martouf, une alliance entre les Maîtres Goa’ulds Thot et Svarog. Quand à leur moyen de locomotion, il s’agissait ni plus ni moins du BC-303 Prométhée…



« Merci pour votre aide. »

Son visage à quelques centimètres à peine de celui de Mallory, Zipacna se délectait de la situation. Humant la peur qui se dégageait de la jeune femme, le Goa’uld était extrêmement satisfait du résultat de son expérience. Alignés les uns à côté des autres, les cinq explorateurs terriens étaient chacun attachés à 30° sur un fauteuil, conscients mais le corps complètement groggy, incapables de bouger. La main de Zipacna s’approcha alors de la tempe de Mallory, et d’un geste retira le disque mnémonique qui y était collé. Un rictus s’afficha sur le visage du Goa’uld face à cette douleur soudaine, et tandis que le Prima répétait l’opération sur les autres, Zipacna recula pour mieux tous les observer.

« Je vous tuerais bien maintenant, mais il semble que vous avez encore beaucoup de choses à m’apprendre sur ces… “Anciens”. »

Son regard se posa longuement sur Anderson, puis sans prévenir le Goa’uld quitta la pièce. Une dizaine de Jaffas vint alors les détacher, et deux par deux ils traînèrent chaque terrien jusqu’à leur si confortable cellule sans qu’aucun ne trouve la force d’opposer la moindre résistance. Ceci fait le Prima cracha sur l’un d’eux, et sans mot dire ils refermèrent la porte.

Retour à la case départ.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1022.05.14 20:49

- Colonel, je ne sais pas si on est vraiment chez nous...Docteur, qu'est ce que vous savez sur ce Zipmachinchose ?  

Enfin quelqu'un qui appréciait à sa juste valeur mes talents. Cette Julia Becker tout à coup me devint fort sympathique et respirait à mes yeux la compétence.

- Zipacna ? Je ne connais pas le Goa'uld vu que l’on ne l'a jamais rencontré en mission à ma connaissance, mais je l'ai cité dans un rapport concernant les goa'uld à la suite d’une étude poussée de la mythologie terrienne. Vous avez dû le recevoir en janvier dernier je vous l'ai tous envoyé dans un mail en pièce jointe. Non ? Bon je vais tenter de vous rafraichir la mémoire.  Zipacna est le fils de Vucub Caquix et de Chimalmat dans la religion Maya. Lui et son frère Cabrakan sont souvent considérés comme des démons. Quand il est sujet de démons à tous les coups on peut tabler sur le fait que l'on est en présence des goa'ulds. Les deux frères sont décrits comme arrogants mais aussi violents. Encore un trait de caractère qu'on reconnait  bien. Zipacna à pour symbole un gros caïman. Il se vante très souvent d'être le créateur des montagnes.Là je pense qu'il est question des pyramides construites pour recueillir leurs vaisseaux goa'ulds. Il est aussi question d'une rébellion dans son histoire. Probablement une insurrection des Mayas contre ce tyran. 400 personnes - les Pléiades - ont tenté de le tuer en le jetant dans un trou. mais le goa'uld réussit à s'en sortir en creusant un tunnel et en faisant croire à sa mort grâce à divers artifices. Il tua bien évidemment les 400 personnes par la suite en guise de représailles. Zipacna selon la légende fut ensuite vaincu par Hunahpu et Ixbalanqué, les divins jumeaux héros. Ici est-ce qu'il s'agit de goa'ulds, autres aliens ou bien d'humains, la question reste ouverte. C'est en gros tout ce que je me souviens le concernant, mais si quelque chose me revient je vous ferais signe.

« Ne me dites pas que vous vouliez vraiment savoir ça… ! »

Je jetai un regard dépourvu d’aménité à Hatcher. Ces soldats manquaient décidemment cruellement de curiosité et de tact. Il faudrait que j’en dise un mot au commandant de la base… qui se trouvait être de nouveau le général O’Neill. Tous ces changements de direction devenaient particulièrement confus à gérer au niveau administratif. Le nombre de rapports écrits ou oraux qu’il fallait refaire à chaque fois était tout bonnement astronomique. Les militaires ne semblaient pas s’en soucier plus que cela.

Il nous fut ensuite annoncé que nous allions nous traîner un garde, à la manière d’un boulet, partout où l’on irait. Je n’appréciais guère être traité en prisonnier sur mon propre lieu de travail.

Après le tripotage d’usage à l’infirmerie, nous fumes envoyés consulter des archives sur SG-16. Enfin… quand je dis « nous » j’entends ceux qui n’allaient pas être cuisinés par le NID… c’est-à-dire moi, Becker et Mallory. Ces rapports je les connaissais déjà quasiment tous, les ayant déjà parcourus auparavant. Mais comme de toute façon il n’y avait que ça à faire… Je compulsai donc avec l’aide de mes camarades, méthodiquement les rapports conséquents contenus dans de non moins conséquents cartons à la recherche d’indices expliquant le petit quiproquo occasionné à notre arrivé à la base. Le plus beau fait d’arme de SG-16… avoir sauvé une autre équipe SG qui avait rencontré sur place un indigène aux paroles curieusement vide de sens qui se disait le dernier représentant de son peuple. Après l’exploration forcée d’un souterrain habité par des étranges aliens directement sortis du film "Starship Troopers" ils avaient été sauvés d’abord par le sacrifice dudit indigène puis par l’arrivée de SG-16. Je ne me souvenais pas que l’équipe en question fût SG-16, mais ce n’était pas ce type d’information que je mémorisais en temps normal. Donc rien d’inhabituel ni de farfelu …

On vint bientôt nous annoncer que nos gardes allaient nous être enlevés et que nous avions désormais l’accès total à la base de données informatique de la base. Je me plongeai donc dans le flot d’information en espérant ne pas m’y noyer.

Ce fut sur le rapport de l’ordre de mission actuel de SG-16 que mes  yeux s’agrandirent de stupeur.


- Houston, we’ve got a problem. Cette mission a déjà été réussie il y a de cela un moment… je ne me l’explique pas… et c’est un vaisseau cargo qui avait été utilisé grâce à l’aide de Martouf… Il n’y a rien qui colle dans ces dossiers avec la réalité. Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.

***
Une douleur lancinante au niveau de ma tempe. Mes yeux s’ouvrirent mais je mis quelques secondes avant de reprendre complètement mes esprits, des flashs revenant à ma mémoire de ce qui semblait être un cauchemar… Une réalité alternative ? Ce n’est qu’au son de la voix de notre hôte que je repris mes esprits et que toute l’horreur de la situation m’apparut.

« Je vous tuerais bien maintenant, mais il semble que vous avez encore beaucoup de choses à m’apprendre sur ces… “Anciens”. »

La douleur à la tempe ! Il s’agissait des disques mnémoniques ! C’était pour cela que certains détails ne collaient pas sur Terre. Je frissonnai de tout mon corps lorsque le goa’uld braqua son regard sur le mien… Au départ je pensai qu’il allait nous défier tous du regard un par un, mais tandis qu’il me fixait je compris soudain qu’il comptait particulièrement sur moi pour l’aider dans sa tâche de vol technologique. Que lui avais-je révélé  grace aux disques mnémoniques ? A priori pas grand-chose, ma connaissance dans ce domaine étant plutôt restreinte… mais qui sait… certains détails m’avaient peut être échappés… détails qu’il saurait utiliser à son profit…

J’en étais là de mes réflexions lorsque nous fûmes jetés en cellule.


- Ça fait plaisir de mettre enfin une tête sur ce goa’uld, vous trouvez pas ? On s’échappe comment cette fois-ci ? On tente la même chose que tout à l’heure ? Quoique techniquement on ne s’est pas échappé tout à l’heure… bon oubliez ce que je viens de dire…

Je souris pour détendre un peu l’atmosphère puis enchainai, ma résolution étant d’ores et déjà prise.

- Il ne faut pas qu’il tombe sur une quelconque information concernant les Anciens. En tant que responsable des scientifiques à Cheyenne Mountain je pourrais tout à fait leur fournir des informations dangereuses, même si notre connaissance des Anciens reste en définitive très limitée. Des informations que nous n’avons su exploiter pourraient prendre une toute autre dimension alliées aux connaissance des goa’ulds. Il faut… il faut…

Ma gorge était sèche. Je déglutis difficilement, fermai les yeux quelques secondes puis soupirai.

- Il faut que vous fassiez en sortes que je ne puisse rien leur révéler. Quelles qu’en soit les conséquences.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1022.05.14 21:05

Fett eut beau décliner leur code GDO et son code d'identification personnel,  cela semblait être une mauvaise réponse, vu le regard que leur lançait le major Hatcher. Sa méfiance était palpable et il ne semblait pas du genre à leur accorder le bénéfice du doute.
Anthony se permit de tenter une intervention, sans s'attendre à des miracles étant donné qu'il savait bien comment fonctionnaient les militaires.


"Major, je vous assure que c'est bien nous et qu'il doit y avoir un problème avec les codes. Vous pouvez nous interroger pour..."

Il s'interrompit alors que son regard se portait vers la salle de commande. Non, O'Neill? De retour? Il n'avait entendu aucun bruit à ce propos ces jours derniers. Malgré leur situation, il était content de voir le général de retour. Et le voir ici pour gérer ce malentendu le rassura. Il savait qu'il ne prendrait pas de décisions hâtives, comme Hatcher semblait pouvoir le faire, et qu'il gèrerait au mieux ce problème, avec humanité, sans les traiter en ennemis comme cela semblait être actuellement le cas.

Alors qu'O'Neill les rejoignait, Anthony se retournait vers Julia et Cara:
"Vous saviez qu'il devait revenir, vous?"

Sur une recommandation de Hatcher, bien évidemment, on décida d'attribuer un garde à chacun. * Et pourquoi pas ne pas nous mettre en cellule, au cas où…* pensa Anthony. Malgré tout, il comprenait cette mesure. Même si cela faisait bizarre d'être traité ainsi quand on était sûr de ne rien avoir à se reprocher, il avait bien conscience que la base avait connu suffisamment de situations étranges, de tentatives d'infiltrations aliens, pour ne pas faire comme si rien ne se passait. Ce qui le choquait le plus, c'était l'attitude de Hatcher qui semblait les tenir comme ennemis. Au diable la présomption d'innocence...

Après un bref passage à l'infirmerie, demanda à Fett et lui de partir pour interrogatoire, avec un agent du NID. Perspective qui réjouissait au plus haut point Anthony pour qui le NID gardait encore une image assez négative, malgré le tri effectué depuis une certaine époque.

Et tout commença par une longue attente dans le couloir. En plus! On les prenait vraiment pour des coupables ou quoi? Pendant ce long moment, Anthony pensa à ce qui se passait, cherchant une explication.

Il demanda à voix basse à Fett:
"Colonel, vous pensez qu'on a atterri dans une dimension parallèle? Ça semble si... normal. Même le colonel Narah qui refuse une offre de vacances!"

Un homme arriva enfin, et le mépris continua avec son "j'en ai marre de vos conneries".

"Voilà quelqu'un qui part sans a priori..." souffla Anthony. Malgré la bonne volonté qu'il était prêt à mettre dans cet "interrogatoire", si l'agent continuait comme ça, il risquait se prendre un retour à l'envoyeur... Mais ce fut au tour de Fett de commencer. L'attente continua donc, seul avec deux gardes, dont Hatcher, ce qui lui coupa toute envie de bavardage.

Quelques temps, alors qu'Anthony commençait à somnoler, après près de 3h d'attente sur sa chaise, "J", ressortit, vraisemblablement furieux. Lorsque Fett ressortit lui aussi, Anthony lui lança un regard interrogatif, ce demandant bien ce qui avait pu se passer.

Malgré tout, les choses finirent bien, même s'il n'avait pas trop compris ce qui s'était passé, puisqu'ils furent libérés de leur garde rapprochée. Ils rejoignirent donc les autres aux archives.

"Alors? Vous avez trouvés quelques chose?"

Les infos les plus importantes nécessitaient un code de Fett. Une fois fait, toutes les infos sur la  mission actuelle de SG-16 s'affichèrent. En voyant cela, Anthony ne put retenir un "Mais... ce n'est pas possible..."

*************************

Anthony voyait et entendait Zipacna, face à eux, mais ne pouvait réagir, étant comme drogué. Il comprenait à peine sa situation, son esprit étant complètement embrumé.
Une douleur soudaine et imprévue, mais brève, se fit ressentir dans son crâne, lorsque le Go'auld retira le disque mnémonique.
Puis, il sentit qu'on le détachait et qu'on le trainait sur une longue distance, jusqu'à un endroit qui s'avéra, plus tard, être leur cellule.
Un temps indéfini plus tard, les brumes de son esprit commencèrent à s'évaporer.  Il se rappelait avoir tenté de une évasion. Mais ne se souvenait pas comment elle avait échoué. A moins qu'ils ne soient depuis le début sous le contrôle de Zipacna?

Les autres éveillés, il fallait faire un point.

"On doit trouver ce que voulait Zipacna. Il devait s'intéresser à cette mission mais pourquoi?"

Lorsqu'Anderson leur fit comprendre que, si besoin, il faudrait le tuer (en tout cas, c'est comme ça qu'Anthony l'interpréta), il lui répondit: "On n'en est pas encore là, docteur. Vous pouvez encore nous servir je pense!"
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1023.05.14 10:18

Julia demanda à Anderson ce qu'il savait sur Zipacna et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle eut du renseignement. Quoiqu'un peu brouillon et dispersé, l'exposé du scientifique lui apporta quelques éléments intéressants. Elle le remercia donc

« Ne me dites pas que vous vouliez vraiment savoir ça… ! »

- Peut être...

La pilote préférait rester évasive. Elle n'était toujours pas certaine qu'ils soient arrivés à bon port bien que tout soit vraiment comme chez eux. C'est ainsi qu'ils apprirent la réintégration d'O'Neill à son poste. Celui-ci d'ailleurs vint les accueillir.

"Vous saviez qu'il devait revenir, vous?"

Julia fit signe à Anthony que non.

- Enfin...on est pas non plus dans les confidences des hautes sphères alors...

Par précaution et puisqu'ils n'étaient pas l'équipe SG correspondant au code, on attribua à chacun d'eux un garde qui les escorterait. Même là Julia ne trouvait rien à redire. Il lui semblait que la mesure était raisonnable. Et puis parmi ceux là il y en avait deux qu'elle et Anthony connaissaient.

- Nos sauveurs! Contente de vous voir. Comment allez-vous depuis le temps ? Et est ce que vous avez eu des nouvelles du Dr Andrews ?

Il y eut le traditionnel passage à l'infirmerie où Julia s'étonna de ne pas voir sa soeur. Elle venait tout juste de reprendre ses fonctions et devait pourtant avoir la tête dans le guidon. Elle avait certainement du être envoyé en mission. On leur resservit cette histoire de code GDO, qui, il fallait le reconnaître passait complètement au-dessus de la tête de la pilote. Mais ils allaient être interrogés chacun leur tour. Les officiers supérieurs en priorité comme le voulait le protocole. Le reste de l'équipe eut le droit de fouiller dans les archives. Curieuse façon de procéder mais bon...Julia n'allait pas s'en plaindre. Aussi c'est avec ardeur qu'elle se mit au travail mais ne trouva rien de significatif jusqu'à ce que...

- Houston, we’ve got a problem. Cette mission a déjà été réussie il y a de cela un moment… je ne me l’explique pas… et c’est un vaisseau cargo qui avait été utilisé grâce à l’aide de Martouf… Il n’y a rien qui colle dans ces dossiers avec la réalité. Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.

Intriguées Cara et elle jetérent un coup d'oeil par dessus l'épaule du scientifique et Julia posa son doigt sur un autre élément

- Et puis regardez le vaisseau qu' ils utilisent : le Prométhée!

Il ne pouvait plus y avoir le moindre doute maintenant, ils n'étaient pas chez eux. Réalité alternée ? Piége ? Quand Fet et Anthony les retrouvèrent ils firent part de leur découverte.

C'est les membres complètement engourdis qu'elle se réveilla. Les autres étaient tous là et face à eux un type menaçant qui voulait les torturer puis les tuer. Trop à l'ouest pour réagir, Julia se laissa faire tandis que son cerveau compilait les informations qui leur arrivait en vrac. Arrivés dans leur cellule comme au début, les langues commencèrent à se délier. Anthony se demandait pourquoi Zipacna s'intéressait à cette mission.

- Bonne question. Un rapport avec les Anciens et leur technologie peut être ? Ou alors il est trés concerné par Thot et Svarog.

Elle fit alors le rapprochement entre deux éléments.

-  Hunahpu et Ixbalanqué c'est bien ça Docteur ? C'est eux qui ont vaincu Zipacna dans la légende Maya. Peut être qu'ici il s'agit de Svarog et Thot.

Tout de même, qu'est ce qu'un faux Dieu Maya venait faire au milieu de faux Dieux Egyptiens et Nordiques ? Anderson partit dans un discours un peu mélodramatique et suggéra qu'il fallait sortir d'ici. La blondinette haussa les épaules.

- A quoi bon ? On ne sait même pas si on est vraiment enfermés ici ou si ça se passe là-dedans.

Julia posa son indexe sur sa boîte crânienne et s'étira comme un chat afin de récupérer l'usage complet de ses membres tout en réfléchissant à ce qu'ils savaient sur Zip.

- Peut être qu'il faudrait provoquer une révolte...C'est bien comme ça que ce Maya a été délogé de son trône non ?
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1023.05.14 16:46

Cara s’était à peu près remis de sa crise d’angoisse, enfin elle l’espérait, mais ce qui l’inquiété un peu plus en ce moment était la situation à laquelle l’équipe faisait face. Les histoires et les explications ça sera pour plus tard. Elle fut tout autant étonné de voire le général O’neill, depuis la dernière il semblait avoir bien repris, même un peu trop. Mais bon elle n’était pas là pour juger. Cara se fit donc discrète sur le début, laissant les autres parlementer, s’exprimer… Elle savait très bien qu’elle devait se faire toute petite, surtout après la catastrophe qu’elle venait de faire.

Tout en suivant les autres jusqu’à l’infirmerai, elle réfléchissait pour elle-même. Ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait enfermer ou capturer, mais l’endroit, ou autre chose, lui avait fait remonter un traumatisme. Il arrivait souvent, à toutes personnes ayant subi un fort traumatisme, qu’un simple bruit, une odeur ou un geste suffisait à les replonger dans leur démons intérieur. C’est comme ça qu’elle se retrouva assise sur l’un des lits de l’infirmerie avec un médecin jouant avec sa lampe.


« Vos pupilles sont encore légèrement dilatées. Pour les cas comme vous c’est récurrent, et malheureusement les missions extraplanétaires ne sont pas sans risque… Je ne pourrais que vous conseiller de demander à changer d’affectation, pour votre bien mais aussi celui de vos camarades. – Vous avez essayé l’hypnose, au fait ? »

« Vous savez j’ai eu d’autre mission et elles se sont très bien passé. J’ai arrêté les pires criminels sans pour autant m’effondrer. Cet épisode n’aurait jamais dû avoir lieu et je n’abandonnerai pas mes équipiers ».


Mais ce qui la surprise dans l’une des phrases du médecin était au sujet de l’hypnose. Elle avait fait, lors de sa dernière visite médicale, que l’hypnose, à part traumatiser la personne qui avait entendu ce qu’elle avait subi, n’avait pas fait les effets prévus. Peut être n’avait pas-il pas eu le temps de lire son dossier. En même temps il devait crouler sous le travail et devait avoir bien enchainé plus de seize heures non-stop.

Après plusieurs minutes de parlementassions, elle réussi tout de même à sortir de l’infirmerie, mais elle ne pensait pas se faire enroler pour les archives. Bien que cela ne l’emballais pas sur le coup, surtout qu’elle se demandait bien ce que sa famille pouvait se dire sur elle, elle suivit Anderson et Becker pour farfouiller dans les vieux dossiers à la recherche d’explication plausibles. De plus ils étaient toujours suivis par des nounous en uniforme.

Alors que tous les trois commençaient à être noyer par la paperasse, leur « garde du corps » partirent.


« Enfin débarrassé, j’avais l’impression d’être constamment épié. »

C’était tout à fait vrai, elle avait cette désagréable sensation d’être épié en permanence, chose qu’elle n’avait jamais ressentie précédemment, mais bon sans doute un contre coup de sa crise d’angoisse. Elle sursauta au moment où Anderson cria avec un dossier en main. Elle le rejoint assez rapidement avec Julia et ils firent remarqués plusieurs points inquiétant.

« On aurez jamais quitté la prison »

Ces paroles se perdirent dans un flou et elle ouvrit les yeux sur Zipacna. Cette promiscuité avec la tête de serpent fut comme un coup de poignard, un souvenir revint à la mémoire. Elle attaché contre un mur pendant qu’elle était torturée psychologiquement par un individu comme lui. Avec rage elle aurait voulu lui sauté à la gorge, mais complètement drogué elle ne bougea pas. Elle ne su même pas si elle réussi à chuchoter la phrase ou si elle était suspendu à ses lèvres : « Je vais te tuer ».

Le Goa’uld quitta la pièce sans rien ajouté, enfin si, la phrase clé et bateau de tous faux dieu. Tuer… Anciens… moi puissant… les jaffas arrivèrent ensuite et les traîna avec toute la délicatesse dont ils pouvaient faire preuve, soit aucune et se fut retour à la case départ.

Plusieurs paroles s’échangèrent, Anderson émit l’idée qu’on le tue pour éviter de mettre en danger la galaxie, mais personne n’accepta sa requête. On allait quand même ne pas tuer quelqu’un pour cette raison.


« En plus, même si on vous tuait, il a sans doute un sarcophage en sa possession. Il pourrait vous réanimez autant qu’il voudra. »

Maintenant fallait trouver une solution pour sortir de là. Et dans l’immédiat, c’était panne sèche comme idée pour Cara, même si Becker donna une proposition elle se dit que ça prendrai trop de temps.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1023.05.14 17:46

L’incompréhension régnait dans la salle d’embarquement. Hatcher ne voulait pas admettre que nous étions nous même, et nous ne voulions pas reconnaître que nous avions fait une erreur, car il n’y avait pas d’erreur possible. Nous restions quelques secondes dans le silence, nos armes braqués sur les uns et les autres. Il a fallut l’intervention d’un vieil ami, le général O’neil, revenu de convalescence, pour débloquer la situation. La tension en salle d’embarquement retomba, même si tout le monde restait méfiant.

-« Ecoutez mon général, je ne sais pas d’où vient la défaillance, mais je peux vous assurer que nous sommes bien nous même et que nous avons utilisé le GDO qui nous avait été attribué. Nous sommes parti il y a quelques heures et nous avons dû nous replier face aux Goa’Uld. Vous pouvez vérifier tout ça dans la base de données. »

Nous fûmes envoyés à l’infirmerie, sous bonne escorte, car la base était toujours méfiante. Hatcher ne me lâchait pas d’une semelle. Les toubibs firent un rapide examen, pendant que des militaires vérifiaient une fois plus nos informations. Puis, on nous libéra, enfin, on nous envoya pourrir dans un couloir en attendant d’être interrogé par le NID. Voilà que j’avais un peu de temps devant moi.


-« Lang, je ne sais pas si on est dans un foutu univers parallèle ou dans une émission de caméra caché. Dans tout les cas, ne dites rien. Matricule et grade suffiront. Je m’occuperai de leur parler. Je me suis occupé de Finch, je sais comment ça se passe. »

Un homme vint nous chercher, un certain « J », encore un fan de Will Smith. Il m’invita sur un ton désagréable à le suivre en salle d’interrogatoire. Un décor qui ne m’avait pas manqué. Il n’y avait plus les traces de sang provenant de l’interrogatoire de Finch. En supposant qu’il avait bien eu lieu dans ce « SGC ».

-« Je vais faire au plus court. Un agent du NID Fassger, nous a donné des informations sur cette planète, PS-901. D’après lui, cette planète possédait un grand intérêt archéologique pour connaître les anciens. Autant dire que ça me faisait chier d’y aller. Y’a qu’Anderson que ça faisait bander. Une fois sur place… »

Mais je ne pus finir mon récit de nos palpitantes aventures. J, qui avait déjà ponctuer mon histoire de remarque désagréable, s’emporta soudainement, visiblement énervé par le peu d’informations utiles que je lui donnait. Numéro classique de déstabilisation de la victime.

-« Ecoute-moi, mon grand, ne joue pas à ça avec moi, j’en ai brisé plus d’un en utilisant des méthodes encore pire. Finch ? ça te parle ? J’ai une grande préférence pour la planche. »

Furieux, l’agent s’en alla de la salle d’interrogatoire. Seul, je tournais la tête à droite et à gauche pendant quelques secondes, puis voyant que personne n’allait venir, je quittais la pièce. Dans le couloir, je rejoignis Lang qui attendait et qui semblait interloqué quant au départ soudain de J.

-« Les agents du renseignement ne sont plus ce qu’ils étaient… »

Avec Anthony, nous rejoignîmes nos camarades aux archives, qui s’amusaient avec les rapports de SG 16. Encore une activité palpitante. On demanda mon code d’accès pour consultés des archives classés et surprise, il y avait un problèmes avec la dernière mission de SG16 selon Anderson.

***

Il eu un flou, puis tout devint plus clair. Le SGC avait disparu, il avait laissé place aux entrailles d’un vaisseau Goa’Uld. Devant nous, se tenait Zipacna et son prima. Ils avaient sondé notre mémoire. Le dieu nous lança son habituel discours de mort et de souffrance, qui me fit ni chaud ni froid. Ce fut le cracha du prima qui me fit bouillir. Un mollard bien dégeulasse s’écrasa contre ma veste, a coté de mon galon de colonel.

-« Toi t’es un homme mort. »

Les deux ennemis quittèrent la pièce, nous laissant seul. Anderson nous annonça qu’il ne fallait rien divulgué de ce que nous savions sur le SGC ou la mission. La logique même.

-« Ecoutez, on n’est pas aux bouts de nos surprises avec eux. Maintenant que l’on sait ce qui se passe, restez muets comme des carpes dans le faux SGC comme ici. Si seulement Zipacna pouvait me faire passer l’interrogatoire traditionnel à coup de bâton qui fait mal, je pourrais peut-être tenter un truc. »

D’un coup, la montagne et les culs de bouquetins me manquaient. Au moins là-bas je n’était pas emmerdés par des extra-terrestres.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1024.05.14 19:25

Tuer Anderson ou ne pas le tuer, telle était la question. Bien que l’idée fusse intéressante, entre le sarcophage et le fait que tout cela pouvait à nouveau être irréel, la réaliser ne ferait que repousser l’échéance. Quant à organiser une révolte… encore fallait-il, pour convaincre les villageois, être dehors. Ce qui ramenait toujours à la même fameuse idée : s’évader.

« Écartez-vous. »

Le Prima du Goa’uld était de retour pour, comme d’habitude, leur jouer de mauvais tours. A ses côtés et derrière lui, six Jaffas armés de leurs lances-serpent se tenaient prêts à intervenir au cas où l’un des prisonniers tenterait quelque chose. Au regard du chef des soldats, ils ne venaient chercher qu’une seule et unique personne : le seul civil présent dans la cellule, au fond de la pièce.

« Comme vous voulez. »

Sous la pression de sa main le Zat’ qu’il avait se déplia, et en l’espace d’une seconde le lieutenant se retrouva à terre. L’instant d’après les lances des Jaffas s’ouvrirent, dissuadant quiconque d’une tentative désespérée.

« Vous devez savoir qu’un deuxième tir de cette arme le tuera... ? »

Le Zat’nik’tel était toujours pointé vers Anthony et, à vrai dire, le Prima n’attendait qu’un prétexte pour mettre sa menace à exécution. Particulièrement attentif aux mouvements de Boba, il se méfiait de celui qui était visiblement prêt à descendre des représentants de son propre monde. Et quand finalement Michael vint vers eux, un sourire narquois s’afficha sur le visage du Prima tandis que la porte de la cellule se refermait.
Sans aucune délicatesse, Anderson était régulièrement poussé dans les couloirs par les lances Jaffas des gardes qui l’entouraient.


« Ne traînez pas. Seule votre tête intéresse mon maître… »

Le reste du corps, en fait, fut vite attaché au même fauteuil que précédemment dès qu’ils furent dans la pièce. Tous les Jaffas se retirèrent alors, et une poignée de minutes plus tard apparut à nouveau le Maître Goa’uld qui les détenait. Zipacna, parfaitement calme, souriait allègrement à l’idée des nouvelles informations qu’il détiendrait bientôt. Mains dans le dos, il avança doucement vers le docteur, l’observant dans les moindres détails. Et quand il fut enfin à proximité, la voix amplifiée du Goa’uld qu’il était se fit à nouveau entendre.

« Je sais que vous savez des choses. Et je sais aussi que vous ferez tout pour me les cacher. Mais, par chance, je n’ai pas besoin de votre consentement. »

Sans se défaire de son sourire, il apposa le disque mnémonique sur la tempe du scientifique. Toujours conscient d’être prisonnier du Goa’uld, la seule chose qui avait changé à cet instant pour Anderson était la douleur soudaine habituelle à la pose du dispositif alien. Zipacna se mit alors à marcher autour de lui, jetant régulièrement des regards au-delà du terrien.

« Votre inconscient va tout me révéler. La question est : à quoi pensez-vous quand je vous dis... “Anciens” ? »


Il s’était déjà écoulé une bonne heure depuis que Michael avait été emmené. Une heure sans que personne ne se préoccupe de ceux qui moisissaient à présent dans cette cellule dont il n’y avait aucun moyen de s’évader sans explosif ou, tout simplement… que la porte soit ouverte. Et ce fut finalement le cas lorsque trois Jaffas apparurent face à eux, sans renforts, sans Prima, et sans Michael.

« Vite, on n’a pas beaucoup de temps. Tandis que ses deux compères distribuaient le peu d’armes qu’ils avaient – des Zat’nik’tels –, le Jaffa expliqua rapidement la situation. Nous ne sommes pas au service de Zipacna, mais les autres vont vite se rendre compte de la supercherie. Le vaisseau dans lequel on se trouve va bientôt passer en hyperespace ; Zipacna compte vous livrer à Anubis, et quand ce sera fait il enverra ses guerriers Kulls sur votre monde à travers le Chapaï. D’ailleurs on a récupéré un de vos… Incapable de nommer l’objet en question, il se contenta de tendre l’émetteur GDO au colonel. On sait où est votre ami ; suivez-nous. »

Pour l’ami en question, l’interrogatoire se terminait enfin. Vraisemblablement irrité, Zipacna souhaitait passer à autre chose – une chose qu’il ne pouvait pas avoir du docteur : le code d’autodestruction de la base de la montagne Cheyenne.

« Tanok ! Va me chercher leur chef.

– Oui, monseigneur. »

Pour Michael, ce fut l’heure du chemin du retour en direction de la cellule. Vite détaché, il fut à nouveau traîné au sol par deux gardes, précédés de deux Jaffas et suivis du Prima Tanok et de deux autres soldats. Mais ce à quoi Tanok se s’attendait visiblement pas, c’était que son cortège tombe nez à nez avec ceux qui étaient censés être enfermés, sans le moindre moyen de s’échapper.

« Kree'O, Jaffas ! »

L’avant-garde tomba en quelques secondes mais les autres soldats, vite retranchés derrière les recoins du couloir, ouvrirent alors un feu acharné sur ceux qui leur faisaient face. Deux des rebelles escortant les terriens furent bientôt abattus par les lances Goa’uld, mais quand Tanok et ses sbires furent enfin neutralisés de manière plus ou moins violente, Michael était pour dire sain et sauf.

« Dépêchons-nous ! Zipacna a sans doute déjà transmis ce qu’il sait, on doit partir maintenant ! »

Il y avait bien sûr une autre solution : saboter le vaisseau avant de partir – mais le temps manquait pour espérer sortir avant le passage en hyperespace –, ou rester tout court pour là encore tenter de saborder les plans des deux Goa’ulds. Seulement plus ils s’approcheraient d’Anubis et moins ils auraient de chances de s’en sortir. De plus cela nécessiterait ensuite sans doute un sauvetage du SGC, et par le passé chaque mission de sauvetage liée à Anubis avait entraîné la perte de plusieurs éléments. Et pour finir il faudrait déjà que le SGC soit au courant, et au final pendant ce temps personne n’aurait fait invalider le code GDO…

L’alarme résonnait déjà à bord du vaisseau. Suivant le plan du Jaffa, les cinq terriens se dirigeaient à présent vers l’un des hangars du Ha’tak, poursuivis par une dizaine d’ennemis qui tiraient dorénavant sans se poser la moindre question sur l’état dans lequel seraient les fuyards une fois neutralisés. Ils coururent ainsi jusqu’au cargo Tel’tak qu’avait prévu le rebelle qui les accompagnait, et dès que celui-ci fut aux commandes ils décollèrent et sortirent du vaisseau-mère. Aussitôt le Ha’tak se mit à faire feu sur eux, tout comme les planeurs qui les suivirent bientôt. Les tirs étaient suffisamment précis pour endommager l’appareil, empêchant l’activation de l’occulteur ou l’ouverture d’une fenêtre d’hyperespace. Le Tel’tak se dirigea alors vers la planète la plus proche – ou plutôt sa lune, Cyster, qui disposait d’une Porte des Étoiles. L’objectif était bien sûr de se poser le plus près possible de la Porte, mais les chasseurs qui les poursuivaient ne pouvaient manquer leur cible indéfiniment : aussi le vaisseau fut bientôt incontrôlable, et finit par se crasher dans les environs de la Porte des Étoiles.
L’impact avait tué le rebelle sur le coup. Des flammes naissaient sur le tableau de bord, et s’ils ne sortaient pas le dioxyde de carbone les tuerait bien avant les Jaffas de Zipacna. D’ailleurs, ils avaient beau être relativement près de la Porte des Étoiles, le choc, les planeurs de la mort et la présence de patrouilles dans la forêt compliquaient sérieusement leur avancée. Et finalement ce fut au prix d’un terrible effort qu’ils traversèrent le vortex et se retrouvèrent sur Terre…



« Une équipe médicale, vite ! Alors que l’iris se fermait, l’agent Fassger, en salle d’embarquement, se précipitait déjà vers eux pour leur porter secours. Tout le monde va bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1029.05.14 11:48

La remarque de Julia sur le sarcophage était pertinente. Anthony n'y avait pas pensé, mais de toute façon, tuer le scientifique n'était certainement pas la solution, même si ce dernier pouvait parfois se révéler un peu pénible. Un autre style que Mc Kay, mais il fallait croire que la plupart des scientifiques étaient... spéciaux.

"A mon avis, ils ont manipulé notre esprit depuis note capture sur la planète, ce qui veut dire qu'on peut retenter, en vrai pour cette fois, de s'évader lorsqu'ils viendront nous chercher. En plus, il y a fort à parier que la géographie du vaisseau lors de notre fausse évasion est la vraie. Donc, on sait où est la sortie, où sont nos armes..."

En revanche, il déchanta vite de cette idée lorsqu'il vit arriver le prima avec 6 gardes. Un peu trop pour les neutraliser tous!

"Bon, j'ai rien dit" dit-il à voix basse, un peu pour lui-même, un peu pour les autres.

Au regard du prima, il comprit que Zipacna et Anderson avaient la même pensée. Il venait pour le scientifique. Anthony se leva et se plaça devant Anderson, l'air décidé. S'il voulait vraiment le scientifique, ça ne l'arrêterait pas, mais peut être qu'ils commenceraient par lui, ce qui constituait alors un répit pour les autres.

Mais il ne reçut qu'un coup de zat, ressentant tout à coup une soudaine et violente douleur qui se répandait dans son corps. Son esprit devient brumeux et il s'écroula....

Anthony finit par reprendre ses esprits, luttant pour se relever, le corps encore perclus de fourmis.  Il jeta un oeil autour de lui.

"Anderson? Je suis resté évanoui combien de temps?"

Chacun avait conscience de l'importance du scientifique pour Zipacna s'il voulait certaines infos. La situation était grave.

Il était assis dos au mur de la cellule, se tapotant la tête contre le mur lorsque débarquèrent 3 jaffas. Se relevant, se tenant prêt à toute éventualité, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'ils annoncèrent être venus pour les délivrer.

Il attrapa le zat que l'un d'eux lui tendait, par réflexe, l'actionna pour l'ouvrir et le refermer. L'idée de voir les Kulls débarquer en force sur Terre n'était pas réjouissante, ils devaient absolument empêcher ça. Après avoir vaincu Sokar, ils ne pouvaient pas chuter face à un sous-Go'auld comme Zipacna, ce n'était pas possible...

Et se fut à nouveau une course dans les couloirs, en vrai cette fois-ci, enfin il fallait l'espérer! Le hasard fit qu'ils tombèrent rapidement sur les gardes ramenant Anderson. Quelques tirs échangés et le docteur fut libre.  Anthony aurait voulu savoir quelles infos Zipacna avait pu se procurer, mais ils n'avaient pas le temps pour ça, il faudrait attendre d'être sains et saufs.  L'alarme résonnant dans leurs oreilles, la troupe suivit leurs alliés du moment qui les emmenèrent jusqu'au hangar à vaisseau.  Quelques patrouilles croisées ne firent pas long feu. Une fois embarqués, ils ne purent plus rien faire qu'espérer que leur pilote saurait éviter les tirs des planeurs.

"Il y a une porte à proximité?" demanda-t-il au jaffa qui l'informa de la présence de la lune de Cyster. N'ayant rien à faire, il demanda à Anderson comment ça allait.

Mais plus ils approchaient de la lune, et de la Porte, plus les tirs se rapprochaient aussi, jusqu'à ce que l'un d'eux les atteigne. Se cramponnant, Anthony vit par la vitre le sol se rapprocher, puis  ressentit un choc brutal. Se heurtant  la tête lors du choc, il passa la main sur son front et se rendit compte qu'il saignait un peu. Rien de bien méchant normalement. Ils ne devaient pas trainer. Une fois la porte ouverte, ce fut la course à travers les bois, ponctuées de tirs, d'arbres touchés par les planeurs, de fumée... Une fois la porte atteinte. Anthony se plaça de manière à couvrir celui qui activait la porte. Il tira avec son zat sur une patrouille approchant, mais ils étaient encore trop loin pour la portée de l'arme. En revanche un de leurs tirs le frôla.

Enfin, le vortex s'ouvrit et un dernier sprint le fit débarquer en salle d'embarquement. La vraie cette fois?
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1029.05.14 13:54

Tout en écoutant les autres réfléchir à une solution pour s'en sortir Julia se demandait également quoi faire. Cara avait raison et Anthony aussi. Elle avait la chance dans cette histoire de ne pas être au premier plan. Ce n'est pas elle que l'on irait chercher en premier où à laquelle on ferait particulièrement attention. Alors elle se demandait si elle ne pouvait pas exploiter ça. Quant à Boba il semblait assez pressé de se faire violemment frapper avant tout le monde. Comme prévu, les Jaffas vinrent chercher Anderson et Anthony essaya de s'interposer. Julia retint son souffle lorsqu'un des toutous de Zip tint en joue Anthony après lui avoir tiré dessus une fois avec le zat. C'était le moment de faire une tentative puisque c'est Fet que l'on surveillait. Elle allait plonger sur un des gardes lorsque Anderson se leva pour obtempérer et qu'ils se retrouvèrent à nouveau enfermés!

- Ah mais c'est pas vrai ça ! On est encore obligés d'attendre qu'ils viennent nous chercher!

Un petit accès de colère venait de secouer la pilote. Elle imaginait que le scientifique de la bande allait subir d'horribles choses. Quant à Anthony était toujours dans le monde merveilleux de l'inconscience et finirait par reprendre ses esprits. Un petit examen rapide le leur confirma. Avec l'aide de Cara, elle le plaça en PLS puis s'assit dos au mur en attendant.

- Personne n'a pensé à emmener un jeu de cartes des fois ?

Anthony finit par se réveiller et demanda depuis combien de temps il dormait.

- Ca doit faire environ une demi heure princesse. Et Anderson n'est toujours pas revenu...

Soudain (et enfin) des jaffas revinrent dans leur cellule. Ils étaient en fait des rebelles qui allaient les aider à s'échapper.

- Vous voyez : une bonne petite révolte il n'y a que ça de vrai!

Julia attrapa au vol son zat et s'élança dehors avec les autres, les sens en alerte. ils tombèrent nez à nez avec Michael...traîné par des gardes serpents. Profitant de l'effet de surprise on tira de toutes parts et on récupéra le scientifique. C'est sous le hurlement des alarmes qu'ils se rendirent vers un endroit que Julia connaissait par coeur : un hangar de Ha'tak. Julia piqua un sprint pour passer en tête du cortège.

- Je conduis! Attachez vos ceintures ça va secouer.

Première fois qu'elle pilotait un Tel’tak réel. On allait voir si le simulateur de la base se montrait fidèle au véritable appareil. A peine arrivé dans son cockpit, une tonne d’informations arrivaient de toutes parts à Julia, tandis que l'appareil effectuait les derniers check up de décollage. Julia ne prit pas le temps de réfléchir. Ce type de fuite entraînait des réactions maintes et maintes fois répétées, et elle effectuait la procédure presque par réflexe. Elle mit les plein gaz et ils sortirent comme un diable de sa boîte direction la porte des Etoiles de Cyster. Le chemin fut périlleux et malgré ses efforts pour éviter les tirs ennemis, car leur Tel'tak avait été pris en chasse par des planeurs. Le vaisseau finit par se crasher-non loin de la porte heureusement- et ils se jetérent tous à travers le vortex. Ils étaient de retour à la base. Mais était ce vraiment le cas ou encore une illusion ?
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1030.05.14 20:04

En étant tous enfermés dans cette cellule, notre situation semblaient sans lendemain. Nous étions seuls, incarcérés au milieu des goa’ulds. Une situation des plus déplaisante. Pour tuer le temps, Lang exprima son point de vue sur la situation, que la simulation nous avait donné des indices sur la manière de sortir d’ici. Cependant, le retour de jaffas et du prima ne me permit d’échanger avec mon subordonné. Ils voulaient Anderson, et pour avoir son entière collaboration et notre attention, ils zatèrent Lang. Mon sang ne fit qu’un tour, mais je dus rester impassible devant la menace d’exécution qui planait sur le lieutenant. Avec un sourire narquois, ils emmenèrent Anderson hors de la cellule.

-« Merde ! »

Certes, un chef ne devait pas montrer ses émotions, mais c’était plus fort que moi. Nous mîmes Lang à l’écart pour qu’il puisse revenir à lui. Je regardais avec insistance la porte de notre cellule.

-« Effectivement Becker, le temps va nous paraître long. Si vous avez des idées pour nous sortir d’ici, je suis preneur. »

En effet, je n’avais absolument pas de cartes à jouer pour nous évader de là. Quelques minutes passèrent avant que Lang ne refit surface. Maintenant que nous étions tous réunis, nous ne pouvions qu’attendre notre tour pour repasser un interrogatoire. Et personne ne pouvait nous aider de l’extérieur. Je fis les cent pas dans notre cellule, l’examinant sous toute ses coutures. J’avais beau donner quelques coups de pieds pour tester la solidité des murs, tout semblait désespérément inviolable.

-« Au moins, quand ils veulent garder des prisonniers, ils savent mettre les moyens à hauteur de leur ambitions… »

Pas sur que cette phrase allait réconforter mes camarades. La porte de notre cellule s’ouvrit, un groupe de jaffas entra. Ca y est, a qui le tour ? Mais à ma grande surprise, il s’agissait de jaffas rebelles. Ils nous expliquèrent rapidement qu’ils allaient nous sortir d’ici, mais que le temps était compté avant d’être découvert. Je récupérait mon GDO, et j’étais sûr que ce n’était pas celui de SG-16, et un zat.


-« Merci à vous, je nous imaginais pourrir ici jusqu’à la fin des temps. On vous suit. Equipe SG, on à une planète à sauver. »

Une petite phrase pour se remonter le moral et être alerte. A peine nous étions dans le couloir que le précédant groupe de jaffas, avec à sa tête le prima qui m’avait craché dessus, déboula devant nous. Dans un réflexe, je zatai le premier jaffas qui s’était pointer devant moi. Des échanges de tirs eurent lieu pendant quelques longues minutes. Deux de nos sauveurs périrent, le poitrail perforé par un trou béant. Chacun eut son jaffa et je me gardais le dernier pour moi, l’approchant discrètement, puis lui assénant un coup dans la face, avant de saisir son poignard jaffa et l’égorger.

-« Je te l’avais dit que je te buterai. »

Mon honneur avait été lavé dans le sang. J’avais sûrement des ancêtres gitans pour faire un tel acte. L’alarme se déclencha dans tout le vaisseau, mais nous avions récupéré Micheal. Nous suivions le dernier jaffa pour nous rendre au hangar et s’emparer d’un tel’tak. La progression ne se fit pas sans encombres, avec des jaffas aux fesses qui ne se posaient pas de questions et tiraient. Nous arrivions au Tel’tak. Je neutralisais un dernier jaffa avant de monter à bord. Becker s’installa aux commande et le vaisseau quitta le Hatak, sous ses tirs. L’un d’eux nous atteignit et nous obligea a nous poser en catastrophe sur Cypher, enfin c’était plutôt un crash. L’impact fut violent. Reprenant péniblement mes esprits, je n’était plus tout jeune, je fit le point sur l’équipe. Tout le monde semblait bien, à quelques hématomes prêt dans mon cas, sauf le rebelle qui avait fini la tête encastré dans le pare-brise du cargo.


-« Ils devraient penser aux ceintures de sécurité dans la conception des vaisseaux. »

Nous quittions notre épave pour nous rendre en direction de la porte qui se trouvait non loin de là. Mais il y avait du monde entre nous et elle. La traversée s’annonçait périlleuse. Nous avancions aussi discrètement que possible. Mais des patrouilles nous surprirent et ce furent sous les tirs de lance jaffa que nous atteignîmes la porte. Un tir me rasa au niveau de la cuisse droite. Je sentis une douleur ainsi qu’une odeur de cochon grillé. Pas le temps de nous arrêter. Je rentrai mon code GDO puis j’ordonnai à tout le monde de traverser le vortex.

* Encore une…*

Serrant les dents, je sautais dans la mare. Nous nous retrouvions de l’autre coté. Fassger nous attendait. Les toubibs arrivaient.

-« Si tu savais ! »

J’espérai que cette fois c’était la bonne.
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Michael Anderson
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1001.06.14 9:17

Je me retrouvai un peu idiot… Je n’avais à l’évidence pas pensé aux sarcophages. Je restai donc un moment la bouche ouverte essayant de trouver quelque chose d’intelligent à dire pour me justifier… sans résultat aucun.

Quelques temps après le primat du goa’uld fit son grand retour parmi nous. L’œil mauvais avec lequel il me fixait me donna froid dans le dos. Il n’y avait pas à s’y méprendre… ils venaient pour moi. A l’ordre du primat de s’écarter, mes coéquipiers firent bloc. Lang en fit les frais. Un premier tir de zat le neutralisa et avant qu’un deuxième n’abrège définitivement ses souffrances je décidai de me rendre. Le primat et ses jaffas ne firent preuve d’aucune délicatesse à mon égard. Tout au long du trajet qui menait vers leur chef je fus quelque peu bousculé et prié en des termes goa’uld peu flatteurs d’accélérer la cadence.  Il faut dire qu’à l’intérieur même de mon crâne s’effectuait un véritable remue-méninge dont le thème était : « En dire le moins tout en se faisant torturer également le moins possible ».


« Ne traînez pas. Seule votre tête intéresse mon maître… »

Les bleus que je sentais apparaitre un à un dans mon dos venaient renforcer la thèse du primat. Je fus bientôt attacher à un  fauteuil et les jaffas se retirèrent. Quand le  goa’uld apparu devant mes yeux, je n’avais toujours pas décidé d’une stratégie convaincante. Je savais juste en gros quelles informations il ne fallait surtout pas que je donne… a priori. Le problème avec les Anciens étant que j’en savais certainement plus que je ne le pensais… ou peut être moins… Quelles informations étaient les plus sensibles au final ?

Le goa’uld m’observa longuement, un sourire dessiné sur ses lèvres qui ne présageait rien de bon concernant mon avenir.


« Je sais que vous savez des choses. Et je sais aussi que vous ferez tout pour me les cacher. Mais, par chance, je n’ai pas besoin de votre consentement. »

- Je suis certain qu’en discutant un peu entre gens civilisés de la même galaxie, donc pour ainsi dire voisins, on pourrait trouver un arrangement mutuellement…

Il s’approcha alors de moi et installa sur ma tempe un disque mnémonique qui m’interrompit en m’arrachant un cri de douleur.

« Votre inconscient va tout me révéler. La question est : à quoi pensez-vous quand je vous dis... “Anciens” ? »

- Je suis un spécialiste des anciens je dois dire. Des anciens Egyptiens tout particulièrement…

Hélas je pouvais essayer de tromper le goa’uld mais mon subconscient ne pouvait en faire autant. Par conséquent alors que je disais ces quelques mots, autre chose défila dans mon esprit. D’abord une Porte des étoiles, puis des anneaux de transfert. La porte était celle qui se trouvait sous Cheyenne Mountain, les anneaux ceux découverts quelques heures plus tôt.

- La technologie des anneaux et de la Porte des étoiles est goa’uld, pas Ancienne.

- Vous avez raison, votre appareil ne fonctionne apparemment pas du tout, cela ne sert à rien de continuer plus avant cette petite expérience.

Le goa’uld était certes de mauvaise foi mais pas idiot pour autant.

- Que connaissez-vous d’autre concernant les Anciens ?

- Nous ne savons quasiment rien de ce peuple. Ils semblent avoir complétement disparus au même titre que toute leur civilisation.

En même temps que je prononçai ces quelques mots je sentis défiler dans ma pensée un autre moment de ma vie. J’étais en salle de briefing devant un diaporama au titre évocateur de « carré de Polybe » et j’expliquai avec enthousiasme mes fraiches découvertes.

- Voici ce que j’ai appris au cours de ma lecture. Le sarcophage goa’uld n’existait pas du temps des Unas, les premiers hôtes des Goa’ulds. Il a été inventé par un grand ingénieur goa’uld du nom d’Imhotep lorsque ces parasites sont arrivés sur terre et ont commencés à récupérer des Terriens pour les répartir dans la galaxie. Il s’est servi pour créer ce premier sarcophage d’un artefact que les Goa’ulds ont trouvé et qui semble provenir de la même technologie que celle de la porte des étoiles. Toujours selon l’inscription, Ra a dissimulé l’artefact sur Terre avant de s’en faire chasser pour que les autres Goa’ulds n’en bénéficient pas. Ainsi il obtenait l’avantage ultime pour conquérir toute la galaxie. Cela n’a pas servi à grand-chose vu que le procédé a vite été recopié par les grands-maîtres goa’ulds à la suite de guerres intestines, de traités fragiles et de trahisons diverses et variées notamment de la part d’Imhotep lui-même.

Une autre phrase de ce jour-là traversa alors mon esprit torturé.

- L’artefact qui a été utilisé par les Goa’ulds pour créer leur sarcophage a pour nom ce que l’on pourrait traduire par « la fontaine de jouvence ». Après en avoir discuté avec les scientifiques du SGC, je suis presque certain que ses puissantes vertus curatives et régénératives pourraient permettre de créer une arme contre les guerriers Kulls. Ce n’est pas une certitude… mais je pense que cela vaut le coup d’essayer.

Nouveau flash-back. Je me tenais dans mon laboratoire à coté d’une pyramide à degrés modèle réduit accompagné de Nina Peters, mon ex-collaboratrice - et non mon ex et ma collaboratrice comme certaines mauvaises langues le laissaient entendre à Cheyenne Mountain -  et j’étais comme toujours en train de pérorer.

- Nina, je doute de plus en plus que toutes ces informations soient d’origine goa’uld. C’est bien Imhotep qui a constitué cette base de donnée mais il y a des informations que j’ai de plus en plus de mal à traduire et que le goa’uld lui-même ne semble guère maitriser… certaine phrases ne semblent pas avoir de sens… comme lorsque l’on essaye de traduire un texte technique d’une autre langue alors qu’on en maitrise pas entièrement ni le vocabulaire technique ni le fonctionnement de ce que l’on décrit…

- Un peu comme ce que vous êtes en train de faire en ce moment docteur en somme.

- … … … oui certes. Mais si j’osais émettre une dernière hypothèse, cette base de données au même titre que la Fontaine de jouvence a dû être appropriée par Imhotep lui-même. Je pense que les créateurs de la Porte des étoiles et des anneaux de transfert sont à l’origine de tout ça. Vous vous souvenez de Khalek ? On a retrouvé une autre langue associée au goa’uld. M’est avis que là aussi les créateur de la Porte des Etoiles, les Anciens, y sont pour quelque chose…

Je secouai la tête pour essayer de faire disparaitre cette image mais elle s’y accrochait telle une moule à son rocher. Il était évident que je ne pouvais pas lutter contre cette machine. Il n’y avait que dans les films de science-fiction où le héro pouvait lutter contre de tels moyens techniques et retourner finalement l’arme contre son créateur… Me revint alors en mémoire ma première mission avec les Asgards où j’avais tué l’un des miens pensant contrôler une technologie qui de fait me contrôlait moi-même… J’avais mis plusieurs longs mois à m’en remettre… je n’étais pas Néo dans Matrix, ni un quelconque super-héros… personne ne l’était… j’étais juste… moi. On ne peut lutter contre certaines armes… à moins d’essayer de s’y prendre autrement...

- Euh, c’est un cadeau souvenir que j’ai acheté au Caire.  Pas cher en plus j’ai fait une affaire. Si vous voulez je vous en prendrai un lors de mon prochain voyage. Un petit Bakchich…

Le goa’uld s’approcha de moi et présenta devant mon visage la pomme de sa main armée d’un dispositif goa’uld meurtrier.

- Je veux plus de détails concernant cette Fontaine de jouvence et ce Khalek ! Que savez-vous d’autre ! Parlez !

- Rien Je vous le jure ! Concernant Khalek nous n’avons pu en apprendre plus du fait de notre méconnaissance de la langue des Anciens et nous n’avons pas pu de toute façon récupérer ces données. La base de donnée pyramidale quant à elle n’est exploitable que sur ce que nous connaissons des goa’ulds.

Le goa’uld fixa longuement l’écran placé derrière moi avant d’hocher la tête et de baisser son bras menaçant, apparemment apaisé par ce qu’il venait de voir.

- C’est tout de même très intéressant docteur. Vous n’avez pas idée à quel point… Maintenant dites-moi tout ce que savez concernant la sécurité de votre planète.

Je sentis défiler dans ma mémoire les travaux scientifiques en zone 51, la base de cheyenne Mountain, nos F302, l’Odyssée, notre armée de Terre et de l’air, la marine ainsi que le nombre de soldats pour chaque corps d’armée, leur équipement ainsi que tous les moyens techniques utilisés lors de l’attaque de Sokar pour libérer la Terre et se défaire de l’attaque du grand maitre. Toutes ces informations semblaient défiler dans ma tête à une cadence infernale et j’utilisai toute mon énergie pour les retenir… mais je n’y arrivais pas. Elles finissaient par glisser tel du sable fin entre les doigts. Je terminai cette expérience épuisé.

- Comme c’est pitoyable… Je vous écraserai comme un insecte.

Lorsque je réussis enfin à maitriser mes halètements, je me mis  alors à sourire, rigolai ensuite tout bas puis finalement éclatai d’un rire franc qui me sembla résonner dans tout le vaisseau. Le visage du goa’uld se crispa devant ce manque de respect flagrant à son égard.

- C’est presque mot à mot ce qu’aurait dit Sokar avant de rejoindre ses ancêtres au paradis des reptiles. Cette fois-ci je ne vais pas vous mentir, notre technologie n’est peut-être pas aussi développée que la vôtre, mais jusqu’à présent on a pu botter tous vos vilains petits culs d’aliens hors de chez nous. Cher Zipacna, je vous invite sur ma planète en personne. Venez faire un petit tour sur Terre pour venir rendre hommage à tous ceux de votre race qui y ont péri. Allez-y demandez-moi lesquels, je me ferais alors un plaisir de vous répondre avec luxes détails consultables à souhait sur votre Home Cinéma.

Le goa’uls trembla de tout son corps sous l’affront qui venait de lui être fait. Il semblait ne plus bien se contrôler et je m’attendais à un moment ou un autre qu’il me terrasse à mains nues à l’aide de sa force surhumaine…  Puis il rassembla toute son énergie et continua contre toute attente d’une voix maintenant apaisée.

- Rira bien qui rira le dernier docteur. Quel est le code d’autodestruction de votre base.

- 555 978… ou 555 977, attendez oui c’est plutôt ça, suivi de votre numéro de sécurité sociale… Au fait en parlant de ça vous avez une bonne assurance dans cette partie de la galaxie ?

Tout en parlant je me remémorai alors un visage. Le visage de celui qui m’avait recruté. Paul Davis. Il me faisait faire le tour de la base en commentant.

- Ceci est la commande d’autodestruction. Vous n’aurez pas à vous en soucier, seuls les hauts-gradés connaissent le code d’activation. En cas d’attaque de la base c’est le seul moyen pour qu’elle ne tombe pas entre de mauvaises mains. Ne vous inquiétez pas, en tant que scientifique vous seriez très probablement d’abord évacués vers le site alpha…

Cela n’avait pas été le cas pourtant lorsque Sokar avait attaqué. Je m’étais porté volontaire et avais essuyé de belles blessures en combattant non loin de la première ligne… En souvenir de cette attaque la blessure tout juste cicatrisée de ma poitrine se mit à me lancer douloureusement.

Le goa’uld ne semblait pas aimer ce qu’il voyait défiler devant ses yeux car avec humeur il chargea ses hommes de me renvoyer en cellule. J’étais bien las et mon esprit divaguant ne devait plus lui servir comme il le souhaitait. Lui aussi devait avoir vu l’attaque avortée de Sokar à Cheyenne Mountain ainsi que le désastre de la mission avec les Asgards… et cela sur grand écran…  Après un peu de repos il reviendrait certainement me chercher pour continuer l’interrogatoire. Avais-je d’autres informations à lui communiquer ? Sans nul doute. Et je n’avais aucun moyen de les lui dissimuler…

Le reste fut confus. Epuisé je me souviens m’êtres accroupis dans un coin alors que des tirs fusaient tout autour de moi. Quelques minutes plus tard et nous étions dans un cargo Tel’tak. J’entendis une voix amicale me demander comment j’allais mais je n’eus pas la force de répondre. J’étais épuisé et… honteux. J’avais tout révélé de A à Z à notre ennemi. J’avais donc potentiellement mis ma planète face à un grave danger… et qui sait peut-être même la galaxie tout entière s’il arrivait que les goa’ulds mettent la main sur des informations sensibles concernant les Anciens… L’arrivée sur terre ne fut pas un soulagement pour moi. Je savais au fond de moi que ce n’était pas terminé… et cela grâce à moi.
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1001.06.14 19:09

Anthony fit une remarque très juste concernant la manipulation des esprits. Maintenant ils pouvaient parler plus tranquillement mais de quoi ? Si de leur deuxième évasion… L’idée que le vaisseau soit identique à ce qu’il avait pu voire pendant leur sommeil était une bonne idée. Leurs ravisseurs n’auraient sans doute pas eu le machiavélisme ou même plutôt le temps de faire un autre vaisseau pour les induire en erreur. De toute manière à la base, n’étaient-ils pas censé être pour de bons prisonniers…

Les diverses réflexions de tout le monde fut interrompu par l’arrivé, pas très discrète, des six gardes. Une personne allait devoir les suivre, et Cara savait très bien que cela concernait Michael. Il était le seul à posséder réellement des informations intéressantes. Etant encore en bas de l’échelle elle ne risquait presque rien. Heureusement car elle sentit son pouls s’accélérer, comme lors de la première « évasion ». Elle ferma les yeux quelques instants et réussi à revenir à elle, elle était une adulte maintenant, elle savait se défendre.

Quand elle rouvrit les yeux se fut pour voir l’un des gardes tirer avec le zat sur Lang. Elle eut ma pour lui, mais cette scène n’était pas sans lui rappeler des souvenirs. Un choc électrique rien de mieux que pour calmer une rebelle. Elle ne bougea pas. Pas parce qu’elle avait peur, mais parce que la tête de serpent venait de bien faire comprendre qu’il n’hésiterait pas à tirer une deuxième fois. C’est comme ça que Cara pu voire Anderson se faire tranquillement emmener pour un interrogatoire. Elle pouvait facilement imaginer qu’il ne pourrait pas vraiment cacher beaucoup de choses, pas qu’il allait tout balancer, mais les Goa’uld pouvait se montrer très persuasif.

Anthony reprit ses esprits au grand soulagement de Julia. Si elle était plus amie avec elle peut être lui aurait elle demandé s’il n’y avait pas quelque choses entre eux. Mais étant sa supérieur et ne la connaissant que depuis peu, elle ne le fit pas.

Trois jaffas fit alors leur apparition, qui allaient-ils emmener, c’était la grande surprise, surtout que elle ne pouvait pas renseigner sur grand-chose. Mais Cara, ainsi que ses camarades furent étonnés d’apprendre que c’étaient en faite des jaffas venu les libérer, des jaffas ne croyant pas aux faux dieux. Ni une ni deux tous quittèrent la prison sans un regard en arrière. C’est vrai c’était le même couloir, le même chemin, comme s’il avait fait une répétition général avant la grande évasion.

Il rencontrèrent au passage des ennemis, mais Cara n’en fit guère attention, les quatre militaires tiraient souvent et faisaient même mouche. Le plus important restait d’atteindre la porte. L’alarme résonnant, devenait de plus en plus pénible, pourquoi faut-il que ça soit aussi assourdissant, sinon personne ne l’entendrait se fit sermonner mentalement Cara. Ils arrivèrent enfin au vaisseau, Julia parti prendre les commandes et d’un signe de tête Cara remercia leurs alliés du moment, sans eux, elle et le reste de l’équipe seraient encore en train de pourrir en prison.

Julia se débrouilla très bien car ils arrivèrent en un seul morceau, enfin par vraiment en un seul morceau car les choc des tirs avaient réussi à assommer Anthony, elle aurait quand à elle sans doute de très gros bleu dans le dos. Sans faire trop attention à leur état de santé, ils activèrent la porte après une bonne course de santé dans les bois. Cara passa en dernier la porte en espérant ne pas être de nouveau dans le fauteuil de ce cher mégalomane de Goa’uld.


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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1003.06.14 1:40

Personne ne lui donnant aucune explication, l’agent Fassger demeura un long instant perplexe, ne sachant si la mission était finalement un succès triomphal ou un échec retentissant. Il s’écarta tout aussi perplexe de l’équipe le temps que l’équipe médicale la prenne en charge, leurs corps présentant certaines marques de blessures, et pour pallier à son inutilité momentanée renseigna les explorateurs sur la raison de l’absence du commandant de la base pour leur retour.

« Le colonel Narah est en réunion, il vous verra sans doute tout à l’heure. Le temps que vous soyez examinés j’irai l’informer du succ… Euh… Votre mission est bien un succès, n’est-ce pas ? – En tout cas j’irai lui dire que vous êtes rentrés. »

Aussitôt pris en charge par les guérisseurs dont ils avaient l’habitude, tous les cinq se retrouvèrent en un clin d’oeil à l’infirmerie. Au programme : désinfection, pansement voire couture des blessures pour ceux qui, comme Fett, avaient été touchés par des tirs d’énergie des Jaffas, s’étaient ouvert le front comme Lang, ou bien simplement s’étaient égratignés la peau avec les branches des arbres lors de leur course à travers la forêt, comme cette fois à peu près tout le monde. La suite, là encore, les membres de l’équipe d’exploration en avaient l’habitude : il s’agissait d’un contrôle de routine relativement complet pour s’assurer de la bonne santé des patients et du fait, globalement, qu’ils avaient toujours la même identité. Et si l’un d’eux pensa tout de même enfin à prévenir un membre du personnel de l’attaque qui se préparait – urgence au possible –, ce ne fut que lorsqu’ils arrivaient au terme de tout cela que Fassger fit son retour, accompagné du major Hatcher, alors en charge de la sécurité de la base.

« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelles, annonça l’agent gouvernemental en se frottant les mains, relativement content. Vous voulez que je commence par laqu…

– On a réinitialisé tous les codes GDO et les codes d’identification du personnel, le coupa Hatcher, mains dans le dos. L’information a été transmise à la Zone 51 et au Pentagone pour que les procédures soient mises à jour dans les plus brefs délais, et on a rappelé l’Odyssée pour avoir toutes les chances de notre côté.

– LA MAUVAISE NOUVELLE, donc, reprit Fassger en fusillant le major du regard, c’est qu’avec l’attaque récente de Sokar, votre… “capture”, ce qu’ont pu apprendre Zipacna et Anubis, et enfin P5S-901 – pour eux surtout P5S-901, d’ailleurs –, ils organisent une commission en haut lieu pour débriefer tout cela avec vous. Et quand je dis “ils”, j’entends par là des officiers d’état-major, des délégués du CIS, et enfin des agents du NID. A ces mots, voulant dédramatiser la situation, il se sentit obligé de faire un bref coucou de la main. En bref : nous décollons dans deux heures pour Washington. »

Le temps de passer aux vestiaires et éventuellement de vaquer à quelques occupations personnelles, et ils étaient en voiture pour ce “débriefing en haut lieu” : direction Colorado Springs, base de Peterson. Pour les transporter tous les six deux 4x4 noirs avaient été mis à leur disposition, chauffeurs inclus bien sûr, et lorsqu’ils arrivèrent sur le tarmac leur avion, un C-37, était déjà prêt pour le vol. Fassger, visiblement habitué à ce genre de rendez-vous, descendit de la voiture sans même attendre que celle-ci soit totalement à l’arrêt. Sa serviette à la main, se recoiffant vainement de l’autre, il allait déjà à la rencontre de celui qui les escorterait jusqu’à la capitale, et qui en l’occurrence descendait les marches du jet. Lunettes de soleil vissées sur le nez, cet homme aux traits fatigués vint les accueillir avec autant d’enthousiasme qu’un militaire entraîné devant collaborer avec un Tok’ra. Relativement à l’aise avec les protocoles – contrairement à Fassger il ne portait pas de costume mais simplement un jean et une chemise –, il tendit enfin sa main aux émissaires du SGC et se présenta d’un mot :

« Agent J., NID. »

Sentant l’atmosphère tendue, Fassger émit un petit rire nerveux.

« Il plaisante !... Messieurs-dames, je vous présente l’agent Jacob Langer, un collègue.

– J’assure la liaison Air Force-NID à Colorado Springs. Autant dire un poste clé. » ajouta-t-il en affichant un sourire qui disparut dans la seconde, de toute évidence insatisfait de son travail. Mal à l’aise, Fassger regarda dans le vide des secondes qui lui parurent des heures, redoutant le dialogue qui pouvait survenir entre un agent gouvernemental désagréable et des militaires se sentant persécutés pour un oui ou pour un non. Retroussant sa manche pour regarder sa montre, il décida finalement qu’il était temps d’y aller et monta le premier dans le jet, suivi par l’équipe SG, avant que Langer ferme la marche – et la porte de l’appareil par la même occasion.

Le vol dura plus de trois heures. Si Langer était resté au téléphone tout le trajet en ignorant complètement le reste des passagers, l’agent Fassger, lui, avait semblait-il pris énormément de plaisir à converser avec Anderson au sujet des diverses recherches qu’il menait. Tout continua de se passer sans encombre jusqu’au Pentagone, ce qui aurait pu s’apparenter à des vacances si le but de leur visite n’était autre que la sécurité de leur si chère planète bleue. Une fois dans le quartier général du département de la Défense, une fois l’incroyable panoplie de portiques de sécurité passée, ils arrivèrent enfin dans la pièce qui abriterait la commission. Il s’agissait d’une grande pièce rectangulaire où avaient été disposées au centre quatre tables en arcs de cercles, légèrement éloignées les unes des autres, pour finalement former un cercle. Dans le fond de la salle, derrière les places qui leur avait été réservées avec un carton d’identification pour chacun d’entre eux, on avait mis en place un buffet qui témoignait déjà du temps que prendrait cette réunion. A l’autre bout, derrière les places assignées au président de la commission et à ses associés, une dizaine d’ordinateurs étaient alignés contre le mur. Et pour respecter les protocoles de sécurité, deux soldats de l’Air Force se tenaient à chaque accès, contrôlant minutieusement l’accréditation de tous les entrants – les deux entrées étant respectivement à côté du buffet et à côté des ordinateurs.

A l’arrivée des émissaires du SGC, de Fassger et de Langer, seules quelques personnes étaient présentes – il s’agissait en fait d’un délégué du CIS, de deux greffiers et d’un major de l’Air Force. Mais rapidement la salle se remplit, et très vite les petits fours firent place aux choses sérieuses. Bien qu’incomplète, la commission se forma réellement alors que chacun de ses membres s’asseyait. Étant à l’origine de la mission Fassger se trouvait aux côtés de l’équipe, mais Langer, lui, avait vite rejoint la table des bourreaux, en face d’eux. Tandis qu’on attendait toujours deux-trois personnes, un sergent apporta un ordinateur portable à la table du SGC et se mit, pour chacun d’entre eux, à leur demander d’entrer leurs identifiants personnels pour une dernière authentification.

Les portes de la salle se refermèrent lorsque la commission fut complète. Le discours d’ouverture allait être donné par le président, émanant du NID : l’agent Andy Riedel.

Lorsque l’équipe SG se scandalisa il en fallut peu pour que Langer se lève à son tour, aussi déconcerté que tout le reste de l’assistance alors que l’agent Riedel, lui, protestait aussi vivement qu’il le pouvait.


« C’est ridicule… ! Restons sérieux deux minutes et occupons-nous d...

– Attendez... coupa Langer avec son bras. Comment vous savez ça ? »

La question posée aux émissaires SG avait le mérite d’être directe, et évidemment ce n’était pas pour plaire à tout le monde. En fait ils n’eurent même pas le temps d’y répondre :

« Langer ! »

Sous la pression Langer et Riedel sortirent leurs armes en même temps, vite imités par tous les agents du NID, ceux du CIS ou des officiers d’état-major qui étaient armés, et les quatre soldats postés aux entrées. Tout le monde se mettait en joue mutuellement. Les civils étrangers au concept “d’armes à feu” s’affaissèrent subitement sur le siège, se faisant le plus petits possible avant que la situation dégénère, alors que les représentants du SGC, en tant que visiteurs, n’avaient aucune arme sur eux.

« QUE SAVEZ-VOUS AU SUJET DE L’AGENT RIEDEL ?! »

Sans quitter Riedel des yeux, Langer n’attendait qu’une seule chose pour baisser son arme ou ouvrir le feu : connaître la version de l’équipe de Fett au sujet de l’agent qui illustrait peut-être le mieux à quel point le NID avait pu être corrompu. Et quand la réponse vint, il s’écoula tout juste trois secondes avant que l’index de Langer presse la détente et que tout le monde se mette à ouvrir le feu dans la pièce. En quelques instants un véritable déluge de poudre s’abattit sur la pièce, ses occupants se servant du moindre obstacle qu’ils trouvaient pour s’abriter. L’alarme du Pentagone résonnait déjà au-dessus de leurs têtes, et quand Langer se retrouva par terre près de Fett et son équipe il ne pensa qu’à une seule chose :

« Vous n’avez pas eu le temps d’entrer vos identifiants, j’espère ?! Des balles sifflaient à leurs oreilles tandis que l’agent rechargeait son arme. Je ne sais pas ce qu’il se passe ; d’habitude ils ne me laissent pas le temps de me rendre compte de la supercherie ! D’habit… Il abattit un de ses collègues qui tentait une attaque kamikaze sur eux. … D’habitude il n’y a pas ce genre… “d’incohérences” ! J’imagine que ça doit venir du fait qu’on n’a pas la même réalité… Au regard de ses interlocuteurs, il se sentit obligé de développer. Je vis ça depuis une éternité ! Je croyais que c’était encore une simulation, que vous n’étiez pas réels… C’est pour ça que je vous ai laissés faire ! Avec moi ils n’avaient qu’un accès limité au NID, autant dire rien d’utile, mais vous vous venez de leur donner un accès complet aux systèmes de défense de la Terre ! »

Un puissant ultrason se mit alors à résonner à leurs oreilles. Quelque chose de profondément aigu, traversant lentement toutes leurs cellules jusqu’à devenir insupportable, faisant progressivement passer cette fusillade au second plan. Et un clignement de paupières plus tard, deux grands yeux en demi-lunes, à moins d’un mètre d’elle, fixaient Julia dans les yeux. Un regard intense, venu d’un autre temps, cerné d’une peau bleu pâle, et prolongé par ce qui semblait être un bec, ocre. Le reste de la tête était couvert de très courts poils et de plumes plus ou moins courtes, tous verts, tout comme le reste du corps. Une forme étrange se dessinait néanmoins sur ce qui s’apparentait au torse : un genre d’arbre, ponctué d’un cercle rouge en son feuillage, se différenciait par la couleur des poils. La créature n’avait ni mains ni pieds, mais plutôt des sortes de pinces poilues au pouvoir d’adaptation exceptionnel. Quant à la pièce dans laquelle ils se trouvaient, faiblement éclairée par des appliques murales, elle contenait dix capsules à même la paroi, dont quatre seulement étaient vides. Car tous les cinq étaient dans ces capsules constituées de fibres les enlaçant étroitement, laissant seulement une ouverture pour le visage. Toujours en tenues d’exploration, ils avaient été débarrassés de leurs armes mais disposaient toujours de leurs gilets tactiques, et la souplesse des fibres n’interdisait pas de courts mouvements de leurs bras à l’intérieur. Quant à l’alien qui fixa la pilote pendant cette dizaine de secondes, il finit par tourner vivement la tête et quitter la pièce de manière souple et aisée car, oui : ses membres étaient dépossédés d’os, et en somme il se mouvait par ondulations.

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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1007.06.14 12:00

Personne ne semblait trop prêter attention à Fassger, qui attendait une réponse, un peu perdu au milieu de la salle d'embarquement. Anthony s'accroupit quelques instant, prenant appui sur son arme, pour reprendre son souffle après cette course effrénée. Il sentait le sang lui couler le long du front et se réessuya une fois. Il ne s'inquiétait pas trop, sachant que cette partie du corps saignait beaucoup, mais que ce n'était pas significatif d'une blessure grave. Il était plus occupé à observer autour de lui, inspectant la salle, les personnes qui s'y trouvaient, à la recherche de quelque chose d'étrange, signe qu'ils n'étaient pas encore "chez eux". Rien ne lui sautait aux yeux, toutefois, il devait rester méfiant encore un peu. Le dernier "rêve" était très réaliste.

Une infirmière arrivée à son niveau voulait l'aider à se relever. Il lui fit signe de la main comme quoi il pouvait se débrouiller seul.

"C'est bon, j'ai traversé des bois remplis de jaffas, je peux encore aller à l'infirmerie sans aide" lui dit-il, sans agressivité mais avec un ton un peu fatigué.

En passant à côté d'Anderson, il lança
: "Voyez docteur, ça aurait été bête de vous tuer quand même. On s'en est pas trop mal sorti...a priori" Il finit sa phrase, plus pour lui même, bien qu'Anderson l'ait certainement entendu exprimer ce petit doute.

Une fois à l'infirmerie, on s'occupa rapidement de lui recoudre le front. Il n'était as un grand fan des points de suture. L'idée d'être traité comme une chemise déchirée était étrange mais bon...


"Vous avez une glace que je vois la tête de ma plaie? Je pourrai peut être me faire surnommer Harry Potter après, non? " On lui tendit un miroir, et il s'aperçut que sa plaie ne pourrait pas prêter à confusion avec le célèbre éclair du sorcier. "Dommage..."

C'est à ce moment que reparut Fassger, mis au courant de la situation et qui souhaitait les informer des dernières décisions.

La "bonne nouvelle " était une réaction normale suite à l'annonce de ce qui se tramait dan la galaxie mais c'était toujours un soulagement de savoir que les précautions nécessaires étaient prises et qu'il y avait un souci en moins. Il en restait suffisamment, le premier étant qu'il n'était toujours sûr à 100% d'être sur la vraie Terre. Leur responsable de mission leur apprit alors qu'ils allaient partir pour Washington, pour réunion avec les grands pontes, et le NID. Même s'il ne fit pas de remarque, Anthony se doutait qu'aucun d'entre eux n'était ravi de devoir se retrouver encore face aux gens de cette organisation. Le nettoyage avait beau avoir été fait, la tâche était indélébile... Mais pas la peine d'en rajouter une couche. Quant au fait de partir pour Washington... c'était une expérience à faire. Autant se dire ça. Contrairement à son père, ancien de l'ONU, Anthony n'aimait pas trop se retrouver au milieu de tous ces gens, hypocrites, donneurs de leçons qui ne connaissaient pas la réalité du terrain. Peut être que ce goût là viendrait avec l'âge!

Peu de temps plus tard, voilà la troupe qui débarquait sur le tarmac de l'aéroport où un certain J vint les accueillir. A sa vue, et en entendant cette même blague (si blague c'était car il n'avait pas l'air de trop plaisanter), et ce même nom, Anthony tressaillit.

Serait-il possible que...? Non, ce ne pouvait être un hasard. Une fois installé dans l'avion, Anthony alla s'assoir à côté de Fett, une fois le moteur lancé, masquant un peu leur conversation, il s'approcha de lui et chuchota:


"Ce J là, on ne le connaissait pas avant, donc Zipacna n'a pas pu le prendre dans nos souvenirs. Ce qui voudrait dire que c'est une invention, et le retrouver là... Je peux me tromper... mais je pense qu'on n'est toujours pas chez nous...Je propose d'attendre un peu pour en savoir plus" Il attendit de voir si son supérieur était du même avis. Après tout, Zipacna aurait aussi pu capturer des agents du NID ou de la Confrérie, et connaitre ainsi ce fameux J qu'il aurait intégré au scénario. Mais cette idée était quand même tordue.
Le reste du voyage fut calme, Anthony méditant sur toute cette histoire, tentant de se repasser chaque détail passé pour trouver une faille. Mais seul ce "J" le dérangeait vraiment.

Arrivés à Washington, on les emmena sans tarder au Pentagone. Un buffet était même préparé à leur intention. Anthony n'avait pas faim, mais se contenta de se servir un café car la journée était longue, un peu comme s'il avait vécu deux journées en une!

Une fois la plupart des présents installés, on leur apporta un ordinateur pour qu'ils y rentrent leurs identifiants. Anthony lança un regard à Fett pour voir sa réaction. Il n'avait certainement pas l'intention de donner son identifiant tant qu'il n'était pas sûr d'être vraiment sur Terre. Il fit un discret signe négatif de tête à Julia et Cara. Lorsqu'on posa l'ordinateur devant lui, le cerveau d'Anthony carburait à toute allure. Que faire? Il pouvait difficilement refuser. C'est alors que son regard se posa sur son gobelet de café, encore à moitié rempli. Faisant mine de s'appuyer sur la table pour se rassoir au fond de son siège, il fit un geste un peu brusque et renversa le gobelet sur l'ordinateur.

"Oh, merde.... Je suis vraiment désolé! Ce que je peux être maladroit, en plus avec la fatigue... Vraiment, je suis confus..."

Les gens s'agitaient autour de lui, pour essuyer, l'air plutôt furieux. Anthony, regardant ses collègues, haussa légèrement les épaules d'un air de dire "C'est une solution comme une autre"

Le temps d'aller chercher un autre ordinateur, le président du NID fit son entrée, en la personne d'Andy Riedel! Anthony resta bouché bée: Riedel était mort, c'était une chose sûr et certaine! C'était encore une machination, surement de Zipacna.


"Zipacna, vous devriez mettre à jour vos infos, Riedel est mort..."

Tout le reste se passa très rapidement? La tension monta en un éclair, tout autour d'eux, les militaires et agents avaient dégainé leurs armes.
Quelques secondes plus tard, le premier tir fusa, aussitôt suivit d'autres. N'ayant pas envie de tester l'impact de balles dans cette réalité, même virtuelle, Anthony se jeta sous la table. A quelques mètres de lui, un garde abattu avait son arme à côté de lui. Il se jeta rapidement sur le pistolet avant de réintégrer le dessous de table, non sans échanger un tir avec un des agents, raté...

Il écouta alors le discours de Langer, et il fallait bien avouer qu'il ne comprenait pas bien tout ce qu'il disait, hormis le fait qu'il avait raison, ils n'étaient pas chez eux.

Un ultrason jaillit alors de nulle part, forçant Anthony à se boucher les oreilles, puis tout s'effaça. ..
Il reprit conscience, retenu dans une espèce de capsule, mais ses mouvements, certes limités, n'étaient pas totalement impossibles. Un alien, d'une forme plutôt originale fixait Julia avant de quitter la salle.

"On est pas chez Zipacna? C'est qui ce gus?"

Il regarda alors la capsule où était retenu le Langer du rêve précédent. Anthony ne comprenait plus rien. Comment Langer pouvait être présent dans la réalité virtuelle de Zipacna et dans celle là?

"Langer? Langer! Vous êtes réveillés? Vous pouvez nous expliquer ce qui se passe? "
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1009.06.14 11:26

Muets comme des carpes malgré la question qui venait de leur être posée. Avec tout ce qui s'était passé aucun membre de l'équipe ne pouvait être sur d'être arriver au bon endroit, d'où le silence collectif. Il fallait tout de même trouver une phrase bateau pour n'éveiller aucun soupçon pour l'instant. Alors, leur mission avait-elle été un succès ?

- Disons que l'on peut s'estimer heureux d'être toujours en vie.

Avec ça au moins on ne prenait aucun risque.  Petit passage à l'infirmerie où elle ne trouva toujours pas sa soeur. La pilote n'avait rien de bien méchant ce fut donc aussi rapide que ça pouvait l'être après une série d'examens. Contrairement à ses habitudes elle ne se montra pas spécialement joviale et ne conversa pas. La pilote aurait aimé être certaine qu'elle était bien au bon endroit. Ce n'est pas elle non plus qui parla de l'attaque prévue par les super soldats. On leur resservit cette histoire de GDO! Encore ? Qu'est ce qu'ils avaient avec ça ? Elle avait connu des vraies situations de crise et jamais on était allé en débattre avec les hautes sphéres comme ça allait être le cas ici. En général on réservait cela aux huiles. Julia reçut la poignée de main de l'agent venu les accueillir à leur sortie de voiture et répondit de même.

- Soldat J du SGC.

Puisque c'était la mode de ne donner que la première lettre de son prénom après tout...Mais on leur assura que c'était une plaisanterie. Ils ne devaient pas avoir la même définition du mot "plaisanterie". Une atmosphère tendue flottait et ça ne venait même pas spécialement d'eux. A ce niveau là c'était d'avantage que de la retenue polie qu'impliquait ce genre de situation. En un clin d'oeil ils se retrouvèrent dans l'avion direction Washington. Tandis que Anderson babillait joyeusement elle demanda à Cara sa voisine de siège

- C'est moi ou le protocole est beaucoup plus rapide que d'habitude ?

Trois heures plus tard ils se retrouvèrent face à une sorte d'assemblée sénatoriale galactique. Il y avait un buffet appétissant mais...elle s'approcha d'Anthony qui se servait un café et lui murmura.

- Je pense qu'il vaut mieux éviter de boire ou de manger quoique ce soit pour l'instant.

C'est l'agent du NID Riedel qui fit le discours d'ouverture ce qui les indigna tous profondément et pour cause! Ils furent encore plus indignés quand on leur demanda de rentrer des identifiants sous un prétexte étrange. Julia n'était pas certaine que les accès auxquels elle avaient droit étaient ceux qui intéresseraient vraiment la commission qui plus est! Lorsque Anthony fit mine de renverser son café sur l'ordinateur ils comprirent tous qu'ils n'étaient pas question de rentrer leurs identifiants. Dans la foulée et tel un western le clan Riedel se mit en joue contre le clan Langer. Apparemment il y en avait un des deux qui était sensé être mort. En planque alors que les balles sifflaient Langer se lamenta et parla de simulation et d'incohérence. Cette fois il n'y eut plus de doutes possibles, ils n'étaient pas dans la réalité. Julia l'attrapa par le col.

- Qu'est ce que ça veut dire ? Vous êtes dans le coup ? Qu'est ce qu'on est en train de nous faire ?? Répondez!

Sous la pression d'un son horriblement aigu la traversant de part en part Julia ferma les yeux et lorsqu'elle les rouvrit deux grands yeux la fixaient. Des yeux qui n'étaient pas humains. Juste en face d'elle à quelques centimètres de son visage se tenait une créature indéfinissable mais bien vivante. La peur de la pilote fit rapidement place à une certaine fascination. Anthony la fit revenir à la "réalité".

"On est pas chez Zipacna? C'est qui ce gus?"

-  Je me demande si ce n'est pas le vrai "Riedel" et s'il n'essaye pas de communiquer avec nous.

Elle avait l'impression qu'elle devait suivre cette chose pour en savoir plus. Mais déjà elle avait disparu. Elle tourna la tête pour voir que les autres étaient tous là comme elle dans des capsules constituées des fameuses fibres organiques qui recouvraient la ville fantôme qu'ils avaient exploré.

- Fet, Anderson, Mallory, Langer réveillez-vous!! Anthony, il faut absolument qu'on essaye de sortir de ces...choses sinon on va repartir à Wonderland.

D'une violente torsion en avant elle essaya de s'extraire de cet étrange cocon. Si elle y parvenait, elle aiderait les autres à sortir de là et partirait dans la direction de la créature. Elle se demanda vaguement si elle avait encore sur elle l'échantillon de fibres qu'elle avait prélevé.


Dernière édition par Julia Becker le 09.06.14 20:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1009.06.14 14:57

Il est toujours intéressant de constater que dans les missions d’exploration interstellaire, les évènements pouvaient prendre une tournure inhabituelle, voire étrange en peu de temps. Quelques heures plutôt nous étions au mains d’un goa’uld qui nous avait entraînés dans une simulation afin de nous extirper des informations confidentielles sur la SGC. Et voilà que maintenant je me retrouvais au pentagone, mis en joue par des civils du NID, dans ce que l’on pouvait appelé un duel à la mexicaine.

-« Putain, j’en ai marre… »

Je me remettais tout en mémoire. Nous étions retourné à la base après avoir échappé à Zipacna. Nous avions été conduits à l’infirmerie, pour soigner nos blessures, notamment la mienne, plutôt vilaine. Là-bas, nous avions prévenu les officiers supérieurs de l’imminence d’une attaque Goa’uld. Par la suite, l’agent Fassger nous avait prévenu, devant la teneur de cette information, d’une réunion en urgence à Washington où se retrouveront des hauts gradés et des dirigeants du NID. Bien entendu, notre présence était souhaitée.

-« Et moi qui déteste la côte est. »

Avais-je dit, en tant que californien pur jus. On nous avait conduit à l’aéroport, où l’agent J nous attendait. Etrange, je ne l’avais jamais rencontré avant de partir en mission sur P5S, et c’était la deuxième fois que nous le rencontrions. Il attira ma curiosité, comme celle de Lang, vu notre conversation dans l’avion.

-« Lieutenant, mon expérience de la porte m’a appris à me méfier de tout. C’est sûr, il y a un truc pas clair dans tout… ce truc. »

Le reste du voyage s’était passé tranquillement. On nous avait conduit au Pentagone une fois arrivés à Washington et nous nous retrouvions dans la situation actuelle, ou tout le monde s’était mis en joue. Riedel, que je n’avais pas vu depuis longtemps, fut abattu le premier par Fassger quand je lui avais dit que cet homme était un enculé de première.

«  A terre ! »

Si mes hommes obéirent rapidement, de toutes façons la situation ne laissait guère le choix, je fut plus lent. Ce qui me valu deux trous dans le thorax. Portant mes mains à mes blessures, sans prêter attention au déluge de feu qui embrasait la salle, je vis mes paluches pleines de sang.

« Et merde… »

Me sentant faible je m’écroulait sur le sol, agonisant. Un ultrason couvrit mes râles puis tout changea. Regardant autour de moi, je compris vite que nous n’étions pas au Pentagone, ni même sur terre. Autour de moi se trouvait des capsules contenant mon équipe et Langer. Que faisait-il ici ? Je ne m’en souvenait plus. Un être étrange, poilu se tenait prêt de Julia.

-« Méfiez-vous d'eux, ce sont des télépathes, enfin je crois que c'est le mot. Il peuvent également vous mettre en veille. Hé ! Chewbacca ! »

Pas sûr que c’était la meilleure idée, mais au moins il détournerait peut-être son attention d’elle.


Dernière édition par Boba Fett le 10.06.14 22:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1009.06.14 18:59

J’étais on ne peut plus mal à l’aise. Je voyais mais ne regardait pas, j’entendais mais n’écoutais pas. La scène se déroulait devant mes yeux comme au ralenti. Anthony me parla on nous informa aussi de la situation puis quelqu’un m’accompagna à l’infirmerie mes jambes me portant vers cette nouvelle destination de façon machinale. J’étais encore sous le choc de ma petite séance d’interrogatoire où je n’avais su taire les informations importantes à mon plus grand dam.

Aurais-je pu lutter contre cette machine ? Aurais-je pu induire en erreur le goa’uld ? Je sursautai alors qu’une douleur irradiait mon avant-bras droit. Je saisis mon assaillant par les épaules avant de me rendre compte qu’il ne s’agissait que d’une infirmière qui nettoyait une de mes nombreuses plaies bénignes.

La douleur m’avait enfin fait retrouver mes esprits. Je la relâchai tout de suite l’infirmière et m’excusais platement.


- Docteur Anderson ? Vous allez  bien ?

Sans prendre la peine de répondre à l’infirmière je me tournai vivement vers l’un des hommes qui gardait la salle pour lui communiquer une information autrement plus importante.

- Sergent, voulez-vous faire passer un message urgent au commandement pour moi ? Il  se peut que j’aie mis en danger la sécurité de cette base… et potentiellement celle de tous les habitants de cette planète. Zipacna est désormais au courant des mesures de sécurités de cette base et plus globalement de la Terre. La seule chose que je n’ai pu lui donner c’est le code d’autodestruction de la base que je ne connais évidemment pas. Tout le reste il le sait et il va sans aucun doute utiliser ces informations dans le plus bref des délais.

Je terminai de relater toutes les informations qu’il avait soutiré de mon esprit déficient. Honteux je n’osai pas regarder mes autres camarades qui se faisaient eux aussi ausculter à quelques pas de là de peur de découvrir la déception à travers leur expression ou de voir refléter ma propre honte dans l’image renvoyée par leurs pupilles.

Ensuite vint la mauvaise nouvelle… nous étions tous attendus à Washington pour un vaste débriefing des derniers événements… Je soupirai. Au moins il y avait du bon dans tout ça : les informations que j’avais données à Sokar ne devait plus lui servir à grand-chose désormais puisque les codes avaient été modifiés. Mais je connaissais le degré d’adaptation de ces reptiles… Sokar saurait utiliser les données à son avantage. A moi d’ouvrir les yeux et d’être là quand il le faudrait pour le stopper.

A peine le temps de passer sous la douche et de se changer et nous étions en voiture direction l’aéroport le plus proche. Lorsque nous descendîmes de voiture sur le tarmac, un autre agent du NID du nom de Langer nous accueillit avec un mauvais jeu de mot.

Langer… agent J… cela me rappelait quelque chose que Boba nous avait dit en cellule… non ce n’était pas possible cela se rapportait à notre fausse évasion… Non je devais me tromper.


- Vous avez décidemment un drôle de sens de l’humour dans cette agence. Moi c’est M. Anderson. Appelez-moi Néo.

Je m’assis derrière Boba et devant Julia et m’agrippai violemment aux accoudoirs de mon fauteuil à tel point que mes jointures blanchirent.

- J’ai horreur de l’avion… J’ai toujours un tympan qui me fait un mal de chien pendant les vols. Je préfère voyager par la Stargate. C’est tout de même plus rapide et au moins on est sûr de ne pas s’écraser. Au pire on n’est pas réintégré de l’autre côté et l’on disparait sans même s’en rendre compte. Quelle belle mort vous ne croyez pas ?

La personne qui me répondit ne fut pas une voix amicale provenant de l’organe vocal d’un de mes collègues mais la voix de Baryton de l’agent Fassger. Il s’assit à côté de moi tout en avouant que lui-même n’aimait guère voler et de fil en aiguille la conversation dévia sur nos métiers respectifs. Nous discutâmes de l’agent Dablord, une de nos connaissances en commun qui avait tragiquement disparu lors de l’exil involontaire de certains membres du SGC puis la conversation dévia vers ma passion, mon métier.

- En ce moment nous travaillons toujours sur la base de données pyramidale d’Imhotep, qui recèle à n’en pas douter encore de nombreux secrets, bien  que nous ayons de plus en plus de mal à déchiffrer le code tandis que nous avançons à tâtons. Nous avons découvert que plus l’on progresse profondément dans la base de donnée plus le code se complique. Le carré de Polybe se combine à d’autres codes ce qui ne nous simplifie pas la tâche. J’ai aussi une équipe qui travaille activement aux données endommagées que nous avons récupérées sur le Dédale. Il va nous falloir un moment pour arriver à sauver ne serait-ce qu’une toute petite partie de ces informations. Nos meilleurs informaticiens travaillent actuellement là-dessus. Concernant le reste de mon travail il s’agit de répertorier toutes les données et tous les artefacts récupérées par les différentes équipes du SGC puis de répartir le travail aux hommes qui sont sous mes ordres. Remarque je passe beaucoup plus de temps désormais à m’occuper de paperasserie qu’à autre chose. Mon travail est aussi de protége les scientifiques qui sont sous mes ordres en interceptant toutes les critiques et les sollicitations, le but étant de protéger ces hommes de toute pression ou contrainte extérieure pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’ai quelques divas dans le service et je mets tout en œuvre pour qu’elles continuent à chanter le plus longtemps possible sans être interrompues par le public et ses applaudissements ou ses sifflets. Pour le moment cela marche plutôt bien. Le service tourne et ronronne comme une machine bien huilée. Nous avons fait de nombreux progrès technologiques depuis quelques années grâce à ce système…

Je vous fais grâce du reste de la conversation… du monologue que j’assenais à ce pauvre Fassger. Mais contre toute attente il sembla intéressé et me posa même de nombreuses questions pour approfondir certains points. J’arrivai à Washington la gorge complètement desséchée à force de parler. Le voyage s’était passé sans problème et je n’avais pas été malade ni pris de panique comme il m’arrivait parfois sur de telles distances en avion.

Arrivé au quartier général du département de la Défense, il fallut montrer patte blanche pour entrer et une fois effectués quelques vérifications on nous invita à nous asseoir. Je saisis d’abord sur le buffet tout ce que mes mains purent porter et amenai tout ça à ma place. Une fois assis et alors que je commençais à faire descendre mon stock de petits fours, quelqu’un nous amena un ordinateur pour saisir nos codes d’authentification.

Je soupirai. Encore une vérification d’identité ! Je m’exécutai et repris derechef mon travail d’engloutissement.
Lorsque le premier intervenant apparu,  j’en laissais tomber un petit four. Andy Riedel… Sous ses ordres à lui aussi j’avais été torturé… marqué dans ma chair… mais… mais… n’était-il pas mort ?

Je retombai alors dans l’état dans lequel j’étais quelques heures auparavant. Tout se passait autour de moi comme dans un film. Mes amis tentaient de se protéger, d’autre de se battre mais à quoi bon de toute façon… rien de tout ceci n’était réel. Langer sembla vouloir nous expliquer quelque chose qui n’avait ni queue ni tête et que je ne perçu que d’une oreille distraite.

Je me recroquevillai alors dans un coin, tout contre une table reversée et criblée de balle puis me mis alors à hurler, pour couvrir le bruit des armes et des cris.


- Ça suffit Zipacna !

Je répétai cette phrase jusqu’à ce qu’un bruit aigu vienne me vriller les tympans. Lorsque j’ouvris enfin mes yeux j’étais prisonnier avec mon équipe dans des capsules individuelles et une créature hideuse nous observait. Elle disparut bientôt et nous laissa seul entre nous.

- Est-ce que c’est encore une illusion où est-on enfin arrivé à destination ? Je n’ai jamais vu une de ces bêtes là et vous ?

Je me tus alors que mes camarades conversaient. De nouvelles pensées m’obsédèrent, qui apportaient davantage de confusion que de clarté à la situation.

- Je savais bien que je ‘n’aurai pas dû venir… quand je pense à la tonne de dossiers qui m’attend à la base... Si quelqu’un connait un moyen de s’échapper d’ici, je suis preneur. A moins bien entendu qu’il s’agisse encore d’une autre mise en scène… dans ce cas-là je parle aux murs et vous êtes tous encore dans une cellule pendant que je me fais interroger. Je ne dirai rien de plus Zipacna tu m’entends, rien de plus !

Je fermai alors violemment les paupières tout en cherchant un moyen de sortir de ce mauvais rêve. Ce n’était pas possible. Le sort s’acharnait contre moi. Cette mission n’avait décidément ni queue ni tête. Où commence le rêve et où s’arrête la réalité ? Et pourquoi lutter d’ailleurs ? L’information qu’il convoitait,  Zipacna l’aurait sans forcer. Et si j’essayais de casser ce petit jeu… d’y introduire de nouvelle règles…

Ma décision était prise. Je suivrai les ordres de mes prétendus camarades sans faire de problème… jusqu’à ce que je puisse en éliminer un. Comment réagira donc le petit scénario de Zipacna à partir de là ? Avait-il connaissance de ce plan au moment même où je le pensai ? Il fallait tout de même tenter ce va-tout. A partir du moment où je ne lui servirais plus à rien peut être qu’il passera à un autre de mes collègues… ou bien il me tuera… il n’y avait de toute façon aucun autre moyen de s’échapper de cette prison mentale…
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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new1011.06.14 19:37

Encore sous le choc du passage mouvementé du retour sur terre, Cara ne fit pas attention, comme ses équipiers à un certain Fassger. Elle ne l’avait jamais rencontré… étaient-ils dans la bonne réalité, mais en même temps le SGC était tellement grand et imposant qu’elle ne pouvait pas avoir connaissance de tout le monde. Cette mission commençait à la rendre parano et à lui retirer tous ses repères. La preuve elle avait fait une crise d’angoisse, réellement ou pas, elle ne savait plus. Elle jeta un coup d’œil aux autres, eux aussi avait l’air secouer, certains avec des blessures visibles. Pour elle, juste quelques égratignures dues aux branches pendant leur course, mais une plus grande blessure s’était rouverte au fond de son cœur.

Un nouveau passage à l’infirmerie et pas de remarque sur sa crise passé, elle préféra la passé sous silence. De toute façon maintenant s’était passé, elle se demanda même si elle n’allait pas reprendre ses médicaments… Mais avant d’alerter le psychiatre de la base, elle attendrait pour voire si d’autre apparaissait, surtout que dans l’immédiat la mission n’était pas encore terminé. Une plus grosse menace les attendait.

Tout le monde eu une réaction normal quand le menace fut annoncée. En observant les membres de l’équipe, elle vit que certains n’étaient pas tout à fait convaincus d’être dans la bonne réalité. Cela peut se comprendre, ils avaient déjà été berné, pourquoi pas une deuxième fois. Elle encaissa elle aussi la nouvelle quand à son départ pour Washington, même pas le temps d’appeler sa famille pour savoir si tout se passé bien. Mais bon d’abord la sureté du territoire.

Cara ne pu profiter de la capitale car à peine y avoir atterri, ils furent emmenés pour la réunion. Et oui pas le temps de faire du tourisme. Après un voyage pesant où elle pu observer ceux de son équipe qui semblait sur le point de craquer et de crier qu’ils étaient encore dans la mauvaise réalité. C’était peut être la fatigue et le contre coup des mauvais souvenirs qui étaient remonté à la surface, mais elle n’avait pas la force d’y réfléchir sur le coup, elle se laissait lâchement porter par ses coéquipiers. Quand ils arrivèrent enfin, elle pu voire le changement de décor. D’un lieu majoritairement en uniforme militaire, gris et sombre, ils étaient maintenant dans la bureaucratie pure et dure, un monde de magouille politique, un monde qu’elle détestait, surtout après son passage au FBI, où s’était souvent eux qui l’empêcher de mener à bien ses enquêtes.

Cara fut surprise de voire arriver un ordinateur juste devant elle. Ce qui était tout à fait bizarre surtout qu’on lui demandait un identifiant qu’elle n’était pas censée avoir. Elle n’avait pas un grade suffisamment haut pour avoir ce genre d’accréditation. Quand elle tourna la tête vers ses supérieurs soit le reste de l’équipe, elle vit le même étonnement et surtout une envie de ne pas du tout coopérer. Anthony trouva la parade en renversant le café sur l’ordinateur. Si elle n’était pas le moment juste avant, elle était maintenant sur le qui-vive. L’ordinateur, maintenant foutu, partie en attente d’un autre. D’autres personnes arriva et elle sentie ses camarades se tendre. Leurs visages affichaient une expression comme s’ils venaient de voire un fantôme. Son impression fut confirmée quand ils crièrent que Riedel était mort, sans doute avant son entrée dans le SGC. Donc ils étaient encore dans une fausse réalité. C’était énervant sur le coup, une fois encore, mais là deux, c’était de trop.

D’un coup de coude dans le nez ainsi qu’un coup dans les parties sensibles lui permit de récupérer sans trop de problème une arme. La suite se passa rapidement, des tirs s’échangèrent et un ultrason se fit entendre. Elle en lâcha l’arme et se couvrit les oreilles, la pièce s’effaça alors pour une espèce de capsule. Géniale comme dans un cercueil pensa fortement Cara. Un alien, vraisemblablement se tenait devant la pilote, quand ce n’est pas une tête de serpent, c’était… c’était… un truc c’est la seule chose qui lui vint à la tête.

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MessageSujet: Re: MJ Extrospection   MJ Extrospection No_new10

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