Walter Harriman gardait son sang-froid malgré l’alerte générale et la panique qu’il pouvait ressentir dans les ordres transmis dans les liaisons radios. Faut dire qu’il en avait connu d’autres ! Entre l’attaque d’Apophis il y a trois ans et la mutinerie de cet été, ce n’était pas la fuite d’un seul prisonnier armé qui allait le faire trembler ! Tout un régiment se dressait contre cet homme qui était autrefois Lieutenant dans l’US Air Force. Il avait pété un câble après plusieurs mois de captivité entre les mains de Niirty. Il avait subi un lavage de cerveau, d’après certains. D’autres pensaient plutôt qu’il avait été pris pour hôte et qu’une larve goa’uld contrôlait son corps. Enfin, il y avait ceux qui persistaient à croire que ce n’était pas le Lieutenant Finch mais juste un clone, une fourberie de Niirty pour les monter les uns contre les autres.
Quoi qu’il en soit, cet homme avait tiré sur le Général O’Neill et tout le monde ici dormirait mieux cette nuit s’ils le savaient morts, exécuté sans procès pour rendre justice au commandant de cette base. Et aussi parce que c’est le seul traitement que l’on devait réserver aux traitres.
Le Caporal Zelinsky s’avança pour se poster dans la salle de contrôle. Walter douta de la nécessité de sa présence ici mais il pensa que peut être, c’était une ruse de la part de Narah qui ne voulait pas avoir un russe foufou de la gachette juste derrière ses fesses. Zelinsky était du genre à tirer dans le tas comme on le lui avait appris dans un camp retranché au fin fond de sa mère patrie enneigée.
Walter agrippa sa tasse de café et la monta jusqu’à ses lèvres. Rien, il n’y avait plus rien à boire. Il voulut prendre le risque inconsidéré de quitter son espace de travail pour aller en rechercher mais il réalisa qu’il était la seule paire d’yeux à cette heure-ci pour surveiller les principaux systèmes électroniques. Mais sa présence était-elle indispensable ? Les caméras de surveillance étaient minutieusement décortiquées en ce moment même dans la salle correspondante et aucune manœuvre ne serait engagée dans la salle de contrôle le temps de l’alerte. Il se leva alors pour sortir dans le couleur. Zelinsky lui barra le passage.

« Où vous allez, sergent ? »

« Chercher un bon café. Ça vous tente ? »

« Vous devriez rester ici, sergent. » Répliqua le grand homme brun à l’accent mélodique mais saccadé.

« J’en ai pour deux minutes. Quand je reviendrais, mon ordinateur sera toujours là ! Et personne n’aura remarqué mon absence. »

« Si vous vous prenez une balle en chemin, ne venez pas vous plaindre. »

« Hum, toujours aussi optimiste. »

Walter baissa vite fait les yeux pour se tracer un chemin à travers les escaliers et descendre dans le couloir, celui qui reliait la salle de contrôle à la salle d’embarquement. Il partit non loin de là, dans une pièce adjacente aux ascenseurs de ce niveau où il pourrait récupérer son saint graal. L’alarme résonnait au sein de ces murs et un voyant rouge était habitait d’un mouvement de rotation éclairant les murs alentours. De quoi donner quelques frissons dans un décor assez craintif pour le Sergent.
Il y eut des signes de vie quand une équipe traversa le couloir. Apparemment, ils rejoignaient la salle de contrôle pour plus de sécurité. Zelinsky n’était pas suffisant ? Narah devait sûrement savoir ce qu’ils faisaient et savait gérer son effectif.
Il salua les braves hommes quand il vit le dernier ralentir pour se poser contre le mur. Il semblait à la ramasse par rapport aux autres. Apparemment gêné par quelque chose sous son casque, il laissa son fusil d’assaut en bandoulière dans son dos et mit ses mains sur sa tête.

« Bah alors mon vieux, réveil difficile ? » Demanda Walter en lui tapant sur l’épaule. Le reste de l’équipe était déjà loin dans le couloir. Voyant aucune réaction, il se rapprocha un peu plus encore pour apercevoir son visage emmitouflé dans une écharpe, sous son casque.

« Quelque chose ne va pas ? »

L’homme agrippa la main de Walter et la retourna, poussant le Sergent se tordre de douleur. De son autre main, il avait pris un 9mm qu’il pointait dans le dos du militaire.

« Si vous tentez quoi que ce soit, Walter, je vous tue. »

« Finch ?? »

« Avancez ! Et restez tranquille. »

Le rythme cardiaque de Walter s’accentua d’un seul coup, toutes ses craintes prenant vies et il commença à regretter les mises en gardes de ce vieux couillon de Zelinsky. Finch l’emmena jusqu’à la salle de contrôle, l’arme dans son dos. Quand ils arrivèrent à portée de vue, il pointa le canon sur la tête de Walter et ce fut Zelinsky le premier témoin de cette prise d’otage.

« Merde !! » Dit-il en pointant son M4 sur les deux hommes.

« Bouge pas ou je t’allume espèce de sale… »

« Oh oh oh !!! Dis pas n’importe quoi s’il te plait, il va tirer ! » Le coupa Walter, dont les sueurs commencèrent à perler sur le front et les tempes.

« Ouvre la porte de la salle d’embarquement ou je lui explose la cervelle. »

« Ta gueule sale traître. Tu n’as pas honte de faire ça à ton pays. Tu n’as donc aucun honneur. Y a que les cow boy pour finir comme ça ! » Répliqua le russe. « Si ta des couilles alors vas-y, tire. »

« Fais pas le con putain !! Zelinsky… Ouvre cette porte ! Fais-moi confiance... Je t'en prie. »

Le caporal hésita. Il fut vite rejoint par l’équipe qui était venue en même temps que Finch et qui l’avaient pris pour l’un des leurs.

« Putain l’enfoiré ! »

« Il a pris un otage ! Appelez Narah vite ! »

« La porte !! »

Zelinsky ravala sa salive puis fit signe aux autres de ne pas tirer. Lentement mais sans baisser son arme, il activa avec sa carte magnétique l’ouverture de la porte. Finch le remercia cordialement d’un signe de la tête et poussa Walter, l’emmenant devant lui pour le faire entrer avec lui en salle d’embarquement. C’est là qu’il vit que la pièce en question était remplie du double voire du triple de militaires que ne l’était le couloir qu’il était en train de quitter…

« Personne ne bouge ! Au moindre faux pas je lui éclate la tête !! »


[Voilà A vous de voir maintenant. Essayez de négocier un peu avant de faire des actes héroïques qui pourraient mener Finch (ou Walter) à la mort… N’hésitez pas si y a des questions. Faut savoir qu'à ce moment là, tous les canaux radios hurlent la présence du traître en salle d'embarquement donc vous pourrez rappliquer.]

-Bien, continuez vos recherches jusqu'à c'qu'on le neutralise.

Cette phrase voulait tout dire, elle n'avait pas fini de travailler sur le prisonnier 0. Alors que le colonel repartait pour continuer les opérations et tenter d'arrêter le traître, Cara se remis au travail concernant le profilage. Elle avait fait le plus gros, mais rester surtout la face caché de l'iceberg. Elle avait décidé de mettre de côté le passé de Finch, il fallait vraiment le considérer comme étant un nouvel individu, ce qu'il avait pu être avant n'existait plus.

Elle relança les vidéos des interrogatoires. Elle coupa le son car elle voulait observer surtout son comportement. Il avait l'air d'un animale féroce d'un côté, un bon soldat à la solde d'une fausse déesse, mais que fait un animale sauvage pour sa survie, il attaque. D'un côté il avait l'air humain, mais son comportement, les signes faisait penser le contraire.

Pendant un bon moment elle l'observa. Lui même analysé tous ce qui se passer. Depuis le début il avait prévu l'échappatoire de la prison, il attendait juste le bon moment, il savait quand il fallait agir et surtout les plus faible. Sur les autres vidéos le montrant neutralisant les gardes, elle vit qu'il utiliser diverses stratégies que cela soit avec les plus fort ou les plus faible. Il n'avait plus rien d'humain dans sa tête. Elle avait des personnes comme cela surtout après de gros traumatisme, elle même en avait fait les frais.

Cara se fit une pause psychologique, elle connaissait bien ce comportement, on pense à sa propre survie d'un côté on a vécu l'enfer, mais de l'autre on ne veut qu'une chose c'est y retourner. Oui c'est ça, elle avait loupé cette partie. Même s'il avait échoué sa mission et qu'il ne pouvait plus la réaliser, il ne supprimerait pas lui même, il en serait incapable. Sans doute attendrait il que l'un des membres de la base le supprime ou encore s'il arrive à fuir, au moins il mourrait de la main de sa maîtresse.

-Quelle idiote, pensa Cara.

Une information comme celle ci était capital, voyant le général hors d'accès, il allait revouloir partir, il n'avait plus sa place ici quoi il arrive, il repartirait même en s'il fallait tuer tous le monde. Oui c'est ça il fera tous pour repartir et délivrer les dernières informations à sa déesse. Alors que Cara alla attraper une radio pour prévenir le colonel Narah de son erreur, des bruits venant de la salle d'embarquement se fit entendre. Cara se dirigea vers la bais vitrée qui donner sur la salle, le prisionnier 0 était là, avec un otage, plusieurs militaire envahissait déjà le lieu dans l'espoir de sauver l'un des leurs. Elle s'arrêta un moment sur le prisonnier, il avait l'air en mauvaise état, il n'était pourtant pas blessé, non plutôt en état de manque. Niirti les avait drogué sans doute, faisant d'eux encore des personnes plus dociles et facilement manipulable. Cette hypothèse n'était pas a écartée.

Alors qu'elle descendait pour aller en salle d'embarquement, elle entendit le colonel Narah l'appeler. Elle descendit encore plus vite.

-Parlez avec le Prisonnier 0, gagnez du temps.
-Bien mon colonel.

Gagnez du temps, gagnez du temps... Elle se souvenu des conseils qu'on lui avait donner en cas de prise d'otage. Se montrer en tant que personne, parler du passer du preneur d'otages, lui faire par d'expérience personnelle, lui montrer qu'on le comprend... Plein de choses comme ça. La vie d'un homme étant en jeu, il fallait qu'elle oublie sa retenue. Dans quelque instant elle allait sans doute dire à tous le monde la face la plus noir de sa vie, même s'il n'y avait aucun rapport avec Finch, ça fera au moins gagner du temps pour que les autres trouve une solutions.

Cara arriva en salle d'embarquement, elle faisait toute petite entouré par les militaires prêt à transformer Finch comme une passoire. Celui ci était en train de maitriser Walter. Il n'avait qu'une obsession repartir.

-Personne ne bouge ! Au moindre faux pas je lui éclate la tête !! 
-Si vous faites ça, vous savez très bien qu'ils n'hésiteront plus à ouvrir le feu...

Finch se tourna vers Cara, encore plus menaçant, elle leva les mains, signe qu'elle était désarmée et juste là pour parler.

-Je ne suis pas là pour vous agressez, mais plutôt pour trouver une solution qui fera le moins de mal. Vous voulez retrouver votre déesse, si vous êtes comment vous pourrez le prouver votre fidélité. On peut vous aider, je comprend ce que vous avez vécu là bas.

Quand un danger se balade librement dans la base, et que vous êtes désarmés, le temps parait terriblement long. J’avais envoyé mes deux escouades depuis plusieurs minutes et je n’avais toujours pas de nouvelles d’elles. Le prisonnier 0 nous avait pris au dépourvu et nous étions pas encore équipés. Même pas une radio pour se tenir au courant. Voyant les deux mitrailleuses de 50 qui se tenaient de part et d’autres de la rampe d’accès à la porte, j’eus une idée.

-« Becker surveillez les portes blindées. Sergent Thomas, Thompson et Wright, on va pivoter les mitrailleuses à 180° sur leur axe. Tirs croisés sur les deux portes blindées. »

Avec mes 3 subordonnés, je m’affairais à la tâche. Un peu plus tard, notre dispositif de défense était en place. Je désignais Thompson et Wright pour être les deux tireurs. Puis la troisième escouade revint, armée jusqu’aux dents.

-« Ravi de vous revoir, Lieutenant Smith. Veuillez nous remettre vos armes de poing. On ne va pas avoir le temps d’aller à l’armurerie. Que fait l’escouade 2 ? »

Après avoir obtenue quelques informations et récupéré le M9 du lieutenant, je disposais mes soldats en ordre de bataille.

-« Tout le monde sur la rampe de la porte. Je ne veux personne dans la ligne de mire des mitrailleuses. Mettez vous sur plusieurs rangs, à genoux si nécessaire. Je veux que la zone du mur qui se trouve sous les fenêtres de la salle de contrôle se transforme en champ de tir si nécessaire. »

Laissant le temps à mes soldats de se positionner, je regardai pensivement la salle de contrôle, me demandant ce qu’ils pouvaient voir. Je soupirais et je pris place au milieu du groupe de soldats. Soudain, la porte droite s’ouvrit. La pensée de la deuxième escouade arrivant me traversa l’esprit, avant de constater que c’était Finch qui était là, avec un otage, près à lui faire sauter le caisson.

-« En joue ! »

Il y eut un bref brouhaha métallique puis le silence. Je mis quelques petites secondes avant de me rendre compte que l’otage était Walter. Pour une fois qu’il y avait de l’action dans sa vie, ça allait peut-être lui couter cette dernière. Du coin de l’œil je vis Narah derrière les vitres blindées de la salle de contrôle. Le soldat Mallory arriva prêt de nous et tenta de résonner Finch.

-« Laisse Walter en dehors de ça. »

Puis je laissais Mallory continuer, elle devait être plus fine négociatrice que moi. D’autant plus que Finch devait avoir une dent contre moi, voire un dentier complet.

C'est en beuglant "Tonerre" que les quatre soldats se dépéchérent de retirer leur piége. La lourde chaîne retomba sur le sol avec un bruit mat et une équipe de quatre hommes fit son entrée. Ce quatuor venait en renfort. Et ce ne serait peut- être pas le premier. D'autres escouades devaient être en train de gagner leurs positions. Julia plissa le front dans un rictus contrarié. La mise en place du protocole de sécurité était longue, beaucoup trop longue à son goût. Finch, lui, ne devait pas perdre de temps, il avait un atout majeur sur eux. Elle remercia le soldat qui venait de lui donner quelques nouvelles fraîches et répondit à son salut. Avisant le dernier de la file lourdement chargé et par extension en difficultés pour se déplacer, elle s'abstint de faire une remarque. L'ambiance était assez tendue comme ça.

-« Becker surveillez les portes blindées. Sergent Thomas, Thompson et Wright, on va pivoter les mitrailleuses à 180° sur leur axe. Tirs croisés sur les deux portes blindées. »

- A vos ordres.

Julia donc se plaça de part et d'autres des portes avec quelques hommes de Smith. Elle en profita pour emprunter à l'un d'eux un zat. Enfin la porte finit par s'ouvrir sur Finch et tous s'apprétaient à lui trouer allégrement la peau...jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'il avait pris Walter en otage. Silencieuse, Julia recula dans l'ombre et dissimula son arme.

-Personne ne bouge ! Au moindre faux pas je lui éclate la tête !!
-Si vous faites ça, vous savez très bien qu'ils n'hésiteront plus à ouvrir le feu.

Cara venait d'arriver et essayait assez habilement d'ailleurs de négocier avec le ravisseur. Ayant été plusieurs fois prise en otage Julia savait que ça ne pouvait pas bien se terminer. Elle voulait que Walter s'en sorte mais pour autant, il n'était pas question de laisser Finch regagner la porte. Julia regarda dans la direction de Fet espérant que celui-ci allait croiser son regard et comprendre qu'elle allait tenter un truc. Finch lui tournait le dos et si elle parvenait à le faire se retourner et de ce fait à faire en sorte que les hommes placés sur la rampe d'accés l'aie en visu de dos peut être que...Elle ne quitta pas sa position et dit :

- Il ne se passe pas une semaine sans que Steve ne cherche à avoir de vos nouvelles.

Steve était le pilote navigateur de David Finch et il travaillait sur le site alpha en binôme avec ce dernier, sur le même chasseur, il était sa famille. Julia avait noué d'étroites relations avec lui lors de sa visite sur le site Alpha. D'autant plus qu'il avait prit le grand Arthur sous son aile.

- Il devrait se chercher un autre ailier pourtant.

L’étau se resserrait autour de l’ex Lieutenant Finch. Son flingue était toujours posé contre la tempe de ce pauvre Walter, qui regardait de droite à gauche, les yeux criant à l’aide et son cœur priant pour que le drame ne s’achève pas de façon meurtrière pour lui. Et même pour Finch. Il avait de la pitié pour cet homme, un peu de compassion aussi, probablement l’effet de l’arme braquée sur lui. Il ne pouvait s’empêcher d’être souvent d’accord avec le prisonnier 0 pour ne pas le froisser et surtout, afin de ne pas encourager le bataillon de militaires présent dans les lieux de faire feu sur eux. Tout autour, des dizaines d’armes étaient tendues dans leur direction, prêtes à faire feu, et les échanges radios alarmant alourdissaient encore un peu plus cette atmosphère tendue. La porte des étoiles était aussi déjà activée vers le Site Alpha, mais ça, Finch ne le savait pas. Il continua malgré tout de faire quelques pas avec Walter.

« Le prisonnier 0 ? C’est comme ça que vous m’appelez maintenant, pas vrai ? »

« Ecoute Finch, on n’a pas voulu… »

« La ferme ! Ferme ta putain de gueule ! »

Finch pouvait rapidement analyser la situation délicate dans laquelle il se trouvait. Les hommes de Narah avaient débarqué très rapidement pour faire face à la menace et il se trouvait pris au piège à l’entrée de la salle d’embarquement. Des mitrailleuses lourdes appartenant habituellement à la défense de la Porte des Etoiles étaient pointées droit sur lui. Le Colonel Fett était là, à la baguette de cette ligne de défense. Et puis Alicia, celle qui avait juré de défendre la vie mais qui, elle aussi, pointait une arme sur lui.
D’autres personnes observaient la scène de la salle de contrôle mais la nervosité de Finch l’empêcha de bien identifier qui pouvait être ces personnes. Son attention était uniquement centrée sur ceux qui l’entouraient et sur cette satanée porte qui avait été activée. Si cela avait été fait dans le but d'empêcher sa fuite, c'était faire erreur.

« Eteignez cette putain de porte !! Je veux partir, laissez moi partir ! Vous m'entendez, Narah ?! Je veux qu'on éteigne le vortex où sinon, aucune discussion ne sera possible... »

Le flux bleuté lui donnait une nervosité aussi importante que celle qu'il a pu ressentir en voyant la présence de tant de militaires ici. D'ailleurs, le soldat Mallory qui fut envoyée, arriva pour parler d’autre chose que de menaces, chose étonnante vu que Finch ne la connaissait même pas.

« Non vous ne pouvez pas comprendre ! Jamais ! » Répliqua –t-il en prenant bien soin de placer Walter devant lui. « Ce n’était pas des tortures, ce n’était pas une détention forcée et isolée… J’ai vu… J’ai vu des mondes en feu. J’ai vu des ruines à la place des palais. J’ai entendu des cris… Des cris de souffrance qui ne cessent jamais… »

Finch était tout en sueur et ses yeux. Malgré que la connection ait été coupée entre le SGC et le Site Alpha, ll devenait plus nerveux et quand Becker arriva dans son dos pour lui parler, il sursauta presque. Il se retourna vivement tout en laissant son propre dos contre le mur. Le pauvre Walter ne pouvait couvrir tout son corps mais il préservait l’essentiel en se blottissant ainsi contre lui. Quand il entendit le prénom de son ancien collègue et camarade, Finch eut une douleur au ventre. Il n’avait plus repensé à sa vie passée depuis son séjour chez Niirty. A l’époque, il n’avait pas encore eu conscience de toute l’injustice, les homicides qu’ils pouvaient régner dans la galaxie ou bien encore la futilité de son métier.

« Eh bien Julia, manquait plus que vous. Vous essayez de m’amadouer ? Parce que vous croyez que je le prends en otage ? Mais c’est vous ! C’est vous qui êtes pris en otage… Pris en otage par ce gouvernement, ce système égocentrique et mensonger. Cela ne date pas du programme stargate. Ça a toujours existé dans toutes les guerres. On nous construit l’histoire telle que nous voulons la montrer, bien loin de la misère et de la mort... Mais moi je n’ai pas peur de la mort. J’exige d’être relâché où vous aurez encore plus de sang sur les mains... Vous n’en avez donc pas assez ?! Vous, vous qui croyez pouvoir me juger, me contrôler.... Prenez garde à vous car vous aussi, un jour vous serez jugé et condamné pour vos crimes ! »

Les doigts de Finch commencèrent à devenir de plus en plus nerveux sur la gâchette du pistolet, Walter le sentait bien. Et il sentait au fond de lui que cela se terminerait mal.
Cara répondit pour, toujours, essayer de gagner du temps. Par rapport à quoi ? Elle ne savait pas vraiment. La situation était plus que délicate. Julia était là pour lui prêter main forte dans cette tâche ardue.

« M’aider ? Pourquoi m’aider ? Je ne vois que de la rage… de la haine. Que des envies meurtrières, dans les yeux des hommes qui sont ici. Je ne vois pas quelle aide vous pourrez m’apporter. »

Alors que la situation semblait tout proche de balancer dans un déséquilibre qui se terminerait pas un bain de sang. L’une de ses mains retira son casque, dévoilant son visage marqué de cicatrices et de coups récents donnés par Boba Fett. Son autre main était toute proche de commettre l’irréparable.
Mais alors que tout le monde pensait trembler sous la tension, il se révéla que les petites vibrations constantes venaient d’un autre phénomène. Un premier bruit de chevron donna l’alerte de ce qu’il pouvait se passer du côté de la porte des étoiles…
Finch, surprit, comme tout le monde, put observer les chevrons s’enclencher et l’anneau tourner sur lui-même. Une activation extérieure se préparait et le cher Walter n’était pas assez détendu ni en condition d’annoncer la création imminente d’un vortex dans la pièce...

Quelqu’un était en train de composer l’adresse de la Terre.

Chaque fibre de mon corps me criait que les choses n'allaient pas s'arranger. De l'autre coté de la vitre blindée, mes hommes encerclaient l'ennemi encore masqué par une cagoule, ça représentait parfaitement bien sa duplicité lors de son attaque. Chaque personne dans cette salle n'attendait que le bon moment pour tirer, pour abattre le traitre.

Et j'étais là, à regarder la scène se passer, si proche et pourtant si loin. Un gouffre venait de se former, je n'étais plus un homme de terrain... Jack, ou t'es vieux frère ? C'est toi qui devrait être là à donner les ordres et moi je devrais être en bas, mon SOCOM sur la tempe de cet enfoiré !


« Eteignez cette putain de porte !! Je veux partir, laissez moi partir ! Vous m'entendez, Narah ?! Je veux qu'on éteigne le vortex où sinon, aucune discussion ne sera possible... »


Le choix était évident. Je devais couper le vortex, c'était en partie pour cela que j'avais ouvert la Porte vers le Site Alpha. Je voulais avoir quelque chose à lui donner, quelque chose qui ne me couterait rien mais qui aurait du sens pour lui. Néanmoins, je ne devais pas me montrer trop docile à ses yeux, je devais lui imposer ma force, lui rappeler qu'il ne s'en sortirait que si je le désirais. Je jetais alors un regard à mon vieux frère d'armes, Boba. Je lisais dans ses yeux l'implacable instinct du tueur. Il n'hésiterait pas. Alors ma main encore affaiblie par ma crise désactiva le vortex pour donner ce qu'il voulait à Finch, pour donner de la matière à Mallory pour négocier, du temps aux hommes de Boba pour arriver sur leur position, au quatorzième niveau et pour me donner un répit à moi-même, que je trouve la force de faire ce qu'il fallait.

Pourquoi Jack nous avait accompagné sur Nebek ? Cette question me trottait dans la tête depuis que j'avais le commandement -depuis peu donc- mais cela me semblait pourtant une éternité. Pourquoi n'est-il pas resté à l'arrière pour assurer le bon fonctionnement de la base ? Je craignais d'entrevoir la réponse, plus les secondes passaient et plus je sentais le poids de la réponse peser sur mes entrailles. Je devais me reconcentrer, garder la tête froide pour atteindre nos objectifs : empêcher la mort du personnel et neutraliser le Prisonnier 0 quel que soit le moyen. Pourquoi Jack nous a accompagné sur Nebek ?

Je secouais la tête en reculant. La discussion allait bon train avec le traitre mais je ne la suivais pas, tourmenté par mes pensées au pire moment. Pourquoi ? Je pris une grande bouffée d'air, sentant ma gorge se serrée. Pourquoi ? Mes mains cessèrent de trembler, les battements de mon cœur se firent de nouveau régulier et le goût métallique emplissant ma bouche disparu progressivement, me laissant désespérément vide de toute sensation. J'étais comme un camé dont les effets du shoot s'estompaient.

Ma main ne tarda pas à trouver mon SOCOM, je le sortis de son holster et me mit en route d'un pas décidé vers la salle d'embarquement mais à peine fus-je dans les escaliers donnant sur le couloir que la Porte s'activa, déclenchant les alarmes. Je fis volte-face et allait vers les ordinateurs traitant de la Porte, je me penchais vers le micro.


-Boba, je veux des hommes sur la Porte !


Je ne tardais pas à fermer l'iris, attendant que la liaison s'établisse avec une certaine impatience. Arrivé au troisième chevron, je compris que ce n'était pas le Site Alpha, au cinquième aucune planète que j'avais exploré ou que j'avais prévu d'utiliser... Qui ça pouvait bien être... L'attaque ?! Déjà ? Non. Impossible. Un fracas de pensées, de sensations et d'images me traversèrent l'esprit. Je pensais à la configuration actuelle de la base, aux Fox, aux forces françaises, à mon pays et aussi à... Les Tok'ras ? Je tapais rageusement sur le bureau et l'espace d'une seconde, je songeais à ne pas ouvrir l'iris. Bordel. J'ouvris la protection infranchissable en reprenant le mircro.


-C'est un Tok'ra, gardez le en joue. Boba ordonne à deux de tes hommes de le désarmer et de me l'amener. Je laissais un silence pesant de quelques secondes. Finch, si tu fais une connerie, je descendrais moi-même m'occuper de ton cas.

Finch était désormais bloqué sur Terre. La porte était certes activée, mais il y avais pas mal de monde armé jusqu’aux dents pour lui barrer la route du site Alpha. Quelques bonnes âmes du SGC tentèrent de le résonner, mais sans grand succès. L’homme s’envola dans des discours lyriques digne de Rutger Hauer dans Blade Runner. Mais le bruit caractéristique de la fermeture du vortex coupa court à ses déclarations. Il y eut un silence qui sembla durer une éternité, puis Finch retomba dans les discours moralisateurs. Ne souhaitant pas exacerber plus que nécessaire sa rancœur, je restais silencieux dans mon coin, observant de temps à autres mes subordonnés
 
* Cause toujours, ton compte est bon. *
 
Mais un autre bruit caractéristique s’immisça dans notre prise d’otage : l’activation de la porte des étoiles. Et Menchu n’avait surement pas entré une adresse lui-même. Ce dernier m’ordonna par haut-parleur de préparer le comité d’accueil. Manquait plus que ça. Je m’adressais d’abord à Wright sur la mitrailleuse à ma droite.
 
-« Wright ! Mettez en joue le vortex !  Le reste dégage la rampe. 3^ème escouade, surveillez Finch ! 1^ère escouade, on se met face à la rampe ! »
 
Dans un brouhaha plus ou moins ordonné, le personnel se mit en position pour laisser la rampe libre. Bien que j’avais affecté mon escouade à la surveillance de la porte, je ne pouvais m’empêcher de garder un œil sur Finch. Lorsque le vortex s’ouvrit, une personne le traversa. Menchu l’identifia comme un Tok’ra et m’invita à l’accueillir.
 
-« Volko et White, allez le désarmer et amenez-le à Narah en salle de contrôle. »
 
Je vis les deux hommes partir en direction du nouvel invité, puis je lançais un dernier regard envers Finch pour surprendre une éventuelle réaction malheureuse.

L’arrivée du tok’ra aurait pu déclencher un élan de panique et de perturbation dans la salle d’embarquement, lieu principal de la prise d’otage mettant en jeu le Lieutenant Finch, le Sergent Harriman et tant d’autres. Mais le professionnalisme de l’équipe sur place, dirigée par le Colonel Fett et le Colonel Narah, permis de réagir comme il fallait à la situation sans perdre de vue l’enjeu qui s’y déroulait. Ainsi, le tok’ra fut accueilli par une unité de militaires fortement armée. Ce dernier était vêtu de la traditionnelle tenue en cuir tok’ra, souple mais peu protectrice, en plus sombre que d’habitude. La chevelure du nouveau venu était aplatie, comme s’il venait d’un monde pluvieux. Seules quelques bouclettes résistaient encore, se battant en duel sur son front plissé. Car ce tok’ra là n’était pas des plus expressif, gardant toujours un air soucieux. Le sourire souriant était un phénomène rare chez lui.

Quand il vit l’accueil qu’on lui réserva, ses yeux plissés gardèrent cette même expression de méfiance mais il se laissa embarquer en dehors de la pièce, accompagné de deux militaires, sans dite un mot. Seule la surprise se lisait dans son regard.

« Regardez ! Lui par exemple ! » Hurla Finch alors que le tok’ra était amené en dehors de la pièce, juste devant la prise d’otage qui avait lieu.

« Il prétend servir le bien mais les actions de la Tok’ra causent bien plus de malheurs que vous ne pouvez l’imaginer ! Son espèce n’est qu’une ignoble traitr… »

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Un tir de zat bleuté vint englober sa silhouette et celle de Walter par la même occasion, car les deux personnes étaient très proches. Walter s’écroula net, inconscient. Mais ce ne fut pas le cas de Finch qui disposait d’une morphologie plus résistance face au tir paralysant et qui vacilla juste, sans perdre connaissance. Julia en avait profité dans la seconde qui suivait pour se lancer contre lui et l’immobiliser au sol. Elle réussit dans un premier temps et les militaires autour d’eux se rapprochèrent timidement, créant un attroupement et rendant la situation peu visible et claire depuis la salle de contrôle.

« Ca suffit maintenant !! »

Finch, bien qu’en mauvaise posture, esquissa un sourire comme pour approuver la prise de risque du Sergent Maître. Puis soudain, il donna un coup dans l’abdomen de Becker, d’une puissance telle qu’elle fut contrainte de le libérer de son étreinte et de tomber en arrière sur le sol froid de la salle d’embarquement. Sans même se relever, Finch attrapa à nouveau son arme de poing et pointa le canon vers elle.
Pendant un instant, Julia Becker crut que s’en était fini pour elle. Sous-estimant la puissance et la rapidité de réaction du guerrier génétiquement modifié de Niirty. Elle était confrontée à la mort.
Et alors qu’un dixième de seconde aurait suffi au prisonnier 0 pour appuyer sur la gâchette, un instant d’hésitation, de doute et de nostalgie l’empêcha d’accomplir cet acte.  
Le Lieutenant Finch ne voulait pas tuer Julia Becker. Car il avait appris à la connaître et ne doutait pas de ses bons sentiments et du bien qu’elle lui voulait, tout comme l’affection envers elle qu’il avait rapidement ressenti lors de leur mission commune. C’était une femme pleine de bonnes convictions et doté d’un charme naturel qui poussait les gens à être affectueux envers elle de manière naturelle.
Et c’est ce côté de David Finch qui ressurgit à l’instant présent, durant ce bref moment où il aurait pu appuyer sur la gâchette et faire du mal à la jeune femme.
A la place, le canon de son arme resta silencieux. Et ceux des autres s’excitèrent.
Personne ne put savoir qui eut le réflexe de tirer en premier à ce moment-là, personne à part peut-être le tireur lui-même. Il n’empêche qu’il fut vite suivi par d’autres militaires et personnes dans la salle, envoyant chacun leur salve de balles et délivrant une pluie de douilles arrosant le sol de la pièce.
Derrière Finch, par terre, une flaque de sang se dessina, de plus en plus large, tandis que son corps était percé de trous et meurtris par la pluie d’acier qu’il essuyait et qu’il continuait encore de recevoir plusieurs secondes après sa mort.
Son corps resta en alerte jusqu’à ce que la dernière arme ne décide d’arrêter de faire feu. Puis il se décontracta, allongé au sol dans un bain de sang. Ses capacités physiques améliorées ne pouvaient plus rien pour lui. Il lâcha enfin son arme.
Durant un instant, le prisonnier 0 fut mort et David Finch réalisa tout ce qu’il s’était passé. Le sens de son existence, de ses actes, du système et du monde qui l’entourait. Et quand il repensa au fait qu’il n’avait finalement pas eu la force de tirer sur quelqu’un comme Julia Becker, il sourit. C’était le seul choix non désespéré qu’il avait pris en toute liberté depuis longtemps, et il était fier de ne pas avoir commis ce meurtre-là.
Il pouvait partir en paix.
Sur cette pensée, l’âme du Lieutenant David Finch quitta la pièce, le regard vide noyé dans les éclairages aveuglants du SGC…

Pendant quelques instants, rien ne se passa dans la salle de contrôle, hormis les deux soldats se dirigeant vers le tok’ra. Puis Finch s’exprima en désignant ouvertement le nouvel arrivant. Il s’envola dans une accusation de trahison de la part de la tok’ra, avant d’être soudainement interrompu par un tir de zat. Walter tomba inconscient, mais Finch ne fit que tressaillir. Julia Becker avait tenté de l’arrêter dans sa folie, mais échoua. Bien qu’ayant plaqué le prisonnier au sol, celui-ci se débarrassa d’elle rapidement et avec violence.

-« Gardez-le en joue ! »

Le cercle de militaire se resserra autour de lui instantanément. Il dégaina un pistolet et le braqua sur Becker. Mon esprit analysa la situation. Quelles possibilités avions-nous ? Quels pouvaient être les risques pour Julia ? En quelques instants des tas de suppositions défilèrent. Mais un coup de feu me sortit de mes pensées et par réflexe j’ouvris le feu sur Finch. Et durant un bref instant qui sembla durer une éternité, des flashes de lumière, des détonations, des sifflements, des bruits métalliques et de mécanisme envahirent l’espace qui nous entourait. Je pouvais voir le corps de Finch vibrer à chaque impact, ses vêtements se déchirer et une étendue rouge se former derrière lui.

-« Cessez le feu ! Cessez le feu !»

Le silence reprit lentement ses droits. Finch se tenait allongé sur le sol, trempant dans son sang, que la couleur rouge contrastait avec la blancheur cadavérique de sa peau. Je m’approchai doucement de son corps, très endommagé par les projectiles. Une prise de pouls, rien. Pas de respiration.

-« Il est mort. Baissez vos armes. »

C’était peut-être mieux ainsi. Avec ce qu’il avait enduré dans l’antre de Niirti et au SGC dans mes mains, la mort devait lui paraitre incroyablement douce.

Ce n'était pas la première fois que Cara rencontrait un Tok'ra, mais sa présence la surprise. Elle n'avait pas entendu parler de l'arriver d'un de ces membres. Mais en même temps ce genre d'information pouvait facilement passer à la trappe vu les événements récents. Vu l'élan de panique engendrait par la venu du Tok'ra, Cara comprit que ce n'était pas une perte d'information mais bien une visite surprise.

Finch se fit de nouveau remarquer, en déclarant les Tok'ra comme des traîtres, ce qui fit bizarre dans la tête de la jeune femme c'était que cette déclaration ne déclencha pas la même vive réaction que c'est compatriote. Le laser bleu d'un zat toucha les deux hommes, pauvre Walter, mais c'était soit ça soit une balle dans la tête, entre la mort et la vie, le choix était vite fait. Pour l'instant Cara avait eu la chance de ne pas s'être fait zatter.

Pour autant, Finch resta debout, impassible à la douleur du zat. Il se fit plaquer au sol par Becker, mais de courte durer. Cara se sentait bête de ne pas avoir réagi, mais une chose au fond elle l'empêcher de bouger ou de prendre la moindre descision. Elle n'était qu'une spectatrice de la scène. Au bout de quelques minutes qui paru un temps interminable, elle revient dans la vie réelle, pour pouvoir voire, Finch visant Julia. Cara ne réfléchi pas et attrapa son arme, c'était le moment, pendant une fraction de seconde, le vrai Finch avait fait de nouveau apparition ne tuant pas Julia quand il en avait l'occasion. Un coup de feu résonna, mais ce n'était pas Cara qui venait de tirer, elle n'avait pas réussi à enclencher la gachette.

Les balles volèrent dans la salle d'embarquement, Cara elle ne tira pas, elle avait les yeux tournés sur Alicia, elle tenait encore l'arme entre ses mains, c'était elle qui avait lancé. Elle qui avait libéré Finch, non le prisonnier 0. Finch était mort depuis longtemps, sur la planète où il avait été enfermer.

Boba ordonna le cesser le feu. Cara observa Finch dans la marre de sang, elle était triste, elle avait l'impression d'avoir échouer. L'endoctrinement des Goau'ld était vraiment puissant, peut on réellement y échapper, c'était la question que se poser Cara. La jeune femme se rapprocha d'Alicia, elle avait l'air bouleversé d'avoir tuer l'un des leurs. C'est une main compatissante qu'elle posa sur l'épaule du médecin.

-Finch est mort sur cette planète, ce n'était pas l'homme que vous avez soignée, il n'était plus un membre du SGC. Vous avez mis fin à ses souffrances, évitez de vous en vouloir pour ça.  

Julia s'agrippait de toutes ses forces à Finch espérant que quelqu'un interviendrait pendant qu'elle tachait de l'immobiliser, espérant en dernier ressort que ce contact physique rendrait au pilote son véritable lui. Elle avait même cru apercevoir un sourire entendu de sa part lorsqu'elle avait plongé sur lui. Contre toute attente elle préférait cette situation là concrète et brutale aux jérémiades de tout à l'heure. Parce que forcément quelque chose allait rapidement se passer. Une impulsion dans le thorax lui coupa le souffle et l'ouïe mais pas la vue. Elle sentit le sol dur sous elle et regardait Finch qui la tenait en joue. Elle avait joué et perdu. Pas de regrets pourtant. Juste celui de se prendre une balle et des dommages probablement irréversibles que cela occasionnerait.

Résignée, Julia attendit pendant quelques secondes qui lui parurent être une éternité. David Finch et elle eurent tout le temps de se regarder et de se comprendre. Il ne tira pas. En revanche il finit par s'écrouler non loin d'elle sous le feu nourrit des SGCiens. Un ordre venu d'elle ne savait qui mit fin au massacre et Julia s'appuya sur la main de sa sœur pour se relever...avec l'impression de renaitre en quelque sorte.  

- Je suis désolée ... Julia ... je sais que tu voulais l'aider d'une autre façon ...

Julia serra Alicia contre elle.

- Il n'y avait pas d'autres façons. Merci.

Cara vint à son tour rassurer Alicia et la pilote hocha la tête

- Si un jour je suis dans cet état, faites ce qu'il faut mais s'il vous plait ne me laissez pas descendre aussi bas.

Tandis que le personnel médical allait emmener la dépouille de Finch elle se pencha sur le brancard et ferma les yeux de son ancien collègue. A présent il était en paix. Et elle prit une grande bouffée d'air afin de chasser le besoin impérieux qui l'envahissait de se jeter dans les bras d'Anthony et de pleurer comme un petit bébé. La vie pouvait reprendre son cours.

Les XP pour toute l'affaire "Finch" :

Menchu

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 4

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 4

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 10/10

Julia

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 3

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 4

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 9/10

Alicia

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 3

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 3

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 8/10

Cara

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 3

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 4

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 9/10

Boba

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 4

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 4

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 10/10

Franz

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 3

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 4

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 9/10

Cameron

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 2

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 3

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 7/10

Anthony

• 1] Orthographe / Conjugaison / Structure des posts : 4 Points d’XP/ 4

• 2] Cohérence dans les Posts, imagination et originalité : 4 Points d’XP/ 3

• 3] Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres : 2 Points d’XP/ 2

Total : 9/10

(Pour toutes questions ou tout oubli, n'hésitez pas à me dire par MP )