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| En pleine tempête [Intrigue 8] | |
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Auteur | Message |
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Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: En pleine tempête [Intrigue 8] 29.07.13 22:23 | |
| [Message précédent -> ici] Franz Scorzi et Helena Gardner marchaient à travers les coursives du vaisseau, en quête d'un moyen d'aider ceux qui combattaient. Il était frustrant pour eux de se retrouver coincé sur un vaisseau qui se battait corps et âme contre des ennemis extérieurs. Ils arrivèrent à l'infirmerie de bord, l'endroit qu'on leur avait conseillé d'aller dans ce genre de situation. Leur parcours pour arriver jusque là fut semé d'embauche : secousses brutales, explosions et étincelles... Ils avaient croisés de nombreux membres d'équipage blessés et il fallait en conduire à l'infirmerie, ne serait-ce pour ne pas les abandonner dans des endroits du vaisseau qui n'étaient plus très sûr. Il y avait un énorme travail de soin et de prise en charge des blessés à accomplir et l'équipe médicale à bord était déjà débordée par le flux de blessés...
Et le pire dans tout ça, c'est que personne ne savait quand ça allait prendre fin ni même si l'Odyssée était proche de la victoire... ou de la destruction.
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| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 01.08.13 9:25 | |
| Nous venions de pénétré dans le cœur même du système de Sokar et ce qui était sur c’est que cet enfoiré savait recevoir ses invités. A peine arrivé et déjà la baston était de mise, que ce soit dans le cœur même du vaisseau avec le transport des blessés et les réparations du vaisseau ou à l’extérieur avec la guerre vaisseau contre vaisseau, chasseur contre chasseur. Dehors, ma belle sœur se battait, dehors des gens mourraient, dehors se jouerait le sort de notre monde. Et j’étais là a ne rien pouvoir faire…. Fait chier !
Courant, avec Héléna vers l’infirmerie de bord, je venais d’attrapé au détour d’un couloir un jeune femme rousse. Cette enseigne avait le visage en sang et hurlait dans mes oreilles qu’elle avait mal. Bon ok je sais que cela n’est pas joyeux, mais quand même, courage ma grande on va te mener à l’infirmerie.
Mais une fois à l’infirmerie je me rendis compte qu’il y avait beaucoup à faire, Alicia aurait été fière de moi, mais je pense que ce n’était pas ma place. Néanmoins je pouvais toujours être utile, à défaut de lancer une attaque suicide par anneau sur un vaisseau goa’uld je pouvais au moins aider les médecins de bord et les infirmiers.
Arrivant devant un medecin, et déposant ma passagère sur un lit, je me proposais direct pour l’aider. Peut être allais je me rendre utile, ici ou ailleurs, il y avait du travail à accomplir. Je pouvais, pour la première fois depuis mon arriver, me rendre compte de l’état des lignes arrières durant les conflits. J’y avais longtemps séjourné en tant que blessé, jamais en tant qu’acteur. Et ce qui est sur c’est qu’on avait beau trouver la guerre moche, on ne pouvait pas rester indemne devant l’état des dégats et l’état de certain membre d’équipage. Et encore, ce n’était « qu’une » bataille spatiale. Comment cela aurait été, ou comment cela pourrait il être si les goa’ulds débarquaient sur Terre. Tous devraient se joindre à la bataille, et peut être que ce serait une bonne occasion pour dévoiler le projet.
Si nous échouons ici, que se passera-t-il ? Serais-je toujours en vie pour le voir ? Je ne voulais pas que nous échouions ici, mais la flotte n’était pas entièrement ici. Était-elle déjà partie pour la Terre ? Était-elle déjà entrain d’envahir mon monde, mon pays et ma maison ? Si c’était le cas nous étions mal barré car nous ne pourrions pas revenir à notre point de départ avant trois jours, et nous subirions tellement de dégât ici qu’il nous serait sans doute compliqué de pouvoir participer à une autre bataille spatiale.
Non… Si la flotte de Sokar était partie sur terre, cela ne voudrait dire qu’une seule chose… Nous étions franchement dans la merde…
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| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 04.08.13 14:42 | |
| Helena essayait de ne pas laisser la panique la gagner au milieu de l'apocalypse ambiante. Gagner l'infirmerie comme on le leur avait signifié pour ne pas gêner les combattants, ramener les blessés et apporter son aide en prodiguant les premiers soins, cela elle pouvait faire et elle le ferait. Surtout ne pas paniquer. Ce n'était pas la première fois qu'elle subissait une attaque, mais le faire dans un vaisseau était encore pire puisqu'il n'y avait aucune porte de sortie.
Alors que Franz prenait une blessée pour la ramener, Helena en avisa un autre. Une artère brachiale avait été partiellement sectionnée par un morceau de métal, il fallait faire un garrot. Elle enleva sa ceinture, rassura le blessé, lui expliqua qu'elle allait faire et serra la ceinture autour du bras pour faire cesser l'hémorragie. Puis elle sortit un petit carnet d'une des poches de son pantalon, nota l'heure à laquelle elle l'avait posé et le fixa au garrot. Finalement, avoir été formée aux premiers soins obligatoirement avant sa première mission avait du bon, surtout dans ce cas.
Tenant du mieux qu'elle pouvait son blessé à peine capable de marcher, elle suivit Franz jusqu'à l'infirmerie. Son blessé fut envoyé directement en chirurgie vasculaire, il aurait besoin de points sur son artère déchirée, et Helena demanda à se rendre utile en signifiant qu'elle connaissait les premiers soins... |
| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 05.08.13 10:54 | |
| L'infirmerie se remplissait de plus en plus de monde. Mais bientôt, le nombre de blessés se stabilisa et il fallut s'occuper d'eux, les soigner, les prendre en charge, faire des miracles pour les retenir en vie. Ce n'était pas quelque chose qui s'apprenait en deux minutes et cette fois, il ne s'agissait pas de prisonniers mal nourris mais bien de blessures graves. Des ecchymoses, des bras ou des jambes cassées, des coupures, des évanouissements suite à un choc... Les raisons étaient nombreuses et toutes différentes à traiter.
Il était difficile pour Helena Gardner et Franz Scorzi de réagir dans un environnement pareil, de se rendre utile. Ainsi, chacun essaya de faire ce qu'il savait faire de mieux. Ils donnèrent un coup de main à l'équipe médicale. Pour Franz, il aidait plus sur l'organisation et la gestion des blessés que pour soigner directement les blessures, une aide appréciée par les quelques médecins et infirmiers engagés à bord du vaisseau terrien et qui ne s'attendaient pas à recevoir autant de visite durant un combat spatial.
Pour Helena, ses connaissances des premiers soins à apporter furent tout de suite mises à contribution. Bien que ce n'était pas sa spécialité, ses petits doigts, sa délicatesse et son courage à soigner des gens parfois trempées de sang pouvait pousser à l'admiration et au respect.
Bien que l'enfer s'installait dans l'infirmerie de bord, petit à petit, les secousses diminuèrent et l'éclairage secondaire fut remplacé par l'éclairage principal. L'état d'alerte descendit ensuite d'un niveau et les rumeurs qui circulaient mentionnaient enfin la fin des combats. Après un gros travail d'organisation, Franz sortit de l'infirmerie avec sa collègue Helena et ensemble, ils purent s'approcher d'une fenêtre rectangulaire qui donnait une vue sur l'espace sidéral situé à bâbord du bâtiment terrien.
Ils étaient en hyperespace. Comme pour répondre à leurs interrogations, la voix du Colonel Emerson surgit des quelques haut-parleurs encore en état de marche.
« Mesdames, messieurs. » Des parasites vinrent perturber la transmission des signaux audio. « … pu fuir le système... bombe a bien été envoyée dans... Netu... Nous allons... dans le système de Netu d'ici quelques minutes... »
La voix du Colonel Emerson semblait soulagée, libérée de la nervosité qu'il avait pu engranger ces dernières heures avant la bataille. Il suffisait maintenant d'attendre confirmation que leur objectif était bien atteint.
Peu de temps après, l'Odyssée sortit à nouveau de l'hyperespace. Il était déjà revenu sur ses traces pour vérifier que le travail avait bien été fait. Une distance de sécurité avait été calculée entre leur point d'arrivée et l'endroit où était sensée se trouver Netu. Et quand Franz et Helena se rapprochèrent un peu plus de la fenêtre, collant presque leur tête contre celle-ci, ils aperçurent des formes rocheuses à la place de l'imposante lune. Une pluie d'astéroïde, derniers vestiges de l'Enfer de Sok'ar, secouée et propulsée dans tous les sens par l'explosion de la bombe qui avait eu lieu au cœur de Netu juste avant qu'ils ne s'éloignent en hyperespace.
La mission était réussie.
Dans leur champ de vision, ils ne virent aucun vaisseaux ha'taks mais une multitudes de débris. Des bouts de pyramides flottaient dans l'espace, prenant encore feu de l'intérieur. Des explosions retentissaient encore d'un bout à l'autre de l'espace qui habitait autrefois Netu.
Delmak, la planète mère de Sok'ar qui s'était toujours trouvé aux côtés de Netu, semblait elle aussi avoir beaucoup souffert de ce qu'il s'était passé. Très proche de la défunte lune, elle avait reçu le contre coup de l'explosion. A son orbite, les vaisseaux Ha'taks qui étaient sensés la surveiller avaient pris feu, touchés par la destruction de la lune. Une pluie de météorites s'abattaient maintenant vers la surface de la planète et de là où ils étaient, Scorzi et Gardner purent imaginer ce qu'il pouvait bien se passer sur Delmak. Des débris, des morceaux, parfois même des vaisseaux entiers, tombaient en chute libre dans l'atmosphère de Delmak pour aller s'écraser dans le royaume de Sok'ar. Un tel chaos pouvait être imaginable et se ressentait, même à des centaines de kilomètres de là.
Qu'en était-il du goa'uld ? Etait-il mort dans la bataille ? Nul ne pouvait le confirmer pour l'instant. Les deux archéologues firent alors demi tour pour retourner à l'infirmerie et donner encore un coup de main, prendre des nouvelles et aussi expliquer aux blessés ce qu'ils avaient vu. Et là, la voix du Colonel Emerson retentit à nouveau :
« Équipage de l'Odyssée... Netu a été détruit... suis fier de vous. La mission... complie... Je répète, mission accomplie ! Félicitation à tous ! »
La tension présente dans l'infirmerie s'envola presque d'un seul coup. Les sourires apparurent sur les visages des souffrants et certaines personnes se jetèrent dans les bras de leur collègue pour exprimer leur soulagement. Un homme assis sur un lit, la jambe cassée, eut tout de même la force de pleurer de joie et d'attraper Helena au passage pour partager une étreinte fraternelle. De la joie explosa dans toute l'infirmerie, les coursives et jusqu'à la passerelle où le Colonel Emerson serra chaleureusement la main du Major Gebber.
Et alors que Scorzi observait avec étonnement les souffrants oublier durant l'espace de quelques secondes leurs petits problèmes et fêtant la nouvelle comme il se devait, une infirmière se jeta à ses bras avant de l'embrasser, emportée par l'émotion de la victoire.
Car c'était vraisemblablement le cas, la Terre venait de remporter une victoire contre Sok'ar. La question qu'il restait à savoir maintenant était la suivante : gagner une bataille suffisait-il à gagner la guerre ? |
| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 06.08.13 14:25 | |
| La bataille de l’arrière pouvait être encore plus horrible que celle du front, et malheureusement ou heureusement, j’avais été plus formé à celle du front. Aujourd’hui seulement je découvrais l’envers du décor, la face sombre de la guerre, enfin une de ses faces sombres. Il y avait beaucoup à dire, mais je n’en avais pas le temps et, ne possédant aucune compétence médicale je du faire ce que je savais le mieux faire. L’organisation.
Rapidement je me mis à l’entrée de l’infirmerie et attrapa deux jeunes enseigne à priori désœuvrés pour qu’ils me filent un coup de main et nous mirent donc en place le système de triage. Comme dans les années de guerre, nous traitions les blessés non seulement par ordre d’arrivé mais aussi par rapport à leur cas. Aidé de marqueurs nous indiquions la gravité du cas de chaque patients, c’était archaïque comme méthode de traitement mais nous n’avions pas le temps de mettre en place une base de données, et qui en avait besoin dans ce genre de situation franchement ?
Les blessés ne comprenaient pas trop ce qu’il se passait lors du triage, mais les personnes qui nous les amenait quant à elles, étaient rassurées de voir que nous étions là pour nous occuper de leurs amis, compagnons ou autres collègues. Après tout ne faisions-nous pas partie d’une grande famille ? Travailler avec les médecins me faisaient prendre réellement conscience de l’importance de leur travail en ces sombres lieux. Je l’avais compris depuis plusieurs mois et tout ce qu’il m’était arrivé, mais aujourd’hui j’étais du bon côté du bureau. Et j’avais pour mission, non pas de détruire des vies, mais aider à les sauver. Chose suffisamment rare dans mon travail quotidien pour être mis en avant.
Au bout d’un moment le flux de blessé se tari et nous finîmes bientôt par n’avoir plus aucun blessé à « trier ». Certain était peut être mort, mais j’avais sans doute participé à la médicalisation de nombreux autres qui s’en sortiraient et seraient reconnaissant envers les médecins. Les deux enseignent allèrent se reposer tandis que je me dirigeais vers les hublots du vaisseau, là Héléna me rattrapa. Elle devait être crevée puisqu’elle avait aidée les médecins avec ses compétences médicales. Heureusement pour nous qu’il y ait des gens multifonction comme elle.
En observant les alentours on comprit immédiatement qu’on avait quitté la zone de guerre, et les hauts parleurs du vaisseau confirmèrent nos soupçons. La bombe avait été lancée et nous avions dû quitter la zone pour ne pas subir la force de l’impact ou l’onde électromagnétique capable d’anéantir les systèmes du vaisseau.
Et, lorsque le vaisseau retourna dans la zone après une courte échappée nous purent tous nous rendre compte de l’importance des dégâts. La lune avait été littéralement atomisée tandis que la flotte en orbite autour de ce monde avait été détruite. Ce monde quant à lui subissait déjà les retombées de la lune jadis en orbite. Cette vision, bien que morbide, me fit légèrement sourire. Ici se trouvait jadis un monde riche et verdoyant, il fut conquit par les Goa’ulds et utilisé à des fins militaires et expansionniste. Aujourd’hui, pour mettre fin à cette expansionnisme démesuré nous avions du mettre fin à la planète elle-même. Mais ce n’était qu’un début.
Je regardais Héléna d’un sombre regard avant de dire quelques mots.
Puissent ils enfin comprendre qu’ils n’ont aucune chance… En arriver à ce genre d’extrême ne nous servira pas pour autant et j’espère que cela ne servira pas leur cause…
Pendant ce temps tous exultait, la mission avait été une franche réussite et les hauts parleurs du vaisseau le confirmait. Mais était-ce réellement une victoire ? Combien était mort pour cela ? Heureusement, nous avions réussit, combien serait mort si nous avions échoué ?
Tandis que l’euphorie gagnait tout le vaisseau une femme m’attrapa et m’embrassa. Mon dieu, faite qu’Alicia n’en sache rien sinon j’étais mort et on pouvait déjà m’acheter une caisse en sapin. La femme me relâcha rapidement pour se jeter dans les bras d’un blessé. Je regardais Héléna qui se trouvait non loin et qui semblait avoir vu la scène.
Un mot de tout cela à qui que ce soit et la fureur des Goa’ulds sera une douceur par rapport à ce que tu subira…
Je rigolais à moitié mais elle devait comprendre que ma vie en dépendrait. Observant de nouveau la scène de ce carnage je me demandais si nous avions gagné. Sokar se trouvait il sur place ? Je l’espérais, sinon il était déjà parti pour la terre. Et la flotte qu’il avait massée ici ne serait pas la plus grande menace que l’on pouvait craindre…
Tandis que le vaisseau devait sans doute se diriger vers la Terre, je pris route vers le centre opérationnel pour retrouver le colonel et les autres. Peut être avaient ils plus d’informations et de toute évidence nous n’étions plus utile ici.
Cette guerre aurait ses batailles, et nous venions de gagner la première. Faite que cela dure ainsi. |
| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 12.08.13 7:20 | |
| Helena n'avait jamais eu peur du sang mais elle n'avait jamais été plongée directement dans une situation de crise de combat. Tentant de garder la tête aussi froide autant que possible, elle mit en application ce qu'on lui avait appris en session de premiers secours. Naturellement, elle retrouva les bons gestes et essaya de décharger le plus possible l'équipe médicale débordée des blessés les plus légers. Il fallait rester calme, appliquer ce qu'on lui avait appris et rassurer le plus possible les blessés les plus atteints. Elle ne pouvait pas traiter ceux-là mais elle pouvait tout du moins les calmer, faire en sorte de les apaiser avant leur prise en charge.
Elle ne sut combien de temps se passa mais, enfin, le flot de blessés se tarit et l'activité se ralentit à l'infirmerie. Elle aperçut alors Franz, désoeuvré. Elle se lava les mains et le rejoignit près d'une fenêtre qui donnait sur l'immensité intersidérale. C'est alors qu'ils apprirent par l'un des hauts-parleurs rescapés que la bombe avait pu être lancée et qu'ils étaient revenus dans le système pour en voir le résultat. Plus efficace, on ne faisait pas. Des morceaux de rochers flottaient erratiquement là où s'était trouvée Netu mais la flotte de Sokar semblait avoir bien souffert elle aussi. Sa planète mère, qui se trouvait non loin, avait pris un coup elle aussi, mais Helena devinait que ça ne suffirait pas pour mettre entièrement à terre un goa’uld de l’envergure de Sokar.
Elle entendit Franz parler, et elle le regarda avant de ramener son regard sur le spectacle de désolation qu’elle avait devant les yeux. Combien d’êtres vivants avaient perdu la vie dans cette histoire ? Elle essaya de se dire qu’ils n’avaient pas le choix, mais elle n’aimait pas toute cette violence et s’abstint de toute réponse à son commentaire. Elle se raccrocha à l’idée primaire que « c’était eux ou nous » mais, connaissant l’esprit tordu des goa’ulds, elle n’était pas persuadée que ça ne servirait pas leur cause. Il y avait largement de quoi unir les grands maîtres contre eux dans une croisade contre la Tau’ri.
Pourtant, autour, l’euphorie était bien présente. Un homme, toute à sa joie, l’attrapa et la serra fortement, et elle lui sourit avant de s’esquiver. Oui, c’était indéniablement une victoire, mais son intuition lui disait que tout cela ne faisait que commencer.
Elle vit Franz être embrassé par une infirmière. Elle avait vu la scène et il la menaça théâtralement des pires menaces si elle en parlait à quiconque (et surtout à son épouse, dont il semblait craindre la réaction. Helena haussa les épaules et se détourna. Que ce genre de choses lui semblait loin de ses préoccupations actuelles ! Elle n’avait laissé personne sur Terre à qui elle tînt sentimentalement, sauf sa famille, et elle espérait que ce qu’ils venaient de faire serait suffisant pour les préserver de la menace. Pourtant, son intuition lui disait que tout ceci n’était pas fini, loin de là…
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| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 12.08.13 19:41 | |
| A l'infirmerie, on profita comme il se devait de la victoire pendant un long moment avant de revenir à la dure réalité : celle de soigner les blessés. La joie de la victoire sur Sokar avait éclipsé pendant un temps la douleur des bobos pour cette fois, mais plus maintenant. Franz et Helena reprirent leur travail. Quelques personnes succombèrent à leurs blessures, d'autres furent sauvés ou soulagés par les médicaments et divers soins qu'on leur fournissait. Quand soudain, on amena deux blessés graves venus après la bataille : Boba Fett et Kate Rizzoli. Lea Spur aidait le Colonel à marcher mais celui-ci avait une tige métallique plantée dans la jambe. Quant à Kate, elle fut déposée sur un lit vide par Malek le tok'ra. Grâce à ses coéquipiers, Kate était vivante mais l'air qui lui avait fait défaut pendant un certain temps pouvait avoir des mauvaises conséquences sur le cerveau de la jeune femme. Privé d'air quelques secondes de trop et celui-ci devenait un légume...
Helena fit ce qu'elle put dans un premier temps mais un médecin devait s'en occuper avec du matériel adéquat pour s'assurer qu'elle ait assez d'air et que son cerveau ne soit pas gravement touché. Car pour le moment, Kate Rizzoli respirait faiblement mais n'était pas consciente.
Quant à Boba, Il ronchonnait toujours.
Le Major Stephan Gebber arriva à ce moment là dans l'infirmerie et observa ce qu'il se passait.
« Félicitation tout le monde. Beau travail. La victoire est totale... On va repartir en hyperespace pour rentrer chez nous maintenant, nous l'avons bien mérité. »
Il vit que Fett n'en avait pas grand chose à faire de ce qu'il disait, trop embêté par sa blessure. La main de Gebber vint se poser sur son épaule.
« Sale blessure, mon Colonel. » Il la retira aussitôt devant la tête rouge de celui-ci et regarda devant lui, faisant signe de la main.
« Un docteur pour s'occuper de cet homme ! »
« Celle-ci est prioritaire sur les soins. » Fit Malek en désignant la tau'ri allongée sur un lit.
Le Major Gebber fut un peu surpris par le ton employé par le tok'ra. Parce qu'il le contredisait sans remord, mais aussi parce qu'il semblait inquiet pour Kate Rizzoli. L'homme du Pentagone ne savait pas ce qui était arrivé à la scientifique mais elle n'avait pas l'air en forme non plus. Voyant Helena et Franz presser un médecin pour s'occuper de leur amie et collègue, Gebber s'approcha des deux archéologues et écouta.
« Quelques secondes de plus et elle était morte. Vous avez bien fait.. On va voir maintenant son état cérébral... Ne perdons pas de temps. » Déclara un médecin en emmenant le lit pour brancher Rizzoli à plusieurs machines libres.
« N'ayant crainte, elle est entre de bonnes mains maintenant. Grâce à vous apparemment. » Dit-il en regardant le soldat Spur, qui lui avait donné les premiers soins et qui avait été complimenté par le médecin, bien qu'il soit pas sûr que cela suffise à sauver Kate. Cette inquiétude ne se lisait pas dans le ton du Major. « Vous pouvez être fier d'eux, et de vous ! La victoire a porté un coup fatal à l'ennemi. Sokar peut partir ramper et se cacher, reformer son armée si l'ennui lui prend ! Il n'empêche, ils en ont pris plein la gueule ces serpentins ! »
Il entre-aperçu le regard gêné de Helena, qui semblait peu ravi de la méthode utilisée pour se débarrasser de la menace goa'uld. Encore une civile au grand cœur qui ne voulait tuer personne, pensa le Major. Tout n'était pas rose dans la galaxie.
« Je vous assure Docteur Gardner, c'était la seule solution et ça le restera à chaque grande guerre... Demandez aux nippons, ils vous le témoigneront ! Après Hiroshima, on a eu la paix. » |
| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 14.08.13 13:06 | |
| Dans l’infirmerie c’était le retour à la boucherie qui s’annonçait car, bien que moins présente qu’à peine plus tôt, les blessés étaient toujours là. Alors je repris mon travail, j’aidais comme je le pouvais, transportant les blessés, assistant les médecins et les infirmières, Helena faisait de même mais ses connaissances en médecine servaient plus que mes bras. Et ce n’était pas plus mal pour la vie des soldats ici présents.
Mais, au bout d’un petit moment, je vis arriver le colonel Fett et le reste de notre équipe, pensant qu’ils venaient juste pour nous donner un coup de main je me rendis compte tout de suite que la situation était totalement différente. Fett était assisté par Spur pour se mouvoir, ce premier avait une longue tige de métal dans la jambe et semblait souffrir. Kate quant à elle était transporter par Malek et semblait dans un état encore pire.
Sans attendre d’avantage j’aidais Spur à transporter le colonel pour le mettre sur un lit disponible tandis qu’Helena commençait à chercher des médecins avec le major. Celui-ci semblait plutôt enclin à soigner Fett que Kate qui semblait dans un état bien plus dramatique. Malek, lui, avait bien vu que la jeune femme était dans un état critique, je ne savais pas trop ce qu’il s’était passé mais au vu de son teint je craignais déjà le pire.
Voyant qu’Helena n’arrivais pas à convaincre un médecin de venir je me déplaçais à son encore pour… Lui forcer la main.
[/color=steelblue] Doc’ pour l’amour du ciel ne me pousser pas à faire quelque chose que je pourrais, peut être, regretter plus tard. Vous allez prendre votre matos et faire ce qu’il faut pour examiner notre amie. Si on en est là aujourd’hui c’est uniquement grâce à elle. Alors bougez-vous le gnon si vous ne voulez pas que je vous explique ma façon de penser ! [/color]
Cela ne servait à rien de s’énerver, je le savais et malgré le travail que je faisais sur moi j’arrivais à peine à me calmer dans ce genre de situation. Si les rôles étaient inversé ce ne serait pas pareil… Mais que faire pour rester calme. Réfléchissant rapidement je sortis d’une de ma poche une boule antistress, cadeau d’Alicia, et commença à la malaxer de plus en plus vite.
Pendant ce court temps ou je me demandais encore ce qu’allait faire le médecin le major vint vers nous aux nouvelles et je laissais la parole à Helena qui semblait être plus calme que moi et serait plus crédible. M’étant énervé, je n’avais presque aucune crédibilité, et j’allais pas menacer l’ensemble du personnel de ce vaisseau quand même.. Encore que, ce n’était pas la volonté qui me manquait. Le temps peut être… Finalement elle arriva à le convaincre et un ensemble de médecin se mit au travail sur le cas de Kate, soufflant un bon coup je relâchais timidement la pression sur la bale antistress à la forme proche d’une tête de canard dont les yeux sortaient des orbites à chaque mouvement de ma main. Mais l’homme, semblait fier de ce qui avait été accomplit ici, mis en avant un rapprochement franchement mal venu entre la fin de la 2nd guerre mondiale et les opérations du jour. Faire appel à des ‘nippons’ pour justifier des actes d’une telle horreur était, à défaut d’être dégoutant, était franchement mal venu.
Je n’étais pas en position de force ici, mais faire appel à une période dramatique où l’Europe était à feu et à sang, où les massacres ethniques étaient monnaie courante et dont la fin s’était soldée par le lancement de deux bombes atomiques sur deux villes ayant échappées aux combats. Nagasaki et Hiroshima. Deux villes dont la vie des habitants étaient mort en une fraction de seconde dans le feu infernal de la pire création humaine. Ces gens dont les parents souffraient, encore aujourd’hui, soufraient de la pollution radioactive des sols, de la flore, de l’eau et de la faune. Et c’était ces gens là qu’on prenait en exemple. Je ne pouvais pas laisser faire cela.
Major, ce qui a été fait a été fait et devait être fait. Mais il est malvenu que vous veniez nous prendre comme exemple les Japonais. Ce que votre gouvernement à fait sur ces deux villes a, et reste une tragédie innommable que nous, Européens, ne voulons plus voir sur notre sol et ailleurs. Ne parlez surtout pas de ce que des gens civilisés peuvent ressentir face à la mort d’innombrable personne. Ce sont nos ennemis certes, mais cet acte risquerait de fédérer les derniers maîtres Goa’uld contre nous.
Ne vous méprenez pas, je suis pour l’extermination pure et simple des Serpents, mais si nous perdons le peu d’humanité qu’il nous reste encore aujourd’hui nous ne vaudront pas mieux qu’eux. C’est cela que vous voulez voir ?
Moi non.
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| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 17.08.13 16:44 | |
| Emerson confirma son ordre pour le mise à feu de la bombe. Sans plus attendre, j’activais le détonateur, puis je patientais quelques secondes, ne sachant pas si notre plan avait fonctionné, du fait de la distance entre l’Odyssée et Netu. Je voulais me replacer le long du mur, mais ma jambe endolorie me rappela vite fait à l’ordre. J’en avais reçu des blessures, mais celle-là me faisait un mal de chien, peut-être la blessure de trop. Trop vieux pour ces conneries pour citer un film.
-« On va peut-être bouger de là. Où sont Davids et Rizzoli ? »
Voilà quelques minutes qu’ils étaient partis et nous n’avions pas de nouvelles. Léa Spur et Malek s’engouffrèrent dans la salle des machines pour les trouver. Seul dans les couloirs, je repensais à tous ce qu’il s’était passé depuis bien des jours. L’arrivée de Finch, son interrogatoire, sa mort, la préparation de l’attaque et maintenant. Une semaine bien chargée. Emerson ne me donna pas de nouvelles, peut-être était-ce bon signe. Léa Spur arriva avec Rizzoli inconsciente.
-« Que s’est-il passé ? Où est Davids ? »
Malek était effectivement revenu les mains vides. Et il me confirma mes pires craintes, le lieutenant était mort. Soufflant un bon coup j’ordonnai de partir vers l’infirmerie, on en avait fini ici et l’état de Kate ne pouvait attendre. Je me levais, dans l adouleur, avec l’aide de Spur, pendant que Malek portait Kate. Plus tard et avec peine, nous arrivions dans l’infirmerie. De nombreux blessés étaient présents. A croire qu’un assaut avait été donné dans l’Odyssée. Scorzi, arriva, et pris en charge Rizzoli. De mon coté, je m’installais, en grimaçant, sur un lit en attendant des soins. Le major gebber fit son apparition, m’annonçant la destruction de Netu.
-« Tant mieux pour vous. En attendant, prenez une housse à cadavre et allez chercher le corps du lieutenant Davids en salle des machines. »
Tenant fermement ma blessure pour éviter de trop mobiliser les muscles, je maudissais Gebber dans ma barbe. De ce que j’avais vu, certains n’allaient pas pouvoir savourer la bière de la victoire, et lui s’en foutait. Il s’autorisa même à poser sa main sur mon épaule. J’eu un mouvement d’écart.
-« Nan c’est bon. »
* Va te faire… *
Toujours les mêmes conneries avec les officiers savourant leur heure de gloire. |
| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 18.08.13 22:55 | |
| Alors qu'on croyait que l'accalmie était réelle, une nouvelle cargaison de blessés arriva, comprenant Boba Fett et Kate Rizzoli, dans un sale état. Foin de réflexion, il fallait les aider mais les connaissances d'Helena étaient par trop rudimentaires pour vraiment aider Kate qui était inconsciente. Hématome sous-dural ou extradural ou pire, quoi qu'il en soit elle passerait probablement par la case chirurgie et elle n'était pas capable de l'aider, il lui fallait un médecin qualifié. Heureusement, le soldat Spur l'avait sauvée pour l'instant, même si l'hypoxie cérébrale pouvait encore lui être fatale et qu'elle nécessitait des soins rapides.
Et, pour couronner le tout, le major Gebber arriva sur ces entrefaites et se mit à congratuler tout le monde, comme si c'était l'endroit et le moment. Il tenta de réquisitionner un médecin pour Boba mais Malek le remit à sa place en disant que c'était Kate qui en avait le plus besoin, ce qui manqua de faire sourire Helena. Devant les médecins, les grades s'effaçaient, seule la gravité de l'état comptait, et le tok'ra semblait l'avoir compris mieux qu'un militaire humain gradé, un comble.
Voyant que rien ne bougeait et que chaque seconde retirait une chance à Kate, Helena décida d'intervenir et tenta de convaincre directement un médecin de s'occuper d'elle. Elle avisa le premier médecin qu'elle trouva et lui dit:
-Nous venons de recevoir un blessé dans un état très grave, son état nécessite des soins urgents, venez s'il vous plaît.
Mais il ne pouvait pas l'aider, occupé à faire une hémostase directe sur un gros vaisseau pendant que son collègue ramenait du catgut fin pour suturer le trou. Voyant l'inanité de ses efforts, Franz vint l'aider à convaincre un autre médecin et, enfin, on prit soin de Kate comme il se devait. Que de temps perdu !
Quand le major Gebber lui présenta cela comme une sorte de mal nécessaire et le compara avec ce qui s'était passé au Japon après la seconde guerre mondiale, Franz intervint et elle abonda dans son sens.
-Ce n'est pas comparable, et ce serait oublier l'histoire que de le croire. Sauf votre respect, je ne suis peut-être qu'une civile idéaliste et une simple linguiste, mais je sais moi aussi comment les goa'ulds fonctionnent et, même si en effet Sokar en sortira très affaibli et que c'est une chance pour nous, il y a deux solutions: soit les autres grands maîtres s'uniront contre nous en signe de vengeance, faisant fi de leurs dissenssions, soit ils décideront de s'unir contre Sokar pour se partager ce qui reste de lui. Espérons qu'ils choisiront la seconde solution...
Elle était peut-être une civile, oui, donc un élément instable et d'abomination pour le militaire autocongratulateur, mais elle aussi était capable de voir plus loin. Et gagner une bataille n'était pas gagner la guerre, loin de là... |
| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 20.08.13 15:32 | |
| Dans l'infirmerie de l'Odyssée, le Major Stephan Gebber se sentait bien seul pour fêter cette victoire. Ne se rendaient-ils pas compte qu'ils avaient sauvé la Terre, tous ? Il était un peu déçu de la réaction de Fett, mais surpris et légèrement outré par celles des deux archéologues. L'un refaisait l'histoire d'un ton plus philosophique, l'autre, la jeune femme, doutait des bonnes conséquences de leur action. Le Major posa d'abord son regard sur Scorzi alors qu'il faisait toujours face à l'infirmerie, regardant au loin Kate Rizzoli se faire soigner derrière des rideaux par une équipe de docteurs et d'infirmiers.
« Venant de quelqu'un comme vous, originaire d'un pays qui ne s'est guère illustré de bonne manière, je comprend un peu mieux votre remarque. Mais vous êtes plutôt mal placé pour nous faire la leçon. Il faut se rendre à l'évidence, les actes ont eu plus d'impacts que les pensées philosophiques et les bonnes intentions. On doit parfois oublier son humanité pour survivre. J'en étais persuadé pour toutes personnes voulant vivre sur Terre, maintenant je sais que c'est aussi le cas à l'échelle de la galaxie. Il faut survivre... ou mourir. Avoir trop d'honneur, de dignité ou de clémence n'a jamais fais gagner une guerre. C'est malheureux à dire mais c'est comme ça. Je pense que le Colonel Fett sait de quoi je parle. » Il chercha le soutien de son collègue et supérieur, mais même s'il ne l'avait pas, peu lui importait. L'avenir lui donnerait raison.
« N'ayez crainte, Docteur Gardner. » Ajouta-t-il en tapotant le Desert Eagle qui lui flanquait la cuisse.
« Les Grands Maîtres ont d'autres chats à fouetter. Quand Anubis et ses alliés apprendront la situation de faiblesse de Sokar, ils voudront frapper un grand coup et les Grands Maîtres du Conseil Goa'uld seront sur la défensive, préférant garder leur territoire et négocier de nouvelles alliances qui prendront des années, plutôt que de s'attaquer à notre petite planète. N'ai-je point raison, Malek ? »
« C'est résumé de façon générale et facile, mais je pense en effet que vous n'avez pas grand chose à craindre pour le moment. L'empire goa'uld sera bouleversé et ils seront trop occupés à le reconstruire pour venir attaquer la Tau'ri une fois de plus. » Le tok'ra les regarda d'un air mi-admiratif, mi-curieux. Comme s'il était étonné de savoir la Terre toujours libre et décisive après tant d'années de lutte.
« Surtout qu'il y a des précédents. Apophis, Svarog et maintenant Sokar qui ne devrait pas survivre très longtemps dans cette situation... Cela fait beaucoup. Ils changeront de tactique s'ils veulent vous attaquer, soyez en sûr qu'ils ne referont pas la même erreur. Je suis cependant encore sceptique sur la flotte de Sokar qui gardait Netu. Je m'attendais à plus que ça. »
« Notre vaisseau a failli y rester. » S'indigna le Major Gebber. « Il y avait une bonne résistance croyez-moi. Et puis, peut être que le reste de la flotte se trouvait cachée derrière Delmak ou Netu, peut être n'avons nous pas tout vu... »
« Ou peut être le plus gros de la flotte n'était tout simplement pas là. » Riposta Malek avec un air toujours aussi interrogateur. Cette remarque piqua au vif le Major qui se rapprocha vivement du tok'ra. Il avait le poing fermé mais finit par se calmer et se détendre.
« Voyons... Ne faites pas ce genre d'hypothèse infondée. Profitez de la victoire. C'est un conseil. »
Il fit mine de partir, surtout quand il vit les regards de Scorzi, Gardner et même le Soldat Spur. Peu de personnes lui faisaient confiance et partageaient son optimisme sur la situation. Il croisa enfin Fett, qui était toujours là, la jambe en sang et les yeux très expressifs.
« Bien... Je vais... Je vais aller chercher le corps du Lieutenant Davids. » Il partit, laissant l'équipe seule. Ils purent échangés librement entre eux, notamment concernant les craintes mises en avant par le tok'ra. Il était peut être trop soucieux ou pessimiste mais il avait raison. Bien que l'Odyssée avait subi une terrible puissance de feu, cela était en dessous des prévisions de Malek et surtout, cela paraissait bien simple comme solution, au final...
Un infirmier vint s'occuper juste après de la jambe de Boba et lui demanda de s'installer confortablement pour lui anesthésier le bas du corps. Un chirurgien arriva peu après pour s'occuper de cette tige et lui donna en même temps des nouvelles de Rizzoli.
« Elle va rester en observation. Pour le moment, ça a l'air d'aller, son état est stable... Nous lui avons donné tous les soins qu'on a pu et qu'on possède à bord. Mais nous ne serons fixé qu'à son réveil. »
Le chirurgien, aidé par l'infirmier, mit un tissu sur la jambe de Boba qui devait se tenir de biais pour permettre au docteur d'enlever l'objet étranger dans son corps.
« Si vous avez mal, dites le et nous ferons le nécessaire pour calmer votre douleur. Le principal est que vous vous teniez bien droit et immobile. Essayez aussi de calmer votre pouls. La bataille est terminée, après tout. »
Le docteur n'avait pas le temps de brancher Fett sur des machines qui de plus, étaient déjà toutes utilisées pour d'autres patients. Il n'avait donc pas de quoi contrôler son rythme cardiaque mais il pouvait le sentir s’accélérer au fur et à mesure qu'il avait apporté les objets de chirurgie qui serviraient à enlever la tige.
Cela se fit en quelques minutes. Boba put sentir le corps étranger lui être retiré de sa jambe, toute endolorie malgré l'anesthésie. Cela se fit sous les yeux de Gardner, Scorzi et même Malek, qui regardait la méthode pas si primitive que ça qu'ils avaient de guérir ce genre de blessure. Lea Spur était partie dans la coursive adjacente pour se changer les idées.
« Vous devriez vous reposer. » Fit le docteur. « La douleur va revenir progressivement que le produit de l'anesthésie se dissipera dans votre corps. A moins que vous préférez que je vous donne de la morphine ? »
A ce moment là, Léa Spur revint presque en trombe dans l'infirmerie. Elle était suivie par une équipe de 6 pilotes dont un certain Major Jonas, chef de l'escadron de F-302 qui avait combattu en orbite de Netu. Léa les avait aperçu en train d'entrer délicatement dans la coursive où elle errait, arme au poing et lampe torche pour mieux se guider. Apparemment, il y avait un problème. Tous les pilotes étaient armés de leur arme de poing. Ils étaient venus ici d'un pas prudent comme s'ils redoutaient une attaque. Le Major Jonas avait expliqué la situation à Spur, soulagé de voir quelqu'un de vivant dans le vaisseau, et la jeune femme les avait emmené à l'infirmerie devant Boba qui venait de se faire opérer.
« Mon Colonel. » Dit-il en le saluant brièvement. « Nous venons des hangars. A priori, un commando de jaffas a abordé le vaisseau à partir du hangar tribord durant la bataille... Les pilotes qui s'y trouvaient ont tous été tués. J'ai essayé de contacter la passerelle mais les communications ne passent pas avec les interphones, ils ont sûrement été endommagés durant la bataille. Avez-vous une radio avec vous ? » Le Major s'approcha, balayant la pièce d'un regard préoccupé.
« Nous n'avons aucune idée d'où ils se trouvent, ni de leur nombre. J'ai formé trois équipes ; l'une d'elle est chargée de rejoindre la passerelle pour prévenir le Colonel Emerson vu qu'on n'arrivait pas à les contacter. Une autre dirigée par Julia Becker est partie sécuriser les silos des missiles nucléaires et l'armement du vaisseau. Pour ce qui est la notre, nous étions en route vers la salle des machines. Si les jaffas sont intelligents, ils viseront un de ces endroits pour essayer de saboter le vaisseau, qu'en pensez-vous ? Je suppose que si vous aviez croisé des jaffas, vous seriez un peu plus préparé et armé que ça... » Ou alors mort, pensa le Major au fond de lui en observant le nombre de blessés causé par la bataille spatiale qui avait eu lieu peu de temps avant.
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| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 21.08.13 10:01 | |
| Ce que je venais de dire au major ne semblait pas avoir atteint le but recherché mais ce n’était pas grave. Beaucoup, peut être, pensait comme moi. Mais la situation aurait pu être pire, que se serait il passé si cela avait eu lieu sur Terre ? Je n’aurais pas pu m’en remettre… En tout cas quand le major tenta d’obtenir un soutien de personne à côté de lui il n’obtint rien du tout et fini par s’en aller chercher le corps du lieutenant mort durant le combat.
Malek pensait que jamais les Grands Maîtres ne se ligueraient pour nous faire la peau. Mais que se passerait-il s’il se trompait ? Ces gens ne pouvaient pas être débiles au point de croire que seul ils y arriveraient mieux qu’unis ? Et pourtant je ne pouvais que regarder le passer, par trois fois cela avait eu lieu et par trois fois ils s’étaient partagé le pouvoir restant du maitre mortellement touché… Après tout on avait peut être une chance de prendre le dessus sur ces gens. Mais il faudrait qu’à jamais ils restent désunis comme aujourd’hui. Et que dans nos rangs on ne puise voir aucune fêlure… Chose pas si simple…
Au final on eu une nouvelle bonne nouvelle puisque la jeune Kate semblait voir son état stabilisé. Enfin quelque chose de positif. Puis on opéra un peu à l’ancienne le colonel Fett. Et nous on restait là à le regarder, quelque peu voyeur… Mais en soutien surtout, parce que le soutien c’est cool.
Puis Spur revint en courant avec des pilotes en armes et prêt à en découdre, mais avec qui et pourquoi ? Et quand l’officier qui les commandait expliqua la situation tout s’éclaira…. Des jaffas dans le vaisseau… Super il ne manquait plus que ça. Tandis que l’homme expliqua tout j’observais mon équipement, qu’avais je sur moi ? Pas grand-chose. Un M9 avec chargeur, un couteau de combat. Rien de bien fringant, mais au moins j’étais un peu équipé. Je ne me repérais pas encore bien dans le vaisseau et je ne savais donc pas où pouvait se trouver la salle d’arme. Peut être eux le savait.
On fait quoi Colonel ? Personnellement j’ai quelques armes sur moi mais pas de quoi prendre d’assaut une banque. Alors je ne sais pas si on est loin de l’armurerie mais il serait bon d’y faire un tour avant que ces jaffas n’entre ici non ? |
| | | Kate Rizzoli---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 23.08.13 6:54 | |
| Peu de gens savent l'effet que cela fait de voir défiler sa vie devant soit, ou bien de voir ce qu'on appelle " voir la lumière au bout du tunnel", Kate, elle, l'avait vécu par deux fois,mais la deuxième fois, la lumière s'était éteinte au bout d'un moment.
Elle venait de passer un long moment dans l'inconscience total et ses fonctions vitales n'avaient repris que par l'aide des appareils médicaux. Pour le monde extérieur, elle avait l'air d'une morte. Elle avait le teint pâle, ce qui contrastait avec ses lèvres qui étaient encore d'un mauve inquiétant et le seul moyen de faire battre son coeur à une vitesse normal était de la laisser sous respirateur. Bref, elle n'avait pas l'air en forme du tout.
Dans la chambre où elle était, le seul son audible était celui de l'électrocardiogramme. Il allait à un rythme normal, mais voila qu'il était impossible de savoir dans quel état était le cerveau. Le manque d'oxygène avait peut-être laissé des séquelles, mais le seul moyen de vérifier était que Kate se réveille.
Seul le temps avait causé ces dégâts et seul le temps pourrait dire ce qui en résultera. Pour le moment, elle n'était qu'une enveloppe charnelle inerte et son sort n'était pas encore tranché.
De temps à autre, elle avait des spasmes de la main, mais elle n'avait pas encore ouvert les yeux pour rassurer ses collègues ... D'ailleurs, elle ne savait même pas qu'ils étaient là ... |
| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 26.08.13 0:52 | |
| L'optimiste de l'officier ne laissait pas d'inquiéter Helena. Mais ne voyait-il pas que le retour de bâton allait être salé ? Sokar ne laisserait pas impuni l'attaque sur Netu et les dégâts infligés à sa planète mère, il lui restait assez de vaisseaux pour le leur rendre au centuple. Il fallait juste espérer qu'il n'était pas déjà en route vers la Terre avec ce qui restait de sa flotte, sinon ils auraient un énorme problème.
Le prix à payer pour faire exploser Netu avait été élevé, il suffisait pour s'en rendre compte de voir le nombre de blessés et leur gravité. Kate était encore inconsciente et un chirurgien enlevait la barre d'acier de la jambe du colonel Fett à l'ancienne, avec juste un peu d'anesthésie. C'était assez peu ragoûtant à voir, mais Helena ne s'en formalisait pas, comme si c'était presque normal après tout ce qu'elle venait de voir. Pourtant, l'impression négative qu'elle ressentait ne la quittait pas. Elle ne parvenait pas à se réjouir, car elle avait lu trop de textes goa'ulds pour ne pas savoir plutôt bien comment ils fonctionnaient. Sokar trouverait un moyen de se venger.
Son impression fut confirmée par l'entrée du major Jonas accompagné de quelques hommes. Des jaffas avaient abordé le vaisseau, tué des pilotes et, vu qu'ils n'arrivaient pas à joindre la passerelle, probablement fait un carton là-bas aussi. Ca avait été presque trop facile et Sokar avait déjà commencé à répliquer.
Helena eut un moment de panique pure, qui ne transparut pas sur son visage, puis elle reprit le contrôle d'elle-même. Pas la peine de péter un plomb et de jouer la civile effarouchée, ça ne ferait pas avancer les choses, il fallait agir, et vite ! Finalement, ce que Franz lui avait enseigné allait servir plus tôt que prévu.
D'une main qu'elle espéra ferme, elle ouvrit la poche de côté droite de son pantalon noir et en tira son petit pistolet. Clairement une arme de dame, adaptée à sa petite main, mais elle avait appris à s'en servir. Mais que pouvait une si petite arme face aux armes destructrices des jaffas ?
-Je n'ai que ça moi aussi et, même si je ne suis qu'une simple linguiste, je sais que ça ne suffira clairement pas. Si les jaffas entrent ici, ils feront un carnage sans aucun état d'âme. Il faut qu'on puisse protéger ce lieu, qu'on puisse éventuellement s'armer de façon à leur résister et qu'on essaie d'avoir un aspect général de la situation. Pour ce dernier point, je ne sais pas comment faire, la stratégie militaire n'est vraiment pas mon fort... |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 27.08.13 14:36 | |
| Mon regard alternait entre ma jambe en sang et le major Gebber qui se prenait la tête avec les autres. Le premier était convaincu de ses propos victorieux, les autres semblaient moins enclin à le croire à la vue des morts et des blessés. Toujours était-il que ma jambe était en charpie, un morceaux de métal planté dans mes chaires. Je jetais un coup d’œil autour de moi, mon regard s’arrêta sur Rizzoli qui semblait être toujours inconsciente, de nombreux infirmiers et médecins autour d’elle. Pourvu qu’elle n’ait rien de grave. Gebber me sortit de mes pensées inquiètes en indiquant qu’il allait chercher le corps de Davids.
-« Oui, dépêchez-vous de le récupérer, ou vous finirez dans le même état. »
Un toubib s’approcha de moi, et me fit une piqûre dans ma jambe blessée afin de calmé la douleur. Profitant de la proximité de cette personne, je lui demandait des nouvelles de Kate. Sa réponse fut générique, mais néanmoins réconfortante. Une autre personne, un infirmier, se joignit à nous pour commencer l’opération. Enfin, « opération » est un bien grand mot.
-« Tirer un grand coup dessus doc ! »
Ce qu’il fit. Bien qu’ayant été un peu shooté, je ressentis un vive douleur qui m’arracha une larme. La tige de métal était ressortie, ensanglantée par mon sang. Des décharges parcouraient ma jambes. Les deux toubibs s’empressèrent de nettoyer et bander ma plaie béante. Le doc me conseilla du repos et me proposa un peu de morphine. Je refusai, je me mis debout pour tester un peu. Je serrais les dents pour éviter de crier.
-« Finalement, je veux bien de la morphine. »
Pendant que le docteur s’occupait de ça, Spur, qui avait disparu le temps de mon opération, était revenue accompagner de beaux mâles. Le major Jonas, se présenta et m’expliqua la situation : un commando jaffa avait profité du carphanaüm de la bataille pour investir l’Odyssée.
-« Très bien Major. Au moins un de compétent. Gagnez la salle des machines. Le major Gebber doit s’y trouver. Si vous rencontrer du monde, prévenez moi sur ma radio. Spur allez à l’armurerie et récupérez nous de quoi défendre l’infirmerie. »
Un flash lumineux brouilla pendant une fraction de seconde ma vue. Un sentiment d’euphorie m’envahissait.
-« Et j’les attend de pied ferme ! »
[Radio]’merson ? Ici Fett. Y’a des jaffas dans l’vaisseau. Faites gaffe ! Une équipe du major Jonas part vous rejoindre.
-« ‘De dieu ! On va se les faire ! »
Vive la morph’. |
| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 28.08.13 11:27 | |
| Il y avait de l'électricité dans l'air, une pression qui changeait la donne de la victoire. La mission n'était pas terminée, bien que l'Odyssée était déjà sur le chemin du retour. Des jaffas avaient envahi le vaisseau. Combien étaient-ils ? Qu'allaient-ils faire maintenant ? Tuer tout l'équipage au fur et à mesure ? Ils n'avaient aucune nouvelle de Julia Becker. En même temps, son équipe n'avait pas de radios. Quand Boba contacta la passerelle, il reçut une réponse pleine de soulagement en retour.
[Radio] : Des jaffas vous dites ?! La voix d'Emerson trahissait sa nervosité. Il se reprit rapidement. Jamais on sera tranquille... Bon, bien reçu, Fett. On reste sur le pied de guerre. Si vous et le Major Jonas pouvez me virer cette racaille de mon vaisseau, je vous serez reconnaissant. Terminé.
La nouvelle se répandit au sein de l'infirmerie, attirant l'attention aussi bien de l'équipe médicale que des patients, inquiets de pouvoir être agressés et tués alors qu'ils étaient en train d'être soignés. Il n'y avait pas une grande puissance de feu réunie pour se protéger, même pour repousser une attaque de quelques jaffas à peine. Spur fut envoyée pour chercher du matos. Etait-ce une bonne idée d'envoyer la jeune femme, bien que soldat, seule récupérer du matériel alors qu'elle risquait de tomber sur des jaffas fanatiques en route, qui n'auraient aucune pitié suite à la destruction de leur lune et la mise à sac de leur monde principal ?
« Très bien, on va vite rejoindre la salle des machines. Si je vois le Major Gebber, j'emprunterais sa radio pour vous tenir au courant. »
Le Major Jonas fit signe à ses hommes de rebrousser chemin en direction de la salle des machines, un peu plus loin. Bien que « loin » pouvait sembler vague dans un vaisseau où les dimensions n'étaient qu'une question de mètres. Mais il fallait passer par des coursives sinueuses, des échelles et la salle des machines était située dans la partie inférieure de l'Odyssée.
« Bonne chasse, Colonel. » Fit Jonas avant de s'éclipser avec ses pilotes.
Boba avait le regard légèrement voilé, conséquence de la morphine. Le docteur qui lui avait injecté le remarqua et mit une main sur son bras.
« Vous devriez vous asseoir deux minutes... Votre état normal va être altéré par le remède. S'il ne l'est pas déjà. »
En attendant, le soldat Spur partit chercher du matos. Mais elle n'avait que deux bras et voyant l'embarras de Scorzi et Gardner à l'idée de l'envoyer seule pour cette tâche, Malek s'avança, n'ayant pas d'ordre à recevoir de l'officier supérieur ici présent.
« Je vais avec elle. Nous ferons au plus vite. »
Le tok'ra invita la militaire à passer devant, non pas qu'il était galant, mais s'ils tombaient sur un ou deux jaffas en route, lui-même pourrait avoir le temps de riposter au corps à corps et protéger Spur, ce qu'il doutait si les rôles étaient inversés.
Cinq minutes plus tard, ils reçurent une communication radio du Major Gebber.
[Radio] : Colonel Fett, ici Gebber. Je suis actuellement avec le Major Jonas. Son équipe sécurise la salle des machines, aucune trace des soit disant jaffas pour le moment. Du neuf de votre côté ?
Fett était en train de divaguer un peu mais sa force physique et mentale était telle qu'il pouvait encore rester lucide et tenir debout. Il avait subi des entraînements antidrogue après tout lors de sa carrière, au cas où il en subirait les faits lors d'une séance de torture aux mains d'un ennemi terrien.
Scorzi attendait près de la porte de l'infirmerie tandis qu’Héléna était au chevet de Kate. Les deux jeunes femmes avaient fait une mission commune sur la Citée Céleste de Svarog. Elles avaient été plusieurs fois séparées lors de l'expédition. Héléna avait cru Kate morte quand elle s'était écrasée avec son cargo. Et aujourd'hui encore, elle s'inquiétait pour la vie de sa collègue.
Les pupilles de Kate papillotèrent. Ses mains bougèrent légèrement. Allait-elle se réveiller bientôt ? Peut être rêvait-elle... Le médecin avait précisé quelques instants plus tôt qu'ils seraient fixés sur son état que quand elle se réveillerait. Un mouvement du corps était considéré comme un spasme, non comme un acte volontaire et réfléchi. Et la peau de Kate gardait une bonne température mais tout ceci grâce aux appareils auxquels elle était liée. En bref, il était toujours impossible de savoir si elle garderait des séquelles psychologiques.
Franz voulut rejoindre Gardner quand il s'arrêta au pas de l'entrée de l'infirmerie. Il tourna la tête vers la coursive adjacente, son regard porté jusqu'à la porte au bout du passage, qui était close. La pénombre rendait les lieux inquiétants et mystérieux. L'endroit était calme, bien trop calme...
La communication radio entre Gebber et Fett fut interrompue par Emerson.
[Radio] : Fett ! Nous avons reçu des rapports d'un peu partout dans le vaisseau. Mon équipage a repéré les intrus. Apparemment il y a deux groupes... Il fit une légère pause avant d'en dire plus, comme s'il était en train d'interpréter en ce moment même les nouvelles informations.
[Radio] : Un groupe de jaffa au nombre inconnu se dirige vers la salle des silos à missiles pour tout saboter. Une équipe de pilotes dirigée par Becker se trouve sur place mais j'ai envoyé des renforts pour l'aider... L'autre groupe a été aperçu dans votre zone ! Il devrait passer devant vous tôt ou tard, à moins qu'ils ne rebroussent chemin. On parle là d'environ cinq jaffas, peut être six. Soyez sur vos gardes.
Franz, qui avait entendu la conversation, tourna à nouveau la tête vers la porte close au bout de la coursive. Maintenant qu'il se concentrait, il pouvait entendre des bruits de pas lourds résonner derrière cette porte, se rapprochant puis s'arrêtant discrètement. Cette porte ne tarderait sûrement pas à s'ouvrir, d'un moyen ou d'un autre... |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 30.08.13 17:05 | |
| L’environnement habituel du vaisseau avait changé. De mon point de vue en tout cas. Tout semblait plus lumineux que d’habitude. Chaque personne qui m’entourait était entourée d’un halo de lumière, lui faisant prendre une apparence merveilleuse. Avec beaucoup de bien-être, je savourais ce nouvel état de conscience. Je n’en avais absolument rien à carrer de ce que me disaient Emerson, Jonas ou même Malek. Je me contentais d’approuver leurs paroles, avec un sourire sur les lèvres, comme un débile profond.
-« Oui… C’est bien… »
Le médecin me saisit le bras me parlant de m’asseoir. Oui, allons fumer le calumet de la paix. Mon esprit divaguait dans de vaste contrée stellaire, où se mêlaient nébuleuses et constellations, planètes et étoiles. Tout ces souffrances, ces malheurs qui nous arrivaient, je n’en avais plus rien à faire. Tout m’était étranger. Des paroles se frayèrent un chemin parmis tous ces barrières cosmico psychédéliques. Mon état normal.
-« J’ai besoin d’un stimulus. »
Je ne savais si c’était moi ou quelqu’un d’autre, mais une torgnole me sortit de mes rêveries interstellaires. Petit à petit, mes esprits revinrent à leur place. Ma vision semblait toujours un peu altéré mais les pulsars et autres supernovae avaient disparus. Ma radio grésilla, Gebber s’adressa à moi en expliquant qu’il avait établit le contact avec le major Jonas.
[Radio] Bien reçu Major. Restez avec Jonas en salle des machines et montez la garde. On attend d’en savoir plus sur les positions ennemies.
Gebber n’eut pas le temps de répondre, Emerson s’adressant à moi. Il me fit un rapport des dernières patrouilles. Deux groupes de jaffas identifiés. Un aux silos, ils allaient avoir à faire avec Becker. L’autre se dirigeait vers nous.
[Radio] Bien reçu Emerson. Gebber, revenez avec Jonas et son équipe vers nous et essayez de les prendre en tenaille.
-« A tous ceux qui savent se battre ici ! Tenez vous prêt ! Trouvez une arme et battez vous ! Scorzi et Gardner ! Surveillez les entrées. »
Maintenant nous allions être fixés sur le chapitre final de cette aventure spatiale. Plus qu’a espérer que Spur revienne rapidement de l’armurerie. Ma jambe recommençait à me faire mal et j’avais une soudaine envie de me refaire un trip.
-« Toubib ! Où est mon flingue ?! Où est ma morphine ?! »
Une pointe d’excitation montait en moi. L’envie de castagner du jaffa ou l’envie de se faire une piqûre ? |
| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 02.09.13 9:30 | |
| Tout partait en couille sur ce vaisseau, non content d’avoir survécu à l’attaque d’une flotte entière de jaffa, excusez du peu, il fallait maintenant qu’on se débarrasse des parasites qui s’étaient tapés l’incruste pendant qu’on avait les yeux ailleurs. Mais, entre nous, il ne devrait pas y avoir des putains de senseurs ou détecteurs pour indiquer où ils se trouvaient ? Non parce que le « j’lais ai vu par là » « Non en fait ils sont aux chiottes ! » ça va bien cinq minutes. Pour quoi on passait sérieux ? Mais l’avantage de cet épisode peu glorieux d’un abordage nous permettra au moins, je l’espère, de mettre en place des contre mesure efficace. Ne serait ce que pour ne pas passer deux fois pour des incapables…. Non ?
Spur devait partir chercher des armes, mais l’envoyer seule dans cette situation me mettait mal à l’aise. Heureusement pour moi je n’ai pas eu à demander validation de l’ordre ou une confirmation car Malek se proposa de l’aider. J’étais doublement rassuré, premièrement elle serrait protégé, et secondo ils pourraient ramener plus d’armes.
Et donc j’étais là, dans l’infirmerie et tandis que le colonel Fett semblait au plus haut, comprenez complètement perché, j’observais Helena. Elle semblait attristée par la situation de Kate. Bien plus que n’importe qui, mais pourquoi ? Les deux jeunes femmes étaient elles proche ? Voila un point sur le quel je ne me suis jamais penché. Alors qu’elle était à son chevet, j’étais à l’entrée, je surveillais l’entrée pour éviter qu’un petit plaisantin de Jaffa ne fasse une interruption malvenue. Chose qui pourrait semblé logique en même temps non ?
J’écoutais Fett parler avec les divers officiers du cru, et dans l’oreillette j’entendais tout ce qui nous parvenait. La situation était, même si je la prenais avec cynisme, assez délicate. Mais comment ça se passait sur Terre pendant ce temps ? Fett continuais de donner et recevoir des indications, les divers groupes de chasse se déplaçaient dans le vaisseau à la recherche des Jaffas tant espéré, mais arriveraient ils à les attraper avant qu’ils ne foutent le bordel ? Etrangement j’avais cette chanson dans la tête…. « Attrapez les tous ! » qui résonnait ironiquement. Satané Japonais.
En me positionnant dans le couloir je pu me rendre compte que cette coursive était d’un calme olympien. Un fois sorti de l’infirmerie, de ses mourants et de ses cris, il n’y avait plus rien. Rien d’autre que le silence, et à chaque fois que cela s’était présenté ainsi, il y avait toujours eu du grabuge. Et dans la situation actuelle il y avait bien peu de chance que ce ne soit pas le cas. Dans mon oreillette j’entendais qu’on disait que le groupe s’était scindé en deux. Mauvaise nouvelle. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Un groupe, de cinq ou six jaffa, rien que ça, semblait se diriger vers ici… Trop bien !
Sortant mon M9 et vérifiant que le chargeur était plein, je me dirigeais vers cette porte qui m’attirait. Pourquoi pouvais-je vous dire que cette porte là semblait me dire de venir à elle ? Je ne le sais pas, même aujourd’hui je ne saurais vous le dire. Peut être allais je trouver là ce que je cherche au fond de moi depuis des années, mais que l’évolution des choses m’avait éloigné. Un pas de plus, un cran de sureté en moins ; que pouvait il bien se trouver derrière cette porte ? Ce n’est qu’une fois à côté que j’eu l’impression d’entendre des choses. Les bruits de pas, lourd même s’ils se voulaient sans doute léger, me parvinrent jusqu’aux oreilles.
Puis plus rien. Le bruit était parti, mais mon arme restait quand même pointée vers la porte. Je ne savais pas encore ce qui allait en sortir, mais j’avais quelques idées. J’observais la coursive et ne trouvait pas grand-chose pour me planquer. S’il y avait six jaffas derrière cette porte je ne pourrais rien faire avec un pauvre M9… Mais au moins je vendrais chèrement ma peau.
Je reculais d’un pas, mon arme de poing pointé vers la porte, ma main libre attrapant mon couteau. A cette distance la seule chance que j’avais c’était de les chopper au corps à corps là où leurs lances n’auraient que peu de pouvoir du fait de leurs grandes tailles.
Je me tenais là, devant une porte, dans une coursive sombre, la rage au ventre et le feu dans les yeux. Avec pour seule volonté que de protéger l’infirmerie et rentrer en vie sur terre pour pouvoir enfin profiter d’une perm… En même temps on m’avait envoyé au casse pipe à peine rentré de mon internat chez Niirti…* Advienne que pourra…* Hrp : Désolé je suis pas très présent en ce moment mais la rentrée approche et beaucoup de taf à boucler. ’ |
| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 03.09.13 16:33 | |
| Helena, bien qu'armée et à présent plus ou moins capable de se défendre grâce aux cours de Franz, pensait avant tout à ce moment-là à ceux qui ne le pouvaient pas. Kate, dans une sorte de coma à demi vigilant, n'était pas en état, il fallait donc qu'elle puisse le faire pour elle. Elle ne la connaissait pas très bien, elles avaient fait une mission ensemble où elle l'avait crue morte mais la base était si grande qu'elle ne l'y avait jamais recroisée. Dommage, elle aurait bien voulu la connaître un peu plus. Et pourtant, bien qu'elle ne fût pas une guerrière, il était hors de question qu'elle laisse les Jaffas massacrer tout le monde. Bon, elle avait bien conscience d'être légèrement sous-armée, sa petite arme ne pourrait pas faire grand-chose contre des Jaffas bien armés et armurés, mais Franz lui avait appris quels étaient leurs points faibles.
Elle arma son petit pistolet d'un geste quasi-automatique, et surprit le regard de Franz sur elle. Que s'imaginait-il ? Qu'il y avait quelque chose entre elle et Kate ? Aucunement, mais Kate était un exemple connu parmi tous ces gens si blessés qui étaient des cibles faciles pour les Jaffas de Sokar. Avant de se réjouir bêtement, les grands pontes auraient dû se douter que Sokar n'avait pas dit son dernier mot. Ce n'était pas un Go'auld de base, loin de là, et ils l'avaient sous-estimé en pensant que faire exploser son monde avec quelques mégatonnes d'explosif suffirait à le rendre inoffensif. Ils ne lisaient jamais les rapports ou quoi ?
Elle se leva et le rejoignit. Loin de paniquer, son regard bleu s'était durci et elle était prête à vendre chèrement sa peau en défendant celle des blessés. Linguiste peut-être, civile peut-être, mais à ce moment-là elle affrontait le même danger que les militaires présents. C'était les risques du métier, elle le savait très bien pour avoir affronté la mort en mission déjà plusieurs fois, mais à présent la situation était vraiment extrêmement critique. L'oeil aux aguets, elle essaya de percevoir leur arrivée car, elle le savait, ils n'étaient que très rarement discrets... |
| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 05.09.13 11:51 | |
| Franz se tenait droit devant la porte séparant deux coursives, l'une d'elle menant à l'infirmerie. A l'entrée de celle-ci arriva Helena, armée de sa petite arme de poing. Quand elle vit l'archéologue se placer, prêt à combattre, elle en alerta les personnes présentes à l'infirmerie. Boba se prépara en regroupant un maximum de personnes. L'agitation gagna rapidement la pièce à l'idée que des jaffas armés puissent arriver dans les minutes qui suivaient pour tuer tout le monde. Il y avait, en plus de Boba, Helena et Franz, quatre autres personnes légèrement blessées durant la bataille mais capable de se défendre. Malheureusement, un seul sur les quatre avait un 9mm, les autres étant armés de scalpels, couteaux et autres objets tranchants récupérés dans les caisses de l'infirmerie. Fett reçut une réponse positive du Major Gebber, clamant qu'ils feraient aussi vite que possible. Il demanda ensuite au docteur où était son arme, et sa morphine, mais le vieil homme ne put lui répondre. Pris de panique, il partit au fond de l'infirmerie en espérant être épargné par la bataille qui était sur le point d'éclater.
[Radio] : Fett, ici Emerson. N'oubliez pas de faire attention en cas de fusillade, de ne pas endommager gravement la coque du vaisseau. Sinon, ça sera une sortie immédiate en hyperespace et nous pourrions avoir des problèmes. Faites très attention, terminé.
A l'entrée, Gardner essaya de parler vers Franz pour savoir ce qu'il pouvait entendre de là où il était. Mais en faisant un peu plus attention, elle put entendre elle aussi des bruits derrière la porte... Puis soudain, un tir de zat résonna et le mécanisme de la lourde porte se déverrouilla. Celle-ci s'ouvrit lentement, dans un long bruit métallique plaintif, telle une page tournée de gauche à droite. Pendant plusieurs secondes, il y eut un silence qui sembla durer une éternité. L'obscurité pénétrait un peu plus dans la coursive. Franz n'y vit rien dans un premier temps.
Lorsqu'il aperçu un éclat lumineux refléter sur une armure jaffa, il tira enfin, toucha celui-ci ce qui le fit reculer en arrière. L'avait-il tué ? Aucune idée et il n'eut pas le temps de le savoir. Il tira à nouveau et voulut partir au corps à corps avec son couteau, seul, mais n'eut pas le temps d'atteindre ses ennemis. Un jaffa plaqué contre le mur de droite fit dépasser un zat'nik'tel de son couvert. Le flux bleuté toucha et enveloppa la silhouette de Franz. L'archéologue se tordit de douleur et s'écroula au sol. Gardner voulut venir le chercher mais des tirs groupés l'en empêchèrent, l'obligeant à rester à couvert derrière les murs de l'infirmerie.
Alerté par les tirs, Boba arriva à la porte avec ceux capable de se battre. Ils essayèrent de riposter et de ne pas abandonner Franz à leurs ennemis. L'un des membre d'équipage de l'Odyssée, le seul possédant une arme de poing, tenta de se placer contre le mur opposé pour faire feu d'un angle différent. Mais quand il sortit, un tir de lance jaffa l'atteignit en plein bassin et son corps fut éjecté au bout de la coursive, laissant une traînée noire et ensanglantée sur son passage. Fett et Gardner ripostèrent mais ne purent évaluer les dégâts qu'ils causaient tellement il faisait sombre. Et les jaffas tiraient prudemment et de manière méthodique. Ils semblaient plus malins que leurs semblables fanatiques qui avaient tendance à foncer tête baissée dans une bataille.
« On ne peut rien pour lui ! » Dit un homme en parlant de Scorzi. « Vaudrait mieux s'enfermer à l'intérieur, barricader la porte et attendre les renforts ! Si on tente de sortir on va tous mourir !! »
Ces paroles venaient d'un officier de pont qui avait un bandage tout autour de la tête. Les deux autres hommes derrière lui, des techniciens, approuvèrent vivement son opinion. Gardner se risqua un regard le long de la coursive quand elle vit un jaffa en armure rouge sortir de son couvert pour asséner un coup de pied dans l'estomac de Scorzi, qui était au sol. Puis il le prit par les bras et le tira dans l'obscurité de la coursive précédente. Mais au moment de franchir la porte, Helena fit feu plusieurs fois avec son arme et beaucoup de courage. L'une de ses balles fit mouche, touchant le jaffa à l'oreille. Celui-ci releva la tête où du sang commençait à dégouliner et lança un regard plein de rage vers l'archéologue, avant de partir avec Scorzi et de laisser les autres jaffas refermer la porte derrière lui...
Derrière l'issue à nouveau close, Franz fut jeté au sol de manière si violente qu'il se tordit un poignet et il fut incapable de se relever pour leur faire face. Un jaffa derrière lui l'obligea à se mettre à genou et à se redresser. Il pouvait enfin voir ses agresseurs : des guerriers de Sokar vêtus d'une armure carapace rouge. La plupart étaient armés de zat mais un, peut être deux, tenaient une lance jaffa. L'archéologue voulut se débattre mais il reçut un poing en pleine figure et le jaffa derrière lui avait bloqué son bras droit. Il pouvait le lui briser à la moindre seconde. Devant lui fut tendu un zat, droit sur sa pomme. Un deuxième tir et il mourrait directement. C'était la fin. Mais le jaffa ne tira pas. Un autre, probablement le chef de ce commando, abaissa fermement le bras de son guerrier pour l'empêcher de tirer. Il parla ensuite en langage jaffa pour le convaincre de ne pas le tuer. Ce tau'ri leur serait plus utile vivant...
Dans l'infirmerie, une nouvelle organisation était nécessaire. Franz était-il mort ? Personne ne savait. Un peu plus loin, dans un lit de blessé caché à moitié par un rideau, Kate Rizzoli remua un petit peu. Elle ouvrit un oeil, puis deux, et se demanda ce qu'elle faisait là pendant plusieurs longues secondes. Son dernier souvenir remontait au moment où elle était entrée dans la salle des machines, pendant la bataille...
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| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 07.09.13 17:25 | |
| J’avais la gorge et la bouche sèches. Je sentais monter en moi l’excitation et la nervosité. La situation devenait tendue et j’aimais ça. Le toubib à qui j’avais demandé une dose de morphine se débina et alla se planquer lâchement. Descendant de mon lit, grimaçant quelque peu, je me dirigeais vers un infirmier qui avait quelques seringues sur lui. Sans lui demander la permission et le moindre avis médical, je lui en pris une.
-« Merci de soulager ma souffrance. »
Je m’injectais le contenu dans mon bras. Une sensation euphorique me gagna progressivement. Je sentis mon rythme cardiaque accélérer. Je jetai un coup d’œil à la seringue. Adrénaline.
-« J’ai une de ces patates ! Ca va chier ! »
Gardner déboula dans l’infirmerie, nous avertissant de l’arrivée imminente des jaffas. Emerson, dans la foulée me contacta pour me conseiller d’éviter de faire trop de dégât. Mais pour qui il me prenait ?!
[Radio] Je fais toujours dans la finesse !
J’attrapais mon SPAS 12 au vol et je contemplais mes troupes combattantes. Elles avaient de quoi faire rigoler. A part Helena, Franz et moi, je n’avais que quatre autres personnes armées de cure-dents et de scalpel. Mais je en devais pas m’arrêter à cet état de fait. Quand bien même nous étions sous armés, notre courage, notre détermination et notre dévouement envers nos frères d’armes nous nourrissaient d’une vaillance sans faille. Une vaillance qui pouvait vaincre les tyrans, une vaillance qui pouvait balayer les guerriers les plus impitoyable de l’univers. Une vaillance qui pouvait faire changer les choses ! Nous étions animé d’un état d’esprit exceptionnel qui pouvait être résumé en une simple idée.
-« Butez les tous ! »
La porte de l’infirmerie se mit à couiner et à grincer. Nos adversaires s’attelaient à la déverrouiller. Lorsque la porte s’ouvrit enfin, seul l’obscurité nous faisait face. Le silence régnait dans l’infirmerie, seul mon pouls qui tapait à 200 résonnait. Scorzi s’approcha de la porte. Il tira plusieurs coups de feu. Je voulu lui demander si il avait fait mouche, mais un tir de zat l’envoya dans les choux.
-« Bande de salauds ! »
Gardner tenta de s’approcher, mais elle fut refouler par d’autres tirs.
-« On récupère l’toubib ! »
Je sortis de ma planque, arme en main faisant feu dans l’ouverture. Ne voyant pas mes cibles, j’espérais que mes plombs les obligeaient au moins à se tenir à carreau. Un technicien de l’odyssée fit un vol plané, suivit de ses tripes. Le plasma jaffa, ça ne pardonne pas. A court de munition, je rechargeais totalement à découvert. C’est à ce moment qu’un jaffa déguisé comme un homard, sortit de la pénombre et saisit le corps de Franz.
-« Merde de merde ! »
Gardner, dans sa grande sagesse, lui tira dessus, lui offrant un piercing gratuit à l’oreille. Mais l’adversaire put quand même fuir avec le corps de Scorzi. Je m’élançais vers la porte, tirant encore quelques cartouches dans l’ouverture !
-« Reviens le crustacé ! »
Une volée de tirs fusa dans ma direction, m’obligeant à fermer la porte de l’infirmerie. Dans le calme après la tempête, certains souhaitèrent rester ici, laissant Franz à ses ravisseurs.
-« Jamais ! Restez tous là, je vais cherchez le fritz ! »
Toujours sous hormones, je récupérais ma M249 et je partis dans les couloirs à la recherche de Scorzi. |
| | | Franz Scorzi ---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 10.09.13 18:44 | |
| Dans les tréfonds de cette coursive j'entendais des bruits, je sentais les gouttes de sueurs perler sur mon front comme rarement auparavant et je serais bien plus fort mes armes par mes mains; comme si je voulais voir leur physionomie imprimée dans mes mains. Quoi qu'il pouvait y avoir derrière cette porte, au vu du bruit en tout cas, cela ne semblait pas être grandement amical... Et alors que je me tenais devant cette porte je me rendis compte que, dans les films de science fiction, c'était toujours l’imbécile devant une porte close qui mourrait parmi les premiers. Et devinez qui était ce type aujourd'hui ? Et bien c'était bibi.
D'un coup la porte s'ouvrit et j'entendis le , doux, bruit d'un zat, mais rien de plus. Aucun mouvement, tout était noir et malheureusement pour moi je n'étais pas nyctalope... Et pourtant, très rapidement je vis passer une armure luisante. A moi que ce ne soit qu'une simple casserole sur pâte, cela devait être un jaffa. Plus par réflexe que par réelle envie de tirer je fis feu de mon M9, et alors que j'entendais des bruit me signifiant que je l'avais touché je pris le risque d'avancer. Et alors que j'allais me jeter sur ma cible avec mon couteau pour l'achever je vis l'un d'entre eux sortir de son couvert et me tirer dessus.
La lumière bleutée du Zat m'enveloppa durant quelques instants et je sentis immédiatement la douleur intense de cette décharge électrique surpuissante. Je ne savais pas, ni n'avais vraiment le temps, de me demander comment cela ça marchait mais le résultat était là. La douleur fut si intense et brève que j'eu comme un voile devant les yeux durant quelques instants. Je ne voyais pas clair autour de moi, mais j'entendais ce qu'il se passait. Des tirs partaient de l'infirmerie vers ma position, qui cela pouvait t'il être ? De toute façon ils ne tenteraient pas de venir me chercher, c'était trop dangereux. Me revoilà donc, une fois de plus, dans les griffes de ces sales cafards de jaffa.
On me jeta au sol et la douleur électrique laissa place à la douleur physique, peut être m'étais je retourné le poignet. Toujours est il qu'il m'était impossible de me lever, sans doute à cause de la décharge de zat, et que mon poignet semblait inerte. Combien pouvaient ils être ? Je n'en sais rien, mais à ce que j'avais entendu, l'un d'entre eux avait été touché par un tir. Mais une fois de plus je n'eu pas le temps de me demander ce qu'il se passait, on me mit à genoux avant de me lever. Je me débattais, plus par insoumission que par réelle possibilité de fuite. Et ma tentative fut accueillie par une bonne droite qui me brisa sans doute le nez. Je sentais le filet de sang traverser mon visage et commencer à goutter sur le sol métallique du vaisseau.
Fils de pute...
Puis un nouveau zat fut pointé dans ma direction. Mon coeur battait aussi vite que possible car je savais pertinemment ce que cela voulait dire. Je restais digne devant cette mort qui m'était présentée avec un messager aussi petit qu'un Zat. Aucune émotion ne transpirait de mon visage, certes j'avais mal, certes j'avais peur, mais jamais je n'aurais laissé le plaisir à ces ordures de me voir ainsi. Je ne le lâchais pas des yeux lui l'esclave, d'un lézard, à peine plus intelligent qu'un fout batracien.
Mais rien ne vint, l'un d'entre eux le homards en chef, d'après son armure, semblait vouloir me garder en vie. Mais pourquoi ? Pour parlementer sans doute. Mais qu'avaient ils à parlementer ? Comme si les officiers allaient échanger un archéologue contre je ne sais pas quoi. Une fois de plus, sans doute pour bien montrer que je ne me laisserais pas mettre en boite ainsi je me débattais et dit quelques mots. Je ne saurais dire ce que j'eus le temps de dire car un nouveau coup de poing m'envoya une fois pour toute au tapis.
Puis ce fut le néant. Comme il m'avait manqué depuis mon incarcération forcé dans le camp de la petite Niirti. Cet espace où le vide de mon esprit n'avait aucune limite. Mais différemment des films, il n'y avait aucune aide ou fabrication de mon esprit pour me sortir de ce mauvais pas. J'étais dans la merde, et j'étais seul. |
| | | Helena Gardner---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 11.09.13 13:09 | |
| Dans l'esprit d'Helena, la panique le disputait à la peur face aux jaffas. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait en situation critique lors d'une mission, mais elle ne s'était jamais trouvée ainsi en toute première ligne. Mais que faire d'autre ? Elle n'allait pas se réfugier en tremblant au fond de l'infirmerie, ils étaient là derrière, elle entendait leurs tirs, et ce n'était pas le moment de penser à fuir ou autre, il fallait résister quoi qu'il arrive. Civils, médecins, blessés plus ou moins valides, tout le monde était dans le même bateau. Son grand-père paternel avait fait la seconde guerre mondiale dans la RAF, elle espérait qu'elle démontrerait au moins le même courage.
Les Jaffas avançaient méthodiquement, ce qui ne leur ressemblait guère tant leurs maîtres en faisaient des fanatiques assujettis et sans grande jugeotte. ils tiraient et abattaient tout ce qui bougeait sans faire aucune distinction, et même un blessé y passa. Helena tirait autant qu'elle le pouvait en se concentrant le plus possible, en essayant de ne pas atteindre les parois pour ne pas causer de trou de décompression. C'était difficile vu que la coursive était sombre, à peine éclairée par les lumières de secours et, avec un peu de chance, ses balles ne seraient pas assez puissantes pour percer la paroi du vaisseau mais le seraient assez pour atteindre les Jaffas.
Malheureusement, Franz fut une de leurs victimes. Comme il se trouvait en avant, ils le frappèrent et le firent prisonnier. Le sang d'Helena ne fit qu'un tour. Si elle ne faisait rien pour le défendre, elle ne pourrait pas regarder son épouse en face s'ils rentraient sans lui. Elle visa mais pas assez précisément vu l'obscurité et réussit à toucher le jaffa qui le tenait à l'oreille, sans cependant l'handicaper assez pour qu'il lâche sa proie. Il portait une armure rouge, telle qu'elle n'en avait jamais vu. Elle croisa son regard et le soutint sans montrer sa peur. S'il devait la tuer, elle ne lui ferait pas le plaisir de baisser les yeux. Elle pensait qu'il allait lui tirer dessus et voir donc sa mort en face, mais l'escouade se contenta de saisir Franz alors que, sur le conseil des militaires, de ces mêmes militaires qui voulaient sabler le champagne voici à peine une heure, il était décidé de se claquemurer dans l'infirmerie. Furieuse, Helena serrait les dents mais n'en pensait pas moins. Ils n'allaient pas laisser Franz aux pattes de ces vers sur pattes ! Mais, heureusement, ce n'était pas l'avis du colonel Fett. Probablement sous l'effet de l'injection qu'il venait de recevoir, il avait décidé d'aller chercher Franz. Elle se tourna vers lui.
-Sauf votre respect, n'y allez pas tout seul.
Il n'aurait plus manqué que lui aussi y passe... |
| | | Jack O'Neill---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 13.09.13 22:35 | |
| A la surprise de tous, le Colonel Fett était parti à la poursuite des jaffas, possédé par la dose de morphine qui l'avait rendu non lucide sur la situation. Helena et les autres personnes regardèrent l'officier partir, ouvrir la porte de la coursive et s'enfoncer un peu plus au loin dans le vaisseau. Puis la porte se referma automatiquement derrière son passage. Gardner regarda les autres, interrogative. Alors que tout le monde se demanda s'il fallait attendre en sécurité ici, avec le peu d'armes qu'ils pouvaient posséder, le médecin chef de l'infirmerie se rapprocha et mit fin aux doutes. Il déclara qu'il valait mieux attendre l'arrivée de renforts au lieu de tenter le diable. Mais Helena n'était pas du genre à abandonner deux membres de son équipe seuls dans une situation aussi délicate...
Un peu plus loin, dans un coin du vaisseau squatté par cinq jaffas, l'archéologue Franz Scorzi était entre les mains de l'ennemi. Il n'allait pas être froidement exécuté car il pouvait servir leurs plans malsains à bord de ce vaisseau tau'ri. Alors qu'ils étaient en train de le relever et que Franz se réveillait petit à petit, les synapses accompagnées par une vilaine migraine, la porte de la coursive s'ouvrit à nouveau et le Colonel Boba Fett dépassa l'ouverture, sa mitrailleuse lourde en main. Les cinq jaffas qui lui firent face furent surpris de voir qu'un tau'ri avait osé les poursuivre. Malgré sa faible lucidité, Boba eut la rapidité d'agir vite et d'appuyer sur la gâchette de sa M249. Il fit plusieurs trous dans le bide du jaffa le plus proche, celui qui avait voulu zater Franz quelques minutes plus tôt. L'armure du jaffa au niveau du thorax fut presque réduite en lambeaux et le corps du serpent dansa sous les impacts de balles. Il était déjà mort depuis plusieurs secondes lorsque son corps tomba enfin au sol. Fett voulut tirer sur d'autres en faisant attention tant bien que mal à ne pas toucher la silhouette de Scorzi, au milieu de la coursive. Seulement, il ne vit pas la présence d'un jaffa derrière lui... Eh oui, les rumeurs avaient signalé cinq, peut être six jaffas. Et le sixième s'était trouvé dans le coin entre le mur et la porte quand celle-ci s'était ouverte, laissant Boba arriver dans le couloir sans s'apercevoir de la présence du guerrier à côté duquel il était passé. Le jaffa donna un coup violent sur le canon de l'arme de Boba, l'obligeant à lâcher prise. Un de ses bras passa autour du cou du Colonel et l'autre revint dans son dos, prêt à lui casser la colonne vertébrale. Mais le tau'ri se débattit vaillamment et une violent échange physique eut lieu, tandis que les autres jaffas se remettaient en position de défense. Franz, toujours à genou, put voir son supérieur gagner son duel contre le jaffa. Tellement énervé et peu sensible aux coups qu'il recevait, il envoya le jaffa bouler dans le mur d'en face, qui se cogna contre la coque. Le guerrier ennemi tomba sur le cul, complètement sonné. Boba s'approcha pour mettre fin à son existence mais fut empêché au dernier moment par un tir de zat venant d'un autre jaffa. Très vite, le Colonel Fett fut calmé et appréhender par les jaffas. Il fut ramené au près de Franz, à genou et les armes de leurs ennemis pointés dans leur direction...
Cette fois, s'en était trop. Ils n'avaient pas besoin d'autant de prisonniers. Le jaffa qu'avait combattu Boba au corps à corps reprit ses esprits et revint vers le groupe, la haine dans les yeux. L'un de ses frères lui tendit une lame à double tranchant, désignant des yeux le Colonel tau'ri. Le jaffa s'empara de la lame et fut se le point de trancher la gorge de Fett, qui était immobilisé par deux autres jaffas. Son futur meurtrier attendit quelques secondes, juste le temps de parler dans un langage commun.
« Notre frère... sera vengé. »
Seulement, ce furent quelques secondes de trop. Une fois encore, la porte de la coursive s'ouvrit en grand, laissant le passage à Gardner et à toutes les personnes susceptibles de se battre, même sans armes, hurlant leur engagement dans une charge aussi imprévisible qu’inéluctable. C'était la moitié de l'infirmerie qui était là. Même le médecin chef, qui voulait au départ se barricader à l'infirmerie, avait finalement décidé de les suivre, pris par le mouvement de foule. Et tout ça organisé et entrepris par Helena Gardner. Oui, il avait été hors de question de laisser deux des leurs mourir entre les mains de l'ennemi. Il y eut donc une quinzaine de personnes qui déboulèrent dans le petit couloir et sautèrent sur les jaffas. Ils étaient tous très nerveux, certains tremblaient et criaient leur impuissance mais leur volonté était telle que personne ne recula. Les jaffas furent surpris et furent rapidement submergés par cet assaut inopiné. Ainsi, ils lâchèrent Boba et Franz pour s'occuper des nouveaux venus. Et c'est Franz qui en profita le premier en se jetant sur le jaffa devant lui, qui tenait un zat. Les deux hommes se jetèrent à terre et s'échangèrent des coups. Un autre jaffa eut le temps de tirer un coup de zat et un terrien, un technicien de l'Odyssée, s’effondra au sol. Boba profita alors de sa proximité avec le serpent pour se jeter dans ses jambes et le déséquilibrer. Un violent corps à corps opposa la grande solidarité des terriens à la force brutale des jaffas. Le plus éloigné d'entre eux eut à peine le temps de lever sa lance jaffa qu'il fut victime de jet de boîtes de médicaments, de barres de fer et d'objets coupants, avant d'être rattrapé par l'équipage du vaisseau. Il essaya de se défendre mais piégé dans un coin de la coursive, il fut submergé et on lui asséna des coups de scalpels de la part d'une infirmière, d'outils divers par d'autres, jusqu'à l'arrivée d'un militaire boiteux qui fracassa le crâne de guerrier de Sokar à l'aide d'un extincteur, s'y prenant par plusieurs fois juste pour être sûr. Tout autour et le long de la coursive se déchaînèrent des combats impressionnants de courage, qui surprirent aussi bien les jaffas que les terriens eux même... |
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] 18.09.13 18:29 | |
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C'était la fin, j'allais y passer c'était désormais une certitude. Pourtant je revins rapidement à moi, l'un des jaffas m'avaient envoyé valser dans un coin avec ses coups, mais finalement mon corps avait été plus puissant que son coup. Du coup je pus à peine me réveiller le temps d'apercevoir que des combats avaient lieux, fett venait d'entrer et il venait d'exploser -littéralement- un des jaffas. Pour me faire plaisir, et je pense pas qu'il l'ait réellement fait exprès, il buta celui qui m'avait zaté. Vu mon état j'arrivais à peine à dire quelques mots.
Bien fait pour ta gueule sale con... Mais déjà on l'attrapait et on le mettait à côté de moi, pourquoi s'était il lancé à ma recherche ainsi ? Peut être est-ce la drogue qui agissait plus que prévu sur son corps... Cela ne m'étonnerais nullement vu la quantité qu'on lui avait injecté. Mais il ne devait pas y avoir que cela... Je le regardais et fini par lui dire quelque mots tandis que les jaffas reprenaient leurs esprits et nous pointèrent avec leurs armes.
Chef, si on doit y passer aujourd'hui, sachez que ce fut un honneur de servir à vos côtés. Et merci d'avoir butté ce salop, il ne méritait pas mieux.
Quand l'un des jaffas me pointa son arme dessus et dit que son frère allait être vengé je n'avais qu'une seule phrase en tête. * Et ta soeur !* Mais bien entendu cela n'aurait strictement servit à rien du tout à part me prendre un nouveau coup de crosse. Et puis au point où j'en étais, ce n'était peut être pas le pire des mal. Mais je le regardais dans les yeux, et je n'avais pas peu, je n'avais plus peur tout du moins. L'ennemi avait été vaincu. Ses vaisseaux? Anéantis. Sa planète? Atomisée. Ses forces ? Réduite à néant. Qu'avais je donc à craindre de cette triste créature qui n'avait plus que quelques heures à vivre ? Peut être me tuerait il, mais lui ne s'en sortirait pas vivant. Pas après ce qu'il a fait ici, sur nous.
Mais je n'eu pas le temps de voir ma vie défiler devant les yeux puisque l'ensemble de l'infirmerie se jetait dans la bataille, mené par Helena. Comme quoi j'avais sans doute eu raison de l'aider et de lui apprendre deux trois trucs. Quand on voit ce qu'elle en fait aujourd'hui je me dis que ce fut un choix plus que salutaire.
Le groupe se jeta sur les jaffas et moi même je profitais de l’inattention de celui qui était en face de moi pour me jeter dessus. Certes je n'avais pas d'arme, mais la rage au ventre suffirait. Certes j'avais un bras inutilisable, mais l'action me faisait oublier la douleur. Je le renversais avec mon corps entier pour me retrouver sur lui à prendre des coups et à lui en redonner. Le combat des autres fut vifs mais occulté par le fait que je n'avais d’intérêt que pour celui qui avait voulu ma peau. Certes je prenais des coups et certes c'était mon sang qui coulait le long de ma joue. Mais lui prenait le double de ce qu'il m'infligeait. Il avait perdu son Zat et moi je fini par attraper une quelconque lame qui était tombé au sol.
Finalement, et après un énorme effort de pression et autres, je fini par lui planter le couteau à travers son corps. Je le vis souffrir et comprendre qu'il était en train de mourir et que ces dieux ne l'aiderait pas. Je le vis vouloir s'enfuir et aller faire quelque chose pour se soigner, mais c'était peine perdue. De tout mon corps j'appuyais sur ma lame et voyait la vie s'échapper peu à peu de son corps meurtri. Finalement, c'est les mains et le corps recouvert de son sang que je me rendis compte qu'il avait rendu l'âme. Combien de temps cela avait il prit ? Je ne savait pas et franchement je n'en avait rien à faire.
Jetant un regard autour de moi je remerciais Helena pour son coup de main. Salvatrice la petite.
Merci Helena... Je te revaudrais ça... Et merci colonel. Sans vous je s'rais p'tet plus là...
Voila qui m'ouvrait de toutes nouvelles possibilités.
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| Sujet: Re: En pleine tempête [Intrigue 8] | |
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