Quand Jack O’Neill regarda la porte des étoiles, il ne put s’empêcher de penser qu’il avait connu des temps moins durs. Certes, la mutinerie était derrière eux, et le carnage de Nebek se faisait de moins en moins présent dans les souvenirs et les discussions, prenant toute sa place dans les archives du programme. Mais tout n’était pas rose en cette période-ci. Trois éléments importants du SGC étaient portés disparus, les relations avec leurs alliés tok’ras et jaffas étaient toujours aussi tendues et les goa’ulds s’entredéchiraient avec la galaxie comme terrain de jeu, mettant en danger des milliers de mondes et des milliards d’êtres humains.
La tasse de café à la main, O’Neill demanda à Walter d’aller prendre sa pause. Le Sergent passait un temps considérable devant l’ordinateur principal et commençait à avoir les yeux qui sortaient de leurs orbites. Il commença à se dégager de son poste quand soudain, des tremblements bien familiers secouèrent la salle de contrôle. La seconde d’après, c’est l’anneau de la porte des étoiles qui roulait sur lui-même en enclenchant des coordonnées. Il n’y eut nul besoin de donner un seul ordre que Walter était déjà revenu à sa place, en alerte.

« Activation extérieure de la porte des étoiles ! »

Le vortex se matérialisa et l’iris se referma à sa surface. Il n’y avait qu’une équipe en mission actuellement et ils n’attendaient par leur retour si tôt.

« Aucun code… Attendez, nous captons une communication. »

« Sur haut-parleurs. »

Sa réponse protocolaire fit sourire O’Neill, qui avait eu du mal auparavant à formuler de tels ordres si rapidement. A croire qu’il commençait à être capable d’endosser le costume de Général comme il se devait. Il aurait presque pu croire que c’était George Hammond qui s’était réincarné en lui.
Walter appuya sur des commandes et un signal sinusoïdal apparut sur son écran de contrôle, suivi d’une voix masculine. Une voix que Jack connaissait… Un soulagement se fit ressentir en identifiant Franz Scorzi de l’autre côté du vortex.

[Radio] « SGC ! Ici le Professeur Scorzi et le lieutenant Finch, préparez vous à nous recevoir avec une équipe médicale ! Ça urge ! »

Avait-il bien entendu ? Scorzi avec Finch ? L’archéologue demandait donc l’ouverture de l’iris. Apparemment, le temps était compté et il fallait réagir dans l’urgence. Mais sans être sûr qu’il n’y avait aucun danger, cela demandait une petite entorse à la procédure. Personne ne pouvait être sûr que l’homme parlait librement et non sous la contrainte d’un ennemi. O’Neill connaissait bien l’archéologue et il était quasiment certain qu’il ne se laisserait jamais manipuler de la sorte. Il prit donc le risque de lui faire confiance et ordonna finalement qu’on ouvre l’iris. En même temps, il attrapa le micro devant lui.

« Tenez-vous prêts à faire feu, mais uniquement si je vous l’ordonne ! »

Les soldats dans la salle d’embarquement se mirent en position de tir. Le suspense était total. Walter venait d’autoriser le passage à Franz et d’ouvrir l’iris, laissant une clarté bleutée se propager à travers la pièce. O’Neill observait attentivement la porte des étoiles avec un mélange de doute et d’espérance. Ses doigts étaient serrés sur sa béquille, ses lèvres sèches comme du cactus. Puis vint l’instant fatidique. Deux silhouettes apparurent devant le flot bleu. C’était Scorzi et le deuxième homme, qui devait être le Lieutenant Finch, Jack ne le reconnaissait pas. En bas, les canons d’armes à feu dirigés vers les nouveaux venus ne bougèrent pas d’un poil, prêts à tirer.
Sous les ordres d’O’Neill, Walter ferma l’iris juste après.

« Baissez vos armes ! »

Il lâcha le micro et observa la scène. Il dut chercher dans sa mémoire pour mettre un visage sur le nom du Lieutenant David Finch. De là où il était, il ne voyait qu’un homme difforme sous un capuchon.

« Appelez une équipe médicale. »

Que s’était-il passé ? Comment Franz Scorzi avait-il pu croiser la route du Lieutenant Finch ? En tout cas, le Général était bien heureux de les voir de retour. Il ne manquait plus que Miles Quaritch revienne parmi eux pour rendre cette journée parfaite.
Il laissa passer l’équipe médicale dans le couloir et suivit jusque dans la salle d’embarquement, avec la vitesse de marche qui était la sienne, à la rencontre de ces deux héros de retour à la maison. Les infirmiers commençaient déjà à prendre en charge les deux ex-prisonniers. O’Neill attendit en bas de la rampe d’embarquement. Il se posait de multiples questions mais préféraient laisser quelques secondes de répit à ces hommes. Il put entendre un hoquet de stupéfaction et quelques infirmières se reculer par réflexe, repoussées par le dégoût que provoquait la vue du Lieutenant David Finch. Il était clair que l’homme avait subi des tortures terribles. Son visage n’était plus le même. Seuls ses cheveux roux et son regard n’avaient pas étaient modifiés. Mais plus que ça, il semblait souffrir terriblement au fond de lui… Les deux hommes arrivèrent au niveau du Général, qui demanda à l’équipe médicale d’attendre avant de les emmener à l’infirmerie. S’approchant de Scorzi, Jack lui posa une main sur l’épaule, le regard chaleureux et plein d’émotions. Il n’aurait pas cru que ces retrouvailles lui feraient autant de bien.

« Nous nous posions tant de questions… Vous avons eu peur mais nous n’avons jamais cessé d’espérer. Maintenant, vous voilà de retour chez vous. Bon dieu, je ne sais pas comment vous avez fait et je suppose que vous avez des choses à me raconter. Mais avant cela, allez vous soigner et profitez bien d’un peu de repos. Vous le méritez… Vous êtes des héros, vous avez retrouvé le chemin de la maison et nous sommes fiers de vous. Félicitation. Vous êtes les meilleurs serviteurs que notre planète puisse avoir. Vous méritez bien un cheeseburger, ça tombe bien c’est le menu du jour à la cantine ! »

Après cette petite remarque blagueuse, il lui sera ensuite la main d’une manière tout aussi chaleureuse. Scorzi n’avait pas l’air d’avoir subi autant de souffrances que son collègue, le Lieutenant David Finch. Ce dernier était captif depuis plus longtemps et avait subi la colère de Nirtii. Jack avait de la peine pour le militaire mais il se jura de tout faire pour le guider dans les soins et dans son rétablissement. Cet homme avait déjà beaucoup donné pour le SGC et la Terre. Jack s’apprêta à lui serrer la main à lui aussi et à lui confier quelques mots encourageants, pleins de fierté, quand il vit une chose briller dans la main de Finch.
Il n’analysa pas immédiatement les informations qu’il put voir à ce moment-là. Il aperçut juste le garde à côté du Lieutenant tomber sur le côté, comme s’il avait été percuté par quelque chose. Et l’arme de poing du soldat, un Beretta, s’était retrouvée dans les mains du Lieutenant Finch.

« Je ne sers que ma Déesse. » Entendit-il, d’une voix rauque et puissante.

C’est là que Jack comprit. Il venait de faire une terrible erreur de jugement. Durant la petite seconde qui suivit, il comprit que Finch avait poussé le soldat à côté de lui, profitant de son inattention pour lui prendre son arme et la pointer droit sur le Général du SGC. C’était un piège. David Finch n’était plus l’homme qu’il avait autrefois eut sous ses ordres. Ce n’était plus le Lieutenant qui lui faisait face, mais bien un guerrier de Nirtii venu accomplir sa mission.
Toutes ses pensées se mêlèrent, s’entrechoquèrent et réalisèrent cette dure réalité dans un instant de lucidité aussi court qu’il aurait été possible de l’être.

Et Finch tira.

O’Neill sentit son corps repoussé par l’impact de la balle dans son abdomen. Du sang éclaboussa toute sa chemise et ses jambes cédèrent sous le coup de feu à bout portant. Il était en train de s’écrouler quand David Finch tira une seconde fois, mais trop tard. Alors qu’il voulut achever le commandant du SGC d’une balle dans la tête, Franz Scorzi, qui était juste à côté, reprit ses esprits et sauta sur Finch, déviant ainsi son tir dans la jambe métallique de Général. Celui-ci était allongé sur le sol, rattrapé par les infirmières présentes dans la pièce, qui étaient juste derrière lui et qui avaient eu le réflexe de le retenir dans sa chute.
Franz plaqua Finch au sol, cet homme qui l’avait trompé… Celui qui s’était servi de lui pour le ramener sur Terre et accomplir cet acte… Cet attentat. Il voulut le maitriser mais il sentit une grande force surnaturelle chez l’homme, qui n’avait plus l’air d’être aussi faible physiquement que quand il jouait les esclaves sur le monde de Nirtii… Le serviteur de ce goa’uld résista pendant plusieurs secondes, parvint même à se dégager, juste avant que Franz ne reçoive l’aide de plusieurs gardes pour appréhender le meurtrier et lui donner quelques coups en passant, libérant leur colère sous l’émotion.

L’alarme se mit à sonner entre les murs du SGC. Un sentiment de panique avait remué tout le personnel sur les lieux. Jack voulut se relever. Il voulut montrer qu’il n’avait pas mal, qu’il n’avait pas besoin qu’on prenne soin de lui. Il voulut montrer à Finch qu’il avait échoué sa mission. Et pourtant, malgré toute la bonne volonté du monde, il en fut incapable. Il resta là, affalé sur le sol grisâtre et ensanglanté. Il voulut donner des ordres mais seul un son douloureux lui échappa de la gorge.
Jack O’Neill entendit des voix autour de lui, qui furent de plus en plus graves au fur et à mesure que son audition et ses sens devenaient inactifs. Sa vue se brouilla sur la lumière éblouissante des spots de la salle d’embarquements. Autour de lui, des d’ombres l’encerclaient, comme une masse oppressante envahissant les côtés de son champ de vision.
Il ne parlait pas. L’instant d’après, il ne voyait et n’entendait plus.

Et bientôt, ses pensées s’arrêtèrent.

Quelques jours après nos dernières aventures, nous avions repris du service. En cette belle journée souterraine, je passais du temps en salle de briefing à préparer des documents pour le personnel militaire de l’armurerie. A défaut de bureau, j’occupais la plus grande table du SGC. Tout le monde était occupé à ses activités quotidienne. La salle de briefing était déserte, le général O’neill se trouvait à l’étage du dessous, comme bien souvent. Laissant mes documents de coté pendant un bref instant, je m’étirai de tout mon long. Je poussai un bref soupir, contemplant la porte par les fenêtre de la salle. Satané objet. Étrangement, comme une réponse, notre anneau préféré s’activa. Les loupiotes s’allumant les unes après les autres. La vois de Walter résonna par l’intermédiaire des haut-parleurs. Je m’approchais de la fenêtre pour observer cette activation impromptue. Je vis la ballet de gardes armés se mettre en position autour de la rampe de la porte, et cette dernière s’activer. La voix de Scorzi, amplifiée par les haut-parleurs de la salle de contrôle gagna la salle de briefing. Il revenait accompagné du lieutenant Finch.

* Bonne nouvelle ! *

Enchanté d’apprendre le retour de deux de nos disparus, je descendis par l’escalier en colimaçon. J’eu juste le temps d’entendre le général demander une équipe médicale et quitter lui aussi les lieux pour de rendre en salle d’embarquement. Je m’arrêtai un bref instant près de Walter, observant O’neill s’approcher des deux arrivants, leur adressant un message de bienvenue.

-« Vous avez notez quelque chose de particulier lors de leur arrivée ? »

-« Pas de code, une transmission radio les a permis de les identifier. Normal, vu qu’ils étaient captifs. »

Soudain un coup de feu claqua. Je vis, horrifié, le général s’écrouler par terre. Je fis volte-face pour me rendre en courant vers la salle d’embarquement, un coup de feu résonnant encore. Dans la précipitation, je récupérais un M9 d’un militaire se tenant là, et je mis en joue Scorzi qui se tenait debout, alors que Finch était à terre.

-« Ne bougez plus ! Gardes ! menottez-les et enfermez les ! »

Les militaires s’exécutèrent, passant les menottes aux deux concernés. Du coin de l’œil, je vis O’neill, allongé sur une civière et le torse entourés de bandages ensanglantés, partir vers l’infirmerie. Reportant mon attention sur Scorzi, je lui adressais une dernière parole, avant de le voir disparaitre pour les geôles du SGC.

-« Priez pour votre salut. »

Etre complice de la tentative d’assassinat du général allait lui coûter cher.

"Hé, Stanley, c'est sympa de m'aider à gagner! La prochaine fois, si tu pouvais me virer celle-là, elle me dérange un peu..." lança Anthony à un Stanley à la mine défaite. Dans une salle de repos déserte, ils profitaient d'une pause dans leur garde pour faire une partie de billard. Et le malheureux Stanley avait rentré la dernière boule rouge d'Anthony alors qu'il avait encore 5 blanches sur la table. Cela sentait l'odeur de la victoire pour Anthony qui savoura ce moment. Normalement, Stanley se défendait plutôt bien à ce jeu , mais aujourd'hui... Comme disent les Français, "Oon ne peut pas gaygner à tous leys coups!"
Anthony reprit la queue qu'il avait déposé sur le mur derrière lui, un petit coup de gomme pour être sûr que ça accroche bien. Une rapide étude de la situation: il n'avait plus que la noire à rentrer, ce qui était possible avec une bande de manière relativement aisée...

"Prépare-toi à perdre, mon petit Stan!"

Il se positionna, calcula l'angle nécessaire pour réussir son coup, visualise mentalement le coup dans sa totalité et ...

"Activation extérieure de la porte des étoiles !"

Sous le coup de la surprise, Anthony eut un sursaut minime lors de son coup, sa queue frappa la boule quelques millimètres plus à gauche que ce qu'elle aurait dû et la trajectoire fut faussée...La boule arriva 2 cm à côté du trou.

"Et merde! Presque!" s'exclama-t-il en reposant la queue sur son support tandis que Stanley affichait un large sourire.

"Ravalez votre sourire, caporal, on a du boulot!" lui renvoya-t-il en esquissant lui aussi un sourire. Même en pause, leur duo devait être apte à intervenir en cas de problème soudain, comme celui-ci. Bon, la plupart du temps, les activations extérieures n'étaient pas un problème, soit ils recevaient le code d'une équipe SG peu après, soit un message radio ou autre, mais on était jamais trop prudent. Attrapant son P-90 qu'il avait déposé sur le canapé, il bondit dans les couloirs, talonné par le caporal.

Arrivant un niveau de la salle de la porte, il parvenait à l'angle du couloir qui y menait lorsqu'il entendit des coups de feu.

"Merde, grouille!"

Il déboula dans la salle et en un éclair examina la situation: Franz, de retour avec Finch. Le colonel, à terre, blessé. Finch avec une arme. Franz tentait de le maitriser difficilement. Anthony arriva alors que Finch se relevait. Le prenant par surprise, Anthony lui saisit le bras avec lequel il tenait son arme et lui tordit violemment pour lui faire lâcher son pistolet. Il y réussit mais se prit en retour un coup de poing dans la mâchoire et, sous le choc, lâcha Finch. Franz prit la relève et matraqua le traitre de coups de poings.

Au bout de quelques secondes, Anthony posa une main sur l'épaule de Franz: "C'est bon, Franz, il a eu son compte...". En effet, sa tête était toute ensanglantée, il lui manquait plusieurs dents, mais il continuait de les fixer... Plutôt inquiétant. Il fit un geste de la main à un groupe de soldat en retraits pour qu'ils le récupèrent et le fiche en prison.

En même temps, Fett braqua Franz de son arme et ordonna d'enfermer les deux. Franz? Mais, voyons, il n'y était pour rien. Enfin, il n'avait pas assisté la scène, mais ces deux personnes étant portées disparues, il se douta qu'elles venaient de revenir ensemble. Certes, Finch avait voulu assassiner O'Neill, mais Franz...

Lorsque Franz parti, menotté et encadré de militaires, Anthony lui fit un petit sourire qui se voulait rassurant.
Il se dirigea ensuite vers Fett, ayant entendu ses paroles pour Franz. Il allait surement se faire rembarrer, mais il ne pouvait pas le laisser accuser Franz aussi rapidement.


"Excusez moi, mon colonel?" dit-il pour attirer son attention."Avec tout le respect que je vous dois, ça me parait un peu hâtif d'accuser le professeur Scorzi aussi vite. Certes, je ne garantis pas son innocence, mais avant de tirer des conclusions le concernant, nous devons faire toute la lumière sur cette affaire...".

Après la réponse surement, très "aimable" du colonel, Anthony se retourna et aperçut Julia. Un simple hochement de tête l'air grave. Il se dirigea ensuite vers une des infirmières présente pour O'Neill.

"Qu'est ce qu'il a? Il va s'en sortir?"

Il n'arrivait pas à croire ce qui venait de se passer... Le général était un mythe au SGC, le voir sur la civière, dans cet état.... Il se rappela ce moment, un an et demi auparavant où on les avait réunis dans cette salle pour leur annoncer que Davis avait été blessé dans une attaque à Washington. Et tout ce qui suivit...

Toc, Toc, Toc !!

Alicia releva la tête et vit un homme en blouse blanche, le crane dégarni, la quarantaine. Il s'agissait du docteur White, le médecin en chef de la base. Depuis le départ d'Eiden Andrews, bien des choses avaient changé à l'infirmerie, notamment la hiérarchie au sein de l'équipe médicale. La jeune femme n'était pas contre tout cela, mais après s'être habituée aux exigences d,une personnes, il fallait maintenant s'adapter à de nouveaux modes de fonctionnement.

Je peux vous aider, Dr White ?

L'homme s’avança alors que la jeune femme ferma le dossier sur lequel elle travaillait.

On a besoin d'une équipe médicale en salle d’embarquement. Montrez moi ce que vous êtes capable de faire.

Alicia sourit et se leva immédiatement. Si une équipe médicale était demandée, ce n'était nécessairement parce qu'il y avait des cas lourds, mais peu importe, White lui avait donné une chance de prendre une équipe en charge, elle le ferait avec brio.
Elle prit avec elle quelques personnes, du matériel et ils partirent pour la salle d'embarquement avec empressement. Alicia ne voulait pas faire attendre ceux qui avait besoin de soin, naturellement.

Lorsqu'ils arrivèrent, la jeune médecin fut tellement contente de voir Franz. Il avait une sale mine, mais cela faisait un bout de temps qu'elle ne l'avait pas vu, il ne semblait pas trop blessé d'ailleurs. Des ecchymoses, des coupures, mais rien qui mettait sa vie en danger. Cependant on ne pouvait pas dire que le Lieutenant Finch avait une bonne mine. Qui sait ce qu'il avait enduré ? ,,,, Tout de même c'était bon de revoir deux collègues disparus.

Mais qui se passa ensuite, personne n'aurait pu le prédire. Cela se passa si vite qu'Alicia ne vit même pas comment Finch avait réussi à dégainer l'arme aussi rapidement. Tout ce qu'elle eut le temps de voir fut le Général tomber à la renverse et le sang qui s'accumulait sa chemise. Une chance que les infirmiers le retinrent, on allait au moins éviter un trauma cranien.

Alicia se jeta sur le blessé, oubliant ce qui se passait avec Franz, Finch et les autres, Jack était sa priorité maintenant. Elle mit des compresses là où était l'impact de balle.

Ammenez une civière et appelez pour que l'on prépare un bloc opératoire.

Les compresses ne servaient pas à grand chose, le saignement était abondant. Il n'y avait qu'une possibilité alors : cette saloperie de balle avait touché quelque chose sur son passage.
Ne pouvant pas contenir le sang, elle retira sa blouse blanche de doc puis la mit sur la blessure, faisant une pression. On ammena alors la civière et les militaires y mirent leur chef.

Alicia entendit la question d'Anthony dans tout ce brouhaha.

On ne peut pas encore dire ce qui en est, mais ca augure mal ... Il a une hémorragie interne, il y a de très forte probabilité qu'un organe soit touché. Je te tiens au courant, mais tu me tiens aussi au courant pour Franz.

Elle venait de réaliser que les militaires avait mit son fiancé au arrêt. Quelle pagaille. [i]