Deux semaines que Cara était revenu du site alpha, elle avait passé la première semaine avec sa famille, surtout depuis le récit auquel elle avait assisté. Mais si elle était renfrognée sur elle-même c’était après la découverte de la lettre. Après avoir lu et eu le choc de sa vie, ça l’avait tellement retourné qu’une fois la journée de boulot elle n’eut qu’une envie c’est de tout oublié en allant au bar.

Cara roula et se gara, ce n’était pas la première fois qu’elle venait à ce bar, c’était une habitude pour les soldats et autres membres du SGC d’y passer. Cara avait troqué sa tenue de militaire pour une tenue de civil, un jean serré, un débardeur sous un pull à manche longue, et une veste cuire bordeaux. Pour une fois elle avait lâché ses cheveux, c’est vrai qu’en y pensant, elle n’aurait jamais mis ce genre de tenue au pare avant, mais elle se sentait mieux depuis un moment, même si elle était toujours confronté à d’anciens démon.

En passant la porte, elle vit un groupe de soldats du SGC, elle les connaissait pour les avoir vu en salle d’entraînement. Elle passa devant le groupe.

-Mallory ! Viens boire un coup avec nous.

Ils étaient sympa, mais lourd, Cara ne voulait pas faire d’histoire et même si elle ne risquait rien, pas besoin de se faire remarquer. Alors elle se retourna et avec un large sourire leur répondit :

-Désolé les gars, mais j’ai déjà quelqu’un qui m’attend.
-Non Mallory à un rendez-vous, c’est qui le chanceux ?
-Surprise et c’est ma vie, je vous le rappelle à tout hasard.

Cara espéra que cette ruse allait fonctionner. Elle s’installa au bar et commanda une margarita, faire semblant d’attendre un rendez-vous alors qu’elle était censée faire une soirée tranquille à ruminer sur ses pensées noirs. Devant son verre Cara se laissa aller dans ses souvenirs.

Les demandes de ses collègues ne s’étaient pas arrêtées. Elle n’était pas inquiète car elle savait qu’elle ne risquait rien. Elle savait très bien se défendre, et elle savait que c’était l’alcool qui jouait chez ces soldats. En temps normal, jamais ils auraient osé insisté de la sorte au risque de se retrouver humilier par une femme. Cara ne voulait pas se faire remarquer, surtout dans un bar qu’elle apprécié quand même. Et encore plus devant quelqu’un qui avait l’air de vouloir la protéger. C’est pas tous les jours que quelqu’un semble voler à votre secours.

- Et vous attendez quelqu'un ?

Cara regarda fixement le russe, avec des yeux voulant dire, « franchement… ». Elle n’était pas du genre à prendre rendez-vous comme ça, surtout que l’expérience des hommes avait été toujours catastrophique. Entre son ex-mari, qui essayait tant bien que mal de la faire passer pour une folle irresponsable de ses actes, pour récupérer la garde des enfants, sans oublier les trois ans incarcéré et les nombreuses blessures qui restaient ancré en elles.

- Non, bien sûr que non. Désolé, question idiote.

Cara vit qu’il était gêné, il ne fallait pas. Le geste de la main, lui rappela, le geste que les personnes interrogé sur un crime ou sur un témoignage, faisaient. Il était nerveux… Bon, ce n’était pas le moment ni l’endroit pour profiler quelqu’un. Mais comme on dit chasser le naturel il revient au galop. Ca faisait depuis le début de sa venue dans le SGC et elle n’avait pas une seule fois fait ce pourquoi elle était doué. Presque l’ambiance de son équipe de la BAU lui manquait.

- Et donc, vous avez besoin de moi pour faire...
-Si vous le voulez bien sûre.
- Bah alors Mallory ?! Pourquoi tu ne viens pas avec nous ? On t'attend avec les autres, allez viens !!
-Banks ! Ca suffit maintenant ! Je suis en rendez-vous, si tu veux demain je te massacrerai au billard.

Elle n’avait pas vraiment attendu qu’Alek lui dise oui pour jouer le rôle de son rendez-vous. Aussi qu’allait-il penser d’elle ? Elle venait d’hurler contre ce soldat, en même temps, pour excuse, ce dernier l’avait repoussé dans ses retranchements Encore elle s’était contrôlée. Au tout début de sa formation dans l’armée après le FBI, elle avait connu des situations similaires et elle avait une fois cassé le nez à son attaquant. Mais ce qui était sûre, la soirée ne se déroulé pas comme elle était prévu à la base. Venu au début pour ronger son frein et repenser à ses plus noirs souvenirs, elle allait peut être ne pas être la seule…

Alek était donc un militaire, et aussi de la base. Cara avait le chic de ne pas reconnaître un supérieur. Pour sa défense la tenue de l'homme ne prêtait pas à la reconnaissance d'un grade. Elle-même n'était pas en tenue militaire, s'il n'y avait pas eu ses militaires, personnes n'aurait pu remarquer qu'elle en était une également. Inconsciemment d'apprendre la vérité sur Alek, lui faisait peur. Mais ne l'ayant jamais croisé dans la base, peut être avait il été transféré dans une autre unité.

-Merci beaucoup, vous m'avez rendu un grand service. Ils sont sympa, mais pas quand on a envie de réfléchir sur sois-même.

Cara se rendit compte que sa phrase pouvait porter à confusion, elle aurait pu tous simplement dire qu'elle voulait être tranquille ça aurait été la même chose. Mais cette fois-ci ça ne la gênait pas qu'il y est quelqu'un avec elle.

-Je ne voulais pas dire que vous me dérangez, mais je ne pensais pas rencontrer quelqu'un comme vous. Vous aussi vous avez l'air d'en avoir sur la conscience... Laissez moi boire encore deux verres et je peux vous dire que je vous prouverez que votre vie et bien meilleur que la mienne en comparant.

Cara savait quand reconnaître quelqu'un qui était venu prendre un verre après une dure journée. Elle avait passé des semaines dans les bars comme ça. Elle observait les gens autour d'elle et en sa qualité de profiler elle les analysait. C'est peut être comme ça qu'elle était devenu aussi excellente. Elle se tourna vers Alek et lui posa une question.

-Si j'ai bien compris vous avez travaillé au SGC, maintenant que faites vous?

-L'ambassade de Russie, c'est quand même important ça comme travail. Mais avant vous deviez passer la porte, ça vous manque pas trop?

Cara bu une gorgée de son verre, elle devenait peut être trop familière avec lui, elle devait faire attention. Si elle était une civil, il n'y aurait pas de soucis, mais là le moindre truc de travail et elle pouvait se faire avoir pour manque de respect, elle n'avait pas trop envie de rajouter encore quelque chose à sa longue liste d'infractions. Alek lui posa alors la même question qu'elle lui avait posé il y a même pas une minute.

-J'ai été engagé en tant que profiler. J'étais au FBI dans le département sur le comportement des criminels. Je suis rentrée dans l'armée après un différent avec mon supérieur et quelque temps après on m'a engagé ici. Il m'arrive de me poser la question si c'est vraiment pour ma spécialité de profiler ou juste parce qu'il ne restait plus que cette base qui voulait bien m'accepter.

Cara en avait fait des bases, mais son passé remonté toujours à la surfaces par un moyen ou par un autre, même ici son passé avait fait surface avec une lettre toute simple. Mais pour l'instant elle gérait bien, elle n'avait pas eu de crise, elle n'avait pas eu un comportement envers ses collègues qui lui aurait donné un blâme. Elle n'avait même pas besoin de cacher ses cicatrices comme dans les autres bases. En parlant de cacher, elle avait toujours son manteau, et il commençait à faire chaud. Cara retira sa veste, le haut qu'elle portait n'avait rien de provoquant, ni rien de particulier en faite, il laissait juste apparaître ses avant bras et les quelques marques qui allait avec, mais sans grande importance.

-Qu'est ce qui vous amènes ici? Souvent les gens qui sont venus seuls dans un bar, c'est pour réfléchir à la vie et prendre ensuite les décisions qui vont avec. Ne vous inquiétez pas je ne suis pas en train de vous profiler.

Le "ouais" du russe n'était pas convainquant. Cela sentait la personne qui essayait de se convaincre qu'il n'avait plus envie de passer la porte et qu'en plus de ça, il n'en ressentait aucun manque. Cara se demanda s'il n'avait pas tout simplement arrêter de passer la porte car on lui avait interdit. Mais, si les autorités en étaient venus à cette mesure, qu'avait il fait de si grave pour en arriver à de telle extrémités. Cara ne jugeait pas, elle même avait fait des choses dans son passer qui pourrait en déstabiliser plus d'uns.

La réponse que lui donna ensuite Alek la fit sourire. Habitudes tenaces, il avait marqué un points, mais ses habitudes à elles étaient loin de profiler tous le monde. Si au premier regard elle avait confiance, son profilage s'arrêtait là. Sinon elle faisait tous pour s'approcher le moins possible de l'individu. Mais elle comptait d'autre habitudes, qui lui gâchait la vie de temps en temps fallait avouer. Mais ce qui l'étonna le plus fut l'analyse presque juste d'Alek, ce n'était pas un professionnel comme elle, mais il avait réussi à cerner une grande partie. Le bon côté de tous ça c'est qu'elle devenait de moins en moins reine des glaces.

Puis au grand plaisir de Cara, Alek lui lança le défis de le profiler, un défis qu'elle ne pouvait refuser, sinon elle n'aurait aucun honneur.

-Alors avant tous sachez que si vous m'aviez rencontré il y a même pas un an, vous n'auriez rien pu voir, j'étais surnommée la "Reine des Glaces", aucune émotion ne transparait sur mon visage ou mon comportement, j'en conclu que j'évolue. Ensuite passons à vous. Cara plissa légèrement les yeux comme pour voir à l'intérieur d'Alek.Hmm... Vous êtes un homme avec une certaine classe et assez jolie garçon, logiquement on s'attend dans ce genre d'endroit que vous accostiez toutes les minettes du bar à la recherche d'une aventure d'un soir. Pourtant vous êtes là dans votre coin, les filles ou même les garçons, mais ça m'étonnerai pour ce côté, ne semble pas attirer votre attention. Un verre d'alcool fort, le front plisser et le regard pointé vers le bas, montre que vous n'avez pas envie d'être dérangé, vous êtes en pleine introspection.
Pourquoi êtes vous venue ici pour réfléchir, il n'y a pas trente six milles raisons, problème au travail, une dette impayée, un problème de cœur.

Cara fit une petite pause et avala son verre, un peu trop vite car elle toussa, elle observait toujours Alek. Lorsqu'elle avait abordé le problème de cœur, les mains du russe c'était resserrées, signe de colère refoulé.

-Une peine de cœur, je pencherai plutôt par un abandon de sa part, c'est elle qui vous a quitté. Mais ça n'est pas mes affaires, dois-je continuer plus loin?

Alek avait paru impressionné se qui contenta Cara. Elle n'avait pas vraiment eu à de quoi s'entraîner ses derniers temps et voir qu'elle n'avait pas perdu la mains ça la rassurer. Par contre, elle avait eu tord juste pour la fin, ce n'était pas elle qui l'avait quitté, mais lui. Mais alors pourquoi était il dans cet état. L'explication vient ensuite. Il avait pleurer sa perte, et surtout sa disparition, sans savoir si elle était en vie ou pas, c'était vraiment de l'amour. N'importe quel homme aurait craqué et serait aller voir ailleurs, surtout que dans ce cas, les chances étaient plus que minime. Mais s'il l'avait quitté, c'est parce qu'elle l'avait trahis, peut être pas en faisant exprès, mais le mal était fait. Alek avait le droit de se sentir trahis et aussi de se sentir égoïste et d'avoir souhaiter sa mort. Elle en aurait fais sans doute autant...

Alek était encore touché par cette histoire, elle était gravée au fer rouge et pas prête de se cicatriser. Cara en connaissait un rayon la-dessus. Il vida son verre d'un coup et après essuyer les quelques larmes. Puis il demanda si la vie de Cara pouvait s'apparenter à un conte de fée ou à une concurrence pour une vie comme lui. Mais il se reprit aussitôt comme s'il s'était rendu compte qu'il allait peut être dans un environnement trop personnel.

-Ne vous excusez pas, si j'avais voulu partir, je me serais enfui depuis longtemps. Vous savez, vous n'êtes le seul à être venu ici pour oublier. Mais le fond du problème remonte à très loin. Elle fit signe au serveur de lui resservir un autre verre. J'ai une jumelle... on est identique au grains de beauté près, de vrai clones. Je faisais tout avec elle, on s'aidait mutuellement. Cara pris une grande inspiration, était ce l'alcool qui l'aidait à en parler à une personne à peine rencontrer ou autre choses. A 12 ans nous avons été enlever par des hommes en noir, on a été emmené dans un endroit où il y avait d'autre fille. Je vous passe certain détail mais ce qu'on a subit là-bas je ne le souhaiterai pas à mon pire ennemi. Cara souleva l'une de ses manches, on pouvait voire diverses cicatrices. J'ai garder des souvenirs de ce genre sur tout le corps. Bref, Quand j'ai eu 15 ans, j'ai réussi à m'enfuir, seul, on m'a retrouvé errante, paniqué et recouverte de sang n'étant pas le mien. Ce n'est que depuis que je suis au SGC que j'ai à m'ouvrir de nouveau, même avec mon ex, j'étais enfermer dans mes angoisses. Ma soeur a été déclaré décédé, mais je l'ai toujours cru vivante. Il y a quelque temps, on a été en mission, j'ai reçu une lettre très bizarre d'un futur alterné, dedans mon autre moi, me disait que Salomé était en vie et des coordonnés d'une porte.

Cara but son verre d'un train, un avala même un peu de travers et se mis à tousser. C'était bête de s'étouffer comme ça, elle eut même le rouge aux joues.

-C'est bizarre comme cette histoire devient de plus en plus réelle, en travaillant au FBI j'ai découvert que je n'ait pas la seule et qu'il y avait des roulement. Pourquoi on m'a fait subir cela, je me pose encore des questions. Est-ce que Salomé est vraiment toujours en vie et si c'est le cas n'est elle pas détruite. J'ai mis des années à me remettre de ça. Toutes ces questions m'ont amener ici, plus les insomnies. J'espère que vous me prenez pas un cas qui essaye d'avoir une vie avec autant de malheur que vous.

Cara était plongée dans son verre après sa petite histoire. Elle se posait surtout la question fatidique de prendre ou pas un autre verre. Elle en était à combien, sachant que le barman ne faisait que remplir le verre initiale, elle pouvait très bien en être qu’à deux tout comme en être à dix. La deuxième option semblait se profiler… Elle fut contente de savoir qu’Alek n’était pas du genre à juger, nombreux l’avaient fait, ils avaient peur de ce qu’elle pouvait faire. C’est pour cela qu’elle n’avait jamais raconté comment elle avait fait pour s’enfuir, elle avait été brisé, mais pourtant elle avait eu l’impression qu’au cours de ses années elle avait réussi à se reconstruire.

Alek lui dit qu’il aurait préféré qu’elle ait une meilleure vie, mais ce qui était fait était fait, pas besoin de revenir en arrière. La vie n’avait pas fait de cadeau à l’un comme à l’autre… Le barman proposa un autre verre à Alek, il le refusa poliment, il se tourna vers Cara et elle en fit de même. Elle rigola quand Alek parla de rentrer en voiture, elle en avait vu des accidents à cause de l’alcool.

-Pour moi je crains qu’il ne soit trop tard, je vais devoir appeler un taxi pour me ramener chez moi, sauf si vous en sentez capable.

Cara ne savait pas comment le prendrai Alek, elle ne lui faisait pas du rentre dedans, enfin vu l’alcool qu’elle avait dans le sang, elle ne savait plus ce que voulait exactement son cerveau… A la télé passa des images, elle avait l’air d’affecté Alek, il pensait à la perte humaine, ces questions elle s’était arrêtée d’y penser en travaillant au FBI, surtout quand elle travaillait sur des affaires qui impliquait des sociopathes. C’était peut-être pour cela que de temps en temps elle ne sentait plus humaine.

- En tout cas, on a plus de chance que ce pauvre homme. Enfin plus, c'est pas dit. Ça se trouve, il aimait sa vie. Il avait une femme qui l'aimait, des enfants qu'ils adoraient. Et ils ne pourront jamais le revoir à cause d'un malheureux bout de fer. Difficile à dire dans ce genre de situation qui a plus de chance.

-Quand j’étais au bureau des sciences du comportement on m’appelait dans des affaires que personne ne pouvait imaginer. Une fois on nous avait appelé car une fillette de 14 ans, enceinte et dans un piteux état avait été récupérer dans un parc. Il s’est avéré qu’elle venait d’une ferme où il y avait un homme âgé de 70 ans qui avait épousé ses filles, ses petites filles, etc. Tous garçons qui naissaient était tué. On a vu un cimetière entier, c’était assez dure… Mais pas la seule.

Cara ne fit pas attention à la réaction d’Alek, même si les missions avaient été dur, il y avait eu aussi des miracles. L’équipe où elle était avait été comme une deuxième famille et même après son licenciement elle était restée en contact avec eux.

- Enfin, parlons plutôt de quelque chose d'heureux. Ainsi vous avez une piste pour retrouver votre sœur ?

-Il n’y a pas si longtemps, je suis partie sur la base alpha, juste pour un truc de routine. Je me suis retrouvée embarquer dans une mission, je vous passe les détails… Mais à la fin j’ai eu le droit à une lettre, taché d’un peu de sang, le mien, mais je ne me suis pas blessée à celle-ci.

Cara sortie l’enveloppe et la lettre toutes froissées. Elle la déplia et montra les coordonnés marqués dessus.

-J’ai pas osé vérifier les coordonnées, ni même en parler au haut placé de la base. Ce n’est qu’une affaire personnelle, si on peut dire. J’avais douze ans à l’époque, si ma sœur est toujours en vie, à quoi a-t-elle pu bien servir et surtout est-ce vraiment des goaul’d qui sont en cause, surtout sur Terre…

Cara sourit en sentant la main d'Alek frôler sa cuisse, bon se n'était pas intentionnel mais elle avait apprécié le geste. Elle connaissait ses limites avec l'alcool, l'école de médecine l'avait bien formé. Elle avait eu plusieurs lendemain qui chante et si elle n'arrêtait pas elle allait avoir le droit à un demain matin. Alek lui proposa de la raccompagner, il avait l'air hésitant de savoir si elle était juste pompette ou bien ivre à avoir un gros trou noir.

-Ce qui est sûr c'est que la voiture c'est mort. J'habite assez loin vous savez, vous vous sentez de marcher jusqu'à chez moi?

Ce n'était pas dans ses habitudes d'inviter n'importe qui, à vrai dire une présence ne lui ferai pas de mal, depuis son mariage catastrophique, elle avait fait une croix sur les relations, encore plus quand ils découvraient son passé, la c'était fuyons le plus loin possible. Peut être qu'avec ce beau russe ça serait différent.

-Vous savez vous pouvez aussi m'appelez un taxi.

Et voilà comment gacher une chance, si elle avait pu, Cara se serait foutu un coup de poing. La prochaine fois qu'un homme qui semblait à peu près normal, qui ne fuyait pas devant son histoire, qui la croyais même, elle l'envoyait balader.