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 Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz )

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Franz Scorzi
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Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz ) _
MessageSujet: Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz )   Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz ) No_new1021.12.12 18:03

Note à l’attention du lecteur :

j’ai pris énormément de liberté, donc ne soyez pas offusqué si vous voyez quelque chose qui sort du normal ou qui vous parait irréaliste ou quoi que ce soit d’autre.

Remercîment : Merci à Miles et Alicia pour m’avoir prêté leur destiné pour cette petite histoire qui, j’espère, vous satisfera.
Merci à Anthony de nous avoir proposé ce concours
Merci au jury de me décerner une bonne note (Ben quoi je peux bien essayer non ?)
Et merci à vous qui allez prendre le temps de lire tout ce que j’ai écris.

Sur ce, bonne lecture à tous et à toutes
Amicalement


Ps :
Pour toutes réclamations référez-vous à ma secrétaire.

Chapitre 1



Avant d’entrer dans le trou sombre et glacial
Alice se demandait encore si ce qu’elle voyait était réel,
Si seulement elle savait à quel point c’était réel…



J’étais encore dans la base de Cheyenne Mountain, attendant une fois de plus une mission pour me dégourdir les jambes. Ce n’étais pas que je n’avais rien à faire, Alicia étant rentrée la semaine passée nous avions beaucoup de chose à nous dire et à faire ; sans parler du fait que ma mission d’archéologie à l’extérieur durant quelques jours m’avait donnée beaucoup plus de travail que prévu. J’étais donc en train d’analyser une énième écriture ancienne, tenter de la rattacher à quelque chose de connu me permettais de me concentrer sur autre chose que sur la jeune blonde. Dire qu’il y a encore quelques années je ne la connaissais pas, comment pouvais-je faire pour ne pas vivre avec elle ? A cette époque elle était mariée, elle a quitté son mari pour moi, sur le coup je n’étais pas sûr d’avoir bien compris la portée de ce geste… Mais aujourd’hui, avec le recul, je comprenais parfaitement combien cette période a pu être dure et compliquée pour elle…. Au début je l’aidais en tant qu’ami, aujourd’hui nous surmontons les obstacles ensemble en tant que couple…

Je pris un petit instant pour observer la photo présente sur mon bureau, nous y étions tous les deux, souvenir heureux d’une période pas si lointaine mais qui me semblais presque inatteignable fut un temps. Où en étions-nous aujourd’hui ? Qu’avions nous accomplis ? Il faudra que je me pose ces questions un jour, mais pas tout de suite.

On frappa à ma porte, alors je me levais pour aller ouvrir. Qui cela pouvait-il être ? Il était presque midi et tout le monde devait être en train de manger au mess. Mais quand j’ouvris et vis le visage de ma chère et tendre Alicia je ne me posais plus de question. Je n’avais presque pas pu la voir depuis son retour à cause de son travail et du mien, ne voulant pas la déranger je n’étais pas trop allé la voir, quelques passages en furtif de temps en temps, mais rien de plus. En prenant la jeune femme dans mes bras je pu voir qu’elle avait apporté de quoi manger, c’était gentil à elle, d’autant plus que je n’avais pas encore mangé. Je déposais un baiser rapide sur sa joue et la fis entrer dans le bureau.

Je lui indiquai qu’elle pouvait s’asseoir dans l’un des fauteuils que j’avais fait venir de chez moi, j’avais eu envie d’un peu de personnalité dans ce bureau sobre et sombre. La jeune femme prit place en me demandant comment ça allait, et c’est en rapprochant une table basse et en m’asseyant à côté d’elle que je lui répondis avec un large sourire que j’allais très bien maintenant que j’étais avec elle. Et c’était bien vrai. La jeune femme avait apporté du chinois, va savoir où elle avait dégoté ça, peut-être que les chefs avaient choisi de nous faire quelque chose de bon pour une fois, bon j’étais mauvaise langue mais la qualité avait quelque peu diminuée ces derniers temps, va savoir pourquoi. En tout cas ce n’était que le cadet de mes soucis, car pour le moment je voulais m’occuper uniquement d’Alicia et de moi-même, il était temps que je mette le boulot et les problèmes de côtés.

On resta deux bonnes heures à se raconter nos aventures sur nos dernières missions quand j’entendis une nouvelle fois frapper à ma porte, décidément c’était la foire d’empoigne aujourd’hui. Tranquillement je me levais pour ouvrir, mais je pris un petit instant pour embrasser tendrement Alicia, cela faisait longtemps que j’en avais envie et que je n’avais pas pu le faire… Alors maintenant que je l’avais fait je me sentais divinement bien. J’ouvris donc la porte et vis Miles, lui et toutes ses cicatrices… Il en avait pris plein la patate lui.

« T’étais passé où bonhomme on te cherche partout ! On embarque en mission mais avant direction la salle de briefing et plus vite que ça. »

Il passa rapidement la tête dans l’embrasure de la porte et vis Alicia.

« Salut Alicia, je t’emprunte Franz un moment, on part en mission et ne t’inquiète pas j’en prendrais soin. »

La jeune femme sourit et acquiesça d’un signe de main et de quelques mots, nous demandant d’être bien sage et de ne pas faire de connerie… Dur dur mais on allait y arriver, j’en étais sûr. Je partis donc avec Miles et jeta un dernier regard vers mon bureau tandis qu’il m’entrainait dans l’ascenseur, Alicia me faisait un signe de la main et je lui répondais le même… J’aimais cette nana là… Et je devais donc faire vraiment attention à ne pas faire de connerie une fois en mission, dans ce genre de moment je ne devais penser que boulot, et rien d’autre.

« Ça te fait rire en plus on dirait ? Bref c’est quoi la mission cette fois ? Car pour qu’on fasse appel à toi c’est forcément qu’il va y avoir du grabuge. »

Le militaire me sourit avant de me répondre.

« Ouaip, du moins je l’espère, j’veux pas venir pour servir de baby-sitter à des scientifiques… »
« A parce que je ne serais pas seul sur le coup ? »
« Non y’a une bridée qui vient avec nous aussi, une certaine y’a ma moto ou j’sais pas quoi.. »
« Non c’est Yatamo, Mitsuki de son prénon…. T’es vraiment pas une lumière dis donc… »

Le vieux commando me mit une énorme claque derrière la tête avant de me répondre mi amusé mi en colère.

« Je butais du chinetoque alors que tu suçais encore les seins d’ta mère p’tit con. »
« Laisse ma mère où elle est tu veux ? »

Oui on se parlait crument, mais il ne fallait pas croire, entre Miles et moi il y avait quelque chose. Tout de suite j’ai su que je pouvais lui faire confiance comme lui a su qu’il pouvait compter sur moi une fois sur le terrain en face des Goa’ulds. On était ami malgré tout ce qui nous différenciait, et beaucoup ne comprenait pas pourquoi j’appréciais cet homme pour ce qu’il était. A cela je répondais merde, ils n’avaient pas à se mêler de ce qui ne les regardais pas… Non mais sans déconner.

L’ascenseur s’arrêta et nous poursuivîmes notre route vers la salle de briefing, là il y avait déjà pas mal de monde qui nous attendais, effectivement nous étions les derniers. J’embrassais rapidement la salle dans son ensemble et vit quelques têtes connus, le général n’était pas là, il ne pouvait pas faire tous les briefings en même temps. Le lieutenant Anderson était là, il n’avait en commun avec le docteur Anderson que le nom je pense, suivit d’une soldate que je ne connaissais pas, le caporal Baillot ainsi que la Dr Mitsuki que je saluais de la main.

« Bon, maintenant qu’on est complet, commençons voulez-vous ?

La mission du jour consiste à nous déployer sur la planète P3Z24A004 pour exploration et recherche, la sonde envoyée il y a deux jours à détecter des signes de vies et de technologies proche de l’ère industrielle.

La planète en elle-même semble être plus proche d’une île que d’une véritable planète, quoi qu’avec le peu de distance qu’a pu parcourir la sonde on peut être sûr de rien. Alors voilà comment on va procéder, j’ouvrirais la marche avec Baillot et Quaritch, Vladoski tu ferme la marche, et les deux scientifiques vous passez au milieu.

Le but étant de trouver des gens vivant on évite de tirer sur tout ce qui bouge ok ? On reste calme, on y reste 48heures grand maximum et après on évacue ou on contacte la base ok ? Bon des questions ?

Aucune ?

Alors direction l’armurerie et on décolle tout de suite. »

Miles et moi nous regardâmes, l’homme semblait sûr de lui et même s’il nous avait laissé la possibilité de nous exprimer il sous-entendait qu’il n’était pas nécessaire de poser des questions. Nous nous mîmes tranquillement en route pour l’armurerie où nous nous équipâmes avant de rejoindre la porte des étoiles et partir pour ce monde inconnu possédant une population, surement humaine, avec une technologie datée d’une bonne centaine d’année….

Le voyage allait être drôle, surtout avec Miles…


Chapitre 2


La beauté du lieu n’eut aucun effet sur la jeune femme
Elle savait reconnaitre le calme avant la tempête
Car c’était dans l’œil du cyclone qu’Alice se trouvait


Voilà à peine cinq petites minutes que nous venions d’arriver que je fus plus que sublimé par la vue qui s’offrait à nous. En effet la porte se situait en face d’une plage de sable blanc et de cocotier le tout encadré par une mer limpide d’eau turquoise… A ce moment je n’eus qu’une seule réaction, WHAT THE FUCK !!!! Et j’eu mon second WTF quand je me retournais et que je vis une trentaine de gars en soutane blanche encadré par des gus en arme le tout encadrant une femme en robe noire et avec une couronne de reine… Bon elle je ne me posais aucune question, c’était sans aucun doute la reine de ce pays.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit les hommes en arme braquèrent leurs mousquets sur nous tandis que les autres de mon groupe braquèrent les leurs… Par contre on remarqua qu’on avait une bien meilleure puissance de feu qu’en face. Je me mis entre les deux groupes en tendant les bras pour calme tout ce beau monde.

« How ! On se calme là ! »

On se trouvait dans une situation un peu délicate, mais la femme se trouvant en tête du convoi fit quelque geste tout en nous montrons du doigt et les armes se baisèrent. L’officier commandant mon groupe demanda aux autres de baisser leurs armes, on était passé pas trop loin d’un sacré problème diplomatique… Et puis s’aurait été pas top top comme première rencontre. L’officier me fit quelque signe et me demanda de me rapprocher de lui pour s’approcher du groupe et commencer un semblant de discussion.

En s’approchant de la jeune femme je pu me rendre compte de la beauté de celle-ci, elle semblait vraiment jeune, peut être vingt-cinq ou vingt-six ans. Je ne pourrais même pas la décrire tant elle sortait du lot par rapport au reste de son groupe.

« Je suis le lieutenant Anderson, voilà le Professeur Scorzi nous venons de la Terre et en paix. »

Je fis une rapide révérence pour signifier que j’étais content de rencontrer une tête couronnée, celle-ci compris totalement ce qu’on lui disait, ce qui était bizarre mais bon, et fini par nous répondre.

« Bonjour à vous voyageurs, je suis l’Impératrice Black dirigeante de l’Empire Azantide, et je n’aurais qu’une question à vous poser. Comment avez-vous utilisé l’anneau des dieux ? »

La jeune femme semblait impassible, mais on sentait quand même de la curiosité dans le ton de la femme. Alors que l’officier me regardait je pris le temps de répondre en essayant d’être le plus clair possible.

« Nos scientifiques ont découvert que ce que vous appelez l’anneau des dieux est en fait de moyen de transport des plus fantastique puisque nous venons d’une planète situé à des centaines de millier de kilomètre d’ici. »

L’impératrice réfléchit un instant à ce que je venais de lui dire, je ne sais pas si ce que je venais de lui dire l’avait choquée ou l’avait au contraire dérangée… Ce qui est sûr c’est qu’elle fit un nouveau signe et l’ensemble de sa cours se mit en rang avant de nous répondre.

« Je vois… Nous allons retourner à Terminus, notre capitale, et d’ici nous discuterons plus en avant des raisons qui vous ont poussée à venir ici. »

La jeune impératrice se retourna et partie sans nous attendre, elle était tellement fière qu’une certaine aura émanait de sa personne mais je ne savais pas vraiment comment décrire cela. Le lieutenant fit un signe et tout le reste du groupe se mit à suivre le petit groupe des natifs. En voyant le regard que me portait Miles je compris qu’il n’aurait eu qu’une envie, tuer le plus de p’tit con. Mais il fallait que s’y résigne, on n’était pas venu pour défourailler du natif mais pour les rencontrer et aller plus en avant avec ce peuple… Mais surtout comprendre pourquoi il n’y avait pas de Goa’uld ici et comment est-ce qu’ils s’étaient sauver de ce peuple belliqueux.

Alors que le groupe suivait le groupe des natifs je pu observer la présence d’un homme de taille moyenne et de vêtement qui était totalement différent du reste du groupe. Il nous surveillait d’un air discret et ne lâchait pas ses armes des mains. En observant son équipement je pu reconnaitre plusieurs blasons et insigne indiquant l’importance du personnage, je ne savais pas trop quoi en penser mais s’il était important il faudra approcher le personnage pour engager la conversation. Je m’approchais rapidement de Milles et montra l’homme du menton. Le béret vert l’avait déjà repéré et se tenais près à faire n’importe quoi dans le cas où l’homme faisait un geste à notre encontre…

Je reviens prendre ma place à côté du lieutenant et du caporal Baillot, ils étaient en train de discuter des armes des soldats qui suivaient l’impératrice. Les armes semblaient sortir d’un tout autre âge, et c’était effectivement le cas, car j’avais remarqué quelques mousquets et des pistolets à silex, autant dire que si nous devions nous enfuir nous aurions un avantage considérable… Mais on ne savait jamais ce qui pouvait se passer… Néanmoins je restais serein et confiant envers cette impératrice… Je ne savais pas trop pourquoi mais elle semblait m’avoir convaincue de sa bonne foi.

Après une petite trentaine de minute nous pûmes voir la beauté d’une ville portuaire en pleine révolution industrielle. De grande usine semblait être située dans une zone portuaire d’où arrivaient de nombreux bateaux de très grande taille. Cette ville semblait en pleine activité et partout où passait l’impératrice, les gens se baissait et saluait la femme. Il y avait beaucoup à dire sur ce que je pouvais voir actuellement, mais devant tout cela je ne pouvais pas décrire la situation avec des mots. En fait je ne pouvais dire qu’une chose, nous étions en 2012 et je me retrouvais devant une ville de 1830…

Sans faire attention je m’étais retrouver à l’arrière du groupe avec un homme qui semblait âgé, celui-ci m’aborda.

« C’est une très belle ville n’est-ce pas ? Avez-vous déjà cela quelque part ? »
« Oui, mais c’était il y a très longtemps, aujourd’hui mon peuple vit d’une toute autre manière. A qui ai-je l’honneur monsieur? »
« Oh mon nom ne vous servirais pas jeune homme, je ne suis qu’un vieil homme qui profite des dernières années de sa vie en assistant sa Majesté l’Impératrice et sa famille. »

L’homme semblait fatigué, mais arriva quand même à me dire quelques mots avant de partir…

« Faite quand même attention dans la ville, il y a quelque chose qui se trame et je pense que beaucoup ne seront pas forcement content de votre présence. Je dois vous laisser jeune homme. »

Et l’homme reparti sans rien dire, essayant d’analyser les dires de cet homme je mis au courant l’avant du groupe.

« Lieutenant je ne sais pas trop pourquoi mais il se passe des trucs bizarres ici… Je viens de parler avec un mec qui m’a bien dit de faire attention en ville et qu’on ne trouverait pas que des amis dans cette ville. »

« Je m’y attendais professeur, revenez ici vous le Dr Yatamo allait être nos diplomates, et il faudra l’être. »

« Ay aye chef »

Je me remis en route vers l’avant du groupe en courant, mes armes toujours en main car on ne savait pas trop ce qu’il pouvait se passer. Au bout d’un moment je fini par arriver au contact du lieutenant et du reste de mes camarades. Quelques instants après nous traversâmes la porte de la ville sévèrement gardé par une vingtaine de soldat en arme et en uniforme rutilante. Qu’attendaient-ils ? Nul ne saurait le dire pour l’instant, mais cela n’était pas forcement bon signe pour la suite des évènements…

Une fois entré dans la ville les habitants arrêtaient de faire ce qu’il faisait pour nous observer et commenter tous nos gestes ainsi que nos mouvements, nos armes et notre démarche. Nous n’étions pas habiller de la même manière que les natifs et cela était totalement dérangeant pour certain, déjà que nous n’avions pas le même type de physionomie…. Je ne vous explique pas les regards qu’on nous lançait, seuls les enfants semblaient vraiment intéressant devant notre arrivée. Les marchands avaient des centaines de produits manufacturés ainsi que des produits artisanaux venant surement des fermes des alentours, c’était étrange à quel point l’artisanat et l’industrie était totalement imbriquée et dépendante… Alors qu’aujourd’hui c’était totalement l’inverse, du moins chez nous.

Le petit groupe prenait la route de l’avenue principale, le tout était pavé et les gens semblaient heureux de vivre ici… Après c’était peut-être parce que nous venions juste d’arriver que j’avais l’impression que les gens étaient heureux… Mais après ils n’avaient sans doute pas les même besoins ou envies que les gens de notre monde, peut-être même pas les même aspirations sociales… On ne sait jamais ce qu’il pouvait se passer ni ce dont les gens avait vraiment envie.

Tandis qu’on allait bientôt arriver dans le palais, au vue du changement considérable des alentours. En effet les grandes maisons, communes ou non, avaient laissé place à des maisons d’un plus haut standing et où les rues elles-mêmes étaient beaucoup plus propres. Et surement que les habitants de ce quartier étaient eux aussi d’un tout autre gabarit… C’était clair…


Chapitre 3


Le lapin qui l’accueilli dans son antre
Se garda bien de lui révéler son plus sombre secret
La graine de la traitrise grandissait en lui
Et Alice ne voyait rien venir


La visite du palais impérial se fit rapidement car les natifs n’avaient pas forcément envie de montrer l’intérieur et la teneur des lieux à notre petit groupe qui venait de faire ses premiers pas sur ce monde totalement isolé à cause d’un océan profond et d’une distance conséquente de la planète Terre. Bon c’est sûr qu’avec la Porte on pouvait y aller beaucoup plus rapidement, mais avec toutes les coordonnées qu’on avait sous la main on mettait beaucoup de temps pour arriver jusqu’à un nouveau peuple comme aujourd’hui.

Mais passons un peu plus de temps à détailler ce qui nous entourait, on pouvait voir de grand tableaux, de grandes tapisseries et ainsi de suite. De ci de là on pouvait voir des nobles ou/et des courtisans qui prenaient le temps de se baisser devant l’impératrice, toujours aussi fière, et le jeu était de savoir qui se baisserait le plus… Y avait-il un prix à gagner ? Franchement je n’en avais aucune idée et cela me faisait vraiment penser à un système proche de celui des Empires du XVIIe ou du XVIIIe siècle… Je ne pouvais pas dire grand-chose à cela car malgré tous les défauts qu’on pouvait leur trouver, ces Empires avaient au moins l’avantage d’être beaucoup plus stable que le reste des systèmes politiques de cet âge ou ceux d’avant.

Je gardais mon œil critique et prenais bien le temps de détailler tout ce que je voyais proche de moi, tout ce qui était différent de nous… Et dieu qu’il y avait des choses différentes, rien que dans leurs costumes. Sérieusement, comment on pouvait porter des trucs avant autant de froufrou ? Bon pour un bal costumé je ne dis pas, mais là comme ça… Dans la vie de tous les jours… Franchement ils avaient du courage ces gars… Ou alors ils étaient franchement con ! A voir la réaction de certain gars devant mon regard, je venais de comprendre qu’ils se posaient des questions… Bha s’ils s’avaient combien de question je me posais à leur sujet…

Alors qu’on allait arriver dans une grande salle on nous arrêta devant une grande porte en nous demandant d’attendre quelques instants. Le lieutenant nous rassembla pour donner ses ordres et pour que chacun puisse comprendre ce qu’il y avait à comprendre et à faire.

« Ok les jeunes, Les deux prof’ je les garde avec moi pour discuter avec l’impératrice… A ce propos je vous le rappelle que c’est moi qui cause et vous vous êtes là pour m’assister clair ? Vladoski et Baillot vous retournez à la tablette et vous contactez la base et vous dites tout ce que nous venons de voir ok ? Miles quand à toi tu vas faire un tour en ville et tenter d’obtenir un max’ d’infos.

Tout le monde est clair sur sa mission ? Sinon je recommence y’a pas de lézard. »

J’opinais mais ne dis rien, personne ne disais rien d’ailleurs, qu’avait il a dire ? Avant que Miles se mette en route pour le centre de la ville je lui dis quelques mots.

« Et évite de tabasser tout le monde surtout ?! »
« Jt’emerde ptit con ! »
« Dites donc Caporal, un peu de respect hein ! »

Je rigolais quand un homme en grande uniforme et tout ce qui allait avec nous convia à l’intérieur de la grande pièce qui nous avait été interdit par une immense porte, et ce qu’il y avait derrière avait un véritable air de grandeur divine. Je ne saurais pas comment le décrire mais toute la pièce était faite avec du marbre d’un blanc épuré et sans tache, il y avait un tapis finement tissé qui menait jusqu’au siège, trône, de l’impératrice surement fait en ivoire et en or blanc… Et vu tout l’ivoire je pense que les sociétés protectrice des animaux se seraient arrachées les cheveux devant tout cet ivoire… Et je les aurais compris.

Sachant que ce qu’ils souhaitaient c’était nous impressionner avec leur puissance, montrer de façons à peine subtile sous les traits de cette immense salle. En observant l’impératrice, tandis que j’avançais avec mes deux collègues, je pu voir quelques personnes autours de la jeune femme. L’homme que j’avais surveillé durant l’allée ainsi que celui à qui j’avais parlé en arrivant devant la Capitale Impériale. Par contre les trois autres m’était totalement inconnu, je pouvais voir une femme, grande et élancée en uniforme militaire et beaucoup de décoration ainsi qu’un autre homme avec le même uniforme mais qui était, lui, beaucoup plus vieux et certainement beaucoup plus moche. Le dernier gus quant à lui était un homme dans une tenue beaucoup plus sobre, je ne savais pas trop quel était son rôle mais d’ailleurs je n’avais pas trop envie de le savoir…. C’était peut-être le boulot du Lieutenant… Encore que… Ce n’était pas sur…

Au plus nous avancions vers le trône au plus je me posais de question sur la teneur de la discussion qui allait nous occuper, nous trois et le staff de l’impératrice, allaient ils nous poser des questions sur notre monde ? Sans aucun doute, mais quoi d’autre ? Peut-être avaient-ils besoin d’information sur des médicaments ou des savoirs divers… Mais ce n’étais pas à nous de discuter de cela, nous n’étions pas habiliter à discuter de cela, surement qu’un civil envoyé par la base nous aiderait à résoudre ce genre de problème diplomatique… Qui savait ce qu’il pouvait se passait… Je savais que je le répétais souvent, mais c’était rare pour moi de tomber sur une planète regorgeant de vie comme celle-ci… Et j’avais vraiment envie d’aider ces gens qui s’étaient libéré du joug des Goa’ulds… Mais à l’heure actuelle je devais uniquement me concentrer sur ce qui allait arriver… Car nous arrivons enfin près du trône…

La jeune femme était vêtue d’une robe sombre et sobre, sans aucun ornement ostentatoire si l’on mettait de côté la majestueuse couronne qui ornait sa tête , son regard était plein de vie et en nous voyant on pouvait sentir une curiosité nullement dissimulé malgré la présence de ses gens. Si elle voulait se renseigner à notre sujet je pourrais sans aucun doute y répondre, si le lieutenant m’y autorisait…


Huit jours ont passés depuis notre première arrivée sur la planète et je n’étais pas encore rentré sur Terre tant le savoir et les connaissances à gagner ici étaient impressionnantes. Du groupe il ne restait que Miles et le Lieutenant Anderson étaient restés avec moi pour visiter les lieux et tenter de mettre sur pied des accords économiques, d’assistance et tout ce genre de truc que la partie civile du programme était en train de présenter à l’Impératrice et l’ensemble de son staff. Moi je m’étais attaqué aux archives et diverses bibliothèque de cette ville avec pour seule assistance le Chambellan du Royaume, l’homme avec qui j’avais parlé juste avant d’arriver devant la ville. Miles s’occupait de ma protection mais passait plutôt son temps à pester contre le fait qu’il avait autre chose à faire de beaucoup mieux… Tabasser du Goa’uld, tirer sur du Goa’uld, prendre d’assaut les bases des jafas… Tout un programme en somme. Le Chambellan, lui, passait son temps à nous questionner sur notre monde, et si Miles l’envoyait bouler il trouvait en moi un interlocuteur bavard et prévenant. Même si je ne pouvais pas trop lui parler de notre mode de fonctionnement politique je me devais d’être prévenant et tenter de lui expliquer le pourquoi du comment.

Il fut presque étonné quand il apprit que l’ensemble du peuple votait pour son dirigeant et qu’il restait en place durant une durée définie, ce n’était pas le même fonctionnement aux USA mais dans mon pays cela fonctionnait ainsi. Mais bien entendu je tachais de ne pas trop en dévoiler pour ne pas heurter sa sensibilité. Mais comme il me posait énormément de question je sentais obligé, en tant que professeur, de lui donner toutes les réponses qu’il souhaitait avoir. Cet homme était intelligent et il sentait que notre mode de fonctionnement n’était pas le même que le leur, et d’après ce qu’il me disait il semblait satisfait de cela… Du moins c’était ce que je comprenais…

Tandis que je continuais mes recherches sur le passé de ce peuple notamment sur la partie traitant de la libération de ce peuple contre les faux dieux, autrement dit les Goa’ulds, Miles discutait via radio avec une certaine Anna, caporal elle aussi, qui était présente dans les alentours de la ville. Je ne connaissais pas cette jeune femme, mais elle et un autre de nos hommes étaient en train de mettre à jour des cartes pour les futures explorations de ce monde et pour savoir s’il y avait des ressources stratégique dans le coin…

Mais une chose me semblait bizarre, voilà maintenant huit jours que nous étions ici et je ne cessais de me sentir épié, ou tout du moins surveillé… Je n’étais pas le seul à sentir cela, Miles aussi ressentais ça… Mais je tachais de faire attention et de ne pas trop m’inquiéter pour l’instant… Quoi qu’il se passe je trouverais quelque chose à faire ou je ne sais pas quoi….

Mais tandis que j’attaquais le tome X de l’histoire de ce peuple quand on entendit des portes s’enfoncer dans le hall de bibliothèque ainsi que des cris. Miles et moi nous levèrent et nous dirigeâmes vers la porte d’entrée. J’avais gardé mon arme proche de la porte et Miles ne se séparait jamais de la sienne, mon Famas en main j’ouvris la porte et tomba nez à nez avec un homme en uniforme pointant une arme sur moi, sans hésiter j’appuyai sur la détente et l’homme me tomba dessus.

« Monsterkill ! » Me dit Miles.

Tandis que je poussais l’homme m’étant tombé dessus, Miles enchaina avec les hommes se trouvant en bas. Je chopais par le col le Chambelan pour qu’il m’explique, mais en voyant son regard je voyais très bien qu’il n’en savait pas plus.

« Lieutenant, nous avons entamé un combat avec des soldats local, je ne sais pas trop ce qu’il se passe mais on se fait tirer dessus dans la bibliothèque du palais impérial ! »
« Ici aussi c’est pareil Professeur ! Regroupement dans le palais et on évacue notre civil vers la base et on se casse rapide. Vous avez six minutes pour venir ici, sinon on part sans vous ! »

« Miles ! Bouge ton cul on a six minutes pour aller au palais ! Fissa ! »
« On ne peut pas abandonner l’impératrice professeur ! » me dit le Chambelan
« Je suis d’accord mais on peut pas faire grand-chose sans comprendre ce qu’il se passe ici… »
« Franz bouge ton cul petit con sinon il restera plus de conard à buter ! »

Le soldat avait bloqué trois soldats dans un recoin du hall, ceux-ci c’étaient planqué derrière un gros bloc de marbre. Avoir le sourire du béret vert je comprenais rapidement qu’il prenait du plaisir… C’était vraiment un sacré psychopathe ce gars !

« Finis moi ça rapidement et arrête de jouer ! »

Il ronchonna mais jeta une grenade pour que tout ceci se termine rapidement. Maintenant que les trois soldats étaient morts il ne nous restait plus qu’à nous diriger vers les longs couloirs séparant le palais en lui-même et sa bibliothèque. D’après ce que je pouvais voir les soldats qui nous avait attaqué portait une petite insigne au col, je ne sais pas ce que cela voulait dire mais ce n’était pas bon signe pour la suite. Nous nous mîmes devant la porte, et je mis le Chambellan juste derrière moi pour ne pas qu’il soit blesser durant un éventuel combat. Et quand Miles ouvris la porte et on pu voir que des soldats combattaient d’autres soldats… C’était bel et bien un putsch...Nous nous mîmes à courir entre les deux camps, car pour l’instant je ne voulais pas engager un combat contre un voire les deux camps. C’était pas du tout bon signe cette merde.

Alors que nous allions arriver dans le hall principal du palais je vis l’impératrice et l’homme qui nous surveillait depuis quelques jours, celui-ci était en plein combat avec ce qui semblait être un officier putschiste. Celui-ci nous tournait le dos, et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit Miles lança son couteau qui vint se planter dans le haut du dos de l’Officier. L’homme tomba sans un bruit et les deux semblaient étonnés de nous voir.

« Bordel de merde il se passe quoi ici ? Vous les avez pas payé ?»
« Ce que mon ami veut dire, c’est que font ces soldats ici ? C’est un putsch ? »

L’homme nous regard, surement peu enclin à nous en parler.

« Ecoutez-moi, on n’a pas que ça à faire, on peut très bien vous laisser ici, alors soit vous nous expliquez en nous suivant, soit on vous laisse ici…. »

L’impératrice semblait encline à nous faire confiance, mais son garde du corps peut être pas… Mais finalement il se mit à nous parler tandis qu’on se mettait en mouvement vers le hall principal.

« Je ne sais pas trop qui ni pourquoi, mais je sentais que quelque chose ne tournais pas rond depuis votre arrivé, nous devons protéger l’impératrice en attendant d’éliminer les chefs.. »

« Peut-être, on évacue en ce moment même, alors vous allez nous suivre et on va mettre l’impératrice à l’abris. »

Nous continuons à courir vers le hall tandis que le Chambellan se mit à parler avec l’impératrice pour savoir si elle allait bien ou si elle était blessée ou quoi que ce soit. Miles ouvrait la voie tandis que je fermais la marche pour éviter une embuscade des putschistes. Miles gardait contact avec le lieutenant qui était en plein combat avec des groupes de soldats, assisté par un petit groupe de la garde impériale il tentait tant bien que mal d’empêcher les putschistes d’entrer dans le palais… Même si certain était bien rentrés à l’intérieur… Il faudrait d’ailleurs lui dire qu’il avait mal fait son boulot, mais bon.. On ne pouvait pas lui en vouloir.

« Lieutenant, il faut que vous tentiez d’ouvrir la voie pour la porte ! On arrive avec l’impératrice, on vous suit. »

« On va voir ce qu’on peut faire, mais la dizaine de garde avec nous ne voudrons jamais nous suivre pour ouvrir la voie, mais on s’en fou on va faire ça rapidement ! On se retrouve devant la porte alors ! »

« Ay aye chef ! »

Miles me regarda et avait un sourire ce qui était, en soit, un mauvais présage…

« Donc on va être seul et on va devoir escorter une noble jusqu’à la porte en évitant et buttant tout ceux qui vont se mettre en face de nous ? »

« Ouai pourquoi ? Ça te dérange ? »

« Non, tu penses. Ce qu’il y a de bien avec toi c’est qu’on ne se fait jamais chier ! »

Et la journée se passa ainsi, on avançait doucement, purement, on escortait l’impératrice et avec l’aide de la garde impériale nous parvinrent jusqu’à l’extérieur de la ville après près de trois longues heures de combat sans repos. Autant dire qu’on était crevé à la fin de la journée… Le Lieutenant était déjà devant la porte mais il avait été suivis par les putschistes qui nous empêchaient de le rejoindre lui et le reste du groupe. Après près d’une heure à protéger la porte-t-il dû se rendre compte qu’il nous était impossible de le rejoindre… Aussi le lieutenant passa la porte avec les quelques soldats locaux qui l’avaient suivis ainsi que les quatre autres membres du groupe et le civil venu pour parlementer…

Miles et moi étions seuls sur ce monde où une guerre civile venait de débuter….



Chapitre 4


Une fois le lapin mis hors d’état de nuire,
C’est dans une forêt au cœur sombre comme la nuit
Que la jeune femme s’enfonça
Se demandant encore comment elle pouvait rentrer chez elle.


Voilà maintenant un bon mois que Miles est moi étions sur cette planète et cela faisait près de trois semaines que le peuple de cette planète se battait dans l’équivalent d’une guerre civile à l’Américaine. En effet une partie des vingt-quatre citée, onze en fait, se battait pour la cause impériale tandis que les treize autres s’étaient rebellées et avez jurées fidélité à l’ancien maitre espion de l’impératrice… Homme qui avait tenté d’assassiner l’impératrice par plusieurs fois, dont quelques fois mis en arrêt par Miles et moi ainsi que les soldats que nous étions en train de former. Pour revenir sur ce sujet, Miles étant un ancien colonel nous avions rapidement décidé de mettre de côté les grades liés au programme pour tenter de rester en vie. Connaissant la politique du groupe, surtout après les nombreuses pertes des dernières opérations, nous savions qu’il y avait peu de chance qu’une opération d’envergure se déclenche rapidement… Par deux fois nous avions réussi à entrer en contact avec la base grâce à la porte, et comme le général avait confiance en nous et qu’il ne voulait pas perdre d’autres hommes, nous n’avons pas eu de renfort. J’avais eu une explication rapide avec lui pour lui expliquer l’importance de résoudre ce problème en remettant en place l’impératrice. Cela nous permettrait d’avoir accès à des ressources d’importances stratégiques pour notre planète… Lors du premier contact nous n’avions pas eu le temps d’avoir une longue discussion, lors de la seconde en revanche les forces loyalistes avaient réussie à assurer la sécurité du site pendant une trentaine de minute ce qui nous a permis de mettre la main sur du ravitaillement et surtout tenter d’expliquer les raisons de notre combat ici… Surement que le général n’avait pas du vivre cela souvent…

Aujourd’hui nous « fêtions » notre trente-troisième jour sur cette planète, et nous avions beaucoup de boulot pour permettre aux forces loyaliste de reprendre le dessus… Mais une chose nous faisait peur, un retour des goa’ulds… Je ne sais pas pourquoi, mais lors de la seconde semaine de combat nous avions réussis à mettre la main sur un convoi tentant de mettre en marche la porte des étoiles. Lorsque le groupe fut exterminé par Miles et ses gars il m’apporta des écris et les ordres de l’officier étaient clair… Remettre en marche la porte et contacter les anciens dieux. Dans la folie des putschistes, ceux-ci avaient dû croire qu’en contactant leurs anciens tortionnaires pour leur proposer une fidélité ils gagneraient en puissance… Ce qu’ils ne comprenaient pas c’était qu’ils n’avaient aucune chance de survivre si les Goa’ulds revenaient… Et s’ils revenaient nous ne pourrions strictement rien faire…. Et quelque chose de bien pire qu’une guerre civile allait commencer sur cette planète.

Mais je ne devais pas penser à cela, nous nous trouvions dans la ville d’Anacréon, préfecture de la région du même nom. L’impératrice avait trouvé refuge dans son palais d’été et tentait de reprendre le dessus politiquement sur son ennemi… Moi j’étais assis sur les hautes murailles qui entouraient la ville et donnaient une bonne vue sur la ville de Terminus, situé sur une île non loin. Car ce qui était rigolo sur cette planète c’était qu’elle était composée uniquement d’île, et ce que nous avions du mal à maintenir à cause de cela c’était un groupe de combat opérationnel sur l’île principale où se trouvait la capitale. En fait, lors d’une opération assez musclé et dirigé par les généraux encore fidèle à l’impératrice ainsi que le petit groupe de Miles, les loyalistes avaient mis la main sur une forteresse d’où nous protégions l’accès à la porte tant bien que mal… Mais cela nous servait surtout à mener des opérations de guérilla contre les convois de ravitaillement des troupes ennemies… Mais rien n’était simple. Surtout en ce moment…
Tandis que Miles devait être en train de mettre sur pied une nouvelle opération militaire, moi je restais là, sur cette muraille, avec pour seul objectif de faire quelque chose pour rester en forme… Mais le temps commençait à se faire long… Ce qui était sûr c’était que j’avais pu analyser les cartes qu’on avait mis à ma disposition, mais j’avais l’impression de ne servir à rien. Miles m’avait bien dit que pour l’instant il n’avait pas besoin d’un prof’ dans ses pâtes, mais je me savais quand même capable de faire quelque chose bordel de merde !

« Professeur Scorzi ? »

Je me retournais et pouvait voir le vieux Chambelan , je me retournais et le salua, l’homme avait toujours été là pour continuer à m’expliquer l’ensemble du savoir qu’avait acquis son peuple.

« Oui Ser ? »

« L’impératrice voudrait vous voir. Pouvez-vous me suivre ? »

Je me levais tranquillement, prenant le temps de m’étirer convenablement… Je me demandais ce que pouvait bien faire Alicia, essayait elle de venir me chercher ? Sans aucun doute, d’autant plus que je vais certainement prendre carton quand je reviendrais sur terre car celle-ci n’hésitera pas à me faire comprendre que j’aurais dû rentrer…

« Bien sûr, je vous suis. »

L’homme se retourna et me guida jusqu’à l’intérieur du palais, sans aucun doute que l’impératrice devait être sous bonne garde, que ce soit par la garde locale ou la garde impériale, sans aucun doute les deux. Mais que voulait-elle savoir ? Peut-être me parler d’une opération à mener sur la capitale pour éliminer le premier cercle des putschistes et surtout l’ancien maitre espion…. Voilà ce que j’allais devoir faire, prendre du temps pour écouter ce qu’elle me disait et tenter de faire ce qu’elle voulait qu’on fasse pour remettre en place le gouvernement légitime… Et éviter que les goa’ulds reviennent sur ce monde…

Mais tandis que je marchais dans la cours du château et que je voyais les soldats se préparer et s’entrainer je ne pouvais m’empêcher de me demander si partout où pouvait se trouver l’homme il y avait des gens comme ce maitre espion. Des gens prêt à tout pour une once de pouvoir, prêt à vendre père et mère , à trahir leur pays, leur famille et leur souverain pour obtenir pouvoir et richesses… Pourquoi l’Homme était-il si faible ? Si les humains faisaient front commun contre leurs ennemis nous n’en serions pas là aujourd’hui. Si, sur Terre les gouvernements se mettaient d’accord pour faire du programme SG quelque chose de vraiment optimisé, avec un budget international, des gens compétents et comprenant les intérêts qu’avait ce programme pour la race Humaine. Car il n’y avait pas que le côté militaire qui importait… La science et la médecine, l’histoire et la culture générale pouvaient revenir grandies de ce type d’expérience… Mais j’avais la désagréable impression qu’ils n’en avaient rien à faire… Chacun voulait tirer la couverture à soi pour obtenir un maximum de chose sans en faire profiter l’ensemble de notre population… Mais que pouvais-je y faire ?.... Rien.

Dans la grande salle du palais l’impératrice discutait avec sa générale ainsi que son nouvel Amiral, car l’ancien avait trahit, devant une carte. Je n’arrivais pas bien à voir ce qu’elle montrait du doigt, mais j’allais bientôt en savoir plus.

« Professeur, votre ami fais des miracles. » Me dit la générale en me voyant arriver. « Mais il a une méthode très… Particulière… »

« Oui c’est sûr, mais en tout cas ça marche… Son unité et lui arrive à faire des choses que vous ne pouviez pas faire… »

La générale sembla embarrassée, et il y avait de quoi, mais avant qu’elle tenta de répondre l’impératrice leva une main et la jeune femme se tue, attendant ce que l’impératrice allait dire.

« Je ne vous ai pas fait venir pour que vous maltraitiez mes officiers Professeur. Mais revenons-en à la raison pour laquelle je vous ai convié ici, cela fait trop longtemps que les traitres occupent notre capitale, pour le moment tout ce que je vous demande c’est de nous aider à libérer la ville et nous débarrasser du premier cercle.

Aussi voici notre prochaine cible, Terminus. »

*Tout le monde descend* pensais je. Mais ce que proposait la jeune femme était tout sauf drôle. En effet prendre d’assaut cette ville allait être extrêmement compliqué, la ville était fortifiée, un fort en gardait l’entrée maritime, et un contingent complet protégeait la ville de toute attaque loyaliste… Cette histoire allait coûter des vies… Mais en regardant la jeune femme je pouvais voir qu’elle était déterminée, mais ses soldats… Le seraient-ils tout autant ? Je l’espère pour eux…. Un homme a dit un jour que 80% d’une bataille est gagnée avant que le premier coup de feu soit tiré. Et quand je voyais certains soldats… J’avais peur pour la suite de cette guerre…

« Je comprends… mais sachez une chose madame, voilà trois jours que nous ne pouvons pas avoir accès à la porte, l’équipe de Miles fait ce qu’elle peu mais ce n’est pas vingt gus qui peuvent arriver à enfoncer les lignes ennemis. Je ne sais pas si vous réalisez ce qu’ils ont mis en place durant les dernières semaines. »

Je m’approchais de la carte finement détaillée et représentant la ville ainsi qu’une zone d’une vingtaine de kilomètre autour de la ville. Avec un stylo je commençais mon travail de renseignement.

« La ville est défendue par trois zones, dans la première les soldats ont creusés des tranchées avec des palissades en bois. De plus ils ont déboisé les alentours ce qui fait qu’aucune attaque surprise n’est possible. Sur le seconde zone vous trouverez des pièces d’artilleries ainsi que des tranchées, la troisième, et je ne dis pas qu’on parviendra jusque-là, est les murailles. Et vous savez combien elles sont hautes et épaisses.

Alors je ne sais pas trop ce que vous avez prévu pour arriver à bout de tout cela, mais je ne tiens pas à crever pour rien. Alors si nous devons aller au front, il faudra que vos gus, qui n’ont jamais vu la mort en face, se bougent le cul ! »
« Et vous pensez peut être être mieux qu’eux ? C’est leur métier et vous, vous n’êtes que prof ! » me disait la générale passablement énervée.

Je me plaçais juste devant elle pour pouvoir bien lui expliquer ma façon de penser.

« Ecoute moi bien, ça fait un mois que je n’ai quasiment aucun contact avec les miens, que je me coltine votre putain de guerre. Tu dis que je n’ai aucun savoir-faire militaire ? Sache que la mort je l’ai côtoyé durant des années, j’ai combattu des monstres n’ayant qu’un seul but l’asservissement des Humains ! J’étais tellement près des gens que je tuais que je pouvais voir la vie s’échapper de leurs yeux !

Et vous ?! Qu’avez-vous à votre actif ? Deux trois parades en ville j’imagine. Ne réponds pas j’en ai rien à foutre. »

L’impératrice ne disait rien, à quoi pouvait-elle penser ? Je ne sais pas… Je respirais un grand coup, le fait d’être ici sans rien faire me rendait agressif… En prenant la carte sous les mains je commençais à réfléchir à un plan d’approche de la ville et au moyen de prendre d’assaut la ville.

« Bon, essayons de trouver un moyen d’entrer, ce qui est sûr c’est qu’on ne pourra certainement pas passé par la porte principale, du moins pas tout de suite. Peut-être qu’en déployant un petit groupe à l’intérieur de la ville on pourra ouvrir une brèche pour que vos hommes puissent pénétrer dans la ville.

Miles et moi on pourra, avec son groupe de soldat, nous occuper de la garde posté dans une partie de la ville et ainsi vous permettre de pénétrer dans la ville. Une fois dedans on pourra, et devra, foncer directement sur le palais impérial. Une fois dedans nous nous occupons du premier cercle de traitre tandis que vous vous occupiez de gérer la ville et assurer la sécurité du peuple. Si tout se passe bien, dans quelques semaines on pourra rentrer chez nous. »

L’impératrice m’avait écouté, mais qu’en penserais-t-elle ? J’avais beau la côtoyer depuis près d’un mois je n’arrivais toujours pas à comprendre sa façon de voir les choses… Ce qui était sur c’est que je n’étais pas fait pour les conseils de guerre, moi ce que j’aimais c’était l’action, pas les discussions… Etrange venant de la part d’un universitaire n’est-ce pas ?

Finalement c’est le garde du corps de l’impératrice qui prit la parole pour expliquer sa façon de penser.

« Je pense comme l’étranger, il ne faut pas passer par le porte principale, aussi nous allons procéder ainsi. Un petit groupe séparé en plusieurs sous-groupes de deux trois personnes se déploiera dans la ville en se faisant passer pour des paysans des fermes alentours. Même si les soldats seront sur leurs gardes, ils laisseront passer la nourriture que nous leur amèneront, il faudra prendre des charrettes, du foin et d’autres choses pouvant prouver notre affiliation fermière.

Ensuite nous nous séparerons dans la ville pour éliminer les stocks d’armes présent proche de la porte Est, car il n’y a aucun doute qu’on trouvera des armes dans ce coin. Générale, vous et vos trois régiments vous tiendrez près à attaquer la ville en pleine nuit à notre signal. Il faudra compter trois jours minimum pour qu’on soit en place et vous assister durant l’attaque sur la porte. »

La jeune femme acquiesça, mais je ne sais pas si elle avait vraiment le choix, cet homme, même s’il n’était que « garde » du corps semblait avoir une importance dans ce monde. Et tous l’écoutait religieusement….

Il n’y avait pas grand-chose à dire de plus sur cette journée, on passa quasiment la journée à mettre au point un plan de bataille efficace pour prendre la capitale occupée par les traitres. Je ne savais pas trop ce qu’on pouvait trouver dans cette ville, peut être devrions nous changer de plan durant l’attaque… J’en étais presque sur d’ailleurs, pendant un temps on devra la jouer discret le temps de trouver ce que nous recherchions. Premièrement, nous procurer des armes, car malheureusement il nous était impossible de pénétrer dans la ville avec nos armes. Ensuite il nous faudra faire un plan des patrouilles dans la ville ainsi que de ce qu’il faudra faire pour nous permettre d’ouvrir la porte d’accès Est.

Mais tandis que je me trouvais sur l’un des navires nous menant à la forteresse que nous avions conquis quelques jours plus tôt, je me disais qu’il y avait énormément de chose à faire pour que cette opération ait lieu. Les gens autour de moi, et ceux qui allait venir avec moi dans la ville, ne semblait pas forcement comprendre ce qui allait se passer, que nous allons devoir combattre pied à pied dans la ville… Cela allait être très compliqué, cela allait être sanglant, et les jeunes fantassins, artilleurs et marins étaient en train de ripailler, comment pouvaient-ils faire cela ? La jeunesse et le fait de n’avoir encore jamais vu le feu ? Je ne sais pas, mais ces jeunes-là, allaient rapidement vieillir, sans compter que la guerre ne se terminerait certainement pas avec la mort ou la capture des membres du premier cercle…

De ma place à l’avant du bateau je pouvais voir l’ensemble de l’armada qui se dirigeait vers le fort, mais bien entendu le voyage ne se passa pas correctement…




Dernière édition par Franz Scorzi le 21.12.12 21:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz )   Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz ) No_new1021.12.12 18:03

Chapitre 5


La barque qu’utilisa Alice pour traverser le lac
Semblait voguer vers la tempête mais il s’arrêta au centre du lac
Qui avait-il en son centre ? Elle voulait savoir.


« Navires à tribord !!!! »

C’était la vigie qui hurlait. Il semblait avoir repérer des vaisseaux ennemis, tout à coup le monde ralentit autour de moi, les gens couraient pour rejoindre leurs postes de combat. Moi je me dépêchais de prendre mon arme, peut être que cela ne servirais à rien, mais comme le Santa Maria, navire sur lequel je me trouvais, était à l’extérieur de l’armada, on serait les premiers engagés par les navires traitres.

Et c’est ce qu’il se passa.

Au bout d’un quart à s’observer et à tirer au canon, un premier navire ennemi fut coulé par les tirs croisé du Santa Maria et du Malcomix, nous nous rapprochions de ce qui semblait être le navire Amiral de la flotte. Notre but était de protéger les navires de transport qui filait droit vers le fort libéré, et pour arriver à faire cela nous devions prendre le contrôle de la tête de du serpent. Et cette tête devait être sans aucun doute l’ancien Amiral local, se trouvait-il dans ce navire ? Je n’en savais rien, mais en tout cas on allait pouvoir rapidement le vérifier car notre vaisseau, ainsi que deux autres, se dirigeait droit sur le vaisseau ennemi. Le combat était rude, et tandis que les artilleurs étaient en train de mettre à mal le vaisseau adverse, mais il y avait déjà des victimes de notre côté. Les vagues liées au vent qui était en train de monter et cela jouait directement sur la précision des tirs, cela annonçait déjà la rudesse du combat à venir. Une fois sur le bateau adverse, tout allait se passer vite…

Les dernières minutes avant le lancement de l’abordage virent les mats du navire adverse anéantis par les boulets chainés de notre navire. Chacun de nous, ceux qui allait prendre d’assaut le navire ennemi, était en train de prier ou d’attendre, moi je trépignais et j’avais peur… Nous n’étions pas dans un environnement dangereux, avec des gens souhaitant notre mort et avec des armes d’une autre époque… Heureusement que j’avais mes armes avec moi, sinon j’aurais été dans le caca… Pour rester polis…

Le temps ralentit une nouvelle fois, le vent était monté d’un coup, comme pour couvrir le bruit des armes, et les premiers grappins partaient déjà pour le navire, cela annonçait une seule chose. Un combat âpre… Et voilà comment cela se déroula.

Avec l’ensemble des marins et des soldats à mes côtés on se jeta dans la bataille en passant par les grappins ou par les mats, mais je n’étais pas assez malade pour passer par les mats. Le premier contact que j’eu avec ce navire fut un soldat adverse venu gentiment me souhaiter la bienvenu, c’était très gentil mais je dû me débarrasser de lui en lui assenant un magnifique coup de boule le faisant tomber au sol. Une fois ce premier marin mit au sol je me dirigeais avec un petit groupe d’une dizaine de personne vers ce qui semblait être la passerelle, peut être trouverions nous le capitaine et l’amiral, s’il était là. Et tandis que nous nous dirigions vers la cabine du capitaine on pouvait voir le combat, parfois des soldats tentaient de venir nous empêcher d’avancer mais ils tombaient tous les uns après les autres…. Le combat était bel et bien rude, et nous devions nous battre pour grappiller quelques mètres…

Un ensemble de soldat tentaient de mettre en place un périmètre devant l’entrée des cabines des officiers, et c’est uniquement grâce à mes armes qu’on arrivait à arriver à passer ce périmètre. Le reste des soldats combattaient et les loyalistes commençaient à prendre le dessus sur les traitres mais les combats étaient rude… Et personne ne pourrait prévoir le résultat du combat, pourquoi ? Parce que dans une situation telle que celle là la situation pouvait être renversée en un rien de temps et il suffisait que nos forces soient pris à revers pour que les traitres renversent la vapeur.

Nous étions en train de combattre pour entrer dans la passerelle, mais c’était difficile, et c’est finalement au corps à corps que nous avons terminé le combat. Moi j’étais au couteau tandis que mes compagnons d’arme se battaient à l’épée, l’ennemi avait ses armes, mais comme nous étions en nombre ils ne faisaient pas le poids… Les lois numériques étaient infaillibles ;.. Une fois de plus. Le combat pris fin, et alors que j’allais entrer dans l’intérieur du navire je jetais un rapide coup d’œil au combat naval qui se déroulait tout autour du navire. Les navires sombraient les uns après les autres, je ne savais pas trop comment les marins faisaient pour se retrouver au milieu de tout ce bordel, mais il faut croire qu’ils y arrivaient. Un des soldats me fit signe d’entrer et c’est là que l’enfer continua, non seulement le combat avait été rude dehors, mais ici il l’était encore plus. Dans cet espace clôt nous devions faire attention à tout ce qui nous entourait car rien ne nous garantissait qu’un ennemi ne nous attendait pas derrière un tonneau ou une porte. J’avais mis de côté mon arme et avait pris mon arme de poing ainsi que mon couteau, comme je fermais la marche je pouvais voir les ennemis arriver, mais rien ne m’avais préparé à ce qui allait suivre.

Alors que nous allions enfoncer la porte principale une salve de tir nous atteignit de plein fouet et les trois soldats devant moi venaient de tomber. Les corps étaient ensanglantés et je sentais une douleur intense au niveau de la cuisse gauche et du bras droit, j’avais moi aussi été touché. La porte tombait en lambeau devant la puissance d’une quinzaine de mousquet actionné en même temps sur une seule cible. Tandis que les deux soldats encore en vie se jetais à corps perdu dans la bataille je me relevais difficilement, mon esprit était ailleurs et j’avais l’impression que tout se passait au ralentit, mais je ne pouvais pas rester dans cet état. Mes compagnons se battaient plus loin et je devais aller les aider, peut important mon humanité à cet instant précis, ceux qui m’avait fait cela allait comprendre la véritable définition de terreur.

Je me mis à courir vers la zone où se trouvait déjà les combattants loyalistes et les autres, pistolet en main je tuais un traitre essayant de nous prendre à revers et un autre avec ma lame qui tentait de faire je ne sais pas quoi mais qui n’aura plus l’occasion de le faire. Je me jetais donc dans le combat et au milieu de tout ce bordel je pouvais voir les vêtements d’un officier traitre ainsi que la broche qu’ils semblaient tous porter au col. Sans en attendre plus car l’homme tenta de fuir je me jetais sur lui suite à une impulsion puissante. Arrivant sur son dos je plantais ma lame dans son bras, avec tellement de rage et de puissance que ma lame s’enfonça jusqu’à la garde et atteignit le sol où se trouvait l’officier. L’homme hurla, mais rien ni personne ne pouvait venir l’aider maintenant, car il était tombé entre mes mains, et s’il ne me donnait pas ce que je voulais… Disons plutôt que j’avais les moyens de le faire parler… Et mieux vaudrait pour lui qu’il parle vite.

Un homme tenta de m’attaquer mais il repartit avec une balle entre les deux yeux, autour de moi les traitres et les loyalistes se battaient toujours dans ce qui avait été un lieu pour dormir, une caserne en quelque somme. Mais je ne faisais pas attention à ce qu’il se passait autour de moi, car ce qui important c’était uniquement l’officier. J’avais retiré mon arme et le força à se retourner, l’homme était crispé de douleur mais il comprenait que dans tous les cas il était mort… L’homme avait trahit après tout.


Une heure après la prise de contrôle de la passerelle nos deux navires abandonnaient le navire Amiral, et celui-ci explosa quelques instants après notre départ, les poudres associés aux flammes ne faisaient pas bon ménage. J’aurais eu tout le loisir de me « faire » l’officier mais les loyalistes voulaient l’entendre, alors je leur avais laissé l’homme et était repartit à bord du navire pour me faire soigner. Le combat avait été âpre et rude, de nombreux valeureux étaient tombés, de notre côté comme du leur et alors que les derniers navires traitres repartais la queue entre les jambes, nous nous dirigions vers le fort. Là Miles m’attendait de pied ferme et nous allions avoir énormément de travail à faire car les traitres s’attendaient surement à notre venu maintenant… Que pouvions-nous faire pour changer notre plan ? Une opération de nuit avec infiltration d’un petit groupe semblait être notre meilleur atout… Et j’étais sûr que Miles avait déjà une idée derrière la tête… Et je pouvais lui faire confiance quant à sa capacité à faire des dégâts, le problème ce sera d’être discret… Mais c’est là que j’entrais en jeux.


Chapitre 6


Alors qu’elle descendait dans les profondeurs glacée du lac elle pensa à lui
Lui qu’elle avait abandonnée mais qu’elle retrouverait une fois cette épreuve passé
Du moins, elle l’espérait


Une fois la bataille navale terminée nous devions encore nous rendre dans le fort Liberty, non forcément pas très recherché mais que voulez-vous… On ne m’avait pas laissé le choix… Le fort en question avait encore les traces de sa récente conquête et par endroit on pouvait voir des impacts de balles, de boulet de canon et de flamme… Autant vous dire que le combat pour la prise de ce lieu a été tout sauf simple. Et nous arrivions dans ce fort, pour préparer l’assaut sur la capitale, on avait beaucoup de chose à faire, des plans à préparer et des unités à mettre en forme et à équiper pour prendre d’assaut le périmètre extérieur. Le problème était simple, les forces ennemis étaient forcement sur la défensive et devaient s’attendre à une attaque de notre part, et il fallait faire quelque chose avant qu’il ne renforce leur défense, et pour gérer cela on avait qu’une seule chose à faire… Avoir des renseignements.

Notre navire était l’un des derniers à entrer dans le port du fort, et chacun était à son poste pour sortir les armes, munitions, vivres et équipements pour participer à la reprise de la capitale, et il y avait tellement de monde que ce serait cru en plein Berlin un jour de solde… A part que les équipements qui étaient disponible c’était des armes et non pas des chapeaux.. Autant dire que le programme était totalement différent.

Je descendais tranquillement du bateau avec une caisse de munition quand on m’interpela.

«Franz ! »

En jetant un coup d’œil je vis arriver Miles et trois de ses gars, visiblement ils venaient de rentrer d’une opération de reconnaissance puisqu’ils étaient équipés pour la guerre… Ou alors ils étaient sacrément en avance.

« Yo Miles, comment va ptit con ? »

Il me prit par l’épaule et m’amena vers un coin du fort pour participer au plan de bataille j’imagine.

« Bha on vous attendez pour faire la fête, mais il parait que vous avez eu une petite surprise avant d’arriver ? »
« Ouai… »
« Et ? »
« Rien… Ce n’était pas joli à voir… »
« Ouaip, mais en attendant il faut que tu sois en forme le frisé, parce que dès ce soir on commence l’opération. Parait que l’impératrice voudrait qu’on se bouge le cul pour prendre la ville… Elle veut qu’elle tombe demain au plus tard à la fin de la semaine… »
« ‘Tain, c’est une comique elle, j’aimerais bien la voir en première ligne avec ses gars… »
« Ouai c’est sûr qu’on rigolerait » Me confirma Miles.

En continuant de marcher vers ce qui semblait être l’arsenal ou une caserne… Connaissant Miles cela devait être les deux. Et tandis que nous pénétrions dans la pièce je trouvais une trentaine de soldats et soldates équipés différemment des soldats de bases, le garde du corps de l’impératrice ainsi qu’une vingtaine de garde impériaux… Autant dire qu’il y avait du monde dans cette pièce… Miles déposa ses armes sur la table tandis que je posais mes affaires dans un coin de la pièce et alors que je me dirigeais vers l’immense table je remarquais que chacun se taisait et tendait l’oreille vers le centre de la caserne où je me dirigeais. Doucement mais surement la réunion commençait à prendre forme, dans mon esprit je revoyais encore le combat sur le navire amiral, la galère que cela avait été de s’approcher de ce navire, le combat naval… Moi qui voulais me renseigner sur la guerre civile américaine je pouvais vous dire qu’une fois rentrer sur Terre je pourrais presque écrire un bouquin dessus tant la situation était similaire. Seuls les noms changeaient…

Je laissais la parole à l’officier des gardes impériaux, Miles et le garde du corps de l’impératrice, je n’avais pas grand-chose à dire à cet instant, seulement l’envie que tout prenne fin. Le combat qui avait eu lieu à bord du navire m’avait marqué, c’était indéniable. Mais ce qui me marquait plus encore c’était les visages des soldats, je pouvais lire sur leur visage plusieurs expression, l’envie d’y aller, la rage, la jeunesse…. La peur. Rare devait être ceux qui n’avaient pas peur du combat de cette nuit, car en pleine nuit, le combat était toujours plus sanglant. Chacun y allait de sa remarque, les équipes commençaient à se mettre en place, à la différence de nos équipes nous n’avons pas de talkie-walkie, alors nous allions devoir tout mettre en place dans les moindres détails sans laisser place à l’imprévu.

Et c’est au bout de deux bonnes heures que les derniers détails étaient bouclés, je n’avais pas parlé de toute la réunion, profitant de ce temps pour me reposer intellectuellement parlant. Néanmoins on m’avait confié une équipe de six soldats, dont quatre femmes, et il me restait deux heures pour les connaitre, avoir confiance en eux et nous préparer au combat. Pour que chaque équipe prenne vraiment le temps de tout mettre en place pour aller au combat, on nous affecta un lieu dans le fort, et j’avais eu un petit coin d’abris sur les quais. En avançant vers cet endroit je pu sentir la pluie tomber, la planète préparait elle la terre à recevoir le sang ? Je ne le savais pas et je ne voulais pas le savoir. Les autres couraient pour se mettre à l’abri, moi je réfléchissais, que pouvais je leur dire pour les motiver pour partir au combat ? Qu’aurais-je voulu entendre avant d’aller au combat ? J’étais équipé pour la guerre, nous l’étions tous, mais leurs esprits étaient-ils préparés à tuer leurs anciens frères et sœurs d’armes ? J’espérais que oui, sinon le combat allait être compliqué.

J’arrivais enfin à l’abri et alors qu’on me jugeait je m’assis sur une caisse, laissant mes jambes pendre le long de la dite caisse.

« Bon, comme vous le savez on commence ce soir, je sais que chacun d’entre vous se sent prêt à partir au combat, mais avant d’aller plus loin j’aimerais que vous vous posiez une question simple. Comment pensez-vous réagir quand vous enfoncerais votre lame dans le corps d’un ancien frère d’arme ? Prenez votre temps… »

Ma question pouvais choquer, mais elle avait un but bien précis, jauger les personnes que j’avais en face de moi et savoir à qui j’avais affaire et ce qui est sûr c’est que je ne fus pas déçut des réponses. Chacun d’entre eux avait murement réfléchis sa réponse et chacun comprenait l’importance du combat de ce soir, ils savaient aussi qu’entre leur vie et leur mort il suffirait d’un souffle… Pour résumer l’ensemble des réponses on ne pouvait dire qu’une chose, si on m’attaque je frappe, je ferais tout pour rester en vie. Moi j’étais dans un tout autre état d’esprit, il fallait botter le cul au traitre pour que l’on puisse rentrer chez nous car depuis quelques semaines on n’avait plus aucun contact avec la base… Que pouvait-il se dire sur Terre ? Je n’avais pas le droit de me poser cette question pour l’instant. Je devais juste finir cette putain de journée et rester en vie..

Le reste de ces deux heures fut mis à contribution pour mettre en place des signes simples pour communiquer, vérifier que chacun avait compris le plan de la nuit et recueillir leurs avis… Ce qui n’était pas forcement quelque chose au quel ils étaient habitué, mais je leur avais bien dit, la différence un bon soldat et un soldat efficace était la compréhension du plan de bataille et sa remise en question par rapport à sa pertinence dans le contexte actuel… Et après cinq minutes à attendre un avis, j’eu enfin quelques remarques, constructives et pertinentes. Mais il fallait que mes gars soient bien en forme pour une simple raison, on allait travailler en binôme avec l’équipe de Miles, autant dire qu’on allait être surveillé… Et je leur avais dit de se montrer sous notre plus beau jour.. Enfin plus belle nuit.

A la fin de cette réunion informelle on pouvait voir l’ensemble des groupes sortir du fort sous les regards et le silence du reste de l’armée qui comptait sur nos groupes pour leur ouvrir la voie. Nos missions étaient complémentaire, et étaient indissociable l’une de l’autre, nous étions une arme dans un ensemble complet. Et chacun d’entre nous comprenait l’importance de sa mission, avec plus ou moins de courage le groupe de soixante soldats commençait à se séparer par groupe pour ne pas se faire repérer, et surtout parce que les objectifs de chacun était totalement différent, les divers groupes devaient attaquer la première ligne du périmètre extérieur sur les côtés droits et gauches tandis que les groupes de Miles et moi Devaient s’attaquer au gros morceau, le poste de garde extérieur menant à la porte principale. Et pour obtenir ce passe-droit conduisant directement à la porte extérieure nous devions passer par ce poste, le suivant et un autre. Trois postes de garde, sachant que nous n’aurions l’effet de surprise que sur le premier poste si tout se passe comme prévu. Mais comme d’habitude il fallait s’attendre à ce que cela foire… Heureusement que sur le troisième check point, les canons loyalistes nous appuieraient à une heure bien précise, et il ne faudrait pas que cela foire…

Après une trentaine de minutes de marche en silence, avec arme et munitions, mousquet pour les soldats, M4 et mitrailleuse lourde pour Miles et G36 ainsi qu’un fusil M700 avec lunette thermique et silencieux. Je m’étais équipé pour la guerre et ce serais à moi d’ouvrir le feu en premier sur les sentinelles pour couvrir la progression de mes gars ainsi que ceux de Miles…Mais avant d’aller plus loin dans la bataille, nous nous sommes planqué dans un sous-bois le temps que la nuit tombe…



Chapitre 7


Au fond du lac se trouvait une étrange structure
Et une fois dedans elle retrouva le lapin
Il semblerait qu’il l’ai retrouvé bien plus tôt que prévu.


La nuit venait de tombée et chacun prenait sa position, je me mettais en position dans le sous-bois et posais les chargeurs à portée de main pour un rechargement rapide. Les jambes écartées et un trépied sécurisé pour assurer la stabilité de mon tir. Les souvenirs de ma formation militaire étaient encore en utile, et l’importance de mon tir était avérée pour la suite de l’opération. Le vent venait de la gauche, mais il n’était pas assez puissant pour poser me des problèmes. De ma lunette thermique je pouvais voir la situation actuelle et je pouvais voir que les patrouilles n’étaient faites que par un seul soldat mais été en grand nombre, aussi je devais trouver l’officier et l’abattre pour déstabiliser la patrouille et le périmètre de défense.

Au bout de cinq minutes je trouvais l’homme en question, il se trouvait en face d’une carte ou ce qui ressemblait à une carte. L’homme avait un chapeau énorme avec une grosse plus de je ne sais pas quel piaf, du genre « tirez moi dessus je suis un sal con ! » mais bien entendu il ne connaissait pas la puissance mécanique des munitions perforantes ni la précision d’une lunette à grossissement x24 thermique… Le pauvre, dire qu’il allait découvrir cela dans quelques instant seulement… Il allait pouvoir se coucher moins con ce soir…Je laissais mon doigt sur la gâchette et me mis à observer la situation environnante, Miles était prêt, mes gars aussi, alors il ne me restait plus qu’un truc à faire… Tirer.

Le laps de milliseconde qui sépara l’appui sur la gâchette et le départ de la balle ne fut qu’un centième de battement de cil, pourtant au bout du canon une balle perforante en provenance directe des arsenaux de l’OTAN traversa le crâne d’un officier situé à six cent mètre de ma position. L’homme tomba sans un bruit et tandis que j’engageais une nouvelle balle dans le canon une nouvelle cible se présenta à moi. L’assistant de l’officier profita de cet instant pour apparaitre dans mon champs de vision, tant pis pour lui il tomba lui aussi sous mon tir. Mais je ne pus pas en avoir plus par surprise car les corps venaient d’être découverts. C’est à ce moment-là que l’attaque eu lieu.

Au même moment les premiers tirs des mousquets loyalistes frappa avec une puissance dévastatrice malgré le faible nombre de soldat on leur avait appris à tirer seul, à fonctionner non pas en régiment mais en tant que soldat individuel. On avait fait d’eux des novices de la guérilla et cette attaque permettrait au plus fort de survivre pour former d’autres soldats et enrichir les techniques militaires de ce monde. J’aurais voulu leur apprendre autre chose que des façons de tuer en silence, mais pour l’instant je ne pouvais pas faire autrement…

Je voyais les soldats loyaliste combattre pied à pied et au corps à corps dans les tranchés les traitres qui tentaient de se regrouper en entament un mouvement de retraite vers la seconde ligne de défense. Alors je mis mon arme dans le dos et mis mes chargeurs dans la veste tactique, puis me mis à courir vers les premières tranchées où m’attendais le reste de ma section.

« Mr Scorzi, l’ennemi évacue vers la seconde ligne ! »
« On y va Andréa ! On ne les laisse pas souffler et on leur botte le cul maintenant !!! »

La pluie tombait à n’en plus finir, alors que je mettais un pied devant l’autre pour tenter de prendre le second poste de contrôle je m’enfonçais petit à petit dans la boue et le sang. Le vent avait prit de la violence avec le début du combat, espérait il y mettre un terme ? Je ne pense pas qu’il arrivera à calmer la fureur qui avait lieu ici-bas. La soldate qui m’avait attendue pour foncer sur les tranchées du second périmètre tomba devant mes yeux, l’ennemi commençait à reprendre le dessus et semblait se regrouper, mais c’était sans compter la rage de vaincre de nos petites unités. Je laissais la jeune femme à terre, je ne pouvais plus rien pour elle et me jeta dans une tranchée toute proche. Non loin de moi je pouvais voir les murs de la ville ainsi que ce cher Miles qui avançait avec sa gatling et qui faisait de véritable trou dans la défense ennemi.

Profitant d’un moment de répit je me jetai dans la bataille fusil en avant, l’ennemi venait de se réveiller et semblait sous le choc de notre attaque surprise. Si on ajoutait à cela le fait que c’était une véritable guérilla qui s’en prenait à leurs périmètres et qu’ils n’étaient pas du tout préparés à cela, contrairement à nos gars, vous avez devant les yeux un sacré bordel. Je visais en priorité les officiers pour désorganiser la ligne ennemie et après une dizaine de minute à se battre dans la boue et à prendre des coups, des projectiles, la foudre tomba du ciel.

L’artillerie loyaliste venait de se mettre en position et commença à déverser toute la violence de son arsenal contre la troisième ligne de défense, mais comme il n’y avait pas de satellite pour gérer les distances, les premiers tirs étaient complètement foirés et c’est l’un d’eux qui m’envoya valser contre un arbre. Sous l’effet du choc je mis quelques minutes à me relever, quelques minutes suffisantes pour voir l’armée ennemie se replier dans la ville, Miles donner le signal pour l’attaque générale sur la citée et deux de mes gars me porter à l’abri dans une tranchée non loin de moi. A ce moment-là je me rappelais ce qu’avait dit un célèbre maréchal Allemand, « Sans les canons la guerre ne serait qu’une vulgaire bataille. » Mais c’était facile pour lui, lui qui restait loin de la bataille car pour un soldat il n’y avait rien de pire que l’artillerie, si ce n’est les gaz et l’aviation…

Je me relevais tant bien que mal et couru avec mes gars vers le dernier check point pour en prendre le contrôle et ensuite poursuivre sur la porte. Grace à Miles nous avions du C4 et nous n’aurions cas le poser sur la dite porte pour l’enfoncer, autant dire qu’ils ne comprendraient pas leur douleur les p’tits gars en face… Mais quand je portais mon regard sur l’unité je vis qu’il manquait plus de la moitié des soldats, nous n’étions qu’une douzaine encore en état… Et dans quel état. Je m’étais pris un coup de baïonnette dans le bras et certains étaient blessés, les autres étaient soit mort soit trop grièvement blessé pour continuer le combat. Seul Miles semblait ne pas avoir la moindre égratignure…

Nous étions si près du but, l’armée loyaliste chargeait la ville, et les canons avaient fini par détruire un pan du mur…. Finalement nous n’avions pas besoin de poser les charges… Mais en voyant Miles trépigner je compris qu’il voulait qu’on charge la ville nous aussi… Aller savoir pourquoi je le suivis pour le reste de la journée…

Le combat continua toute cette foutue journée, il nous fallait progresser dans les sombres ruelles de la capitale impériale, combattre pied à pied dans les rues du marchés les forces traitresses, voir les gens se barricader chez eux ainsi que les soldats mourir les uns après les autres. La pluie n’avait pas cessée et continuait d’encadrer ce combat de sa douce fraicheur, en totale opposition avec la chaleur et la violence des armes mais qu’y pouvions nous ? J’avais croisé quelques officiers et étrangement ils semblaient se comporter de façon fort étrange, leur yeux semblaient livide, leurs mouvements semblaient lourds, ils menaient leurs hommes sans charisme… Quelque chose ne tournait pas rond mais, tandis qu’on allait arriver dans le palais impérial on n’avait pas le temps de se poser ce style de question.

Etrangement le lieu ne semblait pas avoir subis les épreuves de la guerre car il n’y avait ni mort, ni explosions ni quoi que ce soit d’autre. Même la pluie semblait ne plus tomber sur ce bâtiment et la cour environnante. Quelques heures auparavant nous avions été rejoints par le 21e régiment de la garde impériale qui nous assistait contre les forces rebelles et notre objectif commun était simple. Attraper et les traites pour mettre un terme à la guerre… Mais rien ne se passa comme prévu, car une fois dans le palais l’horreur pris une véritable signification.


Chapitre 8


Le lapin expliqua ce qui se trouvait au centre de la structure,
Mais la jeune fille aurait-elle le courage d’y aller…
Il le fallait si elle voulait rentrer chez elle en vie et saine d’esprit.
Mais pouvait elle lui faire confiance ?


Quand on entra dans le palais je ressentis une drôle de sensation, comme si la vie était partit loin, comme si rien de bon ne pouvait sortir de ce bâtiment et en observant les autres je compris que je n’étais pas le seul à ressentir cela. Le vent s’engouffrait dans la pièce centrale ou les combats avaient si violent lors de notre départ, aujourd’hui tout était mort et rien ne troublait le silence des lieux… Si ce n’est les bruits du combat proche, ici il n’y avait rien si ce n’est la désagréable impression d’être observé… Chacun de nos pas résonnait comme cent et personne ne pouvait prétendre se sentir en confiance dans ce lieu si glacial, je ne savais pas pourquoi mais je me sentais un peu comme dans un énième film d’horreur où un groupe de soldat va explorer un complexe avec qui les communications n’ont plus lieu… Et pourtant nous devions trouver les chefs des traitres.

Miles partit par en haut avec une partie du groupe, pour explorer les niveaux supérieurs, tandis que je me coltinais les niveaux inférieurs avec la seconde partie du groupe. Néanmoins, et sous ma demande, on avait laissé une dizaine de soldat dans le hall pour le garder et nous prévenir dans le cas où les traitres venaient à passer par là. Question de sécurité que Miles ne voulait pas comprendre, je ne lui en voulais pas. Après tout c’était un béret vert…. Et un sacré bourrin de surcroit… Mais il était temps que je me concentre sur ma mission, alors d’une geste simple je lançais l’exploration des nombreux souterrains de ce Palais et personne ne m’avait préparé à ce que j’allais y découvrir, mais ce sera un retour à la source, comme sur ce vaisseau lors de ma première mission…J’avais allumé ma lampe torche et ouvrais la marche tandis que le reste des soldats se tenait derrière moi avec des torches. Nous étions une petite dizaine dans des couloirs longs et sombres, froids et silencieux, obscurs et terrifiants. Et alors que j’allais m’engager dans un couloir je tombais nez à nez avec un véritable charnier.

Dans ce couloir il y avait une dizaine de traitre dans un état fort peu conventionnel pour un être humain, le sang avait séché et l’odeur était épouvantable. Ils étaient mort depuis plusieurs jours, et devant la violence de ce lieu les langues se déliaient derrière moi, les soldats se demandaient ce qui avait bien pu se passer ici, et ce n’était pas les seuls à se poser cette question, moi-même je me posais des questions, qui ou qu’est ce qui avait été capable de faire ce charnier. Mais alors que j’allais tenter de récupérer des informations sur l’un des soldats je ressentis une vive douleur à la tête, douleur que je n’avais pas ressentis depuis l’extraction du parasite il y a quelques années. Je tentais de faire fi de la douleur mais ce n’était pas chose facile, les soldats commençaient à se poser des questions alors comme pour y répondre je fis continuer l’exploration, mais je n’étais visiblement plus en état de la mener à bien.

En explorant ce niveau je sentis la douleur monter en moi, les soldats avaient peur car nous avions découvert d’autres charniers comme dans ce couloir, et plus nous nous approchions du centre du palais plus nous en rencontrions. Je ne savais toujours pas ce qu’il s’était passé ici, mais même mon esprit scientifique me poussait à ne pas me poser cette question sous peine de voir mon esprit devenir complètement fou… Une fois de plus. Dans ces salles, ces couloirs et ces coursives sans fin nous avancions en espérant que la journée prendrait fin et que nous allions nous réveiller à un banquet , loin de la mort, loin de la guerre, loin de toute cette humanité qui n’avait de cesse de se battre.

Que pouvais-je y faire ? J’étais professeurs d’archéologie, j’étais soldat dans un programme militaire secret, tout ce que je pouvais dire ou faire ne pourrais jamais rien changer à la nature même de notre espèce. Blanc, noir, jaune, chrétien, juif, musulman, homme et femme, nous étions dans le même bateau, dans la même galère, et pourtant il fallait qu’on trouve le temps de se foutre sur la gueule… Comment cela était-il possible ?

Dans mes pensées je ne faisais plus vraiment attention à ce qui m’entourait, et pourtant on venait de passer un nouveau charnier, charnier dans lequel on trouva un officier. Me penchant vers lui je commençai à étudier son uniforme, son grade et son état. L’homme était mort depuis très longtemps, et quand je regardais ses galons je me sentis mal tout à coup. Car cet homme-là, était sur la liste de nos cibles, c’était l’Amiral traitre de l’impératrice. Qu’avait-il bien pu se passer ici, et surtout qui avait bien pu faire cela et pourquoi ?! Je n’aimais pas ce que je voyais ici-bas et je me demandais ce qui pouvait bien se passer.

En continuant de marcher vers le centre souterrain du palais on découvrit d’autre horreur, mais qui ne ressemblait ni à un être humain ni à un jaffa. A priori les traitres avaient réussi à abattre une de ses créatures. L’être avait des dents longues comme des épées, devait faire dans les deux mètre de haut et semblait peser au bas mot dans les cent vingt kilogramme… Autant dire un sacré spécimen, mais chose bizarre, j’avais déjà vu cette créature quelque part, en fermant les yeux un instant pour réfléchir je la revis devant moi, cet être si terrifiant, je l’avais vu sur le vaisseau lors de ma première mission. Comment cet être avait pu se trouver ici ? Si loin de ce vaisseau en perdition que nous avions croisé il y a des années maintenant… Je ne le savais pas encore, et je ne voulais pas le découvrir maintenant, car derrière moi les soldats voulaient partir devant la violence de la créature que nous venions de découvrir. Je pouvais les comprendre, mais ils ne pouvaient pas abandonner maintenant.

Mais que pouvais-je leur dire ? Quand je leur dis de continuer à avancer les hommes et les femmes qui m’accompagnaient eurent peur et beaucoup repartir vers le hall, seul les trois qui m’avaient accompagnés dès le début restèrent avec moi. En les observant je pu me rappeler leur nom, Andrew, un grand soldat blond serrant fort son arme près de lui et tenant sa lame près de sa main. Inia la jeune rouquine qui semblait n’avoir que seize ans alors qu’en avait dix de plus, elle apportait douceur et innocence à ce monde en guerre. Elle était très belle, mais je ne pouvais pas la comparer avec le soleil avec qui je m’étais marié il y a maintenant un an et demi. Et enfin Rix, le plus discret de tous mais pas le moins courageux. Alors que je leur disais de laisser les autres partir nous nous remirent en route mais pas pour très longtemps.

Car dans notre dos nous purent entendre des bruits des combats, des cris, des coups de feu et tout à coup plus rien. Le combat avait dû durer une minute ou deux, et le temps d’arriver au contact, l’ennemi, quel qu’il soit, avait disparu et un nouveau charnier avait pris forme ici-bas. L’ensemble des soldats était mort, aucun n’avait eu la moindre chance de survie je ne disais rien, mais cela n’augurait rien de bon pour la suite de la mission… J’étais en train de me remettre de mes émotions quand j’entendis une voix familière non loin.

Cela faisait des décennies que je ne l’avais pas entendue, et pourtant elle était là, comme au premier jour, comme la dernière fois. Cette personne que jamais je n’aurais cru revoir un jour, cette jeune fille dévorée par les flammes il y avait tant d’années, celle qui m’accompagna pendant près de six mois dans mes missions, celle qui me guida durant mon adolescence… Celle qui avait failli me tuer, mais que j’aurais suivis jusqu’en enfer, et pour qui j’aurais donné ma vie…
Les couloirs restaient froid, mais plus j’avançais vers la voix, plus il faisait froid. Je ne savais pas si c’était psychologique ou s’il se passait des choses pas nettes ici-bas. Etait-ce le fruit des créatures de ce lieu ? Peut-être, car depuis la découverte des expériences de Niirti sur des humains je me tenais près à voir tout de la part des Goa’ulds… Avait elle réussit son pari ? C’est en entrant dans une vaste pièce ovale et éclairée que je pu voir les réponses à mes questions.




Chapitre 9


Et dans les tréfonds de son âme Alice vit la noirceur grandir en elle.
Elle vit les siens, le bonheur, la joie et la vie la quitter petit à petit
Pour ne laisser que souffrance, douleur et mort.
Car devant elle se tenait les sept portes des enfers


Dans cette pièce se tenait plusieurs personnes, Miles étaient là, mais semblaient arriver de la même façon que nous, lui était seul. Les soldats l’avaient ils abandonnés lui aussi ? Il ne me disait rien mais me montrait le centre de la pièce, et en son centre se tenait une créature difforme et affreuse, elle se tenait sur une tombe ou un tombeau. Mais en l’observant un peu plus je me rendis compte qu’il s’agissait d’un sarcophage Goa’uld.

Nous voyant arriver la créature se mit en mouvement et sauta sur Rix, J’eu à peine le temps de réagir qu’elle le tuait en un seul coup de griffe. Miles se mit à tirer et une des balles atteignit sa cible, fou de rage, ou fou tout court d’avoir été berné par la créature j’enfonçais ma lame dans son abdomen mais la lame se brisa et elle m’envoya valser contre un des murs. Lâchant mes armes j’assistais de loin au combat qui avait lieu, Andrew et Inia se battaient avec Miles repoussant la créature dans les tréfonds de son labyrinthe, il ne faisait aucun doute que ces deux-là seraient utiles au programme… Mais je n’avais pas le temps de penser à cela, car en observant la scène je me rendis compte qu’un autre corps se trouvait près du sarcophage, alors, en rampant, je me rapprochai de lui pour voir de qui il s’agissait. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais comme une force invisible qui m’obligeais à fouiller cet homme, et alors que Miles et les autres se battaient toujours contre la créature, je touchais au but. Le corps était froid depuis fort longtemps mais il tenait entre ses doigts un morceau de papier que je pris entre les mains.


Le maitre nous a trahit et c’est en créature des dieux noirs qu’il s’est transformer
Les loyalistes approchent et si nous ne nous débarrassons pas de Lui
On ne pourra jamais survivre…..
Si jamais je meurs dans ce combat expliquez tout aux officiers et dites-leur de se rendre au loyaliste
L’avenir de notre race est en jeux

Ainsi même eux semblaient avoir compris qu’il nous fallait nous unir contre cette menace, mais l’information semblait ne pas avoir été transmise à temps et aujourd’hui il était trop tard pour réparer les erreurs. Le palais avait été construit sur un ancien temple Goa’uld qui sait seulement ce qu’il pouvait encore contenir.

« Miles ! Il faut partir vite ! »

J’avais utilisé mes dernières forces pour parler et l’homme accourut avec les deux soldats, la créature était en fuite pour le moment et nous devions évacuer rapidement. Alors nous nous mirent en route vers le hall du palais, eux me transportaient car j’étais incapable de me mouvoir de quelque façon que ce soit. Il nous fallait sceller la seule porte connue du souterrain car en un endroit les deux chemins que nous avions pris, Miles et moi se rejoignait. Et c’est là qu’il posa ses charges, tandis qu’Inia et Andrew me portait à l’abri Miles actionna le C4 et le plafond tomba sur le couloir, scellant une fois pour toute la créature. D’où avait-elle bien pu venir cela nous importait peu, Miles m’attrapa et me mis sur son épaule comme un vulgaire sac de patate et quand nous finîmes par arriver dans le hall, où l’impératrice elle-même nous attendait…* Mais elle foutait quoi là celle-là ?*

Et la journée pris fin, enfin pour moi surtout car je fini par tomber d’épuisement, et ce fut au SGC que j’ouvris enfin les yeux. Essayant de me relever je vis le bandage qu’on m’avait fait, les vestiges du combat dans les souterrains, mais en me relevant je fus aussi remis dans mon lit par une main douce mais ferme, en levant les yeux je vis Alicia… *Je vais passer un sale quart d’heure…* Mais rien ne se passa ainsi, j’avais passé un mois sur un champ de bataille loin de la Terre et malgré le fait que je ne sois pas rentrer plus tôt, la jeune femme se mit à côté de moi, me tint la main avant de me dire quelques mots.

« Ne crois pas que tu va-t’en tirer comme cela, pour l’instant je te laisse récupérer mais t’inquiète pas que tu vas le sentir passer. En attendant je crois qu’il y en a qui t’attendaient… »

Ne disant rien je vis entrer Miles, Andrew et Inia, nous avions quasiment tout traversé ensemble et les voir ici en vie était pour moi un soulagement. A voir l’uniforme des deux soldats je compris que Miles avaient proposé qu’ils soient intégré au SGC, ce qui fut le cas… Il y a trois jours après une semaine de démarche et trois autres de formation… On m’expliqua que j’avais passé près d’un mois dans le coma et que personne ne savait si j’allais me réveiller un jour, pourtant aujourd’hui je me sentais bien… Etrangement bien même…

Et tandis qu’Alice regagnait son monde elle sentait qu’elle n’était plus seule
Le combat devant les enfers n’avait pas eu lieu
Mais en elle séjournait quelque chose différent
Cette expérience avait fait d’elle une autre
Elle avait vu la folie et la mort et elle rentrait vivante chez elle
Voilà comment cette histoire aurait dû se terminer
Mais ce ne fut pas le cas…Loin de là


Épilogue


« Et il s’est passé quoi ensuite pa’ »

Je venais à peine de terminer l’histoire, en faisant une censure sur le combat dans la pièce avec la créature, pas la peine de choquer mes deux petites filles, pas si petites que cela finalement. Me posant sur le lit de l’ainée âgée de quatorze ans je lui répondis. L’adolescente avait le même regard déterminé que sa mère, mais ses cheveux était aussi noir que les miens, par contre on aurait dit qu’elle avait la volonté de Miles… Ce qui n’était pas une bonne chose pour nous.

« Et ensuite il y a eu d’autre mission et on vous a eu toutes les deux. »
« Tu vois j’avais raison. »
« De quoi ? »
« Bha je vais demander à Miles si il veut pas me coacher sportivement… »

Je rigolais, mais cela me faisait quand même peur..

« Moi je l’aime pas, il veut toujours m’embêter le vieux monsieur. »

C’était la cadette qui venait de lui répondre, et effectivement elle avait raison. Cette jeune fille-là était blonde, comme sa maman et semblait avoir hérité de ma passion pour l’histoire… Et dieu merci à douze ans elle était plus sage que sa grande sœur…

« Oui mais il n’est pas si vieux que ça, bon ok il a presque soixante ans mais bon… »
« Il ne te formera pas ma chérie, de trop nombreuse fois il a mené ton père dans des situations pas possible donc bon »

Je me retournai et tomba sur Alicia qui se trouvait dans l’embrasure de la porte, elle avait beau ne plus avoir vingt ans, cette femme-là était toujours aussi séduisante. Elle s’approcha et vint se poser derrière moi pour poser sa tête sur mon épaule.

« Bon il m’a peut être mené dans des situations pas possible mais il m’a aussi sauvé la mise un paquet de fois. »
« C’est pour cela que tu en as fait le parrain de la grande ? » Me demanda-t-elle d’un ton inquisiteur.
« Non ça c’est parce qu’il m’avait menacé avec un M16, mais c’est une autre histoire. Tout ça pour dire que demain vous avez école et qu’il faut dormir. Tien tant que j’y suis, vous ne me verrez pas avant vendredi prochain, alors soyez sage avec maman, d’accord les filles ? »

La plus jeune me regarda d’un air bizarre.

« Tu pars frapper du vilain ? »
« Non, ton père pars à Berlin pour une réunion avec son chef. »
« De toute façon tu vas pas me manquer à moi, t’es trop mère poule. » Me dit la plus grande.

« Bha merci, je m’en souviendrais la prochaine fois que je ramène un cadeau. »
« Ha oui mais là ça change tout mon papa… D’ailleurs à ce propos.. » Commença elle d’un air malicieux.

« Alors là je t’arrête tout de suite jeune fille, et puis zou allez dormir un peu »

Les deux filles râlèrent un petit peu, mais on arrivait encore à la gérer, on allait enfin pouvoir se reposer un peu. Une fois dans le salon je regardais Alicia, j’avais de la chance de l’avoir, car elle avait littéralement changé ma vie…

« Je me demande ce qu’il se serait passé si je ne t’avais pas connu… »
« Heureusement c’est une question que nous n’avons pas à nous poser… »

Oui, elle avait bien raison sur ce point…
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Des histoires pour enfant (Concours FANFIC Franz )

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