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 En France. (Annabel)

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Menchu Narah
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En France. (Annabel) _
MessageSujet: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1012.10.12 23:56

Trop de monde, beaucoup trop. J'écrase ma cigarette avant de franchir les portes donnant accès à l'aéroport. D'un pas vif je me fond dans la foule, arpentant l'édifice tout de béton et de verre. L'avantage de la masse c'est qu'il n'est pas difficile de se déplacer sans être repéré. Je jette un œil vers l'écran annonçant les arrivées même si je sais déjà où je vais. De loin, j'aperçois Brahmâ, on ne s'accorde pas le moindre regard. En arrivant au sas qui m'intéresse, je réajuste ma chemise blanche et mon trois quart brun, j'en tire légèrement les pans pour dissimuler le Colt M1911A1 que je porte à la ceinture de mon jean noir. Dans ma rangers droite, un couteau s'est trouvé une place contre ma cheville. Ma paranoïa me pousse à surveiller les alentours d'un regard circulaire, Brahmâ est à quinze mètres derrière moi, Ibério à cinq sur ma droite. Comme tout à l'heure on ne trahit pas notre complicité. Aucun d'eux ne me reproche mon excès de prudence, en revanche ils désapprouvent tous la raison de ce déplacement, de peur que je ne m'expose. Mais c'était peu probable -bien que ce ne soit pas impossible- j'avais prit toutes les précautions requises : j'étais officiellement à une réunion à Paris pour un compte-rendu/débriefing détaillé sur mes activités auprès des ricains. Le trajet jusqu'à Nantes s'était fait en voiture, discrètement et avec pour escorte certains de mes Fox. (Ceux qui étaient dispos.) L’Ancêtre avait coordonné et maquillé le tout avec l'aide d'Otacon, y compris les faux papiers et les billets d'avions de mon invitée. (Denver-New-York, New-York-Paris et enfin Paris-Nantes) Il ne fallait rien laissé au hasard : entre le risque d'être découvert par la hiérarchie et le NID qui était toujours une menace, même si je doute sérieusement qu'ils puissent agir en France. Un coup d’œil à ma montre m'indique que d'ici trois ou quatre minutes je vais pouvoir accueillir ma protégée. La dernière fois qu'on s'était vu, elle était dans un bien triste état, du entièrement à mes erreurs sur le terrain desquelles avaient découlées la mort d'un de mes hommes, le Sergent-Chef Joshua Bentley qui avait pourtant survécu à la capture et les tortures Goa'uld avait succombé à une série de tir contre les Kulls, les salauds... J'en avait déjà abattu deux de mes propres mains, gonflant encore mon tableau déjà impressionnant de chasse en faisant de moi le fléau d'Anubis comme m'avait surnommé Biggs à notre retour de mission. Et c'est en la voyant anéantie, épuisée que j'ai pris cette décision risquée mais nécessaire, nous avons besoin de repos et cela doit se faire loin du SGC, la France s'est alors imposé comme un choix logique à mon sens. Au départ, elle ne semblait pas vraiment y croire, ou être emballée mais je ne lui avait pas vraiment donné le choix. J'allais pas l'abandonner à son chagrin sous prétexte qu'elle faisait un peu de résistance et de toute façon, on avait déjà combattu, je savais de quoi elle était capable.
Une nouvelle fois, je regarde ma montre mais au moment où je lis 19h26 sur le cadran, j'entends des bruits venant de la passerelle, de deux pressions sur la radio que je porte en bracelet, je signale l'arrivée imminente de l'invitée, je reçois une confirmation dans mon oreille droite. Des gens arrivent, les uns après les autres ils passent devant moi et je surveille autant les mains que j'enregistre mentalement leur visage, par réflexe, au cas où... Ibério s'est approché un peu plus et couvre l'autre extrémité de la zone, je sais que Brahmâ n'est pas loin derrière nous.
Et enfin cette petite tête blonde. Je m'approche d'elle, une déformation étirant mes lèvres, ce que les gens appellent communément un sourire. Je dépose un bisou sur sa joue -ma barbe laissée en friche depuis deux jours doit la piquer- j'en profite pour lui murmurer quelques mots :


-On s'attarde pas, c'est pas assez sécurisé, un de mes gars va prendre ta valise.

J’attends qu'elle me réponde pour bouger et en attendant. Pour donner le change, j’entreprends une conversation anodine comme le ferait le premier civil passant à côté de nous :

-Et sinon, t'as fait bon voyage ?

Encore une preuve de ma paranoïa, oui. Je ne voulais pas laissé la moindre trace de notre relation en public, même sur un autre continent. Mais avec mon vécu, difficile de faire autrement.
Du coin de l’œil je vois Ibério qui s'éloigne pour avoir une meilleure position en cas de pépin alors que Brahmâ m'indique par radio qu'il a récupéré la valise d'Annabel et se dirige vers la voiture. J’entends aussi par intermittence Kay qui fredonne un air à la con dehors, histoire de se donner l'air décontracté devant les badins et éventuellement les patrouilles militaires. Aucun de mes hommes n'avait plus besoin d'ordres, nous agissions comme une seule entité et c'est ce qui avait fait notre force et avait fait notre salut dans les pires situation. Encore aujourd'hui, malgré le peu de contact que nous avions et l'arrêt quasi total des opérations pour certains, nous étions toujours parés. Chaque sortie était organisée comme une opération militaire et Annabel n'allait pas tarder à s'en rendre compte. De ça et de bien d'autres choses...
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Annabel Spence
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En France. (Annabel) _
MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1014.10.12 23:41

Le départ pour Denver avait été le plus difficile en somme, car après il ne s'agissait que d'étapes et de se laisser aller par les horaires et de se laisser guider par les autres. Le choix de prendre ces billets d'avions et ce passeport avait été plus compliqué qu'elle ne l'avait pensé. Elle le devait le retrouver sur place là-bas, alors que leur dernière entrevue avait été pour lui annoncer le décès de Joshua. Il lui avait proposé de changer d'air, de partir avec lui et elle avait accepté, plus pour qu'il parte de cette pièce que vraiment pour la proposition. Et il était partit. Cela devenait presque une habitude entre deux. Dès entrevue de quelques minutes puis des semaines sans nouvelles. Néanmoins pour le coup, elle avait reçu les billets peu de temps après l'enterrement de Joshua. Trop pompeux pour elle au passage. Elle était restée debout, fixe, le regard perdu au loin, ne pouvant supporter les regards de pitié qui lui étaient adressés. Tout le monde savait pour Nebek, pour l'accident du Dédale. Finalement, il n'avait pas eu une si mauvaise idée que ça. Mais pourquoi si loin ? Denver aurait suffit, voir le Canada au pire. Elle en était déjà à son troisième vol avec 2 escales à New-York et Paris. Inutile que tout cela était épuisant, et pour seule distraction, elle n'avait pris que le carnet laissé par Joshua, lu et relu des dizaines de fois déjà. Mais qu'importait, elle n'arrivait à se lasser de ses mots. Certains la rassurait, d'autres la faisait souffrir. Mais c'était tout ce qu'il lui restait de lui. Et puis, comme ça elle pensait à autre chose qu'à son poignet qui la grattait. Une attelle noire enfermait son poignet gauche depuis une semaine déjà, conséquence d'un "entrainement" un peu trop intensif qu'elle s'était infligée avec un mur ... Bref, ça ne facilitait pas vraiment le transport du sac militaire noire qui lui servait de valise mais elle avait déjà vu bien pire. Et puis heureusement pour elle, elle avait toujours rencontré de sympathique gentleman pour l'aider.

Le plus dure dans tout ça, c'était de s'être rendu sur la tombe de Joshua, la veille au petit matin, avant de prendre le bus pour Denver, avec son sac militaire et son sac à main avec tout les billets et le carnet. Elle était restée devant cette plaque, sans rien dire, essayant de trouver des réponses. Mais désormais il n'était plus et il fallait qu'elle passe à autre chose. Elle avait finit par partir elle aussi, calant son poignet blessé sur la lanière de son sac en bandoulière et prenant son sac plus imposant par sa main droite. Il fallait désormais qu'elle pense à elle, comme l'avait dit son psy. Les enquêtes du NID et du CIS étaient désormais terminés et elle avait reçu une promotion suite à son retour de cette planète. Sergent-Major. Elle avait doucement rigoler tout de même en apprenant ça. La médaille et la décoration étaient d'ailleurs restés dans son casier au SGC, ayant vidé ses affaires en faisant ses bagages. Le CIS lui avait accordé des permissions, tout comme les autres membres de l'équipage survivants, "pour revoir la famille et reprendre les habitudes de la vie". En fait, tout c'était bien accordé au bon moment. Et une fois dans le bus en direction de Denver, le reste s'était enchaîné assez aisément jusqu'à ce jour et cette heure. Il n'y avait qu'environ qu'une heure de trajet entre Paris et Nantes mais elle était partie la veille et n'avait que peu dormi, un peu tendu par les personnes autour d'elle. Pour l'heure, elle s'occupait en grattant les croûtes présentes sur les articulations de sa main gauche, l’attelle cachant le reste jusqu'au coude.


"Vous allez avoir des cicatrices si vous continuez."

La voix de son voisin la sortit un peu de sa torpeur et elle le regarda d'un air surpris. Ils ne s'étaient pas parlé qu'au décollage, des petits mots de gentillesse et elle s'était vite renfermée dans son mutisme naturelle. Mais ils semblaient proches de l'attérissage et cela l'avait surement aidé à lui radresser la parole.

"Pardon ?"
"Votre poignet ... Si vous enlevez les croûtes trop tôt, vous allez avoir des cicatrices."
"Ah ... ce ne sera pas les premières."

Son dépit et son air anodin finit par convaincre l'homme de ne pas insister. D'ailleurs, le commandant de bord annonça l'arrivée du vol à destination. 19h15. Tout le monde se prépara alors en remettant ses habits et rattachant la ceinture. La fin du voyage après des heures de trajet. Et les retrouvailles. Une quinzaine de minutes plus tard, l'avion était arrêté et la file de personnes s'avançait vers la sortie. Son voisin l'aida à se saisir de son sac en bandoulière rangé au dessus d'eux, comme d'autres avaient pu le faire lors des voyages précédents. Elle le remercia d'un sourire, la politesse ne tuait personne. Les visages se succédèrent devant elle, d'abord les hôtesses, puis les autres passagers qui marchaient tout autour d'elle, rejoignant l'aéroport, et enfin le hall principal. Où devraient-ils se rejoindre ? L'attendrait-il ou aurait-elle encore un jeu de piste à suivre ? De toute manière, la première chose était de récupérer son sac mais soudain, alors qu'elle venait de quitter la passerelle d'arrivée, un homme s'approcha d'elle jusqu'à déposer un baiser sur sa joue. Surprise, elle se décontracta en reconnaissant ce regard émeraude. De légers picotements restaient sur sa joue, conséquence de l'attaque non voulut de sa barbe. Elle finit par répondre à son sourire, ses traits se décontractant doucement mais déjà les habitudes reprenaient le dessus. Elle sentit sa main entourer son coude afin qu'elle le suive. Elle comprit uniquement les mots "on ne s'attarde pas" et "pas assez sécurisé". Alors ils seraient toujours à se cacher, dans le stress et l’appréhension ? Elle laissa alors s'échapper un "OK" avant de regarder en direction du tapis des bagages. Remettant ses cheveux blonds en place avec sa main droite, elle entendit la question somme toute banale du colonel quant à son voyage. C'était assez étrange toute cette agitation d'un coup. Tout ce monde dans ce hall, ses retrouvailles assez expéditives et la fatigue qu'elle avait cumulée depuis la veille n'aidait pas beaucoup.

"Heu oui oui ça a été ... C'était juste long. Enfin tu dois déjà savoir comme tu as fait le même trajet."

Elle s'était penchée vers lui, alors qu'il lui tenait toujours le coude, et c'est à ce moment là qu'elle remarqua l'oreillette et crut percevoir quelques grésillements. Il n'était pas seul alors ? Ils se rapprochaient de plus en plus de la sortie de l'aéroport et tout ceci lui faisait penser à une opération commando dont elle était le témoin à extrader.

"Heu ... Quand tu parlais de changer d'air ... J'avais plus penser à des vacances et pas une nouvelle mission ..."

Mais elle ne pouvait plus en douter, il s'agissait bien du colonel Narah, toujours sur le qui-vive. Elle se demanda alors si elle n'avait pas fait une erreur finalement, ils risquaient leur carrière, et sans doute la cours martiale. Ils avait été un peu fou d'entreprendre tout ça mais alors qu'ils se retrouvaient enfin à l'extérieure et que toute cette foule s'était un peu effacée, elle se retrouva plus proche de lui, plus tranquille, et se rendit compte que non, ce n'était pas une erreur. Un homme s'approcha alors, sans pour autant venir à leur rencontre et elle reconnu son sac militaire noire dans ses mains. Elle se retourna alors vers Menchu, un léger sourire animant son visage.

"Tu avais vraiment besoin de venir accompagner ?"

Il lui lâcha le coude et elle finit par se gratter la main, machinalement.

"Alors, tu m'emmènes où ?"
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Menchu Narah
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1017.10.12 19:11

Dès qu'Annabel s'en remit à moi, je lui prit le coude sans brusquerie, histoire de la guider dans la foule sans faire de vagues. Malgré le brouhaha alentour je restais attentif à elle, faisant fi de certaines mesures de sécurité pour me centrer sur ce petit bout de femme qui pourrait bien me coûter la vie, un jour. Je me permis un clin d’œil pour la rassurer quand elle commenta nos vacances en les qualifiant de « nouvelle mission » et même si je ne pouvais pas lui donner tord dans la minute, la suite serait moins contraignante. Quand nous serons dans mon territoire, là ou peu de personnes peuvent m'atteindre, à l'abri des regards et des oreilles indiscrets, protégé.
Les portes s'ouvrent devant nous et je relâche la pression autant dans mon esprit que sur le coude de mon invitée. Je jette un regard circulaire et voit Brahmâ qui ne bouge pas pendant quelques instants, deux militaires patrouillant passe juste devant lui en l'ignorant. Il reprend sa marche et va jusqu'à une voiture garée à quelques mètres de nous, une 607 noire. Brahmâ est sans aucun doute le membre de l'unité le plus habile au corps à corps -hormis moi-même- et c'est surement de ses entraînements quotidiens au maniement des armes blanches que viens son physique de félin ; peau noir, crane tondu, regard neutre, son physique était égal à son visage, c'est à dire assez commun : il ne dépasse pas le mètre 75 et sa carrure semble même en deçà d'un homme lambda et comparé à moi, il pourrait passer pour un avorton. Toutefois, il ne faut pas se fier à ce physique qui peut sembler fragile puisque sous ses vêtements se cache un corps puissant et aussi affuté que les armes qu'il chéri tant.
Une fois le sac dans le coffre, il va se placer de l'autre coté de la voiture pour veiller sur les voies d'accès à l'aéroport alors que Kay émerge de la foule et pour sur, celui-là il n'est pas difficile de le repérer : mesurant 2m12 et ayant une largeur d'épaule suffisante pour faire trembler un ours, ce monstre de puissance pure a même fait trembler Boba qui est pourtant connu au SGC pour être sans conteste le plus solide de toute la base. Son visage aux traits déjà attaqués par le temps ont toujours une note grave -sauf dans l'intimité de l'unité- une grenade lui a grêlé tout le coté gauche du corps, sa tête ayant été partiellement protégée par son casque. Il s'approche de nous de ses pas lourds alors que je répond aux questions qu'Annabel venait de me poser :


-J'ai ordre de me déplacer avec une escorte, je hausse les épaules, mais au moins j'ai choisit avec soin. Cette fois c'est un sourire malicieux qui accompagne la suite de ma réponse.
-On vous emmène dans le repère de Snake, mademoiselle Spence.

La voix très grave de Kay semble imposer un certain calme autour d'eux. Son physique d'ours collait bien à son air calme, de force tranquille. Si je paraissais toujours sur le qui-vive, nerveux et impatient, Kay était mon opposé total.

-Ou bien préférez vous qu'on vous nomme par votre prénom ? C'est à l'unique dame du groupe d'imposer son choix. Ai-je oublié de mentionner ses règles de vies extrêmement strictes ?
-Viens, et arrête de te gratter.

D'un signe de tête, je l'invite à me suivre dans la voiture, Kay fermant la marche pour se placer à l'avant alors que Brahmâ prend le volant, Annabel et moi nous retrouvons donc à l'arrière. A l'épaisseur des portières et des vitres teintées, il n'est pas difficile de deviner que la voiture est blindée, lorsque les dites portières se referment, nous sommes coupés du monde.

-Bonjouuuuuur !

Cette voix d'imbécile heureux grésillante viens de la radio de la voiture, transmis par les haut-parleurs.

-On a pas eut l'honneur d'être présenté : moi c'est Ibério, je serais votre éclaireur pour la journée mademoiselle et vous pouvez me demandez touuuuut ce que vous voulez, je suis à vos ordres ! Des soupirs exaspérés accompagne sa déclaration.
-Ibério, ferme ta gueule et ouvre la route tu veux ?
-J't'ai connu plus sympathique Snake ! Je lance un regard dans le rétroviseur central à l'attention de Brahmâ qui prend alors la parole à son tour.
-Ibério, si j’entends pas le moteur de ta bécane dans les cinq secondes suivantes je viens et j'te les crève. Deux secondes après, le ronronnement puissant de la cylindré envahit l'habitacle avant de laisser retomber un profond silence.
-Dit moi, quand t'as parlé de les lui crever, tu parlais bien des pneus de la moto ? Brahmâ eut un demi-sourire en entendant ma question.
-Ouais, aussi.

Je ne retins pas mon rire enjoué alors que Kay lui faisait signe de démarrer. Je m'installe un peu mieux dans mon siège, enlève mon oreillette et coupe ma radio avant de reporter mon attention sur Annabel qui semble bien fatiguée. L'attelle qu'elle porte ne m'étonne qu'à moitié : elle a du avoir des accès de rage entre notre discussion et son arrivée ici et il comprenait mais se battre avec un mur ou quelque de tout aussi solide n'était pas une bonne idée, preuve à l'appui.

-Désolé pour l'accueil un peu brut, mais je voulais pas rester dans l'aéroport trop longtemps. Le black au volant c'est Brahmâ, le grand costaud c'est Kay et l'imbécile de service c'est Ibério, ils vont nous foutre la paix une fois qu'on sera arrivés, t'inquiète. Mais tu peux leur faire confiance comme à moi, ils font partie de FoxHound, mon ancienne unité.

En entendant le nom de leur unité, Kay et Brahmâ redressent légèrement les épaules, vestige de la rigueur demandé à tout les Fox. Ils étaient tous des militaires accomplis, vétérans d'un grand nombre de missions et ça se voyait lorsqu'on regardait au fond de leurs yeux : une étrange lueur, la même qui luisait au fond du regard de mes yeux mais pour eux c'était plus diffus, plus lointain... Ils n'en restaient pas moins proche de moi et je partageais même quelques traits du visage avec le géant de l'unité, signe d'un lien familial obscur ? Encore aujourd'hui, je me pose un tas de questions sur le pourquoi de ma création, de ma naissance et de mon passé que l'on m'a révélé mais dont j'ai toujours du mal à prendre la mesure.
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1019.10.12 22:30

"Vous pouvez m'appeler Anna, Mademoiselle Spence c'était ma mère."

L'étrange personnage avait une originalité qui intriguait grandement la jeune femme. Cette armoire à glace avait une voix si douce et posée qui contrastait tellement avec son physique qu'Annabel hésitait encore à choisir l'aspect qui l'étonnait le plus chez lui. Déjà qu'elle n'était pas très grande mais à côté de ce géant, elle se sentait telle une naine. De tous les jaffas dont elle avait pu croiser la route, du simple soldat au prima sur Nebek, aucun ne se rapprochait de cet homme. Mais au lieu de s'en méfier, il en emmenait une aura de sécurité, la même que celle de Menchu en fait. Vous savez, cette sensation qui vous apaise et qui vous fait penser que quoi qu'il se passe, rien ne pourra vous arriver. D'ailleurs le contact de la main de Menchu sur son coude lui manqua assez rapidement, mais ne sachant pas vraiment où ils en étaient tous les deux, elle préféra ne pas se rapprocher de ce dernier, orientant son regard vers le jeune homme à la peau d'ébène qui venait de refermer le coffre d'une berline. Bien qu'elle savait pertinemment qu'elle n'allait pas s'allonger dans la seconde dans un lit douillet, le fait de voir la voiture la déprima, se rendant compte que le voyage n'était pas encore terminé. C'est alors que Menchu l'invita à rejoindre la voiture en question, tout en lui indiquant d'arrêter de malmener sa main. Un rictus anima légèrement ses lèvres, se disant qu'il lui demandait l'impossible. Comme si elle lui demandait d'arrêter de picoler des bières ! Impossible quoi. Alors que le colonel faisait le tour de la voiture, l'armoire à glace vint lui ouvrir la porte derrière le siège passager avant. Elle bredouilla alors un merci assez gênée, n'ayant pas l'habitude de ce genre de courtoisie à son égard, en tout cas, pas depuis ses quelques derniers mois.

Une fois installée à l'intérieur de l'habitacle, Annabel fut surprise par le calme et la sérénité ambiante. Elle regarda par la fenêtre teintée pour voir la foule sortir de l'aéroport mais aucun son ne lui parvenait. Elle posa alors sa main sur l'intérieur de la portière et la laissa glisser délicatement sur le matériau. Tout cela respirait la force tranquille, la puissance maîtrisée. Cela se voyait qu'il s'agissait d'une voiture blindée et même s'il s'agissait de Menchu (et que ainsi rien ne semblait délirant venant de lui), elle restait tout de même surprise par cette escorte et ce déploiement de moyens. Si tout cela était vraiment uniquement pour sa sécurité, elle commençait à se demander ce qu'il avait pu faire ou dans quoi il avait été impliqué, que ce soit au SGC ou avant, pour motiver toute cette mise en scène. Mais elle fut très vite sortie de ses songes par une exclamation somme toute inimitable transmise par les hauts-parleurs de la voiture. S'ensuivit un échange assez animé et sympathique à entendre entre les divers acolytes du véhicule jusqu'à ce qu'un rire franc et jovial envahisse l'habitacle. C'était Menchu qui venait de rire ainsi ?? Il était vraiment capable d'un tel miracle ? Décidément, elle était là depuis une dizaine de minutes et elle allait de surprise en surprise ...


"Snake ?"

Un léger sourire et un regard espiègle vint accompagner ce nom. L'histoire du serpent aux cent vies, se faufilant où bon lui semblait, avait de quoi l'intriguer. La voiture venait de démarrer, précédée par la moto et tout le monde se décontracta alors que Menchu faisait les présentations de tout le monde. Brahmâ, Kay et Ibério. Des noms de code qui étaient devenus leur identité. Et FoxHound ? Rien qu'à voir ses hommes en présence les uns des autres, elle pouvait deviner les liens solides qui pouvaient les unir et rien que pour ça, la curiosité d'en savoir plus l'envahit. Mais aucune question, c'était leur règle. Bref, l'atmosphère se réchauffa et que ce soit du fait de la lourdeur de la voiture ou de la conduite de Brahmâ, le trajet se fit assez plaisant. Annabel en profita alors pour se mettre aussi à son aise, enlevant son sac en bandoulière et son trench noir, l'espace à l'arrière de la voiture lui permettant de faire tous les mouvements adéquats sans se tortiller dans tous les sens.

"Almie n'est pas avec toi ??"

Elle n'avait pas beaucoup vu la jeune femme depuis son retour sur Terre mais, même si elle avait vécut les premières rencontres avec elle assez étrangement, elle avait fini par l'apprécier. Et cela l'étonnait de ne pas la voir sur les talons de son mentor. Le vrombissement d'un moteur attira son attention et elle perçut la moto d'Iberio devant eux. C'est alors qu'elle remarqua la différence de paysage et détourna son regard au travers des vitres teintées, posant sa main gauche sur la banquette, proche de celle de Menchu. L'Europe ... La France. En fait, ce n'était rien de plus que de la terre et des routes. Elle n'avait pratiquement pas voyager sur Terre mais après ses nombreux trajets interstellaires, elle remarquait qu'une Terre équivalait à une autre, seuls ceux qui y habitaient transformaient et modelaient à leur image ses paysages. Mais une sensation qu'elle ne connaissait que trop bien la reprit et bien vite, sa main gauche alla rejoindre les ongles de sa main droite. Elle sentit alors ce regard désapprobateur se poser sur elle et elle se tourna vers son origine, ses yeux verts.

"Je sais .... mais ça gratte ... Et puis je dois la porter encore 2-3 jours et je pourrais l'enlever. Et puis t'es mal placer pour me faire des reproches au niveau médical je dois dire ..."

Petite pic uniquement car elle n'avait pas trop aimé se faire ramener à l'ordre. La fierté, l'unique chose qui nous perdra.
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Menchu Narah
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1028.10.12 12:12

La réaction d'Anna au sujet de mon nom de code eut pour unique réponse un hochement d'épaule, je préférais ne pas parler de son origine si cela ne devenait pas nécessaire, trop de douleur était associé aux noms de code de FoxHound, n'est-ce pas Frank ? Mes pensées divaguent et j'ai quelque peu de mal à les maintenir en un flux constant, du certainement à la présence conjointe d'Annabel et des Fox, le passé se fracassant contre le moment présent et mon besoin de plus en plus fort de laisser échapper le temps pour oublier pendant quelques jours la tragique histoire qu'est ma vie. Mais c'est une chose impossible. En regardant Kay et Brahmâ des flashs de nos missions passées me reviennent ; je sens un poids tomber sur mes épaules, une goutte de sueur perler sur ma tempe, la sensation typique d'un SOCOM entre mes mains. Le frottement du tissu me rappel que je ne suis pas en mission mais en voiture, je gratte ma barbe laissée en friche et lance un sourire à Annabel en la voyant se mettre à l'aise et me dis que finalement, elle n'a pas tord sur la démarche, je déboutonne mon trois quart et après quelques gesticulations -si elle est fine, moi non- je l'enlève pour le poser sur la plage arrière, dévoilant à Annabel ma chemise blanche dont les manches sont relevées jusqu'au coude et mon arme à la ceinture, le désormais légendaire Colt 1911A1. Il était un peu plus léger et plus petit que le SOCOM, tout en gardant une puissance somme toute raisonnable, en faisait le choix idéal pour se déplacer en ville.

-Non, elle a apprit à se gérer seule, Devans ira quand même prendre de ses nouvelles chaque jour mais entre ses entraînements quotidiens, ses gardes à la Tanière et son amour pour les films de science-fiction, elle a de quoi faire...
-Almie, c'est l’extraterrestre ?
-Ouais, elle a rappelé à Ibé' qu'il valait mieux pas braquer son arme sur moi. Des sourires naissent.
-Ah ouais, l'entraînement... A l'ancienne hein !
-T'as quand même été relativement gentil avec eux Snake, ça te ressemble pas.
-Tu sais Kay, ce sont des ricains, nos entraînements sont pas faits pour eux. Le géant acquiesça silencieusement.
-Et...

Un téléphone sonne. Le silence se fait, c'est celui de Kay qui ne tarde pas a décrocher.

-Ici Kay... Oui monsieur, à l'arrière, j'ai la place du mort... Exact, c'est le choix le plus logique... Affirmatif, ne vous inquiétez pas... Rien monsieur... Oui, effectivement... Oui mais nous avons veillé à ce que cela n'entrave en rien la procédure... Bien. Il se tourne vers moi, me tendant le téléphone. C'est le Général Leclerc. Je soupir en prenant le petit appareil des mains gigantesque de mon frère d'arme.
-Monsieur ?... Bien merci, et vous-même ?... Dois-je être honnête monsieur ?... Non, bien sur que non... Oui, en effet, une civile... Par mes ordres et sous ma responsabilité, je reste encore seul maître de mes faits et gestes, sauf votre respect... Je sais monsieur, et je vous en remercie mais les Fox sont là en cas d'problème, ils savent comment gérer les crises... Oui monsieur, vous aussi, au revoir.

Je raccroche et rend son portable à Kay qui le récupère avec un mouvement de tête quasiment imperceptible. Pendant ce temps, Annabel s'était mise à observer le décor et il était vrai que pour une américaine, la première fois en Europe, ça pouvait faire un choc. Ici tout était plus petit : les routes, les voitures, les immeubles. Mais respirait un certain calme qu'il n'y avait pas aux États-Unis, en tout cas de mon point de vue. Ça venait surement de leur système libéral au possible qui poussait les gens dans une compétitivité et un affrontement constant alors qu'ici, c'était moins prononcé, les problèmes étaient autres et pas forcément visible pour un étranger.
Mais... elle recommence à se gratter ! Je tourne mon visage vers elle, attendant qu'elle sente mon regard peser sur elle. Ce qui ne tarde pas. Elle tente de se justifier, allant jusqu'à m'utiliser comme exemple, j'arque un sourcil alors que Brahmâ ricane.


-Là, elle marque un point Snake.
-Occupe toi de la route.
-Aller, concède un peu de terrain, vous êtes là pour vous détendre non ? Alors laisse là. Je soupir devant l'argumentaire rapide et sans concession de Kay avant de m'enfoncer un peu plus dans mon siège.
-C'est une nouvelle tactique ? Tu monte mes hommes contre moi ? Je formule cette phrase avec un sourire.
-Fait pas la gueule, t'es encore plus moche que d'habitude. Cette fois, la voix viens des hauts-parleurs, c'est Ibério.
-Toi, on t'a pas déjà demandé de fermer ta gueule et d'ouvrir la route ?
-L'itinéraire A est impraticable, ça roule au pas sur Stalingrad, prenez l'itinéraire B.
-Bien reçu.
-Ça risque pas d'être pire par le château ?
-Pas à cette heure Brahmâ, reste sous les limitations.

Le reste du trajet se fait en silence, lorsqu'on passe près du château, j'ouvre ma fenêtre pour permettre à Annabel de mieux voir puisque c'est pas le genre de choses qu'on peut voir aux États-Unis. Notre bon vieux continent était marqué par son lourd passé dont témoignait tout un tas de monument historique, choses impossible pour les ricains dont l'histoire datait pas de plus de 300 ans alors que celle de l'Eurasie... Rien de comparable. M'enfin !
Au bout d'une demi-heure le véhicule se stoppa dans une petite rue, devant un immeuble au mur gris et dont le toit était une vaste véranda. Kay et Brahmâ sortirent les premiers, jetèrent un coup d’œil aux alentours et lorsqu'ils furent assurés qu'aucun danger n'était présent, le géant ouvrit la porte à Annabel alors que je sortais de mon coté. Brahmâ avait récupéré le sac dans le coffre qu'il confia à Kay avant de remonter dans la voiture pour aller la garer dans le garage, au sous-sol. L'immeuble dans le quel on s'engouffre comportait cinq étages, dont un de plus vis à vis de ses voisins, empêchant toute incursion par les toits. Il fallait franchir deux portes pour vraiment rentrer dans le bâtiment. Un ascenseur nous conduit au dernier étage. La décoration des couloirs étaient neutre, une simple couche de peinture blanche. La porte en bois -renforcée d'une plaque de métal de 5mm- devant nous ne tarda pas à s'ouvrir pour nous permettre d'entrer dans un appartement propre et bien aéré. On est directement dans la pièce principale réunissant salon et salle à manger, séparé par une arche en vieille pierre. Au sol c'est du carrelage blanc, les poutres en bois visible donnent un coté rustique à l'ensemble. Les murs sont d'un blanc immaculé. Une porte donne sur une petite pièce directement en face de l'entrée, une autre porte est juste à coté de l'entrée. La salle a manger comporte une table en bois ronde entourée de quatre chaises et un buffet sur le quel est posé un Katana dans son fourreau sur un socle. Le coté salon est composé d'un écran plat, d'un canapé et d'un fauteuil, sans oublier une petite bibliothèque contenant surtout des livres historiques. Sur notre gauche, une porte vitrée donne sur la cuisine qui contient une petite table avec deux chaises, un grand plan de travail, quelques placards et tout ce qui est nécessaire dans cette pièce réservée aux femmes.


-Je vais prendre poste à l'étage du dessous avec Brahmâ et Ibério, si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous faire signe. Il désigna un interphone à coté de la porte d'entrée. La touche une permet d'ouvrir la porte du bas, la deux de nous appeler. On marche en tour de garde, vous pouvez appeler quelque soit l'heure.

Il pose le sac à coté de la porte d'entrée, s'incline légèrement devant elle, me lance un regard avant de se tourner vers la porte, non sans lancer quelques mots :

-Bonne journée à vous deux.

Et il referma la porte derrière lui. Je pousse un long soupir de soulagement, posant mon trois-quart sur une des chaises. Un couloir dont on devine qu'il permet d'atteindre quatre pièces supplémentaires semble faire de l’œil à la petite tête blonde qui m'accompagne. Je fais craquer ma nuque avant de le désigner du pouce.

-Les deux portes sur la droite sont des chambres, celle du fond la salle de bain et enfin celle sur la droite on peut dire que c'est mon bureau, enfin... Tu verras par toi même, j'te laisse prendre ta douche, je sens que tu en rêve. J'vais voir ce qu'on a dans le frigo, je fais une légère grimace. C'est Ibério qui a fait le ravitaillement, je sens qu'il a acheté que de la bière et des plats à réchauffer.
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1004.11.12 21:50

L'ambiance dans cette voiture était étrange. Elle percevait bien l'amitié (?) entre ces 3 là mais elle sentait aussi une sorte de gêne, dû à sa présence ? Les deux devants étaient bien strictes, et Menchu mal à l'aise. Quant à elle, elle trouvait toute cette mise en scène un peu surnaturelle. Qu'avait-il pu bien faire pour demander tant de sécurité, avec quelles sortes de personnes s'était-il lié par le passé pour réclamer tant de protection ? Plus elle en découvrait au point de vue de leur discussion et de leur manière d'agir, plus elle se demandait si elle avait envie d'en apprendre plus sur cet homme, car définitivement, elle se sentait plus face à un étranger plutôt qu'un ancien amant. Ses lèvres se scellèrent à nouveau, se rendant compte que poser d'autres questions ne serait pas de bon goût pour le moment et puis elle tiqua un peu par rapport à sa dénomination ... Une civile ? Elle était plus qu'une civile, elle était un militaire, en tout cas, c'est comme ça qu'elle se voyait, même sans son uniforme et ses armes. Pendant un moment, elle avait tout fait pour redevenir civile, reprendre une vie normale parmi ses congénères. Mais certaines choses avaient changés et elle devait se l'avouer, elle s'était accrochée à son statut de soldat, la seule chose qui n'avait pas changé ces dernières années, la seule chose stable dans sa vie, elle était le soldat Spence, et ça personne n'avait pu dire le contraire. Alors arriver dans ce nouvel univers, lui faisait ressentir le fait qu'elle n'y appartenait pas, et sans doute qu'elle n'y appartiendrait jamais. C'était un pan de la vie de Menchu et elle comprenait déjà qu'elle n'avait rien à y faire. Bien évidemment, c'était normal qu'il ai eu une vie avant de s'engager dans le SGC, c'était idiot de penser qu'il n'avait rien fait avant. Seulement, il lui avait été d'une telle aide au retour de Nebek et du CIS, lui faisant comprendre qu'ils étaient pareils. Et là, elle se rendait compte qu'elle s'était trop raccroché à lui par le passé. Elle avait eu besoin d'un socle stable et fort afin de reprendre pied, mais elle l'avait trop idéalisé. C'était surement à cause de son aura, de sa présence, de sa prestance. C'était lui qui l'avait attiré, et non son vécut. Alors à quoi se résumait-il ? A ses missions avec FoxHound ? A ses missions avec le SGC ? Elle croisa son regard et resta à le fixer durant quelques secondes. Ces deux émeraudes l’obsédaient toujours autant et la déstabilisaient quand ils se faisaient si profonds. Elle porta alors sa main droite à ses lèvres, pensive. Non, elle n'arriverait pas à le comprendre comme ça, ni à déchiffrer le fil de ses pensées. Jamais personne ne serait assez proche de lui pour ça, et sans doute valait-il mieux, vu tout ce qu'il avait besoin comme protection.

C'est cet instant qu'il choisit pour abaisser sa fenêtre. Intriguée, elle se pencha vers lui découvrit des remparts assez massifs et imposants. Elle se détacha alors et se laissa glisser sur la place du milieu, se collant alors à Menchu, penchant le visage pour mieux voir le monument. C'était ce qu'ils appelaient des châteaux forts n'est-ce pas ? En tout cas, si ce n'était pas le cas, ça y ressemblaient pour beaucoup. Bien vite, les vielles pierres passèrent sur l'arrière du véhicule et Annabel revint à sa place originelle, non sans laisser sa main glisser sur la cuisse de son voisin de banquette. Le silence s'instaura dans le véhicule, elle en profita alors pour regarder le paysage, donnant de légers coups d'oeil aux divers occupants. A un moment, elle s'occupa encore de son poignet meurtri, elle sentait encore ce regard désapprobateur mais pour le coup, elle ne se grattait pas, elle caressait simplement ses doigts, passant tranquillement son pouce sur ses articulations. Elle se perdit alors dans ses pensées, se souvenant de cette douleur libératrice et bienfaisante. Son psy lui avait dit qu'elle devrait trouver un autre moyen de soulagement que de se faire mal mais pour le moment, c'était le seul vraiment efficace. Elle savait bien qu'elle ne pourrait continuer comme cela très longtemps, mais elle trouverait bien, le moment venu. Et finalement, la voiture finit par ralentir et s'arrêter. Brahmâ et Kay descendirent très rapidement et elle en profita pour remettre son trench et reprendre son sac. A peine le temps de le reprendre en main que sa portière s'ouvrait déjà. Kay se dressait devant elle et tendit sa main pour l'aider à sortir. Elle lui sourit, le remerciant chaleureusement, quelle classe pour un homme de cette stature. La portière claqua derrière ses pas et Menchu qui s'était rapprochée d'elle, posa sa main dans le creux de ses reins, l'invitant ainsi à le suivre vers la porte d'entrée d'un immeuble. Inconsciemment, elle se blottit contre lui, marchant sans grande conviction, la situation et la fatigue l'empêchant de prendre plus son temps pour savoir où elle allait. Les deux portes franchies, l'ascenseur prit, une dernière porte s'ouvrit sur un immense espace. Tout était de blanc, à part les meubles. Même si il n'y faisait pas froid, ce lieu semblait vide de vie, comme un lieu de passage. Kay parla alors qu'il déposait son sac à l'entrée. Elle se retourna alors vers lui alors qu'il expliquait tout pour l'interphone. Puis il s'inclina devant elle pour le dire aurevoir et elle en profita pour lui faire un léger sourire de remerciement. Elle le remercierait vraiment, lui et les deux autres, plus tard.

Et voilà qu'il se retrouvait enfin seul tous les deux. Il s'était déjà mis à l'aise alors qu'elle avait toujours son trench avec son sac en bandoulière par dessus. Pas qu'elle attendait une autorisation ou quoi que ce soit de ce genre là, mais le temps d'adaptation était plutôt long pour cette soirée après 2 jours de voyages. Il avait une voix un peu plus posée alors qu'il lui faisait la visite orale du propriétaire. Une douche ? Oui ça allait surement lui faire beaucoup de bien, surtout après tous ces kilomètres parcourues. Mais elle ne put retenir un rire alors qu'elle voyait sa grimace. Il était bien ironique sur ce point là !


"Va pas te plaindre, c'est exactement ce que tu avais dans ta cabane au fond des bois."

Retournant à son sac posé près de l'entrée, elle le reprit en main et se ravança au milieu de la pièce principale.

"Je prends quelle chambre ? Pour poser mes affaires ..."

Il lui proposa laquelle des deux portes ouvrirent et elle l'abandonna à la cuisine, pénétrant dans la pièce. Elle ne prêta pas vraiment attention à l'agencement ni à la décoration des lieux, maintenant qu'elle avait la douche dans la tête, plus rien d'autre ne comptait. Elle posa alors son sac noir à terre, au pied du lit, et son sac en bandoulière sur le lit. Une fois ce poids enlevé de ses épaules, elle commença à se déshabiller tranquillement, enlevant son trench, puis son haut pour se retrouver en débardeur. Puis elle s'assit pour enlever ses chaussures et la sensation de retrouver ses pieds, que le sang circule à nouveau dans ses orteils, cette sensation là fut d'une jouissance ! Bien vite, les chaussettes partirent retrouver les chaussures, dans un coin de la pièce. Ses petits orteils tapotaient tranquillement le sol alors qu'elle se penchait vers son gros sac posée au sol pour l'ouvrir et sortir différent bric à brac avant d'atteindre des vêtements plus confortable à mettre. Une fois le tout en main, elle ressortit de la chambre et revint dans la pièce principale, pour voir comment se débrouillait son hôte.

"Alors, le ravitaillement est acceptable ? Pour la salle de bain, je peux tout trouver facilement ou il y a des caches secrètes ?"

De petits trais d'humour pour détendre l'atmosphère ...
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1007.12.12 14:16

La remarque d'Annabel me tire un sourire alors que je me dirige vers le frigo, j'ai à peine le temps de l'ouvrir qu'elle me demande quelle chambre elle doit occuper, d'instinct je lui répond de poser ses affaires dans la seconde chambre, avant de réfléchir et de me rendre compte que c'est celle que j'occupe chaque fois que je dors ici. Je me gratte pensivement le menton en me dirigeant vers les placards que j'ouvre un à un. Comme je m'en doutais, plats à réchauffer, bières, nutella et... Encore de la bière. Un soupir plus tard et Annabel était de nouveau là, me posant une nouvelle question que j'accueillis d'un sourire en coin.

« Y a une cache secrète, mais t'y aura accès que si t'es sage... »

Ses quelques mots furent suivit d'un clin d’œil alors que je passais à coté d'elle, en profitant pour frôler innocemment sa hanche de ma main. Je m'arrête devant le buffet pour vérifier si ce qu'il contenait n'avait pas bougé : heureusement que non. Du coin de l’œil, j'observe le petit bout de femme qui s'en va vers la salle de bain. A cette pensée, des images des vestiaires du SGC assaillent mon esprit déjà assez embrumé par cette présence féminine. Je fais craquer ma nuque, mon esprit perdu au milieu de ses songes alors que je déboutonne le haut de ma chemise. Je vais vers la clim pour la baisser à 20°, température amplement suffisante pour moi.
Mes oreilles m'indique qu'Annabel est sous la douche, mon esprit me torture d'image et de sensations érotiques alors qu'une partie de moi-même me dit de ne pas me laisser aller, pas encore, pas toujours... Je prend la direction du couloir, le traverse de pas de loups . Je m'arrête devant la porte de la salle de bain, tiraillé entre l'envie d'être avec elle et le besoin de me préserver par la solitude. Ma main se pose sur la poignée.

Je me détourne vers la chambre dont j'ouvre la porte, j'enlève l'arme que j'ai à la ceinture et la lame cachée dans ma rangers, que j'enlève ensuite. Sans arme je me sens nu, mes doigts tapent un rythme imaginaire sur le Colt posé à coté de moi alors que le bruit de l'eau coulant le long du corps de mon invitée me torture. Bordel.
Je ne tarde pas à me déshabiller et toc un coup avant d'entrer dans la salle de bain -j'ai pas envie de prendre une mandale si je la prend par surprise- le miroir posé contre le mur de droite est couvert, afin que je ne vois pas mon corps mutilé par la guerre et marqué par la maladie. J'espère seulement qu'Annabel ne remarque pas les marques de seringues au niveau de ma nuque, jusqu'à maintenant masquée par le col de ma chemise.
J'entre dans la douche sous le regard de la blondinette, je ne dis rien, ce n'est pas nécessaire entre nous, pas cette fois. Je l'embrasse, entourant son petit corps de mes bras. Ainsi elle a l'air fragile : plus petite, moins marquée, plus... humaine. J'éloigne cette pensée pour ne pas me creuser la cervelle. La France est ma terre de repos, Nantes mon territoire, cet appartement mon antre. Je suis au calme, pour l'instant en tout cas... Nul doute qu'avec Annabel, le calme ne durera pas bien longtemps.
L'eau chaude me fait du bien, détendant quelque peu mon corps malmené par le transport de ces derniers jours. Je ne tarde pas à bloquer la petite tête blonde entre mon corps et le mur de la douche qui ne va pas resté froid bien longtemps, j'en suis persuadé...


« Ici, tu es sous ma protection blondinette, il ne peut rien t'arriver. »

Je lui fais un de ces rares sourire sincère que je me permet lorsque je suis en présence de quelqu'un de confiance. Jamais je ne lui dirais, mon orgueil me l'interdit mais j'espère sincèrement qu'elle le comprenne d'elle-même, qu'elle sache qu'elle puisse compter sur moi. Trop rare sont les gens qui peuvent se vanter de m'avoir vu comme je suis vraiment et bientôt, elle ferait partie de ce petit cercle fermé. C'est aussi pour ça que je l'ai fait venir en France.
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1023.12.12 20:39

Le ruissellement de l'eau chaude sur le sol de la douche était une formidable invitation à la relaxation, surtout après toutes ses heures de voyage. Néanmoins les pieds hésitaient, tout comme le reste du corps. La jeune femme craignaient désormais un peu les douches et sa peau avait perdu l'habitude du contact avec la chaleur. Une légère fumée commençait désormais à s'échapper du liquide transparent, réchauffant ainsi l'atmosphère de la pièce. Ainsi, petit à petit, les différents vêtements vinrent s'affaler sur une chaise, Annabel se retrouvant ainsi en sous-vêtements, les mains posées à plat sur le meuble à vasque. Elle ne voulait pas le reconnaître mais elle restait troublée, son coeur ne voulant pas se calmer. Elle l'avait bien sentit ce geste délicat lui effleurant la hanche, sa peau en avait même encore gardé la sensation. Elle baissa la tête, pourtant elle aurait du s'y attendre, elle même avait joué l'ambiguïté ou même parlait au second degré. Mais après tout ce temps, que les choses redeviennent concrètes, elle ne se sentait pas prête, presque effrayée. Le clapotis de l'eau contre les parois lui rappelèrent la raison de sa présence dans cette pièce. Mais au moment de rentrer dans la douche, elle remarqua qu'il lui restait toujours des vêtements. Sa main se recroquevilla sur le montant de la porte, cette peur la reprenait mais elle ne devait pas y succomber, il fallait qu'elle prenne le dessus pour continuer d'avancer. Alors ce qu'elle portait encore alla rejoindre le reste et elle plongea sa tête sous le pommeau de douche, comme pour s'occuper l'esprit.

Mais le silence ne dura pas bien longtemps, comme toujours. Un coup sec rencontra la porte et celle-ci s'ouvrit doucement. D'un coup, la jeune femme se retourna pour se mettre face à celui qui entrait, couvrant sa poitrine de ses bras dans un geste instinctif de protection. Son coeur battant la chamade, elle reconnut au travers de la paroi vitrée le visage de son hôte. Elle le suivit d'un regard surpris et inquiet alors qu'il se rapprochait de plus en plus et finit par la rejoindre. Elle fit un pas en arrière, comme si ce geste allait lui servir à quelque chose, mais bien vite il entoura son torse de ses bras, la ramenant contre lui, finissant ce geste par un baiser. Elle ne dit rien, de toute manière, qu'y avait-il a dire ? L'eau frappait son visage sur le côté, collant ainsi quelques une de ses mèches de cheveux sur sa tempe et sa joue. Elle n'avait pas bougé ses bras, se tenant toujours entre leur deux torses. La situation faisait qu'elle ne pouvait qu'uniquement le fixer dans les yeux, basculant ainsi légèrement la tête en arrière vu la taille de l'homme. Et puis il enchaîna en la faisant reculer jusqu'à ce que son dos rencontre la paroi gelée. Elle ne frissonna pourtant pas, son dos ayant perdu beaucoup de ses facultés sensorielles depuis des années.

Sans le quitter des yeux, toujours incapable d'émettre un son ou même de bouger un muscle, elle resta à l'écouter alors qu'il lui débarrassait des cheveux trop collant sur son visage du bout des doigts. Sous sa protection ? Elle baissa alors le visage, ferma les yeux afin d'arrêter les larmes qui envahissaient son regard mais peine perdue d'avance. Ses larmes se mélangèrent à l'eau chaude alors que ses bras se posaient sur son torse, son visage venant se poser sur son sternum. Elle ne criait pas ni ne sanglotaient, elle s'était simplement recroquevillée contre lui, ne pouvant empêcher ses peurs et ses inquiétudes s'échapper par ses larmes. Comment pouvait-il simplement dire ce qu'elle espérait ? Un endroit au calme, tout simplement. Loin de tout, des goa'ulds, de l'armée, de la vie elle-même. Assez vite, ses mains passèrent de son torse à son dos, l'encerclant à son tour alors que ses larmes commençait doucement à se raréfier. Depuis quand n'avait-elle pas tout relâcher ainsi ? Même pour Joshua, elle n'avait pas réussi à le faire. Elle se décolla alors du torse de l'homme, restant à regarder ses cicatrices, toutes aussi différentes les une que les autres. Elle apposa alors ses lèvres sur l'une d'entre elle, comme si à son tour, elle lui apportait sa protection, comme si elle arriverait à guérir ses plaies.

Et après avoir laissé ses baisers parcourir son torse, elle se sentit un peu plus pressée contre la paroi de la douche. C'est à ce moment là qu'elle croisa le regard ardent de l'homme qui ne laissait pas beaucoup de doute sur ce qui allait suivre.
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1014.06.13 6:00

La température montait et ce n'était pas du à l'eau s'écoulant sur nos corps nus. Non, c'est nous qui faisions monter le thermostat. Je me rapprochais encore un peu plus d'Annabel, elle était à présent emprisonnée entre mon corps puissant et le mur. Mes mains descendirent le long de son corps et s'arrêtèrent sur ses fesses, je resserrais sensiblement ma prise pour la soulever, la plaquant avec un certain empressement contre le mur.

Je reprenais ma respiration, soulagé d'une certaine pression. Comme à chaque fois, j'avais refréné en partie mes ardeurs, ne voulant pas prendre le risque de blesser la jeune femme -notre différence de carrure est assez impressionnante- ou de la brusquer. J'avais appris par le passé qu'il ne fallait parfois pas grand chose pour rappeler à une victime de viol -et/ou de violences- son passé même si elle avait réussie à passer outre. Je rouvris les yeux, croisant le regard de la blondinette, un sourire déforma mes lèvres en voyant la petite lueur trônant au fond de ses yeux. J'étais autant requinqué que fatigué, c'était assez contradictoire mais le sexe m'avait toujours fait cet effet. Je profitais d'être sous l'eau pour me laver rapidement et quelques minutes après, je sortis de la douche, non sans donner une tape sur les fesses d'Annabel en guise d'ultime provocation. Séchage express avant d'enfiler un jean, mes rangers et un t-shirt... un peu trop serré. Je l'enlevais et regardait l'étiquette sur la quelle avait été dessiné un petit smiley a coté de la taille, du L. Un coup d'Ibério, sans aucun doute possible. Je soupirai et fouillait ma commode, l'ensemble des t-shirts avaient été remplacés. Espèce de petit con sans cervelle. Y aura vengeance. J'allais dans mon « bureau », poussant la lourde porte, pour y chercher mon sac de secours. La pièce faisait douze mètres carré. Le sol était recouvert de parquet, les murs et le plafond étaient blanc. La pièce était carré, deux fenêtres laissaient filtrer la lumière auxquelles étaient accrochés des volets métallique épais à l'intérieur, visiblement fait pour arrêter des balles. Une table sur la droite, collée contre le mur sur laquelle était posée tout le nécessaire à l'entretien de mon armement et un paquet de chargeur et de munition en tout genre. Au dessus un râtelier ou étaient accrochés un M4-A2, un Benelli, un MP5SD3 et un SOCOM. De l'autre coté de la pièce, un bureau avec trois chaise, une carte de Nantes était posé dessus avec les différends parcours envisagés pour l'aéroport. Sur le mur en face des fenêtres une carte du monde annotée : des post-it, des punaises et des traces au marqueur dessus. Je pris le sac sous la table contenant les munitions, l'ouvrit et prit un t-shirt dedans, à la place je plaçais un des t-shirt trop petit, juste au cas où.
Une démarche légère attira mon attention, j'étais encore accroupi devant mon sac, je me redressais en enfilant mon haut. Je me retournais vers Annabel avec un léger sourire.

-J'ai un cadeau pour toi.
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MessageSujet: Re: En France. (Annabel)   En France. (Annabel) No_new1022.09.13 19:13

Comment l'avait-il su ? Au début, elle n'y avait pas pris attention mais au fur et à mesure que ses caresses se faisaient plus insistantes, elle avait remarqué une certaine retenue. Même si il s'agissait des premières caresses qu'elle ressentait depuis fort longtemps et que les dernières personnes l'ayant touché étaient des médecins et infirmiers (rien d'agréable bien entendu), elle s'étonna elle-même de les accepter sans crise de nerfs. Menchu était le seul homme en qui elle pouvait avoir confiance et ces retrouvailles confirmait cet état de fait. C'est pourquoi elle ne dit rien de plus lorsqu'il termina de se doucher et sortit de la salle de bain. Le picotement encore chatouillant ses fesses, elle termina de reprendre ses esprits sous l'eau chaude, laissant les fines gouttelettes ruisseler sur sa peau.

Elle finit par s'arracher à l'atmosphère chaude et humide de la pièce, enfilant des sous vêtements et un jean rapidement, restant en soutien-gorge, encore réchauffée par l'activité physique. Les questions recommencèrent à envahir son esprit. Pourtant elle ne l'a mentionné nul part, dans aucun rapport. Alors comment l'a-t-il su ? La porte de la salle de bain refermé derrière elle, ses pieds encore humide laissant ses traces sur le sol, elle s'avança dans le couloir en attachant ses cheveux en nattes. Elle arriva enfin devant une porte ouverte et s'épaula contre son montant, sans ajouter un mot, observant tranquillement l'homme qui occupait la pièce. Mais bien vite, et sans surprise, il remarqua sa présence. Et finalement, c'est elle même qui fut surprise. Un cadeau ? Elle ne su si c'était la nouvelle ou sa propre réaction qui l'étonnait le plus. Elle resta un instant hébétée ... Après l'arrivée à l'aéroport sportif, la cession de douche, voilà qui lui offrait un truc ? Cet homme était réellement imprévisible et presque incompréhensible ... Ou bien c'est elle qui ne comprenait plus rien aux relations humaines.


"Un cadeau ? Et en quel honneur ?"

Non, elle ne méritait pas ce genre d'attentions. Son tic lui reprenant, elle redressa ses poignets sur sa poitrine et commença à gratter les croûtes sur sa main gauche, ramollies par la douche. Elle s'arrêta lorsqu'elle sentit un croûte partir en laissant s'échapper un peu de sang.

"Au fait ... Comment tu l'as su ?"

Elle marqua une pause, attendant que le jeune homme fasse le lien et elle s'avait qu'il le ferait aisément.

"Je n'en ai fait mention nul part et ne l'ai dit à personne ... Tu n'étais même pas sur les lieux quand ça s'est passé et j'étais seule ..."

Sur ses derniers mots, sa voix se vrilla et ses doigts s'agitèrent. La peur de l'attaque la reprit au niveau de la poitrine, revoyant les visages des jaffas. Mais bien vite, elle se reprit, elle avait réussit en s'en débarrasser seule et elle devait arrêter de se pourrir la vie avec des souvenirs de ce genre. Elle essaya alors un trait d'humour afin de  détendre l'atmosphère ...

"Je n'ai pas pu te le dire jusqu'à maintenant mais tu étais toujours aussi sexy sur le chariot qui te menais à l'arène là-bas."
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En France. (Annabel) _
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En France. (Annabel)

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