Beaucoup pense que le changement est une chose qui ne peut être que meilleure, que peut vous permettre d’avancer. Mais comment percevoir ça quand vous venez de perdre votre meilleur ami ? Que l’on vous envoi dans un endroit bien plus top-secret que shernobil, et que seul votre motivation n’est à prendre en compte. Votre expérience dans ce genre de situation ne vous sert à rien. Toutes visions du monde vont être chamboulées voir même erronées. Alors je vous repose la question, que vous reste-t-il comme réaction ? Lui pourrait vous répondre, le Soldat Mayers. Il ne ressentait qu’à cet instant un grand vide en lui, plein d’appréhension de ce moment, complètement déboussolé. C’est dans cet état-là, qui était là examinant son packtage, cherchant à savoir si ce choix était bien le bon. Parce qu’il s’il avait tort, un retour en arrière ? Il pouvait espérer mais juste espérer. Ce fut un clackson qui le sorti de son moment d’hésitation. Il le ramena à la réalité. Après l’épreuve qu’il venait de traverser, un peu de changement et d’action ne lui ferai pas de mal. Et ça, il le savait très bien.

C’est ainsi donc bien décidé dès lors dans son choix qu’il attrapa son sac d’une main et parti de son chez-soi. Et ça pour un bon bout de temps. Une voiture officielle l’attendait dehors. Un 4x4 noir, vitres teintées, la panoplie du top-secret. Mais qu’importe, sa route était maintenant toute décidé. Le véhicule se mit en marche, amenant notre militaire vers sa prochaine destination. Sa première épreuve pour intégrer le SGC. Quelques heures le menèrent à sa destination. Un camp de base plutôt bien protégé, est grillage, fil barbelé et autres sécurités qui dissuaderaient les plus courageux d’entrer. Le véhicule stoppa sa route au milieu d’une grande court de terre encerclée de pré-fabriquer. A peine le coli déposé, le 4x4 s’empressa de faire demi-tour et de repartir pour où il était arrivé. Le garçon fut directement pris en charge par un militaire sur la zone. Malheureusement pour lui, un hélicoptère survola la zone à basse altitude à ce moment précis. Son collègue tenta de lui dire quelques mots, notre soldat n’entendit pas seulement un mot de son nouveau compagnon. Accompagné par le bras, il fut amené à l’un de ces bâtisses non loin de là. Arrivant finalement au calme, se trouvait dès lors en face de lui un haut-gradé de dos.

Soldat de la zone : Voici la recrue Mayers Lieutenant.

Nous y voilà donc. Ce n’était en rien ce lieutenant Russe qui était l’instructeur mais le sergent en face. Il y avait bien l’allure d’un militaire. Café à la main, uniforme, tête au carré mais surtout un regard bien typique du gars mal dans sa peau avec des revolvers dans les yeux. Il était sûr que celui-là ce n’était pas un tendre. Après tout notre Mayers en avait connu d’autre, des vertes et des pas mures, mais la discipline est le fondement même de l’armée et ce n’est pas lui qui allait remettre tout ça en cause. Sans même une salutation ou même un quelconque bienvenu le voilà ordonné de rejoindre un groupe plus loin. Ce fut sans même ouvrir la bouche, packtage sur l’épaule qu’il prit la direction des autres soldats. Mitigé dans leur allure. Certain déjà en tenu, d’autres encore en civil mais tous à leur visage on voyait que ce n’étaient pas des tendres. C’est arrivé à sa destination qu’il eut pour le moins une agréable surprise.

Alors même qu’il s’apprêtait à poser son sac à terre et se mêler sur le pourtour du cercle formait par tous ces hommes. Il se fit alors tapoter l’épaule par une main qui lui s’emblait toute aussi amicale. « Alors qu’est-ce que fait le célèbre Chris Mayers ici ? ». Ce sont les seuls mots qu’il put entendre avant que son visage ne se tourne pour mettre un visage à cette voix. « Phil ! ». S’écria notre militaire. Apparemment ils semblaient se connaitre plutôt bien. Pour vous expliquer, pendant plus 2 ans. Chris et Phil on servit dans la même unité faisant pas mal de mission côte à côte. Il faut dire qu’ils ont bu plutôt pas mal de pot ensemble.

Chris : Mais qu’est-ce que tu fous ici ?
Phil : Ca fait pas mal de temps que je me suis fait muter ici. Et toi ? On dirait que l’Air force est devenu dingue pour envoyer un gars comme toi ici. Et oui et je suis au courant pour Fred, désolé de n’avoir pas été là pour ses funérailles.
Chris : Un gars comme moi !? T’es encore plus timbré que moi. Et ne t’inquiète pas pour Fred, c’est du passé maintenant. Mais dis-moi qu’est-ce qu’on fou ici ?
Phil : Ah ça ! Je sens que tu vas bien t’amuser.

Il n’eut alors le temps de faire plus connaissance envers le passé. Le Sergent que notre Mayers avait préalablement rencontré venait de refaire son apparition. Perché sur une sorte de palette, il dominait le petit groupe. Sa parole fit taire la plupart des gens alors présent. Prêt à écouter ce qu’il avait à dire, en quête d’en savoir un peu plus sur ce qu’on le faisait ici. Et pourquoi le gouvernement prenait tant de précaution pour tout ce projet. Il faut dire que pour Chris il avait encore du mal à croire tous les rapports qu’il avait dévoré avant de venir ici mais bon il faut dire que tout ça semblait … Vous avez compris n’est-ce pas ? Paroles du Sergent : « Messieurs !!! Savez-vous ce que cette base est au juste ?! Vous devrez le savoir même vue qu'on a dut vous en parler avant de vous faire rejoindre le projet. Alors je vous écoute. ». Tous semblait bouche BET. Personne dans le groupe ne voulait semble-t-il oser dire un mot sans paraitre pour un parfait abruti auprès de tous. Mais comme vous dira la plupart des gens, dans tout groupe il y a l’intelligent et l’idiot. Il ne vous reste plus qu’à savoir si Mayers fait partie de l’un ou de l’autre groupe.

Chris : D’après ce que j’ai pu lire, on là pour dézinguer des insectes extra-terrestres plutôt maléfiques qui rêve un jour de conquérir l’univers. Ah oui ! Ils parasitent d’autres humains et semblent avoir une certaine dent envers la terre. Bien que la priorité de ce projet concerne les technologies extra-terrestres. Et tous les voyages inter-planétaires se font à l’aide d’une espèce d’un super grand anneau avec une bonne dose de flotte en son centre. Je crois que j’ai tout dis non Sergent ?

Notre soldat avait pris un ton assez ironique dans son débat, parce que tout ça semblait encore pour le moins impossible pour lui. Mais et vous dans sa situation, croiriez-vous à tout ça ?

Et bien nous y voilà. Il semblerait que les choses commençaient à devenir intéressantes. Après le discours du Sergent, aussi sérieux et emblématique qu’il le pouvait tous au tant qu’ils étaient aussi, même l’un d’entre eux avaient le moindre doute, il venait d’être balayait. Il faut dire que l’armée avait des hommes qui savaient y faire en matière de parole. Encore fallait-il quelques têtes brulées comme Chris pour leur répondre. Mais qu’il en soit ainsi. Après tout notre Mayers n’était pas là pour se faire des ennemis bien au contraire. Il ne put prendre les mots du Sergent que comme des compliments, même si cela n’était pas forcément le cas. Mais en tout cas tout ce beau monde était d’ores et déjà en route. Vers quoi ou vers qui ? Nul ne le savait. C’est pourquoi durant toute la traversé de la base aucune parole ne se fit entendre. Pas un moindre un simple commentaire concernant tout ça. Rien. Tous étaient bien trop anxieux par la suite, sachant que quoi qu’il aller pouvoir bien se passer dans ces épreuves, il est certain que personne n’avait rien vu de tel avant.

C’est ainsi donc que le groupe arriva à un hangar. Du moins s’il on pouvait appeler ça ainsi. Juste des taules mises l’une contre l’autre pour former une bâtisse. Rien de très rassurant je vous l’accorde, mais même si l’épreuve semblait dure, la récompense en serai surement de la même hauteur. Après tout ils avaient tous choisi d’être ici, enfin du moins la plupart, alors à quoi bon hésiter. Le videur, sans même bouger une seule cellule laissa passer le cortège. Un homme que Chris ne put s’empêcher de dévisager. Un acte accompagné de pensées toutes aussi profondes : * Eh bien ils sont tous comme ça ici ? Il faut qu’ils se détendent un peu. *. Mais bon qu’importe ses pensées, on ne l’engagé pas pour penser mais pour exécuter les ordres n’est-ce pas ? C’est ce qu’on aurait pu croire, mais qui sait dans quelle situation vos supérieurs peuvent vous mettre.

Enfin arrivé à la destination finale, tous se mirent en rond au tour du sergent pour écouter ses directives. « Voilà Soldats. Je pourrais vous parler pendant des heures de notre ennemi, de ce qu'on fait sur les autres planètes et ainsi de suite. Mais mon expérience m'a prouvé que la pratique était meilleure enseignante que la théorie. Donc, enfilez moi ces tenues et une fois prêt, ouvrez la porte. Vous, vous dirigerez cette petite équipe et vous, vous le seconderez. Voici votre ordre de mission.
Une de nos équipes est revenue de son exploration avec un gars en moins. D'après leur rapport, il s'est fait capturer. A vous d'aller le chercher et de faire ce qu'il faut pour revenir en entier. Tâchez de faire attention. » Tout avait été dit non ? Voilà que maintenant Mayers allait devoir jouer les chefs et bien pour une situation inattendue, ça l’était. C’est sans un mot que tous partirent en direction d’un casier enfilant la tenue donnée pour affronter ce qu’ils les attendaient derrière cette porte. En tant que chef, notre Chris national se devait de prendre parole.

Chris : Bon et bien les gars, je crois qu’avec moi comme chef vous n’êtes pas dans la moise mais je ferai mon maximum pour qu’ensemble, tous on réussisse notre mission. Bon d’abord je m’en contre balance de vos noms, grades et autres signes distinctifs. Moi je suis chef, lui c’est second et les autres vous prendrais un chiffre de 1 à 8 que vous marquerez sur vos uniformes. Dans un premier temps vous allez tous m’indiquer vos atouts et vos faiblesses sans ses connaissances vous serez mort dans quelques secondes c’est certain.

Sans dire un mot, tous marquèrent leur nom sur leur casque. Ils avaient compris l’exercice et tout ça n’était en rien fait pour s’amuser. Alors quoi qu’il pouvait y avoir derrière cette porte ça n’allait pas être de la tarte. Ce fut ensuite le tour des présentations, chacun présentant leurs compétences et leurs faiblesses. Certains étaient de vrai commando, d’autres maitres dans l’art de la technologie, d’autres en tant que chercheurs, d’autres de la survie et un en furtivité. Cela promettait d’être très … chaud. Ce fut alors le moment de donner les dernières directives.

Chris : Bon alors passer cette porte on va diviser en trois groupes, deux de quatre comme convenu et le dernier sera composé du seconde, toi et vous. Compris ? Et on reste en permanence en contact radio sauf si cas exceptionnel. Aller !

Notre Mayers prit alors la tête du groupe. S’élançant dans l’inconnu, neuf personnes derrières lui aussi déterminés et chaud qu’il pouvait l’être. Ce fut alors à peine passé la porte que l’on entendu les : « Woua. Mais qu’est-ce que c’est ? » De tous les soldats en cœur. C’était certain, cette mission n’allait ressembler à aucune autre.

Tout semblait pour le mieux n’est-ce pas ? Tout le monde marchait dans une forêt plus que tropicale aux températures plus qu’extrême. Il faut dire que Chris avait déjà affronté le désert plusieurs fois mais ce genre de situations cela n’a rien de comparable. Quand vous suet et que l’air est aussi humide que vous, c’est tout simplement affreux. Ajoutez à cela un bon trente centimètres de boue à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de vos bottes. Le moindre effort au sol vous demande une dépense en énergie colossale. Alors quand vous marchait ainsi pendant plusieurs heures dans ce genre d’endroit avec ce genre de condition vous êtes rapidement à bout de souffle et une certaine fatigue se fait sentir. Mais que voulez-vous, tous savait ici que l’examen n’allait pas être de la tarte, loin d’une simple démonstration de tir, ou de quelques loopings dans le ciel. Personne ne se plaignait ici, ils avançaient tous, la rage au corps pressé de terminer l’exercice avec un regard de braise. Le contact radio était venu, allait-il être bénéfique ou encore signe de souffrance ? Ecoutons les dires de nos soldats.

Poste du sergent juste au-dessus.

Chris : Groupe beta n’intervenez pas, je répète n’intervenez pas. Jouer en héros aujourd’hui ne vous apportera rien. Les héros meurent au combat, les seuls héros que je connais sont inscrit sur une tombe, c’est ce que vous voulez soldat ? Alors patienter quelques secondes nous sommes non loin de votre position à l’est. Tenait la position au sud nous allons faire une attaque combinée pour augmenter nos chances. Rappelez-vous notre réussite dépend de vous beta.

Il reçut dès lors un : « Oui chef ! » Signe que tout se passait sans accros. Le groupe de notre Mayers comme convenu se déplaçait donc sur le camp ennemi, chacun faisant attention à chacun de ses pas ne voulant pas alerter le moindre garde. Durant le déplacement notre chef en titre communiqua l’information au troisième groupe. Qui eux se préparèrent à prendre d’assaut la cible pour l’ouest. Si comme l’avait dit le groupe beta l’ennemi n’était pas en grand nombre, un assaut combiné de plusieurs directions devrait être efficace, rapide et précis. Seulement une poignée de secondes suffisent afin que tous les groupes fussent en place. Chacun des groupes de la mission à plat vendre examinait le camp, observant méticuleusement le moindre des mouvements adverse. Comme il avait été dit, l’ennemi ne semblait pas en grand nombre et les bâtisses, ou du moins les grands tipis qui servaient de camp se comptait au nombre de trois.

Chris : Bien tout le monde est en place ? Alors que chacun des groupes prennent une cible. Compris ! Aller go go go go !!!

C’est ainsi que les premiers tirs furent donnés. L’ennemi prit par surprise n’eut à peine le temps de les voir que voilà tout ce beau à terre. On entendit alors deux RAS, signifiant que les deux premières tentes fouillées été vides. Notre Mayers entra donc dans la dernière tente. Mis à terre deux hommes encore debout. Se tenait là, un homme à genoux, sac sur la terre. Son allure signalait qu’il était pour le moins inquiet par les tirs précédents. Notre chef donna alors ses ordres. Il ordonna au groupe beta d’escorter l’inconnu. Le groupe chef passa devant et le dernier groupe avait pour ordre de fermer la marche. Tous en file, ils prirent la route du nord, signe du point d’évacuation semblait-il …