L’appréhension guidait les pas du Général qui, au sortir de son bureau, ne cessait de se demander si les décisions qu’il allait prendre aujourd’hui seraient les bonnes. Ce n’était pas la première fois qu’il allait donner de tels ordres, mais à chaque fois qu’il avait pris ce genre d’initiative risquée, il avait eu sur le dos soit le CIS, soit le Pentagone, soit bien évidemment le NID, pour le critiquer et le pousser jusqu’à la sortie. Avec un acharnement pareil, il avait presque commencé à douter de lui, et Jack O’Neill pouvait s’estimer heureux que le programme Stargate n’était pas révélé aux yeux du monde entier, tant il aurait eu pareils problèmes avec d’autres organismes, tels que les médias.
Il n’avait pas changé sa ligne de conduite : celle qui était d’agir avant d’attendre que le mal ne leur tombe dessus. C’était donc pour cette raison qu’il préparait cette mission spéciale, sans parler du fait que s’il avait été Colonel et en état de partir sur le terrain, il aurait pris la même décision sans hésité et se serait obstiné, peu importe les ordres de ses supérieurs.

« Préparons-nous, Walter. » Venait-il de dire au Sergent Harriman responsable de la porte des étoiles. « Préparons-nous à recevoir la tempête. »

Car c’était bien le calme avant la tempête qui caractérisait ces derniers mois, où les rapports de missions des équipes SG et des alliés ne cessaient de craindre la menace grandissante que représentait Anubis, le seul goa’uld dont on ne savait finalement pas grand-chose sur lui, pas même sur son physique qui était constamment enveloppé d’une grande robe noire à capuche. Entre rumeurs et affirmations, tous genres d’histoires circulaient dans la galaxie à propos de peuples soumis en esclavage, de planètes embrasées et de technologies sophistiquées encore plus dangereuses que celles que possédaient habituellement les autres grands maîtres Goa’ulds. Pour gagner, il allait d’abord falloir réduire la puissance technologique du « Dieu » Chacal. C’était le moteur de cette mission, la raison pour laquelle ils prendraient autant de risques. Et à cette pensée, Jack fut persuadé que c’était une bonne raison et que c’était le moment d’agir. Au plus vite.

Ainsi, il avait demandé à Walter d’appeler en salle de briefing une longue liste de noms à travers les haut-parleurs de la base. Malgré quelques retardataires habituels, la plupart étaient arrivés au bout d’une quinzaine de minutes. Ainsi étaient donc réunies exactement douze personnes, en plus du Général : Le Colonel Giovanni Thil et le Major Martin Green étaient les plus gradés, et la recrue Sarbin Taal était le petit poucet du groupe. Entre-deux, il y avait plusieurs Sergents comme Dean Jonshon et Alicia Becker Johansen, un Lieutenant du nom de Zachary Olmos et bien sûr, des Soldats tels que les dénommés Miles Quaritch, Edward Piet, George Martins ou encore Emilie Baumann. Une belle brochette de militaires donc, mais pas que… Dans ce groupe de gros bras étaient présents deux archéologues : Franz Scorzi et Luis Garcia. Le premier se différenciait par sa posture différente, jamais au garde-à-vous, et le second par son hygiène déplaisante.
Evidemment, avec autant de monde, les places assises étaient limitées et réservés uniquement aux haut-gradés. Mais par élan de solidarité, et aussi pour montrer qu’il pouvait encore tenir sur ses deux jambes, Jack décida de faire le briefing debout.

« D’après des informations fiables venant de nos alliés et confirmées par l’une de nos équipe, il semblerait qu’Anubis fasse route vers Abydos à bord de son vaisseau mère. Il serait à la recherche de l’œil de Râ, qui procurerait à son vaisseau une puissance de feu dix fois plus importante que celle qu’il possède actuellement. Ca ne sert à rien de préciser qu’avec un tel avantage technologique, il pourrait faire plier les genoux de n’importe quel autre goa’uld et venir nous bombarder tranquillement… Seulement moi, je ne suis pas d’accord. Et je ne veux pas abandonner le peuple d’Abydos à une mort atroce. »

L’objectif de la mission semblait clair. Malgré tout, O’Neill synthétisa son discours, si ce n’est pour être sûr que même les moins futés d’entre eux aient bien compris ce qu’il leur demandait de faire.

« Votre mission est d’aller sur Abydos, d’aider à l’évacuation du peuple abydosien vers notre Site Alpha, et de faire des recherches en même temps sur l’œil de Râ. Il faut le trouver avant l’ennemi et le ramener en lieu sûr, compris ? » Il y eut un moment de flottement, et le dernier œil de Jack observa, grand ouvert, les visages alentours.

« Je vous rassure, il ne s’agit pas d’un vrai œil. C’est plus une sorte de cristal, circulaire… Bon, des questions ? »


[HRP: Voilà, vous avez une semaine pour répondre à ce post. Comme vous le voyez, y a pas mal de pnj mais ne vous inquiétez pas, le principal de l’histoire se concentrera rapidement sur vous les joueurs… Profitez-en pour poser vos questions s’il y en a car après on va pas trainer, je vous enverrais direct sur Abydos Bon jeu à tous et s’il y a des questions, je suis libre par MP !]

Le nouveau venu au SGC était au mess en train de boire un café devant un jeu d'échec au moment ou le mégaphone se mit en marche. Il entendit son nom et se leva à se moment.
C'était la première fois qu'on lui demandé de rejoindre la salle de briefing pour une mission.
Il se mit en route en espérant ne pas se perdre encore une fois dans les couloirs car il n'était la que depuis peu de temps.

Les suites de couloirs et d'escaliers filaient et il se concentra pour se rappeler ou était la salle de briefing.
Il regarda le plan et la trouva : Niveau 27, encore quelques niveaux et il serait arrivé.
Sarbin décida de prendre l'ascenseur pour se rendre vers le site de la réunion quand il remarqua que Frenz et d'autres des appelés était à l’intérieur.
*Au moins je ne serait pas en retard* pensa t'il avec un petit sourire.

Il avait beaucoup de questions en tête mais ne dit rien, il attendait le briefing pour être fixé.
De toute façon, il avait apprit à ne pas appréhender et poserait quelques questions si besoins.

ils rentrèrent enfin dans la salle de briefing, il salua le général et compta les personnes pour voir si les douze personnes était déjà la, c'était le cas.
Le Général Jack O'Neill commença son briefing, et Taal écouta avec attention.
"D’après des informations...."
Sarbin était dubitatif, il pensait avoir tout compris mais hésitait à poser une question sans doute stupide sur l'oeil en question quand le général repris son discour.
"Votre mission .... le trouver avant l’ennemi et le ramener en lieu sûr, compris ?"

* Un oeil ? comment ça un oeil ? Je ne comprend pas.*

Le général fini son discoure en les rassurants sur ce fameux oeil et Sarbin se rendit compte à quelle point il était débutant dans ce domaine. Il se devait être attentif, faute de quoi, il pourrait rater quelque chose d'important, voir de vital.
Il aurait aimé avoir des informations stratégiques sur l'endroit de la mission ainsi et le temps dont-ils disposaient avant l'arrivé de ce "Dieu".
Franz avait le même esprit que lui on aurait dit car il posa sa question juste à ce moment,
Sarbin demanderait quelques précisions au pire si il pensait ne pas être suffisamment renseigné.
La réponse du général importait mais cela ne changeait rien, il fallait que la mission soit un succès total car la mission était importante, et ça, il l'avaient tous comprit.

En observant les réactions de chacun, O’Neill eut l’impression de s’adresser à une bande de gamins, car beaucoup manquaient d’expérience dans ce genre de mission et n’avaient pas connu l’enfer d’une bataille contre un ennemi aussi redoutable. Aucun d’entre eux n’avait vécu l’invasion d’Apophis au sein du SGC, ni la menace des réplicateurs dans la réalité alternée, ni même l’assaut sur Nebek… Pour cette mission, le Général aurait bien aimé pouvoir envoyer des Carter, des Daniel Jackson, pour récupérer l’œil de Râ. Mais cette époque était révolue et une autre génération prenait la relève. Voilà ce que Jack voyait devant lui, des hommes et des femmes dont il espérait qu’ils se montreraient à la hauteur, à leur meilleur niveau même, car quand on travaillait dans un tel endroit, un trop long temps d’adaptation ne pouvait être permis. Il fallait répondre aux exigences, ou être remplacé. Ce fut l’un d’entre eux, le jeune Franz Scorzi, qui s’exprima le premier concernant l’arrivée prévue d’Anubis sur Abydos.

« Nous n’en savons rien. » Répondit-il simplement, haussant les épaules comme si cela n’était pas de très grande importance. « Nous avons contacté une première fois Abydos il y a trois heures pour les mettre au courant, puis nous les avons régulièrement recontacté depuis. Anubis n’était toujours pas arrivé et c’est pour ça qu’il faut agir sans perdre plus de temps. »

Les questions suivantes portèrent sur l’œil et les recherches qui allaient être effectuées. Evidemment, s’il y avait autant de militaires présents, c’était pour résister un minimum en cas d’attaque. Même si Jack savait que c’était insuffisant pour repousser l’invasion d’Anubis, il espérait que cela suffirait pour permettre à Scorzi et Garcia de trouver l’objet.

« Cette technologie ne doit pas tomber entre les mains de l’ennemi. Si vraiment le temps vous manque, et que vous ne pouvez plus tenir la pyramide et la porte des étoiles, alors repliez-vous sur Terre et laissez des explosifs derrière vous. Mais avant d’en arriver là, il faut tenter le maximum pour récupérer cet œil. Je sais que ça demande beaucoup de risques mais si je vous ai convoqué, c’est parce que je sais que vous avez les capacités pour gérer une telle situation. » Il avait déclaré ça pour les rassurer, principalement, et pour leur donner confiance en eux et en leurs futurs choix.

« Pour ce qui est de l’armement, Quaritch, en plus de votre équipement personnel, vous pourrez prendre avec vous le matériel qui vous attend déjà en salle d’embarquement, histoire de vous faire gagner un peu de temps. Il y a de tout : des armes pour équiper les abydosiens, des mitrailleuses lourdes, un lance-missile… C’est tout ce que je peux vous fournir et je pense que ça vous suffira vu votre petit nombre. »

« Pour ce qui est de l’œil, nous n’avons pas beaucoup d’informations sur ce à quoi il ressemble. Nous savons juste que c’est un cristal circulaire très puissant. Pour info, il existe dans la galaxie cinq autres cristaux de ce type, à chaque fois appartenant à des goa’ulds, comme Apophis… Et Anubis a réussi à mettre la main sur les cinq. Le seul qu’il lui reste à avoir est celui qui se cache sur Abydos… Alors ouvrez bien vos yeux et ne le ratez pas. »

Sur ces dernières paroles, Jack O’Neill laissa les membres de cette équipe, ou plutôt de ce groupe, se préparer à partir pour cette mission périlleuse. Si seulement il pouvait avoir à nouveau sa force physique d’il y a quelques années, il aurait loupé pour rien au monde cette opération sur Abydos. Il aurait aimé revoir Skaara devant lui pour lui parler librement, ainsi qu’à Kasuf, et faire rire les gosses avec des technologies terriennes banales, comme son briquet. Mais malheureusement, tout ceci était derrière lui et l’avenir s’annonçait sombre pour le peuple d’Abydos…

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