|
| Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) | |
| Auteur | Message |
---|
Alix Bailey---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2032
Arrivé au SGC : 07/07/2010
Age du Joueur : 34
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 20 Profession: Extraterrestre ๏ Expérience: (13/3200)
| Sujet: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 30.06.12 13:58 | |
|
Voilà bien plusieurs heures que la jeune Alix traînait dans la bibliothèque de la base. A son arrivée sur la Tauri il y a des mois de cela maintenant, elle n'y avait jamais vraiment mis les pieds. A cette époque, elle ne connaissait pas leur langue et ne maîtrisait pas la lecture et l'écriture. Aujourd'hui, elle savait parler leur langue, l'écrire, la lire et même compter. Elle avait encore beaucoup de choses à apprendre, elle ne se contentait pas de ce qu'elle avait déjà acquis. Elle voulait en savoir plus, toujours plus, sur ce monde, ses habitants, son histoire.... Sur tout ce qui représentait la Tauri en long en large et en travers. Ce sujet ne la passionnait pas réellement mais ça l'occupait. Occuper ses journées était devenu son objectif premier. Et puis, plus elle apprendrait sur la Tauri plus vite elle pourrait quitter la base pour vivre plus librement. Elle ne savait pas encore quoi faire. Devait elle quitter la base et s'intégrer au peuple de la Tauri, y arriverait il seulement ? Elle semblait tellement déconnectée de ce monde. Rester dans la base et y vivre était ce seulement envisageable sans qu'elle ne finisse par s'y ennuyer ferme ? Il lui restait bien une autre solution mais y serait il autorisée.... Pouvait elle passer la porte pour quitter la Tauri et reprendre son ancienne vie nomade ? Alix y pensait de plus en plus. Elle sortait de temps en temps de la base, se retrouvait seule dans les bois ou les parcs municipaux mais ça n'avait rien à voir avec son ancienne vie. La liberté totale lui manquait par moment quand elle était vraiment seule et que ce sentiment de solitude lui déchirait les entrailles.
Venir sur la Tauri avait été dangereux pour elle, elle aurait du refuser dès le début. Si elle avait su.... Si seulement elle avait pu entrevoir un peu du futur qui l'attendait ici, elle aurait reprit sa route et laissé l'équipe SGC qui l'avait trouvé derrière elle. L'ensemble du bilan n'était pas aussi mauvais qu'on pouvait le croire. Sur cette planète, elle avait pris de nouvelle chose, partagé le quotidien d'un autre peuple. Même s'ils ne se ressemblaient pas le moins du monde, les Terriens et elle, le mélange n'avait pas été si explosif qu'elle l'aurait pensé. Elle s'était adoucie, peut-être même certains d'entre eux avaient ils réussi à l'amadouer. Elle ne fuyait plus les autres et partageait même une conversation. En maitrisant leur langue ça avait été d'un coup beaucoup plus facile. Il y avait autre chose malgré tout, elle avait changé en vivant ici. En bien ou en mal, elle ne pouvait pas encore le dire. Avant, elle aurait dit en bien, ce n'était plus la même époque. Elle avait voulu s'intégrer et faire des efforts pour lui. Elle était tombée amoureuse.... Une vive douleur se réveilla dans sa poitrine, elle ne devait plus y penser, cette histoire appartenait au passé. C'était fini maintenant. Elle devait passer à autre chose, s'occuper l'esprit aussi pour ne plus y penser. Bon sang, ce que ça pouvait être douloureux une peine de coeur !
Alix referma un peu sèchement le livre qu'elle était en train d'étudier. Les pages claquèrent entre elles en se refermant. Elle regarda le livre sans vraiment le voir, perdue dans des pensées à milles lieues de la philosophie terrienne. Elle aimait bien la philosophie, elle avait découvert cette matière depuis peu et s'y intéressait. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle y comprenait vraiment quelque chose, elle ne lisait pas de tels livres juste histoire de passer le temps même si en l’occurrence ils remplissaient une double fonction. Non vraiment, elle s'y intéressait. Surtout aux auteurs qui analysaient les habitudes de vie et les comportements.... Enfin bref, ses pensées n'en étaient pas là. Elle se retourna et rien, mince elle cherchait une fenêtre mais il n'y en avait pas ici c'était vrai, ils étaient dans une base dans une montagne. Tant pis, elle allait s'en passer. S'il faisait beau, elle irait peut-être faire un tour dehors, cela faisait un moment qu'elle n'était pas sortie de la base. Elle n'en avait pas eu tellement de courage. C'était cette raison, ce manque de motivation, qu'elle se demandait de plus en plus sérieusement s'il n'était pas temps pour elle d'aller voir ailleurs, de passer la porte et de gagner une autre planète. Elle allait regretter des personnes qu'elle avait rencontré ici, Alicia et Franz notamment, elle les aimait bien. Cela faisait un moment qu'elle ne les avait pas vue tous les deux. Aussi étrange que cela paraisse, bien que vivant et travaillant dans une base, elle ne les croisait pas si souvent que ça. Pourtant, ils étaient tous les trois dans un espace confiné. Etrange oui, encore une loi de la nature somme doute inexplicable. Elle n'avait pas la motivation de philosopher là dessus, pas aujourd'hui. Peut-être demain, sans doute pas non. Toujours ce même manque de motivation qui lui bouffait la tête et le corps. Quoique, plutôt qu'une ballade pourquoi pas une petite séance d'entraînement, elle pourrait se dérouiller un peu les muscles. Non pas qu'elle en ait vraiment besoin, elle s'entrainait toujours autant, la base possède un bon complexe sportif qu'elle mettait à contribution. Au moins ne pensait elle à rien pendant qu'elle s'entrainait, elle ne pensait surtout pas à lui et le soir, fatiguée, elle s'écroulait littéralement. Elle faisait encore des cauchemars, ils étaient revenus mais ça s'est une autre histoire. Elle avait cessé de chercher des réponses à ses questions, des réponses sur son histoire, son passé, sur ce qui était advenu à son peuple.
Avait elle encore le devoir de chercher la vérité ? Et pour qui ? Pour elle seule, pour un peuple qui devait être disparu depuis des années ? Etait elle la dernière de son espèce ?
|
| | | Alicia Becker Johansen---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2353
Arrivé au SGC : 05/07/2011
Age du Joueur : 32
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 28 ans Profession: Médecin-Militaire ๏ Expérience: (571/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 01.07.12 21:42 | |
| Dieu qu’Alicia passait de mauvaises nuits ! En fait, elle passait des nuits blanches à courir de gauche à droite pour s’assurer que tout allait bien à l’infirmerie. Elle faisait le suivi de ses patients avec rigueur, mais elle n’arrivait pas à reprendre le dessus sur cette charge de travail énorme. C’était différent que de travailler dans un hôpital où on vous amenait un bus de blessés graves ! Au moins, dans ce cas-là, il n’y avait que la relation « médecin-patient » qui entrait en ligne de compte, mais ici, au SCG, c’était un peu plus difficile de se détacher émotionnellement. Il y avait non seulement cette relation « médecin-patient », mais aussi la relation de camaraderies, de frères et sœurs d’armes, d’amis et même la relation de sœur de sang en ce qui concernait Julia. C’était difficile de voir souffrir les gens que l’on aimait et encore plus difficile de ne pas pouvoir faire des miracles pour certains.
Alicia s’était beaucoup d’Eiden jusqu’à maintenant et elle continuerait sans problème. Elle voulait s’assurer que la grossesse allait bien et surtout, elle voulait limiter les dégâts quand ;a la santé du bébé et la santé de la mère. Elle avait déjà fait une fausse couche alors elle connaissait ce sentiment de vide. Elle ne voulait pas que sa collègue médecin perde le sien, surtout que le père de l’enfant n’était pas en bon état. Ce n’était jamais facile de vivre normalement et encore moins au SGC.
Depuis un bout de temps, Alicia se disait que tout allait de travers, mais cette impression était probablement liée à son stress intense. Le stress habituel du job, des missions, le stress qui l’avait surmené depuis plus de six mois alors que tout le monde était porté disparus puis déclarés mort par le CIS, le stress de son futur mariage avec Franz, ce qui allait surement être difficile au niveau de leur carrière, mais elle se battrait.
Pour l’instant, sa plus grande inquiétude allait à Matt Eversman qui luttait pour sa vie alors qu’il avait été infecté par une bactérie extra-terrestre. Pendant sa pause, la jeune femme avait été se renseigner pour voir si elle ne trouverait pas quelque chose dans les bouquins de la bibliothèque. En même temps, c’était le meilleur endroit pour se cacher. C’est donc à la recherche d’un staphylocoque bien précis et surtout inconnu à la Terre qu’elle partit. Elle prit la direction des archives pour voir si on faisait mention d’une telle bactérie pathogène dans des rapports provenant de d’autre planète. Peut-être y trouverait-elle un traitement ou une marche à suivre.
La jeune docteur passa des heures et des heures, assisse par terre, au milieu d’une dizaine de bouquins qu’elle épluchait sans arrêter. La fatigue la gagnait rapidement, déjà qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme, mais elle ne voulait pas arrêter avant d’avoir trouvé. Seulement, on aurait dit que plus elle cherchait, plus elle s’éloignait de son but. Elle savait qu’elle s’était trop impliquée avec Eiden et avec sa promesse faites à cette dernière, mais elle ne renoncerait pas …
Elle finit par abandonner, remettant tous les livres à leur emplacement. Elle reviendrait une autre fois, ca semblait désespéré pour ce soir. Elle se leva donc et quitta les rayons pour se diriger vers la sortie.
Lorsqu’elle tourna la tête, elle vit une femme assise et elle reconnue Alix. Cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas croisé.
Alicia trouvait que ça ferait un peu sauvage de passer sans dire bonjour alors elle alla voir la jeune femme. Bon, celle-ci aurait peut-être du mal à la reconnaitre. La jeune médecin avait de grosses cernes sous les yeux, les cheveux détachés et était pâle. Un zombie aurait probablement fait moins peur à un enfant qu’elle en ce moment. Tout le contraire de d’habitude, elle qui s’arrangeait toujours pour être tirée à quatre épingles.
Bonsoir Alix … Ca fait un moment qu’on ne s’est pas vue, n’est-ce pas.
|
| | | Alix Bailey---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2032
Arrivé au SGC : 07/07/2010
Age du Joueur : 34
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 20 Profession: Extraterrestre ๏ Expérience: (13/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 03.07.12 15:05 | |
|
1000 Words, c'était une chanson qu'elle avait découverte par hasard dans un jeu vidéo. Elle n'y avait même pas joué, elle avait entendu cette chanson en passant dans un coin où elle était diffusée. Elle ne savait même pas tenir une manette de jeu alors savoir brancher tout leur bazar de fils pour voir les images défiler sur l'écran, pouvoir jouer, rien qu'allumer la console de jeu déjà semblait provenir d'un miracle. Bien que plus habituée à leur vie, Alix avait parfois du mal avec la technologie Tauri même la plus simple. Elle n'y était habituée, n'en voyait pas l'utilité et la trouvait plus souvent futile qu'autre chose. Elle ne s'y intéressait vraiment pas... Pour le moment en tout cas, quand elle serait épuisée de lire tout le temps, elle s'y intéresserait davantage sans doute. Elle regardait la télévision de temps en temps mais sans plus, les images mouvantes ne la passionnaient pas vraiment. Elle aimait bien les documentaires, truc tout bête, ils lui permettaient de voyager et d'en apprendre plus sur la Tauri sans avoir à quitter la base. Elle ne se voyait pas trop demander la permission de quitter la base pour voyager dans les autres contrées de la Tauri. Elle n'y serait pas autorisée, pas en ce moment, ni même jamais qui sait. Alors elle regardait le monde Tauri à travers la télévision. Bref, 1000 words était une chanson qu'elle avait souvent en tête quand elle était mélancolique comme maintenant. Elle ne pouvait autrement que la chantonner, elle ne s'en rendait souvent même plus vraiment compte. A ce moment là, elle l'avait effectivement en tête, les souvenirs de Davis la lui avait rappelé à l'esprit. Elle pouvait y penser sans se mettre à pleurer c'était déjà ça. Un jour, elle serait complètement guérie, elle était habituée à ce genre de blessures. Bien que non physique, elles étaient toujours si difficiles à guérir, plus même qu'une plaie ouverte. Elles laissaient de mauvais souvenirs aussi et de la méfiance. Malgré tout, elle y était réellement habituée, cette sensation de manque faisait partie intégrante de vie désormais. Cela lui ferait affreusement bizarre si elle ne l'avait plus un jour, disparaîtrait elle seulement suffisamment longtemps pour qu'Alix puisse goûter à autre chose ? Elle en doutait. Ça ne l'empêcherait pas d'être à nouveau heureuse pour autant mais il lui manquerait toujours quelque chose. Le tout était d'éviter de s'attirer des ennuis à cause de ce manque. Elle fuyait la présence des personnes ressemblant trop aux proches qu'elle avait perdu. Elle ne trouvait pas rechercher leur présence allait l'aider à faire son deuil, vraiment pas. Foutu deuil, s'en sortait on réellement un jour ? Pas sur, même la douleur finissait par passer, les souvenirs et la peine étaient toujours présents quelque part, dans le coeur ou dans l'esprit.
Alix regarda vaguement la couverture du livre qu'elle avait refermé un peu plus tôt, elle n'avait plus envie de la feuilleter maintenant mais il était intéressant. Elle n'avait seulement plus la tête à ça pour le moment. Elle regardait, réfléchissait, ne faisait plus rien. Elle attendait simplement que le temps passe, que ses pensées finissent par tourner en rond pour passer à autre chose. Chercher la vérité, quelle idiotie ! Elle remarquait bien du mouvement dans un rayon de la bibliothèque un peu plus loin. Quelqu'un rangeait des livres, elle ne savait qui, elle s'en moquait et ne comptait pas se tordre le cou pour voir, elle ne connaissait sans doute pas la personne. Les pas se rapprochèrent d'elle mais elle ne pouvait toujours pas voir la personne en question. Elle n'en souciait plus vraiment quand elle entendit une voix douce s'adresser à elle.
Bonsoir Alix... Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vue n'est ce pas.
Alicia... En effet, cela faisait longtemps que les deux jeunes femmes ne s'étaient pas revues. Elles avaient occupé, autant l'une que l'autre et n'avait plus eu l'occasion de se croiser. La première fois qu'Alix avait rencontré Alicia c'était à la cafétéria, elle s'en souvenait parfaitement. A ce moment là, Alix était malade et avait du paraître bien affreuse aux yeux de cette jeune femme du corps médical qui plus est. Alicia ne tenait pas la grande forme non plus, mais elle était juste fatiguée, du moins c'est ce qu'Alix avait cru comprendre. L'état dans lequel elle la retrouvait aujourd'hui n'avait rien à voir avec celui dans lequel elle l'avait vu des semaines auparavant. Alicia n'avait vraiment pas l'air bien. Elle avait l'impression de se voir elle même, comme un reflet dans un miroir, quand elle était malade. Des cernes noirs sous les yeux, le teint vraiment pâle.... Alicia ne paraissait pas fatiguée, elle était carrément crevée cela sautait aux yeux ! Que lui était il donc arrivé ? La fiancé de son ami Franz lui avait parut si joyeuse la dernière fois qu'elle l'avait vu, aujourd'hui c'était une autre histoire. Alix n'était pas choqué de la voir ainsi, simplement surprise. Elle sourit à Alicia, de son sourire en coin si caractéristique de son caractère. Elle ne se moquait pas de l'autre blonde, comme aurait pu lui laissé présager ce sourire, elle était juste heureuse de la voir mais guère gênée par son apparence. Elle trouvait cela plutôt amusant de voir Alicia ainsi décoiffée. Bien sur, son était de fatigue extrême ne la faisait absolument pas rire, ni même sourire. Elle trouvait plutôt que ça en devenait inquiétant.
Ça fait longtemps oui, assied toi si tu veux.
Il n'était pas la peine qu'Alix rappelle à Alicia qu'elle était dans un état affreux, tout le monde pouvait le constater et le lui dire, elle n'avait sans doute pas besoin de ça. En revanche, si jamais Alicia voulait en parler avec Alix, elle serait plus à même de l'écouter sans émettre de jugement. Elle ne le pouvait pas et comptait pas le faire, elle vivait sur la Tauri et se comportait comme eux, en apparence du moins, mais elle n'était pas eux tout simplement. Elle ne pourrait jamais être une Tauri, elle était physiquement semblable à eux, pouvait parfois penser avec leur logique mais ça s'arrêtait là. Pour tout le reste, elle était différente. Si elle montrait à tous la particularité physique, qu'elle avait déjà montré à Franz, le seul en qui elle ait eu confiance, alors ils verraient réellement qu'elle n'est pas de leur monde, elle n'en serait que moins acceptée. De ce fait, elle pouvait écouter les problèmes que rencontrer Alicia sans émettre de jugement positif ou négatif sur ces derniers. Elle ne serait pas bonne conseillère mais elle était bonne interlocutrice. D'autant plus qu'elle avait tendance à considérer Alicia comme une amie. Alix ne demanda même pas à Alicia comment elle allait pour lancer la conversation, elle se mit plutôt à réfléchir sur ce qui avait pu la mettre dans cet état. Elle ne connaissait pas grand chose au métier d'Alicia dans la base. Ce qu'elle en savait était même totalement futile. Elle savait qu'elle soignait les gens et qu'elle devait parfois rester éveiller la nuit pour ça. Soigner les gens.... ? Est ce qu'Alicia s'occupait d'eux ? De cette expédition qui était revenue après des mois d'absence ? C'était bien possible. Alix avait entendu des bruits de couloirs à leur propos, certains des membres de cette équipe étaient particulièrement mal en point. Elle ne savait pas qui, ne savait pas combien, ni quel était leur état. Qu'importe, elle ne pouvait rien faire pour eux de toute façon, elle devait laisser des personnes comme Alicia faire son travail. Avoir une extraterrestre dans les pattes serait pire que tout.
Ton état est inquiétant tu sais, ça n'a pas l'air de s'arranger pour eux alors ? Ceux qui sont revenus il y a peu après des semaines d'absence ?
Alix s'installa de façon plus confortable, pour elle, sur sa chaise, repliant les jambes sous ses fesses pour une position en tailleur. Elle aimait bien être assise de cette façon, contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle n'avait pas les jambes endolories après.
Si tu as envie d'en parler, je suis là.
Alix ne comptait pas obliger Alicia à en parler si elle ne le voulait pas ou ne le pouvait pas.
|
| | | Alicia Becker Johansen---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2353
Arrivé au SGC : 05/07/2011
Age du Joueur : 32
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 28 ans Profession: Médecin-Militaire ๏ Expérience: (571/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 04.07.12 6:07 | |
| C'était bizarre à dire, mais Alicia n'aurait pas pu tomber sur une meilleure personne, là au milieu d'un tas de bouquins. Être en compagnie d'Alix, c'était comme irradier complètement le mot "préjugé" et donner beaucoup d'importance à l'ouverture d'esprit, à la compréhension et à l'écoute. Alix n'était pas de la Terre et ce n'était pas un secret pour personne. Elle était ce que certains terriens qualifiaient d'alien, de monstre ou de créatures étranges, mais en fait, qui pour qui se prenaient ses terriens ? Parce qu'en fait, si on regardait l'envers de la médaille, les humains étaient la même chose pour elle. Ce qu'Alicia voyait quand elle la regardais, c'était une amie. Une femme qui malgré ses connaissances réduites de la civilisation humaines, malgré son caractère farouche, pouvait devenir une source d'amitié sincère basée sur la confiance et non sur la différence de nos races. La jeune femme médecin se souvenait de la première fois qu'elle l'avais abordée, dans ce temps, elle ne savait même pas qu'Alix était d'une autre planète. Le contact avait été difficile, mais toutes deux avaient appris à connaitre certaines petites choses de l'autre.
Mais les choses avaient fait en sorte que le travail avait beaucoup prise Alicia ces derniers temps et leur contact n'avait plus été possible, ce qui avait bien désolé la jeune médecin qui aimait la compagnie de son amie extraterrestre. C'était ce qui arrivait dans une base comme Cheyenne, le boulot était prioritaire et en plus, avec ce qui s'était passé durant les derniers six mois, tout le monde avait travaillé encore plus que d'habitude et ce sans relâche.
Alicia aurait certainement décliner l'invitation à rester si cela avait été une autre personne parce qu'elle n'était pas sous son meilleur jour et montrer sa fatigue et le fait qu'elle soit surmenée, ce n'était pas ce qu'elle préférait. Elle avait son orgueil, comme toute personne. Seulement, devant Alix, c'était différent. De un, la dernière fois, c'était cette dernière qui était pâle et de deux, on ne pouvait pas toujours se voiler la face et faire croire que l'on était des super-héros infatigable. Alix n'était certainement pas dupe au point de penser que les humains ne se fatiguaient pas. D'ailleurs, le sourire d'Alix eut un petit effet sur Alicia qui répondit à ce sourire par un autre, mais plus faible vu son état. L'instant d'un moment, on aurait pu croire que les deux jeunes femmes se comprenaient et discutaient sans l'usage futile des mots.
Lorsque Alix, après avoir dit que l'état d'Alicia était inquiétant, demanda si ca allait s'arranger pour les survivants du Dédale, la jeune médecin eut un serrement dans la poitrine. Elle avait envie de répondre oui, oui tout le monde était sain et sauf, mais elle ne le pouvait pas. Elle ne le pouvait pas parce que ce n'était pas la vérité et la vérité était que certains allaient peut-être y passer.
Tu sais, on essaie de faire notre mieux. Nous les médecins, nous ne pouvons pas choisir si quelqu'un meurt ou pas .... tout ce que l'on peut faire, c'est de les aider à rester en vie. Mais parfois ... parfois ...
Alicia avait le trémolo dans la gorge. Elle repensait à Matt, elle repensait à Eiden, à son bébé qu'elle avait vu prendre forme dans son ventre. Le bonheur de trois personne était dans les mains des médecins ... La jeune femme essuya les quelques larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues.
Parfois on échoue ...
[i]Échouer, oui elle était en train d'échouer là et avec toute cette fatigue, tout ce stress, elle craquait. Elle aurait bien voulu se retrouver dans les bras de son fiancé, loin de cette base, loin de la mort et des blessures. Pourquoi cela était-il trop demandé ? Elle avait choisi certes d'aider les gens avec son talent de médecin, certes, mais elle n'avait pas demandé à souffrir également. Son état laissait à désirer et encore là, elle allait bien parce que si sa soeur serait morte, Alicia n'aurait pas pu continuer de faire son travail au sein du programme "Porte des Étoiles"/i]
Et toi Alix, tu sembles mieux que la dernière fois, je me trompes ?
|
| | | Alix Bailey---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2032
Arrivé au SGC : 07/07/2010
Age du Joueur : 34
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 20 Profession: Extraterrestre ๏ Expérience: (13/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 05.07.12 21:31 | |
|
Après le départ de l'homme qu'elle aimait, Alix avait passé beaucoup de temps à broyer du noir. Elle s'était renfermée sur elle-même et n'avait pas cherché à avoir de la compagnie, si à sortir de sa solitude. Elle était bien seule, elle ne s'était même pas rendue compte que chaque jour qui passait, chaque heure et même chaque minute n'étaient utilisées que pour penser aux souvenirs qu'ils avaient ensemble. Alix n'aurait jamais cru qu'elle avait pu s'attacher autant à cet homme. Même maintenant, elle n'aimait pas trop penser à lui, même après des semaines d'absence. Mais on ne contrôle pas ses pensées pas vrai ? Ce serait parfois tellement plus simple de pouvoir s'obliger à penser à des choses joyeuses sans avoir d'épisodes parasites nous rappelant que, finalement, l'existence que l'on mène n'était pas aussi parfaite. C'est vrai, Alix pouvait penser à la nature, à des champ à perte de vue dès qu'elle se réveillait le matin, ça ne l'avait pas empêché d'avoir des moments d'oublis et de ressasser le passé, de se rappeler qu'il l'avait amené dans un parc et que c'était dans ce parc qu'il avait déclaré l'aimer.... Quelle bêtise les souvenirs, ne pouvait on donc pas s'en passer ? Les effacer comme le contenu d'un disque dur ? Ce serait parfois tellement bien de reformater le système en profondeur. On appuis sur une touche et hop, y'a plus rien dans le système, toutes les donnes ont été effacées. Parfois, Alix se désolait d'avoir un esprit purement logique. Quoique, contrairement aux Tauris, son esprit ne semblait nécessairement fonctionner comme celui des Tauris. Pas toujours du moins. Contrairement à eux, Alix se laissait moins distraire par des pensées parasites. Pas tout le temps certes, elle avait tout de même un esprit qui fonctionnait et donc des idées qui y passait. Certaines mauvaises langues dirons qu'elle est blonde, certes, mais elle pense malgré tout. Elle était juste capable lorsqu'elle le décidait de faire le vide dans son esprit pour se concentrer sur une idée précise. D'autre fois, elle ne pensait carrément pas, son esprit était entièrement vide de toutes pensées, de toutes idées. Elle ne le faisait pas longtemps, cela lui demandait une grande capacité de concentration et de l'énergie. Elle utilisait souvent cette faculté pendant la chasse. Sur la Tauri, elle ne chassait plus, elle n'en avait pas besoin. Il lui suffisait simplement de se rendre au Mess et de se servir. La nourriture Tauri avait eu le don de surprendre Alix. Elle ne mangeait pas tout, certains plats ne lui disaient vraiment rien et elle restait méfiante. Néanmoins, ils avaient une façon d'agrémenter des mets de manière totalement exquises ! Elle ne s'en lassait pas ! Vraiment pas, aussi Alix aimait elle énormément les pâtes et le jambon. Elle pouvait en manger jour après jour sans en ressentir de dégoût. Elle adorait et bien qu'on lui ait appris que c'était un plat typiquement réservé aux enfants Tauri, elle en mangeait quand même. Miam, miam, rien que d'y penser, elle en salivait d'avance ! Cela lui donnerait presque faim.
Alix ne s'était pas rendue compte à quel point elle avait pu être seule avant de revoir Alicia. Là oui, elle se rendait réellement compte qu'elle avait été bien seule ces dernières semaines. Un sourire avait suffit à raviver leur complicité. Alix pouvait comprendre mieux que personne l'état dans lequel Alicia se trouvait et ce que cela engendrait comme conséquence. La fatigue, les coup de stress et d'angoisse. Alix avait bien connu cette période là et ne voulait pas le revivre pour rien au monde. Elle se doutait bien qu'elle allait encore y passer. Il allait lui en arriver d'autre, elle n'était pas habituée à avoir une vie simple. Elle s’ennuierait aussi. La jeune blonde devait le reconnaitre, Alicia lui avait manqué. Elle aurait aimé l'avoir à ses côté quand elle en avait eu besoin mais elle se connaissait, même si Alicia avait été à ses côté, Alix l'aurait rejeté. Elle appréciait beaucoup Alicia. Cette histoire avec cet homme avait juste eu raison du peu de confiance qu'elle avait mis dans les Terriens. Elle ne voulait plus se sentir proche d'eux alors même si elle appréciait Alicia et qu'elle acceptait de partager ses problèmes la réciproque n'était vraie. Elle ne souhaite pas partager ses soucis avec quelqu'un même si elle aimait Alicia. Aimer quelqu'un ne voulait pas forcément dire qu'elle lui faisait confiance. Pas vraiment en tout cas. C'était étrange, elle appréciait vraiment Alicia et malgré cela, elle ne désirait pas lui parler de ce qui la touchait vraiment. C'était comme si elle ne voulait partager que sa vie à elle et non la sienne. Alix avait conception étrange de l'amitié. En même temps, mise à part Franz et Alicia, elle n'avait pas d'autres amis. Elle ne savait pas comment on devait se comporter entre amis, elle n'avait jamais eu de modèle social à suivre.
Tu sais, on essaie de faire notre mieux. Nous les médecins, nous ne pouvons pas choisir si quelqu'un meurt ou pas .... tout ce que l'on peut faire, c'est de les aider à rester en vie. Mais parfois ... parfois ...
Alix ne s'attendait pas à voir Alicia pleurer en posant cette question toute simple sur l'équipe retrouvée. Si elle avait su, elle n'aurait jamais posé la question. Eh mince, qu'allait elle bien pouvoir faire maintenant face à Alicia qui pleurait en parlant des personnes qu'elle ne pourrait sans doute pas sauver. Alix était devenue très inquiète d'un coup. Non pas qu'elle s'inquiétait réellement pour les membres de cette équipe. Elle trouvait cela triste oui mais ce qui l'inquiétait tant, c'était d'avoir fait pleurer Alicia. Alix s'en voulait, elle n'aurait pas du poser cette question, c'était une erreur de débutante. Débutante, elle l'était, ce n'était pas une excuse pour autant. Alix se mordilla la lèvre inférieure, elle s'en voulait et ne savait comme résoudre le problème et la gêne qu'elle avait créé. Elle devrait apprendre à se taire, ou se faire greffer un cerveau, ça pourrait l'aider. Alix essuya une dernière larme qui coulait sur la joue d'Alicia. Alix ne doutait pas de la capacité d'Alicia a accepté la mort et la maladie mais en la voyant pleurer, la jeune femme se dit qu'elle avait plus d'expérience que la jeune médecin sur ce terrain là du moins. Alix était tellement habituée à perdre ce qu'elle avait qu'elle pourrait en devenir insensible. Ça avait quelque chose de terrible de se dire ça : S'habituer à tout perdre et ne plus y être sensibilisé.
Parfois on échoue ...
En effet, parfois il n'y avait rien à faire pour sauver la vie de ceux que l'on aimait. On pouvait tout tenter, rien n'y faisait et c'était la mort au bout du chemin. Cette réalité, c'est le lot de tous les êtres vivants. Elle est dur à accepter mais on ne peut y échapper. Parfois, elle est brutale, inattendue mais bien réelle. Et il faut faire avec malheureusement. Il est toujours impossible d'oublier que l'on aurait pu faire quelque chose, avec des si et des mais on pourrait refaire le monde et sauver tous les êtres que l'on a perdu. Alix était entrée dans ce cercle sans fin, le serpent qui se mord la queue. Elle aussi, elle s'était dit " Et si j'avais fait ça, mais si j'avais été plus grande et plus forte, ils ne seraient pas morts ". La jeune femme s'était pourrie l'esprit. Elle ne voulait qu'Alicia connaisse la même chose qu'elle. C'était un coup à devenir fou.
La mort fait partie de la vie Alicia, tu ne peux t'en vouloir de ne pas réussir à sauver tout le monde. Même si ce sont des personnes que tu aimes et que tu voudrais garder auprès de toi. Ce n'est pas toujours possible. Même si c'est dur, il faut l'accepter sinon tu vas y laisser des plumes. Je connais ça et ne te le conseille pas.
Alix sourit à Alicia, elle se voulait rassurant mais elle ne l'était pas. Prendre des pincettes, elle ne savait pas ce que c'était. Dans son esprit, elle devait débiter la vérité brute à Alicia, c'était ainsi qu'on acceptait et qu'on grandissait. Auréoler son discours de fumisterie et d'hypocrisie n'a jamais rendu service à personne. Même elle, elle le savait !
Et toi Alix, tu sembles mieux que la dernière fois, je me trompes ?
Alix sourit franchement cette fois à Alicia, avec chaleur et affection. Alicia s'était elle inquiétée pour la jeune femme ? C'était bien possible. La dernière fois qu'elles s'étaient vue, Alix était affreusement malade. Les virus et autres bactéries vivant sur la Tauri avaient un effet terriblement néfastes sur Alix quand ils la contaminaient. Un simple rhume prenait chez elle des proportions énormes. Elle était très sensible à l'environnement de la Tauri. C'était ce qui s'était passé la dernière fois, elle a chopé un petit virus de rien du tout et en était tombé comme un chien. Il lui était impossible de s'en remettre, de se soigner, rien ne lui faisait d'effet. En cela aussi, on remarquait une différence entre elle et ce monde. Certains médicaments Tauri avaient de l'effet, beaucoup trop parfois, elle se rappelait d'avoir été paralysée des jambes momentanément avec un simple calmant et parfois ils n'en avaient aucun, comme ceux qu'on lui avait injecté pour lutter contre le virus.
Oui, j'étais malade.... Les virus et microbes de cette planète ont un drôle d'effet sur moi !
Elle ne se rappelait pas avoir dit un jour à Alicia qu'elle était un extra-terrestre. Elle le découvrira bien assez tôt, peut-être même que ce sera à Alix de le lui apprendre si elle ne le savait déjà. Elle ne lui parla pas non plus de la profonde déprime dans laquelle elle était empêtrée à ce moment-là.... Il avait déjà disparu.
|
| | | Alicia Becker Johansen---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2353
Arrivé au SGC : 05/07/2011
Age du Joueur : 32
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 28 ans Profession: Médecin-Militaire ๏ Expérience: (571/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 07.07.12 5:59 | |
| Une question. Une question simple, qui pouvait paraitre tellement futile, aussi futile qu'un " comment ça va? " ou un " quoi de neuf ? ". Pourtant, Alix avait posé une question qui touchait toutes les cordes sensibles de la jeune médecin. Elle était à bout de nerf de devoir prendre des patients en charge, de voir trépasser certains qui trop affaibli par ces six mois d'enfer, n'avait même pas répondu aux traitements, la fatigue la tenaillait et pourtant, le sommeil ne venait pas à elle. Lorsqu'elle réussissait à coller trois ou quatres heures de repos, les migraines se mettaient de la partie et lui faisait endurer un mal de chien. Puis il y avait les secrets d'Eiden qu'elle devaient taire le plus possible et ça, les secrets, elle n'aimait pas trop cela. Elle devait surveiller tout ce qu'elle disait et ce à tout le monde, c'était énervant, même si Alicia appréciait vraiment sa collègue. Sa prise de bec avec Eversman n'avait pas beaucoup aidé non plus et être en mauvaise relation avec ses patients, elle n'aimait pas, surtout que la situation de l'homme était grave. L'infection qu'il avait contractée nécessitait beaucoup de soins, beaucoup de surveillance et comme elle l'avait comme patient, c'était elle qui s'en chargeait le plus souvent du temps. Pour finir, il y avait cette angoisse de ne pas être suffisamment là pour Franz et elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle le délaissait. La jeune femme n'avait pas beaucoup fait attention à lui ces derniers temps et elle avait un peu peur de sa réaction ...
C'était donc un mélange explosif de stress, fatigue, un peu de joie, de douleurs physiques, douleurs mentales, de longues heures de travail, de peu d'heures de sommeil qui était à l'origine de ces larmes. Un gigantesque cocktail Molotov de sentiments qui venait d'exploser. Alicia n'était plus capable de retenir tout cela, mais elle n'avait pas pu le faire avant. Elle était trop fière et trop bourrée d'orgueil pour se montrer faible et abattu devant tout le monde. En ce moment, Alicia était en train de tomber comme tombe une vulgaire feuille d'un arbre. Elle n'était plus aussi vivante, aussi remplie d'énergie pour se tenir fièrement, comme toujours et garnir l'arbre. Non, elle semblait sans vie, quelques fois, lorsqu'elle s'arrêtait une ou deux minutes, elle avait le fixe. Bientôt, quelqu'un la balayerait comme une vieille feuille morte. Mais pourtant, avec Alix, c'était tellement différent. La jeune doc avait une confiance plus élargie avec la jeune femme, une confiance qui était différente. S'il y avait bien une personne avec une écoute extraordinaire, c'était Alix et s'il y avait quelqu'un avec une si grande gentille, c'était elle aussi. Même si Alix restait toujours vague sur les choses, sur sa vie, Alicia acceptait et respectait ce choix de na pas partager ses choses, mais cela ne faisait pas en sorte qu'elle n'appréciait pas cette amitié plutôt particulière.
La jeune femme médecin avait cru que cette carapace aurait fait l'affaire, qu'elle aurait pu se départir des sentiments qui l'affectaient en ce moment, mais avait-elle simplement oublier cette carapace ? Son esprit était facilement atteignable, elle avait baissé la garde devant tout ce tas d'émotions. Elle devait se reprendre, pour son boulot, mais aussi pour elle, pour ses proches et surtout, pour ne pas passer sa vie à prendre des pilules qui lui bousilleraient le cerveau. Elle ne voulait pas se rendre là, elle ne se rendrait pas là. Un geste surpris Alicia, ce fut lorsque son amie essuya des larmes sur sa joue. La jeune doc resta figée un instant et fixa la jeune blonde en avant d'elle. Alors elle se souciait d'elle ? Alix se souciait de la peine que pouvait ressentir Alicia? Cette dernière voulait la remercier de son soutient, mais elle semblait sans voix, interpellée par ce geste qui lui allait droit au coeur et qui se mélangeait à cette fameuse bombe intérieure. Mais cela eut pour effet d'éteindre la mèche de cette bombe. Un petit apaisement, un répit, un soulagement intérieur, que du bien.
La mort fait partie de la vie Alicia, tu ne peux t'en vouloir de ne pas réussir à sauver tout le monde. Même si ce sont des personnes que tu aimes et que tu voudrais garder auprès de toi. Ce n'est pas toujours possible. Même si c'est dur, il faut l'accepter sinon tu vas y laisser des plumes. Je connais ça et ne te le conseille pas.
La jeune doc réfléchit à ces paroles pleines de sens, pleines de sincérité et pleines de vécus. Pourtant, une question résidait au fond de la doc et elle n'avait jamais trouvé la réponse ... elle pensait même s'en éloigner chaque jour de plus en plus ...
Tu sais, j'ai cette impression d'être sur le bord d'un gouffre géant dans lequel se trouve la mort. Mais je n'y tombe pas, parce qu'on me retient, mais chaque jour, je regarde au fond et je vois la mort. Je sauve des vies, je ris de la mort et pourtant, elle est toujours là, implacable.Comme si elle savait ma peur, comme si elle se doutait que je ris d'elle pour me voiler la face. Seulement, elle est sournoise, dans un moment de faiblesse, lorsque je détourne le regard, elle frappe les gens autour de moi. Et là je la regarde et je me demande si je ne sauves des vies seulement parce que j'ai peur de l'inévitable ...
Ce n'était pas une remise en question sur sa carrière, mais philosopher sur la mort, trouver une vérité à ce qu'elle faisait, c'était devenu important. C'était une prise de conscience importante. Mais n'était-il pas plus important de vivre et surtout de vivre l'instant présent ? Être là a parler avec son amie qui, au grand plaisir d'Alicia, semblait aller mieux. Elle n'aurait pas pu accepter qu'Alix n'aille pas bien, pas une autre proche connaissance .
Ca me rassure que ca aille mieux alors. Je peux comprendre que l'adaptation soit un peu difficile, mais je trouve que tu t'en sors bien. Peut-être aller jusqu'à dire que tu sembles plus humaine que certaines personnes.
Oui, ce qu'Alicia connaissait d'Alix, c'était qu'elle était attentionnée et avait un grand coeur. Il fallait donner à César ce qui appartenait à César, comme disait le vieux dictions. Et puis la jeune médecin n'avait pas difficulté à comprendre cet adaptation a un environnement inconnu ... Franz lui avait déjà dit qu'Alix était un peu unique en son genre dans la base, mais avait laissé sous-entendre que ce n'était pas le cas dans une autre galaxie et sur un autre planète, sous-entendu qu'Alicia avait compris, mais ca ne l'effrayait pas.
|
| | | Alix Bailey---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2032
Arrivé au SGC : 07/07/2010
Age du Joueur : 34
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 20 Profession: Extraterrestre ๏ Expérience: (13/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 11.07.12 11:24 | |
| Alix était triste, elle ne voulait pas rentre Alicia triste comme ça. Sa question innocente ne l'était pas tellement finalement, si elle avait su, elle aurait tenu sa langue et n'aurait pas cherché à faire parler la jeune femme sur un sujet sensible. Alix voulait la soulager, résultat, elle l'avait fait pleurer. Les larmes n'allaient pas à Alicia, sur son doux visage cela faisait tâche. Elle était bien plus belle avait le sourire sur les lèvres même tirée à quatre épingles ce qui avait le don de faire Alix qui se moquait de son apparence comme d'une guigne. Alix aimait bien voir Alicia faire attention à l'image qu'elle renvoyait. Elle ne comprenait pas pourquoi cela était aussi important mais elle adorait la regarder faire. Elle ne se moquait pas, bien au contraire, cela l'amusait juste. Elle en apprenait plus sur les codes de conduites, sur les "non dits", dans les relations Tauris. Tout ce qu'on ne pouvait pas lui apprendre puisque cela semblait venir d'une éducation plus profonde, presque innée même. Alix ne pouvait pas comprendre ce genre de chose, Alicia, l'air de rien, les lui inculquait surement sans s'en rendre compte. Alix aimait bien la présence d'Alicia. Elle était calme, elle avait besoin de ça. Elle avait toujours connu Alicia avec le sourire, jamais elle ne l'avait vu triste jusqu'ici. C'était cette douceur et ce sourire qui avait attiré Alix vers la jeune femme mais elle ne le lui dirait jamais. Elle était trop fière et en même tant trop stupide pour ça, elle ne le ferait sans doute jamais. Même à cet instant, lorsqu'elle voyait Alicia triste et qu'elle ne savait quoi faire pour changer cela, elle ne le ferait pas. Pourtant, ça aurait pu lui faire plaisir, peut-être, elle ne savait pas. Les Tauris lui semblaient tellement compliqués parfois, elle ne savait pas par quel bout les prendre. Elle trouverait bien le mode d'emploi un jour, il devait bien exister parmi tous les livres que recelait cette planète. Alix préférait vraiment voir Alicia avec le sourire, sans son sourire, ce n'était plus vraiment elle. Cet état ne lui ressemblait tout simplement pas. Alix était même surprise de voir qu'Alicia ayant été mise au courant de sa situation d'être extra-terrestre ne s'était pas mis à la fuir. Elle en aurait eu tous les droits après tout, Alix l'aurait compris bien que cela l'aurait sans doute rendu triste. Alicia était ouvert d'esprit, elle acceptait Alix telle qu'elle était, cela la rendait heureuse. Elle ne l'aurait pas pensé mais elle était heureuse qu'Alicia vienne lui parler malgré son état. Elle aurait mieux fait d'aller se reposer mais elle était restée pour discuter avec elle. Tout ce qu'Alix était parvenue à faire, c'était la faire pleurer. Décidément, quelle piètre amie faisait elle ? N'aurait elle pas pu lui poser une autre question moins pénible pour elle ? Sur son futur mariage, sur Franz, sur.... Des chatons et des petits lapins tiens ! A défaut d'être vraiment intéressant, ces petites bêtes ne l'auraient pas faites pleurer. Quoique... Vue l'état d'Alicia, ce n'était même pas sur en fait. Alix possédait vraiment le don d'attirer les bêtises. Même quand elle ne les cherchait pas, elles venaient à elle naturellement. Il fallait qu'elle fasse quelque chose. Qu'elle s'enferme, qu'elle soudoie quelqu'un, qu'elle se coupe les bras et les jambes. Trouver une solution contre cette bêtise qui la poursuivait sans cesse, c'était impossible sinon. Elle allait continuer à faire des siennes et rendre tout le monde triste comme Alicia. Alix espérait que sa bêtise ne soit pas contagieuse. Elle se posait vraiment la question, pouvait on transmettre quelque chose comme cela ? Non, elle ne pensait pas et allait passer pour stupide si elle posait la question. Cela dériderait peut-être Alicia. Mais bon, Alix n'allait pas encore faire des siennes, elle allait attendre qu'Alicia se calme toute seule.
Et si Alicia ne se calmait pas d'elle-même, qu'allait bien pouvoir faire Alix pour pouvoir la calmer ? Elle n'en savait rien du tout, la psychologie Tauri était si différente de la sienne qu'elle ne saurait pas quoi faire. Mais maintenant, elle ne savait pas quoi faire alors comment réagirait elle si Alicia n'arrivait pas à tarir le flot de larmes qui s'étaient emparées de ses petites joues à la peau de porcelaine. Saurait elle la consoler ? Non, à coup sur, elle n'y arriverait pas et se retrouverait encore plus désemparée qu'elle ne l'était maintenant. Alix avait seulement réussi à essuyer une larme qui coulait, elle n'avait rien su faire d'autre. Que faisait elle quand elle était triste ? Elle vidait son esprit de toute pensée et allait chasser. Alicia ne pouvait pas faire ça, chasser, ici, elle avait toute la nourriture qu'elle allait alors pour quelle raison irait elle la chercher elle-même ? C'était absurde. Quant à vider son esprit, Alix ne savait pas si les Tauri étaient capables de faire ça. Elle ne lui avait jamais entendu en parler en tout cas. La solution était peut-être de courir tout simplement, de faire du sport. Alix voyait souvent des soldats faire du sport. Quand elle était autorisée à sortir à l'extérieur, elle allait parfois courir avec le soldat qui l'accompagnait, quand elle lui avait posé la question sur la raison de cette activité pour eux, il lui avait répondu que cela lui permettait d'entretenir son corps et de vider son esprit, qu'il se sentait mieux après. Alicia devrait peut-être aller courir, ça lui ferait du bien de se dépenser et de vider son esprit en même temps de cette façon là si elle ne trouvait pas d'autre moyen. Alix ne pensait pas qu'Alicia souffrait de bonne fatigue. C'était un cercle vicieux, la jeune femme devait sans doute être très inquiète, ça devait la fatiguer et plus elle fatiguait moins elle avait le morale. Même une bonne nuit de sommeil ne devait rien lui faire puisqu'elle était mentalement et non physiquement fatiguée. Alix ne savait pas quelle solution apporter à Alicia. Elle ne s'y connaissait pas assez en "Tauri" pour lui trouver une solution. Ce qui marcherait pour elle ne marcherait pas nécessairement pour Alicia. Tout ce que pouvait faire Alix s'était être là si Alicia voulait quelque chose, se confier, s'occuper à autre chose, parler... Bref tout autre chose que ruminer sans cesse ses problèmes sans y trouver de solution.
Tu sais, j'ai cette impression d'être sur le bord d'un gouffre géant dans lequel se trouve la mort. Mais je n'y tombe pas, parce qu'on me retient, mais chaque jour, je regarde au fond et je vois la mort. Je sauve des vies, je ris de la mort et pourtant, elle est toujours là, implacable.Comme si elle savait ma peur, comme si elle se doutait que je ris d'elle pour me voiler la face. Seulement, elle est sournoise, dans un moment de faiblesse, lorsque je détourne le regard, elle frappe les gens autour de moi. Et là je la regarde et je me demande si je ne sauves des vies seulement parce que j'ai peur de l'inévitable ...
Alix ne comprenait pas pourquoi on pouvait avoir peur de la mort. La mort n'était pas une fin pour elle, bien sur, elle savait, pensait du moins, qu'il n'avait rien derrière la mort mais elle n'en avait pas peur pour autant. Elle aimait la vie, il ne fallait pas la prendre pour une suicidaire de base, absolument pas, mais elle n'avait pas peur de mourir. Sa vie avait été suffisamment riche pour qu'elle n'ait rien à regretter. Etait ce pour cette raison qu'ils avaient peur de la mort ? Parce qu'ils avaient de regret ? Alix ne comprenait pas comment on pouvait avoir des regrets sur ce que l'on avait pas fait. Ce n'était pas dans sa conception des choses de ressentir cela. Elle ne voyait comment on pouvait avoir le regret de ne pas avoir fait telle ou telle chose.... Puisqu'on ne lui avait pas fait pourquoi le regretter ? Non, décidément, elle ne pouvait pas comprendre ce genre de chose. Mais qu'Alicia se battait contre la mort des autres pour s'en préserver elle-même, elle pouvait le comprendre un peu mieux. Voir quelqu'un de malade nous ramène toujours à notre propre état physique, pour quelqu'un de vieillissant c'est encore pire, elle nous renvoyait aux années qui passent. Quand on est jeune, on n'y fait pas réellement attention, c'est en vieillissant, en voyant ses propres enfants grandir et nos parents vieillirent que la question se pose. Elle ne se pose pas de but en blanc mais on se demande à quoi nous, nous allons ressembler en vieillissant. Resterons nous toujours en bonne santé, et si nous contractions un handicap et donc une perte d'autonomie, aimerions nous vivre dans ces conditions après avoir connu des années de prospérité physique et mentale ? Alix pouvait mieux comprendre pourquoi Alicia pouvait avoir peur de la mort. Mais, elle ne travaillait pas auprès de personnes plus âgées et elle n'avait pas d'enfant non plus. Mais avoir peur de la maladie, elle pouvait un peu plus le comprendre. Avoir peur de la mort non, toujours pas. Combattre la mort des autres pour se donner l'illusion de préserver sa propre vie.... Bizarre la logique Tauri.
Je.... Hum.... Je ne comprends pas ça, je n'ai pas peur de mourir. Je ne suis pas.... comment dites vous, suicidaire ? Mais je n'ai pas peur de la mort, ce n'est pas dans la mentalité de mon peuple. Votre logique est étrange, pourquoi avoir peur de ce que vous ne connaissez pas ? As tu l'impression de de sauvegarder ta propre existence quand tu sauves la vie de quelqu'un d'autre ?
Alix pouvait bien parler de peuple maintenant qu'Alicia était au courant pour elle, qu'elle n'appartenait pas à la même espèce qu'elle. Elle n'avait pas à se cacher avec elle, elle pouvait se montrer telle qu'elle l'était réellement. Elle appréciait cela, elle n'avait pas à cacher sa vraie nature. Cela lui faisait du bien de ne pas faire croire qu'elle était comme eux. Faire semblant d'être une Tauri, elle n'y arrivait pas toujours. Ce n'était pas innée chez elle d'être comédienne et de se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. Elle ne le comprenait pas toujours alors comment aurait elle pu se faire passer l'une d'eux à temps complet. Cela expliquait sans doute le fait qu'elle ne se liait pas vraiment avec eux, hormis quelques exceptions, Franz et Alicia entre autres. Sinon, elle ne le pouvait pas vraiment, elle les ferait sans doute fuir.
Ca me rassure que ca aille mieux alors. Je peux comprendre que l'adaptation soit un peu difficile, mais je trouve que tu t'en sors bien. Peut-être aller jusqu'à dire que tu sembles plus humaine que certaines personnes.
Alix était un peu curieuse, était ce Franz qui le lui avait dit ? Semble plus humaine que certaines personnes.... En temps normal, Alix se serait vexée. Même si elle était une extra-terrestre, elle était humaine, au même titre qu'Alicia ou que n'importe quel autre Tauri. Elle n'était juste pas de leur monde, elle avait des facultés différentes aussi. Mais à part ça, elle était humaine. Venant d'Alicia, Alix ne pensait pas qu'elle avait cherché à la blesser, elle laissa donc couler et lui posa la question qui la taraudait.
C'est Franz qui te l'a dit ?
|
| | | Alicia Becker Johansen---------------- ---------------- ----------------
Nombre de messages : 2353
Arrivé au SGC : 05/07/2011
Age du Joueur : 32
~ Carte d'accès SGC ~ ๏ Âge: 28 ans Profession: Médecin-Militaire ๏ Expérience: (571/3200)
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) 02.08.12 4:39 | |
| [Excuse moi pour le délais ]
Je.... Hum.... Je ne comprends pas ça, je n'ai pas peur de mourir. Je ne suis pas.... comment dites-vous, suicidaire ? Mais je n'ai pas peur de la mort, ce n'est pas dans la mentalité de mon peuple. Votre logique est étrange, pourquoi avoir peur de ce que vous ne connaissez pas ? As-tu l'impression de de sauvegarder ta propre existence quand tu sauves la vie de quelqu'un d'autre ?
Cette question, Alicia ne se l’était jamais vraiment posé, mais depuis qu’elle avait ce nouveau boulot, oui elle avait peur de la mort. Elle l’avait vu durant ses années dans les hôpitaux, mais dans l’armée et surtout au SGC, elle l’avait vue encore plus. Cela c’était sans dire qu’elle n’avait pas simplement peur de perdre la vie, mais elle avait peur de perdre ceux qu’elle aimait. Perdre sa sœur, le seule qu’elle avait. Jamais elle ne pourrait passer à travers cela, déjà qu’elle avait dû composer avec sa disparition de plus de six mois. Et puis il y avait Franz. Lui aussi elle avait peur de le perdre. Il avait été victime de plusieurs mésaventures depuis un certain temps et chaque fois, il avait passé à un poil de se faire tuer. Alicia l’aimait et même si elle ne pouvait pas le démontrer ainsi dans la base, il n’en restait pas moins qu’elle voulait le garder encore longtemps. Même si de nombreux obstacles se présentaient devant leur relation. Alicia était dépassée par tout et elle aurait volontiers demandé un moment de répit mais elle était dans l’armée et non, elle n’en aurait pas de répit.
Tu sais … ce n’est pas ma propre existence que j’essaie de sauver, mais tout ce qui se trouve autour de moi. Ma famille, mes amis, l’homme que j’aime. J’ai peur de mourir sans avoir vraiment vécu ma vie … Je ne sais pas si tu peux comprendre ce que je veux dire …
Alicia parlait de façon assez vague ce soir, mais quand elle était très fatiguée, elle faisait cela. C’était un réflexe qu’elle avait depuis des années, se cacher derrière des paroles incompréhensibles. C’était son moyen de défense pour refouler ses émotions et se sentiments, mais aujourd’hui, elle avait craquer alors elle devait reprendre le dessus.
La jeune femme passa ses mains dans ses cheveux puis les attacha. Elle essuya ensuite ses larmes et respira un bon coup. Une chance qu’il n’y avait personne d’autre à cette heure parce qu’elle s’en serait voulut de passer pour une faible comme cela. Avec Alix, Alicia avait l’impression qu’elle pouvait parler plus librement, que c’était plus facile de parler.
C'est Franz qui te l'a dit ?
La jeune femme resta figée, conscience de ce qu’elle venait de dire. En fait, elle s’était vraiment mal exprimée et elle devait réparer ce qu’elle venait de dire. De plus, elle se demandait bien comment elle savait que c’était Franz qui lui avait dit … Savait-elle pour Franz et elle ?
Alix, je … oui c’est Franz qui me l’a dit … mais je me suis vraiment mal exprimée, je suis désolée. Ce que je voulais dire c’est que … que tu as plus de cœur que certaines personnes ici et que je connais. Je sais que tu es humaine, mais … mais j’ai du mal à me le rappeler parce que tu viens d’une autre galaxie. Mais ne crois pas que pour moi ca fait une différence pour moi, je t’apprécie vraiment.
Mais Alicia devait vraiment lui poser une question importante.
Alix, quand tu m’as demandé si c’était Franz qui me l’avait dit, ca veut dire que … que tu sais pour moi et lui ?
|
| | | Contenu sponsorisé ----------------
---------------- ----------------
| Sujet: Re: Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) | |
| |
| | | | Avons nous le devoir de chercher la vérité ? (Pv : Alicia) | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|