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 MJ Exil - Effet Papillon

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Josh Reynolds
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1023.05.12 1:12

MJ Exil - Effet Papillon Animation

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Avait-on jamais vu de ciel plus beau sur cette planète ? Difficile à dire, tant les jours qui se succédaient se rivalisaient dans leur splendeur et, surtout, leur chaleur. Car si effectivement les terriens avaient connu en ces lieux une période extrêmement rude, difficile, celle-ci n'avait pas duré plus de deux mois. En outre, l'épisode orageux qu'ils avaient subi avait été précédé par du beau temps, et avait été succédé par un temps encore meilleur. A force d'améliorations météorologiques, autant dire que c'était devenu trop : la chaleur était désormais presque étouffante, et l'odeur de sueur omniprésente. Si cela ne gênait finalement plus grand-monde, tout le monde se retrouvant dans le même bateau, l'odeur du corps en décomposition du docteur Dablord, elle, commençait à se répandre dangereusement dans l'air ambiant.

Evans Dablord était décédé d'une embolie pulmonaire ; tel était le constat de Leslie Sparkle. Un caillot s'était apparemment formé dans une des jambes, et lorsqu'elle avait enlevé les garrots posés par Matt, Annabel avait de toute évidence permis au thrombus de remonter tout le système veineux jusqu'aux poumons. Le médecin mort, il avait ensuite fallu le ramener jusqu'au camp – tout comme le Ranger, pas tellement plus réactif que le cadavre de son ami. Ce ne fut qu'une fois de retour à cet endroit, au cœur des montagnes, que le groupe avait décidé d'attendre un peu avant de procéder à l'inhumation, car malheureusement il y avait déjà plusieurs problèmes à régler avant. Tout d'abord, le principal intéressé par ce sinistre événement – à savoir Eversman – n'était depuis cette perte que très rarement concentré sur ce qu'il avait à faire, faisant ainsi considérablement traîner les choses qu'il était logiquement censé prendre lui-même en main. Ensuite, c'était la première victime de cette planète depuis le crash du F-302 ; autant dire que cela faisait cinq mois qu'il ne s'était rien passé de tel – ce qui était déjà énorme! – et que depuis les choses avaient évolué : à présent il ne planait plus aucune menace sur les rescapés du Dédale, les relations avec le représentant du NID s'étaient améliorées pour nombre d'entre eux, et enfin la découverte d'une antique ville alien technologiquement très avancée changeait complètement la donne. Aussi, depuis, non seulement on ne savait plus où il fallait enterrer le corps – et s'il fallait seulement l'enterrer –, mais en plus on était finalement bien content que les choses ne se précipitent pas pour laisser le temps à tous ceux qui le souhaitaient de faire leurs adieux au docteur.

Évidemment, l'effondrement de certaines parties du complexe souterrain n'avait pas entraîné qu'un simple problème moral et émotionnel : il avait aussi privé le groupe de plusieurs armes à feu ainsi que de munitions, d'énergie physique et d'énergie électrique. Concrètement, à présent qu'il ne leur restait – entre autres – que trois radios, cinq lampes, onze fusils d'assaut et trois pains de C-4 – plus un petit reste d'un autre pain –, cela représentait pour les militaires une énorme perte tactique. Bien sûr, il leur restait de nombreuses armes de poing, mais cela ne suffisait plus à protéger l'ensemble du personnel. Par conséquent, on avait réparti tout le matériel « sensible » entre trois officiers ; ainsi, seuls les major Sheppard et Ryan, ajoutés du lieutenant Seggers, disposeraient d'une radio et de plastic. Quant aux fusils d'assaut, ils étaient bien entendu réservés aux soldats qualifiés et aptes au service – ce qui concernait tout de même vingt-et-une personnes –, et les lampe-torches à ceux qui en avaient le besoin – c'est-à-dire seulement ceux qui devaient assurer une garde de nuit ou qui avaient pour mission de retourner au complexe meurtrier.

Oui, malgré ce qui s'était passé ce mardi 19 juin, cette fameuse base extraterrestre était devenue une des priorités du microcosme. En fait, là-dessus, les scientifiques comme les militaires étaient d'accord. Le docteur Lipz avait ainsi tenu à y retourner, ayant déjà fait partie de l'équipe qui avait découvert la ville, tout comme Susie Elighton, technicienne de son état. Ce n'était qu'au niveau de l'escorte que les changements étaient enfin notables : dorénavant celui qui était censé assurer la sécurité des scientifiques n'était plus le major Ryan, mais le lieutenant Seggers, assistée là-encore par le caporal Kayne – là il n'y avait pas de changement –, mais seulement du caporal Kayne. Et comme ils avaient pour mission d'étudier ces installations pendant une semaine, on leur avait dès le deuxième jour, lorsqu'il avait fallu leur montrer le chemin, apporté de quoi survivre tout ce temps – de l'eau et de la nourriture. Bien sûr, contact radio tous les jours à dix-huit heures, ce qui n'était ni trop – étant donné la durée à présent extrêmement limitée de leurs moyens de communication –, ni trop peu – étant donné les effondrements apparemment fréquents des souterrains locaux.

Trois jours après l'accident, on s'était désormais fait à l'ambiance morose qui animait le village des expatriés terriens. Cette ambiance, bien sûr, on savait qu'elle persisterait tant que les funérailles n'auraient pas eu lieu, car ce ne serait qu'une fois cette étape passée qu'on pourrait faire le deuil. Aussi, ce vendredi matin, il n'y avait pas une grande agitation parmi les baraquements des humains. Si on pouvait tout de même signaler quelques coupures à désinfecter une fois de plus en ce qui concernait ceux qui s'étaient aventurés dans les ruines, si quiconque pouvait sentir cette légère odeur de grillades qui émanait du repas qu'étaient en train de préparer un petit groupe de prétendants cuisiniers – à ne pas confondre avec celle qui se dégageait du macchabée du moment –, l'atmosphère des environs était pourtant extrêmement calme. Peut-être certains avaient-ils décidé de se reposer toute la matinée, ou bien au contraire de se lever très tôt pour aller chasser, mais en tout cas la vie du campement n'avait à ce moment plus rien à voir avec ce qu'ils avaient pu vivre lors de leur arrivée sur la planète. Car depuis, effectivement, un élément important avait complètement changé : l'état d'esprit ; on ne construisait plus pour survivre, mais pour vivre. Il ne s'agissait donc plus de se battre contre l'environnement, mais d'apprendre à évoluer avec, de se construire une nouvelle vie tous ensemble. C'était là réellement une communauté, active, avec ses habitants et ses artisans, où l'idée même de rentrer sur Terre était devenue totalement illusoire. Et si la récente découverte avait modifié la situation, peu croyaient réellement au potentiel de cette trouvaille. Voilà pourquoi, finalement, ce qui suivit prit tout le monde au dépourvu...

Le bourdonnement qui se fit progressivement entendre peu avant l'heure de manger ne provenait du ventre de quiconque. Il ne s'agissait là non pas d'un quelconque gargouillis peu ragoûtant, mais bien d'un vrombissement provoqué par les moteurs d'un vaisseau spatial. Celui-ci fit ensuite très vite son apparition dans le ciel, traversant relativement lentement les quelques rares nuages pour finalement survoler les montagnes et disparaître au Nord, en fait aussi vite qu'il était venu. Loin d'avoir été repéré, le camp n'était de toute façon pas du tout l'objectif de l'appareil, un Al'kesh Goa'uld. Si on n'avait à cet instant aucun moyen de savoir à qui il appartenait, il était sûr que le bombardier ne pouvait pas être là par hasard, et le fait qu'il se dirige droit vers les ruines trois jours après que les terriens y aient pénétré n'était pas une coïncidence. Surtout, une chose évidente alerta le chef de la sécurité, alors près du feu : les Tok'ras ne disposaient d'aucun Ha'tak, et encore moins d'un Al'kesh.


- AL'KESH ! AL'KESH ! cria Ryan, la stupéfaction passée. Sheppard ! Rassemble tout le monde et distribue les armes ! Je veux voir tous les militaires en tenue de combat dans cinq minutes !

N'oubliant nullement le grade de son collègue, Tom s'assurait surtout que tout soit fait rapidement, car il était clair qu'actuellement ils n'avaient pas de temps à perdre à se répartir les tâches. Attrapant alors sa radio, l'officier se dépêcha de prévenir l'équipe en opération, à trois heures de marche de leur position.

// Camp de base à Seggers ! Un Al'kesh se dirige droit vers les ruines ! Mettez-vous à l'abri ! Nat', tu m'as compris ?! //

Bien sûr, ils n'étaient censés prendre contact qu'en fin d'après-midi ; aussi il y avait de grandes chances pour que la radio se trouve dans le complexe, et que la communication soit de ce fait impossible. Cette éventualité faisait stresser le major, qui ne pouvait alors que s'assurer que tout le monde s'équipait sans tarder, car la seule réelle bonne nouvelle avec cette menace était le fait qu'ils la connaissaient et pouvaient donc l'affronter.

Moins de dix minutes après, alors que le camp était en pleine effervescence, le bourdonnement se refit entendre. Comme précédemment, l'Al'kesh apparut quelques secondes ensuite, longeant la cime des montagnes. Mais cette fois-ci, il prêtait une toute autre attention au campement des terriens, repéré grâce aux signaux radio...


- COUREZ !

Le bombardier donna dès lors raison à son nom jusqu'au bout : les deux canons présents sous l'appareil se mirent aussitôt à faire feu, visant les fuyards avec une extrême précision. Seul le terrain, favorable aux terriens, permettait aux cibles de survivre tant bien que mal, se dispersant dans tous les sens. Les armes à énergie des Goa'ulds détruisaient les baraquements les uns après les autres, explosant tout ce qui n'avait pas été protégé, cherchant à exterminer les rescapés du Dédale à tout prix...
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1024.05.12 11:15

Eiden était assise à l'ombre et c'était échappé pour éviter les discussions qui n'en finissaient plus sur les suppositions de ce qu'ils avaient pu trouver. Essayant de trouver un coin agréable ou il ne faisait pas trop chaud, elle s'y était installé et était resté là à penser. Oui, penser. Mais étrangement elle ne pensait pas à sa famille ou ses amis ou à la terre, mais plutôt à elle. Elle se demandait comment elle avait bien pu faire pour faire rétrécir son soutiens gorge, elle ne l'avait pourtant pas fait bouillir, mais depuis plusieurs jours celui-ci la serrait beaucoup trop. C'était une sensation plutôt désagréable et ça n'avait rien de positif, au contraire c'était un vrai calvaire que d'être saucissonné de la sorte. Elle se doutait bien qu'il n'était pas éternel mais à ce rythme là elle devrait s'en débarrasser rapidement car elle ne le supporterait plus encore bien longtemps.
Bien sur tout le monde attendait le retour de l'expédition pour savoir ce qu'ils avaient trouvé, et lorsqu'ils revinrent, la curiosité fit vite place à la surprise. Désagréable surprise. Deux membres de l'expédition semblait avoir besoin d'assistance puisqu'ils étaient, porté pour l'un et carrément trainé dans un brancard pour l'autre. L'équipe médical fut rapidement appelé et Eiden pu se rendre compte que c'était un échec, un terrible échec. Matt était inconscient et semblait bien mal en point, tandis que Dablord, lui n'était plus qu'un corps inerte et couvert de poussière et de sang. Bien entendu Eiden s'inquiétait pour Matt, mais il était plus logique, en tant que médecin de s'occuper d'abord de celui qui était allongé sur la civière. Seulement voilà, Evans ne respirait plus, et les regards qu'elle échangea avec les autres membres de l'expédition disaient tous pareil, il n'y avait plus rien à faire pour lui. Leslie remarqua l'inquiétude d'Eiden et lui mit un coup de coude de manière amicale mais insistante afin qu'elle aille s'occuper de Matt, elle, s'occuperait de Dablord. De toute façon il n'y avait plus rien à faire pour lui. Deux infirmiers, Wilson et Bradford portèrent Matt jusqu'à l'infirmerie ou ils l'allongèrent sur un des lit prévu à cet effet.
Eiden les avait suivit tout le long du trajet, essayant de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Une fois qu'ils l'avaient allongés, Eiden ne pouvait rien voir, remarqua qu'il était torse nu mais couvert de poussière, elle demanda donc à Wilson de bien vouloir lui apporter de l'eau et de quoi nettoyer un peu Matt. Sinon, impossible pour elle de l'ausculter. Lorsqu'il fut à peu près propre, elle pu enfin l'examiner, et ce qu'elle voyait ne lui plaisait pas trop. Il était inconscient, il avait de la fièvre, ses extrémités étaient fraiches par rapport au reste de son corps, il avait de nombreuses tâches un peu partout et ce n'était vraiment pas bon signe. Et puis ensuite, elle remarqua la ranger de Matt qui n'était pas lacée jusqu'en haut et se souvint qu'il c'était plaint qu'elle le gênait. Plusieurs fois il s'en était plaint mais n'avait jamais voulu qu'elle l'examine prétextant de simples ampoules. Lorsqu'elle l'eut enlevée, et qu'elle défit le bandage surement fait par Evans d'ailleurs, elle ne pu retenir une grimace de dégout. Elle avait déjà vu des cas pareil, elle aurait même pu s'en douter, mais là, elle se fit bêtement surprendre. D'ailleurs, elle dut sortir car elle manquait d'air. Tout autour d'elle se mit à tourner et elle du se retenir à un pilier de la cabane pour ne pas tomber. Wilson qui revenait des nouvelles à propos d'Evans et de son état, la vit et ne pu s'empêcher d'aller voir si elle allait bien.


- Ca va aller Doc?
- Oui, j'ai juste besoin d'ai... Elle n'eut même pas le temps de terminer qu'elle se baissa pour libérer le contenue de son estomac, s'agenouillant à terre après ça, elle attrapa la gourde que Wilson lui tendit et versa un peu d'eau sur son visage et sa bouche, avant de se relever.
- Je suppose que c'est pas le moment de te parler du docteur Dablord ?
Elle se retourna et l'observa quelques instants, avant de répondre - Non ! Vas-y ! Elle serra les poings tout en attendant sa réponse mais se doutait déjà de ce qu'il allait lui dire, ou plutôt lui confirmer.
- Il est mort et Leslie dit qu'on aurait rien pu faire, le retour l'aurait achevé de toute façon.

Eiden serra les dents mais sentit une énorme boule bloquer son estomac, puis les larmes arrivèrent sans même qu'elle les retienne. Il était mort ! Lui, qui lui avait sauvé la vie. Et elle, elle n'avait même pas été là pour lui lorsqu'il en avait eu besoin. Elle se sentit tellement mal, qu'elle manqua de s'évanouir, rattraper de justesse par Wilson justement. Elle avait eu un moment d'absence mais lorsqu'elle retrouva ses esprits cette boule était toujours là et ça lui faisait mal, terriblement mal. Evans était l'ami de Matt, son meilleur ami même et sans lui elle n'aurait jamais accepté son sort, elle en serait encore à pleurer le fait d'être coincé là. Bon d'accord, là elle pleurait aussi, mais ce n'était pas pour la même chose. Wilson resta un peu avec elle car il la trouvait très pâle mais elle voulu rentrer pour être avec Matt.
Il l'aida donc à retourner à l'intérieur. Matt était toujours inconscient et Bradford avait refait le bandage après avoir nettoyé un peu tout ça.Eiden resta là un long moment à l'observer entre les larmes qui coulaient toutes seules et cette boule qu'elle avait à l'estomac. C'était difficile pour elle, la seule personne qui comptait vraiment et qui était susceptible de pouvoir la consoler était allongée là devant elle et semblait inconsciente. Sans oublier le fait qu'elle avait fait son diagnostique et qu'il n'était pas bon. Elle fut prise de spasmes et pleura de plus belle, essayant de se cacher afin qu'on ne voit rien mais cela ne servait à rien. Bradford et Wilson quittèrent l'infirmerie, préférant la laisser un peu seul, ne sachant pas que faire pour elle. Elle s'agenouilla à côté de Matt et pris sa main dans la sienne puis posa son menton sur sa main tout en regardant dans le vide et laissant sortir tout ce qu'elle ressentait. Elle resta là longtemps, sentant la fraicheur de la main de Matt dans la sienne et se malgré la chaleur ambiance et sa main qui logiquement devait réchauffer la sienne. Après un long moment les yeux toujours brouillés de larmes et ne sentant plus ses jambes elle se releva avec difficultés et commença à fouiller dans toute l'infirmerie. C'est à ce moment là que Leslie entra dans la pièce, voyant Eiden s'agiter de manière assez désordonnée elle décida de jeter un petit coup d'oeil à Eversman puis s'approcha d'Eiden qui semblait s'énerver parce qu'elle ne trouvait pas ce qu'elle voulait. Elle posa sa main sur son épaule et Eiden se retourna violemment, montrant ainsi un visage triste et des yeux remplit de larmes, des traces de poussière et de terre sur ses joues.


- Calmes toi Eiden. On doit en avoir encore un peu dans le fond de la caisse, je les avait rangé là pour éviter qu'ils ne soient distribué à droite à gauche.
- De toute façon ça servira à rien, on connait pas la bactérie qui a causé cette infection...Son regard était sombre et elle semblait vraiment être mal. Leslie la prit tout simplement dans ses bras, sentant que c'était la seule chose qu'elle pouvait faire pour elle. Elle avait raison, ça ne changerait pas grand chose au sort de Matt. Sur cette planète, avec le peu de ressources qu'ils avaient, lui donner leur dernier antibiotiques ne le sauverait pas, mais ça pourrait lui permettre d'être mieux jusqu'à la fin... Eiden s'écroula dans ses bras et elles durent rester comme ça une bonne demi heure avant de Leslie ne force Eiden à s'assoir, la sentant très faible et fragilisée par tout ça.
- On va faire tout notre possible pour le soigner, d'accord Eiden !
- Tu sais aussi bien que moi comment ça va finir...
- Les antibiotiques vont l'aider à stabiliser un peu son état, on verra bien plus part. Ne pense pas si loin..
- Je peux pas ignorer ça...je veux pas le perdre... je l'aime... tu comprends...
Eiden continua de pleurer, elle n'arrivait plus à contrôler ses émotions, tout semblait démesuré dans sa tête. Elle aurait tout donner pour ne jamais avoir à vivre ça, surtout ici, maintenant. Si Matt lui avait montré sa blessure, si elle avait insisté un peu plus il ne serait pas dans cet état là. Elle s'en voulait tellement. A force de pleurer elle du finir par s'endormir quelques heures avant de se réveiller en sursaut. Tout lui revint à la mémoire et elle eut de nouveau la nausée et du sortir pour respirer. Lorsqu'elle se sentit mieux elle retourna à l'intérieur. Bradford veillait sur Matt et elle lui fit signe de partir, elle prendrait le relais. Elle vit juste à côté la plaquette d'antibiotiques et la gourde d'eau, tout était pret pour qu'il les prennent, il fallait juste qu'il reprenne connaissance.
Elle remit la couverture de survit qui était posé sur lui et après une petite heure à le surveiller il finit par ouvrir les yeux. Elle attendit un peu qu'il remarque qu'elle est là et lui sourit, mais elle avait eut tellement d'émotions auparavant que son sourire était minuscule et ressemblait plus à une grimace qu'à un réel sourire. Toute façon, il est impossible de sourire dans un moment pareil. Eiden ne faisait que penser au mal qu'avait attrapé Matt et au fait qu'elle allait le perdre, indéniablement.


- Comment tu te sents ?Elle prit les médicaments et les lui tendit - Prend les s'il te plait, ça te fera du bien... - Evans... Rien que le fait d'entendre son nom lui faisait mal au coeur et son visage se ferma petit à petit, laissant apparaitre quelques larmes. Pour toute réponse elle lui fit un signe de tête signifiant qu'on ne peu plus rien faire pour lui et lui montra de nouveau les pillules. -Prend les Matt... - Non .. Evans... - On peu plus rien faire pour lui Matt, j'suis désolé, tellement désolé...Elle semblait sincère et c'était le cas, elle laissa couler les larmes et tenta de se reprendre, car elle voyait que Matt évitait s'accepter la réalité et ça lui faisait mal. Elle souleva la tête de Matt et essaya de lui faire avaler les médicaments malgré tout. - s'il te plait Matt, c'est important, prend ces médicaments, t'es malade et ça t'aideras à aller mieux Bien sur Matt refusa et détourna la tête avant de dire tout en montrant son pieds du doigt - Retire moi... cet horreur.Eiden soupira suite à ça, elle comprenait ce qu'il voulait mais ne pu pas s'y résoudre, cela ne changerait rien à son état. Ne fait pas l'enfant Matt s'il te plait... on n'a quasiment plus d'antibiotiques alors si je te les donne c'est pour une bonne raison... Evans t'en aurait donné aussi s'il en avait eu avec lui, j'en suis certaine.puis elle posa sa main sur celle de Matt et la serra assez fort pour lui montrer qu'elle était sincère - S'il te plait.. -Enlève... moi... ça -Sa servira à rien l'infection est déjà dans ton sang Matt, mais les antibiotiques peuvent te faire du bien... elle laissa couler les larmes puis les essuya d'un revers de bras et fuya de nouveau son regard[i] - Fait le pour moi Matt... -Retire ça... s'il te plait - Très bien ! Je le ferais plus tard, mais prend ce que je t'ai donné avant... [i]Elle avait du mal à supporter son regard, pourtant même Matt ne semblait pas s'en rendre compte. Elle n'aimait pas mentir, car il n'était pas un simple patient pour elle et puis elle sentait qu'elle allait de nouveau avoir la nausée et ne su plus quoi faire, elle était tellement mal. -Retire ça... maintenant. C'était presque un ordre sauf qu'on l'entendait à peine. Eiden ne se sentit de nouveau pas bien, sa tête lui tourna de nouveau mais elle voulu restesr avec Matt alors elle prit sur elle et ne partirai que lorsqu'il aurait pris les médicaments qu'elle tenait dans sa main. - Je peux pas maintenant Matt... je peux pas....Sa voix tremblait et les larmes coulaient sur sa joue, sa main serra celle de Matt afin qu'il comprenne que ce qu'elle allait dire était important- Tu vas mourir si tu ne fait pas ce que je te demande.... Elle était sincère, elle espérait qu'il allait comprenne l'importance de ce qu'elle venait de dire - Donne les cachets... et enlève ça. Et à ce moment là elle sentit les doigts de Matt se serrer sur les siens, alors elle lui fit signe de la tête qu'elle ferait ce qu'il lui demandait même si elle savait que c'est faut et l'aida à avaler les gélules. Une fois fait elle resta encore un peu près de lui mais il ne tarda pas à s'endormir de nouveau. Ce n'est qu'une fois qu'il semblait dormir qu'elle sortit de l'infirmerie pour prendre l'air. Elle en avait besoin, c'était trop dur de faire semblant.
Elle allait ainsi alterner les moments à ses côtés et ceux à l'extérieur durant tout le reste de la nuit et le lendemain matin. Et allait continuer ainsi à veiller sur lui autant qu'elle le pourrait, tout en essayant de gérer son état qui semblait tout autant anormal mais au vu de la situation elle ne chercha pas plus loin dans les explications, se préoccupant bien plus de Matt.

.....

Elle passera ensuite un peu de temps avec les autres puis ira voir la dépouille d'Evans pour lui faire ses adieux avant qu'il ne soit plus du plus présentable. Lorsqu'elle y va c'est déjà limite mais elle pu supporter l'odeur et la vision surtout, cette vision d'une personne qu'on a réussit à mieux connaitre et qui vous a sauvé la vie. Cette personne pour laquelle on n'était pas présent lorsqu'il en avait besoin et c'est en pleur qu'elle quitta la cabane ou son corps était entreposé. Entre temps, elle se sera excusé de ne pas avoir été là pour lui et lui dira qu'il manque à Matt, et qu'elle aurait bien besoin de lui pour lui faire entendre raison.
La vie a déjà repris sur le camp, chacun s'attèle à une tâche bien spécifique et Eiden a du mal à reprendre la sienne. Elle voudrait pouvoir tout effacer, quitte à se réveiller dans son lit dans son appartement, n'avoir jamais vécu ce fameux jour ou ils ont découvert le corps de cet extra terrestre qui sera à l'origine de tout ça. N'avoir jamais quitté Alek, n'avoir jamais passé ce cap avec Matt, elle serait prête à accepter ça si les choses pouvaient redevenir comme avant tout ça. Et puis elle se sent de nouveau mal, sa tête lui tourne et elle va se mettre à l'ombre, s'assoir sur un morceau de bois qui se trouve là parce qu'on l'y a mis. Elle a oublié de manger, quelle importance ?! Mais son corps la rappel à l'ordre, elle doit manger et pourtant elle n'en a pas envie, rien que l'idée de manger quelque chose lui donne la nausée. Malgré les apparences tout le monde semble affecté par ce qui c'est passé, Eiden remarque des regards fuyants, des joues frottés parfois et des reniflements un peu plus loin. Aucun éclats de rire, aucun moment de complicité heureuse comme c'était le cas quelques jours plus tôt. Quelqu'un passe et lui tend un morceau de viande, Eiden ne fait même pas attention à la personne en question et prend la viande sans plus d'intérêt. Elle ne va pas la manger, juste mordiller quelques morceaux puis elle se lèvera et ira la jeter au feu.
Comment va t'elle survivre si elle perd tous les gens auquel elle tient ? C'est la question qui la taraude à cet instant précis. Voilà que Matt a réussit à marcher avec l'aide d'un infirmier jusqu'à la cabane ou se trouve Evans et il est affalé contre la parois et semble n'avoir plus de force. L'infirmier tente bien de le relever, de le ramener sur son lit mais il ne semble pas d'accord. Eiden s'approche et s'agenouille près de Matt et lui murmure qu'il doit retourner s'allonger pour reprendre des forces, mais bien sur il refuse et se laisse aller à pleurer son ami. Eiden comprend, mais ça lui fait mal, alors doucement elle prend Matt dans ses bras et essaie de le calmer puis elle se lève et le laisse seule, il en a besoin, il suffit juste de le surveiller. Elle ne sera jamais bien loin.

Plus tard, tandis que Matt est endormit sur son lit de fortune, elle défait le bandage et commence doucement à retirer quelques lambeaux de chairs pourris, juste histoire de pas infecter ce qui se trouve autour. Elle n'aime pas ce qu'elle voit, elle aimerait tout lui retirer comme il l'a demandé, mais elle sait bien que ça pourrait empirer son état. Si elle le faisait la mort arriverait plus rapidement et elle le perdrait. Elle se raccroche à l'idée qu'il sera de plus en plus faible mais qu'il sera là. Est-ce vraiment une bonne chose ? Elle lui refait ensuite un jolie bandage, presque tout propre, difficile avec les moyens qu'ils ont, mais au moins s'il jette un oeil il verra que le bandage est plus épais et qu'il a été changé. De toute façon elle doute qu'il soit capable de faire la différence maintenant, il est là mais semble tellement loin par moment.

Et les heures passent et les choses ne changent pas, l'humeur d'Eiden reste le même, elle est toujours aussi faible mais se force à manger puis elle reprend le travail, soulageant Leslie pendant quelques heures la laissant ainsi se reposer et inversement.


.....

Le vendredi matin alors que chacun vaquait à ses occupations, Eiden surveillait toujours Matt et c'était assuré qu'il avait bien pris ses médicaments. Elle était sortit prendre l'air parce qu'elle avait toujours ses problèmes d'estomacs, et elle entendit comme tout le monde au campement, un vrombissement venant du ciel. Quelque chose d'artificiel, ce ne pouvait pas être naturel ce bruit là, si bien qu'elle leva les yeux au ciel et vu, tout comme les autres un appareil volant bien au dessus d'eux.
,Lorsqu'elle entendit les cries de Ryan elle se dépêcha de rejoindre les autres et lorsque Sheppard distribua les armes, elle prit la sienne, son arme de poing et attacha son holster, elle avait déjà son couteau puisqu'elle l'avait quasiment tout le temps avec elle puis se rendit à l'infirmerie. Elle n'était pas la seule à aller dans cette direction et en profita pour poser une question qui pouvait sembler idiote mais pour elle c'était normale elle ne connaissait pas tous les vaisseaux ennemies.


- C'est quoi un Al'kesh ?

Elle eut rapidement sa réponse, un vaisseau de combat Goa'uld remplit de Jaffas en général et qui pouvait traverser l'espace grâce à l'hyper propulsion, sans oublier qu'il avait des anneaux de transport. Sur le coup elle trouva que ce n'était pas bon mais après quelques pas elle se rendit compte que ce vaisseau pourrait leur permettre de rentrer sur terre s'ils arrivaient à y entrer. Et rentrer sur terre voulait dire sauver Matt, ou du moins essayer, et ça aurait plus de chance de marcher qu'en restant ici. Arrivée à l'infirmerie Eiden dit aux autres qu'il fallait s'équiper car ils auraient surement besoin d'intervenir. Elle remarqua que Matt était chaussé, il avait surement prévu d'aller faire un tour, comme toujours et avait du demander à un infirmier de l'aider à se chaussée, tant mieux en cas de besoin il serait prêt à évacuer. De son côté elle attrapa tout le stock de médoc que Leslie avait caché, maintenant qu'elle connaissait la cachette et les mit dans le sac à dos qui se trouvait juste là, il était pratiquement prêt. Ce devait être l'un des sacs qu'ils avaient mis de côté pour les explorations avec tout le matériel nécessaire, elle y ajouta encore quelques trucs qui lui tombaient sous la main, et les deux gourdes qu'ils avaient à l'infirmerie et entendit de nouveau le vrombissement du vaisseau mais bien plus prêt cette fois-ci et hurla de tout son souffle tout en mettant le sac à dos sur ses épaules.

- FAUT LES SORTIR DE LA ! AIDEZ MOI !

Un seul infirmier était suffisamment proche pour aider Eiden, Leslie arrivait en courant et d'autres militaires étaient présents. Puis on entendit une voix au loin qui avertissait tout le monde du danger immédiat.

- COUREZ !

Anthony sortit de nul part et vint soutenir Matt pour que celui-ci puisse marcher plus rapidement et sortir de l'infirmerie. Et d'autres arrivèrent et attrapèrent le brancard de Turner. Puis Eiden vérifia qu'il ne restait personne dans la cabane et se mit elle aussi à courir, le plus vite qu'elle pu tout en gardant un oeil sur ses patients et ses collègues. Heureusement ce petit groupe se dirigeait dans une unique direction, cherchant à se cacher parmi la végétation et se mettre à l'abri des débritx et des explosions surtout. Durant leur course folle elle se prit une branche en pleine figure mais continua à courir gardant comme objectif de sortir du périmètre des tirs, donc du campement et des alentours.

- Allez, encore un effort, on sera bientôt à couvert.

Le petit groupe ne marchait pas très vite, mais en même temps c'était logique, deux blessés à transporter ou à soutenir c'était quand même un poids.
Après de longues minutes et des bruits d'explosions plein les oreilles ils purent enfin faire une petite pause, se trouvant à l'abrit sous une végétations bien plus dense. Ils purent enfin souffler et faire un bilan de la situation. Tout le monde n'était pas partit dans la même direction mais en cherchant bien on pouvait avoir chaque groupe en visu et certains se faisaient des signes même, comme pour signaler leur position aux autres.


- Dites ! Est-ce que vous savez s'il est possible de prendre d'assaut cet appareil ? Ca c'est déjà fait par le passé ? Eiden posait peu être une question idiote, une de plus, mais peu importe, il fallait qu'elle demande, qu'elle sache à quoi s'en tenir. Parmi tous les personnes présentent certaines avaient peu être déjà entendu parlé d'un exploit de ce genre lors d'une exploration ou l'avait lu sur un rapport de mission. Malheureusement elle ressentit le besoin de se justifier. - Parce que si c'était possible on pourrait rentrer chez nous...
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Simon Wolowitz
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1024.05.12 13:28

Assis sur un morceau de cailloux assez imposant, Simon observait les environs sans vraiment faire quelque chose. Même si l'état de sa jambe allait beaucoup mieux, ce n'était pas forcément le cas de son moral. Il avait passé pas mal de temps allongé à ne rien faire sous ordre du médecin de la bande. Et maintenant qu'il pouvait bouger, il n'en faisait pas plus. Il fallait dire qu'il boitait encore un peu et marcher n'était pas aussi simple qu'avant. Cependant, les choses allaient mieux chaque jours qui passaient mais ça, c'était avant le fameux jour où une équipe d'expédition ne revint pas au complet...

Simon était pour une fois en train de parler avec quelqu'un ce jour là. Il s'agissait de Georges Randon, il était typé asiatique mais l'ingénieur ignorait si c'était un vrai de vrai ou bien un fils d'immigré qui était désormais un pur américain. Quelqu'il en soit, les deux hommes parlaient du meilleur jeux vidéo conçut de tout les temps. Chacun des deux avaient sa préférence mais ils étaient d'accord sur certains points. Ce fut à ce moment où les choses les interpellèrent. Plus loin, il y avait de l'agitation et les deux hommes tentaient de comprendre ce qu'il se passait. Puis finalement, ils purent comprendre ce qu'il venait de se passer quand Eversman ou même Dablord passèrent à côté d'eux. Les deux étaient mal en point, complètement inconscient. Simon et Georges ne pouvaient rien faire d'autre que les regarder passer et prier pour que cela aille mieux et que leur état s'arrange...


- Et bah, ils ont morfler grave les pauvres. S'exprima Georges.
- Ouais.

Simon ne rajouta rien de plus, complètement absorbé par ce qu'il se passait. Mais quand il vit la personne qui s'occupait d'Evans arrêter complètement ce qu'elle faisait, l'ingénieur comprit en un instant ce que cela voulait dire. Ses pensées furent confirmé quand un drap fut posé sur ce qui était désormais la dépouille du Docteur Dablord et le responsable de leur vie ici. Finalement, Wolowitz se disait qu'il y avait une justice et il espérait qu'il était mort dans d'atroce souffrance. C'était sûrement horrible pour certains, pour cela que Simon ne faisait que le penser mais il était persuadé que Evans était la cause de tout cela. C'était sûrement à cause de sa dépression, qu'il avait besoin d'un coupable pour mieux ce sentir, allez savoir. Toute le monde était attristé par la nouvelle qui se répandait extrêmement vite dans leur petite ville de rescapé. Tout le monde sauf Simon qui lui, affichait un léger sourire de contentement. Mais qu'il garda bien caché.

-----

Cela faisait un moment qu'Evans était déclaré mort et la dépouille de celui-ci était dans un cabanon. Wolowitz n'était, pour une fois, pas sur son cailloux mais à quelques mètres du cabanon du Docteur Dablord où il y avait son corps. L'ingénieur observait les allé et venu des personnes venus lui dire adieu ou bien leur sentiment par rapport à lui et qu'ils n'avaient jamais osé dire. Cela était d'ailleurs bien dommage que les gens attendaient la mort d'une personne pour oser dire ce qu'ils pensaient d'elle. Quant à Simon, il hésitait à aller voir Evans. Après tout, il était mort et en quoi parler à un mort était si important ? Cela était ridicule.

Toutefois, l'ingénieur se leva d'un coup et se dirigea vers le cabanon à Evans. Sur le chemin, Georges vint le voir pour lui dire qu'il venait de penser à un autre jeux terrible mais Simon continua sa route sans même s'arrêter. Il devait le faire, sans vraiment savoir pourquoi mais il avait besoin de la faire. Evacuer toute sa frustration sur un mort qui ne pouvait plus réagir. Certes cela était bien ridicule mais c'était dans le caractère à Wolowitz. Ainsi, le jeune homme entra dans le cabanon et dès à l'intérieur, il s'exprima...


- C'est votre faute tout ça !! Au final, vous avez ce que vous méritez !! Pourquoi il avait fallut que vous réveillez ce clone avant d'avoir plus d'information ?! Mais moi je sais ! C'est parce que vous êtes Evans et vous vous croyez tellement plus important que les autres !! Vous êtes le genre de personne qui croit qu'avec du pouvoir, on vous respectera car personne ne le fera si vous en aviez pas. Et bah je vous rassure, personne ne vous respect et cela même si vous étiez le président des États-Unis !!!
Mais non, il a fallut que vous fassiez votre malin et du coup, on est tous dans cette merde par votre faute !! Tous ces gens morts, c'est à cause de vous car vous n'avez pas su attendre !! Mais cela, vous êtes trop fier pour l'admettre ça c'est sûr !! Et bah vous l'avez bien méritez d'être...

- Simon ça va ?


Soudain, l'ingénieur fut retiré de ses pensées et il se retrouva de nouveau devant le cabanon à Evans en train de l'observer avec insistance. A ces côté, il y avait Melissa qui le regardait d'un air inquiet. Finalement, l'ingénieur n'avait pas bougé de sa place et avait tout déversé sa frustration par pensé. Du coup, Wolowitz baissa la tête et se la prit dans les deux mains. Voyant le jeune homme réagir ainsi, Melissa lui reposa la même question...

- Simon tu vas bien ? A l'instant, on aurait cru que tu allais tuer quelqu'un tellement ton regard était haineux.
- Non c'est bon, ça va.
Répond t il plein de contradiction.
- Tu es sûr ?! Depuis quelques temps tu es bizarre...
- CA VA J'TE DIS !!
Hurla t il sur la pauvre jeune femme qui fit plusieurs pas en arrière. Désolé, je ne voulais pas te... C'est qu'en ce moment je... Désolé.

Simon regardait la jeune femme qui avait un air effrayé, jamais l'ingénieur n'avait été aussi agressif avec quelqu'un et surtout avec elle. Wolowitz l'invita à s’asseoir pour discuter avec lui mais elle refusa et commença à s'éloigner de lui. Encore une fois, il avait tout fait foiré. Melissa avait toujours était gentille avec lui et jamais elle n'avait essayé de le fuir, jusqu'à maintenant. Simon serra le poing, prêt à frapper la roche si il aurait eut assez de courage. Mais ça, c'était pour les Soldats endurcis alors que lui n'était rien d'autre qu'un petit ingénieur de pacotille dont tout le monde s'en foutait. En même temps, en quoi il était intéressant pour quelqu'un ? Il avait l'habitude d'être un looser.

----

Assit sur son cailloux, Simon ne faisait rien de nouveau de ses journées. En même temps, il n'était pas trop utile vue son handicape qui le faisait chier encore. Sa jambe était toujours un peu douloureuse mais ça, on l'avait prévue. Étant donné que les médecins n'avaient rien pour aider son péroné à se remettre en place, Wolowitz n'avait plus qu'à attendre que le temps fasse son effet et qu'il le fasse bien. Ainsi, le voir assit et à part de tous, cela ne dérangeait personne vue que toute le monde vaquait à leur occupation. Il devait être l'un des rares à ne rien faire mais il avait bien évidemment une bonne excuse. Ainsi, quand il entendit le vrombissement, Wolowitz se retourna dans un premier lieu, regardant et cherchant qui faisait ce bruit. Il fut assez surpris de voir qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un du campement et il finit par voir pratiquement tout le campement arrêté et observer les airs. L'ingénieur finit par faire de même et il regarda le ciel pour voir apparaître un Al'kesh. Celui-ci ne semblait pas avoir vue le campement ou dû moins, pour l'instant.

Ni une ni deux, l'agitation augmenta parmi les rescapés qui bougeaient dans tous les sens comme des fourmis qui se faisaient attaqué dans leur tanière. Chacun semblait avoir été prit au dépourvu et L'ingénieur ne savait absolument pas quoi faire. Les militaires étaient en action, prêt à s'armer pour affronter l'ennemi qui n'était sûrement pas venu seul vue la taille de ce vaisseau. D'ailleurs, certains disaient que l'appareil pouvait déposé des troupes aux sols. C'était la panique générale. Simon avançait dans le campement mais pour quoi faire exactement. Tout le monde gesticulait dans tous les sens et il était difficile de savoir qui faisait quoi.

Mais soudain, un autre vrombissement fit son apparition et cela assez rapidement. L'Al'kesh était revenu et cette fois-ci, il fit feu sur le campement. Immédiatement, des cabanons explosèrent sous la force de frappe des Goa'ulds. Des débris plus ou moins important volaient dans tous les sens. Soudain, le fameux Georges arriva prêt de l'ingénieur pour venir lui parler. Mais a peine l'homme avait il ouvert la bouche qu'une sorte de boule de feu toucha le sol prêt d'eux et explosèrent. Wolowitz avait volé sur plusieurs mètres mais par chance, il était toujours inconscient. Toutefois, il entendait plus grand chose autour de lui, tout bourdonnait et il avait l'impression de réagir au ralentit. Son cerveau avait dû être pas mal secoué et il chercha son ami Georges pour savoir si il allait bien. Mais il le trouva pas...

Soudain, quelqu'un apparût devant lui alors qu'il était toujours un peu dans les vapes. Il reconnut Melissa qui lui parlait mais avec ses oreilles bouché, l'ingénieur n'entendait absolument rien. Mais cela revenait petit à petit jusqu'au moment où son cerveau finit par comprendre la situation. Il était attaqué et il fallait courir le plus vite possible. Ainsi, ses sens revinrent aussi vite qu'ils avaient disparut et il pu entendre ce que disait Melissa...


- Simon dépêches toi !!! Il ne faut pas rester là à découvert !!
- Euh... Oui, Oui !! Partons !!
- Dépêches !! Il faut aller dans la forêt pour être à l'abri !!


Wolowitz se leva avec difficulté, avoir une jambe encore blessé n'était pas simple pour fuir. D'ailleurs, il se demanda si il avait été blessé durant l'explosion mais la précipitation du moment l'empêchait de faire un rapide bilan pour savoir si tout allait bien, c'était peut être mieux ainsi. Du coup, il suivit la jeune femme sous les tirs ennemis. Tous volaient de partout et pour le moment, personne ne pouvait dire qui avait survécu et qui ne l'avait pas. Subitement, un tir toucha le sol non loin des deux personnes, si prêt qu'ils furent presque recouvert par la terre soulevé à cause du tir. A ce moment, Melissa attrapa la main de Simon et se colla à lui pour se protéger. Se sentait elle en sécurité avec lui ? L'avait elle pardonné de son comportement ? Est ce qu'elle l'aimait bien au final ? C'était des questions qui vinrent en un instant à l'esprit de l'ingénieur mais qu'il dût retiré aussi rapidement à cause des événements actuels qui empêchaient cela.

Forte heureusement, ils arrivèrent à se mettre à l'abri tous les deux en se cachant dans la forêt. En arrivant, Simon dût reprendre sa respiration car un tel effort avait causé chez lui un crise d’asthme. Ce n'était pas le moment d'en avoir mais il n'y pouvait rien. Il tenta de respirer comme Eiden lui avait apprit pour évacuer le stresse mais il avait du mal car la situation était toujours aussi agité. Du regard, il chercha donc parmi les personnes avec lui quelqu'un qui pourrait l'aider mais il ne trouva aucun visage familier. Était ce sa vue qui se troublait ou bien n'avait il vraiment personne pour l'aider ? Il espérait que ce soit le premier cas car sinon, il serait un peu embêté.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1025.05.12 15:40

Relégué au même niveau ou presque qu'un sac de pomme de terre amorphe, tombé inconscient avant l'arrivée de l'autre groupe, Eversman faisait désormais route vers le campement sur les épaules d'un homme. A plusieurs reprises, il ouvrit les yeux, réveillé par les gigotements incessants mais ce n'était que pour les refermer quelques instants plus tard. Incapable de s'ancrer dans la brutale réalité. Le monde des rêves était plus doux, plus humain. L'image de Dablord ne le quittait pas, notamment lors de cette fameuse conversation dans son cabanon. Il avait l'impression de la revivre une nouvelle fois sauf que leur discours était différent. Ou plutôt celui du Ranger car l'autre ne répondait pas à ses questions. S'il avait été observateur, il aurait peut être remarqué que son ami n'était pas vêtu d'habits troués, rapiécés à de multiples reprises mais plutôt d'un beau costard cravate. Pas de pansements, de traces de sang ou de poussière. Matt ne cessait de lui demander des explications, pourquoi les avoir mener dans ce fichu souterrain ? Pourquoi les avait il lâché ? Pourquoi lui et pas eux ? Pourquoi était il devant lui ? Des questions sans réponses... Evans, d'ordinaire des plus bavards se contentait d'afficher un petit sourire.

A d'autres moments, c'était l'image de ses compagnons de galère qui revenait rejoignant ainsi celle de Dablord mais eux aussi demeuraient silencieux. Très déstabilisant pour le jeune homme. Les scènes étaient entrecoupées par ses mini réveils. Plusieurs heures de marche puis au camp plus tard, ses yeux s'ouvrirent de nouveau. La voix d'une personne le stimula, le forçant à ne pas retourner de suite dans le monde des rêves. Qui disait réalité, disait aussi retour de la douleur, de cette fatigue qui , ne le quittait pas. Tout ça à cause de ce fichu pied, de cette blessure. La conversation s'engagea au de laquelle il reconnut Eiden, il était donc entre de bonnes mains mais sa seule préoccupation était de se séparer de la source de ses ennuis. Il essaya faiblement de la convaincre, avalant docilement les cachets avant de repartir. Impossible pour lui de rester éveiller plus longtemps, il avait besoin de repos.

Le lendemain, à force d'insister le Lieutenant put se rendre au chevet d'Evans avec l'aide d'un infirmier. Ce dernier le laissa seul avec son meilleur ami et c'est en le voyant ainsi qu'il réalisa vraiment sa perte définitive. Il aurait aimé lui promettre de ramener son corps sur terre, de prévenir lui même ses proches, de tout faire pour qu'il ait une digne sépulture mais il était incapable de tenir sa parole. Incapable de contenir ses émotions et de retenir ses larmes. Incapable aussi de rester davantage à ses côtés et il s'écroula à l'extérieur appuyé contre la structure de la cabane. Un infirmier tenta bien de le ramener à l'infirmerie, pas question. Eiden tenta à son tour mais rien n'y fit. Il avait besoin d'être seul, d'être proche aussi d'Evans... Il se sentait coupable de ne pas avoir pu le sauver, d'être en vie tout simplement.
Sa vie était désormais partagée entre ce cabanon et l'infirmerie. Quand il n'était pas à l'un, on le trouvait à l'autre endroit. C'est en remarquant la difficulté d'aller de l'un à l'autre, c'est à dire quelques dizaines de mètres qu'il comprit qu'on avait touché à son pied. La jeune femme avait donc respectée sa demande. Son peu de lucidité ne lui permettait pas de prendre en charge les activités militaires ou de prendre part aux décisions. Il ne servait plus à rien maintenant... Juste un boulet qu'on traine. Difficile pour lui d'accepter la situation actuelle.

Le vendredi, Eversman s'apprêtait à rendre visite au défunt. L'infirmier venait de lui remettre sa chaussure en place, il n'était plus qu'un assisté.... Un grondement sourd se fit entendre, même lui leva la tête vers la source, c'est à dire le ciel. Il n'eut pas le reflexe des autres, c'est à dire de s'enfuir aussitôt. Quelqu'un l'attrapa, passa son bras au dessus de son épaule le forçant à se remettre sur pied puis à marcher le plus rapidement possible tout en le soutenant.


"C'est quoi... ça ?" Les yeux rivés vers le vaisseau qui venait de les survoler avant lâcher son contenu en bombes provoquant de nombreux bruits sourds. Serrant les dents, Matt n'eut d'autres choix que de subir l'allure d'Anthony ayant l'impression de réaliser un sprint alors que c'était loin d'être le cas. A plusieurs reprises, il demanda ce qu'il se passait ne comprenant vraiment rien à la situation actuelle. L'homme finit par se retrouver de nouveau en position assise en plein milieu de la végétation ayant l'impression d'être en plein délire avec l'apparition de ce vaisseau.

"Qu'est ce...qui se... passe ?" Respiration difficile à cause du souffle très court. Rien que d'avoir effectué cet effort, le Lieutenant était de nouveau pris d'une grosse fatigue. Ses yeux se fermèrent mais il se força à les maintenir ouverts le plus longtemps possible cherchant quelqu'un des yeux.

'Où est... Evans ?" Il ne voyait pas ce fameux sac noir contenant la dépouille de son compagnon. Il renouvela sa question à chaque fois qu'une personne était à proximité n'obtenant aucune réponse. Quelque chose n'allait pas. Il était tous aux aguets. Il se passait quelque chose, ce vaisseau n'était pas que pure invention. L'infirmière qui vint lui apporter un peu d'eau fut priée de lui remettre son holster et son pistolet de poing. Reflexe militaire même si l'arme risquait de ne pas lui servir. Il galérait déjà à reconnaitre les personnes proches de lui alors d'autres...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1027.05.12 17:13

On les trouvait par groupes d'environ vingt personnes à la lisière de la forêt à dresser des palissades, à baliser des pistes avec les moyens du bord, à monter une tour de garde, construire un baraquement sommaire et général. Ils travaillaient des l'aurore, "à la fraîche" pour reconstituer méticuleusement les chasseurs. Ils scrutaient les signes du ciel pour prévoir la météo. Pourtant la distinction entre le jour et la nuit se faisait de plus en plus mince. Ce n'est pas qu'on ne voyait pas le soleil c'est que les cycles de sommeil étaient différents. On ne passait pas des nuits ici, on se relayait et on allait et venait inlassablement entre le camps jusqu'ici.

Les scientifiques parlaient micro-ondes radios, réseau subspatiale, générateur naquada. Les pilotes parlaient zone de manoeuvres, balises de détection, radar,plans de secours, zones survolées, siége éjectable, harnais de sécurité. Travailler dans cette annexe des réfugiés c'était être capable d’accepter non des reproches, mais des remarques, que des regards pilote et scientifiques apportaient. Et pour cela il fallait ranger l’ego au placard. Peu de choses filtraient d'ici en dehors des rapports qu'ils faisaient réguliérement à Sheppard, que lui même devait faire remonter aux plus hautes instances au dessus de lu. Ils avaient choisi ce métier par passion, ils avaient de petites marges d’erreur permises, pas énormes, mais qui existaient, heureusement ! Les pilotes n'étaient pas des gens suicidaires. Il n’y avait, dans leur métier, quasiment aucune place pour l’imprévu...normalement.

Il y avait aussi un cloisonnement entre le ressenti humain naturel des personnes qu'ils étaient, qui leur soufflait que tous ces efforts étaient inutiles et que quoiqu'il fasse rien ne changerait leur situation et entre leur métier qui demandait une concentration maximale et une aptitude à ne se focaliser que sur un seul objectif : le vol ! Et c'était aussi, ne pas comettre l'erreur de la derniére fois en perdant de vue que ce qui faisait un chasseur c’était un couple à quatre ! Le F302, les deux pilotes et le mécanicien. C'est ce que pensa Julia lorsqu'elle sauta dans le cokpit devant Edwards afin de tester les systémes de direction et d'armement tandis que celui-ci s'occupait de la radio, de la navigation et du systéme de visée et que Lipz diagnostiquait la répartition de l'énergie.


Huit heures plus tard

Des éclats de rire teintaient de joie la douce lumière qui filtrait à travers les arbres bordant la riviére. Julia, transformée en madame Chatouille pour l'occasion, s'amusait énormément à courir aprés Anthony et surtout...à le faire rire.D'autant plus que celui-ci transformait ce jeux en véritable bataille d'eau qui ne pouvait que faire du bien par cette température. Les deux semaines qui étaient passées depuis qu'ils s'étaient avoués leurs sentiments avaient été un véritable bonheur.Eiden avait été ravie en apprenant la nouvelle que Julia lui avait confiée. Elle avait même dit un "ah quand même!" comme si c'était attendu. Evidemment, et malgré la discrétion du tout jeune couple la rumeur s'était répandue dans tout le camps et tous s'accordaient à dire que "de toutes façons ça crevait les yeux". Tous sauf Susie qui avait des vues sur Anthony. Une fois qu'elles travaillaient toutes les deux en cuisine, Julia avait senti le regard de celle-ci la détailler de haut en bas et de bas en haut jusqu'à ce qu'elle lui demande "Qu'est ce que tu as de plus que moi ?" C'est vrai que contrairement à Susie Julia n'avait rien de la bombe latine elle était plutôt à la limite de la blonde platine. Elle s'était contenté de lui répondre d'un air énigmatique "des chaussettes à repriser". Elle avait bien rit quelques jours plus tard quand elle avait surpris Susie en train de recoudre des chaussettes auprès de...Sheppard!

Pour l'heure, et ce n'était même pas eux qui avait désigné leur binôme, Anthony et elle étaient de corvée d'eau. La chaleur était telle que de nombreuses navettes vers la rivière avaient été planifiées pour alimenter le camps. Alors autant joindre l'utile à l'agréable non ? Les moment passés auprès d'Anthony étaient trop rares pour qu'elle ne souhaite pas en profiter au maximum. Il avait su lui redonner le goût de la vie qui doucement mais sûrement la quittait et grâce à lui elle avait même retrouvé sa hargne. Pourtant, le temps leur était compté. Ils se décidèrent donc à remplir leurs seaux avant que l'autre binôme ne les rejoigne et de risquer de casser la chaîne de l'eau si méticuleusement planifiée. Alors qu'ils s'attelaient à cette tâche, Julia confia au jeune-homme ce qui la taraudait depuis plusieurs semaines maintenant, depuis sa cueillette en compagnie de la doctoresse. Eiden était enceinte mais refusait de l'admettre.

« Non ! Non, tu rigoles ! Eiden enceinte ? Qu’est ce qui te fait dire ça ? Je n’ai pas remarqué qu’elle était plus irritable ou avait des envies de fraises incontrôlées, d’ailleurs il n’y a pas de fraises ici ! Bon, certes, c’est difficile de se protéger sur cette planète mais quand même ! Non…. Tu crois ? Remarque, un accident est vite arrivé… Enfin, quand je dis accident, je veux pas dire un enfant en lui-même, hein ? Je veux simplement dire que s’ils avaient voulu ils auraient attendu que notre situation progresse encore…ou qu’on rentre sur Terre… Un petit Matt ou une petite Eiden … Non, j’y crois pas ! »

- Oh non ce ne sont pas des envies de fraises qu'elle a! Mais de tomates. Tomates aux herbes, tomates farcie, tomates aux tomates...Elle n'est pas irritable, mais elle pleure souvent et elle rit juste aprés sans parler d'autres petits troubles de l'organisme. Et puis sans parler de ça...quand on s'est toutes baignées l'autre jour ça m'a frappé. Tout le monde maigrit ici, mais Eiden elle s'arrondit et ce n'est pas de la graisse! Je suis passée par là je sais reconnaître une femme enceinte. Et trés franchement je ne sais pas comment elle va le prendre quand elle va s'en apercevoir, ni comment Matt va le prendre d'ailleurs.

Julia préférait ne même pas penser à cette dernière idée et encore moins à celle d'un accouchement ici à la sauvage. Pourtant elle surveillait son amie, du coin de l'oeil veillant à ce qu'elle ne reste pas trop en plein soleil ou qu'elle mange le plus correctement possible. Ils venaient à peine d'entrer dans le camps et une atmosphère à couper au couteau les happa. Si Anthony put aller voir du côte de l'infirmerie, la pilote fut entraînée du côté des scientifiques revenus de leur exploration qui avaient plein de choses à lui apprendre...à leur apprendre.

Trois jours plus tard

"Les morts ne racontent pas d'histoires". Où avait-elle lu cette phrase ? Ou peut-être l'avait-elle entendu à quelque part ?

Julia avait tenu à faire ses adieux à Evans avant de retourner à "l'aérodrome". Ils n'avaient jamais été proches si ce n'est autour d'une caisse dans laquelle il allait certainement finir d'ailleurs mais il y avait tout de même le respect qu'il lui avait inspirée et elle n'était pas encore tout à fait une sans coeur qui plus est. Et ceux; même si il l'avait accusée à tort d'être une ignoble terroriste qui n'aurait pas grand chose à envier au célébre Ben Laden en dehors peut être de sa barbe fournie. Il n'en demeurait pas moins qu'Evans, surnommé affectueusement Tolérance 0 n'avait pas mérité ce sort. Il n'avait jamais été blessé, il avait suffit d'une fois pour que tout bascule. Et bien que la pilote avait eu toutes les explications au décés d'Evans elle avait encore du mal à y croire. Il lui faudrait du temps avant de réaliser que plus jamais ils ne le verraient. Elle ignorait si il croyait en Dieux ou en autre chose et ne connaissait pas ses goûts. La jeune-femme fit le tour de la dépouille du médecin, plongea son nez dans une fleur qu'elle tenait entre ses doigts et la déposa entre les mains du cadavre . Elle sentit alors des larmes couler de ses yeux. Elle ne savait pas si elle pleurait de rage parce que tout ceci était injuste ou si elle avait de la peine. Evans était libre désormais. Les morts, ne sont jamais plaindre. Ce sont les vivants, ceux qui restent, qui subissent; qui souffrent. En remontant la couverture de survie, destinée à conserver un tant soit peu le corps elle murmura tout simplement

"Que la paix soit sur vous Docteur".

C'est alors qu'un bourdonnement venu du ciel se fit entendre. Le coeur de Julia battit à la chamade. Faisait-on enfin des essais avec les chasseurs ?

- AL'KESH ! AL'KESH !

Ce cri venait de dehors. Le sang de Julia ne fit qu'un tour. Ni une ni deux elle appela

- Leslie aide-moi! On va le planquer sous le lit. Magne!

Si jamais ils étaient bombardés le lit sécuriserait un peu la dépouille du médecin. Une fois l'opération accomplie, elle se jeta dehors comme un boulet de canon, attrapa au vol un zat qu'on lui lança ainsi que les branches de la civière de Turner avec Ryan. Un rapide coup d'oeil l'informa qu'Anthony était là à évacuer Eversman ainsi qu'Eiden. Ils se mirent tous à courir, hêlant au passage tous ceux qu'ils croisaient pour qu'ils les suivent et dans le but de canaliser la panique qui menaçait de s'installer. Les barraquement volaient en éclat les uns aprés les autres sous le bombardier Goa'uld. Ils se jetérent tous presque dans un même mouvement derriére des buissons. Julia et Ryan posèrent le brancard et Julia leva la tête, au ciel sur l' Al'Kesh dont elle ne parvenait pas à détourner le regard. Aussi sur que le Dr House avait besoin de Vicodine elle le voulait ! On aurait dit qu'une sorte de fiévre s'était emparée d'elle. Elle prit pourtant le temps d'analyser la situation. Les personnes de leur petit groupe de réfugiés commençaient déjà à dire que c'était de la faute des explorateurs du labo qui avaient du déclencher un signal, à s'accuser mutuellement, les plus sensés prenaient contact par radio avec les autres qui étaient éloignés d'eux et s'informaient sur leur position. Elle ne prit pas la peine de s'en agacer ou de les faire taire. Il y avait plus urgent. Eiden proposa de prendre l' appareil d'assaut. Julia embrassa du regard leur groupe. Ils n'étaient pas trés nombreux, pas spécialement armés, il y avait des blessés, une femme enceinte.

- On est pas équipés pour ça. Mais on peut peut être tenter quelque chose quand même. Si c'est le labo qui les intéresse, ils enverront des jaffas terminer le travail. Et c'est peut être là qu'on pourra profiter de la situation pour en neutraliser un ou deux, se faire passer pour eux monter à bord discrétement, et peut être peut être...

Prendre le contrôle de l' appareil. Mission quasi impossible, risquée mais bon sang qu'est ce que ça la tentait Julia! Ca la démangeait même! Gardant la tête froide, elle demanda à Ryan

- Quels sont vos ordres Major ?


Dernière édition par Julia Becker le 28.05.12 15:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1027.05.12 18:25

"Et bien tout va bien ... Enfin niveau physique je dois dire."
"Le major Ryan n'a pas confiance en moi ..."
"Ecoute, il t'as retrouvé couverte de sang avec un mort et un inconscient ... Tu es toujours distante avec le groupe et après ce qu'il s'est passé avec McClane, il doit prendre des précautions ..."

Annabel se releva et remis son t-shirt alors que le docteur Sparkle rangeait ses instruments.

"Et je dois dire qu'il n'a pas tort de se méfier. Tu me fais peur parfois. Après tout ce que tu ..."
"Arrête."
"Anna ..."
"Non."

Elle savait bien où Leslie voulait en venir mais non, elle ne voulait pas parler de ce qu'elle ressentait ou de comment elle avait pu vivre les derniers évènements. La psychologie, ce n'était pas du tout son truc et parler de ses sentiments encore moins. Elle se dirigea alors vers la sortie de la cabane sans laisser le temps à la doc de reprendre la conversation. Mais elle s'arrêta avant de franchir la porte. Elle avait vu sur le cabanon où était entreposé le corps d'Evans et elle ne put s'empêcher de poser la question.

"C'est à cause de moi si il est ... J'ai fait un truc ou pas fait ce qu'il fallait ??"
"Ne te fais pas ça Anna."
"Dis-moi."
"De toute manière, il n'aurait pas supporté le transport."

Alors c'était dit, c'était à cause d'elle. Sans rajouter un mot, elle sortit de la pièce et partit à ses vacations, c'est à dire prendre la première chose qui ferait l'affaire et aller frapper le plus fort possible sur des troncs d'arbres afin de débiter des rondins exploitable.
Le lendemain, elle ne parla à personne de la journée, retournant à ses occupations avec le bois. Ca lui changeais les idées au moins, fatiguer le corps pour fatiguer l'esprit. Le soir, alors qu'elle se trouvait à côté du feu, perdue dans ses pensées. Elle sursauta légèrement alors lorsque Lang vint la rejoindre. Au début, elle le regarda s'assoir avant de revenir vers le feu mais ce dernier lui demanda un petit résumé de tout ce qui s'était passé depuis son absence. Parce qu'il s'était absenté ??


"Evans est mort, Matt n'en est pas loin. Le reste, la routine."

Oui, elle avait fini par apprendre l'état du ranger, et elle avait compris que son comportement n'était pas uniquement due à de la mollesse. Elle n'avait pas été le voir depuis qu'ils étaient rentrés de la ville en ruine et elle n'en ressentait pas le besoin expresse. Anthony insista pour avoir des détails et Annabel hésita à s'en aller, elle n'avait pas envie d'en parler et de ressasser tout ça. Elle allait pour se relever quand elle s'arrêta, regardant les croutes sur ses mains, vestiges des plaies faites alors qu'elle dégageait les roches autour du corps d'Evans.

"C'est une mission d'exploration qui a mal tourné, on s'est retrouvé dans des souterrains, ils se sont effondrés et Evans est resté coincé dessous. Quant à Matt, il était malade depuis longtemps et ça ne s'est pas arrangé."

Et puis elle ne savait pas quoi rajouter. Le reste de la soirée passa et elle finit par aller se coucher pour recommencer la même chose le lendemain. Le temps s'écoula sans qu'elle en soit perturbée, jusqu'à ce qu'un bruit vienne la distraire de son occupation principale. Elle s'arrêta alors de travailler le tronc d'arbre sur lequel elle était et regarda autour d'elle, reprenant son souffle. Et d'un coup, elle vit le vaisseau survoler les environs, disparaissant vers l'horizon. Elle mit un peu de temps à réaliser. 6 mois quand même, on en perdait l'habitude. Et puis quoi, ami-ennemi ?? Elle restait à regarder le ciel, dans l'attente de voir ce qu'il se passait, lorsqu'elle entendit tout le camp hurler des ordres à droite, à gauche, tout le monde courir partout. Elle laissa son visage basculer en avant, lassée de tout ça ... Elle se redressa puis se mit en route vers la place centrale du campement, où Sheppard organisait la distribution des armes. Elle se saisit d'un Zat et deux grenades ... Restriction, quand tu nous tiens. Bref, elle allait pour reprendre son équipement lorsque le vaisseau revint vers leur direction et que les explosions commencèrent. Donc c'était des méchants. Les sbirs d'Anubis surement, rancunier d'avoir perdu trois de ses vaisseaux. Partant d'un côté du camp pour se mettre à l'abris des tirs, elle ne remarqua pas l'évacuation des blessés de l'infirmerie ou bien les postes prient par les autres, histoire de savoir s'ils étaient tous en bonne position de défense ou pas. En tout cas elle, se trouvait avec 3 autres militaires planqué derrière des tronc d'arbres.

"Si c'est une attaque en règle, ils ne vont pas tarder à débarquer les troupes, tenez donc vous prêt à riposter."

Elle n'espérait qu'une seule chose, tirer dans le tas, récupérer une lance jaffa et continuer le carnage.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1027.05.12 21:07

19 juin : Voilà maintenant un peu plus de deux semaines que la fameuse nuit des révélations avait eu lieu pour Julia et Anthony, et que ceux-ci roucoulaient comme deux ados vivant leur première histoire, mais de manière discrète malgré tout. Cependant, aussi grande ait été leur discrétion, leur couple était un secret de polichinelle dans le camp. Julia avait annoncé la nouvelle en avant-première à Eiden tandis qu’Anthony se chargeait de Matt. Comme il le prévoyait, son ami n’avait guère été enchanté d’apprendre ça. Les tensions entre lui et Julia étaient toujours présentes. Il avait en revanche finit par conclure que, tant que cela ne détournait pas Anthony de ses fonctions et de son travail, il faisait ce qu’il voulait de sa vie privée. La casse était ainsi limitée… La nouvelle s’ébruitant rapidement dans le camp, Anthony dût aussi avoir une petite discussion avec Susie qui, se basant sur les rumeurs précédentes, pensait qu’Anthony avait des vues sur elle, ce qui la réjouissait. Du coup, déçue de s’être imaginé des choses, cette dernière lui faisait un peu la tête et évitait de le croiser.

Mais ce n’était pas ces petits ennuis qui allaient attrister Anthony. Celui-ci était sur un petit nuage depuis cette soirée du 2 juin, et n’en redescendait pas. Les deux jeunes gens vivaient d’amour et d’eau fraiche, eau fraiche qu’ils étaient justement partis chercher ce jour-là. L’atmosphère était détendue, et bon enfant : sur le chemin Julia courait après Anthony pour le chatouiller, tandis que lui se vengea en l’aspergeant d’eau une fois à la rivière. Les rires fusaient dans ce moment d’insouciance. Alors qu’ils parlaient en remplissant les seaux, Julia fit part à Anthony d’une impression que le laissa sans voix : Eiden ne serait-elle pas enceinte sans le savoir ?
Anthony regarda Julia, les yeux estomaqués et ne put s’empêcher de lâcher un « non » de surprise.


« Non ! Non, tu rigoles ! Eiden enceinte ? Qu’est ce qui te fait dire ça ? Je n’ai pas remarqué qu’elle était plus irritable ou avait des envies de fraises incontrôlées, d’ailleurs il n’y a pas de fraises ici ! Bon, certes, c’est difficile de se protéger sur cette planète mais quand même ! Non…. Tu crois ? Remarque, un accident est vite arrivé… Enfin, quand je dis accident, je veux pas dire un enfant en lui-même, hein ? Je veux simplement dire que s’ils avaient voulu ils auraient attendu que notre situation progresse encore…ou qu’on rentre sur Terre… Un petit Matt ou une petite Eiden … Non, j’y crois pas ! »

Non, décidément, Anthony n’y croyait pas. Leurs seaux pleins, il était temps de rentrer au camp. Sur le chemin retour, ils continuèrent de parler de l’éventuel futur bébé jusqu’à ce qu’ils approchent du camp qui semblait en effervescence. Mauvais pressentiment, pensa Anthony. A moins qu’Eiden ait accouchée, tout était calme ces jours-ci. Quelle pouvait être la cause de cette agitation ? Posant ses seaux à côté du stock de nourriture, Anthony courut jusqu’à l’attroupement qui se tenait au niveau de l’infirmerie. Un accident du quotidien ? Ou plutôt l’expédition avec Matt, Evans et Annabel ! En approchant, il écarta du bras les gens qui se tenaient massés jusqu’à ce que, arrivé sur le devant de la scène, il ne vit Matt et Evans allongés, l’air mal en point. Il chercha à s’approcher encore pour prendre des nouvelles mais Leslie Sparkle le fit reculer.

« Matt ! Evans ! Qu’est-ce qu’il se passe docteur ? C’est grave ? »

« S’il vous plait sergent, laissez-nous travailler… »

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20 juin : Tout le monde était très affecté par ce qui venait de se passer. Anthony et Julia en avaient longuement parlé ensemble la veille au soir. Toute la matinée, il avait tenu compagnie à Matt à l’infirmerie, jusqu’à ce qu’Eiden prenne la relève. D’après les médecins, son état était assez inquiétant. Cela était dû à une infection après une blessure au pied. Rien de grave sur Terre, mais ici, sans antibiotique, sans traitement, il risquait peut être mourir… Le retour des blessés avait brutalement ramené Anthony à la réalité. Cette planète n’était pas le monde des bisounours. Elle restait un territoire hostile et en parti inconnu.

*Allez Matt, accroche toi ! T’es un battant, tu vas pas laisser un petit microbe de faire la peau !* pensa-t-il au chevet de son ami.

Le reste de la journée, il dût vaquer à ses diverses tâches quotidiennes. Le soir venu, il se dirigea lentement vers la cabane où l’on avait mis le corps d’Evans. Il avait attendu un moment où il n’y aurait personne à l’intérieur pour aller lui faire ses adieux. Il entra, il faisait sombre et moite. Il regarda le corps du médecin plusieurs secondes et s’assit par terre contre le mur. Là, il resta de longues minutes perdu dans ses pensées, ses souvenirs avec Evans. Le sentiment qu’il ressentait était assez spécial. Ils n’avaient jamais été proches, Anthony ne l’avait pas porté dans son cœur pendant assez longtemps suite à sa trahison. Malgré tout, il avait fait sa première mission avec lui et ils venaient de vivre ensemble sur cette planète pendant plus de 6 mois. Quelques soient les sentiments qu’il éprouvait avant, cela créait un lien.


« Ah, tu nous auras emmerdé jusqu’au bout. On était installé bien tranquillement ici, plus d’agitation depuis quelques semaines et tu t’es dit qu’il fallait réveiller tout ça ! Bah bravo, c’est réussi ! Tu fais vraiment chier, tu sais ? …. On a jamais été vraiment potes toi et moi. Je t’en ai même franchement voulu pour le coup du NID. Mais, on a vécu pas mal de choses ici, on a appris à mieux se connaître, même sans trop se parler. Et t’es un mec bien en fait… T’as pas forcement pris les bonnes décisions, mais j’ai compris que tout ce que tu avais fait, c’était pour le bien du pays. De la planète. Et t’as tenu ta place alors que presque tout le monde te détestait. Fallait un sacré cran pour ça… » Une larme s’échappa de l’œil d’Anthony. Il s’empressa de la balayer de la main et renifla. « Bref, je vais pas te faire tout un éloge funèbre, ça serait surement rasoir, je suis pas doué pour les discours comme ça… Mais en tout cas, tout ce je peux te dire, c’est repose en paix, Evans… »

Sur ces paroles, Anthony se releva, jeta un dernier coup d’œil vers le corps et sortit prendre l’air. Là, il aperçut Annabel, seule près du feu. Ne sachant pas exactement ce qui c’était passé dans la grotte, il décida d’aller la voir lui demander plus d’informations. Approchant doucement, il s’assit en face d’elle.

« Salut…ça va toi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

« Evans est mort, Matt n'en est pas loin. Le reste, la routine. »

« Oui, je sais, mais est-ce que tu veux bien m’en dire plus sur ce qu’il s’est passé là-bas ? Comment on a pu arriver là… Enfin, si tu ne veux pas en parler, je comprends…. »

« C'est une mission d'exploration qui a mal tourné, on s'est retrouvé dans des souterrains, ils se sont effondrés et Evans est resté coincé dessous. Quant à Matt, il était malade depuis longtemps et ça ne s'est pas arrangé. »


Comprenant à son ton qu’elle n’avait pas trop envie de parler et préférait sans doute rester seule, Anthony choisit de ne pas la déranger plus longtemps. Il la remercia et lui souhaita une bonne nuit.

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22 juin : Cette fois-ci, Anthony s’était levé tard. Il n’avait pas de garde, ni de corvée avant le milieu d’après-midi. Vers 10h, il se décida quand même à se lever et parti se laver, sans grand enthousiasme. En revenant , bien réveillé et propre, il vit Julia qui se dirigeait vers la cabane où était le corps d’Evans. C’était à son tour de lui faire ses adieux. Elle aussi ne le vivait pas très bien, comme personne au camp d’ailleurs. Ce qui était arrivé à Evans aurait pu arriver à n’importe qui.
Alors qu’Anthony était dans ses sombres pensées, un gros bourdonnement semblait approcher. Levant la tête, il chercha d’où provenait ce son. Au bout de quelques secondes, un gros vaisseau apparu dans son champ de vision. Aussitôt, des cris commencèrent à résonner dans le camp. Mais contrairement à ce à quoi il s’attendait, ce n’était pas des cris de joie, mais plutôt de peur ou d’alertes. C’est alors que la mémoire d’Anthony se remit en route, et il associa alors ce vaisseau à un vaisseau Go’auld dont il avait oublié le nom. Un Al’kesh ! C’était ça ! Ryan criait ce mot dans le camp pour alerter tout le monde. Retrouvant ses réflexes, un peu rouillés par une vie plutôt tranquille, Anthony courut jusqu’au coin armurerie et s’équipa d’un gilet tactique, un couteau, un zat et un fusil. Il était paré pour recevoir ces fichus parasites ! Le bruit s’était éloigné, voir même disparu, seulement quelques minutes après, il se refit entendre et semblait rester aux alentours du camp cette fois ci. L’ordre fut donné d’abandonner le campement, encore une fois, pour sauver sa peau. Face à un vaisseau Go’auld de cette taille, ils ne faisaient pas le poids. Anthony se précipita à l’infirmerie pour récupérer Matt. Il l’aida à se lever et à marcher.


« Allez ! Debout, finit la sieste ! Serre les dents, faut se dépêcher ! »

Anthony se doutait bien que Matt pourrait difficilement suivre, même soutenu, le rythme nécessaire à la fuite, mais il allait falloir qu’il se force s’il ne voulait pas finir pulvérisé par les canons du vaisseau. Ils sortirent aussi vite que possible de l’infirmerie. Autour d’eux, les tirs commençaient à fuser. Le bruit était assourdissant et des cabanes prenaient feu. Un peu plus loin, Anthony aperçut Julia qui portait le colonel Turner. Il fut un peu soulagé de la savoir toujours en vie. Suivant le gros de la troupe, il se dirigea, soutenant toujours Matt vers la forêt. Ce dernier ne semblait pas tout comprendre, encore dans un état semi-comateux. Anthony ne prit pas la peine de répondre à ses interrogations, trop occupé à tenir le rythme et éviter les explosions autour, car on ne pouvait pas dire que Matt l’aidait beaucoup dans le déplacement. Il devait presque le traîner, et supporter tout son poids. Finalement, ils purent rejoindre un coin où la végétation les cachait du vaisseau. Tout le monde s’était dispersé dans des directions plus ou moins différentes et dans son groupe se trouvait Eiden et Julia.S’arrêtant quelques instants pour faire le point, il reposa Matt , chargea une infirmière de le surveiller et rejoignit le reste du groupe.

« Dites ! Est-ce que vous savez s'il est possible de prendre d'assaut cet appareil ? Ca c'est déjà fait par le passé ? » lança Eiden.

« Avec ce qu’on a, ça parait difficile… Le seul espoir qu’on ait, je pense, c’est qu’il se pose. A moins qu’il ne lâche des jaffas vers la grotte, car il a dû venir pour cette raison. On pourrait tenter de les neutraliser, leur prendre leur tenue et remonter par les anneaux. Mais on ne pourrait pas tous monter, et si on est qu’un petit groupe, ça parait difficile de prendre le contrôle de vaisseau. »

Cherchant un gradé du regard, il espérait que quelqu’un ait une meilleure solution pour la suite des évènements…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1029.05.12 14:55

Après avoir bravé les éléments déchaînés sur cette planète, le groupe avait été contraint d’abandonné le camp, emportant avec lui tout ce qu’il pouvait, le plus important, le plus nécessaire, l’indispensable à sa survie. Il avait laissé derrière lui beaucoup de choses utiles par manque de temps, et d’effectif, et s’était réfugié dans les montagnes, non loin de la forêt entourant un grand point d’eau qui lui serait désormais nécessaire vu la chaleur qui régnait à présent sur cette planète. Après les tempêtes, les orages et les tornades, un soleil de plomb avait pris racine depuis plusieurs jours, la chaleur était étouffante et reconstruire un camp de fortune dans ces conditions était difficile. Le matériel avait été soigneusement ramené et rangé sous la direction du Major Sheppard qui s’était ensuite empressé de commencé la reconstruction des cabanons, de l’infirmerie et de l’armurerie en priorité, en déléguant à l’un de ses subordonnées la tâche de l’inventaire du matériel, des armes et munitions qui avaient pu être sauvés. Il avait lui-même construit le cabanon dans lequel Turner serait « stocker » en attendant que sa grippe ait la gentillesse de quitter les lieux de son organisme. Le camp reconstruit, il n’avait plus qu’à attendre, encore et encore, qu’un espoir, ou qu’un miracle se produise, tout en discutant avec le Major Ryan des tâches attribués à chacun chaque jour, certains iraient cherchés du bois pour le feu, ou pour quelques réparations par-ci par-là, d’autres iraient chassés pour nourrir le groupe, tandis que d’autres prendraient du repos bien mérité avant de commencer leur tour de garde.

Après avoir contrôlé l’inventaire du matériel militaire, Sheppard avait pris quelques minutes de repos tout en examinant ce qui se trouvait autour de lui, le groupe n’était franchement pas en forme, certains pleurés, d’autres souriaient sans vraiment en avoir envie, beaucoup d’entre eux avaient perdu l’espoir, d’autres, espéraient encore, le moral était à zéro pour tous, pour tous ? Non, certains avaient trouvés une certaines consolation et arrivés à vivre mieux que d’autres en flirtant avec d’autres militaires, d’après les dires de certaines personnes, si la situation n’avait pas été aussi grave, le Major ne les auraient certainement pas laissés faire, car bien que cela soit défendu par le règlement, et qu’il comprenne tout à fait bien pourquoi, il pensait aussi que ces personnes avaient beaucoup de chance, dans des moments aussi durs, vivre quelques instants de tendresse était important, lui était seul, tout seul, les personnes qu’il connaissait bien n’était pas ici, et ceux qui y étaient n’était pour lui que de simple collègue de travail, et le seul avec qui il aurait eu envie de parler était allongé dans un cabanon, mit à terre par une simple grippe après avoir affronté des menaces ennemies dangereuses en revenant toujours sur ses deux jambes, ou du moins, vivant. Et alors qu’il s’apprêtait à rendre visite au Colonel, des bruits venaient d’alerter sa curiosité. Au loin il vit deux militaires, chacun portant sur lui une autre personne, en voyant Spence juste derrière, il comprit alors qu’il s’agissait de l’équipe du Docteur Dablord, tout n’avait pas l’air de s’être très bien passé, c’était même pire que cela, en voyant le visage triste des personnes qui s’agités autour des militaires, Sheppard piqua un sprint pour rejoindre le groupe, Spence avait l’air d’aller bien physiquement, bien qu’épuisée et abattue moralement, Eversman, quant à lui, était blessé, plus ou moins gravement, mais Dablord, lui, était mort. Sparkle, suivit de près par le Major, avait fait transporté Dablord et Eversman jusqu’à l’infirmerie, tandis qu’Andrews s’occuper du Lieutenant, Sparkle s’apprêtait à comprendre ce qui avait causé la mort du Docteur, à l’extérieur, Ryan s’entretenait avec Spence pour savoir en détail ce qu’il s’était passé. D’après Sparkle, et quelques minutes plus tard, Evans était mort suite à une embolie pulmonaire, le jargon qui suivit n’intéressait pas Sheppard, il était mort, tragiquement, il voulait maintenant savoir pourquoi. Dehors, il rejoignit Ryan qui lui raconta tout ce que Spence lui avait dit, ils avaient enfin réussit à retrouver une vie calme au camp, sans tempête, sans menace ennemie, et voilà qu’une tragédie venait de nouveau les frapper.

Le Docteur avait été transporté dans un cabanon, isolé, et tous se succéder afin de lui dire adieu, tous, sauf Ryan, Seggers et Sheppard, occupés à se distribuer les radios restantes, une bonne partie du matériel avait été perdue dans l’éboulement du complexe souterrain, et il fallait de nouveau faire l’inventaire de ce qu’il restait, c’est-à-dire, pas grand-chose. Malgré la récente tragédie, il fallait tout de même continuer l’étude de ce laboratoire scientifique, et une nouvelle équipe avait été désignée, mais cette fois, la sécurité serait bien plus importante, et le contact radio essentiel.

Tandis que certains pleurer encore la mort du Docteur, Sheppard décida d’aller voir Turner, en entrant dans la pièce, il demanda directement des nouvelles de l’état du Colonel à l’infirmière présente, la réponse fut négative, il n’y avait aucune améliorations de son état, mais par chance, il ne s’était pas aggravé non plus.
« Laissez-moi seul avec lui s’il vous plait », l’infirmière sortit et Sheppard s’installa non loin du Colonel, fixant son ami inconscient.

C’est un vrai désastre ici, j’ai besoin que tu te réveilles, tu sauras quoi faire, toi. Je peux pas y arriver…

Il est vrai qu’il se sentait inutile, et incapable de diriger cette mission de survie, il avait déjà perdu espoir de rentré un jour, et n’arrivait plus à faire croire aux autres qu’il l’avait encore. Il pouvait reconstruire un campement, paré à toute défense en cas d’attaque, il faisait son travail du mieux qu’il le pouvait, mais maintenant qu’il était l’un des deux dirigeants du groupe, le doute et la peur s’était installé en lui, tout reposait sur lui quasiment, si une décision devait être prise, on venait le voir, quoi qu’il se passait au camp, c’est à lui qu’on en rendait compte, ainsi qu’au Major Ryan, mais lui avait l’air si calme, alors que Sheppard savait que la moindre mauvaise décision pouvait leur être fatal, il s’était déjà passé tant de choses ici, d’autres pouvaient encore arrivées, et mettre leurs vies en jeu, il avait un poids lourd sur les épaules, et quoi qu’il fasse, il savait qu’ils ne rentraient jamais chez eux, qu’il ne pourrait pas les ramener chez eux. Le Colonel était pour lui le seul homme capable de les ramener chez eux, comme s’il avait sur lui une carte montrant le chemin qu’il fallait suivre pour rentrer sur Terre, et un moyen d’y aller, l’espoir était avec lui, mais depuis qu’il était hors-service, il devait juste faire semblant que tout allait bien face aux autres, et leur faire croire qu’ils allaient s’en sortir un jour, c’est pour cela que quand la porte s’ouvrit, il releva la tête comme si tout allait bien, regardant le jeune pilote qui venait de pénétré ici, le saluant avant de reporter son regard sur Turner avant d’engager à nouveau la conversation avec le militaire qui s’intéresser à l’état du Colonel.

Il s’en remettra, il est robuste, et après avoir fait quelques missions avec lui, je crois que rien ne peut en venir à bout. Le militaire tentait tant bien que mal de rassurer Sheppard qui dissimuler très mal son inquiétude à cet instant, il choisit alors de détourner la conversation actuelle sur des problèmes d’ordre différent. Major, vous devriez peut-être aller faire vos adieux à Evans avant qu'on l'enterre. Le Major ne prêtant pas attention aux paroles du jeune Caporal, il reprit sur un autre sujet. On devrait peut-être retenter quelque chose avec les F-302, ou continuer l’exploration de cette planète, il faudrait explorer d’autres possibilités pour quitter cette planète et rentrer… Chez nous ?! Le Major en avait peut-être eu assez d’être harceler de la sorte et il avait enfin daigné répondre au pilote, il n’avait pas haussé la voix, mais le ton était si…abattu ?

On ne rentrera pas chez nous, jamais… On va juste…continuer à voir nos amis mourir un par un jusqu’à ce que ça soit notre tour de crevé…

Major….



Il n’aurait pas dû dire ça, il n’avait pas le grade pour pouvoir se permettre de dire cela, surtout pas devant un subordonnée, mais à ce moment ci, il s’en foutait complètement, ce qu’il avait dit était vrai, et tout le monde pensait certainement la même chose que lui, le prochain serait peut-être Turner, ou Eversman ? Qui sait….peut-être lui-même. Il venait de craquer, il en avait marre de toutes ces responsabilités, marre de vivre ici, dans cette galère, pendant des mois il avait tenu le coup, il avait réussi à faire semblant d’y croire, mais maintenant, c’était trop…Et alors qu’il s’apprêtait à quitter la pièce, un bruit qu’il ne connaissait que trop bien retentit dans le ciel. Une pensée lui traversa alors l’esprit, le Sg-c les avaient retrouvés, un goût de faux espoir était apparu, bien sûr, il ne dura pas longtemps, alors qu’il sortit du cabanon, il vit à qui appartenait ce bruit, un vaisseau Goa’uld. Au loin, Ryan criant à son attention pour qu’il distribue les armes au groupe. Ne perdant pas un instant, oubliant tout ce qu’il venait de se passer, il courut au plus vite jusqu’à l’armurerie, appelant tout le monde à le rejoindre, il distribua les fusils d’assaut aux militaires, ainsi que les quelques grenades et gilets tactiques restants, les armes de poings furent distribués entre les scientifiques et le personnel médical, la panique était déjà très présente bien que le vaisseau soit partit en direction du complexe, certains y voyaient là la fin de tout, d’autres pensaient déjà à la possibilité de leur prendre leur vaisseau pour rentrer sur Terre, l’un ou l’autre était possible, mais l’espoir renaissait peu à peu, et pour y arriver, ils allaient se battre.

La distribution venait à peine d’être terminée que le vaisseau repointa son nez au-dessus du campement, sans plus attendre, ils firent feu sur le camp, réduisant à néant les constructions des rescapés du Dédale, il n’y avait plus qu’une chose à faire, courir. Les blessés furent emportés le plus vite possible dans la forêt afin d’être mit à couvert, Sheppard resta sur place tout en cherchant des yeux Turner, Becker avait pris soin de le sortir du cabanon et s’occupait déjà de lui, il rejoignit ses compagnons mais la plupart était dispersés un peu partout, où était Ryan ? Il ne le voyait pas mais les quelques personnes avec lui suffirait en cas d’attaque.



Ne bougés plus, ils vont certainement nous envoyer une patrouille et je compte sur vous pour bien les recevoir, notre objectif est simple, les tuer, et s’emparer de leur vaisseau. Si on rate cette chance, on en aura surement pas d’autre, car ils viendront avec beaucoup plus de vaisseaux et de Jaffas, et ce sera la fin pour tout le monde.

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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1029.05.12 21:51

Le bombardier ne lâchait pas prise : ne se donnant aucun répit, la fréquence de tirs indiquait clairement que son unique but était la mort sans distinction de tous les terriens présents sur la planète. Lorsqu'elles atteignaient le sol, les salves d'énergie provoquaient chacune des explosions conséquentes, faisant voler au loin tout ce qui se trouvait auparavant à proximité. C'était ainsi que les baraquements prenaient feu tour à tour, et si quelques-uns subsistaient tout de même, les victimes humaines étaient cependant nombreuses. On ne dénombrait encore aucun mort, mais les blessés se multipliaient rapidement, avec pour principales causes brûlures et éraflures de plus ou moins grande gravité. Une autre conséquence tout autant fâcheuse sur l'instant était bien sûr la dispersion quasi systématique des naufragés de l'espace, car il était évident que si cela diminuait considérablement les risques d'un tir destructeur de la part de l'Al'kesh, sans radio il allait être très difficile de se regrouper pour se défendre et, éventuellement, contre-attaquer. Ce fut pourquoi, aussitôt Turner mis à l'abri dans la forêt, le major Ryan abandonna Julia et les quelques autres fuyards pour rétablir le lien avec le reste du groupe. Se dissimulant grâce au feuillage des arbres, il avançait à la fois prudemment et rapidement, s'assurant que tout le monde soit peu à peu prévenu de la position des uns et des autres. Il n'oublia personne dans le lot, et même les plus éloignés eurent le point de rendez-vous à quelques centaines de mètres en contre-bas, là où aucun vaisseau ne pourrait les repérer depuis les airs. Car une fois tous rendus là-bas, les montagnes, la crevasse et la forêt, relativement dense, assuraient une solide protection face à l'envahisseur. En tout cas, tant qu'il ne débarquait pas...

- Si comme on le suppose ce qui les intéresse vraiment est le complexe alien, réfléchit Tom à haute voix à la suite des autres, ils ne débarqueront pas ici mais près des ruines, et c'est de là-bas qu'ils enverront leurs patrouilles. Ce qui veut dire que d'une c'est là-bas qu'on doit aller si on veut s'emparer du vaisseau, et que de deux vous aurez tout le temps nécessaire pour vous rendre à la clairière...

S'adressant cette fois-ci en premier lieu à Sheppard, Ryan était bien conscient que son homologue avait raison et que si cet Al'kesh était le premier vaisseau à venir, ce n'était sûrement pas le dernier... Aussi, les F-302 constituaient un de leurs seuls atouts qu'ils pourraient utiliser aussi bien pour couvrir le groupe que faire diversion. Et s'ils n'avaient plus que deux appareils à disposition et que leurs réserves de carburant étaient toutes deux minimales, cela suffirait en tout cas à se débarrasser du gros – pas Eversman, hein – des forces d’infanterie ennemies. Il n'y avait finalement que deux problèmes dans ce plan : d'une part il faudrait trois heures aux uns et aux autres pour rejoindre leurs objectifs respectifs, mais en plus tous courraient le risque d'être repérés à un moment donné tant que le vaisseau ne se poserait pas – et paradoxalement, une fois qu'il serait posé ils auraient bien du mal à éviter les troupes Jaffas, ce qui constituerait un handicap majeur.

- Négatif, trancha ensuite l'officier lorsqu'on proposa de laisser les blessés dans la crevasse où ils se trouvaient déjà. Ils ont vu notre camp, ce qui veut dire qu'ils viendront par ici, et un tel trou ne constitue pas une position défendable. Le labo est bien trop loin, donc tout le monde va devoir aller aux ruines ; là-bas ils seront obligés d'abandonner leurs vaisseaux pour nous affronter, et là on aura une chance.

Bien sûr, malgré son assurance apparente, Ryan n'oubliait pas les nombreux risques d'éboulement, comme cela s'était déjà produit quelques jours plus tôt. Vu ce qu'il s'était passé, il était même quasiment sûr que le problème se pose à nouveau ; le tout était simplement de savoir retourner la situation à leur avantage, surtout que là-bas ils auraient un matériel de pointe à disposition – ainsi qu'une équipe à récupérer, il ne fallait pas l'oublier.

Tout le monde mis au courant de ce qu'ils allaient faire – même le plus faibles –, on constitua les groupes, avec tout d'abord ceux qui devraient assurer les arrières des apprentis pirates de l'espace. Chef de l'escadron de F-302 du Dédale au moment de l'évacuation, le major Sheppard était bien sûr tout désigné pour mener cette contre-offensive. Pour l'assister, Edwards et Becker se portèrent aussitôt volontaires, car même si cette dernière n'était pas expérimentée sur ces appareils, elle faisait partie des dernières personnes à les avoir approchés récemment. Et enfin, pour aider au pilotage du second chasseur, ce fut le soldat Lewis qui fut choisi, volontaire lors du lancement du projet F-302 – qui s'avéra être un échec, rappelons-le. Au-delà de ce quatuor, personne n'irait à la clairière, tous les effectifs étant nécessaires pour défendre l'équipage. C'était pourquoi l'avant-garde ne s'encombrerait elle-même que de dix personnes, dont quatre civils : le major Ryan, les sergents Spence et Lang, les soldats Pierce et Fordman, Lange et Wolowitz pour gérer la salle de contrôle, et enfin le docteur Andrews et Wilson pour s'occuper... d'Eversman. Car oui, s'il n'était même plus en état de mettre un pied devant l'autre correctement, Tom avait absolument besoin du Ranger pour cette mission. Il savait que cette décision les ralentirait fortement, mais il ne pouvait de toute façon pas se permettre de concentrer tous les blessés dans le même groupe au risque de condamner ledit groupe – l'escorte militaire étant déjà bien trop faible pour protéger tout ce monde efficacement. Ils devaient avancer, et c'était ce qu'ils feraient.


- Démerdez-vous pour le maintenir actif, lâcha le major au passage lorsqu'il se trouva face à son duo médical. Et pour ne pas laisser s'accumuler toutes les difficultés sur les mêmes personnes, il transmit le sac d'Eiden, de Christopher et de Simon à Lang, Pierce et Fordman – Tom n'étant pas tout à fait sûr que le corps de Spence se soit entièrement remis de sa récente épreuve. Il espérait ainsi que déléguer les problèmes à d'autres personnes rendrait l'escouade beaucoup plus efficace, et à défaut d'être plus rapide ne soit pas complètement affectée par sa composition. Quant aux quatre pilotes, il ne les laissa prendre qu'un gilet tactique et une arme de poing, tout le reste du matériel étant réquisitionné pour le personnel au sol.


Arpentant un terrain que certains d'entre eux avaient déjà découvert, le groupe mené par le major Ryan mit comme prévu trois heures pour atteindre l'antique cité. Si le reste de l'équipage arriverait probablement une heure après, les dix éclaireurs ne trouvèrent aucun obstacle sur leur route. On aperçut parfois l'Al'kesh, loin au-dessus de sa tête, mais jamais celui-ci ne sembla les repérer à nouveau, les terriens s'étant donnés pour ligne de conduite de garder le silence radio quatre heures durant. Ils durent bien sûr faire face à la lenteur inévitable du lieutenant, mais pour le moment tout se passait pour le mieux, et c'était en fait inespéré. En fait, mis à part le bourdonnement régulier, voire même incessant, caractéristique du vaisseau de l'ennemi, ils auraient quasiment pu se croire seuls sur cette planète, sans aucun changement par rapport aux semaines précédentes. La situation redevint même pour dire « normale » lorsque l'appareil s'éloigna en direction du Sud-Ouest, disparaissent à la fois du champ de vision et de l'horizon sonore des humains. Aucun changement par rapport aux semaines précédentes, donc, si ce n'était, à l'approche des ruines, l'accroissement exponentiel du fameux vrombissement sonore, qui avait pourtant disparu. Un accroissement tel que le bruit couvrit bientôt tous les autres sons alentours, au point même que le groupe dut s'arrêter pour lever les yeux vers le ciel et comprendre ce qu'il se passait. Peu à peu, haut dans le ciel, se distinguèrent de multiples formes identiques, un « V » à l'envers singulier. Dès lors, on ne tarda pas à discerner les canons des planeurs de la mort, qui descendaient l'atmosphère à vive allure. Et alors qu'on se mettait à courir à toutes jambes, les armes Goa'ulds firent feu au plus près des représentants de la Terre, signe que finalement le retrait de l'Al'kesh n'était pas qu'un simple abandon de poursuite. Les dix fuyards n'étaient désormais plus qu'à quelques centaines de mètres de l'entrée du souterrain, mais des incendies se déclenchaient tout autour d'eux et les bâtiments, en ruines, ne résistaient que peu aux déflagrations. En fait, beaucoup s'écroulaient sous les tirs, parfois à quelques mètres seulement des humains. Et quand enfin on atteignit les escaliers tant espérés, sans avoir une seule fois riposté – par économie de balles –, il ne restait finalement plus grand-chose des traces de la civilisation qui avait grandi ici.

- Fordman, couvrez nos fesses, ordonna le major quand ils furent arrivés en bas. Maintenant, il s'agissait surtout d'organiser une embuscade et d'attendre qu'un vaisseau se pose pour neutraliser une patrouille. Ensuite deux ou trois d'entre eux se feraient passer pour des Jaffas, ils monteraient à bord et hop ! Le tour serait joué.
Essuyant sa bouche d'un revers de la main pour en chasser la poussière, Ryan prit la tête du groupe. Pierce était à ses côtés, préférant laisser les habitués de l'arrière-garde jouer leur rôle comme ils en avaient si bien l'habitude. Toutefois, cette fois-ci ils n'avaient aucun mal à se repérer, car non seulement ils connaissaient déjà les lieux, mais en plus tout le complexe était convenablement éclairé par les tubes incandescents, leur permettant ainsi de préserver leur dernière lampe – deux étant déjà réquisitionnées pour les F-302, et les deux autres en possession de l'équipe de Seggers depuis leur arrivée ici. Car s'ils se dirigeaient vers la salle de commande, c'était bien pour retrouver cette fameuse équipe, qui en savait peut-être plus sur le fonctionnement de la technologie locale – ainsi que pour y déposer Eversman et avoir les mains libres. C'était donc le déroulement parfait de leur stratégie... à un petit détail près, que personne n'avait jugé bon de prendre en compte : si l'Al'kesh avait déjà survolé les ruines, alors il y avait aussi déjà déposé des troupes...


- Kree, Jaffas ! Sha'lokma'kor !

La dizaine de Jaffas qui les attendait de l'autre côté du couloir, près de la porte blindée, ouvrit aussitôt le feu sur l'ordre de leur chef. Sous la surprise, le premier tir atteignit immédiatement le caporal Pierce, qui n'eut pas le temps de se dégager et fut touché au ventre. Ryan, lui, évita de justesse le tir qui lui était destiné. Faisant signe à ses camarades de se mettre en position, il leur hurla de les abattre sur-le-champ, tout en ordonnant à Spence et Lang de suivre le couloir dans l'autre sens pour les contourner. Les deux sergents durent alors vérifier les trois petites salles se trouvant sur leur gauche, sans pour autant perdre de temps dans leur progression. Ce fut ainsi quand ils se retrouvèrent à la jonction du corridor et du couloir menant à l'autre sortie qu'ils tombèrent là-encore sur une dizaine de Jaffas au niveau de la seconde porte blindée. Les tirs étaient alors audibles dans tout le complexe, ricochant contre toutes les parois. Et quand les terriens se furent débarrassés des gêneurs des deux côtés de la salle de contrôle, quand ils eurent rapidement vérifié qu'il ne restait personne dans la salle de repos du bout du corridor, ils purent enfin se rapprocher de l'entrée de la salle la plus importante du complexe. Les deux Jaffas qui gardaient la dernière porte blindée furent éliminés sur le champ, ce qui leur permit de pénétrer prudemment à l'intérieur de la salle. Là, étendus par terre, se trouvaient les cadavres du lieutenant Seggers et du caporal Kayne, tués en défendant leur position. Un peu plus loin, au-delà de ces corps sans vie, étaient agenouillés Lipz et Elighton, les bras immobilisés par une barre en fer passant derrière leurs dos et à l'intérieur de leurs coudes. Tremblants de peur, les deux civils pleuraient alors que deux Jaffas gardaient leurs lances pointées sur leurs cous. Enfin, juste à côté, se tenait le Jaffa qui commandait ces éclaireurs, une longue cape noire descendant de ses épaules à ses pieds.

- Kelmek ! Kol'Chak !

Sur son front, comme sur tous les autres, le symbole d'Anubis...


Arpentant un terrain qu'ils avaient déjà découvert, le groupe mené par le major Sheppard mit comme prévu trois heures pour atteindre la clairière – comment ça c'est le même début que la partie précédente ? Bon ben...
Descendant la montagne sans cheval, descendant la montagne sans cheval (…), Sheppard et ses trois acolytes pilotes de l'Air Force arrivèrent relativement rapidement à la clairière. Trois heures ; c'était un temps très correct qui ne laissait la place à aucun imprévu. Autrement dit, ils n'avaient eu aucun problème sur leur route, et ils avaient donc pu traverser fleuve et forêt sans incident. En fait, l'Al'kesh les avait perdu de vue depuis longtemps, cherchant sans doute bien plus tout le groupe de terriens, plus au Nord-Est, qu'un maigre quatuor. Ils avaient en plus eu la chance que, n'étant pas tellement équipés, leurs mouvements n'eussent pas été entravés par un quelconque matériel encombrant. Le poids, aussi, avait été totalement absent de leurs épaules, et ils n'avaient donc eu qu'à compter sur leur jeu de jambes pour arriver jusqu'aux F-302 en un seul morceau.

Depuis leur arrivée sur cette planète, la piste d'atterrissage pour les F-302 avait considérablement évolué. Elle avait d'abord été complètement primitive, se résumant simplement à une clairière naturelle jonchée de trous et de buissons qui pouvaient provoquer un accident à tout moment, mais qui finalement assurait correctement son rôle pour les appareils terriens. Ensuite, elle avait peu à peu été aménagée afin de répondre aux attentes du moment : on avait ainsi ratissé autant que possible l'endroit afin que la piste soit relativement plate et qu'un vaisseau puisse décoller sans danger – preuve en était que cette fois-là, le F-302 ne s'était pas crashé sur la piste mais à quelques dizaines de kilomètres à l'Ouest. Enfin, plus récemment, on avait près de cette piste quasiment construit un hangar afin de protéger les chasseurs des intempéries ou de la faune des environs. Cela ne s'était pas fait en un jour, certes, mais presque : en fait, cela n'avait été commencé que quelques jours auparavant – quelle chance !– et c'était déjà fini. Il fallait dire que si les pilotes avaient mis un temps considérable à se décider, une fois la résolution prise ils avaient tout accompli en un rien de temps. Il ne manquait finalement qu'une seule chose à ce tableau plein d'espoir : du carburant.


// Major, je dois vous prévenir : vu ce qu'il nous reste dans le réservoir, je doute qu'après autant de manœuvres nous puissions nous poser... //

Casque sur la tête, tout en parlant Edwards regardait en direction du second vaisseau, sur sa gauche, à bord duquel se trouvaient encore une fois Sheppard et Becker. Faisant rapidement la check-list habituelle avec Lewis, son copilote du moment, Edwards s'assurait une dernière fois que tout le matériel fonctionnait parfaitement avant de décoller – car si quelque chose déconnait, être en l'air poserait plus de problèmes qu'il n'en résoudrait...

// Un écho sur le radar, à six heures. //

// Je desserre les freins. //

L'appareil d'Edwards et Lewis étant le plus proche de la piste, c'était à lui de décoller le premier. Roulant tout d'abord avec prudence pour se mettre en position, il s'aligna sur la piste avant de pousser progressivement les propulseurs jusqu'à leur puissance maximale. Alors qu'eux décollaient, Sheppard et Becker étaient déjà en train de se mettre derrière, suivant finalement leurs camarades à quelques secondes d'écart. Malheureusement, si le premier décollage se déroula sans aucun souci, le second eut tout de suite affaire à l'Al'kesh qui les poursuivait depuis quelques heures, et qui les avait vite retrouvés lorsqu'ils avaient mis en marche les vaisseaux. Les tirs passèrent à quelques mètres seulement des ailes du F-302 en vitesse croissante, et celui-ci ne fut vraiment sorti d'affaire que lorsqu'il quitta le sol. Néanmoins, le bombardier les prit tout de suite en chasse, tirant à vue en direction des deux vaisseaux terriens, qui pour l'instant se trouvaient plus en position de chassés que de chasseurs.

// Sheppard, occupez-vous-en tant qu'il est sur nous, parce que je ne suis pas sûr que ça durera ! //

Restant volontairement dans la ligne de tir de l'Al'kesh, Edwards laissa leurs coéquipiers manœuvrer pour se retrouver derrière le bombardier. Celui-ci, verrouillé par ses poursuivants, vit bientôt ses moteurs détruits, le faisant se crasher au loin dans une explosion dont la fumée monta tout de suite haut dans le ciel.

// Une dizaine d'échos à onze heures. D'autres apparaissent encore en orbite. //

En un rien de temps, les échos dont parlait Lewis fondirent sur les F-302. Il s'agissait de planeurs de la mort Goa'ulds, suivis de nouveaux Al'keshs qui prirent la direction des ruines où étaient censés se trouver les autres. Et s'il n'y avait que deux appareils pour le camp des réfugiés, une véritable bataille spatiale se déroulait au-dessus des nombreuses forêts de la planète qu'ils avaient appris à côtoyer. Les planeurs, plus rapides, tiraient autant sur eux que vers le sol, où se massait une trentaine de personnes. Les réfugiés rejoignaient en effet tant bien que mal la cité, mais étant pris pour cibles par de nombreux chasseurs, ces derniers devenaient la priorité des pilotes de l'USAF. Eux avaient heureusement dans leurs mains des appareils plus manœuvrables, leur permettant d'esquiver les nombreux tirs de leurs adversaires. Et si au cours de cette bataille ils abattaient à eux-seuls de nombreux ennemis, Edwards et Lewis n'arrivaient toujours pas à se défaire de leurs poursuivants.

// James, ils sont toujours derrière ! //

// Aaah, je sais mais j'arrive pas à les semer ! //

Néanmoins les planeurs, beaucoup plus nombreux, arrivèrent finalement à bout des deux pilotes. Ceux-ci ne purent en effet éviter une série de tirs croisés qui parvint fatalement à détruire le F-302 dans les airs, sans que quiconque à bord ne pût s'éjecter à temps. Et alors que Becker et Sheppard faisaient eux-aussi face à leurs propres démons, l'avertissement d'Edwards devint bientôt extrêmement concret : la jauge de carburant tomba dans le rouge, et lorsque les moteurs se coupèrent il devint évidemment qu'ils n'allaient plus pouvoir continuer ce combat dans les airs...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1030.05.12 19:55

Les tirs fusaient dans tous les sens et détruisaient les constructions des rescapés, les arbres et parfois, des terriens, heureusement, personne n’était mort, du moins, pour le moment, il y avait juste quelques blessés qui avait malencontreusement reçu des débris provenant d’une explosion, il était difficile de voir dans quel situation était tout le monde vu la panique qui régnait ici, le groupe était dispersait un peu partout dans la forêt, leur seul moyen de communication était la parole, tout le monde s’appelait afin de connaître la position des autres, il fallait tout de même resté discret dans cette végétation danse, l’ennemi pouvait repéré les branches ou les feuillages bougés, il pourrait ainsi faire feu pile poil sur son objectif. Reconnaissant la voix de Ryan, Sheppard le dirigea jusqu’à lui et quelques secondes plus tard, ils étaient pratiquement tous réunit au même endroit. L’idée de Ryan était bonne, eux iraient jusqu’au ruines pour intercepter les Jaffas et tenter de leur voler un vaisseau, tandis que le Major, accompagné par trois pilotes, rejoindrais les F-302 afin d’offrir au groupe une couverture aérienne.

En route vers la clairière, le quatuor se détacha du reste du groupe et se retrouva vite isolé au milieu des arbres, Sheppard avançait rapidement suivit de près par Becker, Edwards et Lewis, le Major jeter quelques coups d’œil vers le ciel, quand celui-ci n’était pas complètement caché par les arbres, pour vérifier que le vaisseau ne les suivait pas, ils étaient complètement ignoré et pouvait effectuer leur mission sans problème, il fallait néanmoins rester prudent, ce vaisseau n’était peut-être pas le seul, des troupes Jaffas avaient pu être déposées au sol, et malheureusement, ils ne disposaient que d’armes de poing pour se défendre, la discrétion était donc de rigueur. Le chemin fut long avant d’atteindre les chasseurs, ils avaient bien sur tout le loisir de discuter des tactiques dont ils se serviraient pour mettre la main sur le vaisseau ennemi, et c’était un point essentiel vu qu’il n’aurait que deux chasseurs à disposition et que même s’il n’y avait qu’un seul Al’kesh, il était beaucoup plus gros, mieux armés et mieux défendu, mais surtout, ils devaient faire attention à ne pas trop l’endommager pour pouvoir quitter cette planète rapidement avant l’arrivée de renfort. Voilà de quoi discuter nos pilotes durant le trajet, finalement, leurs pires ennemis allaient les sauver sans le vouloir, du moins, s’ils arrivaient à mener leur plan à bon terme.

A présent qu’ils avaient touchés le sol de la clairière, et après trois heures de route, il n’y avait plus une minute à perdre, le groupe de Ryan était peut-être en danger, d’autres vaisseaux peut-être en route, le Major se précipita dans l’un des deux appareils opérationnel et enfila rapidement le blouson de sa combinaison de pilote, après que Becker en ai fit de même, il referma le cockpit du chasseur et appuya sur quelques boutons destinés à l’allumage des systèmes essentiel comme les réacteurs, les propulseurs et l’armement entre autre.



// Major, je dois vous prévenir : vu ce qu'il nous reste dans le réservoir, je doute qu'après autant de manœuvres nous puissions nous poser... //
//Je sais mais y a qu’un vaisseau à dégommer, faudra juste pas trop l’abimer, on pourra ensuite s’éjecter des chasseurs, une fois fait on aura pu qu’à embarquer et récupérer les autres, et si tout se passe bien, on aura plus qu’à rentrer sur Terre. Allez-y on vous suit. //

Becker venait de signaler à Sheppard que tout était bien fonctionnel alors que l’autre chasseur s’engager déjà sur la piste en vue d’un prochain décollage juste après avoir signalé un écho radar à six heures, la position du vaisseau ennemi, il était plus que temps de s’envoler avant que celui-ci ne les prennent au dépourvu, Sheppard s’engagea à son tour sur la piste tout en poussant progressivement la manette augmentant la vitesse de l’engin, Becker gardait fixement les yeux sur le radar et signala le rapprochement du vaisseau. En effet, il était là, et tandis que le premier F-302 avait pu décoller sans soucis, celui du Major était pris pour cible. « //On décolle avant de se faire canarder !! //», l’engin quitta lentement la route pour prendre un peu plus d’altitude alors que l’autre chasseur était maintenant prit en chasse par l’Al’kesh, « // Sheppard, occupez-vous-en tant qu'il est sur nous, parce que je ne suis pas sûr que ça durera ! // »,
le Major appréciait de reprendre les commandes d’un chasseur, bien sûr, il évitait de pensé à ce qu’il s’était passé la dernière fois que l’un deux avait décollé, mais pouvoir de nouveau voler et ne plus arpentait cette planète pourrie était un vrai soulagement, dans un virage à 180°, il plaça le chasseur juste derrière le vaisseau ennemi tandis que Becker s’occupait de verrouiller la cible, ceci fait, Sheppard actionna un gros bouton rouge et l’Al’kesh piqua aussitôt du nez, ils avaient réussi, les moteurs de l’appareil avaient était touché et sa chute était inévitable. Une explosion venait de retentir, et leur dernier espoir de quitter cette planète partait en fumée,
« // Une dizaine d'échos à onze heures. D'autres apparaissent encore en orbite. //", Ou peut-être pas… Comme l’avait pensé le Major, l’Al’kesh n’était pas venu seul, une multitude de planeurs de la mort se rués déjà sur les F-302 tandis que d’autres Al’kesh se dirigeaient droit sur les ruines, « //Ils visent notre équipe au sol ! On doit les divertirent !// », Sheppard plaça le chasseur face aux planeurs et se dirigera droit sur eux à pleine vitesse, Becker se chargeant toujours de verrouiller les cibles, il dégommer les vaisseaux ennemis les uns après les autres tout en slalomant entre les explosions d’un côté, et les tirs de l’autre. « // Y en a beaucoup trop !!// », Ils en avaient déjà explosé une grande partie mais la flotte ennemie était bien trop importante, surtout face à deux chasseurs terriens… Deux ? Non, un seul, le F-302 piloté par Edwards et Lewis venait lui aussi de partir en fumée, et comme dans ce genre de situation cela s’aggrave toujours plus, Becker venait de lui signaler qu’ils n’avaient presque plus de carburant, « // On peut pas se poser, on doit continuer à en dégommer un max, on pourra rien faire au sol contre tous ces vaisseaux, et ils vont tous se faire tuer en bas, autant en descendre un maximum.// », quelques planeurs, ceux qui avaient descendu l’autre F-302, avaient pris les deux pilotes en chasse, Sheppard évitait les tirs tant bien que mal grâce aux indications que Becker lui donnait, et cela ne leur laissait que peu de temps pour tirer sur l’ennemi, tout en continuant d’éviter les tirs ennemis, ils tentaient tous les deux d’abattre rapidement ceux qui visaient l’équipe au sol, ce n’était que dans ce genre de situation qu’on pouvait voir le talent des deux pilotes, un seul chasseur contre tout une flotte et il était toujours en un seul morceau. Ils avaient réussi à éviter les tirs ennemis pendant tout ce temps, et pourtant, l’appareil foncé droit vers le sol, ce n’était pas les Goa’ulds qui en était venu à bout, mais une simple panne de carburant…

« // Merde ! On s’éjecte !// »

Les deux pilotes furent projetés dans les airs avant de redescendre à une vitesse incroyable, la jeune pilote venait d’ouvrir son parachute tandis que le Major, lui, rencontré un léger problème, il avait beau tiré sur cette petite ficelle à plusieurs reprises, rien, le parachute ne s’ouvrait pas… Il se rapprochait des arbres à une vitesse bien trop importante quand son parachute daigna enfin s’ouvrir, ralentissant quelque peu sa chute avant qu’il ne s’écrase sur les branches. Heureusement pour lui, il n’avait pas chuté jusqu’au sol en heurtant chaque branches au passage, son parachute s’était bien sur coincé dans l’une d’elles, le problème à présent était de descendre, et rapidement avant qu’un planeur ne vienne mettre fin à sa vie.
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1031.05.12 14:00

Des voix ne cessaient de crier, d'échanger se mêlant à des bruits sourds plus lointains. Cela faisait beaucoup pour lui, il ne comprenait vraiment pas grand chose à la situation, voir même rien du tout. Les yeux mi clos, Eversman s'apprêtait à retourner dans le monde des bizounours mais quelqu'un en décida autrement en le sollicitant de quelques petites tapes sur le visage. C'était loin d'être agréable, il laissa échapper quelques grognements incompréhensibles. Sa vaine tentative pour se redresser fut un lamentable échec et il ne parvient qu'à s'écrouler de quelques centimètres de plus. Marre de ne servir à rien, d'être toujours dans cet état de faiblesse. Pourquoi personne ne voulait le laisser dormir ? Là au moins, il n'embêtait pas son monde. Nouvelles tapes sur le visage. Merde, il pouvait pas le laisser tranquille. Cette fois, il s'agissait d'Anthony qui était en train de lui expliquer quelque chose, lui ne percevait que le mouvement de ses lèvres et quelques mots.

"Comprends pas..."

Une nouvelle fois, le même cirque auquel il répondit d'un léger signe négatif de la tête avant de fermer quelque peu les yeux. Bordel, ils étaient incapables de comprendre qu'il ne désirait que dormir... Pas le temps de râler davantage qu'on venait de lui verser de l'eau froide sur le crâne.

"Hey !" Cette eau froide s'écoula lentement le long de torse et de son dos lui provoquant aussitôt des frissons. Il devait faire une chaleur pas possible et lui avait froid, cherchez l'erreur... L'instant d'après, il fut remis sur pieds sans son autorisation, soutenu par deux personnes dont Eiden. Il lâcha de nouveaux grognements, ses jambes ne s'étaient pas encore remises de l'effort précédent que le duo se mit en marche, l'obligeant à faire de même. Cela faisait dix minutes qu'ils avançaient à une allure assez faible et pour Matt c'était déjà une éternité. Son poids reposait entièrement sur les deux autres. Ses jambes essayaient de suivre comme il pouvait le mouvement collectif, se prenant dans les racines ou les trous. Toute son énergie passait dans cette avancée, les autres sens étaient négligés d'où sa tête baissée, balancée comme ses plaques autour du cou.

De nombreuses pauses étaient nécessaires et furent accueillis comme le messi pour le Ranger. Son souffle demeurait très rapide tout comme son rythme cardiaque. Il transpirait autant qu'un marathonien pourtant il ne ressentait pas ce surplus de chaleur, bien au contraire. A chaque pause, on lui versait un peu d'eau sur la nuque ou le crâne cherchant à le maintenir éveiller mais il n'y réagissait même plus. Son organisme ne pouvait plus suivre et une heure de marche plus tard, Eversman était inconscient abandonnant son sort aux deux autres ou plutôt aux porteurs. Il avait lutté mais son corps l'avait lâché.
Le dernier coup de fouet eut l'effet escompté. L'homme fut brutalement sorti de son état, le choc thermique était beaucoup plus important et était parvenu à le ramener à la relative réalité. Trempé, limite grelotant et de sale humeur, Eversman tenta de se rendormir mais c'était sans compter sur les autres. il tenta bien de les éloigner mais ils étaient têtus les bougres...


"Laissez... moi." Il avait beau répéter l'ordre à plusieurs reprises, tous semblaient décidé à le faire marcher encore et encore.

A l'abri dans ses fichus ruines, Matt était quelque peu agité. Il avait reconnu l'endroit, le même où son meilleur ami était décédé à quelques salles près. Cette poussière qui se colle telle une deuxième peau. Il essaya de les prévenir de la dangerosité du lieu, prononçant à plusieurs reprises le prénom d'Evans. Des cris, des tirs. Le trio se retourna au sol ou plutôt à genoux pour tenter d'éviter la trajectoire mortelle derrière ce qui semblait un gros bloc. Quand ce cauchemar allait il prendre fin ? Très lentement, sa main se porta sur le beretta accroché à sa cuisse le sortant de son emplacement. C'était plus un reflexe de militaire qu'un acte de défense. Le temps de se mettre en position, de repérer l'ennemi et d'ajuster son tir, il serait déjà mort deux fois si les ennemis n'étaient pas manchots. Enfin là le silence revenait déjà alors que l'arme était tout juste dans sa main avec son cran de sécurité. Le boulet...
Pas le temps de comprendre ce qui venait réellement de se passer qu'on le remettait déjà sur pieds, toujours l'arme en main. Il enjamba le corps d'un jaffa avant de pénétrer dans une autre pièce puis de passer au dessus d'un autre corps ensanglanté. Ce dernier ne portait pas d'armure, un des leurs... Une bonne minute avant que le Ranger parvienne au même raisonnement, la situation avait déjà évolué. Tout allait beaucoup trop vite, trop fort pour lui. Sans même prendre conscience de la situation, la tête toujours baissée, ses genoux s'affaissèrent et si les deux autres ne l'avaient pas retenus, il se serait étendu face contre terre. Toujours conscient - ce qui est très relatif - mais crevé... Lentement son bras droit se redressa tout comme sa tête jusqu'à se mettre en position de tir. Impossible pour lui de distinguer alliés, ennemis, sa vision était floue. Tout aussi lentement, son doigt se rapprocha de la gâchette.



Dernière édition par Matt Eversman le 31.05.12 17:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1031.05.12 15:08

En attendant le retour de Ryan, Eiden donna les derniers antibio à Matt et cela lui fit très mal au coeur, sachant qu'après ça ils n'auraient plus rien pour le maintenant en vie. Il fallait simplement espérer que sa septicémie ne s'aggraverait pas avant un hypothétique retour sur terre.
Ils se retrouvèrent tous ensuite dans un endroit sur pour un débriefing attendu par pas mal d'entre eux.

- Si comme on le suppose ce qui les intéresse vraiment est le complexe alien, ils ne débarqueront pas ici mais près des ruines, et c'est de là-bas qu'ils enverront leurs patrouilles. Ce qui veut dire que d'une c'est là-bas qu'on doit aller si on veut s'emparer du vaisseau, et que de deux vous aurez tout le temps nécessaire pour vous rendre à la clairière...

[i]Tout le monde fut surpris par cette décision et certains tentèrent même de le faire changer d'avis mais rien n'y fit. Ryan donna ses ordres et tout le monde fini par obéir. Sauf que les blessés posaient problèmes et quelques un donnèrent leur avis sur la question, ce qui ne plut pas tellement à Ryan. Ecoutant avec attention ce qu'il disait Eiden ne pu qu'apprécier sa remarque. On commença donc à constituer les groupes sous les ordres de Ryan et Eiden vit son amie Julia se préparer pour rejoindre celui des pilotes. Ainsi elles seraient séparés mais Eiden ne se faisait pas de soucis pour elle, elle était avec Sheppard, l'un des meilleurs militaire de la base et il avait de l'expérience. Bien sur il y avait toujours un doute, une possibilité pour que les choses se passent mal mais elle avait confiance de ce côté là. Et c'est donc avec un sourire d'encouragement et un petit "fait attention à toi" qu'elle vit s'éloigner Julia.
Ryan se tourna ensuite vers elle et Wilson qui se trouvait juste à côté et leur parla.


- Démerdez-vous pour le maintenir actif

Eiden le regarda cherchant à savoir ce qu'il voulait obtenir en parlant de cette façon et elle ne pu s'empêcher de répondre. - Je suis médecin Major, pas magicienne ! On fera ce qu'on pourra mais on pourra pas faire grand chose de plus que ce qu'on fait déjà...

De plus Eiden n'était pas trop d'accord de donner son sac à dos à quelqu'un d'autre, même si ce quelqu'un était Anthony elle n'aimait pas ne pas avoir son matériel sous la main. Il ne restait pas grand chose mais si elle perdait Anthony de vue, elle n'avait plus rien du tout et ne pourrait plus rien faire pour aider les autres. C'est donc en soupirant et un peu contre sa volonté qu'elle donna le sac à Anthony. Et ensuite elle prit la gourde qui se trouvait à l'intérieur et en déversa un peu sur la nuque de Matt et sur son visage, histoire qu'il reste éveillé. Après ça elle accrocha la gourde à sa ceinture et passa son bras autour de la taille de Matt et pris le bras de Matt pour le passer autour de son cou, ainsi il pourrait prendre appuis sur elle pour avancer mais aussi sur Wilson.
Quoi qu'il en soit ce n'était pas le plus pratique et ils avançaient tel des escargots. En plus avec la proximité il faisait vite chaud et la chaleur ambiante n'aidait en rien.
Ils durent faire plusieurs pauses, durant lesquels Eiden et Wilson vidèrent les gourdes tout en donnant de quoi s'hydrater à Matt. Heureusement pour eux à un moment donner ils longèrent la rivière et à ce moment là Eiden demanda l'autorisation de remplir les gourdes, boire, et se mouiller un peu afin de pouvoir affronter tout le reste du chemin qui leur restait encore à parcourir.
Pendant leur marche, lorsqu'elle sentait que Matt commençait à faiblir ou bien à partir, elle faisait de son mieux pour lui parler, le garder éveiller, l'adosser à un arbre et le forcer à se tenir debout par lui même et lui mouiller le visage encore et toujours. Ce n'était pas facile, ni pour lui ni pour eux et elle du même s'arrêter parce qu'elle avait des vertiges. Durant les moments ou elle lui parlait, Matt ne semblait même pas comprendre ce qu'elle disait puisqu'il répondait à peine et émettait juste des bruits, style des "hum..." Mais cela ne l'empêcha pas de lui répéter qu'ils faisaient tout ça pour rentrer sur terre, que s'ils y arrivaient ils rentraient chez eux, qu'ils retrouveraient leur vie d'avant.

A force de parler, d'avancer, de marcher, de trainer Matt, ils arrivèrent enfin aux ruines mais un bruit assez fort se fit entendre. Jusqu'à présent ils avaient été tranquille mais voilà que s'en était fini du calme et de la tranquillité, en plus d'en avoir chier à marcher en trainant Matt il fallait encore qu'ils se cachent et survivent à une attaque de planeurs de la mort.


-Manquait plus que ça !

Il fallait augmenter la cadence mais c'était plus facile à dire qu'à faire, alors le petit groupe que formait Wilson, Matt et Eiden se mit à couvert pendant quelques instants, espérant que ça suffirait à Matt pour retrouver quelques forces. Et sans vraiment lui laisser le temps de voir si effectivement c'était le cas, ils se mirent à courir derrière les autres pour éviter de les perde de vue. Se prenant de la poussière plein les yeux, des jets de pierres sur le visage ou sur les membres. Les ruines leurs tombaient dessus ou explosaient juste à côté d'eux. Personne ne fit feu du côté du groupe ils n'en avaient pas le temps de toute façon et après avoir couru encore un peu ils arrivèrent enfin aux escaliers et les descendirent sans chercher plus loin. Matt émettait des objections mais cela n'avait que peu d'importance, au moins pour le moment ils étaient à l'abri et au frais, ce qui ne pourrait que leur faire du bien.
Matt fut déposer contre le mur histoire que chacun puisse détendre un peu ses muscles avant de continuer à avancer. On en profita pour boire un peu et reprendre son souffle, tout en se rendant compte qu'on était pas passé loin cette fois-ci.[i]

- Fordman, couvrez nos fesses,

[i]Eiden n'avait jamais mis les pieds dans cet endroit mais à peine étaient t'ils arrivé qu'elle sentit un courant d'air qui lui glaça les os. Elle reprit son rôle de porteur lorsqu'ils se remirent en route et surveillait toujours Matt du coin de l'oeil. Contrairement à ce qu'elle pouvait croire on y voyait bien clair dans ses couloirs sous terrains, et avancer n'était pas trop difficile, elle aurait cru qu'avec les éboulements il y aurait plus de gravas. Un son grave la sortit de ses pensées.


- Kree, Jaffas ! Sha'lokma'kor !

Puis des bruits de tirs et elle se jeta au sol emmenant Matt avec elle malgré elle. Elle n'eut que le temps de voir Pearce s'écrouler sur le sol un peu plus loin devant elle et lâcha Matt pour attraper son arme, retirer la sécurité, se mettre en position et tirer. Elle ne savait pas si ses tirs avaient fait mouche mais il lui semblait qu'elle avait réussit à en abattre au moins un. Ca faisait bien longtemps qu'elle ne c'était pas servit de son arme et elle s'en sortait assez bien. La menace n'était plus qu'un souvenir maintenant, malgré tout elle remis son arme dans son étui et fit quelques pas en rampant vers le corps de Pearce. Elle prit son pouls mais plus rien, il était mort. Pas le temps de s'attrister, Ryan ordonna de continuer et donc elle se redressa mais c'est à ce moment là qu'elle eut un vertige plus fort que les autres et elle du rester quelques secondes tranquille au grand étonnement de ceux qui attendaient qu'elle se relève. Elle avait fournis pas mal d'efforts durant cette marche de plus de trois heures et il semblait logique que maintenant qu'elle c'était arrêté son corps lui fasse un peu défaut. Après tout, la fatigue, la peur, l'adrénaline, toutes ses états et émotions jouaient pas mal sur sa résistance physique aussi. Bref, après quelques secondes elle pu enfin se relever et reprit sa place auprès de Wilson, et ils forcèrent Matt à avancer, encore.
Passant par dessus les cadavres des jaffas qu'ils venaient d'abattre ils continuèrent leur route jusqu'à passer d'autres cadavres qui n'étaient pas des jaffas puis stoppèrent net. Devant eux se dressait trois jaffas ainsi que deux terriens, qui eux étaient attachés tels des bêtes et semblaient être terrifiés. Eiden eut un mouvement de recul en voyant ça et compris qu'ils étaient en bien mauvaise posture. Agir, et les autres seraient tué bien avant, ne rien faire et ils finiraient exactement dans la même posture.
Pas de chance, leur plan initiale semblait être dépassé, leurs espoirs de retour sur terre lui semblaient bien loin derrière déjà. Et bien malgré elle elle sentit les larmes couler le longs de ses joues. Elle avait placé tant d'espoirs dans ce plan, suivant Eversman dans sa chute, elle le retint l'empêchant ainsi de s'étaler de tout son long et resta ainsi ne trouvant plus la force de se relever ou de lutter, attendant les ordres ou l'ordre qui serait donner.
Et c'est alors qu'elle vit son bras se lever et son regard le parcouru et vit qu'il mettait en joug quelque chose ou quelqu'un, impossible de distinguer correctement, saleté de larmes qui troublaient sa vision. Vu son état il ne pouvait pas viser, encore moins distinguer alliés et ennemies, son bras n'était pas assez bien positionné pour ça. Rapidement son visage se rapprocha du sien tandis que sa main se posait sur le bras du lieutenant et le força à le baisser.


- Arrête ! Tu vas nous faire tuer...

Ses lèvres étaient collés à son oreille, elle avait parlé suffisamment fort pour qu'il l'entende, pas assez pour que les jaffas l'entende. Mais cela suffirait t'il à le faire lâcher prise, elle n'était pas certaine qu'il était encore en état de comprendre ses paroles. .
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1002.06.12 22:46

Autour d’eux les bruits de tirs, d’explosions, les cris des fuyards et le bourdonnement de l’Al’kesh se mêlaient dans une symphonie sinistre. Cachés et dispersés dans la végétation, les petits groupes de rescapés n’étaient plus visible pour le vaisseau mais n’étaient malgré tout pas en totalement en sécurité. Rien ne leur permettait d’affirmer que les Go’aulds ne décideraient pas de « nettoyer » à l’aveuglette aussi la zone aux alentours du camp par mesure de précaution. Au sein du groupe d’Anthony, les discussions sur l’attaque en cours, l’objectif des Go’aulds et les moyens de s’en sortir allaient bon train. Avant de prendre une décision, Ryan les abandonna quelques minutes le temps d’aller coordonner les autres petits groupes éparpillés un peu partout. Pendant ce temps, Anthony, tous les sens à l’affût, surveillait les alentours. Le risque de patrouille jaffa était minime, étant donné le bombardement en cours, mais mieux valait être prudent. Pour l’instant, les seuls mouvements détectés étaient ceux des autres groupes. Anthony s’assurait aussi que les bombardements ne se rapprochaient pas. Mais a priori, le vaisseau continuait de se concentrer sur le campement. Toujours en attendant le retour de Ryan, il alla prendre des nouvelles de Matt dont l’état semblait assez critique. Somnolent, il dut lui donner deux légères claques pour qu’il rouvre les yeux. Se mettant bien dans son champ de vision et il s’appliqua à lui parler distinctement :

« Eh ! Matt ! Ecoute-moi. Il faut que tu restes éveillé au maximum, on va se sortir de là et on va se débrouiller pour rentrer sur Terre te soigner. Mais il faut que tu tiennes le coup jusque-là ! »

Malheureusement, Matt n’était pas en état de comprendre quoi que ce soit et il le lui fit comprendre, la bouche pâteuse et le regard brumeux. Son état inquiétait de plus en plus Anthony. Malgré le peu de connaissances en médecine qu’il avait, il savait qu’une infection non traitée pouvait être mortelle, et s’ils ne rentraient pas vite sur Terre, il était presque sûr que Matt était condamné… Pendant ce temps, Ryan était revenu et avait pris sa décision quant à la suite des évènements. Ils constitueraient deux groupes : un dont faisait partie Julia et Sheppard irait récupérer les F-302 tandis que les autres iraient jusqu’aux ruines pour tenter de prendre possession du vaisseau qui se poserait certainement dans le coin. Un petit groupe dans lequel se trouvait Anthony partirait en éclaireur. Autant dire que la mission était risquée pour chacun… Alors que les groupes se scindaient pour accomplir leurs missions respectives, Anthony passant près de Julia lui souffla discrètement à l’oreille : « Reviens-moi en un seul morceau s’il te plait… » ,essayant de masquer son inquiétude par un ton qui se voulait décontracté. Puis un dernier regard avant qu’ils ne s’enfoncent dans la forêt, toujours accompagnés des explosions de plus en plus lointaines.

Anthony avait hérité du sac médical d’Eiden pour soulager cette dernière qui était déjà en charge de Matt. Heureusement, lui-même n’avait pas de sac, juste ses armes et le sac en question n’était pas très lourd. Il ne constituerait donc pas une grosse gêne dans les déplacements. Ils se virent assez chanceux puisque le trajet se fit sans encombre. Ils ne rencontrèrent aucun Jaffa. Le bruit du vaisseau était toujours présent mais maintenant qu’ils s’y étaient habitués, il faisait presque partie du paysage, de plus il ne devait pas les avoir remarqués. Il faut dire qu’ils avaient dans l’ensemble l’environnement avec eux. Leur parcours était la plupart du temps protégés par les arbres. A certains moments, ils effectuèrent de légers détours lorsqu’une partie moins boisée était visible, ou ils accéléraient le pas pour ne pas s’attarder dans ces endroits plus risqués. Un peu avant d’arriver aux ruines, ils passèrent non loin de la rivière. Eiden demanda alors à Anthony si c’était possible qu’il aille remplir les gourdes, vides depuis deux bons kilomètres, surtout pour hydrater Matt. Voyant le triste état de son ami qui avait dû endurer cette longue marche forcée, Anthony se décida à y aller. En avançant un peu, il repéra un endroit où la zone à découvert entre la forêt et la rivière était minime, une quarantaine de mètres. Il attrapa les trois gourdes que lui confia le médecin et courut jusqu’à l’eau. Se dépêchant autant qu’il le pouvait, il remplit les gourdes et revint auprès du groupe. Il soupira de soulagement voyant qu’il n’avait pas été repéré, l’opération avait duré à peine une minute en tout. Une fois que Matt eut bu, ils reprirent leur marche vers la destination finale.
Les ennuis commencèrent une fois parvenus à proximité de ruines. Alors qu’ils leurs restaient quelques centaines de mètres à parcourir, les vaisseaux, rapidement identifiés comme « planeur de la mort » firent leur apparition dans le ciel et les tirs fusèrent aussitôt sur les militaires. Seule option, une course éperdue sur les derniers mètres. Se retrouvant à nouveau sous le feu de l’ennemi, entre explosions et incendies, leur survie dépendait en grande partie du bon vouloir de la chance. Durant la course, Anthony ralentit un peu le pas pour rester à hauteur de Matt et de ses deux porteurs, soit pour prendre le relais en cas de défaillance de l’un d’eux, soit pour les couvrir en cas d’apparition des jaffas. Et c’est avec bonheur et surprise qu’Anthony et le groupe parvinrent à se mettre en « sécurité », à l’abri des ruines, sans blessés ! Là, une petite pause fut de rigueur pour reprendre son souffle, boire un peu avant de s’enfoncer dans cet édifice. Là encore, une mauvaise surprise les attendaient : au détour d’un couloir, des cris de jaffas résonnèrent. Anthony reconnut le fameux « Kree » qu’il avait déjà entendu plusieurs fois lors de son entrainement, mais dont il n’avait jamais saisi la véritable signification. Une seule certitude : c’était mauvais signe ! Effectivement, une dizaine de jaffas les attendaient, et firent feu sans attendre. Le malheureux Pierce n’eut pas le temps de se mettre à couvert et succomba aussitôt. Pendant que les tirs résonnaient au sein du complexe, Ryan ordonna à Annabel et Anthony de suivre le couloir pour prendre les jaffas à revers. Progressant de manière mais discrète, ils firent rapidement la longueur du couloir, tout en s’assurant que les pièces qu’ils croisèrent étaient vides. Mais Anthony stoppa net lorsqu’il aperçut au bout du couloir une autre troupe de jaffas. Cela n’en finirait-il donc jamais ? C’était comme s’ils se rapprochaient du but, le retour sur Terre, mais que plus ils approchaient, plus les obstacles se dressaient sur leur route. Dans un soudain accès de ras le bol et de souhait de défoulement pour évacuer toute la pression emmagasinée, Anthony arma son fusil et fit feu en plein milieu de la troupe.
L’échange de tirs fut tendu, un coup de lance jaffa alla s’écraser sur le mur à une vingtaine de centimètres d’Anthony, mais ils finirent par neutraliser complètement les gardes. Enjambant les corps sans vie, ils passèrent dans la pièce suivante où ils retrouvèrent le reste du groupe qui avait nettoyé sa partie couloir. Là, deux gardes se tenaient une autre porte mais deux coups de quatre coups de zat bien placés et ils s’effondrèrent sur le sol sans opposer de résistance. Il ne restait plus qu’à pénétrer dans la pièce centrale. Mais une, encore, très mauvaise surprise les attendaient une fois la porte ouverte : les corps sans vie de deux des membres de l’équipe envoyé aux ruines pour l’étude et un peu plus loin trois Go’aulds et deux otages… Le tableau était complet… Et évidemment ils s’étaient fait remarquer en entrant. Celui qui semblait être le chef leur baragouina un
"Kelmek ! Kol'Chak ! " qui semblait étonnement assez clair au vue de la situation… ils devaient se rendre sinon les otages seraient exécutés. Gardant un doigt sur la gâchette de son arme, Anthony lança un coup d’œil vers le major, attendant sa réaction. S’ils tiraient, les otages risquaient fortement y passer, en même temps, ils étaient suffisamment nombreux pour, qu’en tirant ensemble et en donnant priorité aux jaffas mettant en joue les otages, ils puissent les neutraliser. La décision revenait à Ryan…
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1003.06.12 16:33

Julia connaissait bien ce type de frappe déversé avec une régularité d'horloger et qui n'avait rien de chirurgicale. Heureusement, pour l'instant aucun mort n'était à déplorer. Mais cela ne pourrait pas durer, il allait falloir agir et vite! Ryan passa de l'autre côté pour une réunion improvisée et la jeune-femme lâcha du regard cette scéne Afghane pour aider Leslie à donner à boire à Turner. Elle regrettait infiniment que le vétéran n'aie pas vraiment pu être présent.Turner était de ces hommes qui ne craquaient pas sous la pression et savaient aller de l'avant. Elle avait aprécié servir sous son commandement par le passé. Anthony et Eiden s'occupaient d'Eversman. A voir les têtes que faisaient les deux, cela semblait assez grave. Certes, l'odieux personnage dans lequel Eversman s'était incarné depuis leur arrivée ici, n'avait jamais été un modèle de solidité et de charisme mais là...Ryan venait de prendre une décision et il ne se mettait même pas à bouder, à hurler ou à injurier tel un ados en manque de Biactol à qui on aurait refuser d'acheter un scooter. Cela en disait long sur son état de santé critique. Elle enregistra l'ordre que l'on venait de lui donner tentant de réprimer les bondissements de son coeur : elle allait voler ! Enfin! Son regret était de se séparer d'Anthony. D'ailleurs celui-ci lui souffla :

« Reviens-moi en un seul morceau s’il te plait… ».

Elle aquiesça pensant qu'elle ferait ce qu'elle pourrait, mais que là-haut on avait pas vraiment le temps de réfléchir à cela. Elle posa une main sur le bras du jeune-homme.

-Sois prudent, d'accord ? Je n'ai pas envie de te perdre.

Ce fut Eiden, ensuite qui vint lui dire

"fais attention à toi".
- Toi aussi. Bonne chance.

Le quatuor composé de Sheppard, Edward, Lewis et d'elle-même dévalait la montagne cheveux aux vents, sans skis, ni luges mais à bonne allure tout de même. La pilote cachait de son mieux un béte sourire qui menaçait de fleurir sur ses lèvres. Elle était tellement heureuse de pouvoir revoler qu'elle en avait des papillons dans le ventre. Elle avait finit par croire que cela ne serait plus jamais possible. On profita des trois heures de route pour discuter de tous les cas de figures qui pourraient se présenter et préparer le vol au mieux. Mais il était évident qu'ils ne pourraient pas rester déployés longtemps faute d'une infèriorité numérique qui leur tomberait fatalement dessus (un al'kesh en appelant un autre) mais également d'un manque de carburant. Il faudrait faire rapide et efficace.

Arrivés à l'aérodrome, ils s'équipèrent et montèrent dans les appareils. Julia se plongea dans le check pré décollage. Elle s'assura également que le message qu'ils avaient en mémoire dans l'éventualité de pouvoir être un jour envoyé au SGC soit présent dans l'ordinateur de bord.

- Leader Bleu à Leader Blue Squadron, confimez votre état.

- Blue Squadron tout est paré. Prêts à en découdre avec ces satanés serpents.

Mais déjà leur position venait d'être repéré. Ils n'allaient plus pouvoir s'attarder. Lewis et Edward décollèrent en premier. Sheppard venait de faire signe qu'il était prêt. En charge des communications Julia informa le "poste de contrôle".

- Leader Bleu, paré pour décollage, attendons votre autorisation. et elle murmura d'une voix a peine audible Et souhaitez nous bonne chance.

Leur F 302 s'aligna, ils poussèrent les gaz à fonds, réglèrent le compensateur d'inertie. D'un mouvement rapide, le F302 partit en chandelle, redressant aussi vite que possible le nez de son appareil. Le "sol" défilait désormais à toute vitesse.Derrière eux un éclair lumineux.

-L'Alkesh nous colle aux fesses Major! Il faut qu'on se place pour le shooter

« // Sheppard, occupez-vous-en tant qu'il est sur nous, parce que je ne suis pas sûr que ça durera !

Sitôt dit, sitôt fait, dans un virage à 180 Sheppard plaça l'appareil derrière l'Alkesh et Julia s'activa à verouiller la cible.

-Target accroché!

Sheppard mitrailla la cible qui explosa. Julia ne pensait plus à rien si ce n'est à engager les planeurs de la mort qui venaient d'entrer en scène et qui se dirigeaient vers les ruines, menaçant de bombarder les SGciens restés à terre.

- Y en a beaucoup trop !!

- Tant pis. Il faut qu'on en accroche au max.

Le F302 était un appareil vraiment extraordinaire, il enchaînait les virages à la moindre caresse, montait en chandelle, descendait en piquet sans effort apparent. Plusieurs traits verts filèrent sur les planeurs et les touchèrent. Mais Blue Squadron était toujours poursuivi.

-James, ils sont toujours derrière !
- Aaah, je sais mais j'arrive pas à les semer !
-OK. On va essayer de vous dégager de là.

Alors que Sheppard amorçait une manoeuvre pour donner un coup de main à l'autre F302 celui-ci explosa et Julia ne reçut aucun signal d'éjection de leurs parts

- Sacrebleu ils sont out!

La pilote se rendit compte que eux non plus ne pourraient plus rien faire. Leur réserve de carburant était déjà épuisée

- On est dans le rouge. Il faut se poser.
- On peut pas se poser, on doit continuer à en dégommer un max, on pourra rien faire au sol contre tous ces vaisseaux, et ils vont tous se faire tuer en bas, autant en descendre un maximum.

Julia hocha la tête, prenant la mesure du choix que venait de faire Sheppard. Elle se reconcentra sur l'ordinateur de visée. Ils eurent le temps de toucher deux planeurs qui s'approchaient un peu trop prés des terriens. Mais une autre donnée venait d'apparaitre sur l'écran tactique de la jeune-femme.

- Moteurs HS Major. Cette fois on a plus le choix.

Ils avaient poussé le F 302 au maximum de ses possibilités...ou presque. Julia appuya sur un bouton et envoya le message destiné à la terre appelant à l'aide et signalant leur position. Il y avait peu de chances que les coms du F 302 puisse se connecter à un réseau subspatiale. D'autant plus que le combat s'était déroulé dans le ciel et non pas dans l'espace. Mais ça valait toujours la peine d'essayer.

« // Merde ! On s’éjecte !// »

Et les deux pilotes se catapultèrent hors du F302. Le parachute de Julia s'ouvrit au bout des quelques secondes réglementaires. Elle eut le coeur serré en pensant à Edward et Lewis et au mal qu'ils s'étaient tous donnés pour remettre en route les chasseurs. Et tout ça pour quel résultat ? Elle essaya de repérer dans quel coin ils tombaient. C'était la déuxième fois qu'elle voyait cette maudite planète du ciel, et une fois de plus, ils n'en sortiraient pas. Ce qu'elle détestait cette planète! Elle la haïssait même! Elle attèrit non loin de Sheppard, se dépêcha de se dégager et courut jusqu'à lui. Il avait l'air empêtré, elle l'aida. Une fois que ce fut fait, ils allèrent se planquer hors de vue des planeurs qui passaient au dessus de leurs têtes. Et maintenant ?? Qu'est ce qu'il fallait faire ? Le mieux était certainement de partir en renfort vers les équipes qui devaient être arrivés aux ruines. Mais c'était à Sheppard de décider.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1006.06.12 22:32

Les deux pilotes survivants avaient atterri en pleine forêt, non loin des montagnes. De là où ils étaient, le sommet de celles-ci bordait d'ailleurs la cime des arbres, dans une parfaite continuité qui aurait rendu la scène magnifique si pourtant leur situation n'avait pas été si désastreuse. Car effectivement, elle l'était : les parachutes les avaient peut-être tous deux sauvés, mais le crash du F-302 à bord duquel ils se trouvaient quelques minutes auparavant n'avait pas le moins du monde servi leur furtivité. Et à présent, s'ils ne devaient leur vie qu'à une maigre souche d'arbre qui permettait un tant soit peu de les dissimuler, il était certain qu'ils ne seraient pas tranquilles encore bien longtemps. Il suffisait d'ailleurs de regarder un minimum autour de soit pour en avoir la certitude : vu leur position, ils devaient se trouver à deux ou trois heures de marche du campement. Sans équipement encombrant, peut-être allaient-ils pouvoir gagner un peu de temps, mais il ne fallait pas non plus foncer tête baissée : d'ici peu des hordes de Jaffas allaient converger vers leur position, et à ce moment-là, c'en était certain, il ne ferait pas bon être terrien... Et bien sûr, en attendant les Jaffas, pour s'occuper l'esprit ils pourraient toujours compter sur ces loyaux planeurs de la mort, qui fonçaient déjà sur eux canons chargés...

A quelques secondes d'une mort certaine, un flash de lumière blanche aveuglant les enveloppa, les mettant l'instant d'après hors de danger. Un sol dur et propre, tout le contraire de cette satanée terre forestière... Un décor gris et froid, qui n'avait rien à voir avec le paysage local... Et enfin, une activité tout ce qu'il y avait de plus intense, à des années-lumière de la solitude qui les avait animés tous ces six derniers mois.


- Major Sheppard, déclara aussitôt un homme d'une quarantaine d'années, une combinaison verte bien familière en guise de vêtements. Je suis le colonel Paul Emerson : bienvenue à bord de l'Odyssée. Et vous vous êtes... ? demanda-t-il finalement à Julia, comme s'il s'apercevait soudainement de sa présence. Bien, répondit-il après elle. Où sont les autres ?

Question brûlante. En effet, un rapide tour d'horizon et ils purent s'apercevoir que seuls eux deux, parmi tous les rescapés du Dédale encore en vie, se trouvaient sur la passerelle de l'Odyssée. Le nouveau croiseur de la Terre était d'ailleurs la stricte reproduction de son prédécesseur, si on excluait bien sûr le nom et l'équipage l'animant. A bord, si une certaine agitation régnait parmi le personnel, qui était là en train d'inaugurer le nouveau bijou de la planète bleue, personne à bord autre que le commandant ne semblait prêter attention aux deux invités qui venaient d'être téléportés. Ceux-ci, dos à la baie vitrée sur laquelle avaient habituellement vue – quand il n'y avait personne devant eux – les officiers présents sur le pont, purent alors se retourner pour contempler l'espace, dans toute sa splendeur. La planète, sur leur gauche, indiquait non seulement qu'ils se trouvaient en orbite, mais aussi qu'ils étaient en train de la contourner. Mais la question du colonel, qui ne pouvait pas attendre, ne leur permit pas de profiter de la vue plus longtemps...

- Des ruines ? répéta-t-il sans surprise. Mmmh... Malheureusement ça va nous obliger à envoyer quelqu'un sur place, car tant que le dispositif que vous avez trouvé reste activé il nous est totalement impossible de les téléporter. D'après nos instruments, tous les signaux sont brouillés sur un bon kilomètre à la ronde, que ça soient les émetteurs sous-cutanés ou les radios... Et comme vous êtes les seuls à connaître les lieux...

La suite allait de soit. Il fallait que quelqu'un se rende sur la planète, mais seuls Sheppard et Becker avaient une chance d'accomplir la mission efficacement. Mais le problème qui se posait était tout autant évident : puisqu'on ne pouvait pas téléporter les terriens qui se trouvaient aux ruines, eux ne pourraient pas non plus être téléportés directement sur place. Autrement dit, il allait falloir traverser les lignes ennemies, et de préférence sans se faire repérer...

- Vu votre situation quand nous sommes arrivés, reprit-il en se déplaçant derrière le lieutenant aux commandes pour jeter un œil sur son écran, vous n'êtes pas sans savoir qu'ici nous allons aussi avoir de la compagnie... Anubis lui-même est en orbite, et son nouveau vaisseau-mère est de loin le plus puissant qu'on n'ait jamais vu. Trois équipes SG l'ont déjà affronté il y a un mois sur Abydos et... – Enfin vous comprenez. Autant vous dire que même si l'Odyssée est parfaitement opérationnel, je ne tiens pas vraiment à m'éterniser par ici... – Colonel ?

La tête subitement tournée vers le fond de la passerelle, où attendaient près du couloir quatre militaires en tenue de combat, Emerson fit signe à son homologue de s'approcher. Celui-ci, briefé sur Terre sur tous les détails liés de près ou de loin à P5R-523 ou Anubis, avait directement été chargé par le général O'Neill de se joindre à l'équipage et de prêter main forte aux rescapés si une intervention terrestre s’avérait nécessaire. Et comme ils l'avaient craint avant de quitter leur système solaire, c'était le cas...

- Le colonel Narah et ses hommes vont vous accompagner ; vu l'armée qui vous attend en bas je crois qu'ils ne seront pas de trop... Menchu, vous les conduisez à l'armurerie ?

Laissant les six soldats quitter la passerelle pour s'équiper comme bon leur semblait, Emerson allait se concentrer sur sa propre mission lorsqu'il les rappela, se souvenant qu'il avait oublié de préciser un léger détail...

- Ah, au fait ! Le Pentagone veut retrouver ce vaisseau en un seul morceau, ce qui veut dire que dès que ça chauffera de trop on passera en hyperespace, que vous soyez à bord... ou non.

Bien sûr, le vaisseau avait été envoyé pour sauver tout un équipage. Bien sûr, au SGC on n'abandonnait pas ses coéquipiers. Mais peu importait la vie de cent cinquante personnes ; de l'Odyssée dépendait directement celle de sept milliards de civils, et cette fois l’État-major n'était pas prêt à refaire les mêmes erreurs. Et le chef des Black Eagle le savait : cet ordre le concernait tout autant, car si la situation l'imposait le colonel Emerson quitterait le système sans faire aucune exception – et le pire, peut-être, était qu'ils ne pourraient donc même pas être prévenus.

- Colonel, nous sommes à portée de tir, indiqua calmement le major au poste de pilotage.

Souriant un instant face à eux, compatissant pour le sort qui pourrait être le leur s'ils tardaient trop, le commandant de l'Odyssée fit ensuite volte-face pour retrouver son poste. Et cette fois-ci, délaissant complètement l'équipe qui allait partir, il était, assis sur son fauteuil inaugural, prêt au combat.


- Très bien. A toutes les batteries, ouvrez le feu !

Un rapide passage à l'armurerie et aux vestiaires pour se ravitailler en tout ce qui pouvait être nécessaire, et les six militaires se retrouvèrent téléportés sur le sol de la planète, comme si l'Odyssée n'avait jamais existé. Des bois au cœur desquels ils apparurent, on n'aurait jamais imaginé la bataille qui faisait rage à des kilomètres au-dessus de leurs têtes. Les planeurs qui passaient régulièrement dans le ciel, escortant les quelques Al'keshs qui se posaient dans les environs, n'étaient en effet qu'un maigre aperçu de ce que devait affronter le nouveau croiseur terrien. Malheureusement, au-delà de la taille de cet échantillon, c'était surtout ce qu'il allait déverser qui allait poser problème...

- Et c'est... par ici.

Boussole en main, le sergent-chef Kelamis se fiait aux indications de la passerelle pour donner une direction et un sens au groupe. Ils avaient en effet été téléportés deux kilomètres au Nord des ruines, c'est-à-dire un peu moins d'un kilomètre au-delà de la zone affectée par le brouilleur – histoire de ne pas prendre le risque d'apparaître au milieu de tout un régiment de Jaffas. La bonne nouvelle était que le gros des troupes ennemies devait se trouver complètement au Sud, c'est-à-dire à l'opposé de leur position ; mais il ne fallait pas non plus se voiler la face : à cette distance l'ennemi pouvait leur tomber dessus à tout moment.
Laissant Sheppard et Becker passer devant, les trois hommes de Narah – Kelamis, mais aussi les caporals Merrick et Jerez – s'assuraient pour l'instant surtout de couvrir leurs arrières. Sur leurs gardes, ils avançaient aussi prudemment et rapidement que possible ; il n'était en effet pas rare d'apercevoir, à quelques dizaines de mètres d'eux, une patrouille Jaffa. Et s'ils n'auraient sans doute eu aucun problème à les neutraliser, leurs adversaires auraient aussi largement eu le temps d'alerter leurs congénères grâce à leur lourde corne d'appel.


- Colonel !

Soudain accroupi, Jerez tapa l'épaule de son supérieur, juste devant lui, pour lui faire signe d'arrêter le mouvement. Se baissant tous un maximum pour se dissimuler, le caporal désigna du doigt ce qui marchait à une cinquantaine de mètres sur leur droite. Un Kull, visiblement en pleine forme – comme tous les Kulls, remarquez –, patrouillait dans les environs. Ses pas, lents, lourds, s'arrêtaient régulièrement, lui permettant de tourner la tête de tous côtés. Ses yeux scrutaient la forêt à la recherche du moindre mouvement, qu'il poursuivrait comme son ombre une fois identifié. Les terriens retenaient leur respiration, faisant tout pour ne pas se faire repérer, mais la scène durait et le super soldat ne semblait pas pressé de partir. Malheureusement, en six mois d'absence, aucune arme n'avait été développée pour les contrer ; ils étaient toujours aussi impuissants face à ces guerriers surpuissants...
Le Kull s'éloigna. Estimant qu'il n'y avait aucun danger à proximité, il quitta la zone vers l'Ouest, permettant alors enfin à la petite escouade de reprendre sa route. Encore plus prudents qu'au départ, plus ils approchaient de la cité et plus les terriens se méfiaient des alentours. La zone grouillait en effet de Jaffas, des régiments entiers se déplaçant en toute discipline pour ratisser chaque secteur de la clairière. La majorité, d'ailleurs, se dirigeait vers le Sud, où elle espérait sûrement trouver, au cœur des montagnes, le campement des rescapés. Il y avait aussi le lieu où s'était crashé le F-302, destination de plusieurs patrouilles, ainsi que le dernier endroit où on avait aperçu deux pilotes... Becker et Sheppard. Mais l'endroit où la densité en Jaffas était la plus forte restait bien sûr la ville alien, ces ruines où l'on avait trouvé une technologie de pointe qui avait non seulement permis d'attirer les Goa'ulds, mais aussi, par extension, les terriens.

Les rues étaient bondées d'ennemis. Pour progresser jusqu'au complexe, il allait falloir profiter des nombreux éboulements pour se dissimuler ; c'était le seul moyen pour ne pas se retrouver avec toute une armée sur le dos. Les rares bâtiments qui disposaient encore d'un toit servaient de piste d'atterrissage aux Al'keshs, qui avaient déployé une passerelle pour permettre un débarquement et un embarquement plus rapides. Mais il n'y avait en fait que deux bombardiers dans la clairière ; les autres avaient préféré se poser bien plus loin, histoire d'encercler les fuyards. Et près de chacune des deux passerelles installées, deux Kulls. Parfaitement statiques, ils n'avaient d'autre mission que de garder l'entrée des vaisseaux. La bonne nouvelle, heureusement, était que l'escalier par lequel étaient passés Spence et Eversman lorsqu'ils étaient sortis du complexe, trois jours auparavant, se trouvait au-delà du champ de vision de ces guerriers... Moins évidente, il y aurait aussi sûrement moins de soldats près de cette entrée, de surcroît relativement proche d'eux. Autrement dit, le plus dur serait d'être rapides et efficaces, car le moindre tir à l'intérieur des souterrains résonnerait suffisamment pour prévenir tous les touristes extra-planétaires de leur présence en ces lieux.


- Quatre Jaffas à dix heures.

L’œil dans le viseur, Kelamis observait méticuleusement leur nouveau théâtre d'opérations depuis la lisière de la forêt. Repérant un à un chacun des soldats en patrouille, il indiquait à ses supérieurs toutes les menaces à proximité, et plus loin encore, tels qu'un ou deux canons Goa'ulds postés en hauteur au milieu de la cité. L'essentiel était de pouvoir par la suite pénétrer dans le complexe sans se faire remarquer, et c'était pourquoi Kelamis serait bien resté avec Merrick pour couvrir ses coéquipiers alors qu'ils entreraient dans les souterrains... Malheureusement, sans pouvoir se servir de leur radio, cela n'allait pas servir à grand-chose.
Une fois toutes les éventuelles difficultés repérées, les six militaires avancèrent derrière les restes d'un quelconque bâtiment. Se cachant derrière les pierres pour échapper aux sens de la patrouille proche, ils en vinrent bientôt à neutraliser deux Jaffas fouillant des décombres. Ils mirent leurs corps hors de vue, puis se rapprochèrent encore de l'entrée du complexe. Les quatre Jaffas qui gardaient les lieux furent à leur tour mis hors d'état de nuire, et enfin ils accédèrent aux escaliers, sans alerter quiconque de leur venue. Mais là où leur discrétion ne leur fut plus d'aucune utilité, ce fut lorsqu'ils tombèrent nez à nez, après avoir descendu les très nombreuses marches en pierre, sur trois Jaffas qui fouillaient une salle sur leur gauche. Leurs adversaires furent abattus, mais le boucan qu'ils provoquèrent résonna dans le même temps dans tous les couloirs. Il n'était alors plus question d'avancer avec prudence, car ils ne disposaient que de quelques minutes avant que de l'escalier qu'ils venaient d'emprunter jaillissent des dizaines et des dizaines de Jaffas. Des Jaffas, justement, arrivèrent alors très vite sur eux en petits groupes depuis l'autre bout de la base, et lorsqu'ils commencèrent à emprunter le corridor ils durent tout de suite faire face aux soldats devant et derrière eux. Une fois la première porte blindée passée, il ne restait plus qu'une dizaine d'ennemis répartis çà et là pour garder la salle de contrôle ou, tout simplement, étudier cette fameuse salle. A l'intérieur, le ménage fait, les cadavres étaient déjà nombreux : quelques terriens, de nombreux Jaffas, et... Turner. Le colonel, non pas mort mais dans le coma, avait été laissé là inanimé, et jusqu'à leur venue personne ne se souciait de son sort. Quant aux corps sans vie du lieutenant Seggers, du caporal Kayne, du sergent Berkley – pilote de son vivant – et de Susie Elighton, de toute évidence morte d'une balle dans l'épaule, ils indiquaient clairement que la situation avait ici vite dégénéré. Et visiblement, ce n'était pas prêt de s'arranger...

Les Jaffas se pressaient de tous côtés, obligeant les militaires à faire feu sans discontinuer. Car ils avaient enfin atteint l'installation qui maintenait actifs l'émetteur subpatial et le brouilleur, mais à présent il fallait le désactiver. Le problème, malheureusement, était qu'ils n'avaient pas le temps de se pencher sur ces ordinateurs, qu'aucune source d'alimentation n'était apparente, que la moindre grenade pouvait faire s'effondrer couloirs comme salle de contrôle, et qu'enfin non seulement il y avait des Jaffas, mais les pas qui résonnaient déjà au milieu des tirs étaient bien plus lourds que ceux provoqués par la botte du Jaffa lambda...




Une prise d'otages, aucun négociateur ; la situation était donc tout naturellement bloquée. Y avait-il un tireur d'élite dans l'assistance ? Oui, mais celui-ci n'osait pas tirer sans autorisation – la situation était donc toujours bloquée. Le seul qui osait prendre une décision, aussi risquée fût-elle, était aussi le seul qui n'était pas en état de se battre. Pourtant, le bras du lieutenant était parfaitement aligné avec la cible. Le Jaffa qui était prêt à abattre Susie Elighton, en fait, était pile dans le viseur du Beretta – ce n'était que le ventre, certes, mais il était tout de même dans le viseur. Une telle tentative étant bien trop risquée, bien sûr, son médecin l'incita à baisser son arme – sage décision. Ce qui l'était moins, par contre, c'était de ne pas penser à éloigner l'index du Ranger de la gâchette de son arme. Fébrile, se rendit-il compte qu'il pressait la détente ? Les autres sûrement, puisque ce premier coup de feu déclencha une fusillade rapide, mais sanglante. La balle d'Anthony atteignit en pleine tête le Jaffa retenant le docteur Lipz ; celui qui détenait la civile fut dans le même temps troué de balles ; et enfin, leur chef, lui, fut abattu par le major Ryan sans aucune hésitation. Restait alors à faire le bilan.

- Susie ! Su... Susie !

Arthur Lipz tremblait de tout son long. La seule victime, son amie, venait d'être abattue. La cause ? Une balle de 9 mm, dans l'épaule droite. Était-il alors utile de préciser que le P-90 utilisait des cartouches de 5,7 mm, et les G36 des cartouches de 5,56 mm... ?
La technicienne était en train de perdre tout son sang. Alors que les autres libéraient Arthur, Eiden récupéra le sac porté par Anthony pour tenter d'arrêter l'hémorragie avec l'aide de Wilson. Impuissant, le major ne savait pas quoi faire pour les aider ; aussi décida-t-il d'en profiter pour mettre en place la stratégie qu'ils avaient tous ensemble adoptée dans les montagnes. Laissant Lange et Wolowitz jeter un œil aux ordinateurs aliens si l'envie leur en prenait, Ryan ordonna à Lang et Spence de récupérer chacun l'armure d'un Jaffa et de se changer immédiatement ; lui récupéra celle de l'officier ennemi, qui lui semblait plus utile pour le cas où ils tomberaient sur une patrouille un peu exigeante. Le tout était bien sûr de ne pas revêtir une armure ressemblant à un gruyère ou couverte de sang, car sinon l'infiltration prévue serait immédiatement compromise. Heureusement, Annabel avait déjà pris l'habitude d'avoir des cheveux courts, ce qui limiterait le risque que quelqu'un comprenne qu'elle n'était pas un homme mais une femme... Et alors que Fordman surveillait le couloir, Tom se débarrassa enfin de son gilet tactique et de ses armes pour à la place s'équiper d'un Zat'nik'tel et d'une bonne vieille lance serpent. Mais lorsqu'on fut enfin prêt à prendre le contrôle d'un Al'kesh, Susie Elighton était déjà décédée.
L'intense grondement qu'on entendit alors à proximité n'avait plus rien à voir avec des tremblements relatifs à l'instabilité des souterrains. C'était tout autre chose, et étant donné que les Goa'ulds étaient en plein phase d'invasion afin de les exterminer, il y avait fort à parier qu'il s'agissait de l’atterrissage d'un ou plusieurs vaisseaux. Il fallait donc agir, et vite.


- Bon, tant pis pour les cadavres ; on ne peut pas prendre le risque de s'en encombrer. Laissez tout votre équipement ici et ne gardez avec vous que ce que vous pouvez dissimuler. Normalement, si tout se passe bien, on n'aura même pas besoin de refermer la porte de la cellule derrière vous…

Car oui, c'était bien le plan : que trois d'entre eux se fassent passer pour des Jaffas – à savoir Annabel, Tom et Anthony –, et que le reste passe pour un groupe de prisonniers. Ce fameux « reste », composé d'Andrews, Wilson, Lipz, Wolowitz, Lange, Fordman et Eversman, devrait donc se montrer un minimum patient le temps que le trio accomplisse sa mission, car celui-ci devrait d'abord prendre le contrôle du pelt'ak de l'Al'kesh avant de pouvoir prendre le risque de dévoiler sa véritable identité à l'équipage. Si par hasard ils se faisaient démasquer avant d'atteindre leur objectif, il serait sûrement impossible de se rendre sur le pont sans se faire tuer ou capturer...

- Messieurs-dames... en formation !

Il était regrettable que de cette mission dépendait toute leur vie, car Ryan se serait bien vu en Jaffa pour le Carnaval. Mais à présent qu'ils étaient prêts il ne fallait plus traîner, ni stresser, car le moindre faux pas pourrait leur coûter la vie. Ce fut pourquoi le major prit le temps de fermer les yeux quelques secondes pour se concentrer, avant finalement de donner le signal de départ et de commencer à marcher dans le corridor avec ses « prisonniers ». Progressant à allure réduite à travers le complexe, Tom prenait un air très sérieux, se donnant à fond pour son rôle.

- N'hésitez pas à les frapper avec votre lance pour qu'ils avancent plus vite, glissa-t-il à Annabel et Anthony tout en se méfiant de ceux qui pouvaient se trouver devant eux et entendre leur conversation. Mais finalement, ils atteignirent l'escalier sans rencontrer aucun vrai Jaffa. En fait, c'était dehors que cela se gâtait...
Des régiments de Jaffas se dispersaient dans toutes les rues, se dirigeant vers eux comme pour leur venir en renforts. Le chef de la patrouille, une cape noire identique à celle de Ryan, passa à côté d'eux sans s'arrêter, tournant à peine les yeux vers des prisonniers qu'ils étaient de toute façon censés neutraliser d'une façon ou d'une autre. Suivant un instinct dans lequel il avait parfaitement confiance, le major se dirigea dans le sens inverse à la circulation générale. Ainsi, tous dix marchaient droit en direction de l'Al'kesh le plus proche. Traversant de nombreuses ruines, ils durent alors gravir les restes d'un escalier en pierres pour atteindre successivement le premier étage puis le toit d'un ancien bâtiment. Au-dessus, immobile, était posé un des bombardiers qui les avaient attaqués. Le transporteur de troupes avait déployé une longue passerelle d'où sortaient de nombreux Jaffas, certains portant parfois de lourdes caisses. Visiblement, non seulement ils comptaient récupérer du matériel, mais ils avaient en plus prévu d'installer des canons Goa'ulds à divers points stratégiques de la cité ; voilà qui serait sans aucun doute une solution efficace à ceux qui tenteraient de traverser la ville. Mais le plus inquiétant, surtout, était ce qui gardait la passerelle : deux guerriers Kulls faisaient le guet de chaque côté, statiques mais prêts à intervenir au moindre mouvement suspect. Heureusement, la fausse patrouille put monter à bord du vaisseau sans avoir aucun problème avec ces fameux gardes...

L'intérieur de l'Al'kesh n'avait absolument rien à voir avec la planète. Identique à n'importe quel Ha'tak lorsqu'on se trouvait à bord, le noir et l'orange étaient les deux couleurs dominantes de la structure. Mais évidemment, le design Goa'uld était loin d'être la principale préoccupation de l'officier terrien... Celui-ci, qui n'avait jamais mis les pieds à bord d'un tel vaisseau, était en fait complètement perdu, et s'ils s'étaient déjà éloignés de la sortie et que l'affluence se faisait moindre, Tom craignait qu'en s'arrêtant subitement ils se fassent repérer.


- Spence !

Sachant ô combien le sergent connaissait ces ennemis, le major lui ordonna de prendre la tête du groupe. Et plus ils progressaient à bord de l'appareil, moins il y avait de monde... Sauf peut-être, au détour d'un couloir, le Prima d'Anubis et une bonne dizaine de ses soldats.

- Jaffas !

D'un signe de tête, le Prima ordonna à ceux qui le suivaient de se charger des prisonniers. Quant à Tom, Anthony et Annabel...

- Suivez-moi.

Faisant volte-face, le chef des armées d'Anubis se mit à marcher à une allure relativement rapide à travers les couloirs du vaisseau. Ryan, juste derrière, aurait facilement pu se débarrasser du bras-droit du Goa'uld, mais une telle action ne serait sans doute pas sans conséquence, et à ce moment ils étaient loin d'être en position de force... Aussi il fit de la tête un discret signe négatif à ses compagnons, espérant que cela suffirait à les dissuader de prendre une initiative qui pourrait tous les tuer...

- Un vaisseau est apparu en orbite, les informa finalement le Prima une fois dans la salle des anneaux. Décidément, la Tau'ri est toujours là pour nous mettre des bâtons dans les roues ! Abydos il y a un mois, maintenant ici... ! Il est grandement temps de leur montrer la puissance d'Anubis, notre Dieu !

Le menton levé, le Jaffa était extrêmement fier, et un sourire se dessinait même sur son visage alors que les anneaux s'empilaient les uns au-dessus des autres pour les téléporter. Un flash lumineux, et l'instant d'après ils se retrouvèrent dans une salle identique, à la différence près que celle-ci était gardée par deux guerriers Kulls, à l'affût. Les parois du vaisseau dans lequel ils se trouvaient vibraient à chaque projectile que les boucliers arrêtaient. Les secousses étaient nombreuses, mais le Prima était extrêmement confiant. En fait, aussitôt arrivés à bord, l'officier ennemi reprit sa route à travers le labyrinthe de couloirs avec une parfaite connaissances des lieux, ce qui avait le don de déconcerter Ryan au plus haut point. Légèrement vexé, le major suivait comme si tout était normal, attendant l’occasion idéale pour agir. Mais plus ils avançaient, plus leur liberté d'action était réduite, la faute à tous les Jaffas qui se trouvaient à bord. Et finalement, subitement, leur guide s'arrêta face à une lourde porte en métal qu'il s'apprêtait à ouvrir quand il regarda Ryan dans les yeux.

- Anubis veut un rapport sur ce qu'il s'est passé sur la planète. Si la technologie de cet endroit est vraiment intéressante, tu dois lui montrer comment s'en servir. Et si toi-même tu ne sais pas, les humains que tu as capturés sauront sûrement t'aider...

Ne cherchant nullement à dissimuler le sadisme dont il faisait preuve, le Prima appuya enfin sur le dernier bouton du panneau de commandes, permettant alors à Ryan de pénétrer à l'intérieur des appartements privés du Grand Maître. Au fond était visible Anubis, dos à eux, fixant l'espace, mais la porte se referma quasiment aussitôt derrière le major. Ceci fait, le Prima fit signe à ses deux Jaffas de le suivre, et quelques couloirs plus tard ils arrivaient directement sur le pel'tak de l'immense vaisseau-mère. Au loin, au-delà des boucliers repoussant chaque tir ennemi, un autre vaisseau, bombardé de toutes parts par les Al'keshs, se distinguait des étoiles, identique à l'U.S.S. Dédale qu'ils avaient dû abandonné... Malheureusement, cette fois encore ils avaient les mains liées : si un seul autre Jaffa se trouvait sur le pont, deux Kulls gardaient la pièce, positionnés de chaque côté du fauteuil d'Anubis. Et alors que le Jaffa était pleinement concentré sur les commandes de riposte, le Prima, lui, se rendit directement au bout du pel'tak pour prendre le contrôle de la navigation et des systèmes centraux du vaisseau. Il afficha alors la carte de la planète réalisée à leur sortie de l'hyperespace, puis divers symboles Goa'ulds indiquant où se trouvaient leurs vaisseaux.

- Où faut-il cibler pour tuer les derniers Tau'ri ?

Plus question de faire des prisonniers. A présent qu'ils en avaient huit en cellule, ils en avaient capturé suffisamment pour obtenir les informations qu'ils voulaient – à savoir ce qui était arrivé à leurs trois Ha'taks, comment ils avaient activé l'émetteur subspatial, et enfin, s'ils avaient de la chance, le code permettant l'ouverture de l'iris de la Terre... Mais à peine quelques minutes après qu'ils furent arrivés sur la passerelle, de nombreux pas se rapprochèrent soudainement de leur position. Lorsqu'ils se retournèrent, deux guerriers Kulls, face à eux, jetaient le major Ryan au sol. L'officier, inconscient, portaient de nombreuses traces de blessures au visage, et Anubis, juste derrière, ne semblait pas du tout apprécier la blague... Un des deux supers soldats qui se trouvaient derrière le Grand Maître s'écarta alors du lot et attrapa directement Annabel et Anthony par le cou, tous deux soulevés à quelques centimètres du sol sans aucune délicatesse.

- Retourne sur l'Al'kesh. On s'en va, ordonna simplement le Dieu Chacal à son plus fidèle Jaffa. Les deux nouveaux prisonniers furent alors reposés au sol et, escortés par deux Kulls et deux Jaffas transportant Ryan, durent suivre le Goa'uld à l'intérieur du vaisseau. A peine quelques minutes plus tard, Anthony se retrouvait allongé sur une table, au milieu d'une cellule, chaque membre solidement fixé au support afin qu'il ne puisse s'enfuir. Les deux autres, debout à l'opposé de la porte, chacun tenu par un Kull, ne pouvaient qu'assister à la scène. Anubis sortit alors de sa large manche une petite boule aux pointes aiguisées et la brandit devant les yeux des militaires.

- Quelque chose me dit que vous n'êtes pas étrangers à la disparition de mon fils... Je veux savoir ce que vous en avez fait, et je vous assure que vous me donnerez les réponses que je veux. De gré, ou de force...


Ils avaient voulu se faire passer pour des prisonniers, et maintenant ils en étaient vraiment devenus. Loin de savoir ce qu'il se passait en orbite, les neuf terriens s'étaient faits prendre à leur propre piège, et le temps qui s'était déjà écoulé depuis qu'on avait verrouillé leur cellule n'augurait rien de bon... En fait, personne n'était venu les voir, et leur seule visite fut finalement quand on jeta avec eux une dizaine de terriens qu'ils connaissaient bien. Les autres furent emprisonnés dans une autre partie du vaisseau, et au moment où le bombardier quittait l'atmosphère pour passer en hyperespace, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes et ce qu'ils avaient dissimulé sur eux pour s'en sortir...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1008.06.12 22:04

Le temps semblait s’être arrêté. Anthony restait immobile, tous les sens aux aguets pour pouvoir réagir au moindre du signe de Ryan ou mouvement d’un jaffa. Malheureusement, pour lui, Ryan était aussi immobile, pesant sans doute le pour et le contre de chaque réaction possible. La situation n’allait pourtant pas pouvoir s’éterniser indéfiniment : il allait falloir prendre une décision avant que les jaffas ne décident pour eux, ce qui serait forcément à leur désavantage. Les secondes s’écoulèrent, les deux partis s’observaient. C’est alors qu’un coup de feu parti soudainement. Anthony ne savait pas qui avait tiré, ça venait de derrière lui. En revanche, ses réflexes militaires reprirent aussitôt le dessus, il leva son P-90 et pressa rapidement la gâchette : le jaffa qui surveillait Lipz s’écroula sans avoir eu le temps d’esquisser un mouvement, un trou dans la tête. Autour de lui, les autres aussi avaient réagi et les deux autres jaffas tombèrent au sol quasi simultanément.
Une fois la série de coup de feu terminée, le temps reprit son cours normal et Anthony vit Lipz se pecher sur Susie qui semblait blessée assez gravement. Anthony se précipita lui aussi à ses côtés.


« Susie…. Tiens le coup ! Eiden, vite, ton sac ! »

Il enleva rapidement de son dos le sac médical qu’Eiden lui avait confié et le lui envoya pour qu’elle s’attèle à soigner Susie sans perdre de temps.
Anthony aurait souhaité pouvoir rester aux côté de son amie (car oui, ils avaient tissés des liens d’amitié après que Matt et lui aient sauvé Susie, même s’ils s’étaienet un peu éloignés depuis qu’Anthony était avec Julia, Susie étant un peu jalouse de cette dernière.), mais il ne fallait pas qu’ils traînent trop longtemps dans les parages, ce coin grouillant de jaffas. Pendant qu’Eiden tâchait de sauver une Susie qui perdait de plus en plus de sang, Ryan demanda à Annabel et lui d’aller s’équiper d’une armure jaffa. Le meilleur moyen de pouvoir se déplacer sans trop de risque étant effectivement de se faire passer pour l’ennemi. Les autres, eux, resteraient en civil et joueraient le rôle des prisonniers. Anthony s’occupa donc de déshabiller le garde qu’il avait tué, son armure étant intacte et sans trace de sang. Il récupéra aussi sa lance, garda son zat mais dû se séparer à contrecœur de ses armes terriennes. Dommage, il se sentait plus à l’aise avec mais il n’avait pas trop le choix…. La mauvaise nouvelle tomba alors qu’il revenait vers le groupe, déguisé en garde jaffa : Susie était morte. Après la mort d’Evans, c’était un autre coup de massue qui s’abattait sur Anthony. Il se rapprocha du corps désormais sans vie de la jeune femme, s’agenouilla et la regarda une dernière fois. Cependant, il ne s’attarda pas et se releva peu après pour partir botter du jaffa. C’était une des choses qui différenciait la mort de d’Evans de celle de Susie : Susie était morte en pleine mission, dans cette situation, c’était comme si les sensations et les sentiments étaient un peu anesthésiés, se mettaient rapidement de côté pour passer à autre chose. Alors qu’avec Evans, ils avaient eu plus de temps pour réaliser sa perte et faire leur deuil. Actuellement, le temps était au combat, pleurer les morts se ferait après.

A l’extérieur, le grondement désormais familier s’amplifiait et devenait vraiment inquiétant. L’Al’kesh devait certainement se poser à proximité. Ryan ne se fit pas attendre plus longtemps et donna l’ordre de partir. Les trois « jaffas » encadrèrent donc les prisonniers, tentant de rentrant au maximum dans ce rôle composition.


« N'hésitez pas à les frapper avec votre lance pour qu'ils avancent plus vite » leur souffla le major. Anthony acquiesça et continua à avancer. Ils purent sortir à l’air libre sans croiser le moindre jaffa mais Anthony sentit la pression montait lorsqu’il vit, dehors, plein de patrouilles qui quadrillaient le secteur. Ils devaient être convaincants dans leur rôle et n’avaient pas le droit à l’erreur. Si besoin, il pourrait utiliser le fameux « Kree ! » que les jaffas semblaient accommoder à toutes les sauces, ça donnerait une couleur plus locale !

Marchant avec le groupe au milieu des ruines et croisant de nombreux gardes, Anthony devait se contenir pour ne pas tourner la tête dans tous les sens pour vérifier si personne ne les démasquait. Il se forçait donc à garder la tête droite, le regard fixé sur la route et les prisonniers, mais il s’autorisait malgré tout à lancer des coups d’oeils après chaque patrouille croisée, pour se rassurer. C’était Ryan qui imprimait le mouvement ainsi que la direction à suivre, et celle-ci se dirigeait vers un Al’kesh posé en hauteur. Surement leur unique chance de rentrer chez eux mais une idée quand même assez suicidaire : vouloir prendre possession de ce batiment alors qu’ils étaient moins d’une dizaine contre… Pff, Anthony préférait ne pas tenter une estimation du nombre d’ennemis. Penser à l’objectif, pas aux considérations annexes, idées négatives et autres choses susceptibles de faire foirer leur plan. Ils n’étaient plus forcément à ce petit détail près mais l’entrée du vaisseau était gardée par deux gardes Kulls, ces espèces de Robocop difficilement vulnérables. Allaient-ils les laisser passer ? Peut-être avaient-ils une sorte de détecteur d’intrus ou de 6è sens qui allait leur faire comprendre qu’ils n’étaient pas ce qu’ils prétendaient… Retenant sa respiration Anthony passa devant eux, ainsi que les autres, et aucun des deux gardes ne broncha, par bonheur. Les voilà désormais dans un Al’kesh, plus moyen de faire demi-tour : ils rentreraient chez eux ou finiraient capturés ou morts !
Là, sans qu’Anthony comprenne pourquoi, Ryan laissa Annabel prendre la tête de l’équipée. Elle semblait connaître assez bien l’architecture des vaisseaux Go’aulds, surement à cause de nombreuses missions… La densité de jaffas au mètre carré diminuait progressivement pendant qu’ils avançaient à l’intérieur du vaisseau. Ce type de décor rappelait à Anthony son entrainement avant d’entrer au SGC. Son formateur, Boba Fett, l’avait fait téléporter dans une réplique de base Go’auld… Et le voilà maintenant dedans pour de vrai… Moment émotion ! Au cours de leur exploration, ils finirent par se retrouver dans un couloir vide, cela faisait bizarre de ne pas apercevoir un seul jaffa à l’horizon. Sauf que ce moment ne dura pas ! Toute une escouade débarqua dans ledit couloir avec, à sa tête, un jaffa qui semblait relativement important. Ce dernier les regarda, les mains d’Anthony se contractèrent légèrement sur sa lance, les mains moites.


“ Jaffas !.....Suivez-moi!”

Alors que les gardes emmenaient le groupe des prisonniers, le jaffa en chef leur demanda, enfin leur ordonna, plutôt, de le suivre. Les voilà maintenant séparés. Cette tournure là des évènements n’était pas prévue dans le plan. Les prisonniers allaient surement se retrouver en prison, sans pouvoir agir, avec un seul militaire en état et eux… dieu seul savait où l’autre allait les emmener… Le suivant dans des couloirs quasi-déserts, Anthony pensa qu’ils pourraient très bien le supprimer assez facilement, à trois contre un avec l’effet de surprise, cacher son corps et repartir chercher leurs compagnons ou aller prendre le poste de pilotage avant. Mais un signe discret de Ryan lui fit comprendre qu’il n’en était pas question. Le jaffa s’arreta une fois arrivé dans la salle des anneaux du vaisseau.


« Un vaisseau est apparu en orbite. Décidément, la Tau'ri est toujours là pour nous mettre des bâtons dans les roues ! Abydos il y a un mois, maintenant ici... ! Il est grandement temps de leur montrer la puissance d'Anubis, notre Dieu ! »

Anthony manqua sourire en entendant parle de la Tau’ri et d’Abydos. C’était la première fois depuis 6 mois qu’ils avaient des nouvelles de la base. Même si cela ne les avançait pas à grand-chose, le fait de savoir que le SGC avait fait une mission sur Abydos c’était comme avoir des nouvelles d’un vieil ami pas vu depuis des années ! Malgré la distance qui les séparait de la Terre, il retrouvait un point de repère connu. C’est seulement après qu’il assimila ce qu’il avait dit avant : qu’un vaisseau était apparu en orbite ! Le SGC les avaient retrouvés ! Ils avaient une chance de plus de s’en sortir ! Mais pas le temps de s’enthousiasmer plus longtemps sur cet évènement imprévu, les anneaux les transférèrent sur un autre vaisseau : celui d’Anubis en personne ! Là, les mauvaises surprises reprirent : le jaffa ordonna à Ryan d’aller faire un rapport de la planète à Anubis en personne. Non seulement ce le divisait encore le groupe en deux ce qui, au vue de leur situation n’était vraiment pas nécessaire mais en plus face au Go’auld, Ryan avait de grandes chances de se faire démasquer assez rapidement. Et évidemment, qui disait le major démasqué, disait aussi Annabel et Anthony démasqué... Décidément, ce plan partait de plus en plus en sucette… Savoir le vaisseau terrien si près et se retrouver en si mauvaise posture c’était vraiment navrant.
Pendant que Ryan allait faire son entrevue avec Anubis, le jaffa demanda aux deux membres restants de le suivre à nouveau et les conduisit dans le poste de contrôle du vaisseau. Ils étaient à la fis si près et si loin du but ! Impossible pour eux de tenter quoique ce soit. Outre leur guide, il y avait un aute jaffa, et surtout deux guerriers Kulls. Toute tentative d’évasion, de prise de contrôle ou quoique ce soit était vouée à l’échec. Attendre était la seule solution.


« Où faut-il cibler pour tuer les derniers Tau'ri ? »

Ah, la colle ! Voilà que le jaffa voulait des renseignements… Bien qu’Anthony se demande ce qu’un jaffa de base pouvait en savoir, le ton employé montrait qu’il était bien décidé à avoir une réponse. Anthony lança un coup d’oeil vers Annabel, cherchant de l’aide dans son regard. Mentalement, il fit un point de la situation des autres membres de l’équipe : quatre étaient normalement dans les F-302, le reste de l’équipage devait se diriger ou être aux ruines et les autres étant dans le précédent vaisseau. S’il devait donc indiquer une position, il devait en indiquer une qui n’éveillerait pas les soupçons du jaffa. Après une courte réflexion et lançant un dernier regard à Annabel, il prit la parole en indiquant la zone montagneuse la plus proche des ruines sur la carte:


« Ceux que l’on a arrêté étaient des éclaireurs. Apparemment, les autres attendaient en se terrant dans une grotte de cette zone de montagne »

Anthony croisait mentalement les doigts pour que son mensonge soit découvert le plus tard possible mais il n’eut pas le suspens ne fut pas trop long : Anubis arrivait avec Ryan, démasqué… Autant dire que la situation ne s’améliora pas. Les guerriers Kulls les attrapèrent par le cou. Anthony cherchait à respirer, mais seul un trait mince filet d’air parvint à passer. Essayant de desserrer du Kull, sans succès, il sentit la tête lui tourner. C’est lorsqu’il n’allait pas tarder à tomber dans l’inconscience que l’étreinte se relâcha et qu’il retomba au sol. Aspirant une grande bouffée d’air frais en se massant la gorge. Il fut relevé sans ménagement et entrainé avec les autres dans une cellule qui contenait, en son centre, une espèce de table de torture. Et celle-ci était pour lui. Les Kulls l’allongèrent de force, lui attachèrent les bras, les jambes et le cou avant de se retirer. Même si Anthony avait déjà subit des séances de torture durant sa période de formation et d’entrainement dans l’armée, les techniques Go’aulds lui étaient totalement inconnues et ne lui disaient rien qui vaille. Anubis sorti une petite sphère ressemblant à un oursin. Qu’allait-il faire avec ça ? Il allait surement bientôt le découvrir. Le grand maître Go’auld voulait tout d’abord savoir des nouvelles de son « fils ». Anthony supposa qu’il parlait de l’autre congelé qui avait fini explosé. Il n’allait bien sûr tout faire pour ne rien lui révéler. Même si Anubis devait se douter que son « fils » était mort, commencer à parler était un engrenage. Terrorisé intérieurement, il était bien décidé à ne pas faciliter la tâche au Go’auld. Il devait se faire à l’idée qu’il mourait de toute manière. Etrange destinée, alors que durant environ deux ans, après la mort de sa fiancée, la vie ne lui importait plus beaucoup, c’était maintenant qu’il était avec Julia et qu’il était réellement heureux que la vie lui serait certainement ôtée. Julia, était-elle encore en vie ? Il l’espérait de tout cœur. Ils se revoyaient, tous les deux, lors de la journée à la cascade, ou du coir où ils échangèrent leur premier baiser. Tout ça avait été si éphémère… Pensant à Julia, il prit une inspiration et répondit :


« Ah, vous aviez un fils ? Je ne savais pas ! Comment s’appelle-t-il ? Croyiez bien que si j’avais la moindre idée de ce qu’il était devenu je vous le dirai. Mais là… aucune idée !

Nul doute qu’Anubis n’allait pas du tout apprécier qu’on se fiche de lui ainsi….
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1009.06.12 13:22

« Je vous ai déjà dit que j'avais l'mal de l'espace ? »
« Si vous vomissez dans mon vaisseau, je vous téléporte dans l'espace. » Le français hocha la tête d'un air méfiant.
« Je m'sens déjà mieux ! » Un sourire étira les lèvres d'Emerson.
« Heureux de l'entendre Menchu. »

Un signe de tête plus tard et il quitta le pont pour allez dans l'armurerie la plus proche ou l'attendait son équipe. Il voulait les briefer le plus vite possible pour qu'ils soient tous parés dès l'arrivée sur la planète. Le Pentagone avait refusé de donné la mission aux Black Eagle et il avait donc du faire avec les moyens du bord, le Général O'Neill lui avait confié ses trois hommes, des vétérans du programme dont il ne doutait pas de l'efficacité : être choisit par O'Neill en personne n'était pas donné à tout le monde. Répondant au salut des membres d'équipage qu'il croisait. Il arriva d'un pas léger à son objectif. Il s'arrêta un instant devant la porte métallique grise, inspira et souffla un bon coup avant d'entrer d'un air sur. Trois soldats se mirent au garde à vous, un était d'une allure massive, les deux autres étaient dans la moyenne. Il leur rendit leur salut et leur fit signe de s'asseoir. Commença alors un long briefing entrecoupé d'explications sur la situation actuelle au cas où les soldats n'auraient pas été au courant pour une raison X ou Y. Les informations étaient lacunaires et les doutes quand à la viabilité de la position de l'équipage étaient encore présent mais il fallait essayer, pas question de louper une telle occasion.

« … Voilà pour ce qu'on sait sur ce qui s'est passé sur P5R-523. »
« Colonel, l'homme du caisson, il est devenu quoi ? »
« Aucune idée, aux dernières nouvelles il était transporté par le Dédale. Des hochements de tête et il reprit. Le véritable problème vient du fait qu'on affronte Anubis, il est beaucoup plus fort que n'importe quel autre Goa'uld, ses Kull sont toujours imbattable, il se massa la jambe gauche en se rappelant des deux missions sur Nebek. »
« Si je puis me permettre mon Colonel. C'est vrai que vous avez tué un Kull ? A main nue ?! » Le gradé se racla la gorge, regardant tour à tour ses hommes.
« Écoutez... Je vais être franc, comme tout homme doit l'être. J'ai tué un Kull qui n'était pas finit. Il ne possédait ni arme ni bouclier, ce manque ajouté à son intelligence limitée m'ont permis de le tuer mais contre un autre, tout à fait opérationnel... Il y a peu de chance que je réitère l'exploit. Devant les regards dubitatifs il se fendit d'un sourire encourageant. Mais si jamais on venait à en affronter un, je pourrais l'occuper. Pour quelqu'un sachant combattre au corps à corps, il fit signe à Jerez de ne pas le couper, à un niveau que l'on pourrait qualifier d'excellence, il faut rester au contact. Pour les autres, restez à distance, passé les cent premiers mètres, les projectiles sont beaucoup moins précis. Compris ? Devant les hochements de tête il continua : Pour une fois messieurs, vous pouvez dire merci aux Tok'ras, c'est eux qui ont relayé l'information via une taupe dans le vaisseau mère d'Anubis. »
« Elle joue les esclave non ? Des rires emplirent la pièce pendant quelques secondes, juste le temps que les trois hommes ne voient le visage grave de leur supérieur. Désolé Colonel. »
« L'Odyssée à des boucliers du tonnerre, il peut encaisser mais son armement n'est pas suffisant pour venir à bout d'une force trop importante et dans le pire des cas, du vaisseau mère d'Anubis. Donc si jamais on se trouve en présence d'une force ennemie trop importante, la sauvegarde du vaisseau passe avant tout, même nos frères là-bas. » En l'espace de deux phrases, le français venait de briser le début de bonne humeur qui animait les hommes.
« Mais Colonel, on abandonne jamais les nôtres ! »
« Ce n'est pas à moi que vous allez l'apprendre Sergent, seulement posez vous cette question, que le Général m'a lui même posée : 159 hommes qu'on tire du merdier mais en contrepartie on sacrifie l'Odyssée et par la même occasion les 7 milliards d'habitants de la Terre, ça vaut vraiment le coup ? Un silence pesant tomba dans la pièce. Et d'ailleurs, comment on repartira si l'Odyssée est détruit ou neutralisé ? On se retrouverait avec deux fois plus d'hommes prit au piège. Si jamais il faut faire un choix et faire un sacrifice pour sauver tout l'monde, vous serez en tête de liste, après moi ! Les poings se serrèrent de rage, ils étaient tous prêts au combat et en voyant la détermination dans leurs yeux, il comprit pourquoi ces hommes étaient avec lui aujourd'hui. Maintenant on voit pour l'équipement messieurs. »

Tous se levèrent firent un topo rapide de ce qui serait nécessaire pour eux et les survivants. Anubis avait envoyé des forces et il y avait de fortes chances qu'elles arrivent avant eux sur la planète. Il fallait voyager le plus léger possible mais en avoir assez sous le coude pour soutenir un assaut voir une défense. Chacun donna son avis et voyant qu'il était impossible de savoir sur quoi ils allaient tomber, si ce n'est que ça allait être chaud, il fit signe à tout le monde de se recentrer sur lui d'un signe de la main. Il se sortit alors une cigarette et en proposa à ses hommes, devant les regards timide haussa les épaules et rangea le paquet avant de mâchonner sa clope sans l'allumer.

« Bon, on va allez au plus simple, PATRACDR. Personnel, nous quatre avec l'Odyssée et un escadron de F-302. Armement, chacun d'entre nous aura un double armement. En second on s'équipe d'arme légère et facile d'utilisation, le P90 en bandoulière ou dans le sac, à votre convenance, prenez aussi votre ration de grenade offensive, défensive et de C4. Pour ce qui est de l'arme de poing, je ne quitte pour rien au monde mon SOCOM mais en bon américains vous allez tous voir par le M9 ? Les hochements affirmatif lui tirèrent un soupir. En arme principale je prendrais une M249 pour faire l'appui feu. Jerez, prendrait un M4 avec un chargeur de 100 coups, Merrick comptait encore sur son bon vieux MP5 et Kelamis allait jouer dans les classiques avec un M4 sur le quel il comptait greffer un lance-grenade. Une fois les derniers ajustements fait quand aux munitions perforante et aux divers viseurs sur les armes, Menchu enchaîna. Tenue, camo noir comme on ne sait pas ou on va tomber, c'est le choix le plus pratique de part son impact sur l'ennemi. Laissez de côté les lunettes thermiques and co, on en prendra au dernier moment si il faut. Radio, on se sert des canaux habituels, n'oubliez pas l’oreillette. Alimentation, barres énergétiques et gourdes d'eau pour les copains dans le sac en plus des vôtres, pour 24H. Commandement, je commande cette équipe, Emerson l'Odyssée et le Colonel Turner était chargé du Dédale et donc des survivants, une fois sur la planète Turner devient l'officier de commandement, je serais son second. Pour le déroulement et le rendez-vous... On va certainement fouler l'Enfer de nos rangers les gars, tenez vous prêt et n'oubliez pas : S'attaquer à l'un des nôtres, c'est s'attaquer à nous tous. Les serpents vont regretter ce jour. »

Des visages déterminés accueillirent ses affirmations et chacun se mit au travail sur son équipement, après plus d'une heure, ils furent tous au point et le chef d'équipe ordonna à ses hommes de se reposer un peu avant la bataille à venir. Il lui fallait méditer. Mais en sortant il se retrouva devant Kelamis et Merrick qui l'attendaient visiblement. Il fit passer sa cigarette -toujours éteinte- de l'autre côté de sa bouche en dévisageant les deux hommes.

« Messieurs ? »
« Mon Colonel, on voulait vous dire que nous étions honorez d'être à vos côtés pour cette mission. Merrick et moi on a déjà vu le Colonel Fett sur le terrain et tout l'monde s'accorde à dire dans la base que vous êtes tout deux animés de la même rage de vaincre. »
« Soyez assuré de nos compétences, on vous fera pas défaut. » Un sourire déforma les lèvres du gradé. Il se sentit plein de respect pour ses hommes.
« Ça sera un honneur de combattre avec vous, je compte sur vous pour me couvrir, j'attire les emmerdes. »
« Comme le Colonel Fett, voyant qu'il avait peut-être dit une connerie, Kelamis se racla la gorge, Monsieur. » Un ricanement moqueur émergea de la bouche du gradé.
« Pas de monsieur avec moi Sergent. »

Après une tape sur l'épaule le français s'en alla vers le mess, manger un peu ne pouvait pas lui faire de mal. C'est lorsque la porte s'ouvrit devant lui qu'il se rendit compte qu'il était affamé, même si son ventre refuserait certainement de manger plus qu'un plat de pâtes. Il loucha quelques instants sur les plats avant de prendre une assiette, des couverts et de se servir une assiette... De pâtes avec un bon gros steack. Rien ne lui réchauffait plus le cœur qu'un bon steack, hormis une bonne bière ou une bonne partie de jambe en l'air bien entendu. Il s'installa à coté de Jerez qui avait visiblement eut la même idée mais qui n'avait pas encore attaqué son plat.

« Je peux m'installer ? »
« Bien sur mon Colonel, allez-y. Le Caporal semblait perdu dans ses pensées, il ne lui dit rien dans un premier temps, s'attelant à dévorer son steack. Il fallait laisser un soldat se confier par moment, qu'il le fasse de lui même pour que la démarche soit complète et donc utile. Vous pensez vraiment qu'on trouvera des survivants ? » La question prit un peu au dépourvu le français qui resta bloqué au dessus de son assiette, légèrement penché, la fourchette dans la bouche. Il se redressa et avala ce qu'il avait dans la bouche, il reposa sa fourchette et fit discrètement signe aux trois autres personnes présentes de sortir, quand ils furent seuls il prit la parole.
« Vas-y, parle moi. »
« Ça fait des mois... Vous pensez vraiment qu'on retrouvera quelqu'un ? »
« Si y a une affectation qui demande plus de qualité que pour le SGC, c'est bien pour nos vaisseaux, vous avez vu de quoi le Prométhée a été capable lors de la bataille de Nebek ? C'est pas quelques mois difficile qui auront raison de nos gars, gardez confiance. Turner les mènera, j'suis sur qu'ils se dorent la pilule en attendant, ils seront tout bronzé sur une belle plage. » Un sourire triste étira les lèvres de Jerez.
« Si c'est l'cas, vous pensez qu'on pourra rester un peu en perm ? »
« Ouais, on s'occupe vite fait d'Anubis et après quelques jours de repos au frais d'la princesse, ça vous va ? »
« Oui mon Colonel. »
« Bien ! »

Après un sourire réconfortant, Menchu attaqua de nouveau son assiette. Il faisait bonne figure devant ses hommes mais il était tout aussi inquiet qu'eux, voir plus. Lui avait plus qu'un ami là-bas. Annabel y était, lorsque la nouvelle de la disparition du Dédale avait été donnée aux gradés, il s'était contenu devant tout le monde pour allez décharger sa haine plus tard dans la journée en salle de sport avec Almie, ses sentiments mal contenues avaient failli couter un bras à la jeune femme qui avait subit les assauts répétés et puissant du vétéran alors bouillonnant à l'intérieur. Almie l'avait d'ailleurs incendié, non pas pour la blessure mais à cause de sa perte de contrôle. Ce petit bout de femme était en train de foutre en l'air son équilibre si chèrement acquis par des années de travail sur lui-même et Devans avait commencé à le lui faire remarquer. Si on avait pas trouvé la position -possible- des survivants il aurait finit par partir en guerre seul par pur esprit de vengeance. Bon, mettons ça de côté pour le moment, il avait besoin de toute sa tête pour la mission et être préoccupé par Annabel serait le meilleur moyen de se faire tuer. Il se passa une main dans sa barbe qu'il n'avait pas rasée depuis quelques semaines déjà, il avait juste un peu coupé quand il lui avait annoncé qu'il dirigeait l'équipe de terrain pour cette mission, afin de ne pas être gêné en cas d'éventuelle action de son commando.
Une fois qu'il eut finit son assiette, le gradé laissa Jerez à ses pensées, il lui conseilla tout de même de manger un peu et alla vers ses quartiers, discuter avec Emerson ne servirait à rien de toute manière.


« Le Colonel Narah et son équipe sont demandés sur la passerelle, le Colonel Narah et son équipe pour la passerelle. »

Sortant de sa méditation, le français se redressa lentement, s'équipa de son gilet tactic, vérifia les sangles de son Sig, la présence de son couteau de combat et de son épée courte dans son dos. Lorsque ce fut fait, il alla vers la passerelle ou Emerson semblait aussi excité que stressé.

« Menchu ! Nous arriverons dans quelques minutes à notre objectif. » Il acquiesça et s'appuya contre une paroi proche en voyant arriver ses hommes.
« Préparez vous les mecs, ça sera p't être notre tour d'ici peu. »

Les sourires carnassiers qui accueillirent ses propos rassurèrent le meneur : ils étaient prêts et motivés. Les dernières minutes étaient toujours les plus longues, surtout lorsqu'il s'agit d'attendre. Sa main descendit jusqu'au holster de son arme de poing pour jouer avec l'attache distraitement alors que son esprit menait une lutte acharnée contre toute sa rage et sa colère emmagasinée ses derniers mois, il ne devait pas se laisser dominer, pas maintenant. Un frisson glacé remonta le long de sa colonne vertébrale et il avala difficilement sa salive. Il baissa les yeux, son visage crispé par ce qu'annonçait ce pressentiment. Il masqua ses traits derrière sa main, faisant mine de tenter de dresser un peu sa tignasse qui avait aussi quelque peu poussée ces derniers temps.

« Nous y voilà. Le gradé releva la tête et vit le vaisseau mère d'Anubis en orbite, il grinça des dents alors qu'Emerson demandait un rapport sur le Dédale qui semblait inanimé à coté d'eux. On contourne la planète, combien de signaux détecte t-on ? »
« Deux, mon Colonel, mais quelque chose semble brouiller nos émetteurs, un dôme de parasite d'un kilomètre environ. »
« Téléportez les signaux qu'on reçoit. »
« A vos ordres. »

Une lumière blanche et deux corps apparurent, Menchu reconnu le Major Sheppard et la femme s'appelait... Merde, comment elle s'appelle déjà ? Ça commence par un B... Becker, oui, c'est ça. Avec une minute de plus, il aurait finit par trouver. Lors du briefing il avait tenu à recevoir la liste complète du personnel à il avait tenté de la mémoriser mais il y avait trop de noms, même pour lui. Il écouta le jeu de questions-réponses entre Emerson et les deux survivants, comprenant vite que son équipe allait avoir du boulot. Il se gratta pensivement le bouc, tentant de trouver une solution rapide mais rien ne lui vint de très probant, si ce n'est le bombardement du dispositif mais il se doutait qu'Emerson ne serait pas trop chaud alors si se tut, attendant... Il s'approcha silencieusement d'Emerson et des survivants qu'il salua d'un signe de tête discret.

« Becker, Sheppard, suivez moi. Il partit alors vers la sortie de la passerelle tout en ouvrant une poche de son gilet tactic, il en sortit deux barres énergétiques qu'il lança aux survivants. C'est pas grand chose, mais c'est tout ce que je peux vous fournir si on repart. Il prit ensuite sa gourde qu'il envoya à Becker, marchant aux travers des coursives du vaisseau. Moi et mes gars on a prévu du matos lourd, équipez-vous léger, on fera les mules pour tout l'équipement nécessaire. Sheppard, de quel côté vont les mouvements de troupes ? Becker, ou étaient les autres aux dernières nouvelles vis à vis de ces ruines ? »

Il entra dans l'armurerie avec ses invités, les laissant s'équiper pendant qu'ils répondaient à ses questions. Il se retint de demander l'état de Spence, même si la question lui brulait les lèvres. Une fois tout le monde prêt, l'équipe fut téléportée et une forêt apparue tout autour d'eux. Ils sécurisèrent les alentours et le gradé prit sa radio.

« Ici Narah, on est au sol, RAS, on avance vers la position, coupant sa radio il s'adressa à son équipe. Sheppard et Becker vous ouvrez la marche, je vous couvre, Kelamis garde un œil sur la boussole, Jerez et Merrick vous surveillez nos arrières, on s'bouge ! »

L'unité compacte se mit en mouvement, rapide mais discret, ils devaient se méfier des patrouilles qui représentaient un danger constant et Menchu gardait une partie de ses sens pour surveiller leurs guides qui pouvaient flancher à tout moment. Le pas rapide qu'imposait la situation n'était pas vraiment conseillé pour passer en toute discrétion mais l'équilibre entre les deux étaient maintenus et les choses se passaient pas trop mal, jusqu'à ce qu'il soit interpellé par un de ses hommes. Il se coucha sur son arme pour ne pas qu'elle provoque de reflet quand il vit un Kull qui avançait de sa démarche si lourde. Il avala sa salive et attendit, il n'avait rien à dire, tous savaient que ses guerriers étaient trop fort pour eux, pour l'instant. L'un des objectifs du français était de trouver la faiblesse dans le système défensif regroupant le bouclier et l'armure du super soldat. Ce salopard les immobilisaient sans le savoir, chaque seconde perdue risquait de voir la liste des pertes augmenter. S'il restait là, il allait falloir bouger quand même... Il fit un signe discret à Kelamis qui était le plus près pour lui dire de ne pas bouger alors qu'il commençait à ramper vers l'ennemi au moment même ou il commença à s'éloigner.

« Putain... Il soupira et attendit d'être sur qu'il s'était éloigné pour se redresser. On y va, on a perdu trop d'temps ! »

Il chuchotait presque, pour être sur de ne pas être entendu et tous reprirent leur route vers les ruines. Le poids de son équipement commençait à taper sur ses épaules mais il n'en dit rien, par fierté d'abord, mais aussi par respect envers Sheppard et Becker. Il regrettait amèrement de ne pas avoir fait partie de la mission sur P5R-523. Non, penser au moment présent, mission. Il se secoua mentalement en se recentrant sur l'instant présent et les obligations immédiates, mettant le reste de coté le temps d'accomplir l'objectif qui leur avait été donné. Avec un peu de chance, ils n'auraient pas à tirer le moindre coup de feu... Mais il n'avait jamais eut de chance. A l'approche des ruines, les terriens firent une reconnaissance de la lisière de la forêt pour préparer leur itinéraire, la présence Jaffas était très forte et bientôt, chaque pas serait compté. Il ordonna de faire deux groupes de trois pour les mouvements, l'un composé de lui même, Becker et Kelamis, Sheppard, Jerez et Merrick formant le second groupe. Ils avanceraient de position à couvert à une autre en se couvrant mutuellement. L'avancée se fit assez aisément malgré les patrouilles, l'ennemi ne les cherchaient pas ici et leurs guides semblaient savoir ou ils allaient. Arrivés derrière un taillis de pierre, ils se retrouvèrent bloqués par deux Jaffas en train de fouiller avec intention les ruines. Menchu et Jerez les neutralisèrent rapidement en leur tranchant net la gorge. Ils dissimulèrent les corps et reprirent leur chemin d'un pas silencieux. Les quatre gardiens du bâtiment cible furent eux aussi neutralisés et ils purent descendre. Ils y étaient presque et ça se passait bien... Jusqu'à maintenant.

« On s'magne, on s'bouge ! »

Le groupe accéléra le pas et nettoya les lieux avec une efficacité mortelle. Le problème n'étant pas les Jaffas devant eux mais ceux qui arrivaient derrière. Une fois arrivés en bout de parcours, il pivota et ouvrit le feu sur les troupes ennemies derrière eux.

« Becker, Sheppard, c'est le moment d'avoir l'idée du siècle ! Kelamis, quel est le statut de Turner ? »

Ses rafales étaient courtes et précises, les Jaffas n'avaient pas la moindre chance, ils avaient l'avantage de la position, de la formation et de l'armement. Tenir un siège dans ses conditions ne seraient pas bien difficile... Sauf si un Kull approchait. Putain de chance.

« Soit vous appuyez sur le bouton magique soit j'crache mon chargeur sur cette saloperie ! »

Il se mit à couvert le temps de sortir une grenade flash de son gilet tactic, il dégoupilla et l'envoya dans le couloir, ça leur ferait gagner quelques secondes. Dès qu'elle explosa, il laissa ses hommes se concentrer sur les Jaffas alors qu'il s'occupait lui même d'ouvrir le feu sur le Kull, espérant sincèrement que les interférences avaient un effet néfaste sur son bouclier.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1010.06.12 12:07

Fixant le regard de Becker au sol, cherchant à savoir si elle avait une solution pour le sortir de ce pétrin, Sheppard sortait déjà sa lame de son étui envisageant déjà de couper les cordes du parachute qui le retenait dans les airs, un planeur avait déjà repéré sa cible et un tir venait de frôler le major pour aller s’écraser sur une des branches de l’arbre qui retenait le parachute. Le cœur altant, le Major avait cru à sa propre fin, mais il n’en était rien, il avait seulement descendu quelques mètres plus bas avant que le parachute ne soit stoppé de nouveau par les branches de l’arbre qui avait sauvé la vie du pilote. Le sol était beaucoup plus près maintenant, un saut était envisageable, coupant d’abord la première corde, il bascula de droite à gauche avant de se stabilisé pour pouvoir couper l’autre corde, le planeur avait fait demi-tour un peu plus loin et se ramener droit sur sa proie, quelques secondes d’hésitation supplémentaire et c’en était fini du Major, au moment où le tir aurait dû atteindre sa cible, celle-ci était déjà à terre. Dans une roulade improvisée, le Major fut vite arrêté par Becker, inquiétée par l’état de son supérieur, la chute avait été éprouvante et impressionnante, mais le Major s’en était bien sortit, hormis quelques coupures faites par les branches qu’il avait percuté en tombant et quelques courbatures. Un rapide regard vers le F-302 en flamme non loin d’eux avant de se remettre les idées en place et de comprendre qu’il était plus que temps de se mettre à couvert vu la situation, le Major suivit Becker derrière une souche d’arbre et sortit son arme, un tout petit Beretta qui n’allait pas payé de mine face aux armes, et aux armées, Jaffas. Les troupes aux sols avaient déjà du remarquer leur présence à cause de l’explosion des deux chasseurs, et celles des airs, elles connaissaient déjà leur position… Les planeurs piqués droit sur eux, se préparant à tirer avant de remonter droit dans le ciel, content d’avoir exterminer leurs cibles, mais au moment où les deux militaires voyaient la mort en face, une lumière blanche leur éblouit les yeux.

Ouvrant les yeux rapidement, le Major posa son regard sur quelques machines en face de lui, des personnes étaient présentes et l’une d’elle avait appelée par son nom, ses uniformes, ils les connaissaient bien, ils n’étaient pas tombés chez l’ennemi, l’homme se présenta, il était donc bien militaire, il était bien Terrien. L’Odyssée ? Ce nom il l’avait déjà entendu, mais où ? Etait-il mort ? Etait-ce la chose qu’il avait souhaité le plus ces derniers temps, être secouru par le Sg-c ? En avait-il fait son propre paradis ? Ca semblait pourtant si réel…


«Euh…» Il leva sa main et buta sur l’épaule du Colonel comme s’il s’était attendu à passer au travers. «Excusez-moi, ça fait six mois qu’on est ici, on avait tous perdu espoir… On a perdu énormément de monde, le peu de survivants risquent de ne pas le rester longtemps, ils doivent être dans ces ruines. Vous n’arrivez pas à les trouver sur vos capteurs ?…. J’aurai été ravi de rester ici et de prendre un bon repas et une bonne douche, mais on a du monde a sauvé. J’y retourne, et je pense que ma collègue se joindra à moi.» Termina-t-il en regardant Julia.

Il laissa le Colonel reprendre la parole et leur expliqué la situation depuis l’espace, car eux n’avaient malheureusement vu que les troupes au sol, les Al’keshs et planeurs qui les accompagnaient, mais alors que son regard se dirigé vers la grande baie vitrée de la passerelle, un grand vaisseau ennemi se trouvait lui aussi en orbite, le vaisseau d’Anubis, la situation était critique, l’Odyssée ne pourrait pas rivaliser contre cette flotte ennemie, il était donc hors de question d’envisager un quelconque combat spatial, vu la volée qu’avait déjà pris le Dédale et qui les avaient mis dans cette situation… Emerson leur présenta l’équipe qui allait les aider dans cette mission de sauvetage, Sheppard reconnut le Colonel Narah, mais les autres ils ne les connaissaient pas, après avoir salué respectueusement l’équipe, Sheppard tendit sa main à Emerson et le remercia avant de partir pour l’armurerie.
Durant le trajet, Menchu lança deux barres énergétiques aux deux pilotes, ça faisait si longtemps qu’ils n’en avaient pas mangé, le Major l’avait dévoré en quelques secondes, trop content d’avoir autre chose à son menu habituel, mais ces barres étaient surtout là pour leur redonner quelques forces avant la bataille. C’en était fini de l’armurerie de fortune installée dans un cabanon, et du peu d’armes qui se trouvaient à l’intérieur, ici ils avaient le droit au top du top, il y avait tout et bien plus encore, mais comme l’avait si bien souligné le Colonel, les deux pilotes devraient se contenter du strict nécessaire pour rester léger,
« Sheppard, de quel côté vont les mouvements de troupes ? », « Ils doivent se diriger vers les ruines, au Nord-Est depuis notre campement, et doit surement y en avoir qui patrouille tout autour, la planète va être ratisser de fond en comble, le reste de notre groupe est là-bas également, on était plus beaucoup, et avec ce qu’il se passe en bas, on a surement encore perdu du monde. Turner est hors-jeu il est tombé très malade, un groupe s’occupait de rapatrier les blessés jusqu’aux ruines quand les planeurs leurs sont tombés dessus. Deux autres pilotes, Becker et moi-même avons tentés de les stopper à bord des F-302 encore opérationnel, mais on à échouer, ils étaient trop nombreux et l’autre chasseur a été abattu en vol…Et le nôtre est tombé à cours de carburant. L’autre groupe avait déjà du atteindre les ruines, ils bénéficient d’une meilleure couverture là-bas». Durant son récit, Sheppard avait pris soin de s’équiper d’un P90, d’une radio en meilleure fonction, et avec batterie pleine surtout, une lampe torche s’avérer également utile s’ils devaient s’aventurés dans un possible laboratoire souterrain et ne peser pas bien lourd tout comme les quelques pains de C4 qu’il mit dans le gilet tactique qu’il avait enfilé avant de prendre son matériel. Quelques munitions pour son P90 et son Beretta et il était enfin prêt, il n’y avait plus de temps à perdre, chaque seconde qui passée pouvait couter la vie à ceux qui été encore sur la planète.

Le séjour sur le vaisseau fut rapide, et voilà qu’ils se retrouvaient déjà sur cette maudite planète, se déployant à quelques mètres autour de leur position d’arrivée afin de sécuriser le périmètre, ils n’avaient que peu de temps pour secourir les autres exilés, l’Odyssée pouvait quitter l’orbite à tout moment si la situation se dégradée et ils seraient de nouveau coincés sur cette planète pourrie, et vu les troupes ennemis, ils ne pourraient pas se contenter d’attendre de nouveau les secours, ils seraient tous morts avant. Connaissant déjà les lieux, le Major et Becker prirent les devant, marchant rapidement mais le plus discrètement possible à travers cette forêt dense. Sur leur chemin, ils croisèrent plusieurs patrouilles Jaffas, se faisant le plus discret possible, ils n’eurent pas de mal à éviter la confrontation sans perdre de temps, jusqu’au moment où Jerez alerta le Colonel qu’un Kull se trouvaient à une cinquantaine de mètres d’eux. Ils durent cesser tout mouvement pour ne pas être repéré, car comme l’avait signalé l’équipe qui les accompagner, ils n’avaient toujours aucun moyen de les vaincre. Les secondes, les minutes, défilées et le stress monté, le Kull n’avait pas l’air de vouloir dégager le plancher, si une patrouille se ramenait derrière eux, ils étaient cuits. Heureusement le Kull décida qu’il était temps d’aller voir d’autres horizons, l’équipe pu reprendre la route jusqu’au ruines. Le coin grouillaient de Jaffas, normal, ils avaient enfin atteint les ruines et ce secteur semblait très bien protéger, courbant le dos, le Major chercha un chemin sur dans lequel ils pourraient se faufiler rapidement sans être vu, il était crucial de ne pas être repéré, la moindre alerte et ils se retrouveraient avec toute une armée sur le dos, heureusement pour eux, ces ruines offraient de quoi passé inaperçue. Avançant rapidement et silencieusement, l’équipe repéra deux Jaffas dos à eux, le Colonel et Jerez s’en débarrassèrent rapidement avant de reprendre la route jusqu’à l’escalier qui descendait directement dans l’endroit ou Evans avait perdu la vie. Quatre Jaffas cette fois-ci gardaient l’entrée, le Major s’approcha discrètement de l’un d’entre eux et lui brisa la nuque pendant que ses coéquipiers s’occupaient des trois autres, la voie était libre, une fois les cadavres planqués, ils s’engouffrèrent dans le souterrain en descendant un grand escalier ou la lumière finissait par ne plus avoir d’accès. Ils avaient pu s’infiltrer sans être repérer malgré l’importance des troupes ennemis, c’était sans compter les petites patrouilles à l’intérieur du complexe…

Les terriens firent feu avant que ce ne soit l’ennemi qui le fasse, les tirs avaient bien entendu alerté les troupes à l’extérieur, mais également, d’autres Jaffas se trouvant à l’intérieur. A présent la situation était critique, l’équipe se précipita à travers les couloirs à la recherche de la salle de contrôle dont avait parlé Eversman et Spence, tirant sur tout ce qui se trouvait sur leur chemin, ils atteignirent l’endroit souhaité assez rapidement, dans la pièce, des corps un peu partout, beaucoup de Jaffas, ceux qu’ils venaient de descendre, et d’autres qui étaient déjà là avant, mais aussi des Terriens… Le Major reconnu Seggers, Kayne, Berkley, Elighton, mais aussi Turner, apparemment il n’était pas mort mais on l’avait laissé ici, sans s’occuper de son sort futur. Mais il n’était pas l’heure de s’occuper des morts ou des blessés, d’autres Jaffas arrivés en masse, et à part se planquer derrière une console et tiré sur tout ce qui pénétrer dans la pièce et qui avait une larve dans le ventre, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire, si ce n’est de désactiver le brouilleur qui les empêchaient d’être tous téléporté sur l’Odyssée, fallait-il encore avoir le temps de le faire…Entre les Jaffas et le Kull qui arrivé...

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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1010.06.12 18:45

En planque derrière une souche qui ne pourrait pas leur servir éternellement de cachette, Julia allait proposer à John de rejoindre les autres aux ruines lorsqu'une lumière aveuglante les éblouit, tel un flash d'appareil photos. Lorsque sa vue revint elle eut le réflexe immédiat de se mettre en position de défense et de pointer son zat. Au milieu d'un tourbillon de personnes et de paroles elle avait du mal à comprendre ce qui leur arrivait. Il y avait tellement de monde autour d'eux! Elle n'avait pus l'habitude de cela. Le décor ressemblait à s'y méprendre au Dédale. Etait-ce encore une illusion ou la réalité ? Ne sachant toujours pas si c'était la bonne solution elle se décida à ranger son arme.

- Major Sheppard, je suis le colonel Paul Emerson : bienvenue à bord de l'Odyssée. Et vous vous êtes... ?

Elle comprit qu'il s'adressait à elle et répondit avec hésitation

- Becker...Julia Becker

Il continua à parler encore et encore. Ils étaient au milieu d'une ruche où les officiers allaient et venaient dans ce qui lui paraissait être un sacré bouquant. Elle n'avait plus l'habitude d'entendre autant de bruits de consoles, de machines, combinés au flot incessant des paroles du colonel...c'était à la limite du supportable.

- Excusez-moi, ça fait six mois qu’on est ici, on avait tous perdu espoir… On a perdu énormément de monde, le peu de survivants risquent de ne pas le rester longtemps, ils doivent être dans ces ruines. Vous n’arrivez pas à les trouver sur vos capteurs ?…. J’aurai été ravi de rester ici et de prendre un bon repas et une bonne douche, mais on a du monde a sauvé. J’y retourne, et je pense que ma collègue se joindra à moi.

- Effectivement Major. On n'abandonne pas les nôtres.

Ca y est. Cette fois c'était bon. Elle réalisait ce qui se passait et que enfin ils avaient une chance de rentrer chez eux. Même si c'était loin d'être aussi simple elle en aurait dansé de joie!! Elle n'avait pas perdu espoir et ses efforts étaient récompensés. Mais elle ne partirait pas sans Anthony. Elle irait le chercher et ils rentreraient ensemble pour avoir la vie qu'ils méritaient. Cela dit, elle n'aurait pas non plus abandonné les rescapés volontaires pour rentrer. Mais ils avaient encore du chemin à accomplir, rien n'était gagné loin s'en fallait.

« Becker, Sheppard, suivez moi.

Elle se tourna vers Emerson avant de s'exécuter. Il lui semblait que si des gens pouvaient faire quelque chose pour enterrer dignement Dablord c'étaient eux;

- Vous avez peu de temps pour les survivants et vous n'en avez certainement pas pour les morts. Toutefois Evans Dablord n'est plus et son corps se trouve dans un de nos cabanons qui servait d'infirmerie.

Elle laissa le colonel juger lui-même de l'importance du renseignement et de l'impact que cette disparition aurait auprès de la hiérarchie et du NID puis attrapa au vol la barre énergétique que lui lança le colonel Nara ainsi que la gourde

-Merci beaucoup Colonel. Je ne pensais pas que je reverrais une barre de survie un jour!

Elle rangea précieusement le tout dans une poche de sa veste. Leur vie d'exilé lui avait appris le rationnement et surtout d'autres survivants étaient très mal en point et en auraient certainement besoin en priorité.

-C'est pas grand chose, mais c'est tout ce que je peux vous fournir si on repart. Il prit ensuite sa gourde qu'il envoya à Becker, marchant aux travers des coursives du vaisseau. Moi et mes gars on a prévu du matos lourd, équipez-vous léger, on fera les mules pour tout l'équipement nécessaire. Sheppard, de quel côté vont les mouvements de troupes ? Becker, ou étaient les autres aux dernières nouvelles vis à vis de ces ruines ? »

- Ils doivent se diriger vers les ruines, au Nord-Est depuis notre campement, et doit surement y en avoir qui patrouille tout autour, la planète va être ratisser de fond en comble, le reste de notre groupe est là-bas également, on était plus beaucoup, et avec ce qu’il se passe en bas, on a surement encore perdu du monde. Turner est hors-jeu il est tombé très malade, un groupe s’occupait de rapatrier les blessés jusqu’aux ruines quand les planeurs leurs sont tombés dessus. Deux autres pilotes, Becker et moi-même avons tentés de les stopper à bord des F-302 encore opérationnel, mais on à échouer, ils étaient trop nombreux et l’autre chasseur a été abattu en vol…Et le nôtre est tombé à cours de carburant. L’autre groupe avait déjà du atteindre les ruines, ils bénéficient d’une meilleure couverture là-bas».

- Nous sommes partis tous en même temps et avions chacun trois heures de marches pour atteindre nos destinations respectives. On peut donc supposer que les autres ont atteint les ruines mais nous n'en avons pas la confirmation. D'autant plus que nous avions pour instruction de maintenir le silence radio pendant quatre heures et que l'ennemi est partout.

Elle profita de la discussion pour prendre un Zat’Nik’Tel, un couteau de combat, et un P90. Elle privilégia pour son gilet tactique des fournitures médicales et doses de morphine. Car il y avait des gens bien mal en point que cela soulagerait certainement en attendant de pouvoir recevoir de véritables soins. Julia eut un bref moment de blocage lorsque l'intendant lui fournit sa tenue de combat en taille 36 anorexique au lieu de son 40 femme épanouie habituel. Elle avait vraiment dû maigrir Quelle misére! !

Vingt minutes plus tard ils étaient de retour sur cette maudite planète exactement comme si rien ne s'était passé. A cette différence prés que suivaient derrière eux des hommes en bonne santé et bien armés. Julia songea que si elle en avait l'occasion elle les remercierait. Ils prenaient un gros risque en les accompagnant, notamment celui de rester coincés ici. Jouant la carte de la discrétion ils parlèrent peu. Un guerrier Kull leur fit une grosse frayeur et surtout perdre du temps! Plus les heures passaient plus Julia s'inquiétait d'Anthony dont elle n'avait pas la moindre nouvelle. Et puis, elle était lasse de combattre tous les jours et quasiment à toute heure dans ce chaos qui était devenu leur quotidien. Seule la pensée d'Anthony lui permettait de continuer à participer, à s'intéresser aux événements. Il fallait que ça se finisse d'une façon ou d'une autre. Extermination de Jaffas, cassage de nuques, planquage de cadavres, dégomage d' ennemis, tel fut leur programme. C'est poursuivis par les Jaffas et en canardant des adversaires de toute part qu'ils atteignirent la salle de contrôle. Un rapide aperçut de la situation les informa que l'autre groupe avait dû être fait prisonnier. Susie était morte ainsi que Seggers, Kayne, Berkley, et des Jaffas. Turner, toujours comateux avait été abandonné là. Mais ils n'avaient pas le temps de s'attarder sur cette question. Dans un instant ils seraient submergés par les Jaffas et surtout par un satané de Kull totalement invincible.

« Becker, Sheppard, c'est le moment d'avoir l'idée du siècle ! Kelamis, quel est le statut de Turner ? »

Occupée à faire feu Julia se demanda de quelle idée de génie Narah pouvait parler. D'autant plus que Sheppard et elle voyaient ces lieux pour la première fois.

« Soit vous appuyez sur le bouton magique soit j'crache mon chargeur sur cette saloperie ! »

Bouton magique ?? John parla alors de fermé la porte blindée pour gagner du temps.

- OK je vais essayer un truc!

La pilote abandonna sa position et courut jusqu'au cadran mural dont les scientifiques lui avaient parlé. Une chance qu'elle aie assisté à la réunion d'information qu'ils avaient donné suite à leur retour du labo! Des symboles étaient placés autour d’un cercle et il se trouvait que ces symboles ne lui étaient pas inconnus. Le fait d'avoir étudié le dessin de la grotte sous toutes les coutures allaient peut être enfin leur servir. Elle sortit la dessin de sa poche et appuya sur les symboles situés en bas à droite de la feuille de papier dans l'ordre donné. Elle n'était pas scientifique pour deux sous Julia et ignorait totalement si cela allait fermé la porte. Sans attendre le résultat elle rejoignit les autres et glissa à Nera et Sheppard.

- Ce m'étonnerait que ça marche. On aurait bien besoin d'un plan B.

Sur ceux elle s'employa à tirer sur l'arme du Kull. Si elle arrivait à le priver de munitions, cela pourrait peut être les avantager un peu.




Dernière édition par Julia Becker le 12.06.12 8:12, édité 1 fois
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1011.06.12 9:54

Eiden n'avait pas réagit assez vite et Matt avait appuyé sur la détente, provoquant une fusillade générale. Elle n'avait eu que le temps de se jeter au sol avec Eversman et Wilson, laissant aux autres le soin de se protéger eux même. Quelques secondes après lorsque tout fut terminé, c'est à dire qu'il n'y eut plus un bruit de tir elle se releva et pu voir comme tout le monde les deux otages en bien mauvaise posture. Suzie semblait avoir été touché et Lips était paniqué. Eiden se précipita sur Anthony afin de prendre le sac médical et en sortit tout ce qu'elle pu essayant de trouver de quoi poser sur la plaie, mais elle ne trouva presque rien et déposa donc un bandage qu'elle pressa de toutes ses forces sur la plaie qui n'en arrêtait pas de saigner. Eiden faisait tout son possible mais le sang s'écoulait beaucoup trop rapidement, impossible pour elle t'arrêter l'hémorragie. C'est donc le regard troublé par les larmes et impuissante qu'elle la regarda s'en aller. Eiden avait pourtant appuyé aussi fort qu'elle pouvait sur la plaie mais cela n'avait pas suffit. Elle se sentait vraiment très mal et n'avait qu'une envie hurler sa rage, mais elle se retint de le faire. Après quelques minutes à contempler le visage de Suzie, quelqu'un vint la prendre par le bras afin de lui faire comprendre qu'il était temps de passer à autre chose. Les mains couvertes de sang elle se releva mais tituba, elle avait de nouveau la nausée et fit quelques pas en se tenant contre le mur. Elle était frustré, frustré de ne pas avoir pu l'aider, frustré que tout ailles de travers depuis quelques jours, puis son regard se tourna vers les autres et elle compris qu'il était temps d'y aller. Donc elle retira son arme de poing qu'elle laissa sur le sol devant elle et pris celle de Matt et l'abandonna elle aussi. Elle prit la gourde et se leva un peu les mains puis but un peu d'eau, fit boire Eversman ainsi que Wilson et ils se mirent en route soutenant toujours le Lieutenant. Ce n'était pas facile de se faire passer pour des prisonniers, car dans le fond elle n'en avait aucune envie, elle n'avait plus envie de rien, si ce n'est que tout ceci prenne fin. Trainer Matt était difficile et fatiguant, c'était surtout de la fatigue nerveuse, de la lassitude parce que physiquement elle tenait bien le coup.
Ils traversèrent le sous terrain sans problème mais une fois dehors il y avait des Jaffas partout, personne ne fit vraiment attention à eux et ils avancèrent ainsi jusqu'à l'entrée du vaisseau ou se tenait des kulls. Eiden n'osait pas trop soutenir le regad des jaffas qu'elle croisait, elle se devait de faire profil bas mais elle voyait tout ce monde et cela lui donnait froid dans le dos. Ils ne sortiraient jamais de là vivant si quelque chose tournait mal, c'était certain.

Une fois à bord ils continuèrent d'avancer encore, se faisant toujours passer pour des prisonniers, d'ailleurs personne ne semblait douter qu'ils n'en étaient pas. Mais au détours d'un croisement ils furent arrêter par un groupe de Jaffa et séparé des autres pour être conduit en cellule. Etrange cellule d'ailleurs puisqu'il n'y avait aucun barreaux et l'on pouvait s'assoir. C'était même petit et pas très pratique puisqu'ils ne surent pas trop quoi faire d'Eversman au début. L'installant en position assise celui-ci semblait avoir du mal à la tenir et puis après un petit moment il reprit un peu ses esprits. Eiden c'était assise à côté de lui et tentait comme elle pouvait de le garder éveiller, caressant ses mains ou lui parlant au creux de l'oreille. Lorsqu'il ouvrit les yeux et la regarda elle eut envie de lui dire la vérité, d'être franche et sincère avec lui mais elle ignorait toujours s'il comprenait ce qu'on lui disait. Mais elle lui parla pourtant.


- On est sur un vaisseau, on va bientôt rentrer chez nous. Il ne reste que quelques formalités à régler et tout rentrera dans l'ordre. Tiens le coup Matt, reste avec nous. On a encore tellement de chose à faire tous les deux, tellement de choses à se dire. On va s'occuper de toi bientôt, on sortir de là. Le groupe de Ryan va bientôt revenir et Anthony et toi vous pourrez boire une bonne bière...

Son regard était plongé dans celui de Matt mais sa vision était troublée, elle était en train de lui mentir, de lui raconter n'importe quoi afin qu'il garde espoir et c'est pour cela que les larmes envahissaient ses yeux. Elle se détestait de mentir comme ça, mais elle ne pouvait pas lui dire la vérité, lui dire qu'ils étaient coincé là et que leur plan avait lamentablement foiré. Et elle s'en voulu encore plus lorsqu'elle sentit la main de Matt serrer un peu la sienne, signe qu'il était bien conscient et qu'il avait compris ce qu'elle venait de lui dire.
C'était horrible ! C'était tellement horrible. Ils allaient finir leurs jours sur ce vaisseau et peu être bien plus rapidement que prévu. Si les autres ne revenaient pas comment ils sortiraient de là ?
Et le pire ce fut lorsqu'un groupe d'exilé fut amener dans la cellule. Il n'y avait déjà pas beaucoup de place mais là ce n'était pas vraiment le manque de place le problème mais plus le fait que si les autres étaient là il n'y avait plus d'espoir. Il leur faudrait un miracle pour sortir de ce vaisseau vu que les autres trainaient celui voulait dire qu'ils avaient été démasqués.

Eiden se leva lorsque les autres arrivèrent et s'approcha de la sortie.


- Est-ce qu'on pourrait avoir de l'eau ? On a un blessé et tout le monde a très soif... ce serait vraiment sympa de votre part de nous apporter un peu d'eau.

Mais le jaffa présent ne semblait pas s'intéresser à ce qu'elle venait de lui demander.

- On ne vous demande pas la lune mais juste un peu d'eau ! C'est quand même pas la fin du monde !

Suite à ça elle retourna s'assoir et légèrement en colère. Elle se demandait surtout ce qu'ils allaient faire d'eux maintenant. Surement les interroger ou les torturer ou en faire des esclaves, elle se savait pas trop comment fonctionnait le petit monde d'Anubis. Mais elle se surprit à espérer que les petits hommes gris que les autres avaient vu existent vraiment et que peu être dans leur grande bonté d'âme ils leurs viendraient en aide. Après tout ils avaient été les objets de leur expériences quand même, ils leurs devaient bien ça !
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1011.06.12 12:37

Retranché dans son coin, Simon était complètement perdu. La situation actuelle le dépassait et il ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait. Ils étaient dans un couloir tandis que d'autres étaient arme à la main et levé en direction des ennemis apparemment. L'ingénieur ne pouvait le confirmer vue sa position excentré par rapport à l'action. Ce n'était pas pour le déplaire d'ailleurs. Ce n'était pas son domaine et se mettre en danger était trop pour lui. Rester bien sagement à l'arrière et voir ce qu'il se passait, ça c'était largement mieux pour lui.

Soudain, des coups furent tiré. Simon était en train d'observer derrière le groupe quand les tirs commencèrent. Il fut assez surpris car il pensait plus au fait que si des jaffas arrivaient par derrière, il serait la première cible. Ainsi, entendre des tirs soudainement le firent sursauter sur place et à un moment, il cru même que son cœur s'était arrêté de battre. Lâchant un petit cri distrait du genre «
  AHHHHHHHHHHHHHHHH », l'ingénieur se boucha les oreilles et sauta sur place à chaque tir. Lorsque tout redevint à la normal, il pu constater que son rythme cardiaque était bien plus élevé que la normale et que ses mains tremblaient au même titre que ses genoux qui s'entrechoquaient.

Alors qu'il essayait de reprendre ses esprits, il suivit le groupe dans la pièce où la pauvre Susie était en train de se vider de son sang. C'était vraiment regrettable de voir ce genre de chose. Avec tout ce qu'il s'était passé depuis leur arrivé, l'ingénieur s'était pratiquement habitué à tout... sauf à ça. La mort, ce n'était pas le genre de truc auquel on s'habituait et Simon en faisait partie. Ainsi, il n'eut même pas l'envie de voir tout cette technologie qu'il y avait autour de lui. A quoi bout ? Il n'aurait le temps de rien faire et puis si il y avait quelque chose qui aurait pu leur être utile, cela aurait fait un moment que quelqu'un l'aurait utilisé.

Du coup, il resta légèrement un peu à l'écart, mais pas trop pour éviter d'être un cible évidente si un ennemi se pointait. De sa position, il regarda les autres pour voir la suite des événements. Le plan, essayer de voler un vaisseau cargo à une ordre de jaffa prêt à les mettre en poussière. Pour Simon, c'était comme vouloir piquer la voiture officiel d'Obama avec tous ses gorilles sur-dimensionnés, c'était voué à l'échec. Mais n'ayant rien d'autre à proposer, il devait se résoudre à suivre celui-là et attendre la mort dans le pire des cas.

Avançant donc avec les autres faux prisonniers, Simon avait la pression car n'importe qui pouvait les interrompre pour une raison ou une autre. Plein de questions arrivèrent à Wolowitz qui lui mettaient encore plus la pression. Et si le plan ne marchait pas ? Et si ils avaient décidé de ne pas faire de prisonniers ? Et si ils voulaient torturer tout de suite les captifs ? Toutes ses pensées lui vinrent d'un seul coup et Simon se sentait mal. Leur chance de réussite était si mince après tout. Et puis, ce genre de plan ne fonctionnait que dans les films.

Cependant, tout se passa bien. Le groupe avançait sans que personne ne les arrêtent. Quelques jaffas les observaient tout de même mais ils pouvaient avancer sans problème. Pendant un moment, Wolowitz commençait à croire que ce plan allait bel et bien fonctionner. Son optimiste revenait et il se voyait déjà arrivé sur le palier de la porte de sa mère. Reprenant sa respiration, un gros sac d'affaire sur le dos. Il toqua deux fois avant de voir ouvrir la porte et retrouver sa mère qui pleura lorsqu'elle aperçut son fils unique. Cette image, il se la repassa mainte fois dans sa tête, prévoyant chaque réaction de sa mère. Il allait pouvoir rentrer chez lui.

Malheureusement, le destin s'acharna encore sur eux quant ils furent séparé de ceux qui les escortaient en toute sécurité. Désormais, les trois déguisé en jaffa les quittèrent et le reste furent réellement envoyé dans une cellule. Du coup, Simon eut le droit à un renversement de ses émotions. Lui qui était optimiste, cela ne durant pas très longtemps et il retomba dans ses travers et l'ingénieur se voyait finir ses jours ici. Les trois déguisé arriveront à s'en sortir de leur situation. Puis après tout, personne ne savait ce qu'il allait advenir d'eux...


- C'est la fin, ils ont vu que c'était de la comédie. On va finir nos jours ici.


Simon n'était pas très réconfortant dans ses paroles mais quand il regarda dans les yeux des autres, il vit que la plupart pensé comme lui. Tous étaient fatigué de devoir courir partout, de s'en cesse devoir rester sur leur garde pour rester en vie. Vivre dans l'angoisse finit par vous tuer à petit feu et il y avait rien qu'à voir le regard des autres pour le comprendre. Leur visage s'était affiné, leur mine n'était pas vraiment celle des beau jours. Tous leur corps montraient à quel point cette situation les épuisait physiquement mais également moralement.

En voyant leur triste mine, Simon voulait faire quelque chose pour leur remonter le moral. Mais quoi faire quand lui-même ni croyait plus. Leur dire que tout allait bien se passer et qu'ils finiront par sortir d'ici ? Ce serait mentir et puis tout le monde verrait qu'il n'y croyait pas plus. Il aurait pu dire que les renforts allaient arriver pour les sauver sauf que quand la cellule s'ouvrit pour laisser entrer d'autre exilé, ce n'était même pas la peine de dire ça. L'espoir était en train de diminuer chez Simon et certainement chez les autres. Heureusement, l'ingénieur vit Melissa parmi les autres arrivant. Enfin, « heureusement » n'était pas vraiment le mot à employé puisque cela voulait dire qu'elle finira ses jours ici aussi. Wolowitz alla la voir pour voir comment elle allait...


- Melissa, tu vas bien ?
- Simon !! C'est affreux, on s'est fait attrapé alors qu'on essayait de fuir. Je sais même pas si d'autre ont réussit à fuir. Je l'espère car sinon, personne pourra venir nous aider et on va finir nos jours ici. Non !! Je veux pas finir ici, j'ai encore plein de chose à découvrir !! Je veux vivre ma vie encore des années !! Je veux pas mourir ici.
- Calme toi Melissa, ne cède pas à la panique.
Simon l'a prit dans ses bras même si lui aussi était dans le même état. Quelqu'un va nous sortir d'ici, j'en suis sûr. Il faut... savoir rester optimiste.

La jeune femme le regarda et Simon voyait bien dans ses yeux qu'elle voyait qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Mais elle avait besoin d'entendre cela et ne dit rien de plus. Désormais, il fallait attendre, à moins que quelqu'un avait un plan du tonnerre. Mais il fallait être sur que le plan allait marchait car si un seul truc n'allait pas, ils seront tous tué sans pitié. Du coup, l'ingénieur espérait que personne ne fera de bêtise en réagissant trop rapidement.
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1012.06.12 0:00

L'odeur de poudre avait lentement envahi la pièce, celle de cramée aussi, provenant des lances jaffas. Annabel revint à elle, en posture d'attaque, une lance jaffa entre les mains et tournée vers les 3 corps. Elle se releva, posant la lance à terre, tout en regardant la scientifique agoniser dans son sang. La bouche légèrement entrouverte, le regard fixe, elle essayait de reconstituer le fil des évènements. Et tout se mit à remonter dans son esprit, les tirs, l'arrivée dans la pièce et la découverte des trois jaffas avec leurs compagnons, la sécurisation des couloirs, la rencontre avec l'escouade jaffa, l'entrée dans les sous-terrains ... La jeune femme se reprit, s'épongea le front d'un revers de main et sortit de la pièce. L'odeur du sang commençait à monter. Sans savoir combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle se trouvait dans le couloir, on la rappela à l'intérieur de la pièce, lui montrant un des jaffas. C'est là qu'elle comprit que leur plan débile de s'infiltrer dans un Al'kesh allait vraiment être appliqué. Oui, elle aurait pu intervenir avant et partager tout ce qu'elle savait sur le thème des goa'ulds mais elle ne s'était pas rendu compte que ce plan avait été envisagé comme seul et unique possibilité. Et désormais, il était trop tard pour proposer autre chose, Lang et Ryan était déjà presque prêt. Elle s'accroupit alors prêt d'un sac et fouilla à l'intérieur à la recherche d'un stylo ou de n'importe quoi qui pourrait faire l'affaire. Au bout de quelques secondes, elle ressortit une sorte de feutre noir, un vrai miracle au bout de 6 mois !! Bref, elle se rapprocha de Ryan et posa sa main gauche sur sa joue afin de lui maintenir la tête.

"Je vais vous dessiner le signe de Moloc. Celui d'Anubis est trop détaillé pour faire illusion. Et puis nous serons encore crédible car Anubis a rallié à sa cause beaucoup de jaffas vaincu au combat."

Une fois Ryan terminé et le signe acceptable, elle se rapprocha d'Anthony et essaya de faire tout aussi bien que pour Ryan. Malheureusement, elle n'avait pas de miroir pour se le faire elle-même et ne pouvait demander à personne d'autre de le faire. Elle décida alors de partir en quête d'un bandage ensanglanté ou ce qui pourrait s'en rapprocher. D'une cela lui permettrait de cacher son front, de deux, ça empêcherait de voir la flagrante vérité sur sa nature féminine. Mais elle se rendit vite compte que les jaffas ne portait jamais ce genre de chose à cause de leur larve. Continuant de réfléchir à la question, elle finit par trouver une armure en assez bon état et se mouilla les cheveux pour les plaquer en arrière de son visage. Elle se rapprocha d'un des gardes jaffas et avec l'aide de sa main, préleva un peu de sang en train de coaguler pour tâcher son visage, quitte à déborder sur une bonne partie du visage, du front et de la chevelure. Bref, le maquillage terminé, elle reprit en main sa lance jaffa et se tint prête pour repartir avec le groupe. Mais ce plan ne lui disait rien qui vaille ... Lorsque tout le monde se mit en route, elle resta en arrière, comme à son habitude, mais au bout de quelques pas, elle se rendit vite compte que l'armure était bien trop large pour elle et que les deux grenades qu'elle avait gardé attaché à la ceinture frottait contre le métal des protections. Essayant de remettre tout en place avant qu'ils n'atteignent tous la sortie, elle réussit juste avant que le soleil n'éclaire son visage. Et c'est là qu'elle se rendit compte du nombre de jaffa en présence. Les ruines étaient saturés et leur groupe au beau milieu, qui se déplaçait comme bon leur semblait ... Incroyable !! Elle essayait de cacher son visage avec la lance jaffa mais elle savait pertinemment que sa démarche la trahissait. L'armure était trop grande pour sa taille et sa corpulence et chaque pas faisait claudiquer un peu plus les pièces de métal entre elles. Et puis surtout ce poids ... C'était des armures d'hommes mais après tout, elle n'était plus à ça prêt ...

Finalement, le chemin vers l'Al'kesh fut assez rapide et surtout sans embrouille. Étrange ... De temps en temps, elle donnait de petits coups de lance dans les pieds de Matt, il trainait trop la patte à son goût. Puis ils arrivèrent au pied de l'Al'kesh et la vue des deux kulls stoppa net son ascension. Encore eux ... Sa seule envie dans l'instant était de faire demi-tour et de partir loin au travers de la forêt, très loin. Elle connaissait que trop bien ces mauvaises bêtes et elle en avait plus que peur. Mais Anthony la bouscula par mégarde et elle fut contrainte de suivre la cadence, au risque d'entrainer tout le groupe vers une mort certaine. Elle fit néanmoins profil bas, baissant le visage vers le sol lorsque le groupe passant entre deux pour monter à l'intérieur de l'Al'kesh. Et finalement, tout passa ... De plus en plus étrange ... Auraient-ils une chance de réussir ce plan fou ??? Maintenant qu'ils se trouvaient à bord, elle osait y croire. Un espoir qui n'était pas apparut en elle depuis plus de 6 mois. Bref, le chemin se faisait tranquillement avec Ryan en premier, les autres et elle et Anthony à l'arrière. Mais c'est en tournant une énième fois dans un couloir qu'elle se rendit compte qu'ils se dirigeaient vers les pièces de stockage. Normal qu'on voyait de moins en moins de monde ... C'est alors qu'elle entendit son doux nom être prononcé à l'avant. Ryan l'appelait à la rescousse ... On avait beau dire sur les femmes et leur orientation mais là ... Bref, elle se rapprocha de Ryan, même si ce simple fait était largement inhabituel dans la hiérarchie jaffa et prit les devants pour mener le groupe vers les cellules. Ca lui faisait bizarre de se retrouver de nouveau dans cet univers et en même temps, elle s'étonnait de retrouver ses marques aussi facilement, de reconnaitre tous les signes des consoles et que même si les couloirs étaient identiques, savoir exactement où ils se trouvaient. Etrange ...

Néanmoins, la joie fut de très courte durée lorsqu'ils tombèrent sur le prima d'Anubis en personne. Rapidement, elle se positionna en arrière garde, là où devait être normalement sa place. Et comme les emmerdes ne viennent jamais seules, ils finirent par être séparés des autres. Advienne que pourra désormais. Elle bomba alors le torse du mieux qu'elle put afin de soulever un peu plus son armure et ainsi empêcher qu'elle ne s'entrechoque trop bruyamment pour ne pas éveiller de soupçons. Mais sa mine se défit lorsqu'elle se rendit compte qu'ils se dirigeaient vers les anneaux de transports. Les autres ne le savaient pas encore mais au fur et à mesure qu'ils avançaient dans les couloirs, leur direction se confirmait. Mais sur quel vaisseau allaient-ils être emmenés ?? Ca puait de plus en plus ce plan .... Ils se mirent tous en position au centre de la pièce de transfert et Annabel faisait ce qu'elle pouvait pour masquer son visage à l'aide de sa lance jaffa car baissé les yeux vers le sol aurait été trop voyant. Et alors que les anneaux apparaissaient autour d'eux, le prima déclara la venue d'un vaisseau taur'is. Annabel ne comprenait rien, la Terre ne possédait que le Dédale, le Prométhé ayant été détruit quelques années plus tôt ... Mais s'il parlait bien du Dédale, celui ci n'aurait pu apparaitre en orbite, car il se trouvait là depuis aussi longtemps qu'eux ... Un vaisseau de la Tok'Ra ou d'un allier alors ?? De la Tok'Ra, cela serait bien trop étonnant vu les relations existantes avant la mission. La marche reprit et Annabel se perdit dans ses réflexions, essayant de comprendre de qui pouvait bien parler le prima. Mais elle revint à la réalité lorsqu'une porte s'ouvrit et qu'elle discerna un grand manteau devant une fenêtre d'observation. Elle se doutait bien de qui cela pouvait être mais elle resta tétanisée à cette pensée. Un frisson parcouru son épaule gauche, ressentant par la même sa cicatrice à tête de chien. Ryan entra et elle fut emmenée avec Anthony dans une salle de commandes. Et là, elle put admirée le Dédale sous le feu ennemi. Comment était-ce possible ?? Comment avaient-ils réussis à le réparer ?? Trop de questions pour son esprit perturbé. Elle revint à elle lorsque le prima demanda où viser pour exterminer le reste de leur compagnon. Annabel remonta alors sa main libre au niveau de ses côtes et la posa délicatement sur la jointure de son armure, cherchant discrètement du bout des doigts une de ses grenades. Elle ne laisserait pas le scénario de Nebek se répéter à nouveau.

Elle pouvait presque la sentir au bout de ses doigts, le métal froid. Elle pourrait la dégouiller rapidement avant de se faire toucher par l'un des kulls et propulser la grenade en direction du panneau de commande et tout serait mis hors service. Elle y était presque ... Mais des pas se firent plus puissant derrière eux et soudain, alors qu'elle se retournait pour comprendre d'où provenait le bruit de chute, elle vit un kull arriver sur elle et la saisir au coup, le col de son armure descendant de quelques centimètres sur ses épaules. Elle se revit alors dans les couloirs de Nebek, lorsqu'ils y étaient retrounés pour trouver le laboratoire des kulls. L'air avait de plus en plus de mal à passer dans sa trachée et sa respiration se faisait de plus en plus bruyante. Et quand elle fut reposée sur ses pieds, une quinte de toux la prit. Pas longtemps non plus, elle s'arrêta lorsqu'elle fut poussée par le kull pour prendre la suite d'Anubis. Malgré elle, la présence du personnage la terrifiait, lui glaçait le sang. Durant ses 6 mois sur Nebek, elle avait redouté son arrivée car elle savait pertinemment que toutes les séances d'interrogatoire qu'ils avaient subis avec Joshua n'avait été que des enfantillages comparés à ce qu'ils les attendaient avec Anubis. Il avait hanté ses nuits durant son séjour sur Nebek et après son retour sur Terre. Elle avait du mal à poser un pied devant l'autre mais le kull qui la maintenait en place ne lui laissait aucun autre choix que d'avancer. Finalement, ils arrivèrent dans un pièce qu'elle redoutait mais ce ne fut pas elle qu'on attacha. Non, elle ne supporterait pas d'assister encore à une séance de torture et de devoir regardé ... On la positionna contre un mur, le kull la maintenant par l'épaule, et pour une fois, elle eut un peu de chance. Il se tenait de l'autre côté de celui où était positionné ses grenades. Anubis sortit un objet de sa manche et commença à parler. De voir Anthony tenir tête à Anubis la réveilla. Le plus discrètement possible, elle approcha sa main de son armure et inséra le bout de ses doigts en dessous. Assez facilement, elle se saisit de la première grenade et inséra son index dans la goupil en même temps qu'Anthony se taisait. Ainsi le morceau de métal tomba au sol dans un silence le plus total, attirant ainsi l'attention sur le poing refermé sur la grenade, retenant ainsi le détendeur.


"Touchez le et je fais tout exploser ... Je l'ai déjà fait pour Svarog et j'ai hâte de recommencer avec vous ..."
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1013.06.12 1:01

Triangle vide, carré vide, rond plein, rond plein, carré vide, rectangle vide... Tels étaient les symboles sur lesquels avait appuyé Julia avant de valider la séquence. Elle aurait attendu cinq secondes supplémentaires, peut-être n'aurait-il pas été utile de se repositionner pour ensuite se lancer dans une tentative désespérée – et vaine – de priver un guerrier Kull de son arme, car en effet, si elle-même ne croyait pas en sa solution, elle avait sans doute eu le déclic qui allait leur sauver la vie... L'instant d'après, effectivement, la porte blindée reprit du service après des siècles d'inactivité et se ferma, obligeant ainsi les six militaires à reculer de quelques pas s'ils voulaient être enfermés dans la salle de contrôle et non dans le corridor. Lorsque la procédure de verrouillage fut terminée, le groupe pouvait enfin se considérer en sécurité – en tout cas, pour l'instant. Comme le rappelaient ensuite sans cesse les multiples tentatives de l'ennemi de pénétrer à l'intérieur, que ça soit simplement en forçant le mécanisme ou en détruisant carrément la porte, le problème allait bien sûr vite se reposer une fois que les Jaffas auraient un renfort matériel. En outre, un canon Goa'uld suffirait largement à leur frayer un chemin...

A présent qu'ils avaient une minute à eux, ils pouvaient enfin prendre le temps de réfléchir au moyen d'accomplir leur mission. Leur unique sortie était leur sauvetage par l'Odyssée – s'il n'était pas parti entre-temps –, ce qui impliquait de désactiver le brouilleur et donc, par extension, de trouver « l'interrupteur magique ». Accidentellement activé par le docteur Dablord lors de la première exploration des environs, c'était aussi ce qui avait permis à la Terre de les retrouver ; ce fut pourquoi pour éteindre les systèmes actifs, Becker suivit son instinct et tenta de reproduire la suite exacte de boutons qu'avait bien pu enclencher le médecin quelques jours auparavant. Heureusement qu'elle avait assisté à la réunion d'information se disait-elle sûrement, mais son action était toutefois parfaitement inutile : deux personnes seulement avaient assisté à la scène, et si l'une était depuis dans un état semi-comateux, l'autre n'avait prêté aucune attention à ce qui se passait autour d'elle au moment ; du coup il semblait évident que ceux qui prétendaient savoir ce que le toubib avait fait étaient au mieux de heureux ignorants, au pire de parfaits charlatans. On chercha la source d'énergie qui alimentait tout le complexe ; aucun résultat, car seules les interfaces de commande étaient apparentes. En fait les rares personnes qui pouvaient savoir ce qu'il fallait faire étaient les membres de l'équipe qui avait séjourné dans la base trois jours durant ; malheureusement l'un avait disparu, et les trois autres étaient morts. Seule la chance pouvait finalement les conseiller, et vint tout de même le moment où elle refit son apparition : alors qu'on tentait de comprendre pourquoi Turner était dans cet état, alors qu'on gardait encore un éternel regard vigilant sur la porte qui pouvait s'ouvrir à tout moment, quelqu'un posa enfin son doigt sur le bouton qu'il fallait. Le signal vert qui clignotait toujours disparut, les lumières s'éteignirent les unes après les autres, et comme aucun système du complexe n'était plus activé, la porte blindée se rouvrit...

Réactif, l'Odyssée les téléporta dans la seconde. Ils se retrouvèrent alors immédiatement dans la salle des anneaux, où attendaient équipe médicale et équipe de sécurité, et le bruit provenant des réacteurs changea aussitôt, signe qu'on passait en hyperespace. Un officier du vaisseau – qui se présenta ensuite comme étant le lieutenant Adam Banks – leur fit alors signe de le suivre jusqu'au commandant, les débriefant en même temps sur ce qu'il s'était passé en orbite alors qu'ils faisaient leur propre parcours de santé. Le vaisseau avait apparemment tenu bon et n'avait souffert d'aucun dysfonctionnement majeur, mais Anubis avait vite fui avec son vaisseau-mère, ne laissant derrière lui qu'une dizaine d'Al'keshs pour protéger ses troupes encore présentes sur la planète. Surtout, peu de temps après le départ des six militaires, trois signaux terriens avaient été captés à bord de l'appareil du Goa'uld, vite suivis par trente-six autres à bord d'un Al'kesh qui avait quitté l'orbite. Mais à présent, tous leurs compatriotes avaient à nouveau disparu au moment même où les vaisseaux ennemis étaient passés en hyperespace...


- Votre balade n'aura pas été complètement inutile, leur déclara Emerson dans la salle de briefing. Au moins ça nous aura permis de récupérer Turner ainsi que les corps de quatre disparus, et ça je vous assure que leurs familles vous en seront éternellement reconnaissantes. Maintenant... Nous avons quitté la planète parce que nous n'avions plus rien à y faire, mais nous n'avons strictement aucun moyen de savoir où Anubis a emmené les autres. On a bien une destination mais... Après une courte hésitation il hocha alors la tête vers Banks afin qu'il fasse passer à chacun une copie d'un ancien rapport de mission. Il y a quelques mois le général O'Neill a envoyé une équipe s'infiltrer à l'intérieur d'une place forte d'Anubis afin de récupérer des informations qu'un prisonnier Tok'ra était censé détenir. Ils ont accompli leur mission ; vous étiez morts – à tort de toute évidence. Mais surtout, c'est là qu'en repartant ils ont découvert le chantier de construction du vaisseau qu'on a dû affronter tout à l'heure. On suppose qu'Anubis va retourner là-bas, où il aura l'occasion de faire réparer son nouveau joujou et d'enfermer les prisonniers... C'est maigre, mais c'est notre seule piste. En fait on a déjà mis le cap sur cette planète, ce qui vous laisse trois heures pour lire ce rapport, vous restaurer et vous reposer. Messieurs – et madame –, c'est notre dernière chance... L’État-major ne voudra pas que ce vaisseau soit perpétuellement à la recherche d'une chimère, donc si on a raison vous n'aurez droit qu'à un seul essai.

N'ayant plus rien à ajouter, le colonel Emerson préféra alors quitter la pièce avec son officier pour préparer le vaisseau à un nouvel affrontement. A présent ils avaient trois heures devant eux, et ils avaient largement intérêt à les mettre à profit pour se remettre d'aplomb...

« A tout l'équipage, on va sortir d'hyperespace », résonna plus tard dans les haut-parleurs du vaisseau. « Tout le monde à son poste de combat. »

Au retour des six militaires sur la passerelle, Emerson était confortablement assis dans le fauteuil central, attendant avec une certaine anxiété de revenir en espace conventionnel. Il remarqua alors la présence de l'équipe de terrain, et ses yeux s'attardèrent sur les deux rescapés du Dédale...

- Vous n'êtes pas obligés de prendre part à cette mission, vous savez... Pour tout vous dire, je me verrais mal annoncer à mes supérieurs que deux des trois hommes qu'on a repêchés se sont fait tuer à cause de moi.

Si l'insistance des deux pilotes l'inquiétait, il n'y prêta bientôt plus aucune attention lorsque la planète fut en vue. Bien sûr, comme ils le craignaient, de nombreux Ha'taks protégeaient la base depuis l'orbite, et l'arrivée des terriens ne passa pas inaperçue. Heureusement ils n'étaient pas venus pour rien : le vaisseau-mère d'Anubis était là aussi.

- Les signaux proviennent toujours des deux vaisseaux. Rien sur la planète.

- Visez les moteurs de l'Al'kesh et ouvrez le feu. Banks, 'y a un endroit sûr où téléporter nos hommes ?

- Le bouclier d'enceinte s'étend jusque cinquante mètres devant l'entrée principale. Je détecte quelques Jaffas à proximité, mais à première vue ils surveillent surtout le bas de la falaise...

- Très bien, allez-y.

Le feu vert donné, l'équipe fut une nouvelle fois téléportée. Ils réapparurent au beau milieu d'une immense allée dallée, où le paysage montagneux était en partie caché par la façade de l'immense base Goa'uld. Derrière eux, six Jaffas étaient postés devant une falaise dont ils surveillaient l'escalier avec attention ; ainsi, s'ils se dépêchaient, ils seraient entrés sans que quiconque s'aperçoive de leur présence. Bien sûr tous les gardes savaient déjà que « l'ennemi » – à savoir les terriens – étaient en orbite ; aussi une fois à l'intérieur l'affaire serait loin d'être dans le sac, car il allait falloir faire avec les nombreuses patrouilles. De plus eux n'auraient pas la chance du premier groupe qui était venu, car cette fois-ci il n'y avait aucune alliance en cours pour servir de distraction...
Rapidement arrivés près de l'entrée, la porte s'ouvrit automatiquement en un large losange donnant directement vue sur le couloir principal. Avec un peu de chance ils n'auraient même pas besoin de descendre dans les profondeurs de la base, car des anneaux devaient logiquement se trouver à ce niveau. De là ils pourraient facilement rejoindre l'Al'kesh en orbite, où ils n'auraient plus qu'à libérer leurs amis. Mais avant tout cela, il fallait neutraliser les quatre Jaffas présents au bout du couloir tout de suite à leur droite, et qui n'avaient pas tardé à les repérer...
L'alarme se mit tout de suite à résonner dans le complexe alors que tous six progressaient vers l'objectif. Les nombreux couloirs annexes à celui qu'ils empruntaient étaient autant de sources de Jaffas, qu'il fallait sans arrêt tenir à distance pour avancer. Et quand enfin ils parvinrent à se débarrasser de ceux qui gardaient les anneaux, il n'y avait plus qu'à les activer pour retourner en orbite, à bord d'un autre vaisseau...




A bord de l'Al'kesh, justement, la situation n'avait pas changé. Cela faisait désormais plus de quatre heures qu'ils étaient prisonniers des Goa'ulds, et personne n'avait de solution à proposer. Seul Lange, au bout d'un moment de réflexion, se lança dans une vaine tentative de libération en démontant le panneau de commande de la porte, mais sans succès. Les fils qu'il essayait de connecter entre eux pour provoquer un court-circuit semblaient n'avoir aucune utilité de ce côté, le système ayant déjà sûrement été désactivé. Ce ne fut qu'au bout de ces longues heures d'attente que du mouvement se fit entendre dans le couloir, juste avant que la porte s'ouvre à son tour. Le Prima d'Anubis apparut alors, suivi d'une douzaine de Jaffas. Tous étaient méfiants, mais leur chef, lui, semblait plutôt contrarié.

- Vous sept, venez.

Désignant de la main gauche ceux à qui il parlait, il se souvenait parfaitement des personnes qui s'étaient faites passer pour des prisonniers pour monter à bord. Car entre-temps Annabel, Tom et Anthony avaient été démasqués, et il avait vite fait le rapprochement avec ceux qu'ils avaient fait semblant d'escorter... Par conséquent ce fut sans aucune délicatesse qu'il obligea les terriens à s'exécuter, avant finalement de prendre la tête de la procession à travers les couloirs. Ils aboutirent un peu plus tard sur le pel'tak de l'Al'kesh, surveillé par un guerrier Kull, et durent s'agenouiller les uns à côté des autres devant le Prima. Celui-ci, un bâton de torture Goa'uld à la main, fit signe à ses Jaffas de reculer de quelques pas alors qu'il allait les interroger. Toutefois les soldats, déterminés, gardaient leurs lances pointées vers les prisonniers, prêts à faire feu au moindre mouvement.

- 'Y en a-t-il d'autres comme vous à bord ?

La voix du Prima, dure et sèche, ne laissait aucune place au mensonge. Il n'avait aucune patience, et il n'était pas prêt de se montrer indulgent avec les Tau'ri qui venaient de le tromper. Quant à l'état relativement inquiétant d'Eversman, il n'y prêtait aucune attention ; pour lui c'était de la comédie pure et simple, et s'il continuait à se moquer de lui il ne tarderait pas à goûter aux délicieuses sensations de la torture. Pour preuve, il abattit aussitôt sa question finie son bâton sur la première épaule qui lui vint, à savoir celle de Lange.

- Faut-il tuer l'un d'entre vous pour enfin avoir une réponse ?

Prochaine victime, celui qui se trouvait juste à la gauche de Clément : Lipz. Les cris du scientifique résonnèrent à leur tour à travers les couloirs du vaisseau, et ce alors qu'au loin, de l'autre côté de la baie vitrée du pont, était visible une partie de l'énorme vaisseau-mère d'Anubis. Ils n'étaient plus en hyperespace mais en orbite autour d'une planète inconnue, sans doute une des places fortes du Grand Maître.

- Moins vous coopérerez, et plus longue sera votre agonie... Mais avant de mourir, vous aurez la chance de voir une dernière fois votre monde... avant qu'il soit détruit.

Les cris suivants furent ceux d'Eiden, dont la qualité de femme n'avait nulle importance aux yeux du Jaffa. Tout ce qui comptait était qu'elle se battait contre Anubis, ce qui était une raison amplement suffisante pour souffrir, au même titre bientôt qu'Eversman, Wilson, Wolowitz et Fordman, les prochains sur la liste.

- Des Tau'ri sont morts aujourd'hui, d'autres la dernière fois... Je n'aurai aucun remord à tous vous tuer.

Au tour de Matt. Le bâton de torture était prêt à s'abattre sur son épaule lorsque le bras s'interrompit dans son mouvement, le Prima sursautant. En fait ils recevaient une transmission, et l'image apparut tout de suite sur l'écran derrière lui – qui servait aussi de simple vitre en temps normal, signalons-le. Anubis en personne, assis sur son trône habituel, était visible devant les terriens pour parler à son bras-droit. Celui-ci s'empressa alors de s'incliner devant son Dieu, remettant sa séance de supplices à plus tard.

- Les prisonniers se sont enfuis. Le Tok'ra qui les a aidés est mort, mais je veux que tu les retrouves. Dès que c'est fait, tue-les.

- Tout de suite, Maître... L'écran disparut, et le Prima se retourna. Ramenez-les en cellule.

Relevés sans ménagement par les Jaffas présents, les terriens durent immédiatement quitter le pel'tak. Trois soldats devant, trois derrière, et les six autres équitablement répartis au milieu, les prisonniers ne pouvaient pas essayer de s'enfuir sans prendre le risque – très probable – de se faire tuer. Enfin... Ça c'était avant qu'une explosion retentisse dans les profondeurs même de l'Al'kesh, déséquilibrant tout le monde. Fordman, devant, en profita alors aussitôt pour attraper la lance serpent du garde à côté de lui et tirer sur ceux devant eux, ce que fit également le professeur Lange à l'arrière. Rapidement le couloir se transforma en un véritable no man's land, duquel le seul vrai militaire du groupe se dépêcha de faire sortir ses coéquipiers. L'agitation qu'ils découvrirent alors alentours était loin d'être celle d'une évasion, mais plutôt d'une véritable attaque en cours... En fait personne ne les cherchait, et les seuls qui leur prêtaient attention étaient ceux sur qui ils tombaient accidentellement au détour d'un couloir, et qui ne pouvaient donc pas les manquer. Mais bien sûr, cette situation ne durerait pas éternellement... Dès qu'ils se rendraient compte de l'escapade imprévue de leurs invités, l'équipage ne tarderait pas à les traquer ; ce n'était qu'une question de minutes...



- Votr...

Quelle action était la plus suicidaire ? S'apprêter à lâcher une grenade dégoupillée en milieu clos, ou couper la parole au Goa'uld le plus puissant de la galaxie ? Les deux s'égalaient sûrement en termes de témérité et d'inconscience, mais cela ne sembla faire ni chaud ni froid à celle qui avait fait les deux dans la même seconde. Le major Ryan, lui, était néanmoins loin d'être rassuré à cette idée, connaissant parfaitement la forte tendance suicidaire de sa subordonnée. Mais cette fois-ci il ne pouvait rien faire, et dépendre de la stabilité émotionnelle de celle qui avait été au cœur de Nebek l'inquiétait au plus haut point...

- Allez-y... Vous ne détruirez pas plus ce vaisseau que vous ne me tuerez moi.

En fait, la seule chose que craignait Anubis était que les corps des terriens disparaissent, car c'était le seul obstacle aux informations qu'il cherchait à obtenir. Il hésita tout de même longuement sur la marche à suivre, mais face à la détermination d'Annabel il décida de ranger son appareil. Un signe discret au Jaffa présent derrière lui, et déjà on détachait Anthony de sa table. Quelques secondes plus tard les trois militaires étaient libres, et le Goa'uld les laissa s'éloigner sans bouger. Tout du moins jusqu'à ce qu'ils ne soient plus dans son champ de vision...

- Tuez-les.

A cet ordre, les Kulls présents dans la pièce s'élancèrent immédiatement à la poursuite des fugitifs, ne retenant dès lors que cette mission comme raison de vivre. Les terriens ne pouvaient à présent plus que courir pour se sortir de ce pétrin, évitant les Jaffas qui au fur et à mesure se joignaient de plus en plus nombreux à la partie. Les tirs fusaient dans tous les sens, et seul le bras d'un autre garde, au détour d'un couloir, les arrêta dans leur course folle. C'était le Jaffa présent sur le pel'tak en même temps qu'eux, et sans les menacer il leur fit tout de suite signe de le suivre.

- Je suis Zaren, de la Tok'ra. Venez !

Avec son aide, en quelques dizaines de secondes ils furent à l'abri à l'intérieur d'une grande salle du vaisseau. C'était temporaire, mais au moins pour l'instant la porte leur permettait de reprendre leur souffle ainsi que d'enlever les armures qui ne leur servaient désormais plus à rien si ce n'était à les ralentir et les fatiguer davantage. Ryan venait toutefois d'être blessé au bas de la jambe par la décharge d'une lance Goa'uld, mais à première vue cela resterait supportable – de toute façon il n'avait pas d'autre choix que de le supporter. Au fond de la pièce, une console qui prenait un espace considérable indiquait qu'il s'agissait d'une salle de contrôle auxiliaire, que Zaren savait heureusement utiliser. Le Tok'ra leur expliqua alors que, infiltré parmi l'armée d'Anubis depuis plusieurs mois, c'était en partie grâce à lui que le vaisseau terrien était venu à leur rencontre. Il avait eu vent de la découverte du signal et il avait peu après transmis les coordonnées à ses congénères, qui les avaient ensuite transmises au SGC et... à présent ils venaient de perdre leur seule chance d'être sauvés. Depuis cette console il n'avait d'ailleurs aucun moyen d'envoyer un message, pas plus que de changer la trajectoire du vaisseau ou d'arrêter ses moteurs... Mais il comptait bien tout faire pour les aider à fuir tout de même. Verrouillant tous les accès les uns après les autres, la seule chose qu'il ne condamna pas fut les anneaux de transfert du niveau.

- Le vaisseau se dirige vers une des principales bases d'Anubis. La flotte en orbite est bien trop importante pour pouvoir fuir à bord d'un Tel'tak – il serait détruit en quelques secondes –, donc votre meilleure chance est d'aller sur la planète et de vous éloigner du complexe à pied. La Tok'ra et la Tau'ri connaissent cet endroit, donc normalement... ce ne sera qu'une question de temps avant qu'ils viennent vous chercher. Encore faut-il rester en vie...

Les bruits que l'on entendait à la porte donnait d'autant plus d'importance à cette dernière phrase : d'ici peu les Jaffas entreraient en nombre dans la pièce, et à ce moment-là il vaudrait mieux pour eux ne pas être présents. D'ailleurs, lorsque Zaren eut fini son piratage et qu'il eut protégé son travail avec un mot de passe histoire de gagner un peu plus de temps, il leur indiqua, après leur avoir montré un plan détaillé du vaisseau, la seule autre sortie qu'il connaissait : les conduits d'aération. Laissant Anthony faire la courte échelle, Ryan grimpa à l'intérieur du conduit à la suite d'Annabel – d'une part par galanterie, et ensuite parce que sa nouvelle blessure ne lui permettait pas de supporter un tel poids sur lui. Mais alors qu'eux deux venaient de s'engouffrer dans leur tunnel improvisé, les craquelures qui apparurent sur la porte pressèrent les choses. Zaren se dépêcha de prendre la place du sergent pour qu'il puisse grimper à son tour mais, voyant qu'il n'avait plus le temps, le Tok'ra ne prit pas le risque de les faire tous tuer : il donna son Zat'nik'tel au militaire devant lui et, aussitôt après, referma la grille. Ce fut à ce moment que les Jaffas et deux guerriers Kulls pénétrèrent à l'intérieur, tirant sur tout ce qui bougeait... Zaren succomba dans la seconde, sans pouvoir se défendre. Il fallait donc vite s'éloigner avant qu'on comprenne où étaient passés les prisonniers et qu'on les rattrape, car une fois fait ils subiraient le même sort que leur allié. Le tout était de survivre dans ces conduits quelques heures supplémentaires, avant de pouvoir quitter le vaisseau aussitôt celui-ci revenu en espace conventionnel...
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MJ Exil - Effet Papillon _
MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1014.06.12 10:15

Ils étaient nombreux et il faisait de plus en plus chaud dans cette pièce. Eiden se concentrait sur Matt, qui malgré tout restait son patient mais elle avait de plus en plus de mal à supporter sa proximité. Il était brulant de fièvre et elle avait de plus en plus soif. Elle n'avait pas demandé l'eau juste pour faire diversion mais surtout parce qu'elle avait soif. Et puis elle avait de plus en plus souvent des nausées et donc ce n'était pas évident pour elle de se maitriser au milieu de tout ce beau monde. Bien sur le fait de se focaliser sur Matt l'aidait un peu à apaiser ses nausées ou carrément les oublier durant un bref instant mais le voir aller si mal aggravait sa culpabilité vis à vis des mensonges qu'elle avait dit un peu plus tôt. Tout le monde semblait assez calme, comme dépité, acceptant la situation mais en fait ce n'était pas vraiment le cas. Certains parlaient à voix basses, d'autres observaient les alentours discrètement et puis à certain moment on sentait l'inquiétude ou le ras le bol monter. Et elle pu assister en direct à la tentative de Lange de démonter le boitier de commande pour sortir d'ici. Un espoir bien vite déçu pour lui et tous les autres qui avaient cru l'espace d'un instant qu'il y parviendrait.
A un moment Eiden sentit qu'elle somnolait et tout comme son compagnon d'ailleurs. Celui-ci semblait ailleurs, yeux à demi clos. Lorsqu'elle s'en rendit compte elle prit sur elle, se frottant les yeux et s'obligeant à se reprendre. Elle prit son pouls puis ensuite posa sa main sur son front, il était encore plus chaud qu'avant, son état était de plus en plus inquiétant.
Après un long moment il revint à lui et se mit à frissonner et Eiden ne pouvait rien faire pour lui, elle n'avait pas de veste, ni de t'shirt supplémentaire et encore moins de couverture à déposer sur ses épaules. Elle ne pu que se coller un peu plus à lui et le serrer dans ses bras autant qu'il lui était possible et c'est elle qui ressentit une montée de chaleur après ça, mais elle en fit abstraction. Elle aurait aimé un bon verre d'eau bien fraiche, un ventilateur ou même encore des glaçons tient, mais rien. On les ignorait carrément, les laissant pourrir dans cette cellule, sans eau, sans nourriture, sans air frais.
Lorsqu'elle en eut marre elle se leva de nouveau pour crier, hurler qu'ils avaient besoin d'eau. Et il était de plus en plus difficile de garder le lieutenant éveillé sans eau, sans avoir de quoi lui rafraichir les idées. Elle avait toujours la possibilité de le secouer de temps en temps, de lui stimuler les mains mais l'eau fonctionnait tellement mieux. Autour d'elle on parlait toujours mais elle n'écoutait pas vraiment, s'en voulant tellement de ne pas avoir remarqué la blessure de Matt. S'il mourait ici, prisonnier de ce vaisseau elle ne s'en remettrait probablement jamais et cette idée lui fit monter les larmes. Elle était tellement sensible par moment depuis quelques temps que s'en était déroutant même pour elle. Evans avait toujours eu raison à son sujet, elle n'était pas capable d'être un bon médecin sur le terrain, trop sentimale, trop sensible. Pourtant elle se souvint de cette mission sur cette planète qui avait maintenant disparu, elle n'avait jamais été aussi forte qu'à ce moment là. Sa détermination, sa rage pour rester en vie et protéger cette petite l'avait elle même surprise et pourtant là tout était différent. Mais où était la différence justement ? C'est là que ça coinçait. Eiden n'était pas faite pour se battre, même si elle y était parvenu plusieurs fois, en ce moment elle était une bien mauvaise combattante et une piètre médecin.

Après plusieurs heures à lutter contre la fatalité les portes s'ouvrirent enfin, mais pour quoi exactement ? Ce n'était pas Ryan, Anthony ou Annabel qui venaient les chercher mais bel et bien des Jaffas avec une espèce de chef, un prima peu être. Celui-ci semblait très déterminé et rien que le regarder lui faisait froid dans le dos, sans oublier qu'en plus il les désigna.


- Vous sept, venez.

Et ils n'eurent pas d'autre option que de les suivre. Comme toujours Wilson aida Eiden à soutenir Matt afin qu'il les suive et les jaffas semblaient n'en avoir rien à faire qu'ils peinent à avancer, se prenant des coups de lance dans les jambes ou contre le dos.Eiden pesta contre ce manque de tact et aussi parce qu'elle aurait des bleu partout s'ils continuaient. En même temps cela n'aurait plus trop d'importance s'ils étaient tué, mais bon, l'être humain est ainsi fait.
Après une marche assez longue, ils arrivèrent dans une grande pièce ou l'on pouvait voir l'espace, mais aucun d'eux n'eut le temps d'admirer le paysage, on les força à s'agenouiller. Eiden n'aimait pas ça, cela lui rappelait de très mauvais souvenirs. Elle prit sur elle une fois de plus et aida Matt à ne pas s'écrouler lamentablement sur le sol.
L'arme en main le prima commença à poser des question auquel personne n'avait de réponse.


- 'Y en a-t-il d'autres comme vous à bord ?

Il était limite en train de crier mais personne ne répondit, tout simplement parce que personne ne connaissait la réponse. Il y avait peu être d'autres équipes à bord qui avaient fait comme eux mais vu qu'ils n'avaient pas eu de contact il était impossible pour eux de savoir. Le prima semblait impatient et presque aussitôt on entendit un cri, Eiden sut de suite qu'il s'agissait d'un de ses compagnons. Ils y passeraient tous d'après ce qu'elle cru comprendre, tant qu'il n'aurait pas ses réponses.

Faut-il tuer l'un d'entre vous pour enfin avoir une réponse ?

Et puis ce fut au tour de Lipz qui se trouvait juste à côté d'Eiden de prendre un coup et de hurler sous la douleur. Eiden en eut des frissons dans le dos, on l'avait déjà torturé mais ça elle n'avait pas encore connu et rien que cette idée lui fit monter les larmes aux yeux. Comment pouvait t'on faire autant de mal à des personnes incapables de se protéger ou de répondre tout simplement. C'était une manière horrible de prendre les gens au dépourvu, c'était juste des barbares, des larves ! Rien de plus.

- Moins vous coopérerez, et plus longue sera votre agonie... Mais avant de mourir, vous aurez la chance de voir une dernière fois votre monde... avant qu'il soit détruit.

Il plaça son bâton sur l'épaule d'Eiden et une douleur insoutenable l'envahit. Elle ne pu que crier sa douleur tout en essayant de serrer les dents. Elle ressentait encore la douleur lorsque celui-ci retira le bâton, elle du poser sa main au sol pour éviter de tomber tellement elle avait eu mal et elle compris que le suivant serait Matt vu la manière dont il regardait ce dernier.

- Des Tau'ri sont morts aujourd'hui, d'autres la dernière fois... Je n'aurai aucun remord à tous vous tuer.

Elle s'appréta à se jeter devant Matt afin de prendre le coup pour lui, sachant très bien qu'il ne résisterait pas à une telle douleur, mais à sa grande surprise il stoppa son mouvement pour se retourner et regarder le grand écran qui venait de s'allumer. Ce devait être Anubis au vu de ce qu'elle pu voir. Elle profita de l'apparition de ce faux dieu de pacotille pour parler à voix basse à son voisin ne sachant même pas s'il comprendrait.

- Ne t'en fait pas Matt, je ne le laisserais pas te faire de mal, tu souffres déjà bien assez comme ça.

Encore une promesse qu'elle faisait en l'air, non pas vraiment, celle-là elle comptait bien la tenir au risque d'y laisser sa propre vie ou de se prendre des coups plus longs ou plus importants, peu importe, elle ne pouvait pas le laisser torturer Matt.Il n'était pas en état de supporter, c'était aussi simple que ça. Elle entendit quand même ce que dit Anubis à son prima et son coeur se mit à battre la chamade. Un espoir ! Un infime espoir était en train de renaitre en elle.

Ils furent remis debout de manière assez brutale, on compris bien rapidement que cette nouvelle déstabilisait quelque peu les membres de ce vaisseau et contrariait tout autant le dieu que les serviteurs. Elle marche pour retourner à leur cellule fut rapide même si Eiden, Wilson et Matt trainaient un peu, ils furent de nouveau poussé à accélérer la cadence et firent de leur mieux pour ne pas les contrarier plus. Et puis une explosion se fit entendre et tout le monde fut plus ou moins déstabilisé ce qui laissa une ouverture au petit groupe de prisonnier pour tenter quelque chose.Et ce fut bien le cas, Fordman fut le premier à réagir et à s'emparer d'une lance, éliminant les jaffas de devant et se fut la même chose derrière. Et bien entendu tout le monde fit de même, chacun s'emparant d'une lance excepté Eiden et Wilson puisqu'il leur fallait soutenir le lieutenant Eversman mais tout deux s'équipèrent d'un zat qu'ils prirent sur les jaffas à terre, ça pouvait toujours servir et c'était l'arme idéal lorsqu'on avait qu'une main de libre.
Ils se dépêchèrent ensuite d'avancer dans le couloir pour éviter d'être repéré. On avait l'impression que le vaisseau était attaqué de l'intérieur et bien sur ils n'en étaient pas la cause. Eiden se demanda si c'était Ryan et les autres puisqu'ils avaient réussit à s'échapper au dire d'Anubis. Mais le plus important était que pour l'instant on ne leur courrait pas après et qu'ils pouvaient donc aller et venir au travers des différents couloirs sans trop de soucier de leurs arrières. Bien sur ils croisaient des groupes de jaffas mais ceux-ci semblaient surpris de les voir là. Eiden tira plusieurs fois sur des jaffas lorsqu'ils en rencontrait, sans ressentir aucun pitié, et ne pensait plus qu'à une chose, ne pas perdre le groupe dans cette fuite désespérée et rester en vie tout comme ses compagnons. La possibilité d'un retour était plus proche maintenant et on pouvait presque la toucher du doigts, donc il n'était pas question de se laisser prendre de nouveau.

Mais il arriva un moment ou Matt encore conscient protesta contre la marche rapide qu'on lui imposait et il fut difficile pour Wilson de continuer, si bien qu'il le posa à terre sous la surveillance d'Eiden, le soutenant toujours d'une certaine façon. Elle l'avait entendu prononcer son prénom plusieurs fois mais n'y avait pas fait plus attention que ça. Lorsqu'elle le regarda de plus près elle le trouva vraiment pâle, il ne l'avait jamais été autant. Elle prit le temps de se mettre à sa hauteur et de toucher son front. Il était toujours brulant, mais ils ne pouvaient pas s'éterniser là et elle jeta un regard à Wilson et lui fit un signe de tête montrant bien qu'elle avait compris son message. Matt avait quelque chose à lui dire et elle s'approcha afin d'entendre plus clairement et ce qu'il lui dit la surpris vraiment. Ce n'était ni l'endroit ni le moment, ils étaient dans l'urgence mais lui les avait fait s'arrêter pour lui dire ce qui semblait très important à ses yeux. Il n'avait pas l'air de se rendre compte de la situation, Eiden ne pouvait pas lui répondre, de toute façon elle n'était même pas sur qu'il comprendrait. Mais malgré tout cela la toucha vraiment, en d'autres circonstances elle lui aurait surement répondu ce qu'elle avait sur le coeur, mais pas là. Et puis de toute façon il semblait déjà repartir, mais pas comme il le faisait depuis qu'elle s'occupait de lui. Là c'était bien plus grave, elle pu voir qu'il sombrait doucement de l'autre côté. Non seulement il était à bout de force mais surtout son corps ne pouvait plus lutter tout seul contre le mal qui le rongeait. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle plissa plusieurs fois des paupières afin de les faire disparaitre tout en prenant son pouls. Il lui avait à peine serré la main pourtant elle gardait cette sensation sur sa peau. Son pouls était rapide, beaucoup trop rapide.


- Matt, reste avec moi ! Bat toi, tu m'entend Matt !

Elle ne voulait pas qu'il abandonne, ni maintenant ni plus tard. Après ce qu'il venait de lui dire il ne pouvait pas l'abandonner ce n'était pas possible. Elle avait le droit de lui répondre de lui dire ce qu'elle ressentait elle aussi et il devrait attendre pour ça. Donc dans sa tête il fallait qu'il se batte encore, elle savait que ce serait difficile mais il y arriverait c'était certain. Matt était un battant. Du moins elle l'espérait, elle espérait que ce qu'il venait de dire n'était pas un signe de capitulation justement. Le genre de chose qu'on dit juste avant de quitter le monde des vivants pour rejoindre celui des morts. Et puis bien sur elle avait murmuré ses mots étant proche de lui mais Wilson l'avait entendu puisqu'elle vit son regard se poser sur elle. Celui-ci était interrogateur et inquiet. Il remarqua le mal qu'elle avait à soutenir Matt et compris qu'il était de nouveau inconscient et que tout son poids pesait sur le médecin. Eiden prenait sur elle, parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de flancher maintenant. Mais elle savait que Matt n'en avait plus pour longtemps sans soins, cette fois-ci c'était flagrant.

- Faut qu'on dégage d'ici !

C'est la seule chose qu'elle lui dit tandis qu'il les aidait t à se relever, ils reprirent ensuite leur route dans le dédale de couloirs, rattrapant les autres qui n'avaient pas tant d'avance que ça finalement.


Dernière édition par Eiden Andrews le 16.06.12 10:14, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon No_new1015.06.12 21:56

Trop... S'en était vraiment trop pour le Ranger qui se laissait lentement partir. Il n'avait plus la force de lutter, de se battre pour vivre, il ne ressentait que de la fatigue. Il n'avait jamais ressenti cette sensation, cette impression de ne plus être capable d'aligner le moindre pas ou même de se maintenir éveiller simplement. Vidé de toute énergie. Bientôt il rejoindrait son ami Evans. Il le sentait mais ne pouvait rien faire pour aller contre. Peut être même que cela serait un soulagement. Les pertes de connaissances devenaient de plus en plus nombreuses et longues mais n'étaient plus réparatrices. Il ne rêvait plus, ne dormait plus. Il était dans un autre monde glacé, plongé entre la vie et la mort...Le froid, c'était bien la seule chose qu'il ressentait bien et des frissons ne cessaient de le parcourir lui hérissant les poils.

La situation lui échappait déjà depuis un bon moment maintenant. Amorphe, le Lieutenant se laissa manipuler se retrouvant à genou. Position des plus délicates. Si ses voisins ne le retenaient pas, celui ci serait déjà allongé face contre terre tellement son équilibre n'était plus qu'une grande blague. Ce remue ménage eut au moins le mérite de le réveiller un peu. Très très lentement, sa tête se releva jetant un regard vers le Jaffa ou plutôt la grosse forme floue devant lui. D'ailleurs comment faisait il pour rester debout ? Le sol n'était pas stable ce qui lui fichait la nausée et pourquoi fallait il qu'il parle aussi bas ? Trop d'éléments à comprendre... Toujours trop...

Quoique, le Lieutenant avait conscience d'être le boulet. Il ne comprenait pas cet acharnement des autres à le trimballer dans tous les sens, le secouer voir l'empêcher de partir. "On ne laisse personne derrière" Tel était l'un des serments de son unité mais ce n'était pas celle des hommes autour de lui. Cela le dépassait complètement. Le bout du tunnel n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Peut être même qu'Evans avait préparé les bières et l'attendait patiemment un peu plus loin mais avant il devait clarifier une chose. Une dernière chose.

"Ei...den." Le ton n'était pas plus élevé qu'un murmure, il le répéta à plusieurs reprises n'ayant pas de réponses. En même temps, la situation était telle que ces coéquipiers paraient au plus urgent mais lui ne s'en rendait pas compte. La main gauche se resserra autour de l'épaule de l'un des porteurs cherchant à attirer davantage l'attention. Arrêt du trio infernal le temps de le poser au sol. Wilson s'empressa de poser un genou au sol pour sécuriser la zone tout en stressant les autres pour repartir immédiatement. Les yeux ouverts, le visage livide ruisselant de sueur, Eversman reconnu dans un élan de lucidité le visage d'Eiden. Ses doigts se resserrent sur les siens. Il prit une grande inspiration avant de s'exprimer d'une voix toujours aussi puissante.

"Je... t'ai...me, Ei...Eiden." Ultime déclaration et instant de lucidité avant que ses yeux ne se closent à moitié et sa tête ne bascule sur le côté le plongeant dans une ultime inconscience, la dernière avant les retrouvailles avec son meilleur ami. Il venait de réaliser ce qu'il avait à faire, c'est à dire exprimer ce qu'il ressentait à cette personne, la seule qui le maintenait dans le monde des vivants. L'eau, les tapes étaient des plus inutiles maintenant.
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