*Regarde devant toi et ne te retourne pas*

Sarbin franchit l'entrée du SGC sans se retourner, chaque fibre de son corps à l’affût du moindre bruit et de la moindre personne.
Il venait de présenter les papiers au garde de l'entrée.
Le soldat Taal n'en revenais pas d'y être arrivé, d'être entré au SGC, c'étais son objectif depuis qu'il en avait appris l’existence et savait que c'était une chance incroyable.
Il allait pouvoir tout donner dans cette entreprise.

Une fois le couloir d'entrée passé Il s'arrêta pour regarder un plan du complexe.
celui ci était impressionnant et Il était impressionné.

"wouaou, ça c'est ce que j'appel une fourmilière"
Coup d'oeil à droite, un à gauche mais personne, ses ordres était de rejoindre ses quartiers en attendant d'être briefé mais il allait avoir du mal.

*La, c'est le moment ou je devrais rencontrer quelqu'un de sympa pour m'indiquer la route*
L'espérance fait peut être vivre mais toujours personne n'était en vue.
Il décida donc de continuer seul son chemin avec le plan en tête.

*Droite, gauche,... escalier, gauche... non droite... merde, mais ou je suis la ?*
Il s'arrêta et regarda autour de lui, et remarqua la porte face à lui avec sa petite pancarte Privé et le balais dans le seau d'eau à coté de celle ci.

*Super, je pense pas que mes quartiers se trouvent ici... bravo Sarbin, Bravo !*

Il fit demi-tour en soupirant, son sac dans le dos.
"Ça commence bien !" s'exclama t'il avec un demi sourire.
C'était tout lui ça, de rigoler tout seul...

C'est ça Max, en ensuite tu fais un compte rendu complet à la chef en accentuant bien le fait qu'on a besoin que l'un d'entre nous soit sur site dans les prochaines 48 heures pour obtenir un maximum de données.

Max semblait hésitant, comme toujours d'ailleurs.

Mouai... La p'tite Jap' ne se laissera pas faire comme cela tu le sais bien. Elle ne veut plus qu'on sorte pour le moment à cause des rapports en retard pour l'administration... Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisit de la mettre ici....

C'est vrai que côté paperasse elle est assez efficace, et je te rappelle que c'est l'équipe d’André qui est en retard dans les comptes rendus, pas nous. Nous avons même une avance de quelques jours. Pourquoi tu crois que je dors si peu en ce moment ? Pour une intervention il nous faut remplir au moins quinze feuillets différents... Quinze! Je crois que je vais finir par aller les voir les gars de l'administration....

On se regarda un instant avant de rigoler, puis en appuyant mes paroles en posant ma main sur son épaule je fini par lui demander d'aller s'occuper de cela... Moi j'allais un peu me dégourdir les membres inférieurs en faisant quelques pas dans la base. Mine de rien le fait qu'elle soit si grande me permettais de me promener entre les couloirs et d'écouter la musique tranquillement tout en me vidant l'esprit. Alicia n'allait pas très bien en ce moment, j'essayais de la réconforter mais pour le moment je devais lui laisser du temps. Je lui avait dis de m'appeler à n'importe quelle heure de la nuit ou de la journée, mais pour le moment elle ne l'avait pas fait... Je n'avais pas vraiment peur de la perdre, je savais qu'elle m'aimait. Mais elle était bouleversé par la mort de Julia... J'avais connu cela je devais donc lui laisser du temps pour se remettre de ses émotions... Prendre le temps, avancer pas à pas aller un peu plus loin chaque jour sans pour autant sauter des étapes.

Tout à coup j'entendis un petit cris, plus proche de la boutade que du véritable cris. Cela devait être une nouvelle recrue qui s'était perdue dans le dédale des couloirs de la base. Pas étonnant, combien de fois cela m'étais arrivé dans les deux à quatre semaines précédent mon arrivé ? Je ne sais pas mais surement beaucoup trop. En arrivant devant lui je me rendis tout de suite compte à quel point nous étions différent, sa tenue était clean et parfaitement repassée, surement pour faire bonne impression, tandis que moi, avec mon short en toile, mes basket de surfeur et ma chemise blanche à manche courte je faisais un peu beaucoup touriste. Mais l'avantage d'être civil c'est qu'on pouvait s'habiller comme on voulait, et l'avantage de partir en mission faisait en sorte que les autres ne me faisait pas trop chier avec ça. Et puis comme je m'entendais bien avec eux ils ne disaient rien... En fait la seule chose qui prouvait que j'étais bien du programme c'était mon badge, avec ma photo d'identité. "Professeur F.Scorzi, Archéologue". Ça en jette non ? Oui je trouve aussi

Hola Soldat, on aurait perdu son chemin ? Dis je avec un petit trait d'humour. En espérant qu'il en ait de l'humour..

Je pris un petit instant pour l'observer, il avait un air de moyen-orient, un Israélien ? Ou un Turc. Non ce ne pouvait qu'être qu'un Israélien, de toute façon je ne vois pas ce qu'aurait pu faire un Turc au SGC, un Israélien non plus mais c'était plus logique. En tout cas s'il était bien Israélien je devais le prendre avec des pincettes puisque nos deux pays avaient des différents assez grave de conséquence puisque de nombreux juifs en étaient mort... Pas cool du tout d'ailleurs.... Face qu'il n'ait rien contre les Allemands, je n'avais pas encore d'ennemi dans cette base et je ne voulais pas en avoir;..... Surtout pas à cause d'une folie orchestré par des fous à une époque heureusement révolue.

Sarbin tourna rapidement la tête en se faisant interpeller par l'homme en short/chemise qu'il jugea sympathique au premier regard.
Il compris tout de suite que l'homme en face de lui n'étais pas militaire, sa démarche, sa posture... Un scientifique peut être.

Sarbin ne répondit pas tout de suite à l'inconnu, il hocha la tête et se contenta de prendre un maximum d'information sur l'autre avant de se risquer à sortir un mot.

Quand l'autre fut assez près de lui et qu'il pu lire "Franz Scorzi : Archéologue" sur son badge il se détendit un peu.
"Bonjour, oui c'est exacte Mr.... Franz, je me suis égaré. Heu... Je peux vous tutoyer ?"

Totalement détendu, le soldat Taal pu comprendre grâce à sa gestuel et aux quelques mots que Franz avait prononcé qu'il étais un Européen de souche, surement bien diplômé et chose importante, qu'il se comporté comme si il était ici chez lui : il connaissait donc bien la base.

"Mais ou ai-je la tête ? Je ne me suis pas présenté ! Je m'appel Sarbin Taal, ancien officier du Mossad et nouveau au SGC."
Il lui tendit la main.

Sarbin le trouvait amical dans ça façon d'être, Franz avait l'air réellement sympathique.
Il voulait confirmé ses pensées : "Sympa les baskets, j'ai presque les mêmes modèle dans mon sac... Tu m'aiderais à retrouver mon chemin s'il te plais ? Je dois me rendre à mes quartiers."

Ce que me disait le moyen oriental me fit sourire intérieurement, les israéliens et leurs services secrets parallèle et j'en passe des vertes comme des pas mûres étaient mondialement connu. Un pays qui ne pouvait que combattre non stop sous peine de se faire rayer de la carte n'avait pas beaucoup de choix.... Ni de libertés de mouvement on ne pouvait pas faire autrement, en attendant je voyais bien que mes questions le dérangeait au plus haut point. Etait il mal à l'aise à cause de ce que je lui demandais ? Je n'estimais pas être sortie de mes prérogatives en posant ces quelques questions ? Lors de son recrutement on avait du lui en poser beaucoup plus et elle avait du être beaucoup plus poussé.... Mais il est vrai que la relation US-Israel n'était pas du tout la même que UE-Israel... Et merci bien d'ailleurs...

L'ascenseur arriva et on entra tout les deux dedans, j'en profita pour appuyer sur le bouton du niveau 24, correspondant au niveau des quartiers. Mais j'écoutais aussi ce qu'il me disait, soit disant c'était un assassin spécialisé dans les armes blanches et autres ? Tsss. Il devait avoir 20 ans ou à peine plus, je ne savais pas s'il savait quelque chose de la vie, mais en tout cas il semblait en connaitre sur la mort... Ou plus ou moins sur la mise à mort.. Cela me fit de la peine mais l'ensemble de ses connaissances nous seraient utile contre les jaffas et consorts. Alors il ne nous restait plus qu'à voir de quoi il était capable.... J'espérais être en mission avec lui mais je ne savais pas si cela allait être possible... Seul l'avenir nous le dira.

J'avais déjà eu affaire à des Israelins mais jamais à des agents secrets....

J'ai déjà eu affaire à des Israeliens pour le boulot... Mais jamais lorsque j'étais militaire, à ce niveau là je suis resté en opération avec des français, des italiens, des anglais, américains et autres norvégiens... OTAN oblige. Si j'ai été recruté c'est pour ma connaissance du monte antique du pourtour méditerranéen et mes recherches sur l'antiquité des Amériques. En plus de cela je me considéré comme un alpiniste hors pair puisque je suis un habitué des monts Européens, tireur accomplit anciens instructeurs au camp de recrutement de Resenheim en Bavière.

J'ai pas mal baroudé pour en arrivé au poste que j'occupe et maintenant je peux profiter enfin de mon savoir et de mes connaissances pour les mettre au service de la base et de ce programme. Il y a beaucoup à faire, et honnêtement je comprend que tu sois pour ce programme. Par contre autant te dire tout de suite que je ne pourrais jamais bosser avec quelqu'un jouant de secret pour se dérober. Tu as beau être du mossad si je veux savoir quelque chose sur toi j'utiliserais tous les leviers disponible pour apprendre ce que je veux. Bon après je mors pas hein.

Encore quelques étages et tu verra l'état de la ruche qu'est le SGC.

Dans l’ascenseur Sarbin l'écoutait, l'homme qui se trouvait en face de lui semblait de bonne compagnie mais parlait beaucoup, il ne savait pas à quelles Israéliens il avait eu à faire mais ne semblait pas être un réel expert de la situation la bas... Aussi quelque chose clochait, son attitude corporelle n'allait pas avec ses dires, il semblait méfiant et à priori ne lui faisait pas confiance, il venait d'arriver et ne voulais pas passer pour un faut stéréotypie moyenâgeux, il se devait de faire des efforts de communication.
L’archéologue venait de s’arrêter de parler et l'observait avec un petit sourire. Il savait se qu'il avait à dire.

Tu as de grandes compétences et ton parcoure est assez remarquable, logique vue que cette entreprise ne prend que des élites, j'imagine tu dois être très utile. J'ai moi aussi été instructeur mais je me débrouille aussi en milieu alpin mais je ne sais pas si j'ai ton niveau en terme d'alpiniste. J’espère être aussi utile que toi au collectif, c'est pour ça que je suis ici.

Franz recommença à parler et l'écouta avec attention et cette fois ci il comprit pourquoi il avait eu se sentiment à son égare, l'homme en face de lui n'aimait les secrets et avait à priori quelques préjugés sur lui et sa façon d'être. Il ne lui en voulait pas, c'était humain mais il trouvait ça quand même lassant, surtout que cela ressemblait à une menace déguisé.

"Si tu as des questions, poses les et je tacherais d'y répondre mais n'attend pas de moi de me mettre à nue, je ne veux pas être impolie mais généralement je ne suis pas du genre à m'exposer, encore plus à quelqu'un que je viens de rencontrer, mais sache une chose, si je ne veux pas dévoiler quelque chose de privé c'est mon droit et personne ne pourra me faire changer d'avis, sauf cas de mesure extrême. "

Franz se contenta de répondre machinalement : "Encore quelques étages et tu verra l'état de la ruche qu'est le SGC."

Sarbin ne pensait pas que dès son arrivé on lui sauterait dessus, les thermes de son contrat pour être ici étaient précises : aider, apprendre, s’intégrer et survivre. Mais il voyait mal comment il pourrait le faire face à des personnes qui ne respectaient pas sa discrétion et sa personnalité certe un peu spécial mais pas impossible à vivre.
"J'ai hâte de voir ça. Encore une fois merci de m'indiquer le chemin, je te revaudrais ça." répondit-il d'un ton machinal lui aussi.

Il eu un petit moment de flottement de quelques secondes entre les deux hommes mais les portes de l'ascenseur finirent par s'ouvrir, laissant enfin place au niveau 24.

T'inquiète pas je ne parlais pas de chose privé, plutôt de ton passage au Mossad, parce que ta vie privé est comme son nom l'indique privé... On a tous nos soucis et je me vois mal farfouiller dans ta vie... J'ai autres choses à faire Finis je par dire en rigolant.

l'Ascenseur s'ouvrit et on tomba nez à nez avec mon collègue Max' et ma chef de département la petite japonaise. Oui cette base était une véritable ruche et presque toutes les nations étaient présente ici bas... C'était quelque chose d'assez sympathique.. Je saluais rapidement mes deux collègues et les laissa dans leur discusion en rapport avec un retard dans la livraison de pièce antique provenant de Taïwan. Cela ne me concernait pas alors j'entrainais Sarbin vers l'ordinateur répertoriant les lieux de villégiature des nouveaux arrivants.

En tapotant sur l'écran tactile je remarquais que ses quartiers étaient mitoyen des miens, ce qui me fit beaucoup rire, mais au moins je savais ou c'était.

D'après ce que je lis ici nous sommes voisins. J'espère que tu ne ronfle pas trop la nuit. Suis moi c'est par là.

Je commençais à l'entrainer vers ses quartiers et quand on passait devant certain endroit je lui indiquais qui vivait là et je lui donnais quelque anecdotes bien senties.

Je crois que les quartiers des femmes sont par là mais je te conseille d'être prudent si tu y vas, paraitrait que certaine morde. Voila les quartiers de Miles, un autre soldat ancien colonel des bérets vers, sacré bourrins si tu veux mon avis. Mais super sympa. Là c'est les quartiers de.....

Et ça dura comme ça pendant cinq bonne minutes.. Finalement nous arrivâmes devant mon antre et celle de mon nouveau voisin.

Te voila chez toi, mais je dois te dire que tu n'y passera pas beaucoup de temps. Avec le travail, les tours de garde et les missions... J'espère que tu es prêt à passer des bon et de mauvais moments ici, la guerre n'est pas loin... Et nous en avons des ennemis... Et c'est une autre paire de manche que les Barbus que nous avons sur terre... SI tu veux plus d'info sur nos ennemis je suis dispo, c'est un peu ma spécialité...