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 MJ Plans de vol : Suite

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Michael Anderson
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Michael Anderson
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Arrivé au SGC : 18/03/2009

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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1027.04.12 10:11

Une dizaine de personnes descendit des véhicules. Les policiers étaient lourdement armés et leur visage était artificiellement noirci. L’homme en charge des opérations, dont le maquillage avait quelque peu dégouliné du fait d’une surchauffe liée à une surcharge pondérale certaine, s’avança de quelques pas et montra ses papiers d’identification à notre groupe.

- Je suis le capitaine Steiner, responsable de cette force d’intervention de la police anglaise. Vous êtes bien l’équipe envoyée par les Etats-Unis ?

Nous opinâmes du chef.

- Nous avons reçu l’ordre de notre gouvernement de vous aider dans votre tâche. On nous a briefés. Nous suivons actuellement via votre émetteur GPS, la position de l’ennemi. Nous devons d’ailleurs aussi vous garder un prisonnier, où est-il ?

Boba saisit par le collet Johnson sans ménagement aucun et le présenta aux forces spéciales Anglaise, accompagnant le geste de propos fort discourtois à son égard.

- Très bien, Il sera à l’abri avec nous…

Le colonel Fett exprima son scepticisme concernant cette dernière affirmation et de plus de manière péremptoire. Malgré son maquillage, le teint du major vira au rubicond. Il était temps pour moi de désamorcer la situation.

- Je monte avec lui colonel. Je garderai un œil sur cette ordure à tout moment.

Les deux responsables d’équipe se jaugèrent un moment du regard. Le capitaine anglais se détourna le premier, abandonnant le bras de fer. Il ouvrit l’arrière d’un des véhicules révélant à notre grande surprise un véritable arsenal.

- Voilà, ça répond à votre question m’dam ?

Nous nous équipâmes donc de gilets pare-balles, d’explosifs, et autres armes et équipements divers et nous terminâmes par nous noircir le visage pour ressembler finalement comme deux gouttes d’eau à nos collègues d’outre-Atlantique. Je profitais de ce temps mort pour répondre à la question posée par Smith.

- Effectivement. L’artefact est toujours aux mains du lord. Nous ne pouvions pas prendre le risque de le voler alors que nous savions très bien que le NID nous le reprendrait.

Une porte coulissante s’ouvrit le long d’un des fourgons de la police anglaise, révélant un véhicule plein à craquer d’équipement informatique divers. Un homme casqué en sortit qui alla chuchoter quelques mots à l’oreille de son capitaine.

- Il est temps de partir messieurs. Vos voleurs viennent de s’arrêter devant un bâtiment de bureau désaffecté.

Je dis alors tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

- Mais nous ne les rattraperons jamais en voiture. Cela fait une éternité qu’ils sont partis d’ici.

Le capitaine sourit.

- Non, effectivement. Pas en voiture.

C’est alors que je les entendis, deux grondements sourds qui se rapprochaient de plus en plus de notre position. Au bout d’une minute, durant laquelle je n’arrivais pas à décrocher mon regard de ses deux points lumineux en approche, une brise artificielle souffla puis un vent puissant nous entoura alors que deux hélicoptères militaires se posaient devant l’entrepôt.

Le caporal Steiner se mit alors à crier pour couvrir le bruit des pales.


- Les Américains, vous montez dans le premier hélico. Notre groupe d’intervention montera dans le second. Profitez des cinq minutes de voyage pour vous décider concernant un plan d’attaque. Nous serons là pour vous épauler durant l’assaut, alors ne merdez pas !

Il n’y avait pas de place pour s’encombrer d’un prisonnier et de son gardien dans les deux engins volant. Je saluais mes quatre équipiers de grands gestes, tandis que leur hélicoptère les emportait dans la nuit noire, suivi de près par celui du caporal Steiner et de son équipe.

Il ne restait plus que moi, un traître du CIS, et une bande de policiers froids et distants qui me considéraient comme un garde-chiourme particulièrement encombrant. Je n’arrivais pas à leur en vouloir. De fait, si j’étais demeuré en arrière, c’était bien parce que nous ne leur faisions pas entièrement confiance.

La force d’intervention de la police anglaise nous fit monter dans une fourgonnette qui s’élança à la poursuite des hélicoptères à une allure frisant la démence. Tandis que j’usais de divers stratagèmes pour éviter de souiller les tapis de la fourgonnette avec mon repas pris plusieurs heures plus tôt, Johnson, lui, s’était muré dans un mutisme total.

Alors que le trajet s’éternisait, j’espérai que du coté de mes collègues, tout se passait pour le mieux…



***



- Vous avez vu la gueule qu’ils tiraient quand on est arrivé ?

Tout le monde l’avait vu, ce qui arracha des sourires et des éclats de rire aux dix hommes réunis. On se congratulait entre membres du commando. Cela n’aurait pas pu mieux se dérouler, tout s’était passé comme convenu. Il ne restait plus qu’à garder l’artefact dans ces bureaux désaffectés jusqu’à ce qu’un ponte de l’organisation vienne le récupérer, le lendemain. De l’argent facilement gagné.

Un des combattants, aux cheveux blond cendré et au visage angulaire était le seul à ne pas profiter du moment de relâche. De tendance taciturne par nature, il avait par-dessus le marché la conscience lourde… ce qui aurait dû être le cas pour tous…


- Vous n’oubliez personne par hasard ? Au lieu de rigoler et de…

- T’excite pas Bill. J’ai déjà prévenu la cellule des Etats-Unis que la mission avait été un succès. Ils vont extraire Brad dans la semaine.

- Très bien. C’est toi le chef Karl, mais uniquement tant que Brad n’est pas parmi nous. Je souhaitais juste te le rappeler.

Karl, Allemand d’origine turque, avait prit la tête des opérations quand Brad Williams était parti leurrer les personnes à la tête du programme porte des étoiles. Il savait à l’époque qu’il aurait du mal à fédérer toute l’équipe autour de sa personne pourtant charismatique. Si Brad ne revenait pas de sa mission pour une quelconque raison, il faudrait pour lui se débarrasser de certaines brebis galeuses… de manière définitive. La mise à la retraite n’existait pas dans ce métier.

Un des hommes de l’équipe, un colosse de deux mètres avec une épaisse barbe noire, était en train de regarder l’artefact sous toutes ses coutures tout en faisant bien attention de ne pas le toucher avec ses énormes paluches dévastatrices. Il ne s’agissait pas de détraquer l’objet. L’organisation pour qui il travaillait n’aurait pas vraiment apprécié. Il se tourna alors vers son chef d’équipe, le front ridé par la perplexité.


- Ça sert à quoi ce machin à ton avis, Karl ?

- A gagner dix milles dollars par tête de pipe Franck.

La plupart des hommes réunis éclatèrent de rire. Après le combat, la détente. C’était aussi pour ça que Karl était un chef d’équipe prisé et respecté par… presque tous. Pour ça et pour son professionnalisme. On disait également de lui que rien ne lui échappait, qu’il avait des oreilles dans le dos…

- Chut, en sourdine ! Vous n’avez rien entendu ?

- Tu te fais des idées Karl, il n’y a personne ici…

Le colosse s’interrompit, concentré, puis sortit son arme automatique.

- Il a raison, ce sont les pâles d’un hélicoptère. On va avoir de la compagnie.

Karl récupéra l’artefact qu’il déposa précautionneusement dans son sac pendant qu’il distribuait ses ordres.

- En formation par deux. Bill tu m’escortes. Les autres vous vous éparpillez dans tout l’immeuble. Il ne faut absolument pas qu’ils sachent que c’est moi qui ai l’artefact. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour les duper. Tirez pour tuer...


****



L’assaut avait été brutal. On entendait au loin la sirène des pompiers qui se rapprochait petit à petit alors que le bâtiment, face à nous, était en train de flamber. De là ou nous nous tenions le jeu de lumière était tout bonnement fantastique. Les flammes s’en allaient lécher les étoiles… enfin… lécher les nuages plutôt. Nous étions en Angleterre.

J’étais arrivé sur les lieux après la bataille… et je n’en étais pas mécontent. Le faux artefact avait été récupéré et le commando ennemi avait été neutralisé. Mes collègues avaient fait quatre prisonniers dont les Anglais ne souhaitaient pas s’embarrasser, à notre grand soulagement. Ils feraient la route avec nous, dans un avion spécial affrété par l’armée anglaise. Les six autres avaient été tués au cours de l’assaut par le commando constitué de mes collègues du SGC et des forces de la police anglaise.

Notre groupe n’était pas beau à voir…

Un des nôtres avait pris une balle. Le projectile avait traversé sans sectionner d’artère ni toucher d’organe vital, c’était une bonne chose. Un médecin pansa la plaie et procura des comprimés au blessé. Le toubib fourni par la police, accompagnerait le groupe jusqu’aux Etats-Unis pour surveiller la blessure. Une fois là-bas l’infirmerie du SGC prendrait le relais. Il n’y avait à priori pas à s’en faire.
Un autre de mes camardes avait le bras en écharpe. La personne s’était déboîtée l’épaule au cours du combat. Elle avait été remise par le médecin.

Dès que les bobos furent pansés, les anglais nous firent monter tous les cinq accompagnés de nos prisonniers dans un minibus en direction de l’aéroport. Ils étaient pressés que nous nous en allions, ce dont on ne pouvait pas vraiment leur en vouloir au vue de la pagaille que nous avions semée dans leur île en une seule soirée. Le véhicule s’engouffra dans l’aéroport militaire, circula un moment sur le tarmac, puis s’arrêta devant un avion de l’armée. Nos cinq prisonniers furent embarqués sur le champ, tandis que nous faisions nos adieux à Smith qui ne venait pas avec nous.

Je saisis la reproduction de l’artefact qui se trouvait dans mon sac puis souriais. C’était vraiment une copie d’excellente facture. Et si… Un engrenage se mit alors en place dans ma boîte crânienne. Des images s’affichèrent devant mes yeux m’indiquant le plan à suivre. Ce serait un jeu d’enfant ! La conclusion traversa mon esprit en un éclair : il faut tenter le coup.

Je dus dire ces cinq derniers mots tout haut car mes camarades me regardaient tous avec de grands yeux comme si j’étais un extraterrestre… un goa’uld pour le mieux.


- Je ne viens pas avec vous non plus finalement, je prendrais un avion civil demain. Il me reste un petit détail à accomplir… Les amis, ce fut un plaisir de travailler avec vous. Nous nous reverrons au SGC. Bon vol.

Je passais alors pour serrer la main de mes coéquipiers accompagnant le geste de quelques mots pour chacun.

- Boba, merci pour ta patience à mon égard, j’ai failli faire foirer la mission quelques fois. Scorzi je ne doute pas une seconde qu’on retravaillera ensemble un jour… peut être en labo sur un artefact… qui sait, après tout nous sommes tous deux des archéologues. Cara ton ingéniosité a sauvé la mission toute entière, le SGC a de la chance d’avoir une recrue telle que toi. Smith, c’était une idée de génie de se faire passer pour le chef des gardes, je te souhaite de bonnes vacances dans ce pays humide.

Puis je me retournais alors vers la troupe policière d’élite qui nous accompagnait et distribuais mes ordres. Dieux que j’aimais ça ! Merci O’Neill !

- Messieurs les Anglais, j’aurais besoin d’une poignée de vos hommes pour venir avec moi. Je vous dirais où vous rendre en chemin. En avant.

J’avais également un coup de téléphone à passer à O’Neill.






[hrp] Vous l’avez vu, je ne parle pas du tout de la prise d’assaut de l’immeuble. Cependant j’ai donné quelques pistes que vous pourrez suivre si vous le souhaitez. Boba je te laisse organiser l’assaut comme tu le souhaites. Vous pouvez interagir avec autant de policiers anglais ou d’ennemis que vous le souhaitez. Par contre laissez des ennemis pour tout le monde, répartissez-vous les cadavres… et les blessures ;D C’est votre dernier post Wink Samedi prochain je posterais un petit épilogue avec quelques révélations supplémentaires. Bonne semaine et bon rp.[/hrp]
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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1029.04.12 15:37

L’équipe se prépara avec les policiers à aller démanteler le réseau de terroriste travaillant pour le NID. C’était assez excitant, comme situation. L’ennemi ne devait pas s’attendre à ce revirement de situation et ils avaient toutes les cartes en mains pour réussir cette opération. Des hélicoptères arrivèrent pour prendre les unités, celle du SGC en premier, après s’être rééquipé normalement et foutu quelques couches de peintures de camouflage sur le visage. Le commando de Fett partit s’installer dans le premier hélico, sans Anderson qui était resté à l’entrepôt pour surveiller le traitre de Johnson. Smith s’était armé d’un fusil d’assaut, de quelques grenades et fumigènes, et d’une casquette pour recouvrir son crâne lisse et brillant. Il se fondit dans la masse de militaires et policiers, jusqu’à ce qu’il prenne place dans l’hélicoptère, qu’il s’attache au siège et qu’il mette un casque et un micro sur sa tête, au cas où il devrait communiquer avec le pilote.
L’engin prit son envol et traversa les plaines britanniques de cette région campagnarde, éloignées des grandes agglomérations britanniques. C’était un coin reculé du pays que Léon n’avait jamais eu l’occasion de fouler, et il n’y remettrait pas les pieds de sitôt, trop attaché qu’il était au charme de la vie londonienne.

Cinq bonnes minutes plus tard, l’heure de l’assaut final avait sonné. Il faisait nuit noire et chacun gardait son calme. Les pales des hélicoptères battaient l’air frais et faisaient fuir les chauves-souris, tel un présage annonciateur de ce qui allait arriver quelques instants plus tard. Cette mission avait pris une tournure différente, bien plus brutale et dangereuse encore. La tension était palpable. Boba Fett organisa un plan de bataille pour se préparer à réagir au mieux. Il n’était pas le plus fin tacticien que Smith avait pu avoir comme officier supérieur, mais il était logique, d’une simplicité efficace, et n’avait pas peur de prendre des risques. Il plaçait sa confiance en ses hommes, et Léon lui rendait la pareille.
Une fois les ordres donnés, seul les bruits des moteurs et des hélices vinrent perturber le calme alentour, du ciel jusqu’à la terre, où un immeuble de bureaux à première vue abandonné faisait office de camp de base pour les sbires du NID. L’instant d’après, l’équipe reçut confirmation du Capitaine Steiner et ils purent entrer en action, selon la procédure dictée quelques minutes auparavant par le Colonel.

Ils ne purent pas vraiment compter sur l’effet de surprise, vite évaporé par l’arrivée des hélicoptères dans la zone. Des coups de feu d’origine ennemie furent d’ailleurs tirés, sans grand danger, à partir des fenêtres de certains bureaux. Si l’ennemi avait eu le temps de se préparer à les recevoir, il fallait être d’autant plus attentif. L’assaut fut lancé à coup de fumigène et d’explosifs, et l’équipe du SGC, suivie de près par la police anglaise, s’infiltra dans le bâtiment de manière prudente mais rapide. Le doigt sur la gâchette, Smith n’hésiterait pas à faire feu. Il n’aurait aucun remord. Le plus important serait de ne pas faire feu sur un ami, pensa-t-il, jetant un regard peu confiant vers les policiers anglais, avant de reprendre confiance en leurs compétences et de traverser les rangées de bureaux et de box vides. La lampe de son fusil d’assaut éclairait devant lui, et il repéra rapidement des ombres s’agiter au loin, avec une gestuelle nerveuse et peu confiante, bien différente de celles de ses coéquipiers et du commando qui les accompagnait. Des coups de feu éclairèrent l’enfer de ce décor bureaucratique, ainsi que les visages sombres qui se cachaient derrière les viseurs des armes automatiques. Des cris, des ordres, des bruits de pas, de course même, et des impacts de balles, autant de sons qui alertaient l’ouïe de l’ancien SAS et qui constituaient son champ de vision, à défaut d’avoir une lumière totale pour l’éclairer. La tête baissée, il atteignit la fin d’une rangée de bureau en faisant bien attention de ne toucher aucune corbeille vide ou siège à roulette sur son passage, de peur d’alerter un ennemi proche d’un bruit trop suspect.
Il tendit l’oreille par-dessus le vacarme des combats, et perçut deux voix non loin de sa position, postées dans le box juste derrière sa rangée. Léon jeta un œil en arrière et fit signe à ceux qui le suivaient de le couvrir. La seconde d’après, deux-trois silhouettes alliées se dressèrent et arrosèrent le paysage de rafales courtes et aléatoires, mais assez efficaces pour contraindre l’ennemi à baisser la tête.
C’était le moment. Smith bondit sur ses jambes et courut vers la position ennemie. La fusillade avait créée une atmosphère fantomatique et lugubre, laissant la fumée encercler les hommes et provoquant des toux chez certains d’entre eux. C’est ainsi que Léon tomba nez à nez avec l’un des terroriste. Le choc de leurs corpulences priva l’anglais de son fusil d’assaut, qui glissa bêtement de ses mains. Il ne tarda pas à réagir, reprenant pied et envoyant son talon dans la mâchoire de son adversaire. Enfin, c’est ce qu’il crut, car en réalité, il s’agissait de son épaule. Quand la fumée se dissipa légèrement de sa silhouette, il vit que l’homme en question faisait un bon deux mètres au minimum, soit une trentaine de plus que Smith. Celui-ci attrapa l’ancien SAS par la taille et le serra très fort, lui coupant la respiration, tandis qu’il s’acharnait à essayer de se dégager les bras pour le frapper en retour. La proximité de leurs corps dégagea une forte odeur d’homme dans les narines de Smith, qui sentit aussi les poils distordus d’une longue barbe lui griffer le nez.
Il consuma le dernier souffle qu’il possédait en magasin pour prendre un avantage, petit mais suffisant, pour donner un coup de tête à l’homme qui l’étouffait, mais celui-ci ne lâcha pas prise. Léon sentait petit à petit les forces le quitter, et au fond de lui il bouillonnait de frustration à l’idée de mourir maintenant, d’une telle manière… Heureusement, il n’était pas seul dans cette lutte et un tir ami toucha le colosse dans le haut du dos, libérant Smith de son emprise. Il reprit une bouchée d’air et partit à l’attaque, envoyant une suite de coups au visage de l’homme, comme s’il s’agissait d’un punching-ball qui en redemandait encore et encore. Il devait avoir le teint aussi rouge qu’une tomate, quand Léon envoya un ultime revers de la main droite claquer contre le nez ensanglanté de son adversaire.
Le géant tomba sur un genou et Smith profita de ce moment de faiblesse pour le mettre K.O d’un coup de genou, qui priva l’homme de quelques dents tellement le choc fut brutal.
Un agent de police anglais arriva à sa hauteur, probablement celui qui lui avait sauvé la vie. Il était sur le point de le remercier quand il vit l’homme à l’uniforme se tordre de douleur, touché à deux reprises par derrière, par le deuxième ennemi qui était là et qui était resté caché dans le box pendant la bagarre avec l’armoire à glace. Cet homme prit ensuite pour cible Léon, qui s’abaissa et fit une roulade en avant afin de récupérer son fusil d’assaut et de tirer à son tour, ne ratant pas sa cible. Le policier touché devait être vengé, et son agresseur fut troué de part et d’autres sans aucune sommation.

Petit à petit, la fumée laissa place à la vue du sang, les cris de rage aux hurlements de douleur, l’odeur de la sueur à celle de la mort. Le combat était terminé. Six des agents ennemis avaient été capturés et les autres avaient été tués. Certains s’étaient comportés comme de véritables fanatiques, prêts à se retrancher dans les petits coins pour mourir l’arme à la main. Smith appela un médecin à l’aide pour le policier touché. Fort heureusement il avait mis son gilet par balle. Quant au colosse ennemi, assommé, il fut emmené avec d’autres prisonniers.
L’anglais du SGC sortit à l’extérieur afin de faire le tri dans sa tête. Il retrouva plusieurs de ses coéquipiers, blessés, mais rien de très inquiétant. La hargne de leurs ennemis leur avait donné du fil à retordre, mais la victoire finale leur revenait…

Un peu plus tard, alors qu’ils avaient pu se laver et se soigner les petits bobos, l’équipe fut conduite à l’aéroport, prête à repartir aux Etats-Unis. Toute l’équipe… Sauf Smith. L’homme comptait rester un peu dans son pays, comme prévu, et retourner à Londres voir son oncle. Mais il ne fut pas seul à rester sur le bord de la piste. Anderson se désista aussi afin de poursuivre une idée farfelue que lui seul détenait en tête. Léon ne le questionna pas, se contentant de le remercier pour le compliment fait, et fit ses aux revoir au reste de l’équipe du SGC, en leur souhaitant bon rétablissement pour ceux qui avaient connus des petits pépins physiques.
Ce n’est que quand l’avion prit les airs, sous la couverture réchauffant et rougeoyante du soleil levant, que Léon Smith quitta les lieux, le sentiment du devoir accompli…
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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1001.05.12 12:18

Plusieurs véhicules déboulèrent dans l’entrepôt. Un policier plutôt joufflu s’approcha et se présenta comme le chef de cette équipe. C’était ça les forces spéciales anglaises ?! Les bobbies du coin ? Je me présentais comme le chef du commando américain, et je leur confiais, sans douceur, notre prisonnier.

-« J’espère qu’il ne s’échappera pas… »

Je n’avais pas vraiment confiance dans cette équipe. Le capitaine anglais me dévisageait, je le regardais également droit dans les yeux. Il lâcha prise le premier. Micheal, pour préserver l’entente entre les deux équipes, se porta volontaire pour garder Johnson. J’acquiesçais. Les anglais nous prêtèrent quelques équipements pour la mission. Je récupérais un gilet pare-balle en plus de deux flash-bangs. Puis, lorsque les braqueurs furent localisés, nous prenions place à bord d’un hélicoptère, les anglais prenaient place à bord d’un second. Notre taxi s’éleva dans les airs, laissant Anderson, Johnson et quelques anglais en bas. Je mis le casque audio sur mes oreilles, afin de dialoguer avec tout le monde.

[Radio] Ok, le commando est situé dans un immeuble d’affaires haut de trois étages. Le plan est simple, le commando américain débarque sur le toit de l’immeuble et le commando anglais devant les entrées du rez-de-chaussée. A mon signal les deux équipes pénètrent en même temps dans l’immeuble. Sommez les de se rendre, si ils résistent, abattez-les. Steiner, reçu ?

L’anglais confirma mes instructions, comme le reste de mon équipe. Le voyage ne dura pas longtemps, quelques minutes seulement. Notre hélico se posa sur le toit de l’immeuble. Personne ne nous attendait. Je sautais de notre transporteur, sécurisant la zone. Une fois tout le monde sur le toit, l’hélico s’éloigna, suivit du second. Nous nous approchions de la porte d’accès aux étages inférieurs. Elle n’était pas verrouillée. Tout le monde se mis en place. Des coups de feu retentissaient déjà, les anglais devant subir des tirs depuis les fenêtres du bâtiment. J’entrouvris la porte et des balles passèrent près de moi. Je refermais vite fait, sentant la porte vibrer sous les impacts.


-« Un tireur en bas. Je balance une flash. »

Je dégoupillais la grenade et je la lançais derrière la porte. Il y eu une explosion de faible puissance et je m’élançais dans l’escalier arme à la main. Un homme aveuglé se tenait devant moi. Je lui criais de se rendre mais il préféra braquer son arme vers moi. Sans hésiter, je l’abattais d’une balle dans la tête. Nous descendions l’escalier pour arriver au troisième étage. Il était vide. Nous nous engouffrions dedans pour le vérifier. Nous pûmes arriver aux fenêtres sans problèmes. De là, je pouvais même voir les anglais pénétrer par l’entrée du rez-de-chaussée. Deux voix s’élevèrent du fond de l’étage. Je me retournais, et pouvias voir Smith courir dans leur direction. Il s’en suivit un combat à main nues avant qu’un des membres de notre équipe abattit les deux adversaires.

-« On continue ! Smith debout ! »

Nous descendions au second étage. Des silhouettes se tenaient près des fenêtres. J’indiquais que l’on refaisait le coup de la flash bang. J’en balançais une nouvelle, puis je galopais à travers l’étage en criant de se rendre. Un fut plus rapide et riposta. Une rafale passa près de moi, mais je ressentis une vive douleur à la cuisse droite. Je m’effondrais par terre, trouvant un maigre abri et ripostant avec mon MP5. Plusieurs minutes plus tard, la fusillade prenaient fin, la plus part du commando adverse étant à terre. J’improvisais un bandage sur ma cuisse. L’équipe anglaise nous rejoignit, le faux artefact en main. Nous rassemblions les prisonniers à l’extérieur, avant que le bâtiment ne s’embrase. Un infirmier anglais s’occupa de moi, pansant correctement ma plaie, qui n’était pas trop grave, la balle ayant passée de part en part du muscle. Par la suite, nous étions conduit à l’aéroport. La les adieux se firent, Anderson restant en Angleterre pour finir un petit travail.

-« Vous avez réussi à vous en tirer, quand bien même vous avez fait de grosses boulettes. A une prochaine fois. »

Smith restait également dans son pays, mais pour des affaires privées cette fois-ci.


-« En espérant vous revoir bientôt au SGC. »

Puis nous décollions à bord d’un avion pour les Etats-Unis, avec un infirmier en plus à bord pour moi.


-« Je vous félicite tous pour cette mission, en particulier Mallory, pour sa première mission. »

Et maintenant du repos ! Ou pas.
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Franz Scorzi
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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1004.05.12 17:41

Avec les policiers Anglais notre équipe allait pouvoir prendre "soin" de cette équipe et de ce réseau de véritable bandit, et ceux -ci nous avait emmener des nouveaux jouets... Plus des hélicoptères... Que demander de plus ? Je ne sais pas. Mais là n'était pas la question, nous devions faire rapidement mouvement vers le lieux où se trouvaient nos nouveaux ennemis. Nous nous préparions à entrer dans les hélicoptères tandis que le colonel plaça le prisonnier sous la "protection" des policiers Anglais. Ce qui était sur c'est que cette fois il n'y aurait aucune esquive pour lui, il allait croupir en taule et c'était assez fun d'y penser... Car on ne le dira jamais assez mais le crime ne paye pas. Ou du moins par sur le long terme.

Nous arrivions, après cinq minutes de transit aérien, et il faisait une nuit aussi noire que le plus profond des trous noirs. En plus on savait qu'il y avait des mercenaires dans le bâtiment et avec la chance qu'on avait ils nous avaient déjà repéré. Je veux pas me plaindre mais arriver en hélicoptère en pleine nuit est bon pour l'effet de surprise mais beaucoup moins bien pour la discrétion. Je chassa cette idée de mon esprit et arma le chargeur de mon arme, on allait avoir du travail si l'on voulait mettre hors d'état de nuire les mercenaires et récupérer notre bien. Question de prestige et d'étique surtout.

Alors que nous allions lancer l'assaut, enfin quelques secondes avant que le colonel ne balance une grenade flash dans les locaux des mercenaires je pu observer le reste de l'équipe. Il y avait un silence presque mortuaire et une concentration d'une grande intensité qui régnais dans les regards. Le combat allait bientôt commencer et déjà les ordres commençaient à fuser dans tous les sens, chacun avait son objectif, rester en vie et mettre la main sur les mercenaires, mort ou vif. C'est comme cela que je l'ai compris... Après je n'étais pas sur d'être bien vu si j'en tuais... Bon et bien il faudra se contenter de les blesser.

Le colonel enfonça la porte quelques instants après que sa grenade flash ai éclaté dans la salle, les tirs provenant de l'intérieur se firent d'une grande intensité et nous dûmes rapidement trouver des abris à l'intérieur du bâtiment pour ne pas être touché par les tirs adverses. Dans ce chaos je perdis de vue les autres membres de l'équipe, me retrouvant "seul" avec deux policiers dans un des coins du bâtiment. Nous nous mimes à avancer prudemment et à tirer sur tout ce qui bougeait et dieu sait qu'il y avait des choses qui bougeait.Pendant un petit moment nous sommes resté coincé dans un recoin, bloqué par les tirs de deux mercenaires, mais l'intervention des autres membres de la team nous permit de continuer notre avancé vers les différents étages du bâtiment.

Je ne pourrais pas dire combien de temps le combat dura, mais ce qui est sur ce que je ne le vis pas passer tant cela me faisait étrange de me retrouver une nouvelle fois en opération et en plein combat avec des soldats du SGC... Enfin je n'en pris réellement conscience qu'au moment où on entraient dans un mini van avec des prisonniers en prenant la direction de l'aéroport le plus proche. Les autorités locales ne voulaient plus de nous sur place, normal quand on voyait le boxon qu'on avait mis dans leur pays en une seule nuit... Bon ok nous n'avions pas le choix et nous avions fais au mieux... Ils auraient pu au moins nous remercier... Mais non....

C'était bien les anglais ça...

Après notre arrivé à l'aeroport je remarquais que quelques uns d'entre nous étaient blessé, heureusement les anglais les avaient soignés et ils pouvaient aller directement vers le SGC avant de recevoir plus de soin. C'était du bon boulot, nous pouvions être fier de ce que nous venions de faire mais j'aurais quand même préféré ne pas avoir à utiliser d'arme pour le moment. J'avais peur de ne pas réagir de la bonne façon... Mais mon état prouvait le contraire et comme je n'avais pas fait trop de merde durant cette mission j'avais peu de chance de me faire remonter les bretelles..

C'est donc avec un petit sourire que je m'assoupis dans l'avion nous conduisant aux Etats-Unis... Le trajet allait être long autant en profiter....

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Cara Mallory
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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1004.05.12 19:21

Cara avait accueilli l’uniforme d’assaut avec joie, enfin elle revêtait quelque chose qui lui correspondait plus. Elle ramena ses cheveux en une longue tresse et passa le maquillage camouflage. Elle n’était plus la jolie petite cavalière qui avait accompagné l’autre vermine anglaise dans la jolie robe, elle était redevenue le soldat. Elle rejoignit le reste de son équipe, elle faisait vraiment toute petite à côté de l’équipe anglaise qui leur prêter main forte. Cara sauta allègrement avec un large sourire dans l’hélicoptère mis à disposition. Elle était avec son équipe et écoutait les diverses stratégies.

Le trajet n’a pas duré longtemps, au bout de cinq minutes, dans la nuit, Cara arriva sur le site que le mouchard avait indiqué. Elle regarda ses coéquipiers, tous avait l’air détendu et elle se demanda si tous éprouvait le même plaisir qu’elle à l’approche du combat. Avant de descendre de l’appareil elle chargea son P-90 et vérifia si elle avait toujours son couteau, elle préférait toujours le corps à corps que les combats à distance, on en retirait toujours plus d’adrénaline.

Tous se déployèrent lorsque que l’équipe mit pied à terre. Boba donna ses ordres et Cara se dirigea vers son objectif. Ce dernier enfonça la porte et envoya une bombe flash, à l’intérieur toutes les personnes devait se retrouver aveuglés mais maintenant aussi sur les nerfs. Cara savait qu’elle devait faire attention, elle avait tendance à tuer facilement si elle ne faisait pas attention.

Un chaos s’en suivit, et toute l’équipe fut séparée. Elle se retrouva accompagné d’un autre soldat anglais donc valait mieux compter sur soi-même. Elle entendit les balles sifflait, elle repéra un des tireurs et le blessa à la jambe, si il se relevait elle n’hésiterait pas à l’achever. Le soldat à côté de Cara s’écroula, touché par une balle. Cara se baissa pour prendre son pouls, il était vivant mais sonné.

Elle sentit que quelqu’un arrivé, elle se retourna près à tirer avec son P-90, et se pris un coup de pied en pleine tête. Son arme se retrouva loin d’elle et Cara sentit le gout du sang dans sa bouche. Elle se releva et sauta sur son adversaire.

Pour être franche, Cara enchaina les coups mais le coup l’avait un peu ralentit. Elle se réussi pas à bloquer une prise et elle se retrouva complétement retourner. Elle essaya de se dégager et le seul résultat fut une douleur fulgurante à l’épaule gauche. Elle devait s’être déboité, la douleur fut vite remplacée par de la colère. Avec une prise à l’aide des pieds elle le mit à terre, elle se plaça sur lui mais elle il la repoussa, la douleur commençait à se faire de nouveau sentir malgré toute sa volonté de passer par-dessus. Cara ne souvenu pas vraiment ce qui se passa mais elle se retrouva avec un couteau avec du sang et l’homme à terre. Elle se laissa glisser contre un mur
.

*Purée ça fait un mal de chien*

Le reste fut flou, elle ne parla pas de l’épisode qui a suivi son déboitement. Tant qu’on ne lui en poserait pas la question ça n’était pas nécessaire. Le médecin lui remit assez vite l’épaule, il voulait l’anesthésier mais elle lui rétorqua qu’un bout de tissu dans la bouche irait plus vite. C’est sceptiquement que le médecin lui remit l’épaule. Avec un bras en écharpe elle rejoignit le reste des membres de son équipe. L’heure du retour sonnait, Cara s’installa confortablement dans son fauteuil, elle avait besoin de sommeil. Elle passa le reste du voyage comme ça en train de dormir et elle n’était pas la seule…
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Michael Anderson
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MessageSujet: Re: MJ Plans de vol : Suite   MJ Plans de vol : Suite - Page 2 No_new1009.05.12 10:01

L’ascenseur se mit en branle, descendant lentement dans les entrailles de la terre. De la sueur perlait sur mon front. Des observateurs extérieurs auraient parié leur solde du mois qu’il s’agissait de la conséquence fâcheuse d’une quelconque appréhension au vue de l’entretien qui allait suivre, mais ce n’était pourtant pas le cas. Je souffrais juste d’une légère claustrophobie que je n’avais jamais avoué à quiconque par peur de moquerie. Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, elles laissèrent apparaître un couloir, aux mêmes couleurs monotones que le reste de la base. Je tamponnais mon front moite à l’aide d’un mouchoir que je sortis de ma poche puis l’y remis. Une fois cette tâche accomplie, je m’avançais. Il y avait un garde en faction devant une porte au milieu du corridor. Je m’approchais de lui et le saluais.

- Bonjour, je voudrais m’entretenir avec le prisonnier.

- Tout de suite monsieur Anderson. On m’avait prévenu de votre visite.

Le garde ouvrit la lourde porte qui grinça sur ses gonds. Ce simple son suffit à me faire dresser les cheveux sur la, tête. C’était lugubre à souhait. Je franchis le pas de la porte et m’arrêtais devant la seule cellule de la base pour le moment occupée. Un homme était allongé sur le lit de piètre qualité que la cage de cinq mètres carré contenait. Le matelas forma presque un « V » sous le poids de l’homme lorsqu’il se mit en position assise pour accueillir son visiteur.

- Salut Brad.

- Michael ! Comment ça s’est passé ? Personne n’a rien voulu me dire !

- Personne n’a confiance en toi Brad.

- C’est vrai que cela doit jouer un petit peu. Surtout en pensant que c’est moi-même qui gardais les cellules de cette même prison il n’y a pas si longtemps que ça. Est-ce que tout s’est déroulé comme prévu ?

Je me remis alors en mémoire la mission qui avait eu lieue deux jours plus tôt : le vol de l’artefact qui nous avait ensuite été repris par des hommes cagoulés, les révélations concernant la trahison de Johnson, la neutralisation de la cellule anglaise du NID par nos soins, ainsi que ce que j’avais révélé à mes collègues concernant la duplicité de Brad et mon manque de confiance en lui… Je me fis l’effet d’un super héro au costume rouge et bleu et à la lettre « S » stylisée dessinée sur sa poitrine… Seulement c’était le « S » de… Super Menteur. Car je n’avais pas été tout à fait honnête avec mes compagnons d’infortune… Mais j’avais des ordres et une mission à remplir.

Je souris alors et fis un clin d’œil au prisonnier.


- A la lettre Brad, à la lettre…

L’ex agent du Nid frappa violemment la paume de sa main gauche avec son poing droit, visiblement enchanté par la nouvelle.

- J’aurais aimé être là quand cette raclure de bidet a été arrêtée.

- Je dois dire qu’il a été pour le moins… grossier à mon égard.

- Ça ne m’étonne pas, tu fais souvent cet effet là aux gens Michael. Personne n’est au courant concernant mon vrai rôle dans cette mission ?

- Personne. J’ai dit à l’équipe et à Johnson que j’avais eu des doutes te concernant et qu’ O’Neill connaissant l’existence d’une taupe au sein du CIS avait décidé d’enquêter…

- La bonne blague ! Vous ne verriez pas un éléphant dans un corridor ! Si je ne vous avais pas dit que Johnson était véreux vous ne l’auriez pas découvert avant… bah jamais.

Je ne pouvais pas le contredire là-dessus. Lorsque Brad était arrivé avec SG-8 et avait tout de suite demandé à me voir, il m’avait révélé que les ex agents du NID l’avait envoyé dans la base pour nous inciter à voler un artefact en Angleterre. Artefact qu’ils voulaient récupérer pour eux-mêmes. Au lieu de faire le sale boulot, ils avaient décidés que discréditer le SGC serait une meilleure méthode. La chaîne de commande du SGC prévoyait que le général prévienne le CIS avant de lancer une pareille mission, et par ce biais un membre de l’organisation criminelle nous serait envoyé pour vérifier que tout se passerait pour le mieux. Le rôle de Brad dans tout ça était donc de nous convaincre de participer à cette mission. Mais il avait décidé de jouer à l’agent double en nous révélant à la lettre le plan de l’organisation criminelle. Nous avions ensuite longuement discuté avec O’Neill d’un plan de bataille pour contrer leur objectif. Il fallait les convaincre du vol de l’artefact pour qu’ils se découvrent ce qui aurait prouvé par la même occasion l’implication d’une taupe au CIS. Il ne restait plus ensuite qu’à démanteler la cellule en Angleterre grâce à un émetteur gps. Un jeu d’enfant. C’était la seule façon d’opérer afin que l’organisation soit maîtrisée sans que Brad soit compromis. Brad avait eu une seule exigence…

- J’ai fait croire aux membres de l’équipe que c’était une idée du général de ne mettre au courant personne. Il ne t’en est pas vraiment reconnaissant.

- Cette condition était vitale pour moi. Pour que le plan réussisse il fallait que Johnson ne se rende compte en aucun cas de l’étau qui se resserrait petit à petit autour de lui. Je ne voulais pas que quelqu’un foute tout en l’air, ce qui aurait compromis ma position dans cette organisation.

Il avait bien entendu raison. Mais au fond de moi j’étais persuadé que mes camarades auraient accompli au mieux leur mission même en connaissant le vrai visage de Johnson.

- C’est demain qu’on te transfère à Washington ?

- Oui, demain je retrouve enfin ma liberté.

- Tu es sûr que…

- Pour une énième fois Michael, c’est moi-même qui ai demandé à mes hommes de n’employer que des moyens non létal. Et le général a prévenu les hommes du convoi de ne pas leur résister.

- Ta couverture…

- Est en béton armé. On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace Michael. Pour l’agence, je me suis fait doubler, comme eux. Ce que tu as révélé à Johnson concernant l’enquête d’O’Neill devrait me mettre hors de soupçon. C’était un excellent mensonge Michael, bravo.

- Parce que tu crois que l’agence…

- Je ne pense pas que l’agence ai de quoi libérer Johnson et les hommes capturés en Angleterre. Comme ce ne sont pas mes voisins de cellule, je suppose que le général les a fait transférer à Washington ? Par contre je suis certain qu’il y aura du monde pour consulter les comptes rendus du SGC ou ceux des interrogatoires de ces hommes. Les anciens agents du NID sont partout. Et les cellules sont cloisonnées. Je suis loin de connaître l’ensemble de la toile.

- Tu vas me laisser terminer une phrase dit ?

- Voila, c’est fait.

Je grinçais des dents. Cet homme avait la fâcheuse tendance à me faire sortir de mes gonds. Je décrispais ma mâchoire et enchainais.

- On aura un moyen de te contacter ?

- Aucun moyen. Ils sont trop malins pour que je prenne un tel risque. Je vous contacterais moi-même régulièrement pour vous mettre au parfum.

- Tu sais que j’ai dû faire preuve de persuasion pour faire accepter au général ton plan. Bien que tu nous aies aidés en Angleterre, je dois dire qu’O’Neill n’est guère chaud pour te laisser filer.

Brad fit deux pas dans ma direction et me fixa de son regard intense. Aucune trace d’ironie ou de raillerie (ce qui est plutôt exceptionnel le concernant) lorsqu’il me posa sa question.

- Et toi tu en penses quoi ?

- Je pense que sans toi, notre président ne serait plus de ce monde et un artefact inestimable serait en possession du NID et non en la nôtre.

- Artefact que tu n’as pas récupéré de toute façon je te le rappelle. Vu que vous l’avez laissé dans sa vitrine comme le plan le suggérait.

- Ah oui pardon… j’ai parlé avant de réfléchir. Au revoir Brad.

Je pivotais alors sur mes talons, mal à l’aise, et me dirigeais vers la porte de sortie.

- Eh Michael !

Je levais les yeux au ciel, puis me retournais tout doucement, un sourire de façade accroché à mes lèvres.

- Oui Brad ?

- Je ne sais pas comment tu t’es débrouillé, vieux renard, mais je te souhaite bonne chance dans ton étude de la base de donnée de l’artefact…


****



Deux jours plus tôt, château de lord McFear


En débouchant dans le hall du château, le système d’alarme agressa mes sens. L’ambiance qui régnait dans ces lieux était chaotique. Des hommes couraient dans tous les sens, pataugeant dans un mélange d’eau et de mousse épaisse. Malgré cela, toujours impeccable, le lord trônait au milieu de la salle de réception, tel un monarque, distribuant ses ordres d’une voix forte pour couvrir le bruit du remue-ménage. Lorsqu’il nous vit, il vint à notre rencontre.

Le capitaine Steiner montra ses papiers d’identification et me présenta comme étant un collègue venant des Etats-Unis.


- Messieurs bonjour, vous tombez bien nous venons tout juste de nous faire cambrioler, mais chose étrange il ne manque rien, ils ont juste découpé une de mes vitrines sans…

Les policiers Anglais n’étaient pas au courant de mon vrai rôle dans cette affaire... Heureusement pour moi. Si cela avait été le cas, ils ne m’auraient pas laissés accomplir ce que je m’apprêtais à faire. Le secret qui entourait le projet porte des étoiles avait parfois du bon.

La réussite de la mission reposait maintenant sur mes épaules et dépendait entièrement de mes capacités d’acteur. Je pris une grande respiration et me lançais.


- Vous vous doutez bien que nous ne sommes pas arrivés ici par hasard lord McFear... Laissez-moi deviner, il sont passés par le plafond tandis que deux autres personnes faisaient partir un petit incendie pour assurer leur retraite ?

La mâchoire inférieure du lord s’abaissa, marquant la stupeur dans laquelle son propriétaire était plongé.

- Mais oui, mais comment…

- C’est la signature de ce génie international du crime qui est connu sous le nom de Sethos. Il ne perpètre jamais lui-même ses vols. Son organisation criminelle est très étendue. Si je suis ici c’est à cause de ses nombreux forfaits dans mon pays. Saviez-vous qu’il détient actuellement la plus importante collection privée au monde ?

Je n’ose le révéler à mon hypothétique lecteur mais… je m’amusais comme un petit fou.

- Non, je… Mais il n’a rien pris, je vous assure !

- La plupart des gens ne savent même pas qu’ils ont été cambriolés. S’ils ont découpé une vitrine s’est qu’ils ont remplacé votre objet par une copie, il n’y a pas à en douter. J’en mettrais ma main à couper.

- Quoi ? Mais…

- Je vous rassure, le capitaine Steiner et son équipe, ici présents, ont accompli un travail formidable en appréhendant vos voleurs alors qu’ils s’apprêter à quitter le pays. Monsieur, voici votre objet. Je vous le restitue.

Coup de théâtre suprême, je brandis sous le nez du lord l’artefact en question. Ses yeux s’agrandirent de stupeur, puis il m’arracha l’objet des mains, tout en jetant un regard suspicieux dans toutes les directions (même au plafond. Chat échaudé craint l’eau froide).

- Je ne sais pas bien comment vous remercier. Oui c’est bien l’objet en question, je le reconnaitrais entre mille ! Que puis-je faire pour vous exprimer ma gratitude ?

- Rien du tout milord, nous n’avons fait que notre métier.

Je fis mine de m’éloigner, puis tel Colombo ayant oublié un énième détail je me retournais. Il ne me manquait que le cigare et l’imperméable. Oui je m’amusais décidément follement.

- Attendez… Où avais-je la tête ? En fait nous aurions besoin de la copie qui se trouve dans votre vitrine. Elle nous fera peut être remonter jusqu’à Sethos.

- Bien entendu. C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier.

Le lord claqua deux fois des mains, puis un homme apparu en trottinant, débouchant d’une pièce du rez de chaussée.

- Rends-toi utile Brett, va chercher la copie de l’objet au premier étage, dans la vitrine qui a été découpée. Et cette fois-ci ne te fais pas assommer en chemin ! Et dieu du ciel profites-en pour éteindre ce système de sécurité ! Je paye grassement une bande d’incapable !

L’intéressé jeta un regard noir à son patron puis disparut à l’étage.

L’homme mit cinq minutes pour revenir. Les cinq minutes les plus longues de ma vie, où je m’attendais à tout moment à ce que le lord mette au jour ma duplicité. Au lieu de cela, il ne quittait pas des yeux son objet, le visage rayonnant de joie… il fallait espérer que la copie soit aussi bonne que je le pensais…
Lorsque le garde revint, il présenta l’objet au lord qui s’en saisit puis le tendit dans notre direction.


- Voila messieurs, j’espère que cela vous aidera à trouver ce Sethos.

- Oh croyez-moi cela me sera d’une grande utilité. Merci Mylord.

Je rangeai l’objet dans mon sac, tremblant comme une feuille, puis je pivotai sur mes talons et sortis de la salle à grandes enjambées. Une fois monté dans la voiture et à une distance confortable de la propriété du lord, je soupirais.

La mission avait été un succès total. Le plan de vol de mon équipe avait été réalisé à la perfection conduisant à la découverte d’une taupe et à l’arrestation de membres d’une organisation criminelle. Le plan de vol des anciens du NID avait été quant à lui un échec. Et au final mon plan de vol avait permis de mettre enfin la main sur la base de données alien. Trois plans de vol pour un seul objet… J’espérais vraiment qu’il en valait le coup…


FIN


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