Et une semaine aux arrêts, une longue semaine dont je ne verrais peut être jamais la fin. Le général m'avait collé un garde qui restait avec moi 24h sur 24. Dans ce genre de condition je ne pourrais certainement pas aller voir Alicia et je dois avouer que dans ce genre de situation je n'en avait pas trop envie... Et pourtant il y avait tellement à faire, des analyses médicales, psy et autre test psychomoteur ou je ne sais pas trop d'autre. En ce moment je me trouvais dans mon bureau à analyser de précédentes recherches que j'avais réalisé lors de mon "exil" quand je reçus la nouvelle convocation du Docteur responsable de mes tests et analyse, et apparemment le soldat qui me surveillait avait lui aussi reçut la convocation, histoire de vérifier que je me rendrais bien sur place pour participer à ce test.

L'homme vint se placer en face de moi sans rien dire, je comprenais ce qu'il me disait avec son regard, et franchement il y avait encore des gens capable de nous faire chier avec des tests... Ma fois il fallait bien les faire alors autant les faire de mon plein gré avant que l'on ne me force à les faire dans un hôpital civil avec une superbe chemise équipée de manches attachées dans le dos.... Un style très très moyen à mon humble avis.

Je me suis levé et nous avons pris la direction de l'infirmerie. Durant tout le trajet l'homme ne disait rien et restait sur ses gardes comme si j'allais l'attaquer dans les minutes qui suivaient. Comme si je n'avais que ça à faire, ce qui est sur c'est qu'il était armé d'un 9mm et que je ne voyais aucune raison de l'attaquer... Non mais c'est vrai quoi, j'avais juste un horrible mal de crâne alors....

Le trajet jusqu'à la salle d'examen fut plutôt long, ou alors c'est moi qui le voyais plus long que prévu. En même temps j'avais peur de tomber sur Alicia.... Et je devrais lui expliquer cette situation... Pas facile pas facile.. Le niveau d'infirmerie était presque vide à cette heure de la journée, et pourtant il était tellement vivant parfois... J'arrivais pas à croire que je pensais à cela en ce moment même...

Je passais plusieurs couloirs pour finalement entrer dans le bureau ou se trouvait le Docteur Mackenzie. J'avais déjà passé les examens médicaux et les scanner et bien entendu il n'avait rien découvert de plus que la dernière fois... Je commençais à me poser de belles questions quand à mon état mental... Non je déconne, j'avais confiance en moi et en mon état psychologique.

L'homme me fit asseoir en face de lui... J'étais un peu stressé mais bon il fallait le faire et le faire bien pour que je retourne en mission et pour que le molosse se trouvant non loin de moi disparaisse le plancher...

Docteur Mackenzie vous m'avez demandé ?
Oui professeur Scorzi, je vais vous faire passer une série de test pour analyser votre état psychologique. Est ce que vous êtes d'accord ?
Oui bien sur doc.

L'homme me sortit une série de dessin et de forme plus ou moins étrange, je ne savais pas quoi en penser pour le moment.

Décrivez moi ce que vous voyez sur ces images...

Spoiler:

La première serait une tortue tandis que le deuxième serait plutôt la gueule d'un chien de type berger Allemand.

Je ne sait pas ce que cela voulais dire pour lui mais en tout cas mais il hocha de la tête tout en écrivant dans mon dossier... Je ne savais pas trop quoi en penser de tout cela mais en tout cas le test dura pendant deux bonnes heures ou l'on avait analyser et étudier des images et des formes toutes plus différentes les unes que les autres. J'arrivais à rester calme tout au long de l'analyse mais je commençais à peut à me demander ce qui allait se passer si l'analyse ne plaisait pas à ce bonhomme...

Mais rien de plus se passa, il me libéra et m'indiqua qu'on devrait se revoir sous peu pour un autre test. je ne savais pas trop quoi en penser mais en tout cas je lui dis au revoir juste avant de sortir de la salle en faisant bien attention d'éviter Alicia... Il n'était pas question que ma future femme me voit dans cet état fort déplaisant et ennuyeux pour moi. Sans parler qu'elle allait surement vouloir m'aider dans mon job de remise à niveau et amélioration de moi même....


Trois jours plus tard, salle d'examen du SGC, 17h35

La suite des analyse fut... Éprouvant. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que cela soit poussé à ce moment là. Je ne m'attendais pas à ce qu'il pousse la connerie jusqu'au point de non retour. C'est ce que je me disais quand j'entrais dans la salle d'examen. Que je vis que la salle n'était presque pas éclairée, que tout se basait comme lors de la précédente mission... Le militaire était toujours derrière moi à me surveiller...

J'observais le doc et dans ses mains il avait une série de feuille avec une série de dossier plus ou moins remplit et des rapport de mission qu'il semblait avoir lu et relu en long en large et en travers...

Doc.
Bon nous allons commencer tout de suite. Je vais vous poser toute une série de question et vous devrez répondre en toute franchise.
Bien sur...

J'étais pas emballé mais je n'avais pas trop le choix.... Je ne savais pas de quoi il allait être capable et quelle question il allait me poser.... Mais je savais que j'allais prendre carton, j'avais essayer de me préparer mais il avait, en quelques jours, poussé à bout mes limites les plus lointaine et mes maux de tête avait quadruplé en intensité et en nombre. S'il dépassait les limites je ne suis pas sur que je répondrais de moi...

Vos parents sont morts n'est ce pas ? Est ce que cela ne peux pas vous poser des problèmes durant vos missions ? Je ne sais pas trop comment, mais comme ils n'ont pas eu le temps de bien vous éduquer peut être que vous n'êtes pas totalement au point non ?

Je suis resté con sur la question, il faisait monter la pression petit à petit et un jour cela allait lui éclater à la figure...

C'est une question qu'il faudrait leur poser un de ses quatre vous pensez pas ? Et puis je vous conseille de ne pas vous aventurer sur ce terrain doc....
J’irai là où je veux et je vous demanderez ce que j'aurais décidé. Alors je vous conseille de répondre honnêtement et ne pas remettre en question mon travail. Continuons, pourquoi avez vous fuit lors de votre dernière mission?

Voila là il arrivait sur un terrain miné... La pression continuait à monter et je sentais déjà que j'allais craqué, il avait déjà fait son travail pendant presque quatre jours. Peut être aujourd'hui était il entrain de me pousser à bout... Il n'allait pas être déçut

Venez sur le terrain juste une fois, retrouvez vous perdu sous la surface avec une équipe de militaire et de Tok'ra ainsi qu'une équipe d'alien invisible n'ayant qu'un but dans leurs vies, vous tuer...

Vous ne répondez pas à la question.... Pourquoi avez vous fui lors de la mission...
Je vous le redis je n'ai pas fuis, je ne contrôlais pas mes mouvements.
Mais pourquoi avoir fuit....

Je commençais à voir rouge, comme la dernière fois, sauf qu'à la place d'un docteur tout mou et chiant j'avais un espèce de truc tout moche et qui voulais me faire la peau. Je me suis jeté sur lui pour le frapper qu'il se taise. Mais je ne contrôlais plus mes mouvements, je ne contrôlais plus rien je ne sais pas trop pourquoi je faisais tout cela. J'étais sur le docteur et j'allais le bastonner mais le militaire derrière moi vint m'attraper, ou du moins tenter de m'attraper.

Par réflexe j'ai envoyé mes points sur le militaire que je voyais comme un jaffa, je n'arrivais plus à me contrôler mais l'homme, qui avait une arme dans la main, tomba à la renverse et envoya valser son arme près du Doc. J’assommais le jaffa et aller me jeter sur le goa'uld qu'était le docteur, mais lorsque j'allais me jeter sur lui il fit feux de son arme par trois fois. Je tombais à la renverse et la vision me revenais petit à petit normalement, j'avais du mal à respirer et je sentais quelque chose sortir de ma tête.

Je passais ma main à la tête et je sentis une blessure, ma main était pleine de sang. Petit à petit je ne commençais à plus rien voir, le sang me montait à la tête et quand je posa ma main sur mon thorax je sentis deux autres blessures. L'enfoiré savait tirer.

Et je fini par sombrer dans le vide....

Plusieurs jours avaient passé depuis l’entretient qu’il avait eu avec Franz et le docteur Mackenzie, et depuis ce temps, les résultats des tests n’avaient pas été très concluants. O’Neill avait alors demandé au docteur d’accélérer la procédure. Car s’il ne trouvait rien après une semaine de test et d’analyses poussés, il ne pourrait pas prendre le risque de renvoyer Scrozi en mission et l’homme resterait en arrêt pour toujours.
Il était 17h40 quand Jack arriva dans la petite salle d’observation qui donnait vue sur la salle d’examen où étaient présents Mackenzie et l’archéologue, bien surveillé par un garde. Il n’y avait que très peu d’éclairage dans la pièce, au teint vert, qui rendait le visage de Franz presque maladif. O’Neill observa leur entretient, de derrière la vitre blindée. Ils ne pouvaient pas le voir, mais lui si.
Le Général suivait la conversation d’un air absent, ne s’attendant pas à ce que Mackenzie trouve quelque chose dans ce genre de test psychologique insensé à ses yeux. Mais il fut vite surpris quand il vit Scorzi agir bizarrement, se jetant sur le médecin comme si sa personnalité avait laissé place à un animal enragé. Immédiatement, Jack se leva de son siège pour rejoindre la porte de la salle d’examen. Le temps de descendre un petit escalier et de parcourir quelques mètres, il voyait le garde à terre et Mackenzie faire feu à trois reprises avec l’arme du soldat. Craignant le pire, O’Neill ralluma l’éclairage principal, qui baigna la pièce de lumière artificielle. Il put voir très clairement Mackenzie, à terre avec une arme entre les mains. Et non loi, Franz était allongé au sol, baignant dans son propre sang.

« Vous étiez obligé de tirer autant de fois ??! Un coup aurait suffi ! » Cria Jack, qui reprit l’arme des mains du psychologue.

Il se rapprocha de Franz en le croyant mort. Il voulut vérifier son pouls quand il vit une forme organique noire sortir de l’oreille de Franz, juste à côté d’une blessure à la tête, où une balle lui avait éraflé une partie du crâne.

« Un parasite extraterrestre… » Murmura Mackenzie, qui venait tout à coup de mettre en lumière le problème de vision morbide de l’archéologue.

Sans se poser de question, O’Neill leva son arme et tira une fois de manière précise, suffisant pour faire éclater le petit parasite noir, qui comme une pieuvre, était doté de plusieurs tentacules. Une fois la chose morte, O’Neill s’approcha de Franz et constata qu’il était encore vivant.

« Une équipe médicale ! Vite ! »

Il resta près du corps de Franz en prenant soin de lui faire un garrot le temps de l’emmener au bloc. Mackenzie partit voir l’état du garde qui avait été assommé.
Et plus les secondes défilèrent, plus Jack craignait de voir la vie de l’archéologue lui glisser entre les doigts.

J'étais au mess pour prendre ma pause de la journée avec le Dr Kramer. Ce dernier me donnait quelques leçons de chirurgie pour que je puisse continuer dans cette branche puisque je n'étais pas officiellement chirurgienne.
Alors que nous prenions tranquillement un café, tout en discutant, nos bippers sonnèrent. Je le prie pour voir et lu : URGENCE INFIRMERIE. Ce ne fut pas long que je me levai et me mit à courir dans les couloirs. J'avais deux niveaux à descendre, mais je ne prit pas l’ascenseur, l'attendre aurait été trop long. Je pris donc les escaliers, les descendant à une vitesse folle.

Lorsque j'arrivai à l'infirmerie, la secrétaire me stoppa.

Il y a eu des coups de feu dans la salle du Dr MacKenzie, Alicia.

Sans dire un mot, je me précipitai et lorsque je mis un pied dans la pièce, je vis ce que je n'aurais pas voulut voir. Franz était étendu par terre et il saignait dans son sang. Un infirmier était déjà sur place. Je me dépêchais d'enfiler des gants, puis prit une grande respiration. Je devais rester professionnelle et ne pas laisser mes sentiments interférer.

Franz ! Ca va aller ... tiens le coup ...

Pendant que l'infirmier s'occupait de la blessure à la tête et de lui mettre un masque pour respirer , je fit un bilan rapide de ses blessures au thorax ...

Général, j'ai besoin que vous m'aidiez à le tourner sur le côté, à mon signal.

Je me tournai vers Franz qui semblait légèrement dans les vapes.

On va te retourner, je dois savoir si les balles sont ressorties. Ca être douloureux, mais tiens le coup.

Puis je revint vers le Général

À trois ... 1 ... 2 ... 3 ...

L’équipe médicale arriva assez vite, Alicia Becker Johansen en tête, qui connaissait bien Franz pour avoir pu participer à une mission à ses côtés, quand il avait fallu aller sur la planète tok’ra. Ces deux personnes incarnaient ce personnel encore jeune mais prometteur du SGC, et il était sur le point de perdre l’un d’eux à cause d’une bizarrerie extraterrestre et d’un psychologue trop facile de la gâchette. Sans prêté attention au docteur Mackenzie et au garde assommé qui revenait doucement à la réalité, O’Neill se concentra sur Scorzi et donna un coup de main pour le bouger.
Il attendit le signal de Johansen, et quand elle arriva à 3, il posa une main sur l’épaule de l’archéologue et une autre sur sa jambe afin de le retourner rapidement mais soigneusement. Plus ils iraient vite et moins l’homme ressentirait la douleur.
Assis de la sorte par terre faisait mal au Général, qui devait presque faire des acrobaties pour pouvoir mettre son genou valide au sol et étendre la prothèse de son autre jambe, qui n’était pas très athlétique et qui l’empêchait de plier le genou au niveau de son moignon. Il prit sur soit la gêne qu’il pouvait ressentir et s’immobilisa afin de laisser la jeune femme faire son travail sans avoir à tenir le corps de Franz.

« Il a aussi une blessure à la tête. » Dit-il quand elle eut terminé sa première observation au niveau du thorax. « La balle a du lui érafler la tempe. »

D’autres secours arrivaient, des soldats, des infirmières, pour seconder Alicia dans ses soins. Cela permit aussi à Jack de se relever, après avoir été sûr que les autres prennent correctement la relève. Il pivota légèrement en touchant sa jambe artificielle, comme s’il voulait la remettre droite. Même si tout n’était que robotique, il avait l’impression de sentir des gênes à l’intérieur de cette mécanique, voire des picotements.
Ce n’était pas la première fois et d’après ce qu’on lui avait dit, ces sensations étaient probablement psychologiques. Mais depuis la mission effectuée sur la planète tok’ra, il avait de plus en plus ressenti ce genre de problème.
Il recula pour laisser l’équipe médicale faire son travail. Il ne pouvait plus rien pour Franz Scorzi.

« Il est entre vos mains, Johansen. Faîtes votre possible pour le sauver. » Pendant un instant, il eut un doute, sur sa spécialité, sur son expérience à gérer des urgences de ce type, et en voyant cette jeune gamine à la tête de cette équipe, il ajouta : « Envoyez des gardes chercher un chirurgien plus expérimenté si vous avez besoin d’aide. »

C’était un moyen de mettre un peu de pression et de responsabilité sur les épaules de Johansen. Ce n’était peut être pas le bon moment, mais si elle était au SGC c’est qu’elle faisait partie des meilleurs et Jack y voyait là une sorte de test. A elle de montrer ce dont elle était capable et de prendre les décisions qu’il fallait, dans l’urgence. Probablement qu’elle irait conduire son patient au bloc pour l’opérer, avec de telles blessures…
O’Neill resta dans la pièce à regarder un minuscule bout de bestiole, celle qui était sortie de l’oreille de Scorzi, avec une mine de dégoût au visage, tandis que derrière lui on s’écharnait toujours pour sauver la vie d’un homme.

Juste à faire le bilan vital de Franz, mes mains étaient couvertes de sang, de son sang. Je devais sans cesse me répéter de faire comme s'il s'agissait de n'importe qui, que ma concentration ne devait pas être ébranlée parce que c'était mon fiancé qui était là, inconscient et gisant au sol. Cela ne devait pas me déconcentrer, encore moins devant le Général. Lorsque ce dernier m'aida à le tourner vers moi, je sentis le sang de Franz couler sur mes genoux et j'essayais de ne pas y penser. L'arrivée d'infirmiers avec une civière me fit revenir sur Terre et je constatais alors l'état de Franz.

Polytraumatisme avec deux plaie par balles, pas d'orifices de sortie.

J’acquiesçais à ce que me dis le Général sur sa blessure à la tête.

Pouls faible et possibilité de traumatisme d'un organe.

Les infirmiers vinrent mettre une planche en dessous de Franz puis pendant qu'ils procédaient, je constatais la mare de sang. Je revins ensuite à Franz, je surveilla son pouls fréquemment.

Je n'ai plus de pouls !! Défibrillation !!

On me passa les palettes préalablement préparé puis un aide médical déchira la chemise de Franz.

Chargé à 300 ! On dégage !

Je posai les palettes sur son torse, aucune réaction.

Chargez à 400 ! On dégage !

Je refis la même opération puis on me confirma un pouls, mais faible.

Amenez-le au bloc d'urgence, intubez-le et anesthésiez-le.

Deux soldats mirent Franz sur le brancard et une équipe sortie en trombe en direction du bloc. J'allais sortir lorsque le le Général me parla.

Oui mon Général. Soyez certain que je le garderai en vie. C'est un bon élément pour la base ...

Je conclue par un garde à vous peu convaincant puis mes yeux se posèrent sur le truc noir sur le sol. J'eue un frisson, je savais ce que c'était et j'imaginais le pire, mais je n'osais pas demander quoique ce soit au Général.

Je vous ferai mon rapport.

Puis, je sortis et courrai en direction du bloc. Je me préparai en vitesse et entrai dans le bloc. Tout était déjà en place, le Dr Kramer était là ...

Je vous vous assiste, Dr Johansen. C'est une grosse charge, mais je suis certain que vous pouvez prendre de bonnes décisions. De toute façon, vous avez besoin de ma paire de mains alors je vous donnerez quelques conseils si je vois que vos décisions ne sont pas toutes justes.

J'étais extrêmement stressée, mais je devais le faire. Mais avant, je déposai un linge sur le visage de Franz, sinon je ne pourrais pas me concentrer.

Au total, je passai plus de cinq heures au bloc et le Dr Kramer dû m'aider pour contrôler une grosse hémorragie, ainsi que pour me donner quelques directives de temps en temps. Franz n'était pourtant pas tirer d'affaire. Nous l'avions transporté en salle de réveil après l'opération, mais il ne se réveillait pas. Il était dans le coma.
En attendant qu'il se réveille, je m'étais installée sur un fauteuil, près de son lit, son dossier dans les mains, mais je m'étais assoupi ...

Alicia semblait fatiguée, encore plus que quand je la voyais de loin… Elle me souriait mais je voyais bien qu’elle m’en voulait, peut être pas énormément mais elle m’en voulait s’était certain… J’observais chacun de ses mouvements et je réussis à avoir assez de force pour me décaler et lui faire un peu de place… Malheureusement j’eu mal à cause de tout ce qui m’était arrivé et notamment cette histoire de côte fêlée…

Elle avait eu peur de me perdre ? Je veux bien la croire… Moi-même j’avais eu peur de me perdre et je ne savais pas encore si j’allais m’en sortir intégralement… Enfin si je l’espérais mais bon…..

Tu sais… Je… Enfin moi aussi j’ai eu peur de me perdre avant de te perdre… Mais quand je te vois maintenant je me sens beaucoup mieux... Malgré toute cette machinerie qui me maintien en vie…..

J’espère juste que tu ne m’en veux pas trop… Je ne sais pas ce qu’a pu te dire Mackenzie ou le général… Mais en tout cas tout ce que je veux te dire… C’est que j’oserais jamais te mentir… J’avais juste peur de te faire du mal…

Je fini ma phrase en toussant et en crachant quelques goutes de sang que j’essuyais tranquillement avec mes manches….

Finalement je ne suis pas totalement guéri n’est ce pas…. Heureusement que tu es là…

Je pris sa main et essaya de sourire mais ce n’était pas facile…

Je ne voulais pas lui taper sur les nerfs avec cela maintenant, il y avait assez qu'il avait frôlé la mort ENCORE une fois. On pourrait commencer à croire que Franz était un félin, apparement, il semblait avoir neuf vies ! Je décidai donc de ne pas lui parler de la créature que j'avais vu sur le sol dans le bureau du psy, peut-être plus tard quand il serait remis sur pied et prêt à avoir cette ...discussion.

Je le ferai ... je l’appellerai, mais pas maintenant et plus tard. J'ai seulement envie que tout cela ne soit plus qu'un cauchemar que nous laisserons de coté. Je n'ai pas la force ni le courage d'entendre ce que ton Dr a à dire sur toi.

Je ne voulais surtout pas qu'un doute s'installe chez moi. Je ne voulais pas que son état vienne me cacher l'homme extraordinaire qu'il était.
Puis, quand le Dr Kramer fit son petit résumé à Franz, je rougis un peu lorsque le doc dit que j'avais fait un boulot et surtout quand Franz confirma la chance qu'il avait.

Par contre doc, vous pouvez nous laisser cinq minutes.... Il faut que je demande quelque chose à la miss Becker...

Kramer acquiesça à la demande, il commençait à comprendre la nature de Johansen et de Scorzi.

Oh bien sûr, prenez votre temps. Je reviendrai pour quelques vérifications post-op.

Comme il s'en allait, Franz eut une autre demande et il rit.

Je crois qu'il s'est fait ramasser par le Général, mais je n'oublierai pas de lui passer le mot, Professeur.

Puis il partit.
Quand à moi, je restais là et écouta sa question, question qui m'arracha une larme.

Franz, je n'aurais probablement pas passé mes trois jours de repos sur cette minable chaise, jour et nuit, si je ne voulais pas être ta femme.
Bien sûr que je reste ta fiancée ... à la vie comme à la mort.

J'avais été un peu sèche dans ma réponse et je m'en voulais un peu, mais il devait comprendre que rien ni personne ne m'empêcherait de passer le reste de ma vie avec lui. J'avais l'impression que parfois, il doutait de moi et cela, je ne savais pas trop comment le prendre ... mal surement ...
Il ne comprenait peut-être pas que j'étais plus qu'heureuse d'être avec lui et qu'il devait accepter le fait que je ne sois pas apeurée par son état. C'était peut-être difficile pour lui parce qu'il avait surement l'impression d'être un fardeau pour moi, mais ce n'était pas cela du tout et ça ne le serait jamais.

Fais moi une promesse ... et je t'en supplie, tiens la ...

Je me repris un instant en sentant sa main sur ma joue. Elle était froide et tremblante et ce ne fut pas long que son bras retomba, mais je le pris à temps pour le déposer tout doucement sur le lit .

Je ne veux plus que tu me poses cette question, parce que j'ai tout le temps peur que tu doutes de moi et de mes sentiments. Dis moi que tu ne me le redemanderas plus ...

Il reprit ensuite ma main et je la serrai fortement dans la mienne. Il aurait pu y rester cette fois, j'avais des chances de ne pas l'avoir perdu. Il était tout et il continuerait de l'être peu importe les circonstances.

Je ne t'en veux pas Franz ... parce que tu es là ... Le jour où je t'en voudrai, c'est parce que tu m'auras quitté pour un monde meilleur et ce jour n'arrivera pas avant bien des décennies.

Je me penchai vers lui, faisant bien attention de ne pas accrocher ses blessures et les nombreux fils branchés aux diverses machines. Il était dans un sale état, mais dans quelques semaines, tout au plus, il pourrait recommencer à reprendre une vie normale, modérée.

Tu es chanceux ... tu n'auras pas ton infirmière personnelles, mais ta docteur personnelle à la maison., lui murmurai-je pour alléger l'atmosphère.

Alicia m'invitait à prendre des vacances. Enfin m'invitait, c'était un très grand mot. En fait elle me forçait la main pour que je prenne des congés. Est ce que cela allait être possible avec la direction ? Oui je pense bien, d'autant qu'après mes analyses je devrais être certifier... Car ce n'était pas ma faute si j'avais attaqué le docteur il y a quelques jours. Quand je suis tombé et que je m'étais mangé ces balles j'avais vu et surtout senti quelque chose sortir de mon crane. Un parasite? Peut être.... Et quand elle m'imposa un retour à des examens je ne su quoi dire sur le coup, je comprenais l'importance de cela pour mon dossier mais aussi pour moi.

Alors quand elle vint se coller contre moi en prenant une place sur le lit d’hôpital je ne pu que la prendre dans mes bras et la serrer très fort contre moi. Elle m'invitait aussi à venir chez sa soeur pendant quelques temps, peut être pour me surveiller et vérifier que je ne ferais pas une rechute... Mais aussi et surement pour passer du temps avec moi. C'était ainsi que je le voyais, peut être avais je raison, peut être avais je tord. Seul l'avenir nous le dira désormais.

Je comprend, et je vais prendre des vacances, dès que j'aurais fini mes analyses, dès que j'aurais été validé par la direction et réintégré au service actif. Et je dois avouer que passer du temps avec toi chez toi, enfin chez ta soeur va me faire du bien et m'aider à me remettre de toutes ses émotions... Mine de rien je me suis vu mourir, et c'est pas quelque chose que l'on peu oublier rapidement... A moins bien entendu de passer du temps avec toi, et je sais que tu va me surveiller n'est ce pas ? Honnêtement je l'espère. Comme cela tu pourra voir que je vais mieux, je ferais tout pour.

Je pris la main d'Alicia et la sera très fort quand elle me confirma mes craintes quand au parasite qui s'était retrouvé dans mon cerveau. Comment et quand cela avait bien pu se passer ? Je ne savais pas et peut être ne le saurais je jamais... Elle semblait avoir peur, pas de moi mais de ce qu'il m'était arrivé... Ce qui, soit dit en passant pouvait entièrement se comprendre... J'aurais même trouvé cela étrange qu'elle n'ait pas peur....

C'est ce que je craignais pour tout te dire... Va savoir quand cette merde à bien pu prendre possession de moi... Je ne me contrôlais plus à certain moment, mais dieu merci ce n'est jamais arrivé quand j'étais seul avec toi... Si ça avait été le cas et si je t'avais fais du mal... Je ne m'en serais jamais remis je crois.... C'était de cela que j'avais le plus peur chérie... Te faire du mal... Heureusement que cela n'est jamais arrivé....

J'aurais probablement un peu de mal à me remettre de mes émotions, mais avec le temps, tout me semblerait moins pire. C'est vrai que ce n'était pas de tout repos et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais de notre vie de couple, mais maintenant que nous y étions, je ne pouvais ni ne voulais reculer. Il était maintenant mon fiancé ;a la vie comme à la mort ...

Je voulais qu'il se repose, qu'il prenne le temps de guérir comme il le fallait parce que c'était tellement difficile de le voir souffrir ainsi. Surtout que je connaissais déjà son passé, le voir souffrir encore plus, c'était presque insupportable pour moi, cela me fendait littéralement le coeur.

Je veux être certaine que tu te rétablisses au maximum et que tu ne sois pas gonflé d'orgueil en voulant bosser quand tu n'en a pas la force. Je vais être le plus présente possible pour toi et je vais demander à ce qu'on me permettre de ne pas faire de garde de nuit pendant un certain temps. Moi aussi je t'ai vu mourir et je ... je ne m'en serais pas remis si tu ne t'étais pas réveillé. J'aurais éprouvé tellement de culpabilité, tu ne peux pas savoir comment ....

Je caressais ses cheveux. Je tenais tellement à lui, il ne pouvait même pas s'imaginer ce que cela me ferait si je le perdais. Personne ne pouvait se l'imaginer.

Ne t'inquiète pas, j'aurais trouvé un moyen de te neutraliser, sans pour autant te tirer trois balles dans le corps.

Tu sais, en parlant de parasite, j'ai déjà fait l'expérience de cela. Sur la Tok'ra, j'avais été blessée par un poison et le Tok'ra, enfin, le parasite, il a tout enlevé de mon corps. Je ne comprends pas pourquoi le tient à été aussi hostile. Je croyais que l'on était toujours conscient même si quelqu'un d'autre s'emparait de nous

Pourquoi toi et pourquoi s'en prendre à Mackenzie ? C’est étrange, tu ne trouves pas ?.

Aaron, Little love
J'écoutais Alicia m’expliquer tout ce qu’elle comptait faire pour rester avec moi et prendre soin de moi tandis que je tenterais de me remettre doucement de mon petit passage dans la mort. C’est sûr que je revenais de loin, mais je ne voulais pas qu’elle gâche sa carrière pour moi. Quand elle me dit qu’elle souhaitait demander à ne plus faire de garde pour rester avec moi, je pris sa main.

Tu sais Alicia, je préfère que tu fasses des gardes quand je suis cloué au lit, comme cela tu seras libre quand j’irais mieux, et l’on pourra rester ensemble. Je ne peux pas te forcer à faire cela, si tu penses que c’est mieux pour nous alors je me plierais à ta volonté, mais je veux que tu sache… Ne gâche pas ta carrière pour moi, si je suis sortis de la partie militaire c’était pour que tu puisses prendre du grade sans que je te gène … Maintenant que tu as des responsabilités, je ne peux pas t’empêcher de les respecter.

Je souris à la jeune femme et déposa un petit baiser sur sa joue. Elle était sergent maintenant, si j’avais encore été un militaire elle serait mon supérieur. Etrange comme situation non ?

Et puis ne t’inquiète pas, il y a beaucoup de gens pour prendre soin de moi ici. Bien entendu je ne draguerais pas. Mais tu as confiance non ? Et oui je peux savoir comment tu aurais réagis puisqu’à ta place j’aurais fait pareil Alili…

J’avais dit la dernière phrase avec un grand sourire, je comprenais entièrement ce qu’elle ressentait à ce moment-là, par ce que nous nous aimions… Et que ce sentiment nous faisait faire parfois des choses insensées… Mais dans la plupart des cas nous nous en sortions bien, même très bien. Quand on comparait notre univers et notre couple avec celui d’un couple ‘classique’, on pouvait se dire qu’on n’était pas si mauvais que cela finalement.

On changea de sujet pour revenir sur mon parasite… Alicia me parla de son expérience avec le Goa’uld, mais mon cas n’était pas tout à fait pareil… En fait je ne pense pas que ce soit un Goa’uld, ce n’était pas pareil puisque j’étais resté maître de mes mouvements et pensées jusqu’à certains moments où je pétais des câbles … Mais c’était toujours quand j’étais dans des situations bien particulière…

Je passai ma main dans ses cheveux comme pour la rassurer et lui montrer que j’étais toujours là pour elle… Quoi qu’il arrive…

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un Goa’uld… C’était différent… Je ne saurais pas comment t’expliquer, peut être quand j’irais un peu mieux … Quand à savoir pourquoi je me suis attaqué à lui, je pense juste qu’il était là au mauvais moment, au mauvais endroit.

En parlant de doc, je me demande si le Doc Krammer se doute de quelque chose entre nous… Tout comme le reste de tes collègues en fait… Je pense que des rumeurs courent un peu partout… On m’a déjà demandé des conseils pour approcher les infirmières du service des traumas… C’est pour te dire..

[hrp : Vraiment désolée pour le retard]

Quand il passait sa main dans mes cheveux, cela me réconfortait un peu. Il ne pouvait pas savoir combien ce petit geste aussi futile qui soit pouvait apporter un si gros lot de réconfort lorsque je doutais de certaines choses. Il avait probablement un don spécial qui faisait que je me sentais bien et apaisée à ses côtés, un don que nul autre homme ne pourrait posséder désormais. Il serait mon seul et unique remède contre la nostalgie ou contre les doutes de la vie. Il faisait partit de moi plus que je ne le pensais et maintenant, je savais que si je me faisais du mal, je lui en faisais aussi.

Lorsqu'il m'avoua les autres raisons qui l'avaient poussé à passer du côté civile du programme Porte des Étoiles, exerçant de ce fait sa profession d'archéologue et non plus de militaire, je lui souris faiblement, surtout lorsqu'il dit qu'il voyait en moi un bon officier prometteur.

Je ne sais pas quoi te dire, je ... j'ai cru que je t'avais enlevé ta passion. Ca me rassure de savoir que ce n'est pas le cas et que tu es heureux dans ce que tu fais. Mais surtout, ne dis pas que tu n'aurais pas fais un bon officier. Je crois le contraire, parce qu'un officier prend d'énormes risques pour ses compagnons d'armes et toi, tu en as pris beaucoup.

Je caressais son visage, il était toujours aussi beau, même aussi faible et tout câblé ! Puis je vins l'embrasser en souriant lorsqu'il pointa sa petite touche d'humour.

Tu sais, un baiser c'est beaucoup plus motivant, mon amour.

Que ferais-je s'il n'était pas là pour détendre l'atmosphère ?! Probablement que je broierais toujours du noir !

Des vacances ? Dans les îles ? C'est une bonne idée ! Dès que tu iras mieux et que le Dr Kramer te donnera le feu vert, on pourra partir.
De toute façon, tu vas reprendre le travail progressivement après, pas trop brusquement.

Je souris puis me mordilla la lèvres.

Je suis désolée, c'est ... c'est automatique chez moi je ... je peux m'empêcher de te surveiller ... Je tiens trop à toi, mais je promets e faire un effort. Je ne veux pas que tu crois que je suis ce genre de femme contrôlante et possessive. Je ne suis ni une ni l'autre, crois moi.

Je souris à Franz. Il croyait vraiment en moi, il pensait que j'allais pouvoir me rendre au grade de Colonel. Je devais avouer que Colonel Becker, ca sonnait bien, mais j'avais appris à rester modeste. Pour l'instant, je me contentais de mon grade de Sergent qui n'était pas une place négligeable. Monter en grade était certes un but, mais je le ferais progressivement, et je voulais que cela se fasse au mérite de mes capacités.
Je me penchai vers mon fiancé et l'embrassai. Il était tellement gentil de m'encourager.

Tu es trop chou quand tu veux et je dois t'avouer que ce n'est pas un poste que je refuserais, mais je le prendrai quand il arrivera. D'ailleurs, je ne suis pas pressée, j'ai encore trop à faire et trop de temps à passer avec toi pour me lancer dans ce genre de responsabilités.

J'étais parvenue au grade de Lieutenant avant de rejoindre le SGC alors oui, je pouvais me rendre plus loin et faire la fierté de ma famille, notamment de mon père, un ancien Major de l'Armée Américaine. Mais je savais qu'il n'y aurais pas que moi qui ferait la fierté de ma famille, parce que j'avais foi en la même réalisation de la part de ma soeur.

Tomber sur un sujet un peu plus léger ne me fit pas de tort parce que toujours parler du boulot, c'était un peu redondant, mais parler de vacances et de notre vie personnelle qui était en constante évolution, ca c'était un peu plus relaxant.

Je te rassure, j'ai de la crème hydratante pour ne pas dé-sécher, Monsieur l'Expert !! Je sais qu'on a beaucoup à faire, mais dès que tu seras remis sur pied, on pourra commencer, mais ne te presse pas trop, mon chéri.

Puis, quelqu'un derrière se racla la gorge et je reconnu le style du Dr Kramer de toujours faire cela.

Dr Becker, je vais devoir faire quelques tests pour m'assurer que tout est beau avec mon patient puisque je crois plus convenable de vous en retirer la charge maintenant que mes doutes sont clarifiés sur la nature de vos relations avec le Professeur.

Ca sonnait comme une remontrances, j'aurais du lui en parler avant.

Oui ... bien sûr ...

Je me tournais vers Franz .

J'ai du boulot alors je vais filer, mais je reviendrai te voir dès que je rentre. On a une mission d'infiltration en cours et j'y prend part. Reposes toi bien .

Puis je filais

[hrp: Je fais référence à la MJ d'Alek. ]

Les notes :
Alicia Becker :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 4/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 9/10

Jack O'neill :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 4/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 2/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 8/10

Franz scorzi :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 4/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 9/10