MJ Exil - S - Jour de repos [PV]

Sujet: MJ Exil - S - Jour de repos [PV] 17.12.11 19:38

Les jours et les nuits s'étaient succédés sur cette planète sans qu'elle n'est pris le temps de les compter. Au début, elle avait aidé à organiser le campement, recevant les ordres, les faisant descendre aux personnes sous elle ou aux autres civils. Cela avait été son remède contre la panique ou l'angoisse. Ne pas penser et s'épuiser à la tâche que pour ses moments de pause, elle ne puisse pas réfléchir. Mais ce matin, alors qu'elle reprenait son arme en main et remettait sa veste, un de ses supérieurs était venu la voir et lui avait ordonné de prendre une journée de repos. C'est vrai qu'elle avait tiré sur ses dernières forces et vu le peu de nourriture avoisinant le campement, elle s'était rendu compte qu'elle n'était plus fiable dans l'exécution de ses tâches. Mais au lieu de se recoucher, elle décida de garder son P-90 en main et de mettre son couteau de combat à la cheville, puis s'en alla tranquillement en direction de la forêt et du ruisseau/fleuve à l'est du campement, emportant un sac à dos vide avec elle où elle avait mis une gourde remplie d'eau et un autre récipient en métal. Elle avait été heureuse d'avoir quitté les marais, avec leur odeur pestilentielle, mais le bord de côte était soumis au vent et au sel que les arbres, un peu plus loin, ne pouvait les protéger. Alors cette journée de repos, elle comptait bien en profiter pour ne pas rester dans le campement. En passant par la forêt, elle espérait ainsi trouver des feuilles odorantes ou de fleurs. Elle avait une petite idée en tête qui lui trottait depuis quelques heures ou quelques jours, elle ne savait plus vraiment. Et lorsqu'elle arriva au bord du cours d'eau, elle avait dans les bras tout un tas de petits branchages, de fleurs (dont elle avait pris soin de prendre sans avoir d'insectes surprise à l'intérieur) et de grandes feuilles accompagnées de plus petites. Elle vint s'asseoir à 2 ou 3 mètres du bord de l'eau, laissa le tout tomber au sol et détacha son arme de sa bandoulière, la posant délicatement à côté d'elle alors qu'elle s'asseyait en tailleur. Elle commença alors un tri dans toutes ses affaires, se prenant de temps en temps de légères griffures sur la peau de ses mains à cause des morceaux de branchages. Mais après tout de qu'elle avait fait ses derniers jours, des griffures c'était le cadet de ses soucis. Une fois le tri fait, elle sortit son couteau de son étui à la cheville, se releva en se mettant à genou, et planta le couteau devant elle, dans la terre.

Ainsi, elle commença à creuser un trou qui lui prit une bonne vingtaine de minutes pour atteindre la forme et la taille qu'elle désirait : un dôme inversé de bien 60 cm de diamètre et de 40 cm de profondeur. Une fois terminée, elle prit les grandes feuilles posées à côté d'elle et en recouvrit le dôme. Se rasseyant, elle prit en main son sac à doc et en sortit le récipient en métal qu'elle partit remplir au cours d'eau et vint en remplir le trou. Malheureusement, l'eau glissa entre les feuilles et alla s'évanouir dans la terre. Peut-être faudrait-il plus de couches de feuilles pour faire une meilleure étanchéité. Elle repartit donc non loin de là pour chercher de très grandes feuilles et au bout d'une bonne quinzaine de minutes, retenta l'expérience en ayant tapissé les bords du dôme par ses nouvelles trouvailles. Et après quelques ajustements, l'eau restait bien au fond de la cuvette. Super !! Son plan commençait assez bien. Elle continua alors son petit travail et au bout d'une bonne heure, un petit feu était allumé, un bidouillage de branchage de chaque côté du brasier pour faire tenir le récipient en ferraille remplie d'eau et de petites feuilles. Annabel avait enlevé ses rangers, avait défait les lacets et grâce à des branchages en guise de piquets, les avait transformé en fil pour tendre le linge. Oui, Annabel comptait faire une petite lessive, sans savon, mais avec les moyens du bords. Car depuis qu'ils étaient arrivés sur cette planète, elle n'avait pu prendre de douche, changer de vêtements et avec tout ce qu'elle avait fait comme tâche, elle avait pas mal transpiré dans ceux qu'elle portait. Bref, elle puait. Alors, elle enleva sa veste, son t-shirt, pour se retrouver en brassière sport noire, beaucoup plus pratique pour les missions que les soutifs à froufrous, puis enleva son pantalon pour se retrouver en boxer noir. Le temps était parfait pour une petite baignade, et puis même si quelqu'un d'autre arrivait, elle n'était pas plus dévêtue que lorsqu'elle se trouvait en maillot de bain. Ce qui la gênerait le plus dans l'histoire, c'est qu'on puisse voir en totalité toutes ses cicatrices, largement horribles et dégoutantes sur son dos et plus discrètes sur le reste de son corps.

C'est donc en sous-vêtements que la jeune femme rentra dans l'eau, pas plus de 10°C mais pas grave, fallait bien y passer ... Elle s'immergea complètement, mouillant ainsi sa chevelure, espérant que ça suffirait à les nettoyer. Mais le fait d'être dans l'eau, même si elle était super fraiche, c'était grandement agréable. Elle oubliait ses douleurs aux pieds et aux mains, dans les muscles, la peau sèche et fragile de son dos. Comme si son corps se soulageait au fur et à mesure du courant qui l'entourait. Les minutes passèrent et Annabel restait là, proche du rivage tout de même, surveillant de temps en temps le feu sous le récipient de fer. C'est d'ailleurs pour ce dernier qu'elle se résolut à sortir de l'eau car elle avait l'impression que l'eau bouillait. Une brise vint l'accueillir lorsqu'elle remonta sur le rivage et un frisson lui parcourut le corps. Elle se dépêcha de rejoindre ses affaires et s'assit sur son pantalon, afin de ne pas se resalir et mis sa veste de sergent sur les épaules. L'eau était assez chaude, et on pouvait allègrement sentir l'odeur des feuilles qu'elle y avait rajouté. Elle regarda sur le trou qu'elle avait creuser quelques heures auparavant, était prêt à recevoir l'eau puis avec l'aide de 2 grands branchages qu'elle disposa de chaque côté du récipent, faisant ainsi une sorte de pince bloquée par les rebords en fer, elle enleva le récipient de sa place au dessus du feu et vint verser son contenu sur les grandes feuilles. Elle attendit quelques secondes mais miracle, l'eau restait dans le trou. Légèrement entrainé dans un rire jouissif, Annabel prit en main les fleurs qu'elle avait ramassé et les mis dans l'eau chaude, puis remis le gobelet au dessus du feu en le remplissant de nouveau avec l'eau de sa gourde. Se retourna vers le trou fumant, elle prit les bandage qu'elle avait autour des pieds et ses chaussettes puis les trempa dans l'eau, les laissant infuser. Si le résultat était aussi infâme que l'odeur actuel, cela ne lui gênerait pas pour les pieds, c'est pourquoi elle avait préféré commencer par ses bouts de tissus là plutôt que par le t-shirt ou le pantalon.

Attendant ainsi une bonne dizaine de minutes (n'ayant pas de montre, elle ne pouvait dire exactement le temps écoulé), elle enleva ses chaussettes en première, les essora puis les replongea, essayant ainsi de les frotter et de les rincer, puis quand le résultat la satisfit, elle les étendit sur ses lacets de rangers, tendus entre deux morceaux de bois. Idem pour les bandages destinés à ses pieds. Mais il ne restait plus beaucoup d'eau dans le trou et elle était devenu froide. Plus qu'à attendre que l'eau présente sur le feu finisse de chauffer pour refaire l'expérience avec le t-shirt, en espérant que d'ici là, l'une des chaussettes aurait séché et qu'il serait ainsi possible de voir le résultat de l'expérience. En attendant, Annabel resta recroquevillée sous sa veste militaire, ses bras entourant ses jambes recroquevillées contre sa poitrine. L'environnement était beau. Il n'y avait pas de goa'uld ici, pas d'esclaves, pas d'armes. Juste une terre vierge. Donc en tout point, c'était extrêmement mieux que Nebek. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que le destin avait de nouveau frappé. Il lui disait sans doute qu'elle finirait ses jours seule, perdue, à des années lumières de chez elle. Sur Nebek, elle n'avait jamais été seule, Joshua avait été là pour elle, ils s'étaient supportés, entraidés, protégés. Elle n'avait eu que lui et lui n'avait eu qu'elle. Mais l'ironie prenait plaisir dans cette nouvelle situation. Cette fois, elle était loin d'être seule, ils étaient plus de 60, mais elle se sentait seule à l'intérieure. Même si ils étaient tous perdus sur cette planète, sans aucun espoir de retour (elle s'était résignée assez vite), l'ordre et la hiérarchie, l'appartenance à un groupe, les règles, étaient toujours là. La situation n'était en rien égal à Nebek. Tout le monde commençait à perdre patience en plus. La nervosité, le stress, des disputes se déclaraient d'un jour sur l'autre, des dépressions, des dissensions. Nebek était un lieu de malheurs et de survie où tout le monde avait l'espoir de s'échapper des Jaffas. Ici, il n'y avait plus aucun espoir et c'était bien en ça le problème. Étrangement, Annabel aurait presque préféré retourné sur Nebek plutôt que de rester parmi les "siens" et devoir supporter tous ces états d'âmes terriens, entre complot interne, bagarres et suspicions. D'autres se créaient une sorte d'utopie, sans doute pour refuser la réalité. Ils allaient tous terminés sur cette planète et mourir les uns après les autres, de faim, d'accidents ou de vieillesse. Elle ne se laisserait pas avoir par tout ça. Le couteau boueux dans les mains, elle se jura sur l'instant que le jour où elle ne supporterait plus ses congénères, elle s'en irait, heureuse de son sort.

Sujet: Re: MJ Exil - S - Jour de repos [PV] 21.12.11 20:25

Cette putain de mouche commençait vraiment à faire chier. Ça devait faire un quart d'heure qu'elle trainait autour de Jason, surement attirée par l'odeur qu'il dégageait, et qu'elle se posait sur son nez. Jason s'était tourné une ou deux fois, mais rien à faire, la maligne revenait toujours au bout et peu importe les changements de position du Colonel. Il se redressa donc subitement, le regard vaseux, la bouche pâteuse.
Il se massa lentement le crane, puis la barbe. Ça commençait à venir. Il avait oublié d'prendre son rasoir... donc forcément la barbe avait fait son apparition. Même sur son crane, là ou il rasait, on sentait des petits cheveux arriver. Dans 6 mois il serait beau s'il serait encore ici. Quitte à utiliser deux pierres taillées ou à les arracher, il ne se laisserait pas les cheveux long !
Ce levant doucement en prenant appuie sur sa main droite, il s'étira de tout son long en baillant tel un panda qui sortait d'hibernation. Les balises sous ses yeux n'arrangeaient rien à sa beauté fatale, on aurait dit un zombie en peine de chair fraiche.
Ça faisait ; plus ou moins ; une semaine qu'ils étaient là déjà, et le temps n'avait jamais semblé aussi long que maintenant. Ils avaient un peu exploré plus en détails le coin et avaient put établir un camp un peu plus élogieux que le tas de merdes des premiers soirs. Mais cela ne changeait rien, ils n'allaient pas survivre des années dans cet état. Tôt ou tard, ils finiraient par mourir de froid dés qu'un rude hiver arriverait. De plus, les tensions commençaient à se créer, Jason essayait de calmer le jeu, mais beaucoup pensaient qu'il savait quoi faire, or lui n'en savait rien. Il avait eut la vague idée d'aller dans les montagnes, essayer de dénicher des grottes, mais il ne l'avait encore proposée à personne.
En dehors des réponses aux questions de certains membres de l'équipage, Jason n'avait pas beaucoup parlé durant cette semaine qui avait fusée. Tout le monde semblait stagner, et attendait des réponses de son voisin, mais personne n'en avait. C'était un cercle vicieux. Jason avait vu Evans plusieurs fois avec des jolies marques sur le visage, il avait dût s'faire tapper sur la face. Il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était bien fait pour lui, mais en même temps s'ils commençaient comme ça, ils n'avanceraient pas.

Marchant dans le camp de fortune, il salua d'un bref signe de tête les membres présent qu'il croisa parmi lesquelles Lang, Wolowitz et Becker. Les rations avaient diminués, ils n'en avaient pas beaucoup. Certains avaient essayer de chasser, mais n'avaient ramenés que très peu de nourriture pour subvenir aux besoins du camp.
Jason leva la tête vers le ciel, parfois le Colonel ne pouvait s'empêcher de lever les yeux en direction des cieux, cherchant à taton le Dédale ou une trace d'un possible secours, mais il n'y avait rien. Il se demandait ou était la Terre depuis cette planète, et s'ils avaient déjà commencé les recherches. Il savait qu'Oneill utiliserait tous les moyens en sa possession pour les retrouver, mais ce n'était pas mince affaire, au contraire.

Prenant une barre énergétique qu'il galéra à ouvrir, Jason se mit en marche vers le lac non loin de là. Tout le monde ; ou presque ; c'était déjà baigné dedans pour se laver ou se détendre un peu, mais Jason n'en avait pas eut l'occasion. Il avait été dans l'océan mais en était bien vite ressortit en cavalant après avoir vu sous l'eau un espèce de requin orangé avec de grandes dents qui le regardait d'un œil bizarre, voulant surement dévorer son premier chauve, ce met si rare et raffiné par ces temps si dur.
Au moins dans le lac il n'y avait rien de dangereux, sinon quelqu'un se serait déjà fait croquer. Les pensés se bousculaient dans sa tête, et il savait très bien qu'il avait une énorme pression sur ses épaules. Il avait formé plusieurs équipes de sécurité pour les nuits, qui se relayaient afin de protéger convenablement le camp et mise à part un sanglier que Jason avait qualifié de radioactif (avec ses trois cornes sur le devant) qui avait essayé de dérober de la nourriture, il ne s'était rien passé d'inquiétant. Le dénommé Wolowitz avait fait une crise d'asthme après avoir reçu de la fumée de quelque part (Jason n'avait pas tout écouté lorsque Simon lui avait raconté ça d'un air macabre) mais pour le reste, c'était clean.
Soudainement, Jason fût stoppé dans ses pensées. Quelque chose ; ou quelqu'un, l'avait fortement retenu dans sa marche motivée vers le lac. Il avait essayé de tirer en se retournant et eut l'horreur de voir que de grosses ronces lui avaient déchirés le bas de son maillot. Manquait plus que la canne et la barbe, on l'aurait appelé Robinson. Dégouté par cette planète de merde, il traina ses bras le long du corps tout en baissant la tête en continuant sa route.

Finalement, il arriva au fleuve ; après avoir quand même marché dans une grosse merde verdâtre laissée par un animal qu'il ne voulait pas vraiment rencontré vu la taille de l'engin ; et vit avec surprise qu'il était déjà occupé.
Spence était là, de dos à lui, elle ne l'avait pas vu. Jason n'avait même pas pensé à elle. Il savait assez bien ce qu'elle avait endurée avec Bentley sur Nebek, et aujourd'hui elle se retrouvait dans cette galère. Plus les sévices qu'elle avait dût endurer lors de la prise de pouvoir du NID au SGC, elle n'avait vraiment pas de chances. Malgré le fait qu'il avait fait des missions avec elle, il ne la connaissait pas si bien que ça et ne lui avait pas énormément parlé.
Il s'avança alors, mains dans les poches (trouées :p) et prit la parole d'une voix rauque, la même voix qu'un alcoolique le lendemain d'une bonne teuf.

« Y a de la p... humhum... Y'a de la place pour un vieux Colonel dans ce beau fleuve Sergent ? J'attire les mouches tellement que mon odeur devient forte. » dit il avec un sourire qui étira son visage et dévoila ses rides désormais bien visibles. Jamais il n'avait autant semblé vieux.

Sujet: Re: MJ Exil - S - Jour de repos [PV] 26.02.12 17:28

La brise se faisait douce, l'eau coulant non loin était une mélodie assez reposante. Elle commençait à apprécier l'endroit et le moment, le calme et la tranquillité. Elle n'aurait pas été en tenue assez légère, elle se serait bien allongée pour se reposer. Mais vu l'état du sol, autant rester à moitié assise en attendant que ses vêtements sèches, car même si son test ne serait pas concluant, passer un coup d'eau dessus n'aurait surement pas fait de mal. Mais alors qu'elle vérifiait si les pièces de tissus avaient finis d'évacuer toute leur humidité lorsqu'elle entendit des bruissements derrière elle. Stoppant tout mouvement dans l'instant, elle se concentra sur son ouïe afin de déterminer exactement d'où pouvait provenir ses sons et découvrit assez rapidement qu'il s'agissait de pas, se rapprochant dangereusement. Ni une ni deux, la première chose qu'elle fit, fut de rentrer ses bras dans sa veste et la ferma jusqu'au coup. Non pas qu'elle soit public mais elle ne voulait prendre aucun risque sur le fait que quelqu'un puisse voir ses cicatrices. Bref, bien vite les pas s'arrêtèrent non loin d'elle et une voix assez étrange apparut. Surprise d'y reconnaitre celle du Colonel Turner, Annabel se retourna, pivotant sur son assise en posant sa main derrière elle. Il était seul, étonnant de ne pas voir toute sa clique de subalterne.

"Bien sur ... Le fleuve est à tout le monde ..."

Il avait essayé un trait d'humour mais elle n'avait pas sourit, un peu trop surprise par la situation, un peu irréaliste. C'est pas qu'elle n'appréciait pas le colonel, loin de là, mais ... Il avait tendance à faire partie des évènements importants de sa vie, et pas forcément dans le bon sens du terme. La dernière mission d'exploration où ils avaient fait équipe ensemble, elle avait été capturée par les jaffas d'Anubis et emmenée sur Nebek ... Le dernier trajet sur le Dédale avait été pour la ramener sur les ruines de la forteresse et elle avait fini par être à moitié étrangler par un kull ... Et la dernière mission en date les avait conduit sur cette planète. Coïncidences ou agissait-il comme un porte malheur ??

"Je vois que vous avez réussis à semer vos sangsues. Soulagé ??"

Le pauvre, il avait vraiment une sale mine. En même temps, le Dédale étant sans doute détruit avec des dizaines de décès sur la conscience, comme il était le commandant du vaisseau, c'est sur que le moral ne devait pas être au beau fixe. Soudain elle se rendit compte qu'elle se trouvait les jambes à l'air et que s'il avait vraiment l'intention d'aller se baigner, il n'allait pas le faire tout habillé. Et soudain, un sentiment de mal l'aise fit irruption dans sa tête.

"Heu ... vous préférez peut-être un peu d'intimité ??"

Pas forcément que de voir un homme plus âgé en sous-vêtement l'ennuyait, c'était surtout de voir son supérieur en sous-vêtement qui l'embêtait.

Sujet: Re: MJ Exil - S - Jour de repos [PV]