Paul se tenait assis, sur le rebord d'un pont. Ce pont, où pour la première fois, il avait embrasser Talia Rosevelt. Ce pont qui lui avait donné tant de joie et tant de peine. Bière à la main, l'officier restait là, immobile depuis plusieurs heures. Tous les passants le regardaient, certains lui proposèrent même leurs aident. D'un ton agressif, il leurs fît comprendre qu'il n'avait pas besoin d'eux.
Ses pieds se balance dans le vide et plusieurs mètres en dessous se tenait le fleuve du Colorado. Non, Davis n'avait pas envie de se jeter dedans, il n'avait pas envie de revivre l'échec d'un suicide, passait mettre dans cette matière. Oui, Paul a eût des tendances suicidaires, mais Paul à changer. Lui qui a frôler la mort plusieurs fois lors de ses nombreuses missions ou à la défense du SGC venait d'abdiquer. Le courage, la force, tous ce qui fessait de lui un grand officier, un grand blagueur, un grand homme venait de la quitter.
Lui qui a tant donné pour les autres, qui a offert sa vie à l'humanité, n'a rien reçu en retour et cela, il en avait marre. Pour lui, fini les pertes d'être chers et bonjour la déboire. Uniforme des grands jours sur lui, sa cravate bleue pendant à gauche, il avait jeter son képi à l'eau, comme le deuil d'un passé glorieux, mais à quel prix ? Talia, Angélica, Sarriana, Dean, Jeffrey, Marie, Edward et tant d'autre qui été tomber au combat ou qui eux aussi, avait quitté le navire, dans la solitude, comme le Lieutenant-Colonel.
Pourtant, Davis était admirer et cité de beaucoup comme exemple dans l'armée, en occultant bien entendu les déboires de l'officier. Jusqu'ici, Paul avait réussi à enfoncer au plus profond de lui son côté sombre, mais celui-ci venait d'éclater, débordant dans l'organisme de l'homme. Posant sa main sur sa joue gauche, il toucha cette cicatrice imposante qu'il trainait depuis plus de deux ans, suite à con échec d'un suicide. Après tous, n'est-il pas un raté ? Cette question tournait en boucle dans sa tête depuis de longue heure.
Le soleil terminait de ce coucher et Paul sombrait, comme la nuit, de plus en plus dans l'obscurité. Se jeter dans l'eau, bien entendu qu'il y avait pensait, mais à quoi bon ? Sa vie maintenant, il allait la laisser aller.
Lui qui avait emménager depuis peu avec Alix Bailey ne savait plus où il en était, où était sa place. Il aimait Alix, c'était d'ailleurs, la seule chose de positive en lui, mais le mal le ronger tellement, que sa l'aveugler. Il était d'ailleurs parti de leurs appartements juste avant de venir ici, sans prévenir Alix, sans un mot...
Les minutes passèrent et Paul ne bougea pas, même pas d'un centimètre. Une voiture s'arrêta juste derrière lui. Un vieil homme en sorti. Dans l'ombre, Davis ne le reconnut pas de suite. L'homme s'assit à côté de lui et dit :
«Moi aussi je venais ici me ressourcer.»
Je ne me ressource pas, j'attends. Répliqua Paul.
«Qu'attend tu ainsi ?»
As toi de me le dire. Rétorqua de nouveau l'officier.
«Je ne peux deviner pour toi.» Dit l'homme en posant sa main droite sur l'épaule du Colonel.
Tu es un ange, tu devrais pouvoir me le dire Joe.
Sans le regardait, rien qu'au son de sa voix, Paul avait reconnu son grand père, celui qui l'avait élevé, son modèle. C'était pour lui que Davis était rentré dans l'armée. Dans un ancien temps, pas si loin, porté le nom de Davis était un honneur vis à vis de son grand père, maintenant, il l'appelle par son prénom comme une vulgaire connaissance.
«Tu vaux bien mieux que sa Paul. Tu me rend fier, ne gâche pas tout. Soit fort pour les gens que t'aime, soit fort pour l'humanité, soit fort pour sa sœur.»
Paul haussa les sourcils. «Sa sœur», il en ria presque.
Celle qui m'a abandonner, qui a fuit et qui ne donne plus de nouvelle depuis 3 ans.
«Tu sait comment est Angélica, mais tu sait qu'elle a un bon fond, comme toi.»
Visiblement, on l'a perdu tous deux.
Paul n'y croyait plus. Paul n'y arrivait plus. Il dit a son grand père : Si tu ne me dit rien d'utile, ne reste pas la.
«Si je suis là, c'est toi qui le veut.»
NON ! Paul s'énerva, lâcha la bière qui tomba dans le fleuve et bougea, après être resté immobile pendant plus de six heures et poussa son grand père à l'eau. Davis regarda la chute de son mentor, sans rien dire. Lorsque le corps tomba à l'eau, Paul cria.
NON !! Je ne voulais pas sa !! NON !!
L'espace d'un instant, il oublia que Joe Davis était mort depuis déjà 10 ans et se senti coupable de sa disparition. Genoux à terre, il frappa du point au sol jusqu'à en saigner, jusqu'à ce casser un os.
Après être rester là, plusieurs longues minutes, Paul se banda au plus simple le bras gauche, complètement en sang et parti, en errant dans la nuit, seul...