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 Thé ou Café - Pv : Franz

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Alix Bailey
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MessageSujet: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1004.07.11 16:47

Thé ou Café ? Alix ne savait pas lequel choisir. Elle aimait bien le café même si celui que l'on servait ici n'était pas des meilleurs. C'était normal, il y avait beaucoup trop de monde pour que la qualité du café soit profitable au vue du prix. D'autant plus que le prix était abordable au mess. Il le fallait bien si les hauts gradés de cette base voulait garder les militaires à l'intérieur plutôt que de les savoir échappés au premier bar du coin de la rue. Quoique, pour trouver un bar dans ces montagnes, il fallait en parcourir des kilomètres ! Pas très économique tout cela. Bref, tout ça pour dire que le café n'était pas très bon, ni très corsé. Bien sur, elle y rajoutait du lait et du sucre pour lui trouver bon goût, infidèle qu'elle est dans ce bas monde des Tauris.
Sinon, il y avait aussi la solution du thé. La théine n'avait pas les mêmes effets dopants que le café, elle le savait maintenant, mais c'était une solution envisageable. Elle aimait beaucoup le thé. En buvant de cette mixture verte, elle avait l'impression de retrouver ses racines, loin dans ses souvenirs, sur sa petite planète de naissance. Elle s'était rappelé la première fois qu'elle en avait bu que les villageois du village dans lequel elle avait vécu les premières années de sa vie, fabriquaient du thé en faisant sécher au soleil diverses plantes aromatiques. Ils fabriquaient beaucoup de choses à partir de plantes séchées : Du thé, des médicaments, des potions, des onguents... Bref, comme dirait les Tauris, que du Bio quoi.
Alix n'aimait pas tellement les expressions récurrentes des Tauris. Les Quoi, Hein, Merde et autres Putain à tous bouts de phrases. Ce n'était pas spécialement son truc, elle n'en rajoutait jamais. Quand elle se faisait mal, elle disait tout simplement Aïe, sans rajouter le Putain de rigueur dans cette population. Décidément, il y avait des choses qui lui échappaient totalement dans ce monde et qui continueraient à lui échapper longtemps. Allait elle seulement s'habituer réellement et complètement un jour, elle en doutait fortement. Sa vie sauvage était bien enracinée dans ses veines et ses gènes. Elle avait déjà du mal à tenir cinq minutes en place dans un société ou se faire remarquer était mal vue. Elle n'était décidément pas faite pour cette vie mais essayait quand même. Elle n'avait plus tellement dans l'idée l'envie de repartir omniprésente du début. Allez savoir pourquoi, elle passait pourtant toutes ces journées dans la base et cela l’excédait de plus en plus. Elle n'y pouvait rien changer, pour le moment du moins, et espérait que la situation allait bientôt changer.
Les pièces en main, elle n'avait toujours pas fait son choix.

Cela faisait bien trois voir quatre heures qu'elle était arrivée dans la base, sans rien avoir à faire, comme tous les jours. Sauf, qu'aujourd'hui, elle avait pris l'une de ses armes, sa épée fine et légère, taillée pour une femme, avec elle. Elle comptait s'entraîner quand la salle serait libre. Mais, en attendant, elle attrapait faim. Elle n'aimait pas ça non plus, lorsqu'elle ne faisait rien, elle mangeait. D'une nature nerveuse et toujours en mouvement, elle ne grossissait pas d'un gramme. Elle était toujours trop mince pour sa taille. Certes, elle n'était pas très grande, à peine un mètre soixante. Elle ne devait pas excéder les quarante kilos toute mouillée aussi. Le rapport taille/ poids était plutôt négatif dans un monde ou il est d'ordinaire positif. Il n'y avait pourtant pas grand chose à faire, elle ne prenait pas un gramme quoiqu'elle mange. C'était aussi pour ça qu'elle devait être régulièrement dans la base. Les médecins surveillaient régulièrement ses constantes et son poids. Elle ne devait pas maigrir davantage. De plus, ils tenaient à voir, presque en temps réel, si son corps et son esprit s'adaptaient bien à leur nouvelle vie de sédentaire. Pour l'instant, tout semblait presque au mieux. Elle avait une légère tendance à l'hypertension et à la claustrophobie mais rien d'aussi alarmant que sa phobie des aiguilles et des traitements médicaux. Les blessures qu'elle s'était faite au cours de missions pour les Tauris guérissaient au mieux. Elle allait garder quelques cicatrices comme cette profonde brulure sur son épaule droite. Mais si l'on comptait ses nombreuses marques de fouet dans le dos, ce n'était finalement pas grand chose. C'était juste impressionnant, surtout pour les autres plus que pour elle-même. Elle n'y prêtait d'ailleurs plus grande importance même quand on la dévisageait avec surprise comme aujourd'hui. Son petit top à fleur et sans manche laissait bien apparaitre cette brulure. Qu'importe, elle n'allait pas passer sa nouvelle vie à cacher celle qu'elle était avant. Et les curieux ne l'étaient pas longtemps lorsqu'ils croisaient son regard. Elle ne se rendait pas toujours compte qu'elle avait un regard très pénétrant et froid. Le genre de regard qui fait baisser les yeux assez vite. Peu de personnes étaient capable de dire ce qu'elle pensait, ni même de soutenir son regard.

Deux pièces et trente secondes plus tard, Alix se retrouvait avec un gobelet en plastique brulant dans les mains. Elle traversa le mess et s'installa dans une salle au fond à l'égard des autres. Dans les montagnes de la base, elle avait vite une tendance à la claustrophobie. Entourée de monde, c'était encore pire. Aussi s'isolait elle souvent. Elle se sentait mieux lorsqu'il n'y avait qu'une ou deux personnes autour d'elle, guère plus. Peut-être s'y habituerait elle, peut-être pas. Alix attendait que son breuvage refroidisse un peu. Elle avait finalement opté pour un thé au citron sans sucre. Elle n'aimait pas le thé sucré et le café ne lui disait pas grand chose. La caféine avait un drôle d'effet sur elle. Elle ne tenait déjà pas en place d'ordinaire mais avec le café c'était encore pire. N'étant pas certaine que son entrainement allait l'épuiser suffisamment, un thé semblait une meilleure idée. Elle dormait aussi, rien qu'en buvant un café, elle avait toujours du mal à trouver le sommeil et pouvait passer des heures à se tourner dans leur lit. Ce qui n'était pas du goût de son compagnon, loin de là même.
Assise en tailleur sur son fauteuil en plastique, position que beaucoup trouverait désagréable, Alix observait les autres personnes installées au mess. Il y avait un homme aux cheveux poivre et sel, du genre bourru et qui regardait droit devant lui sans s'intéresser aux autres. Avec cet air hautain, Alix avait l'impression d'avoir sous les yeux un mauvais cliché d'une série B sur les soldats américains. Il ne lui disait absolument rien, elle ne l'appréciait pas des masses rien qu'à le voir. Les deux autres personnes étaient plus intéressantes à observer. Un couple, ou ce qui allait le devenir. La jeune femme portait une blouse blanche. Le corps médical ou les scientifiques pensa immédiatement Alix. Il n'y avait pas beaucoup de possibilité concernant les personnes en blouse ici. L'autre, un jeune homme aux cheveux bruns et aux traits tirés par la fatigue, était clairement un soldat au vue de son uniforme. A la façon qu'ils avaient tous deux de se regarder en chien de faïence au beau milieu de leur conversation mondaine laissait peu de doute quant à la fin de cette entrevue. Alix habitait depuis suffisamment longtemps sur cette planète pour reconnaitre quelques situations, comme celle qui se présentait à elle. Des regards en douce, des joues roussies, une conversation sans queue ni tête.... Bref, un futur couple en gros.
Alix sourit, pris le gobelet de plastique et commença à boire une gorgée. Reposant la tasse, sa frange fine lui retombait dans les yeux. Il était tant qu'elle la coupe un peu, plusieurs mèches n'étaient pas de la même taille. Même bien habillée d'une petite jupe blanche d'été et d'un haut à fleur, elle devait toujours avoir l'air d'une sauvageonne.

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Franz Scorzi
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1005.07.11 17:20

Il était devant une maison qui lui semblait tellement familière, mais il ne pouvait pas se rappeler d'où il la connaissait. Le temps semblait comme figé, les arbres bougeaient mais il n'y avait pas de vent. Il y' avait de l'obscurité mais pas un seul nuage. Ce monde était si différent de la réalité.... Différent et pourtant tellement ressemblant. Dans ce décors de noir et de blanc il apercevait une couleur, une seule. En y repensant la vie en noir était si... calme et paisible.

Cette couleur était appliquée sur une robe, une robe portée par une personne, personne alors dos à Franz. Elle restait là, planté devant le seuil de la maison, ne pouvant ou ne voulant pas passer le pas de sa porte. Il s'approcha donc, et plus il s'approchait plus il se sentait comme attiré vers cette personne, mais de dos il lui était impossible de la différencier de toute les femmes qu'il avait put voir et croiser dans sa vie...

Alors qu'il n'était qu'a quelques pas de la femme à la robe verte, elle laissa tomber ses bras le long de son corps, soupira un grand coup et se mit à parler d'une voix qui lui fit froid dans le dos. Il l'avait tant de foi craint, tant de foi aimé pour finalement ne plus l'avoir entendu depuis des années..

« Pourquoi est ce que je ne peux passer cette porte Franz ? » demanda elle avec une voix pleine de tristesse...

Il ne répondit pas et posa sa main sur son épaule, à ce moment là tout devint étrange, la maison se transforma en brasier, la jeune femme se transforma en tas de cendre et il aperçut trois corps gisant devant le parvis de la dite maison. Dans cette vision apocalyptique il resta bloqué pendant quelques instant avant de s’éveiller dans un hurlement affreux.

En s’éveillant il resta quelques instant dans la brume lié au sommeil et ne put en sortir uniquement grâce à une douche d'eau froide... Une fois cela fait il décida de profiter de son jour de repos et de se calmer quelque part.... La profondeur ne lui faisait pas du bien et il devait voir le soleil avant d'aller plus loin dans cette journée qui commençait assez mal...

Une fois ses affaires prêtes, son uniforme mit, qu'il fut raser et à peut prêt réveiller il partit pour le mess, il était trop tôt pour une bière et trop tard pour un café, mais il était parfaitement l'heure du thé, avec quelques gâteaux cela mettrait un peu de douceur dans sa vie.

Il navigua entre les divers couloirs pour arriver jusqu'au mess, à cette heure il ne devait pas y avoir grand monde. Mais quand il entra il fut étonné de voir quatre personnes dans le mess, un militaire l'air rembourré qui sortit lorsque lui entra, une petite blonde assise en tailleur dans un coin et deux personnes en pleine conquête amoureuse... Du moins c'est ce que Franz pensait..

Il se dirigea vers la machine à thé et calcula ce qui lui fallait pour le remettre en forme ce matin. Il fit son choix mit les pièces et se retourna pour regarder la salle dans son ensemble. Il attarda son regard vers la petite blonde, qui finalement ne semblait pas si petite que cela. Il ne l'avait jamais vu et il le regrettait parce qu’elle semblait mignonne, bien que renfrogner.

Une fois sa boisson en main il se dirigea vers elle pour en savoir un petit peu plus et surtout dans le but d'oublier ce mauvais rêve qui avait gâchée toute sa nuit. Ses traits laissaient ressortir la fatigue occasionné par une très mauvaise nuits...


« Excuser moi mademoiselle, mais je ne vous ai encore jamais vu ici. Étant nouveau je me renseigne un peu sur les gens que je rencontre, et j'aimerai savoir comment vous faite pour vous habituer à la profondeur de la base.. Moi ça me rend malade.... » Dit il en faisant mine de prendre une chaise pour s’asseoir.


Dernière édition par Franz Scorzi le 05.07.11 23:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1006.07.11 15:47


Il faudrait bientôt leur réserver une chambre d'hôtel à ces deux-là s'ils continuaient comme ça. Alix ne manquait une seconde du spectacle. Elle adorait faire la curieuse. Surtout s'ils acceptaient de se montrer en spectacle devant tout le monde. Pourquoi ce gênerait elle de les regarder alors ? Bon.... Finalement, ça ne l'intéressait pas tant que ça les personnes qui se regardent avec des étoiles pleins les yeux et du rouge aux joues. Ça la gonflait vite le bonheur des autres, surtout quand elle s'ennuyait de son côté. Eux au moins ils pouvaient parler de choses et d'autres, ils ne s'ennuyait pas. Mais comment faisait les Tauris pour tenir en place et toujours trouver du travail à faire ici ? Elle qui s'ennuyait déjà à peine avait elle passé la porte d'entrée... Même les gardes qui ne bougeaient pas de la journée ne semblaient pas s'ennuyer ! C'était un comble quand même. Ils passaient toutes leurs journées debout, à monter la garde pour des prunes et à ouvrir des portes à des personnes qui ne les regardaient même pas. Les remerciements, Alix était certaine qu'ils les attendaient toujours dans leurs pauvres couloirs gris et froids. Elle les plaignait plus qu'autre chose même si elle ne les appréciait pas beaucoup. Ils la surveillaient sans arrêt quand elle passait devant eux. Ils savaient qu'elle n'était pas de leur monde et se méfiait d'elle quand elle était seule avec eux. Accompagnée d'un soldat, ils étaient plus rassurés. Pourtant, elle était aussi dangereuse seule qu'accompagnée. Le nombre de personne présente ne changeait rien à ses capacités d'autodéfense. Si elle voulait les tuer, elle les tuerait. Mais cela n'allait lui rapporter que des ennuis. Elle allait être enfermée jusqu'à ce que son sort soit scellé. Autant attendre sagement, ou presque, que le temps passe. Oui, presque sagement. Histoire de ne pas trop s'ennuyer, Alix s'amusait à accumuler les gaffes sans grande conséquence. La plupart du temps, elle ne le faisait pas consciemment. Elle avait tellement de choses à découvrir, tellement de choses qu'elle ne connaissait pas que chaque découverte provoquait une petite catastrophe. Alix était une miss maladroite. On ne pouvait pas mieux la qualifier dans ce monde inconnu où tout restait encore à découvrir. Au moins, dans la forêt, il n'y avait personne pour voir ses bêtises alors que dans la base, il y a des caméras partout ! Impossible de passer inaperçue dans ce monde souterrain. Même si elle faisait l'air de rien, il y avait toujours une caméra pour la filmer. Elle pouvait toujours siffler et quitter les lieux ni vue, ni connue. Ça ne marchait guère plus que ça. C'était pas faut d'essayer pourtant. Un jour, elle y arriverait, elle l'aura un jour, elle l'aura !

Alix soupira, c'était impossible de s'ennuyer autant ! Il fallait croire que si malgré tout. Incroyable. Elle aimerait bien sortir à l'extérieur, cette pièce sans fenêtre lui donnait la nausée. Le thé était le bienvenue. Ça l'occupait. Pendant combien de temps ? Aller savoir, aussi longtemps que sa tasse allait avoir du liquide à l'intérieur. Mais en attendait que la salle d’entrainement soit libérée, elle n'avait pas grand chose à faire. Elle se demandait pourquoi elle n'y était pas allé en même temps que les équipes SG déjà présente mais trouva vite la réponse. Les soldats n'utilisaient pas les mêmes armes qu'elle et elle avait beaucoup de mal à s'adapter à leur technologie. Elle avait davantage confiance dans les armes blanches que des les armes à feu. Elle en avait déjà vue se gripper et le coup ne jamais partir, avec une arme blanche, finalement, il n'y avait jamais ce problème. Ni avec ses flèches et son arc non plus. C'était certes archaïque comme manière de se battre, mais elle aimait ça. Son arc était son compagnon depuis pas loin de cinq ans maintenant et elle l'avait forgé selon les souvenirs qu'elle gardait de son peuple. Autant dire qu'elle y tenait énormément. Depuis toujours, elle n'avait jamais manqué une cible avec lui. Et puis, chose importante, elle avait aussi terriblement peur des armes Tauris. Les explosions en chaine et les flammes qu'elles provoquaient l'effrayait. Elle avait gardé un mauvais souvenir de sa dernière mission avec les Tauris. Elle n'en faisait plus depuis non plus. Travailler en équipe, elle n'en avait pas l'habitude. Travailler avec un autre monde que le sien était presque impossible. Leur vision des choses et leur façon d'agir était totalement différentes. Ils n'étaient pas fait pour s'entendre, sur le plan militaire, du moins. Ni même sur beaucoup de chose en fait. Tant que chacun la fermait et ne cherchait pas l'autre, la cohabitation était possible entre eux. Jusqu'ici, Alix n'avait tué, ni attaqué personne. L'envie ne lui avait pas manqué mais rien n'en avait découlé. Mine de rien, elle pourrait bientôt s'inscrire dans les mouvements pacifistes, elle n'y ferait pas tâche.

Alix continuait d'observer le futur couple en action. Non pas que ça l'intéressait réellement mais elle n'avait pas réellement d'autre chose à faire. La porte d'entrée du mess s'ouvrit, laissant le passage à un militaire. Plutôt grand, le crane rasé et tout de la carrure du militaire. Ouais, il avait bien le physique de l'emploi celui-là. Telle la curieuse moyenne, Alix reporta son attention sur lui, comme si de rien n'était dans le genre prédateur observant sa proie. Elle était plutôt douée pour ce genre de chose. Elle le regarda des pieds à la tête et détailla tout ce qu'elle pouvait.
Il était grand et comme tous les militaires possédaient une musculature développée. Un corps harmonieux, elle ne pouvait dire mieux. D'autant plus que l'uniforme lui allait plutôt bien. En tant que femme, elle avait également un penchant pour les uniformes. Ils embellissaient les hommes et allaient sur tous. Ce qui n'était pas le cas du costume cravate. Une fois, Alix avait eu la chance de croiser un homme d’État, certainement, dans les couloirs du SGC. Petit, chauve et bedonnant, lui, aurait du s’astreindre de porter un costume cravate. Ça le tassait, le rendait plus gros encore. Elle avait pris plaisir à l'imaginer portant un classique jean/T-shirt... Ça n'avait pas été plus concluant. Rien n'allait avec son air maussade.
Rasé de près, il avait encore les traits tirés par le sommeil et la mine sombre d'un cauchemars. Alix connaissait bien cette mine sombre, elle se réveillait toujours dans le même état que cet homme. Ces cauchemars ne partiraient jamais, ni ne se calmeraient un jour. La paix intérieure, ce n'était pas pour elle semble t'il. Dommage, elle aurait bien goûté à une nuit sans mauvais souvenirs. Alix se demanda ce qui faisait peur à cet homme. D'apparence, rien ne pourrait lui faire peur. Intérieurement, ce devait être chose, comme tout un chacun finalement. Alix continuait de l'observer. Elle ne détourna pas les yeux lorsqu'il l'observa à son tour. Pourquoi faire si ce n'était pas se faire griller en retour ? Autant continuer à le regarder. Seulement, Alix ne s'était pas attendue à ce qui allait suivre. Sa boisson en main, le jeune militaire se dirigea vers elle. Il y avait plusieurs tables de libre mais c'était bien vers la sienne qu'il se dirigeait. Bon, elle s'était bien fait griller. Comment allait elle s'en sortir maintenant ?


Excuser moi mademoiselle, mais je ne vous ai encore jamais vu ici. Étant nouveau je me renseigne un peu sur les gens que je rencontre, et j'aimerai savoir comment vous faites pour vous habituer à la profondeur de la base.. Moi ça me rend malade....

Alix le regarda un peu ignorante. Elle avait toujours ce regard un peu stupide lorsqu'elle traduisait ce qu'un Tauri venait de lui dire. Bien qu'elle ait fait de nombreux progrès dans la langue Américaine, elle n'était pas innée pour elle et la traduction lui prenait toujours un peu de temps. C'était ce petit laps de temps qui trahissait en général ses originaires étrangères. Il ne restait plus qu'à compter sur son débit un peu lent et ses nombreuses hésitations pour confirmer qu'elle n'était pas d'ici. Au moins, ne passait elle pas seulement pour une blonde qui ne comprenait rien à rien. Enfin presque. La première idée que l'on se faisait d'elle était en effet d'une blonde qui ne comprenait pas lorsqu'on lui parlait en langage trop compliqué, plus quand elle répondait, d'une simple étrangère. Blonde certes mais étrangère surtout. Une fois la traduction faite, au bas mot trente secondes à une minute, elle réfléchit à la façon dont elle gérait la profondeur. Voyant la main du militaire posée sur le dossier de la chaise, elle l'invita à s'asseoir d'un geste de la main. Elle ne gérait pas. C'est la raison pour laquelle elle bougeait sans arrêt et s'entrainait dès que possible. Son esprit et son corps étaient occupés. Cela lui évitait de penser au fait qu'il n'y avait qu'une porte et aucunes fenêtres partout. Alix soupira, prit sa tasse et but une nouvelle gorgée. Pour lui aussi c'était un thé fumant. Elle lui sourit du coin de la bouche et lui répondit.

Je n'y arrive pas....Petite pause....Je vais...euh...salle de combat ? Quand c'est possible.

Alix continua de boire doucement, le thé était encore chaud. Elle ne s'intéressait plus aux deux autres personnes de la salle. Mais elle remarqua tout juste que le vieux soldat renfrogné était partit. Étrange pour une chasseuse qu'elle ne l'ait pas remarqué plus tôt. Elle aussi avait du être perturbée par un mauvais rêve ou de mauvaises pensées.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1006.07.11 18:58

En l'écoutant Franz comprit tout de suite qu'elle n'était pas américaine, sa façon de réfléchir à ce qu'il avait dit, la façon de répondre... En y repensant il aurait du y aller beaucoup moins vite, mais bon, il pouvait tout de même se rattraper. D'un geste et tandis qu'elle réfléchissait à une réponse elle lui proposa de s’asseoir, chose qu'il fit. Il posa ses livres sur la petite table suivit de son verre, il prit un instant pour vérifier qu'il avait bien prit les bons livres, regardant rapidement les titres, histoire antique, archéologie et autres découvertes du XXe siècle et un autre livre relié cuir dont il n'osa même pas poser le regard dessus tant il était imprégné du passé de son possesseur...

Le livre en lui même était simple, une épaisse couverture en cuir le recouvrait et il ne possédait pas de titre. Rien ni personne n'aurait pu deviner ce qu'il contenait, mais étant fatigué, Franz n'avait pu cacher son émotion lorsqu'il le vit... Lui laissant comme un voile devant les yeux pendant quelques instants.

Franz se ressaisit, regarda la petite blonde , qui comme il l'avait déjà remarqué n'était pas si petite que ça. Il l'étudia un instant, en se basant sur sa morphologie et les rares signes ethniques qu'il arrivait à déceler chez elle, il se demanda si elle ne venait pas des pays nordique, disons Suède ou Finlande, mais il aurait été mal poli de lui demander comme cela.. Aussi tenta il de la jouer fine... Il essaya seulement..

« Je vois que vous avez du mal avec l'anglais, moi même j'avais du mal il y a des années, et n'étant pas de ce pays j'ai du m'adapter. Sauf indiscretion, vous êtes de quelle nationnalité? » Dit il d'une voix calme et sereine

C'est vrai qu'il n'était pas Américain, et l'avantage d'avoir deux nationalités, surtout Franco-Allemande, lui permettait de connaître d’emblée deux langues. Un avantage considérable... Surtout dans des études d'archéologues. En y repensant il n'avait pas pu grandement visiter ce pays, ce si jeune et beau pays... Du moins c'était ce que disait les affiches de publicité, ne l'ayant jamais visité il ne pouvait confirmer ou infirmer cela..

« Vous dites que vous allez dans la salle de combat ? C'est vrai ça doit être efficace mais rien ne vaut l'air frais de l'extérieur. Je sais pas si pour vous c'est pareil mais moi j'ai l'impression que les murs se rapproche de moi et qu'ils vont m'écraser. » dit il d'un air penaud et maladroit.

Il étudia une nouvelle fois la salle, le « couple » était en train de les regarder bizarrement, comme si c'était étrange de voir une femme assise en tailleur sur une chaise et un soldat avec des livres... Bon ok c'est étrange, mais de là à se faire observer par un couple qui s’enverrait presque en l'air devant vous, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité.

Franz quitta du regard le dit couple et poussa ses livres dans un coin de la table, ils ne risquaient pas de tomber, prenant bien soin de prendre le livre relié cuir tout en bas de la pile. Une fois cela fait il se retourna vers la jeune fille.


« Mais je suis mal poli, je me présente Franz Scorzi, je suis ici depuis.... Deux mois, quatre jours et quelques heures. » dit il en regardant sa montre.

Il l'avait depuis des années et en prenait le plus grand soin, elle n'avait pas énormément de valeur autre que sentimentale, mais pour lui il n'y avait plus rien qui comptait plus que cette montre.... Et la façon dont il la regardait voulait tout dire..

« Et vous ? Sauf indiscrétion de ma part. » Demanda t'il prudemment « J'avou ne vous avoir jamais vu, et bien que la base soit grande il y a des gens qu'on oublie rarement ici bas... » Dit il avec un sourire

Il avait remarqué qu'elle aussi buvait du thé, il est vrai que c'était une bonne boisson en cette saison, même tout au long de l'année. Elle aussi avait du le remarquer vu qu'elle lui avait fait un sourire, en parlant de ce sourire il avait d'abord cru qu'il était adressé à une autre personne et il c'était donc retourner pour voir s'il y avait quelqu'un derrière lui. Mais quand il ne vit personne a part le futur couple il dut se rendre à l'évidence.. Ce sourire était pour lui, cela faisait longemps qu'une femme, mis à part les petites mémés, ne lui avait sourit, et il était restait bête avant de devenir rouge et de changer de sujet rapidement... Il était tellment pathétique...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1006.07.11 21:47

Alix regarda l'homme dont elle ignorait toujours le nom s'installer devant elle. En s'installant, il posa sur la longue table immaculée du mess des livres. Une chance sur deux qu'il les ait empruntés à la bibliothèque de la base. Ou qu'ils lui appartiennent. Elle ne saurait le dire. Il examina les livres qu'il venait de poser sur la table. Peut-être pensait il s'être trompé dans son choix. Dans ce cas, il n'aurait qu'à les rapporter, ce n'était pas si grave. Il n'y avait pas mort d'homme au tout cas. Alix le regarda faire, quelque chose l'intéressait. Les livres l'intéressaient déjà. Elle ne savait pas lire et le regrettait. Elle aimerait beaucoup apprendre mais demander à un parfait étranger de le lui apprendre lui semblait hautement déplacé. Imaginez une petite blonde d'un mètre cinquante les bras levés vous demandez de lui apprendre à lire comme si cet apprentissage ne prenait que cinq minutes. Alix allait vite déjanter quant au temps qu'elle allait mettre à apprendre à lire une phrase complète. Une chance deux pour qu'elle abandonne l'idée d'apprendre à lire. Ou pas. Étrange, le jeune soldat semblait particulièrement intéressé par le livre relié de noir. Alix avait beau le regarder, elle ne lui trouvait rien de spécial hormis deux choses. Sa reluire de cuir noire que les autres n'avaient pas et le fait qu'il n'y avait rien d'écrit sur cette dite reluire. Elle ne lui trouvait pas grand chose de vraiment spécial. Mais il semblait avoir quelque chose de particulier pour le soldat. Quelque chose que Alix ne pouvait ni voir, ni comprendre sans en apprendre davantage sur cet homme. Dire qu'elle ne connaissait même pas son nom. Comment aurait elle pu, en conséquence, expliquer son attirance pour un livre d'apparence ordinaire ? Elle ne le pouvait certainement pas. Quelqu'un d'autre, vivait réellement sur la Tauri ou depuis toujours ou bien connaissant ce jeune homme aurait pu lui expliquer pourquoi ses yeux s'étaient soudain voilés. Était il triste ? Alix n'aimait pas voir des personnes tristes et encore des personnes pleurer. Elle devenait décidément trop sentimental en présence des Tauris. Et s'il se mettait à pleurer, qu'allait elle faire ? Elle voyait d'ici la scène : Le soldat allait se mettre à pleurer, Alix allait le regarder incrédule puis essayer de le consoler comme elle pouvait. Autrement dit... Mal. Quoi ? Tout le monde n'avait pas le don de trouver les bonnes paroles pour consoler quelqu'un ! Et encore moins elle, comment l'aurait elle pu, elle ne connaissait pas le fonctionnement des soldats en général et encore moins de cet homme. Par chance, il se contenta juste du regard voilé, ce qui était déjà suffisant pour la mettre mal à l'aise l'espace d'un instant.
A la place du regard voilà, elle eut le droit d'être scrutée. C'était pas mieux, elle aurait préféré le voir pleurer en fait. Ou peut-être pas, elle n'était vraiment pas douée pour consoler les autres. Elle avait déjà du mal avec elle. Comment peut on venir en aide à quelqu'un lorsque l'on a soi même ses propres blessures à panser ? Elle ne savait pas mais avait vécu seule si longtemps qu'elle ne s'imaginait pas dans le rôle de la meilleure amie à qui on pouvait on confier et qui était toujours là pour nous. Le genre d'amie que l'on ne traite jamais à sa juste valeur en somme. Le jeune soldat observa tout ce qui était visible chez elle. De ses bracelets en cuir à ses poignets jusqu'à la racine de ses cheveux blonds naturels. Exit la décoloration. Le spectacle n'avait pas l'air de lui déplaire. Devait elle lui sourire ou lui balancer un regard noir ? Tiens, le temps qu'elle se pose cette question, son expédition en terrain inconnu était terminée. Il reprit la conversation.


Je vois que vous avez du mal avec l'anglais, moi même j'avais du mal il y a des années, et n'étant pas de ce pays j'ai du m'adapter. Sauf indiscrétion, vous êtes de quelle nationalité ?

Ainsi, comme beaucoup, il avait compris qu'elle n'était pas d'ici. Le jeune homme marqua quelques points dans son estime lorsqu'elle remarqua que son débit avait ralentit. Elle comprenait plus vite ce qu'il lui disait. Elle lui en était reconnaissante.
Au début, elle interpréta mal ses paroles, pensant qu'il n'était pas de la Tauri non plus. Deux secondes plus tard, elle comprit qu'elle s'était trompée et passa machinalement la main dans ses cheveux pour les remettre en ordre comme s'ils en avaient besoin. Il ne parlait pas de la Tauri mais du pays...l'Amérique, ou quelque chose comme ça. Il ne venait pas du même pays que ceux qui dirigeait la base. Alix se demanda pourquoi il était là dans le programme porte des Étoiles. Avait il découvert la base secrète ou avait il été appelé pour y travailler. Elle savait, par déduction et les rencontres qu'elle y avait faites, que tous ceux qui travaillaient dans cette base étaient "hors norme". Même parmi les soldats, il n'y avait que l'élite à travailler ici. Mais c'était la première fois qu'elle voyait un soldat avec des livres. Il devait être plus qu'un simple soldat. Spécialité ? Impossible à deviner à sa pomme. Il ressemblait à tous les soldats, sauf qu'il avait les traits tirés par une mauvaise nuit. De quel pays venait il si ce n'était pas celui-ci ? Ce gamin, plus vieux qu'elle l'intéressait. La curiosité de Alix allait lui causer des ennuis si elle n'y prenait pas garde.
Pouvait elle lui dire qu'elle ne venait pas de cette planète ? Qu'elle était carrément étrangère à son monde et non à ce pays ? Oui, assurément. S'il était ici, dans la base et dans le programme porte des Étoiles, c'est qu'il était au courant pour les extraterrestres. Déduction, elle pouvait donc le lui dire. Elle ne le connaissait pas assez, cependant, pour lui en dire beaucoup sur ces origines. Elle-même en ignorait beaucoup.

Je suis une.... Alien, c'est ça ?

Alix n'était pas certaine que le mot alien était ce qu'elle était aux yeux des Tauris. Elle le regarda les sourcils froncés attendant qu'il acquiesce ou non sur ce qu'elle venait de lui dire. Peut être lui avait elle dit une grosse bêtise.

Vous dites que vous allez dans la salle de combat ? C'est vrai ça doit être efficace mais rien ne vaut l'air frais de l'extérieur. Je sais pas si pour vous c'est pareil mais moi j'ai l'impression que les murs se rapproche de moi et qu'ils vont m'écraser.

Alix sourit un peu tristement. La salle de combat était tout ce qu'elle avait pour se changer les idées. Elle n'avait pas le droit de sortie seule de la base. Il y avait trop de risque qu'elle ne cherche à s'enfuir. Et si elle s’enfuyait, elle pouvait se faire remarquer et donner naissance à des soupçons sur l'existence d'autre forme de vie. Le risque était apparemment trop gros pour qu'elle puisse prendre l'air. Elle était comme lui, elle aussi avait vite l'impression d'étouffer entre quatre murs. Lorsqu'on est habituée à vivre dans la forêt, vivre maintenant entre quatre murs était particulièrement difficile. Alix avait parfois l'impression, dans ses moments de tristesse, qu'on lui avait coupé les ailes.

Je n'ai pas le droit de sortir seule.

Son sourire triste s'estompa un peu tandis qu'elle suivait le regard du soldat. Il regardait le futur couple qui les regardait en échange. Qu'avaient ils donc ces deux-là à les dévisager de cette façon ? Ils ne faisaient rien de mal bien au contraire. D'accord, sa position sur sa chaise était peu conventionnelle mais elle ne méritait pas leurs regards étranges. Elle les regardant en retour, durement, elle n'aimait pas être dévisager de cette façon. Si encore c'était discret, elle ne disait pas, mais ce n'était pas le cas. Les mouvements du soldat firent lâcher prise à Alix qui le regarda prendre davantage soin du livre relié de cuir que des autres. Elle ne le regarda pas dans les yeux, elle savait qu'il pourrait y lire la surprise et la curiosité. Elle ne voulait pas qu'il se sente obligé de se justifier. Sa vie privée ne la regardait pas.

Mais je suis mal poli, je me présente Franz Scorzi, je suis ici depuis.... Deux mois, quatre jours et quelques heures.

Alix ne s'était pas attendue à ce revirement de situation et cela se voyait. Son visage laissait transparaitre la plus grande surprise. Pour une réponse précise à une question muette c'était une réponse des plus précises ! Il devait vraiment s'ennuyer pour compter les jours et même les heures comme cela. C'était quoi cet objet autour de son poignet ? Ça avait l'air sympa, bien à l'opposé de ses bracelets de cuir. C'était un bracelet aussi mais dans quelle matière avait il été fait ? Alix regardait le poignet du jeune soldat... Franz Scorzi avec avidité. Curiosité, curiosité. Une vraie pie devant un objet brillant au soleil, ou un gamin devant un corné de glace. Irrécupérable cette gosse.

Et vous ? Sauf indiscrétion de ma part. J'avoue ne vous avoir jamais vu, et bien que la base soit grande il y a des gens qu'on oublie rarement ici bas...

Elle... Ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cette base. Elle n'avait plus la Lune pour repérer le temps qui passait. Elle n'avait que les jours mais sans voir le ciel qui pouvait lui dire s'il faisait nuit ou jour au dehors ? Et elle ne savait pas compter. Elle ne pouvait pas lui répondre comme il le voulait. Au moins pouvait elle lui donner son nom.


Je ne sais pas depuis quand. Alix Bailey, c'est mon nom.

Bêtement, lorsqu'il détourna son regard pour regarder dans dos, Alix suivit son regard mais mise à part le couple, elle ne remarqua personne. Le fait de ne pas voir le vieux soldat partir l'avait un peu irritée et inquiétée. Depuis, elle faisait attention aux mouvements dans la salle du mess. Pourquoi rougissait il ainsi ? Alix n'avait rien fait pour. Parfois, elle ne comprenait vraiment pas les Tauris. Mais ils la faisaient bien rire.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1007.07.11 17:48

Je suis une.... Alien, c'est ça ?

Ces quelques mots étaient tombés comme une coup de tonnerre sur la terre, telle un obus d'une violence inouï en plein champ de bataille. Il se lança dans tout un raisonnement interne à lui même sur le pourquoi du comment, que pouvait elle bien faire ici ? Qui était elle ou plutôt qu'est ce qu'elle était ? Quand on lui parlait d'Alien Franz voyait plutôt un petit bonhomme vert tendant un doigt tout en disant « ET.... téléphone maison »

Il était en face d'une personne humanoïde de sexe féminin n'étant pas née sur la Terre, le scientifique qui était en lui voulait en savoir plus sur elle, l'analyser, voir sa façon de parler, de penser et de vivre. Quel dommage qu'elle soit sur Terre, il aurait adorer rencontrer son peuple, et apprendre leur coutume et leur vie au sein d'une communauté.

Franz prit cinq bonnes minutes pour se calmer puis il regarda gentiment la petite blonde, il l'avait analyser quand elle le regardait jouer avec ses livres, mais il l'avait mit en relation avec un modèle Terrien. Il avait penser à dire Humain, mais il était clair que cette personne était tout à fait Humaine.


« Excuser ma réaction, mais je ne m'attendais pas du tout à cela. Et puis je ne pense pas que vous êtes une « Alienne », je trouve ce terme trop péjoratif. Je dirai plutôt que vous une extraterrestre, et encore, disons plutôt une humaine venant d'un autre monde. Des tas de questions se bousculent dans ma tête, mais je ne veux pas vous déranger ou vous importuner, donc je les garderai pour moi. A moins que vous m'autorisiez à vous en poser une seule. »

Il avait dit cette dernière phrase avec l'air d'un enfant auquel on aurait présenter un nouveau jouet.... Bien entendu elle était loin d'être un jouet. Mais lorsqu'il l'entendit dire qu'elle n'avait pas le droit de se déplacer hors de la base seule il comprit pourquoi elle avait l'air de s'ennuyer, ne pouvant pas se déplacer hors de la base elle n'a pas du beaucoup connaître le monde extérieur... Elle n'est pas si différente de toi Ambre...

« Je sais que l'on ne se connaît pas depuis longtemps, mais si un jour vous souhaitez visiter l’extérieur, n'hésitez pas à me demander de vous accompagner. Cela me fera plaisir et puis ainsi je pourrais vous poser quelques questions sur votre peuple et ses coutumes, si vous m'y autorisez bien entendu. »

Dit il avec un sourire, il n'avait pas sourit comme ça depuis si longtemps, une éternité, et pourtant cette femme était un sujet d'étude parfait... Mais elle restait un être humain doté de conscience et de sens moral. Il n'était personne pour lui demander tant, elle devait certainement avoir bien mieux à faire..

Alix Bailey, ce nom lui était il propre ? Ou provenait il de la Terre, il ne posa pas la question car elle aurait pu mal le prendre... N'importe qui dans cette situation l'aurait mal prit.. En réfléchissant il avait de la chance de ne pas être à sa place..


« Cela ne doit pas être facile, je veux dire, de vous retrouver sur un autre monde avec des gens qui parlent des langues qui vous sont inconnu. En tout cas et si je peux me permettre, je vous félicite pour votre connaissance de l'anglais. Parlez vous d'autre langues ? Moi même je parle Allemand et Français.

De plus vous devez vous poser des questions : depuis quand un militaire traine t'il des livres avec lui ? C'est parce que je ne suis pas seulement un soldat, je suis avant tout un archéologue, j'étudie l'histoire, le passé le présent et le futur, et j'avoue que je trouve dans la lecture la famille que je n'ai jamais eu.... Et vous ? Vous aimez lire ? »



Une fois sa phrase fini il se rendit compte de ce qu'il venait de dire... Il était tellement obnubilé par cette femme qu'il n'avait pas fait attention.. En espérant qu'elle ne le remarque pas...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1007.07.11 21:12


Bien qu'elle s'y attendait un peu, le long et lourd silence qui avait suivi sa révélation l'a mettait à l'aise. Elle s'était bien attendue à ce qu'il y ait une gêne soudaine entre eux mais pas à ce point. Il semblait choqué, abasourdis et ne pas savoir quoi faire. Devait il fuir ou bien rester ? Avoir peur ou lui faire confiance ? Lui poser des questions sur ce qu'elle était, qui elle était finalement ou bien continuer leur conversation comme de rien n'était. Il ne semblait pas savoir et Alix ne pouvait l'aider non plus. Elle-même était totalement perdue et ne savait comment réagir. C'était la troisième fois qu'elle avouait à quelqu'un qu'elle ne venait pas d'ici.
La première fois, elle ne l'avait pas vraiment avoué, il l'avait deviné très facilement. Il s'agissait du soldat Matt Eversman. C'était lui qui s'était aventuré dans la forêt dans laquelle elle se cachait et avait déjoué tous ses pièges pour parvenir jusqu'à elle. Ils avaient plus ou moins bien réussi à communiquer et elle avait accepter de le suivre, lui et l'équipe SG, jusqu'à la base. Et plus généralement jusqu'à la Tauri. Depuis, elle était bloquée sur cette planète. Alix se demandait encore si elle avait fait le bon choix mais les paroles de Matt lui revenait encore à l'esprit. S'il était parvenu à la faire accepter de les suivre, c'était tout bêtement parce qu'il venait de mettre fin à quinze années de terreur chez elle. Il lui avait révélé qu'elle n'était l'esclave des Grands Maitres et que ceux-ci étaient tout aussi mortels qu'elle. Que ce n'était pas des Dieux. Alix s'était aussi rendue compte que sa vie d'errance était parfaitement futile et inutile. Elle s'était cachée depuis des années, avait survécu pour pas grand chose puisque le vaisseau dont elle s'était enfuie avait été détruit dans la galaxie. Si son soit disant Dieu était mortel, il n'avait donc pu survivre à la destruction de son vaisseau. Alix était libre, elle l'avait appris grâce à Matt et lui en serrait éternellement reconnaissante. Mais maintenant, elle n'avait plus de raison de vivre. Si elle ne fuyait plus, elle pouvait toujours chercher sa famille. Dans ses souvenirs cependant, sa famille et sa planète avaient été détruites. Devait elle encore essayer de retrouver quelque chose qui n'existait plus ? Elle ne savait pas, ne savait plus et ne pouvait en parler à quelqu'un.
La deuxième fois non plus, elle n'avait pas du réellement l'avouer. Davis, à l’époque où il était encore Major, était déjà au courant qu'elle ne venait pas du même monde que le sien. Cela ne l'avait pas empêché de l'aimer, de tout faire pour l'approcher et de le lui faire comprendre jusqu'à ce que finalement, elle l'aime en retour. Davis avait eu de la patience et de la ressource de ce côté là. Mais il était arrivé à ses fins. Tous deux formaient officiellement un couple dans la base du SGC même s'ils ne vivaient pas vraiment ensemble et qu'il était très occupé. Alix regrettait cependant de ne plus sortir de la base, sans lui, elle n'en avait pas le droit bien qu'elle se soit toujours bien comportée.

Finalement, c'était la première fois qu'elle avouait à quelqu'un qu'elle n'était pas du même monde que lui. Était ce pour cela qu'elle était aussi mal à l'aise elle aussi ? Oui, sûrement. Franz avait l'air tellement surpris, déçu peut-être aussi que cela la dérangeait. Alix aurait aimé replier ses genoux sous son menton, mais portant une jupe, elle ne pouvait le faire sous peine de montrer à tout le monde la couleur de ses sous vêtements. Elle n'était pas pudique et plutôt bien foutue en réalité mais n'ayant vue personne se promener en culotte, elle en avait vite conclue que c'était un vêtement que l'on cachait sous d'autres. Elle devait donc rester stoïque sous le regard surpris du jeune soldat. Si seulement les cinq minutes pouvaient ne durer que trente secondes ! Pourquoi avait elle l'impression que ces cinq petites minutes de rien du tout duraient trois heures ? Alix aurait aimé lui demander de changer d'expression. Mais elle n'osait pas. Elle n’aimait pas lorsqu’il la regardait avec curiosité de cette façon, c’était limite malsain dans son esprit. Elle avait l’impression d’être retournée à l’époque de sa captivité. Lorsque dans les geôles d’un vaisseau mère, un Jaffa scientifique avait fait d’innombrables expériences sur elle afin d’un faire un hôte parfait pour son Dieu. Cette replongée dans les souvenirs la ferma quelques instants au monde extérieur. Elle ne devait pas le faire longtemps aussi se reprit elle rapidement. Il lui fallait être courageuse et affronter cette situation. Ce ne serait pas la dernière fois qu’un Tauri allait la regarder comme une bête curieuse. Elle avait fait le choix délibéré de vivre parmi eux, en tant qu’étrangère à leur monde, elle devait en assumer toutes les conséquences. Celle-ci en faisait partie.
Alix regarda donc Franz dans les yeux. Elle ne lui souriait plus mais ne l’assassinait pas non plus du regard. Elle attendait la suite, le visage neutre et l’esprit calme.


Excuser ma réaction, mais je ne m'attendais pas du tout à cela. Et puis je ne pense pas que vous êtes une « Alienne », je trouve ce terme trop péjoratif. Je dirai plutôt que vous êtes une extraterrestre, et encore, disons plutôt une humaine venant d'un autre monde. Des tas de questions se bousculent dans ma tête, mais je ne veux pas vous déranger ou vous importuner, donc je les garderai pour moi. A moins que vous m'autorisiez à vous en poser une seule.


Mais d’où il débarquait ce type ? Est-ce que c’était réellement elle l’extraterrestre ? Alix fut tellement prise au dépourvu de sa réponse que sa surprise dut se voir sur son visage. Elle le regarda, les pupilles totalement dilatées et la bouche légèrement ouverte.
Tout d’abord, pour lui, elle n’était pas une alienne, elle n’était même pas une extraterrestre non plus. A ses yeux, elle était juste humaine et originaire d’un autre monde. Il n’y avait donc pas de grandes différences entre eux selon lui ? Décidément, cet homme était vraiment étrange mais Alix pouvait elle le croire sincère. N’était ce pas juste une technique d’approche pour en savoir plus sur elle. Un coup d’œil au fond de ses yeux et elle sut qu’il était sincère. Inconsciemment sûrement, il se comportait comme un enfant devant une vitrine de Noël. Il semblait fou de joie et en même temps en pleine tourmente interne. La jouet, il l’avait trouvé, c’était elle. Maintenant, il devait réfléchir au meilleur moyen de l’obtenir soit, d’obtenir d’elle des informations. Par simple curiosité ou par réel intérêt ? Elle n’aurait su le dire. Il était tellement heureux qu’Alix en était et méfiante et contente. Devait elle répondre à sa demande et lui confier ce qu’elle savait sur ses origines pour combler sa curiosité ? Ou bien faire comme si elle n’avait pas compris un traître mot de ce qu’il venait de lui dire ? Hum… Elle ne savait pas jusqu’à quel point elle pouvait lui faire confiance. Alix avait du mal à faire confiance, cela pouvait se comprendre lorsque l’on s’avait qu’elle avait été enfermée et maltraitée pendant dix longues années avant de pouvoir s’enfuir. Et si cela lui faisait du bien d’en parler ? Elle pouvait toujours essayer. Après tout, il n’était pas le premier à s’intéresser à elle. Sauf que lui l’était de manière poli et ne la pressait pas de question. Alix allait réfléchir encore un peu et voir si elle accédait à sa requête ou non.


Je sais que l'on ne se connaît pas depuis longtemps, mais si un jour vous souhaitez visiter l’extérieur, n'hésitez pas à me demander de vous accompagner. Cela me fera plaisir et puis ainsi je pourrais vous poser quelques questions sur votre peuple et ses coutumes, si vous m'y autorisez bien entendu.

Non, en effet, ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Pourtant, Franz proposait à Alix de l’emmener dehors, loin de ces quatre murs dans lesquels elle étouffait littéralement. Étrange, elle pensait à Davis. Lui aussi lui avait fait cette proposition et ils étaient allés dehors. Elle n’était pas certaine pourtant d’accepter aussi facilement la proposition de Franz. Elle n’avait pas peur de lui, elle était en mesure de se défendre même contre un grand gaillard surentraîné comme lui. Néanmoins, l’idée d’aller dehors lui plaisait bien. Seulement, elle n’était pas certaine qu’elle en avait le droit même s’il le lui proposait gentiment.
Franz était particulièrement intéressé par elle, le fait qu’elle ne vienne pas de ce monde, sa culture, ses origines et tout ce qui allait avec. Alix le devinait. Cela faisait moins de dix minutes et il lui avait proposé par deux fois de lui poser des questions sur elle, si elle l’acceptait et l’y autorisait bien sur. Était elle sur le point de craquer ? Pour une fois qu’un soldat, de surcroît, ne la regardait pas comme un monstre mais plutôt comme un curiosité sans pensées malsaines, oui, pourquoi pas, elle se laisserait bien tenter. Une petite part de son esprit rationnel lui apprit que cette situation pouvait être dangereuse. Mais totalement irrationnel, Alix fit comme si de rien n’était. Peut-être allait le regretter. Tant pis, elle prenait le risque, tout autant qu’elle prenait le risque de se dévoiler à lui. Il ne pouvait pas lui faire plus de mal qu’elle n’en avait déjà vécu et chose essentielle : Les Goa’ulds étaient les ennemis des Tauris. Alix était l’ennemi des Goa’ulds. Le dicton ne dit il pas : Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ? Franz serait il en quelque sorte l’ami de Alix ?
Franz se remit à sourire. Ce sourire ne rassura pas spécialement Alix mais elle se détendit un peu. Ses muscles se relâchèrent peu à peu. Elle n’eut plus envie de se recroqueviller sur elle-même. C’était déjà mieux comme cela. L’air de rien, elle s’était fait mal, légèrement, à force de garder les muscles aussi contractés sans les relâcher ne serait ce qu’une seconde ou deux. Alix n’était toujours pas à l’aise. Elle avait une grosse envie de se regarder dans un miroir pour vérifier si elle s’était transformée ou non en glace géante. Nerveusement, elle se passa la main sur son épaule. Celle recouverte d’une belle balafre due à une brûlure. La brûlure mangeait littéralement toute l’épaule de la jeune femme. En passant la main dessus, elle remarqua que son haut ne la couvrait pas entièrement. D’ordinaire, elle s’en moquait, ou presque, mais Franz s’intéressait à elle. Cette blessure allait soulever dans son esprit de nouvelles questions. Sa tête allait exploser de questions sans réponse !


Cela ne doit pas être facile, je veux dire, de vous retrouver sur un autre monde avec des gens qui parlent des langues qui vous sont inconnues. En tout cas et si je peux me permettre, je vous félicite pour votre connaissance de l'anglais. Parlez vous d'autres langues ? Moi même je parle Allemand et Français.

De plus vous devez vous poser des questions : depuis quand un militaire traîne t'il des livres avec lui ? C'est parce que je ne suis pas seulement un soldat, je suis avant tout un archéologue, j'étudie l'histoire, le passé, le présent et le futur, et j'avoue que je trouve dans la lecture la famille que je n'ai jamais eu.... Et vous ? Vous aimez lire ?


C’était la première fois que Franz lui disait autant de chose en si peu de temps. Il avait pris son temps, permettant à Alix de tout analyser et traduire.
En effet, ce n’était pas facile pour elle sous bien des aspects. Elle ne parlait pas la même langue qu’eux. Elle n’avait pas la même vision de la vie et n’était pas habituée à leur technologie. Ils n’étaient pas fait pour être ensemble, leurs deux mondes, mais ils pouvaient se compléter. Enfin, ils auraient pu. Le monde de Alix n’était plus qu’un tas de poussières volant au vent à l’heure actuelle. Elle en était triste, son deuil prendrait du temps bien qu’il ait commencé il y a de cela quinze ans.
Il parlait Allemand et Français. Cela ne voulait pas dire grand-chose pour Alix. Elle l’associait vaguement à d’autres pays que l’Amérique sans savoir comme s’appelaient ces pays ni où ils se situaient. Chaque chose en son temps, apprendre à parler était déjà pas mal. Elle savait juste qu’un pays avait une langue très proche de la sienne. Langue : Néerlandais. Pays : Pays-Bas. Et puis c’est tout. Finalement, elle n’était pas en reste elle aussi. Et pas si inférieure que ça, enfin presque pas.
Le changement brusque de conversation surprit un peu la jeune femme. Elle se demandait vraiment qui des deux était l’extraterrestre. C’était bien la première fois qu’elle voyait un militaire avoir un comportement à l’exact opposé de celui de ses confrères. Non, c’était le deuxième à vrai dire. Mais c’était tellement étrange en même temps.
Les livres ? Question fâcheuse. Alix aimerait bien lire mais ne savait. Après lui avoir révélé qu’elle était une extraterrestre, elle n’avait plus honte de lui avouer qu’elle ne savait pas lire. Elle finit par se calmer, se rassurer un peu et arrêter de toucher son épaule, reposant sa main auprès de la deuxième autour de la tasse encore chaude.

Merci,
Je parle le Néerlandais, dans votre monde. Et je ne sais pas lire..


Alix laisse quelques secondes de répit à son camarade de bavardage. Peut-être pensait il alors qu’elle n’avait pas compris son discours sur sa famille. Franz et elle semblaient aussi seuls au monde l’un que l’autre. Le regard de Alix se voila, les souvenirs de ses frères refaisant surface. Un à un jusqu’à ce qu’elle ait les trois visages en tête. Son esprit avait en partie effacé ce qu’il s’était passé ce jour tragique mais il n’avait pas effacé le visage souriant de ces trois frères. Elle gardait même leurs noms et quelques bons souvenirs qu’ils avaient partagé tous ensemble en mémoire. Alix réserva ses larmes pour plus tard, il était hors de question qu’elle pleure devant un étranger. Lui parler de son monde, ses origines, ses coutumes, sa vie d’avant pourquoi pas mais jamais elle ne montrerait ses faiblesses à quiconque.

Ma planète a été détruite. Il y a quinze de mes lunes. Ma famille aussi.


Voilà quelques bribes d’informations qu’il pouvait exploiter à sa guise. Alix sourit tristement et reprit rapidement. Elle aura pu lui demander la question suivant sur le ton du défis mais elle n'avait pas envie de jouer avec lui. Elle lui avait simplement demandé cela sur le ton de la conversation. Lui aussi avait l'air d'avoir de la peine.


Autre chose ?

A présent, il pouvait tout lui demander, ou presque. Alix ne savait pas tellement si elle avait entamer la conversation sur ce sujet aussi sensible par envie de lui en parler ou par peine de lui avoir vue faire une gaffe sur sa propre famille. Au moins, il pourrait ainsi voir qu'elle n'avait rien de supérieur à lui. Elle aussi n'avait jamais réellement eu de famille, juste des bribes de souvenirs auxquels elle se raccrochait.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1007.07.11 22:47

Franz écoutait attentivement la jeune femme, toutes les questions qu'il avait posé, elle devait le prendre pour un fou furieux a peine sortit de l'asile... Chose ironique puisque effectivement il y avait séjourner dans sa jeunesse, et quelle jeunesse.... Il chassa toutes ces idées de son esprit, il devait faire le vide dans son esprit tout en étant le moins visible possible.

Depuis qu'il l'avait vu il avait laissé trop d'émotion être visible, il ne pouvait pas continuer ainsi, il devait refréner toutes ses émotions, les refouler au fond de son être. Il se souvint des enseignements de son pédopsychiatre, 'met toutes des idées dans une bouteille et imagine que tu jette cette bouteille dans un océan sans fin.' La première fois qu'il lui avait dit cela, il avait courut jusqu'au premier lac qu'il avait put trouver et il avait jeté toutes les bouteilles qu'il avait sous la main... Autant dire qu'il n'était pas très subtil et qu'il prenait tout au premier degrés...

Mais aujourd'hui il était là devant une étrange personne qui devait lui même le prendre pour quelqu'un d'étrange voire même pire... Tss décidément rien n'avait changé, à la FAC, à l'école à l'armée, il pensait qu'ici au moins il serait accepter pour ce qu'il était mais rien n'en fit.


Merci,
Je parle le Néerlandais, dans votre monde. Et je ne sais pas lire..


Harg, elle ne savait pas lire, pas étonnant vu qu'elle venait d'ailleurs. Il lui aurait bien proposer de lui apprendre, mais elle devait déjà avoir quelqu'un pour lui apprendre, quelqu'un sur qui compter... Vu comment elle était elle devait forcement avoir quelqu'un dans sa vie... Mais pourquoi est ce qu'il pensait à cela ? Il s'était pourtant fait une promesse, Yolaine ou rien. Elle s'était marié, donc c'est fini.

« C'est bien dommage, il y a pourtant tant de chose à apprendre en lisant, tant d'histoire à découvrir. Tans de souvenir et de découverte à faire. Je vais vous montrer si vous le permettez »

Et c'était bien vrai, il prit le premier livre de la pile et l'ouvrit en son centre, l'on pouvait voir une photographie centrale représentant des fouilles dans les fjords d’Europe du nord. Une dizaine de personne était présent sur la photographie, travaillant la terre, prenant des notes et étudiant le paysage. A côté de la photographie l'on pouvait voir un paragraphe de plusieurs dizaine de lignes, lignes expliquant la représentation. Il tourna le livre pour qu'elle puisse le voir, voire même le saisir si elle en avait envie.

« Vous voyez, ici vous pouvez voir une représentation d'une fouille archéologique entreprit il y' a plusieurs années dans une autre région de notre planète. Les gens qui font cela, d'autre archéologue, recherche des traces d'antique civilisation. »

Il stoppa net, qu'était il en train de faire, il racontait la même chose à ses éleves il ya quelques mois, avec plus de détails et les questions qui allaient avec mais là, c'était quand même grave..

Ma planète a été détruite. Il y a quinze de mes lunes. Ma famille aussi.

Ainsi elle aussi avait tout perdu, enfin, elle avait perdu bien plus que Franz, elle y avait laissé sa planète. Chose que Franz, lui, possédait encore. En même temps il savait qu'il y avait des gens bien plus malheureux que lui en ce bas monde..

« Je vois, ceci est votre histoire, et j'estime qu'il ya des choses dont on ne peut pas vous forcer à parler et donc je ne m’étendrais pas sur ce sujet. Je vous comprend, j'ai moi même perdu ma famille... »

Il laissa sa main à quatre doigts errer vers son tatouage histoire de se calmer...Il avait fait des progrès depuis quelques années, mais bien entendu il n'était pas encore prêt... peut être ne le serait il jamais... Il devait vite changer de sujet.

« En lisant on peut faire des recherches sur certaines questions, scientifiques ou historique et on peu prendre des notes et résoudre des problèmes critiques. En ce moment je m’imprègne du langage de nos ennemis, pour mieux les comprendre. Je ne peux pas pardonner ce qu'ils ont fait, et encore je ne doit pas en savoir la moitié. Mais en connaissant nos ennemis on pourra mieux les combattre. C'est mon point de vu..

J’avoue ne pas savoir ce que je pourrais vous poser comme question, alors pour être courtois je vais vous laisser poser une question sur moi même ou sur notre planète, sans aucune limite. »


Elle aussi devait avoir des questions à se poser, surement pas sur Franz mais plutôt sur le monde, sur la Terre, ses continents et ses habitants, elle aurait pu lui poser n'importe quelle question, Franz avait poser sa main libre sur son livre relié cuir..

Certes il avait vu la cicatrice de la jeune femme, mais par respect pour l'humaine il n'avait rien laisser transparaître, cela n'aurai pas été correct de sa part, et lui même avait des problèmes de ce type, bien que beaucoup moins visible...

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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1009.07.11 20:04


C'est bien dommage, il y a pourtant tant de chose à apprendre en lisant, tant d'histoire à découvrir. Tant de souvenir et de découverte à faire. Je vais vous montrer si vous le permettez

Franz prit le premier livre de la pile et l'ouvrit en son centre. Il posa ensuite le livre sur la table et regarda la photographie. Alix se pencha sur la table et regarda à son tour l'image et ce qu'elle représentait. Il y avait une dizaine d'hommes dessus. Certains cherchaient des choses sur le sol, d'autres regardaient le paysage en prenant des notes. Elle ne savait pas quand cette photo avait été prise, ni où. Alix ne pouvait se faire un jugement de date. Elle n'utilisait pas de calendrier pour se repérer dans le temps. Elle utilisait bêtement le soleil et la lune pour se repérer et voir les jours qui passent. Elle n'était même pas certaine qu'ils avaient la même façon de compter les jours qui passaient. Elle avait tellement de choses à découvrir qu'elle ne s'était pas rendue compte de l'essentiel. La façon de compter les jours, leur façon de se nourrir et de survivre tout simplement. Ce monde était réellement bouleversant pour Alix.
Rien que le mess était exactement à l'opposé de ce qu'elle connaissait. Alix avait l'habitude de chasser ses proies pour se nourrir et non de se rendre dans une grande pièce et d'échanger des pièces pour de la nourriture. D'où provenait la nourriture qui était gardée ici d'ailleurs. Le monde Tauri comptait il des chasseurs qui nourrissaient tout le monde ? Et la lumière... D'où venait elle ? Comment réussiraient ils à la créer ? C'était bête, Alix voulait tellement trouver une occupation lors de ses longues journées en solitaire qu'elle ne s'était pas posée de questions sur l'essentiel. Bien sur, tout ceci la surprenait au plus haut point maintenant qu'elle y pensait. Lors de son arrivée aussi, Alix était restée conne devant toute cette technologie. Puis, les jours passant, l'ennui pointant le bout de son nez, Alix avait cessé de se poser des questions et avait commencé à chercher une occupation. Les livres avaient alors pris la place de l'électricité dans son esprit. Savoir lire était devenue sa nouvelle obsession. Mais maintenant qu'elle y pensait, elle regarda le plafonnier quelques secondes et se demanda d'où venait la lumière. Même coup d'oeil vers la machine à thé, même question, comment une boite de métal était elle capable de produire de l'eau chaude sans qu'il n'y ait de feu ? Quelques secondes plus tard, les yeux d'Alix se reposèrent d'eux même sur le livre ouvert sur la table. Décidément, les livres l'intéressait davantage que le fonctionnement du confort des Tauris.
Alix avait changé d'humeur du tout au tout. Elle était passée de la profonde tristesse à la profonde joie. Alix avait été triste de découvrir que Franz était aussi seul qu'elle. Elle était plus triste pour lui que pour elle-même. Au final, c'était elle qui était plus seule que lui. Même si Franz ne vivait pas dans son pays et avait perdu sa famille, il avait encore la chance de vivre sur sa propre planète et d'avoir quelques repères. Alors qu'Alix n'avait plus rien de tout cela, elle n'avait plus de famille, plus de planète et plus aucuns repères. Sa vie était plus pathétique que le sienne finalement. Et même en s'en rendant compte, c'était pour lui qu'elle était triste. Alix comprenait la solitude de Franz et tout ce qu'il avait vécu. Elle ressentait la même chose, la même solitude et avait mal au cœur de savoir qu'une autre personne vivait le même enfer. Alix ne supportait pas de voir d'autres personnes souffrir, elle aurait tellement aimé être la seule à souffrir. Surtout d'avoir perdue sa famille, la douleur qui en ressortait était tellement vive et difficile à surmonter qu'elle ne voulait voir personne d'autre la ressentir.
Mais Franz, en lui proposant de lui apprendre à lire, lui avait redonné de la joie et du bonheur. Il lui avait surtout changé les idées. En bonne élève sage, Alix regarda l'image. Des étoiles pleins les yeux, elle était comme un enfant devant un cadeau de Noël. Le cadeau qu'il attendait toute l'année ! Franz tourna le livre vers elle, lui permettant de mieux voir l'image. Alix ne prit pas le livre dans ses mains, elle ne voulait surtout pas empêcher Franz de lui expliquer ce que cette image représentait et de lui lire le texte qu'elle y voyait à côté.


Vous voyez, ici vous pouvez voir une représentation d'une fouille archéologique entreprit il y a plusieurs années dans une autre région de notre planète. Les gens qui font cela, d'autre archéologue, recherche des traces d'antique civilisation.


Alix regarda l'image avec plus d'intensité encore. Elle était tellement concentré sur celle ci qu'elle ne fit plus attention à ses pupilles. Celle-ci se rétractèrent en une simple ligne noir au milieu de ses iris bleus. Ses yeux ressemblaient maintenant à ceux des chats. Alix était réellement très concentrée sur l'image pour montrer cette caractéristique particulière qu'elle possédait devant un quasi-inconnu. Utilisant toutes ses capacités visuelles, Alix pouvait voir tous les détails de l'image, jusqu'à la qualité du papier utilisé. L'image n'était pas aussi vieille que ce qu'elle pensait. Franz le lui avait confirmé, elle datait de quelques années tout au plus. Était ce réellement une autre région de cette planète ? Le paysage était si beau ! Elle aurait tellement aimé le voir de près. Le voir réellement et y être en chair et en os. Pouvoir sentir la chaleur du soleil sur son corps et le vent sur son visage. La nature lui manquait encore terriblement ! Alix se demandait ce qu'était des fouilles archéologiques mais cette photo lui apportait presque la réponse. Les hommes qui fouillaient le sol avaient déterré des sortes de vases. A défaut de la photo, eux avaient l'air vieux et fragile. Alix pouvait voir d'ici des stries démontrant leur grande fragilité. Ils semblaient avoir été fait en terre cuite, comme ceux que son peuple fabriquait. C'était quoi cette photo ? A peu de chose près, Alix avait l'impression de voir les poteries de son village ! Comment était ce possible ? Attends, attends, et réfléchis un peu pense t'elle. C'est impossible, elle y ressemble mais ce ne sont pas celle de ton village. Le dessin n'est pas le même, l'épaisseur du vase non plus. Non, ce ne sont pas les mêmes. Et puis, sa planète ayant été détruite, c'était tout simplement impossible que ce soit les poteries qu'elle utilisait quand elle était petite. Pourtant elles leur ressemblaient vraiment !
Était cela qu'il entendait par civilisation antique ? Une population éteinte qui appartient au passé ? Alix retrouva un peu de sa tristesse, son peuple était désormais considéré comme une antique civilisation maintenant. Si la planète n'avait pas été détruite, des archéologues pourraient faire des fouilles pour déterrer son passé. Si seulement elle était encore réelle ! Alix pourrait en apprendre davantage sur elle-même et peut-être même comprendre pourquoi elle était petite, blonde et aux yeux bleus alors que tout son peuple était grand, brun avec les yeux noirs. Peut-être qu'elle aurait pu découvrir pourquoi elle avait été choisi comme hôte pour un Grand Maitre.
Franz s'intéressait il vraiment aux origines de Alix et à son peuple, à leur façon de vivre ? Si c'était le cas, Alix aimerait bien se confier à lui. Pas sur sa famille, cela ne le regardait pas. Ce n'était pas à lui qu'elle avait réellement envie d'en parler. Mais de son peuple, elle avait envie d'en parler maintenant. Cette envie s'était réveillée au contact de cette photo. Elle voulait que son peuple ne soit plus considéré vulgairement comme une antique civilisation mais qu'il continue à vivre dans des histoires et dans des livres. Qu'il ne meure pas bêtement avec elle et par sa bêtise. D'autant plus qu'elle avait sous les yeux Franz qui était un archéologue... Cela voulait dire qu'il s'intéressait lui aussi aux civilisations disparues et différentes de la sienne.
Alors qu'Alix l'écoutait attentivement, Franz stoppa net ses explications. Surprise, elle redressa vivement la tête et le regarda dans les yeux. A la façon qu'il eut de la regarder, Alix comprit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Elle se rendit compte qu'elle voyait un peu trop bien le grain de sa peau. Elle ferma les yeux quelques instants. Lorsqu'elle les rouvrit, ils étaient redevenus tout ce qu'il y avait de plus normaux. Ni vu ni connu je t'embrouille... Ou pas. Alix ne savait pas comment désamorcer la situation. Elle avait comme qui dirait jeter un froid entre eux.

Je... Je suis désolée !

Alix n'avait pas voulu faire peur à Franz. Elle savait qu'il avait peur d'elle, elle n'était pas comme lui. Elle était humaine mais pas de son monde et donc différente. Surprenante mais surtout dangereuse dans son esprit. Et il avait raison. Alix possédait des pupilles aux capacités supérieurs à celle des Tauris, elles changeaient en conséquence quand elle les utilisait. Cela ne pouvait pas passer inaperçu longtemps. Elle s'était dévoilée face à Franz et avait peur de lui avoir fait peur. Pour une fois qu'elle s'entendait bien avec quelqu'un qui semblait s'intéresser à ses origines et à ce qu'elle avait vécu, elle trouvait le moyen de le faire fuir. Quelle idiote, vraiment !

Je vois, ceci est votre histoire, et j'estime qu'il y a des choses dont on ne peut pas vous forcer à parler et donc je ne m’étendrais pas sur ce sujet. Je vous comprend, j'ai moi même perdu ma famille...


Alix, en voyant les tics de Franz lorsqu'il parlait d'un sujet délicat décida de ne rien répondre. Elle avait eu quinze ans pour accepter la mort de ses proches. Ces quinze années n'avaient pas suffit, il lui faudrait toute une vie. Elle, elle touchait ses cicatrices. Franz touchait son tatouage. C'était pareil, elle comprenait sa détresse et la partageait. Pour une fois, Alix n'était pas curieuse. Elle ne voulait pas savoir ce qui était arrivé à la famille de Franz. Cela ne la regardait pas et si c'était pour le voir aussi embarrassé et malheureux, elle préférait ne rien savoir.
Alix n'était même pas répugnée par la main à quatre doigts de Franz. Son dos était strié de part et d'autres de cicatrices laissées par des années et des années de torture au fouet, comment pouvait elle juger un homme qui avait perdu un doigts. Sa main était une œuvre d'art à côté de son dos.

En lisant on peut faire des recherches sur certaines questions, scientifiques ou historique et on peut prendre des notes et résoudre des problèmes critiques. En ce moment je m’imprègne du langage de nos ennemis, pour mieux les comprendre. Je ne peux pas pardonner ce qu'ils ont fait, et encore je ne dois pas en savoir la moitié. Mais en connaissant nos ennemis on pourra mieux les combattre. C'est mon point de vue.

J’avoue ne pas savoir ce que je pourrais vous poser comme question, alors pour être courtois je vais vous laisser poser une question sur moi même ou sur notre planète, sans aucune limite.


Franz était un homme intelligent et au sens pratique hors norme. Apprendre tout de ses ennemis pour mieux les vaincre. C'était très con et aussi très intelligent. Après tout, la plupart des soldats attaquaient sans chercher à comprendre qui était l'ennemi et comment il était possible de le tuer. Vrai, leurs armes étaient plutôt développées mais elles n'étaient pas grand chose face aux armes Goa'ulds. Si c'était bien de cet ennemi dont il parlait. Alix ne leur connaissait pas d'autres ennemis et très sincèrement, les Goa'ulds ne comptaient que des ennemis. Déduction logique mon cher Watson ! Finalement, Alix allait pouvoir leur être utile. Après avoir vécu quinze années en leur présence, elle avait appris beaucoup de choses sur eux. Était elle prête à les partager avec Franz, elle ne savait pas encore si elle pouvait lui faire confiance à ce point. Elle devait quand même lui avouer qu'elle avait été enlevée et torturée pendant dix ans. Mais peut-être était ce qu'il avait besoin d'entendre. Pas réellement pour être au courant mais plutôt pour se sentir mieux. Pour qu'il sache que finalement, il n'était pas le seul à souffrir.

Les Jaffas... Ils les ont tué puis m'ont pris. Je.... J'ai passé.... Dix lunes avec eux. Je crois. Ils ont fait des expériences avec des trucs pointus et des liquides... Le fouet n'a plus de secret pour moi pour moi non plus...


Discours haché et voix tendue par l'émotion, Alix avait révélé l'un de ses plus grands secrets. Pendant son discours, elle n'avait pas une seule fois cligné des yeux, elle ne voulait pas quitter son regard. La dernière phrase avait été la plus difficile à lui avouer. Elle la concernait personnellement. Comme toutes les autres mais Alix avait beaucoup plus de mal à avouer qu'elle avait été torturée. C'était quelque chose de plus intime encore que d'avoir subie des expériences contre nature.
Baissant soudainement les yeux, elle posa l'une de ses mains sur la photo du livre et reprit une tout autre conversation comme si de rien n'était. Comme si elle ne lui avait pas révélé la part la plus sombre de son existence.


Mon peuple est aussi une civilisation antique alors ?
Ils utilisaient des pots comme ceux ci. Nous chassions, pêchions et cultivions notre nourriture. Nous n'avions pas votre confort.


Alix soutenue sa dernière phrase d'un grand sourire. Elle trouvait le confort des Tauris ostentatoire et des plus inutiles pour dire la vérité. Bien loin de ce dont elle avait l'habitude. Jusqu'ici, elle avait toujours vécu sans eau chaude, ni électricité. Pourtant, elle n'était pas morte de froide, de peur du noir ou de faim. Rien que le mess lui semblait incroyable mais elle n'avait pas encore mis les pieds dans un supermarché. Sa réaction, le jour venu, serait des plus comiques.
Alix regardait les environs. Elle avait le comportement typique de la fille qui discute de la pluie et du beau temps. Pas celui de l'extraterrestre qui venait de dévoiler quelques capacités de ses pupilles et un pan de son passé.
Elle aurait pu accepter la proposition de Franz de lui poser une question sur lui, sur sa vie, sur le pays ou la planète. Oui, elle aurait pu le faire mais n'en avait rien fait. Franz était tellement mal à l'aise qu'elle ne s'était pas vue lui poser de question plus dérangeante encore. Alix, par ses confidences, avait espéré déstresser Franz. Pas sur que ce soit de cette façon qu'elle allait y arriver.

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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1010.07.11 18:34

Elle regardait avec un grand intérêt, regardant les images tentant de se repérer dans le temps et écoutant attentivement les explications de Franz sur ce sujet, il en connaissait un petit bout puisqu'il avait fait de longue recherche sur ce livre et sur ce site. Des souvenirs en veux tu en voilà..

je … Je suis désolée !

Il n'avait même plus fait attention à Alix, il s'était abandonner dans ses souvenirs, il reprit le livre et lui montra la première page comprenant une mappemonde, il pointa son doigt dans une région de l'actuel moyen orient et reprit ses explications.

« Vous voyez cette carte représente notre monde, je ne sais pas si vous en avez déjà vu. La photo que je vous ai montré à été prise dans un pays de cette région. Une région très aride, sauf à certain endroit où la vie est très présente grâce à de grands fleuves, d'après certain spécialiste bien plus instruit et intelligent que je ne le serais jamais, il s'agirait du lieu d'où notre civilisation est née. Mais bon, chacun à sa propre version, pour moi la civilisation est née là où sommes, l'origine est important, certes, mais pas au point de se lancer dans des joutes verbales ou des combats pour savoir qui est née le premier..

Il se remémorait les joutes verbales que certains de ses collègues de FAC avaient eu lorsqu'il était étudiant puis enseignant.. En y repensant ils lui avait fait pitié, se battra pour ses idées d'accord, mas de là à s'insulter.. Ce n'était pas du niveau de ses gens..

Il continua ses explications sur la civilisation Mésopotamienne, ses principes, ses cultures, sa religion. Tout cela à partir de quelques photographies du livre, s'attardant sur certaine partie, en évitant d'autre par manque d’intérêt et de temps. Il était content d'expliquer tout cela à une femme qui avait l'air de vraiment s'y intéresser.



Les Jaffas... Ils les ont tué puis m'ont pris. Je.... J'ai passé.... Dix lunes avec eux. Je crois. Ils ont fait des expériences avec des trucs pointus et des liquides... Le fouet n'a plus de secret pour moi pour moi non plus...



Ils ont du la torturer voire pire, que dire de plus, cette Alix avait un courage qu'aucune femme à sa connaissance ne possédait. Il ne voulait pas plus l'accabler car elle devait avoir déjà bien souffert rien qu'en y repensant..

« Ce qu'ils vous on fait est impardonnable, mais ils sont tellement soumis à leurs « chefs » qu'ils pensent que ce qu'ils font est juste. Traiter ainsi les humains, les tourmenter... En temps qu'être vivant je ne peux pas le comprendre, mais en temps qu'archéologue et en me basant sur l'histoire de notre monde, je sais que cela s'est déjà produit ici...

Il y a plusieurs années il y eu une guerre, le genre de guerre qui toucha près de 75% des pays de notre monde. Une guerre déclenché par mon pays.... Nous avions au pouvoir un homme qui était profondément raciste, c'est à dire qu'il n'aimait pas les personnes qui n'était pas comme lui, et alors il fit tuer des centaines de milliers de personnes. Les soldats les tuaient sur les bords des routes, dans des camps... Ils les torturèrent, les traitèrent comme des moins que rien..

Je suis fier de mon pays, mais pas de ce que la caste dirigeante à faite il y'a des années. Heureusement les américains, les francais les anglais et d'autres ont tué cet homme... Et encore même pas, puisqu'au au moment ou allait se faire capturer il s'est ôter la vie, tel un pleutre... »


Il n'avait jamais été fier de cette zone d'ombre qui planait dans son pays dans les années 40... Mais bon c'était la vie, chaque pays à eu son lot de fou et de fanatique... Il se reprit très vite et écoutait ce que disait Alix..



Mon peuple est aussi une civilisation antique alors ?
Ils utilisaient des pots comme ceux ci. Nous chassions, pêchions et cultivions notre nourriture. Nous n'avions pas votre confort.




« Vous devez fonctionner avec un mode de fonctionnement différent du notre, cela vous rapproche de nos antiques civilisations, pourriez vous me décrire un peu votre peuple en général, pour que je vois à peut près à quelle type de civilisation vous vous rapprochez ? »

Il avait dit la dernière phrase avec un réel intérêt, il voulait apprendre plus sur le peuple de cette femme, aussi prit il le livre relié cuir et l'ouvrit sur un page blanche... Et il dit d'une voix clair et distincte.

« Ce cahier est le dernier souvenir qu'il me reste de ma famille, nous avons noté dedans toutes nos recherches historiques et archéologique, si vous voulez je pourrais vous le montrer, mais il faudra faire bien attention car il m'est très précieux.

A moins que vous vouliez, d'abord, me poser une question sur notre civilisation ? Je vous répondrai du mieux que je peux. »
Dit il avec un grand sourire...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1024.07.11 18:59


Alors qu'elle commençait à s'en vouloir d'avoir fait peur à Franz, Alix se rendit compte qu'il ne s'était aperçu de rien. Le soldat n'avait pas vue ses yeux aux pupilles verticales, caractéristiques des félins en plein soleil. Étrange, c'était pourtant une particularité de son corps qu'elle avait du mal à tenir cachée lorsqu'elle était aussi concentrée à regarder quelque chose. Franz avait l'esprit ailleurs, Alix le voyait bien mais ne savait comment faire en sorte qu'il s'ouvre à elle. Elle ne le connaissait pas suffisamment pour en connaitre le moyen, ni même pour lui poser directement la question. Chacun avait son jardin secret, celui de Franz était encore hors de sa portée. Et même si dans l'éventualité où il s'ouvrirait à elle, que ferait elle des informations qu'il lui divulguerait. Saurait elle soulagée sa peine en trouvant les bons mots au bon moment ? Oh non, elle ne connaissait pas assez le fonctionnement de l'esprit humain pour parvenir à cet exploit rapidement. C'était une question à laquelle elle ne trouverait pas de réponse. Le genre de situation ou tout se déroulait à l'intuition et qu'il était dur de dénouer d'avance. Rien n'était sur concernant l'ouverture de Franz envers l’extraterrestre. Ils ne se connaissaient pas et il avait eu peur d'elle lorsqu'elle lui avait apprit ne pas appartenir à son monde. L'air de rien, une porte s'était fermée entre eux tandis qu'une autre s'ouvrait. Curieux, Franz tournait à son avantage cette nouvelle qui l'avait d'abord ébranlée. Il désirait en apprendre plus sur son peuple. Alix avait peur de le décevoir, elle-même n'en connaissait pas grand chose finalement. Elle ne gardait que des bribes de souvenirs, étant trop petites pour se souvenir d'images claires et précises sur son mode de vie de l'époque. Cependant, le fonctionnement de certaines planètes sur lesquelles elle avait momentanément vécues lui rappelaient à son souvenir. Ainsi, elle avait, de part les années, acquis un peu plus de connaissance. Mais elle n'avait jamais réussi à retrouver sa planète. En restait il seulement quelque chose ? Alix ne le savait même pas. En choisissant de vivre sur la Tauri avec Davis, elle s'était elle-même coupée de cette éventualité. La tentation de reprendre la route était très forte lorsqu'elle se posait cette question. Alix savait que Davis ne la laisserait pas partir seule vers un voyage aussi dangereux qui la conduirait vers des planètes inconnues. Il ne fallait pas rêver, elle n'allait pas retrouver sa planète du premier coup. Elle ignorait que le SG avait une base de données informatisées concernant les planètes que ses équipes avaient déjà visitées. Peut-être avait il un jour visité la sienne ou ce qu'il en restait.
Franz reprit le livre, il présenta ce qui ressemblait vaguement à un plan avec du bleu entourant de grands espaces verts. Alix regarda la carte avec curiosité se demandant ce qu'elle représentait. Elle n'allait pas avoir à attendre longtemps, Franz répondit vite à sa question silencieuse :


Vous voyez cette carte représente notre monde, je ne sais pas si vous en avez déjà vu. La photo que je vous ai montré a été prise dans un pays de cette région. Une région très aride, sauf à certain endroit où la vie est très présente grâce à de grands fleuves, d'après certain spécialiste bien plus instruit et intelligent que je ne le serais jamais, il s'agirait du lieu d'où notre civilisation est née. Mais bon, chacun à sa propre version, pour moi la civilisation est née là où sommes, l'origine est important, certes, mais pas au point de se lancer dans des joutes verbales ou des combats pour savoir qui est née le premier..

Ainsi donc ce peuple cherchait à remonter à ses origines. Par logique, Alix comprit que des chercheurs tentaient de remonter au premier être humain ayant vécu sur cette planète. Etait elle de la même composition que maintenant ? Avec un océan entre deux terres ? Alix ne pouvait le deviner, elle n'était suffisamment savante pour cela. Mais tous les mondes ayant évolués dans le temps, elle se dit qu'il y a de cela des milliers et des milliers d'années, la Terre devait être différente de maintenant. Mais c'était autre chose qui dérangeait l'esprit de la blonde. Le peuple Tauri n'était donc pas une colonie humaine implantée sur cette planète par les Goa'ulds ? Elle ne pouvait y croire, son peuple était lui une colonie déposé il y avait de cela plus d'un millier d'année. Si ses souvenirs étaient encore bons, les anciens tests n'étaient d'ailleurs pas très clairs à ce sujet. Il n'y avait pas d'indication du nombre de personne, ni de leur âge. Alix se doutait bien qu'un au minimum il y avait eu un homme et une femme mais elle n'aurait pu être plus précise. Alix penchait plutôt sur une dizaine de famille. Dans son esprit, cela commençait à devenir plus rentable. Dix familles avec au minimum un enfant, donc trente personnes en peu de temps. Cinquante s'il y avait deux enfants et ainsi de suite... Éliminant de ce fait la consanguinité. Du moins, cela diminuait les risques. Alix savait juste que son peuple n'avait pas toujours vécu sur sa planète d'origine mais contrairement aux autres nations importées comme la sienne, son peuple n'avait jamais érigé de temple en l'honneur d'un dieu unique. La porte des Etoiles était bien visible sur la place du village, ce qui avait causé sa destruction, et non dans un temple en bordure de la nation. Jamais elle n'aurait de réponses à ces différences notables. Une nouvelle question, un peu hors propos, fit son bout de chemin dans l'esprit de la jeune femme, les Tauris avaient il des Dieu eux aussi ? Jugeant la question stupide et hors propos, elle la mit de côté. Elle la poserait à Davis, il ne se moquerait pas d'elle comme pour pourrait le faire Franz. Alix serait heureuse ce soir de lui annoncer qu'elle s'était fait une nouvelle connaissance, presque ami, qu'elle n'avait pas essayé de tuer, dans les soldats du SGC.
Alix écoutait attentivement Franz qui lui enseignait, de façon clair et synthétique ce qu'il savait sur la civilisation Mésopotamienne. Alix buvait littéralement ses paroles, des images de l'époque pleins la tête. Du moins, ce qu'elle s'imaginait leur vie à l'époque à travers ce qu'il lui enseignait sur leur culture, leur religion, leur principe. Elle trouva quelques bonnes ressemblances avec ses propres origines mais dans sa façon de s'exprimer et de lui enseigner tout ce qu'il savait, Alix comprit que cette civilisation n'existait plus. Il lui serait décidément difficile de s'adapter à un monde si différent du sien, étant beaucoup plus évolué. Les égards de génération et de mode de vie était réellement énormes, bien plus que ce à quoi Alix s'attendait en réalité. La route s'avérait longue et sinueuse. Tout en écoutant Franz parler d'une ancienne civilisation de son monde, Alix pensa qu'il n'avait rien à envier à l'intelligence des personnes instruites et plus intelligentes que lui. Alix, elle, le trouvait intelligent et cultivé.
Alix regarda de nouveau la carte quand Franz la lui présenta et se demanda où ils étaient tous les deux finalement dessus. Il ne le lui avait pas montré ! Ce monde était plus grand que ce qu'elle avait pensé de prime abord. Ils n'étaient qu'une toute petite goutte d'eau dans cet univers anarchique au climat divers !


Franz, où sommes nous ?

N'étant pas certaine d'avoir été précise dans sa question, Alix lui montra la carte de la main. Elle ne désirait rien d'autre qu'un lieu sur cette carte et non apprendre qu'elle était au niveau 23 dans le Mess, cela, elle ne l'ignorait pas même si elle était captivée par les connaissances de cet homme. Alix avait déjà une idée mais elle était certaine de se planter. Ce monde était si grand qu'elle serait incapable de rejoindre la base si on la catapultait dans un autre pays. D'autant plus qu'avec leur technologie avancée, les Tauris n'utilisaient plus leur pied pour marcher, mais plutôt des caisses à roulettes sur des routes en béton armé ! Impossible de ses conditions de les traquer. Quelle espèce étrange vraiment !

Ce qu'ils vous ont fait est impardonnable, mais ils sont tellement soumis à leurs « chefs » qu'ils pensent que ce qu'ils font est juste. Traiter ainsi les humains, les tourmenter... En temps qu'être vivant je ne peux pas le comprendre, mais en temps qu'archéologue et en me basant sur l'histoire de notre monde, je sais que cela s'est déjà produit ici...

Il y a plusieurs années il y a eu une guerre, le genre de guerre qui toucha près de 75% des pays de notre monde. Une guerre déclenchée par mon pays.... Nous avions au pouvoir un homme qui était profondément raciste, c'est à dire qu'il n'aimait pas les personnes qui n'était pas comme lui, et alors il fit tuer des centaines de milliers de personnes. Les soldats les tuaient sur les bords des routes, dans des camps... Ils les torturèrent, les traitèrent comme des moins que rien..

Je suis fier de mon pays, mais pas de ce que la caste dirigeante a faite il y a des années. Heureusement les américains, les français les anglais et d'autres ont tué cet homme... Et encore même pas, puisqu’au moment où il allait se faire capturer il s'est ôté la vie, tel un pleutre...


Jamais elle n'aurait pu imaginer que ce monde eut connu un genre une guerre de cette ampleur. Alix avait les larmes aux yeux en pensant à toutes ces personnes mortes pour assouvir la folie d'un homme. Finalement, certains Tauri n'étaient en rien différent des Grand Maitres dans leur rêve de gloire et de conquête de pays et de peuple. En même temps rassurée de savoir qu'un tel homme était mort, Alix frissonnait d'horreur en pensant qu'il devait y en avoir d'autre, comme lui, qui cherchait à accomplie leur méfait en détruisant la vie de personne innocente. Alix n'était pas sotte, elle se doutait que les femmes et les enfants avaient été massacrés au même titre que les hommes. En temps de guerre, il n'y avait aucune exception de faite et cela la rendit plus triste encore. Son peuple n'avait pas été le seul à souffrir de la mégalomanie d'un seul homme. Des milliers de personnes perdaient la vie pour rien et cela était absolument injuste. L'injustice crevait le cœur de l'extraterrestre. Alix ne supportait pas même l'idée d'un être souffre quelque part dans le monde. Personne ne méritait de mourir pour être différent des autres, elle serait déjà morte dans leur monde sinon.
Une nouvelle crainte commença à naitre dans le cœur de Alix. La jeune femme s'était bien rendue que certaine personne ici ne l'aimaient pas et se méfiaient d'elle parce qu'elle était une sauvage et qu'elle ne venait pas de leur monde. Mais jamais Alix ne s'était imaginée que l'on pourrait tenter de la tuer à cause de ses origines différentes justement. Surtout dans ce monde, l'équipe SGC qui l'avait trouvé à l'époque ayant tellement insisté pour qu'elle accepte de les suivre. Était il possible que l'on veuille la tuer un jour si on découvrait son existence ? Alix comprit mieux maintenant, en plus de protéger le secret entourant la porte des Étoiles, pourquoi elle ne devait pas sortir seule de la base. C'était quelque part également pour sa propre sécurité. Hors de ses murs, il n'était sur qu'elle soit toujours en sécurité.
Franz souffrait il des erreurs de l'un des siens ? En portait il encore le fardeau ? Lorsqu'il lui avait révélé ce pan de passé de son pays, Alix avait comprit que cette histoire ne lui plaisait pas et qu'il aurait préféré qu'elle n'existe jamais. N'étant pas, tous les deux, dans son pays d'origine à lui, Alix se demanda si les soldats qui le savait le traitaient différemment à cause de cette histoire justement. Était il mis de côté parfois à cause de l'intolérance de l'un des siens ? Ce serait stupide mais tellement compatible avec la façon de penser et de réagir des Tauris.
Alix décida de ne pas lui poser cette question, lui rappeler qu'il était un étranger appartenant à cette nation auparavant en faute ne lui semblait pas la meilleure des idées.


Vous devez fonctionner avec un mode de fonctionnement différent du notre, cela vous rapproche de nos antiques civilisations, pourriez vous me décrire un peu votre peuple en général, pour que je vois à peu près à quel type de civilisation vous vous rapprochez ?

Alix acquiesça et rassembla ses souvenirs. Ceux qu'elle gardait encore, tout était flou dans son esprit. Elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils de concentration tout en regardant la table, ne faisant plus vraiment attention au monde qui l'entourait. Avant de lui exposer ses souvenirs, Alix devait apprendre à Franz qu'elle n'avait que cinq lunes lorsqu'elle avait été enlevée.


J'étais petite, très petite. C'est flou mais il y avait un conseil des anciens mais pas de chef unique. Douze hommes des douze familles les plus puissantes. Pas forcément par l'or mais aussi par les...euh...les enfants, ce qu'ils savaient faire. Ma famille y était. Mes frères étaient de grands chasseurs. Ils m'entrainaient, je crois.
Les femmes s'occupaient des jardins, fruits et légumes mais les hommes étaient séparés. Il y avait les chasseurs, comme mes frères et mon père, les pêcheurs, les cultivateurs et les constructeurs, pour les maisons. Ils travaillaient toute la journée. Les femmes faisaient à manger pour tout le village, sans exception. On mangeait ensemble. Pas d'eau chaude, ni d'électricité. Tout au feu et dans les rivières.
On dormait dans du bois et de chaume. Une grande pièce et des petites séparées par des peaux de bêtes ou du tissu.


Alix ne se rappelait pas grand chose d'autre. Il n'y avait pas de femme parmi les chasseurs, c'était la raison pour laquelle ses frères l'entrainaient. En réalité, Alix ne se souvenait pas avoir vue une femme ayant les même pupilles rétractables que les siennes, il n'y avait que les hommes chasseurs semble t'il. Ce qui les aidaient beaucoup à repérer une proie de loin et la tuer en toute discrétion. Peut-être était ce la raison pour laquelle ses frère voulait faire d'elle une chasseuse, ou un guerrier.
La jeune blonde tentait tant bien que mal de rassembler d'avantage de souvenir. Elle sentait poindre la migraine.


Ce cahier est le dernier souvenir qu'il me reste de ma famille, nous avons noté dedans toutes nos recherches historiques et archéologique, si vous voulez je pourrais vous le montrer, mais il faudra faire bien attention car il m'est très précieux.

A moins que vous vouliez, d'abord, me poser une question sur notre civilisation ? Je vous répondrai du mieux que je peux.


Avant, Alix aurait été curieuse d'en apprendre plus sur la famille de Franz, mais devant la souffrance qu'il lui avait montré peu de temps avant, elle ne l'était plus. Elle n'avait pas le droit de s’immiscer dans sa vie privée et dans ses souvenirs surtout si ceux ci étaient aussi douloureux qu'il paraissait. Néanmoins, Alix était curieuse de connaitre l'origine de son tatouage qu'il avait touché par gêne. Il devait avoir une civilisation propre à son monde, elle était curieuse de la connaitre. Après avoir tergiversé quelques secondes et intérieurement, Alix en était venue à la conclusion qu'elle pouvait lui poser cette question sans réveiller en lui de grandes souffrances. Du moins le pensait elle.

Votre vie vous appartient.
Votre tatouage, que signifie t'il ?


Alix se dit ensuite qu'il n'y avait pas de mal à s'intéresser aux recherches de la famille de Franz, sans s'intéresser à ce qu'elle était devenue et pourquoi. Elle ne posa cependant pas la question, pas maintenant, elle attendait de voir sa réaction face à sa question sur la tatouage. Peut-être n'allait il pas le prendre aussi bien qu'elle le pensait.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1024.07.11 20:35


Franz, où sommes nous ?


Dit la jeune blonde en montrant la carte, pas de doute qu'elle ne cherchait pas à se situer dans la base, et c'était bien normal. Il fit un petit sourire, prit la carte et montra les états unis sur la carte. Allait il lui expliquer brièvement l'histoire de ce pays ? Pourquoi pas, l'enseignant qui était en lui prit le dessus sur sa timidité.

« Nous sommes ici, au États Unis d'Amérique. Il s'agit du plus puissant pays de notre monde, comprenant des millions et des millions d'habitants, de toutes les ethnies, toutes les nationalité, origine etc..

Ce pays est aussi jeune à l'échelle de notre monde, il n'existe que depuis quelques siecle, car à l'origine il s’agissait de terre vierge habité par quelques civilisation mineure de l'avis de certain mais d'une très grande complexité à mon humble avis.

Hélas la nature Humaine à reprit le dessus et lorsque les habitants des autres pays découvrirent ce monde, ils voulurent ses richesses. Et pour accéder à ses richesses ils ont tuer et réduit en esclavage la grande majorité de ses habitants. Des villes ravagés, des centaines de milliers de personne tuer pour l'avidité de quelque un..."


Franz se tue un instant, il ne voulait pas choquer la jeune femme, mais comme elle avait si bien écouter ce qu'il avait dit sur les mésopotamiens, il se sentait obligé d'expliquer l'histoire de son monde, et surtout de son peuple.

« Je ne veux pas vous choquer, mais notre peuple.... Notre histoire est rythmé par la guerre, les massacres et autre tueries, les religions y sont pour beaucoup, mais l’incompréhension, le non souhait de connaître l'autre ont fait tout le reste.

Heureusement nous avons évolué et nous ne tuons plus, du moins pas officiellement, pour des ressources. Grâce aux travaux des grands historiens, des grands archéologues nous avons put connaître ses histoires, les partager et ne pas recommencer comme par le passé. »


Franz pointa sur la carte une autre partie du monde, l'Europe, il fallait aussi lui expliquer d'ou il venait, qui il était et pourquoi il avait choisit de venir en Amérique. A la vue de la carte et aux souvenir qu'elle lui procurait il sentit une once de nostalgie. Il était vraiment content d'être ce qu'il était, d'être naît en Europe, d'y avoir vécu... Il tenta aussi de briser la frontière qui le séparait de cette jeune et jolie jeune femme.

« A présent si tu es d'accord je vais te montrer d'où je viens. Je viens de ce pays. » dit il en montrant l'Allemagne. « Mais j'ai deux nationalités, en fait mon père était français, et ma mère était Allemande, ainsi donc je me retrouve avec deux nations mère. Notre continent, l'Europe, est l'un des plus anciens de notre monde, sur un plan humain je veux dire. Et depuis plusieurs années on note dans nos pays un changement de mentalité, qui j'espère, mènerons à la fédération de nos pays.

Nous avons déjà mis en place une politique d'union économique, technologique et militaire, pour nous protéger, nous entraider et avancer sur un plan plus positif. »


Une fois ceci fait, franz écouta Alix lui parler de son peuple, son histoire le faisait penser au peuple indiens, cette histoire de conseil, de chasseur, mais l'on notait plusieurs différence, en effet, ils ne vivaient pas dans des tentes, mais dans des maisons de chaume et de bois. Se pourrait il que ce peuple se soit adapter à sa nouvelle planète ? Est il possible qu'ils se soient fait 'déposer ' la par les Goa'uld ?

« Je vois, ton peuple me fait penser au peuple Indien, qui vivait avant aux états unis, mais ce n'est que mon avis, il faudrait l'avis d'un autre archéologue. Cela m’intéresse beaucoup je dois t'avouer. Comment ton peuple à t'il put quitter la terre ? Est ce par les Goa'uld ? »

De nombreuses questions le taraudait, mais il devait refréner ses questions et il devait laisser un peu la parole à la jeune femme.

Quelques instants plus tard elle lui demanda d'ou venait son tatouage, pourquoi l'avait il ? Et que représentait il pour lui. Il allait être honnête et donc il lui répondrait le plus sereinement possible.


« Je tiens ce tatouage de mon époque militaire. A ce moment mon chef, qui était une grande chasseuse, m'avait demander comment à toute les nouvelles recrues, d'aller chercher un fleur extrêmement rare, en haut d'une montagne.

Après quatre jours de recherche et d'escalade, je vis enfin ma cible. Une fois redescendu j'ai hérité du tatouage de ma section, on me la réaliser selon des rites ancestraux de notre équipe. Ils se sont servit d'un ancre tiré de la fleur que j'avais récupéré et il mon incorporé une partie de cette fleur en moi, en souvenir de ce que j'avais fait. Cela prouvait que j'étais entièrement des leurs... »
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1026.07.11 19:23


Jamais la jeune extraterrestre n'aurait pu s'imaginer que le monde Tauri était aussi étendue que cela. Elle avait d'ailleurs encore beaucoup de mal à se rendre compte de sa superficie. Il avait l'air grand mais quelle était l'échelle de ce plan ? Elle l'ignorait totalement. Il y avait donc trois possibilités qui s'offrait à elle. Soit la planète était beaucoup plus petite qu'elle ne le croyait et les continents pas si imposants que cela. Soit, elle était exactement comme elle se l'imaginait, elle avait quand même un doute. Soit elle était beaucoup plus grande que ce qu'elle pensait et rien que cette idée lui donna l'envie de visiter tous les pays qu'elle composait. Alix était une curieuse insatiable et elle voulait voyager. Tout voir et tout découvrir pourrait l'aider à passer le temps sur cette planète. Elle aimerait voir comment vivait les Tauri, s'ils vivaient différemment les uns des autres. Alix avait remarqué que certains soldats n'avaient pas la même couleurs de peau que les autres. Forcément, la jeune femme voulait découvrir pourquoi et quelles en étaient les conséquences. En souffraient ils et pourquoi ? Tous les hommes sur cette planètes vivaient ils tous sur le même plan d'égalité. Avaient ils tous des maisons avec tout le confort moderne que possédaient les habitants de cette base. Alix voulait tout bêtement tout découvrir, tout comprendre et tout savoir de cette planète. Si elle était aussi grande qu'elle le paraissait, elle allait avoir un long chemin avant de tout découvrir. Mais avant tout, il fallait sortir de cette base. Premier problème et pas des moindres. Deuxième problème, convaincre une certaine personne. Le plus gros problème en réalité car sortir de cette base n'était pas encore ce qu'il y avait de plus compliqué même si elle n'avait pas le droit d'utiliser les conduits d'évacuations ou de ventilations.
Comme elle l'avait pensé Alix s'était trompée dans ses estimations. Ils n'étaient pas là où elle le pensait mais beaucoup plus loin. Pourtant, elle avait pensé qu'une telle base secrète serait cachée sur une île. Quelle idée de la cacher dans un pays entier ! Finalement, elle n'était pas si cachée sur cela puisque toutes les personnes vivant dans ce pays pouvaient tomber dessus par hasard ! Décidément, la logique des Tauri lui échappait parfois. Selon Alix il aurait été plus logique de cacher la base au milieu de nulle part dans une terre inhabitée. Une île lui semblait la meilleure des idées. Peu de personnes vivaient en général sur les îles et les militaires pouvaient protéger toute l'île plus facilement. Dans un pays, elle trouvait cela plus dangereux surtout si les militaires voulaient garder l'existence de la porte des Étoiles secrète. Et puis, les Tauris étaient les ennemis des Grands Maitres cela était connu de toutes les nations de l'espace, ou presque. En cas d'attaque, ce serait tout un continent qui serait en danger au lieu d'une petite île. Mais connaissant plutôt bien les Grands Maitres, Alix savait aussi qu'en cas d'attaque serait la planète entière qui serait réduite en esclavage que la base soit sur une pile ou non. Mais l'air de rien, la jeune femme trouvait cela très étrange et hors de sa propre logique.


Nous sommes ici, au États Unis d'Amérique. Il s'agit du plus puissant pays de notre monde, comprenant des millions et des millions d'habitants, de toutes les ethnies, toutes les nationalité, origine etc..

Ce pays est aussi jeune à l'échelle de notre monde, il n'existe que depuis quelques siècles, car à l'origine il s’agissait de terre vierge habité par quelques civilisations mineures de l'avis de certain mais d'une très grande complexité à mon humble avis.

Hélas la nature Humaine a reprit le dessus et lorsque les habitants des autres pays découvrirent ce monde, ils voulurent ses richesses. Et pour accéder à ses richesses ils ont tué et réduit en esclavage la grande majorité de ses habitants. Des villes ravagés, des centaines de milliers de personne tuer pour l'avidité de quelques uns...


Des millions et des millions d'habitant, était ce seulement possible ? Alix n'en revenait pas, comment une petite nation sur cette carte pouvait accueillir autant de monde alors qu'elle ne représentait rien ? Décidément, cette planète était beaucoup plus grande que ce qu'elle avait pu imaginer auparavant. Vraiment beaucoup plus grande ! Et des millions de personnes arrivaient à vivre ensemble sans chercher à se nuire ? Impossible, absolument impossible même si elles étaient séparées en villages. Il y avait beaucoup trop d'opinion divergente pour tous puissent s'entendre. Alix admirait l'homme ou la femme qui réussissait à diriger tout ce peuple. Son travail de chef ne devait pas être facile tous les jours, surtout lorsqu'il voulait imposer son autorité et qu'il y avait un soulèvement à cause d'opinion divergente de la sienne. Le rôle du chef ne l'emballait vraiment pas. Jamais elle n'aurait pas assumer ses fonctions. Elle trouvait déjà qu'il était difficile de diriger un groupe de guerrier alors tout un peuple était inimaginable. Surtout s'il se composait de millions et de millions d'habitants !
En entendant les raisons que avaient poussé des pays à détruire les civilisations mineures de ce que Franz appelait les Etats Unis d'Amérique, Alix se rendit d'autant plus compte qu'un peuple n'était différent des Goa'ulds finalement. Il n'y avait que la méthode qui changeait mais le reste était le même. Ils convoitaient tous quelque chose que leur voisin possédait et plutôt que de négocier et de s'entendre, ils préféraient détruire pour posséder et être l'unique propriétaire de cette richesse. Les Hommes étaient tout simplement fous. Le pouvoir allait les mener à leur perte et ils ne s'en rendaient tout simplement pas compte. Pourquoi chercher absolument à tuer. Alix ne comprenait pas cette cruauté, toute cette violence gratuite était sans but dans son esprit. Elle n'en voyait pas l'utilité et se demandait même pourquoi les Hommes y avaient forcément recours. Ne pouvaient ils pas s'entendre entre eux ? Pourquoi ressentaient ils forcément le besoin de se détruire les uns les autres ? Par fierté et orgueil ? Dans ce cas, ces deux défauts étaient les pires de l'univers. Ils conduisaient forcément la mort de civilisation entière et tout cela dans le seul but de satisfaire la folie d'un homme. Alix n'était pas contre la violence dans le fond, elle avait servie à la défendre et à la nourrir mais elle s'était toujours battue dans ses buts, jamais dans celui de faire souffrir. En réalité, Alix prendrait plus de plaisir à voir une guerre si jamais les deux camps se battaient à armes égales, avec un nombre de soldats égal et surtout si les fameux commendataires de ces guerres étaient en premier ligne ! Là oui, elle pourrait, à la limite, trouver un certain intéret à la guerre. Mais pas autrement. Si elle en connaissant l'existence, Alix rejoindrait facilement le mouvement flower power même s'il ne s'agissait que de hippie drogué qui se promenait nu dans des champs de blé. Elle les préférerait à la cruauté.
Tandis qu'elle l'écoutait, Alix gardait un silence mortel. Elle n'avait pas l'intention de faire valoir son opinion sur la guerre. Et puis que dire lorsque votre compagnon de table vient de vous apprendre que des milliers de vies avaient été sacrifiés sur ce continent. Lui dire qu'elle était désolée serait hypocrite. Et puis, il était trop tard pour y changer quoique ce soit maintenant.


Je ne veux pas vous choquer, mais notre peuple.... Notre histoire est rythmée par la guerre, les massacres et autres tueries, les religions y sont pour beaucoup, mais l’incompréhension, le non souhait de connaître l'autre ont fait tout le reste.

Heureusement nous avons évolué et nous ne tuons plus, du moins pas officiellement, pour des ressources. Grâce aux travaux des grands historiens, des grands archéologues nous avons put connaître ses histoires, les partager et ne pas recommencer comme par le passé.


Alix écouta le discours de Franz impassible, elle tiqua uniquement lorsque le terme officiellement y survint. Elle n'aimait pas cela. Officiellement voulait tout simplement dire que l'information n'était reléguée ou bien qu'une bonne excuse était trouvée pour donner une raison à un massacre qui n'aurait jamais du avoir lieu. Décidément, il y avait des choses qui ne lui plaisaient pas sur cette planète. Comme sur toutes les planètes d'ailleurs et il s'agissait en général des mêmes problèmes d'ailleurs. Toujours des histoires de guerre et de massacre pour des excuses bidons. Il fallait croire et accepter que l'espèce humaine était ainsi vite mais Alix n'y arrivait pas. Elle avait trop longtemps vécu parmi les animaux pour accepter la complexité de son peuple. Dans le règne animal régnait la loi du plus fort et les armes n'étaient pas égale entre deux combattants, elle devait aisément le reconnaitre. En revanche, les animaux tuaient pour se nourrir principalement et très rarement par cruauté brute. Aussi avait elle du mal à comprendre la logique humaine, celle qui poussait à se détruire les uns les autres et à laisser des familles dans d'atroces douleurs. Son esprit, somme doute sommaire, ne pouvait pas le comprendre et l'accepter. Alix était ainsi faite, ce qui accentuait encore davantage les différences qu'il y avait entre elle et les Tauris.
Alix chassa ces mauvaises pensées de son esprit et regarda ce que Franz lui indiquait de nouveau sur la carte. Elle n'avait pas perdu son intéret pour cette nation, ni pour ce que Franz lui apprenait, il était bon professeur, mais ses yeux n'étaient plus aussi lumineux de curiosité. Étrangement, Alix était un peu plus froide maintenant.


A présent si tu es d'accord je vais te montrer d'où je viens. Je viens de ce pays. Mais j'ai deux nationalités, en fait mon père était français, et ma mère était Allemande, ainsi donc je me retrouve avec deux nations mère. Notre continent, l'Europe, est l'un des plus anciens de notre monde, sur un plan humain je veux dire. Et depuis plusieurs années on note dans nos pays un changement de mentalité, qui j'espère, mènera à la fédération de nos pays.

Nous avons déjà mis en place une politique d'union économique, technologique et militaire, pour nous protéger, nous entraider et avancer sur un plan plus positif.


Alix essayait de comprendre ce que Franz lui disait. Elle fronça les sourcils de concentration. Elle avait un peu de mal à comprendre cette nation de deux nations mères. En fait, c'était comme si ses parents venaient de deux villages différents, non ? Même si c'était cela, Franz n'aurait du avoir qu'une seule nation mère, celle où il était né...Ce devait être plus compliquée que cela. Alix ne connaissait pas assez le fonctionnement des origines Tauris pour s'aventurer sur ce terrain, elle n'allait rien y comprendre et le savait d'avance. Il était encore trop tôt pour ce genre de subtilité. Tout ce qu'elle avait besoin de savoir était que Franz était né dans cette nation nommée Europe et qu'il vivait désormais dans les pays d'Amérique. Mais puisque les Etats Unis d'Amérique était constitué de plusieurs ethnies différentes venues d'autres nations et que l'Europe était une nation beaucoup plus vieille, cela signifiait qu'il était venu s'installer en Amérique alors. En réalité, les Etats Unis d'Amérique ont beau être un puissant pays, ce n'en est pas réellement un, étant constitué d'une multitude d’ethnies différentes. Vraiment étrange cette façon de faire.
Alix se demande contre qui l'Europe voulait se protéger puisque la paix prospérait, officiellement, sur cette planète. Sarcastique, elle aurait pu poser cette question à Franz mais ne désirant pas le mettre mal à l'aise, elle préféra ne rien en faire. Ce n'était pas le moment de se montrer désobligeante et méchante. Lui n'était pas responsable des erreurs des autres. Seulement, une question trottait dans l'esprit de la blonde. Si l'Amérique était une colonie des différents pays de l'Europe, comment était il parvenu à devenir le plus puissant de la Tauri ? Alix allait lui poser cette question ainsi qu'une autre en rapport avec la porte des Étoiles cette fois.


Comment les Etats Unis d'Amérique ont il pu devenir le plus puissant de vos pays si c'était au départ des colonies de l'Europe ?
L'Europe est elle au courant de l'existence de la porte des Etoiles ?


Alix bien entendue dire que la porte des Etoiles n'était pas connue du peuple, son existence en tout cas. Mais qu'en était il entre les différentes nations de ce monde. Est ce que les Etats Unis cachait l'existence de la porte aux dirigeants des autres pays aussi ?
En regardant Franz et en se rappelant ses origines étrangères, Alix trouva sa question stupide. Puisqu'il était là c'est donc que le chef de nation était au courant. Mais trop tard, elle avait déjà posé la question. Et quitte à passer pour une blonde, autant y aller jusqu'au bout non ?


Je vois, ton peuple me fait penser au peuple Indien, qui vivait avant aux états unis, mais ce n'est que mon avis, il faudrait l'avis d'un autre archéologue. Cela m’intéresse beaucoup je dois t'avouer. Comment ton peuple a t'il put quitter la terre ? Est ce par les Goa'uld ?

Étrangement, Alix n'était pas surprise de voir Franz faire la comparaison entre son peuple et les Indiens, le peuple détruit par les envahisseurs. En revanche, l'avis d'un autre archéologue la dérangea, elle ne voulait pas partager des informations sur son peuple avec n'importe qui. Elle le faisait avec Franz mais s'était donnant-donnant. Elle lui donnait des infos, il lui en donnait aussi. Un échange équitable.


Je crois, des écrits allaient dans ce sens en tout cas. C'était il y a très, très longtemps. Même si nous vivions dans des maisons, les chasseurs étaient des nomades. Ils pouvaient aller très loin pour chasser et changer des proies classiques sans aucun problème. J'y suis moi aussi habituée. Votre confort me dérange même, il est inutile mais amusant à découvrir... Enfin, pas pour tout le monde.

Alix sourit en repensant à l’inondation qu'elle avait provoqué en jouant dans les douches avec les arrivées d'eau. Les gardes avaient été moins heureux qu'elle étrangement. Étant dans une envie de confidence, Alix continua sur sa lancée.

Notre logique était différente de la votre, nous tuions pour survivre, que des animaux et n'avions pas de vue sur les autres territoires. Notre peuple ne se battait pas, on pourrait nous dire... Euh... Pacifiste ? Contre la guerre. C'est pour ça, à l'arrivée de garde... Ils ont massacré mon peuple à cause de ça.


Autant lui avouer que la logique de son esprit n'était pas forcément la sienne. Ainsi, il comprendrait peut-être mieux pourquoi elle tiquait sur certaines choses qui lui semblaient à lui stupide mais qui pour elle avait beaucoup d'importance.

Je tiens ce tatouage de mon époque militaire. A ce moment mon chef, qui était une grande chasseuse, m'avait demandé comment à toutes les nouvelles recrues, d'aller chercher une fleur extrêmement rare, en haut d'une montagne.

Après quatre jours de recherche et d'escalade, je vis enfin ma cible. Une fois redescendu j'ai hérité du tatouage de ma section, on me l'a réalisé selon des rites ancestraux de notre équipe. Ils se sont servit d'un ancre tiré de la fleur que j'avais récupéré et ils m'ont incorporé une partie de cette fleur en moi, en souvenir de ce que j'avais fait. Cela prouvait que j'étais entièrement des leurs...


Alix hocha la tête, elle comprenait ce qu'il lui disait. Elle comprenait les paroles, le sens et ce que ce tatouage représentait pour lui. Chaque groupe de son village portait un signe distinctif lui aussi, indiquant à celui qui le portait qu'il était reconnu dans le village comme était une personne à part entière mais indissociable de l'unité. Alix lui montra la carnet noir du doigts.


Que cherchait ta famille ?
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1026.07.11 21:04

« Je te vois tiquer Alix, mais il ne faut pas, c'est un période sombre de notre histoire, mais nous ne sommes pas tous comme cela vous savez. Et puis pour être tout à fait honnête je devais te raconter cela, pour pas que tu découvre cela par toi même et que tu pense que l'on te l'ai caché. Comme je te l'ai déjà dit, je n'ai absolument rien à te cacher. » Dit il avec un sourire franc.

Franz écoutait Alix poser sa question, elle semblait vraiment curieuse et voulait en apprendre d'avantage sur le monde dans le quel elle se trouvait. Franz devait raconter tout ce qu'il savait, et il le ferait, cette jolie jeune femme... enfin il lui devait bien cela.

Son visage semblait un peu tiré, mais elle était curieuse, et Franz Appréciait cela, comment dire, s'il s'était seulement imaginé un jour qu'il parlerait à une jeune et si jolie jeune femme venu d'ailleurs... enfin la vie lui donnait une chance d'avancer un peu sur le plan social.




Comment les Etats Unis d'Amérique ont il pu devenir le plus puissant de vos pays si c'était au départ des colonies de l'Europe ?
L'Europe est elle au courant de l'existence de la porte des Etoiles ?




« En fait, comme dans tout les régimes dans toutes les histoires de toutes les planètes, les colons se sont révolté et ont renvoyé chez eux les personnes qui s'étaient mis à maltraiter ce peuple de colon. Ils commençaient à piller les ressources de ce pays, et des hommes et des femmes qui voulaient préserver leurs libertés élémentaires »

Franz laissa quelque instant à Alix pour bien comprendre ce qu'il avait dit.

« Et lorsque la guerre qui eut lieu à cause des anciens dirigeant de mon pays, ce pays c'est porter porte parole des pays libres et des personnes qui voulaient mettre fin à la mauvaise période qui à obscurci mon pays... Et « grâce » à cette guerre, les Etats unis ont mis en place des techniques industrielle de pointe, des modes de fonctionnement propre à eux, et pour la suite tu m’excusera mais je suis très mauvais sur le plan économie, aussi pour ne pas dire de bêtise je m’arrêterais ici. »




Je crois, des écrits allaient dans ce sens en tout cas. C'était il y a très, très longtemps. Même si nous vivions dans des maisons, les chasseurs étaient des nomades. Ils pouvaient aller très loin pour chasser et changer des proies classiques sans aucun problème. J'y suis moi aussi habituée. Votre confort me dérange même, il est inutile mais amusant à découvrir... Enfin, pas pour tout le monde.



Notre logique était différente de la votre, nous tuions pour survivre, que des animaux et n'avions pas de vue sur les autres territoires. Notre peuple ne se battait pas, on pourrait nous dire... Euh... Pacifiste ? Contre la guerre. C'est pour ça, à l'arrivée de garde... Ils ont massacré mon peuple à cause de ça.




« Je vois et je comprend très chère, si tu me permet ce terme bien évidement, des différences culturelles, des modes de fonctionnements différent, et j'avoue que j’adhère plus au tien qu'au nôtre, et je ne te dis pas ça pour tes beaux yeux. »
Dit il avec un sourire malicieux

« Mais soyons sérieux un instant, je sais que votre peuple est différent, et c'est ce qui fait sa plus grande force. Pour tout te dire, si deux de vos villages pouvaient vivre en paix entre eux, nous le pouvons aussi. En parlant de village différent je t'ai vu tiquer lorsque j'ai parler de mes deux nationalités.

Étant né de deux parents de deux pays différent j'hérite de leur deux nationalités, c'est l'avantage de l'Union Européenne et de la coopération grandissante entre mes deux pays qui sont la France et l'Allemagne. Je suis fier de cet héritage, qui bien que spécial à fait toute ma personnalité. Je ne sais pas si tu peux comprendre, mais si tu le souhaite je t'expliquerai un peu mieux.

Concernant la connaissance de la porte des étoiles je ne puis te répondre, je ne suis pas assez important en se monde pour être au courant.... Mais en parlant de cela, comment à tu été recruté ? Si tu me le dit je te paye un deuxième verre et je te raconte mon histoire personnelle, avant d'être ici... »


Franz lui laissa le temps d'appréhender tout cela, lui même devait prendre un peu de temps pour lui même, parler ainsi de ses parents pendant si longtemps. A l'écouter elle ne souhaitait pas qu'il en parler à qui que ce soit, il en allait de même pour lui...



Que cherchait ta famille ?



Ta famille.... que cherchait elle réellement, seul quelque rares personnes le savait, Franz était l'un d'eux, en la regardant fixement, il sut qu'il pouvait lui faire confiance. Il n'arrivait pas à l'expliquer, mais son regard, la profondeur de ses yeux, la façon dont elle l'écoutait, tout cela lui disait qu'il pouvait avoir confiance en elle....

Il sera fort le carnet noir, puis relâcha rapidement la pression qu'il exerçait dessus, puis il lui tendit.


« Tu vois ce livre, c'est toute ma vie... Tout ce qu'il reste de ma vie.. Aussi je peux te le montrer, tien prend le et vois par toi même, ce sera peut être plus explicatif. Bien entendu il n'y a pas que des écritures, il y'a des dessins et des photos..

Pour en revenir a ma famille... Elle cherchait un moyen de réconcilier mon peuple avec son passé, faire en sorte que les humains vivent en paix sur notre monde … ils étaient peut être naif mais c'était mes parents... Ils m'ont transmit ce goût qu'on les personnes de bien pour la vie.. Bien entendu je ne peux affirmer que je suis quelqu'un de bien.. Enfin non... enfin si.. Hum je m'embrouille, dison que je fais ce que je peux pour être dans le bien.... Je ne sais pas si tu as bien compris »
dit il en mettant sa main à quatre doigts devant son front et en respirant profondément.. Il était minable sur ce coup...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1029.07.11 19:45


Je te vois tiquer Alix, mais il ne faut pas, c'est un période sombre de notre histoire, mais nous ne sommes pas tous comme cela vous savez. Et puis pour être tout à fait honnête je devais te raconter cela, pour pas que tu découvre cela par toi même et que tu pense que l'on te l'ai caché. Comme je te l'ai déjà dit, je n'ai absolument rien à te cacher.

Dans le fond et dans les faits, Franz n'avait pas tort. Il eut été mieux que Alix découvre ce pan sombre de l'histoire des Tauris par l'intermédiaire d'une tiers personne plutôt que par elle-même. Elle n'aurait sans doute pas aussi bien réagit qu'en cet instant et aurait pu mal se comporter. Même devenir dangereuse. Alix s'était bien doutée que cette nation n'était pas toute rose dans ces actions. Elle en avait eu un aperçu lors de quelques missions menées avec eux et pour leur compte. Leur façon de procéder et de fonctionner n'était pas ce qu'elle avait apprécié le plus durant ces quelques jours passés tous ensemble. Elles étaient plutôt musclées et dévastatrice, ce dont s'était déplu Alix.
Aussi, si elle avait découvert seul que les Tauri étaient responsable de massacre sur leur propre territoire, Alix aurait pu très mal réagir et chercher à s'enfuir afin de ne pas devenir l'une de leur victime. Le temps n'avait pas d'emprise, ni d'importance sur son mode de penser. Elle ne comptait pas le temps comme eux, se référent plus au deux périodes de la journées et au lune pour se repérer. Les minutes et les heures n'étaient qu'éphémères, les années irréelles. Comment, dans ce cas, aurait elle pu comprendre que ce dont lui parlait Franz s'était déroulé il y avait de cela des dizaines et des dizaines d'années ? Elle ne l'aurait pas pu. De ce fait, elle aurait paniqué et aurait cherché, par tous les moyens à fuir cette planète.
Même maintenant, l'envie de reprendre le large était revenue à son esprit. Elle était tentante. L'idée même de partir à la recherche d'un peuple cent pour cent pacifiste la tentait bien. Elle savait aussi que partir lui était moralement impossible à défaut de physiquement. Si elle le demandait, elle pourrait le faire. Elle encourait juste le risque de laisser une partie d'elle sur cette planète. Et puis, si elle n'était plus confrontée directement à la guerre, Alix pouvait accepter les noirceurs de cette nouvelle vie. Si ces batailles appartenaient bien au passé, elles n'avaient plus tellement d'importance pour la jeune extraterrestre. Il n'était pas sur, en revanche, qu'elle réagisse aussi bien si une nouvelle guerre devait éclater. Surtout si elle réduisait un peuple à néant en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire et qu'Alix en était témoin. Elle ne se remettait pas aussi bien qu'elle le croyait des séquelles mentales que la destruction de son peuple et des mauvais traitements qu'elle avait subit ensuite. L'air de rien, Alix n'était encore qu'une adolescente pommée dont tout l'univers avait brusquement basculé.

Franz n'avait il réellement rien à cacher à Alix ? Sur son peuple surement. Il venait lui-même de lui annoncer les atrocités que ses ancêtres avaient commises. Que pouvait il lui cacher de pire que cela ? Qu'il avait lui même tuer des personnes innocentes ? Oui, ça se pourrait être pire. Alix en doutait cependant. Elle ne l'imaginait pas dans ce rôle. Sans doute avait elle tort, Franz était avant tout un soldat qui devait obéir aux ordres. Alix avait beaucoup de mal avec notion d'autorité et d'ordre auquel il faut obéir sans protester même si celui ci va à l'encontre de nos préceptes. Sa logique personnelle ne pouvait concevoir que ce type d'ordre existait et qu'il y avait des personnes suffisamment stupide pour y obéir. L'autorité en elle-même ne la dérangeait pas même si elle n'y était pas habituée, elle pouvait obéir aux ordres si elle les trouvait censé et logique. Pas lorsqu'il s'agissait d'ordre dangereux, irraisonné et allant à l'encontre de ses principes. Elle ne pourrait pas tuer un enfant sous prétexte qu'il est potentiellement dangereux sans des preuves concrètes et irréfutables. Qu'importe qui lui en donnait l'ordre. Mais dans l'esprit des Tauris, de tels ordres pouvaient être appliqués sans rechigner. Elle le savait mais ne pouvait pas le comprendre. Là encore leur logique et leur opinion divergèrent.

Alix préféra ne pas continuer la conversation. La guerre la dérangeait et même si Franz lui expliquait bien les choses dans le passé, elle ne voyait dans son esprit que des images bien réelles. Seulement, c'était son peuple qu'elle s'imaginait se faire massacrer à cause d'elle et non les peuples dont parlait Franz. Mal à l'aise devant ce nouvel afflux de souvenir qu'elle ne maitrisait pas, Alix était mal à l'aise. Elle ne gardait pas de souvenirs précis de ce qu'il s'était passé. Elle se rappelait juste l'arrivée des Jaffas dans leur village. Le seul souvenir qu'elle gardait ensuite fit un grand éclat de lumière chaude ensuite c'était le noir complet. Son esprit avait enfermé toutes les images restantes ainsi que les souvenirs des évènements, des cris et des corps qui jonchaient le sol. Mais la nuit, Alix en rêvait. Elle revivait tout ce qui s'était déroulé, inlassablement et nuit après nuit les mêmes images lui revenaient en rêve. Le matin revenu, elle ne se souvenait plus de rien. Dès lors qu'elle se réveillait, tous ses souvenirs disparaissaient sans qu'elle n'ait le temps de s'en rappeler. Cependant, Alix savait pertinemment bien que c'était à ça qu'elle rêvait la nuit. Elle se réveillait en hurlant trempée de sueurs. Et toutes les nuits, le même cirque recommençait. C'était comme si son esprit libérait toutes ces informations mais que la conscience de Alix ne se savait pas assez forte pour les affronter. La nuit, la jeune femme ne gérait plus rien et avait fichu la frousse à plus d'un garde derrière sa porte durant les premiers jours de son arrivée à la base. Personne ne lui avait posé de question cependant.
Alix ne pouvait que s'imaginer, surtout par déduction, que son peuple était bel et bien mort. Elle n'en était elle-même pas totalement certaine.

En fait, comme dans tout les régimes dans toutes les histoires de toutes les planètes, les colons se sont révolté et ont renvoyé chez eux les personnes qui s'étaient mis à maltraiter ce peuple de colon. Ils commençaient à piller les ressources de ce pays, et des hommes et des femmes qui voulaient préserver leurs libertés élémentaires

La jeune blonde eut du mal à saisir ce que Franz lui expliquait. Comprendre l'histoire du peuple Tauri n'était pas évident pour elle. Ainsi, ceux qui étaient venus coloniser ce nouveau monde avait fini par se révolter contre leur chef mais pas dans le but de sauver les peuples qu'ils massacraient. Non, c'était dans l'unique but de n'en faire qu'à leur tête sans partager les ressources qu'ils convoitaient tous. Ce peuple avait vraiment un esprit étrange. Enfin, si c'était bien ce que Alix avait compris. N'en était pas totalement certaine, elle préféra demander plus d'explications à Franz afin de l'éclairer un peu plus sur ce sujet.

Les soldats se sont opposés au chef ?

Franz avait laissé quelques secondes à Alix pour qu'elle remette toutes ces informations dans le bon ordre. Elle commençait sérieusement à s'embrouiller devant autant d'information qu'elle avait du mal à situer dans le temps à dans l'espace. Franz était bon professeur, il aimait lui enseigner toutes ces choses, Alix l'avait bien comprit et aimait l'entendre raconter ces histoires. Elle avait cependant de plus en plus de mal à les comprendre, il y avait trop d'information en une seule fois. Elle continuait pourtant de questionner silencieusement Franz, l'encourageant à continuer sur sa lancée. Elle ne savait pas alors qu'il allait réunir en une seule les deux évènements dont il lui parlait, l'embrouillant encore plus.

Et lorsque la guerre qui eut lieu à cause des anciens dirigeant de mon pays, ce pays c'est porter porte parole des pays libres et des personnes qui voulaient mettre fin à la mauvaise période qui à obscurci mon pays... Et « grâce » à cette guerre, les Etats unis ont mis en place des techniques industrielle de pointe, des modes de fonctionnement propre à eux, et pour la suite tu m’excusera mais je suis très mauvais sur le plan économie, aussi pour ne pas dire de bêtise je m’arrêterais ici.

Alix poussa un profond soupir sonore. Non d'ennuis mais de consternation. Cette fois, c'est sur, elle était belle et bien perdue dans toutes ces informations ! Posant les deux coudes sur la tables, elle se prit la tête dans les mains, relevant ses cheveux en arrière. Fixant la table durant de longues minutes, elle remit toutes ces informations à leur place légitime tentant tant bien mal d'y trouver un sens logique. Selon sa logique à elle en tout cas. Elle reprit depuis le début, en commençant presque par la fin.
Les Etats Unis d'Amérique était donc à l'origine des terres qui se partageait entre différentes ethnies. Par bateau, très surement vue les étendues d'eau qui séparaient les deux terres, des hommes de ce que Franz appelait l'Europe sont arrivés dans les Etats Unis d'Amérique. Jusqu'ici, elle avait à peu près tout saisi. La suite devenait plus compliquée, un peu. Les hommes de la terre Europe avaient massacré les premiers habitants des Etats Unis d'Amérique pour acquérir leur richesse. Jusqu'ici aussi, elle comprenait tout. En revanche, la partir concernant la révolte lui échappait un peu. Qui s'était rebellé chez les hommes de l'Europe exactement ? D'après sa logique, c'était les soldats. Mais si c'était les soldats, ils n'auraient pas du se rebeller en fait... Obéissant aux ordres c'était contre la logique Tauri. A moins qu'à cette époque, ils n'obéissaient pas aussi aveuglement. C'était également possible. Sauf s'il n'y avait pas que des soldats et leurs chefs dans les bateaux... Dans ce cas, tout prenait une logique différente et c'était eux qui s'étaient rebellé. Ils travaillaient toute la journée à ramasser des richesses qu'ils voulaient eux aussi. Peu à peu ils refusèrent de les donner aux soldats, puis aux chefs. Mais dans ce cas, qui étaient ces hommes ? De simples ouvrier ou était ce plus compliqué encore que ce qu'elle pensait ? Alix devrait poser la question à Franz pour éclaircir ce point. En tout cas, une chose était certaine, des hommes s'étaient rebellés contre d'autres hommes, gagnait leur liberté sur les terres des Etats Unis d'Amérique qu'ils avaient obtenus par la force. Ok, jusque là, elle suivait. C'était la suite qui se corsait un peu.
Donc, des années et des années plus tard, si elle avait bien compris, une guerre éclat dans l'Europe provenant du pays de naissance de Franz. Des milliers et des milliers de personnes furent massacrés pour assouvir la folie d'un homme. D'autres personnes voulaient mettre fin à cette guerre et c'est là que les Etats Unis d'Amérique vient en aide apportant leur soutien aux résistants. Ça semblait être ça. Tous les éléments que Franz lui avait donné étaient présent et tout semblait logique même pour elle. Il ne restait que deux zones d'ombre au tableau : les hommes qui ont repoussé les "colons" et pourquoi les Etats Unis d'Amérique se sont mêlés à ce conflit alors qu'il éclatait et ne concernait que les mêmes pays qu'ils avaient rejetés. Alix ne se sentait pas bête à l'idée de poser ces questions.

Relevant la tête après remis en place son puzzle mental, elle regarda Franz un lueur sceptique dans le fond des yeux. Elle ne lui en voulait pas de lui raconter tout cela, elle essayait juste de comprendre ce qui lui échappait encore.


C'est quoi "les colons" ? Il n'y avait pas des soldats et des chefs dans les bateaux c'est ça ? C'était qui les autres ? Ce sont eux les colons ? Ils étaient quoi alors ? Des ouvriers, des esclaves même qui travaille à la place chef ?
Et pourquoi il a fait ça Etats Unis d'Amérique, pourquoi il est allé dans cette guerre pour l'Europe alors que c'est le pays qu'il a rejeté ?


Oulah, plus Alix posait de question, plus son niveau de langue Tauri diminuait. Tant pis, Franz parviendrait sans doute à la comprendre quand même. Tant qu'elle n'utilisait pas sa propre langue maternelle, il pourrait toujours comprendre en partie ce qu'elle lui disait. Au pire, elle recommencerait à lui expliquer plus calmement. Elle voulait comprendre son histoire, elle voulait avoir des réponses à ces questions. Mais surtout, Alix voulait savoir si elle avait bien tout compris et dans le bon sens.

Je vois et je comprend très chère, si tu me permet ce terme bien évidement, des différences culturelles, des modes de fonctionnements différent, et j'avoue que j’adhère plus au tien qu'au nôtre, et je ne te dis pas ça pour tes beaux yeux.

Alix le regarda avec curiosité. Certaines de ses paroles lui échappaient mais elle ne chercha pas à les comprendre. Elle les pensait un peu sans importance ayant comprit l'essentiel de la phrase. Elle pouvait permettre le très chère ne connaissant pas ces mots. Vue le ton sur lesquels Franz les lui avait dit, ce n'était pas une insulte. A moins qu'il soit bon acteur et qu'il se moque allègrement d'elle devant témoin. Peu probable. Alix doutait aussi du fait qu'il aurait pu faire comme son peuple s'il l'avait pu. Que son mode de vie lui plaise lui paraissait même étrange mais elle ne l'imaginait pas vivre sans aucun confort. Elle s'en amusa d'ailleurs, l'imaginant troquer sa douche chaude contre une rivière froide. L'idée l'amusa et elle se prit à sourire en coin, exactement comme le premier sourire qu'elle avait eu pour lui.

Mais soyons sérieux un instant, je sais que votre peuple est différent, et c'est ce qui fait sa plus grande force. Pour tout te dire, si deux de vos villages pouvaient vivre en paix entre eux, nous le pouvons aussi. En parlant de village différent je t'ai vu tiquer lorsque j'ai parler de mes deux nationalités.

Étant né de deux parents de deux pays différent j'hérite de leur deux nationalités, c'est l'avantage de l'Union Européenne et de la coopération grandissante entre mes deux pays qui sont la France et l'Allemagne. Je suis fier de cet héritage, qui bien que spécial à fait toute ma personnalité. Je ne sais pas si tu peux comprendre, mais si tu le souhaite je t'expliquerai un peu mieux.

Concernant la connaissance de la porte des étoiles je ne puis te répondre, je ne suis pas assez important en se monde pour être au courant.... Mais en parlant de cela, comment à tu été recruté ? Si tu me le dit je te paye un deuxième verre et je te raconte mon histoire personnelle, avant d'être ici...


Alix ne mit pas très longtemps à continuer la conversation. Elle n'avait pas besoin de beaucoup réfléchir pour se moquer de lui, gentiment bien entendu. Non, décidément, elle ne le voyait pas se laver dans une rivière froide, ni troquer son lit pour une nuit à la belle étoile et sans chauffage s'il vous plait ! Elle s'en amusa et décida de tester un peu son sens de l'humour et le frontière entre amusement et fierté. Alix aimait bien jouer à ce genre de jeu. Elle savait pouvoir se défendre si les choses tournaient mal ce dont elle doutait.


Plus d'eau chaude, pas de chauffage. Rivière froide et feu de camp ? Chasser ta nourriture, pas de pièce pleine comme ici ? Non, j'y crois pas !


Comme pour souligner ses paroles, elle se mit à sourire de plus belle une moue septique sur le visage. Elle savait bien qu'en pleine nature, il pourrait se débrouiller mais Alix ne parlait pas d'une aventure d'une journée ou deux. Elle parlait d'une existence entière sans tout son confort. Après y avoir gouté, il aurait quand même du mal à s'en passer. De cela, elle était certaine.
Alix comprenait mieux son histoire de deux nationalités. C'était un peu le même principe dans les familles royales. On mariait les fils et filles de deux pays différents, surtout par alliance de paix et pour préserver le noble sang ce qui donnait aux enfants nés de cette union les deux origines même s'ils vivaient en général sur la terre de naissance du père. Cela, elle avait comprit sans trop de difficulté. Pourtant, elle demanderait bien plus d'explication à Franz à ce sujet. Aussi lorsqu'il lui avait proposé l'idée, Alix avait acquiescé. Elle aimerait bien, oui, comprendre mieux encore ce que la double nationalité impliquait chez les Tauris.
Ah, oui, la porte des Etoiles. Alix avait complètement oublié qu'elle lui avait posé cette question stupide, qui ne l'était pas tellement finalement puisqu'il n'était pas capable de lui répondre. Ainsi donc, il n'en savait rien. Comme c'était étrange, comment était il arrivé sur la base alors ? Alix n'allait pas y couper, si elle voulait connaitre la réponse à sa question, elle allait d'abord devoir répondre à celle de Franz concernant sa propre arrivée sur la Tauri.
Alix s'empara de son gobelet. Le contenu était bien tiède maintenant. Elle but ce qu'il restait, le reposa et entreprit de commencer son récit de façon plutôt claire si elle le pouvait.


Une foret, près d'un village. Les soldats SG y sont arrivés. Ils ont parlé des Jaffas, des Grands Maitres avec le chef du village.... Qui leur a parlé de moi. Il pensait que j'étais l'un d'eux. Pas SG mais Goa'ulds. Alors les soldats m'ont cherché. Il y avait des pièges pourtant mais.... Vous êtes plutôt malins. Je l'ai voulu, qu'ils me rattrapent. Quand ils m'ont vu, ils ont bien compris que j'étais pas un Goa'ulds. Ils ont essayé de communiquer sur les Goa'ulds. Avant que je m'enfuie, de peur, l'un d'eux m'a attrapé. Je l'ai frappé mais il m'a pas lâché et m'a juste dit que c'étaient pas des Dieux. Et ils m'ont amené ici, sur la Tauri.

C'était la vérité à cent pour cent. Alix aurait pu édulcorer son récit avec des courses poursuites, des batailles et des trucs comme ça mais...Non, ça n'aurait pas été honnête. Alix allait donc avoir droit à son deuxième verre et à l'histoire de Franz avait son arrivée ici. La curiosité l'avait encore poussé à faire des confidences. Un jour, elle allait vraiment se faire avoir à cause de ce défaut.

Tu vois ce livre, c'est toute ma vie... Tout ce qu'il reste de ma vie.. Aussi je peux te le montrer, tien prend le et vois par toi même, ce sera peut être plus explicatif. Bien entendu il n'y a pas que des écritures, il y'a des dessins et des photos..

Pour en revenir a ma famille... Elle cherchait un moyen de réconcilier mon peuple avec son passé, faire en sorte que les humains vivent en paix sur notre monde … ils étaient peut être naif mais c'était mes parents... Ils m'ont transmit ce goût qu'on les personnes de bien pour la vie.. Bien entendu je ne peux affirmer que je suis quelqu'un de bien.. Enfin non... enfin si.. Hum je m'embrouille, dison que je fais ce que je peux pour être dans le bien.... Je ne sais pas si tu as bien compris


Alix ne toucha pas au livre noir de Franz. C'était trop personnel. Peut-être qu'un jour, elle serait moins réticente et pourrait le lui emprunter mais pas aujourd’hui. Il lui faisait déjà suffisamment confiance pour lui parler de sa famille, c'était plus que tout ce qu'elle espérait. Elle ne pouvait lui en demander plus pour l'instant. Mais Alix se posa tout de même question : Sa famille avait elle atteint son but ? Avait elle réussi à réconcilier son peuple avec son passé ? Alix décida de poser la question à un Franz embrassé qui la faisait bien rire lorsqu'il se retrouvait dans cet état d’embarras.

Elle a réussi ?

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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1029.07.11 21:35



Les soldats se sont opposés au chef ?


C'est quoi "les colons" ? Il n'y avait pas des soldats et des chefs dans les bateaux c'est ça ? C'était qui les autres ? Ce sont eux les colons ? Ils étaient quoi alors ? Des ouvriers, des esclaves même qui travaille à la place chef ?
Et pourquoi il a fait ça Etats Unis d'Amérique, pourquoi il est allé dans cette guerre pour l'Europe alors que c'est le pays qu'il a rejeté ?


Franz ouvrit son carnet sur une page blanche, il s'arma de son crayon et commença à dessiner. Il fit rapidement un croquis de l'europe d'une partie de l'Afrique ainsi que des Etats unis. Il traça des trais en pointillé pour simuler des routes maritimes, et il fit plusieurs cercles au endroit où il y avait des villes bâtit par les colons. Une fois son dessin fini il regarda Alix et lui fit un petit sourire.

« Alors voilà, commençons par le commencement. Un colon est un humain qui à abandonner son village d'origine pour traverser cet océan là » il pointa l'atlantique « Nous le nommons Atlantique. Donc il à abandonner son village pour vivre par delà cet océan, sur une terre inconnue. Ils ont prit de très grand risque pour réussir un telle périple. Cela remonte à plusieurs siècle, des milliers et des milliers de jours.

Ces colons venaient de dizaine de pays différent, pour ne garder que les plus importants, L’Angleterre, la France et l'Espagne. Pendant des dizaines d'années les colons ont été respecté par ceux resté en Europe, mais au fil des années ils devinrent, presque, des moins que rien. Du moins au yeux des personnes resté en Europe. Il y avait parmis les colons, des militaires, des ouvriers, quelques esclaves, et leurs chefs faisaient souvent partit de ceux qui les détestaient en secret... va savoir pourquoi.

Et un jour, les colons s'unirent derrière de très grands hommes, pour « botter le cul » des gens qui les detestaient. Donc pour répondre à ta question , oui certain militaire se sont révolté contre leurs chefs... Moi même j'en aurai fais de même, car même si c'était la mort qui les attendaient, je préfère mourir libre et debout que vivre enchaîné et à genoux. »


Franz s'était lui même ému par sa déclaration...Comme quoi, il était vraiment entrain de changer... Lorsqu'il lui proposa de continuer son histoire, et surtout de lui dire qu'il appréciait sa vie, elle lui fit le même sourire qu'au début, il ne se retourna pas cette fois, mais devint rapidement rouge.




Plus d'eau chaude, pas de chauffage. Rivière froide et feu de camp ? Chasser ta nourriture, pas de pièce pleine comme ici ? Non, j'y crois pas


Ceci le fit rire, certes il n'était pas tarzan ni aucun autre héros de ce gabarie mais il savait se défendre, et puis tout de même, il n'allait pas la laisser jouer seul à ce jeu. Jeu qui semblait passionnant d'ailleurs...

« Hum... Douterais tu de mes capacités ? Oserai tu me mettre à l'épreuve ? Non mais dis donc » dit il en essayant de fondre en rigolade « Non franchement tu pense que je ne pourrais pas survivre dans la nature ? Et toi, si l'on te lâchai dans une grande ville pleine de gens, combien de temps te faudrait il avant de devenir folle ? » Dit il avec un relevement de soucil et un sourire en coin qui voulait tout dire... Il était à deux doigts d'exploser de rire

Elle écoutait attentivement ce qu'il lui disait, une fois qu'elle eu fini de lui racontait la façon dont elle avait été recruté, il se leva, prit son gobelet et l'amena à la machine pour le reremplir. Il observa rapidement la salle, une groupe de trois femmes les regardaient bizarrement. Elles discutaient entre elles en regardant Alix, comme si elles avaient peur d'elle.. Comme si elle s'attendaient à tout venant d'elle..

Il revint vers elle.

« Je supose que de dire de faire attention parce que le gobelet est chaud ne servirait à rien, mais l'on ne sais jamais mademoiselle qui vivaient dans la foret »[i] dit il avec un petit rire.. Au moins avec elle il se sentait différent... Il se sentait vraiment bien... [/i]

« Je pense que tu as du faire des jalouses, regarde les trois juste dérrière moi, elle te regarde depuis tout à l'heure... Peut être que tu plais à l'une d'entre elle » Dit il toujours en rigolant.
« Pour en revenir à ma famille, je peux te dire qu'ils ont en partie réussi, car aujourd'hui nos deux pays, la France et l'Allemagne, sont plus soudé que jamais. Bien entendu tout le mérite ne leur revient pas, mais j'estime qu'ils ont servit une cause juste, et j’espère pouvoir en faire autant un jour.. même si cela doit me tuer. »
finit il sur un ton plus sombre... Il lui avait dit ce qu'il avait sur le cœur...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1002.08.11 18:36


Franz s'empara de son carnet, avec l'un d'un stylo, il se mit à griffonner dessus. Alix se demanda ce qu'il espérait bien représenter avec tout ces traits dans tout les sens. Allait ce seulement ressembler à quelque chose de concret ? Elle n'en savait rien, espérait du moins comprendre son schéma. Alix n'avait jamais essayé de dessiner mais le dessin comme le lecture était une activité qu'elle aimerait beaucoup pratiquer. Il fallait juste qu'elle trouve le courage de demander à quelqu'un de lui apprendre à lui et lui enseigner la meilleure façon de tenir un crayon. Dessiner commençait déjà par ça : La position de la main autour du crayon. Comment pouvait elle seulement bien en tenir un alors qu'elle n'en avait jamais eu un seul entre les mains. Le seul objet aussi fin qu'un crayon qu'Alix eut jamais dans les mains fut une flèche et la façon de s'en servir était bien différente de celle d'un crayon.
Franz mit vite fin à tous ses mouvements désordonnés et présenta son chef-d’œuvre à Alix. Celle ci y reconnut une partie du monde qu'elle avait déjà apercue sur la mappemonde que Franz lui avait montré. Il s'était bien débrouillé, elle comprenait quel pays il avait représenté, ce qui était le principal. Alix se demanda quand même pourquoi il n'avait pas utilisé la carte du monde Tauri pour illustrer ses propos. Cela lui aurait épargné ces quelques efforts de représentation. Alix regarda les différentes flèches, se demandant ce qu'elle devait bien représenter. Elles partaient de différents pays pour rejoindre les Etats-Unis d'Amérique. Était ce les mouvements des colons ? Tentait il de lui expliquer d'où les colons étaient partis et pourquoi ils avaient chassé leur chef des nouvelles terres ou simplement tentait il de lui faire comprendre tout ce qu'ils avaient traversé.
Après lui avoir adressé un sourire, Franz expliqua la signification de son dessin à la jeune blonde complètement dépourvue.

Alors voilà, commençons par le commencement. Un colon est un humain qui à abandonner son village d'origine pour traverser cet océan là. Nous le nommons Atlantique. Donc il à abandonner son village pour vivre par delà cet océan, sur une terre inconnue. Ils ont prit de très grand risque pour réussir un telle périple. Cela remonte à plusieurs siècle, des milliers et des milliers de jours.

Ces colons venaient de dizaine de pays différent, pour ne garder que les plus importants, L’Angleterre, la France et l'Espagne. Pendant des dizaines d'années les colons ont été respecté par ceux resté en Europe, mais au fil des années ils devinrent, presque, des moins que rien. Du moins au yeux des personnes resté en Europe. Il y avait parmi les colons, des militaires, des ouvriers, quelques esclaves, et leurs chefs faisaient souvent partit de ceux qui les détestaient en secret... va savoir pourquoi.

Et un jour, les colons s'unirent derrière de très grands hommes, pour « botter le cul » des gens qui les detestaient. Donc pour répondre à ta question , oui certain militaire se sont révolté contre leurs chefs... Moi même j'en aurai fais de même, car même si c'était la mort qui les attendaient, je préfère mourir libre et debout que vivre enchaîné et à genoux.


Alix écouta toutes les explications de Franz avec un grand intéret. Elle comprenait mieux maintenant d'où venaient ces différents hommes, qui ils étaient et pourquoi ils s'étaient révoltés. Du moins, elle comprenait en partie cette dernière révélation. Alix avait du mal à imaginer ce qu'était leur monde à cette époque. Elle ne s'imaginait pas que leur condition de vie puissent être différentes de celle qu'ils connaissaient actuellement. Aussi eut elle du mal à admettre que certains hommes aient pu se révolter contre leur chef alors que c'était la mort qui les attendait. En quoi était ce dangereux de se révolter contre son chef si la seule chose qu'il fallait faire pour se nourrir une fois qu'il fut partis soit d'aller dans une grand surface acheter ses steaks surgelés ? Alix ignorait qu'à cette époque les grands surfaces n'existaient pas, le confort moderne des Tauris non plus. Elle se rendit compte de la faille dans son raisonnement. Elle se rendit compte aussi qu'elle avait eut raison en parlant d'esclave. Ainsi donc, les Tauri avaient des esclaves. Alix trouvait cela dégradant. Être traité plus bas encore qu'un animal par un homme qui se sentait soit disant supérieur et croyait l'être. Alix fronça les sourcils de mécontentement. Comment les Tauris, alors qu'elle les prenait pour un peuple sur-développé pouvaient encore accepté d'avoir des esclaves. Son peuple qu'ils considéraient comme inférieur n'en possédait même pas ! Jamais ils n'avaient eu d'esclave. Ce qui les rendait plus humain que les Tauri finalement. Alix avait quand même du mal à se faire à l'idée que les Tauri avaient des esclaves. Ils lui semblaient si....civilisés, par rapport à elle qu'elle avait bien du mal à l'admettre. Elle était offusquée, blessée même que ce puisse être le cas. Elle qui avait été esclave savait que cette vie était horrible.
Finalement, Alix comprit mieux que personne pourquoi les colons s'étaient révoltés contre leur chef si certains d'entre eux étaient des esclaves. Alix soupira et se calma, décrispant les muscles de son visage... Oui, plutôt mourir que de vivre en esclave. Plutôt tout que d'être privé de toute liberté, même de penser. Sur ce point encore, Franz et elle étaient en accord mais à moins que Franz lui est caché son passé en tant qu'esclave, il ne pouvait réellement se rendre compte de ce qu'il disait et souhaitait.
Alix comprenait aussi pourquoi les colons avaient été détestés voir hais par leur peuple d'origine. Ce n'était pas si difficile à comprendre lorsqu'on réfléchissait non pas du côté des côlons mais du peuple qu'ils avaient chassé et massacré pour acquérir leur richesse. Il n'y a que les hommes de pouvoir pour ne pas s'émouvoir de la perte de tribus entières. Ils s'en moquent, eux sont riches pendant ce temps là. Plus il y a de mort, plus leur richesse croit. Un bon compromis. Mais un compromis qui met le peuple en émois. Surtout si celui ci est au courant des agissements des colons de l'autre coté de l'Atlantique. Le peuple ne gagnait rien aux massacres de ces tribus. Peut-être celui ci avait il fini par s'identifier aux peuples disparus. Par la suite, la population s'était rendue compte d'elle même qu'elle n'était qu'un pion elle aussi, un pion que l'on manipulait pour enrichir une minorité. Mais si jamais ce peuple se révoltait comme ceux des pays du bout du monde, alors, il était plus aisé de les tuer. La comparaison était facile. La raison de cette soudaine haine était simple à comprendre même si elle n'était dirigée vers les bonnes personnes. Comme souvent d'ailleurs. Une part d'Alix détestait les colons aussi, pour avoir obéis aux ordres et s'être laissé dominé par des personnes plus faibles qu'eux. Cependant, elles ne pourraient pas leur pardonner leur massacre. Personne n'est obligée d'obéir aveuglement aux ordres. Les colons s'étaient révoltés pour retrouver leur liberté mais ne l'avait pas fait pour protéger la vie de toutes les personnes qu'ils avaient tué au nom de leur pays. Quel égoïsme sans borne !
A cet instant, Alix était un curieux mélange de colère et de curiosité. Elle était en colère contre les colons qui avaient tué dans le simple but d'acquérir ce qui ne leur appartenait pas et curieuse de connaitre la suite de cette histoire. Même si elle avait un peu peur de découvrir d'autres atrocités, la curiosité de la jeune femme l'emporta sur sa colère et son dégout.


Les colons ont tué, beaucoup, et pour rien. Le peuple les détestait pour ça. Les colons ont tué avant de se révolter. Ils n'ont pas... essayé de sauver la vie de ceux qui avaient les terres au début. Je n'aime pas les colons.

Alix avait été froide que la mort. Elle n'aimait vraiment pas les colons, ni ce qu'ils représentaient. Alix serait plutôt du genre à s'identifier aux peuples qu'ils avaient massacré. D'autres questions parvenaient à l'esprit de la jeune femme.

Je comprends mieux avec ce....gribouillis. Mais pas tout. Pourquoi les colons sont allé dans ce pays ? Ont ils massacré tout le monde et pourquoi ?

Les deux dernières questions, en une, tenait beaucoup à cœur pour Alix. Elle ne comprenait pas les raisons de ces massacres. Franz lui avait bien parlé de richesse que l'Europe voulait, mais n'y avait il pas d'autres moyens que de tuer ceux qui les possédaient ? Alix était certaine qu'il devait en exister mais les colons avaient choisi la solution de facilité. Comme souvent, il est plus facile de tuer pour obtenir que de laisser en vie et partager équitablement par une sorte de troc. Décidément, la logique Tauri avait encore de beau jour devant elle ! Enfin, Alix se décida à lui poser la question qui lui tenait réellement le plus à cœur.

Tu as parlé.... d’esclaves. Hum.... dis m'en plus.

L'esprit de Alix était remplis de questions qu'elle n'osait pas poser. Elle n'avait pas tellement peur des réponses même si elle ne voulait pas réellement connaitre la vérité. Alix avait surtout peur de ne réussir à garder longtemps son calme apparent. A l'intérieur, elle bouillait de rage à l'idée que les Tauri aient des esclaves. Cette pensée irradiait et la haine transperçaient par tous les pores de sa peau. L'ex-esclave ne parvenait pas à se calmer bien qu'elle paraissait calme de prime abord. Franz était avec elle depuis un moment déjà, elle ne le bernerait pas longtemps. Elle en avait conscience mais s'en moquait un peu. Et si il avait des esclaves lui aussi ? Non, peu probable. Il lui avait avoué, non sans émotion, qu'il ne pourrait pas vivre en tant qu'esclave. Plutôt mourir que cette vie. Alix espérait grandement pour lui qu'il disait vrai et qu'il n'avait pas d'esclave. Pourtant, Alix aimait bien Franz. Mais pas au point de lui pardonner d'avoir des esclaves. Elle était déçue, extrêmement déçue par les Tauris.
Alix respira profondément, regarda ailleurs l'espace d'un instant. Tout ce dont lui parlait Franz appartenait au passé, un passé très lointain. Le monde Tauri avait du connaitre des changement dans ses mœurs. Les esclaves appartenaient surement au passé eux aussi. Alix reporta son attention sur Franz. Elle l'imaginait mal avec des esclaves. Quelque chose clochait. Il avait eu l'air aussi révolté qu'elle à cette idée d'esclavage. S'il existait bel et bien des esclaves, Alix en aurait vue dans la base. Pourquoi serait ce le seul lui dans le monde Tauri où il n'y en aurait pas ? C'était absurde.
Cette pensée l'aide à se calmer doucement. Étant sur la bonne voie, elle se reconcentra sur Franz, tentant de penser à autre chose que cette idée qui la mettait en colère. Il était rare qu'Alix ne contrôle pas mieux ses humeurs.
Le rire soudain de Franz l'aida à mieux se concentrer sur autre chose. C'était si soudain qu'elle en fut même surprise. C'était la première fois qu'elle l'entendait rire. Revenant du tout au tout, Alix se souvint de sa moquerie. Autant continuer sur l'humour même si son estomac restait encore contracté.


Hum... Douterais tu de mes capacités ? Oserai tu me mettre à l'épreuve ? Non mais dis donc. Non franchement tu pense que je ne pourrais pas survivre dans la nature ? Et toi, si l'on te lâchai dans une grande ville pleine de gens, combien de temps te faudrait il avant de devenir folle ?

Alix sourit devant son trait d'humour. Il aurait pu se vexer mais il n'en était absolument rien. Au contraire, il se prêtait au jeu. Elle se détendit un peu plus, l'esprit occupé à d'autre jeu d'esprit auquel elle n'avait pas l'habitude. Dans la langue Tauri, cela allait être plus pour elle de contrer ses attaques gentilles. Il lui fallait quand même gagner en répartie pour ne pas se laisse démonter par l'officier. Il n'espérait quand même pas gagné contre elle, ni se servir de sa meilleure connaissance de la langue Tauri pour s'en servir contre elle et profiter de son avantage ainsi ? Il allait tomber de haut alors ! Rien que l'idée élargit le sourire de Alix.
Alix ne doutait pas des capacités de Franz pour survivre dans un milieu hostile. Ce dont elle doutait, c'était de sa capacité à vivre sans son confort. Elle n'imaginait pas Franz vivant sans eau chaude pour se laver, sans électricité et obligé de faire du feu pour cuire sa viande qu'il ne pourrait mangé cru, par manque d'habitude. Il pourrait peut-être le faire mais il deviendrait fou. Étant trop habitué au confort, il ne pourrait sans passer longtemps. Alix serait moins dur dans son jugement si Franz vivait sans toute cette technologie depuis toujours. Là oui, elle lui donnerait une chance de survie meilleure. Et non, elle ne pouvait le mettre à l'épreuve même si cette idée lui plaisait. Si, un jour, elle se décidait à refaire des missions pour le compte des Tauris, elle aimerait en faire une avec Franz dans un milieu hostile, juste pour y voir sa réaction. Et par un soucis d'orgueil également. Tout comme elle le lui savait supérieur sur la Tauri, Alix pourrait lui prouvait sa supériorité en milieu hostile. Son orgueil se délecterait de cette situation. Cette idée était intéressante, peut-être la pousserait elle à se représenter en mission pour les Tauris. La dernière lui ayant déplus, il lui en faudrait pourtant plus pour le décider à en faire une avec Franz.
C'était sur à tous les coups. Si elle devait se retrouver seule dans le monde des Tauris, Alix deviendrait folle avant de s'échapper dans une foret pour y chercher une vie familière à la sienne. Franz marquait un point, sur ce coup, il était à égalité. Un partout, balle au centre.
La jeune femme se mit à rire aussi. L'idée d'un match d'humour sarcastique entre eux deux l'amusait beaucoup. Après avoir fait semblant de réfléchir presque très sérieusement à la question, une main sous le menton et une expression boudeuse sur le visage, Alix répondit le plus sérieusement du monde à Franz.


Vingt quatre heures chrono !

Puis, elle explosa tout simplement de rire.
Alix était fière de sa bêtise. Elle ne savait pas réellement comment le temps était compté chez les Tauri. Ayant déjà entendu ce chiffre, elle se dit que le ressortir ne serait pas trop mal et pas trop loin de la vérité. Mais où avait elle entendu ce chiffre d'ailleurs ? Ah oui.... La télévision. En regardant une espèce de série, elle avait compris que le titre était une des façons de compter le temps qui passait chez les Tauris. Et que 24h chez eux, représentait un cycle du soleil pour elle. En gros, une journée et une nuit, ou quelque chose de proche. C'était à peu près le temps qu'il faudrait à Alix pour être réellement folle dans le monde Tauri. Au début, elle serait bien sur perdue et désemparée, mais pas folle pour autant. Maintenant qu'elle commençait à se démerder plutôt bien avec la langue Tauri, Alix pourrait demander la foret la plus proche quitte à passer pour déjà folle. Mais s'il n'y avait pas de foret dans laquelle elle pourrait se cacher, là oui, le risque qu'elle devienne folle était réelle et celle d'un massacre imminent aussi.
Franz se leva, embarqua sa tassa vide et la sienne. Il la laissa seule mais c'était sa part du contrat. Alix lui avait expliqué son arrivée sur la base, il lui devait un verre de thé. Aussi, elle ne s'offusqua pas d'être laissée seule, elle n'avait pas compté avoir de la compagnie à son arrivée au mess. Le regrettait elle ? Elle n'eut pas besoin de mure réflexion pour savoir que non. Il lui suffisait juste de regarder Franz à l'autre bout de la salle pour savoir qu'elle ne regrettait pas sa solitude du début. Alix était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas les trois femmes qui parlaient d'elle d'un air méfiant. Elle les aurait remis en place d'un bon regard noir. Elle avait juste regardé le croquis de Franz en pensant au monde des Tauris.
Franz revint vite, la laissant peu de temps dans sa solitude.


Je suppose que de dire de faire attention parce que le gobelet est chaud ne servirait à rien, mais l'on ne sais jamais mademoiselle qui vivaient dans la foret.

Alix fit semblant de s'offusquer, de se vexer même. Elle bouda trente secondes avant de répondre avec un petit sourire en coin.

Je ne suis pas blonde GI Joe !

Blonde, elle l'était. GI Joe, il l'était. Alix se mit à sourire, pire qu'une gamine. Si Franz la lançait sur ce terrain, il n'allait pas être déçu !

Je pense que tu as du faire des jalouses, regarde les trois juste derrière moi, elle te regarde depuis tout à l'heure... Peut être que tu plais à l'une d'entre elle.

Plaire à l'une d'entre elle ? Alix poussa de grands yeux de surprise. Hein ? Quoi ? Elle ne comprenait pas, ne voulait pas comprendre ce que Franz venait de lui dire. Alix n'était pas homophobe, elle ignorait que la sexualité entre deux personnes du même sexe était possible. Et encore plus qu'elle pouvait plaire à une femme ! Alix secoua la tête incrédule. Franz avait fait de l'humour, vue le sourire, elle en était certaine mais elle ne le comprenait pas. Incrédule et se remettant difficilement de cette dose d'humour, Alix lui parla en bégayant.

Ce... ce, ce, c'est.... C'est possible ?

Alix regarda les trois femmes. Elles ne l'aimaient pas. Elle ne savait pas pourquoi mais ces trois femmes n'aimaient pas Alix. Elles en avaient même peur. Aucune chance que l'une de ses femmes lui porte un autre intéret de la voir disparaitre. Étrangement elle ne leur retourna pas de regard noir comme elle l'aurait fait autrement. Elle les ignora royalement et retourna son attention vers Franz.

Elles ont peur de moi.

Ce qui était la vérité et Alix n'allait rien faire pour changer cela. Tant qu'elles avaient peur d'elle, la blonde était en sécurité. Alix se sentait toujours plus en sécurité lorsqu'elle était craint de ses ennemis. Elle ne pouvait, en tant que prédateur et proie en même temps, faire autrement. Ces trois femmes, si elles en avaient le courage, n'auraient pas hésité à faire du mal à Alix pour contrer leur sentiment de peur en sa présence. La jeune femme ne payait pas de mine, mais elle savait se défendre même sans arme.

Pour en revenir à ma famille, je peux te dire qu'ils ont en partie réussi, car aujourd'hui nos deux pays, la France et l'Allemagne, sont plus soudé que jamais. Bien entendu tout le mérite ne leur revient pas, mais j'estime qu'ils ont servit une cause juste, et j’espère pouvoir en faire autant un jour... même si cela doit me tuer.


Alix, un peu calmée, était heureuse que la famille de Franz ait réussi ce qu'elle avait entreprit. C'était une bonne chose pour eux et pour lui. Franz voulait en faire autant. Remplir une cause juste, avait il seulement une idée de la cause qu'il voulait défendre ? Surtout au point de risquer sa vie pour ça. Franz avait il tellement souffert que sa vie avait si peu d'importance pour lui ?


Et pour quelle cause ?
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1003.08.11 12:13

Alix était dans un état un peu étrange, Franz le voyait bien. Il avait du mal expliquer une chose, aussi lorsqu'elle lui posa sa question il comprit immédiatement ou était le problème. Il la laissa poser toutes ses questions et inspira un grand coup avant de lui répondre, il était content qu'elle l'interroge sur tout cela...

« Alors, oui beaucoup de colons on vécut en paix avec les anciens habitants de ces terres, et quand ils se sont révoltés ils ont continués de vivre en paix avec ces gens là. Ils ne sont révolté et battu que contre leur ancienne patrie, qui ne voulait plus d'eux.

Cette période est assez compliqué et je ne suis pas un spécialiste, donc si mes explication t'embrouille je te pris de m'en excuser. Pour reprendre ou l'on en était, déjà de un ne te moque pas de mon dessin, ce n'est pas un gribouillis » dit il en rigolant. « et de deux tout les colons n'ont pas été des anges, tout comme ils n'ont pas tous maltraité les anciens habitants. Certain se sont très bien conduit avec eux.
 »

Franz réfléchit un instant, avait elle comprit ce qu'il voulait dire ? Peut être pas.

« Ensuite je ne peux te dire pourquoi ils sont allés sur ces terres car moi même je n'en suis pas sur, et comme je n'en suis pas sur, je préfère me taire plutôt que de dire des bêtises. Tu comprend ? » dit il d'un air gentil.
« Je ne sais pas si tu as bien compris, mais c'est tellement compliqué, nous même ne sommes pas totalement sur de ce qui c'est réellement passé... Cela remonte à si longtemps... Que même avec les livre des anciens, les écrits des gens qui y étaient, Il y a tellement de possibilité... » Finit il d'un air un peu triste, triste de ne pas pouvoir tout expliquer à Alix.

La dernière question d'alix traitait des esclaves, croyait elle que les Terriens en avaient encore ? Franz se racla la gorge avant de reprendre.

« Les esclaves ? Voilà des centaines et des milliers de jours que nous n'en utilisons plus. Nous les avons libéré, gracié. Ils ont reprit un vie normale, ont reprit leurs droits et sont désormais des humains à part entière. Croyais tu que l'on en avait encore ? Je suis désolé je m'étais mal exprimé. En tout cas je suis bien content de ne pas avoir connu le temps ou des gens commandaient d'autre personne de cette façon.... Ce n'est vraiment pas une façon de vivre... »

Puis il retourna sur le match d'humour que la jeune femme avait déclenché quelques minutes auparavant... Franz s'amusait vraiment avec elle...

« Comment ça vingt-quatre heures ? Tu veux que j'aille dans la nature pendant une journée ? Sans problème, mais tu me laisse pas seul... tu sais... Dans le cas ou il y aurait un bête féroce, peut être qu'elle te mangera toi plutôt que moi » dit il en rigolant.

Lorsqu'il revint avec le verre elle fit semblant de s'offusquer à ce qu'il venait de lui dire, décidement elle était rigolote.

« Ha bha si toi tu n'es pas blonde moi je ne suis pas presque chauve, et je ne suis pas un GI JOE, ceci est un mot pour les soldats américains et en Allemagne ont ne nous traite pas ainsi » dit il avec un clin d'oeil. Et oui l'amour entre deux femmes ou deux hommes est possible, certain trouve sa pas naturel du tout, certain détestent les gens qui sont ainsi. On appelle ces gens des Homosexuel, évidement ne va pas leur dire car certain le prendrait comme un insulte. Moi je trouve que si deux personnes s'aime, elles doivent vivre sans crainte leur amour. Que ce soit deux hommes, deux femmes ou un homme et une femme... Et toi ? Aime tu quelqu'un ? »

Franz pensa à Yolaine... Il prit donc un tête un peu moins joyeuse, car cette femme, cette fille qui l'avait tant aidé il y a des années, et qui était à présent marié, ne pouvait plus faire partie de sa vie...
Franz fut interloqué par la phrase d'Alix...


« Comment pourrait on avoir peur de toi ? » dit il en se retournant et en regardant les trois femmes.. « T'es pas trop moche pourtant.. Ha mais peut être que tu mord » Finit il en rigolant.

Puis la discussion revint sur la famille de Franz, Il n'avait presque jamais autant parler de sa famille à quelqu'un... Et sa lui faisait du bien..

« Pour quelle cause ? Pour mon monde, pour ceux que j'aime et ceux avec qui je risque ma vie tout les jours. Je ne veux pas que mon monde connaisse le triste sort du tien, et pour cela je combattrais nos ennemis et ferait tout pour maintenir la paix sur notre planète...



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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1004.08.11 17:20


Alix en avait plus appris en quelques minutes sur le monde des Tauris avec Franz que toutes les semaines qu'elle avait passé seule sur leur monde. Le monde Tauri l'intéressait, il était parmi les seuls à lutter pour sauvegarder sa liberté. A lutter contre un ennemi tout aussi puissant qu'eux, voir plus. Il n'était pas aisé de vaincre les Goa'ulds mais ils y parvenaient, à leur rythme ce qui était déjà mieux que rien. Beaucoup de nations, de peuples, de planètes avaient cessé de se battre pour leur liberté. Ils n'avaient pas pour autant acceptés leur destin, ils s'y étaient résignés à mourir faute de moyen de se défendre efficacement. C'était la première nation qu'Alix rencontrait dans ce style là. La première nation qui se battait et qui, surtout, en avait les moyens techniques. D'après ce qu'elle avait entendu dire des Tauri, leur technique de destruction était plutôt radicale, elle en avait eu un aperçu lors d'une mission effectuée avec eux. Même si la technologie Goa'ulds était supérieure à celle des Tauri, il était impossible aux vaisseaux de survivre à leurs explosifs, surtout si ceux ci éclataient à l'intérieur. La jeune femme devait leur accorder ce point, même si elle n'aimait pas toujours leur façon de faire, ils obtenaient de bons résultats. Par dessus tout, ils se battaient. Mieux encore, ils étaient parvenus à aider des peuples à retrouver le courage de se battre même si c'était une mission suicide. Au moins étaient ils mort en totale liberté et pour la défendre. Ils n'étaient pas morts en esclaves. D'une certaine manière et même si elle refusait publiquement de l'avouer, Alix admirait les Tauris.
Néanmoins, elle ne les comprenait pas sur certaines choses qui pour elle avaient de l'importance. Si c'était vraiment le cas, Alix ne comprenait pas pourquoi les États Unis d'Amérique cachaient l'existence de la porte des Étoiles aux autres pays. Notamment avec la menace que représentait désormais les Goa'ulds pour le peuple Tauri. Elle trouvait cela dangereux. Même si aucune attaque n'avait encore atteint la planète Tauri et que les Grands Maitres se désolaient de pouvoir la trouver un jour, il n'était pas dit que le peuple Tauri était en sécurité. Dans l'esprit de la jeune femme, ce manque d'information correspondait à de l’inconscience. Le danger était bien trop réel pour qu'ils puissent l'ignorer. Les Goa'ulds ne feraient aucun cadeau aux Tauris quant ils auront trouvé la planète bleue. Les Tauris pouvaient être certains qu'ils cherchaient bel et bien leur planète. Quel dommage, elle avait l'air si belle...
Peut-être était ce par méfiance ou par peur qu'Alix n'avait jamais osé poser de questions sur la Tauris. Ou bien, n'avait elle jamais trouvé personne à qui en parler. Et même si elle avait trouvé, elle n'aurait pas posé de question par peur de passer pour une idiote. Idiote, elle l'était. Elle ne connaissait réellement pas grand chose de ce monde, elle avait été encore plus stupide de ne pas se renseigner dessus. L'orgueil d'Alix risquait de la mener à sa perte.


Alors, oui beaucoup de colons ont vécu en paix avec les anciens habitants de ces terres, et quand ils se sont révoltés ils ont continué de vivre en paix avec ces gens là. Ils ne sont révoltés et battus que contre leur ancienne patrie, qui ne voulait plus d'eux.

Cette période est assez compliquée et je ne suis pas un spécialiste, donc si mes explication t'embrouillent je te pris de m'en excuser. Pour reprendre ou l'on en était, déjà de un ne te moque pas de mon dessin, ce n'est pas un gribouillis et de deux tous les colons n'ont pas été des anges, tout comme ils n'ont pas tous maltraité les anciens habitants. Certains se sont très bien conduis avec eux.


Alix resta silencieuse un petit moment. C'était, quelque part, de bonnes nouvelles que Franz lui apportait et elle aurait du s'en réjouir. Savoir que des colons avaient respecté les peuples qu'ils avaient rencontré et faisant escale sur leur terres devrait la rendre heureuse. Cela voulait dire qu'il y avait des hommes bons à cette époque de la Tauri. Mais il y avait autre chose. Dans un sens, Alix avait eu raison dans son raisonnement. Les anciens habitants de ces terres, comme les appelait Franz, avait bien été massacré, en grande partie, pour le vol de leur richesse. Les colons s'étaient seulement rebellés pour obtenir leur propre liberté et non pour sauver la vie des anciens possesseurs des terres qu'ils s'étaient crus en droit de prendre. Alix était quelque part soulager de constater qu'elle n'était pas la pire personne orgueilleuse de l'histoire du monde. Mais elle était triste aussi de constater qu'elle avait eu raison. Elle aurait préféré avoir tort même si cela signifiait croire au monde des Bisounours. Pourtant, après tout ce qu'elle avait vécu, Alix aurait du savoir qu'il n'existait pas de tel monde et ne plus être déçue d'apprendre des massacres sans raison valable. Elle garda dans un coin de son esprit la bonne nouvelle selon laquelle certains colons avaient bien traité les anciens habitants de ces terres. C'était mieux que de savoir qu'ils les avaient tous massacré sans aucune raison réellement valable. Alix se demandait quelles étaient les richesses de ces personnes. Étaient ce vraiment d'un intéret si important qu'elles justifiaient un massacre ? Franz aurait il la réponse à sa question ?
Alix regarda le dessin de Franz.... C'était plus un gribouillis qu'un plan fiable même si elle reconnaissait tout ce qu'il y avait dessus. Franz s'était plutôt bien débrouillé en si peu de temps mais la jeune femme n'allait pas le reconnaitre et le lui dire sachant qu'elle pouvait le taquiner et que ça marchait. Si Franz lui tentait une perche, Alix allait forcément la prendre et s'en servir contre lui. Il ne devrait pas tarder à s'en rendre compte.
Excuse refusée, elle n'avait pas à les accepter. Elle comprenait plutôt bien avec les explications de Franz même si tout n'était pas clair. Pour mieux comprendre, elle devrait faire appel à un homme spécialisé dans cette période de leur existence mais il n'aurait pas la patience de lui apprendre. Il ne prendrait sans doute même pas le temps d'apprendre l'histoire Tauri à une extraterrestre même si cela l'intéressait. Alors que Franz prenait son temps, cherchait le moyen le plus simple pour lui faire comprendre et s'intéressait à son peuple et son monde de vie. Même si pour le moment, toutes les questions tournaient plus autour des colons et de la famille de Franz. Elle ne doutait pas que le jeune homme ne trouve le moyen de se venger.


Ce n'était pas la majorité aussi.

Elle attendit encore un peu que Franz lui donne une nouvelle réponse. Alix avait toujours pensé qu'elle serait nulle pour ce genre de chose. Pour discourir avec les gens et leur parler. Continuer et même relancer une conversation, elle avait toujours cru en être incapable et pourtant, elle le faisait avec une facilité déconcertante avec Franz. Comble de tout, elle aimait bien discuter de sujet varié. Jamais elle n'aurait cru ça possible après avoir vécu pendant dix longues années comme une reclus au fond de sa foret. A cette époque, elle fuyait et ne pensait pouvoir faire confiance à personne. Peut-être qu'Alix avait tort en faisant confiance à Franz. Elle pouvait très sincèrement le regretter mais elle prenait le risque. C'était rare et Franz n'était que la deuxième personne à qui elle faisait vraiment confiance. Au contact de la Tauri, et du Major, elle changeait radicalement. Elle ne s'en était pas vraiment rendue compte mais jusqu'ici, jusqu'à son arrivée, elle n'avait pas cherché à se cacher en haut des armoires ou dans des trous de souris où personne ne pensait la voir passer. Elle n'avait pas été très à l'aise mais elle n'avait pas non plus cherché à fuir ce nouveau monde. Surement était ce parce qu'elle n'avait pas trouvé de foret d'emblée. Il était difficile de se cacher dans la base, il n'y avait pas tellement d'endroit pour le faire et les caméras suivaient le moindre mouvement. Elle aurait été vite retrouvée même si elle ne comprenait pas comment ces petites boites pouvaient la trahir. Elle changeait, irrémédiablement mais pas définitivement, sans avoir peur de savoir ce qu'elle allait devenir.

Ensuite je ne peux te dire pourquoi ils sont allés sur ces terres car moi même je n'en suis pas sur, et comme je n'en suis pas sur, je préfère me taire plutôt que de dire des bêtises. Tu comprends ?

Alix opina, elle comprenait. Franz préférait ne rien dire plutôt que de l'induire en erreur. En effet, c'était la meilleure solution. Alix prenait tout ce que lui disait Franz pour argent comptant. Elle n'avait pas de raison de douter de la véracité de ses propos mais s'il lui apprenait quelque chose qui était faux et qu'elle le découvrait par la suite, elle allait être perdue. Il valait en effet mieux qu'il ne lui dise pas de bêtise qui pourrait la désarçonner. Il valait mieux qu'elle cherche une autre source d'information pour en apprendre plus. Elle n'était pas déçue même si jusqu'ici Franz lui avait tout expliqué avec une grande facilité. Il n'était pas un surhomme et ne pouvait pas tout savoir. Un jour, elle en apprendrait plus. Ce jour, elle penserait à lui, au messe et au thé qu'ils avaient tous les deux partagé totalement par hasard. Quelle était la probabilité qu'Alix rencontre Franz aujourd'hui, à la même heure et au mess et qu'il vienne lui parler ? Très faible à tous les coups. Ce qui était d'autant plus intéressant finalement. Surtout qu'ils s'entendaient bien tous les deux et que Franz apportait des réponses aux questions qu'Alix s'était posée. Elle ne regrettait absolument pas sa présence.

Je ne sais pas si tu as bien compris, mais c'est tellement compliqué, nous même ne sommes pas totalement sur de ce qui s'est réellement passé... Cela remonte à si longtemps... Que même avec les livres des anciens, les écrits des gens qui y étaient, il y a tellement de possibilité...

Elle identifiait ce manque d'information à son propre peuple. Si elle n'avait pas survécu, tout son monde aurait été irrémédiablement perdu. Même si elle conservait des souvenirs, la majorité de son existence passée, de la façon de vivre de son peuple avait disparu. Elle s'en désolait, contrairement au peuple de ces anciennes terres, il n'y avait plus d'écrit sur le peuple de Alix. Mise à part elle, personne ne savait comment ils avaient vécu, tous. Quelque part, partager cela avec Franz permettait à son peuple de vivre un peu plus, au travers d'une autre personne qu'elle. C'était mieux que rien, une fois qu'elle serait morte, son peuple entier serait mort avec elle. C'était indéniable et elle en était un peu triste en y pensant. Elle ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Fallait il qu'elle vive avec le souvenir d'être la dernière de son espèce ou bien qu'elle décède emportant tous les secrets de son peuple avec elle. Mieux valait quoi ? La solitude ou perpétuer les souvenirs d'un peuple disparu. Elle n'avait pas de réponse. Son peuple appartenait au passé. Il allait disparaitre avec elle, c'était tout. Peut-être y aurait il quelques écrits qui lui permettraient de vivre un peu plus sur du papier.

Les esclaves ? Voilà des centaines et des milliers de jours que nous n'en utilisons plus. Nous les avons libéré, gracié. Ils ont reprit un vie normale, ont reprit leurs droits et sont désormais des humains à part entière. Croyais tu que l'on en avait encore ? Je suis désolé je m'étais mal exprimé. En tout cas je suis bien content de ne pas avoir connu le temps ou des gens commandaient d'autre personne de cette façon.... Ce n'est vraiment pas une façon de vivre...


Alix était soulagée. Si Franz disait vrai et elle n'avait pas de raison d'en douter, le peuple Tauri n'avait plus d'esclave. son noeud à l'estomac s'estompa et disparu complètement. Elle retrouva son calme et sa bonne humeur.
Elle était d'accord avec Franz. Être esclave n'était pas une façon de vivre, elle en savait quelque chose. Alix sourit un peu tristement. Ce n'était franchement pas la meilleure partie de son existence. Sa vie était presque idyllique depuis qu'elle était chez les Tauris. Même si elle était enfermée, elle n'avait plus à fuir, plus à se cacher et n'était pas battue. Le constat n'était pas si mauvais que ce qu'elle croyait au début.


Non... Ce n'est pas une vie.

Ne voulant pas appesantir sur le sujet plus longtemps par peur de perdre son calme, elle chassa ses mauvais souvenirs et se reconcentra sur sa bataille l'opposant à Franz. Jouer avec l'humour était plus intéressant que cette horrible envie de se gratter le dos, le long de ses cicatrices. Si elle y repensait trop, Alix risquait à nouveau de s'énerver et de perdre le contrôle d'elle même, cherchant à se battre contre des ennemis qui n'étaient plus depuis longtemps. Cela ne servait à rien, elle n'avait pas réellement d'ennemis ici. Enfin, presque, il y avait toujours des personnes pour la détester quoiqu'elle fasse et où qu'elle soit. Elle ne faisait rien pour changer les choses non plus. Mieux vaut être prédateur que proie même sur un terrain allié.

Comment ça vingt-quatre heures ? Tu veux que j'aille dans la nature pendant une journée ? Sans problème, mais tu me laisse pas seul... tu sais... Dans le cas ou il y aurait un bête féroce, peut être qu'elle te mangera toi plutôt que moi.


Alix se mit à rire aussi accompagnant Franz. Sa répartie l'amusait. Sa propre réponse ne se fit pas attendre.

Non ! Moi, vingt quatre heures dans ton monde et je suis folle.... Quant au bête féroce... Je suis plus légère, donc plus rapide, elle t'attraperait d'abord et je pourrais fuir !!

C'était une blague qui était pourtant très proche de la vérité. Alix était très légère, elle était trop mince pour sa taille même si elle n'était qu'un petit bouchon. Et elle courait vite, très vite, suffisamment pour ne pas être mangé dans une course contre Franz ! Malheureusement pour lui, sa grande carrure n'était pas toujours un avantage et son poids lui faisait perdre de la vitesse même s'il n'était qu'en muscles et sans un gramme de graisse. Dans un combat régulier contre elle, sa force causerait de grands dégâts dans le corps d'Alix mais sa rapidité lui donnait aussi l'avantage. Elle se demandait lequel gagnerait avant de remballer cette idée de duel au placard. Elle venait de se faire ce qui ressemblait le plus à un ami pour elle, elle n'allait pas déjà s'en faire un ennemis !
Alix regarda la tasse fumante qui était devant elle sur la table. Elle avait soif après avoir autant parlé. Pourquoi fallait il que ce liquide soit aussi chaud lorsqu'il sortait de cette caisse en ferraille ? Tant pis, elle n'allait pas donner à Franz la satisfaction de la voir se bruler la langue.


Ha bha si toi tu n'es pas blonde moi je ne suis pas presque chauve, et je ne suis pas un GI JOE, ceci est un mot pour les soldats américains et en Allemagne on ne nous traite pas ainsi.

Alix se mit à rire de nouveau. Il était rare qu'elle rit, déjà, qu'elle rit autant était impossible ! Et pourtant, Franz arrivait à la faire rire. Son visage n'était pas partie en morceau, elle en était heureuse et ses muscles fonctionnaient bien bien qu'ils n'aient pas tellement servis avant. Elle ne souriait, ni ne riait avant d'arriver chez les Tauris. Enfant, sur sa planète, oui, elle l'avait fait souvent, au grand désespoir de son frère ainé qui se faisait un devoir de la croire faible et de la protéger, mais depuis, elle avait cessé de le faire. Elle n'en avait pas eu l'occasion et n'avait plus été heureuse depuis longtemps. Sourire et rire lui semblait tellement naturel maintenant !


C'est vrai que t'es presque chauve...

Ouais, y'a pas à dire, Alix était lancée. Elle allait s'en manger pleins la gueule mais Franz aussi. Quel jeu stupide mais ô combien intéressant !

Et oui l'amour entre deux femmes ou deux hommes est possible, certains trouvent ça pas naturel du tout, certains détestent les gens qui sont ainsi. On appelle ces gens des Homosexuels, évidement ne va pas leur dire car certain le prendrait comme une insulte. Moi je trouve que si deux personnes s'aiment, elles doivent vivre sans crainte leur amour. Que ce soit deux hommes, deux femmes ou un homme et une femme...

C'était la première fois qu'Alix entendait parler d'amour entre personnes du même sexe. Elle ne s'était jamais posée la question auparavant. En y réfléchissant et en écoutant bien les propos de Franz, elle ne trouvait pas ce type d'amour dérangeant. Elle pouvait comprendre pourquoi certaines personnes n'aimaient pas cela et la faisaient savoir. L'amour entre deux personnes du même sexe pouvaient être considérés comme contre nature, ce qui était stupide. Certes, il fallait un homme et une femme pour créer des enfants. Mais avoir des enfants n'est pas la finalité de tous les couples alors pourquoi leur interdire d'être heureux ensemble ? Juste pour le confort des autres ? Alix trouvait cela tout aussi, voir plus même, égoïste que détruire un peuple pour obtenir ses richesses. Incroyable ce que les gens pouvaient faire pour se faire chier les uns les autres par pure convenance personnelle. Même si elle ignorait l'existence des homosexuels jusqu'à lors, leur existence ne dérangeait pas Alix. Mieux, elle était curieuse et voulait en rencontrer pour leur poser pleins de question, dont beaucoup d'ordre indiscret.


Je suis d'accord avec toi. Ils ont des problèmes, non, dans ton monde pour... être ensemble ?

Alix avait sentit, au ton et aux paroles de Franz, qu'il y avait un problème avec ces personnes même si elle se demandait qui serait assez stupide pour chercher des histoires pour si peu. Seulement, la stupide semblait se répandre plus rapidement que l'intelligence et la tolérance. En fait, c'était cela le mal absolu : L'étroitesse d'esprit. Puis, la question tant redoutée arriva. Elle avait eu le légère espoir de pouvoir y échapper. Pas de bol, c'était raté.

Et toi ? Aimes tu quelqu'un ?

Les souvenirs, encore... Oui, Alix aimait quelqu'un. Quelqu'un qui vivait encore et qui était auprès d'elle. Elle avait eu la chance qu'il la trouve et qu'elle l'accepte. Elle était heureuse avec lui et par dessus tout, elle l'aimait comme elle n'avait plus penser aimer un jour. C'était peut-être mélodramatique et très fleur bleue, mais elle était juste heureuse. Elle se sentait bien, en sécurité et s'ouvrait aux autres grâce à lui. Mine de rien, il lui avait apporté beaucoup de choses. Plus qu'elle ne devait lui en apporter d'ailleurs. Elle ne savait pas trop.
Mais Alix avait aimé avant Paul. Pas du même amour qu'elle lui portait, c'était encore différent. Elle avait aimé du plus profondément qu'elle l'avait pu et jusqu'au dernier instant sa famille.
Son père qui lui avait toujours paru froid mais qui s'inquiétait toujours pour son unique fille. Il travaillait toujours durement et tous les jours pour le village. Parfois, il partait durant des journées entières pour chasser. Tenace, il ne lâchait jamais devant ce qui lui semblait être une mauvaise chose pour le village. Il avait atteint son rang dans le village à la force de ses bras et inculquait à ses enfants, surtout à ses fils, l'efficacité du travail manuel. Bien qu'il soit dur avec elle aussi, il ne cessait de gâter sa blonde de fille.
Sa mère, toujours les mains dans une préparation culinaire qui essayait d'en faire une future femme comme elle l'entendait à son niveau. Elle ne voulait pas la voir chasser avec ses frères, ni travailler de ses mains. Alix devait toujours être belle et propre. Elle ne supportait pas de la voir revenir pleine de boue. Alors, enfant, elle prenait un malin plaisir à rentrer le plus sale possible chez elle. Sa mère désespérait de la voir faire un beau mariage sachant très bien que sa fille avait hérité du caractère de son mari et de son fils ainé. Un caractère impossible à dompter même si c'était elle qui portait la culotte dans la maisonnée. Quand la mère ordonnait, tout le monde filait droit ou c'était direct au bain... Froid, bien sur.
Puis, il y avait ses trois frères. Ils étaient tous différents les uns des autres.
Il y avait Sony, la dernier fils mais aîné d'Alix.
Sony était le plus téméraire des frères. Il avait inventé toutes les bêtises possible et inimaginable dans le village. Alix avait suivi ses traces, un peu, mais n'avait embêté que sa mère. Les villageois ne l'aimaient pas. Sony... Elle se rappelait son grand sourire, fier, chaque fois qu'il savait avoir fait pire que la fois précédente. Même son père le punissait, il recommençait. C'était aussi un indéniable dragueur. Alix ne l'avait jamais vue avec une fille qui fut la même le lendemain. C'était pour dire. Espiègle mais très bon chasseur, il pouvait rester des heures sans bouger, attendant que sa proie vienne à lui. Autrement, il était blagueur, bavard et beau parleur. Le Casanova du village. Cependant, il se faisait un point d'honneur à toujours respecter les femmes. La Mama la punissait durement s'il ne le faisait pas. Sony riait tout le temps. Il était la joie de vivre de la famille. Il portait bien son nom, c'était leur rayon de soleil.
Il y avait Neil, la deuxième.
Neil était le plus cultivé et le plus sensible des trois frères. S'il avait vécu au sein des Tauri, il aurait pu être un chercheur, comme Franz. Il se serait sans doute bien entendu tous les deux même si elle pensait qu'avec Shaun, ce serait mieux passé encore. Neil était curieux de tout mais assez lunatique. Il n'aimait qu'Alix vienne l'importuner. Elle était trop petite pour lui être d'une quelconque utilité. Il possédait une âme très créative et se trouvait très doué dans la création même si, comme tout homme, il avait été destiné à d'autres travaux. Il était meilleure à la pêche qu'à la chasse. Sa créativité était un enchantement pour Alix à qui il offrait souvent des bijoux inventés par lui et pour elle seule. Alix avait toujours droit à une nouvelle histoire qu'il inventait tous les soirs pour s'endormir. Autant qu'elle s'en souvienne, il n'avait été fidèle qu'à une femme mais elle ne l'aimait pas. Neil en avait beaucoup souffert. Alix pensait alors que son cœur brisé avait été enfermé dans une boite tout au fond de sa poitrine. Il ne souriait pas beaucoup.
Et il y avait eu Shaun, la frère aîné.
Shaun...Courageux et chevaleresque. Alix le pleurait encore lui, plus que tous les autres. Lorsqu'il ne chassait pas, Shaun passait ses journées avec elle. Il l'aimait plus que tout, Alix le savait. Il ne cessait de le lui dire et de l'appeler son ange blond. Quel euphémisme puisqu'ils possédaient tous une peau matte et des cheveux noirs. Tout le contraire d'elle. Au lieu d'être amoureuse de son père, c'était de Shaun dont Alix était amoureuse. Plus tard, elle se serait mariée avec lui alors qu'importe que sa mère ne lui trouve pas d'époux puisque c'était lui qu'elle voulait. Shaun avait toujours protégé Alix des autres villageois qui lui voulaient du mal. Il s'était battus pour elle, avait gagné bien sur. Toujours présent quand elle avait besoin de quelque chose ou qu'elle s'était blessée. C'était Shaun qu'elle préférait et qu'elle avait toujours préféré. Il lui avait tout appris, à marcher, à parler, à nager et même à chasser alors que c'était interdit aux femmes. Shaun avait été le premier à voir qu'elle possédait les mêmes iris que les hommes. Il était excellent chasseur mais il préférait travailler la terre de ses mains et construire des armes.

Tout comme celui de Franz, le visage d'Alix fut soudain très triste. Elle avait perdu tellement de chose. Involontairement, une larme coula le long de sa joue. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus pleuré, même une petite larme, en repensant à sa famille. Elle essayait par dessus tout de ne pas y penser, de se demander s'ils étaient encore en vie ou non. Ils ne reconnaitraient pas depuis le temps. D'une main légère, Alix chassa la larme qui coulait le long de sa joue creusant un sillon sur sa peau pâle. Elle regardait Franz. Il était triste lui aussi. Elle n'en connaissait pas la raison, elle ne pouvait que comprendre sa tristesse. Ils partageaient la même encore une fois. De ce côté, ils étaient très proches l'un de l'autre. Alix aurait aimé le consoler, lui dire quelque chose qui pourrait l'apaiser et diminuer sa peine. Que pouvait elle lui dire cependant ? Qu'elle était désolée ? Oui, elle l'était même si elle ne savait pas pourquoi et qu'elle n'était pour rien dans le malheur de Franz. Elle pouvait l'écouter s'il voulait lui parler, c'était tout ce qu'elle pouvait lui offrir. Une oreille compatissante et une épaule sur laquelle pleurer. Ce dont toute personne a besoin mais trouve rarement sincèrement.
Peut-être était ce stupide, ou bien risqué, mais Alix posa une main sur celle de Franz. Elle se moquait de ce que cela pouvait signifier dans le monde des Tauris. Ni même de savoir si cela avait une signification, elle ne fonctionnait pas comme ça. Elle voulait juste qu'il sache, qu'il sache qu'il pouvait partager sa peine avec elle.


Oui, j'aime. J'ai aimé aussi mais j'ai tout perdu...Mes parents, mes frères, Shaun surtout...

Alix retira sa main, sécha une bonne fois pour toutes ses larmes. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses. Devant Franz, elle n'appréciait pas trop mais devant les trois femmes qui la toisaient, elle n'aimait réellement pas.


Comment pourrait on avoir peur de toi ? T'es pas trop moche pourtant.. Ha mais peut être que tu mords.

Le changement de conversation fit sourire Alix. Changer ainsi l'aidait à se sentir un peu mieux même si elle gardait une grande part de tristesse au fond d'elle. Oui, en effet. Comment un petit bout de femme d'à peine un mètre soixante arrivait il à faire peur à d'autres personnes ? Surement parce qu'elle était une extraterrestre, déjà pour commencer. Aussi parce qu'en arrivant sur la base, elle ressemblait à une sauvage et qu'elle ne parlait pas la langue, menaçant plus au moins tout le monde de ses armes. Aussi parce qu'elle ne souriait pas ou peu et qu'elle présentait plus des regards noirs aux autres. Parce qu'elle était étrange, simplement par rapport à eux. C'était aussi simple que cela même si Franz ne pouvait peut-être le comprendre entièrement.
Et en effet, elle mordait !
Alix poussa un soupir résigné, comme celui d'une instit devant un enfant qui ne comprenait pas pour la troisième fois son explication pourtant simple.


Je suis une sauvage, une extraterrestre... Ça aide hein ?! Et je dois bien mordre pour me nourrir !

Comme si elle crevait de fin depuis qu'elle était ici. Les regards hostiles ne la dérangeait pas mais si elle dérangeait vraiment ces trois femmes, elles pouvaient partir, ça n'allait surtout pas déranger Alix. Bien au contraire d'ailleurs. Elle sourit un peu cyniquement avant de reprendre ses explications.


C'est plus facile quand on a peur de vous. Pour se protéger. Et je ne suis totalement humaine, pas comme toi. Elles le savent aussi.

Alix était depuis toujours un prédateur, elle ne pouvait pas changer cela. C'était inscrit dans ses gênes et dans ses os. Ces femmes pouvaient la détester, elle n'en avait pas peur le moins du monde. Pour souligner ses propos, Alix se concentra un peu sur Franz, laissant apparaitre les pupilles qu'elle lui avait caché au début. Il savait qu'elle n'était pas de son monde et même si son apparence était humaine et proche de celle des Tauris, cela ne voulait pas dire qu'elle était exactement une copie conforme des femmes de son monde.
Ses yeux d'un bleu océan perdirent leurs pupilles rondes, ces dernières ne devenant qu'une fine ligne noire. Elle possédait les mêmes iris que les chats, même si les propriétés n'étaient pas les mêmes.


Pour quelle cause ? Pour mon monde, pour ceux que j'aime et ceux avec qui je risque ma vie tout les jours. Je ne veux pas que mon monde connaisse le triste sort du tien, et pour cela je combattrais nos ennemis et ferait tout pour maintenir la paix sur notre planète...

Pour que mon monde ne connaisse pas le triste sort du tien...Il avait raison. S'il avait la force et l'envie de se battre autant qu'il le fasse. C'était un beau combat, il justifiait aisément son sacrifice même si Alix préférait intérieurement qu'il y survive. Elle acquiesça. Elle le comprenait mieux que quiconque. Elle lui sourit, d'un sourire plus féroce qu'amical.

Je me battrais avec toi.

C'était une promesse.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1005.08.11 21:35

Plus il parlait avec cette femme, mieux il se sentait, avec elle il ne voyait pas le temps passer et il pouvait pleinement profiter de cet instant... Elle écoutait toujours ce qu'il disait, elle était curieuse, elle voulait en savoir plus sur la Terre, et sur ses habitants. Et Franz faisait ce qu'il pouvait pour accéder à ses requêtes.

« certes ce n'était pas la majorité, mais bon... Et toi, que peux tu me dire de plus sur ton peuple ? »

La boutade de Franz avait fait mouche et il avait la possibilité de répondre à la jeune blonde, qui montrait beaucoup d'entrain à taquiner le jeune Européen.

« Oui, je suis peut être plus lourd que toi mais bon, il n'en reste pas moins que je pourrais vaincre la dite bête féroce, tu ne crois pas ? » demanda il gentiment...

Oui il pourrait le faire, mais la jeune femme serrait sans aucun doute, capable de la même chose. Franz avait beau être grand et un peut fort physiquement, cela ne vallait pas l'agilité que devait avoir la jeune femme.

« bha de toute façon toute créature digne de ce nom ne voudrai jamais échanger ton corps contre le mien, il parait qu'elles préfèrent la viande de femme jeune et blonde. » Dit il en rigolant.

Franz n'en revenait toujours pas, il rigolait, avec une femme qu'il ne connaissait pas il y'a une demi heure, et puis jamais il n'aurait pensé s'amuser autant avec quelqu'un, surtout avec tout ce qu'il s'était passé avant...

« Oui, certain ont des problèmes, des gens sont idiot au point de détester les gens différent d'eux. Par exemple, mon amie qui était sergent et qui était mon chef pendant de nombreux jours, aimait une femme. Au début elle ne voulait pas me le dire, et quand je l'ai appris, j'ai été content pour elle, mais ce ne fut pas le cas d'autre soldat, qui se moquait d'elle.

Alors un jour, mes compagnons d'arme et moi même nous avons vengé notre chef, nous avons défendu son honneur et avons renvoyé chez leurs mère tout ceux qui s'en prenait à notre chef. Depuis ils ne l'ont plus jamais ennuyer. »


Franz se rappela cette nuit. Lui se battant avec un sergent chef, Andrews au prise avec un artilleur, une grosse bagarre dans le bar de la ville, bagarre qui s'était fini dans les prisons de la police militaire, heureusement pour lui, ceci n'est jamais apparut dans son dossier..

« Cette femme, mon amie, se nommait Alicia Henrich.... Tu me fais beaucoup penser à elle, elle aussi était petite et maigrichone... » Dit il en rigolant « Elle nous a quitter il y'a quelque mois... Elle est morte pour protéger ses hommes dans un attentat orchestré par des fanatiques... Trop de gens meurent, elle n'avait que 25ans, je me rappelle encore le visage de sa compagne lorsque nous avons porté son corps en terre... C'est triste. Et aujourd'hui encore elle me manque, tu n'as pas idée de ce qu'elle a pu faire pour moi... »

Franz écoutait Alix parler, et il vit sa larme mais fit comme si de rien n'était. C'était une guerrière, et il ne devait pas voir ses faiblesses, lui aussi en avait, et il savait à quel point c'était dérangeant de montrer ses faiblesses a quelqu'un.. Aussi se contenta il de quelque mots.

« Je comprend Alix, moi même j'ai perdu ma famille et ma sœur, elle me manque térriblement... Mais nous ne sommes pas là pour nous morfondre, fais comme moi, boit ton thé, tu vera ça ira bien mieux. » dit il en avalant d'une traite son thé.
« Je ne sais pas si être une alien est un avantage, mais mordre pour de la nourriture est tout à fait normal, mais mordrais tu quelqu'un comme tu mord une cuisse de poulet ? » dit franz en feignant la stupeur. « Avoir peur pour se protéger, mais moi je ne vois pas pourquoi j'aurais peur de toi, me cacherais tu un pouvoir spécial ? Qui pourait me forcer à avoir peur ? »


Puis franz vit ses yeux. Comment décrire ce qu'il ressentit, oui il eu un peu peur au début, mais ce fut rapidement remplacer par une curiosité sans limite. Comment pouvait elle faire cela ? Est ce que tout son peuple le possédait aussi ? Etait-ce un 'bien' des goa'uld ?

« Whoa, tu as de beau yeux tu sais... Est ce que tout ton peuple à les même ? Voilà que je me pose de nombreuse question maintenant... mais je n'ai toujours pas peur de toi... EN fait je me sens bien avec toi... »

Puis elle lui fit une promesse.... Cela lui fit du bien de savoir que d'autre pensait comme lui... Il en était heureux même...

« D’accord mais à une condition.... Que tu ne te débarrasse pas de tout les Goa'ulds et que tu m'en laisse un peu d'accords ? » finit il avec un grand sourire.
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1006.08.11 18:08

Certes ce n'était pas la majorité, mais bon... Et toi, que peux tu me dire de plus sur ton peuple ?

Le temps passait mais tout comme Franz, Alix ne les voyait pas fuir entre ses mains. Elle ne s'en rendait pas compte, elle ne s'ennuyait pas avec lui. Elle ne cherchait pas d'excuse valable pour partir non plus. Elle n'avait pas envie de partir. Pour une fois, elle oubliait même les quatre murs qui l'enfermaient. Même la présence de ces femmes qui ne l'aimaient pas ne la dérangeait pas tant que cela finalement. Alix se sentait suffisamment bien pour ne pas se laisser emmerder pour elles. C'était aussi simple que ça et tellement rare depuis des années. Les moments où elle se sentait vraiment bien ne duraient pas longtemps mais avaient bien plus d'importance pour elle que tous les autres. Elle s'en rappelait plus facile et faisait tout pour ne pas les oublier. Il lui suffisait d'y penser quant elle avait un coup de blues et la déprime passait aussi vite qu'elle était arrivée. Sa rencontre avec Franz ferait désormais partie de cette sélection des meilleurs moments de sa courte vie. Elle qui courait toujours après le temps perdu ne voyait pas l’intérêt de courir aujourd'hui. Pire encore, elle arrivait à rester assise sur une chaise sans bouger. Un miracle lorsque l'on sait que la jeune femme ne supportait pas de rester assise plus de cinq minutes d'affilé. Et là, ce devait bien faire une demi heure. Elle avait juste changé de position mais ne s'était pas levée. Ouais, décidément, c'était un miracle que seul Franz avait réussi jusqu'ici. En même temps, Alix ne voulait surtout pas l'interrompre dans ses explications. Elle était bien trop curieuse d'en apprendre plus sur le monde Tauri pour oser effectuer le moindre geste susceptible de mettre fin aux explications de Franz.
Alix s'était fait avoir. Franz s'était rendu compte qu'aucun sujet de discussion ne tournait autour de son peuple ou de sa famille. Elle avait pourtant tout fait pour éviter d'y retourner mais il était plus malin qu'elle semble t'il. Se doutant bien qu'elle n'allait pas pouvoir se dérober, Alix réfléchit à ce qu'elle pouvait dire de plus sur son peuple. Les souvenirs étaient flous, elle n'en possédait plus beaucoup et ne savait pas vraiment ce que Franz cherchait à savoir. Voulait il qu'elle parle encore de leur monde de vie hors des normes Tauri ? Qu'elle lui parle de ce qu'ils mangeaient, de leur façon de chasser... Ou bien s'attendait il à carrément autre chose dont elle n'avait pas idée ? Étant petite à cette époque, Alix n'avait pas eu le droit de tout connaitre dans le village. Néanmoins, en regardant Franz, elle se convainquit que tout l'intéressait en réalité. En apparence du moins. Peut-être n'en avait il rien à faire réellement mais la lueur d’intérêt au fond de ses yeux trahissaient le contraire. Elle lui sourit, l'air d'une gamine prise en faute, décidant de lui parler de leur coutume de chasse et de leur arsenal militaire. Enfin, des armes qu'ils utilisaient et de la façon dont elles étaient construites. Elle ne pouvait pas réellement dire qu'il y avait des militaires ou de véritables guerriers entrainés à combattre dès leur plus jeune âge.


Le groupe de chasse. Il n'y a que les hommes à chasser, aucune femme. Il se sépare en trois groupes. Le premier groupe chasse trois jours. Le deuxième prenait les trois jours suivants. Les deux premiers groupes chassent toujours près du village. Pour rapporter de la viande, tous les jours. Mais le troisième, il s'éloignait. Il allait chercher d'autres viandes, plus rares et plus difficile à avoir. C'était les...meilleurs chasseurs du village.
Nous, on avait pas vos arme. Pas aussi développées. Des arcs, des flèches et des épées. Légères, toujours et pas vraiment de vrai épées. Plutôt des grosses dagues, souvent deux par personnes. Les arcs, ils représentaient beaucoup les chasseurs. Un enfant devait faire ses preuves. S'il réussissait, on lui taillait un arc dans le bois de l'arbre de sa famille. Chaque famille plantait un arbre à la naissance d'un enfant. Et c'était l'arbre du père qui servait à forger l'arc du fils. Pour les flèches, c'est le même principe. Elles ne sont qu'en bois mais très solide pourtant.


C'était, en résumé, ce qu'Alix pouvait lui apprendre sur son peuple dans le domaine de la chasse. Bien sur, elle avait effectué une reconstitution à partir des souvenirs qu'elle gardait. En majorité pourtant, elle avait raison. Rien ne lui indiquait qu'elle avait eu tort et aucun élément ne la gênait. Elle n'avait rien laissé de côté, ce devait donc être la vérité. C'était Shaun qui lui avait expliqué tout cela, quand lui même était devenu un chasseur. Une grande fête avait suivi dans la maison lorsqu'il avait été choisi pour intégrer la troisième équipe. Il avait très vite appris à construire lui-même ses flèches ainsi que les armes de ses frères et de leur père. C'était à partir de toutes les fois où elle l'avait observé faire et quand il lui avait expliqué comment s'y prendre qu'elle était parvenue à construire son propre arc et toutes les flèches qui allaient avec. Son arc, c'était sa fierté. Alix ne voulait pour rien au monde le quitter. Les deux épées, dagues, qu'elle possédait, elle les avait acheté, il y a quelques années, sur un marché. Elle les avait reconnu comme appartenant à son peuple. Elles n'étaient pas exactement les mêmes mais leur principe était le même. Elles fonctionnaient pas deux et pouvaient, une fois rattachée l'une à l'autre, servir d'épée double. Elle était suffisamment légère pour être bien maniée par une femme. Parfaites pour l'attaque plus que pour la défense. Rapide comme elle l'était, Alix avait eu peu à se défendre. Soit elle tuait rapidement, soit elle fuyait devant un ennemi pour imposant qu'elle et contre lequel elle savait ne pas pouvoir gagner. L'instinct de survie avait longtemps prédominé sur sa fierté. Aujourd'hui, elle se ferait sans doute avoir plus facilement qu'auparavant.

Oui, je suis peut être plus lourd que toi mais bon, il n'en reste pas moins que je pourrais vaincre la dite bête féroce, tu ne crois pas ?

Alix sortit son traditionnel sourire en coin. C'était la troisième fois que Franz y avait le droit. Oh oui, elle ne doutait pas qu'il puisse vaincre la dite bête féroce. Ni qu'il était plus lourd qu'elle. Ce n'était pas difficile de trouver quiconque étant plus lourd qu'elle. Même la plus mince des trois femmes derrière Franz était plus lourde qu'elle. Mais il faut l'excuser, Alix ne passait pas son temps à manger des cochonneries. Elle était plutôt tout en muscle avec peu de graisse. Cependant, la blonde avait une bonne excuse pour ne pas manger de bonbons, de gâteaux, de crèmes et tout autres aliments prohibés dans l'alimentation féminine basique : Elle n'y avait jamais goûté depuis qu'elle était ici. Elle osait encore à peine venir au mess pour se nourrir convenablement. Il lui arrivait d'oublier de manger aussi. Souvent même. La nourriture Tauri ne lui disait pas grand chose. Elle n'avait rien à voir avec ce qu'Alix mangeait avant. Certes, au visuel, c'était bien plus agréable mais la viande cuite, elle n'en avait pas tellement l'habitude et elle préférait le poisson, quitte à choisir. Quant aux légumes, elles en avaient mangés peu, il fallait les cuire pour la plupart et elle ne possédait pas de récipient pour cela. Elle préférait les fruits. Mais aucun fruit Tauri ne ressemblait à ceux qu'elle avait l'habitude de consommer. Elle avait eu de bonne surprise en goutant. Le thé, par exemple, qui de prime abord ne lui disait pas grand chose. Le café aussi de temps en temps. C'était essentiellement des boissons. Elle picorait plus qu'elle ne mangeait réellement. Elle aimait bien le pain et les pâtes. Alix adorait même les pâtes. Avec juste du beurre fondu, c'était un délice. Elle ne mangerait plus que cela. Il n'y en avait pas tous les jours pourtant. Alors, lorsque les pâtes n'étaient pas au menu, elle mangeait des pommes. Elle aimait bien les pommes, les fermes et un peu acides surtout. Elle en avait mangé une, douce et farineuse, mais n'avait pas aimé du tout. Mise à part ça, elle ne mangeait rien. Le poisson ne ressemblait pas à du poisson et la viande était trop cuite. Et même, Alix était un peu trop trouilloute pour tester la nourriture Tauri. Sur ce point, elle n'avait aucun courage. Comme se rendre à l'infirmerie lorsqu'elle se blessait. Elle préférait se vider de son sang dans son coin plutôt que d'affronter les aiguilles et autres instruments de torture du territoire des blouses blanches.

Avec tes armes, si. Avec les miennes non.

Tout comme elle ne pourrait vaincre une bête féroce avec les armes de Franz, lui même ne devait pas être habitué à tirer avec un arc et faire mouche. Elle ne doutait pas du courage du jeune homme, loin de là, elle doutait juste de son aptitude à manier des armes d'un autre temps. Alix avait déjà vu les Tauri se servir de leur arme, elle ne l'avait jamais fait elle-même et doutait de savoir le faire en temps voulu. Seulement, avec ses armes, elle se débrouillait bien. Ses pupilles lui donnaient aussi un avantage certain quand il s'agissait d’éliminer une proie à distance. Une bête féroce, dans ces conditions, ne lui faisait absolument pas peur. Moins peur que la nourriture du mess en tout cas. Sans armes, elle révisait son jugement à la négative.

Bha de toute façon toute créature digne de ce nom ne voudrait jamais échanger ton corps contre le mien, il parait qu'elles préfèrent la viande de femme jeune et blonde.

Alix se mit à rire aussi. La chair des femmes étaient peut-être plus tendre. Étant entourée de plus de graisse que celle des hommes, Alix voulait bien le croire. Elle avait toujours préféré chasser les femmes, leur viande était meilleure même si elle éprouvait ensuite du remord. Et si cette femelle avait des petits, ils étaient seuls à présent. Alix avait raté des prises à cause de cette mentalité purement féminine et hormonale. Elle s'était toujours donnée un point d'honneur de ne pas s'en prendre aux petits. Ils étaient des proies plus facile à avoir, trop facile justement. Elle n'avait pas le cœur de leur ôter la vie alors qu'ils la commençaient à peine. Elle était une chasseuse, pas un monstre sans sentiment seulement diriger par ses instincts. Enfin, pas tout le temps en tout cas. Pas quand il s'agissait de chasser des bébés.

Il y a plus à manger sur le tien aussi...

Elle laissa planer la phrase entre eux, comme une menace sous-jacente. Celle d'un prédateur qui ne mangeait pas autant qu'il le devrait. Franz ne s'y laisserait pas prendre, elle ne l’impressionnait pas autant qu'elle en avait l'habitude. Cela la déconcertait un peu. Elle avait tellement l'habitude d'être crainte qu'elle avait du mal à comprendre pourquoi elle ne l'était pas par lui. Après tout, les trois femmes derrière avaient peur d'elle. Certes, ce n'était pas par sa carrure qu'Alix allait impressionner le soldat. Mais quand même ! C'en était décourageant. Il faudrait qu'elle l'affronte pour lui faire peur, l'espace de deux secondes qui la rassurerait. Mais elle s'était déjà opposée à cette idée. On ne frappe pas un nouvel ami ! Même avec son peu d'éducation, elle savait au moins ça. Même si elle s'était trouvée une bonne excuse pour lui lancer un défis... Non, non ! Quelle sale gosse !


Oui, certains ont des problèmes, des gens sont idiots au point de détester les gens différents d'eux. Par exemple, mon amie qui était sergent et qui était mon chef pendant de nombreux jours, aimait une femme. Au début elle ne voulait pas me le dire, et quand je l'ai appris, j'ai été content pour elle, mais ce ne fut pas le cas d'autre soldat, qui se moquait d'elle.

Alors un jour, mes compagnons d'arme et moi même nous avons vengé notre chef, nous avons défendu son honneur et avons renvoyé chez leurs mères tout ceux qui s'en prenaient à notre chef. Depuis ils ne l'ont plus jamais ennuyée.


Alix sourit, heureuse de cette bonne nouvelle. Franz défendait les intéret de ses amis, c'était une bonne chose. Pour une fois, la jeune extraterrestre n'avait aucune difficulté à comprendre pourquoi certains de ces soldats se moquaient de cette femme qui en aimaient une autre. Elle trouvait cela scandaleux et même si elle comprenait leur motivation, elle les trouvait mauvaises et mal placées. Ils auraient du au contraire se réjouir de son bonheur, puisqu'elle était heureuse. Aurait elle du être avec un homme, être malheureuse, pour que eux soient heureux ? Étrange comme raisonnement et façon de réagir. Mais qui coïncidait parfaitement à la façon de penser des Tauris. Peut-être aurait elle été comme eux si elle avait vécu en société durant toute sa jeunesse et non seule dans les bois en dehors de toute société. L'homosexualité n'existait pas chez les animaux, autant qu'Alix le sache, pourtant, elle était moins dérangée que les Tauri par cela. Elle n'avait eu aucun occasion de s'y préparer et elle ne ressentait aucune haine contre deux personnes du même sexe et s'aimant. Elle éprouvait de l'incrédulité contre les personnes qui les haïssait et de la tristesse pour ceux qui devaient subir des châtiments pour ces conneries. Il y avait des choses qu'elle ne comprendrait jamais, même si elle passait tout le reste de son existence à chercher une explication.

Vous avez bien fait.

Cette femme, mon amie, se nommait Alicia Henrich.... Tu me fais beaucoup penser à elle, elle aussi était petite et maigrichonne...

Alix se vexa un peu et se regarda. Bon, d'accord.... Elle était petite, même pour une femme. Et elle était maigrichonne aussi. Elle lui fit une moue boudeuse avant d'écouter le reste de son discours. Son esprit fulminait de pensées stupides.
Petite, petite....Je ne suis pas si petite que cela ! Et puis, si la nourriture Tauri était meilleure, je serais moins maigre ! Non mais... Et puis, non voyons, je ne suis pas petite...ect, ect, ect.

Elle nous a quitté il y a quelque mois... Elle est morte pour protéger ses hommes dans un attentat orchestré par des fanatiques... Trop de gens meurent, elle n'avait que 25ans, je me rappelle encore le visage de sa compagne lorsque nous avons porté son corps en terre... C'est triste. Et aujourd'hui encore elle me manque, tu n'as pas idée de ce qu'elle a pu faire pour moi...


Encore une mort.... celle d'un proche qui plus est. C'était à croire qu'il n'y avait réellement que cela entre eux. Même si ce n'était pas la vérité, une curiosité semblable les rapprochait. Alix se sentait plus proche de Franz que bien des personnes quand il abordait la perte d'un proche. Elle pouvait comprendre sa peine, la partager et souffrir avec lui. C'était inné chez les personnes ayant déjà perdu un être proche de façon tragique. Que ce soit rapidement, par accident, par surprise, ou suite à une longue maladie... Personne ne savait à quoi se préparer même si certains en avaient le temps. Personne n'était capable de dire que la mort ne le touchait pas et que de toute façon, il était prêt. Comment pouvait on seulement avoir l'illusion de se préparer à la mort d'un proche ? C'est parfois un soulagement, même si c'est cruel à admettre. Une mauvaise surprise pour d'autres. Le résultat était pourtant le même, quelque soit l'âge, l'histoire, le sexe, la nationalité ou la religion de chacun. Un trou, un trou béant qui suppure de douleur. Un creux, énorme, tellement énorme que rien ne peut le combler. Pas même les moments simples et heureux de la vie, les petits bonheurs, ni les grands d'ailleurs. Il n'y a que le temps qui, à force de patience, peut réussir à panser légèrement cette blessure, la laissant toujours ouverte au mauvais souvenir. Cette blessure se traduisant surtout par le manque. Toujours le manque, même dans les moments heureux de la vie, il y a toujours le manque. Oui, c'est bien, le petit est né mais le père n'est pas là pour le voir. Je suis majeur aujourd'hui, mais mon ami n'est pas là avec moi. Alors, il y a les souvenirs. Ils nous font pleurer, souvent, rire parfois.
Alix pouvait comprendre, ressentir et partager, la peine de Franz. Elle n'avait pas besoin d'avoir connu cette femme, bien qu'elle regrette, pour la partager avec lui. Cette femme, elle avait compté dans la vie de Franz. Elle l'avait sans doute aidé à être l'homme qu'il était. Ce n'était pas rien.


Non, je n'ai pas idée. Mais je te comprends.

Alix lui adressa un pâle sourire. Elle ne pouvait faire mieux. Sourire réellement serait insultant pour lui, pour cette femme, pour elle aussi. Et ne pas sourire serait encore pire. Ils avaient encore la chance, même si pour certaines personnes ce n'en était pas une, d'être encore vivants. Ils devaient gérer, au jour le jour, leur douleur pour ne pas se lancer sombrer et détruire par elle. Alix, ça, elle le comprenait bien, trop bien même.

Je comprends Alix, moi même j'ai perdu ma famille et ma sœur, elle me manque terriblement... Mais nous ne sommes pas là pour nous morfondre, fais comme moi, bois ton thé, tu verras ça ira bien mieux.

Non, ça n'irait pas mieux. Elle n'était pas stupide. Cela faisait quinze lunes qu'elle gérait sa douleur au quotidien et qu'elle vivait malgré toutes les fois où elle avait voulu baiser les bras. Elle savait bien que boire du thé n'allait pas arranger les choses. Mais ne rien faire serait pire. Attendre, penser surtout, revoir leur visage et les souvenirs avaient la force suffisante pour écraser son âme et lui ôter toute envie de se battre. Il est tellement plus facile de mourir, tellement plus dure de vivre sans ceux que l'on aime.
Alix but quand même une bonne gorgée chaude de thé. Elle se brula plus qu'autre chose.


Je ne sais pas si être une alien est un avantage, mais mordre pour de la nourriture est tout à fait normal, mais mordrais tu quelqu'un comme tu mords une cuisse de poulet ?

Alix se demanda si elle devait avouer à Franz qu'elle mangeait de la viande crue... Cela le dégouterait aussi, mais il aurait peut-être plus peur d'elle d'un autre côté. Le lui avouer été tentant... Devait elle essayer de lui faire au risque de perdre leur début d'amitié et leur bonne entente ? Elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps pour parvenir à la réponse qui sautait aux yeux : Non, cela ne valait pas le coup de le lui avouer. Elle n'avait remarqué personne ayant les mêmes pulsions qu'elle ici. Ils cuisaient tous leur nourriture. Et non, elle n'était pas cannibale, elle ne mangeait pas les humains. Sauf, si, un jour, elle n'avait réellement pas le choix. Pour survivre, elle pourrait passer outre sa répugnance et manger les morts. Celui qui s'en dit incapable est bien hypocrite.


C'est quoi du poulet ?

La question était stupide, d'autant plus qu'elle ne savait pas ce qu'était du poulet. C'était mieux que de lui avouer qu'elle mangeait crue, hein.

Avoir peur pour se protéger, mais moi je ne vois pas pourquoi j'aurais peur de toi, me cacherais tu un pouvoir spécial ? Qui pourrait me forcer à avoir peur ?

Franz croisa le regard de Alix. Elle fut soulagée de voir la peur. Il ne lui avait pas montré directement, ça n'avait pas duré très longtemps. Son corps ne pouvait pas lui mentir, il avait eu peur d'elle. Elle en était presque heureuse, d'un côté mais fut vite douchée. Non seulement, sa peur n'avait pas duré trente secondes mais elle avait été irrémédiablement remplacée par sa curiosité maladive. Elle fut surprise de le voir lui poser si vite des questions. Bah merde alors, elle pensait qu'il aurait eu plus peur que cela. Alix était déçue et un peu vexée. Mais devant son air de gamin et ses yeux pétillants de curiosité, elle se calma et soupira, résignée, un sourire au coin des lèvres. Elle n'arriverait pas à l'avoir. Même ses pupilles ne parvenaient pas à lui faire peur. Elle n'avait rien d'effrayant à ses yeux.

Whoa, tu as de beaux yeux tu sais... Est ce que tout ton peuple a les mêmes ? Voilà que je me pose de nombreuse question maintenant... mais je n'ai toujours pas peur de toi... En fait je me sens bien avec toi...

Non, tout son peuple ne les possédait pas. C'était un attrait génétique qui n'était, normalement, transmis qu'aux hommes, et même pas à tous. Alix ne devrait même pas les posséder. Tout comme elle ne devrait pas être blonde, à la peau claire et aux yeux bleus. Elle n'allait pas couper aux questions de Franz. Depuis le début, elle ne lui cachait rien et était même plus loquace avec lui. N'ayant pas de raison de lui refuser des explications, elle se lança.

Seulement quelques hommes, c'est génétique. Il est rare que tous les mâles d'une famille les possèdent. Mon père et mes frères les avaient. Moi aussi, je suis la seule femme. Les hommes qui les ont sont forcément chasseurs.

Alix regarda plus attentivement Franz. Peu à peu, ses pupilles reprirent leur apparence normale. Pour faire appel à ses capacités oculaires, elle devait restée concentré sur quelque chose. C'était souvent une proie, il n'y en avait pas dans la pièce. Rester concentré risquait de lui faire rater les paroles de Franz.
Elle aussi, elle se sentait bien en sa présence. Le nier serait mentir. Elle avait l'impression de voir Shaun. Franz était trop vieux pour être sa réincarnation. Mais elle avait bien l'impression de le voir à travers lui. Ses mimiques, ses gestes, ses expressions. C'étaient presque les mêmes. Franz n'avait pas les yeux noirs, juste les cheveux et sa peau bien que plus bronzée que celle de la jeune femme était plus pâle que celle de Shaun.
Alix aurait voulu lui lancer une remarque cinglante. Elle s'en abstint. Elle n'en avait pas tellement envie. Elle se résigna à son sort, elle ne réussirait pas à faire peur à Franz à moins d'en faire sa proie.


Oui, moi aussi.

C'était difficile à admettre, qu'elle s'attachait à lui. Elle avait tellement évité de s'attacher aux autres par peur de les perdre.

D’accord mais à une condition.... Que tu ne te débarrasse pas de tout les Goa'ulds et que tu m'en laisse un peu d'accords ?

Alix se demanda combien de Goa'ulds elle accepterait de lui laisser. Aucun à coup sur, le mieux étant de faire un concours.

On fera un concours !
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1018.08.11 20:05

SI une chose était sure, c'est qu'il était vraiment content d'avoir rencontrer cette jeune femme, certes elle avait des caractéristiques bien étrange, mais une fois cela mis de côté, et si on oubliait aussi le fait qu'elle pouvait vous tuer au premier coup d’œil, elle était une femme comme les autres.... Presque comme les autres en fait.

Alors que la jeune femme commençait à décrire leur méthode de chasse, Franz s'empara de son carnet, sortit un crayon d'une de ses poches. Il ouvrit son carnet sur une page vierge, nota un titre rapide, « Peuple Alix » et commença à noter leur façon de chasser en groupe. A chaque fin de phrase il mettait ce qui lui passait par la tête en plus de ce qu'elle lui disait. Il pourrait peut être en écrire un papier un jour.. Mais là n'était pas le plus important.

Une fois qu'elle eu finit sa phrase il leva un doigt pour demander une petite pause le temps qu'il se remémore ce qu'elle lui avait déjà dit sur son peuple. Il nota leur façon de vivre, leur maison, leur façon de vivre. Puis il changea de page et nota l'étrangeté des yeux de sa compagne de discutions


« Yeux bizarre à mouvement étrange mais de toute beauté. » marmonna il pour lui même en dessinant un petit œil de chat à côté.

Il regarda Alix d'un regard franchement amical. Il devait lui expliquer pourquoi il écrivait tout ceci, car bien entendu, s'il écrivait toute ces informations, c'était qu'il avait un but : découvrir de quel âge et de quel civilisation provenait Alix. Était elle humaine ? Cela ne dérangeait nullement Franz s'il se trouvait qu'elle était une autre créature intelligente.

« Je prend toute ces notes pour pouvoir faire des recherches dans les livres de mes professeurs et de mes confrères archéologues. Ton peuple m'interresse tellement que j'aimerai t'aider dans le cas ou tu recherche des réponses à tes questions. Peut être en trouverais je un jour. Et alors je te dévoilerais tout ce que je sais » dit il en lui prenant la main.

Il avait des flammes dans les yeux, un but dans sa vie. Enfin quelque chose à faire, il avait bien vu comment cette histoire la touchait et comment son peuple était important pour elle, surtout leur histoire. Il la regarda dans les yeux pendant ce qui lui sembla être une éternité, il se sentait étrangement bien, mais se dit que c'était mal de lui prendre la main, même si elle ne lui avait pas dit, il était sur qu'elle était avec quelqu'un... Pourquoi pensait il cela ? Il ne le savait pas, mais depuis l'histoire avec Yolaine, il s'était forgé une espèce de sixième sens pour cela.

Aussi lacha il la main de la jeune femme et reprit son carnet en main et son crayon.


« Et dis moi, est ce que tu te souviens si ton peuple avait une religion ? Une entité suprême, ou plusieurs, qui les protégeaient ? Et en qui ils avait confiances et surtout en qui ils vouaient un culte ? Cela m'aiderait à situer de quel âge et peut être même de quelle civilisation tu viens. » dit il avec un grand sourire.

La discusion reprit sur la bête féroce qui voudrait lui faire la peau, et alors que Franz rigolait franchement, il la vit faire son éternel sourire en coin, enfin éternel... Franz y avait eu droit trois fois. Quand il entendit la défense d'Alix il ne put s’empêcher de rire. Il essuya une petite larme tellement il rigolait fort.


« Que tu dis ma grande. Je pourrais te surprendre sur ce point là... Bon j'avoue je me surprendrais aussi si je réussissais à abattre, non, à tuer une bête avec un arc. Avec une lame je ne dis pas, mais un arc se serra un petit peu plus dure. » dit il en croisant ses bras et en faisant mine de faire la tête.

Il faisait semblant bien entendu, en réalité cela lui faisait du bien car avec elle il ne devait pas ériger un masque, pas besoin de cacher son être profond. Et même, avec Alix, il pouvait s'ouvrir, montrer la façon dont il aimait vivre avec les autres, et travailler sur une chose qu'il adorait par dessus tout, l'histoire.

Elle continua de plaisanter sur la viande qu'il y avait à manger sur son corps, il rigolât un instant avec de répondre tranquillement.


« Tu sais l'important c'est pas ce qu'il y a à manger, mais quel goût à la nourriture, et je suis sur que la tienne est bien meilleure, c'est pour cela que je ne plais pas à ce genre de bête. »
*ainsi qu'au femme * pensa il intérieurement

Puis plus tard après lui avoir raconter l'histoire de son sergent, il vit qu'elle comprenait la peur et la crainte des hommes qui avait pris à partit la section de Franz, mais il vit aussi qu'elle comprenait pourquoi ils se sont batu.

« Oui en effet nous avons bien fait, cette section.... C'était ma deuxième famille, un peu comme vos groupes de chasse. Nous chassions ensemble, nous vivions ensemble, nous mourrons et souffrons ensemble. » Dit il d'une fois plus grave.

Lorsqu'il lui raconta cette histoire de petite et de maigrichonne il rigola devant la réaction de la jeune femme. Oui, en effet, plus il la connaissait, plus il se disait qu'elle lui ressemblait.

« Je rigole ma grande, tu me fais penser à elle, mais aussi pour sa façon d'être généralement, peut être un jour je t'en dirais plus » dit il sur le ton de la plaisanterie.

« merci » dit il simplement lorsqu'elle lui dit qu'elle comprenait sa peine, elle aussi devait avoir de la peine, à cause de la perte de son peuple et de ses frères.

Puis le sujet de la discussion changea radicalement


« Du poulet ? Tu ne sais pas ce que c'est que du poulet ? Mein Got » finit il par dire en allemand
« Le poulet est un animal Tauri, que nous chassons et élevons pour nous nourrir, un jour je te cuisinerais un petit plat à base de poulet et de pomme de terre dauphine que tu m'en dira des nouvelle » dit il avec les yeux qui brillaient tellement il aimait le poulet au dauphine.

Et oui, quand on parlait de bouffe ou de surf, Franz était comme un enfant.Puis elle se lança dans une petite explication sur les yeux de son peuple, Franz écouta parfaitement et nota tout ce qu'elle disait dans son carnet.

« Hum, je vois, donc tu es une Super Nana en fait ? » dit il sur le ton de la boutade. « Qu'avez vous de plus sinon ? »

Puis elle lui fit plaisir et le fit sourire alors qu'elle disait qu'elle était bien elle aussi. Et lorsqu'elle proposa un concours de Goa'ulds était de mise, il lui fit un sourire de guerrier et avec les flammes dans les yeux il lui tendit son bras.

« A partir d'aujourd'hui je te propose un pacte simple. Celui qui tue le plus de Goa'ulds et sauve le plus d'innoncent, gagne un poulet. » dit il le plus sérieusement possible.





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Thé ou Café - Pv : Franz _
MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1014.11.11 21:35

[ Hrp : Je vais essayer de reprendre, j'espère que tu m'excuseras si ce n'est pas fameux et que ça se répète avec les précédents postes ! :Z ]

La présence de Franz calmait la jeune femme, elle aimait bien être avec lui. Ces derniers temps, Alix avait subit beaucoup de changement dans sa vie notamment dans ses habitudes de tous les jours. Elle ne vivait plus seule et n'avait plus à chasser pour manger. Tout lui était donné et pourtant elle ne s'était jamais sentie aussi seule et perdue. Elle était totalement déboussolée bien qu'elle essayait de montrer cette faiblesse au moins de personne possible. Alix n'en pouvait plus qu'on la considère comme une faible petite chose alors qu'elle était capable de venir à bout d'une armé grâce à la seule force de ses bras.... Et d'une arme bien tranchante. Bien qu'elle soit capable de combattre les plus forts des hommes, sans forcément les vaincre, elle se sentait totalement perdue et inutile dans ce monde où personne ne se battait pour manger. Cela pouvait paraitre stupide voir même grotesque pour les Tauris mais Alix ne comprenait pas qu'il puisse exister des endroits tels que le Mess. Ce qui était logique chez les Tauris sortant tout bonnement de l'entendement pour elle. Cela lui paraissait tellement étrange qu'elle en sautait des repas de peur de se servir alors qu'elle n'en avait pas le droit. Il fallait bien avouer une autre vérité, chasser lui manquait horriblement. Le plaisir de la traque, de se sentir en communion avec les arbres, de passer des heures dans une position douteuse à guetter et attendre que le proie fasse surface. C'était stupide, les pêcheurs Tauris ressentant la même chose, ou presque, mais la chasse lui manquait. A côté de cela, Alix avait eu le plaisir de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux aliments, le thé, la tarte au citron dont elle ne pensait plus pouvoir se passer maintenant. Elle avait envie de goûter à tout et en avait peur aussi. Cette nouvelle vie, elle avait beaucoup de mal à s'y faire. La cohabitation avec les Tauris était tout sauf évident en réalité. Alix l'avait toujours su tout en passant que ce serait plus simple. Mais tout était différent chez elle. Elle était habituée à vivre seule et elle se retrouvait dans une communauté avec peu d'endroit pour s'isoler. Elle avait l'habitude de chasser et dans le Mess tout était à portée de main, déjà préparé, déjà cuit, mangeable tout simplement. Elle était habituée à se battre et ici, elle n'avait plus à le faire. Elle ne pouvait se cacher nul part bien qu'elle commençait à découvrir des cachettes par ci par là. Elle se sentait épiée de tous les côtés. Elle était habituée à ce qu'on la regarde avec méfiance et pourtant, elle avait du mal à accepter les regards noirs de certains Tauris. Elle ne se sentait pas libre et plus vraiment elle même non plus. Elle s'adoucissait, elle était moins sauvage et méfiante qu'avant. Et l'air de rien, même si leur présence la gênait encore, elle autorisait beaucoup trop bien la présence d'entre personne autour d'elle. Elle avait bien trop changé et sans même sans rendre compte, c'était cela le pire. Ou presque. La nature lui manquait, elle avait terriblement envie de sentir l'herbe sous ses pieds et la caresse du vent sur sa peau.

Pendant qu'Alix racontait ses souvenirs à Franz sur ses méthodes de chasse et les coutumes de son peuple, il écrivait. Il semblait réellement intéressé ce qui surprenait toujours autant la jeune femme. Elle se demandait ce qu'il pouvait y avoir de s'y extraordinaire et intéressant dans ce qu'elle racontait. Alix ne voyait pas en quoi son peuple pouvait intéressé un Tauri. Les différences étaient tellement énormes entre leurs deux civilisations. La sienne était agricole, vivait sans technologie et sans aucun moyen technique alors que leur civilisation à eux était tellement avancé technologiquement parlant qu'Alix en perdait la tête. Tout semblait tellement impressionnant dans ce monde par rapport aux souvenirs qu'elle gardait du sien. Maintenant qu'elle avait un point de comparaison, son monde lui semblait trop simple, limite décevant et pathétique. C'en était troublant. Et bien plus encore qu'un Tauri puisse s'y intéressé autant. D'un autre côté, son monde et sa propre existence prenait de l'importance dans les écrits de Franz. Ça avait également un côté valorisant. Et donc, par conséquent, un côté très plaisant. Sa civilisation revivait sous la plume de Franz. Alix essaya d'expliquer le plus clairement possible les techniques de chasse de son peuple, elle ne s'en souvenait pas très bien mais si cela pouvait aider Franz, alors elle ferait de son mieux. Bon, d'accord, c'était loin d'être parfait mais c'était toujours mieux que rien. Bien qu'elle ne se rappelait pas de grand chose finalement. Le retour vers le passé n'était pas sans la déprimer, elle se rendait compte que ses souvenirs n'étaient pas limpides et aussi précis qu'avant. La perte de mémoire la guettait, elle le sentait. Frustrant, tout simplement frustrant. Surtout lorsque, enfin, elle rencontrait quelqu'un que ses histoires intéressaient. Décidément, elle était douée de malchance par moment. Comment pouvait elle faire perdurer son peuple dans le temps si elle ne se rappelait pas plus en détail leur vie ?
Franz changea de page et continua d'écrire en marmonant dans sa barbe. Alix réussi néanmoins à entendre ce que marmonnait Franz sans en comprendre vraiment le sens. Le sujet principal comportait sur ses yeux, elle l'avait compris mais pas le reste Franz aurait pu lui dire qu'ils étaient hideux et qu'il était prêt à les crever avec sa fourchette qu'elle n'aurait pas mieux réagit que maintenant Autrement dit, elle n'aurait pas réagit du tout. Il était vrai qu'Alix possédait des pupilles qui sortaient de l'ordinaire pour le monde des Tauris. Elles étaient rares déjà dans son peuple alors chez eux, elle n'imaginait même plus à quel point elle devait paraitre plus étrange encore qu'avant. L'horreur avait donc un visage et c'était le sien. Cependant, et contre toute attente, Franz n'avait pas pris la fuite lorsque Alix s'était ainsi montrée à lui. Cela l'étonnait encore. Mais ce qui l'étonnait toujours plus était le fait que malgré le fait qu'Alix ne soit pas comme lui d'un point de vue historique et physique, il ne prenait pas le fuite. Au contraire, il restait là, la regardait et lui souriait comme si elle n'avait rien d'exceptionnelle, comme si elle n'était pas autre chose qu'un monstre venu d'un peuple depuis longtemps disparu. Décidément, elle n'en démordait pas, ce garçon n'était pas comme les autres. Etait ce mieux ou non, elle n'aurait su le dire. Cette situation lui paraissait à la fois dangereuse et à la fois charmante. Alix n'avait pas beaucoup l'occasion de bien s'entendre avec les Tauris, ils se méfiaient d'elle pour la plupart. L'intérêt que Franz lui portait la touchait et la rendait aussi moins méfiante à son égard. Elle lui livrait même des informations douloureuses qu'il pourrait exploiter à tout moment contre elle. Après tout, elle n'en savait rien mais peut-être avait il été affecté d'une mission auprès d'elle. Mission dans laquelle il devait gagner son amitié et lui soutirer le plus d'information possible. Elle devait débloquer, oui, il n'y avait pas d'autre réponse possible. Il fallait vraiment qu'elle retourne dehors, le manque d'oxygène lui faisait perdre la tête. Par chance, se trouvant visée sur ses épaules, elle n'allait pas la perdre bien loin.

Une fois qu'il eut fini d'écrire dans son carnet, Franz regarda Alix. La jeune femme se demanda vaguement pourquoi il le regardait comme cela et si elle ne s'était pas fait une tâche. Ce serait bien sa chance de se payer la honte, comme l'expression des Tauris, devant l'un d'eux alors qu'ils lui paraissaient toujours tirés à quatre épingles sans un cheveux qui dépassent et surtout sans tâche sur les vêtements. Mais bon, avec la chance qui la caractérise en même temps, une tâche de plus, une tâche de moins hein, elle n'est plus à ça près
.

Je prend toute ces notes pour pouvoir faire des recherches dans les livres de mes professeurs et de mes confrères archéologues. Ton peuple m'interresse tellement que j'aimerai t'aider dans le cas ou tu recherche des réponses à tes questions. Peut être en trouverais je un jour. Et alors je te dévoilerais tout ce que je sais

Faire d'autres recherches sur son peuple ? Franz était intéressé à ce point sur sa civilisation. Alix en était très surprise. Elle ne pensait pas qu'un peuple aussi peu développé que le sien puisse intéresser un Tauri. Ce peuple était bien étrange et ce garçon encore plus. S'il avait du temps à perdre pour s'intéresser à elle, Alix n'allait cracher dessus. Pensait il vraiment trouver des informations sur son peuple dans des livres Tauris ? Alix en doutait un peu. Ce doute, tout légitime fut il, se lisait clairement sur son visage. Les sourcils froncés, Alix regardait Franz avec dubitation. Si jamais il trouvait des informations sur son peuple, elle l’amènerait à la chasse avec elle ! Où, elle n'en avait aucune idée mais c'est l'intention qui compte !
En effet, Alix cherchait bien des informations sur son peuple. Elle en gardait si peu de souvenir que c'en devenait vite frustrant lorsqu'elle y pensait ou quand on lui demandait d'en parler. Comme Franz le faisait en ce moment par exemple. Si jamais il trouvait des informations en plus sur son peuple, il ferait d'Alix la femme la plus heureuse du monde ! Mais d'un autre côté, Alix voulait elle réellement en apprendre plus sur son peuple ? Ne serait elle pas déçue si elle apprenait que son peuple n'avait rien à voir avec ce qu'elle s'était imaginée ou cru souvenir ? Assurément, elle serait déçue mais d'un autre côté, elle aurait enfin toute la vérité sur son peuple, ses habitudes, ses coutumes et son mode de vie. Cette histoire de recherche était donc à double tranchant pour elle. Elle lui donnait envie et l'effrayait en même temps. Elle avait envie d'en apprendre plus tout ne voulant pas toucher au souvenir qu'elle gardait. Alix autorisa Franz à faire ses recherches d'un signe de tête. Pour autant, elle ne lui demanderait pas s'il avait progressé. S'ils venaient à en parler et qu'il avait découvert de nouvelles informations, c'était tant mieux, mais s'il n'y avait rien de nouveau, elle n'allait pas s'en rendre malade. C'était mieux comme ça.
Alix laissa sa main dans celle de Franz. Elle ne connaissait pas la valeur de ce geste chez les Tauris. Les contacts physiques la dérangeaient un peu, elle n'en avait pas l'habitude. Jamais elle n'avait vécu de cette façon. Elle ne s'autorisait ce genre de contact qu'avec quelques personnes, et encore, c'était surtout quand elle le voulait et rarement autrement. De ce côté, Alix était très compliquée.


Franz finit par lâcher la main d'Alix, reprit son carnet et s'adressa de nouveau à elle.

Et dis moi, est ce que tu te souviens si ton peuple avait une religion ? Une entité suprême, ou plusieurs, qui les protégeaient ? Et en qui ils avait confiances et surtout en qui ils vouaient un culte ? Cela m'aiderait à situer de quel âge et peut être même de quelle civilisation tu viens.


Oui, son peuple avait bien une religion. Elle se rappelait la statut d'une déesse dans un vieux temple poussiéreux. En revanche, si elle s'en souvenait pas, la porte des Etoiles n'était pas dans ce temple. Lui-même n'étant pas dans le village non plus. Bref, ses souvenirs n'étaient réellement pas très clairs sur ce sujet.
Alix se rappelait aussi que le fait qu'elle soit blonde et aux yeux bleus était quelque chose d'absolument incroyable et surtout effroyable. Elle n'était pas comme les autres, par dessus tout, elle était la réplique exacte de la statue du temple. Celle que son peuple vénérait. De cela, elle s'en rappelait bien. Les habitants du village avaient tous été troublés, changeants. Parfois, ils le vénéraient. D'autre fois, ils l'évitaient et la détestaient. Tous ces changements d'humeur et de comportement avaient profondément choqués la gamine qu'elle était alors à l'époque.
Alix respira un bon coup. Ce qu'elle allait dire à Franz, elle n'aimait pas en parler. Pire encore, elle détestait cela.


Il y avait une statue dans un vieux temple. Petite et blonde... étrange hein ?

Alix ponctua sa boutade d'un rictus cynique. Elle n'aimait réellement pas parler de cela. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était petite, blonde et avec des yeux bleus alors que tout son peuple, toute sa famille était grande, brune et avec des yeux noirs. Chercher l'erreur, ou le vilain petit canard, ça marche tout aussi bien.
Alix n'avait pas voulu blesser Franz. Ce n'était pas de sa faute si elle était née aussi différente de son peuple et si elle en avait souffert. Ni sa faute si elle seule avait été choisi comme hôte et que le reste de son peuple avait disparu. De sa mémoire s'entend. Elle ignorait ce qu'il s'était passé une fois qu'elle avait passé la porte de force.


Désolée, je ne voulais pas m'énerver contre toi.


Alix était toute penaude mais sa honte fut de courte durée, Franz éclata bientôt de rire devant sa blague sur la bête féroce et les moyens de la tuer. Elle imaginait très mal Franz se séparer de son arme automatique pour utiliser un arc et des flèches. L'idée, en plus du rire franc de Franz, lui arracha un sourire qui resta longtemps marqué sur son visage. Son rire était communicatif.

Que tu dis ma grande. Je pourrais te surprendre sur ce point là... Bon j'avoue je me surprendrais aussi si je réussissais à abattre, non, à tuer une bête avec un arc. Avec une lame je ne dis pas, mais un arc se serra un petit peu plus dure.

Alix le regarda dépitée mais souriante. Un peu plus dur ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ? Franz avait il seulement tenu un arc et une flèche une seule fois dans sa vie ? Savait il seulement viser et décocher une flèche dans se crever un oeil au passage ? Etrangement, et elle ne sut expliquer pourquoi, Alix eut comme un doute énorme.... ! Devant la réponse de Franz et son éclat de rire, la jeune blonde partit d'un bon fou rire également. Elle aimait beaucoup l'humour du GI Joe. Un jour, elle se promettait de tout faire pour voir Franz tuer une bête avec comme seule arme un arc et des flèches. Elle voyait d'ici le spectacle et se marrait d'avance. Elle avait enfin une chose à accomplir dans le monde des Tauris. C'était stupide certes mais ça valait absolument le cout d'être réalisé ! Même si c'était au détriment du pauvre Franz. Mais il l'avait cherché, il fallait bien le reconnaitre !
Franz fit mine de bouder. Du moins, Alix espérait qu'il faisait seulement semblant. Elle ne savait comment faire pour convaincre une personne de cesser de faire la tête. Les relations sociales, c'était pas vraiment son truc. Du genre plutôt primaire et avec un côté masculin plutôt bien prononcé, elle s'était plutôt la bagarre son truc !


Un jour, je t'obligerai à le faire....

C'était très peu subtil, Alix le mettait au défis, clairement, de chasser avec un arc et des flèches. Elle espérait que ce soit réalisable et être toujours là pour voir ça aussi, bien évidemment. Sinon, ce n'est pas intéressant !

Tu sais l'important c'est pas ce qu'il y a à manger, mais quel goût à la nourriture, et je suis sur que la tienne est bien meilleure, c'est pour cela que je ne plais pas à ce genre de bête

Franz provoquait vraiment Alix. Ce n'était pas méchant et pour l'instant, Franz semblait bien accepter toutes les plaisanteries et taquineries d'Alix. Sa tolérance était plutôt élevée mais elle ne voulait pas la dépasser et s'en faire un ennemi. Ils étaient déjà tout juste amis, Alix serait triste si tout devait brutalement se terminer. Jusqu'ici, tout se passait bien. Alix en conclut qu'elle pouvait continuer à tirer un peu sur la corde.

Les viandes des femelles grasses oui, mais je suis plutôt.... Maigre ? Alors que toi, y'a des muscles !


Elle ne put s'empêcher de mettre un point final à sa moquerie en lui tirant la langue, telle la gamine moyenne qu'elle était. Petite, blonde et jeune, il n'allait pas trouver ça trop ridicule venant d'elle. Ou pas. Elle ne connaissait presque rien du comportement normal d'une femme Tauri. Elle était presque certaine, pour n'en avoir vue aucune ou presque dans la base, qu'elles ne devaient même pas être autorisé à porter des jupes ou des robes ici. Ni des couleurs autres que le kaki, le marron et le bleu nuit. Ce qui n'était pas le cas de la petite blonde.

Oui en effet nous avons bien fait, cette section.... C'était ma deuxième famille, un peu comme vos groupes de chasse. Nous chassions ensemble, nous vivions ensemble, nous mourrons et souffrons ensemble.

Alix n'avait jamais vécu dans un vrai groupe, dans une vraie famille mais c'était comme ça qu'elle se les imaginait. Elle en avait envie mais fonder une famille était encore bien loin des préoccupations de la jeune femme. Très, très loin même.


Je rigole ma grande, tu me fais penser à elle, mais aussi pour sa façon d'être généralement, peut être un jour je t'en dirais plus


Ma grande ? Ouais, là c'était sur, Franz se moquait littéralement d'elle. Alix devait mesure un mètre cinquante cinq les bras levés.... Et sur un tabouret ! Quel pignouffe ! Cette reflexion ne manqua pas de lui arracher un sourire en passant. Franz ressemblait aussi à une personne qu'Alix aimait par dessus tout, son frère aîné, Shaun, aujourd'hui disparu. Elle ne le lui avoua pas cependant, pas encore en tout cas.

Du poulet ? Tu ne sais pas ce que c'est que du poulet ? Mein Got. Le poulet est un animal Tauri, que nous chassons et élevons pour nous nourrir, un jour je te cuisinerais un petit plat à base de poulet et de pomme de terre dauphine que tu m'en dira des nouvelle

Sans même prendre le temps de réfléchir ou d'organiser ses pensées, Alix lui répondit du tac o tac allant même jusqu'à glisser des mots Néerlandais dans son discours.

Mein Got ? C'est quoi ?
Jouw kip, jij de jachten waar met? Oh.... Euh..... Tu le chasses comment ce.... poulet ?


Alix avait très envie de goûter du poulet au dauphine. Elle était presque prête à demander à Franz de lui en faire dès maintenant mais se retint de justesse. Elle ne le connaissait pas depuis assez longtemps pour ça. Et puis, où allait il lui réaliser du poulet ? Il fallait qu'il le chasse avant de le cuire ! Et puis, il lui fallait du bois pour le feu !! Alix voulait du poulet, ici et maintenant, pire qu'une femme enceinte. Les étincelles dans les yeux de Franz lui avaient donné bien trop envie ! Sur ce coup là, elle le détesta ! Mais ce fut de courte durée heureusement. Elle gardait tout de même en tête son invitation à manger du poulet dans un coin de son esprit. Ça pouvait toujours servir, elle en était sur.

Hum, je vois, donc tu es une Super Nana en fait ? Qu'avez vous de plus sinon ?

Pendant que Franz écrivait dans son carnet, Alix tiqua. C'était quoi une super Nana ? Il fallait qu'elle lui pose la question. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait son peuple ne possédait rien de plus par rapport aux Tauris. Toutes leurs autres facultés avaient été enseignées et non génétiques comme ses yeux.

C'est quoi une super nana ?
Hum.... Rien d'autre qui vient du sang.


A partir d'aujourd'hui je te propose un pacte simple. Celui qui tue le plus de Goa'ulds et sauve le plus d'innocent, gagne un poulet

Alix regarda le bras et la main de Franz s'en comprendre ce qu'elle devait en faire. Aussi continua t'elle de les regarder sans y toucher. Elle reporta son regard dans les yeux de Franz et vit la flamme du défis briller. Ah, c'était donc cela qu'il voulait. Il n'allait pas être déçu du voyage. Néanmoins, Alix se sentit obligée de rajouter une clause supplémentaire à ce défis
.

D'accord mais le poulet sera offert lors d'une vraie chasse !

Elle avait finalement et insidieusement réussi à coller sa partie de chasse à laquelle elle tenait tant. Franz avec un arc et des flèches, rien que l'idée faisait rire !
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1017.11.11 14:39

Quand elle lui parla de la statue il vit bien qu'elle n'était pas très heureuse, ou bien qu'elle n'aimait pas du tout en parler. Aussi quand elle eut fini d'en parler il lui sourit et tapota tranquillement sa main avant de rapidement prendre une petite note.

« Je comprend que cela soit difficile d'en parler, aussi tant que tu ne me frappe pas je ne t'en voudrais pas. » dit il en haussant les épaules.

Il sourit rapidement à tout ce qu'elle disait concernant de son avis concernant la chasse à l'arc...

« Mouai, en tout cas j'essayerais, cela pourrait être intéressant mais concernant le fait que 'mon goût' soit meilleur que le tien je ne sais pas. Il faudrait bel et bien te goutter pour cela, mais je ne pense pas que tu me laisserais faire n'est ce pas ? » dit il en rigolant.

Finalement cette jeune femme avait un bon sens de l'humour, et tout semblait assez intéressant, lorsqu'elle lui parla de son poids il rigola doucement.

« Oui c'est sur que tu n'es pas ce que nous pouvons appeler quelqu'un de gros ou de grasse. Tu devrais faire gaffe à ta langue, un jour je pourrais te l'attraper. »

Il lui sourit et lui tira la langue aussi, il retournait en enfance avec elle. Et cela lui faisait beaucoup de bien, il en avait besoin surtout en ce moment.

« 'Mein Got' c'est une expression de chez nous qui veut dire tout et rien. Comment dire, on le dit quand on est choqué par quelque chose, le fait que tu ne connaisse pas le poulet me fait doucement sourire.

Un poulet est un petit animal à plume, et on le chasse de manière très sympathique. Il suffit juste de lui courir après et de l'attraper avec les mains. Bon je sais je sais c'est très simple comme méthode mais assez efficace mine de rien.

Et une super nana c'est une femme super puissante avec beaucoup de force et tout ce qui va avec. Comme toi tu as des 'pouvoirs' des choses que moi je n'aurais jamais. Mais c'est surtout pour te taquiner un peu tu sais.

J'aime bien parler avec toi, c'est assez sympathique de pouvoir parler à quelqu'un sans pour autant devoir calculer tout ce que je doive dire.

Et concernant ta partie de chasse je pense que cela pourrait être plutôt amusant, et j'avoue que j'aimerais essayer aussi. Cela fait des années que je n'ai pas chasser. Enfin je n'ai encore jamais chasser à l'arc aussi essayer avec toi ne pourrait qu'être très amusant.
»

Bien qu'elle ne lui sera pas la main, elle ne devait pas comprendre, il lui sourit car elle avait des flammes dans les yeux. Il avait hate de voir ce qu'ils pourraient arriver à faire avec des arcs entre les mains...
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MessageSujet: Re: Thé ou Café - Pv : Franz   Thé ou Café - Pv : Franz No_new1022.11.11 16:20


Je comprend que cela soit difficile d'en parler, aussi tant que tu ne me frappe pas je ne t'en voudrais pas

Le frapper ? L'idée serait presque tentante. Alix ne le dit pas à Franz mais le regarda avec un air de défis et son éternel sourire en coin. S'il tenait vraiment à ce qu'elle le frappe, elle pouvait arranger ça. Alix était un peu mesquine sur ce coup là. Parler de cette statue lui rappelait de biens tristes souvenirs auxquels elle ne voulait plus avoir à y penser. Mais comment faire autrement aussi, il lui suffisait de se regarder dans un miroir pour la revoir. A moins de s'arracher la peau, idée qu'elle avait déjà eu, elle ne voyait pas comment elle pouvait se débarrasser de son reflet. Se teindre les cheveux peut-être ? Mais perdre sa blonditude c'était comme se perdre elle même. Son monde avait été détruit à cause de sa non ressemblance avec son peuple. Elle se devait donc de ne rien changer à son apparence, en souvenir de ce qu'il s'était passé et de tout le reste aussi. La mort de sa famille, sa disgrâce aux yeux de son peuple, ses années de calvaire dans un vaisseau d'un grand maitre.... Changer simplement sa couleur de cheveux revenait donc à renier tout ce qu'elle était au plus profond d'elle même. Rien que cette idée lui était déplaisante. C'était peut-être même pire que de voir la statue dans le miroir.


Mouai, en tout cas j'essayerais, cela pourrait être intéressant mais concernant le fait que 'mon goût' soit meilleur que le tien je ne sais pas. Il faudrait bel et bien te goutter pour cela, mais je ne pense pas que tu me laisserais faire n'est ce pas ?

Alix se mit à rire avec Franz. Non, en effet, elle ne se laisserait pas faire par Franz. Pas aussi facilement du moins. Mais elle voyait d'ici la scène. Franz courant après Alix pour la manger avec une fourchette et un couteau dans chaque mains. Un bavoir autour du cou bien entendu complétant la panoplie du parfais petit mangeur de jeune fille. L'idée même la faisait sourire en plus de la blague de Franz. Rien que pour voir à quoi il ressemblerait, Alix était presque prête à proposer une reconstitution à Franz. Pas sur pour autant que son humour allait être partagé cette fois ci, aussi s'en abstint elle. Elle ne voulait pas créer un froid dans la conversation. Elle ne se gênait pas pour se moquer de Franz le mangeur de jeune femme pour autant, même si lui n'en savait rien.

Il faudrait que tu cours vite alors.

Ce qui n'était pas qu'une sinécure, Alix était très douée à la course. Son petit gabarit et son poids plume lui permettaient de courir plus vite qu'un homme. Franz était entrainé à la course, peut-être réussissait elle à l’impressionner. C'était une autre faculté qu'elle devait tester chez ce garçon, en plus de sa cuisine pour ce fameux poulet. Décidément, elle en avait des choses à faire avec lui ! De la chasse, de la cuisine, de la course et une séance de tire. Rien que cela !

Oui c'est sur que tu n'es pas ce que nous pouvons appeler quelqu'un de gros ou de grasse. Tu devrais faire gaffe à ta langue, un jour je pourrais te l'attraper

Alix lui tira une nouvelle fois la langue puis lui souri. Elle le provoquait, c'était clair et se demandait comment Franz allait bien pouvoir lui attraper cette langue ? Non, mieux ne valait pas imaginer en fait. Rien de sexuel la dedans, Alix avait juste eu une image de Franz, les pieds en l'air en train de trifouiller pour trouver sa langue elle ne savait où. Bref, rien de bien spirituel en somme.
La jeune femme avait en effet pu remarquer que sa physionomie la faisait passer pour un vrai poids plume dans la communauté Tauri. Elle avait rarement croisé des Tauri aussi petites et fines qu'elle. Elle acceptait sans aucun problème ce que lui apprenait Franz, elle ne devait pas être grosse ou grasse. Bien au contraire même. Elle était plutôt fine, petite et musclée. Rien à voir avec d'autres Tauri qu'elle avait pu croisé. Grandes, athlétiques, elle ne correspondait en rien au standard des femmes qui travaillaient au SGC.
Franz lui souri puis lui tira la langue. C'était injuste ! Ainsi, Alix n'avait le droit de le faire mais Franz oui ?! Il y avait comme un soupçon d'injustice dans l'air. Alix savait qu'il plaisantait bien sur.


Mein Got' c'est une expression de chez nous qui veut dire tout et rien. Comment dire, on le dit quand on est choqué par quelque chose, le fait que tu ne connaisse pas le poulet me fait doucement sourire.

Alix a une expression semblable et lui demanda :

Un peu comme "Mazette" ou "Purée" ? Pourtant, la purée est un aliment Tauri non ? C'est une expression en même temps ?

Un poulet est un petit animal à plume, et on le chasse de manière très sympathique. Il suffit juste de lui courir après et de l'attraper avec les mains. Bon je sais je sais c'est très simple comme méthode mais assez efficace mine de rien.

Cette méthode intéressait beaucoup Alix, elle se voyait déjà courir après un animal à plume dans tous les sens et le voyait battre des ailes et pousser des cris d'angoisse. Elle offrit à Franz un grand sourire de joie et lui demanda tout de trac :

On le ferra un jour ?!!! Et ça court vite ??

Si en plus un poulet courait vite alors là c'était le nirvana ! Alix serait au ange et ne perdrait pas une minute pour aller courir derrière un poulet !


Et une super nana c'est une femme super puissante avec beaucoup de force et tout ce qui va avec. Comme toi tu as des 'pouvoirs' des choses que moi je n'aurais jamais. Mais c'est surtout pour te taquiner un peu tu sais.


Des pouvoirs? Alix n'avait pas conscience d'en avoir. Ses pupilles étaient particulières mais elle n'était pas dotée de pouvoir pour autant qu'elle le sache. En tout cas, elle ne considérait pas ses pupilles comme appartenant à un pouvoir spécial et encore moins à un super pouvoir. Et si un super pouvoir était quelque chose qu'une autre personne que soit possédait, alors Franz possédait aussi un super pouvoir. Jamais Alix ne posséderait des muscles tels que les siens !

Alors tu as le super pouvoir de la force ?

Et le pire là dedans ? C'est qu'elle était on ne peut plus sérieuse lorsqu'elle lui avait posé la question.

J'aime bien parler avec toi, c'est assez sympathique de pouvoir parler à quelqu'un sans pour autant devoir calculer tout ce que je doive dire.

Comment ça "calculer ce que tu dois dire" ?

Alix ne comprenait pas le pourquoi du comment de cette phrase. Elle n'en comprenait pas le sens et ne voyait pas en quoi il aurait du adapté son comportement à elle.


Et concernant ta partie de chasse je pense que cela pourrait être plutôt amusant, et j'avoue que j'aimerais essayer aussi. Cela fait des années que je n'ai pas chasser. Enfin je n'ai encore jamais chasser à l'arc aussi essayer avec toi ne pourrait qu'être très amusant.


Alix avait réellement hâte de voir Franz s'exercer avec un arc. L'air de rien, manier un arc n'avait rien à voir avec une arme à feu. Il fallait plus de précision et de puissance. Et puis, le but d'un tir avec un arc était de prendre son temps pour bien viser sa cible et faire mouche du premier coup et non tirer dans tous les sens en pensant bien que la balle allait atteindre son objectif au bout d'un moment. L'intérêt d'un arc ? C'était une arme que l'on façonnait de toute pièce, du bois à la corde. Il fallait choisir le bon bois, façonner son arc et y construire les flèches idéales, légères et avec le meilleur équilibre possible. Bref, c'était tout autre chose qu'une bête arme à feu. La comparaison était limite une insulte.

Je t'apprendrais.

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Thé ou Café - Pv : Franz

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