« Vous n'êtes pas en état Colonel ! »
« Ah oui ? Le gradé se rapprocha du médecin avec un air de meurtrier. C'est ce que vous disiez aussi, avant qu'on tente de m'assassiner dans cette même infirmerie... Vous vous souvenez ? »

Le silence se fit complet dans la salle, tous étaient soudainement attentif à l'échange entre les deux hommes. Le médecin ne savait plus ou se mettre et cherchait l'aide de quiconque voudrait lui apporter mais tout le monde détournait le regard devant lui. Il était isolé, seul contre le terrible français. Les secondes semblaient être des minutes alors que la tension ne cessait d'augmenter. Le militaire s'approcha un peu plus de sa victime, jusqu'à sentir sa respiration, il le regarda de haut, avant de se détourner, comme un prédateur se désintéresse d'une proie déjà morte.

« Almie, on y va. »

La jeune femme se contenta de se mettre en route vers le niveau des cellules aux cotés de son mentor considérant, depuis l'attaque du NID, chaque personne au sein du SGC comme une menace potentielle. Une fois arrivée devant le poste de contrôle des cellules, Menchu se laissa ouvrir la porte principale, il était armé de son SOCOM, d'un couteau de combat à la ceinture et d'un dossier sous la main -ça peut être considérer comme une arme, si si!- et arriva devant la cellule d'Eversman qui semblait à la limite de se tirer une balle.

« Tiens l'coup, la porte s'ouvrit devant lui, tu vas sortir sous peu. »

(Petit, pour ouvrir.)

Eversman était passé à un stade supérieur dans l’ennui, il était désormais en train de se faire un petit solo de claquements des ongles sur la partie métallique du lit. Cela faisait déjà un bon moment maintenant, peut être espérait il que les gardes en aient tellement marre pour le sortir de là ou alors pensait il à une reconversion là dedans pour une future carrière civile. Tout était possible mais le Ranger semblait parti pour croupir à l’ombre là bas quelques temps donc autant s’exercer un petit peu. Tout effort physique lui était interdit, il fallait bien qu’il se détende un peu ou plutôt qu’il tente de tuer le temps comme il pouvait.

Prochaine étape, peut être tenter de récupérer la petite cuillère du repas pour commencer un tunnel sous le lit ou alors attaquer les murs, au choix. Ou alors s’échapper par les toilettes comme Michael Scofield. Raté, il n’avait pas le plan de la base tatoué sur le corps, pas encore car il parait qu’entre taulards on se faisait de chouettes tatouages.
Bref Matt était littéralement en train de descendre vers l’ennui le plus profond et risquait de devenir fou à rester là. Il se mettait même à regretter l’infirmerie c’était pour dire. Ce lit là, il était loin d’être confortable et même en changeant de position, impossible de trouver un peu de confort.

« Tiens l'coup, tu vas sortir sous peu. » suivi d’un grincement qui n’avait rien à voir avec les ressorts de son lit. Eversman se demanda quelques instants s’il n’était pas en train de perdre la boule portant sa main sur son front mais un claquement fort ne pouvant pas provenir de lui le fit sortir de sa bulle. Un petit coup d’œil et là stupéfaction devant la présence de Menchu Narah dans la cellule.

« Ayé, je perds la boule… » Matt était certain d’être dans un tel état qu’il ne pouvait pas croire à la présence du colonel dans ce lieu pourtant celui-ci semblait bien réel, dans un état pas trop mauvais. Le Sergent continua d’observer son hôte, restant toujours allongé dans son lit, il bougea un peu la tête pour vérifier qu’il était bien relief et finit par se pincer l’avant bras pour être sur de ne pas être dans un rêve. Résultat positif. Le vrai Narah était donc dans la pièce, c’est là qu’il en pris conscience et cela avait dû se refléter sur son visage.
Eversman se redressa alors avant de se mettre debout s’aidant de son bras indemne pour y arriver et là il s’exprima d’une voix qui ne cachait pas sa surprise.

« Mon Colonel ? » Petit silence avant qu’il ne continue sur sa lancée. « Que faites vous là ? » Au départ pour Matt, le gradé avait été lui aussi arrêté ce qui n’aurait pas été étonnant vu son caractère mais la présence de deux armes sur lui ainsi que d’un dossier dans les mains, invalida son hypothèse de départ.

« J’imagine que vous n’êtes pas ici pour une inspection des locaux… J’en conclus donc que vous êtes ici pour moi, Monsieur… Comment êtes-vous au courant de mon changement de domicile ? » Malgré son humour assez merdique, après quelques heures de solitude plus deux jours à l’infirmerie, il ne fallait pas s’étonner, Eversman essayait de garder son sérieux même si voir une figure telle que Menchu ne pouvait que le réconforter. Il avait toujours eu un grand respect pour lui-même si certaines fois, il n’approuvait pas ses méthodes, il restait un très grand soldat.

Le gradé n'eut pas le loisir de répondre qu'un civil entra dans la cellule, l'ignorant et invitant Eversman à le suivre, il lui fit signe d'obéir. Ce devait être l'enquêteur du CIS, parfait, il perdrait moins de temps comme ça. Il emboita en boitillant le pas des deux hommes, silencieux et discret. Une fois qu'ils furent devant la salle, il fit signe à Almie de l'attendre là, elle s'adossa au mur, couvrant le couloir. Il entra dans la pièce sans adresser le moindre regard aux deux hommes dans un premier temps. Il laissa parler le civil et lorsque celui-ci prit la parole, il soupira.

« Monsieur... Il ouvrit le dossier qu'il avait entre ses mains. Rasmussen, n'est-ce pas ? Soyez poli voulez-vous... Ou vous finirez dans la cellule la plus proche. Les 'menaces' de ce genre son parfaitement inutiles, nous savons tous que vous n'avez pas le pouvoir de faire quoi que ce soit, sinon vous l'auriez déjà fait. Après un court silence, il ajouta : D'ailleurs, Eversman, évitez de trop parler vous aussi, hum ? »

Il avait parler sans relever les yeux de sa lecture, semblant parcourir rapidement les lignes qui absorbaient son regard émeraude. Il se racla la gorge avant de reprendre.

« Mais si vous avez effectivement de l'eau à disposition, vous pouvez toujours nous servir deux verres. Cette fois, il releva furtivement le regard de sa lecture, l'espace d'un battement de cils. J'aimerais le faire mais je suis blessé à la jambe et me déplacer m'est assez difficile... Quant au Sergent Eversman ici présent, tant qu'il est sous accusation je préfère qu'il ne fasse pas trop de mouvements, il est assez maladroit voyez vous. »

Refermant le dossier avec un air somme-toute assez neutre sur le visage, il entreprit de masser sa jambe meurtrie. La morphine faisait encore son effet et durerait encore une heure, voir deux... Mais déjà, les premières douleurs apparaissaient le long de la blessure. Il comptait expédier cette affaire au plus vite pour allez se reposer un peu en allant se griller un paquet de clopes tout entier... Ah oui, une cigarette...

« Allez droit au but, qu'avez vous contre Eversman et que comptez vous obtenir de ce petit rendez-vous ? »

Pas certain que lancer une petite réflexion à Narah soit le meilleur moyen pour que les choses se déroulent au mieux. Rasmussen avait peut-être oublier qu’il était seul dans la salle face à eux deux et il valait peut être mieux ne pas attaquer le leader des Black Eagle à moins de vouloir faire augmenter un peu plus la tension régnant dans la salle. Si c’était le cas c’était réussi.
Après un rapide coup d’œil vers son supérieur, Matt revient en position tête baissée, le regard fixé sur le magnétophone et surtout pas sur Rasmussen. Il devait se calmer, répondre clairement aux questions et surtout pas exploser, insultes, coups ne serviraient pas à le faire rester ici bien au contraire. Rasmussen commença le petit jeu de l’interrogatoire résumant très voir trop rapidement la situation. Avant de répondre, le Ranger prit quelques instants pour se remémorer la situation et choisir ses mots.

«Quartich est un danger public et non un soldat… Il a délibérément tué un agent du NID ainsi qu’un scientifique du SGC alors que les neutraliser était plus que possible… » La colère commençait à reprendre le dessus sur Eversman qui changea de position en se redressant et en posant ses deux coudes sur la table prenant de l’assurance. « J’estime que quand on peut épargner une vie, on doit le faire… Qu’on soit militaire ou médecin, nous ne sommes pas des assassins ! »

Ayé cette fois, la haine contre Quartich revenait pleinement. Matt comptait bien assumer ses actes car sa méthode n’était surement pas réglementaire mais il ne comptait pas non plus tout prendre sur son dos car pour lui la part du seconde classe était aussi très importante.

« J’ai tiré sur Miles Quartich afin de le neutraliser et le mettre hors-jeu !! Pour cela, j’ai visé sa hanche. Et lui ? Alors ? » Dit-il en montrant la blessure au niveau de sa tempe bien visible vu qu’il avait passé un petit moment à retirer les morceaux de croûtes dans sa cellule. « Il a tenté de me tuer, lui !! »

Difficile pour le Sergent de ne pas balançait sur le dos du militaire, il y avait d’habitude une certaine solidarité entre les soldats mais alors là, elle volait complétement en éclats. Il tentait de maitriser ses propos, d’expliquer les raisons de son geste mais il était difficile pour une personne extérieure n’ayant pas vécue les conditions de stress, de tension de la prise du Stargate Command d’imaginer à quels points ses nerfs avaient été mis à lourdes épreuves comme ceux qui avaient luttés pour la reprise. Quoique les Black Eagle revenaient tout juste de mission lorsqu’ils avaient fait connaissance avec Riedel donc très peu d’heures de sommeil et de recul sur leur mission.
Cela n’empêcha pas l’agent du CIS de continuer sur sa lancée, Matt baissa de nouveau les yeux répondant du tac au tac.

« Vos témoignages sont inexacts. Le premier était un agent du NID déjà touché par un tir de zat et le second un scientifique travaillant à la base… Son nom m’échappe mais c’était un civil désarmé, ça j’en suis certain ! Lang le confirmera. »

Pas le temps de finir que Rasmussen renchérit avec d’autres questions et sa façon de placer Quartich comme une victime le mettait hors de lui.

« Je ne suis pas un assassin mais un soldat ! Mon intention était de le mettre hors état de nuire comme je le répète une nouvelle fois. Je ne voulais plus qu’il tue une nouvelle fois ! J'assumerai les conséquences de mon geste mais pas de me voir coller une tentative de meurtres sur le dos !! Maintenant si vous êtes incapable de comprendre que Quartich agit en assassin plutôt qu’en soldat, je peux rien pour vous !! »

Matt avait la sérieuse impression de que Rasmussen n’écoutait pas une seule de ses explications et que quoi qu’il dise cela n’allait pas changer l’avis de celui-ci. Un coup d’œil vers Narah pour se rassurer avant de revenir vers l’agent qui feuilletait comme si de rien n’était le dossier d’Eversman. L’envie de le lui prendre des mains afin qu’il l’écoute enfin fut très tentante mais il était déjà dans la merdasse autant ne pas aggraver son cas avec une agression sur un représentant du CIS. Le Sergent prenait sur lui, soupirant bruyamment pour tenter de diminuer un peu le stress, la frustration et la colère qui s’emparaient de lui.
L’interrogatoire continua, cette fois l’agent fit un éclairage sur la défense de Quaritch. Matt n’avait pas pensé à la légitime défense sur le coup, cela le laissa d’ailleurs quelques instants pensif avant qu’il ne réplique.

« J’ai tiré le premier… Et avant ce geste, Quartich avait déjà fait deux victimes. » Le lieutenant ne changeait pas d’avis, continuant à appuyer les charges de son geste sur le comportement fou du seconde classe néanmoins le fait qu’il réponde clairement aux questions de l’enquêteur prouvait qu’il ne cherchait pas à fuir son acte. Il pourrait nier en bloc les accusations mais ce n’était pas sa défense, il assumait.
Nouvelle attaque de Rasmussen, ce type avait vraiment décidé de le mettre en taule pour la fin de sa vie et s’acharnait vraiment.

« Dablord m’a tiré dessus… Pas moi ! » Matt tentait de se défendre mais il n’avait aucune envie de rouvrir cette affaire, il n’était pas très blanc aussi là-dessus à croire que sa carrière au Stargate Command était couverte de bêtises et que Rasmussen se faisait un plaisir de rappeler savourant son plaisir comme un sadique. Eversman préférait ne pas répondre du tac au tac car là il n’était pas certain du tout de ne pas s’emballer. Cela ne servait à rien d’ajouter à son dossier, insultes ni même agression donc autant se la fermer quitte à ronger son frein. Sa non réponse était une façon de montrer qu’il reconnaissait son tort et donner raison à l’agent. Il aurait pu trouver une autre méthode que de passer par les armes, il aurait même dû mais sur le coup il avait fait la première chose qui lui passait en tête.

« J’aurais dû trouver autre chose pour l’arrêter… J’ai pas réfléchi sur le coup. » Faute avouée à haute voix, cela lui coûtait pas mal et il préférait baisser les yeux que de croiser le regard de Joey qui devait certainement à prendre son pied. Ce dernier lui annonça alors la venue d’un autre pour confronter sa version.

« Je vous ai dit comment s’est déroulé la scène ! Je n’ai pas menti et je n’ai pas cherché à dissimuler mon geste ! » Cela énerva Matt de savoir qu’il voulait savoir comment s’était déroulé « vraiment » la scène. . « Quaritch ? » demanda-t-il de suite avant de jeter un coup d’œil vers la porte qui était toujours fermée. Si Rasmussen avait envie que tout dégénère, il venait de trouver le meilleur moyen en mettant les deux hommes face à face.

Cela fessait deux jour que la rébellion avait été matée, Quaritch ne pouvait pas trop se déplacer sans béquille et il ressentait une haine énorme contre Eversman, l’homme qui lui avait tiré dans la jambe.

Miles avait été convoqué au niveau 13, celui de la prison, l’endroit où il avait vécu son premier moment fort au SGC et le lieu ou les problèmes ont commencé.
Il prit l’ascenseur confiant, comme il était toujours, en sortant il marchait avec une stature droite, un visage impassible et froid, une allure de Colonel, mais en s'aidant de ces béquilles.

Puis il s’arrêta devant une salle ou il y avait deux gardes en faction et l’un deux lui demanda d’attendre avant de rentrer.
Il savait pourquoi il venait, pour l’histoire entre lui et Eversman, mais il avait eu le temps de préparer une défense béton, il savait qu’il avait fait son devoir, il avait fait ce qu’il savait faire ce que l’armée Américaine avait fait de lui.

Il attendit quelque minute puis la porte s’ouvra et un homme lui demanda de rentrer, il passa la porte et vit Eversman et un Colonel.

Le regard entre les deux hommes fut intense et plein de haine, Miles regardait Eversman avec un regard plus noir que les plus profonds abysses.

(Petite entrée pour commencer.)

Miles entra donc dans la salle et un agent du CIS l’accueilli amicalement et lui présenta le Colonel Narah et Eversman qu’il connaissait déjà.

Il l’invita a s’assoir a coté d’Eversman, Miles exécuta et s’assis a coté de celui-ci en jetant un rapide regard sur lui puis regarda l’agent.

Donc, on va pouvoir connaître le fin mot de cette histoire. On va commencer par vous Sergent, du moins continuer. Pour résumer les faits, vous avez délibérément tirer sur le 2ème Classe, savant parfaitement ce que vous faites. Vous avez eut le choix et vous avez tiré le premier et cela reste grave même si c'était dans la jambe. Vous êtes un homme qui a la gâchette facile et l'obéissance difficile. Sachez que vous êtes dans l'armée et qu'il y a des règles à respecter. Puis, il se tourna vers Quatrich. Quand à vous 2ème Classe, il y a une hiérarchie à respecter et vous devez le savoir vue votre ancien statut. Vous êtes 2ème Classe maintenant et non supérieur au Sergent à ce moment là. Vous avez également délibérément tirer sur une personne qui fuyez et qui ne semblait pas dangereuse à première vue. A cause de vos conneries, vous avez oublier l'autre type qui était plus dangereux et qui aurait pu tous vous tuer.


- Vous avez la chance de partie de ce programme, les militaires sont sélectionné pour pouvoir partir en mission sur d'autre planète de la galaxie. Et quand je vous vois, je me dis qu'on fait une belle connerie de confier la représentation de notre planète à des mecs comme vous. Autant la confier à des babouins qui se lèches mutuellement les trous de balle, cela sera certainement pareil. Alors, je vous le demande, à vous deux, de me donner une bonne explication pour éviter que je mette sur cette petite feuille le fait que vous soyez inapte à continuer ici.

Miles décida d’en finir maintenant sans attendre, il prit la parole et n’était vraiment pas intimidé par l’agent.

« Pour commencer, abattre un innocent je ne crois pas, il faut se remettre dans la situation dans laquelle on était tous, premièrement l’éclairage avait été désactivé, donc on était plonger dans l’obscurité appart les lumières de secoure rouge on pouvait rien voir. Deuxièmement vu qu’il n’y avait pas de lumière, on a failli a plusieurs reprise faire des tires fratricide, se tirer dessus sans savoir qu’a l’autre coté ils étaient avec nous, je donne un exemple, la rencontre avec le Colonel Fett, sa a failli finir en un bain de sang et Eversman est aussi la pour en témoigner. »

Miles croisa les bras et continua.

« Et troisièmement quand on est arrivé dans les labos, tous les scientifiques étaient mort sauf deux, donc soit ils avaient réussi a se cacher, soit ils étaient avec le NID, après quand on devait les escorté en lieu sur, l’un deux c’est mi a nous tirer dessus et j’ai été toucher au mollet l’action se passa en quelque seconde, j’ai sauté a couvert comme Eversman et Lang pendant que l’autre vidé son chargeur, puis dans le chaos qui avait envahi la pièce, j’ai décidé de tirer et au moment ou je suis sorti de mn couvert j’ai été bousculé par un homme et a ce moment la personne ne pouvais savoir qui était le tirer vu qu’on voyait rien et personne ne pouvais dire que l’un deux était innocent ou pas, si l’autre n’allais pas nous faire un coup bas, donc j’ai tranché et j’ai abattu le premier homme qui était devant moi puis le fuyard., rien de plus, j’ai fait pour quoi j’ai été formé, j’ai fait mon devoir. »

Puis Miles se leva.

«Et ce fut qu’après que Lui. » En pointant Eversman. «Lui, m’a pointé son arme sur moi, car il c’est prit de sentiment pour un homme qu’il ne connaissait pas et qui était surement de mèche avec le NID ou qui allait attenter a notre vie après, ma menacé de me tirer dessus, donc je me suis défendu, simplement défendu, et quand quelqu’un me menace je ne reste pas sans rien faire et dans des situations pareil, c’est moi ou lui et n’importe qui ferais la même chose. »

Puis il se rassit.

« Apres, je suis un Beret vert, on m’a enseigné de jamais laisser un ennemi vivant car si il se remet en état de se battre il te posera encore plus de problèmes. Une balle c’est le meilleur moyen d’éviter les problèmes. Le tireur était encore vivant, si Eversman m’avait pas tiré dessus, j’aurais achevé ou neutraliser le tireur et il ne se serait jamais prit une hache dans le dos, c’est avec ces conneries qui l’autre dingue aurait pu tous nous tuer avec sa hache. »

Puis il répondit a ce que l’agent avait dit en dernier.

« Sa fait plusieurs année que je me bat pour mon pays, pour l’Amérique, pour sa gloire, je me suis battu contre les cocos, contre les terrorismes, contre tous ces enfoirer qui menace notre liberté, j’ai donnait tous ce que j’avais dans mes tripes pour défendre les couleurs de l’Amérique et bien avant que ce programme existe, avant que ce mec » En parlant d’Eversman. « Puisse avoir son premier poil au couille, alors ce n’est pas a lui et a personne d’autre de juger mes compétences, l’armée, le pays et l’Amérique était bien contente d’avoir des hommes comme moi, prêt a tous pour eux. »

Puis Miles s’arrêta deux seconde et reprit pour terminer.

« Sa vous suffit ou il vous faut autre chose, car j’ai encore de quoi argumenter. »

Miles avait une confiance inébranlable et prêt a continuer s'il le fallait.

Quartich fit sa petite entrée, se prenant un peu pour le Messie comme à son habitude. Il venait apporter la bonne parole à Rasmussen en racontant à qui voulait l’netendre qu’il était le meilleur, le plus beau soldat du Stargate Command. Rien qu’à revoir sa sale tête, Eversman n’avait qu’une envie, régler son compte avec son individu mais il ne fallait pas surtout pas.
Rasmussen, odieux comme il l’était et avec son ton mielleux, choisi de placer les deux hommes côte à côte sachant très bien que les deux ne pouvaient pas s’encadrer. Une mise à l’épreuve certainement et écouter les propos de l’autre rejetant la faute sur l’autre était très difficile nerveusement. Se concentrer uniquement sur son geste, uniquement sur cela ! Le Ranger ne cessait de se répéter cette phrase mais dès que Quaritch prit la parole, il écouta de suite et de suite serra les poings pour tenter de se contrôler ou pas.
Comme si ce n’était pas suffisant, Rasmussen rajouta une petite pression supplémentaire avec la note qu’il devait remplir pour les rendre inapte au service. Un simple mot et Eversman pouvait dire adieu à sa carrière. Un mot…

« On ne t’a pas demandé de nous raconter ta vie… » Impossible de se retenir pour le Ranger déviant le regard pour se concentrer sur Menchu. Après les reproches, on était reparti sur Miles le magnifique Bérêt Vert… Eversman soupira bruyamment tout en massant son crâne de sa main gauche, il n’en pouvait vraiment plus.

« Rassure moi, chez les Béret Vert, ils t’ont appris à réfléchir ou pas ? Car je commence à avoir un gros doute là… Bordel, ce n’est pas parce que tu as une arme dans les mains que tu peux flinguer tout ce qui bouge ! Tu pouvais neutraliser le fuyard, tu pouvais le faire ! Non, tu as préféré le flinguer ! Ça t’a pas passé par la tête que ce type était mort de trouille et qu’il voulait juste déguerpir de la pièce. Non, impossible car Quartich le Grand descend tout ce qui bouge… » Au fur et à mesure le ton du Sergent était monté crescendo et cela continuait car il ne décolérait pas et finit par se lever.

« Mettez-moi aux arrêts pour avoir voulu mettre hors d’état cet assassin mais laissez ce Soldat… » Il insista bien sur le grade de Miles. « …libre serait votre plus belle connerie, Rasmussen ! On a pas besoin d’un soldat incapable de distinguer allié et ennemi ! Il ferait plus de dégâts dans nos rangs que les Goa’uld !!!»

Puis Miles écouta ce qu’Eversman avait a dire et bientôt il allait monté dans les tours.

« On ne t’a pas demandé de nous raconter ta vie… »

« Toi, je t’ai pas causé… » Dit-il avec un regard menaçant. Puis Matt continua à provoquer Miles.

« Rassure moi, chez les Béret Vert, ils t’ont appris à réfléchir ou pas ? Car je commence à avoir un gros doute là… Bordel, ce n’est pas parce que tu as une arme dans les mains que tu peux flinguer tout ce qui bouge ! Tu pouvais neutraliser le fuyard, tu pouvais le faire ! Non, tu as préféré le flinguer ! Ça t’a pas passé par la tête que ce type était mort de trouille et qu’il voulait juste déguerpir de la pièce. Non, impossible car Quartich le Grand descend tout ce qui bouge… »

« Tu vas voir ce que va te faire un Beret vert énervé si tu la ferme pas.»

Puis l’agent se moqua des deux hommes, mais Miles n’allait pas en rester la.

« Sorti des jupes de ma mère, ha ouai, je n’ai peu être pas combattu a l’autre bout de la galaxie, mais j’ai vu plus d’horreur que vous n’en verrez jamais et ce n’est pas des vers solitaire sur patte qui faisait sa, qu’on soit sur terre en plein territoire ennemi ou a 80 million d’année lumière sur une planète inconnue, la guerre sera toujours la même, sa se résumera par tuerie, massacre et horreur et sans modération. Okay, je n’ai pas encore combattu ces ennemis Certes, mais je connais la guerre et le combat et je suis prêt à tous pour réussir ma mission, j’ai versé plus de sang que n’importe qui dans cette pièce, alors ne m’insulté pas de minot, je peux lui apprendre plus sur l’art de la guerre et du combat que lui pourrais m’apprendre sur les Goa’uld. »

Le visage de Miles résumé bien sa longue expérience de la guerre, son regard n’avait plus aucune pitié et de sentiment pour n’importe qui.

Deux gosses, voilà ce qu’ils étaient pour Rasmussen et cela lui tâcha de bien leur faire comprendre. Sa petite imitation était tellement mauvaise qu’elle arracha un très très léger sourire à Eversman qui se décida à se rasseoir même si à ce moment-là il aurait largement préféré retourner en cellule que restait à coté de cet enfoiré. Puis chacun à leur tour, ils eurent droit à des critiques. On lui avait déjà reproché de s’attacher trop facilement lors de la dernière mission des Black Eagle et le dénommé Jan mais l’homme n’y pouvait rien. Il n’allait pas devenir un soldat sans cervelle pour le plaisir.Lorsque ce fut le tour de Quartich de se faire critiquer, Matt prit un malin plaisir à acquiescer à chaque nouvel argument et reçu même quelques petits compliments.

*Dans tes dents, pauvre mec*

A la fin des critiques, Eversman dissimulait difficilement un sourire moqueur sous sa main, bien sûr à l’intention de Quartich. Cependant ce dernier faiblit très rapidement devant la relance du soldat, preuve que la leçon de Rasmussen ne servait à rien tant les chevilles de Quaritch étaient gonflées. Cela en devenait franchement blasant.

« Ayé, il est reparti… Quartich le Grand, le sauveur de l’humanité… Faut arrêter de regarder Rambo en boucle… Comment voulez-vous que je ne perde pas mon sang froid devant un type pareil, agent ? Il se pissera dessus quand il se retrouvera face à un Kull… »

L’homme avait peut être pas mal d’expérience dans sa carrière mais il repartait de zéro en expérence extra planétaire et cela il semblait bien avoir du mal à s’y faire.

« Je crois qu’il y a un truc que tu n’as pas capté Quartich…Tu as jamais foutu le pied sur une autre planète et tu te prends déjà pour le Roi de la Galaxie… Tu es pas invincible et une fois que tu passeras la porte des Etoiles enfin si d’ici là tes chevilles dégonflent, tu le comprendras peut être. Enfin si c’est pas le cas, tu y resteras… » *Et bon débarras !*

Matt leva les yeux vers Rasmussen car là il n’en pouvait vraiment plus de ce type.

« Agent Rasmussen. Permission de retourner en cellule le temps que vous preniez votre décision ? » Certes l’interrogatoire n’était pas terminé car cela devait venir de Joey mais la discussion n’avançait plus depuis l’arrivée de Miles et à tout moment cela risquait de partir en bagarre générale. Quoique les deux autres étaient encore blessés mais il suffisait d’une simple étincelle. Le Sergent avait essayé d’être courtois envers l’agent histoire que sa proposition soit acceptée attendant pour se lever.

L’agent faisait son discours de moral à Quaritch disant qu’il devait fermer sa gueule.
Miles s’adossa contre sa chaise et croisa les bras tout en regardant l’agent parler et pour couronner le tous un petit rictus qui disait «Vas-y parle toujours, je t’emmerde».

Puis l’agent fini par partir de la salle d’interrogatoire.

« La prochaine foi je lui fais bouffer ces dents. »

Miles se leva et regarda Matt.

«Fait attention a toi, le garçon sensible. »

Puis il sorti en ricanant et en boitant. Il reprit ses béquilles pour enfin retourner dans ses quartiers.


(Et voila pour clôturer.)

Les notes :
Miles Quaritch :
Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 8/10

Matt Eversman :
Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 4/4

Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 9/10

Menchu narah :
Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 1/2

Total 7/10