Si seulement au levé il s'était douté de la tournure des événements, le pauvre bougre d'Harold aurait bien tenté de fusionner avec ses draps. Voilà à peine quelques jours qu'il était au SGC que les emmerdes commençaient. Curieusement il s'était dit que retourner au mess, même s’il en venait, pourrait lui permettre de réfléchir tranquillement sans grand risque de se faire alpaguer. Grossière erreur. Le cul posé sur une chaise depuis seulement quelques minutes que brusquement les lieux se vidèrent. Deux gorilles firent leur apparition laissant un froid palpable les accompagner. Mais étrangement Harplayer n'y fit pas attention, il fallait bien reconnaître qu'il était déjà absorbé par ses pensées. Innocemment il s'attendait simplement à subir quelques pressions psychologiques mais le joli balayage de plateau suivi d'un lever d'Harold plutôt rapide le fit redescendre sur terre. « Non de nom de dieu ! Mais vous faites quoi ! » S’exclama t’il. La réponse ? Un jeté d'archéologue sur deux mètres, score plutôt faible aux olympiades du NID sans doutes suite à un superbe coup dans le dos. Bon lui était parvenu à en repousser un sur les deux. Pas mal pour un début sans échauffement.

Genoux au sol il secoua la tête en cherchant à calmer la douleur lancinante dans son dos. L'abruti n'y était pas allé de main morte. « Discuter ce n'est pas possible je suppose ? » Un petit sourire aux lèvres l’archéologue se releva. Il avait une sainte horreur des bagarres de bistrots, et son passé de combattant ne comportait qu'un petit entraînement de GI complété par une vie étudiante dans les bars. Autant dire que son pourcentage de chance de s'en sortir frôlait le zéro absolu. « Bon okay Donkey et Kong, vous l'aurez cherché ! Faut pas énerver un archéologue. » Il leur fit face comme il le pouvait en les défiant du regard. Sa garde était maladroite et ses jambes vacillantes mais il comptait bien s'en sortir. D'un mouvement bref il feinta un direct sur le premier pour... se retrouver au sol le nez en sang. Mauvaise technique. En se relevant il esquiva le second qui voulait le ceinturer, d'un coup de pied il le fit chuter à ses côtés pour s'éloigner de quelques mètres. Le colosse émit un simple grognement en touchant le béton. * En plus ils sont résistants, c'est quoi ces types ! *

« On est parti sur un mauvais pied hein ? Si on discutait autour d'un café ? Non ? » Pas causant, de vraies machines à tuer. Les deux hommes lui faisaient de nouveau face, une table les séparant seulement. Bon, la table fut renversée, je vous passe les détails, attaques simultanées et Harold dû reculer d'un bon pour éviter à nouveau de se faire attraper. Le deuxième round fut le même, le troisième aussi. Simple enchaînement d'esquive hasardeuse et de chance insolente. Mais petit à petit le groupe de combattants se retrouva bien là ou Harold le souhaitait. « David contre Goliath, ça vous parle ? Un jeune berger qui devint roi suite à son combat contre le géant... » Il ne leurs laissa pas vraiment le temps de répondre. Dans son dos se trouvait maintenant le comptoir, avec la cuve pour le café, le lait et l'eau chaude, ainsi que nombre de salières et poivrières en verre. Il en attrapa une pleine poignée pour envoyer ces projectiles improvisés sur les deux assaillants. Ils esquivèrent sans grande difficulté, et chargèrent pour l'attraper une bonne fois pour toutes. C'était le moment attendu par le jeune homme qui sauta entre les cuves pour les faire tomber ensuite. Café, eau et lait bouillants ou simplement chauds se déversèrent sur les deux gorilles du NID. Il attrapa une chaise qu'il jeta sur celui qui s'en était le mieux sorti laissant le métal incruster sa marque de fabrique sur son avant-bras et une partie de son crâne.

Un bon héros de cinéma ne se serait pas abaissé à de telles ruses pour s'en sortir ou bien il serait resté pour finir le travail mais Harold lui était bien plus pragmatique. L'adrénaline qui parcourait ses veines était pondéré par son esprit analytique et la certitude qu'il ne s'en sortirait pas dans un combat à la loyale. Renversant tout ce qui était possible sur son passage il sorti en trombe du mess pour rejoindre l'ascenseur. Sur le passage il croisa un garde, ce dernier interloqué par la course d'Harold se figea en cherchant à comprendre ce qui se passait. Ne sachant pas vraiment comment ce dernier allait réagir l’archéologue lui fit une superbe manchette qui pris le pauvre homme par surprise. Rapidement il récupéra l'arme du garde avant de reprendre sa fuite. Il lança l'ascenseur en passant mais continua pour s’engouffrer dans les escaliers.

Harold Harplayer :

Alors qu'il menait son action jusqu'à son terme, personne ne bougea devant lui. En effet, Harold Harplayer n'avait plus rien à perdre. Il essaya une fuite de la base, une fuite héroïque pour certains, mais avec une chance de succès ? Même le militaire en doutait ? Une chose était bon pour lui : on ne l'arrêtait pas ! En effet, lorsqu'il courrait dans le couloir ou bien qu'il descendait les escalier, Harold passa à côté de plusieurs membres de la base, qui ne bougèrent pas. Une scientifique s'écarta même. Après tous, si lui voulait échapper au NID, tous les membres de cette base n'était pas que des collaborateurs avec l'ennemi.

Alors qu'il avait envoyé l'ascenseur au niveau 13, lui venait de prendre les escaliers. Son but était la surface. Naïvement, mais surement sans réfléchir, Harold ne s'était pas rendu compte du nombre d'escalier entre la position et la surface. En moins de cinq minutes, il fût déjà rapidement prit d'un coup de souffle. Il prit le temps de respirait un grand coup et continua sa course folle. L'un de ses deux agresseurs le suivait de prêt. Voulant lui échapper, le soldat poussa un autre militaire de la base contre un mur pour poursuive sa route sans encombre. Il profita également d'un moment de vis à vis avec son poursuivant pour tiré une balle, sans connaître le résultat de ce tir. Visiblement nul, l'homme était toujours la.

Approchant du niveau 19, soit déjà plus de 5 niveau plus bas que son point de départ, Harplayer stoppa sa descente et continua la course dans le couloir. Cette fois, un garde se mit en travers du chemin. Visiblement, un militaire pro NID. Sans réfléchir et comme par instinct de survie, le soldat tira. Il prit cependant soin, à moins que ce ne soit pas erreur, de visé le pied du militaire. Ceci lui permit de passait plus facilement. Sa course n'allait pas se terminer de la manière dont il aurait voulu. En effet, alors qu'il passa non loin de l'infirmerie, il se retrouva nez à nez avec deux hommes du NID. Cependant, un homme en blouse blanche arriva et prit la parole :

Laissez le tranquille. Il vient pour une visite médical.

Le médecin était inconnu pour Harold, mais son sauveur. Du moins, il l'espérait. Bien entendu, les agents du NID ne tombèrent pas dans le panneau. Cependant, le médecin s'interposa entre eux et Harold. Il demanda également à celui-ci de partir. Il les retiendrait le plus possible. Harold allait-il profitait de cette situation pour s'enfuir ou allait-il aider ce rebelle ?

[Une semaine pour répondre. Si tu as des questions, par MP.]

Evans Dablord et Michael Anderson :

Dablord avait peut-être était trop rêveur ou bien berné si facilement ? Difficile à dire, car c'est tous de même un homme assez futé mais là, il s'était visiblement complètement loupé. Lui qui pensait avoir trouvé en Riedel quelqu'un de compétent, avait trouvé plutôt une brute. Alors qu'il n'était qu'au SGC depuis le matin même, la base était déjà devenu le théâtre de nombreuses opérations de violence dont Evans allait être victime. Il n'était sur aucune liste, mais la brutalité n'était qu'une question de seconde. En effet, Dablord se retrouva rapidement attaché à une chaise du bureau de Riedel. Les trois agents avaient fait la différence. Le nouveau commandant de la base se rapprocha de lui, arme en main.

Tu pensais pouvoir me rouler ? Tu ne croit pas que je vois clair dans ton jeu, tu veux ma place !

Le pouvoir avait visiblement rendu complètement fou Andy, qu'Evans ne reconnaissait plus. Il venait de perdre tous son crédit auprès des membres de la base en prenant officiellement position pour le NID et voici comment le NID lui rendait la monnaie de sa pièce.

Avec la crosse du 9mm que tenait dans sa mains droite Riedel, celui-ci donna plusieurs coups dans la tête d'Evans, qui fût rapidement prit de plusieurs couler de sang. Si il y avait bien un domaine dans lequel le NID domine : la torture. Pour le moment, Andy ne savait pas trop que faire de Dablord, il l'ordonna donc qu'on le mette dans une salle bien gardé. Dablord avait reçu plusieurs coups à la tête ainsi que dans le ventre. Il arriva à se lever et marchait. Les trois hommes du NID l'escortait. Dans les couloirs, il pouvait voir le visage d'ancien collègue. Il ne fessait visiblement plus l'unanimité à Cheyenne Mountain. Dablord fût conduit jusqu'à une pièce qui devait servir de débarra au femme de ménage de la base. Il fût jeté dedans, entre deux balais.

Dans la pièce se trouvait déjà un homme. Dablord s'en rapprocha. Il le reconnu assez vite : Michael Anderson. L'archéologue semblait avoir lui aussi été la proie du NID et visiblement avec plus de violence que Dablord. L'homme était inconscient. Evans s'essuya le visage et prit ensuite se qu'il trouva en serpillère et autre produit d'entretiens pour essayer de faire cesser les saignements de Anderson, qui reprit doucement conscience. La dernière image qu'il se souvenait c'était de lui dans ses quartiers, ouvrant la porte aux deux bruts du NID. Entre deux, le néant. Evans lui fît rapidement un point sur la situation.

Depuis cette pièce, les deux hommes ne pouvaient faire grand chose. Ils se doutaient qu'ils y avaient des gardes devant la porte et que le NID n'en resterait pas la avec eux. Que pouvait-il bien faire ? Anderson n'en savait rien. Il ne savait d'ailleurs même pas ce qu'on voulait de lui. Pour Evans, c'était un autre choix. Durant le petit moment de plaisir que c'était accordé Andy à donner des coups à Dablord, le commandant de la base avait dit ceci : «Ramène moi la tête d'Anderson et tu sera pardonner.» Sur le coups, Dablord n'avait pas comprit. Maintenant cette phrase prenait tous un sens.

[Une semaine pour répondre. Je suis la par MP si vous avez besoin.]

Un trou dans la terre.

J’étais allongé au fond de cette fosse, fraichement creusée, regardant passer au dessus de ma tête les nuages, aux formes innombrables que je m’amusais à nommer. Une voiture décapotée, un cheval bicéphale, un vieil homme chauve avec une canne… Il faisait plein jour mais le soleil, lui, n’était pas dans mon champ de vison. C’est alors que je vis un éclat scintillant, accompagné d’une pluie de terre, qui s’éparpilla sur mon corps étendu. Je ne pu l’éviter, mes muscles ne répondant pas à mes ordres. En d’autres termes, j’étais paralysé.
Un deuxième scintillement se produisit puis un troisième, un quatrième… a chaque fois accompagné d’une pluie d’humus, légère comme de la neige.
Je ne pouvais toujours pas me mouvoir, alors que je sentais le poids de la terre augmenter de plus en plus sur ma poitrine et gagner du terrain vers mon visage.

Je criais.

A mon grand étonnement mes cordes vocales répondirent présentes et cela eu l’effet escompté : la pluie cessa. Je vis alors la source du scintillement apparaître au-dessus de moi (une pelle) accompagnée d’un homme.

- « Monsieur Riedel ? »

- « Monsieur Anderson, vous n’avez pas choisi votre camp, comme c'est dommage. Nous avons décidé de choisir pour vous. Vous jouez vraiment de malchance, la pièce est tombée du mauvais coté. »

Sur cette tirade, le nouveau responsable du SGC se mit à rire bruyamment et recommença sa dure besogne de fossoyeur.

Les pelletées suivantes atterrirent sur mon visage. J’essayais de bouger, toussais abondamment pour me débarrasser de cette terre, mais cela ne fit que faciliter le passage de poussières vers ma trachée. Je m’étouffais petit à petit en un temps qui me paru infini. J’allais mourir… Non, je voulais mourir ! Et le plus rapidement possible. Je hoquetais. La douleur était insoutenable.

C’est alors que je sentis la terre refluer de mon visage et qu’apparu un homme…

- « Ce n’est pas possible… vous êtes… »

- « Mort, oui c’est le cas Michael. Vous m’avez tué. »

- « Je sais que je ne le mérite pas au vue de ce que je vous ai fait, mais s’il vous plait Stener, tuez-moi qu’on en finisse. J’ai assez souffert. »

- « Non Michael ce n’est pas encore le moment. Je ne suis pas venu ici pour vous tuer, je suis venu pour vous sauver. De vous-même. »

- « Vous allez me sortir de ce tombeau ? »

- « Non, un autre s’en charge en ce moment précis, mais vous n’allez pas tarder à le découvrir, je n’ai pas beaucoup de temps devant moi. Tout ce que je voulais vous dire c’est que ce qui m’est arrivé était un accident Michael. Un triste et terrible accident mais un accident tout de même. Vous n’auriez pu pour rien au monde empêcher la machine asgard de me tuer. Mon heure avait sonnée. »

Tout d’un coup je sentis mon visage couvert de sueur… non ce n’était pas de la sueur, juste de l’eau. Pleuvait-il ?

Stener sembla lui aussi s’en apercevoir, il tourna la tête en direction du ciel et un sourire illumina son visage.

- « Michael, votre réveil est maintenant imminent, il faut que vous vous souveniez bien de ce que je vais vous dire : le SGC est une expérience unique. Il faut que vous en fassiez partie. Vous aurez besoins l’un de l’autre. Michael ne l’oubliez pas… »

Le début de sa tirade m’apparu clairement, puis je captais les mots difficilement comme si Stener s’éloignait de plus en plus. Non… pas Stener… moi. Quelque chose me tirait en arrière. Le décor en terre disparu progressivement laissant sa place à une large étendue d’eau. Cette fois-ci mes muscles fonctionnaient correctement. Ils me furent d’ailleurs d’une grande utilité pour me maintenir à la surface, étant irrésistiblement attiré vers le fond de cette abîme aqueuse.
J’entendis le « Michael ne l’oublie pas » au moment même ou ma tête fut engloutie dans les flots, agités par les battements désespérés de mes membres…

J’ouvrais les yeux.

La première chose que je vis, fut un homme, au dessus de moi, un morceau de tissus humide tâché de sang à la main. Puis mes sens furent agressés de toutes parts par la douleur. Une douleur à la limite du supportable. Et c’est avec horreur que je me rendis compte que je ne voyais que d’un œil. Je me touchais l’œil droit et me rassurais par la même occasion. La chair avait enflée tout autour de l’orbite. Ce qui expliquait ma cécité partielle. Je reportais alors mon attention sur la seule autre personne présente.

- « Evans Dablord ? C’est bien ça ? Qu’est-ce que je fais ici ? La dernière chose dont je me souvienne c’est… d’avoir fait mes bagages… puis on frappe à la porte… et je me retrouve devant deux agents du NID à l’allure patibulaire. C’est tout. Vu mon état, il semblerait qu’ils n’étaient pas venu m’aider à remplir mes cartons. »

Une fois qu’Evans m’eut expliqué la situation, je toussais violemment, laissant échapper des goutes de sang. Un coup d’œil au médecin suffit à lui faire comprendre que je ne souhaitais pas qu’on s’étende sur ce sujet. Si j’étais blessé, même gravement, cela attendrait, nous n’avions de toutes façons pas vraiment le choix.

- « Il faut sortir d’ici. Je ne survivrais pas à une nouvelle rencontre avec les sbires du NID. La dernière fut semble-t-il musclée et apparemment je n’ai pas vraiment eu le dessus. Toutes ces souffrances lors de mes entrainements militaires pour un résultat plus que nul. Cela me désole vous n’avez pas idée… »

Je me redressais difficilement puis je fis le tour des lieux du regard. Nous étions dans un placard réservé à l’entretien, éclairé par une lumière venant du couloir. On y trouvait de la javel, des serpillères, divers vaporisateurs, des détartrants, des balais… Il n’y avait que Mc Gyver pour se sortir d’un pareil pétrin en fabriquant une bombe à l’aide d’un de ses cheveux et d’une brosse à dents… Que faire avec des produits d’entretien… ? Des produits chimiques… Chimiques !

Mais bien sur !

- « Evans Dabblord, si vous répondez correctement à cette question vous gagnez le droit de sortir d’ici. Savez-vous ce que l’on obtient quand on mélange de la javel avec un détartrant ? »

Finalement que pouvait il y avoir de pire comme situation ? Il était cerné de toute pars, de potentiels ennemis pouvant lui faire face a tout moment. Oui, situation de merde ; oui ! Oui ! Oui ! « Et fuck ! » Les paroles s’échappèrent lors d'une suite logique de pas, aillant pour but d'esquiver un garde tout en essayant de lui loger une balle dans le buffet. Chose qu'il ne parvint pas vraiment à faire. Son rythme fou de course commençait à l'épuiser et la fin ce faisait proche. Incroyablement, miraculeusement il déboucha sur les hautes terres du royaume d'Eiden. Sa seule amie pourtant rappelée par les obligations de la vie. Sans doutes cela l'avait elle sauvée. Un nouveau joueur entra dans la partie, surprenant le militaire qui tira au juger, plus par réflexe que par jugeote. Le frelons de plomb et d'acier vint ce loger dans la cheville du pauvre bougre qui s'effondra dans un cris de stupeur saupoudré de douleur. L'agent hors course il reprit la sienne, un brin d'espoir lui accordait un second souffle. Une glissade semis contrôle plus tard il eut a faire face a deux nouveau bourreau en puissance. Peu de balle dans le chargeur, mais au moins une étant donné que la culasse ne c'était pas verrouillée. Une balle ? Deux ? Trois dans le meilleurs des cas. Pas assez sans doutes pour réussir a s'en sortir en cas de fusillade. *Sa s’arrête ici ? Comme ça ? Sans même avoir mis une seule fois les pied sur une autre planète ? Et juste pour avoir refuser de signer un papier et donner mon avis sur la politique complètement foireuse de ce blanc bec. * Il ne savait plus vraiment que faire, un dernier coups d'éclat en espérant compter sur son potentiel chance ? Ou... Laisser le type qui venait de débarquer d'on ne sais où et qui l'aidé. * Un amis d'Eiden ? * Voilà bien trop de questions et de possibilités. C'était peut être même un piège. A qui pouvait il faire confiance maintenant, sans doutes a ceux qui avait ouvertement critiquer Riedel lors du briefing ; ou étaient ils déjà morts.

Du coins de l’œil il repéra un couloir par lequel fuir, l'homme à la blouse lui s’avançait légèrement tout en parlant laissant un moment de flottement. Vivre ou mourir, quel est le prix de votre existence ? Comment quantifier raisonnablement une réaction en prenant conscience des répercutions possibles. * Une balle ? Deux balles ? Ou sans doutes trois. * Il tenait un Beretta 92F en main, PA standard des sentinelles et du personnel ''naviguant''. Capacité de 10, 15 où 17 balles dans le chargeur, 9 mm parabellum. Vraisemblablement une capacité de 10 dans son cas. Il avait échangé une petite série de coups de feux. * Non, j'ai plus de cartes dans mon jeu que trois ! * L'urgence de la situation, le fait de pouvoir mourir en une fraction de seconde...

Une triste lueur de résolution passa dans son regard tendis qu'il prit en main son destin. Finit le cache cache. Le temps ce déchira sous la tentions du moment. Épuisé mais résigné Harold sentis ce coups de fouet typique de l'adrénaline s'emparer de lui. L'arme de presque un kilos flottait autant qu'il la portait. Ses mouvements fluides lui parurent durer une éternité tendis qu'il levait son bras fort tout en baissant son centre de gravité. Qu'importe. Il était trop tard. Il aligna sa mire instinctivement tout en ce plaçant dans le dos du médecin. Son doigt effleura la gâchette laissant parler la poudre, une série de tirs rapide tendus, manœuvre simple de combat en milieux urbain. Pas un pas en arrières, pas une hésitation, plus une seule pensé. Le temps pour lui c'était figé avant même qu'il ne commence l'action, son cerveau n'analyserait les information qu'une fois le tours de force joué.

La culasse recula libérant la douille tendis que sa jumelle suivait dans la chambre. Le poignet du militaire absorba la puissance du tir pour s'en servir dans son nouvelle alignement. Il frôla le dos du médecin, disparaissant un très court instant de la vus de ses adversaire pour réapparaître de l'autre coté. Mains toutes deux verrouillées sur la poignée de l'arme. L’archéologue suivait les pas de David ; le militaire, ceux de Patton. Les accoues répétés du tir rapide berçaient l'homme. L’entraînement d'un militaire vise avant toute chose à lui permettre de réagir à toutes les situations sans avoir besoin de réfléchir en exécutant. Aussi simple qu'une machine, une fois la pièce engagée dans le mécanisme il suffit d'attendre sa boisson. Il suffit d'un instant. Qu'importe... Il suffit d 'une erreur, Qu'importe...

Harold Harplayer :

Harold ne s'était donc pas défié et n'avait pas laisser l'infirmière seule face aux hommes du NID. Bien qu'il avait donné son maximum, il n'avait pût protéger jusqu'au bout sa jeune sauveuse. En effet, les deux hommes du NID avait qui il s'était plutôt retrouvé en face à face était maintenant au sol. Une chose qui devait entièrement lui revenir, bien que sans l'intervention de l'infirmière, il n'y serrait pas arrivé.

A la suite de sa, l'archéologue remercia l'infirmière. Alors qu'il préconisa de caché les corps et de prendre la fuite, de nouveaux deux hommes en costume arrivèrent. Le NID semblait être partout dans cette base et en grand nombre. L'un des deux hommes du NID n'hésita pas à instant et tira dans le dos de l'infirmière. Celle-ci tomba au sol, ne respirant plus. C'était donc sa le prit pour avoir aider un traite. Pour ce qui est de l'archéologue, visiblement, il semblait avoir de la chance. Les deux hommes auraient prit un malin plaisir à le tué, mais le grand patron de Riedel semblait vouloir le garder en vie. Harold a bien essayé de résistait, mais ne pût faire grand chose trop longtemps et fût de nouveau capturé. C'est à ce moment là, qu'un message destiné à toute la base se firent entendre :

A vous qui faite une rébellion dans ma base : Rendez vous, abandonnez cette futile mutinerie et aucun mal ne vous sera fait...Mais si vous voulez vraiment vous battre, alors j'ordonne à tous ceux qui sont restés fidèle à ce programme et au NID, de prendre les mesures nécessaire pour éliminer toutes résistances au sein du SGC !

La lutte interne était donc ouvert et Harold n'avait donc pas été le seul. Il s'en doutait, mais il ne savait pas l'ampleur de la rébellion. Visiblement, assez importante pour un tel message. Bien que pour le moment prisonnier, il ne comptait pas en rester la. Pour le moment, il se laisser guider par les deux gardes vers les cellules. Il n'attendait qu'une chose : qu'on le libère. Il savait au fond de lui, qu'il était plus utile en vie que mort...

(Suite du RP => https://stargate.superforum.fr/t6572-une-rebellion-intensifie-intrigue-vi#176787 )

Evans Dablord/Michael Anderson :

Visiblement, les cocktails devaient être une spécialité pour Michael qui avait trouvé un bon mélange et donner une bonne idée à Dablord. Aussitôt le plan d'Evans exposé, que celui-ci se mit en place. Une fois le vaporisateur de javel prêt, Michael n'avait plus qu'a crié de douleur pour faire croire en sa mort par Dablord. Autant dire une ruse, donc l'idée fît quelques peu rire Michael, du moins avant de pousser son cri. Il n'avait jamais été bon comédien, mais pour sa, fallait-il vraiment être doué ?

Comptant jusqu'à trois, Michael se mit à crié. La ruse semblait fonctionner puisque la porte s'ouvrit. Aussitôt la silhouette de l'ennemi aperçu, Anderson vaporisa la tête de celui-ci. Il ne savait pas trop où il l'avait touché, mais visiblement, sa avait fonctionner. L'homme mit son bras droit devant ses yeux et ne savait trop que faire. La surprise semblait totale.

Durant ce laps de temps, Dablord en profita pour s'avançait vers l'autre garde. Un coup de point lui fît donné mais le garde semblait résistant. Michael se fît plutôt long pour récupérer l'arme, mais ceci allait-il servir réellement ? Evans le comprit lorsqu'il vût en bout de couloir, passé en même temps, trois hommes en costume. Que pouvaient-ils faire face à sa ? Pas grand chose. Le groupe dû donc se résigner à rester prisonnier du NID. Evans essaya bien d'en dissuadé les membres du NID, mais visiblement, il avait perdu la confiance de tous. Le réveil pour lui n'allait pas être facile...ni militaire, ni agent du NID.

En attendant, les deux hommes furent accompagné jusqu'en cellule... Ils entendirent à ce moment, le message de Riedel :

A vous qui faite une rébellion dans ma base : Rendez vous, abandonnez cette futile mutinerie et aucun mal ne vous sera fait...Mais si vous voulez vraiment vous battre, alors j'ordonne à tous ceux qui sont restés fidèle à ce programme et au NID, de prendre les mesures nécessaire pour éliminer toutes résistances au sein du SGC !

(Suite du RP => https://stargate.superforum.fr/t6572-une-rebellion-intensifie-intrigue-vi#176787 )

L’incompréhension se peignit sur les traits de Dablors qui sembla se demander si je n’avais pas reçu trop de coups sur la tête récemment. Puis rapidement il comprit mon idée et mit au point un moyen de nous évader se basant sur mon génial stratagème (Bah quoi ? On n’a pas le droit de s’envoyer des fleurs ?). Mes cours de physiques au collège avaient enfin portés leurs fruits. Qui l’eu cru ? Certainement pas moi en tous cas.

Avez-vous déjà essayés de verser quoi que ce soit dans un vaporisateur, lorsque chaque centimètre de votre corps vous fait souffrir, que vous ne voyez que d’un seul œil et que vous avez perdu vos lunettes alors que vous êtes atteint de myopie ? Surtout qu’il ne s’agissait pas que j’en laisse tomber et que le mélange se forme au sol. Nous aurions été pris à notre propre piège. C’est donc avec d’extrêmes précautions et en plissant les yeux que je remplissais ma part des tâches assignés au binôme.

Une fois que tout fut arrangé, je cachais mes vaporisateurs dans mon dos et me préparais à pousser un cri d’agonie digne des meilleurs films d’horreur (si tant est qu’il y en ait).

J’y mis tellement du mien qu’on aurait dit qu’on égorgeait toute une porcherie.

La porte s’ouvrit à la volée et un homme du NID, avec un grand sourire accroché aux lèvres pénétra dans notre très peu confortable local de nettoyage (il faudrait que j’en parle au général O’Neill).

L’homme ne sourit pas longtemps. Bientôt il se mit même à crier avec – presque – autant de talent que moi quelques secondes plus tôt, alors que ses yeux le brulaient horriblement et que le gaz provoquait chez-lui d’horribles quintes de toux.

Pendant que Dablord s’occupait, comme prévu, du garde resté à l’extérieur, je projetais notre geôlier gazé contre le mur, en lui fonçant dessus, la tête la première. L’homme s’effondra au sol, sonné et toujours secoué de spasmes. Je tentais de m’emparer de son arme… qui n’était plus sur lui. Il avait dû la laisser tomber quelque part dans le local. Je fouillais partout, a quatre pates, retournant balais et produits ménagers. Je finis enfin par le retrouver, près de la porte où Evans semblait avoir enfin maitrisé son garde. Je sortis arme au poing… avant de bien vite jeter l’engin au sol devant moi tout en levant les mains. Trois hommes armés nous faisaient face.

- Bon ben, retour à la case départ ?

Ce n’était pas ce qui semblait avoir été prévu. Nous fûmes entrainés vers les cellules du complexe, où il nous serait bien moins facile de nous en sortir par un McGyverisme (c’est mon journal, j’invente des mots si j’en ai envie !).

Alors que nous approchions de la prison, des bruits se firent entendre puis tout d’un coup, la lumière se coupa. L’obscurité tomba sur notre groupe. Je pensais bien entendu à m’échapper, mais changeais bientôt d’avis. Les couloirs du SGC sont bien trop étroits pour qu’un tel stratagème fonctionne. Quelques balles tirées au hasard suffiraient amplement à me toucher. C’est alors que j’entendis un coup de feu. La lumière émise par l’arme au moment du tir, me permis de voir un de nos gardes touché en pleine tête. Un bruit sourd m’indiqua son passage de la position debout à celle définitive d’allongé. Un cliquetis m’apprit alors que le garde à ma droite avait sorti son automatique pour riposter. Je ne lui en laissais pas l’occasion. Pour être certain de ne pas louper mon coup, je me jetais de tous mon poids vers la droite, coinçant mon adversaire entre moi-même et la cloison. Un bruit métallique m’appris que l’homme venait de laisser échapper son arme sous le choc.
De mes deux mains réunis je donnais alors un grand coup, de bas en haut. Une douleur me parcouru les phalanges alors que j’entendais un craquement lugubre.

J’eu pendant un moment bien peur de m’être cassé quelque chose, mais je me rendis bientôt compte, alors que nous étions secourus par une équipe SG, que le bruit que j’avais entendu venait de la rencontre de la mâchoire inferieure du garde avec la supérieure à la suite de mon coup porté en aveugle sous le menton de l’homme.

- Messieurs, vous arrivez à point nommé. Nous commencions à nous ennuyer.

Un caillou venait de se loger sous mes chaussures… j’avais horreur de ça. En me baissant pour l’enlever je me rendis soudain compte que ce n’était pas du gravier… mais un morceau de dent… J’avais peut être frappé un peu fort…