Visite mouvementé [Intrigue / PV Jack/Layer/Davis]

Arrivé au SGC : 02/08/2006

C'était enfin le grand jour, le jour de la fin du NID ! Ce jour là était tant entendu pour Davis et pour tous le SGC. Cela fessait maintenant un moment que le Lieutenant-Colonel était à Washington pour avoir l'attention de la Maison Blanche et du Pentagone. Maintenant qu'il y est arrivé, il ne lâchera pas l'occasion. Cela rappelait à Davis le temps où il était agent de liaison entre le SGC et le Pentagone, un temps résolu maintenant et il faut dire que Paul est bien mieux au SGC.

Le Lieutenant-Colonel arriva avec une voiture banalisé noir à l'aéroport Ronald Reagan, à quelques kilomètres de Washington D.C. Alors que le Caporal qui conduisait la voiture resta sur le parking, Paul entra dans l'aéroport et prit un café dans une machine. Un avion à l'heure ? Sa existe ? Heureusement, là, il n'y a que cinq minutes de retard, le temps pour Paul de descendre son café. Au bout des cinq minutes, il vit alors le Général O'Neill et Rodolph Layer arrivé d'un seul pas. Visiblement, entre les deux hommes cela allait mieux. Enfin, ce n'est pas parfaitement vraie, mais pour l'occasion si. Le NID est l'affaire de tous et avec les informations que l'équipe du Capitaine Kaiger avait ramené d'une base du NID, les deux hommes, avaient préparer un immense dossier, qu'il allait devoir défendre d'ici peu de temps. Paul n'était là que pour servir d'agent de transition.

Se mettant au garde à vous devant O'Neill, il dît :

Mon Général, se tournant ensuite vers Layer, il lui dit : Monsieur.

Paul montra le chemin aux deux hommes et le chauffeur les attendît devant la porte de l'aéroport. Davis monta sur le siège passager alors que les deux haut commandant du SGC prirent place à l'arrière. Aussitôt la voiture se mit en route. Paul en profita pour faire un petit briefing de ce qui allait se passer.

J'ai réussi à obtenir un entretient avec le Président et le Général des armées. Cependant, on n'aura pas beaucoup de temps, une dizaine de minutes pour convaincre. Il faudra faire vite.

Le Lieutenant-Colonel regarda une nouvelle fois le dossier rapidement. 10 minutes étaient à la fois long et court, surtout quand on n'a beaucoup à dire, il faudrait donc trié l'information. Paul profita des quelques minutes qu'ils avaient devant lui, pour mettre en avant les arguments principaux, pour ainsi facilité la parole de O'Neill et Layer. Oui, Paul serrait présent pour la forme mais n'aurait pas la parole, une chose qui serrait déplacer.

Alors que la voiture continua d'avancer, Paul remarqua qu'une voiture banalisé noir, même style que celle dans lequel il est, se plaça devant eux. Étrange pensa t-il sur le coup, mais en se rapprochant de la Maison Blanche, cela ne pouvait être qu'une escorte. Par soucis de conscience, Paul demanda au chauffeur de la voiture. Au même moment, celui-ci pila. La voiture de devant venez de s'arrêter, le chauffeur du faire de même. Il ne pouvait manœuvrer, prit par d'autre voiture sur les deux côtés et une derrière. Ces voitures étaient pourtant des voitures ordinaires. Paul comprit vite.

Attention, un piège !

A peine eut-il le temps de crié, qu'une balle de la voiture de devant vient se loger juste à côté de lui. Explosant le par brise, Davis reçût des morceaux de verre, mais sorti rapidement une arme de la boite à gant.

Arrivé au SGC : 20/06/2009

Dans l'avion qui menait Rodolph Layer, ainsi que le Général O'Neill à Washington, le commandant de la base se cappella que tous le monde, avait craché sur lui, mais pourtant, il avait eût raison, raison de sa politique, raison d'envoyer l'équipe de Kaiger face à ce qui semblait être un piège, mais tous sa avait valu le coup : une clé USB entièrement remplit de donner contre le NID, de donner fiable contre cette organisation qui briguait le commandement du SGC. C'est donc avec un certains plaisir que Layer savourer se voyage. C'était sa victoire. Il n'était pas très heureux de devoir la partagé avec le Général, mais il n'avait pas le choix, il avait besoin de son soutien, sans lui, le Général des armées ne serrait pas si facile à convaincre. Rodolph s'en était résigner et cela ne le dérange pas plus au final. La seule chose désagréable, c'est de devoir le supporté à côté de lui d'en l'avion.

Au bout de se voyage, qui sembla interminable pour le commandant du SGC, le Lieutenant-Colonel Davis était là. Cette homme était très fiable et compétant, il avait réussit à obtenir une entrevue avec le Président assez rapidement, bien que l'entrevue sera surement courte. Layer suivi Davis jusqu'à la voiture et monta dedans. Il se retrouva une nouvelle fois à côté d'O'Neill. Décidément, on va finir par les prendre pour les meilleurs amis du monde, ce qui est loin d'être le cas.

La voiture se mit en route et Davis fît un petit topo. Une dizaine de minutes ? Rodolph s'attendait à une entrevue courte, mais pas de si peu, il faudra donc être convainquant.

Si le Général ne parle pas trop, je devrais avoir assez de temps pour les convaincre.

Non, Layer ne plaisantait pas, il était sérieux dans ses dires, sachant pertinemment que le Général ne leur ferrait perdre que du temps. L'idéal pour Rodolph aurait été que le Général était muet, or, ce n'est pas le cas. Pour ne pas trop frustré le Général et mettre une petite ambiance sympa, Layer l'avait du sur un ton comique, espérant cependant qu'il serrait comprit d'O'Neill.

Alors que la voiture semblait continué son chemin tranquillement, celle-ci pila net. Rodolph se retrouva la tête dans l'appui tête du conducteur. Ses lunettes venait d'être écrabouiller.

Merde !

Cri-il, juste avant le cri du Lieutenant-Colonel.

Un piège ? Vous avez vu trop de film Colo...

Layer n'eût pas le temps de finir sa phrase, qu'une balle vint détruire la fenêtre arrière. Rodolph s'abaissa aussitôt, prit de panique. Il ne savait que faire. Dans sa grande peur, il cria :

Protégez moi, protégez moi !

Avec ses mots, il mit ses main sur la veste du Général et le secoua.

Arrivé au SGC : 06/10/2005

Le voyage en avion avait été pénible, même en première classe. La variation de pression atmosphérique s’était fait ressentir dans les tympans de Jack pendant tout le trajet, jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Des boules quies spéciales avaient été conçus pour ce genre de chose, capable de réguler la pression pendant le décollage et l’atterrissage d’un avion, mais Jack avait refusé d’en prendre, lui qui autrefois était un grand pilote de chasse avant de perdre une partie de sa jambe. Son honneur lui interdisait de prendre ce genre de truc, et il avait eu tord…
Il avait fait passer un sale moment à Layer, lui racontant d’un narcissisme exagéré toutes ses anciennes missions glorieuses. Le civil allait au clash mais au fond, le Général s’en foutait. Il avait vécu des choses sur des autres planètes que lui ne verrait jamais, et il espérait le rendre jaloux comme ça. C’était tout ce que méritait Rodolph Layer, si habitué à rabaisser les autres dans son estime. Puis O’Neill lui rejoua quelques épisodes des Simpsons qu’il connaissait par cœur, jusqu’à ce que l’homme à lunette ne s’endorme sur son siège, la joue collée contre la vitre du passager.

Plusieurs heures plus tard, Layer se réveilla quand Jack lui asséna un gentil coup de coude. L’avion était en train d’atterrir. La pression variait constamment au fur et à mesure qu’il perdait de l’altitude et les oreilles du Général continuaient de bourdonner.
L’appareil arriva enfin au sol, sous le ciel grisâtre de Washington D.C. Ils descendirent par les escaliers et Jack ferma les boutons de sa veste, accueilli par un léger vent frais.

« Colonel Davis, ravi de vous revoir. Félicitation pour votre promotion. »

Un petit compliment n’était pas de trop, dieu savait à quel point ils étaient rares dans une ville pareille. De plus, il s’agissait d’un vieil ami et Jack voulait montrer à Layer à quel point les deux hommes étaient proches, comme des frères.
Ils marchèrent jusqu’à l’entrée de l’aéroport où une voiture banalisée noire les attendait dans un petit parking VIP. O’Neill était un peu déçu, il aurait préféré avoir une limousine. Discuter avec le président des Etats-Unis d’Amérique n’était pas donné à tout le monde après tout.
Il ouvrit la porte et laissa entrer Layer en premier, avant de s’asseoir à son tour. Davis était devant placé devant lui et un jeune militaire faisait office de chauffeur. Un simple Caporal d’après les insignes qu’il arborait sur lui. Davis fit un rapide résumé de ce qui allait se passer. Ils auraient le temps de finir leur préparation en route et Layer ne rata pas l’occasion pour lancer une pique verbale au Général.

« Ne vous inquiétez pas Layer… Je sais que ma seule présence ici vaut bien mieux que vos paroles. » Il lui rendit un sourire moqueur, jetant de temps en temps un coup d’œil sur l’extérieur.

« Plus sérieusement, c’est loin d’être gagné... A Washington, tout s’échange, tout se négocie jusqu’au moindre compromis... On n’a vraiment rien sans rien, vous êtes bien placé pour le savoir mon cher. » Dit-il en s’adressant à Layer.

« Je déteste cet endroit. »

Jack se perdit dans ses pensées, observant la route qui défilait. Il n’avait ni peur ni honte de ce qu’il disait. C’était le lieu de culte pour sénateurs infâmes et avare de pouvoir. Si le Capitole était toujours, sur la forme, l’emblème et le symbole d’une politique américaine puissante et pure, dans le fond elle restait puissante mais n’était pas aussi « clean » qu’elle le laissait paraître. Le pouvoir et l’argent pouvaient transformer n’importe quel homme qui passait ici.

« Attention, un piège ! »

La voix du Colonel Davis le sortit de ses pensées. La voiture venait de freiner subitement et d’autres véhicules arrivèrent autour d’eux pour les encercler et leur barrer la route. Plusieurs balles traversèrent les vitres, qui se brisèrent en mille morceaux. Il y eut un bruit sourd suivit d’un « poque », probablement une tête qui n’avait pas échappé à l’un des tirs ennemis. Ce n’était pas celle d’O’Neill, ce dernier s’était baissé dans un rapide réflexe. Il leva le regard et vit le Caporal qui était au volant, cloué sur son siège avec la tête en arrière, une marée de sang s’échappant du trou qui venait de se dessiner en plein milieu de son front. En temps normal, si Jack avait vu cette scène dans un film, il aurait pété de rire face à cette vision de mort et de sang. Mais là c’était bien la réalité et cette tête aurait pu être la sienne. Tout n’était qu’une question de chance et de détail. Rapidement, les coups de feu vinrent remplacer le bourdonnement qu’il avait dans les tympans depuis son périple en avion. Un mal pour un bien…

Quelqu’un le prit par la veste et lui secoua le bras. C’était Layer, complètement hystérique avec ses lunettes tordues sur le nez. O’Neill analysa vite fait la situation alors que d’autres balles continuèrent de cribler le corps du défunt Caporal. Davis, lui, semblait encore bouger et avait ouvert la boîte à gant, sûrement pour prendre une arme. Jack décida de lui laisser les mecs de devants, lui irait s’occuper de ceux de derrière.

*J’ai toujours dis que c’était une ville de merde !*

Le Général grogna longuement, somma à Layer de se calmer et de rester tête baissée, et releva son bas de pantalon, où un Steyr m était accroché à sa jambe de fer. Plutôt pratique comme cachète. Jack s’empara du semi-automatique et se prépara à niquer ceux qui osaient l’affronter…

Arrivé au SGC : 02/08/2006

Cette journée qui devait être l'une des journées les plus importantes de Davis et du SGC, était en train de tourner au véritable cauchemar, dans une situation qu'on ne voit que dans les films. Et pourtant, cette fois, Paul n'ait pas devant la télévision, ni même en train de rêver...non, il est bien dans cette voiture qui se fait prendre d'assaut, à Washington.

Et bien que le Lieutenant-Colonel venait de sortir un 9mm de la boite à gang et que visiblement le Général avait lui aussi une arme, ne suffirait pas à les sortir de là. Trop d'ennemi en face d'eux et surtout, ils n'ont pas l'occasion de sortir de la voiture, ils serrait encore plus tiré comme des lapins. Leur seule chance est d'attendre l'intervention de la police. Police qui est forcement jamais là quand il faut. Et pour cloué le tout, le chauffeur de la voiture venait de se faire buté d'une balle dans la tête. Ce n'était peut-être qu'un Caporal, mais un Caporal que Paul respectait, un Caporal donc Paul avait confiance, pour tous dire, c'est avec cette homme que Davis travailler à chaque fois qu'il venait dans la Capital Fédéral.

Avec son 9mm en main, Paul visa à l'avant de la voiture. Le petit calibre qu'il avait entre les mains ne lui laissait pas de grande opportunité, mais il fessait tous ce qu'il pouvait. L'officier fût cependant prit d'un sursaut quand il entendu Rodolph Layer demander de le protéger. Paul se dît que cette homme était visiblement atteint et au bord du gouffre. Tous en tirant, Davis sorti de la boite à gang un second flingue. D'un geste rapide, il le tendit à Layer. Le commandant du SGC mit visiblement du temps à le prendre, mais fini par le prendre. Paul se demanda l'espace d'une seconde si c'était une bonne idée, mais dans la situation actuelle, il n'avait pas d'autre choix.

La police ne devrait pas tarder, tenez bon.

Cette phrase était à l'attention des deux hommes à l'arrière de la voiture, bien plus pour Layer que pour O'Neill. En effet, Davis savait que le commandant du SGC était plus fragile mentalement et qu'il avait besoin d'être rassuré.

Avec son arme, Paul venait de touché l'un des deux hommes de la voiture devant lui. Mais dans ce geste, le gradé venait de se prendre une balle dans l'épaule gauche. Un coup qui le fît crié de douleur. Ce n'était pas dans l'habitude de Davis, mais là, il venait de prendre un sacré coup.

Arrivé au SGC : 20/06/2009

Le commandant du SGC continuait de crié et de s'agitait. Une telle situation ne lui était jamais arrivé et pour dire, rien que dans les films, Rodolph ne supportait pas se genre de situation. Il faut dire qu'il y a une raison : Layer ne supporte pas la vue du sang...même à la télévision. Autant dire un gros problème, surtout à l'heure du piège dans lequel il venait de tomber.

Bien qu'il était prit d'une grande panique, Layer mît son cerveau à réfléchir et comprit rapidement qu'un piège était une chose fort logique, surtout si il est orchestré par le NID. Bien entendu, qui en voudrait à un Général et un diplomate, sans être au courant du projet porte des étoiles. Et surtout, la visite de Layer pouvait changé à tous jamais le destin de l'organisation gouvernementale du NID. Rodolph fût remit dans le combat par l'intervention de Davis, qui lui tendit une arme. Le commandant du SGC regarda l'arme pendant plusieurs secondes au milieu de champ de bataille. Après une hésitation, Rodolph tendit la main droite et prit l'arme, sans réelle conviction.

Le bruit des balles et des impacts autour de lui, lui était devenu égale. Comme si il ne voyait rien. Il était subjuguer par une seule chose : le 9mm. Non, ce n'était pas le 1er qu'il avait dans les mains, mais le 1er qu'il avait le droit d'utiliser Oui, Rodolph n'avait jamais utilisé d'arme, mais visiblement, cela n'avait pas l'air difficile. Et puis, pour sauver sa peau, le membre de la commission international de surveillance ferrait n'importe quoi.

Rodolph prit donc son courage à deux mains, non, il ne pouvait laisser O'Neill et Davis se battre seuls. Il se releva donc doucement et à peine passa t-il, quelques centimètres de sa tête, au endroit de la voiture, où se trouvait avant des fenêtres, Layer était prit pour cible. Une balle passa tous prêt de lui et la senti passé durant un long moment. Rodolph avait eût le temps de voir, les deux hommes sur le côté gauche. Visiblement, c'est homme s'approchait de la voiture. Que voulait-il ? Alors qu'un des deux hommes allait ouvrir la porte, Layer se releva et cria :

Nooonnnn !!!!

Layer appuya sur la gâchette, fermant les yeux. Dans la chance qu'on peut qualifié de débutant, Rodolph toucha l'homme le plus prêt. L'avait-il tué ? Il n'en avait la moindre idée. Après deux balles tiré, il avait cesser de tiré. Lorsqu'il ouvra les yeux, il vit le deuxième homme, juste devant lui. Layer appuya sur la gâchette dans un réflexe sorti de nul part, mais rien ne se produisit. A ce moment là, il reçu un coup dans la tête. Le coup assomma presque le commandant de la base, qui, en surpassant ses forces, tiré une nouvelle fois, la veste d'O'Neill.

N'ayant plus trop de choix, Layer se releva et sorti de la voiture. Dans cette effort, presque surhumain pour lui, il prit une balle dans la jambe gauche, qui le fît tomber au sol. Dans sa chute, tous les documents qu'il avait prévu pour le Président tombèrent au sol, tous comme la clé usb.

En étant au sol, Layer pût voir qu'il avait effectivement tué l'homme sur qui il avait tiré. Ceci lui fit un grand choc mais également une fierté. Après tous, il avait peut-être une force, une réelle force. Dans une énergie du désespoir, Layer se releva et se jeta aussitôt dans la voiture. Dans cet action, Layer allongea sa main droite et poussa le Général pour qu'il fût à couvert. Grâce à sa, il évita à O'Neill de se prendre une balle, mais malheureusement, lui se la prit, dans le haut du dos. Layer s'écroula aussitôt, les yeux fermait.

Était-il mort ? Lui même n'en savait rien...mais il était en train de revivre un épisode de sa vie...le jour où il avait été chargé de nommé le Colonel O'Neill, Général et commandant du SGC. Oui, Layer venait de donner sa vie pour celui qui avait été son rival, mais aussi son idole. Avant de perdre connaisance, Layer avait regarder Jack dans les yeux, comme lui demandant «pardon», mais aussi «bonne chance». Rodolph le savait...il ne pouvait plus rien, mais ne voulait pas donner sa vie pour rien. Mais O'Neill n'est pas rien...et si il l'aurait pût avant, il lui aurait donner sa vie.

Arrivé au SGC : 06/10/2005

Jack en comptait moins d’une dizaine. Il ne pouvait pas voir leur visage, gardant la tête baissée la plupart du temps. La voiture était assez large mais les mouvements à l’intérieur étaient limités, surtout pour quelqu’un qui possédait un handicape à la jambe. Des bouts de verres volaient un peu partout et les suspensions du véhicule cédèrent sous les tirs ennemis. Finalement, ne pas avoir pris de limousine avait été une bonne idée.
Armé de son semi-automatique avec un seul chargeur sous la main, le Général leva la tête pour apercevoir des formes, des silhouettes d’hommes planqués derrière leur voiture. Ils étaient armés d’armes de guerre à en juger la cadence des tirs. Cela ne laissé que peu d’espoir pour les hommes du SGC et à vrai dire, Jack ne se voyait pas sortir vivant de cette situation. Le Colonel Davis informa que la police ne tarderait pas. Réelle info ou simple intox pour donner un peu d’espoir à ce pauvre Layer ? Il n’en savait rien et préféra ne pas s’attarder là-dessus.

« Qu’ils aillent se faire foutre !! » Grogna Jack qui ouvrit la porte près de lui. Celle-ci fut criblée de balle. Il profita de cette faible diversion pour se pencher sur la plage arrière de la voiture et tirer trois balles. L’une d’elle détruisit la vitre du véhicule ennemi, une autre s’enfonça dans la carrosserie et la dernière toucha finalement l’un des hommes.

Puis il se rebaissa, laissant s’abattre au dessus de lui une pluie d’acier. Quelqu’un en face possédait un pistolet mitrailleur, ça s’entendait… Un cri attira son attention et O’Neill aperçut Davis devant lui, se tenant l’épaule, la main ensanglantée.

« Ca va tu t'en sors ??!! »

Pas le temps d’écouter ses ronchonnements que Rodolph s’invita à la petite partie, contre sans grès, armé d’un 9mm. Il tua quelqu’un, du moins c’est ce que Jack crut voir de là où il était, juste avant de repérer la forme de deux autres gars fonçant droit sur eux dans le but de les massacrer à bout portant dans cette putin de voiture. L’un des mec se dirigeait vers son côté, l’autre du côté de Layer. Il laissa ce dernier se débrouiller seul et s’occupa d’accueillir le pauvre type qui s’approchait de sa porte, continuant de mitrailler le coffre dans l’espoir que les balles passent à travers, sans doute.
O’Neill se tendit horizontalement sur la banquette et tira deux balles, dans le cœur puis dans la tête de l’homme, qui dansa sous l’impact des balles avant de s’écrouler lourdement au sol.
Puis un gémissement venant de Layer le fit se redresser pour s’occuper de l’autre type, tirant une balle qui lui traversa la carotide. Tout ça lui rappelait sa lointaine jeunesse où il jouait dans le 4x4 de son père avec un bout de bois faisant office de fusil. Le gosse qu’il était ne se lassait pas de monter dans le véhicule et de se battre contre des ennemis imaginaires, rampant sur la banquette, zigzaguant entre les sièges avant et arrière, et ouvrant toutes les portes pour viser et tirer de tous les côtés.
C’était la belle enfance… Celle dont il en avait oublié le goût mais pas les souvenirs.

« Hey ! Reviens p’tit con !! »

Layer s’était subitement levé pour sortir de la voiture. Etait-il devenu fou au point de vouloir fuir et d’attirer toutes les balles vers lui ? Il s’en prit une d’ailleurs, en pleine jambe. O’Neill profita de cette diversion improvisée pour se relever et tirer quelques balles, mettant à terre un autre homme sans être sûr de l’avoir bien tué. De là où il était, Jack crut même entendre ses cris de souffrance et sa voix puéril en train d’appeler sa mère en hurlant au secours.

« Layer ! » Le civil ramena son cul dans le véhicule et poussa Jack, qui n’avait pas compris l’utilité d’un tel geste au début.

Un ennemi venait de sortir de sa cachète avec une arme automatique, vidant son chargeur sur la voiture. Une balle perdue atteignit l’homme du CIS dans le dos. Un tir fatal, O’Neill en avait bien peur. Le monde s’arrêta de tourner quand il se rendit compte que cette balle lui était destinée… Layer lui avait sauvé la peau mais se retrouvait maintenant avec un trou dans le dos et dans la jambe.
Jack tenta de riposter mais à peine risquait-il de lever la tête qu’il pouvait se retrouver avec un projectile d’acier entre les deux yeux. Il essaya de trouver une solution, d’attendre un miracle ou quoi que se soit qui les sortirait de là…

« Davis ?! Layer est touché ! »

Pas de réponse de la part du Colonel, qui avait ses propres soucis à l’avant du véhicule. Jack regarda Rodolph, qui avait perdu ses lunettes et qui affichait un regard plein de rédemption à l’égard du Général. Il n’avait jamais apprécié le civil mais de là à souhaiter sa mort, surtout qu’il venait de lui sauver la mise…
C’était vraiment une ville pourrie.
Le regard de Layer semblait être perdu, vague et baignant dans un infini lointain. Le genre de regard que lançait inconsciemment quelqu’un qui allait bientôt y passer.

« Merde ! Tient bon ! »

Jack retourna Layer sur le ventre et déchira son uniforme militaire pour le foutre en boule et le presser contre la blessure de son collègue. C’était tout ce qu’il pouvait faire. Il reprit son Steyr et envoya quelques balles par-dessus les sièges arrière, sans grand succès.
Ils allaient tous y passer… Layer, Davis, lui… Leur histoire allait se terminer maintenant, dans cette voiture, à Washington DC…
Quelle fin héroïque…

Ce n’était qu’une question de temps.

Arrivé au SGC : 02/08/2006

Combien était-il ? Paul n'en avait aucune idée, mais une chose pour lui était sur : un gros paquet ! Il avait jusque la dénombrer pas moins de 6 hommes sortant de trois voitures. En bon mathématicienne, il se dît alors qu'il devait y avoir que deux hommes par voiture. 4 voitures, soit 8 hommes, mais cela ne reste que de la théorie, mais surement la bonne. Au vue de ce qu'il avait descendu ou juste gravement touché, ne voyant presque rien de l'extérieur de la voiture, Paul en avait presque fini avec les siens.

Bien qu'il était concentré à l'avant du véhicule, Davis avait tous de même une oreille jeté à l'arrière de véhicule. Rapidement, il entendu la phrase du Général lui annonça que Layer était touché. Il n'était donc plus que deux, la partie était en train de se resserrer. Pour ajouter un peu de piment à la situation déjà catastrophique, la balle qu'avait reçu le Lieutenant-Colonel dans l'épaule gauche, le fessait de plus en plus souffrir.

Le temps de mettre son dernière chargeur dans son 9mm, le militaire tourna la tête sur la banquète arrière du 4x4 et vit le corps de Layer. Etait-il mort ? Difficile à dire, mais une chose était sur, il avait combattu jusqu'à la mort et montrer un courage ou d'autre ne l'aurait pas eût. Le commandant du SGC venait de gagner l'admiration de Davis.

Cette admiration ne servirait pas à grand chose si Layer y passer ou bien Davis et c'était une chose qui semblait de plus en plus probable. Ne voyant où il tirait, Davis utilisé pas mal de balle sans rien touché. Mais il n'avait pas d'autre choix. De temps à autre, un cri de douleur vient lui confirmer l'atteinte du cible. Même si ce n'est pas mortelle, c'est toujours cela de prit qu'il se dît.

Le Général qui se trouvait derrière lui semblait également se défendre avec tous ce qu'il pouvait et lorsque celui-ci fît des mouvements, Paul pouvait les sentir à travers le siège, qui devenait maintenant une ruine. Alors qu'il se concentra sur l'avant du véhicule, une balle vient traversé le dos de son dossier et terminer dans le bas du dos du Lieutenant-Colonel, qui poussa de nouveau un cri. Tous son corps parti en avant mais fut retenu par la ceinture de sécurité que Davis n'avait pas eût le temps de retiré. La ceinture ne fessait pas que retenir Paul, elle était également en train de l'étouffer. Davis essaya bien de se débattre, mais il n'arrivait presque plus à bouger. Il ne pouvait compter sur l'aide de personne. La mort semblait proche de lui, mais ce n'est pas pour autant qu'il la voulait maintenant. Avec le peu de force qui lui resta, il tira deux balles dans lanière de la ceinture, qui ne tenait plus qu'a un petit fil. Avec le poids de l'officier, la ceinture céda.

Davis souffrait le martyr mais pourtant il ne voulait pas céder, il ne voulait pas laisser le Général, son vieil ami, seul. Il allait y passer, mais il devait vivre encore un peu. Ses yeux se fermait doucement, mais Paul se redressa. Et pointa son révolver vers deux ennemis sur son côté droit. Davis tira sur le premier et le toucha dans l'épaule droite. Visant le deuxième, il appuya sur la gâchette, mais rien, a part le bruit d'un chargeur vide. Paul n'avait plus de balle. Non, il n'allait pas se dégonfler, il affronta du regard l'homme qui pointer son arme sur lui. Il vit le coup partir et la balle arriva juste en dessous de sa clavicule droite. Davis s'effondra cette fois, ses yeux se fermèrent. Mais un bruit vient le réconforter, il entendait les sirènes de la police. La fin du cauchemar allait s'arrêter. Paul ne tiendrait pas jusque là, il le savait. Ses forces quittaient son corps. Il n'avait plus l'impression de vivre, mais pourtant, il sentait toujours les mouvements du Général au travers du siège. Il aurait aimé l'aider d'avantage, mais il ne le pût, il est impuissant et inconscient...

Arrivé au SGC : 06/10/2005

Jack ne cessait pas de tirer, balle par balle et d’une précision extrême. Il était plutôt fier de lui, cela faisait un moment qu’il n’avait pas participé à une fusillade aussi direct. Ca ne l’avait pas manqué mais le fait de savoir qu’il avait toujours de bons reflexes le rassurait quelque peu sur la situation.
Cependant, un « clic » lui annonça qu’il n’avait plus de balles dans le chargeur. Et merde ça y est, c’était la fin. Il pensa un instant à son fils Charlie, qu'il apercevait déjà de l'autre côté du rivage... Davis lui luttait comme un rat dans son trou et se retrouva face à la fatalité quand il n’eut plus de munition lui aussi. Abandonné par ses forces, le Colonel fut touché une nouvelle fois, le propulsant au sol.
O’Neill avait vu ça de nombreuses fois dans sa carrière et il était quasiment sûr que Davis et Layer étaient morts. Il pensa que son tour viendrait quand soudain, une sirène de police se fit entendre au bout de la rue. Un espoir surgissait, et mieux vaut tard que jamais... Les agresseurs commencèrent à cesser le feu et à paniquer, rentrant dans leur véhicule pour prendre la fuite.

« Bande d’enfoirés ! »

Jack sortit de la voiture et voulut courir après eux pour les capturer et les interroger, mais sa jambe de fer le ramena à la réalité. Il n’était plus le même homme qu’avant, sa condition physique ne lui permettant plus de faire ce genre de chose.
Il trébucha contre le rebord de la voiture et se vautra par terre, sur le bitume humide de la route. Il grogna de douleur, certain de s’être fait mal quelque part, et regarda impuissant les assassins s’enfuir au loin, à l’opposé des forces de polices.
Le Général se releva difficilement et attendit d’être sûr d’avoir affaire à des flics avant de leur parler.

« Rattrapez-moi ces hommes ! Et appelez une ambulance !! »

Il tourna son regard vers les corps de ses deux collègues. Davis bougeait encore un peu, ce qui tenait du miracle. Jack s’approcha de lui et lui fit de l’espace, faisant un garrot là où une balle s’était logeait. L’homme perdait beaucoup de sang, encore plus que Layer. Pour le petit entretient avec le président, c’était râpé…
Un peu plus tard, les deux hommes furent emmenés par les ambulanciers. La police lui annonça que les agresseurs s’étaient fait la male et étaient sortis de la ville.
O’Neill quitta Davis, qui fut emmené sur un brancard, et s’approcha de l’un des cadavres ennemis qui avait reçu une balle en pleine tête. Comme tous les autres, il n’avait aucun papier d’identité sur lui et était d’origine asiatique, probablement un immigré habitant illégalement aux States. Il avait du être attiré par des liasses de billets venant d’hommes puissants pour vouloir s’attaquer à eux de cette manière, avec autant de puissance de feu.
Jack n’était pas dupe et il comptait bien régler cette affaire… Dans le sang, s’il fallait.