Il lui répondit, qu'il avait passé de nombreux mois dans hôpital, cela en se refermant sur lui, comme si il essayait de retenir quelque chose. Son corps, sa tête, son visage, ses yeux, tout chez lui était renfermé et fuyant. En effet, il lui expliquait que ça faisait remonter des choses et que ça le mettait dans un état moralement mauvais.
Ce qu'on pouvait voire dans son regard et son comportement était plus qu'un coup de cafard. On pouvait voire rien qu'en le voyant l'intensité de ce qu'il se passait dans sa tête.
Elle le regarde lui parler, elle voit qu'il regarde les gens qui passe comme désemparé, spectateur incapable d'un geste forcer de constater ce qu'il se passe devant lui.
Pour ne gêner personne et être plus au calme, elle lui répond

Moi, je suis la nouvelle médecin biologiste. Mais que diriez vous qu'on se trouve un endroit plus calme, et pour ne pas gêner.

Dit elle en se mettant en marche à la recherche d'une salle. Tout en lui demandant.

Bon! Et dans quel genre établissement vous avez séjourné?

Lorsqu'elle passe devant une salle vide sans trop de matériel, elle s'arrête et invite le soldat à entrer. Elle l'invite à entrer et s’installer, à s’asseoir sur le brancard sur le-quelle elle s'assoie aussi pour casser les "barrières" entre les deux militaire. Elle savait ce que certaines personnes disent et ressent dans un hôpital, c'est pourquoi elle dit les phrases suivantes. Tout en les adaptant à son interlocuteur et aux donnés qu'il lui avait transmit. Et surtout, chez cette personne, tout cela allait bien plus loin que de la petite angoisse ou de ce genre. L'homme devant elle avait plus l'air de présenter un choc post-traumatique ou quelque chose de ce genre.

Vous savez, et c'est d'autant plus vrai ici, on voit de tout dans un endroit comme ici. Cela va du bobo, à la pathologie plus lourde pour allé jusqu'au détresse vital. Mais pour la majeur partie du temps, ce n'est pas si grave.
Moi, dis elle d'un air calme et posé comme si elle regardait un océan
Je le vois comme un endroit où les personnes qui ont besoin d’aide, viennent en chercher. Puis reprit plus vivement
Et encore, tout est relatif, regardez vous...vous veniez pour un papier pas de quoi fouetter un chat... bon ok... à part quand une personne décide de s'occuper de vous, enfin...si vous le voulez bien...
Que diriez vous de vous débarrasser de tout ça...que feriez vous si un de vos camarade aurait besoin de votre soutien...

Dit elle calmement. Elle était bien décidé de ne pas le laisser ainsi et de mettre en route le processus qui l'aiderait. Elle ne pouvait de toute façon pas le laisser ainsi, ne serais ce que par son devoir. Mais ça allait au delà de ça, c'est humainement qu'elle ressentait le besoin de sortir ce jeune homme des ses anciens démons.

Vu sa manière de comporter et surtout de parler de l'établissement, je me doutais de la réponse que je venais d'entendre.

Je me doute...mais en général c'est pour trouver mieux ensuite...et si vous êtes devant moi, c'est que vous y êtes parvenu...du moins je l'espère...
Vous mauvais souvenirs, comme vous dites, sont donc lié à ce séjour...alors pourquoi cet environnement purement médical au sens physiologique du terme, vous met il mal à l'aise? Que s'y est il passé?

Bah oui tant pie, j'y allais direct ce coup là, je pensais qu'il en était capable même si il me semblait fragile.
Mon but pour le moment était d'essayer de le comprendre et lui faire accepter de l'aide, ce pourquoi j'avais de bon espoir car sinon il se serait déjà enfui depuis longtemps. Je répondis à son sourire

Je sourie lors de ses dernières paroles.
On pouvait sentir et de toute façon se douter ce qu'il se passait en lui.
On a tous notre passé et nos expériences, ainsi moi aussi, je me suis senti comme petite fille, en pensant ou voyant de gens de mon passé, alors que j'étais adulte depuis bien longtemps.
Alors pour le ramener à l'instant présent je lui touche le bras un bref instant en lui disant.

je le pense également. J'aime cette mentalités, il faut tout faire pour la garder

Un instant à la voire fixe comme ça, la surprise et la peur se lisait sur mon visage. En effet, j'avais peur qu'il soit rentrer dans un état de prostration intense, mais heureusement il n'en était rien. Et puis ça n'aurait pas collé avec ce qu'il venait de me dire et je me serais donc demandé pourquoi.

Mais son état ne cessait de s’aggraver, il fallait que j'arrive à le lancer dans un parcoure de soin alors que cela l'a apparemment beaucoup marqué, mais sans doute que le vrai problème est ailleurs. D'ailleurs lui même le reconnaissait, puisqu'il disait comprendre ce que je disais.

Donc premier défit le convaincre de se faire soigner et deuxième défit dans un cadre médical.
Car dans l'état où il était à cet instant je ne le laissais même pas quitter l’infirmerie.
Oui ça arrive de ne pas être bien, mais apparemment, chez cette personne cela allait au delà de ça.
Je lui répond en souriant

Je suis le le dr capitaine caitlin reid, mais caitlin ou reid ira très bien

En effet, même si caitlin aimait la rigeur, elle ne portait pas grand importance à tout cela en rapport direct et surtout dans ce genre de circonstance.