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Josh Reynolds---------------- ---------------- ----------------
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Arrivé au SGC : 13/01/2009
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| Sujet: MJ Embuscade - P2A-668 20.03.11 21:24 | |
| PJ : (Colonel) Boba Fett (Sergent-major) Annabel Spence (Soldat de 1ère classe) Mike Shirow (Soldat de 2nde classe) Jordan Lambert
PNJ : Gage (Lieutenant-colonel) Nielson (Major) Hatcher (Lieutenant) Gilmore (Sergent) Runyan (Caporal) Kelamis (Caporal) Monroe (Soldat de 1ère classe) Dunning (Soldat de 2nde classe) Merrick Nott Hopkins
>> 6 jours pour répondre <<
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Dimanche, dix heures du matin. Au SGC, pas question de repos. A l’arrivée en salle de briefing du personnel qui allait bientôt partir en mission, cinq hommes étaient déjà présents. Rodolph Layer, qui avait récemment pris le commandement de la base de Cheyenne Moutain, discutait activement avec un autre bureaucrate à l’écart des autres, loin des oreilles indiscrètes. Mais si le premier arborait encore quelques couleurs sur sa cravate, seule la chemise du second était blanche : un « man in black ». A la table de réunion était déjà assis un homme, mal rasé, visiblement fatigué, et entouré de deux militaires du SGC. Oui cet homme était un prisonnier, fraîchement sorti d’une sombre cellule du Colorado, et ses poignets, menottés, en étaient l’incontestable preuve. Et voilà alors arriver, déjà habillés pour la mission, les douze hommes et femmes qui avaient été désignés, et ce à l’heure convenue deux jours auparavant. S’ils ne connaissaient pas encore l’objectif qu’ils allaient devoir atteindre, ils n’allaient pas tarder à le savoir. En effet, voyant que tout le monde était arrivé, monsieur Layer sortit de son bureau et rejoignit ses subordonnés, suivi par le mystérieux inconnu.- Bonjour à tous. Bien, je vois que vous êtes à l’heure. Rodolph s’assit alors en bout de table, imité par l’autre bureaucrate, et fit passer toute une pile de dossiers identiques.- Il y a deux jours, à 18h30, la Porte des Etoiles de la base a été activée, événement aussitôt suivi par l’envoi d’un code GDO à l’ordinateur de la salle de contrôle. Ce code n’avait pas été utilisé depuis plus de deux ans. Néanmoins, si je vous ai fait venir, ce n’est pas pour vérifier la validité de ce code d’accès. Non, il est bon, et nous avons déjà vérifié l’identité du contact : il vient de P2A-668. Agent Riedel, je vous en prie.
Suite à cette proposition, l’inconnu se leva et se dirigea à côté du diaporama qui venait d’être lancé.- Je suis l’agent Andy Riedel. Je travaille pour le NID, qui comme vous le savez sans doute a connu pas mal de petits problèmes internes récemment… Malgré tout, avant de vous expliquer le but de cette réunion, il faut que vous sachiez que ces cellules terroristes ne concernent qu’une infime partie du NID, et que la majorité de l’organisation est intègre. En outre, elle a l’appui total du Président et la Conseil International de Surveillance approuve son maintient, et pour cause… Alors que la CIS a pour mission d’assurer le bon fonctionnement du SGC, le NID est censé palier à toute menace extraterrestre et… c’est pourquoi je suis là. Comme l’a dit monsieur Layer, le SGC a cette semaine été contacté par un peuple avec qui nous avions rompu toute relation suite à de fâcheux événements… Il y a deux ans, Leonis a en effet sombré dans une guerre civile après qu’une cellule terroriste née de notre organisation ait pris le contrôle de la planète. Un bain de sang a été le prix à payer d’une immense quantité de Naquadah dont nous n’avons jamais vu la couleur. Elle s’est simplement volatilisée. Bien sûr, lorsque nous nous sommes aperçus que Leonis ne nous envoyait plus les quantités habituelles de Naquadah, nous avons envoyé une équipe sur place. Cette affaire aura failli nous coûter deux hommes ; quant aux membres du NID responsables de la situation, ils ont tous été exécutés le jour même sur Leonis. Sur l’écran défilaient des photos aériennes prises avant la première mission de soutien : de vastes plaines, de hautes montagnes au Nord de la Porte des Etoiles, ainsi qu’un village où stationnaient deux camions militaires.- … Mais heureusement, pas tout à fait. L’équipe d’exploration a rapporté à la base un prisonnier que voici : l’ex-agent Gage. Allez-y, levez bien la main, Gage ! Que tout le monde puisse vous voir !… Bref. Si nous pensions que l’affaire Leonis s’arrêtait à ce massacre, de toute évidence nous nous sommes trompés. Il semblerait en effet que la cellule présente sur place, dont faisait partie ce cher Gage en tant que bourreau du peuple, ait aussi permis le vol de technologies aliens plus ou moins avancées. Où sont-elles ? Que sont-elles ? Combien y en a-t-il là-bas ? Nous n’avons aucune idée, mais c’est là qu’intervient notre invité. Enfin, comment l’a-t-on finalement su ? En fait, notre contact sur place nous a informés d’une nouvelle situation non seulement très embarrassante pour la Terre, mais aussi très dangereuse pour ce peuple. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un vaisseau s’est en effet posé près de leur nouvelle capitale, à trois kilomètres de la ville où vos collègues ont dû agir. De la description qu’ils nous en ont faite, c’est une race extraterrestre que nous n’avons jamais rencontrée. Potentiellement dangereuse ? Non, absolument pas : elle l’est totalement. Si le vaisseau est reparti de leur planète aussi vite qu’il était arrivé, ils ont cependant reçu un ultimatum : ils ont jusqu’à demain pour retrouver l’artefact qui leur a été volé et leur livrer, sinon il y a de grandes chances pour que ce peuple n’existe plus la semaine prochaine. Si on en croit leur récit, ces aliens seraient non seulement télépathes, mais en plus des sortes de… de… de quoi, déjà ?... Ah oui : de coqs humanoïdes, un peu à la façon du coq bleu et rouge dans le dessin animé et qui rit tout le temps, là… – Quelqu’un se souvient de son nom, d’ailleurs ?- Toujours est-il qu’il est de notre responsabilité de les aider, reprit Layer. La CIS pense que c’est l’occasion de renouer le contact avec le peuple de Leonis pour réinstaurer le commerce, et donc obtenir une quantité plus importante de Naquadah. C’est indispensable à la construction de nouveaux systèmes de défense comme le Dédale. - Ainsi, en plus de faire en sorte que Leonis soit débarrassée de ces nouveaux venus, Washington insiste pour que la menace soit clairement identifiée, et si possible neutralisée. Si vous pensez pouvoir remplir votre mission diplomatiquement, libre à vous, mais ce n’est pas l’objectif. Trouvez à quoi sert l’artefact qu’ils cherchent, mais surtout capturez l’ennemi. S’il existe des formes d’extraterrestres plus ou moins bizarres autres que les Asgards et qui plus est hostiles, nous avons besoin d’en connaître un maximum sur leur morphologie pour les affronter. Et pour ce faire, l’infirmier de 1ère classe Shirow vous accompagnera : si vous êtes dans l’impossibilité de ramener une de ces créatures ici, vous avez pour ordre de la disséquer sur place et de filmer l’autopsie. Le Dédale n’étant actuellement pas disponible, l’équipe du lieutenant-colonel Nielson et celle du major Hatcher vous couvriront. Quant à Gage, il vous montrera le chemin. - Les aliens arriveront sur Leonis demain. On peut supposer qu’ils se présenteront là-bas cette nuit, ce qui veut dire que vous avez la journée pour trouver l’artefact, organiser une défense efficace, et surtout mettre en place l’embuscade pour capturer l’ennemi. Comptez cinq kilomètres pour atteindre la principale ville Leonienne. Soyez prudents et discrets ; nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de personnel que mes prédécesseurs l’ont laissé faire. Rendez-vous dans la salle d’embarquement dans une demi-heure, le temps de réunir tout l’équipement dont vous aurez besoin. Une demi-heure plus tard, la Porte des Etoiles était en cours d’activation. Derrière la baie vitrée se tenaient Layer, l’agent Riedel ainsi que le général O’Neill, qui venait juste de les rejoindre. Les deux équipes de soutien, lourdement armées, étaient prêtes à agir, alors que Gage était étroitement surveillé par les militaires présents. Le vortex ouvert, le groupe traversa. Leonis. En cette matinée lumineuse la Porte des Etoiles resplendissait face aux montagnes. Les terriens eurent d’ailleurs tout juste le temps d’observer le ciel qu’un comité d’accueil leur souhaitait la bienvenue. Devant eux se tenait un homme ayant apparemment subi mille tortures par le passé, mais souriant. Il était entouré d’une dizaine d’hommes armés d’AK-47, amenés sur cette planète par le NID. Et s’il était ravi de voir que la Terre avait répondu présente pour leur venir en aide, il l’était beaucoup moins de revoir Gage, dont il se souvenait parfaitement. - Bienvenue sur Leonis ! Je suis le gouverneur Nott, chef du gouvernement Leonien depuis la fin de la guerre civile. Merci d’être venus, c’était inespéré. Quant à lui, continua-t-il en désignant Gage, méfiez-vous ; la dernière fois il a failli tuer deux de vos hommes. Pourquoi l’avoir donc amené ? Le fait qu’ils avaient besoin de Gage pour trouver l’artefact ne le rassurait visiblement pas. Il ne l’aimait pas, c’était certain. - De toute façon vous aurez bien du mal à trouver ce que les aliens cherchent. La « Nouvelle Leonis » est en ruines. En plus de ça il faudra faire avec l’animosité évidente du peuple de Leonis, qui vous considère comme directement responsables du désastre qui a sévi ces lieux. Il y a eu des centaines, voire des milliers de morts, et on a eu énormément de mal à nous relever de ce massacre. Bien sûr, il restait encore de nombreux miliciens de la Nouvelle Leonis après le départ de l’équipe du lieutenant Pierson. Comprenez bien notre situation : peu étaient enclins à vous voir remettre les pieds sur ces terres, et le fait que les terriens soient même après coup responsables de l’arrivée impromptue d’aliens ne fait que leur donner raison. Mais cette fois-ci, nous ne pourrons nous en sortir seul…Alors, arpentant le chemin escarpé menant au cœur des montagnes, Nott se mit à expliquer tous les changements provoqués par la cellule terroriste du NID, répondant en même temps à toutes les questions que posaient les terriens…
Dernière édition par Evans Dablord le 21.07.11 15:57, édité 1 fois |
| | | Invité ---------------- ---------------- ----------------
| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 21.03.11 8:36 | |
| Jordan était en service lorsqu'elle entendit son nom au travers des hauts parleur, elle ne fut pas mécontente de pouvoir quitter sa corvée de nettoyage des douches. Et oui, il en fallait bien pour faire le sale boulot, pas qu'elle avait désobéit et qu'elle était puni, non, juste qu'on l'avait assigné à cette tâche et franchement ce n'était pas des plus intéressant comme boulot. Elle aurait bien préféré surveiller une pièce, assister un scientifique ou même s'occuper du matériel mais ça.... vraiment. Bref, de toute façon elle venait d'être appeler et elle quitta immédiatement son poste pour se rendre en salle de briefing.
Elle pu voir des têtes qui ne lui étaient pas inconnues, d'abord des militaires qui travaillaient avec elle, des hauts responsables mais dans un coin des gens qu'elle ne connaissait pas du tout, sans oublier qu'ils étaient habillés d'une manière peu commune ici. Elle salua tout le monde et prit place, s'installant sur une chaise vide.
Surement qu'ils allaient partir en mission et cela la changerait, mais en même temps elle ne pouvait s'empêcher de penser à son frère qui lui manquait de plus en plus et cela était difficile à vivre pour elle. Elle n'aurait pas cru souffrir autant de ce manque.
Le directeur commença ses explications pour laisser ensuite s'exprimer un type du NID d'après ce qu'elle comprenait. Tout cela semblait intéressant, des vieux codes activés, une planète laisser aux mains d'une cellule terroriste et ce serait encore eux qui devraient y retourner pour se faire bien voir et peu être pardonner aux yeux d'un peuple blesser et déchirer à cause de gens comme eux. Même s'ils n'étaient pas de leur côté se serait difficile de se faire accepter et le peuple se montrerait surement très hostile et peu coopératif.
Jordan écouta tous ce qui fut dit sur la planète, les habitants, les circonstances et laissa les gradés s'exprimer, de toute façon elle n'avait pas vraiment son mot à dire et encore moins d'objections à exprimer. Lorsque tout fut terminer elle alla en salle d'armements pour se préparer et comme à son habitude pris le même matériel, c'est à dire gilet, ration de survis, armes de poings, armes automatique, un peu de C4 et tout le nécessaire du parfait petit soldat.
C'est donc parfaitement équipée et toujours prête qu'elle rejoignit les autres à la porte des étoiles qui s'activait déjà. Jordan semblait bien chétive avec autant de matériel mais il ne fallait pas se fier aux apparences.
"On va voir de quoi il en retourne."
Dit t'elle simplement lorsque le premier soldat passa la porte et qu'elle allait suivre.
Une fois de l'autre côté le spectacle fut pareil à la dernière fois qu'elle avait passée la porte. C'était vert, nuageux et montagneux. Jordan eut comme une impression de déjà vue, à l'exception près que le peuple de cette planète semblait quand même plus avancée niveau technologique. D'ailleurs elle remarqua l'ambassadeur et le salua simplement d'un petit mouvement de tête, vérifiant les alentours comme à son habitude et laissant les gradés s'occuper des relations inter planétaires.
Cette mission semblait assez simple au premier abord et cela fit sourire Jordan. Ils devraient juste faire attention et ne pas donner une mauvaise image pour ne pas augmenter encore la haine que devait avoir ce peuple contre eux. Trouver cet artéfact sans faire de vague et organiser une petite embuscade afin de revenir sein et sauf à la porte et surtout montrer au peuple de cette planète qu'ils ne leur veulent pas de mal et au contraire qu'ils veulent les aider. Les doigts dans le nez quoi ! Cette idée fit sourire Jordan car elle savait très bien que rien n'était jamais ce qu'il paraissait dans ce genre de mission.
"On y va quand vous voulez mon Colonel, rien à signaler de mon côté."
Jordan était prête pour la grande marche et les autres le semblait aussi d'ailleurs. Restait donc plus qu'à se mettre en route et le plus vite serait le mieux. |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 21.03.11 21:31 | |
| La salle de briefing, comme toujours. J’étais là, a attendre avec une douzaine d’autres soldats, que je connaissais tous pour la plus part, ayant déjà fait des mission avec eux ou en les côtoyant dans la base. De bon soldats, sans aucun doute. J’avais été prévenu il y a deux jours, un jeune lieutenant s’était présenté à mes quartiers une lettre à la main. Je l’avais ouvert et lu. Elle indiquait de se présenter à un briefing, sur ordre du d’O’neill. En fait, de Layer. Je n’étais pas franchement emballé pour accomplir une mission pour ce type, mais je n’avais pas le choix. Militaire signifiait de sacrifier ses droits pour préserver ceux des autres. C’est franchement con d’être militaire parfois.
* ’Culé d’Layer. *
Il y avait un mec pas franchement beau à voir, dans le genre clochard, assit à la table de la salle de briefing. Ou était ce gras du bide de bureaucrate ? Je le vis sortir de son bureau, suivit d’un autre gars en costard. Layer s’installa et commença son briefing. Il nous expliqua qu’il y avait deux jours, un vortex fut ouvert et un ancien code GDO fut utilisé. Puis il fit intervenir l’autre glandu en costard-cravate. Un gars du NID. Un connard en puissance en somme. Il nous expliqua une histoire de cellule terroriste qui avait prit le contrôle sur la planète d’origine du signal, il y avait deux ans. Cette histoire avait couter deux hommes et quelques tonnes de naquaddah. Surtout le naqquadah.
* Grmbl… *
Il nous fit défiler quelques photos représentant le coin. Un petit de Minnesota. Puis il enchaina sur une note positive, il avait réussi à faire prisonnier un gars du NID, le clochard assit à notre table depuis le début. Il avait fait des siennes sur la planète, mais il savait ce qu’il s’y passait. D’autant plus que des extra-terrestres coqhumanoïdes avait posé le pied sur cette planète. Layer s’empressa d’ajouter que de récupérer le naqquadah était vital pour la Terre. Comme d’hab. De plus, nous devions prendre contact avec la nouvelle race extra-terrestre pour les comprendre. Le briefing se termina sur cette note.
-« En voiture tout le monde… »
Je me levais, ne prenant pas la peine de saluer Layer ou son copain et je me dirigeais vers l’armurerie. La bas, je pris une M60 avec deux boites de munitions, un M9 et quatre chargeurs, un pain de C4, et tout le nécessaire pour le gilet d’assaut. Puis je filais à la porte pour décoller de cette base au plus vite. Une fois activé, je donnais quelques instructions à mes soldats et au clochard.
-« Restez sur vos gardes. »
J’armais ma mitrailleuse, puis je franchissait le vortex. Puis j’arrivais de l’autre coté. Là, un comité d’accueil nous attendait. Il était armé avec des AK-47. Soit nous étions dans les Balkans, soit la technologie russe s’exportait bien. Un gars s’adressa à nous et se présenta comme le gouverneur. Ils nous demanda pourquoi nous avions amené le clodo ici, je ne pu que lui répondre que nous avions besoin de ses connaissances. Le gouverneur nous expliqua brièvement la situation : des centaines de milliers de morts et ils nous tenait pour responsables.
-« On a l’habitude. Bon, par où on commence ? »
Pas que ça à faire, il y avait des objectifs à remplir. |
| | | Mike Shirow---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 24.03.11 11:25 | |
| Sur le vaste écran plat accroché au mur du réfectoire, un journaliste de CNN commentait les récentes attaques aériennes de la coalition internationale contre les forces libyennes de Kadhafi. J’en détachais mon regard morne pour replonger ma fourchette dans mes œufs brouillés, et jetais un œil autour de moi. Quelques soldats étaient attablés pour leur petit-déjeuner, dans une ambiance calme, propre aux dimanches d’astreintes où la base tournait comme au ralenti. Puis la télévision harponna à nouveau mon attention, enchaînant sur la situation des centrales nucléaires au Japon.
* Une belle journée dans un monde merveilleux… Joyeux anniversaire Mike ! * me dis-je dans une moue dubitative tout en engloutissant la moitié d’un pancake.
Convoqué pour un briefing de mission à 10h00, je gardai également un œil sur l’heure. Et lorsque ma montre indiqua 09:47, je rangeai prestement mon plateau repas vide et trottinai vers la salle de réunion, chassant d’une main les miettes qui auraient pu se coller sur mon treillis.
Arrivé sur place, je saluai l’ensemble des personnes présentes, hormis un prisonnier menotté, pour qui je me contentai d’un regard tant interrogateur qu’inquiet. Qu’est ce qu’on nous préparait cette fois ? Le briefing débuta, mené par Layer et un agent du NID, Riedel. Il était question de renouer des liens avec une planète, pourvoyeuse potentielle du précieux Naquadah, en les aidant à se débarrasser d’extra-terrestres inconnus mais hostiles.
« Si on en croit leur récit, ces aliens seraient non seulement télépathes, mais en plus des sortes de… de… de quoi, déjà ?... Ah oui : de coqs humanoïdes, un peu à la façon du coq bleu et rouge dans le dessin animé et qui rit tout le temps, là… » L’agent Riedel sembla chercher une ou deux secondes avant de nous demander: « Quelqu’un se souvient de son nom, d’ailleurs ? »
* Merde on est censé se battre contre… Woody Woodpecker ?!... Mais surtout pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me souvenir de trucs importants et que je me rappelle de ce foutu cartoon ?*
Je m’abstins cependant de donner la réponse à sa question, de peur de passer pour un retardé devant mes coéquipiers, préférant replonger le nez dans le dossier posé devant moi.
Layer reprit la parole : « Toujours est-il qu’il est de notre responsabilité de les aider. La CIS pense que c’est l’occasion de renouer le contact avec le peuple de Leonis pour réinstaurer le commerce, et donc obtenir une quantité plus importante de Naquadah. C’est indispensable à la construction de nouveaux systèmes de défense comme le Dédale. »
La Terre ou Leonis, pétrole ou naquadah, même combat. Incroyable qu’à travers toute la galaxie, les mêmes schémas se reproduisent. Que ce soit en Libye ou à des millions d’années lumière, on vire un dirigeant en place depuis des années devenu soudainement très gênant, sous prétexte d’aider et libérer les civils, mais on mets surtout la main sur les richesses naturelles. Quelqu’un a parlé d’intelligence extra-terrestre ? Un peu dans mes pensées, je n’entendis qu’à demi-mot la nouvelle tirade de Riedel, mais mon regard accrocha le sien quand je perçu les mots « connaître […] leur morphologie […]. Et pour ce faire, l’infirmier de 1ère classe Shirow vous accompagnera : si vous êtes dans l’impossibilité de ramener une de ces créatures ici, vous avez pour ordre de la disséquer sur place et de filmer l’autopsie. »
Mes yeux s’agrandirent sous la surprise. Je me sentis soudain comme totalement nu au milieu de tous. * Oh le beau cadeau d’anniversaire… une autopsie rien que pour moi…* « - Excusez moi mais… un médecin serait plus qualifié pour ça… Je ne suis qu’infirmier, pas toubib… » avançai-je. Mais devant les visages fermés des deux cravatés et l’indisponibilité apparente de médecin pour cette mission, je ne pus que me plier aux ordres. « - Ok… Je demanderai une formation accélérée en médecine légale avant de partir… » articulai-je. *… et en anatomie des gallinacés…* ajoutai-je pour moi.
Layer nous donna une demi-heure pour nous équiper et aller en salle d’embarquement. Pour ma part, je volais littéralement vers l’infirmerie. Evidemment, un dimanche, seul un médecin était de garde, mais pas sur place : seulement au téléphone. Je fouillai alors dans les dossiers et autres protocoles de soins mais ne trouvais rien d’utile. En désespoir de cause, je me rabattis sur Internet et mon ami Google. En quelques minutes, j’en savais presque autant qu’un légiste. Presque. Et en théorie seulement. Mais au moins j’avais les principes généraux en tête. Toujours à l’infirmerie où les minutes défilaient à une vitesse folle, j’attrapai un des sacs de soins, et en remplissait un autre avec différents flacons, tubes et autres outils de prélèvements et de mesures. Animé par une étrange idée, je piochai également dans la réserve de médicaments quelques ampoules de curares et de morphine. * Qui sait ? Ca marchera peut-être…* me dis-je. En effet si ces extra-terrestres avaient des synapses comme nous, peut-être pourrions nous en capturer un vivant et le ramener au SGC pour l’y étudier plus confortablement. * Quoi qu’en même temps, ils sont télépathes… Ca va être coton pour les surprendre…* Je couru alors à l’armurerie où j’enfilais un gilet tactique et optai pour un M4 avec cinq chargeurs supplémentaires de balles perforantes, un Zat’ à la jambe droite, et trois grenades offensives.
« - A tout hasard, vous auriez pas un pistolet genre à air comprimé, pour fléchettes anesthésiantes ? demandai-je innocemment au sergent armurier. - Ben t’as un Zat’, mon gars… - Oui mais si ils ont une espèce de bouclier d’énergie ou un truc heu… » mais à la façon dont il me dévisageait, je m’interrompis et filai sans un mot.
J’arrivai bon dernier en salle d’embarquement, au moment où les derniers chevrons de l’imposante Porte s’enclenchaient. L’agent Riedel m’interpella et me confia un petit caméscope numérique qui permettait selon lui plusieurs heures d’enregistrement. « - Un voyage, une autopsie, un caméscope… merci, c’est trop, vous me gâtez… » lâchai-je presque malgré moi. Le général O’Neill esquissa un début de sourire, mais devant les mines froides de Riedel et Layer, je rejoignis alors au trot l’impressionnant groupe qui traversait la Porte des Etoiles.
« - Ils m’ont filé un caméscope… on va pouvoir garder des souvenirs… » dis-je en plaisantant au premier soldat près de moi. Ce n’est qu’en tournant la tête que je m’aperçu que non seulement c’était une femme, mais aussi que je ne la connaissais pas. Elle avait attaché ses longs cheveux bruns-noirs derrière sa tête, dégageant un visage doux et volontaire aux yeux perçants en amande. Bien que ses petites épaules paraissaient bien trop chargées, elle gardait un pas léger et vif. « - Malgré tous les balaises de l’équipe, on dirait qu’on est les deux seuls à porter tout le matériel » dis-je dans un sourire. « Je m'appelle Mike... Prête pour cette mission ? » balbutiai-je tout en me disant que c’était certainement une des questions les plus stupides lors d’un départ en mission.
« - Restez sur vos gardes. » ordonna le colonel Fett en faisant passer son regard sur nous tous. Je ne saurai sans doute jamais si c'était pour nous faire taire ou pour que le groupe se concentre sur la mission. « - On va voir de quoi il en retourne. » répondit simplement Jordan Lambert. Et elle disparut avec la troupe à travers la Porte des Etoiles.
Notre arrivée sur Leonis ce fit face à de majestueuses montagnes, qui nous accueillirent sous un ciel radieux, ainsi qu’une dizaine d’hommes, armés de… AK-47. *Incroyable… Même s’ils sont un peu plus avancés que nous technologiquement, ils utilisent des armes terriennes… Est-ce qu’on n’est bon qu’a semer la destruction ? *
Les gradés parlèrent un moment avec un dénommé Nott, gouverneur de la nouvelle Leonis, pendant que le groupe se déployait autour de la Porte, tout en vérifiant les alentours. Le colonel Fett, toujours prompt à l’action, coupa court aux palabres en lançant : « On a l’habitude. Bon, par où on commence ? », visiblement pressé d’en finir. Notre escouade s’ébranla alors, à travers une vaste plaine herbeuse. Profitant du calme de notre progression, j’approchais le gouverneur Nott et lui demandai quelques précisions sur ces étranges extra-terrestres. Même le plus infime détail pourrait faire la différence…
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| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 24.03.11 13:25 | |
| 9h45 et toujours au lit ... De toute manière, qu'avait-elle d'autre à faire en attendant le briefing ?? D'ailleurs, elle ne comprenait toujours pas pourquoi Layer l'avait affecté à son service et l'envoyait déjà en mission à travers la galaxie. Peut-être pour la réintégrer auprès des militaires et ainsi pouvoir en dire plus sur chacun. Bref, il était peut-être temps de se lever, il lui fallait bien 10 min pour rejoindre la salle. D'un coup, les draps se levèrent, la tête blonde se redressa et la forme mince, évolua dans la pièce restée sombre. En deux temps trois mouvements, le pantalon et le t-shirt était mis, le chignon mal fait était tout de même en place. De toute manière, elle n'allait pas à un concours de mode n'est-ce pas ? Annabel ouvrit donc la porte de ses quartiers et s'en alla vers la salle de briefing, les yeux encore groguis et refusant nettement de laisser passer la lumière pour voir où elle allait.
Bref, la jeune femme finit tout de même par arriver en même temps que tout le reste des convoqués. Beaucoup d'hommes, bien, elle préférait la compagnie des hommes. Par contre, beaucoup de gradés au-dessus d'elle, elle ne pourra pas faire tout ce qu'elle voudra et quand elle le désirera. Elle remarqua alors un homme, en piteux état, assez et bien entouré. Ben, avec un p'tit coup d'eau et de ciseaux, il serait plutôt bel homme ... Quoi ?? Alors parce que il s'agissait d'un prisonnier, forcément, il fallait pas lui parler ?? Bah, elle voulait s'amuser un peu, rien de mal à ça non ?? En tout cas, ce cher Rodolph commença à parler et laissa rapidement la parole à un pingouin, ouais, tous habillés pareil, brassant beaucoup d'air et criant énormément mais ne faisant pas grand chose au final. Au lieu d'écouter attentivement ce que disait l'homme, Annabel laissa son regard divaguer sur ces collègues. Elle reconnut le Colonel, surement le chef de la mission, puis regarda un à un les autres. Pas mal, ce serat une agréable mission en fin de compte. Et puis elle pourrait en commander deux-trois apparement, bien pour s'amuser un petit peu.
Bon apparement, une mission de diplomatie sur fond de reconquête et bottage de cul plumé. Elle n'aimait pas la diplomatie, la dernière fois qu'elle avait essayé, elle s'était pris un coup de genou dans la tête, s'était réveillé 3h après avec un genou en moins et avait finit par se faire capturer par l'ennemi. Cette fois, elle se tiendrait à l'écart quand même, dans le doute ... Les costumes-cravates finirent par se taire et tout le monde sortit tranquillement de la salle. C'était le moment de prendre le matériel. Annabel suivit le plus gros du flot en direction de l'armurerie. Avant d'y pénétrer, elle s'arrêta aux vestiaires, prenant une veste et changeant ses rangers. Rien qu'à entendre les bruits dans le couloir, la plupart avait finit de jouer à Rambo et s'en allait gaiement vers la salle d'embarquement. Bien, elle pourrait faire son shopping plus tranquillement. Ni une ni deux, elle se trouvait dans l'armurerie, remplissant les multiples poches de son gilet tactiques de pain de c4, détonateurs à distances et chargeurs pour P90. Pas besoin de beretta, elle préférait désormais son zat fétiche, trouvant très joyeusement sa place dans le holster de sa cuisse droite.
Plus que 10 min pour faire le trajet jusqu'à la porte. Facile. Néanmoins, elle prit bien son temps, laissant son esprit divagué sur les possibles visages qu'elle allait pouvoir croiser, des rencontres qu'elle pourrait faire. Comment ça en manque ?? Une jeune femme seule et solitaire n'a besoin de combler aucun manque, juste de s'amuser un peu, selon les occasions qui se présentent. Bah, le chemin fut vite fait et elle reconnut tous les visages déjà croisés au breifing. Elle remarqua alors dans un coin de la salle, l'infirmier qui s'était exprimé lors de l'exposé et l'autre jeune femme du groupe. Le p'tit essayait-il de draguer ?? Bref, elle finit par suivre le mouvement, les mains posées sur son P90, lui-même attaché à son gilet tactique. Néanmoins, avant de franchir la porte, elle ne put s'empêcher de regarder Layer derrière sa vitre et de lui faire un signe de la main. Ironique ...
Lumière artificielle - Jour, Beton - Nature, ça lui faisait toujours aussi bizarre ces contrastes de part et d'autre de la porte. Bon, un comité d'accueil, elle allait laisser les autres se débrouiller avec. Pour sa part, elle allait rester à côté de l'anneau et guetterait les alentours. On ne sait jamais, au cas où si un coq taille humaine allait montrer le bout de son bec. Elle se demanda alors si cuit, ils auraient aussi le goût poulet ... Tout le monde était rassemblé, comme une masse compacte, elle préférait rester sur ses gardes à l'arrière et puis de toute manière, la voix du colonel était assez forte, elle entendrait bien ses ordres de là où elle se trouvait. |
| | | Josh Reynolds---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 24.03.11 22:52 | |
| Escorté par les leoniens, l’équipe terrienne progressait à bon rythme vers la principale ville, et quasiment la seule, du peuple de Leonis. S’il aurait été judicieux de surveiller la Porte des Etoiles afin d’éviter toute surprise lors de leur départ de la planète, il n’en était pour le moment pas question : étant donné la distance qui séparait la Porte de leur destination, il valait mieux rester groupé. Après tout, ils ne savaient pas à quoi ils avaient affaire… Cette question était justement celle qui tracassait l’infirmier Mike Shirow. Etant militaire, il devait se plier aux décisions de ses supérieurs, fussent-elles irrationnelles, et elle l’étaient cette fois-ci en partie : jamais Mike n’avait été qualifié pour une autopsie grandeur nature, et en solo. Aucun médecin pour les accompagner, aucun soutien aérien face à ce qui les attendait… Ils étaient définitivement seuls, et ils ne pourraient compter que sur l’appui de leurs hôtes.
- Qu’entendez-vous par « morphologie » ? répondit Nott aux multiples questions du soldat. Evidemment, même s’ils avaient longtemps été en contact avec la Terre et occupés par ses habitants, il était normal que certaines notions lui échappassent. En fait, notre entretien avec eux a été plus que bref. L’autre nuit, nous avons entendu un bourdonnement sourd, qui faisait trembler nos habitations. Nous sommes donc pour la plupart sortis, quand nous avons vu le vaisseau de ces étrangers. Le capitaine Thorn nous parlait beaucoup de ces engins spatiaux, pour nous inciter à travailler et à fournir le Naquadah qu’il voulait. Pour autant, nous n’en avions jamais vu… On s’est donc retrouvé face à ça sans aucun moyen d’intervenir… Ca ne ressemblait à rien de ce que je connaissais ; juste un genre d’ellipse marron… Et là, ils sont apparus. De grandes créatures. Il y en avait trois. Personne ne sait d’où elles sont sorties, mais quand on s’est retourné pour aller s’armer chez nous elles étaient devant nous. Il y avait une très fine couche de plumes vertes sur eux, avec un bec et un genre de crinière sur le haut de la tête… Et alors on a senti une nouvelle présence… Non pas physique, mais avec nous. C’était… dans notre esprit, littéralement. Quand on est sorti de leur hypnose, ils étaient déjà partis, et ce sûrement depuis bien longtemps, mais on savait très clairement ce qu’ils voulaient…
Désignant Gage d’un mouvement de tête, Nott enchaîna sur le fait qu’ils comprirent très vite qui était responsable de ce désastre. Le NID leur avait posé de très nombreux problèmes, et c’était le seul coupable qui leur venait à l’esprit. A cela s’ajoutèrent, à leur arrivée dans un ancien village abandonné, au bord d’un lac, des informations sur le lieu qu’ils parcouraient actuellement. C’était le premier rassemblement d’habitations leonien avant la guerre civile, et c’était aussi là que tout avait commencé, autant pour Leonis que pour la dernière équipe de terriens qui avaient mis les pieds sur la planète. De très mauvais souvenirs pour le gouverneur, qui préféra donc de ne pas s’éterniser en ces lieux en empruntant aussitôt le village traversé la route terreuse menant à la fameuse « Nouvelle Leonis ».
Ils arrivèrent en ville une trentaine de minutes après leur départ de la Porte des Etoiles. Enfin… Plutôt ce qu’il en restait. Nott précisa alors qu’il était inutile de s’inquiéter : l’endroit était dans cet état depuis bien longtemps, et les aliens n’avaient strictement rien à voir avec tout ça. Et effectivement, cela tenait plus à des combats d’infanterie plutôt qu’à un bombardement aérien : de chaque côté de la rue principale s’alignaient des centaines de tentes sommaires, ayant finalement pour principale analogie avec la Terre l’apparence des ghettos Juifs de la Seconde Guerre Mondiale. Le leonien relata alors l’enfer de la vie là-dedans. Il se souvenait parfaitement des deux mois passés sous le joug du NID, les haut-parleurs annonçant le couvre-feu chaque soir, les tirs lointains dans la ville abattant toute personne tentant de fuir ou de se révolter. Et il y avait la résistance, dont beaucoup de membres avaient péri lors des affrontements finaux. Pour autant, les miradors érigés à de nombreuses positions clés de la cité n’avaient eu qu’une efficacité limitée, le soulèvement ayant été provoqué simultanément dans toute la ville, et la majeure partie des miliciens ayant à ce moment été réunis sur la place publique.
- De merveilleux instants…, souligna Gage en découvrant ses dents.
Nott fit semblant de l’ignorer, alors que Gilmore poussait le prisonnier pour le faire taire… Il en aurait fallu de moins pour le faire fusiller par un leonien.
- On y est, déclara le gouverneur au bout d’un moment, en plein cœur d’un amoncellement de ruines. Les bâtiments de la dictature sont situés quelque part par là-bas… Suivez les impacts de balles. Quant à moi, je retourne à Leonis voir ce qu’il en est.- Hatcher, Runyan, Monroe, Dunning, vous le suivez, ordonna Nelson avant que quiconque se fût éloigné. Faites-vous montrer où a atterri le vaisseau et trouvez l’endroit où on pourra capturer l’alien.
Un « A vos ordres » plus tard, le groupe désigné partait déjà en direction de Leonis, suivant le chemin encore visible vers la sortie de l’ancienne cité. Et c’était donc à présent au tour de Gage de jouer les guides, vite rappelé à ses obligations par le colonel Fett, visiblement pressé d’en finir avec cette histoire. Ils entamèrent alors une brève visite des lieux, qui dès que Gage se fut remis en situation se termina sur un vieux gymnase complètement effondré.
- Attentat suicide d’un résistant…
Néanmoins, c’était apparemment la seule entrée viable, bien qu’instable et ne consistant qu’en un trou ridiculement petit. Le reste du complexe était inaccessible, sûrement dû à des combats post-exécution des terriens responsables.
- Colonel, on vous laisse jouer aux aventuriers, lança le second gradé de la mission en souriant alors que la première personne pénétrait au cœur des ruines. Gilmore ! Trouvez une position surélevée pour surveiller la zone. Merrick, Kelamis…
Une fois à l’intérieur du gymnase, les ordres criés par Nielson étaient à peine perceptibles. La lumière du jour arrivait tout juste à se frayer un chemin à l’intérieur, obligeant le groupe à allumer les lampes de leurs armes. Heureusement, Gage n’était pas bien loin : il n’avait pas eu le temps d’aller se cacher, ayant sûrement trop peur de mourir étouffé ou écrasé sous des décombres. A présent, il fallait suivre les seuls couloirs d’accès encore en état. Aucun labyrinthe par ici, donc. Pour autant, mieux valait ne pas être claustrophobe, les explorateurs étant régulièrement amenés à se pencher pour passer sous une poutre obstruant légèrement le passage. Une fois le gymnase quitté, la situation s’améliorait. Ils se trouvaient à l’entrée d’un tunnel avec une petite pente en descendant. Apparemment, ces réseaux souterrains servaient autant pour le NID que pour les résistants, et ce qu’ils cherchaient n’était non pas dans le bâtiment officiel, mais dans une pièce sécurisée à l’écart du centre-ville.
- J’ai jamais aimé c’te planète… Des gens des années 20, incapables de faire cuir un œuf sans faire brûler toute leur sal’té d’baraque… Et vous auriez vu leur tronche quand on leur a parlé du christianisme !
Si un des militaires aurait sûrement voulu le faire taire, l’étroitesse des lieux rendait impossible toute action violente. Et vingt minutes de marche identique plus tard, ils atteignaient une porte métallique similaire à celle d’un bunker.
// Colonel Fett, ici -chhhhhh- son. Nous -chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh- d’ici. On se -chhhhhhhhhhhhh- //
La transmission radio ne continua pas, et l’officier ne se fit pas de nouveau entendre pour répéter son message. Ils allaient devoir l’ignorer et à la place se concentrer sur le code digital bloquant l’ouverture de la porte. Heureusement, celui-ci était inactif, sûrement endommagé par les explosions qui avaient eu lieu non loin de là. Il suffisait donc juste de « pousser la porte ». A l’intérieur, l’espace s’ouvrait largement : c’était en fait une très grande cache de technologies amassées en de nombreuses missions - illégales, bien sûr -, qui s’étendait sur des dizaines d’étagères disposées les unes par rapport aux autres comme dans une bibliothèque.
// -chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh- //
Les communications radios étaient décidément impossibles, d’autant plus vu où ils se trouvaient : un genre d’abri anti-nucléaire qui leur permettrait d’être ensevelis sans que quiconque fût au courant. A présent, il fallait chercher, et personne ne savait quoi.
- Ca sert à rien c’que vous faites, déclara Gage au bout d’une heure, assis sur une vieille caisse en bois. Si vos aliens veulent pulvériser cette planète, ce n’est pas l’fait qu’vous ayez retrouvé leur joujou qui va les arrêter… Et pis vous avez oublié de regarder au-dessus.
Effectivement, il y avait une étagère juste au-dessus du prisonnier. Celui-ci siffla alors Lambert pour qu’elle vînt faire son boulot et lui prêta même la caisse sur laquelle il était assis pour qu’elle pût monter… et qu’il pût sans aucune discrétion observer les fesses de la jeune femme. Et le temps qu’elle analysât tout ce qui se trouvait là, un faux mouvement fit craquer la caisse qui s’effondra sous son poids. Gage, riant à pleines dents, ne fit aucun geste pour l’aider alors qu’elle constatait son état et les objets sur lesquels elle était allongée. Dont une pierre ovale verte ; ce devait être ‘ça‘. Spence prit alors l’artefact en question en main, dont l’intensité de l’éclat se mit alors à varier lentement.
- C’EST UNE BOMBE !
Sous la panique, tout le monde se jeta alors à terre, Gage le premier - et même si Jordan venait tout juste de retrouver la hauteur d’Homme. Ce n’est que lorsqu’un petit moment venait de s’écouler ventre à terre et mains sur la tête qu’ils se rendirent compte que ce n’était rien de tout cela… et que l’agent Gage était en train de filer à toute allure vers la sortie, semant Fett dans les premières minutes de la course-poursuite. Connaissait parfaitement les lieux, Gage savait bien évidemment aussi où menait ce labyrinthe de tunnels et n’avait eu aucun mal à se soustraire à ses geôliers, même s’il devait se résoudre à garder sa paire de menottes en souvenir. Maintenant, il fallait remonter - et sans se perdre.
...Vrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr...
Un tremblement de terre avait lieu, en simultané avec un puissant ultrason encore perceptible par les sens humains, et surtout pouvant malgré tout atteindre cette cavité souterraine. |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 25.03.11 15:37 | |
| Nous marchions de bonne allure, arpentant le sentier qui parcourrait les montagnes environnantes. Pendant notre randonnée, Nott nous donna un peu plus d’explications concernant les extra-terrestres, en particulier pour Mike, qui allait en avoir besoin pour sa future autopsie. Elles semblaient vraiment ressembler à des poulets de taille humaine. Des poulets d’une autre planète. Je les préférais rôtis et dans mon assiette. En même temps, le gouverneur nous donna un peu plus de détails sur l’apparition des poulets. Si on était pas sur une autre planète et que la porte n’existait pas, j’aurais cru à un de ces récits d’enlèvement sur Terre. Sort de ce corps Mulder. Mais le mieux que l’on pouvait espérer, c’était de les voir par nous même. Nott ajouta qu’ils semblaient être capables de lire dans les esprits.
-« J’espère que vous avez tous un rouleau de papier alu dans votre paquetage, pour vous emballer la tête. »
Puis, peu de temps après ces explications et autres indications, nous arrivions dans un ancien village léonien, situé près d’un lac. Les habitations semblaient abandonnées depuis des lustres. Le gouverneur nous indiqua que c’était ici qu’avait commencé leurs problèmes avec les terriens. Connards du NID. Mais il ne souhaitait pas s’attarder ici. Il préféra nous amener jusqu'à la Nouvelle-Léonis, qui semblait beaucoup plus intéressante. Nous continuions donc notre chemin, avec un prisonnier qui ne semblait pas éprouver le moindre sentiment. Une bonne demi-heure plus tard, nous arrivions en ville, où ce qu’il en restait. On aurait dit qu’elle s’était fait bombarder, vu l’était des bâtiments, dont pas mal étaient effondrés. Nott nous expliqua que cet état était dût à des combats de troupes au sol et non à des bombes. Ca devait être de sacrés combats. Il continua en nous relatant leur vie durant les deux mois passés sous le contrôle du NID. Couvre feu et exécutions sommaires. La populations avait fini par se soulever contre leur oppression.
-« Vous êtes de beaux salauds, les mecs du NID »
Gage répondit par une provocation. Nott eu la bonne idée de ne pas répondre et Gilmore s’empressa de faire taire le prisonnier. Le gouverneur nous indiqua où se trouvait le bâtiment de la dictature puis il nous quitta, ayant d’autres choses à faire visiblement.
-« Nelson, envoyez 4 hommes au site d’atterrissage. Gage, vous nous montrez le chemin.»
Ce dernier exécuta mon ordre en désignant les 4 soldats pour cette tache. De notre coté, Gage nous guidait dans les restes de la villes, passant d’abord par les rangées de tentes, puis bar les nombreux bâtiment en ruines, où l’on pouvait voir les restes de dur combat. Traces d’explosions ou des impacts de balles. Cette charmante visite se termina sur les reste d’un gymnase. Gage nous expliqua que c’était la conséquence d’une attaque suicide à la bombe. Il ne restait plus qu’une petite entrée. Nelson s’empressa de se désigner pour rester garder l’entrée. Je le regardais un bref instant d’un air moqueur.
-« Bonne idée. »
*Lopette *
Je fis signe à Gage de s’engager ne le premier, puis je m’engouffrais à mon tour, le suivant de près. J’étais presque à genoux dans cette ouverture de taille réduite, puis ce fut l’obscurité. J’allumais ma lampe, les couloirs du gymnase étaient plutôt exigües. Je vis d’autres lampes s’allumer, signe que mon équipe me suivait toujours. Nous suivions toujours gage, qui nous trimballait à travers ce gymnase en piteux état. Au bout d’un certain temps, il nous conduisit jusqu'à un tunnel. Apparemment il menait à un réseau souterrain, qui avait servit tant aux résistants qu’aux mecs du NID. Notre prisonnier ne pu s’empêcher de balancer une autre remarque sur le peuple de cette planète. Une envie de l’abattre me démangeait. Soudain ma radio se mit à grésiller. Le lieutenant colonel Nelson restait inaudible.
[Radio] Lieutenant Colonel, ici Fett. Je vous reçoit très mal. Nous continuons notre recherche.
Nous étions devant une porte qui semblait blindée. Le système de verrouillage électronique étant mort, il était possible de l’ouvrir manuellement. Je fis signe à tout le monde de venir l’ouvrir. Après de longues minutes d’effort, elle finit par céder. Elle dévoila une pièce renfermant toutes les bidules technologiques collectés lors des différentes mission du NID. Une vraie caverne d’Ali Baba. Ma radio grésilla une nouvelle fois, mais aucun son n’en sorti. Nous nous engouffrions dans ce vaste coffre fort. Gage, comme à son habitude, nous asticota avec une de ses provocations.
-« Silence ! Allez, on cherche l’objet des aliens. »
Je me focalisai sur une étagère, contenant divers trucs et choses. A part un genre de spatule high-tech et des choses qui semblaient totalement inutiles, il n’y avait rien. Il y eu un crac. Je me retournait, et je vis Lambert avec les pieds enfoncés dans une caisse en bois. Rien de bien méchant. Par contre, Gage se fendait la gueule comme une clé à molette.
-« La ferme Gage ! »
Lambert sortit de sa caisse et Spence fouilla ce qu’elle contenait. Elle en sortit une pierre ovale. Soudain, Gage cria que c’était une bombe.
-« A terre ! »
Mais rien ne se passa. J’eu juste le temps d’entendre Gage détaler à toute allure. Je me relevais aussitôt pour me lancer à sa poursuite. Malheureusement, il me sema très rapidement. Je me retrouvait ainsi seul aux milieu des tunnels. Frustré, je fis demi-tour pour lrejoindre mon équipe.
-« Le salaud ! Il nous à bien eu ! »
Tout d’un coup, il y eu une impressionnante vibration. Je sentis mes jambes trembler. On aurait dit un tremblement de terre.
-« Faut sortir d’ici ! »
J’essayais péniblement d’atteindre la sortie. |
| | | Invité ---------------- ---------------- ----------------
| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 28.03.11 16:49 | |
| Avant qu'ils ne se mettent en route pour une longue marche, Jordan se rendit compte qu'elle n'avait pas répondu au soldat qui lui avait adressé la parole. D'ailleurs c'était le seul parmi tous ceux qu'elle ne connaissait pas qui c'était présenté à elle et qui de plus avait eu un, mot gentil. Alors elle fit quelques pas jusqu'à lui et lui glissa simplement avant de se remettre à sa place pour la marche.
"Au fait, je suis Jordan. Et désolé de pas avoir répondu avant j'étais ailleurs."
La peur ? non, juste qu'elle avait besoin de se vider l'esprit, mais elle l'avait bien entendu, et elle avait bien entendu tous ceux qui avaient parlé, juste qu'elle préférait ignorer sur le coup pour éviter de trop se remplir la tête, personne ne pouvait garantir qu'une fois de l'autre côté on le leur tirerait pas dessus. En tout cas elle pensait comme ça même si elle semblait très confiante. En plus c'était vrai ils avaient pas mal de matos tous autant qu'ils étaient mais comme Jordan n'était pas très large elle semblait en porter plus que les autres et pour Mike ce devait être parce qu'il serait le doc de l'équipe et donc il avait plus de matériel.
Quoi qu'il en soit ils commencèrent une longue marche tout en restant groupé, de cette façon elle pu entendre chaque parole prononcer par chacun des membres du groupe. Ce qu'elle entendit la surpris, au début elle n'y avait pas vraiment cru mais elle ne releva pas, ce n'était pas dans ses fonctions de toute façon. Son travail ici c'était d'être un simple soldat, ses connaissances d'ingénieur n'intéressait personne et surtout pas la mission.
Ils mirent à peu près trente minutes à parcourir la distance qui les séparait de la porte des étoiles à cette ville qui ne ressemblait plus qu'un tas de ruines, comme si un tremblement de terre avait secoué chaque parcelle. Des ordres furent donné mais ceux là ne concernait pas les membres de l'équipe dont Jordan faisait partie alors elle attendit patiemment qu'on leur donne des ordres pour y obéir, et en attendant elle pu regarder un peu mieux l'état dans lequel se trouvait cette ville. C'était chaotique, c'était surnaturel pour elle en tout cas.
Lorsqu'on leur dit d'aller dans les ruines et de commencer l'exploration Jordan ne voyait pas du tout ou ils devaient se rendre mais c'est une fois à l'intérieur qu'elle compris. Encore un endroit cacher, un truc ou personne ne pouvait se rendre sans en connaitre les plans. Seulement le couloir il était étroit, long et on se serait cru dans une pyramide tient, tellement cela sentait le renfermer et Jordan ressentit le besoin de boire mais elle évita, tant qu'ils ne seraient pas arriver à bon port il fallait éviter de se séparer.
Ils arrivèrent enfin au bout, une immense porte, enfin, ce qu'on pourrait qualifié de porte qui autrefois devait être scellé était là mais ils n'eurent aucun mal à l'ouvrir. A l'intérieur c'était nettement plus grand, Jordan prit une grande inspiration et commença à regarder un peu partout, ils devaient trouver une pièce, un artefact, enfin quelque chose parmi tout cet amas de d'objets qui semblaient tous plus inutile les uns que les autres.
"On pourrait remplir un musé avec toutes ces vieilleries."
Vieilleries qui ne l'étaient pas tant en fait, des artéfact c'est pas forcément vieux, mais bon Jordan n'avait pas envie de jouer les intellectuel aujourd'hui. Elle chercha comme les autres, chacun dans un endroit et à un moment donner, Gage la siffla pour qu'elle vienne voir sur l'étagère qui se trouvait au dessus de lui et cela ne lui plut pas vraiment mais mis à part un regard noir elle ne fit rien d'autre.
"Vous pourriez vous poussez s'il vous plait, je suis trop petite pour atteindre le haut de l'étagère."
Et bien entendu il ne se fit pas prier pour se lever et lui laisser l'accès à la caisse sur laquelle il était assis juste avant. Elle ne remarqua pas qu'il reluquait son fessier et ce fut tant mieux parce que sinon elle ne se serait pas laisser faire. Elle ne voyait pas grand chose malgré la hauteur et se mit sur la pointe des pieds pour mieux voir, et la caisse céda sous son poids, Jordan se retrouva bêtement sur le sol les pieds dans la caisse. Heureusement pour elle elle ne c'était pas fait mal mais elle du quand même s'y reprendre à deux fois pour se relever. Spence s'approcha de Jordan et non pas pour l'aider, encore moins pour mettre une correction à ce type qui riait bêtement de la situation mais pour attraper quelque chose qui se trouvait là, un espèce de gros cailloux. Et c'est à ce moment là qu'elle entendit crier
"C'EST UNE BOMBE !"
Et ni une ni deux elle se jeta à terre, sachant très bien que vu ou elle se trouvait elle y resterait. Mais seulement voilà rien ne se passa et lorsqu'elle releva la tête elle ne pu qu'assister impuissante à la fuite de Gage et à sa poursuite par Fett qui visiblement avait été plus rapide.
"Mais quel connard ce type !"
Dit t'elle simplement en se relevant. Maintenant il fallait décider s'ils suivraient Fett dans sa poursuite ou s'ils attendraient ici qu'il revienne avec le prisonnier, mais ce n'était pas à elle de décider alors elle attendit les ordres tout en rageant de s'être fait avoir si facilement.
Quelques minutes après un bruit horrible se fit entendre, Jordan apprécia moyennement ce son qui lui parvint aux oreilles et cela se vit sur son visage car elle grimaça tellement c'était désagréable. Et en même temps le sol se mit à trembler et les étagères autour d'eux commencèrent dangereusement à trembler, certaines tombèrent même, obligeant Jordan à regarder autour d'elle pour trouver un abri ou alors tenter de rejoindre la surface ou l'air libre. |
| | | Mike Shirow---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 31.03.11 15:46 | |
| Le gouverneur Nott avait répondu du mieux qu'il avait pu à mes questions. Même si je me representai un peu mieux ces étranges aliens, le flou autour d'eux restait important, ce qui n'était pas pas pour calmer mon anxiété quant à désosser un de ces poulets de l'espace. Cette dernière réflexion me rappela une vieille série présentée dans le MuppetShow, appellée "Les Cochons de L'Espace", une espèce de parodie de StarTrek ayant pour héros des marionnettes de cochons.
*Les Poulets de L'EspaAAace....* me dis-je dans un sourire, qui s'éclipsa rapidement: * ... Encore faut-il en attraper un... Quelquechose me dit que c'est pas gagné...* notamment du fait de leurs pouvoirs psychiques. Mais c'était sans compter sur le génie des terriens:
-« J’espère que vous avez tous un rouleau de papier alu dans votre paquetage, pour vous emballer la tête. » lança le colonel Fett.
*Ah ben voilà, on est sauvé...* ironisai-je en apercevant le sourire d'un ou deux soldats à la blague de Fett.
"Si seulement ça pouvait être si simple..." répondis-je dans un demi-sourire mi-amusé mi-inquiet. "Mais peut-etre qu'en les perturbant suffisamment... je veux dire peut-etre que ça doit leur demander un certain effort de concentration ce pouvoir, donc si on arrivait à les empêcher de se focaliser, avec peut-etre... Une grenade flash-bang ? Ou des ultra-sons, si ils ont gardé cette faculté animale d'entendre les ultra-sons ? Bon évidemment on a pas de quoi produire des ultra-sons... Et puis ils ne sont pas forcément belliqueux, peut-être ne veulent-ils récupérer que ce qui leur a été volé... Et oui, ça fait beaucoup de 'si' tout ça..."
Notre arrivée sur les ruines d'un village stoppa mes spéculations. On nous avait parlé de guerre, nous étions à présent face à ses restes. Le paisible lac qui bordait le village contrastait avec le silence sinistre de ces lieux qui avaient vu naître la guerre civile de Leonis. Il n'y avait plus âme qui vive ici, mais Nott, comme encore sensible aux échos d'un passé proche et douloureux, ne s'attarda pas, préférant nous montrer la Nouvelle Leonis, que nous atteignîmes peu après.
Mais alors que nous progressions au travers de son artère principale, nous pouvions constater de visu que cette nouvelle Léonis semblait avoir bien du mal à se remettre de ses profondes blessures. Sur notre passage, des têtes sortaient des abris de fortunes dressés entre les gravats. En nous voyant, les locaux paraissaient hésiter entre inquiétude, crainte et colère. Et si les adultes restaient en arrière à nous observer, quelques enfants, poussés par leur curiosité toute innocente, vinrent à notre rencontre. Je m’arrêtai face à eux, avec un fort sentiment d'impuissance coupable. Si tous étaient plus vetus de haillons que de véritables vêtements, certains portaient encore des bandages. "- Bonjour" lancai-je à leur intention dans un petit sourire avec un signe de la main. Leurs bouches ne s'ouvrirent pas, mais leurs grands yeux semblaient en avoir trop vu pour leur age. Je mis alors la main sur deux de mes rations de survie et les leur tendis. Hésitants d'abord, ils s'y agrippèrent et partirent en courant pour se partager leur maigre butin. L'une d'entre eux, aux longs cheveux blonds ébouriffés et au visage couvert de poussière, me gratifia d'un rapide sourire avant de se retourner pour avoir sa part.
Je rejoignis au petit trot le groupe qui s'était arrêter devant d'imposantes ruines, alors que le colonel Fett donnait ses ordres. Gage était à présent notre guide, au travers de ce qu'il restait d'anciens bâtiments. Les couloirs étroits et sombres, parfois presque complètements écroulés, ne facilitaient pas plus notre progression que les remarques chargées de venin de Gage. Je répugnais à devoir coopérer avec ce type, qui ne m'inspirait aucune confiance. Tout comme ces couloirs dans lesquels nous nous enfoncions de plus en plus, alors que Fett perdaient de plus en plus le contact radio avec notre équipe de surface.
Nous arrivâmes finalement face à une épaisse porte blindée. Le système de fermeture était inactif et après quelques efforts conjoints, nous pûmes l'ouvrir et accéder au contenu de la pièce qu'elle protégeait: une immense salle où des étagères étaient couvertes de différents objets technologiques, rapportés de nombreuses missions du NID. Chacun de nous se mit à fouiller à la recherche du mysterieux artefact.
*Meme si on tombe dessus, on sait meme pas à quoi ça ressemble...*
Au bout d'une heure cependant, Gage nous lança: "- Ca sert à rien c’que vous faites. Si vos aliens veulent pulvériser cette planète, ce n’est pas l’fait qu’vous ayez retrouvé leur joujou qui va les arrêter… - Ben ça reste tout de meme possible... l'univers n'est peut-etre pas rempli de creatures comme vous qui detruisent une planete pour le plaisir. - Silence ! aboya Fett. Allez, on cherche l’objet des aliens. - On pourrait remplir un musée avec toutes ces vieilleries, observa Lambert. - Et pis vous avez oublié de regarder au-dessus, ajouta Gage. Et il siffla Jordan Lambert pour qu'elle vienne faire le boulot à sa place, montant pour s'aider sur une petite caisse de bois. Mais cette derniere, en piteux etat, céda sous la charge. Le bruit nous attira tous, et alors que j'aidais Jordan Lambert à se relever, le sergent Spence se baissa pour ramasser une sorte de pierre plate et ovale, luisant d'un éclat vert changeant.
- C'EST UNE BOMBE ! hurla Gage en se jetant au sol.
Ce que nous fîmes tous dans un réflexe de survie, sans chercher à en demander plus. Mais rien ne se passa. Seulement un bruit de course rapide qui s'éloignait: Gage détalait comme un lapin. Fett, plus prompt que nous tous, était déjà debout et se lançait à sa poursuite, mais il ne le rattrapa jamais et revint vers nous bredouille.
"- Le salaud ! Il nous à bien eu ! pesta ce dernier. "- Quel enfoiré... Depuis le début il savait très bien ce qu'on cherchait..." dis-je en serrant les dents. Je m'en voulais de ne pas l'avoir vu venir. Gage avait un coup d'avance sur nous et peut-etre allait-il essayer de négocier avec Nott pour les sauver des aliens, mais à son avantage... " Faut qu'on sorte d'ici et qu'on retrouve ce..." Mais la terre se mit à cet instant à trembler, assortit d'un sifflement terriblement aigu, me faisant grimacer de douleur en essayant de boucher mes oreilles avec mes mains. " - C'est comme disait.... arrgh.... Nott ! L'arrivée des aliens !!" criai-je à mes coéquipiers en levant les yeux vers la surface. - Faut sortir d’ici ! hurla Fett à juste titre.
Et sans nous faire prier, nous nous mimes en route vers la surface, aussi rapidement que la prudence nous le permettait.
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| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 02.04.11 19:35 | |
| Et une marche à pied, une de plus ... Le métier d'explorateur semblait être trépident, excitant et tout le tatouin, mais en fait, c'était beaucoup d'ampoules à cause des rangers non adaptés à la promenade qui durait des heures et des muscles jambiers en bétons. Et ça bien sûr, ils évitaient de le préciser dans leur recrutement, forcément. Bref, Annabel s'était positionnée à l'arrière du groupe, ayant ainsi tout ce beau peuple en vue. Elle se trouvait loin du contingent premier qui menait la marche et ainsi pouvait s'éviter d'entendre tout leur palabres gonflant et inutiles. Toujours les mains posées, languissantes, sur son P90, elle regardait l'assistance évoluée sur les chemins et regardait le paysage. D'un coup, alors qu'il passait à côté d'une ville détruite, sa main droite plongea dans l'une de ses nombreuses poche et en ressortit une sucette qu'elle accueillit joyeusement entre ces lèvres. Ben si cela devait se transformer en sortie champêtre, autant joué le jeu jusqu'au bout non ??
Bref, assez vite, le groupe arriva dans la "Nouvelle Léonis". Ouais, "Nouvelle" vite fait ou bien ce terme ne devait pas avoir la même signification pour tout le monde ... Comme à son habitude prise depuis le début de mission, Annabel resta légèrement en retrait, surveillant les alentours. Elle suivit alors le mouvement quand elle vit le colonel partir à l'intérieur d'un grand bâtiment en ruine accompagné du prisonnier. Le lieutenant-colonel n'ayant pas prononcé son nom, elle en déduit qu'elle devait suivre l'autre groupe. Apparemment la bâtisse devait être un gymnase avant ... Heureusement qu'on le lui avait dit parce que si elle avait été obligé de deviner ... Ca ressemblait un peu aux ruines de Nebek. Donc soit, ils avaient une belle puissance de feu, soit ils construisaient vraiment n'importe comment.
Et la longue ascension au travers des décombres commença, elle toujours en dernière. Elle préférait. Mais du coup, se contorsionner dans tous les sens avec une sucette dans la bouche, ce n'était pas vraiment la meilleure idée du siècle. Elle décida alors d'abandonner la douceur dans les décombres. Oui, elle n'était pas une militante invétérée de l'écologie mais en même temps, vu l'état du bâtiment, si quelqu'un arrivait à retrouver son bâton en plastique, elle lui payerait un verre. Et puis le couloir pris fin pour arriver devant une porte blindée ayant beaucoup souffert. Tous se rejoignirent pour la faire bouger et ainsi pouvoir entrer dans la pièce qu'elle protégeait. Pfff le foutoir. Finalement, elle regrettait les décombres.
"Et il faut chercher quoi exactement ??? Un totem avec des plumes de poulets dessus ?? Ca ressemble à quoi le machin ??"
Tout le monde s'était déjà évertué à fouiner dans un coin alors Annabel soupira légèrement et se mis à bouger quelques caisses ... Enfin, elle bougeait plus la poussière et les décombres présents sur les caisses que les caisses elles-mêmes. Puis d'un coup, un énorme craque et le bruit d'une chute. C'était la recrue et le prisonnier qui riait à en cracher ces poumons, elle lui aurait bien donné un coup dans les bijoux pour qu'il ait une vrai raison de pleurer. Annabel se rapprocha alors de la recrue et l'aida à se relever, quand elle aperçut une pierre ovale. Intriguée, elle la saisit dans sa main et commença à l'examiner, essayant de comprendre ces changements de couleurs. Et soudain, le débile hurla qu'il s'agissait d'une bombe et tout le monde se jeta à terre. Elle, cherchait un endroit où jeter l'objet pour limiter les dégâts et fini par la jeter dans un coin à l'autre bout de la pièce mais déjà, le bruit de fuite du gars se faisait entendre et le colonel qui partait à sa poursuite.
"Ah ... Ok ... Bon ..."
Le colonel revint, furax, pestiférant que le débile s'était échappé. Plus qu'à faire une chasse à l'homme grandeur nature c'est ça ?? Et non, perdu. Ou bien pas complètement. Il y aurait peut-être une chasse à l'homme mais vu le tremblement de terre et le vrombissement qui lui éclatait les tympas, c'était eux les cibles. Le colonel ordonna l'évacuation des lieux. Oui bonne idée dans la théorie, mais dans la pratique, courir au milieu des décombres avec tout leur équipement ?? Toute manière, pas le choix, tout le monde s'était déjà engager dans le couloir d'arrivée. |
| | | Josh Reynolds---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 04.04.11 22:52 | |
| Alors que le groupe tentait tant bien que mal de rejoindre leur point de départ pour se retrouver à l’air libre et donc en sécurité, la terre tremblait avec vigueur et le vacarme directement lié était assourdissant. Seulement, ce n’était pas tout : ce puissant ultrason, proche du seuil des vingt kilohertz au-delà duquel le son était inaudible pour l’oreille humaine, était particulièrement difficile à tenir. Pénétrant directement dans la tête des fuyards, comme s’il voulait entrait en communication avec eux, ou les localiser. Pour Mike, la cause était évidente : les fameux aliens arrivaient. Ils allaient les traquer, les capturer, et les assassiner dans d’atroces souffrances… Qui pouvait savoir de quoi ces créatures étaient capables ? Alors, au détour d’un couloir, le plafond s’affaissa. La poussière envahit les tunnels en quelques secondes, créant une atmosphère étouffante, quasiment irrespirable. Et quand enfin elle se dissipa, les nouveaux décombres empêchaient toute possibilité de rejoindre le gymnase, et par conséquent l’accès par lequel ils étaient passés. Il ne restait donc plus qu’à suivre les autres couloirs, ceux qui semblaient constituer un véritable labyrinthe sous la Nouvelle Leonis. Néanmoins, si Nott avait fui de ce côté, eux-aussi avaient peut-être une chance… Les vibrations cessèrent. Soudain, plus un son n’atteignait leur position : ils étaient comme en sécurité – si on oubliait la faim, la soif, l’air, et tous les besoins humains fondamentaux. Restait tout de même dans cette belle pagaille un faible son, leur parvenant bien difficilement… Comme un souffle, quelque chose pouvant se faufiler n’importe où… Oui, en avançant, le vent commençait à se faire ressentir. C’était un signe qu’ils approchaient d’une hypothétique sortie – à moins que cela restât sans issue. Il fallait à présent progresser dans l’inconnu, dans la pénombre, et suivre leur instinct.
Il leur fallut une vingtaine de minutes pour sentir qu’ils approchaient du but. En effet, après maints détours, tâtonnements er retours en arrière, la lumière revenait petit à petit. Et finalement, la sortie apparut, avec, apparaissant grâce à quelques fissures et autres trous, le sommet d’une montagne. Mais ce n’était pas tout : les rayons lumineux étaient vite arrêtés, bien avant d’atteindre leur position. En somme, une ombre se dressait au milieu du trou qui sonnait comme la libération de leur périple, pour qu’ils pussent ensuite remplir leur principal objectif – la capture d’un alien. Et justement, cette ombre n’avait rien d’habituel. S’il était impossible de distinguer qui leur barrait le chemin, une forme distincte émanait de ce qui semblait être la tête pour rejoindre le plafond. Des plumes. Aussitôt, les réflexes militaires reprirent le dessus pour braquer lampes et armes sur la silhouette.
Une grande créature, ressemblant vaguement aux descriptions de Nott et de l’agent Riedel, se tenait face à eux. Couvert de plumes et poils verts, très courts, l’alien les observait avec de grands yeux en demi-lunes. Son visage, lui, était imberbe, bleu pâle, et un long bec formait à la fois son nez et sa bouche – mais ce bec avait-il les fonctions d’un nez et d’une bouche ? Sur les joues, quelques taches plus claires, de la même couleur que le bec : ocres. Et puis les plumes – qui elles recouvraient en majorité la tête et le cou – dissimulaient toute autre information morphologique. Sur ce qui était pour un Homme le torse, néanmoins, une forme étrange se détachait grâce à la couleur des poils : un genre d’arbre, avec un tronc et le feuillage, et au centre de celui-ci un cercle rouge de quelques centimètres de diamètre. Quant aux membres, ils semblaient dépossédés d’os : la créature, pour ce qu’elle bougeait pour le moment, se mouvait par ondulations, et sa démarche allait sans aucun doute être très souple et aisée. Mais ce n’étaient ni des mains, ni des pieds : plutôt des pinces poilues qui pourraient s’adapter à n’importe quelle forme. Des hybrides, entre un Homme, un coq, et un tas d’autres choses. Et nulle présence d’arme.
Pour le moment, la Chose – sans aucune référence à un quelconque film ou comic – restait plus ou moins immobile. Elle attendait, les analysant avec minutie. Nul indice de menace ; nulle trace d’animosité apparente. Jusqu’à présent, ni hostile, ni amicale. C’était sans doute le moment idéal pour capturer un de ces aliens ; à moins qu’il fallût plutôt opter pour la diplomatie, et donc négocier ? Néanmoins, sans possibilité de voir ce qui les attendait à l’extérieur des souterrains, ils ne pouvaient savoir s’ils étaient en position de force, ou tout le contraire. Une présence envahit alors progressivement l’esprit du colonel Fett, resté très méfiant depuis le début de cette rencontre. L’alien, qui avait sans aucun doute ressenti – ou plutôt lu – cette hostilité, commençait donc à prendre le contrôle de la conscience de l’officier : pour se protéger… ou pour attaquer. Ce combat mental n’était ni visible des autres, ni ressenti par eux, qui pouvaient à peine distinguer les bras de Boba baisser, le M60 avec. Dans le même temps, la poche de pantalon du sergent Spence s’alourdissait, au début pas suffisamment pour être ressentie, mais ensuite assez pour commencer à se poser des questions : un objet avait en effet rejoint cette poche. Les yeux de la créature se braquèrent alors sur ladite poche, sans pour autant interrompre la pression qu’elle exerçait sur le colonel. A ce moment, celui-ci ordonna, sans le vouloir et sans pour autant pouvoir s’en empêcher, qu’on donnât la pierre. Cette phrase était directement adressée à Annabel, alors même que Boba ne s’était pas retourné. Jordan et Mike, ni l’une ni l’autre affecté par la créature, commençaient à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. L’infirmier, qui avait déjà anticipé comment il pourrait neutraliser ces créatures, devait à présent trouver un moyen pour arranger la situation, qui pouvait vite s’envenimer pour eux. Cependant, il lui était impossible de contacter Lambert, sinon la Chose aurait eu tôt fait d’être au courant ; mais même réfléchir en silence semblait dangereux. Créer des ultrasons pour perturber la concentration de l’alien ? Impossible en l’état actuel des choses – et peut-être même impossible après, en tout cas tant qu’ils n’en sauraient pas plus sur leur morphologie. Flash-bang ? Personne n’en avait pris sur lui. Quant aux fléchettes anesthésiantes, l’idée avait été oubliée avant même de passer la Porte des Etoiles : il ne restait donc plus qu’à improviser. Néanmoins, s’ils ne savaient pas comment ils pouvaient faire perdre le contrôle à l’alien, ils savaient faire une chose : désactiver tout ce qui pouvait être contrôlé.
La réflexion ne put cependant pas continuer longtemps : ils se retrouvaient en effet déjà à tirer sur la créature. Jordan ou Mike avait dû faire un faux-mouvement, ou les deux, si ce n’était au contraire un geste volontaire. En tout cas, la situation avait dérapé en un clin d’œil. L’alien encaissait balles sur balles, et cette fois-ci sa voix put être réellement entendue : un cri perçant, furieux, sans pour autant qu’on remarquât de la souffrance là-dedans. A présent la Chose avançait, prenant malgré tout son temps, s’apprêtant sans aucun doute à les massacrer d’une façon qui leur était encore inconnue.
- GRENADE !
Le cri lointain eut aussitôt pour effet de faire se jeter le plus loin possible les militaires de la créature. Une explosion retentit alors dans le bout du tunnel, manquant de faire effondrer tout le souterrain, les explorateurs à l’intérieur. Un silence de mort s’ensuivit, puis vint finalement de la sortie une voix familière.
- Messieurs-dames ? Tout va bien, vous pouvez sortir !
Se trouvait à côté de la créature le lieutenant-colonel Nielson, souriant, le fusil d’assaut toujours pointé sur le cadavre. Un rapide signe de la main les enjoignit à sortir de leur cachette, ainsi que des réseaux souterrains, afin d’être réellement en sécurité et de pouvoir commencer l’autopsie. Et alors que Spence passait à côté de l’alien, le cercle rouge au niveau de la poitrine se mit à clignoter, et ce de plus en plus vite. Cette fois-ci, c’était véritablement une bombe. Une dizaine de secondes après avoir déguerpi se déclenchait le dispositif d’autodestruction de la créature, faisant finalement s’effondrer l’installation humaine. Salis par la terre et la poussière, les quatre militaires semblaient enfin à l’abri. Nielson laissa échapper un « wouuuuh » tremblant d’excitation grâce à l’adréline, avant de serrer la main de ses frères d’armes.
- C’était moins une !
A la question de comment il pouvait savoir que le tunnel résisterait à une grenade, il ne répondit que par un jeu de probabilités : « on avait une chance sur deux ! ». A présent, il était temps de faire un rapide débriefing sur ce qu’il s’était passé à l’extérieur et à l’intérieur de la tombe du NID : si Gage était toujours manquant à l’appel et avait visiblement disparu, l’équipe d’Hatcher avait trouvé une position parfaite pour l’embuscade grâce à l’aide des Leoniens, d’où les tentatives de contact radio de la part du colonel.
- Par contre, je ne sais pas d’où sort votre numéro, parce qu’on n’a vu aucun vaisseau atterrir par ici. D’ailleurs, avant de le voir, je pensais encore qu’ils ne débarqueraient que cette nuit ; à moins bien sûr qu’ils soient ici depuis le début et qu’ils aient la faculté de se rendre invisibles…
Le reste de l’équipe du lieutenant-colonel les ayant rejoints, ils se mirent en marche vers la capitale, Leonis, reconstruite après la guerre civile à deux kilomètres de la ville-ghetto : l’occasion surtout pour émettre des hypothèses sur l’exceptionnelle aptitude de l’alien à résister aux projectiles – sauf bien entendu les explosifs, peut-être plus puissants et plus dévastateurs –, sur ce qui avait bien pu ramener l’artefact dans la poche d’Annabel et finalement sur ce qu’ils pourraient faire pour capturer la cible.
Un quart d’heure de trajet dans les montagnes plus tard, les huit hommes pénétraient dans le cœur des Leoniens. De petits immeubles, des rues relativement bondées, des hommes et des femmes établissant palissades et creusant des fossés, pelles et pioches à la main… La ville, totalement industrielle, s’activait, et surtout tremblait de peur. Eux avaient vu quelque chose passer dans le ciel. Quelque chose de sombre, semblable à la première fois, à trois jours de cela. Beaucoup craignaient même les terriens qui passaient par-là, et rentraient chez eux sur leur passage. La population de Leonis avait considérablement chuté, et il était bien sûr hors de question pour eux que cela se reproduisît. Et puis Dunning vint à leur rencontre.
- Le major a trouvé où nous pourrions capturer Mister Coq. Il y a une position vers l’extérieur de la ville, au milieu de bâtiments industriels, où Nott nous a affirmé que les aliens seraient obligés de passer, par rapport à je-ne-sais-plus-trop-quoi… Vous savez, moi, la communication interplanétaire, hein… Bref : vous tombez bien, nous allions préparer les festivités !
Le soldat les mena alors dans un dédale de ruelles, pour finalement atteindre une dizaine de minutes plus tard une petite allée, entre un tas de baraquements et de bâtiments inconnus… Le lieu semblait bien peu rassurant, mais il y avait de part et d’autre de la ruelle des toits sur lesquels monter, des fenêtres des autres bâtiments depuis lesquelles tirer, des amoncellements de poubelles derrière lesquelles s’abriter… Le choix était vaste.
- Nott nous a dit qu’il se chargeait de mener au moins un alien ici, informa Hatcher quand ils le virent au milieu de la ruelle, en train de repérer les lieux. Espérons cependant qu’il ne nous en ramène pas trop…
Restait alors à l’équipe de se disperser pour préparer le terrain avec tout le matériel qu’ils avaient à disposition, et finalement de trouver une position convenable. Hatcher était affirmatif : le vaisseau avait atterri non loin de la ville.------------------------------------------------------------------------------------------------ >> Jusque dimanche 10 avril pour répondre !/!\ Je vous laisse décrire comment vous préparez l'embuscade et où vous vous mettez ; je ne reviendrai pas là-dessus dans le prochain RP, donc si vous préparez mal les lieux ce sera à vos risques et périls... N'hésitez pas à installer tous les dispositifs qui vous sembleront judicieux ! (c'est le principe d'une embuscade ) /!\ Il y a une ellipse entre ces deux phrase : " Néanmoins, s’ils ne savaient pas comment ils pouvaient faire perdre le contrôle à l’alien, ils savaient faire une chose : désactiver tout ce qui pouvait être contrôlé." // " La réflexion ne put cependant pas continuer longtemps : ils se retrouvaient en effet déjà à tirer sur la créature." > Je vous laisse décider de ce que vous avez fait ; à vous de combler ce blanc (moi j'avais bien une idée marrante, mais je ne suis pas sûr que ça aurait fait marrer tout le monde ) |
| | | Mike Shirow---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 07.04.11 10:39 | |
| Je ne sais pas ce qui était le plus éprouvant : progresser à travers un tunnel souterrain qui se déformait sous les attaques du tremblement de terre, ou ce sifflement continu qui nous vrillait les tympans et le cerveau, et nous empêchait de réfléchir. Mais vu notre position, l’urgence n’était pas à la réflexion, mais bien à se sortir de ce conduit qui pouvait se transformer en tombeau à chaque instant. Pour preuve, soudainement, un pan entier du plafond s’effondra face à nous dans un vacarme d’épouvante, remplissant le couloir d’un épais nuage de poussière dont même nos lampes torches avaient du mal à percer au travers. Notre groupe se figea, en attendant de recouvrer la vue à défaut d’une audition normale. Et c’est alors que Jordan Lambert fut la première à nous faire remarquer le silence soudain. Effectivement, le sifflet suraigu et insupportable s’était tu, et il ne subsistait plus qu’un léger acouphène dans nos oreilles meurtries.
*C’est presque angoissant ce silence soudain…*
Alors que la poussière retombait doucement, nous dévoilant que notre progression était bel et bien compromise par l’éboulement, le colonel Fett profita de l’accalmie pour tenter à nouveau d’entrer en communication avec notre équipe de surface, pendant que le sergent Spence prit l’initiative de chercher un nouvel itinéraire de sortie. Les signes étaient clairs : les aliens avaient débarqués et si jamais nous sortions d’ici, nous avions de grandes chances de tomber sur eux. J’appelai alors Jordan en lui demandant de diriger sa lampe vers moi, alors que je sortais une trousse de soins.
« - Je prépare deux seringues d’anesthésiant, au cas où on pourrait capturer un de ces aliens… » Il me fallu moins d’une minute pour les préparer. « …Là, avec cette dose de cheval, ça devrait suffire… Merci Jordan.» dis-je pour signifier que j’avais terminé mes préparations tout en les glissant dans une poche à portée de main rapide, alors que Spence revenait pour nous indiquer qu’elle avait trouvé une issue possible.
Au fur et à mesure de notre progression, je ne pus m’empêcher de repenser à ces créatures et à notre mission. Pour tout dire, j’étais tiraillé entre les ordres et l’éthique. Il fallait en capturer un, et ma curiosité avait été piquée : quoi de plus passionnant que de découvrir d’autres formes de vie ? Cependant la manière me dérangeait : j’avais du mal à me résoudre à leur faire du mal sans avoir été agressé, et encore plus à en découper un encore chaud… Si tant est qu’ils étaient chauds.
*Pour l’instant, même si ils sont foutrement bruyants, ils n’ont apparemment eu que des attitudes non agressives… je suis persuadé qu’ils ne cherchent qu’à récupérer ce qui leur a été volé… Et si nous sommes curieux à leur égard, peut-être le sont-ils autant envers nous ? Pourquoi ne pas tenter de communiquer avec eux plutôt que d’essayer de les détruire ? On y gagnerai peut-être plus…*
A bout d’une petite demi-heure de déambulations souterraines cependant, la sortie se fit proche, ce qui me tira de mes pensées. Je n’avais pas osé les révéler tout haut, d’une part pour rester discret en cas de contact avec Gage ou avec les aliens, mais aussi vis-à-vis de Fett qui n’aimerait certainement pas mon attitude « hippie-pacifiste », pour reprendre les termes du capitaine Paul Kaïger. Mais alors que nous étions pratiquement à la sortie et que nous pouvions apercevoir clairement le ciel de Leonis, quelquechose, dressé en plein milieu du passage, nous barrait la route. A contre jour, la silhouette était étrange dans ses proportions, mais aussi du fait qu’elle portait des plumes. Sur ce détail, Fett nous ordonna de mettre en joue la créature immédiatement, et nos lampes torches vinrent éclairer l’extra-terrestre. C’était incroyable et pourtant il se tenait face à nous, sans un bruit, sans un geste.
*Nom de… oh ! Le caméscope ! * me rappelai-je. Laissant mes coéquipiers tenir l’alien en respect, je fis baisser lentement mon arme pour attraper la petite caméra numérique qui m’avait été confiée et appuyait sans attendre sur le bouton d’enregistrement. Je l’avais plein cadre. Personne, lui comme nous, n’osait bouger, et un lourd round d’observation silencieuse s’installa. Les secondes parurent s’étirer à l’infini, et je risquai un regard en biais vers le colonel Fett, attendant ses ordres. Ce dernier semblait transpirer plus que nous tous réunis. Ce que je pris dans un premier temps pour du stress. Mais d’autres signes étaient étranges : son visage était comme de marbre, sans expression, et bien que figé, d’imperceptibles tremblements semblaient le traverser. De plus on pouvait observer que son arme se baissait tout doucement.
*Qu’est ce que… ? Ce n’est pas Fett ça… C’est lui qui…* me dis-je en reportant mes yeux vers notre visiteur, dont les yeux semblait aller de Fett à autre chose ou quelqu’un d’autre dans notre groupe. C’est alors que Fett, toujours immobile, articula au sergent Spence de donner la pierre. *La pierre ? On a une pierre ?? Et pourquoi Spence …? Elle aussi est hypnotisée ? Donc ils ne pourraient en contrôler que deux en même temps ? Et si… ?*
« - Bon… bonjour… » articulai-je à mon tour à l’intention de l’alien dont je vis les yeux se tourner une seconde vers moi sur l’écran de ma caméra. « - Nous sommes aussi des étrangers d’une autre planète… pourquoi ne pas heu… discuter ? »
*Super entrée en matière, Mike… super ambassadeur *
«- C’est un autre homme qui a ce que vous cherchez… Nous ne vous voulons pas de mal… Regardez, je… je mets ça à terre… » dis-je en posant délicatement le caméscope à mes pieds, tout en le laissant braqué vers l’alien. Et tout en me redressant lentement, mes pensées focalisées sur le fait d’être désarmé, ma main droite remonta le long de ma cuisse droite et lorsque qu’elle passa sur mon Zat’, je le saisi discrètement et d’un mouvement de poignet tirai un trait d’énergie sur l’extra-terrestre. Il eut une réaction étrange, comme chatouillé, voire légèrement étourdi, mais ne succomba pas à l’effet attendu d’inconscience. Sans réfléchir, profitant des quelques secondes de son trouble, j’attrapai une des seringues d’anesthésiant tout en me ruant sur lui. Mais à l’instant où ma piqûre allait toucher son but, l’extra-terrestre me projeta en arrière et je lâchai ma seringue dans ma chute. Ma diversion n’avait pas été très efficace, mais au moins cela avait apparemment permis de relâcher l’emprise psychique qu’il avait sur Spence et Fett. En effet ce dernier lâcha un cri de rage et fit cracher sa mitrailleuse M60 sur l’alien, aussitôt imité par Spence et Lambert. Pour ma part, légèrement sonné et encore à terre, j’assistai avec une certaine déception à la scène. La bête, contre toute attente, encaissa les balles sans broncher et poussa elle aussi un cri tout en avançant vers nous.
- GRENADE ! cria quelqu’un dehors, ce qui nous fit nous mettre à couvert avant qu’une violente explosion ne retentisse. - Messieurs-dames ? Tout va bien, vous pouvez sortir ! nous lança le lieutenant-colonel Nielson alors que son équipe sécurisait la zone. - Merci… Je ne sais pas ce qui aurait pu se passer si vous n’étiez pas intervenu à temps… dis-je à nos sauveurs en ramassant le caméscope. Alors que je me dirigeai vers l’alien inanimé, le sergent Spence nous fit remarquer que le cercle rouge sur la poitrine de l’extra-terrestre clignotait de plus en plus vite. Cette fois selon elle, pas de doute, c’était une bombe. Alors que Fett nous ordonna de déguerpir de là, je pris quelques secondes pour filmer une dernière fois le cadavre étendu et couru me mettre à l’abri le plus vite et le plus loin possible. Je rejoins mon abri (sous les vociférations du colonel Fett) au moment même où la déflagration se produisit, sentant le souffle chaud de l’explosion sur ma nuque. « Wouuuuh… » laissa échapper Nielson, « C’était moins une ! ».
Pendant que les gradés faisaient un rapide topo sur la situation, je revins vers les décombres, à la recherche ne serait-ce que d’un fragment de l’extra-terrestre piégé. Mais des ruines encore fumantes, même en soulevant quelques gravats, je ne retrouvai rien. Mais alors que j’allai faire demi-tour, une longue plume verte, portée par un souffle d’air, vint se coller contre ma chaussure. Elle était à moitié calcinée, mais je la glissai tout de même dans une pochette plastique hermétique dans mon sac assigné aux prélèvements.
L’ensemble de notre troupe repartit vers le centre de la capitale, et la conversation durant le trajet se porta naturellement vers les aliens.
« - C’est dommage que je n’ai pas pu le toucher avec ma seringue, on aurait pu savoir si ils résistent aussi à des armes tranchantes ou piquantes… Et ce truc sur son torse, peut-être qu’on aurait du essayer de lui enlever…» dis-je avec une moue dubitative.
Alors que nous arrivions la ville, les survivants nous dévisageaient avec méfiance, mais je ressentis tout de même une certaine hostilité latente de leur part. Un soldat vint alors à notre rencontre et nous indiqua qu’un endroit avait été déterminé pour tendre l’embuscade, et nous guida jusque là. C’était une espèce de ruelle encadrée de hauts bâtiments encore abandonnés. D’après les gradés, les extra-terrestres passeraient à coup sûr par là et l’endroit paraissait idéal à une embuscade. Ils se mirent alors à régler tout les détails, nous répartissant nos postes et rôles à chacun.
« Si jamais ça tourne mal pour nous, il nous faut un plan B, voire une porte de sortie… Avec ce qui s’est passé lors de notre contact avec un des leurs, ils risquent d’être assez méfiants, et ça pourrait bien être nous les ‘poulets’ de la farce…»
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| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 07.04.11 18:29 | |
| Tout tremblait autour de nous, les murs commençaient même à se fissurer. Les tunnels menaçaient de nous tomber sur le coin de la tronche à tout instant. De plus, cet insupportable son nous empêchait de rester complètement focalisé sur notre but. J’avais l’impression que ma tête allait bientôt exploser. Nous nous engagions dans un autre couloirs, espérant atteindre la sortie, quand le plafond s’écroula devant nous. De la poussière s’éleva dans les airs nous bouchant la vue et les poumons. Je pivotais sur moi-même pour faire demi-tour, mais je ne pu qu’assister au comblement de notre voie d’accès.
*Pris au piège… *
Pas tout à fait. Un autre couloir était visible sur le coté. Avec un peu de chance, il était encore praticable. Soudain, le bruit qui emplissait notre tête se tut, laissant place au silence. Un soulagement pour mes neurones. Peut-être que l’équipe à la surface pourrait nous entendre.
[Radio] Lieutenant colonel Nielson, vous me recevez ?! Ici Fett, répondez !
Malheureusement, il n’y avait pas de réponse. On allait encore devoir faire cavalier seul. Et il ne restait plus qu’une possibilité, l’autre couloir, qui nous mènerait peut-être à la surface.
-« On prend ce couloir, c’est notre seule chance. »
Je pris les devant en m’engageant dedans. Il était praticable, visiblement épargné par le tremblement de terre. Notre promenade dura quelques dizaines de minutes, ces couloirs étant de vrai labyrinthe. Mais la sortie devait surement approcher. Nous tournions après un coude, la lumière du jour apparaissait. Je pu également sentir un léger souffle d’air. Je m’approchait de la sortie, bien que partiellement bouchée par des débris. Je n’étais qu’a une dizaine de mètres lorsque je me rendis compte qu’il y avait quelque chose entre nous et la sortie. Aussitôt, je braquais mon arme. A la lumière de nos torche, elle se révéla être un des poulets que Nott nous avait parlé. Un poulet vert, une première pour moi. Je m’apprêtais à ordonner à Shirow de tranquilliser la bestiole quand je sentis une présence dans ma tête.
* Mais qu’est-ce que… ? *
Je vis le poulet me regarder fixement. Je voulais appuyer sur la détente de mon M60, mais je ne bougeais à peine. Elle envahissait mon esprit, petit à petit. J’essayais de lutter contre la présence, me concentrant à m’en faire péter les anévrismes.
* Sors de ma tête. Sors. Sors ! Sale poulet de mes deux ! Je te faire rôtir à coup de C4, je ferais bouffer du plomb et je plumerais avec mes dents !*
Ca n’avait pas eu l’effet escompté. De plus, je vis mes bras se baisser, tout seul. Puis, ma voix, sans que je lui en donne l’ordre, ordonna à Spence de filer la pierre à l’alien. ‘Culé !
* Va-t’en ! Arrête ça !*
Soudain, des éclairs bleus parcoururent l’extra-terrestre, ce qui le fit réagir de manière étrange, et surtout relâchant toute son attention sur ma personne. Une occasion à saisir.
-« RHHAAAAAA !!!!! »
Lâchais-je de rage, puis je portais ma M60 à ma taille et je tirais sur l’extra-terrestre. Si le fait de ressentir à nouveau son corps était un délice, le fait de voir un poulet résister aux balles était pour le moins déstabilisant. Soudain, quelqu’un cria « Grenade ! ». Dans un réflexe, je stoppais le feu pour me mettre à couvert plus en arrière avec le reste de mon équipe. Une secousse et une détonation me secouèrent dans tous les sens. Je regardais le résultat, un poulet à terre et un lieutenant colonel Nielson victorieux.
-« Merci Nielson ! On peut enfin sortir d’ici. »
* Pas une lopette finalement*
Je rejoignis le gradé pour aller lui serrer la main. Dans mon dos, Spence nous prévint que le corps de l’alien clignotait, et que c’était peut être une bombe.
-« Tout le monde dehors ! »
L’équipe au complet se mit à détaler du tunnel. Une fois à couvert, une explosion retentit, réduisant à néant nos chances de faire une dissection de l’extra-terrestre. Nielson laissa exploser sa joie, avant de nous serrer les paluches une bonne fois pour toutes.
-« Comment saviez-vous que le tunnel ne s’effondrerait pas ? Même moi, je n’aurais pas utiliser les grenades. »
Il me répondit que c’ était une chance sur deux. Mouai. Une grande part de risque dans cette partie de poker avec la mort. Une chance sur deux de se retrouver écrasé avec le poulet. Nielson continua sur un débriefing de la surface. Gage n’était toujours pas réapparut et l’équipe d’Hatcher avait trouver une position idéale pour tendre une embuscade aux poulets. Le lieutenant-colonel indiqua également qu’il n’avait pas vu de vaisseaux dans les environs, et doutait de mes propos jusqu'à ce qu’il voyait le poulet. Ainsi, ils étaient peut-être invisible.
-« Pour le moment, conduisez-nous a votre endroit pour l’embuscade. »
Nous partions, parcourant les reste de la ville où bon nombre de villageois creusaient pour se protéger. Ils craignaient quelque chose, et j’étais sur que eux aussi avaient vu ce qu’il s’était passé plutôt. Dunning nous exposa son idée, qui n’était pas si mal. Après plusieurs minutes de marche, nous arrivions aux lieux où l’embuscade aurait lieu, une ruelle où s’élevait de part et d’autres des bâtiment industriels.
-« Je vois que l’on amené pas mal de C4, ça va nous aider. Lambert, placé votre C4 derrière les murs du bâtiment de gauche et gardez le détonateur avec vous. Spence, prenez mon C4 et placé le à l’entrée de la ruelle, légèrement enterré dans le sol, pour leur coupez toute retraite. Gardez le détonateur. Quand j’en donnerai l’ordre, vous les activerez. Je veux Shirow, Hatcher et Merrick avec moi, en bas, pour bloquer la sortie de la ruelle. Les autres, sur le toit et les fenêtre du bâtiment de droite, ne vous montrez pas avant que j’en ai donné l’ordre. Nielson, vous minerez les entrées du même bâtiment une fois tout le monde en place. Quand j’en donnerais l’ordre, on se montre tous et déclenche l’embuscade. En position ! »
Je filais mon C4 à Spence, puis j’allais m’installer une vingtaine de mètre plus loin avec mes hommes, derrière un tas d’ordure. Je mis ma M60 en position, dépliant le bipied. Puis j’observais le piège se préparer. Je vis Spence placer la charge à l’entée de la ruelle, Lambert disparaitre plusieurs minutes dans le bâtiment de gauche et en ressortir pour s’abriter dans le bâtiment d’en face. Puis, plus personne ne trainait dans la ruelle.
-« Shirrow, faites bien gaffe à vous, et ne loupez pas les poulets. Si je pouvais éviter de tout faire péter. »
Je vérifiais une dernière fois ma mitrailleuse. Plus qu’a attendre que l’ennemi se pointe. |
| | | Invité ---------------- ---------------- ----------------
| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 08.04.11 9:29 | |
| Finalement l'option choisie fut celle de la fuite et ce fut très bien comme ça. Jordan ne demandait pas mieux que de sortir de cette abris qui de toute façon était devenu un piège mortel pour quiconque y resterait. Seulement voilà après plusieurs longues minutes de courses au travers de ce tunnel à demie noyé dans la pénombre ils se retrouvèrent bloquer par un éboulement et durent faire demie tour, du moins changer de direction pour chercher une autre sortie. Mais avant le colonel voulu faire un point avec l'équipe en surface et pour changer la radio ne donna aucune réponse. Et puis Shirow demanda à Jordan de venir l'éclairer « - Je prépare deux seringues d’anesthésiant, au cas où on pourrait capturer un de ces aliens… » ce qu'elle fit sans se faire prier.« …Là, avec cette dose de cheval, ça devrait suffire… Merci Jordan.»
« Si je peux aider c'est avec plaisir. » dit t'elle avec un léger sourire imperceptible sur les lèvres et ce à cause de la pénombre.
-« On prend ce couloir, c’est notre seule chance. »
C'était difficile d'avancer dans de telles conditions, cette impression d'être coincé dans un couloir et sous terre n'était pas très agréable, Jordan avait déjà connu ça mais elle ne s'y habituait pas pour autant. La soif commençait sérieusement à la tirailler et l'impression de ne jamais voir la fin du tunnel était pénible et ralentissait quelque peu leur progression. Après une bonne demie heure ils virent enfin ce qu'on pouvait qualifier de rayon lumineux sur le sol et donc ils surent qu'ils approchaient mais ce rayon fut quelque peu effacer par une espèce de silhouette. Ils n'étaient donc pas seuls et ils continuèrent d'avancer armes en main et prêt à faire feu. Arrivée quasiment au bout ils aperçurent ce qu'on pourrait qualifier d'animal génétiquement modifier, un croisement entre un poulet, un homme et un singe, ou quelque chose du genre. Jordan ne chercha pas dans les détails. Il leur cachait la sortie et donc leur était hostile mais il ne bougeait pas, il leur faisait simplement face. Jordan étant à l'arrière avec Shirow se tourna pour le regarder et voir ce qu'il en pensait. La situation était bizarre vu qu'en plus Fett ne disait plus rien lui qui pourtant n'était pas le dernier à s'exprimer. Ce fut juste après cet échange de regards qu'elle entendit Fett s'exprimer mais il paraissait vraiment étrange. Et lorsqu'elle compris enfin ce qui se tramait elle tenta d'approcher Spence qui n'avait pas l'air totalement immobile et Shirow fit de même en approchant l'extra terrestre.
Elle n'eut pas le temps de comprendre ce qui était en train de se passer que déjà un tir se fit entendre ce qui fit qu'elle tira aussi en direction de la volaille, déchargeant en partie son arme sur la bête qui ne sembla pas déranger par ce qu'elle se prenait, On aurait dit que son corps absorbait les balles ou qu'elles passaient à travers sans lui causer le moindre dommage.
GRENADE ! Aussitôt après Jordan plongea sur le côté pour se mettre à l'abri et ce fut fatale pour la bête visiblement. Lorsqu'elle se releva la bête était au sol et ne bougeait plus.
Messieurs-dames ? Tout va bien, vous pouvez sortir ! Ce qu'ils s'apprêtaient à faire lorsque Spence s'arrêta près de la bête et leur fit remarquer l'espèce de truc au milieu de sa poitrine qui semblait actif, ce qui n'était pas logique. Fett leur ordonna de sortir de là immédiatement et ils s'exécutèrent. La bête se désintégra dans une explosion à vous couper le souffle. « Wouuuuh… » laissa échapper Nielson, « C’était moins une ! ».
Les gradés firent ensuite un point entre eux et Jordan en profita pour boire un peu, toute cette histoire lui avait donné soif et quelques suées aussi.
Ils repartirent ensuite jusqu'à la capital et à l'air libre, ce qui plu à Jordan, pouvoir voir le ciel était tout de même un réel plaisir. Après quelques minutes de marches en ville ils arrivèrent au lieu de l'embuscade et Fett donna ses ordres à tous ses soldats.
« Je vois que l’on amené pas mal de C4, ça va nous aider. Lambert, placé votre C4 derrière les murs du bâtiment de gauche et gardez le détonateur avec vous. Spence, prenez mon C4 et placé le à l’entrée de la ruelle, légèrement enterré dans le sol, pour leur coupez toute retraite. Gardez le détonateur. Quand j’en donnerai l’ordre, vous les activerez. Je veux Shirow, Hatcher et Merrick avec moi, en bas, pour bloquer la sortie de la ruelle. Les autres, sur le toit et les fenêtre du bâtiment de droite, ne vous montrez pas avant que j’en ai donné l’ordre. Nielson, vous minerez les entrées du même bâtiment une fois tout le monde en place. Quand j’en donnerais l’ordre, on se montre tous et déclenche l’embuscade. En position ! »
« Très bien mon Colonel. »
Jordan sortit son C4 de son gilet tactique et chercha le détonateur dans sa poche puis elle se rendit au bâtiment de gauche et y déposa son pain de C4 comme demander puis elle alla se placer là ou on lui avait dit et se prépara pour la suite. Prenant une grande inspiration elle essaya de faire le vide dans son esprit afin de ne pas être déconcentré, lorsqu'on lui demandait d'appuyer sur le détonateur il fallait mieux qu'elle le fasse dans la seconde pour sa survie et celle des autres. |
| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 10.04.11 21:53 | |
| [Bon désolée, ça va être court, mais crevée XD]
Ce bruit assourdissant commençait sérieusement à lui tambouriner le cerveau et pour oublier ce son frustrant, elle suivait du mieux qu'elle pouvait. Tourner à droite, aller tout droit, qu'importe, du moment qu'ils retrouvaient la lumière du jour et arrêtaient de se prendre toute cette fichue poussière dans les poumons. Mais alors qu'il lui semblait avoir vu un rayon de soleil, elle vit le colonel s'arrêter net et braquer son arme. Ni une ni deux, elle se plaça sur son côté, comme en soutien, laissant l'infirmier et la jeunot derrière eux, comme pour les protéger. Et là, tout se passa assez rapidement, alors qu'un calme étrange s'installa en elle, enfin, sur le coup, on ne le remarque pas, on ne se rend compte simplement de l'irréel de la situation qu'une fois que cette dernière est terminée. En tout cas, un flash bleu la tira de ce paisible rêve, percutant de plein fouet la créature, puis les tirs d'armes automatiques la sortirent de sa léthargie et par réaction, elle aussi appuya sur la gâchette de son P90.
"Grenade !!" Juste le temps que l'information soit analysée par le cerveau et Annabel se jeta sur le côté afin de pouvoir se protéger au mieux de la déflagration et surtout des morceaux de roches qui allaient immanquablement lui tomber sur le coin de la figure. Mais finalement, rien. Enfin, presque rien, une explosion dans un lieu confiner comme ça, ce n'était pas mieux que le bruit assourdissant entendu précédemment. Bref, alors qu'elle essayait de se relever, une voix retentit de nouveau et le colonel la reconnut assez rapidement. Ils commencèrent à papoter mais Annabel voulait faire une dernière vérification. Elle se rapprocha des morceaux de corps un peu éparpillés partout, des plumes ensanglantées collées ici et là sur le sol et les parois. Elle pointa alors son arme vers le tronc de l'animal qui semblait être resté intact mais fut vite intriguée par une petite lumière rouge qui clignotait.
"Heu ... je ne voudrais pas gâcher ces joyeuses retrouvailles mon colonel mais je crois que ce machin va exploser ..."
Le temps qu'elle dise celà, le clignotement avait accéléré comme une minuterie. Le colonel ordonna alors l'évacuation du tunnel et le temps de sortir, tout finissait par exploser. Elle regarda rapidement autour d'elle pour s'assurer qu'ils n'avaient perdu personne et elle remarqua l'infirmier avec la caméra à la main, la ranger assez rapidement pour aller fouiller ce qu'il pouvait. Ben, si remuer des pierres l'amusait ... L'autre buvait et les deux gradés papotaient encore ... Pour sa part, Annabel comptait s'assoir quand elle sentit un poids contre sa cuisse. Ah oui ... C'est vrai, elle l'avait sentit lorsqu'elle s'était jeté à terre avant l'explosion de la grenade. Mais pourtant, elle ne se souvenait pas avoir mis quelque chose dedans au début de mission. Au moment où elle allait plonger sa main pour en ressortir l'objet suspect, le colonel ordonna la fin de la pause et la direction à prendre. Elle laissa alors sa curiosité de côté et entama le trajet, en silence, surveillant les alentours.
Une fois arrivée à la ville, elle inspecta du regard les travaux des habitants. Rustique et pas très efficace mais apparemment, cela semblait être le mieux qu'ils pouvaient faire. Une fois le lieu rejoint et les ordres donnés, Annabel pris le C4 du colonel et se sépara du groupe afin de rejoindre l'entrée de la ruelle. Avec les pains du colonel et les siens, elle en avait 7. Bon, pour faire un bon feux d'artifices, installer 1 pain de C4 tous les 1m50 au sol et en disposer tous les mètres en hauteur. Elle commença alors à creuser le sol en espaçant les pains, étalant la terre par dessus pour camoufler le tout. Puis le sol enfin piéger, elle s'approcha des bâtiments encadrants la ruelle, déboitant une brique et la remplaçant par un pain. Bon, si il fallait leur bloquer le passage, elle espérait que cela suffirait quand même.
Alors maintenant, que faire ?? Si il fallait couper toute retraite, elle se dit qu'il vaudrait mieux qu'elle reste sur place, pour les prendre à revers. Elle rechargea alors son P90 et trouva un endroit protégé, non visible. Elle s'y installa rapidement et enclencha sa radio.
"Ici Spence pour Colonel Fett. Ruelle piégée, je reste sur place en stand-by jusqu'à recevoir de nouveaux ordres. Terminé."
Elle s'assit alors à terre et en pliant les genoux, elle ressentit la présence de l'objet dans la poche. Alors qu'elle ne ferait qu'attendre, elle ouvrit sa poche et en sortit la pierre, elle voulait l'examiner mais en même temps, elle n'était pas spécialiste. Elle commença alors à la faire tourner entre ces doigts, essayant de comprendre et de se remémorer comment elle avait pu atterrir dans sa poche. |
| | | Josh Reynolds---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 12.04.11 21:51 | |
| L’embuscade était fin prête. Cela allait être le moment décisif pour capturer un de ces aliens, et dans le meilleur des cas, le rapporter au SGC pour que le NID pût l’étudier. A présent, il fallait attendre. Tous les militaires avaient obéi au colonel Fett et s’étaient mis en position suivant ses instructions. Bien sûr, les plus gros risques revenaient à Shirow, qui serait obligé de s’approcher à quelques centimètres seulement de l’ennemi pour pouvoir lui planter sa seringue anesthésique et ainsi le neutraliser. Néanmoins, il restait un problème de taille : rien ne disait que le produit aurait un quelconque effet. Dans ce cas-là, ce serait feu à volonté, ce qui mettrait sans doute la ruelle à feu et à sang.
L’attente dura une bonne partie de l’après-midi. Le gouverneur prenait de toute évidence tout son temps pour réaliser le plan – à moins bien qu’il fût d’ores-et-déjà mort. S’il n’avait pas précisé aux terriens ce qu’il avait prévu pour amener la cible jusqu’à eux, il semblait peu probable qu’il les eût trahis pour préserver sa planète. Après tout Nott était un ancien résistant qui avait par le passé déjà travaillé avec des représentants de la Terre : s’il y avait bien une personne qui veillait sur eux, c’était lui. Pendant ce temps, le sergent Spence observait la pierre qui avait miraculeusement trouvé place dans sa poche lors de leur rencontre avec l’alien. C’était toujours la même pierre verte, dont l’éclat des scintillements variait en permanence. Et aucun symbole dessus permettant une tentative de compréhension de l’artefact en question. Ce fut d’ailleurs pierre et P-90 en main qu’Annabel vit arriver en courant Nott, apparemment essoufflé. Il tenait lui-aussi une arme en main – un AK-47 typique de cette planète – et ne prit la peine de marcher que lorsqu’il arriva en terrain miné. Suivant les instructions données par les militaires présents dans la ruelle, il s’avança jusqu’au colonel et se mit lui-aussi en position derrière la montagne de déchets.
- Trois de ces créatures arrivent, guidées par un de mes hommes.
Les yeux pointés vers le bout de la ruelle, près duquel se trouvait Spence, Nott appréhendait l’escarmouche qui allait avoir lieu. Ils avaient apparemment réussi à converser avec les aliens par la pensée, mais rien ne disait que ceux-ci les croirait. C’était quitte ou double. Le doute ne dura cependant pas bien longtemps. Un vague ultrason se fit en effet petit à petit entendre, même s’il était loin d’être abrutissant. C’était plus un signal d’arrivée, permettant aux terriens de se préparer au combat alors même que Fett et Shirow ne voyaient pour le moment absolument rien, pas plus qu’Annabel.
// Colonel, deux E.T. à une heure de votre position. En approche. Seront sur vous d’ici une minute. // informa Nielson depuis le toit du bâtiment de droite.
La minute en question passa bien vite. En effet un alien – et un seul – ne tarda pas à apparaître près des pains de C4 enterrés dans le sol sans toutefois franchir cette ligne de non-retour : il se trouvait à ce moment relativement proche de la position du sergent. Après un instant d’hésitation, l’alien pénétra tout de même dans la ruelle et s’arrêta, sans pour autant que les terriens eussent déjà dévoilé leur présence. Et puis Mike s’élança. A la venue de l’infirmier l’extraterrestre ne broncha pas, et même ne fit pas un seul effort pour s’écarter du chemin du terrien, qui finalement enfonça habilement son aiguille dans la créature. Là, celle-ci eut pour seule réaction de cligner des yeux, interloquée, avant de violemment projeter Mike en arrière sur une bonne dizaine de mètres et de reprendre son avancée. La fusillade débuta alors, les armes automatiques faisant feu de nombreuses positions sans discontinuer : de la ruelle en elle-même, du toit, et de deux fenêtres. Pour treize hommes. L’ordre finalement donné, Annabel déclencha le C4 à l’entrée de la ruelle. La déflagration enveloppa alors non seulement une partie de l’alien, qui sembla juste déstabilisé et manquer d’équilibre quelques secondes, mais aussi et surtout l’éclaireur Leonien qui venait d’arriver sur les lieux et s’apprêtait à faire feu. La créature avait le dos complètement noir, mais aucun signe de difficultés physiques. Et cette fois-ci, elle n’avait pas l’air de vouloir régler cette histoire à pinces nues : son bras pivota en effet vers l’arrière pour s’emparer de ce qui ressemblait à un mini saule pleureur, tronc à l’horizontal. Une arme de poing tirant des salves d’énergie verte servant tout simplement à paralyser. Quelque pouvaient être les parties du corps touchées, les conséquences étaient toujours les mêmes : les membres s’engourdissaient progressivement jusqu’à ce que la cible fût complètement groguie et incapable de faire le moindre mal à une mouche – l’individu restait néanmoins conscient. L’alien alors à côté du bâtiment de gauche, cela semblait être le moment idéal pour abandonner le plan A et passer au plan B : neutraliser par tous les moyens la menace. Toutefois, quelques secondes après l’appel radio de Fett, le C4 semblait ne pas se déclencher.
A l’intérieur du bâtiment où s’étaient positionnés bon nombre de terriens – sept, en fait –, on attendait avec appréhension l’arrivée de l’ennemi. Le colonel Nielson venait tout juste de prévenir les embusqués de l’approche des cibles, et on appréhendait fortement ce moment. Sur les toits : Nielson lui-même, ainsi que Runyan et Monroe. A l’intérieur : tous les autres. Ces quatre militaires étaient relativement éloignés les uns des autres, alors que deux seules échelles, à l’un et l’autre bout de chaque étage, permettaient de rejoindre le niveau supérieur – et finalement les toits. Le bâtiment, lui, ne pouvait être pénétré que par les trois entrées donnant sur la ruelle où se trouvaient Fett, Shirow, Hatcher, Merrick et le gouverneur Nott. Jordan se trouvait au milieu de l’un des trois étages – le deuxième, en fait –, avec non loin d’elle le lieutenant Gilmore. L’officier avait disposé tout un tas de munitions près de lui, afin d’être prêt à mitrailler la ruelle quand le moment serait venu. Il faisait bien sûr confiance à Lambert en ce qui concernait le détonateur du C4 ; après tout, c’étaient les ordres de Fett. Gilmore était d’ailleurs tellement à cran face à une menace dont il ignorait tout et qu’il n’avait jamais vue qu’il sursauta même lorsque le plancher craqua.
- Vous m’avez fait peur, Lambert ! commenta-t-il en riant, à moitié en sueur.
Se retournant alors pour regarder Jordan, les yeux du lieutenant se posèrent sur un coq-singe humanoïde, à quelques centimètres de lui, qui comme d’habitude se comportait plus comme un observateur que comme un belligérant. Un cri poussé par Lambert, qui venait aussi de s’apercevoir de sa présence, entraîna l’ennemi à saisir au cou Gilmore, qui se débattit en faisant feu sur tout ce qui se trouvait autour. La ruelle étant elle-aussi le théâtre d’une véritable fusillade, ces nouveaux coups de feu n’avaient absolument rien d’anormal pour ceux qui les entendaient. Gilmore perdit connaissance rapidement, permettant à l’alien de reporter son attention sur Jordan, dont la radio laissait entendre Boba ordonnant le déclenchement du C4. Lorsque la main de la jeune femme se referma sur la télécommande, l’alien empoigna son bras et, la pliant en deux, lui fit lâcher l’objet – dont la sécurité avait déjà été levée –, qui tomba à terre.
Dans la ruelle, l’explosion se déclencha enfin, réduisant le bâtiment de gauche à l’état de poussières et mettant fin à l’existence de l’alien. Au même moment, un homme chuta depuis le toit de l’autre bâtiment et se fracassa la tête en quelques secondes, la plaque du sergent Runyan n’appartenant à ce moment plus qu’à un corps sans vie. Depuis l’allée, une ombre verte était apercevable sur le bord de la terrasse, se débattant à présent avec ce qui ressemblait à la silhouette de Nielson. Puis la créature se dissipa, et l’officier se retrouva à se battre avec le vide, complètement abasourdi.
En ce qui concernait Annabel, si elle avait participé à la fusillade de la ruelle par derrière, ce ne fut que lorsque le mur s’effondra sur le premier alien qu’elle sortit véritablement de sa tanière. Elle ne resta toutefois pas longtemps à découvert, un éclair lumineux ayant attiré son regard de la position qu’elle avait quittée. Et lorsqu’elle retourna sur les lieux de son interminable attente, un de ces coqs humanoïdes l’attendait, parfaitement calme. A nouveau, les balles du P-90 n’eurent aucun effet, pas plus qu’une décharge de zat’nik’tel. Le chargeur finalement vide, la créature s’approcha de la militaire et envahit son esprit pour l’obliger à se mettre à genoux. La main de la jeune femme s’empara ensuite de la pierre qui se trouvait dans sa poche et la tendit à la créature, qui ne tarda pas à reprendre possession de l’artefact. Un cri juste derrière Annabel interrompit la connexion mentale alors que des rafales de balles déferlaient sur la créature. Celle-ci, sans se montrer le moins du monde véritablement perturbée par Nott, disparut en un rien de temps, évaporée.
- Ca va aller, mademoiselle ? s’enquit le gouverneur en aidant la terrienne à se relever.
A l’intérieur du bâtiment occupé par les équipes SG, c’était devenu un vrai chaos. Face à la créature que finalement tout le monde avait fini par repérer, les soldats de l’Air Force se défendaient comme ils le pouvaient, tirant sur tout ce qui bougeait sans se soucier de savoir quelle était leur cible. La situation était devenue complètement anarchique, l’alien ayant apparemment la faculté d’apparaître et de disparaître à volonté. C’était d’ailleurs l’arrivée impromptue de Dunning qui avait permis de sauver Lambert, alors complètement à la merci de l’ennemi. Et à présent, les militaires tiraient à droite et à gauche, les balles ricochant sur tout ce qui se trouvait par là… jusqu’à ce qu’un incendie se déclenchât. Ainsi, alors que ceux restés à l’extérieur prenaient tout leur temps pour désamorcer les mines posées aux trois entrées du bâtiment pour permettre l’évacuation, les six hommes positionnés à l’intérieur devaient survivre à la fois au feu et à l’alien. Celui-ci finit d’ailleurs pas se retrouver une nouvelle fois confronté à Jordan au corps et à corps, qui malgré l’incroyable force de son opposant réussit avec l’aide de Dunning à le repousser légèrement. Ce ‘légèrement’ était toutefois assez pour que la créature se trouvât en zone sinistrée : le feu s’imprégna ainsi petit à petit du corps de l’ennemi pour progressivement le consumer. Heureusement, la présence d’esprit des deux militaires leur rappela leur objectif, et le fait que le NID voulait un spécimen sur Terre ; ce fut donc à quatre qu’ils transportèrent l’alien à l’extérieur dès qu’il fut neutralisé – et avant qu’il fût complètement carbonisé –, où ils retrouvèrent tous les autres.
Les flammes s’échappant du bâtiment étaient visibles depuis le sinistre passage devenu un véritable no man’s land, bien que l’incendie ne représentait pas encore un réel danger. La rue était encombrée par les ruines du bâtiment qui s’était écroulé, et à plusieurs endroits étaient assis ou allongés les militaires du SGC en fonction de ce qu’ils avaient à faire ou de leur état de santé. Apparemment, tout le monde allait à peu près bien : Shirow avait légèrement été blessé à la tête – sans réelle gravité –, Gilmore avait repris connaissance, et tous les autres avaient seulement quelques contusions supplémentaires à déplorer. Personne n’avait semble-t-il été touché par l’arme paralysante ennemie. Restait le corps du sergent Runyan et le cadavre qu’ils étaient à la base censés ramener sur Terre…
- Que fait-on, colonel ?
Vu ce qu’ils avaient fait à maintenant trois de leurs semblables, les aliens n’allaient sûrement pas en rester là avec Leonis, qu’ils eussent récupéré ce qui était à eux ou non… |
| | | Invité ---------------- ---------------- ----------------
| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 14.04.11 11:33 | |
| Jordan était en position à l'intérieur du bâtiment comme l'avait ordonner le Colonel Fett et elle n'était pas seule, elle était en compagnie Gilmore un type qui avait l'air de connaitre son travail mais qui semblait relativement nerveux. Jordan était assise genoux relevés sur lesquels se trouvait son arme et dans sa main elle avait le détonateur. Elle était prête à faire feu mais attendait surtout l'ordre pour tout faire péter et même si on ne voyait rien elle était relativement nerveuse. Attendre ainsi était vraiment difficile pour elle, car elle avait du mal à faire le vide dans sa tête lorsqu'elle n'avait rien de spécial à faire et la conversation avec l'ordre militaire était limitée car il était vraiment concentré et elle avait compris qu'il ne valait mieux pas le déranger au risque qu'il tire avant l'heure.
Quoi qu'il en soit elle attendait donc, essayant de se vider l'esprit et le temps lui paraissait long, tellement long qu'elle bailla plusieurs fois d'ennui, sans oublier le fait qu'elle commençait sérieusement à avoir faim, d'ailleurs son estomac la rappela à l'ordre une fois ou deux dans un bruit assez significatif mais elle n'avait pas le droit, c'était une embuscade et l'ennemie pouvait surgir à n'importe quel moment.
Dans la radio elle entendit que les aliens arrivaient et elle se redressa légèrement afin d'avoir une meilleure vue sur l'extérieur toujours avec son détonateur en main. Son compagnon de cachette semblait encore plus nerveux, de là ou elle était elle le vit bouger plusieurs fois, montrant bien qu'il fatiguait lui aussi d'attendre ainsi. Les minutes semblaient encore plus longues qu'avant et soudain une détonation se fit entendre, de là ou elle était elle ne voyait rien mais des tirs s'en suivirent et Jordan cherchait toujours ou pouvait se trouver la cible, mais rien. C'était stressant d'attendre comme ça elle se sentait inutile mais savait qu'elle était importante pour la suite vue qu'elle commandait les explosifs. Mais cet ordre se faisait attendre et elle devenait de plus en plus nerveuse et pourtant elle ne bougea pas d'un centimètre, restant aux aguets, regardant dans la ruelle tout en essayant de rester à couvert.
- Vous m’avez fait peur, Lambert ! "Hein ?!!"
Surprise Jordan tourna la tête et vie une chose qu'elle n'aurait jamais cru possible, enfin du moins comme ça d'un coup. Un alien était apparu comme ça par enchantement et se trouvait derrière Gilmore qui avait cru qu'il s'agissait d'elle qui s'approchait de lui. Et elle se rendit compte que ce qu'elle venait de dire avait déclencher les hostilités chez l'alien qui s'en prenait à Gilmore de manière assez violente. Gilmore avait l'air d'être en difficulté mais alors qu'elle voulait se lever pour aller l'aider celui-ci se mit à tirer et elle due se jeter à terre pour se mettre à couvert car les balles allaient dans tous les sens. Il ne semblait plus maître de ses tirs à croire que l'alien avait réussit à se saisir de son esprit comme il l'avait fait dans la grotte avec Fett, mais en fait c'était tout autre chose, sauf que Jordan ne pouvait pas comprendre d'où elle se trouvait et puis tout ce qui comptait pour elle c'était d'éviter les balles. Celles-ci cessèrent lorsqu'il perdit connaissance, se qui soulagea Jordan sur le moment mais l'inquiéta, s'il avait tué Gilmore ? et elle ne pouvait pas aller voir elle devait rester cacher. Et se fut à ce moment là qu'elle entendit un ordre dans sa radio.
//Faites pêter le C4 Lambert !//
L'ordre venait d'être donner et Jordan souleva la sécurité du détonateur mais n'eut pas le temps d'appuyer sur le bouton car la douleur la fit lâcher, son bras était quasiment plié en deux et ce contre son gré, un cri de douleur s'échappa d'ailleurs en même temps que le détonateur toucha le sol. Et vue qu'elle avait ôté la sécurité la chute enclencha le bouton de tir et l'explosion s'en suivit. Elle tenta ensuite de se défendre, écrasant ce qu'on pouvait qualifié de pied à l'alien mais ne réussit à le mettre encore plus en colère et il augmenta son emprise sur elle, elle était à deux doigts de perdre son bras, encore quelques centimètres et sa clavicule explosait, la douleur était telle qu'elle n'arrivait plus à penser, elle se voyait privé de son bras et peu être même morte. Cette créature était d'une force inimaginable et Jordan en pouvait plus lutter, tombant à genoux elle essaya une dernière fois de limiter cette emprise qu'il avait sur son bras afin de limiter la douleur et puis sans qu'elle comprenne pourquoi elle fut libérer. Tombant d'abord sur le sol de surprise et par effet de contre poids, la douleur était toujours présente et son bras lui faisait mal et lorsqu'elle releva la tête pour voir ce qui se passait, elle vit un autre militaire Dunning et elle lui devait une fière chandelle. Par contre l'alien était toujours là et ne comptait pas s'en aller de si tôt, malgré les tirs qui fusaient et la présence de Dunning celui-ci ne s'avoua pas vaincu. Lorsque Jordan retrouva ses esprits elle sortit son couteau et utilisa sa main non blessée pour essayer de le blesser mais ne réussit qu'à le faire se déplacer. Dunning et elle durent essayer de le prendre chacun de leur côté mais ensemble pour réussir à le faire reculer jusqu'au début d'incendie et étrangement il prit feu, tel un morceau de tissu il commença à se consumer. Dunning réussit à le mettre hors d'état de nuire avant qu'il ne s'enflamme complètement et c'est avec l'aide de deux autres militaires qu'ils réussirent à le sortir du bâtiment et à se sortir de là par la même occasion.
A cause de la prise que lui avait fait l'alien Jordan avait probablement une luxation de l'épaule car ses mouvements étaient très douloureux mais elle allait bien. Sale, fatiguée mais en vie, et tous les membres de son équipe semblaient aller bien aussi mais elle ignorait qu'un militaire était tomber du toit, ce qu'elle ne tarda pas à savoir une fois à l'extérieur. Elle s'adossa contre un mur et pris un peu d'eau, histoire de s'hydrater un peu et grimaça de douleur lorsqu'elle du utiliser son bras, mais tenta de ne rien montrer aux autres. Il leur fallait encore rentrer et elle n'avait pas envie de passer plus de temps ici, elle aurait tout le temps pour se faire examiner une fois la porte passée. |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 16.04.11 12:43 | |
| Le piège était en place et nous attendions que Nott revenait avec des aliens pour pouvoir poursuivre notre mission. L’attente fut longue, visiblement, il prenait du temps. Les aliens était peut-être repartis, ou Nott avait été peut-être écorché vif. Allez savoir. Les minutes défilèrent devant nos yeux. Je jetais encore une fois un coup d’œil au dispositif. La plus part des militaires s’étaient retranchés dans le bâtiment de droite, je pouvais d’ailleurs distinguer un peu de mouvement sur le toit de celui-ci. Je pouvais voir également le petit carré de terre qui avait été remué par Spence pour caché le C4, j’espérais que nos cible n’allait pas les remarquer. Enfin, j’adressais un regard aux soldats Shirow, Hatcher et merrick, qui se tenaient avec moi. Tous tuaient le temps comme ils le pouvaient, démontant et remontant leurs armes, comptant leurs munitions.
-« Soyez prêt et tout se passera bien. »
Une petite phrase pour les motiver. Je regardais furtivement l’heure, ca faisait un bon bout de temps que cette mission avait commencé. Dès qu’elle serait terminée, j’irai vider quelques verres à Colorado. Et peut-être m’enfiler une fille. Des bruits de pas parvinrent jusqu'à mes oreilles. Je portais mon regard sur l’entrée de la ruelle, et je vis Nott qui s’y tenait, portant une Kalachnikov. La fête n’allait pas tarder à commencer. Un bourdonnement s’éleva dans les airs. Confirmation faite par Nielson qui m’annonça que deux aliens venaient dans notre direction.
[Radio] Bien reçu. Tenez vous prêt.
-« Shirrow, ça va être bientôt à vous de jouer. Sur mon ordre. »
Quelques secondes plus tard, un alien se montra. Il ne devait pas en avoir deux ?! Sans le lâcher des yeux, j’avertissais par radio Nielson qu’il en manquait un. L’alien déjà présent se montrait hésitant. Je voyait qu’il se tenait juste derrière le C4. Puis, il se décida à faire quelques pas dans la ruelle.
-« Maintenant Mike ! »
J’épaulais ma mitrailleuse et je pouvais voir notre infirmier s’avancer dans la ruelle, en peu de temps, il fut sur l’alien qui ne bougeait pas. Je vis Mike planter sa seringue dans l’alien. Il y eu un blanc pendant quelques secondes. Puis, soudainement, la créature envoya Mike dans les airs. Il atterrit lourdement prêt de notre position.
-« Feu ! »
J’armais ma M60 et je pressais la gâchette. Des traçantes fusèrent vers l’alien et rebondissaient mollement sur lui. Putain, ça allait être la même galère qu’avec celui du tunnel. Le poulet avança de quelque pas, ne bronchant pas d’un poil. Plus qu’a le faire rôtir.
[Radio] Spence ! C4 !
La déflagration ne se fit pas attendre. L’onde de choc se propagea dans toute la ruelle. L’alien disparu partiellement dans un nuage de poussière. Je cessais le feu pendant un instant, espérant voir des morceaux d’alien collé au mur. Perdu, il se tenait toujours au même endroit. Son bras tenait maintenant quelque chose. Des tirs d’énergie en sortaient. Merde. Je rouvrais le feu, tirant par courtes rafales. L’alien bougea et se dirigea vers le bâtiment de gauche. Une bonne nouvelle. Il y entra.
[Radio] Faites péter le C4 Lambert !
Mais contrairement au premier C4, rien ne se produisit. Je réitérait mon appel radio, espérant que le poulet resterait en place. Les secondes passaient très lentement et rien ne se produisait. Avec désespoir, je regardais le bâtiment où se trouvait Lambert, il semblait y avoir du grabuge à l’intérieur. Soudain, il y eu une explosion. Je vis le bâtiment de gauche s’effondrer sur lui-même, ensevelissant surement l’alien par la même occasion.
-« J’aime ça ! Allez on va aider les autres ! »
Je le levais, empoignant ma M60 tel Stallone dans Rambo 2. Puis je m’élançais vers le bâtiment, où une belle bagarre semblait avoir lieu. De la poussière voletait encore un peu, mais cela restait encore clair. Je m’approchais de l’entrée quand soudain quelque chose atterrissait dans un bruit sourd à coté de moi. Surpris, je fis un pas de côté, avant de m’apercevoir qu’il s’agissait un de mes hommes. Sa tête était en bouillie, seul ses plaques me permirent de l’identifier, le sergent Runayan. Je pris les dog tags et j’observais le toit brièvement. Nielson se battait contre l’alien restant, avant que ce dernier ne disparaissait subitement. De plus des flammes sortaient du bâtiment maintenant.
-« Fait chier ! Faut les aider ! »
Je posais ma mitrailleuse au sol avant de m’élancer vers l’entrée du bâtiment. Pile au moment ou j’allais entrer, les soldats du SGC sortaient, transportant avec eux un alien plutôt carbonisé. Une fois tout le monde en sécurité à l’extérieur, je fis l’appel, tout le monde était sauf Runayan qui était mort maintenant. Un soldat me demanda ce que nous allions faire.
-« Finir cette putain de mission. On trouve un lieu sur et Shirow fait son autopsie, ensuite on se barre d’ici. Quelque chose me dit que nos ennuis ne sont pas terminés. »
Je bu une gorgée d’eau, laissant le temps à mes hommes de récupérer, avant de passer à la suite. |
| | | Mike Shirow---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 18.04.11 14:27 | |
| Notre troupe s'était mise en embuscade selon les directives des gradés. J'étais posté près du colonel Fett, en attente, tout en faisant jouer entre mes doigts une piqûre d’anesthésiant.
"- J'ai préparé une autre dose, au cas où..." dis-je en gardant les yeux sur ma seringue. "Quelles créatures étranges tout de même... Peut-être aurions nous dû essayer de communiquer avec elles dès le début..." ajoutai-je plein de doutes. "On leur rendait leur pierre et ils laissaient Leonis tranquille... peut-être..." ajoutai-je, inquiet des conséquences de nos confrontations armées. "Mais ce qui m'inquiète aussi c'est Gage... Ou est-il passé ? Que prépare-t-il ?"
« Soyez prêt et tout se passera bien. » conclua le colonel Fett, juste avant que Nott n'arrive en courant pour nous annoncer l'arrivée imminente des aliens. Je me décalais alors de ma position pour être le plus proche possible des aliens tout en restant caché. Et effectivement, des ultra-sons, moins importants cette fois, devancèrent à nouveau leur arrivée alors que je m’accroupissais derrière un tas de gravats, d'où je pu observer un alien arriver.
* Un seul ? Nott disait trois, la radio deux ? Meme si ce sera plus facile pour moi d'en piquer un isolé, où sont passés les deux autres ?* -« Maintenant Mike ! » me hurla Fett.
Bien que ma raison me hurlait de ne pas le faire, je m’agrippai fermement à ma seringue comme si elle était ma vie. Et dans un élan d'adrénaline, armant le bras en arrière prêt à frapper, le coeur battant à tout rompre et le souffle bloqué, je m'élançai aussi vite que possible vers l'alien. Durant une fraction de seconde, alors que j'étais presque au contact, je m'étonnai qu'il me laisse ainsi approcher aussi près. Et malgré mes réticences, emporté par mon mouvement et presque malgré moi, ma seringue vint se planter dans le flanc de la créature et mes doigts se serrèrent pour injecter l’anesthésiant. Petrifié, en apnée, ma main toujours sur la piqûre vide enfoncée jusqu'à la garde, je relevai des yeux incrédules et alarmés vers ceux de l'extra-terrestre qui s'élargirent sous la surprise. *Merde, il...* Je ne sais même pas si il me toucha physiquement, mais ce fut d'une rapidité et d'une force époustouflante: je fut projeté plus de dix mètres en arrière et atterrit en catastrophe au milieu d'un tas de débris divers. Sous la violence de l'impact, ma tête vint heurter quelque chose de dur et je crois que je perdis connaissance à cet instant, ne percevant que comme de très loin les bruits étouffés d'une fusillade.
Puis quelqu'un me tapota la joue, ce qui me fit émerger du brouillard. Je mis plusieurs minutes à retrouver un état de conscience proche de la normale, un étau semblant me compresser le crâne. Portant une main à ma tempe, j'y découvrai du sang mêlé à de la terre. *Génial... Joyeux anniversaire Mike...* me dis-je dans une grimace alors que je me relevait, me rendant soudainement compte que la ruelle avait quelque peu changée sous les éboulis, le feu et les cris de mes coéquipiers s'affairant auprès des blessés. Je vis alors d'une vision approximative des soldats traîner le corps sans vie d'un alien passablement brûlé.
-« ... On trouve un lieu sur et Shirow fait son autopsie, ensuite on se barre d’ici. ordonna Fett. Quelque chose me dit que nos ennuis ne sont pas terminés. »
"- Co... co...colonel... bégayai-je d'une voix disloquée, je pense aussi *avec difficulté* qu'il ne faut pas traîner ici... Mais le type du NID, il préférait qu'on en ramène un entier si possible... Et puis je ne suis pas certain d'être en super état pour faire ma première autopsie ici vite fait... Celui-là ne clignote pas comme l'autre, mais mieux vaudrait dégager d'ici rapidement avant que ses copains rappliquent, et l'envoyer au SGC". Sans compter nos blessés dont je devais m'occuper en priorité.
*Tu parles d'un cadeau..., me dis-je en jetant un oeil sur le corps extra-terrestre inerte, un gâteau aurait suffit...*
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| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 19.04.11 22:59 | |
| Un caillou. Un vulgaire caillou qui reflétait la lumière en séparant son spectre selon l'angle de vue, ça devait surement être ça l'explication de ces variations de couleurs. Mais comment ce caillou avait-il pu trouver sa place dans sa poche alors qu'elle l'avait balancé au travers de la pièce lorsque le mot bombe avait été prononcé ... Et alors que tout le monde poirotait, Annabel tournait et retournait le caillou entre ces doigts, essayant de comprendre si c'était la seule ou si il y en avait plusieurs, et pourquoi dans sa poche et celles des autres ?? Tout ça pour dire qu'elle ne se rendit pas vraiment compte du temps qui passa et ne se "réveilla" uniquement lorsqu'elle perçut le bruit de pas frapper rapidement le sol non loin d'elle. Rangeant d'un geste la pierre dans sa poche, elle reprit en main son P90 et cala le canon sur la muret derrière lequel elle se trouvait dissimulée et suivit des yeux l'arrivée du gouverneur.
Elle se sentait bien seule en avant poste comme ça, c'est pourquoi elle se recroquevilla derrière le muret, ne laissant que le canon de son arme dépasser. Et elle n'eut pas longtemps à garder sa position. Bien vite, tout se tassa dans la ruelle, comme si même le vent avait décidé de ne plus circuler entre les bâtisses. Elle ne le voyait pas encore mais elle avait sentit, de par la réaction des autres camouflés, que l'une de ces créatures étaient là. Redressant le viseur présent sur le dessus de son arme, Annabel pointa son arme sur l'entrée de la ruelle et dès qu'elle vit une plume, elle ne quitta plus sa cible des yeux, en attente d'un ordre venant du colonel. Elle ne fit même pas attention à l'arrivée enragée de l'infirmier et encore moins à son vol plané mais ne loupa pas les premières détonations et n'hésita pas une seconde à appuyer sur la gâchette de son P90. Concentrée, elle faillit zapper le beuglement du colonel dans sa radio, ordonnant de faire exploser le C4. Relâchant le maintien de l'arme, elle prit le détonateur en main et avant d'appuyer, se recroquevilla pour éviter de se prendre les débris.
Une énorme explosion l'enveloppa, enfin surtout sa détonation, la rendant quelques sourdes l'espace d'un instant. Néanmoins, ceci ne l'empêcha pas de se relever et d'aller à la rencontre de la masse encore visible au milieu du nuage de poussière provoquer par l'explosion. Mais un éclair de lumière attira son attention. Cessant ses tirs, voyant que les autres s'en occupaient très bien, elle détourna le regard en direction de sa planque et se rapprocha doucement. Et c'est la vision de plumes encore qui la fit réagir. Ni une ni deux, pas de questions à se poser, à part, ils sont combien ces bestioles ??, elle réenclencha son arme et tira tout ce qu'elle put et lorsqu'elle finit ses chargeurs, elle emboita machinalement avec son zat à sa cuisse. Mais, bien vite, elle comprit que si les balles ni avaient rien fait, ce n'était pas un tir d'énergie qui allait pouvoir faire plus. Elle arrêta alors et son erreur résida dans le fait qu'elle le fixa du regard.
D'un coup, les tirs autour d'elle cessèrent, plus de bruit, le calme le plus serein qu'elle puisse connaître, comme dans le tunnel. Et ça, ce n'était pas normal, le fait d'avoir été possédée par un goa'uld lui avait donné les bases pour réagir face au contrôle de son corps par autrui. Y mettant toute sa volonté, elle réussit à briser le voile gris qui embrumait son esprit et se vit en train de tendre la pierre à la créature. Elle n'y pouvait rien mais au moins, elle en était consciente, drôle de sensation qu'elle avait tant désiré ne plus connaître. Mais alors que la bête avait récupéré l'objet, elle fut déconcentrée par quelque chose, quitta le regard d'Annabel puis disparut. Les sensations revenant d'un coup en son corps, Annabel en perdit l'équilibre et se rattrapa de justesse à l'aide de ses mains pour ne pas s'effondrer à terre. Là, une voix s'exprima autour d'elle et des mains lui saisir les bras pour la tirer vers le haut. Plongeant son regard hagard dans les yeux du gouverneur, Annabel se reposa sur lui, reprenant contrôle de ses muscles de postures.
"Oui ça va aller, merci ..."
Toujours collée à lui, Annabel regarda en direction de la ruelle et comprit la situation en voyant le capharnaüm qui y régnait. Ouais, la créature avait du s'évaporer aussi, du coup ne sachant que faire, tout le monde tirait dans tous les sens, malin ... En même temps, elle n'avait plus de munitions, c'était bien pour une raison aussi ... Bref, fallait bien faire quelque chose et accompagnée du gouverneur, elle essaya de se frayer un chemin en direction du colonel, n'étant pas vraiment sur qu'il entendrait et surtout qu'il aurait de répondre à un message radio. Mais alors qu'elle arrivait près de l'immeuble en flamme, des équipiers en sortirent et tout se calma d'un coup. Elle remarqua alors un homme à terre et lorsqu'elle se rapprocha pour voir l'état du corps, elle remarqua qu'il s'agissait de l'infirmier. Elle s'accroupit proche de lui et lui posa la main sur la joue, laissant déborder ces doigts sur sa carotide. Toujours en vie, elle lui donna quelques coups de la paume pour le sortir du monde des bisounours mais elle ne vit pas vraiment de réactions. Au moment où elle sortit la gourde pour le rafraichir rapidement, il ouvrit les yeux et elle ne put s'empêcher de sourire en pensant à la douche qu'il venait d'éviter.
Celui ci allant bien, elle partit aider les autres qui s'étaient assis de ça et de là, tous allaient à peu près bien mais celui qu'elle cherchait c'était le colonel, il fallait qu'elle lui rende compte de sa rencontre avec le poulet. Une fois celui ci trouvé, il donnait des ordres. Elle vit alors le poulet grillé et se rapprocha pour vérifier qu'aucun dispositif explosif n'était en action. Une fois cette inspection réalisée, elle retourna auprès du colonel et lui fit son rapport, un peu à l'écart des autres.
"Mon Colonel, je suis pour rester mais l'infirmier n'est pas en état pour autopsier, soit quelqu'un l'assiste, soit on renvoie le tout sur terre. Cette pierre que j'ai saisi dans l'abri sous-terrain, un alien est venue la récupérer. Il n'y a aucune manière de les atteindre à part le feu, il nous faut un nouveau plan d'attaque ou on évacue le plus de personnes possibles pour limiter les pertes car à ce que j'ai vu, ils peuvent se déplacer très facilement. Je pencherai pour des lances flammes si ils en ont ici." |
| | | Josh Reynolds---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 23.04.11 20:02 | |
| Faire l’autopsie sur la planète n’enchantait personne. Ils n’avaient néanmoins pas vraiment le choix : Leonis comptait sur eux, ils devaient remettre la main sur Gage, et surtout, rien ne disait que l’alien ne s’autodétruirait pas une fois la Porte passée… donc au SGC. Ils ne pouvaient pas prendre le risque, et le seul moyen de savoir si ramener la créature sur Terre était sûr était, justement, de pratiquer une autopsie. Shirow était effectivement trop mal en point pour faire ce boulot – il ne serait sans doute pas assez concentré –, mais il était le plus qualifié parmi les moins qualifiés de la médecine légale. Nott leur proposa cependant de dénicher un pseudo-toubib leonien pour l’assister, en plus de connaître un endroit où ils seraient tranquilles pour cela, bien loin de la menace.
Ils se mirent donc vite en route pour le coin de paradis du gouverneur – qui venait de contacter par radio ses hommes au point de rendez-vous –, souhaitant s’éloigner le plus possible de la ruelle, devenue bien trop dangereuse. Le cadavre de Runyan allait devoir rester sur place, alors qu’ils devaient déjà se mettre à quatre pour porter l’alien. Ils se dirigeaient ainsi vers le cœur de la ville, sans pour autant rencontrer plus de monde que lors de leur escarmouche. « Ils se sont réunis au Nord-Ouest de Leonis », commenta Nott. Il subsistait toutefois dans les artères de la cité une atmosphère bien étrange, non pas le résultat d’un abandon massif des villageois ou d’une guerre, mais plutôt une ambiance qui semblait en décalage avec la réalité…
Un bruit survint, comme le sifflement d’une flèche : aussi ponctuel et indistinct. Quelque chose aspergea immédiatement le visage de Spence, qui par réflexe s’essuya les yeux avec sa main. Elle vit alors sa peau tachée de sang, au moment où le lieutenant-colonel Nielson, en tête du cortège avec Nott, s’écroulait au sol. Son corps baigna rapidement dans une mare de sang, un trou de part et d’autre de la tête. Alors qu’on criait à l’embuscade et au sniper, tout le monde se mit à l’abri près des devantures des boutiques, de chaque côté de la ruelle, laissant l’alien sur place – de toute façon il ne bougerait pas tout seul. Néanmoins, la terreur de la première balle laissa place au silence et à l’anxiété des terriens : où et qui était le tireur ? Leur position était en effet bordée de bas immeubles. La tension et l’angoisse grandissaient, les militaires ne sachant pas quelle était leur cible : ils ne pouvaient donc pas bouger de leur positon tant qu’ils n’avaient pas repéré la menace. Puis Hatcher fit signe à son supérieur qu’il allait se déplacer pour forcer le tireur à donner sa position : lorsqu’il le fit, ce ne fut non pas une mais une centaine de balles qui quadrillèrent la zone. Le major se replia aussitôt, évitant ainsi d’être blessé, mais ils durent attendre l’arrêt des armes ennemies pour faire une tentative. Ils avaient pu repérer cinq positions d’où partaient les tirs d’AK-47 : deux au dernier étage du bâtiment juste en face de la ruelle, et un légèrement décalé sur leur droite, placé en haut d’une boutique ; les deux derniers se trouvaient quant à eux à la même altitude, en face des attaqués. Puis Fett donna le signal, et ils abattirent leurs agresseurs un à un.
L’embuscade dura une vingtaine de minutes. Quand enfin le calme revint et qu’ils furent surs qu’il n’y avait plus de danger, ils constatèrent qu’heureusement seul Nielson avait été blessé, et même tué. Une fois de plus ils durent abandonner son cadavre pour continuer, mais ils n’étaient plus très loin de leur destination.
Ils atteignirent sans autre problème une petite cabane, perdue au centre de Leonis, en retrait par rapport à la place publique. Quatre leoniens l’entouraient, armes en main, et ce ne fut que lorsqu’ils aperçurent Nott qu’ils ouvrirent la porte à l’aide d’un lourd trousseau de clés. Le gouverneur se retourna alors face aux terriens :
- C’est la seule entrée de ce bâtiment. Il a été conçu pour les cas de force majeure, « au cas où » comme on dit… Laissez vos hommes ici ; ils seront plus utiles à protéger nos arrières.
Les terriens suivirent ses conseils : seuls Boba, Annabel, Mike et Jordan allaient pénétrer à l’intérieur et transporter avec eux leur colis. Nott entra alors dans le bâtiment, leur permettant de voir que cette cabane en pierre n’abritait qu’un long et pénible escalier descendant de nombreux mètres sous terre. Ils entamèrent donc la descente doucement, chargés d’une créature bien plus lourde qu’un humain. Heureusement le tunnel était éclairé par des appliques murales, ce qui évitait qu’ils dussent marcher à l’aveuglette. Après une dizaine de minutes de changement d’altitude, l’escalier s’arrêta enfin pour laisser place à une série de larges tunnels qui n’avaient rien à voir avec les souterrains du NID construits sous la Nouvelle Leonis. Ils étaient de plus habités : des miliciens patrouillaient dans les couloirs et de nombreux civils étaient visibles au fond du principal tunnel, rectiligne. Le groupe ne s’aventura cependant pas loin dans l’abri gouvernemental puisqu’ils bifurquèrent non loin de l’entrée pour arriver dans un laboratoire où les attendait un vieil homme à la barbe blanche.
- Voici donc notre patient… Je vous en prie, posez-le là, leur dit-il en désignant une grande table circulaire au centre de la pièce.
- Je vous laisse avec Hopkins. S’il vous manque quoique ce soit, demandez-lui.
Nott sortit alors de la pièce sans fermer la porte. Le guérisseur observait l’alien sans sourciller puis regardait les terriens un à un en souriant, avant que son regard revînt sur l’alien à chaque fois.
- Qui est votre guérisseur ? demanda-t-il enthousiaste. Shirow présenté, il lui proposa de déballer ses affaires avant de se renseigner pour savoir ce par quoi il souhaitait commencer. Le récit de leurs différents contacts avec les créatures les incita à choisir ce qui semblait être le thorax pour comprendre à quoi correspondait le symbole qui avait clignoté avant qu’un de ces aliens explosât.
- Mais qu’avez-vous sur la tête ? Attendez que je regarde !
Saisissant vivement un tabouret, Hopkins incita Shirow à s’asseoir pour soigner sa tête. Observant alors la blessure en la tâtant avec ses mains, il marmonna pendant un moment avant d’empoigner un pot et une spatule. Il étalait d’ailleurs un onguent jaune relativement visqueux sur les cheveux de l’infirmier quand la porte s’ouvrit, laissant entrer quatre leoniens, dont deux se positionnèrent de chaque côté de la porte, armes à la main.
- Nott nous a dit que vous recherchiez ce genre de choses ?
L’homme qui leur avait parlé leur montra alors ce qu’il portait sur lui avec le second milicien. C’étaient de toute évidence des lance-flammes récupérés du NID, donc terriens.
- Auparavant les hommes du capitaine Thorn s’en servaient surtout pour dissuader notre population de se soulever, mais ils n’ont quasiment pas servi. En tout cas ce sont les deux seuls en notre possession.
Le matériel déposé, les deux leoniens quittèrent le laboratoire alors que ceux qui s’étaient mis de chaque côté de la porte ne bougèrent pas, sûrement pour s’assurer que l’alien ne se réveillât pas. Pendant ce temps, Mike, une fois le crâne badigeonné d’une étrange pâte, put se relever et se préparer pour sa première dissection d’anniversaire, alors que le bras de Jordan était empoigné par Hopkins : « J’ai bien vu que vous vous frottiez tout le temps l’épaule depuis tout à l’heure ! », lui dit-il avec un clin d’œil. La jeune femme fut alors vivement emmenée au fond de la pièce, où le guérisseur commença à lui masser les épaules en chantonnant une étrange chanson. Puis, quand le moment vint, il laissa une main se poser sur son épaule, l’autre sur son bras, et finalement décompta : « A la une… A la deux… A la trois ! ». Un brusque craquement fut suivi d’un horrible cri, faisant sursauter Shirow qui se faisait tout juste à l’idée de pratiquer une autopsie. Puis Jordan retrouva le sourire, auquel Hopkins répondit innocemment :
- Je dois vous avouer que la plupart du temps ça ne marche pas !
De l’autre côté du laboratoire, alors que le colonel Fett pouvait simplement observer toutes les éprouvettes d’échantillons bizarres, Mike finit par confier son caméscope à Annabel, qui pourrait donc s’enchanter à zoomer et dézoomer à volonté. Et finalement, dès que le guérisseur leonien fut revenu près de la table d’opération, l’autopsie put commencer.
La première incision au milieu du thorax n’entraîna pas de perte de sang. Le bistouri de Shirow avait même du mal à pénétrer la chair de la créature, et pour cause : ce qui devait être la chair n’était en fait qu’un assemblement, un tressage de fibres marrons ressemblant juste à des branches d’arbres plus souples qu’habituellement. Vivant, le corps de l’alien devait avoir la faculté de se régénérer grâce à ces fibres autonomes : le premier alien avait pu résister aux balles mais avait ainsi succombé à l’explosion parce que son corps n’avait pas eu le temps de se reconstituer entièrement avant de perdre ses organes vitaux ; celui qu’ils étaient en train d’analyser était quant à lui mort à cause du feu, qui devait empêcher toute régénération sur les zones touchées. Mike ouvrit ensuite le ventre de la créature, qui ne contenait finalement aucun liquide. Les organes, certaines similaires à ceux des humains et d’autres totalement inconnus, étaient maintenus par les mêmes fibres qui constituaient le corps de la créature.
- Enlevons les organes humains. Le dispositif d’autodestruction dont vous m’avez parlé devrait être un des autres.
Boba et Jordan durent alors les aider à recueillir les extractions des deux explorateurs, puis quand tout ce qu’ils connaissaient fut enlevé Mike put commencer à s’occuper de ce qui constituait l’explosif. Une minutieuse observation les amena à la conclusion que certaines fibres partant du symbole alien ne reliaient pas certains organes, qu’ils prélevèrent donc aussi. Puis le bistouri du terrien heurta une de ces fibres, entraînant l’activation du dispositif qui se mit à clignoter.
- C’est normal, ça ? demanda Hopkins en s’écartant brusquement de la table.
- STOP ! cria l’un des gardes en pointant son arme sur Shirow. Éloignez-vous immédiatement de la créature !
- Non non non non non non non, ça ne va pas du tout ! Il faut absolument le désactiver ! Ce bâtiment abrite de nombreux explosifs expérimentaux regorgeant de Naquadah ; si l’alien s’autodétruit l’explosion sera gigantesque et va provoquer une réaction en chaîne qui pourrait bien détruire toute la planète ! Shirow, coupez une des fibres !
- Ne faites pas ça ! Je tirerai au moindre mouvem…
Le garde se tut dès qu’il fut assommé par l’autre milicien, qui leur fit alors signe de se dépêcher. Le dispositif clignotait en effet de plus en plus vite, les rapprochant donc de manière inquiétant de l’option « catastrophe planétaire ». Finalement Mike coupa une des fibres, provoquant la désactivation immédiate de la menace.
- Vous n’aviez pas dit une dizaine de secondes entre l'activation de la bombe et son déclenchement ? Où donc avez-vous appris à compter ?!
// Colonel Fett, ici le major Hatcher ! Les aliens nous ont retrouvés ! Abandonnez votre position ! Je répète, abandonnez votre position ! //
- Attendez ! protesta le dernier garde conscient alors que Boba s’apprêtait déjà partir. Nous sommes en sécurité ici ; si vous sortez vous allez tous vous faire tuer !
Faisant fi des craintes du leonien le groupe récupéra ses armes et abandonna en quelques secondes le guérisseur. Les quatre terriens se mirent à courir dans les couloirs avant de remonter le plus vite possible l’escalier menant au-dehors. Quand enfin ils ouvrirent la porte extérieure, il n’y avait plus de trace de l’ennemi. Ni des hommes chargés de protéger l’entrée, d’ailleurs. Seul un milicien, agonisant, gisait sur le sol à une dizaine de mètres d’eux dans une mare de sang. Ils rejoignirent bien sûr le pauvre homme en courant, qui lorsqu’il les vit du coin de l’œil put seulement les prévenir dans un dernier souffle :
- Ils… Ils les ont emmenés ! |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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Arrivé au SGC : 18/03/2006
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 27.04.11 15:24 | |
| Personne ne semblait motivé à rester sur cette foutue planète. Les aliens étaient résistants et un de nos gars y était resté. C’était compréhensible. De plus, l’alien ne clignotait pas comme le précédent. Léonis comptait sur notre aide et un salaud du NID était dans la nature. Ca commençait à faire beaucoup. Peut-être que ramener le poulet sur terre représentait un danger. Et si il explosait une fois au SGC ?
-« Je crains que l’on ait pas trop le choix. On va devoir rester ici. »
Nott s’empressa de proposer son aide. Visiblement, il connaissait un endroit sur et une personne capable d’assister Shirrow. On avait pas de meilleure solution.
-« On vous suit Nott. Shirow, vous allez devoir faire avec. »
Nott contacta par radio ses hommes puis ils nous ouvra la voie. Nous le suivions, laissant le corps de Runayan derrière nous. Le coin se faisait dangereux, nous ne pouvions rester ici ou le porter pour être ralenti. Alors que nous nous éloignions du lieu de l’embuscade, nous pouvions voir que les rues, quelques temps plutôt animées étaient maintenant désertes. Plus personne. Le gouverneur nous indiqua qu’ils s’étaient réfugié. Surement la meilleure des choses à faire. Nous continuions notre route. Soudain, un sifflement caractéristique se fit entendre.
-« A couvert ! »
Je me jetai derrière un muret, puis je vérifiais que tout le monde avait fait de même. Tous sauf un, étendu dans une marre de sang. C’était Nielson. Je poussais un juron de colère. Un sniper se cachait quelques part. Je fit signe à tout le monde de rester à couvert. Je me tournais dans tous les sens pour avoir une vue sur les immeubles nous entourant, pour repérer le tireur. Les fenêtres, très nombreuses, ne trahissait pas le moindre de signe de vie. Hatcher me fit signe qu’il allait bouger pour obliger le tireur à se dévoiler. Je lui répondit d’un bref signe de tête, reportant mon attention sur les bâtiments. Deux secondes plus tard, un déluge de feu s’abattit sur nous, néanmoins, cinq tireurs révélèrent leurs positions.
-« Lambert avec Shirrow vous canarder le tireur du bâtiment de droite. Gilmore ! Kelamis ! Monroe ! Ceux qui se trouvent en face. Les autres, on arrose les deux restant ! Feu à volonté ! »
Je déployais ma M60 et j’ouvris le feu, arrosant les positions des tireurs du bâtiment en face de la ruelle. Par rafales de dix, je réduisais leurs positions en miettes. Pas solides leurs bâtiments sur cette planète. Alors que je canardais le premier tireur, le second se montra à sa fenêtre. Mais une grenade, tiré d’un lanceur monté sur M16, fin réduire sa cache en poussière, ne laissant tombé qu’un corps en charpie. Hatcher, rechargea son lanceur et fit exploser l’autre position. J’attendis quelques secondes, soudain le tireur refit son apparition, aussitôt fauché par une rafale de M60 dans le thorax. Je m’apprêtais à changer de position ma mitrailleuse mais les autres échanges de tirs venaient de se terminer. Je laissait le personnel souffler un peu, profitant pour refaire le plein de mon arme.
-« On va continuer, et laissez Nielson ici. »
Nott se remit en tête de cortège, non sans appréhension. Par la même occasion, je récupérais les plaques de Nielson. Deux de trop. Quelques temps plus tard, nous arrivions à une cabane, situé au centre de la ville, gardée par quatre hommes armés. A la vue de Nott, ils ouvrirent l’entée de la cabane. Le gouverneur nous expliqua qu’il a été conçu pour les grands évènements. Il ajouta qu’il n’était pas nécessaire de faire descendre tout le monde.
-« Shirow, Lambert et Spence avec moi. Hatcher vous restez ici avec vos hommes et vous me contactez par radio au moindre pépin. »
La cabane cachait bien son jeu, petite de l’extérieur, elle cachait un escalier étroit descendant sous terre. Avec un alien à transporter, ça allait encore être une partie de plaisir. La descende se fit tranquillement, ne pouvant faire autrement au risque de voir dégringoler quatre militaires de SGC et un poulet à moitié carbonisé. Nous arrivions dans des tunnels, habités par des militaires et des civils. Un petit air de guerre froide tout ça. Nott nous montra la direction d’un laboratoire. Dedans, au milieu de centaines d’éprouvettes se tenait un vieux scientifique, appelé Hopkins. Nous posions le poulet sur la table, au centre du laboratoire. Le scientifique, nous demanda qui était notre guérisseur.
-« Je vous présente Shirow. Il est notre… Guérisseur. Et accessoirement cascadeur. »
Pendant qu’ils conversaient entre eux, s’échangeant des recettes de mixture pour cheveux, quatre soldats de Léonis entrèrent dans le labo. Il me demandèrent si le lance-flamme qu’ils avaient rapporté était ce que nous cherchions.
-« Je ne me souviens pas avoir demandé des lance-flammes, mais vous pouvez les laisser ici. »
Ils les posèrent dans un coin du labo, puis deux d’entre eux sortirent, laissant les deux autres comme sécurité. Je reportais mon attention sur notre guérisseur, qui avait fini de… faire un soin capillaire à shirow et s’empressa de faire un peu d’ostéothérapie avec Lambert. Il y eu un craquement sinistre, mais visiblement bénin.
* Si on m’avait dit que j’atterrirai dans un cabinet médical extra-terrestre…*
Alors qu’ils commençaient à découper le poulet en tranche, j’observais la décoration du labo. Des centaines d’éprouvettes contenant divers liquides au teintes verdâtres voir couleur d’urine. Ca ne devait pas être bon à boire. Je me remis brièvement à penser à ce qui était arrivé à Runyan et Nieslon. Encore des hommes tombés sous mon commandement. Encore des familles endeuillées.
-« Et merde… »
Je revins à la table d’opération, où tous s’apprêtaient à enlever les organes humains. J’arrivais au bon moment. Lambert et moi furent réquisitionnés pour récupérer les morceaux. J’avais eu le droit à ce qui ressemblaient à un foie, un demi-poumon, deux-reins et le gros intestins, avec les odeurs avec.
-« J’avais un petit creux avant ça… »
Je me dirigeais vers un coin du labo pour déposer tous ces trucs. Il y avait une sorte de lavabo, je jetais tout dedans. Il y eu un vague bruit flasque. Je regardais ces organes, peut-être qu’une greffe de foie était possible avec tous les excès que j’avais fait dans ma vie. Tout d’un coup, ça s’agitait autour de la table d’opération. Je me retournais et je vis qu’un garde pointait son arme sur Mike, je m’apprêtais à le mettre en joue quand il fut assommé par son camarade. L’autopsie pouvait reprendre. Mike fit quelque chose dans le corps du poulet. Rien ne se produisit. Ma radio se mit à grésiller et la voix d’Hatcher résonna. On avait été repéré et on devait partir.
[Radio] Hatcher ! Hacther !…
Mais il n’y eu pas d’autres réponses. Je m’apprêtais à sortir quand le garde tenta de me couper la route, prétextant que l’on était en sécurité ici.
-« Mes couilles ! J’vais aider mes gars ! Tout le monde dehors ! »
Je bousculais le garde, parcourant les marches de l’escalier en courant, suivit par mes coéquipiers. Une fois dehors, c’était le silence. Plus personne n’était là. Sauf un blessé qui agonisait dans une marre de sang. Nous nous approchions de lui, et il nous expliqua qu’ils furent emmenés par les aliens.
-« Bordel ! Comment ils ont su que l’on était ici ? Rentrez tous sur Terre ! Je me charge de les retrouver ! » |
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 29.04.11 12:39 | |
| Alors que Jordan pensait qu'ils rentreraient enfin avec leur trophée sur terre, le Colonel Fett leur fit comprendre le contraire. Ce ne serait pas pour maintenant et cela désola la jeune femme, qui n'avait aucune envie de rester ici plus longtemps, seulement elle ne pouvait pas non plus désobéir aux ordres et abandonner les autres. Ce qu'elle ne ferait jamais de toute façon à moins d'y être forcé et ce n'était pas le cas.
-« Je crains que l’on ait pas trop le choix. On va devoir rester ici. »
Malgré le fait que Shirow n'était pas en état de faire cette autopsie mais aussi qu'il n'était pas qualifié Nott leur proposa de lui trouver de l'aide et cela fit sourire Jordan. A croire qu'il avait toujours une solution à tout celui-là.
-« On vous suit Nott. Shirow, vous allez devoir faire avec. »
Malgré le douleur de son bras, Jordan aida comme elle peu et ils se mirent en route vers une destination inconnue, suivant les membres de l'équipe de Nott. Mais ils ne marchèrent pas longtemps avant qu'un nouvel évènement ne les stoppa net.
-« A couvert ! »
Un homme venait de s'écrouler devans eux, tuer par on ne sait pas qui. Jordan ne se fit pas prier et alla se mettre à l'abrit, se retrouvant aux côtés de Shirow. La douleur de épaule l'empêcherait probablement de viser juste si elle devait tirer mais elle ne le laisserait pas abattre comme un chien, elle ferait de son mieux pour se défendre en cas de besoin. Ils étaient beaucoup plus nombreux qu'il n'y paraissait et surtout il était impossible de savoir pourquoi on leur tirait dessus. c'était surement à cause du fait qu'ils possédaient le cadavre de cet homme poulet, ou bien l'artefact qu'il était venu chercher. Quoi qu'il en soit une tentative de faire bouger les tireur marcha puisque les tirs fusèrent dans toutes les directions et ils purent compter au moins cinq tireurs.
"Mais ça n'en finira donc jamais...."
Dit t'elle à Shirow alors qu'ils restèrent tous les deux à couverts en cherchant à localiser exactement ou se trouvait les tireurs et surtout s'ils pouvaient les mettre hors d'état de nuire au besoin. C'est à ce moment là que Fett donna l'ordre de tirer.
-« Lambert avec Shirrow vous canarder le tireur du bâtiment de droite. Gilmore ! Kelamis ! Monroe ! Ceux qui se trouvent en face. Les autres, on arrose les deux restant ! Feu à volonté ! »
Jordan se focalisa donc sur le bâtiment de droite et lorsqu'elle eut les tireurs dans sa ligne de mire elle commença à tirer, ignorant si ses tirs avaient fait mouche ou non, étant donné qu'ils étaient deux sur le même endroit. Quoi qu'il en soit ils réussirent à éliminer la menace après plusieurs longues secondes et un certain nombre de munitions tirées. Ce ne fut pas de tout repos et quelques secondes avant de se remettre en route furent les bien venues.
-« On va continuer, et laissez Nielson ici. »
Ils abandonnèrent un autre homme mort sur le terrain, chose qui devenait de plus en plus difficile car avancer dans cette ville était comme accepter le fait qu'on allait perdre tous les hommes un à un et cette idée faisait froid dans le dos de Jordan. Elle ne voulait pas mourir mais visiblement cette planète était bien plus hostile qu'elle ne l'aurait penser et le pire c'était qu'ils ignoraient qui en avait après eux, car cette embuscade là n'était pas due aux hommes poulet. Ils se remirent donc en route au travers de ces ruelles qui faisaient froid dans le dos et arrivèrent enfin au lieu trouvé par Nott pour pratiquer l'autopsie de la bête.
-« Shirow, Lambert et Spence avec moi. Hatcher vous restez ici avec vos hommes et vous me contactez par radio au moindre pépin. »
Encore une descende dans les entrailles de la terre, enfin du moins dans un sous sol, cette planète en était recouverte, à croire qu'ils avaient beaucoup de choses à cacher ou vraiment besoin de se cacher dans ce monde. Jordan aida comme elle pu à descendre le corps de l'alien et une fois en bas ils entrèrent dans une pièce ou les attendaient plusieurs hommes alors qu'ils en avaient déjà croisé pas mal en chemin. Cet endroit était comme le premier qu'ils avaient visité, c'est à dire sombre et impersonnel et froid.
Jordan se mit un peu en retrait, elle n'aurait rien à faire durant cette autopsie et n'avait pas à s'immiscer dans les conversations, son rôle s'arrêtait ici, mais elle observait et remarqua l'arrivée de plusieurs hommes avec des lances flammes qui furent moyennement bien accueillit par le Colonel. Hopkins s'approcha alors de Jordan et lui empoigna le bras ce qui la laissa sans voix, ce demandant bien ce qu'il comptait lui faire maintenant qu'il avait soigné Shirow en lui faisant un masque des plus barbares, elle avait pensé que les médecins ici seraient plus.... évolués.
« J’ai bien vu que vous vous frottiez tout le temps l’épaule depuis tout à l’heure ! » "Mais c'est pas grave vous savez, vous devriez vous occuper de l'alien...."
Jordan n'eut pas le temps de terminé que déjà il la forçait à le suivre un peu à l'écart dans le fond de la pièce. Il commença à la masser et elle ne se sentit pas du tout à l'aise. Elle n'osait pas imaginer ce qu'il pourrait bien lui faire, les incantations ? un pseudo guérisseur en faite, on aurait cru que c'était un sorcier et elle ne croyait pas du tout en ce genre de chose, surtout que là il leur faisait perdre du temps. Alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout il posa ses mains sur son bras et dit :
« A la une… A la deux… A la trois ! » "AieeeeeeAAAAAAiiiiieeee !!!!!!! Mais ça va pas la tête ?!!"
Il venait de lui faire un truc terriblement douloureux, sans oublier le craquement que cela avait provoqué, Jordan n'avait pas eu le temps de hurler parce qu'elle avait été prise par surprise mais elle avait grogner malgré tout, il venait de lui faire vachement mal cet idiot. Il aurait pu la prévenir au moins.
- Je dois vous avouer que la plupart du temps ça ne marche pas !
Mais bizarrement la douleur commençait à disparaitre et son mécontentement disparu lui aussi lorsqu'elle s'en rendit compte. N'empêche qu'il l'avait quand même jouer maladroit avec elle. Quoi qu'il en soit il la laissa pour aller faire ce qu'on lui avait demandé au début et Jordan pu bouger un peu son bras sans plus ressentir de douleur, en tout cas pas aussi virulente qu'avant.
Jordan s'approcha un peu, mais pas trop et observa la scène de l'autopsie se dérouler sans rien dire, restant juste spectatrice, elle ne voulait gêner personne et donc resta en légèrement en arrière. Ce fut un peu chaud d'ailleurs, ils manquèrent de faire exploser quelque chose dans le corps de l'alien mais Shirow s'en sortit comme un chef.
Alors qu'ils allaient bientôt terminer, la radio se mit à émettre et Fett sembla préoccupé d'un coup.
// Colonel Fett, ici le major Hatcher ! Les aliens nous ont retrouvés ! Abandonnez votre position ! Je répète, abandonnez votre position ! //
Tous se préparèrent à sortir mais les gardes les en-empéchèrent - Attendez ! protesta le dernier garde conscient alors que Boba s’apprêtait déjà partir. Nous sommes en sécurité ici ; si vous sortez vous allez tous vous faire tuer !
-« Mes couilles ! J’vais aider mes gars ! Tout le monde dehors ! »
Fett était hors de lui et força le passage, tout de suite suivit par les membres de l'équipe et une fois dehors ils virent le spectacles semblables aux autres fois, un homme en sang gisait sur le sol.
- Ils… Ils les ont emmenés !
Jordan regarda autour d'elle mais rien, il n'y avait plus personne, même pas de traces de leur passage, en tout cas pas après plusieurs mètres, c'était comme s'ils c'étaient volatilisés.
"Y'a plus personne Colonel, les traces disparaissent d'un coup."
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 01.05.11 14:01 | |
| -« Je crains que l’on ait pas trop le choix. On va devoir rester ici. » me répondit le colonel Fett après un instant de réflexion. Effectivement, nous n’avions pas vraiment le choix. Il fallait faire l’examen du corps sur place. De plus Nott nous proposa un endroit sûr ainsi que de l’aide en la matière d’un de leur médecin, ce qui me rassura un peu quant aux conditions et à l’environnement de l’opération, mais pas vraiment quant au gouverneur Nott. * A chaque fois qu’il nous guide quelque part, ça tourne mal… * observai-je en lui lançant un regard tant inquiet que furtif.
-« On vous suit Nott. Shirow, vous allez devoir faire avec. »
Je hochai la tête pour toute réponse avec une mine résignée, emboîtant silencieusement le pas à mes coéquipiers. Au fur et à mesure de notre progression à travers la ville, mes interrogations quant à Nott s’évanouirent. Malgré le carillon qui sonnait encore dans ma tête, tout mon esprit était tourné vers l’examen qui m’attendait. Et de peur d’oublier une étape cruciale, je me repassai mentalement les différents protocoles que j’avais glané avant notre départ. Cela me semblait être des semaines plus tôt…
-« A couvert ! » hurla subitement quelqu’un, ce qui me ramena instantanément sur terre. Du moins sur le béton de Léonis. Ma tête ailleurs, mon corps avait prit le contrôle le temps de me jeter sans réfléchir par-dessus un muret providentiel, derrière lequel j’atterris lourdement. Jetant des regards alentours, je vis que tout mes coéquipiers avaient fait de même, et osant un coup d’œil fugace vers la rue, je pus observer le corps d’un des nôtres, inerte, dans une large flaque rouge sombre, non loin du cadavre extra-terrestre abandonné dans notre repli. Fett nous fit signe de rester planqués, tandis que Hatcher tenta une manœuvre. Sous la pluie de balles que cela déclencha, il se remit promptement à l’abri, et sans une égratignure.
« Tak-a-tak caractéristique du AK-47… » lachai-je en référence à un vieux film avec Clint Eastwood, « C’est Gage ? Son groupe a pourtant été neutralisé...» demandai-je, candide, avec une pointe d'ironie déguisée en observant Nott du coin de l’œil. Seule Jordan Lambert, recroquevillée près de moi, brisa le silence pour me répondre : « - Mais ça n'en finira donc jamais.... - M’en parle pas, c’est la fête d’anniversaire la plus pourrie que j’ai pu avoir… » répondis-je tout en tentant également de repérer nos ennemis embusqués. Le mouvement courageux de Hatcher nous permit de repérer leurs positions et Fett envoya ses ordres:
-« Lambert avec Shirow vous canarder le tireur du bâtiment de droite. Gilmore ! Kelamis ! Monroe ! Ceux qui se trouvent en face. Les autres, on arrose les deux restant ! Feu à volonté ! »
Après un rapide coup d’œil de repérage, nous sortîmes au minimum de notre couvert, canon en avant et arrosèrent méthodiquement nos cibles désignées. L’œil rivé à ma lunette de visée, j’enchaînais les rafales de trois coups de façon aléatoire afin d’essayer de surprendre la silhouette mobile que nous avions en point de mire avec Jordan. Au bout de longues minutes, notre cible tomba. « Bien joué Jordan. » lançai-je dans un petit sourire à ma coéquipière en enclenchant un chargeur plein, alors que les tirs cessèrent. Il me sembla la voir grimacer en se touchant l’épaule, mais je mis cela sur le compte des coups dues au recul de son arme lors des tirs. Le secteur sécurisé, je vins m’accroupir près du corps du lieutenant-colonel Nielson, et ne pus que constater son décès. Nous reprîmes alors notre route, contraints à nouveau de laisser sur place un autre de nos soldats tombés. *Deux morts… Ca commence à faire cher pour quelques kilos de naquadha…*
Personne n’en menait bien large parmi nous, et l’envie de terminer cette mission rapidement afin de quitter définitivement cette planète devenait palpable dans nos rangs. Nous arrivâmes enfin à destination : une modeste cabane, entourée de quatre hommes.
« C’est la-dedans qu’on va faire l’autopsie ? » m’étonnai-je devant l’étroitesse apparente de la petite construction. - C’est la seule entrée de ce bâtiment. Il a été conçu pour les cas de force majeure, « au cas où » comme on dit… Laissez vos hommes ici ; ils seront plus utiles à protéger nos arrières. répondit Nott. La porte ouverte révéla en fait le début d’un long escalier s’enfonçant sous terre. -« Shirow, Lambert et Spence avec moi, décida le colonel Fett. Hatcher vous restez ici avec vos hommes et vous me contactez par radio au moindre pépin. - Mmh. Encore un souterrain… Spécialité Leonienne ?... » marmonnai-je en repensant à notre dernière escapade sous terre, alors que nous descendions les premières marches, chargés de notre encombrant colis. « Pfiouu… Il a été élevé aux hormones, c’est pas possible… »
Nous arrivâmes rapidement au sein de l’abri, plus précisément dans une salle emménagée en laboratoire, où se tenait un vieil homme à la barbe blanche.
* Docteur Livingstone je présume…*
- Voici donc notre patient… Je vous en prie, posez-le là, nous dit-il en désignant une grande table circulaire au centre de la pièce. - Je vous laisse avec Hopkins. S’il vous manque quoique ce soit, demandez-lui, dit Nott en sortant. - Qui est votre guérisseur ? demanda le vieil homme enjoué. * Guérisseur ? Ce mec est un guérisseur, genre rebouteux ? Nooon… * -« Je vous présente Shirow, dit Fett. Il est notre… Guérisseur. Et accessoirement cascadeur. » J’appréciai la présentation, toute en valeur et qui eut le mérite de me détendre une demi-seconde, d’un signe de la main appuyé d’un demi-sourire masquant mal ma consternation. Je déposai également mon sac dévolu aux instruments de mesure et de prélèvements.
« - De là où je viens, je n’ai pas l’habitude de pratiquer ce genre de… d’examen. Merci de nous aider et… - Mais qu’avez-vous sur la tête ? Attendez que je regarde ! me coupa le guérisseur Poppins en me faisant asseoir presque de force. - Euh non mais heu… c’est rien, c’est juste… mais l’homme ne m’écoutai plus et semblait comme psalmodier quelques inintelligibles formules magiques tout en touchant ma blessure. *Ah ben c’est pas docteur Livingstone, c’est juste docteur Stone, complètement stone… * Puis il étala une pâte jaune et collante, ressemblant à du beurre de cacahuète, sur ma plaie. « Hey mais aieee… C’est quoi votre… C’est normal l’odeur ? ».
A en juger par la technique de mon aide, j’étais définitivement seul pour mener cette foutue autopsie. Et une fois que docteur Peanut-butter eut fini, je commençai à déballer mon matériel. Mais encore plein de fougue, il empoigna cette fois le bras de Jordan Lambert :
« - J’ai bien vu que vous vous frottiez tout le temps l’épaule depuis tout à l’heure ! - Mais c'est pas grave vous savez, vous devriez vous occuper de l'alien.... mais il lui servit à elle aussi les marmonnements magiques. - Tu me montrera ta crème, qu’on compare… lui lançai-je avec un sourire entendu. Peanut-butter décompta de trois à un et fit soudainement à Lambert une manipulation sur son épaule qui craqua comme si elle devait rompre. - AieeeeeeAAAAAAiiiiieeee !!!!!!! Mais ça va pas la tête ?!! grogna Jordan. - WOW ! Hey mais que… ? lançai-je sous la surprise. - Je dois vous avouer que la plupart du temps ça ne marche pas !
Cependant Jordan semblait aller bien.
- O… Okay… Bon vous avez réparé tout le monde ? On peut décorti… heu étudier le poul… patient maintenant ? » demandai-je en observant d’un regard incrédule le petit homme barbu. «Sergent Spence, je vous laisse immortaliser tout ça, lui proposai-je en lui tendant le caméscope. Plan large je pense ce serait bien, avec des gros plans sur les organes… si vous sentez que ça va pas, dites le hein, ce genre d’opération n’est pas forcément évidente à supporter * surtout que je sais même pas ce qu’on va trouver la-dedans*… remarquez sinon il aura sûrement un truc pour vous retaper, plaisantai-je tout bas en désignant Peanut-butter. Bon… action. »
J’aurai aimé commencer par faire des clichés radiologiques mais il n’y avait pas d’équipement de ce genre là-bas. Je débutai donc l’examen par prendre différentes mensurations. J’essayai d’accompagner chacun de mes gestes avec des commentaires, pour la vidéo, quant à ce que j’observais, mesurais, identifiais ou encore ressentais. Je poursuivi par divers prélèvements de fluides et autres écouvillonnages, tentant de ne pas les souiller vu l’environnement précaire. Ceci fait, je relevai la tête, et pris une seconde pour me re-concentrer. Pour la première fois de ma vie, j’allai inciser un corps extra-terrestre. Il était là, immobile, sous une lumière blanche et blafarde qui donnait à l’endroit un air de laboratoire d’un savant fou oublié, entouré de soldats en armes. Mon regard se porta alors sur Peanut-Butter.
* J’aurai pu avoir un gâteau géant avec une fille en bikini dedans, mais non, je joue à docteur Maboul sur un alien avec un savant fou…* me dis-je en respirant profondément. Mon rythme cardiaque fit un nouveau bond quand je visai alors le scalpel brillant sur la table des instruments, le saisi d’une main que j’aurai voulu moins tremblante et en déposai délicatement la pointe de la lame juste sous le cou de l’alien, à la naissance du thorax. Le sergent Spence se rapprocha de moi pour avoir un meilleur angle. Tournant la tête un bref instant vers elle, j’enviai son regard calme. « Incision » dis-je presque machinalement, comme cela est fait par les chirurgiens lorsqu’ils commencent à ouvrir la peau, et je coupai sur toute la hauteur, jusqu’au bas de l’abdomen, la sueur perlant sur mon front.
Si nous sommes faits de muscles, ces créatures étaient comme constituées de fibres végétales tressées. Ce rempart de ce qui ressemblait à de fines branches souples pouvait expliquer leur résistance aux projectiles de nos armes. Par contre si ils avaient une base végétale, le feu leur était donc aussi dangereux qu’à nous même.
- Enlevons les organes humains. Le dispositif d’autodestruction dont vous m’avez parlé devrait être un des autres. - Bonne idée, effectivement… Sous ce treillis végétal, des organes se révélèrent. Je procédai donc à une éviscération méticuleuse, organe par organe, les pesant et en en faisant un prélèvement de chacun. Afin de nous aider à débarrasser le plan de travail qui s’encombrait, je dus appeler Jordan Lambert et le colonel Fett. -« J’avais un petit creux avant ça… plaisanta ce dernier. - Je suis pas près de remanger du poulet, croyez moi… » observai-je en relevant les sourcils. Mais je regrettai ma remarque instantanément : sortis de ma concentration, j’avais fait un mauvais mouvement et avais touché une fibre reliant un organe. Immédiatement, le dispositif d’auto-destruction de l’alien se mit à clignoter de façon inquiétante.
- C’est normal, ça ? demanda Hopkins en s’écartant brusquement de la table. - Pas vraiment… répondis-je en gardant les yeux rivés sur l’intérieur du corps ouvert de l’extra-terrestre. C’est le… on va… - Non non non non non non non, ça ne va pas du tout ! Il faut absolument le désactiver ! Ce bâtiment abrite de nombreux explosifs expérimentaux regorgeant de Naquadah ; si l’alien s’autodétruit l’explosion sera gigantesque et va provoquer une réaction en chaîne qui pourrait bien détruire toute la planète ! Shirow, coupez une des fibres !
Je me sentis soudain coupé de tout, n’entendant plus rien autour de moi, tout entier focalisé sur cette bombe à la chlorophylle. Tout s’était subitement accéléré: le temps, le clignotement, mes pensées, mon rythme cardiaque. Seule ma respiration s’était bloquée. - Oui… je… peut-être si… Mais ma main hésita alors que mon cerveau cogitait à toute vitesse. Mes yeux allaient de la lumière clignotante aux organes, puis aux fibres les enserrant, puis la lumière, les organes, les fibres, la lumière, les organes, les fibres. La fibre. Le scalpel dans ma main la coupa d’un geste vif et précis. Et tout sembla alors se figer. Je cru que c’était la mort : le cerveau faisait comme un arrêt sur image de la dernière scène vue au moment fatal, les sons se prolongeant à l’infini, créant un silence assourdissant.
- Vous n’aviez pas dit une dizaine de secondes entre l'activation de la bombe et son déclenchement ? Où donc avez-vous appris à compter ?! tempêta gentiment Peanut-butter.
Ma respiration reprit. Je levais alors les yeux vers mes coéquipiers, comme pour vérifier que tout le monde était encore bien là, puis vers Peanut-butter, à qui je ne répondit qu’ avec un petit rire de soulagement. - On continue ? Il nous reste le squelette à… mais la radio me coupa :
// Colonel Fett, ici le major Hatcher ! Les aliens nous ont retrouvés ! Abandonnez votre position ! Je répète, abandonnez votre position ! //
Fett se rua alors vers la sortie, bousculant l’un des gardes qui voulait l’empêcher de sortir. Arrachant ma blouse de protection et mes gants de latex, je lançai à Peanut-butter en attrapant mon arme: « Prenez soin de lui » lui ordonnai-je en désignant le corps éventré de l’alien « et surtout que personne ne touche à rien, je reviens », et je couru à la suite de mes coéquipiers qui avaient déjà commencé l’ascension de l’escalier vers la surface.
A l’extérieur, plus rien ni personne. Seul un homme gisait au sol dans son sang. Encore.
- Ils… Ils les ont emmenés ! furent ses ultimes paroles. - Ses blessures… ce sont des armes humaines… observai-je sur son corps. - Y'a plus personne Colonel, les traces disparaissent d'un coup, annonça Jordan qui inspectait les environs. - Armes humaines ? Et enlevés par les aliens ? Les aliens auraient forcés les nôtres par la pensée à se tirer dessus ? - Bordel ! Comment ils ont su que l’on était ici ? Fett enrageai. - A part nous et Nott qui nous y a conduit, personne… - Rentrez tous sur Terre ! Je me charge de les retrouver ! aboya notre supérieur. - Avec tout le respect que je vous dois, colonel, je ne rentre pas sans vous. Je reste. J’ai comme l’impression qu’on a malheureusement déclenché une guerre avec ces aliens, et quelqu’un veut nous faire porter le chapeau, comme la dernière fois que des terriens sont passés sur cette planète… On s’embrouille avec les aliens qui du coup nous prennent pour les responsables et résultat ils laissent Leonis tranquille et s’en prennent donc aux terriens et à leur planète. On passe encore pour les méchants, donc pas de naquadah pour nous. Nott gagne sur tout les fronts : il passe pour celui qui débarrasse Leonis des aliens soi-disant hostiles, mais il en garde les technologies volées planquées dans l’abri dans lequel nous etions et qu’il pourra étudier a loisir. Peut-être même a-t-il trouvé un arrangement avec ces créatures. Il nous fiche dehors également et gagne ainsi un peu plus la sympathie du peuple qui ne nous aime déjà pas. Et donc évidemment dans ces circonstances il ne nous enverra jamais un gramme de naquadah. Il a tout bon, on a tout faux… Peut-être sommes nous bien les poulets de la farce… ».
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| Sujet: Re: MJ Embuscade - P2A-668 02.05.11 23:48 | |
| Avec déjà deux morts et six disparus à son actif pour cette mission, le colonel Fett avait rapidement pris sa décision : ceux qui étaient encore avec lui devaient rentrer sur Terre tandis que lui irait secourir ses compagnons. Trop rapidement, même. L’infirmier du groupe n’était pas du tout d’accord avec cette résolution, et pour cause : leur meilleure chance était de rester unis, sans compter les prochaines embûches qui se dresseraient une fois de plus sur leur chemin. Car Mike en était sûr : le gouverneur de Leonis leur cachait quelque chose et même, avait lui-même mis sur pied les embuscades dans lesquelles ils étaient tombés pour sauver sa planète. C’était une accusation plutôt grave, mais ils se devaient effectivement d’être prudents : désormais ils ne pouvaient plus faire confiance à Nott et se devaient d’échapper à son éternelle surveillance. Dans tous les cas, Boba avait évidemment besoin de ses hommes s’il voulait réussir la mission qu’il s’était donné, c’est pourquoi Jordan, Annabel et Mike n’allaient pas rentrer par la Porte des Etoiles. Pas tout de suite, en tout cas.
La première étape était donc de prouver la culpabilité du gouverneur – en assurant leurs arrières, bien sûr. Et comme l’avait si bien Nott un peu plus tôt dans la journée, le bâtiment duquel ils venaient de sortir était sans aucun doute le plus sûr de la planète : c’était donc aussi sans le moindre doute celui où ils avaient le plus de chances de tomber sur des informations ou des objectifs compromettants. Il fallait donc faire demi-tour et redescendre toutes ces marches… De retour au seul niveau de la structure qu’ils avaient eu l’occasion de visiter, une étrange agitation s’était formée près du laboratoire. Des cris déjà bien connus des terriens émanaient de la pièce, en face de laquelle s’était amassée une foule de scientifiques de la même trempe que « Peanut-Butter ».
- […] Je vous dis qu’elle est désactivée ! C’est pas possible d’entendre ça ! Vous avez quoi dans les oreilles ?!
En s’approchant de l’origine du débat, l’équipe SG put pleinement profiter des querelles leoniennes : un scientifique déclarait apparemment capter des ondes magnétiques de la pièce dans laquelle reposait le cadavre de la créature, ce qu’il attribuait forcément au dispositif d’autodestruction. On voulait donc déplacer tous les constituants de Mister Coq le plus loin possible, voire par la Porte des Etoiles, pour s’assurer de l’intégrité du bâtiment et de ses occupants. Les terriens perçaient à ce moment le mur d’enceinte humain quand le principal énervé s’empara d’un bistouri négligemment posé sur une table par Shirow pour non pas poignarder Hopkins, mais plutôt couper une à une toutes les fibres reliant l’explosif au déclencheur. Ni l’infirmier ni le guérisseur ne purent empêcher l’imprudent de parvenir à ses fins, faisant croître la panique autour d’eux : et si justement cela entraînait l’autodestruction de l’alien ?… Un instant de silence glacial et de stupeur générale les convainquit que non.
- Attendez ! protesta à nouveau un homme à la blouse blanche, posté près de la porte, tenant en ses mains un objet leonien ressemblant vaguement à un compteur Geiger. Non non, allez-y, recommencez ce que vous faisiez… … … Ah ! Vous voyez ? Dès que vous touchez une des fibres, l’intensité des ondes générées par la créature varie ! C’est incroyable, non ?
Ce qui était incroyable, surtout, et qui fut vite remarqué par le colonel Fett, c’était que ces ondes étaient de toute évidence repérables depuis les autres pièces du bâtiment… et avec les facultés de télépathie que possédaient ces aliens, l’information avait pu être transmise au vaisseau alien malgré la distance et les nombreuses épaisseurs de pierre.
- Voilà donc comment ils ont découvert où nous nous cachions, lança depuis le fond du couloir le gouverneur, imperturbable. Nous ne sommes donc plus en sécurité.
Un signe de tête de Nott à l’un de ses sbires fut suivi du déclenchement de l’alarme du complexe, ordonnant ainsi l’évacuation des lieux, ce à quoi les leoniens obéirent aussitôt. Le laboratoire fut ainsi vidé d’un seul coup, même s’il resté encore de très nombreuses personnes qui passaient dans le couloir les unes après les autres. Restait seulement Nott.
- Je vous conseille de nous aider et de nous débarrasser de ces monstres une bonne fois pour toutes ! s’énerva pour la première fois le gouverneur face au groupe, et en partie au colonel. Il s’adressait à eux les sourcils froncés, le doigt pointé sur eux pour dénoncer leur incompétence. Vos semblables ont provoqué la chute de notre peuple ! Réparez cette erreur maintenant ! Si Leonis tombe, je vous assure que vous tomberez avec elle !
Les accusations furent vite stoppées, Nott tombant à la renverse sous le coup de crosse de Jordan, qui venait de l’assommer. Ainsi celui qu’ils soupçonnaient de les mener en bateau depuis le début serait neutralisé suffisamment longtemps pour leur permettre de fuir la ville et ainsi sauver leurs frères d’armes. Mais où se cacher du peuple qui habitait ce monde et qui allait peut-être les pourchasser sitôt l’agression du gouverneur découverte ? Il n’y avait de toute évidence qu’un seul endroit correspondant à ces critères dans les environs : le vaisseau alien.
Remonter à la surface sans se faire prendre par les gardes fut pour les terriens très aisé, et ce grâce à l’évacuation en cours. Les leoniens étant visiblement beaucoup plus préoccupés par leur intégrité physique que par les étrangers qui étaient au départ venus pour les aider, ces derniers purent s’échapper dans un dédale de sombres ruelles incognitos. Ils avaient heureusement pensé à reprendre tout le matériel qu’ils avaient déposé au laboratoire, ainsi qu’un petit supplément : les deux lance-flammes demandés par le sergent Spence après la mort de Runyan. Et heureusement qu’ils avaient cela, car à part les explosifs c’étaient pour l’instant les seules armes efficaces contre leurs ennemis. Il leur fallait à présent trouver où avait atterri le vaisseau, mais comme seule l’équipe d’Hatcher l’avait aperçu en vol ils devraient se débrouiller seuls. Heureusement, un peu de bon sens leur fut d’une terrible efficacité : Nott avait dit que les leoniens s’étaient réunis au Nord-Ouest de la ville, donc leur cible se trouvait forcément à l’opposé. Et s’ils avaient un doute en chemin, ils pouvaient toujours atteindre une position plus élevée – c’était une ville après tout.
Ils ne furent pas face au vaisseau aussitôt sortis de la ville. Non, seul un bout de la coque était apercevable depuis Leonis ; il leur fallut donc progresser à travers un étroit chemin en terre sur une colline forestière pour atteindre la vallée dans laquelle avait atterri l’immense habitat alien. Bien sûr, si les environs étaient couverts d’arbres, les alentours du vaisseau étaient à découvert. Ce vaisseau, justement, semblait bizarrement bien plus primitif que les croiseurs terriens : sa coque était marron, presque noire, avec de fines rayures, formant simplement une grosse masse cylindrique avec à l’arrière d’autres cylindres beaucoup plus petits. Une passerelle reliait l’avant du vaisseau au sol, sûrement destinée au leonien qui devait finir par remettre l’artefact à ce peuple inconnu. Il ne semblait y avoir ni trace de hublot, ni de poste de commande, ni même d’arme ou de tout ce qui caractérisait les vaisseaux terriens. C’était juste… une masse, parsemée de tunnels invisibles de l’extérieur. Et il fallait pénétrer à l’intérieur. Il n’y avait d’ailleurs apparemment nulle présence de garde, de sentinelle ou de caméra de surveillance destinée à protéger le vaisseau. Rien. C’était quasiment une invitation à entrer : soit les aliens étaient stupides, soit ils les attendaient, ou soit ils avaient tout simplement entièrement confiance en leur capacité de dissuasion pour éloigner tout risque de tentative d’intrusion dans le vaisseau. Mais heureusement pour eux, la journée touchait finalement à sa fin.
Il fut décidé d’un commun accord de ne progresser à découvert que lorsqu’il ferait nuit noire. Et ils eurent de la chance que la lumière baissât relativement rapidement, car déjà se faisaient entendre au loin des villageois criant leurs noms malgré le danger que représentaient ces créatures. La progression vers l’environnement hostile débuta par la prudente descente de la colline surplombant le vaisseau et depuis laquelle le groupe avait pu scruter toutes ces heures les lieux qu’ils allaient découvrir. Vint ensuite la course rapide mais silencieuse du terrain plat, pour qu’ils se retrouvassent en un rien de temps face à la passerelle. Les rangers frappant ladite passerelle lorsqu’ils entrèrent à bord du vaisseau ne firent aucun bruit, les sons étouffés par la matière dans laquelle elle était composée. Et quand ils s’éloignèrent de l’entrée, ils découvrirent rapidement qu’à l’intérieur des yeux de chat étaient nécessaires pour se repérer.
Les lampes torche s’allumèrent toutes par réflexe pour pallier à l’absence de lumière, autant naturelle qu’artificielle. Si les parois des couloirs semblaient être constituées de la même façon que l’alien qu’ils avaient disséqué, ils ne purent s’en assurer avec un bistouri par crainte de se faire repérer aussi facilement. Ils commencèrent donc à marcher, marcher, marcher, sans jamais croiser un seul ennemi. Il n’y avait personne. Où étaient-ils donc passés ? Le vaisseau était apparemment abandonné, et aucun son n’émanait de nulle part. Les terriens se risquaient à peine à ouvrir la bouche de peur d’émettre LE son qui les trahirait. Et puis un souffle se fit entendre. Tout d’abord un seul, et puis un deuxième s’ensuivit rapidement. Le groupe progressa donc subitement plus rapidement, vérifiant chaque recoin des zones qu’ils exploraient, toutes identiques – c’est-à-dire une interminable suite de croisements de couloirs – quand finalement la lampe d’Annabel éclaira aux yeux du groupe deux capsules fermées faisant intégralement partie de la paroi. A côté se trouvaient deux interrupteurs. Annabel actionna le premier, déclenchant l’ouverture de la première capsule dont les fibres se séparèrent une à une. Ils découvrirent alors à l’intérieur le major Hatcher, inconscient, que Mike réveilla comme il put alors qu’on ouvrait la seconde capsule dans laquelle se trouvait Merrick. Puis Hatcher reprit son souffle brusquement, comme sortant d’une sorte de transe ou de veille prolongée. Les questions ne tardèrent pas à fuser pour savoir ce qu’il s’était réellement passé sur la place principale de Leonis, avant la disparition des nombreux gardes.
- Deux aliens sont apparus de nulle part ! Un… Un des deux a pris le contrôle de l’esprit de Gilmore, qui s’est mis à tirer sur tout ce qui bougeait. Je crois… Je crois qu’il a abattu un leonien… Et puis je me suis senti attrapé par une des créatures. J’ai essayé de me défaire, mais plus je me débattais plus l’alien resserrait sa prise. J’ai perdu connaissance en quelques secondes, et… je me suis réveillé ici.
Le récit de Merrick fut sensiblement le même, et sa détresse identique. Néanmoins, malgré leur fatigue évidente, les deux hommes furent vite réquisitionnés pour prendre part aux nouvelles recherches dans le vaisseau : visiblement leurs coéquipiers se trouvaient dans les parages – à moins que ce fut un nouveau piège de Nott, mais de toute façon ils n’avaient pas le choix s’ils voulaient sauver leurs compagnons. On distribua donc sur-le-champ des armes aux deux militaires, et ce même si elles ne se révélaient pas très utiles, puis le groupe se remit en marche à l’intérieur du vaisseau. Toujours sans lumière. Toujours dans cette même atmosphère oppressante, sombre et silencieuse.
Ils retrouvèrent à ce rythme tout d’abord les trois gardes leoniens manquants, qu’ils durent sauver malgré leurs craintes vis-à-vis de Nott – dans le doute ils ne pouvaient pas laisser délibérément des humains à la merci d’aliens. Ils remirent ensuite la main sur Gilmore, libéré de toute emprise ennemie sitôt l’attaque terminée, ainsi que sur Monroe et Dunning : l’équipe était donc à nouveau presque complète. Il ne manquait plus que Kelamis. Les deux dernières capsules qu’ils découvrirent étaient elles-aussi fermées. Ils s’aperçurent vite que la première contenait sans grande surprise Kelamis ; quant à la seconde, ce fut en l’ouvrant qu’ils comprirent qu’ils se trouvaient face à Gage, inconscient lui-aussi. La tension monta aussitôt d’un cran, les militaires débattant activement pour savoir ce qu’ils devaient faire de l’ex-agent du NID. C’était après tout un meurtrier, mais aussi un Homme au même titre que ceux qui allaient décider de son sort. Mais vu la situation dans laquelle ils se trouvaient, ce n’était peut-être pas le moment de prendre de telles décisions… Il fut ainsi décidé de ramener Gage sur Terre et de laisser la Justice faire son travail. On le réveilla donc tout en gardant un œil sur lui – il avait en fait toujours ses menottes – : c’était la condition nécessaire pour avancer. Néanmoins un manque cruel d’armes se fit rapidement sentir, car ils n’avaient en effet pas pu récupérer le matériel dont disposait les marines et qui avait disparu avec eux. De plus leurs recherches les avaient menés jusqu’aux confins du vaisseau, et ils n’avaient pour autant pas encore trouvé de quelconque salle de contrôle. Rien qui ne les aiderait à faire exploser le vaisseau, et les deux lance-flammes ne suffiraient évidemment pas – en tout cas pas sans trouver un semblant de salle des machines, ce qu’ils n’avaient pas. Ils reprirent donc une nouvelle fois leur trajet à quatorze, les non-armés au milieu du groupe. Au bout de dix minutes – mais combien de temps avaient-ils passé là-dedans ? –, ils se trouvèrent toutefois face à une pièce qui n’avait rien de commun aux innombrables couloirs qu’ils avaient traversés : c’était non seulement plus grand, mais quelques feuilles dorées et décorées relativement épaisses égayaient les murs. Et pour cause : ces ‘feuilles’ n’étaient nulle autre chose que des panneaux de commande du vaisseau – mais ce n’était apparemment qu’une salle de contrôle auxiliaire. Au centre se trouvait sur un présentoir une pierre verte, lumineuse…
- Qu’est-ce que c’est ? se renseigna un leonien en s’emparant de l’artefact qui reposait la veille dans une cachette du NID et qui se mit à nouveau à varier d’intensité.
Personne ne lui répondit. Si les quatre militaires qui avaient déjà vu cette pierre se montraient plus qu’inquiets, la raison était surtout qu’un souffle passa dans le couloir… A croire que… quelque chose bougeait.
- ILS SONT LA !
La confusion était telle qu’il était impossible de savoir qui avait crié. Une vingtaine d’aliens s’engouffra dans le couloir jusqu’à assiéger la barrière que formaient les humains à l’entrée de la pièce. Avec les lance-flammes les terriens ne pouvaient que repousser leurs ennemis, mais ce n’était bien sûr que temporaire. Bientôt les lance-flammes ne fonctionneraient plus ; à ce moment-là ils ne résisteraient pas aux aliens. Ce temps était d’ailleurs plus compté que les militaires semblaient le croire, car les lance-flammes allaient très vite rendre l’âme. Et dans ce chaos apparut soudain un alien au centre de la pièce, qui propulsa dans la même seconde un milicien dans un mur, lui rompant ainsi le cou. Si l’alien en question fut vite carbonisé au lance-flammes, le corps du tué pressa par sa chute un bouton, provoquant un bourdonnement tout d’abord relativement faible et puis de plus en plus fort, jusqu’à recouvrir le vacarme provoqué par les combats. Oui, les moteurs de l’appareil venaient d’être mis en marche : le vaisseau s’apprêtait par conséquent à décoller de la planète, les terriens à bord. Un militaire fut alors mis en devoir de désactiver ces fameux moteurs en rappuyant sur le bouton pressé par le cadavre du milicien, mais ce n’était bien sûr pas évident, car comment savoir quel bouton était le bon ?
Le bouton actionné par le terrien n’était visiblement pas le bon. En effet, au lieu de désactiver les moteurs, le groupe d’humains disparut de la pièce pour réapparaître au milieu d’une place publique dans l’incompréhension totale... C’était la place de Leonis, où se trouvait quelques mètres plus loin la petite cabane cachant le complexe souterrain gouvernemental. Le bourdonnement audible à l’intérieur du vaisseau se refit alors entendre, leur faisant tourner la tête vers l'appareil. Celui-ci était en train de décoller, et quelques secondes plus tard il se retrouva à passer au-dessus d’eux. Mais ce fut quand il atteignit l’épaisse couche nuageuse de la planète qu’une chose inattendue se produisit : sans que l’appareil alien ait subi d’importants dommages lors des combats une minute auparavant, celui-ci explosa soudainement. La déflagration obligea les terriens à se cacher les yeux, jusqu’à ce qu’un cri survînt. Spence, paniquée, était pliée en deux, retenue en otage par Gage avec le couteau de la jeune femme, pointé sur sa gorge.
- Ne bougez pas ! Et pas touche à vos armes ! Votre gentil petit périple est ma carte de sortie. Laissez-moi aller jusqu’à la Porte des Etoiles et je la relâche. Si vous tentez quoique ce soit, son joli petit cou va devoir s’accommoder d’une petite égratignure toute aussi belle…
Un flash aveuglant les enveloppa alors tous, et ils se retrouvèrent l’instant d’après téléportés dans la salle des anneaux du Dédale. Un coup de feu retentit la seconde suivante, et Gage se retrouva à terre, une balle au milieu du front. Autour des treize terriens téléportés à bord – les dix militaires en vie, Gage, Nielson et Runyan – attendait l’équipe médicale du vaisseau, qui se mit aussitôt en action. Et au bout du couloir se tenait le docteur Dablord, un 9mm en main, qui sans les regarder activa sa radio.
// Colonel, ils sont à bord. //
Alors que le croiseur passait en hyperespace, le médecin se tourna vers eux, souriant et rangeant son arme de poing :
- Chouette planète que Leonis, hein ? |
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