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 MJ dark by Jack

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Jack O'Neill
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MessageSujet: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1014.11.10 15:32

L’arrivée sur P3Z-202 se fit sans encombre. Un vent doux accueilli les terriens dès leur arrivée par la porte des étoiles et un frisson parcourut l’échine de ceux qui furent surpris par le changement de température, l’air frais annonçant comme un début de journée de printemps, et ce malgré la présence d’un soleil timide dans le ciel dégagé. Aucune vie humaines aux alentours de la porte des étoiles, comme l’avait dit le dossier du briefing, la citée était assez éloignée de cet endroit. Rien ne permettait de dire si la porte avait été utilisée récemment, aucune présence d’objet ou de trace au sol ne pouvant le prouver.
Le Colonel Fett donna l’ordre de se diriger au Nord, vers la position probable de la citée médiévale, sûrement cachée par une chaine de montagnes aux cimes enneigées.


MJ dark by Jack Mj5terre
La route fut plutôt longue, quelques mots furent échangés parfois mais sans s’attarder sur une grande conversation, personne n’ayant vraiment envi de raconter sa vie pour passer le temps. Mis à part Lambert, tous les autres avaient déjà effectué une mission ensemble. Certes celle-ci fut imaginaire mais elle avait suffit pour que chacun apprenne sur la psychologie et la personnalité des autres. Ainsi, Davis et Bailey restèrent souvent côte à côte, un duo qui semblait inséparable. Wells les surveillait d’un œil, regrettant toujours l’absence de son anglais préféré. Quant à Boba, il avait donné ses ordres de déploiements et menait son groupe comme un bon petit chef.
Après avoir traversé la plaine, ils empruntèrent un chemin longeant la première montagne. Sur leur droite, une rivière les accompagnait dans leur périple, sauf que celle-ci terminait sa route dans un croisement de montagne plus loin à l’Ouest. L’équipe suivit le chemin et prit un virage à gauche, perdant de vue définitivement la porte des étoiles. Ils descendirent un terrain en pente et commencèrent à voir au loin un énorme mont, entouré de palissade, en haut duquel un donjon avait une vue impeccable sur tout le paysage qui l’entourait. D’autres bâtiments moyenâgeux étaient disposés en cercle près de la tour, soigneusement protégés par des palissades de fortunes.
Les terriens durent traverser un bras de la rivière peu profond pour continuer leur route. Ils prirent appui sur des rochers afin de ne pas se mouiller les pieds et d’atteindre l’autre bord de terre.
Nathalie entendit un bruit, tout comme Lambert, comme si quelqu’un venait de tousser. Jordan s’arrêta en équilibre sur un des rochers et se pencha pour voir ce qu’il y avait derrière un énorme buisson, au bord de la rivière. Elle y vit un bout de canne à pêche.
Nathalie était arrivée sur la rive d’en face avec Boba lorsqu’elle put voir la présence d’un gosse, à peine âgé d’une dizaine d’années, en train d’essayer de pêcher dans cette rivière sans fond ni poisson. Le gamin était mal habillé, juste un bout de tissu, et paraissait maigre et frêle. Son regard se posa un instant sur Nathalie, puis sur Boba et Davis… Il ne dit rien, pas plus qu’il ne bougea si ce n’était pour trembloter de froid. Il reporta à nouveau son attention sur le bout de sa canne à pêche, attendant vainement de sentir la perception qui était celle d’un poisson mordant à l’hameçon… une sensation qu’il n’avait encore jamais ressenti jusque là.

Une éventuelle communication fut tentée avec le gamin, mais cela ne mena à rien. Boba décida donc de ne pas tarder et d’aller directement vers la citée, ou plutôt le grand village vu son aspect peu impressionnant malgré le fait qu’il soit posté sur un mont imposant.
Ils ne croisèrent personne d’autre sur leur route mais ils purent voir la présence de gardes en haut de certaines tours accompagnant les palissades. Les terriens s’approchèrent de ce qui était l’issue principale, une grande porte de bois fermée, et se demandèrent comment faire pour entrer. C’est alors qu’un homme leur adressa la parole du haut d’une des tour.


« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » Demanda-t-il avec un ton menaçant et méfiant.

[HJ: Une semaine pour rep]
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1018.11.10 23:11

La traversée se fit sans encombre. Une fois de plus tout commençait bien, pour le moment. Nous arrivions sur une planète herbeuse. L’air frais me frigorifia les poumons. Il faisait bien meilleur au SGC ! Au loin, des montagnes étaient visibles, couvertes de neige à leurs sommets. Un décor qui rappelait les pays froids de notre planète. Le reste de mon équipe arrivaient les uns après les autres. Une fois que tout le monde fut ici, je donnais mes premiers ordres.

-« Direction le nord, vers ces montagnes enneigées. On reste groupé pour le moment. »

J’ouvrais la marche, commençant a parcourir la plaine qui s’offrait devant nous. La marche s’annonçait longue, mais on devait la faire. Les heures passaient longuement, je me retournais de temps à autre pour voir si tout le monde suivait. Puis, nous suivions un chemin à flanc de montagne. Encore bien des minutes plus tard, nous atteignions une colline, entourée de palissade, en haut de la colline se trouvait un genre de donjon ou côtoyait des maisons de style moyen âge.

-« On s’approche du but. »

Pour continuer notre chemin, nous devions traverser un bras de rivière. Une petite traversée assez sympathique, bien qu’un peu glissante. Bon gré, mal gré, nous réussissions à atteindre la rive opposé. Un toussotement se fit entendre. Je fis un bref signe pour indiquer de tenir les positions. Puis, avec Wells, nous observions les alentours. Un peu plus loin, un enfant pêchait. Il devait surement connaitre le coin.

-« Hé ! Petit ! Psst ! Hé petit ! »

Le garçon nous regardait a peine, jetant un paresseux coup d’œil dans notre direction. Plusieurs autres essais furent tenté, mais ils n’aboutissaient pas. Je fis signe de reprendre la route. Plus loin, nous arrivions à ce qui semblait être la porte principale.

-« Vous croyez que je dois frapper ? »

Soudain, un homme nous adressa la parole, nous demandant qui nous étions et ce que nous voulions. Enfin une personne qui osait nous parler sur cette planète.

-« Nous venons de la planète Terre. Nous venons vous avertir d’un très grand danger. »

Je tentais maladroitement de les convaincre d’ouvrir leur porte en bois.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1019.11.10 10:16

Jordan venait de passer la porte des étoiles et découvrit avec plaisir cette planète qui au premier abord semblait magnifique. L'air frais était quelque peu désagréable parce qu'on se serait cru dans le grand nord mais en même temps la vue était superbe. Jordan ne pu s'empêcher d'admirer les montagnes avec leurs sommets enneigés qui semblaient bien loin et qui pourtant à première vue étaient juste devant elle. C'était beau et elle mis plusieurs secondes à reprendre ses esprits, heureusement aucun ennemies n'étaient visible à l'horizon, d'ailleurs on se demandait vraiment s'il y avait âme qui vive ici, en tout cas pas aussi près de la porte des étoiles.

Elle prit position une fois que tout le monde avait passé la porte et écouta les ordres de son supérieur, Fett.


« Direction le nord, vers ces montagnes enneigées. On reste groupé pour le moment. »

Rien de bien terrible en soi, ils allaient marcher sans vraiment s'intéresser à ce qui les entouraient puisque d'après leurs informations pour le moment il n'y avait pas d'ennemies à craindre. Jordan rejoignit donc la formation et se mit en marche. La marche était rapide et personne ne s'en plains réellement. Parfois l'air frais faisait mal aux poumons mais cela n'empêcha personne d'avancer.
Jordan ne pu s'empêcher de regarder Bailey, la jeune femme blessée et de se demander si elle avait vraiment sa place ici, bien sur pour la marche elle ne ralentissait personne mais jamais ils devaient engager le combat pour fuir la planète comment ferait t'elle avec son épaule blessée ? Sur le coup elle la sentit comme une sorte de boulet qu'ils allaient trainer et se reprit très vite se disant que si elle était là c'est qu'elle avait son utilité.

La marche fut longue mais après un long moment ils arrivèrent en vue d'une sorte de petit village médiéval, pour y arriver il leur fallait encore passer plusieurs obstacles comme une rivière mais ils touchaient au but.

Lorsque Jordan s'engagea sur les cailloux pour passer elle aussi la rivière elle entendit des bruits et c'est avec précautions qu'elle tenta de rester en équilibre sur les cailloux et de regarder un peu mieux autour d'elle. Elle finit par voir, après de longues secondes de tentatives, une sorte de canne à pêche mais rien de plus, alors elle continua sa route, supposant qu'elle verrait le propriétaire d'ici peu. Et ce fut le cas lorsqu'elle rejoignit l'autre rive et qu'ils reprirent leur marche. Le jeune garçon était plutôt mal habillé mais vue le style des maisons c'était un peu logique et puis il était surtout totalement ininteressé par leur convois militaire, ce qui pouvait paraitre étrange car habituellement les étrangers se font vite remarquer.

Et puis plus loin un homme leur adressa la parole alors qu'ils arrivaient au niveau de ce qu'on pourrait appeler l'entrée. Une immense porte de bois entourée de tours de garde comme dans les films.


« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? »
« Nous venons de la planète Terre. Nous venons vous avertir d’un très grand danger. »

Fett faisait de son mieux pour se faire comprendre et surtout pour les convaincre qu'il fallait les laisser entrer mais sa manière de faire ne sembla pas vraiment fonctionner, du moins pour le moment.
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Paul Davis
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1019.11.10 20:45

Le dernier chevrons de la porte des étoiles s'activa et le vortex pénétra dans la salle d'embarquement du SGC. Le Major s'avança sur la rampe métallique et regarda les premiers membres de l'équipe passait le flux bleu. Une fois Alix prêt de lui, il traversa également.

Une fois de l'autre côté du vortex, le Major se mit rapidement en position de tir, au cas où, mais ce n'était pas le cas. Un calme plat avec une petite brise de printemps, cela rafraichit l'officier. Il admira le paysage et celui-ci était particulièrement beau. Ce n'était pas toujours le cas sur toutes les planètes et celle-ci rappelait un souvenir d'enfant, lors d'un séjour dans un endroit, donc il ne se souvenait pas le nom.

Le groupe prit la direction du nord sur les ordres du Colonel Fett et Paul suivit la marche, toujours en restant prêt de sa Alix. La femme qu'il ne quitterait pour rien au monde et qui se sacrifierait pour elle.

La marche n'allait pas être des plus difficile dans un environnement comme celui-ci avec un climat agréable pour se genre d'effort. C'était plutôt un moment de détente et Paul s'emportait même, juste lui et Alix. Il aurait voulu l'embrasser, mais se retient, il sait qu'il n'est pas seul.

Pour faire passer la marche un peu plus rapide, il voulait discuté et dît alors à Nathalie Wells, qui était non loin de lui :

Vivement un peuple qui invente une voiture. Faudrait demander au SGC d'en faire une spéciale pour les missions.

Une proposition bien alléchante mais Davis sait qu'elle ne serrait pas accepter. Pour ce qui est de l'inventer de la part du peuple, sa ne serrait pas aujourd'hui. Au même moment, sur les paroles de Fett, Paul regarda à l'horizon et vît le donjon et les remparts en bois. Il pensa tous de suite à un retour dans le passé, du moins, une planète étant encore au temps du moyen age. Il espérait juste qu'il n'y ait pas un roi trop tyrannique à sa tête.

La marche continua le long d'une rivière, où rapidement, on put apercevoir un jeune garçon pêchant. Nathalie et Boba s'avancèrent vers lui et Paul resta à distance, bien que le garçon l'ai regarder. Celui-ci ne semblait ne vouloir rien dire et Boba reprit la marche du groupe vers la forteresse. Devant la porte, le groupe resta quelque instant devant la porte, qui s'ouvrir et un homme demanda qui y était et ce qui voulait. Boba répondu et Paul pensait, qu'en tant que diplomate de formation, il pouvait intervenir. Il regarda son supérieur et dît :

Bonjour, je suis le Major Davis, nous venons en amis. N'ayez pas peur.

Paul ne dît rien d'autre, ne pas livré d'information trop rapidement et d'abord noué un bon contact avec eux.
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Nathalie Wells
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1021.11.10 10:03

Le premier contact avec l'air frais de cette planète déclencha un long frisson, sous l'effet duquel elle se tortilla légèrement, prise entre le plaisir et le gêne. Ils avaient face à eux une immense plaine, semblable à celles de Nouvelle-Zélande, et un petit cour d'eau la parcourait. Le terrain semblait sec, et pourtant la rosée matinale du printemps l'avait totalement inondé. Au loin se trouvait une immense chaîne de montagnes; le sommet de quelques-unes, les plus hautes, était recouvert d'un magnifique nappage blanc qui se fondait dans un ciel bleu azur, digne de ceux méditerranéen.

-« Direction le nord, vers ces montagnes enneigées. On reste groupé pour le moment. »

Nathalie fit son premier pas sur cet planète et s'avança vers le petit groupe qui l'attendait. Ils allaient devoir marcher un long moment avec comme seul compagnie, le temps qui passe. Elle n'en était pas déprimée pour autant: la majeur partie du terrain était du plat; et marcher donnait l'occasion de réfléchir... En revanche, elle craignait qu'en cas de pépin, ils soient bloqués par toute cette distance, les secours mettraient trop de temps pour arriver, et un blessé serait mort avant d'atteindre la porte. Une mission délicate.
Ainsi, ils se mirent à avancer en direction du nord. Boba était en tête, suivi du major et de Lancelot, puis de Jordan, et Nathalie fermait la marche. Elle marchait par pur automatisme, son esprit vagabondait sans but ni raison. Elle se remémorait des parties de sa vie qu'elle tentait d'analyser d'un regard différent.
Au bout d'une bonne heure, Davis et Bailey dialoguèrent quelques instants, ce qui tira la française de ses pensées. Elle prit alors conscience de la paix, et de la tranquillité de ce lieux; jusqu'à ce que les deux tourtereaux le rompent, le silence avait régné. Et il reprit rapidement sa domination. Elle adorait ça; la dernière fois qu'elle y avait eu droit, c'était lors d'une randonnée dans les alpes: elle s'était retrouvée seule dans une petite vallée, entourée d'arbres au feuillage orangé, et rien, absolument rien, n'avait osé perturber un calme parfait.

Au bout de la troisième heure, ils perdirent la Porte des Étoiles de vue, mais peu de temps après Nathalie aperçut une vieille ville moyenâgeuse. La déception monta; ils avaient fait tout ça pour une piteuse bourgade. Ils se mirent alors à descendre pour rejoindre ces remparts lointaines et furent stoppés par un petit ruisseau. La traversée à sec ne s'avéra pas très difficile, et tandis qu'elle s'élança sur la rive opposée, un petit bruit attira son attention. Quelqu'un venait de tousser.
Par réflexe, Nathalie empoigna son arme, et s'avança en pas-chassé. Un enfant... Ce n'était qu'un enfant qui tentait de pêcher dans une ruisseau sans profondeur. Il grelotait, et était bien pâle. Lorsque Boba lui adressa la parole, il se tourna à peine vers eux; son regard était vide et bien triste. La française n'hésita pas plus longtemps pour s'approcher de lui.


« Pourquoi restes-tu ici ? » Pas de réponse, pas de regard. Tous avaient traversé et Boba la pressa. « Allez-y, je vous rejoins. » Le groupe reprit la marche, et Nathalie s'accroupit au côté de ce jeune homme qui, sans cette terrible maigreur et pâleur, aurait été un magnifique jeune homme. Elle décrocha son sac, le posa à ses pieds et l'ouvrit. Elle en sortit quelques barres chocolatés qu'elle déposa à ses côtés, et un sweet qu'elle mit délicatement sur ses maigres épaules. Il lui jeta un regard: ses yeux verts sondaient ceux de Nathalie.

« Je suis là Chef. » Il ne prit pas la peine de se retourner, et fit juste un signe de la main. Elle avait rejoint le groupe au petit trot, et s'était replacer en fin de file. Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés devant la 'grande porte'.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1021.11.10 16:14

Une fois le vortex passé, ils arrivèrent tous sur la planète à explorer. Comme dit dans le débriefing, il n'y avait aucune vie près de la porte. Étrangement, cette petite idée surpris beaucoup la jeune extraterrestre qui de part ses nombreux voyages avaient eu l'occasion de voir plus d'un peuple installer leur village au abord de la porte. Pour la plupart, ils ne savaient pas s'en servir et l'avaient à peu de chose près découvert lorsque la jeune femme l'avait utilisé pour quitter leur planète. Elle ne savait ce qu'ils en avaient fait après son départ n'étant jamais retourné sur l'une de ces planètes. Alix avait très bonne mémoire, aussi avait elle pu mémoriser facilement les coordonnées des planètes qu'elle avait déjà visité. Dans ses souvenirs, bien que flous ces derniers temps, elle n'était pas venue sur cette planète ci. Ce qui corroborait l'effet de surprise de ne trouver aucun signe de vie près de la porte. Il n'y avait d'ailleurs aucuns signes de vie, même animal. Pour en être tout à fait certaine, Alix se baissa jusqu'au sol, un genou à terre pour examiner des traces qui étaient bien inexistantes. Tandis que les autres membres de l'équipe sécurisaient la zone, elle parcourra quelques pas, sous leurs protections, pour y chercher des traces, humaines, animales ou même provenant de machines agricoles ou non. Il n'y avait rien, strictement rien. En conclusion, elle en vint à penser que ce peuple ne savait pas se servir de la porte des étoiles et peut-être même n'en connaissait il pas l'existence. Ça n'allait pas faciliter l'exécution de cette mission. Les habitants du village, si village il y avait, allaient se méfier d'eux davantage encore qu'ils auraient pu le faire. Venir voir arriver un petit groupe de soldats, armés, mieux équipés technologiquement qu'eux, sauf Alix, et qui ne provenaient indéniablement pas de leur planète, n'allaient pas les mettre en confiance. C'était franchement pas gagné du tout. Et rien à faire, même e examinant à la limite du périmètre de sécurité, il n'y avait pas de traces. Ses pupilles plus développées que celles des Tauris ne décelaient aucunes traces dans les environs. Au début, elle crut qu'ils auraient pu se servir de la rivière avoisinante pour cacher leurs traces, mais là encore, il n'y avait rien. Personne n'était récemment venue jusqu'ici. Peut-être avaient ils une sorte de couvre feu ou de limite spatiale à ne pas dépasser sans quoi ils auraient à subir une sanction.
Si le débriefing disait vrai et que ce peuple en était encore au stade agricole, comme le sien l'était dans ses souvenirs, c'était un chef qui gouvernait sur tous les habitants. Un chef, ou bien un conseil des anciens. L'équipe n'avait plus qu'à espérer que le chef les laisserait approcher. Ce qui était bien moins sur. Trois options s'offraient à eux, trois principales en tout cas.
Premièrement, le chef était un vrai tyran et ne laissait aucune liberté à son peuple, même celle d'avoir des avis contraires aux siens. Là, ils étaient mal car jamais il ne supporterait l'idée d'obéir à un groupe d'expéditeur même s'ils encouraient tous au massacre. Qu'importe puisqu'il garderait son emprise sur ses hommes.
Deuxièmement, le chef serait un bon chef, cherchant à tout prix à protéger son peuple. Et ce, même contre un groupe d'expéditeurs qui viendraient leur annoncer un danger. Pour lui, le danger serait davantage représenté par les expéditeurs, d'autant plus s'ils sont armés d'armes supérieures à celle de son peuple. Avec tact et parcimonie, ils arriveraient peut-être à la convaincre. Mais ils allaient devoir se montrer prudents, très prudents et bien choisir leur représentant, sans quoi, ce serait la guerre.
Troisièmement, ils tomberaient sur un chef qui, après une démonstration de leurs armes, les considèreraient comme des êtres supérieurs, voir des Dieux selon leur religion et accepterait sans résistance que son peuple les suivent. Cette possibilité était possible, mais presque impossible pourtant. Si le village était si éloigné de la porte, il y avait très peu de chance qu'ils considèrent les Goa'ulds comme des Dieux. Ils ne prendraient pas les Tauris pour des Dieux non plus. Néanmoins, ce serait leur meilleure option. La plus pacifique du moins.

Alix n'arrêtait pas de regarder le paysage qui s'offrait à eux. Simplement magnifique. Il n'y avait rien à dire, c'était tout simplement digne du meilleur tableau qui pouvait exister. Une grande plaine dégagée sans foret. Au loin se dessinait une chaine de montagne aux cimes enneigées. Pourtant, même en manche courte, la jeune femme n'avait pas froid. Soit l'hiver n'était pas encore tout à fait installé, soit, au contraire, c'était le printemps qui pointant le bout de son nez. Allez savoir quelle saison il pouvait être quand vous visitez une planète totalement inconnue à des milliers d'années lumière de la votre. Bref, le village n'étant pas proche de la porte des Étoiles, Fett, chef de l'expédition encore une fois, ordonna de poursuivre le chemin en direction du Nord. Tout droit vers les montagnes enneigées. Comme ne formant qu'un seul homme, le groupe se mit en marche. Fett, en bon chef, devant et les autres suivant selon un ordre plus ou moins bien définit. Davis suivit avec Alix, les deux autres femmes de l'expédition fermèrent la marche, Wells en dernière. Alix marchait sans aucune difficulté, quelque soit la distance, elle n'en éprouverait pas. Elle était habillée légèrement ce qui ne lui donnait pas chaud et ses armes étaient légères. Alix voyait bien les regards qui se portaient sur elle, sur son épaule notamment. En regardant en arrière, pour vérifier que les deux soldats n'avaient pas besoin d'aide pour marcher, elle remarqua le regard insistant de Lambert sur sa blessure. En effet, elle était blessée. En effet, sa blessure n'était pas tout à fait guérie. En effet aussi, son épaule n'était pas à cent pour cent opérationnelle. Et alors ? Alix pouvait se battre malgré tout. Lambert la voyait comme un boulet, c'était certain. Quand bien même elle pourrait le penser, Alix savait par delà elle qu'elle avait plus d'expérience de terrain qu'elle et qu'elle agirait si l'occasion se montrait. Bien que blessée, elle ne se sentait pas inutile. Qu'importe les blessures, elle n'hésiterait pas à se battre comme tous les autres même si cela devait se solder par un retour à l'infirmerie. La jeune blondinette chassa ses pensées néfastes. Qu'elle pense ce qu'elle voulait. Voyant qu'aucunes de deux femmes n'avaient besoin d'aide, elle se reconcentra sur le chemin devant elle. Au moins la plaine dégagée offrait elle l'avantage de n'offrir aucune cachette, pour eux, ni pour leurs potentiels ennemies. Alix se demanda vaguement si tout leur attirail n'allait pas peser lourd sur leur épaule au bout d'un moment. D'autant plus qu'ils n'étaient pas prêt d'arriver à destination et que les Tauris avaient la fâcheuse manie d'emmener avec eux trop de choses inutiles. Cela ne dérangeait pas Alix de les aider à porter. A chacun de leurs pas, ils s'éloignaient de la porte des Étoiles. Le village était donc placer bien loin de celle ci. Dans l'éventualité où les habitants les suivraient, ils avaient tout intérêt à tous s'organiser très vite pour conduire tout le monde à la porte dans un temps record avant l'arrivée de ennemies. C'était un coup pour se retrouver bloqué au bout milieu d'une embuscade dans la plaine, sans aucun moyen de replis. Emmener tout le monde par petits groupes semblaient la meilleure option. Tous ne se retrouveraient pas bloqués en cas d'attaque et les Tauris ainsi qu'Alix allaient pouvoir servir de renfort en cas de besoin. C'était à méditer et elle avait tout le chemin pour le faire même si elle savait que la décision finale reviendrait à Fett. Bien qu'elle n'ait pas confiance en lui, elle avait toute confiance en ses capacités de chef d'équipe. Ils étaient tous revenus sains et saufs la dernière fois. C'était déjà pas si mal même si cette mission n'avait pas montré les meilleures facettes de chacun. Cette nouvelle mission était une sorte de séance de rattrapage, en quelque sorte.
Alix suivait le rythme qu'imposait Fett. Aux côtés de Davis, elle se sentait rassurée et en terrain allié. Au moins la protègerait il et la réciproque était vrai. Elle ne pouvait pas s'attendre à être protégée par les autres membres de l'équipe et elle le savait. Mais elle, les protègerait elle seulement en cas d'attaque ? Hum... Peut-être que oui finalement. La réponse était même affirmative pour la simple et bonne raison que si elle avait à régler ses comptes, ce serait dans un combat loyal en face à face. Combat loyal signifiait pour elle un duel à sans armes ou tous les coups son permis. Bien que cette idée lui fasse plaisir, elle n'en ferait rien, sur cette planète du moins, la mission était de sauver ce peuple d'une attaque imminente et les règlements de compte n'y avaient pas leurs places. Cependant, elle n'oublia pas la remarque de Wells en salle de débriefing. Son animosité contre la jeune femme se vit grandir lorsque Davis s'adressa à elle, instaurant un dialogue entre eux deux. Dialogue qui fut vite rompu puisqu'elle ne lui répondit pas. D'un côté, Davis ne lui avait pas posé de question mais de l'autre, comme tout le monde, elle aurait pu faire un léger effort. Alix ne lui demandait pas non plus de lui sauter au cou, elle l'aurait éviscérée sur place. Étrange comme un sentiment de jalousie naissait en elle. Seulement, elle n'en ressentait aucun vis à vis de Jordan.... Et même si Davis lui parlait, elle n'en ressentirait aucun, elle le savait au léger coup d'œil lancé vers elle pour vérifier sa progression. Alors que vers Wells, elle s'énervait un peu. En réalité, c'était juste une question d'animosité. Comme les deux femmes ne s'appréciaient pas, le fait que Davis parle à Wells énervait Alix. Étant donné qu'Alix n'avait aucune animosité envers Jordan, l'intérêt que pouvait lui porter Davis la laissait presque froide. Alix voyait juste que Davis prenait soin de Jordan. Réaction normal puisqu'il voulait que tous reviennent entiers de cette mission. Tout comme Fett qui lançait de temps à autre des regards vers l'arrière.

Un tournant et la porte des Étoiles appartenait au passé, tout au loin dans la vallée. Le chemin descendait en pente douce. Après encore quelques mètres de progression, Fett s'adressa de nouveau à son équipe annonçant le point d'arrivée qui était désormais en vue et à portée de main... Ou presque. Malgré tout, le chemin serpentait pas mal et ils leur restaient encore quelques kilomètres à parcourir. Tout le monde semblait en forme, les dernières minutes de route allaient être facilement réalisées. Avant de continuer leur progression, l'équipe du traverser un léger pan de rivière, rien de bien gênant. Tous sautèrent de rochers en rochers avec plus ou moins de classe. Les rochers étaient glissant mais tous passèrent sans se mouiller. Alix sauta elle aussi avec l'agilité d'un chat. Arrivée sur la rive opposée, elle attendit que les deux autres soldats arrivent pour continuer la progression de l'équipe. Wells passa avant Lambert, la laissant fermer la marche. Pendant que cette dernière traversait, Alix regarda l'eau limpide de la rivière. Une rivière sans poissons ? Cette pensée la laissa perplexe un instant. Alors qu'encore en équilibre précaire un toussotement se vit entendre, Alix vit Lambert se pencher sur le rocher pour voir l'origine de ce bruit. Fett et Wells étaient en position de tir se dirigeant vers un buisson. Alix surveillait les horizons couvrant les deux soldats qui ne prêtaient pas attention à ce qui les entouraient, trop concentrés sur l'origine de ce bruit. Ce pouvait tout aussi bien être un piège. Derrière le buisson, ils découvrirent un jeune garçon. N'ayant rien repéré, Alix s'intéressa aussi à lui. Blanc comme un linge et d'une extrême maigreur, il avait les traits fatigués d'une personne en manque de nourriture. Appartenait il au village ou en avait il été exclus ? Fett essaya de nouer contact avec lui, ainsi que Wells, sans résultats. Peut-être ne parlait il pas leur langue. C'est alors qu'elle remarqua ce qu'il tenait dans ses mains. Une canne à pêche ? Mais la rivière n'a pas de poissons... Le contact semblant être impossible, Fett ordonna de reprendre la route. Wells resta un instant en arrière, offrant à l'enfant un pull et des barres de chocolat. Alix sourit légèrement du coin des lèvres. Peut-être n'était elle pas aussi mauvaise qu'elle le pensait finalement. Lorsqu'elle les eut rejoint, ils continuèrent de marcher tous ensemble. Mais Alix ne put s'empêcher de lancer un coup d'œil en arrière. L'enfant mangeait les barres de chocolat.

Après encore quelques mètres, ils arrivèrent devant la grande porte du village. D'architecture primitive, elle se sentait ici comme chez elle. Ce peuple n'était pas plus évolué que le sien et le retour aux racines lui faisaient du bien. Une haute tour de garde surplombait la vallée où ils attendaient. Tandis que chacun se demandait ce qu'ils devaient faire maintenant, Alix regarda une nouvelle fois autour d'eux, restant quand même sur ses gardes en prêtant attention à ce qui se passait du côté de la porte. Ainsi caché par les montagnes, la village installé au pied de deux d'entre elle, il était bien caché. Venir jusqu'ici était facile et le village était un vrai cul de sac. Le meilleur endroit où installer un village pour se cacher des inconnus étaient aussi le pire. S'ils étaient attaqués ici, ils n'auraient aucun moyen de replis, à moins que ce peuple n'ait pensé à creuse des galeries dans les montagnes. Si la menace était aussi dangereuse que prévue, il ne fallait pas qu'ils restent là. Alors qu'elle se faisait ses réflexions, une voix se fit entendre en haut de la tour de garde :

Qui êtes vous ? Qu'est ce que vous voulez ?

L'accueil était aussi chaleureux que ce à quoi elle s'attendait. La première personne qui leur adressait la parole se montrait méfiante. Les convaincre n'allait pas être chose aisée. Fett répondit à son tour, suivit par Davis :

Nous venons de la planète Terre. Nous venons vous avertir d’un très grand danger.

Bonjour, je suis le Major Davis. Nous venons en amis, n'ayez pas peur.

Alix ne savait pas quelle approche allait être la meilleure. Les deux étaient bien différentes mais collaient bien ensemble. D'un côté, les prévenir d'un danger, de l'autre ajouter que le danger n'était pas l'équipe SG. Leur donner la planète de départ ainsi qu'un nom, ce n'était pas bête... Mais pas sur que ça marche pour autant. Alix se demandait seulement s'ils savaient que d'autres planètes existaient dans l'univers. Alors, finalement, allaient ils s'en faire des amis ou des ennemies ?

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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1022.11.10 21:39

Les paroles du Colonel Fett parurent s’envoler dans le ciel sans parvenir pour autant jusqu’aux oreilles des gardes. Ils n’arrivaient même pas à voir leur tête, ceux-ci restant bien cachés derrière leurs protections. Davis intervint juste après, mais encore une fois, ils n’eurent aucune réponse dans l’immédiat et les portes restèrent toujours fermées.
L’équipe patienta quelques minutes devant ces murs, résistant au froid mordant d’un vent frais se faufilant entre les montagnes alentours. Puis soudain, alors que Boba envisageait l’idée de faire demi-tour, la porte s’ouvrit en deux parties dans un craquement sourd de bois usé, laissant le passage libre aux terriens. Une troupe de soldats équipés d’épées, de lances et d’armures vinrent à leur rencontre. Leurs casques étaient semblables à un casque de viking en cuir, sans les cornes. L’un d’eux, celui qui avait parlé la première fois, s’avança vers l’équipe.


« Le roi vous attend… Mais d’abord, vous devez nous remettre vos armes si vous voulez entrer. Elles seront gardées et vous seront rendues quand vous partirez. »

Boba hésita. Leur comité d’accueil n’avait pas l’air très dangereux, la plupart étaient des vieux hommes barbus qui s’occupaient plus à faire briller leur armure qu’à se battre à l’épée. Mais il ne savait pas ce qui pouvait les attendre une fois rentré dans cette citée. Son objectif était de prévenir ce peuple qui, selon les informations du briefing, était neutre. Il fit alors son choix et tendit son arme, faisant signe à son équipe d’en faire de même. Les soldats prirent leur arsenal, n’étant pas très à l’aise avec de telles armes dans les bras. Davis dut convaincre Alix de donner ses épées aux guerriers.

« Celles-ci aussi… » Ajouta l’homme en désignant le M9 de Boba.

Les armes de poings passèrent aussi dans les mains, plutôt encombrées, des valeureux soldats. Autour d’eux, d’autres sentinelles postées sur les tours observaient la scène avec une certaine appréhension. Même sans armes, ils restaient méfiants envers les terriens.

« Suivez-nous. »

Chaque membre de l’équipe nota soigneusement dans un coin de sa tête qu’ils n’avaient pas donné toutes leurs armes : poignard, grenades et autre C4 étaient restés dans les poches, la naïveté du soldat n’ayant pas été jusqu’à les fouiller pour vérifier qu’ils étaient bien désarmés.
Ils suivirent la troupe alors que derrière eux, la porte se refermait avec une lenteur inquiétante. Remontant en chemin conduisant vers le donjon, en haut de la colline, l’équipe traversa le village et put observer dans un silence macabre l’ambiance d’enfer qui régnait ici…
Les maisonnettes étaient à l’image de ses habitants, pauvres et frêles. Des paysans trainaient dans la rue, vêtus de toges noires, et stoppaient leur activité pour regarder passer les terriens sans qu’il n’y ait aucune curiosité dans leur regard, comme avec l’enfant croisé à la rivière…
Personne ne parlait. Une fois les étrangers passés, la population retournait à son occupation du moment avec une prospérité troublante. La jeunesse était peu présente dans les rues, laissant les personnes d’un âge avancé faire la vitrine face à des terriens qui suivaient tranquillement la troupe de soldats.
Wells marchait tout prêt d’un vieillard qui passait le balai, tête baissée, quand l’homme la bouscula soudainement. Celle-ci recula vivement en pensant qu’il essayait de l’agresser ou de la voler maladroitement, quand elle vit sa tête… Il n’avait plus d’yeux, remplacés par deux énormes creux vides. Des cicatrices barraient son visage jusqu’à son oreille gauche… Du moins là où elle était sensée être, vu qu’il n’en avait plus non plus. Celle de droite était présente mais n’était plus qu’un énorme caillou osseux aplati contre sa tempe.


« Laissez-le. Cet ignare est sourd et aveugle. Seule l’odeur de la pourriture le fait réagir. » Fit le soldat, qui s’était arrêté comme tout le monde pour regarder la scène, avec un grand sourire sur les lèvres.

Nathalie acquiesça mais ne bougea pas tout de suite. Même si le vieux n’avait plus ses organes visuels, elle pouvait sentir un regard surnaturel la braquer avec défiance, comme s’il avait des yeux invisibles qui ne cessaient de la fixer. Quand elle décida de rejoindre l’avant du groupe, l’homme continua à la suivre de son regard fantomatique…
Ils continuèrent leur route jusqu’à passer de nouvelles palissades, plus petites, et d’entrer dans ce qui semblait être le dernier carré de la citée. C’était un endroit bien différent… Comme s’il s’agissait de la frontière entre la pauvreté et la richesse, entre le confort et la misère… Entre la famille royale et la populace…


Les portes du donjon leur furent ouvertes mais l’équipe ne rentra pas tout de suite. Un homme vint les accueillir, accompagné de deux autres soldats armés de javelot. Il était vêtu comme une sorte de moine, avec peu de cheveux sur la tête et un peu de maquillage autour des yeux. Il avait un lourd parchemin avec lui, porté par des mains ornées de bijoux de couleurs et de tailles diverses…

« Salutation étrangers. Je suis Larhsen, Conseiller du roi… » Annonça-t-il en se courbant le dos pour les saluer. « On m’a dit que vous étiez ici pour parler au roi de choses importantes… Sachez qu’il n’aime pas être dérangé à cette heure-ci mais pour vous, il fera bien ce petit effort… » L’homme avait un accent étrange et sa voix était plutôt aigue. « Quand vous le verrez, vous devrez vous prosterner devant lui et vous présenter. Ensuite, vous énoncerez le sujet de votre visite et s’il décide de prendre la parole, vous la lui donnez… Ne tournez pas autour du pot, ne lui tournez pas le dos. Et ne lui coupez pas la parole non plus s’il parle… Je crois que ça sera tout. »

Il fit signe poliment aux terriens de le suivre à l’intérieur de la salle principale du donjon. Les gardes étaient postés sur les côtés. Dans la pièce, beaucoup de personnes de couleur de peau différentes s’occupaient de tâches banales, accomplissant leur rôle d’esclaves avec brio. En particulier quelques uns qui faisaient un peu de vent à une personne assise sur un trône, au fond de la pièce et qui était illuminée par un bref rayon de soleil, tel un être divin. Larhsen le rejoignit pour se mettre à ses côtés et adressa la parole aux terriens :

« Etrangers… Vous voilà les bienvenus dans la demeure du Roi Hungelaar, souverain et protecteur de notre royaume… »

Boba Fett et son équipe s’arrêta de marcher, puis se rapprocha encore un peu pour être sûr de voir ce qu’ils voyaient, atteignant le milieu de la pièce. Tous les yeux des terriens vinrent fixer le roi, tandis que tous les regards alentours se poser sur eux.
Hungelaar n’était autre qu’un enfant d’une dizaine d’années… Le trône d’or était plus imposant que le roi lui-même. Il avait une coupe de cheveux à la princesse Leia, ses macarons entourant sa bouille d’enfant gâté, grossie par une nutrition abusive et le corps presque en surpoids pour un jeune de cet âge. Assis de la sorte, ses pieds ne touchaient même pas le sol. Il portait un manteau de velours blanc et propre, des bijoux aux mains et même des discrètes boucles d’oreilles. Sans oublier la couronne bien sûr, habillée de rubis vert, rouge et bleu. Hungelaar regardait les terriens du haut de son trône d’un air méprisant. Un esclave à ses côtés arriva pour lui ressuyer les mains et ramasser un os de poulet qu’il avait laissé tombé après l’avoir dégusté un instant plus tôt.
Le silence se prolongea, le regard insistant de Larhsen invitant Fett et son équipe à prendre la parole devant le roi…


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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1023.11.10 16:57

Fett avait tenté d'intervenir en demandant l'ouverture de la porte parce qu'ils avaient des choses importantes à leur dire mais personne n'avait l'air de bouger. Il faut dire aussi qu'il était difficile pour eux de voir quiconque à une telle distance. Cette forteresse faisait vraiment penser à ce que Jordan avait pu voir récemment dans un film de science fiction. Davis intervin à son tour mais en vain, du moins dans l'immédiat.

Jordan s'occupa donc à observer cet endroit qu'elle trouvait malgré tout fascinant, l'architecture y était telle qu'à une certaine époque sur terre et donc ce peuple ne devait pas être si différent du leur à ce moment là. Elle espérait juste que s'ils en étaient resté à l'époque moyennageuse ils ne seraient pas aussi pénibles sur certains points et que s'ils ressemblaient plus aux vikkings qu'ils seraient moins barbares sinon leur mission serait beaucoup plus difficile à mener à terme.

Et puis soudain alors que Fett leur laissa penser qu'il était temps pour eux de rentrer étant donné l'absence de réponse qu'ils venaient d'avoir, la grande porte craqua et s'ouvrit en deux. Le bruit était impressionnant, surtout pour eux qui n'étaient pas habitué à ça. Un groupe armé et équipé tel de chevalier d'une époque lointaine leur fit fasse et un homme s'adressa à Fett.


« Le roi vous attend… Mais d’abord, vous devez nous remettre vos armes si vous voulez entrer. Elles seront gardées et vous seront rendues quand vous partirez. »

Jordan ainsi que les autres membres du groupes attendirent l'autorisation du responsable de la mission pour leur laisser leurs armes. Et une fois qu'elle entendit l'ordre de le faire, Jordan retira son arme qu'elle portait à l'épaule, et puis son arme de poing, le reste mis ainsi que son couteau resta invisible aux yeux des soldats puisqu'ils leur étaient inconnu.

Lorsque tout le monde eut donner ses armes, ils ressurent l'ordre suivant : « Suivez-nous. » et se mirent en route, suivant l'homme de tête, laissant les autres avec toutes leurs armes, qui soit dit en passant n'étaient pas des plus légères pour des hommes non habitué à porter ce genre d'arme.

Ils avancèrent lentement au travers d'un village qui semblait vraiment en piteux états, tout semblait fébrile mais c'était un peu logique vu leur avancement technologique. Quoi qu'il en soit, tout semblait calme et extrêmement silencieux, les gens les observait sans discrétion comme s'ils n'étaient pas différent d'eux ou alors carrément les ignorait. Jordan remarqua qu'il n'y avait que des vieux dans ce village ou du moins dans cette rue, déjà pour les soldats elle n'avait vu aucun homme de son age et là c'était pareil, mais elle se dit que vu leur avancement les jeunes étaient surement aux champs en train de travailler pour les nourrir.

Wells semblait s'amuser avec un vieillard qui balayait juste à côté d'elle et eut droit à une remarque désobligeante de la part d'un soldat. Et puis ils continuèrent leur route malgré ce petit incident.

Lorsqu'ils arrivèrent à l'extrémité du village, Jordan pu remarqué une différence entre les gens qu'ils croisaient et les habitations aussi, tout semblait plus solide ici, plus beau, moins précaire.
Les portes du donjon s'ouvrirent mais ils restèrent ou ils se trouvaient, ce fut un homme qui vint à leur rencontre. Un homme impressionnant, s'il ne s'agissait pas du roi, il devait s'agir d'un de ses ministres mais il semblait tellement irréel dans son déguisement, que ce devait être lourd autant de bijoux à porter ainsi et à afficher aux yeux des autres.

« Salutation étrangers. Je suis Larhsen, Conseiller du roi… » Annonça-t-il en se courbant le dos pour les saluer. « On m’a dit que vous étiez ici pour parler au roi de choses importantes… Sachez qu’il n’aime pas être dérangé à cette heure-ci mais pour vous, il fera bien ce petit effort… » L’homme avait un accent étrange et sa voix était plutôt aïgue. « Quand vous le verrez, vous devrez vous prosterner devant lui et vous présenter. Ensuite, vous énoncerez le sujet de votre visite et s’il décide de prendre la parole, vous la lui donnez… Ne tournez pas autour du pot, ne lui tournez pas le dos. Et ne lui coupez pas la parole non plus s’il parle… Je crois que ça sera tout. »

Ils eurent enfin le droit d'entrer. Ici tout semblait différent, des gardes un peu partout, des hommes de couleurs travaillaient tels des esclaves ne levant même pas les yeux à la vue des étrangers. Jordan était mal à l'aise là au milieu, ils étaient peu être neutre mais ne semblaient pas encore très civiliser au vue de ce qu'elle venait de voir, mais ne dit rien, essayant de ne pas non plus porter de regard insistant pour ne pas se faire remarquer.
Tout au fond de la salle un type était assis sur un trône et était éventé par ce qu'on pourrait appeler des esclaves, peu être n'en étaient t'ils pas mais ça y ressemblait grandement.

« Etrangers… Vous voilà les bienvenus dans la demeure du Roi Hungelaar, souverain et protecteur de notre royaume… »

Cette voix surpris Jordan, ce n'était pas celle d'un homme et elle pu mieux le voir lorsqu'ils se rapprochèrent. Effectivement il s'agissait d'un gamin, d'un vulgaire gamin d'à peine douze ans et qui était probablement haut comme trois pommes debout. Et il mangeait, tel un ogre, cette vision donna des frissons à Jordan. Comment un gamin en sur poids, passant son temps à bouffer pouvait être roi face à des gens agées ? C'était abérent.

Et puis Fett prit la parole et chacun écouta, pour qu'ensuite Davis ajoute ce qu'il avait à dire. Quant à Jordan n'étant pas gradé elle se contenta d'écouter, observant discreèement les alentours, toujours aussi mal à l'aise face à cette situation.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1026.11.10 18:10

Visiblement, ma demande ne semblait pas avoir été entendue. Les gardes, ou tout du moins ce que je pensais être les gardes, ne réagissaient pas. Davis tenta lui aussi, et il n’y eu pas d’autres réactions. Nous restions là, planté devant la porte, attendant qu’elle s’ouvre à nous. Je commençais à percevoir de légère pointe d’agacement dans le reste de l’équipe. Alors que je me décidais à tourner les talons, pour repartir à la porte des étoiles, la porte du château s’ouvrit. Je me retournais une fois encore pour faire face à d’éventuels interlocuteurs. Une petite troupe de soldats vint à notre rencontre. Il était fringué comme au moyen âge, avec des armures des haches et des bonnets de cuir. O’neill ne s’était pas foutu de nous pendant le briefing. Le chef, supposais-je, nous ordonna de leur donner nos armes pour pouvoir entrer.

-« Obéissez… »

Avis-je dit à contrecœur. Je tendis mon G36 à un soldat, poussant un léger soupir au passage. Je m’apprêtais à faire un pas en avant quand le guerrier m’indiqua de lui donner aussi mon M9. Je poussais un juron et je lui tendis mon flingue. Une fois que tout le monde avait déposé ses armes, ils nous invitèrent à les suivre. Discrètement, comme le reste de mon équipe, je vérifiais la présence de mon couteau, et des explosifs encore en ma possession. Vu leur retard technologique, ils ne savaient pas ce que c’était.
Enfin, nous entrions dans le village, qui était franchement lugubre. Des maisons crades et tristes, des vieillards partout, pas un gamin. Tout le monde faisait la tronche. Vraiment le Moyen Age.


-« Et bien, c’est gai ici… »

Un vieillard tenta maladroitement d’agresser Wells. Mais en une seconde il était déjà reparti vers sa misère d’aveugle et de balafré. Ca faisait froid dans le dos. Nous continuions notre route à travers ce village boueux. Mous arrivions à une petite palissade, derrière laquelle se trouvait le donjon. Visiblement, le niveau de vie était meilleur de l’autre coté des planches de bois. Les gardes frappèrent à la porte du donjon. Quelqu’un nous ouvrit, les bagues pleines de doigts, ou l’inverse, et accoutré comme un moine. Il se présenta comme le conseiller du roi. Il nous prévint également que le roi n’aimait pas être dérangé a cette heure-ci. Mais qu’il acceptait de nous recevoir.

-« J’ai l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part. Dans un film peut être… »

Disais-je à mes coéquipiers. Nous suivions le conseiller qui nous conduisit jusqu'à son seigneur. Là il nous présenta son roi, Hungelaar. Je du me forcer pour réprimé un rire en voyant ce gamin pourri-gâté d’une dizaine d’années. Il traitait son personnel comme de la merde, abusant de son pouvoir. D’un ridicule. Il nous invita quand même à nous exprimer.

-« Roi Hungelaar, je suis le Colonel Fett. Je viens de la planète Terre, qui à pris contact avec votre monde il y a quelques temps. Je viens vous prévenir d’un très grand danger. L’es armées d’Anubis veulent conquérir votre monde. Nous vous invitons à évacuer la planète sur un monde sécurisé. »

Je laissais un blanc pour permettre au roi de s’exprimer.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1027.11.10 22:07

Paul s'en doutait et après tous, c'était logique. Les soldats n'allaient pas ouvrir de suite les portes et les accueillir chaleureusement. Seul un peuple naïf pouvait faire sa, mais cela existe ? Il se le demanda. Bien sur, il y a les Nox, mais ils ont tous de même pas mal de défense, ce qui n'est pas le cas ici.

Les soldats finirent cependant par ouvrir la porte de la muraille en bois et l'homme, qui précédemment avait parler, prit une nouvelle fois la parole. Il demanda à ce que l'équipe donna ses armes, pour pouvoir pénétré dans le visage. Paul attendit l'ordre de Fett, sans rien dire. Le rôle de second, il n'aimait pas trop sa, bien que sa ne lui arrivait pas souvent, c'était pour lui, désagréable.

Sur les ordres du Colonel, il donna son P-90, ainsi que son 9mm. Alors qu'il pensait pouvoir garder son zat, on le pointa du doigt et il dû le donner. Cependant, il avait encore ses grenades, son C4 et son couteau de combat.

Le soldat local invita ensuite l'équipe terrienne à le suivre jusqu'au donjon, qui visiblement, se trouvait de l'autre coté du village. La traversé n'allait pas être des plus difficile, mais tous les regards se tourne sur eux, laissant le village en suspend, le temps d'un instant.

Cette sensation de dévisage, Davis n'aimait pas sa, mais pas du tous. Ceci s'était amplifier avec sa tentative de suicide et des petits frissons, se firent sentir dans sa cicatrice. Une sensation désagréable pour lui, qui le mettait, encore plus mal à l'aise.

Durant la traversé du village, cela rappelait au Major ses cours d'histoires sur le moyenne age. Il assista à un petit incident entre Wells et un villageois, sans yeux. Cela était une vision d'horreur pour lui et détourna rapidement son regard. Il fut heureux de reprendre la marche rapidement pour arrivée, finalement au donjon.

Avant de tombé sur le roi, l'équipe eût le droit à un conseiller du roi, qui donna quelque conseil. Des conseils de présentation, comme ci, y fessait face à un goa'uld. Cela lui paraissait un peu excessif.

Lorsque Paul entra dans la salle du trône avec le reste de l'équipe, tous les regards se posèrent sur eux, alors que l'équipe, posa son regard sur le roi...et quel roi ! Un jeune garçon d'une dizaine d'année, bien corpulent. Au vue des exigence qu'on devait faire devant le roi, Paul comprit un peu mieux...un enfant pourri gâté, chose que lui, n'avait pas connu et ne comprenait pas.

Lorsque Boba eût fini son plaidoyer, Paul ne dît rien, mais cela était trop dur pour lui, et le Major dît :

J'en appelle à votre grande bonté de roi et de grand protecteur de cette planète. Oui, Davis était lui même étonner de cette phrase. Mais comment prendre un roi dans son égos ? Lui faire des éloges et cela, marche toujours.

Des armées de Seigneur puissant, très puissant vont venir ici, par terre et par le ciel. Votre rôle, au grand roi, est de protéger ce village. Nous somme venu à votre rencontre, pour vous proposez une solution, la seule solution pouvant protéger votre village.
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Nathalie Wells
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1028.11.10 13:17

Attendre devant cette porte devint rapidement pénible. Nathalie passait d'une jambe sur l'autre, et se retenait de hurler pour signaler leur présence. Pour passer le temps, elle observait les environs, à la recherche du moindre signe animal; elle vit au loin un oiseau qui tournait en rond sur un petit périmètre et qui descendait tout doucement. Soudain, il fondit sur une cible inconnue.
Elle enfila des gants pour résister au froid montagnard et souffla dans le creux de ces poings pour réchauffer ses mains glacées. La porte s'ouvrit enfin, et des hommes armées sortirent de la forteresse à leur rencontre. Ils étaient équipés de la même façon que Lancelot, soit avec des habits et des armes moyenâgeux.
L'un d'entre eux, surement le chef, s'avança et ordonna à l'équipe de déposer ses armes. Nathalie tourna la tête vers le colonel. Il semblait hésitant: désarmer ses hommes ne devait pas être une tâche facile. Mais il finit par céder. A contrecœur, la française détacha son arme de son gilet et la donna au soldat le plus proche, qui réclama alors son arme de poing. A nouveau, Fett acquiesça, et elle se plia à leur volonté en leur donnant son SIG.
Il pouvait maintenant entrer dans la ville, avec comme seule défense, leur couteau de 15 cm face à des épées d'un bon mètre, et leur explosifs, très très efficace au corps à corps. C'est donc sans pression qu'elle les suivit à l'intérieur. Lorsque la porte se ferma, elle eut une pensée pour ce petit bonhomme, toujours sur la rive de la rivière, près de l'hypothermie....


*Woouah. Je ne pensais pas pouvoir me retrouver un jour à Edoras …* Elle marchait à l'arrière du groupe, et était perturbée par ce qu'elle voyait. Tout ne semblait être que tristesse et désolation; le regard des gens montrait une lassitude extrême. Voir ses gens rappela à Nathalie l'histoire de Sisyphe qui avait été condamné par les Dieux à faire rouler éternellement un rocher en haut d'une colline. Elle comprenait mieux ce jeune homme qui pêchait sans jamais n'avoir la moindre touche...
Les maisons étaient petites, construites à la va vite, et bon nombres d'entre-elles avaient des toitures aussi utiles que des passoires. Les gens déambulaient sans but apparent, même ce forgeron frappait ce bout de fer sans conviction. Son regard s'arrêta sur un enfant en bas-age qui venait apparemment de faire ses premiers pas, sous le regard de ses parents qui souriaient et s'enlaçaient.
*Certaines choses ne peuvent ôter le bonheur...* Lorsqu'elle croisa leur regard, elle esquissa un sourire, et les salua d'un léger signe de la tête.

« Oh ! Faites attention ! » Elle recula d'un bond, avec ce réflexe, stupide dans ce moment, d'attraper son arme. Elle avait d'abord cru qu'elle allait se faire taper dessus, mais quand elle vit le visage de ce vieil homme, elle se mordit la lèvre et serra les poings. Il était aveugle; ou plutôt, on l'avait fait devenir aveugle. *Et sourd... !* Ses oreilles étaient dans un piteux état. Elle s'approcha doucement de cet homme qui essayait de comprendre ce qui s'était passé en bougeant sa tête dans tous les sens. Elle ne tint pas compte des paroles du soldat, qui la révoltèrent. *Je vais te crever les yeux connard... On verra si tu prendras toujours ce ton de comique...* Tandis qu'elle fixait ce martyr, il finit par la fixer à son tour. Nathalie ressentit une étrange sensation, la même que celle qu'elle avait eu le jour où elle avait fixé le Général O'neill, comme s'il avait toujours ses deux yeux. Certaines personnes ont quelque chose de plus, et même lorsqu'ils sont démuni de tous, ils donnent toujours cet impression de … puissance.
Elle tourna la tête, et se remit à avancer pour rattraper l'avant du groupe. Elle sentit le regard de l'aveugle, un long moment sur elle.

Ils arrivèrent rapidement dans ce qui semblait être la ville intérieur. Là, tout était différent: les maisons semblaient solide, les gens heureux et en pleine forme, et les discussions fusaient. Ici aussi, un enfant venait de faire ses premiers pas; malgré les conditions de vie, les parents n'étaient pas plus heureux que ceux qu'elle avait vu précédemment.
Ils assistaient en réalité à un retour dans les années précédent le XXI siècle terrien. Chez les Américains c'était la rupture entre les noirs et les blancs; chez les Européens c'était la colonisation et, avant cela, la royauté. En Afrique malheureusement, cela existait toujours. Quelle parfaite dénonciation de la vie sur Terre. Ils n'avaient aucun de droit de faire la moindre leçon de morale.

Ils étaient maintenant arriver au pavillon royal. Un homme vint à leur rencontre, et leur expliqua rapidement les 'règles de bienséances'. Nathalie trouva ce monologue semblable à celui présent dans 'Le Dernier Samouraï', ce qui la fit légèrement sourire. Ils furent alors invité à le suivre. La salle du trône était splendide; des décorations dorées parcouraient les murs, mais aussi les meubles. La salle pouvait facilement accueillir dans les 300 personnes. Au bout de celle-ci, la chaise royale. Ils avancèrent dans cette direction, pour pouvoir parler au roi.
*Quel tête à Théoden …?*
A leur grande surprise, c'était un enfant qui était assis. Il était paré de joyaux et d'un magnifique manteau de velours, que la française aurait prit plaisir à voler. Des esclaves s'occupaient de lui, et ramassaient ses déchets. Nathalie le fixa un long moment: ils avaient un petit Louis XIV face à eux.
Elle nota les regards dépréciatifs de ses camarades. Elle ne savait pas quoi en penser. Après tout Rimbaud n'avait que 16 ans. Et qui n'avait jamais rêvé d'être à sa place étant tout jeune ? Mais ce pauvre garçon au bord de la rivière...
*Alala... Les traditions et les injustices. Quel merdier...*

Elle écouta et réfléchit...
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1028.11.10 15:51


Et les paroles de deux hommes s'envolèrent au grès du vent sans que rien ne semble les retenir... Quelle belle philosophie. Dommage qu'elle se montre ci exacte. La jeune extraterrestre avait accepté de faire équipe avec les Tauris, une nouvelle fois, malgré ses blessures, dans le but de sauver ce peuple d'une mort certaine. Mais si ces gardes n'acceptaient pas de les laisser entrer, leur mission allait prendre un chemin des plus ardus. Comment venir en aide à un peuple qui refuse même d'entendre la raison de leur venue ?
Seulement, la jeune femme, en tant qu'extraterrestre elle-même, pouvait parfaitement comprendre, les raisons qui les poussaient à se montrer réticent. Ne l'avait elle pas elle-même été dès qu'elle avait comprit l'intention des Tauris de la poursuivre à travers les bois ? Oh si et elle avait même tenté de les tuer en les entrainant dans de nombreux pièges. Heureusement, ou malheureusement elle ne savait pas vraiment, ils avaient survécu et étaient parvenus à la rejoindre parce que sa curiosité avait été piqué au vif. Elle pouvait donc comprendre aisément que ce peuple se montre aussi méfiant, elle les encourageait même à l'être. Rien ne leur prouvait qu'ils venaient en amis comme ils le prétendaient dans ses belles paroles emportées par le vent froid de ce temps d'hiver. A moins que ce ne soit l'été sur cette planète. L'hiver pouvait être bien pire finalement. La température ambiante ne lui semblait pas si fraiche que cela mais il semblerait que son organisme gère mieux les fluctuations de température que celui des Tauris. Elle avait vécu pendant une bonne dizaine d'années à l'état sauvage, contraignant son corps à s'habituer à des températures négatives dans les plus froides périodes d'hiver. Ce mode de vie, animale et sauvage plus qu'autre chose, avait du modifier un peu le fonctionnement de son corps afin qu'elle ne souffre pas d'hypothermie. Un peu comme si elle était dotée d'un pelage alors qu'elle souffrait d'une pilosité quasiment nulle. Etrange comme le corps humain s'habitue au mode de vie de la personne. Aussi, elle comprenait que les Tauris puissent avoir froid. Cela se comprenait même simplement. Le mode de vie des Tauris est sédentaire. Ils habitent tous dans une maison ou à défaut, ils ont un toit sur la tête. Ils mangent à leur faim et surtout ont la possibilité de chauffer par elle ne savait qu'elle moyen les pièces dans lesquelles ils étaient. En effet, ils ne risquaient pas de souffrir du froid ! Alix les plaignait et espérait qu'ils n'allaient pas rester trop longtemps devant cette porte clause en pleins courants d'airs. Il fallait qu'ils se protègent ou ils allaient tomber malades.
Mais les portes restaient clauses, majestueuses bien que d'architecture primaire. Après une comparaison avec l'architecture Tauris. Après plusieurs minutes passées dans le froid, pendant lesquelles Wells tentait de se réchauffer, les portes s'ouvrirent dans un craquement des plus sinistres. Cette maigre protection commençait à tirer la gueule... Elle ne serait pas d'une grande efficacité devant une armée de gardes Jaffas armés de lances capables de faire bruler ses tronçons de bois. Quel dommage, Alix devait le reconnaitre, même si elle le trouvait laid, le métal qu'utilisait les Tauris dans leur construction était plus sécurisant que le bois dont la simple étincelle pouvait tout faire disparaitre. Et avec cette légère brise sèche, le feu se propagerait bien vite s'il s'allumait, intentionnellement ou non. D'autant plus que l'architecture intérieur devait être la même que celle de cette porte. Avant même que l'équipe ne traverse ces portes de bois, Alix s'imaginait déjà les maisons toutes de bois vêtues. Elle n'était pas si loin que ça de la vérité.

Alors que les portes finissaient de s'ouvrir, ce sont des gardes armés qu'ils trouvèrent sur leur chemin. Ce peuple était bien méfiant. Il remonta dans l'estime de la jeune femme. Même d'apparence frêle et devant des ennemis plus puissants qu'eux bien qu'en nombre inférieur, il ne se laissait pas démonter malgré tout. Excellent ! Mais cet enthousiasme fut de courte durée car déjà les premiers ennuis commençaient. Et pour une fois, elle remarqua que tous les autres partageaient les mêmes sentiments qu'elle. Elle se sentit un peu plus intégrée au groupe. Personne ne semblait d'accord avec l'idée de donner leurs armes. Suite à un ordre de Fett, Alix obéit bien malgré elle et confia ses deux épées aux gardes de mauvaise grâce. L'idée ne l'enchantait absolument pas et elle ne faisait aucun effort pour le cacher. Elle n'allait pas leur confier ses armes en souriant en plus !
Tous donnèrent leurs armes sans grand enthousiasme. Les gardes précisèrent encore de leur remettre ce qui leur semblait être des armes mais n'effectuèrent aucune fouille. Question efficacité, ils pouvaient repasser. Tous, ainsi qu'Alix, gardaient sur eux au moins une arme, leur couteau. Rien qu'avec eux, ils étaient plus dangereux que les gardes et pouvaient les terrasser sans grande difficulté. Seulement la jeune femme se méfiait des archers. Les Tauris ne prenaient pas les flèches au sérieux, pourtant, un archer bien caché dans les tourelles pouvait tous les décimer au moindre geste suspect. Tout docile qu'ils pouvaient l'être, les membres de l'équipe suivirent les gardes à travers ce semblait être le village lui même. Alix dissociait le village du cœur même de la ville, les habitations bourgeoises. Ils étaient en marge de cette société comme elle n'allait pas tarder à la découvrir à regret.
Ce qu'elle voyait pour le moment la laissait dans une sorte d'indifférence froide. Elle se donnait cet air pour ne pas s'avouer que toute cette misère ambiante lui crevait le cœur. Elle aurait bien pêché un poisson pour ce petit garçon au bord de la rivière si seulement il y avait des poissons dedans. Auquel cas, il était impossible d'assouvir son envie. Elle repensait au jeune garçon en voyant bien que ce qu'elle avait sous les yeux étaient pires que sa situation à lui. La plupart des habitations étaient sales, mal construites et risquaient de tomber au moindre coup de vent, sans compter qu'elle devait prendre l'eau en cas de pluie. Les murs étaient de bois, mais les toits oscillaient entre les branchages et la glaise... Il y avait mieux pour se protéger de ce froid. Les maladies devaient être pullulantes ici. Alix ne devait pas être loin d'avoir tort. Hormis cet enfant près de la rivière, il n'y en avait si peu ici ! Habituellement, dans ce genre de village des temps anciens, on s'attendaient à trouver des enfants et des adolescents et femmes enceintes à la pelle. Mais presque aucun représentant de ces trois catégories ne vivaient ici. Il y avait bien quelques femmes enceintes mais guère plus d'enfants et d'adolescents. Le taux de mortalité infantile devait être énorme ici, bien plus important que chez les Tauris. Parmi tous les enfants qui venaient à naître dans ce village, y en avait il au moins un sur deux qui atteignait l'âge adulte ? Heureusement que le cimetière n'est pas visible d'ici, Alix n'aurait pas manqué d'y faire tour pour y voir les dates sur les stèles. Peut-être en aurait elle l'occasion pendant que le roi tergiversait le pour et le contre de leur aide. Alix ne se sentait pas à sa place dans cet endroit. Elle en vint à regretter que les grandes portes se soient ouvertes. Seulement, en voyant le peu d'enfants qu'il restait, elle se souvint que leur mission était pour le bien-être. Alix se demandait quel genre de souverain pouvait laisser son peuple mourir à petit feu comme cela. La bourgeoisie, elle avait vraiment du mal avec ça... La progression lui semblait interminable, comme les gardes se faisaient un malin plaisir à la faire durer. Pendant ce temps, Alix regardait les villageois, maintenant qu'elle avait déjà fait l'analyse de leur habitation. Habillés de noir, tout sentiment ayant disparu de leur existence... Aucune émotion ne passait dans leur yeux. C'était à peine s'ils se retournaient sur le passage de ces visiteurs inconnus. Indifférence était encore un mot trop faible. Alix avait la désagréable impression que ce peuple était déjà mort... Elle se faisait cette réflexion lorsqu'elle entendit Wells s'exclamer de surprise :


Oh ! Faites attention !

Alix regarda la scène qui se passait sous ses yeux avec une totale indifférence, pensant que ce vieil homme avait essayé de voler la jeune femme. Même si elle ne l'appréciait pas plus que cela, Alix trouvait cela triste, non pas qu'elle se fasse voler mais plutôt que cet homme en vienne à la voler pour survivre. Depuis qu'elle avait passé ces portes, la jeune extraterrestre était devenue insensible à l'austérité de ses compagnons à son égard. Elle voyait tellement de souffrance que cette dernière lui semblait stupide. Mais alors qu'elle s'apprêtait à voir l'homme lui rendre ce qu'il lui avait volé, Alix remarqua la monstruosité de son visage qu'il tournait vers eux. La cicatrice de Davis et les meurtrissures de O'Neil ne rivalisaient pas avec les balafres de cet homme. Là où aurait du se trouver ses yeux, il ne restait que deux orbites creux que la peau avait accentué en se reconstruisant. Ce genre de blessure survient plus que rarement en tant de guerre. Perdre un œil, cela pouvait arriver malheureusement, mais qu'il soit arraché, c'était plus rare. Sauf en cas de torture, et encore... En général, on s'attaquait davantage à d'autres organes. Quant à son œil, il avait subit le même sort. Quelqu'un, ici ou ailleurs, c'était amusé avec cet homme par pur envie et rien d'autre. La rage bouillonnait dans le cœur de la blonde. Même sauvage, jamais elle n'admettrait que l'on traite un homme de cette façon ! Même ses oreilles... quelle horreur, comment avait on pu lui faire cela ? L'une d'entre elle avait été coupé pendant que l'autre s'était repliée sur elle-même. Décidément, quelque chose ne tournait pas rond dans cet endroit !!

Laissez-le. Cet ignare est sourd et aveugle. Seule l’odeur de la pourriture le fait réagir.

Alix du mobiliser toute sa force de volonté pour ne égorger cet homme. Elle se le réservait pour plus tard celui là et ce ferait un grand plaisir de le cuisiner pour donner, enfin, à manger à ce peuple ! D'un coup d'œil, elle remarqua qu'une fois de plus elle serait en concurrence avec Wells mais pour une fois, ce serait pour rendre justice. Alix garda précieusement les paroles de cet homme en mémoire et serra les points et les dents pour ne pas lui répliquer quelques paroles bien senties. Dieu que l'envie la taraudait pourtant ! Finalement, Alix revint sur ses propres pensées et s'autorisa une exception : à cet homme elle réservait un sort pire que celui de cet indigent si l'occasion lui en était donnée. Après tout, personne n'avait dit que le peuple entier devait être amené sur une nouvelle planète... Qu'importe que cela fasse mauvais genre, si ça ne plaisait pas aux Tauris, elle quitterait leur planète. Oui, mais il était là... Ah mince alors voilà qu'elle allait se mettre à douter de sa détermination !
Le groupe continua sa progression. De nouvelles palissades, moins imposantes, furent franchis et ils arrivèrent dans la partie riche du village. La différence fut saisissante et donna la nausée à la jeune blonde. Elle ne s'attarda pas sur les belles maisons et belle toiture et sur les habitants au sourire bienheureux. En repensant au village même, ils lui donnèrent envie de vomir de plus belle. Décidément, Alix devenait plus sage, d'ordinaire, elle aurait eu envie de les tuer plus qu'autre chose. Et le palais dans lequel vivait le roi de ce peuple... sans commentaires. Ça empestait la bourgeoisie à plein nez. Les portes du donjon s'ouvrirent et une fois n'est pas coutume, un autre homme apparut pour les accueillir et leur fournir une multitude de petits ordres, bien ou moins dissimulés, avant qu'ils aient l'immense honneur de s'entretenir avec le roi.


Salutation étrangers. Je suis Larhsen, Conseiller du roi…On m’a dit que vous étiez ici pour parler au roi de choses importantes… Sachez qu’il n’aime pas être dérangé à cette heure-ci mais pour vous, il fera bien ce petit effort… Quand vous le verrez, vous devrez vous prosterner devant lui et vous présenter. Ensuite, vous énoncerez le sujet de votre visite et s’il décide de prendre la parole, vous la lui donnez… Ne tournez pas autour du pot, ne lui tournez pas le dos. Et ne lui coupez pas la parole non plus s’il parle… Je crois que ça sera tout.

Un petit effort ? Quelle générosité, franchement, il ne devrait pas se donner cette peine et retourner à ses occupations ô combien importantes... Pure sarcasme, elle le reconnaissait mais n'en laissa rien paraitre. La mission, toujours cette foutue mission qui l'empêchait de leur montrer sa façon de penser. L'intérieur du donjon fut comme elle se l'était imaginée. Clinquant, sans aucune once de sobriété et puant la luxure et l'argent. Elle détestait. Mais quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que le roi n'avait rien à voir avec l'image qu'elle s'en était faite. A l'homme barbu et bedonnant s'était substitué un gosse à peine en âge d'être considéré comme un homme. D'accord, elle comprenait mieux maintenant... Un coup d'œil à droite et à gauche et elle remarqua que son propre peuple aurait servi d'esclaves à ce petit souverain. Peau bronzée voir noir aux yeux noirs... Exactement comme ses frères et ses parents. Mais qui pouvait le croire en la voyant elle, blonde au yeux bleus et blanche de peau ? Alix fut décue et en même temps réconfortée, aucun membre de son peuple n'était esclave de ce gosse trop gâté.

« Roi Hungelaar, je suis le Colonel Fett. Je viens de la planète Terre, qui à pris contact avec votre monde il y a quelques temps. Je viens vous prévenir d’un très grand danger. L’es armées d’Anubis veulent conquérir votre monde. Nous vous invitons à évacuer la planète sur un monde sécurisé. »

Puis, ce fut autour de Davis de rajouter quelques paroles, comme à son habitude :


J'en appelle à votre grande bonté de roi et de grand protecteur de cette planète.
Des armées de Seigneur puissant, très puissant vont venir ici, par terre et par le ciel. Votre rôle, au grand roi, est de protéger ce village. Nous somme venu à votre rencontre, pour vous proposez une solution, la seule solution pouvant protéger votre village.

Parmi les autres membres de l'équipe, personne ne pipa mot de plus. Alix moins que les autres encore. Si elle venait à s'adresser à ce petit homme, elle se montrerait désobligeante et des plus agressive alors autant qu'elle la ferme, cela valait mieux pour tout le monde et elle ne manqua pas de le faire. Bien qu'en colère, elle examina d'un œil indifférent, le roi de ce village. Âgé d'à peine une dizaine d'années, il était née avec une cuillère en argent dans la bouche. Tous les séparaient, jamais ils ne pourraient s'entendre même si leur but venait à être commun, sauver ce peuple d'une attaque meurtrière. Comment elle aurait aimé qu'on vienne prévenir son peuple... Pourtant, d'instinct, Alix pressentait que leur mission allait être difficile, très difficile à mener à terme. Ce gosse, grassouillé qu'elle mettrait bien au sport, à sa façon, c'est à dire elle courant derrière lui avec une épée à la main, arrogant et suffisant n'allait pas leur rendre la tâche facile... Se trompait elle ?
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1030.11.10 22:13

Lorsque Boba prit la parole, le roi Hungelaar eut un léger recul, calant ses fesses un peu plus dans son trône comme s’il avait pris peur de sa voix grave, de son physique imposant, ou peut être simplement en entendant comment il s’appelait… Fett, quel drôle de nom barbaresque… Le roi cligna plusieurs fois des yeux et ne manqua pas de mettre un doigt dans sa narine gauche le temps que le Colonel finisse les présentations. Il avait était très clair et direct, comme l’avait demandé Larhsen. Ce dernier restait bien sagement sur le côté à regarder la scène avec un brin d’appréhension dans le regard… Paul Davis ajouta son grain de sel diplomatique, avec des mots peut être plus compréhensibles pour un peuple tel que celui-ci. A la surprise des terriens, le roi donna sa réponse.

« Euh… Non…non… Je n’ai pas envi de partir, mon peuple non plus. » Il s’arrêta pour émettre un son semblable à celui d’un rot trop longuement gardé en lui avant de faire un signe de main indifférent en direction des terriens.

« Repartez chez vous, étrangers ! »

Le Conseiller Larhsen fit un sourire gêné et se rapprocha de son roi. Il n’avait pas besoin de se baisser pour lui parler, le trône était assez élevé. Il lui chuchota à l’oreille pendant plusieurs longues secondes et le jeune Hungelaar semblait subir ses paroles comme une contrainte, son regard juvénile trahissant facilement ses émotions. Il finit par accepter quelque chose et Larhsen se tourna à nouveau vers les terriens.

« Terriens, sachez tout d’abord que nous avons entendu parler d’Anubis… Et que si le Dieu des Morts décide un jour de venir ici pour répandre sa bénédiction, alors nous en serons honorés… Nous sommes ouverts aux religions extérieures tant que celles-ci peuvent apporter le bien et la paix dans notre royaume. Je pense que votre esprit belliqueux à tendance à laisser ces valeurs trop de côté, malheureusement… Cependant, nous considérons les païens comme vous comme des innocents et c’est pour cela que le roi accepte de vous offrir l’hospitalité dans notre citée pendant autant de temps que vous le désirerez. »

Larhsen fit un long sourire faussement amical, jouant avec ses doigts fins à tapoter contre son vieux parchemin. Derrière lui, le sage Hungelaar croisa le regard mitigé d’Alix, partagé entre la colère et l’indifférence, et le sentiment de dégoût qui bouillonnait au fond d’elle se retransmit rapidement en lui comme quelque chose de très contagieux.

« Cette femelle devrait baisser les yeux !! » Cria-t-il à s’en briser sa petite voix.

Larhsen se retourna, surpris, et ne sut quoi dire pour calmer la colère de son roi. De même pour les gardes, mains posées fermement sur leurs épées mais qui ne savaient pas trop comment réagir ni ce qui pouvait se passer par la suite.
Finalement, l’enfant souverain reprit sa respiration et se replaça correctement sur son trône royal.


« Honte à vous… Vous venez ici en croyant prêcher la bonne parole. Alors que vous n’êtes rien… Honte à vous… »

« Hm… Je vous prie de bien… accepter nos excuses. » Fit Larhsen en se tournant timidement vers le roi, lui envoyant un regard craintif mais suppliant. La diplomatie n’était pas son fort, celle-ci viendrait avec l’expérience de l’âge sûrement…

« Souhaitez-vous rester dîner parmi nous ? » Demanda quand même Larhsen, le ton un poil hésitant.

Pendant que Fett et Davis réfléchissaient très attentivement à la réponse qu’ils allaient fournir et qu’Alix imaginait de milles et une façon comment donner la fessée au jeune roi, Jordan regarda sur sa droite et y vit un jeune esclave typé qui osa lui rendre son regard, plein de douceur et de respect. Il lui fit même un petit sourire timide, qui n’échappa pas au garde d’à côté. Le soldat attrapa alors l’esclave et l’emmena dans une petite pièce adjacente, lui donnant des coups de pieds aux fesses.
Quelques secondes plus tard, tous pouvaient commencer à entendre les premiers coups de fouet retentir sur le dos meurtri de l’homme, qui n’était probablement plus d’humeur à sourire…



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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1003.12.10 14:02

Bien que Davis rajoutait de la dramaturgie dans mes propos, le très jeune roi ne semblait pas franchement concerné. Sa réponse ne m’étonna pas. Il ne voulait pas partir, comme son peuple. J’avais du mal à croire cette affirmation, vu l’état de son royaume, qui tenait plus du bidonville que d’une riche contrée. Il nous ordonna de regagner notre planète. Ne souhaitant pas m’attarder ici, je m’apprêtais à tourner les talons quand son conseiller pris la parole. Ils nous expliqua que leur peuple n’était pas contre les religions extérieures, tant quelles leur apporte la paix. De plus, ils nous offraient l’hospitalité.

-« Sachez qu’Anubis est tout sauf un bien faiteur. Son but n’est pas d’apporter sa bénédiction, mais de vous soumettre à son pouvoir, à vous réduire en esclavage. Et…»

Mais mes paroles furent coupées par celles du roi, ordonnait à Alix de baisser les yeux. Je vis les gardes se préparer à dégainer leurs épées. Je portais instinctivement ma main droite à ma ceinture. Mais la réalité me rattrapa, je n’avais plus mes armes. Je poussais un juron intérieurement. Le conseiller se tourna vers le roi pour désamorcer la situation. Les gardes se détendirent, le roi resta crispé sur son trône. Il était encore jeune pour se contrôler. Le conseiller nous proposa de rester ici diner.

-« C’est bien aimable à vous de nous offrir l’hospitalité. »

Des coups de fouet résonnèrent dans la salle du trône. Plus rien ne m’étonnait dans cette citée médiévale.


-« Mais nous avons une longue route à faire et bien du travail à abattre. Notre proposition tiens toujours. Si vous changez d’avis, essayez de nous rattraper avant que l’on atteigne la porte des étoiles. Conseiller, Altesse. »

Faisais-je en inclinant la tête devant le conseiller et le roi grassouillet. Je fit signe à mon équipe de faire demi-tour.

-« Il ne veulent pas de notre offre, nus n’avons plus rien à faire ici. »

Je me dirigeais vers la porte, cherchant des yeux le garde qui s’occupait de nos armes.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1004.12.10 17:56


Finalement, la jeune extraterrestre qu'elle était se montrait des plus perspicaces de temps à autres. Aussi avait elle remarqué que ce jeune roi grasouillé n'allait pas leur facilité la tâche. Son arrogance n'était qu'une partie de l'iceberg de ses innombrables défauts. Et rien qu'à le regarder, il était possible d'établir le début de cette liste de défauts qui serait déjà des plus impressionnante... S'agissant d'un enfant aussi jeune, imaginer une telle liste aussi longue que le bras faisait même peur à Alix. Enfin presque peur, il ne fallait pas exagérer les choses non plus.
Plus sérieusement, la jeune femme se demandait comment on pouvait en venir à en faire un être pareil. Donner à un enfant les pouvoirs d'un roi revenait à le condamner à la corruption dès son plus jeune âge. Dans son cas, c'était plutôt le condamner à l'opulence et au désir d'argent et d'en posséder plus encore. Maintenant, en le voyant d'aussi près, la belle Alix comprenait pourquoi les habitations étaient si déplorables dans ce peuple ainsi que l'origine de leur mode de vie aussi précaire. Effectivement, ce roi n'était réellement qu'un enfant. Il agissait en conséquence et profitait de son pouvoir pour faire souffrir ses sujets. Une sorte de tyran mais en miniature. Quoiqu'avec des talonnettes, pourquoi pas... Finalement non, il se tassait bien trop dans son siège lorsque Fett prenait la parole pour lui exposer le danger dont il était menacé. Alix était prête à prendre les paris : Il n'accepterait pas de fuir mais pas peur, par fierté plus qu'autre chose. Toutes les vies dont il avait le destin entre ses mains, il n'en avait strictement rien à faire. Et cela se voyait. Il puait la suffisance et le pouvoir bien mal acquis. Le roi Hungelarr ne craignait personne... Sauf les étrangers à son peuple puisqu'il n'avait pas de pouvoir sur eux et il le savait. Ne connaissant rien d'autres, il pensait que ses gardes armés étaient invincibles. Dormait il bien la nuit ? Ou bien avait il été déjà victime d'une tentative de Push ? Peu probable au premier abord. Peut-être possible par la suite si, quand le peuple n'aura pas d'argent à lui donner il commencerait à s'attaquer à l'argent de ses gardes. Il en était bien capable. Et voilà encore le parfait exemple d'un futur homme dont l'existence n'est vouée qu'à un but sans aucune importance : L'argent et si possible en avoir le plus possible. Et ce, même s'il devait voir périr son peuple à petit feu et creuser des tombes de plus en plus nombreuses jours après jours. Le processus avait déjà commencé.
Les gardes à qui il avait accordé un peu de pouvoir sur le peuple ne s'en privaient pas. Alix le voyait en les observant, même de loin en tant qu'étrangère à ce peuple. Ce n'était pas si dur à remarquer. Bien que soumis à leur roi, ils regardaient tous autant qu'ils étaient, l'équipe venue de la Terre avec condescendance, comme des mouches qu'ils ne manqueraient pas d'écraser à la première occasion. Donner un peu de pouvoir à des hommes qu'ils ont le droit d'utiliser sur d'autres hommes et vous ferrez apparaitre le sadisme et la violence gratuite... Voir le barbarisme, tout dépendait de la définition que l'on donnait à ce mot et du contexte. Vue le propre contexte de cette bourgade, laisser le peuple crever de faim sans se rebeller montrait bien la barbarie des gardes. Rien, ni personne, ne leur interdisaient de se débarrasser de leur roi même si ce n'était qu'un enfant, surtout si c'était un enfant car en grandissant, il pourrait se montrer bien plus cruel encore. Quoiqu'il existait des cas où les enfants se montraient plus cruels que des adultes peuvent l'être. C'était terrifiant mais ce gosse ne faisait pas partie de cette minorité. Il avait bien trop peur de Fett. Cependant, cette peur laissa place à la bêtise. Décidément, Alix avait une bien piètre opinion de ce gamin. Il était juste dangereux parce qu'il avait du pouvoir et qu'il l'utilisait à mauvais escient. Mais ce qui était le plus dangereux, c'est qu'on lui laissait se pouvoir. Les gardes, comme cet homme à ses côtés, personne n'intervenait. Alix n'aimait pas ça du tout et pensa que le plus dangereux des hommes ici présent n'était peut-être pas le roi finalement. Elle se demanda si quelqu'un ne tirait pas les ficelles dans l'ombre de ce roi et le faisait passer pour un tyran alors que c'était elle qui prenait plaisir à voir tant de souffrance et de peine sur les visages de ces pauvres villageois. Non, elle devait aller trop loin dans ses pensées pour imaginer qu'une machination telle était orchestrée ici. Elle n'avait rien remarqué de suspect jusqu'ici, mise à part ses critiques à l'égard de ce roi. Aucuns pièges ne leur avait été tendu alors pourquoi ressentait elle cet étrange sentiment de malaise, comme si quelque chose qui n'allait pas lui plaire aller arriver. Elle n'aimait pas ça, pas ça du tout même.
Histoire d'oublier un peu ce sentiment de gêne qui la gagnait de plus en plus, elle se concentra sur la conversation entre Fett et le jeune roi. Elle attend une réponse de la part du roi suite aux paroles sages et précise de Fett et Davis, elle regardait la pièce dans laquelle ils se trouvaient tous. C'était la salle du trône mais cela même un idiot aurait été capable de le dire. Elle était plutôt grande par rapport à la taille du monument. Il ne devait pas y avoir tellement d'autres pièces en dehors de celle ci. Elle était froide, autant en température qu'en apparence. Ce n'était pas ici que les Tauris allaient parvenir à se réchauffer. Ils allaient vraiment finir par tomber malades si les choses évoluaient encore dans le même sens. Surtout si ce petit roi mettait autant de temps à répondre. La question n'était pourtant pas si difficile à traiter et ne méritait pas de telles tergiversations silencieuses. Enfin, selon ses propres critères. Ils ne devaient pas partager les mêmes semblait il. Qu'importe, elle connaissait déjà sa réponse. Recommençant à arpenter la pièce du regard, elle n'y trouva rien qui la choqua. Finalement, elle était assez simple. De l'or, des bijoux, de la nourriture à profusion et... Un roi qui se mettait le doigt dans le nez. Quelle classe vraiment. Et dire que certaine personne la considérait elle comme un être primaire. Cette pensée la fit sourire. Ce roi était vraiment mal éduqué et sans aucune gêne. On apprenait pas le respect chez les aristocrates ! Après tout, ils étaient "supérieurs" à toutes les autres classes qu'ils n'avaient pas besoin de montrer du respect. Et c'était quoi la prochaine étapes ? Il allait se gratter les couilles sous leur nez ? Possible... S'il en avait du moins.

Et c'est en regardant le roi que le regard de Alix glissa jusqu'à Larshen. Il semblait inquiet pourtant Alix était certaine qu'il exerçait un pouvoir sur le roi. Le jeune Hungelarr apportait du crédit à ses paroles, elle en était certaine. Alix était sure que le roi avait son libre arbitre en tant qu'être humain et que beaucoup de décision d'asservissement du peuple venait de lui mais peut-être pas seulement. A moins que l'influence de Larshen soit dans le bon sens. Alix ne pouvait que spéculer mais cet exercice la distrayait un peu. Elle se demandait si Larshen n'était déjà pas au service de l'ancien roi de ce peuple avant qu'il ne soit renversé ou décédé, l'un n'allant généralement pas sans l'autre. Le meilleur moyen de prendre le pouvoir ? Tuer le souverain, tout simplement. Le laisser en vie serait une erreur. L'ancien roi devait être mort prématurément, son fils n'avait pas eu le temps de devenir un homme. Mais peut-être aussi qu'il n'avait pas été le seul fils et que les autres étaient morts aussi. Y avait il eue une guerre ? Hum... Peu probable, il ne serait pas le seul peuple que les Tauris auraient prévenus de la menace d'Anubis. Une maladie peut-être, ce qui expliquerait aussi pourquoi si peu d'enfants vivaient dans le village. Morts certainement parce qu'ils étaient les plus faibles. Et ce roi avait survécu du fait de son droit de naissance. Arf, toutes ces spéculations donnaient mal à la tête et Alix sentit poindre la migraine.
Néanmoins, Alix n'aurait pas été contre quelques informations nécessaire sur l'ascension de ce roi au pouvoir ainsi que sur Larshen. Quelque chose n'allait pas ici et cette misère ambiante piquait sa curiosité au vif. Et son sentiment de malaise n'avait toujours pas disparut. Pourtant, personne ne semblait représenter une menace. Tandis que les Tauris se concentrait sur le roi, pour la plupart, Alix surveillait les gardes par intermittence avec le roi. Ils étaient armés eux et le roi non. Mais pour le moment, tout semblait calme. Elle ne comprenait pas d'où provenait ce sentiment. Même lorsque le roi répondit, il ne disparut pas. Comme de juste, il refusait de quitter son empire et cela sans consulter son peuple. Alix fut plus surprise par la voix haut perchée du roi que par ses paroles. Pour un garçon, il avait une voix bien féminine. Il n'avait donc même pas atteint l'âge de la muée chez les hommes. Il n'était même pas un homme donc... Un homme non mais un gosse salement mal élevé oui en revanche ! C'est ainsi qu'un rot, des plus indiscrets, s'échappa, non sans plaisir, d'entre les lèvres grasses de ce souverain. Vraiment très agréable. D'un coup de main condescendant de hauteur, le roi congédia l'équipe venue les prévenir d'un grand danger. Décidément, il ne lui attirait aucune sympathie. Alix gardait son masque d'indifférence, elle ne le voyait plus que comme un enfant qui ne méritait nullement qu'elle menace sa vie pour la sienne. Elle préférait mourir au combat pour avoir sauver le jeune pêcheur de la rivière que pour le roi. Elle s'en sentirait même insultée et reviendrait le hanter toutes les nuits durant ! Vengeance, quand tu nous tiens.

Larshen fit son entrée, s'avançant en se rapprochant de l'équipe. Avant même qu'il n'ouvre la bouge, Alix eut le mauvais pressentiment qu'elle n'allait pas aimer ce qu'il allait leur dire :


Terriens, sachez tout d’abord que nous avons entendu parler d’Anubis… Et que si le Dieu des Morts décide un jour de venir ici pour répandre sa bénédiction, alors nous en serons honorés… Nous sommes ouverts aux religions extérieures tant que celles-ci peuvent apporter le bien et la paix dans notre royaume. Je pense que votre esprit belliqueux à tendance à laisser ces valeurs trop de côté, malheureusement… Cependant, nous considérons les païens comme vous comme des innocents et c’est pour cela que le roi accepte de vous offrir l’hospitalité dans notre citée pendant autant de temps que vous le désirerez.


Honorés ? Ils en seraient honorés ? C'est une mauvais blague qu'on lui faisait là, c'était impossible autrement ! Comment pouvaient ils être honorés que le Dieu de morts vienne pour les détruire ? Ne se rendait il pas compte ?
Auparavant, Alix avait considéré Anubis comme un dieu, et elle mieux que quiconque pouvait dialoguer sur les Dieux bien mieux que les Tauris qui n'avaient jamais été asservis par des faux dieu. Mais maintenant, grâce à eux, elle s'était rendue compte, que ces soit disant Dieux n'étaient rien de plus que de simples mortels qu'il est si facile de tuer ! Et elle en avait une envie folle, que ce soit Anubis ou un autre. Elle voulait tous les tuer pour les souffrances qu'elle avait enduré par leur faute. Jamais, elle ne pourrait leur pardonné la destruction de son peuple, ni toutes ces années où elle avait servis de cobaye humain à des milliers d'expériences. Elle était incapable de dire combien de fois elle avait périt puis était revenue à la vie suite à tous ces échecs.
Des tonnes de pensées bouillonnaient dans sa tête et si elle s'écoutait, Alix les tuerait, Larshen et le roi. Mais elle commencerait par Larshen pour éliminer ce sourire de son visage. Elle savait que ce qui le retenait sur place n'était autre que l'équipe et notamment Davis. Elle ne voulait pas risquer sa vie en agissant directement contre le roi. Les gardes ne seraient que trop heureux d'agir et de les tuer. Alix avait bien vue que les Tauris avaient encore des armes sur eux, tout comme elle. Mais ils étaient moins habitués aux armes blanches qu'aux armes à feu. De plus, ils étaient en minorité et si elle ne se trompait pas, c'était certainement la première mission de Lambert. Il y a mieux qu'un bain de sang comme souvenir. Ce sourire amical, ce qu'elle aimerait le figer à jamais sur ce visage. Alix reconnaissait que énervée, ses instincts animales et sauvages reprenaient le dessus. Seule, elle n'aurait pas hésité, mais son esprit d'équipe semblait se développer au fur et à mesure des missions. Elle ne souhaitait même pas entrainer Wells dans les conséquences de sa fougue. Pourtant, n'importe qui pouvait remarquer que les deux femmes ne s'appréciaient pas. Malgré cela, Alix ne souhaitait pas sa mort. Au début, elle aurait ajouté pas comme ça, maintenant, elle ne la souhaitait plus tout simplement. Ce qui ne voulait pas dire qu'elles étaient amies. Cependant, Alix sentait que les deux femmes de l'équipe pouvaient mieux comprendre son point de vue si elle avait partagé avec elles un pan de son passé. Elle en partageait des bribes avec Davis, pour le moment, elle ne pouvait pas faire mieux.
Elle le savait pourtant que son masque d'impassibilité s'était fendu et qu'il ne cachait plus ses émotions. Aussi lorsqu'elle reposa les yeux sur le roi et qu'elle croisa son regard, elle fut satisfaite. Même une femme aussi faible d'apparence qu'elle faisait peur à ce gamin mal élevé et prétentieux. Il n'était rien, absolument rien et elle aimait ça. En tant que dominatrice, elle éprouva un malin plaisir à le voir frémir. Elle se délecta d'autant plus de la peur qu'elle lui infligeait lorsqu'il se mit à crier d'une petite voix plus haut perchée qu'auparavant, contre elle :


Cette femelle devrait baisser les yeux !!

Pour toute réponse, Alix continua de le regarder droit dans les yeux, un sourire narquois pendu à ses lèvres. Qu'il a défiait si seulement il osait ! Elle savait que son attitude ne plairait pas aux Tauris. Ils étaient censés leur sauver la vie et non faire d'eux des ennemis. Mais pour Alix, ils étaient déjà des ennemis puisqu'ils vénéraient les Goa'ulds comme des Dieux. Fett, son chef d'équipe, n'ayant pas relevé, ni dans un sens, ni dans un autre, la demande du roi en ordonnant à Alix d'arrêter, elle en convint qu'elle avait le droit de continuer et ne s'en priva pas. Il n'y avait que lui, et encore il fallait le dire vite, qui pouvait lui demander de baisser les yeux. Rien ne disait qu'elle allait obéir mais c'était son chef, pour le moment. Venant de Davis, elle se serait presque sentie obligée de le faire. Quel dommage pour le roi qu'il ne lui ait rien dit ! Mince alors, c'est bête, elle s'en sentirait presque désolée pour lui si elle n'était tellement en colère. Elle s'imaginait déjà griller le roi sur une broche comme un cochon et l'offrir comme repas au peuple de ce village. Cruel certes, mais il ne fallait pas se fier à son apparence fragile, elle n'était qu'un animal sauvage en fin de compte. Cruels par nature.
Les gardes étaient très fidèles envers le roi. Dès qu'il s'était énervé contre Alix, ils avaient été prêt à se battre. Instinctivement, comme les autres membres de l'équipe, elle chercha à tâtons les armes qui leur avaient été retirées. Et comme les autres, elle ne toucha que du vide. Devant l'inactivité de tous, elle ne sortit pas son poignard, le gardant bien au chaud dans sa cachette.
Le roi se calma tant bien que mal tandis que Larshen était encore sous le choc de ce changement d'humeur. Lorsque les articulations des doigts du roi reprirent leur couleur, il s'adressa de nouveau aux Tauris en des termes très peu élogieux. Comme si une poussée de colère allait faire de lui un homme sage
:

Honte à vous… Vous venez ici en croyant prêcher la bonne parole. Alors que vous n’êtes rien… Honte à vous…

Si elle avait eue à prêcher la bonne parole, elle n'aurait certainement pas été polie. Alix s'abstint de tout commentaire. Rien de ce qu'elle pourrait dire n'allait arranger les choses. Le roi l'avait déjà dans le nez et elle ne contait pas faire quoique ce soir pour arranger les choses. Le conseiller, qui semblait mieux gérer les choses que le roi proposa l'hospitalité de son peuple aux Tauris. Étrange comme cette invitation sonnait faux après les paroles injurieuses de son roi. Finalement, le plus dominant des deux n'étaient pas celui qui portait la couronne.
Alix commençait doucement à se calmer. Ce n'était pas facile avec le roi et Larshen en face d'elle, d'autant plus qu'elle défiait toujours le roi Hungelarr du regard. Elle ne comptait pas baisser les yeux en premiers, et ce fut finalement le roi qui le fit pour partager un regard avec son conseiller. Alix était partagée, d'un coté, elle voyait bien que Lanshen avait du pouvoir sur le roi et que ses conseils devaient être souvent suivis par son souverain, mais d'un autre côté, il avait peur de cette petite tête couronnée. Certes, c'était un roi, mais aussi un gosse et finalement c'était cela le plus important. Un gosse qui était assez influençable d'après ce qu'elle pouvait voir. Pendant qu'elle se faisait ces réflexions sans grande importance finalement mais c'était le moyen qu'elle avait trouvé de se calmer autre que d'entrer en contact avec Davis, elle ne vit pas ce qui se passait du côté de Lambert. Elle ne remarqua les choses que lorsqu'il y eut du mouvement sur sa droite, un peu derrière elle. Du coin de l'œil, elle vit un jeune homme, un esclave à la peau mat se faire emmener de force dans une pièce adjacente par un garde qui ne le ménageait pas. Donner un peu de pouvoir à un homme... Décidément, cette maxime semblait tellement réelle dans ce monde ! Alix se demanda vaguement ce qu'avait fait ce pauvre esclave pour mériter d'être exilé aussi durement... Avant d'entendre les coups de fouets. Le premier le surprit tellement qu'elle sursauta mais non de surprise réellement. Elle avait eu peur. Peur qu'il ne soit pour elle. Elle en avait tellement eu aussi lorsqu'elle esclave d'un Grand Maitre qu'instinctivement, c'était un bruit sec qui l'effrayait. Ses muscles se contractèrent et les poils de sa nuque se hérissèrent devant cette menace sous-jacente. Elle savait que c'était l'homme esclave qui se faisait maltraiter ainsi. Une sueur froide prit naissance entre ses omoplates et glissa le long de sa colonne vertébrale. Les cicatrices de son dos la brulaient chaque fois un peu plus à chaque coup que l'homme recevait. Elle pouvait l'entendre crier et ressentait sa souffrance comme la sienne. Elle l'avait déjà vécu.
Penser à autre chose ne lui serait d'aucune utilité devant cette épreuve. Espérant que ce geste suffirait à la calme, elle posa une main dans le dos de Davis, ne cachant plus le lien qui existait entre eux. A cet instant précis, elle se moquait que les personnes autour d'eux établissent un lien. Tout ce qu'elle voulait, c'est que ces bruits cessent et qu'elle cesse de souffrir avec cet esclave victime réelle de cette violence. Mais les coups ne prirent pas fin. Alix savait que les Tauris allaient s'en sortir et elle ne serait pas longue, au besoin, elle reviendrait vite les aider si les gardes décidèrent de les attaquer. Mais là, réellement, elle n'en pouvait plus. Des larmes de rages coulaient le long de ses joues pendant qu'elle se dirigeait sans précipitation vers la pièce où se déroulait cette torture. Les gardes avaient tout le loisir de l'arrêter si tel était leur choix. Arrivée dans la pièce, c'est elle qui prit le dernier coup de fouet à la place de cet homme. Le fouet s'enroula autour de son avant bras, elle le bloqua de sa main et tira dessus pour se donner un peu de leste.


Slaat ik als jij het kan maar jij zal nooit niet dit kind treffen
( Bats moi si tu le peux mais tu ne toucheras plus jamais cet homme )

Sa côte de popularité n'allait pas remonter chez les Tauris, mais Alix s'en moquait ouvertement à cet instant. En rien elle n'avait été violente et n'avait porté aucune attaque contre les gardes. Elle avait juste fait ce qui lui semblait juste. Elle était prête à en payer les conséquences. L'important, c'est que l'homme n'avait plus à subir cette torture et juste pour cette raison, Alix sourit alors que les larmes de rage séchaient rendant sa peau, habituellement douce, légèrement sèche.


Dernière édition par Alix Bailey le 12.12.10 15:40, édité 2 fois
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MJ dark by Jack _
MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1005.12.10 12:03

L'atmosphère de cette pièce était très pesante. Ce gamin semblait tellement mal élevé et en même temps il semblait logique qu'il agisse ainsi étant roi bien trop jeune d'ailleurs. Jordan n'en croyait pas ses yeux, il était probablement plus jeune que le plus jeune roi français, d'après ses souvenirs et semblait tellement sur de lui. A cet âge on n'est pas capable de prendre de bonnes décisions surtout que... il n'avait pas l'air d'avoir de vrai conseillers à ses côtés et donc prenait seul des décisions vitales pour son peuple. En même temps elle se demanda s'il n'avait une jeune épouse cacher dans un coin voir peu être même plusieurs.
Après que chacun ait exprimé son point de vue il était clair qu'ils n'avaient plus rien à faire ici étant donner qu'on refusait de les écouter et même qu'on les prenait pour de simples ignorants. Mais dans le fond c'était eux qui avaient raison mais Jordan n'avait pas très envie de forcer ce gamin ignare et mal élevé à faire évacuer sa planète.

Bien qu'elle aurait aimer pouvoir venir en aide à ces jeunes esclaves qui eux n'y étaient pour rien.


Terriens, sachez tout d’abord que nous avons entendu parler d’Anubis… Et que si le Dieu des Morts décide un jour de venir ici pour répandre sa bénédiction, alors nous en serons honorés… Nous sommes ouverts aux religions extérieures tant que celles-ci peuvent apporter le bien et la paix dans notre royaume. Je pense que votre esprit belliqueux à tendance à laisser ces valeurs trop de côté, malheureusement… Cependant, nous considérons les païens comme vous comme des innocents et c’est pour cela que le roi accepte de vous offrir l’hospitalité dans notre citée pendant autant de temps que vous le désirerez.

La jeune femme à côté d'elle... Bailey d'après ce qu'elle s'en souvenait semblait ne pas apprécier du tout la situation et elle ne le lâchait pas du regard, ce que Jordan avait compris c'est qu'il fallait éviter de trop regarder ce gamin qui n'appréciait pas grand chose à part la nourriture qu'il avait dans la bouche et dans la main et les petits services que lui offraient ses esclaves. D'ailleurs la remarque ne tarda pas, mais Jordan s'intéressa plus aux ordres qu'ils leur étaient donner qu'au reste. Après tout la jeune femme blessé était assez grande pour baisser les yeux et calmer un peu ses ardeurs. On était en terrain conquis et il fallait mieux se tenir à carreaux.

Jordan pu voir passer un jeune esclave très beau malgré son état physique, on sentait qu'il était fatigué par le travail et vu comme il la regardait elle ne pu s'empêcher de répondre en lui souriant et en se voulant rassurante dans son comportement. Grave erreur de sa part puisque le sourire que lui rendit le jeune homme ne sembla pas plaire aux autres personnes ici présentes et il se fit rapidement attraper de manière assez violente. Elle n'apprécia pas ce geste mais n'eut pas grand chose à dire, elle ouvrit juste la bouche pour se plaindre mais ne dit rien à la dernière minute car elle compris qu'il valait mieux éviter. Le mieux était donc de quitter cet endroit le plus rapidement possible.

Seulement voilà Alix, la jeune femme blessée en avait décider autrement. D'un pas sur elle avança en direction de la pièce ou venait d'être conduit l'esclave et passa devant Jordan qui compris tout de suite ce qu'elle allait faire et tenta de l'en empêcher. Elle tendit son bras en direction de Bailey et l'attrapa par le col mais vu se détermination elle ne pu la retenir sans devoir se faire remarquer elle aussi alors elle abandonna mais laissa quand même échapper un appel.


"Bailey non !"

Mais en vain, la jeune femme n'en démordait pas. Tout le monde savait ici qu'il ne fallait pas faire ce genre de chose et pourtant elle venait de se mettre entre l'esclave et le bourreau, chose qui allait surement leur couter cher.

Jordan ne savait plus quoi faire. Lui venir en aide ou ignorer ce qu'il venait d'être fait.

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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1009.12.10 10:12

Un enfant est déjà difficile a supporté, alors un enfant roi, Davis n'osait imaginer tous ce que pouvait en duré le conseiller du jeune roi. Il préféra d'ailleurs ne pas l'imaginer. Le roi semblait insensible au parole de Fett et de Davis, il préférait se conduire...en gamin. Ce qui au fond, pour lui, est logique.

Sans prendre le temps de réflechir, le roi refusa la proposition des terriens et il y avait de quoi s'en douter. Même Paul aurait crut qu'il aurait prit le temps de réfléchir plus et d'en parler à Larhsen. Le jeune roi n'était pas prêt visiblement à voir les terriens chez lui et il le fît comprendre.

Le Major resta quelque seconde sans rien dire et alors qu'il allait dire quelque chose, le conseiller ce mît à parler au roi. Davis ne fît donc rien et resta à regarder la scène. Tous ceci semblait bizarre au yeux de l'officier. Le conseiller semblait avoir beaucoup d'influence sur le roi, trop même. Mais il n'était pas là pour s'immisce dans la vie des gens, bien au contraire.

Le conseil prît la parole une fois l'échange fini et ces paroles laissèrent Davis sans voix, figé. Non, ce qu'il venait d'entendre était hors de lui et d'ailleurs, il répliqua rapidement, d'un ton haut et énerve :

Vous avez bien dit avoir la bénédiction du dieu de la mort ? Du dieu de la mort ? Savez vous au moins ce que signifie MORT ? J'en doute fort.

Le Major s'était peut-être un peu emporté et ce n'était pas le meilleur moyen de se faire voir de ce peuple et c'est pourquoi, il se mit en retrait, derrière Fett, pour ainsi ne plus se laisser emporter.

Le roi jeta ensuite son dévolu sur la jeune Alix. Cette fois, Paul ne dît rien. Non pas qu'il ne voulait pas défendre Bailey, bien au contraire, il ne pouvait laisser la jeune femme qu'il aime ainsi traité de la sorte, mais si il prend la parole, cela risque rapidement de tourné au vinaigre, comme on pourrait dire.

Fett devait donc prendre la décision, à savoir si l'équipe allait rester là ou pas. Le Major voulait lui donner son avis et ne s'en priva pas :

Le Général O'Neill nous a interdit d'utiliser les armes et d'obliger les peuples à nous suivre, mais il a dit le peuple et non le roi seul. Je propose de faire part de la menace au peuple et de le laisser choisir seul.

Comme dans une démocratie direz vous, mais faut t-il que le roi et le conseiller accepte. Paul savait qu'il refuserait, mais il ne se priverait pas pour le dire en plein milieu de la place public. Bien entendu, entre des étrangers et le roi, le peuple choisirait le roi, mais si il n'en sauverait qu'un ou deux, sa serrait déjà sa.

Davis voulait également rester car il voulait voir se qui se passer exactement ici. Il fît part de ses craintes à Fett.

Je trouve que le conseiller Larhsen est un peu trop influent sur le roi et qui le manipule à sa guise. C'est étrange que le roi ne veut pas de nous et que d'un coup, on peut rester ici. Paul fît une petite pause et dit le fond de sa pensé. Je pense qu'il travail pour les goa'ulds, si ce n'est lui même un goa'uld. Je pense que nous devrions rester.

Au même moment des bruits de fouets se firent entendre. Le Major avait encore des armes sur lui, il regarda Fett. Il n'attendait qu'un ordre pour ouvrir le feu.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1009.12.10 18:54

Six grandes cheminées étaient réparties dans tout la salle et la réchauffaient; Elles étaient alimentées de façon conséquente en bois par des hommes blancs et frêles, à peine vêtu d'une jupe, et qui, du fait de leur physique peinaient à bouger. Au tour de ces foyers se trouvaient de petits groupes: ici un barde et ses fans; là un jongleurs; là-bas un homme qui ressemblait fortement à un vieux professeur qui pensait savoir tout sur tout. Il était étrange de voir ce petit Roi sur ce trône alors que certains de ces copains de classes se courait après dans un cache-cache particulièrement bruyant.
Néanmoins, à chaque prise de parole du jeune-homme, sa petite voix devenait seule maitresse de la salle, et toutes les personnes présentes faisaient mines d'écouter. Nathalie, tête légèrement baissé, jetait des coups d'œil de-ci et de-là, curieuse de comprendre le comportement de ce peuple. Elle se demandait comment des adultes pouvaient être autant... dociles; et comment sur terre, la France avait pu vivre si longtemps sous le joug de la Royauté.

Même si elle était heureuse de ne pas avoir son mot à dire, la réponse du petit bout d'homme l'avait mise mal à l'aise. Sa décision avait été prise à la va vite, et il mettait son peuple dans le pétrin en moins d'une seconde.
*Tu me diras, les trois quarts de son peuple ne peuvent pas tomber plus bas...*
La réponse donné à l'avertissement ne l'étonna pas tant que ça finalement. Si eux avaient eu l'occasion de voir les Goa'ulds comme étant des tyrans, et des faux dieux, cela n'était surement pas le cas d'une société aussi peu avancée et qui avait tout une religion basée dessus. La française fit un nouveau parallèle avec la terre, et les religions polythéistes qui ont dicté la vie des gens durant des siècles.
La réponse de Boba Fett la fit sourire. L'américain moyen ne connaissait pas l'histoire de l'Église, et encore moins ce qui était arrivé à tous ceux qui avaient osé la contredire, comme Copernic qui a eu la chance de connaître une fin chaleureuse. Autant parler à des sourds. La preuve fut flagrante quand le petit roi coupa la parole au colonel dans un terrible beuglement d'indignation. Nathalie releva la tête et priait... Inutile. Cet idiot c'était bel et bien adressé à Xena, la fin était proche. Les gardes avaient empoigné leur épées. La française ne fit pas le moindre geste, et ne comptait pas en faire à moins qu'elle y soit obligée. Pourquoi se battre quand on peut l'éviter ?

La tension diminua d'un cran quand le conseiller s'interposa et reprit la parole. Fett coupa court aux négoces, ce qui fit relativement plaisir à Nathalie. Les esprit s'échauffaient bien trop à son goût, et puis... elle n'aimait pas cet endroit. Le chef leur fit alors signe de se diriger vers la porte.
Dans le même temps, des coups de fouet retentirent, qui d'après ce qu'elle avait compris, était du à Jordan. Pourquoi ne pas simplement baisser les yeux et fermer sa gueule ? Elle jeta un coups d'oeil à ses camarades, scrutant leur visage. Jordan coupable, Fett déterminé, Davis navré, et Xena... sur le point de craquer. Ainsi les jeux étaient faits.

En effet, cette dernière s'éloigna lentement du groupe vers la pièce de punition. De la haine monta, mêlé à du soulagement. D'un côté cette idiote allait à l'encontre d'une culture, et se prenait pour ce qu'elle n'était pas, et essayait de dicter sa propre règle de conduite. Et de l'autre côté, elle allait mettre fin à ce claquement infernal.


[Désolé pour le retard Wink.
Juste Alix, ce détail me gêne légèrement, c'est un adulte qui se fait fouetter. C'est moins 'choquant' qu'un enfant.]
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Jack O'Neill
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1010.12.10 18:04

Alix avait fini par craquer alors que Boba avait ordonné de faire demi-tour. Tout comme les habitants de cette planète, les terriens regardèrent avec une certaine inquiétude le départ de Bailey dans une salle proche, mettant fin au calvaire d’un esclave trop imprudent. Le garde à l’origine des coups recula et lâcha le fouet, jetant un regard craintif par la porte vers son Maître, sans savoir quoi faire. Le roi non plus ne savait que faire, trop choqué par ce qu’il venait de se passer. Comment cette femelle osait-elle faire ça ? Larhsen restait lui aussi bouche bée pendant quelques longues secondes avant de marmonner tout bas quelque chose qui ressemblait à « honte à vous ». Boba ne désira pas attendre que le première épée soit tirée et vint chercher lui-même Alix, l’aidant à retirer le fouet enroulé autour de son bras.
Ressentant de la gêne pour certains, un sentiment de justice pour d’autres, l’équipe recula doucement en sondant attentivement la réaction de la cour royale. Mais personne n’osa apparemment faire de gestes offensifs, aucun chef courageux et digne de ce nom ne donnant l’ordre d’attaquer. Boba demanda ses armes, commençant à perdre patience. Le garde tout proche, un peu sur les nerfs, jeta un coup d’œil vers Larhsen et étrangement, le silence de ce dernier lui donna l’autorisation d’ouvrir les portes.


« Vous les trouverez dehors. A l’entrée. » Dit-il d’un air hostile et en montrant d’un bref geste de la main le bas de la citée.

Les terriens sortirent donc par la ‘petite porte’, essayant de se faire tout petit suite à ce qui venait de se passer. Alix était fier de son geste et pouvait le refaire s’il le fallait, les autres avaient des avis partagés. Quelques uns saluèrent le roi sur la fin en essayant de désamorcer la situation, avant de sortir à leur tour du donjon.
Et là, les portes se refermèrent. Le comité d’accueil du début n’était plus là, laissant l’équipe indésirable repartir seule. Elle devait retrouver leurs armes avant, laissées près de la porte principale. Ils repassèrent la frontière entre la richesse et la précarité, observés par quelques gardes immobiles. Ils se mirent ensuite à descendre le mont, empruntant le chemin principal qui les mènerait à la sortie. L’atmosphère était pesante. Il n’y avait quasiment plus personnes dans les rues. Boba avait repensé à la proposition de Davis mais étant donné ce silence morbide et l’absence du peuple dans les rues, cela allait être difficile de faire une déclaration publique plus ou moins discrètement. Il décida donc de continuer sa route, la priorité étant de retrouver leurs armes.
Mais voilà, arrivé près de la porte, ce n’est pas un garde qui vint vers eux mais un villageois, à peine plus habillé que les esclaves du donjon. Ce dernier venait de sortir prudemment d’une maisonnette pour s’approcher des terriens, tremblant de peur et regardant craintivement derrière lui.


« Partez, vite !! Vos armes sont là-bas ! » Il désigna une sorte de grande tente près de l’entrée. « Dépêchez-vous, ils vont venir vous attraper vous aussi ! »

Davis et Fett ne surent que faire avec cet homme, qui venait de tomber aux pieds du Colonel. Le chef terrien l’attrapa et le remit sur pied. Wells se prépara à aller vers la tente, pressée de retrouver ses jouets et de partir d’ici.
Mis à part le bruit du vent glissant sur les palissades, un autre bruit moins perceptible vint attirer l’attention d’Alix. Elle avait entendu ce genre de son tellement de fois durant sa vie, au combat, lorsque la corde d’un arc ne faisait plus qu’un avec le bout de la flèche… Seule son ouïe fine put capter ça. Elle regarda furtivement aux alentours avant de crier aux autres de se mettre à l’abri.
Mais il était trop tard. Deux flèches tracèrent leur route et se plantèrent dans le dos du pauvre villageois terrorisé, qui agonisa dans les bras de Fett. Le Colonel leva la tête et remarqua que les tirs venaient d’une des tours de garde de la porte d’entrée. Il se retourna pour dire à ses hommes de se disperser. Du moins il essaya, un autre tir venu de nulle part lui rasa la tête de très près, traçant un sillon de sang le long de sa joue droite. La flèche l’avait frôlé si rapidement que Boba recula vivement et trébucha sur le cadavre du villageois, tombant à la renverse.
Immédiatement, toute l’équipe se dispersa. Davis prit Boba par le bras et l’abrita derrière une vieille charrue abandonnée sur la route et qui les couvrait d’un côté. Alix et Lambert partirent chacun dans leur coin. L’une pour se mettre à couvert, l’autre pour se battre. Cette dernière était Alix, qui avait foncée tête baissée vers le bas de la tour de garde, sachant très bien ce qu’elle faisait à première vue. Ce geste, Nathalie le regretta un peu, ayant préférée jeter une petite grenade là haut pour être tranquille. Elle se ravisa étant donné la présence de Bailey en dessous. De plus, faire péter une partie de cet endroit pour pouvoir y sortir semblait évitable malgré la dangerosité des lieux. Boba avait du mal à s’en remettre, ressuyant la fuite de sang chaud sur sa joue blessée.
Des cris de guerre retentirent au bout du chemin principal. Des hommes armés fonçaient droits sur les terriens pour n’en faire qu’une boucher. Mais avant de se jeter dessus à la machette, ils comptaient sur leurs archers postés aux alentours. Lambert en aperçut deux qui contournaient une maison près d’elle afin d’avoir une vue sur Fett et Davis. Elle les suivit, passant devant une fenêtre où quelques visages de villageois terrifiés observaient le spectacle à l’extérieur.
L’un des ennemis tendit son arc et tira une flèche, qui vint se planter dans la charrue à quelques centimètres de Davis.
Lambert arriva sur lui en pleine vitesse et le poussa tellement fort qu’il se cogna contre l’angle d’un mur. L’autre archer voulut sortir une dague mais la terrienne lui envoya son pied dans la figure. L’homme tomba à terre mais ne lâcha pas l’affaire, fendant l’air avec sa lame. Jordan donna un coup dans sa main, faisant dégager le long couteau, et renvoya un ultime coup de pied qui vint briser quelques dents au pauvre guerrier, qui roula sur le côté complètement assommé. Levant le regard, elle vit Nathalie partir vers la tente et décida de la suivre pour récupérer ses armes et espérer faire grande impression avec.
Mais le combat ne se passait pas aussi bien du côté de Boba et de Davis qui, dans une posture délicate, subirent la charge des hommes d’armes. C’étaient les mêmes qui étaient au donjon, à croire que le roi avait attendu que les terriens partent de sa demeure pour déclarer le début des hostilités. Davis en maitrisa un facilement, évitant de se faire embrocher. Il asséna plusieurs coups à un autre et sortit son couteau, avant de s’apercevoir qu’il ne ferait pas le poids face à autant d’hommes. L’un d’eux voulut le frapper par derrière à coup de hache mais Fett vint en aide à son ami et coéquipier, décrochant un coup dans la mâchoire de cet homme avant qu’il ne soit trop tard. Il ramassa ensuite un caillou et cogna la tête du guerrier avec, assez pour que celui-ci ne se relève pas de si tôt.
Il se tourna vers d’autres ennemis, les défiant de venir l’attaquer, quand une flèche se planta à l’arrière de sa jambe droite, au niveau de la cuisse. Décidément, ce n’était pas son jour de chance au Colonel, qui tomba à genou en jurant, laissant Davis bien seul face à cette troupe de soldats barbares.
Peu de temps avant, Wells avait profité de l’agitation pour se diriger vers la tente où les armes étaient entreposées. Lorsqu’elle y entra, elle put voir tout leur arsenal posé sur une grande table. Seules les épées d’Alix manquaient à l’appel. Nathalie chercha du regard son SIG mais ne put rester concentrée bien longtemps. D’un mouvement discret, un homme apparut derrière elle et enroula une corde autour de son cou, poussant la jeune femme contre la table et l’étranglant de toutes ses forces. Lors du choc avec la table, plusieurs armes chutèrent au sol mais un Beretta tomba dans les mains de Wells, comme si une puissance divine venait de lui donner un coup de pouce. Elle empoigna l’arme et, n’ayant pas de vue sur son ennemi, décida de lui tirer dans le pied. L’homme hurla de douleur mais ne lâcha pas la corde. Il fut surtout désorienté, ce qui profita à Nathalie pour se débattre et lui foutre un coup de coude. Et alors qu’elle pouvait tirer une nouvelle balle qui aurait pu être fatal au guerrier, elle sentit la pression se relâcher autour de son cou. Elle entendit l’homme s’effondrer par terre et quand elle se retourna, elle vit Lambert. Cette dernière avait ramassé son M4 et avait assommé le type.
Un coup d’œil à l’extérieur et les deux jeunes femmes purent remarquer que plusieurs soldats ennemis avaient décidé de monter sur des chevaux et s’apprêtaient à charger Boba Fett et Paul Davis. Les deux terriennes s’armèrent en vitesse et sortirent. Nathalie leva son arme à feu vers le cavalier le plus proche, qui était armé d’une masse d’arme et qui fonçait droit sur Davis comme pour le piétiner avec son cheval.
Elle devait choisir… Tirer sur le cheval, cet animal innocent, et calmer tous les ces soldats enragés… Ou tirer directement sur le cavalier, risquant de le tuer sans pitié et de provoquer un bain de sang dans ce village qui ressemblait de plus en plus à un cimetière pour tous…

Pendant ce temps, Alix avait étudié du regard rapidement la structure de la palissade et de la tour de garde. Elle y trouva plusieurs défauts de constructions, notamment au niveau des coins où il y avait souvent plusieurs bouts de bois qui dépassaient, assez grands pour y poser le bout de pied. Cela suffit à Bailey qui commença à grimper la tour malgré sa petite blessure à l’épaule, voulant venir en aide aux terriens et surtout à Davis et Boba qui se faisaient canarder par des archers. Elle monta aussi vite qu’elle put, manquant de glisser parfois, pour finalement arriver tout en haut de la tour de garde, juste derrière deux archers, dont l’un venait de décocher une flèche dans la jambe du Colonel Fett.
Une sorte de gros gourdin était posé sur le côté. Alix s’en empara et s’avança vers les archers, prête à en découdre…


[Une semaine pour répondre. J’ai été assez vite sur certains moments et écris trop facilement certains combats, à vous de décrire plus en détail bien sur en insistant bien sur l’embuscade et sur la rapidité de l’action. Tout se passe assez vite même si le post est long lol. Vous êtes libres d’inventer la suite « logique » sans aller trop loin bien sûr. Si y a des questions, c’est par MP.]
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1012.12.10 16:00

Le temps semblait être figé. Plus personne ne disait mot. Tout le monde semblait abasourdit parce qu’ Alix venait de faire. Le roi avait le regard vide, son conseiller tirait une tronche de déterré. Les gardes ne savaient pas comment réagir, attendant bêtement un ordre de leur roi. La situation n’allait pas s’arranger. Nom de dieu, elle allait enchainer les erreurs pendant longtemps encore ? Sans attendre que les gardes passent à l’attaque, je me dirigeais rapidement vers l’autre salle pour chercher Alix.

-« Quand je donne un ordre, on obéit ! »

Puis j’attrapais Alix par un bras, jetant le fouet au loin. Je la ramenai vivement dans la salle du trône. Rien n’avait bougé. Des dents grinçaient, la tension étaient palpable. Il fallait partir au plus vite.

-« On se barre. Nos armes ?! Où sont nos armes ? »

Personne ne disait mot. Ils allaient rester muet comme ça longtemps ? Un garde fini par parler. Ils nous indiqua qu’elles étaient dehors, près de l’entrée. Je fis signe à mes camarades de partir une bonne fois pour toutes. J’emmenai toujours Alix avec moi, n’ayant pas assez confiance pour la relâcher. La porte du donjon se rapprochait, elle n’était pas pour autant signe de salut.

-« Quand nous serons en dehors du donjon, on se dépêche à rejoindre l’entrée et prendre nos armes. Notre espérance de vie sera des plus limité. »

Une fois dehors, se fut sans surprise que les portes du donjon se refermèrent derrière nous. Je lâchais enfin Alix avant de presser le pas pour sortir de cet endroit. Les rues étaient déserte, cela était peu réconfortant. Je repensais brièvement a ce que Davis avait proposé pour sauver le peuple. Tant pis, pour le peuple, ce n’était pas le moment de faire une déclaration. Nous parcourions le village pour s’approcher de plus en plus de l’entrée quand quelqu’un vint à notre rencontre. Je me mis en position de défense, les poings levés. Ce fut un villageois qui vint à nous.

-« Méfiez-vous ! »

Le villageois nous expliqua que nos armes se trouvaient dans une tente près de l’entrée. Un renseignement de plus. Le villageois s’approcha de moi et s’écroula. Je le relevais, bien que je savais que je ne devais pas m’attarder ici.
Soudain, il y eu deux bruits sourds derrière le villageois. Ses yeux se révulsèrent, du sang coula de sa bouche. Je vis l’empennage deux flèches plantées dans son dos. Aussitôt je le lâchais.


-« A couvert ! »

Je sentis quelque chose me couper vivement à la joue droite. La surprise me déstabilisa et je tombait à la renverse à coté du cadavre. Je sentis quelqu’un m’attraper pour me mettre à couvert derrière une charrue. C’était Davis. Je portais la main à ma joue. Un léger filet de sang coulait le long de celle-ci.
Je tendait pour me donner une idée de la situation. Toute l’équipe était dispersé. Les tirs provenaient des tours de gardes. Et la tente semblait loin, presque hors de vue. D’autres flèches s’abattirent sur la charrue.


-« On est mal Davis ! »

Et mon arme qui était sous cette foutue tente. J’avais bien mes grenades, mais pas en nombre suffisant. Puis, comme si cela ne suffisait pas, des cris de guerre retentissaient un peu plus loin. Et voilà que de la piétaille se dirigeait vers nous.

-« Fait chier ! »

Je portais la main à mon équipement et je vis que ce n’était pas moi qui avaient les grenades.

-« Bordel de merde ! J’ai que du C4 et une flash ! »

On oublie les pétards, a moins de vouloir faire sauter tout le pâté de maison. Je dégainais mon couteau de combat prêt à en découdre. La troupe se rapprochait de plus en plus. Je pouvait voir distinctement leurs visages, c’étaient les mêmes qu’au donjon. Cela renforçait ma détermination. Un premier s’approcha de moi, tenant une épée plus qu’émoussé. Il essaya de frapper, mais j’esquivai son coup, bousculant un autre garde au passage. Je poignardais mon assaillant au cou alors qu’il essayait de relever son arme. Je le laissais se vider de son sang comme un porc, avant d’achever son copain que j’avais foutu à terre, lui tranchant la gorge. Un autre garde s’approcha, une hache à la main. Je lançais mon couteau, tel un apache, qui alla se planter dans son thorax. Le garde s’effondra par terre.

-« Enculé ! »

Je vis que Davis galérait, aux prises avec un garde possédant une hache. Avec rapidité, je lui décrochait une droite dans la mâchoire. Je pris un caillou qui trainait par là, et fracassait le crâne du soldat avec. Je ramassais la hache de ce dernier, pour m’en servir contre les autres hommes qui arrivaient. Avec force, j’assenais un coup en travers de la clavicule d’un garde. La hache s’enfonça profondément, brisant les os et déchiquetant les chairs. Je retirait la hache du corps pour donner un coup sur le crâne d’un autre homme. La tête de la hache disparu dans celle du garde. Puis je brandissait encore mon arme, dégoulinante de cervelle, pour frapper à nouveau. Mais une douleur intense me prit à la cuisse.

-« Aargh ! »

Je pouvais voir une flèche, bien planté dans le faut de ma cuisse. Ne perdant pas espoir, je réussissait à tenir sur ma jambe blessée. Je continuait le combat, assénant encore d’autres coups sur mes adversaires. J’en profitais pour ramasser une masse d’armes afin d’être encore plus dangereux quand une nouvelle flèche se planta dans la jambe déjà blessée. Je grimaçais de douleur. J’étais obligé de m’agenouiller, la douleur étant trop forte. Je vis au loin, des chevaux qui arrivaient. La situation devenait désespéré.

-« Fuyez ! Fuyez-tous ! »

Je m’égosillais pour que Alix, Nathalie et Jordan puisse l’entendre et obéir. Elles semblaient loin de cette bataille, elles auraient peut être une chance de survie. Je portais ma main à mon gilet tactique pour sortir le pain de C4. je saisissais également un détonateur, que je fichais dans l’explosif. Je l’armais et je le balançais dans la direction des renforts ennemis.


-« 15 secondes de minuteries. 500 grammes, ça va souffler ! »

Disais-je à Davis dans l’espoir qu’il m’entendrait. Toujours à genoux, j’essayais de continuer le combat. Je vis les soldats de plus en plus nombreux. Puis une grande lumière blanche, puis un vent puissant.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1012.12.10 17:46


Les marques rouges allaient détonner sur la blancheur d'albâtre de ses avants bras. Le fouet, enroulé autour de l'avant bras gauche de la jeune extraterrestre, était si serré qu'il lui laissait des meurtrissures, sans profondeurs sur sa peau. Plus comme des coups de soleil qui auraient été trop exposé aux rayons du soleil. Étrangement, elle fit la comparaison avec les rayons du soleil de leur dernière planète d'expédition. Elle se demandait encore pourquoi ils avaient eu plus d'effet sur sa peau que sur celle des autres membres de cette expédition passée. Sur la peau des Tauris en fait. D'après ce qu'elle savait, son organisme n'était pas si différent de celui des Tauris. Aussi ne comprenait elle pas réellement pourquoi son épaule avait littéralement fondu sous les rayons du soleil... Sans doute n'aurait elle jamais la réponse d'ailleurs. Mais à l'heure actuelle, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus important. Alix attendait. Patiemment, elle guettait les signes de changement d'humeur sur le visage du bourreau du jeune esclave. Il y en eut bien, mais pas ceux auquel elle s'attendait. Alors qu'elle attendait de voir transparaitre la colère, le mécontentement et la surprise du début d'action, elle ne vit clairement que la surprise sur ses traits. Puis, ce fut la peur, comme si jusqu'ici, personne ne s'était opposé à lui. Ce qui était fort probable finalement. Puisqu'il était un garde, personne ne devait oser lui tenir tête, ayant trop peur des châtiments encourus. Alors, le fait qu'une personne s'oppose à lui, qui plus est une étrangère et une femme, avait de quoi le désarçonner. Mais pour autant, Alix était extrêmement surprise de ne pas voir de colère dans ses yeux, pas même une once. Au lieu de tenter de récupérer son fouet, ou même de la frapper pour la punir de son impudence, il ne fit aucun geste agressif et recula même. S'éloignant d'elle comme si elle était passé du statut de femme étrangère au statut de bras droit de Lucifer. Ô s'il voulait voir à quoi ressemblait l'enfer, elle pouvait très bien s'en charger. Ça ne lui ferait ni chaud, ni froid. Absolument pas non et elle n'était pourtant pas en colère. En arrêtant la torture de ce jeune esclave, Alix avait retrouvée son calme. Continuant de ne pas bouger, elle relâcha son bras qui vint reposer contre sa hanche gauche, qu'il n'aurait jamais du quitter, elle en avait bien conscience. Elle savait aussi que de part ce geste, elle avait allongé sa liste d'ennemis. Liste qui devait compter actuellement quelques trois ou quatre pages. Rien que ça, et encore, elle entamait tout juste la quatrièmement pages. Sans que ça ne la chagrine plus que cela, elle écouta brièvement la respiration saccadée du jeune homme derrière elle, l'esclave, sans pour autant quitter son bourreau des yeux. Ce n'était pas le même de baiser sa garde, elle risquait de le payer assez cher. D'autant plus cher qu'elle n'avait pas enlevé le fouet enroulé autour de son bras. Un geste de plus montrant le mépris qu'elle avait de cette bourgeoisie et surtout de ce roi et la flamme irait mettre le feu aux poudres.
La jeune blondinette fut surprise également par autre chose que l'inaction du bourreau. Personne d'autre ne bougeait. Pour l'équipe Tauris, elle le comprenait, ils étaient en trop mauvaise posture pour tenter quoique ce soit, bien qu'ils soient tous prêts à en découdre et sur leur garde. Mais sans leurs armes, ils risquaient d'avoir à du mal à se battre même si Alix savait qu'ils persistaient à penser qu'ils ne risquaient rien de flèches et d'épées. Pourtant, il valait mieux les avoir pour armes que contre soi lorsqu'on était soi-même désarmé. Même si elles semblaient pathétiques et datées d'un autre temps. Ce qui était le cas pour les Tauris. Leur monde était si évolué par rapport à celui de cette planète ! Et même par rapport aux mondes qu'elle avait déjà visités.
Au coup sur, elle allait se faire engueuler comme du poisson pourri, vive les expressions Tauris, certainement pas Fett. Elle n'avait pas respecté ses ordres et avait ouvertement entre passé ses droits. Seulement, tous semblaient oublier une chose, elle n'était pas un soldat. Elle n'était pas une Tauris. Et, bien qu'il soit le chef d'équipe, il ne pouvait pas croire une seule seconde qu'il ait de l'influence sur elle, du moins suffisamment, pour qu'elle daigne lui obéir, ne serait ce qu'une seule fois. Une fois encore, elle avait démontré qu'elle n'était pas à leur ordre. N'appartenant pas à leur monde, elle n'avait pas leur obéir. Que risquait elle finalement ? Pouvaient il réellement la punir de son insubordination ? Non, elle ne le pensait pas et savait, en même temps, qu'elle avait tort et raison.
Oui, elle avait raison. Non seulement, elle n'appartenait pas à leur peuple mais elle n'avait pas leur obéir. Pire encore, elle n'avait aucun compte à leur rendre. Mise à part la soigner une fois lors d'un retour de mission des plus stupides, elle ne leur devait rien. Ils ne leur avait rien apportés et bien au contraire l'avaient plutôt empêchée d'être libre. Bien qu'elle soit souvent armée et qu'elle préférait ses armes aux autres êtres vivants, Alix n'était pas violente, au contraire, si elle le pouvait. Ils auraient très bien pu la laisser vivre dans leur monde, après une période d'essai, elle pouvait le concevoir, sans qu'il n'arrive rien et qu'elle ne fasse pas de bêtise. Elle se serait habituée doucement à leur mode de vie pour qu'à la fin, elle ne détonne plus dans le paysage. Ressemblant à une femme Tauris, comme les autres. Elle aurait même pu vivre avec Davis, juste avec lui parce les sentiments qu'il ressentait pour elle semblaient être de plus en plus réciproque même cela la terrifiait aussi d'un certain côté. Étant la première fois qu'elle ressentait ses sentiments, elle ne savait pas les gérer réellement et quelle attitude leur semblerait la plus normale possible selon leur critère. Alix était fatiguée, elle en avait marre des missions qu'elle effectuait sur des planètes avec une équipe qui ne pouvait pas la comprendre. Là et maintenant, si on lui demandait son avis, elle serait partagée entre l'envie de continuer sa vie d'avant, sans l'intervention des Tauris. De pouvoir traverser la portes des Etoiles quand elle le voulait, s'installer sur une nouvelle planète pour quelques heures ou pour quelques mois lui manquait. Mais elle ne voulait plus le faire s'il n'était pas là avec elle. Mais ce n'était pas son mode de vie, jamais il n'avait été un nomade comme elle, Alix savait que son confort lui manquerait et qu'il aurait les plus grande difficulté à s'habituer à vivre en sauvage. Il était certain que elle, elle aurait moins de mal à gérer cette situation. Il est toujours plus facile de s'habituer au confort qu'au manque de celui-ci lorsqu'on a toujours vécu avec. Par conséquent, ce devrait plutôt être elle qui ferait des concessions. Si elle avait un grand espace vert, ou une forêt, dans laquelle elle pourrait courir à sa guise et même vivre en sauvage quelques jours par ci par là, histoire ne pas oublier d'où elle venait, elle pourrait vite s'habituer à cette nouvelle vie de richesse et d'opulence. Plus le temps passait et plus elle maitrisait la langue Tauris. Après quelques longues journées d'apprentissage de la bienséance chez les Terriens, elle pourrait se mêler à eux sans trop se faire remarquer. Au début, bien sur, elle ne passerait pas inaperçu, comme l'épisode du parc où Davis l'avait emmené une fois. Mais après, dans un futur plus ou moins proche, elle serait comme toutes les autres femmes de leur monde. Ou presque... Jamais, elle ne pourrait être à cent pour cent comme elles. Elle pouvait juste espérer s'approcher des quatre vingt dix pour cent. Les dix autres restant à sa fantaisie et à son caractère des plus difficile à gérer. Il fallait qu'il reste un peu de travail au jeune Major. Oui, en effet, elle pourrait très bien s'adapter à cette nouvelle vie même si elle ne savait pas ce qu'elle allait faire de ses journées. Cependant, si rester à la base militaire voulait dire qu'elle devait encore effectuer des missions sous les ordres de personnes refusant qu'elle ne leur obéisse pas alors elle ne pouvait pas rester. Ce projet de vie, elle devait en parler de qui de droit et voir s'il pouvait seulement se réaliser. D'abord à Davis puisqu'il était le premier concerné, puis à cet homme dont le corps portait avec difficulté les blessures du guerre. Un jour, si elle en avait le courage, lui demanderait elle peut-être comment toutes ces blessures lui étaient arrivées. Un jour peut-être...
Non, elle avait tort. Tort, pour la simple et bonne raison qu'elle devait les supporter, qu'elle était "autorisée" à vivre parmi eux. Comme si elle avait eu réellement le choix. Demandée pour effectuer une mission, elle s'en était voulue d'avoir accepté finalement. Vu le désastre autant physique que moral qui en découla... Les blessures étaient une chose, elles guérissaient. La brulure de son épaule se résorbait petit à petit, laissant derrière elle une cicatrice des plus esthétiques. Tiens, pourquoi essayer d'établir des plus belles cicatrices entre elle et le commandant de la base ? De quoi donner envie de vomir au jury présent. Elle était aussi balafrée que lui, les vêtements cachaient bien les choses. Bon... Bref, fermons cette parenthèse ! Seulement, Alix n'avait apprécié que ses soit-disant "supérieurs" hiérarchiques la croient sous leurs ordres. Jamais elle n'avait signé d'accord pour devenir soldat pour le SGC. Enfin... Malgré tout, Alix savait qu'elle risquait de payer cher son impertinence. Les hauts responsables de cette base pouvaient la juger dangereuse pour les soldats en mission. Ils pouvaient décider de la tuer et de l'autopsier pour finalement découvrir en profondeur les différences anatomiques qui subsistaient entre leur deux peuples. Ce ne serait pas la pire chose qu'ils pouvaient lui faire subir. Vivre ou mourir n'avait plus tellement d'importance pour elle. Plus depuis qu'elle avait découvert la vérité sur son passé, du moins, était ce une nouvelle possibilité qui s'était offert à ses pensées. Moins, depuis qu'il lui avait déclaré ses sentiments. Mais même avec cette déclaration, mourir n'était pas ce qui lui faisait le plus peur. Ils pouvaient les séparer tout simplement et cette simple et bête décision la massacrerait entièrement. D'autant qu'ils pouvaient décider de l'enfermer, en parallèle, afin d'être certain qu'elle et Davis soient bien séparés et qu'ils ne risquaient plus ni de se voir, ni de se croiser dans les couloirs. Il était soldat dans la base, pas elle, étant extraterrestre en plus, elle avait bien moins d'importance que lui à leurs yeux. Et cela signerait sa fin.

Pour autant, Alix ne regrettait pas son geste, bien qu'elle ait ouvert les yeux sur les conséquences d'une telle action. Tandis qu'elle cogitait, le regard éteint,sur le pour et le contre de son impertinence, elle voyait vaguement le bourreau chercher son seigneur du regard. Surement pour connaitre ses ordres et la marche à suivre. Mais le petit roi, trop secoué semblait il, ne réagit pas. A la place d'un garde, ce fut Fett qui vint vers la jeune blonde. Il était en colère, ne faisait rien pour le cacher non plus. Qu'importe, elle ne réagissait plus vraiment. Constater de ce qu'elle risquait de perdre lui avait porté un coup sérieux à la conscience. C'était comme si elle était sortie de son corps et regardait la scène de l'extérieur. Fett s'empara de son bras gauche. Le bourreau n'avait pas quitté la pièce. Le colonel débarrassa rapidement l'avant bras d'Alix du fouet qui l'emprisonnait. Il l'attrapa sèchement et l'attira vers la salle du trône. Contrairement à ce qu'elle aurait fait d'ordinaire, elle ne résista pas. Il la serrait si fort qu'elle allait en avoir un bleu. Une vraie femme battue je vous dis. Elle n'entendis que vaguement les reproches du Colonel. Comment pouvait il seulement s'attendre à ce qu'elle lui obéisse ? Ce qu'elle avait vu de lui ne lui donnait pas bonne impression. Tout autant que ce qu'il avait vu d'elle mais contrairement à lui, elle pensait davantage aux autres qu'à l'équipe. S'il s'intéressait réellement à ses hommes... Non, décidément, elle n'avait pas une bonne image de cet homme mais ne se défendit pas. A quoi bon de toute façon ? Cela n'aurait servit à rien. Réellement à rien du tout, si ce n'était qu'à accentuer la pression de sa main sur son bras. Il ne payait pas de mine en apparence mais ses mains étaient puissantes. Alix n'aurait pas voulu recevoir un coup de sa part et se demanda même pourquoi il ne l'avait pas frappée. Vue sa colère, c'était la réaction qu'elle avait attendue. Tellement habituée à voir des hommes lever la main sur les femmes, elle ne se doutait même pas que dans la société Tauris, cet acte était tabous, prohibé et même interdit. Enfin, normalement... Certains hommes avaient tendance à l'oublier n'est ce pas ?
Quoiqu'il en soit, toujours sous la poigne de Fett, elle se dirigea vers la sortie entrainée par ce dernier. Aucun garde ne bougeait. Le roi avait il peur de salir sa belle salle du trône avec leur sang ? Ou pensait il que leur sacrifice sur le place publique serait une distraction attrayante pour les villageois ? Allez savoir, elle n'avait plus douze ans... Enfin, c'est ce qu'elle avait tenté de compter. Normalement, elle en avait vingt, mais peut-être en avait elle moins. Quelle importance au fond. Tout ce qu'elle savait, c'est que malgré ses gestes inexplicables et certainement inexcusables aussi, elle savait ce qu'elle était et ne se prenait pas pour plus. Sa bêtise n'était jamais gratuite mais elle servait toujours les autres. Etant donné qu'elle connaissait la souffrance qu'endurait une personne fouettée, elle ne pouvait pas laisser cet esclave souffrir ainsi juste sous son nez. Et que tous ceux qui lui jettent la pierre aillent griller en enfer ! Elle les rejoindrait bien aussi tôt. Ce n'est qu'en passant la porte que Fett la relâcha enfin, non sans soulagement de sa part, elle avait mal au bras. Le groupe se dirigeant vers la porte principale, là ou leurs armes semblaient être, Alix suivit le mouvement, refermant la marche.
Le village était bien plus calme qu'auparavant. Il semblait même fantôme. Tous les habitants étaient rentrés chez eux. Devant ce manque d'activité, Alix se dit que l'ambiance d'un cimetière devait être festive qu'ici, sa méfiance se réveilla, elle se tint sur ses gardes. Peut-être avait elle raison en fin de compte, la roi avait eu peur de salir son sol, préférant un affrontement public. Histoire d'assouvir un peu plus son pouvoir sur ses pauvres sujets. Quelle tristesse pathétique. Alix était désolée pour ce peuple. Elle aurait tout donné pour que la demande de Davis ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd. Peine perdue. L'équipe et elle progressèrent sans rencontre la moindre difficulté jusqu'à ce qu'un homme, au regard dément, ne s'approche de Fett et Davis.



« Partez, vite !! Vos armes sont là-bas ! Dépêchez-vous, ils vont venir vous attraper vous aussi ! »

Venir vous attraper vous aussi ? Alix ne broncha pas. Sa peur des gardes Jaffas semblait s'être totalement envolée depuis qu'elle s'imaginait être séparée de Davis à leur retour. Elle savait pourtant ce que cette phrase signifiait, surtout lorsqu'on l'associait à ce qui avait été dit dans l'enceinte du donjon. Les informations du SGC étaient fausses, ou incomplètes. Non seulement ce peuple vénérait les Goa'ulds mais ils étaient déjà entièrement sous leur coupe. Les ennemis contre lesquels ils étaient venus les mettre en garde n'en étaient pas pour eux. Voilà qui n'allait pas leur facilité les choses. Pire encore, il semblait que ces fameux ennemis étaient déjà sur place. Le tout était de savoir depuis quand et si les Tauris n'étaient pas tombés dans un piège. Ce serait le comble de tout. Être de nouveau prisonnière des Jaffas et voir l'homme qu'elle aimait subir le même sort qu'elle avait déjà vécu. Elle ne pouvait le supporter. Elle le tuerait elle-même s'il le fallait. En dernière recours de chez recours quand même. Même si elle les appréciait autant qu'ils l'appréciaient, elle ne souhaitait pas le sort qu'elle avait eut l'occasion de vivre aux autres membres de l'équipe, ni à personne d'autres. Hormis, peut-être à ce petit roi... Non, même à lui elle ne le souhaitait pas. Toujours sans relever ni broncher à ce qui venait d'être dit par ce villageois, elle regarda tomber aux pieds du Colonel. Cela sembla hésiter et le releva. L'inactivité de la jeune extraterrestre fut vite interrompue. Le vent venait de porter à ses oreilles une bien horrible nouvelle. Par manque d'habitude, elle ne s'attendait pas à ce que les Tauris comprennent ce que ce glissement de bois sur la corde rêche signifiait. Mais elle, en revanche, le savait très bien, utilisant elle-même cette technique si silencieuse d'attaque. Les Tauris allaient prendre conscience que même des armes d'apparence inoffensive pour eux allaient s'avérer des armes mortels. Ils risquaient fort bien de regretter leur première impression néfaste sur cette arme. Une simple et bête flèche en bois que l'on armait sur un arc. Au son, Alix soupçonna l'arme d'être prête. Pensant que Fett ou Davis était visé en premier elle voulait les faire tomber au sol avant de se rendre compte qu'elle ne serait pas assez rapide pour cela. Tout dépendait de la distance qui les séparait du tireur. Ayant été attentive à ce point dès leur entrée dans ce village, Alix savait qu'il ou ils se trouvaient sur les tours de garde, bien à l'abri en apparence. Par réflexe, elle se mit à hurler devant l'attaque qu'elle seule savait se produire. Elle eut l'intelligence de le faire dans leur langue. Qu'importe les conséquences s'ils y passaient tous :

A terre !!

En vain. L'archer relâcha la pression qu'il exerçait sur son arme et Alix entendit la flèche lancée à toute vitesse transpercer le vent pour venir se loger dans le dos du villageois, évitant ainsi que ce Fett qui ne succombe à cette attaque. Le regrettait elle ? Non, mais que le villageois en soit la victime, oui. Il était mort maintenant. Une autre flèche sillonna dans les airs, vint égratigner la joue du Colonel et se planta dans le sol juste devant lui. Tous pouvaient enfin prendre conscience que devant une attaque lointaine, avec de bêtes flèches, ils pouvaient y perdre la vie. Peut-être allaient réviser leur jugement en espérant que ce ne soit pas trop tard ni la dernière fois qu'ils en avaient l'occasion. L'équipe se dispersa et se mit à couvert. Fett et Davis derrière une charrue, pour le moment à l'abri, Wells de son côté, Lambert et Alix de l'autre. Elle ne resta pas longtemps cachée. De tous, elle possédait la meilleure vue et voyait très bien les archers cachés dans leur tour de garde. Alix avait l'habitude de grimper sur des parois où peu de prises permettaient l'escalade. Elle était la mieux placée pour éliminer ces archers avant qu'ils en aient fini avec eux. Elle se mit à courir, abandonnant Lambert, qui ne risquait rien là où elle était cachée. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu l'occasion de courir aussi vite alors Alix ne s'en priva pas et tenta sa résistance jusqu'au bout. Elle zigzaguait, rendant la visée plus difficile pour les gardes qui pouvaient la voir maintenant comme un danger potentiel. Et pour cause. Alix ne savait pas ce qui se passait pour les autres, elle les espérait sains et saufs. D'un rapide calcul, elle devina que tous les archers qui étaient postés sur la tour à leur arrivée n'étaient pas tous là à cet instant précis. Il fallait agir vite. Arrivée devant la palissade, elle n'eut pas beaucoup de temps pour analyser la structure de cette dernière. En moins de temps qu'il n'en fait pour le dire mais surtout en moins de temps qu'il n'en fallait aux archers pour la viser, elle se mit à grimper usant de ses muscles pour se hisser jusqu'à ce que ses pieds trouvent des encoches acceptables et solides. Son escalade ne fut des plus aisée finalement et la blessure de son épaule la tiraillait un peu. Elle n'avait plus à faire attention aux points de suture. Les médecins allaient heureux de savoir qu'elle avait pratiquement retrouvée toute sa mobilité. En grimpant, Alix entendit les cris de guerre de soldat arriver. Mais ils ne venaient pas vers elle, se dirigeant au contraire vers le reste de l'équipe en proie à la bataille. A cette hauteur, elle pouvait les voir. Personne ne semblait blesser pour le moment aussi continua t'elle de grimper aussi vite qu'elle le pouvait. Elle arriva finalement en haut de la nacelle et s'y introduit sans un bruit. Malheureusement trop tard pour empêche un archer de décocher une flèche dans la cuisse de Fett. Elle jure entre ses dents et s'empara non sans ménagement d'un gourdin sans surveillance. Le tenant bien entre ses deux mains, elle l'écrasa sur la tête du premier archer qui ne s'en releva pas. La deuxième surpris, se retourna vers la blonde sans avoir le temps pour autant de réagir. Alix lui assena un coup en pleine poitrine qui le fit trébucher. Il dévala la tour de garde et s'écrasa sur le sol dans une posture des plus inquiétante. L'arc du premier archer n'ayant pas été balancé par dessus bord, elle s'en empara, arma une flèche et visa l'un des soldats parmi le troupeau d'hommes qui s'attaquaient aux Tauris. Elle en abattit un, le garde le plus proche de Fett et Davis, d'une flèche en pleine tête avant d'armer de nouveau.
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MJ dark by Jack _
MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1013.12.10 10:18

Le silence avait prit le pas sur tout le reste, le fouet avait cessé de claquer, Alix c'était pris un coup bien mérité pour tenter de soustraire cet esclave à sa punition. Punition qui soit dite en passant n'était pas justifiée, qu'avait t'il fait exactement ? Sourire à Jordan, du moins répondre à son sourire, ce n'était pas amendable, en tout cas dans le monde d'où elle venait et c'était difficile à comprendre. Mais ce que Jordan savait c'est qu'il ne fallait pas se mettre ne travers d'une culture dont on ne connait pas les lois et cela pourrait leur couter très cher. Quoi qu'il en soit, personne ne disait plus rien, ne bougeait plus même et se fut le Colonel Boba en personne qui vint chercher Alix afin de la faire sortir de là de gré ou de force.
Jordan ressentait malgré tout une sorte de satisfaction dans le geste d'Alix malgré le fait qu'elle savait que ce qu'elle venait de faire pourrait leur couter leur liberté, mais pour le moment personne ici n'avait encore dit un mot ou seulement bouger, ils avaient donc encore toutes leurs chances de s'en sortir.

C'est alors qu'une phrase brisa le silence :

« Vous les trouverez dehors. A l’entrée. »

Jordan ressentit ceci comme un appel à quitter les lieux sur le champs sans demander son reste et c'est ce que le Colonel sembla penser lui aussi.
-« Quand nous serons en dehors du donjon, on se dépêche à rejoindre l’entrée et prendre nos armes. Notre espérance de vie sera des plus limité. »

Tous quittèrent l'endroit l'un après l'autre et Jordan fit un petit signe de politesse envers ceux qui n'avaient pas bouger suite à ce qui venait de se passer, histoire de ne pas se faire passer pour des impolies. Mais en même temps elle savait que cela ne changerait rien, tout ce qui lui importait maintenant c'était de retrouver ses armes et rentrer à la base.
Une fois de l'autre côtés les portes se refermèrent derrière eux et ils ne virent personne d'autres que leur groupe. Etrangement les gens, la population avait disparu, comme si l'attraction qu'ils avaient été n'avait plus d'intérêt ou tout autre chose et c'était cet autre chose qui dérangeait Jordan. Si on leur avait tendu un pièce, les laissant partir alors qu'en fait ils comptaient faire d'eux leurs prisonniers.


Ils continuèrent donc leur chemin en sens inverse, n'espérant plus que retrouver leurs armes dans un silence assez étrange, seuls quelque uns parlaient, sans doute pour se rassurer. Et puis lorsqu'ils furent à proximité de l'entrée principale, toujours vide, seul un villageois vint vers eux et Fett leur fit part de ses soupçons.

-« Méfiez-vous ! »

L'homme leur indiqua ou se trouvait leurs armes
« Partez, vite !! Vos armes sont là-bas ! » Il désigna une sorte de grande tente près de l’entrée. « Dépêchez-vous, ils vont venir vous attraper vous aussi ! »
Et Jordan se sentit comme soulagée, sachant ou se trouvait les armes elle ne pensait plus qu'à s'y rendre pour aller les récupérer et enfin partir. Mais l'homme semblait fatiguer et s'écroula devant le Colonel qui ne su trop quoi faire avec lui. Personne ne s'en méfia mais ce qui allait suivre était bien preuve qu'ils leur avaient préparé un piège. Des sifflements se firent entendre, Fett cria : -« A couvert ! » L'équipe se dispersa, Jordan trouva rapidement un abri derrière un stock de foin et ne pensa toujours qu'à une chose ses armes. Il fallait qu'elle se rendre jusqu'à l'endroit ou elles étaient stockées afin de pouvoir se défendre parce que là mine de rien sans arme c'était la fin de tout surtout pour elle. Comment se battre avec un couteau de chasse contre des types en hauteur lançant des flèches ? Impossible, en tout cas pour elle.

C'est alors qu'elle aperçue deux types armés d'arc qui contournaient une maison non loin d'elle, ils n'avaient pas l'air de l'avoir vu alors elle se dit qu'il serait temps pour elle de se mettre dans le bain, hors de question de mourir sans avoir rien tenter avant. Elle fit ce qu'on lui avait appris à l'entrainement c'est à dire se fondre dans le décor autant qu'il était possible de le faire, sans un bruit ou du moins le moins possible elle avança à plusieurs mètres derrière eux et passa devant une fenêtre ou des villageois semblaient attendre terrifié à la vue d'un tel spectacle et essaya de ne pas se laisser troubler par ce qu'elle venait de voir afin de continuer sa mission.
Ils c'étaient arrêté non plus de la position de Davis et l'un d'eux s'apprêtait à lancer sa flèche alors elle se précipita sur lui de toutes ses forces et le poussa, celui-ci sous le coup de la surprise et la force qu'elle y avait mis termina sa chute contre un mur ce qui l'assomma immédiatement. Bien sur l'autre homme ne comptait pas se laisser faire et commença à sortir son arme, Jordan ne lui laissa pas le temps de le faire, lui balançant son pied en pleine figure et réussit à le faire tomber. Seulement voilà elle n'y avait pas mis assez de force et il revint à la charge balançant son arme dans sa direction afin de peu être la toucher, mais Jordan continua à se défendre lui envoyant un coup dans la main espérant lui faire lâcher l'arme. Ce qui marcha mais comme il était toujours en état de se battre et ne semblait pas vouloir capituler elle lui asséni un autre coup de pied sur le visage cette fois-ci espérant bien réussir à l'assommer afin de mettre fin à se combat comme commençait sérieusement à la fatiguer. Cette fois c'était bon elle l'avait enfin assommer, et même peu être plus vue qu'il saignait de la bouche, mais bon dans un combat pour sa vie on passe au dessus de ce genre de détail.
Levant le regard elle vit Wells se diriger vers la tente ou se trouvait les armes et se dirigea elle aussi dans cette direction afin de pouvoir enfin se défendre convenablement. Durant son trajet Jordan pu voir un homme entrer dans la tente peu de temps après Wells et comme cela ne présageait rien de bon elle accelèra la cadence. Et elle eut bien raison puisqu'une fois dans la tente elle pu assister à une bagarre entre cet homme et Wells qui était en très mauvaise posture. Un coup de feu retentit et le combat repris de plus belle, pensant qu'elle maitrisait la situation Jordan attrapa son arme et lorsqu'elle se releva remarqua que Wells était toujours aux prises avec ce type alors elle décida qu'il était temps de lui donner un petit coup de main, supposant qu'elle ne lui en voudrait pas trop. Elle lui donna un coup de cross sur la tête avec toute la force qu'elle avait encore et l'homme s'écroula sur le sol. Un léger sourire dans sa direction, puis Jordan prit ses autres armes et d'autres qu'elle plaça à son épaule, afin de pouvoir les porter jusqu'aux autres membres de l'équipe qui eux n'étaient pas armés, en tout cas pas correctement.
Dehors le combat faisait rage et des types sur des chevaux courraient dans leur direction. Jordan suivit Wells mais continua son chemin en direction du Colonel Fett et du Major Davis, elle devait leurs donner leurs armes et laissa donc Wells s'occuper des cavaliers. Et c'est à ce moment là qu'elle entendit quelques coups de feu mais aussi un cri venant du Colonel, enfin, plutôt un ordre

-« Fuyez ! Fuyez-tous ! »
"Merde !!"

Elle comprit ce qui allait se passer et couru le plus rapidement possible afin de trouver un coin pour se protéger de la déflagration. Et c'est allongée à terre qu'elle termina sa course tirant quelques coup de feu avant histoire de donner aux autres la possibilité de se mettre à couvert aussi sans risquer de prendre une flèche, espérant que les coups de feu feraient fuir les archers.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1018.12.10 14:30

Lorsque les claquements secs des coups de fouet s'arrêtèrent, seul le crépitement du bois qui se consumait, venait perturber le silence. La tension était palpable; à tout moment l'ordre de les tuer pouvait-être donné: Nathalie observa la pièce à nouveau, cette fois ce n'était pas pour l'admirer, mais pour trouver n'importe quoi qui puisse lui servir d'arme. Elle avait repéré une chaise à quelques pas, mais son poids devait-être considérable; Un bouclier décoratif attira son attention, il pouvait-être utile, mais il était surement indécrochable. Sa meilleur chance était donc de s'emparer d'une épée: elle devrait foncer sur le garde à sa droite, avant même qu'il n'ait dégainer, lui envoyer son couteau dans le ventre, et sortir l'épée du fourreau. Elle estimait qu'elle aurait huit secondes avant qu'un autre garde ne lui tombe dessus. C'était jouable.
Le colonel ramena Lancelot le justicier dans le groupe, et tenta de lui expliquer qu'il commandait. De la salive gâché, des vibrations inutiles. Nathalie esquissa un sourire. Pas un mot ne fut prononcé mis à part les jurons du chef, tandis que le groupe se dirigeait vers la porte, prêt à en découdre à tout moment. Une fois devant, la décision du petit roi allait décider de s'ils allaient vivre ou mourir.


« Vous les trouverez dehors. A l’entrée. »

Nathalie sentit son corps se décrisper et la pression diminuer. L'équipe n'attendit pas une seconde pour se remettre en route et aller récupérer leurs armes. Ils traversèrent une nouvelle fois la citée centrale riche, et enthousiaste. Le peu de gens présents dans les rues les regardaient avec méfiances, comme s'ils étaient déjà au courant de ce qu'il s'était passé dans la salle du trône. Si en plus des gardes l'équipe devait se battre contre des villageois, leur mort allait être violente. Un instant, Nathalie sentit son coeur s'emballait... *Et si ces barbares gardaient les femmes... Et si je devenais une esclave. Et si on se faisait violer... Tu te tueras avant ma belle.*
L'arrivée dans la partie extérieur de la citée était une promesse de rédemption. Elle doutait sérieusement que les gens présent ici puissent soutenir ceux qui les exploitaient misérablement. Cela ne les empêcha pas de presser le pas. Tant qu'ils n'avaient pas d'armes ils étaient des proies faciles et gratuites. Ils étaient à une cinquantaine de mètres de la grande porte quand un villageois à peine vêtu vint à leur rencontre. Ce qu'il dit retint l'attention de la française : « venir vous attraper vous aussi ».
Un instant, un silence étrange régna. Un silence qui ne l'avait pas été pour Alix.
Nathalie s'accroupit sans attendre, et vit deux flèches passer sous ses yeux pour aller se planter dans le vieux villageois. Il s'effondra dans les bras de Boba qui lorsqu'elle le regarda saignait de la joue. Les salauds.


« A couvert! »

Nathalie obéit bêtement à l'ordre; dans la précipitation, elle faillit tomber en se relevant. Une fois debout, elle repéra d'où venait les flèches: une tour à 40 mètres. Trop loin et trop haut pour qu'elle puisse les avoir avec une grenade. Elle essaya alors de se rapprocher avec Alix. Mais la française comprit rapidement que Xena comptait carrément escalader la tour. *Tant pis pour la grenade. Elle juste folle cette conne.* Tandis qu'elle était arrêtée et la regardait courir, elle entendit les pas lourd d'un homme qui courrait dans sa direction. Un instant elle lui faisait face, petite lame de couteau, face à une épée immense; courage ou folie ? La seconde d'après elle prenait ses jambes à son cou.
Une ruelle fut son abris le temps de reprendre son souffle. Elle ne voyait plus le lieu de l'affrontement, elle ne savait pas si l'un de ses coéquipiers avait besoin d'aide. Mais elle savait que maintenant ils étaient trois énormes monstres à sa poursuite, avec des épées plus grande qu'elle. Elle les entendit arriver, et se cacha derrière une caisse. Elle en vit passer un. Puis deux. Puis elle sortit d'un coup de sa planque et poignarda le troisième dans la gorge avant même qu'il n'ait pu réagir. Son gémissement avait néanmoins attiré l'attention de ses camarades qui s'étaient retournés. Elle laissa tomber sa victime, rengaina son couteau, et empoigna l'épée. Elle la tenait à deux mains, ce qui fit rire un instant l'une des deux brutes.
Elle leur fit un sourire sadique, s'approcha d'un pas, jeta l'épée, et partit en courant dans la direction opposée. Elle avait l'avantage de ne pas être chargée, mais les deux restant étaient vraiment des bêtes sauvages.

*Dans d'autres circonstances j'aurais pu craquer pour l'une des ces brutes...|Concentre-toi !*
A nouveau elle s'arrêta dans une ruelle pour reprendre sa respiration. Elle ne disposait que de quelques secondes pour trouver une idée.
Il était là, lui faisait face dans cette rue étroite.
*Où est l'autre ?*. Elle se jeta à terre. Aujourd'hui encore, elle ne sait toujours pas pourquoi elle a eut se réflexe qui lui avait sauvé la vie. L'épée du monstre manquant lui rasa le crane. Cette fois elle se relava avec agilité et se remit à courir. Son coeur battait à une vitesse folle, et elle peinait à retrouver son souffle. Une explosion retentit. L'idiot n'avait donc pas vu le fil; sa grenade avait fait mouche. Plus que un.

Nathalie retrouva la grande porte assez rapidement, après avoir fait deux, trois détours pour perdre la dernière bête. De ce qu'elle pouvait voir, tous les membres de l'équipe étaient encore en vie, bien que Boba aie une flèche dans la cuisse. La française se dirigea vers la tente pour récupérer ses armes, et reprendre le dessus. Comme le vieux l'avait dit, paix à son âme, tout était là. Elle se rapprocha de la table pour récupérer son SIG. Elle l'effleura à peine des doigts avant de voir une corde passer sous yeux. La pression se resserra d'un seul coup d'une telle force qu'elle avait l'impression que son cou allait s'ouvrir en deux. Sa main gauche essayait sans réussite d'arracher la corde. En l'espace d'une seconde, la rage monta en elle. Les souvenirs de ce Goa'uld qu'elle avait étranglé refirent surface. Quelle mort atroce...
Dans un moment de puissance, elle réussit à se faire basculer sur la table. La majorité des armes tombèrent à terre, mais, par miracle, un Beretta atterrit dans sa main droite. Sans même réfléchir, elle pointa la canon vers le pied de l'homme, et tira. Il desserra la pression sous l'effet de la douleur et de la surprise. De rage, Nathalie lui envoya un cou de coude, et avant d'avoir pu retirer, elle le vit s'écrouler. Jordan Lambert venait de lui filer un coup de main qu'elle n'était pas prête d'oublier.


« Merci... »

Elle s'arma aussi rapidement que possible, et fit un pas vers la sortie. Elle laissa Jordan passer devant, se retourna, toucha sa gorge encore brulante et examinait cette ordure. C'était le troisième homme. Elle chargea son SIG et le regarda se réveiller.

« Par esprit de justice envers tes camarades... »

Elle le visa avec son arme et tira deux balles: l'une dans sa tête, l'autre dans sa gorge.
Quand elle sortir de la tente, elle évita le regard de Jordan, elle ne voulait pas être jugée. Les deux femmes se mirent à courir en direction des autres membres de l'équipe pour leur donner un coup de main. Des cavaliers étaient entrain de charger le major et le colonel. Nathalie visa le cavalier de tête; et, alors qu'elle allait tirer, elle vit quelque chose ressemblant à une brique volait. Elle pria. Espéra.


-« Fuyez ! Fuyez-tous ! »

*Pauvre con !!!!* Elle partit en courant vers la grande porte, et quelques secondes avant que le C4 n'explose, elle plongea à travers une fenêtre ouverte pour s'abriter. Les villageois l'examinèrent un instant. L'explosion retentit.
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1019.12.10 20:43

Chacun jouait un rôle dans ce combat, apportant son brin d’atrocité personnel au tableau. Un tableau dont le paysage calme et grisâtre se transforma d’une seconde à l’autre, passant à l’agitation chaotique baigné dans un océan rouge cendre. L’un des protagoniste terrien avait utilisé un puissant explosif, desséchant les horizons d’un feu dont le seul but était d’ébranler la vie. Il était difficile de décrire ce phénomène aux yeux de ces pauvres gens primitifs, avec une technologie qui se limitait aux arcs et aux épées. Tout ça leur semblait irréel, relatant presque de la sorcellerie. Les cieux se tordirent et se soulevèrent sous la pression de l’air et de l’explosion, traversés d’éclairs kaléidoscopiques à la luminosité surnaturelle. Du haut de sa tour de garde, Alix assista au spectacle à une altitude qui aurait pu lui couter la vie, sentant la tour de garde trembler dangereusement suite à l’explosion. Mais les fondations tinrent bon malgré quelques craquements de bois plaintifs. Alix s’arrêta de tirer à l’arc pour observer le spectacle qui se déroulait en bas. Le goût du sang emplissait ses sens, et bien que cet endroit fût parfaitement nouveau pour elle, elle en pleurait presque la destruction. Le geste de son chef d’équipe, utilisant une puissance phénoménale pour combattre ce peuple, lui rappelait intensément les bombardements goa’ulds visant à exterminer les indigènes inutiles à leurs yeux. L’explosion avait non seulement tuée à elle seule un nombre important de guerriers, mais son souffle avait aussi répandu la mort aux alentours, brûlant même certaines maisons et provisions au bord de la route. Mis à part Alix, tous les terriens furent sonnés par l’onde de choc et la brutalité de ce combat. Elle put d’ailleurs entendre les cris plaintifs de quelques paysannes cloitrées chez elles, pleurant la mort de leur mari au combat. Mais il y avait aussi des cris de souffrances et de détresse, le tout bercé par de nouveaux incendies. Telles des échardes de verres hurlantes qui tombaient en torrents scintillants sur ses épaules, Alix vit la rue noyée dans le chaos, la mort et le désespoir.
Elle voulait arrêter cette folie, mettre une fin au bain de sang avant que toute la citée ne s’embrase dans ce conflit, où la résistance des terriens et leur puissance de feu n’épargnerait pas la citée d’une destruction totale. Elle voulait aider ces gens à se relever, à se soigner et enterrer leurs morts honorables. Elle en voulait au roi, à celui qui avait donné l’ordre d’attaquer… Mais pas au peuple, ni à ces pauvres soldats dirigés et envoyés à la mort à cause de l’avidité d’un enfant.
Mais il était déjà trop tard. Le destin de cette citée était scellé. Que sa soit par les terriens ou par les goa’ulds, elle était condamnée et rien ne pourrait changer son sort. A moins d’en tuer le roi tyrannique… Mais assassiner un môme restait la chose la plus difficile à faire, même pour le bien de tous.
Et pourtant, alors même que cette pensée se formait en elle, elle sut que ce n’était pas vrai… Cette citée pouvait être sauvée !
Elle reprit ses esprits et se concentra sur l’instant présent, dévalant l’escalier de la tour de garde et passant devant la manivelle servant à ouvrir la porte principale. Encore une fois, elle dut utiliser la force de ses bras pour permettre aux terriens de sortir de cet endroit sans faire plus de victimes innocentes.
C’est ainsi que les portes furent ouvertes, permettant le repli des terriens. Wells sortit de la maison dans laquelle elle était entrée en effraction et observa aussi le carnage. Elle fut rejointe par Lambert, qui avait été assez éloigné du cœur de l’explosion pour n’en ressentir qu’une onde de choc, puissante mais sans réel danger pour elle. Lorsqu’elle arriva sur le champ de bataille, elle put s’apercevoir elle aussi des dégâts qu’ils avaient causé en si peu de temps… Des bouts de corps humains étaient éparpillés et d’autres agonisaient, prisonniers dans leur corps démembré, avant d’être consumé par le feu qui se propageait. Wells put voir le cavalier qu’elle avait essayé de viser quelques instants plus tôt. Il avait été projeté au sol avant d’être écrasé par le poids de son propre cheval, lorsque celle-ci avait reçu un shrapnel qui lui avait été fatal. Tout comme son maître, la bête ne se releva plus.


« Dieu du monde souterrain… »

Nathalie et Jordan se retournèrent vivement, pointant leurs armes vers un vieil homme chauve qui était sorti de la maison par laquelle Wells s’était réfugiée peu de temps avant. Il avait les traits marqués, les joues creusées et les yeux rouges. Il portait un pochon marron par-dessus une tunique semblable à celle du conseiller Larhsen. Dans sa main droite, il tenait une sorte de sceptre au bout duquel était brandie une pierre rouge sombre. De son autre main, il pointait d’un doigt accusatif les deux terriennes.

« Maudissez ces étrangers. Maudissez leur âme. » Il déglutit difficilement, ses yeux devenant de plus en plus irrités plus il parlait.

« Que leur cœur soit plongé dans la haine et la souffrance. Que leur existence soit couronnée de cendre et de fer. Que leur vie soit emportée par l’amertume et le désespoir. Ô Dieu funeste… Venez-nous en aide… »

De sa main libre, il sortit un poignard caché sous sa toge et se le retourna contre lui, se le plantant en plein cœur. L’homme fut pris de spasme de douleur, crachant une vague de sang par la bouche, avant de libérer son sceptre de son emprise, dont la pierre rouge se brisa lorsqu’il tomba au sol. Il fit quelques pas indécis en avant puis s’écroula presque dans les bras de Nathalie…

Pas loin de là, Boba repris ses esprits. Ce n’était pas le cas de Davis, qui avait été bien sonné par le choc. Le Colonel se releva en faisant attention à ses blessures, cassant en deux les flèches qui avaient pu le toucher. L’une d’elle, particulièrement gênante au niveau de la cuisse, méritait d’être traitée plus soigneusement aux mains d’un médecin confirmé. Mais il n’avait pas le temps, pas ici. Un chevalier se réveilla à côté de lui, encore en vie. Fett s’apprêta à le combattre lorsque son regard croisa le sien. Le guerrier observai les alentours d’un regard perdu, ne faisant plus attention à la présence des terriens. Il n’essaya même pas de ramasser ses armes ou son casque, se relevant timidement avant de s’enfuir en courant en tremblant de tout son corps. Le C4 avait calmé les ardeurs de leurs ennemis au moins. Boba crut que ça n’était pas fini en apercevant un cavalier débouler de la rue et foncer droit sur lui. Le chef terrien s’empara d’une épée au sol, prêt à l’affronter. Mais le cavalier contourna Fett au dernier moment et continua sa route vers la porte de la citée, qui avait été ouverte par Alix.
Contrairement à ce que pensait Boba, le cavalier ne voulait pas se battre. Il avait fui de la citée, très rapidement, avec un parchemin accroché à son cheval, tel un messager…
Ne voulant pas perdre une minute de plus ici, Fett ramassa Davis et le porta jusqu’aux portes. Il fallait partir avant que d’autres guerriers ne reprennent leurs esprits et ne leur tombent dessus. Il vit Nathalie et Jordan à côté d’un vieux prêtre mort. Il leur fit signe de venir et de l’aider à porter Davis, qui avait hérité d’un sérieux hématome au crâne. Alix fut la dernière à les rejoindre, ramassant une épée au sol, n’ayant pas retrouvé les siennes dans tout ce bazar. Wells et Lambert distribuèrent les armes terriennes à leurs propriétaires. Seul le zat de Davis et le M9 de Boba manquaient à l’appel, probablement oubliés par toute cette agitation. Ils pouvaient retourner dans la tente pour les rechercher mais le temps était compté et le Colonel ne voulait plus s’attarder en ce lieu. Il donna l’ordre définitif de repartir sur Terre, laissant derrière eux des maisons en feu et un tas de corps sans vie…


La route en direction de la porte des étoiles fut pénible. Lors de leur repli, l’équipe put entendre l’appel à la guerre des cors ennemis venant de la citée, qui avait été frappée à l’intérieur d’elle et blessée. Cette hémorragie avait lancé son peuple dans un élan de colère, obligeant les terriens à jeter des regards fréquents derrière eux pour être sûr qu’aucune armée de barbare ne les poursuivait.
Ils longèrent les montagnes à nouveau, traversant le fameux cours d’eau sans y croiser à nouveau l’enfant pêcheur. Davis avait repris ses esprits et reprenait la marche avec un sacré mal de crâne. L’équipe était moins ralentie mais restait quand même peu rapide, la blessure à la jambe de Boba et la motivation générale du groupe peu élevée rendait tout ça plus long.
Au bout de six heures de marches, dont une bonne demi-heure de pause à mi-chemin, l’équipe arriva à la fameuse plaine désertique et put voir la porte des étoiles. Le soleil n’était plus très haut au dessus d’elle, signe que la journée arrivait bientôt à sa fin. Mais ce ne fut là qu’un détail aux yeux des terriens.
Autour de la porte des étoiles, une cinquantaine de jaffas étaient alignés en rang et surveillaient les alentours. Boba ordonna à ses hommes de se mettre à terre et sortit des jumelles pour mieux observer la scène. Mais la distance restait grande et le symbole au front des jaffas restait illisible d’ici. Un vortex était toujours ouvert, comme s’ils attendaient l’arrivée de renforts. Au cœur du régiment ennemi, un jaffa parlait avec le cavalier qu’avait croisé Boba à la citée, celui qu’il avait laissé fuir après l’explosion. Sauf que ce n’était pas un soldat qui avait déserté… Mais plutôt un messager qui avait prévenu l’ennemi suprême de leur présence ici.
Un son de plus en plus familier éclata dans les airs, lorsque deux chasseurs goa’ulds passèrent au dessus de leur tête. L’équipe ne pouvait pas savoir d’où ils venaient, peut être du village médiéval, et ne purent avoir aucune réponse à toutes leurs questions pour le moment.
Pendant un instant, ils pensèrent être passés inaperçus au sol. Mais au bout d’une centaine de mètres parcourut par les vaisseaux dans les airs, ceux-ci firent demi-tour et se dirigèrent vers les terriens.
Sans perdre un instant, Boba ordonna à ses hommes de se replier vers les montagnes dans l’espoir de trouver un endroit où se mettre à couvert. Les chasseurs de la mort les survolèrent une première fois, tirant des salves peu précises mais qui auraient pu être fatales au moindre contact avec un corps terrien. Un tir atterrit tout prêt de Jordan et la jeune femme tomba au sol. Nathalie revint sur ses pas pour récupérer sa collègue et la remettre debout. Le choc avait été assez proche pour la sonner mais, se rendant compte de la chance qu’elle avait d’être toujours vivante, Lambert lutta pour ne pas tomber dans les vapes et courir se mettre à l’abri.
C’est Alix qui en trouva un en première, dans un enfoncement au bas de la montagne. Une petite ouverture d’origine naturelle menait à une grotte cachée par des tonnes de roche au dessus. Ce n’était pas l’idéal pour les bombardements mais ça ferait l’affaire le temps de s’organiser et de reprendre ces esprits…



[Comme d'hab, une semaine pour rep.]
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MessageSujet: Re: MJ dark by Jack   MJ dark by Jack No_new1020.12.10 18:36


Haletante, elle regardait le carnage du paysage qui s'offrait à ses yeux et tentait de repérer Davis parmi toute cette poussière. Était il sain et sauf ? Était il blessé... Ou même pire ?

Alix avait eu peur que la tour ne s'effondre sous l'onde de choc qu'avait provoqué l'explosion. Mais celle-ci avait tenu bon. Elle n'aurait pourtant pas pariée là dessus de prime abord mais en y regardant de plus près, cette dernière était plutôt de fabrication solide. Le genre de fabrication qui dure dans le temps malgré une apparence des plus minables. Elle comparerait presque cette tour aux menhirs. Alix associait toujours ces pierres assemblées comme un acte magique. En les regardant, elle s'était toujours demandée comment, au fil du temps, ils n'étaient pas tombés.... Et pourtant, ils tenaient bon et avait traversés siècles après siècles dans un équilibre instable avec parfait, un menhir enjambant deux autres. Finalement, la jeune blondinette, après avoir passé des heures et des heures à les observer avait bien du se rendre à l'évidence qu'il n'y avait aucune magie là dessous et que les menhirs tenaient de part leur construction qui n'était peut-être pas si instable que cela. Enfin, c'est ce qu'elle avait cru, mais Alix n'était pas le genre d'être vivant sensible à la magie. Il y en avait, des peuples, qui y étaient sensibles, mais le sien n'en faisant pas partie. Ses grandes ressemblances physiologiques avec les humains la poussaient à se demander si elle n'était pas l'une de leur parente éloignée. Et si ses gênes avaient légèrement mutées, lui permettant d'avoir une vue bien meilleure que la moyenne... Oh oui, bien meilleure qu'eux, leurs différences s'arrêtaient là. Alix en venait à se demander si son peuple n'était pas une souche de l'espèce humaine qui aurait été emmenée sur une autre planète, histoire que les Grands Maitres étudient leur comportement dans un univers au début inconnu. Mais cela remonterait maintenant à des dizaines de milliers d'années. Néanmoins, c'était bien possible mais les Tauris avaient dû eux-mêmes se poser la question. Il ne restait à Alix qu'à se renseigner là dessus auprès d'eux. Ne faisant pas partie des informations classées secret défense, elle devrait y avoir accès et cette petite excursion allait l'occuper en attendant qu'elle prenne sa décision concernant sa suite au sein des équipes SG... Et donc sur son avenir avec Davis. Alix soupira, reprit ses esprits et s'occupa de ce qu'elle avait sous les yeux. Elle aurait tellement voulu être ailleurs qu'ici. Elle aurait tellement voulu que cette explosion soit due à de la magie qu'elle en restait clouée sur place de dépit. Comment avait il pu faire ça ? Comment avait il peu seulement lancer une bombe, même petite, de C4 alors que toutes les maisons étaient ici fabriquées en bois ? Ne s'était il pas donc rendu compte que le bois brûlait sous l'effet des flammes ? Lorsque les flammes venaient à lécher le bois, celui-ci ne survivait pas. Alix voulait bien croire que dans leur société avancée le peuple Tauris ne devait plus construire beaucoup de maisons à partir d'un matériaux aussi noble que le bois, mais tout de même, elle ne l'aurait pas cru si stupide. Plus qu'elle, même si jamais il ne le reconnaîtrait. Après tout, c'est bien connu, un homme n'est jamais plus stupide qu'une femme et d'autant plus si celui-ci est un soldat. Non ? Ce n'est pas une sorte de précepte connu ? Et pourtant...
Alix savait. Elle savait parfaitement qui avait fait exploser le C4 même si elle n'avait rien vue de la scène. Ce n'était pas qu'elle avait été trop loin pour voir. Avant qu'il n'y ait eue toute cette poussière résultante de l'explosion, elle voyait très bien la scène devant elle même si elle se trouvait sur la tour de garde à l'autre bout du champ de bataille. Si elle en avait eu l'occasion, elle aurait tiré de nouveau, transperçant encore la tête de l'un de leur ennemi par une bête flèche en bois à la pointe d'acier. Mais avec l'explosion, elle n'en avait pas eu l'occasion et toute cette poussière l'empêchait de juger des dégâts provoqués. Mais pourquoi avait il fait ça.... Alix en voulait à Fett. Il était le seul à avoir pu balancer un pain de C4 de cette façon, alors que ses hommes étaient encore dans la bataille. Après tout, n'était ce pas lui qui avait déjà usé du C4 lors de leur dernière mission commune. Même si elle n'avait été qu'illusoire, cette mission avait permis à tous les membres de faire ressortir leurs mauvais côtés. Ceux qu'ils tentaient tous de cacher derrière leur innombrables bonnes actions. Tous sauf lui qui semblait avoir une relation privilégiée avec le C4. Ils étaient mariés ensemble ou quoi ? C'était à croire. Alix voyait, comme une mère, cette relation d'un mauvais oeil. Surtout lorsqu'elle imaginait les dégâts que l'explosion avait pu provoqué. Cette fumée noire et malodorante ne lui rappelait que des mauvais souvenirs. L'odorat d'Alix n'était pas plus développé que celui des Tauris mais elle sentait la mort et la chair calcinée à travers les relent de bois brûlé et de gaz toxiques. L'air ambiant était saturé de mauvaise odeur mais parmi toute celle qui explosait, il n'y avait que celle de la mort qui la dérangeait. Celle de la chair qui brûlait lentement sous le feu incandescent et l'odeur de la peur par dessus tout. Elle ne comprenait pas pourquoi Fett avait usé d'une technologie si avancée contre un peuple si primitif que celui-ci. Un peuple qui lui ressemblait tellement. En réalité, elle savait... Ce peuple était à l'exact opposé de tout ce que Fett avait connu. Rien d'étonnant à ce qu'il n'ait aucun scrupule à balancer une bombe dans le tas. Ce peuple n'avait aucune valeur à ses yeux. La vie de toutes ces personnes n'en avait pas plus. Et même la vie de ses hommes n'en avait pas pour lui. Ils étaient encore là-bas... Wells, Lambert et Davis. Fett ne connaissait pas très bien les deux jeunes femmes, Alix pouvait l'admettre même si elle ne comprenait toujours son geste. Mais envers Davis, qui était son ami de longue date, elle trouvait son geste absolument atroce. Si Alix s'était trouvé seule harcelée par tous ces ennemis, elle ne se serait pas étonnée que Fett balance une bombe. Mais avec les deux jeune femmes dans la balance, elle y aurait moins cru... Mais avec Davis, ce geste lui avait semblé impossible. Et pourtant, il n'avait pas hésité et peut-être était elle la seule survivante de l'expédition. Elle ne le supporterait pas et n'y croyait pas. Elle ne voulait pas y croire.
Le brouillard de fumée se leva doucement devant les assauts des vents des montagnes. Ce furent les cris qui sortirent Alix de sa tourmente personnelle. Des cris atroces qui ne faisaient qu'accentuer davantage l'atmosphère saturée de souffrance. Elle entendait les complaintes des femmes éperdues de chagrin qui pleuraient leurs maris décédés soit au combat soit lors de l'explosion. Elle était témoin aussi des râles des blessés dont certains avaient perdu des membres, tenant leur moignon ensanglanté. Maintenant que la fumée se levait, elle voyait aussi de ses yeux vus, ce qu'elle n'avait fait que soupçonner jusqu'alors. Elle en souhaitait presque être aveugle plutôt que de voir ce spectacle sanglant. Des corps mutilés, des maisons brûlés, des habitants brûlés eux aussi. Les jointures des mains d'Alix devinrent blanches sous la pression qu'elle exerçait sur le bois brut de la tour de garde. Ses ongles s'enfoncèrent même dans le bois. Elle voulait les aider. Aider le peuple tout entier. Elle souhaitait que tout redevienne comme avant mais aussi aider les blesser pour qu'il y ait le moins de morts possible. Elle voulait éteindre les flammes qui rongeaient les maisons de ces pauvre habitants innocents. Ils n'étaient pas responsable de leur sort. Alix ne voyait toujours pas clairement le champ de bataille mais elle pleurait d'avance. Officiellement, ses yeux la brûlaient. Officieusement, elle souffrait atrocement pour eux. Pour le peuple, les femmes, les enfants et les hommes, simples fermiers ou soldats. Eux non plus n'y étaient pour rien. Ils n'avaient jamais demandés à attaquer les Tauris et ne l'avaient que par des ordres. Des ordres venant d'un enfant roi. Alix le maudissait même si elle n'avait aucun pouvoirs magiques capables d'influencer sur la vie de cette enfant. Elle le haïssait littéralement lui ainsi que tous ceux qui étaient responsable de ce massacre. Mais elle ne pouvait pas le tuer pour autant. Alix n'était pas une assassin d'enfant. Un assassin oui, mais pas les enfants. Elle aimait bien les enfants, ils représentaient la pureté et leur innocence la touchait. Même leur roi n'était ni pur, ni innocent, elle ne pouvait se résoudre à écourter sa vie même de quelques années. Elle ne pouvait même pas lever la main sur lui. Ne pouvait l'imaginer sans en ressentir des nausées. Mais elle était plus malade encore de ne pouvoir aider ce peuple et de laisser ses habitants à l'agonie. Sa pauvre condition humain l'empêchait de les aider. Elle ne pouvait strictement rien faire.... A moins que ?!!

Davis... Elle ne pouvait pas laisser les Tauris dans cette tuerie et ne pouvait pas non plus non plus laisser le peuple souffrir davantage par leur faute. Car ça pouvait être pire. Alix dévala l'escalier à toute vitesse, loupa une marche et sauta par dessus les dernières plutôt que de s'écraser par terre. Elle devait faire quelque chose pour les aider tous, le peuple ainsi que les Tauris. Elle sécha ses larmes et empoigna fermement la manivelle permettant d'actionner l'ouverture de la porte. La porte était lourde, Alix eut toutes les difficultés du monde à l'ouvrir. Cette manivelle n'était pas adaptée à la force féminine mais à force de persévérance, elle en vint finalement à bout. La porte s'ouvrit, doucement, en grinçant sur ses gonds. Alix n'avait plus beaucoup de force. Des perles de sueurs prenaient doucement naissance au creux de son cou pour descendre doucement dans son dos et sur sa poitrine, tachant légèrement le tissu des vêtements qu'elle portait. Au moins, avec toute cette agitation, elle n'avait jamais eu le temps d'avoir froid malgré son haut sans manche. Les muscles de ses bras et des jambes avaient été durement sollicités, des crampes n'allaient pas tarder à se faire sentir. Elle allait s’en accommoder et agir en conséquence mais pour le moment, ça priorité n’était pas là. Elle avait besoin de le voir, de savoir ce qui lui était arrivé. A présent, Alix en était certaine, elle l’aimait, tout autant que lui l’aimait. Elle ne doutait plus, elle n’en avait plus besoin, elle savait ce qu’il lui fallait. Lui, juste lui. Ou qu’il soit, qui qu’il soit, loin ou proche, bon ou malsain, elle ne voulait que lui. Pour cela, elle devait le retrouver et s’assurer de sa bonne santé. Elle ne le laisserait pas seul ici. Ne l’abandonnerait pas derrière elle. Elle se mit à courir comme une marathonienne, droit devant elle, sans regarder le massacre. Elle restait concentrée sur son but : le retrouver. Elle avait tellement de choses à lui dire. C’est étrange ce sentiment. L’envie de dire tellement de choses à une personne alors qu’il est trop tard pour le faire. C’était toujours dans ce genre de cas que l’on se rendait compte de l’importance des personnes autour de nous. Alix espérait juste que Davis serait toujours à ses côtés et qu’il n’était pas trop tard. Elle en ferait un massacre. Sa compassion pour ces habitants allaient fondre comme neige au soleil. Mais par-dessus tout, elle tuerait Fett, responsable direct de la mort de son bien-aimé. Alix courait si vite que l’air entrant et sortant de ses poumons ne suivait pas le rythme. Elle avait mal aux côtes. Elle ne vit qu’à peine le cavalier qui passa non loin d’elle. Trop concentrée sur son objectif, elle ne remarqua pas qu’il portait une missive des plus dangereuses pour eux. Elle ne pouvait le deviner non plus. Après encore quelques bonnes minutes de courses effrénées, Alix reconnut la voix de Fett. Elle ne distingua pas clairement ce qu’il disait. Il demandait juste de l’aide. Ce qui incluait qu’au moins un autre membre de l’équipe était encore en vie. Alix se souvint que Fett avait été blessé par une flèche qui eut la bonne idée de se planter en pleine cuisse. Après un virage, elle les vit tous. Elle freina tant que bien mal, s’arrêtant dans une glissade non contrôlée et plutôt chaotique. Alix poussa un profond soupir en les voyant marcher sur leur deux pattes…. Enfin presque. Fett boitait et perdait du sang. Wells et Lambert semblaient aller bien mais, en apparence seulement. Elles étaient encombrées de la plupart des armes Tauris. Les siennes étaient au abonné absent. En quittant la tour, Alix avait emporté l’arc et les flèches qu’elle avait légèrement emprunté sans autorisation. Au début, elle comptait les rendre… Mais finalement ce ne serait pas le cas. Il fallait qu’elle se protège. Alix était triste pourtant. Elle avait fabriqué son arc selon les coutumes de son peuple, elle s’y était beaucoup attachée. Cette peine ne dura quelques dixièmes de seconde, juste le temps de voir l’état dans lequel se trouvait Davis. Inconscient, porté par Fett. Alix se précipita, laissa tomber arc et flèches. Elle s’approcha de Davis et se remit à respirer avec difficulté. La peur lui avait noué les poumons. Il était vivant et respirait régulièrement. Il fallait qu’ils sortent tous d’ici. Maintenant que la porte principale était ouverte, ils pouvaient partir de cet enfer. N’ayant pas ses armes, Alix récupéra l’arc qu’elle avait jeté à terre puis les flèches et enfin une épée d’empreint. Elle passa un bras sous celui de Davis afin d’aider Fett. Il était blessé et elle n’avait plus confiance en lui. Ainsi harnachée, l’équipe gagna la porte non sans difficulté.

Le début de leur fuite fut une horreur. Leur progression n’était pas facile et le poids de Davis pesait lourd sur les épaules de la jeune blonde. Malgré tout, ils avancèrent vite ayant comme seul objectif de fuir le plus vite et le plus loin possible. Si seulement la porte des Étoiles n’était pas aussi éloignée du village, ils seraient déjà en sécurité. Les ennuis commencèrent seulement. Les cors de chasse du village se firent entendre annonçant un désastre imminent. L’équipe redoubla d’efforts pour gagner la porte le plus rapidement possible lançant régulièrement des regards derrière eux. Aucun ennemi ne se fit voir. Même Alix n’en voyait aucun arriver derrière eux malgré son excellent capacité visuelle. La traversé du cours d’eau ne fut pas des plus aisés. Alix ne remarqua même pas l’absence de l’enfant qui s’y trouvait à leur entrée dans le village. Davis reprit conscience peu à peu. Alix le regarda avec plus d’inquiétude que jamais dans ses grands yeux bleus. Elle était tellement rassurée. Voyant qu’il se débrouillait pour marche seul, Alix déposa un baiser sur sa joue et le laissa se débrouiller progressivement. Elle ne voulait pas l’abandonner d’un coup pour le voir tomber ensuite. Rassurée, elle assura les arrières de l’équipe mais ne voyant toujours aucuns ennemis pour leur plus grand bonheur. C’était presque trop facile. La progression aurait du être plus rapide. L’état de fatigue général et la retombé du stress commençaient à faire leur effet. La progression était longue. Au bout de six heures, ils gagnèrent enfin la plaine. C’était presque trois de trop. Alix était septique, il n’y avait aucunes traces d’ennemis derrière eux. Ce n’était pas normal. A sa place à l’arrière, elle remarqua en dernier les ennemis qui se dressaient entre l’équipe et la porte des Étoiles. Une cinquantaine de Jaffas. Alix fut momentanément paralysée, laissant place à sa phobie initiale : Les Jaffas. Cette légère panique ne dura pas. Désormais, sa plus grande peur n’était pas les Jaffas. Comme toute amoureuse, elle avait peur pour son compagnon. Suite aux ordres de Boba, elle se mit à terre sans rechigner. Contrairement à ce dernier, Alix n’avait pas besoin de jumelles pour voir d’aussi loin. Pourtant, elle ne parvenait pas à savoir qui gouvernait ces Jaffas. Ils étaient trop loin. Ce vortex ouvert ne lui disait rien qui vaille. Un mauvais pressentiment lui parcourut l’échine. Alix remarqua le cavalier qui lui était passé à côté quand elle courait vers les Tauris. Si elle avait su, elle lui aurait planté une flèche entre les deux yeux. Deux chasseurs passèrent au dessus de leur tête…. Ils étaient dans une merde noire. Alix eut l’illusion, comme les autres elle le pensait, que leur présence ne fut pas remarquée. Espoir bien vain et vite étouffé en remarquant que les chasseurs revenaient vers eux leurs lances prêtent à tirer. Ce qu’elles firent. Tous partirent en courant vers les montagnes. Elles semblaient à même de les protéger contre leur agresseur. Une première salve de tir s’abattit sur eux. Alix regarda derrière elle, personne n’était blessée. Elle se remit à courir de plus belle jusqu’à atteindre le pied de la montagne. Alix commençait à s’attaquer au chemin serpentant à travers les montagnes lorsqu’elle se rappela les cors de chasse du village. Mauvaise idée, elle s’arrêta et regarda tout autour d’elle. Elle était la première donc la plus à même de trouver une cachette pour tous. Le deuxième assaut était une épée de Damoclès au dessus de leur tête. C’est alors qu’à droite, au pied de la montagne, elle remarqua une caverne naturelle suffisamment bien cachée pour passer inaperçue auprès d’yeux non entraînés. L’entrée n’était pas facilement accessible. Heureusement qu’aucun membre de l’équipe souffrait de surpoids. Alix passa la tête par l’ouverture. Il y faisait noir mais elle y voyait presque comme en plein jour. Les pupilles rétractées, elle possédait de véritable œil de chat. Il y avait suffisamment de place pour qu’ils tiennent tous dedans assez confortablement. Tout du moins, il faudrait s’en contenter.
Alix fit signe au reste de l’équipe qui arrivait, leur indiqua la grotte. Tandis qu’ils y pénétraient tous, elle rassembla des branches et branchages. Maintenant qu’ils étaient tous dans la grotte, elle y entra elle aussi, les pieds en avant et cacha du mieux possible l’entrée avec les branches et branchages. La grotte était invisible à qui n’était pas entraîné à la traque. Ils étaient en sécurité pendant un moment. Mais la grotte n’allait pas résister longtemps au assaut des chasseur. Elle vérifia encore une fois l’entrée, conclus qu’elle était suffisamment cachée et rejoignit les autres. Elle s’installa à côté de Davis, vérifia son état et écouta la stratégie qui allait se mettre en place. Alix en voulait à mort à Boba. L'envie de lui coller une bonne droite la démangeait mais elle savait aussi que c'était en partie sa faute si la situation était aussi instable et dangereuse. Mais ce n'était pas elle qui avait lancé une bombe au C4 dans un village hautement inflammable contre une population incapable de se défendre contre ce type de technologie. Cela, elle ne l'oublia pas, elle ne lui pardonnera pas d'avoir mis en danger aussi directement la vie de Davis et des deux autres jeune femmes. Néanmoins, elle ne pouvais pas le laisser avec une flèche dans la cuisse. Il risquait le tétanos. Alix doutait beaucoup que Fett désire mourir d'asphyxie. Elle s'adressa à Davis pour qu'il traduise ses paroles à Wells, le médecin du groupe :

De verwonding van Fett gaat s' verpesten, moet men de pijl wegnemen. Ik kan t' helpen, j' heb l' ervan; gewoonte.
( La blessure de Fett va s'infecter, il faut enlever la flèche. Je peux t'aider, j'en ai l'habitude. )

Alix n'avait pas voulu faire l'effort de parler leur langue, non à cause de Wells mais à cause de Fett. Entendre son nom dans une conversation sans en comprendre le sens allait surement l'inquiéter un peu et ça ne lui ferait aucun mal... Oui, décidément, elle lui en voulait énormément. Elle le regarda et jeta un regard à sa blessure pour lui montrer qu'elle n'était pas en train de l'insulter. Elle voulait l'aider... momentément mais pour cela, elle avait besoin de l'aide de Wells. Alix reporta son attention sur Davis, elle s'inquiétait pour lui.

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