Des comptes à rendre...[PV Evans]

Sujet: Des comptes à rendre...[PV Evans] 21.10.10 13:09

Rodolph sortie de chez lui. Comme tous les jours, son chauffeur était à l'heure. Il lui ouvrit la porte et l'agent entra dans la voiture. Il avait l'impression de ce sentir important, après tous, il l'était peut être. La voiture prit la direction du Pentagone. C'était bien rare pour Layer d'aller en ce lieu. Il était généralement en voyage entre le SGC et les bureaux du CIS.

Aujourd'hui, bien que loin de Cheyenne Mountain en distance, il ne s'en trouvera mentalement pas loin. En effet, il doit recevoir Evans Dablord, membre du Dédale afin de l'interroger sur la simulation qui c'est produite ressemant. Le lieu du rendez vous était un peu insolite pour un simple membre et non un haut gradé, surtout que les bureaux du CIS à Washington était fait pour sa, mais Layer avait voulu être malin. Il savait que Dablord avait un emploi du temps charger et qu'il n'était que très peu sur Terre. Pourtant, il ne pouvait le laisser s'en sortir comme sa et avait donc arranger un rendez vous au Pentagone...son futur interlocuteur, se doutant de rien. Un genre de plan, qui ne se passe jamais bien et que Layer aime pourtant.

Le chauffeur arrêta la voiture prêt de l'entrée et alla ouvrir la porte à l'agent. Celui-ci en sortie avec sa petite mallette, tel un agent de secret. Dans ce rôle, il se sentait à l'aise bien qu'il n'était pas fait pour sa. Rodolph entra dans le pentagone. Il y avait des militaires partout et très peu de civil, mise à part des hommes politiques. Il avança vers la secrétaire et lui dît :

Bonjour. Notre petit plan est toujours en place ?

La jeune femme qui fessait l'accueil lui dît que oui et lui indiqua un bureau. Aussitôt l'agent se dépêcha de le rejoindre. Il se perdit en route mais retrouva rapidement son chemin. Il entra dans le bureau et il pouvait voir qu'il ne valait pas le sien. C'était une pièce assez petite et simple, avec une table en guise de bureau et deux chaises, chacune l'une et l'autre de la table. Layer souffla, mais c'était déjà mieux que rien. Il s'installa après avoir refermer la porte et posa son bagage sur la table. Il entra le code et l'ouvrit. Il en sortie le dossier portant le nom «Evans Dablord». Il le posa sur la table ainsi qu'un stylo. Il ouvrit le dossier et à ce moment là, on frappa à la porte. Surement Dablord se dît-il, un peu dessus de ne pas avoir été prévu par interphone et téléphone comme c'est le cas dans ses locaux habituelles. En regardant la pièce, il se dît que c'était logique, il n'y avait aucun équipement ici.

D'une voix assez grave il dît :

Entrez.

La porte s'ouvrit légèrement et il ne s'était pas tromper, c'était bien Dablord. Layer put assister à la décomposition du visage de son invité, qui s'attendait à voir un homme en uniforme. L'agent du CIS se leva et dît :

Surprise ! C'est réussit avouer !

Layer prenait cela à la rigolade et tendit la main et ajouta :

C'était le seul moyen de vous faire venir à moi. Ne m'en veuillez pas.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Plus ou moins confortablement assis à l’arrière d’un taxi, Evans essayait de remettre ses idées au clair afin de pouvoir correctement affronter les gradés du Pentagone… une nouvelle fois. Son but était clair : « assurer », comme le lui avait conseillé un collègue du Dédale. Le docteur Dablord était ainsi à Washington depuis seulement une journée, mais déjà pressé de retourner en zone 51 pour embarquer à bord du vaisseau spatial terrien pour le prochain voyage interstellaire - et le plus tôt serait le mieux. La veille avait en effet été fixé un premier rendez-vous au même endroit, qui n’avait finalement été que le commencement de la destruction totale et systématique de la carrière du militaire. Il fallait l’avouer, ses dernières missions n’avaient pas été de grands succès, mais il n’en était pour autant pas la cause. Cela avait donc été une très longue, riche, et fatigante journée, avec laquelle Evans espérait bien mettre rapidement de la distance - l’autre bout de la galaxie devrait suffire, non ?

Ainsi, après une nuit passée dans un hôtel de la capitale, le docteur Dablord devait à nouveau se rendre au Pentagone. Le sujet officiel : la simulation d’attaque des Réplicateurs sur leur seul DSC-304 disponible, à bord de leur seul DSC-304 disponible. Evidemment, il était hors de question de faire mauvaise impression devant celui qui devait mener cet entretien ; c’est pourquoi le médecin avait une fois de plus revêtu un costume, chose plutôt rare à force de travailler au milieu du vide spatial. Sa tenue civile - puisqu’il portait l’uniforme déjà suffisamment le reste de l’année - se composait donc d’un pantalon et d’une veste crèmes, d’une chemise blanche, et d’une cravate rayée. De plus, à ses pieds figurait une mallette contenant tout ce qui pourrait bien l’aider à se défendre, avec notamment son curriculum et son diplôme de médecine, qui pourraient peut-être être utiles s’il commençait à perdre toute crédibilité.

Cette mallette fut justement ce qui fut le premier à mettre le nez en-dehors du taxi lorsque celui-ci déposa son client sur le parking du Pentagone. L’homme referma alors la portière du véhicule et se lança dans une course contre-la-montre face à 28 kilomètres de couloirs. La bonne nouvelle était que justement, Evans était déjà venu là la veille, mais étant donné le labyrinthe auquel il avait été confronté à ce moment - le Dédale était loin d’être un dédale à côté -, il craignait évidemment de manquer LA porte à ouvrir.

Quand enfin le médecin fut devant le bureau vers lequel on l’avait envoyé, il inspira une grande bouffée d’air climatisé et ouvrit la porte. Néanmoins, ce qu’il ne soupçonnait pas, c’est qu’il retrouverait justement à cet endroit l’agent du CIS qui passait 365 jours par an au SGC à s’empiffrer d’erreurs minimes des dossiers des militaires, largement bien assis dans un fauteuil en cuir. L’évidence était là : sa présence ne signalait rien de bon, au contraire. Serrant cependant la main à l’agent Layer, comme si de rien n’était, Evans fit bonne figure et s’enquit poliment de l’absence de son interlocuteur préféré - préféré depuis environ dix secondes.

- Le major Powers a-t-il donc été kidnappé ? Ou bien métamorphosé, bien que le ventre lui aille bien peu, je dois dire… Peut-être aurait-il dû être transformé en citrouille ; sa situation aurait sans doute été préférable.

Souriant à pleines dents, il jeta un coup d’œil derrière lui avant de se résilier au fait qu’il n’échapperait sans doute pas au problème de la Commission. Le mieux était donc d’affronter le problème dès maintenant, sachant qu’au pire Evans trouverait bien une façon relativement propre de se débarrasser de Layer sans un cri.
Prenant aussitôt place d’un côté de la table, sa mallette à sa droite, le docteur Dablord déboutonna sa veste et entama ce qui ressemblait fort, vu la disposition de la pièce, à un interrogatoire.

- Très bien. Je sais qui vous êtes, vous savez qui je suis… Allons droit au but : que me veut donc la Commission ? Soyez bref et efficace ; je dois être parti d’ici avant la fin de la journée, et si ça traîne en longueur je n’attendrai pas que vous ayez fini pour partir.

Il était vrai que la CIS avait pour mission de superviser toutes les actions du SGC, et Evans ne travaillant pas directement pour le Programme Porte des Etoiles, la Commission n’avait absolument aucune autorité sur lui. Il était donc assis à cette table de son plein gré, et était fermement décidé à le rester ; toute irritation risquerait ainsi fortement de le faire partir.

Arrivé au SGC : 20/06/2009

La surprise que Layer avait réservé à Dablord avait complètement fonctionner et l'agent n'en était que plus heureux. Evans n'était pas le dernier venu sur Terre et avait donc comprit pourquoi il était la : la simulation ! Décidément, sa a été un sacrée fiasco et sa fait encore parler pendant un petit moment. Chose qui montre l'importance des interrogatoires de Layer.

Si vous collaborez, cela ne durera pas très longtemps, vous en avez ma parle.

Mettre en confiance l'autre, une tactique que préférer l'agent. D'ailleurs, n'est ce pas la seule technique qu'a utilisé Rodolph depuis sa naissance ? Certes, mais en n'a t-il une autre ? Telle est la question.

J'aurais aimer vous diffusez des passages de la simulation vue à travers vous, mais malheureusement cette pièce n'est équiper en rien. Mais je suis sur, que vous vous souvenez de tous !

La simulation ne datait en effet, d'y n'y a pas non plus très longtemps. Alors que l'agent du CIS plongeait ses yeux dans les papiers qu'il avait sous son nez, il essaya de formuler au mieux, dans sa tête, les questions qu'il allait poser. Avec une homme de la trempe d'Evans Dablord, rien ne doit être laisser au hasard et lui, mieux que qui d'autre, surtout.

Si je tiens à vous rencontrez, c'est que durant cette simulation, mais également depuis votre retour du site alpha, vous avez eût un comportement qui n'est pas digne d'un militaire.

Mettant une petite pause, Layer avait étudier les moindres moment de la vie de son interlocuteur pour ne rien laisser au hasard.

Vous devez comprendre qu'il y a une hiérarchie militaire et qu'il faut la respecter. Que vont pensez les peuples que nous rencontrons ? Vous êtes comme nos ambassadeurs, ne l'oubliez pas !

Ces dernières phrases rappelèrent quelques souvenirs à Layer. En effet, il avait dît à peu prêt la même chose à Matt Eversman, mais ce n'est pas pour rien, c'est la strict vérité !

Avant que cela ne commence vraiment, des choses à dire ?

Sujet: Re: Des comptes à rendre...[PV Evans] 25.10.10 1:55

La collaboration, voilà ce qui était le maître mot des hommes tels que l’agent Layer. Ainsi on demandait encore une fois au médecin d’abandonner tous ses principes pour se plier aux dures règles fixées arbitrairement, consistant simplement à baisser son pantalon et à dénoncer tous ceux qu’il connaissait… Eh bien soit. Layer voulait des réponses ; Evans allait lui en donner, et de gré. Si on croyait bien le connaître, le jeune homme allait leur prouver qu’ils avaient tort. Eh oui, certaines choses avaient changé, et la simulation opérée à bord du Dédale en était directement responsable.

Quant on regretta l’absence de matériel dans le bureau, le docteur Dablord ne put s’empêcher de sourire. Non pas qu’il était content d’échapper à la rediffusion des images de synthèse générées par le simulateur – tout le monde connaissait déjà bien assez le dossier de toute façon –, mais il se plaisait à observer le dénuement de la CIS lorsqu’elle devait s’adapter aux hommes qu’elle pourchassait, et non l’inverse. Layer ne semblait pas en être plus perturbé que cela, mais sa réputation de parfait bureaucrate le précédait largement, et il était évident qu’il regrettait profondément de ne pas avoir sous la main de quoi, d’après lui, faire plier ses clients. Toutefois, qu’on pût revoir ces vidéos ou non – quoique Layer aurait parfaitement pu emprunter un ordinateur portable dans une salle voisine –, Evans s’en fichait éperdument : il était à présent dans une optique de calme constant, afin d’éviter à l’avenir tout incident similaire. Ainsi, qu’on lui mît ses erreurs à cinq centimètres du visage ne devrait pas le déranger plus que cela.

Son intro terminée, sûrement seulement pour mettre Evans dans de bonnes conditions, Layer entra dans le vif du sujet. Comme le soupçonnait le médecin, on voulait sa tête. D’une part ce n’était pas une grande nouvelle, mais d’autre part il ne fut pas le moins du monde perturbé par cela : après tout, son rendez-vous initial avait justement pour objectif de le casser par tous les moyens. Quelle différence que ce fût par un agent de la Commission plutôt que par un militaire ? C’en était même rassurant : il serait beaucoup plus facile de se défendre face à un homme qui ne connaissait absolument rien à la réalité du terrain. La mauvaise nouvelle, dans tout ça, c’était que bureaucrate comme il était, Layer était sûrement du genre à éplucher chaque dossier en détails, bien plus profondément que les gradés du Pentagone, et cette crainte se confirma dès la mention du site Alpha ; cela faisait bien longtemps qu’on ne lui avait pas parlé de cette affectation.

- Ah, tiens, vous vous considérez encore ceci comme une introduction ? répondit délicatement le toubib lorsqu’on l’autorisa à parler. Donc eh bien non, pour satisfaire votre curiosité, je n’ai pas grand-chose à dire, si ce n’est que vous avez parfaitement raison : mon comportement n’est et n’a jamais été digne d’un militaire.

L’autodestruction, une méthode suicidaire ? C’était un point de vue, mais pas celui d’Evans : à présent il n’avait plus rien à perdre, pour la simple et bonne raison qu’il n’avait plus aucun souci à se faire quant à son poste. Il pouvait être viré ou passer en cour martiale ; il y aurait toujours pour lui une solution.

- Mais voyez-vous, ça fait, euh… – combien, déjà ? – 7 ans que je travaille pour l’Air Force, et je n’ai jamais vraiment respecté la hiérarchie. Alors oui, évidemment, il m’a fallu un moment pour m’adapter et pour m’imposer, et donc par la suite complètement déstructurer l’organisation interne, j’ai envie de dire, mais depuis mon retour du site Alpha – car je ne peux nier que le temps d’adaptation à l’autre bout de la galaxie est légèrement plus long, et que les événements imprévus qui se succèdent l’un après l’autre n’aident pas –, j’ai clairement réussi à remettre totalement en cause la hiérarchie militaire du SGC – et non du Dédale, bizarrement…

A ce moment, oui, on pouvait déjà considérer le médecin comme un homme mort. Après de tels aveux qui pouvaient permettre à n’importe qui de l’accuser de tout et n’importe quoi, sa carrière était officiellement fichue. Heureusement que la concession n’était qu’un moyen d’argumenter comme un autre…

- Mais ce que vous devez bien comprendre, monsieur Layer, reprit-il en se levant pour enlever sa veste et la poser sur le dossier de sa chaise, c’est que tout d’abord, pour ma défense – car il faut bien se défendre à un moment ou à un autre –, à la base je ne suis pas militaire mais médecin. Quelle différence me direz-vous ? Eh bien tout simplement mon investissement : j’ai voulu aller plus loin pour aider les gens, et c’est pour cela que je me suis engagé. Alors oui, bien sûr, depuis je suis devenu beaucoup plus égoïste et égocentrique que lorsque j’ai obtenu mon doctorat, mais… vous ne pouvez pas imaginer ce qu’est la vie sur une autre planète. J’ai passé un an, un an et demi, à travailler à l’infirmerie du site Alpha, et il m’est très souvent arrivé de participer à des missions de sauvetage – car comme vous avez dû le lire dans mon dossier, ma grande spécialité est les soins sous couverture –. Mais quand vous participez à de telles missions, vous êtes constamment sous tir ennemi. Vous ne respirez jamais normalement, car vous avez toujours peur d’être abattu, de voir l’un de vos amis mourir sous vos yeux, ou pire, d’être capturé. Et ça m’est effectivement arrivé – par des terriens, soi-dit en passant, souligna-t-il en s’arrêtant, l’index de la main gauche levé. Et quand vous ressortez de telles épreuves, certains diront que vous en ressortez plus fort et que vous pouvez être confrontés à n’importe quoi, mais non, ce n’est pas vrai, même pour quelqu’un qui passe son temps à voir des gens mourir. Alors oui, on pourrait tous prendre un an de repos après un mois de travail au SGC, mais c’est justement parce qu’on n’est pas invincibles qu’on peut faire ce job. On a des émotions, on est humain. C’est normal de déborder. Je suis peut-être mentalement instable, même sûrement, mais pour autant je fais mon travail, même si je pratique sans arrêt l’insubordination. Mes supérieurs vous diront que j’ai mis en péril une dizaine de missions depuis mon départ du site Alpha, mais je ne crois pas que parce qu’on a des supérieurs, il faille suivre leurs ordres à l’aveuglette, sans réfléchir. Iriez-vous vous jeter d’une falaise parce qu’on vous l’ordonne, monsieur Layer ?

Les mains appuyées sur le dossier de la chaise, Evans fixait son interlocuteur sans sourciller. Enfin, il reprit le cours de sa tirade en reprenant place face à l’agent Layer.

- Je suis sûr que vous comprenez mon point de vue, celui avant tout d’un civil, comme vous. Sans mes éternelles insubordinations, je ne crois pas que le colonel Turner serait sorti du Prométhée avant son explosion, ou que le général O’Neill et le major Davis seraient encore vivants depuis le sabotage de l’arme d’Heru’ur. Alors oui, parfaitement, mon comportement n’est pas digne d’un militaire, et je donne une très mauvaise image de la Terre aux populations que nous rencontrons, je l’assume parfaitement. Mais de toute façon, je ne suis plus affecté au SGC ! J’interviens en tant que soutien à bord du Dédale, quand il y a du grabuge en bas, pas pour venir serrer des mains et goûter les spécialités locales ! Suspendez-moi, virez-moi, faites-moi passer en cour martiale, je n’en ai rien à faire. La seule chose que je peux faire, c’est essayer à l’avenir de ne plus l’ouvrir en mission, tout simplement, mais je ne pourrai jamais vous promettre de respecter des ordres irrationnels.

Son discours fini, il constata qu’il manquait une petite conclusion à tout ceci :

- Voilà pour votre introduction.

La bonne nouvelle, dans tout cela, c’était qu’il était parfaitement resté dans son « optique de calme constant ».

Arrivé au SGC : 20/06/2009

Le duel, un jeu bien dangereux quand on ne maitrise pas et Rodolph en savait une chose, son début de carrière n'ayant pas été des plus favorable, mais à force de travail et d'acharnement, il est parvenu à devenir l'homme, qu'il ait aujourd'hui. Et sa, il en est fier. Visiblement, Evans Dablord était également maitre dans les duels, Layer en avait déjà entendu parler, mais il ne pensait pas à ce point. La partie allait donc être serré et il aimait sa. La joute verbale ne s'annoncer que terriblement merveilleuse.

Pour une introduction, la votre n'est pas mal non plus. Dit-il avec un petit sourire. Si tous était de compétition dans se monde, autant y ajouter une touche d'humour.

Des dossiers sur Dablord, Layer venait d'en parcourir tous un petit tas depuis deux jours et sur ce sujet, il aurait put vous plomber des centaines de dissertations avec des thèmes différentes. Autant dire que parler d'Evans Dablord était aussi complexe et long, que de parler de George Washington, bien que se dernier soit plus connu.

Vous devez comprendre Dablord, que vous avez beau être médecin, vous êtes avant tous militaire et vous devez en conséquent, vous s'en tenir au règlement et au règle d'éthique qui vont avec.

Oui, beaucoup de médecin-militaire ont reprocher dans le passé à Rodolph de les considéraient plus en tant que médecin que militaire, maintenant, il en avait retenu l'a leçon et ne lâcherait rien la dessus.

Être militaire, c'est être au service de son pays, d'un peuple. C'est donner jusqu'à sa vie pour protéger celle des autres, non pas penser uniquement à sa petite personne. Mettant un temps d'arrêt, Rodolph aurait aimer pouvoir se servir un café, mais visiblement, se ne sera pas possible en ses lieux et il n'était pas question une seule seconde pour l'agent du CIS, de laisser Evans seul, sans qu'il est un œil personnellement sur lui.

En vous, on a l'impression que votre bien, passe avant celui des autres, avant le sort de la planète.

Ce résumer n'était peut-être pas tous à fait exacte, mais Layer avait fait au plus simple. D'ailleurs, lui même n'aurait jamais pût être militaire, mais dans son métier, il essaye tant bien que mal d'être au service de sa nation. Oui, des hommes comme Layer était tous aussi important que des militaires, peut être même plus.

Vous avez certes de nombreuse qualité, mais elles sont visiblement mal exploiter.

L'agent prit conscience rapidement qu'il était en train de s'écarter du sujet, un mal qui ne faut jamais laisser. Sans laisser trop de temps à Dablord de répliquer à ses précédentes remarques, il dît :

Qu'est ce qui vous ait passer par la tête lors de votre confrontation avec le Sergent Eversman lors de la simulation ?

Sujet: Re: Des comptes à rendre...[PV Evans] 26.10.10 2:03

Visiblement, le temps que venait de consacrer le docteur Dablord à se justifier n’avait servi à rien : Layer reprenait encore les mêmes interminables arguments prétextant qu’Evans était avant tout militaire avant d’être médecin. Concrètement, oui, mais n’était-ce pas justement le contexte qui l’obligeait à agir ainsi ?… Quant aux règles d’éthique, il ne put s’empêcher de penser que l’agent se contredisait : elles étaient plutôt habituellement attribuées au personnel médical. En bref : encore un discours qui ne tenait pas debout, et que le médecin militaire aurait eu tôt fait de mettre en pièces si on lui avait laissé le temps d’en placer une. Mais bon, il fallait être fair-play ; chacun son tour.

Pourtant, à chaque instant une irrépressible envie de jeter le bonhomme par la fenêtre démangeait Evans, qui ne voyait dans ces palabres que des paroles du bureaucrate n’ayant aucune valeur en-dehors des cours de justice. D’ailleurs, l’homme du SGC avait précédemment clairement avoué son égoïsme ; quel intérêt de passer huit jours là-dessus ? Des qualités mal exploitées… et voilà qu’on revenait encore, et toujours d’ailleurs, à la confrontation qu’il avait eue avec Matt lors de la simulation… Ca ne finirait donc jamais ?

- Pardon ? lâcha-t-il autant pour la dénomination du Rangers que pour la question en elle-même.

Ainsi Eversman avait été promu sergent… Eh ben ! Pour quelqu’un qui était censé se faire clairement remonter les bretelles et passer deux semaines à récurer les toilettes du SGC, il était plutôt verni. Quand on pensait en plus que c’était précisément cette question de galons, entre autres choses, qui avait mis le feu aux poudres…

- Le caporal Eversman, répondit-il en prenant bien le temps d’insister sur son grade, m’a agressé. Vous avez vu les vidéos, il n’y a rien à ajouter là-dessus. Il est impulsif, et donc dangereux lorsqu’il s’énerve, et il était hors de question que je me fasse à nouveau tabasser pour un détail. Le plan initial était mauvais, et totalement irrationnel, et c’est peut-être justement cette erreur qui a entraîné la destruction du Dédale. Si j’ai tiré, c’était purement un accident. Eversman m’a surpris – et quand le vaisseau dans lequel on se trouve est infesté de Réplicateurs il y a de quoi être à cran –, et j’avais le doigt près de la gâchette. Du reste, la balle ne l’a qu’effleurer, et il serait moins imprudent cela ne serait jamais arrivé. Je connaissais le vaisseau, lui non, il n’a pas pris en compte mon avis ; il était logique que cela finisse comme ça. La preuve en est que dix minutes plus tard il a envoyé une grenade dans le couloir, et qu’on a failli tous être carbonisés !

Evans regrettait déjà d’accuser Matt alors qu’il n’était pas là pour se défendre lui-même, mais il n’avait pas le choix. D’ailleurs, c’était aussi de sa faute s’ils se retrouvaient dans cette situation.

- Toutefois, j’admets mes erreurs. Je n’aurais pas dû partir sans en avertir le lieutenant, comme je n’aurais pas dû ralentir la progression des Réplicateurs en bloquant les accès du vaisseau ou dû porter assistance à mademoiselle je-sais-plus-quoi. Mais si ça peut vous rassurer, je comptais m’entretenir avec Eversman pour m’excuser, mais vu que je passe mes journées à répondre à des interrogatoires, je n’en ai pas tellement eu le temps, voyez-vous.

Pour le coup, le médecin était honnête et avait véritablement l’intention de voir le caporal – ou plutôt le sergent – au SGC le jour où il aurait le temps d’aller y faire une petite escale. Le problème était que justement, le temps manquait, et au rythme où allaient les interrogatoires Evans ne le verrait pas avant le nouvel an.

- A présent parlez-moi de vous, agent Layer, si vous le voulez bien, contre-attaqua aussitôt le docteur Dablord en se souvenant de la brèche qu’il avait entre-aperçue. Il me semble, il y a moins de deux minutes, vous avoir entendu baser vos accusations sur des impressions, je me trompe ? Jusqu’à preuve du contraire, vos sentiments n’ont aucune valeur juridique, ce qui signifie que vous ne faites pas correctement votre travail… Et bien sûr, je fonde cette accusation sur des faits, moi. Qu’iront donc penser nos concitoyens le jour où ils apprendront l’existence du Programme Porte des Etoiles ? Vous êtes comme leurs ambassadeurs, ne l’oubliez pas…

Il avait quasiment repris les expressions de Layer mot pour mot, en les réutilisant bien sûr à son encontre. Si la CIS voulait sa tête, il faudrait baser ses accusations sur des arguments un peu plus solides que des impressions.

Arrivé au SGC : 20/06/2009

Visiblement, Layer avait peut être un peu sous estimer Evans Dablord et il était en train de le payer cher...Mais ce n'est pas pour autant, qu'il baisserait la tête. Non, Rodolph voulait se montrait fort, comme face à Eversman et tous les autres qu'il a vue passer devant lui depuis le début du SGC.

Vous parlez de moi ? Dît-il avec un petit sourire bien qu'hésitant. Nous ne somme pas ici pour remettre en cause mes compétences, mais les vôtres. Oui, Rodolph n'avait rien trouver de mieux pour se défendre et il sait qu'Evans ne s'en tiendra pas à sa, ainsi, il ajouta rapidement : Cependant, je suis prêt à me justifier.

Marquant une petite pause, son envie de café était toujours importante, mais il ne laisse rien paraitre depuis le début.

Je me base bien évidement sur des faits avant de faire mes suppositions, comme le fait tous avocats devant une cour de justice. Et Rodolph savait de quoi il parlait, il avait suivit quelques cours de droit dans sa jeunesse.

Ainsi, toutes mes accusations ou mes dires peuvent être appuyer, je ne suis pas complètement fou pour me présenter devant vous sans aucune preuve.

Raclant sa gorge doucement mais avec pas mal de bruit, il fini par dire :

Il serrait peut être temps, d'en revenir au sujet.

Replongeant ses yeux dans les dossiers qu'il avait, cette fois, il ne laisserait plus rien au hasard, non, on lui fessait une fois, mais pas deux.

Effectivement le Caporal Eversman à l'époque, vous a sauter dessus. Il n'aurait pas dû et pour son comportement lors de cette simulation et des derniers mois, il est également lui aussi passer devant moi et l'agent Rasmussen.

Un interrogatoire qui avait bien prit une drôle de tournure et dont Layer préférait complètement ignorait.

Mais vous n'aviez pas à tirer sur lui, même dans cette situation. Vous avez une bonne expérience tactique, mais cela ne justifie pas vos contradictions avec vos supérieurs. Lorsque vous serrez à la tête d'une équipe, accepterez vous qu'un de vos membres vos désobéisses et n'en fait qu'a sa tête devant toute votre équipe ? Quelle belle preuve d'autorité !

Finit-il par dire en levant les mains au ciel comme pour illustrer ses propos. Non, Evans était-il complètement fou ou bien il cachait quelque chose ? Layer se le demandait bien et aimerait avoir la clé du mystère.

La moindre erreur de jugement peut coûter cher, n'ajouter pas votre nom à la liste des membres du SGC mort en mission.

Avant de laisser la parole à Dablord à la suite de la monopolisation de celle-ci, il ajouta :

Ne pouvez vous pas rester dans les rangs et obéir ?

Sujet: Re: Des comptes à rendre...[PV Evans] 28.10.10 0:54

Layer feignait l’innocence ; c’était déplorable. La seule défense qu’il trouva fut de changer de sujet sans pour autant contredire le médecin, qui ne voyait dans ce geste qu’une démonstration de peur et de lâcheté. Il fit ensuite aussitôt machine à arrière pour, non pas défendre sa personne, mais ce qu’il avait fait, comme si c’était parfaitement normal. Cet agent était tellement habitué à mener les interrogatoires qu’il ne semblait pas du tout disposé à en subir un lui-même… Ca serait une tête à faire tomber, un jour.

On revint ensuite au sujet du « rendez-vous surprise » – il semblait pourtant à Evans qu’ils étaient toujours restés sur le même, mais bon. On parla même « d’époque », comme si l’affaire qui était au centre de cette histoire, la simulation à bord du Dédale, s’était déroulée il y a des années… Et on évoqua l’agent Rasmussen, même si le docteur Dablord n’y voyait aucun intérêt puisque ne savait absolument pas qui était encore ce guignol. Enfin, on tenta d’éclaircir l’avenir en envisageant la mort du médecin à cause d’un de ses actes d’insubordination… Jusqu’à présent, cela lui avait tout de même plutôt bien réussi.

- Rester dans les rangs ? Désolé, il m’est impossible de porter assistance à mes collègues en restant au garde-à-vous. Quant à obéir, j’y songerai le jour où les décisions qui sont prises seront sans danger. Mais bon, ne vous fatiguez pas, vous ne risquez pas de comprendre cela, agent Layer. Le danger est inconnu à la Commission, pour la bonne raison que les gens comme vous passent toute leur vie à interroger et éplucher la vie de gens comme moi.

Cette discussion commençait sérieusement à ennuyer le militaire, qui ne voyait pas à quoi pourrait bien servir ce temps perdu. On ne lui demandait des explications que parce que la procédure l’exigeait, mais on lui remettrait bien vite toutes ses erreurs sur le dos, et ces argumentations sans fin n’y changeraient rien. Alors à quoi bon rester assis ?

- Dites-vous bien que je vous écouterai, reprit-il en se levant, le jour où vous me jugerez d’après l’intégralité des faits, ce que vous n’aurez que si vous participez à une mission en tant qu’observateur. Ce jour-là, je reconsidèrerai peut-être vos demandes. En attendant excusez-moi, mais j’ai d’autres personnes à voir… plus importantes, je veux dire.

Sa veste enfilée sur le dos et sa mallette reprise en main, Evans était sur le pas de la porte lorsqu’il se rendit compte qu’il avait failli oublier quelque chose.

- Vous pouvez essayer de me virer, monsieur Layer, je n’en ai rien faire : malheureusement pour vous, je suis affecté au Dédale, sur lequel la CIS n’a aucune autorité. Vous pourrez bien jouer des pieds et des mains tant que vous le voudrez, mais je n’ai aucune obligation de vous écouter plus longtemps.

Avant même que l’homme eût le temps d’ouvrir la bouche pour répondre, le docteur Dablord avait refermé la porte du bureau et se dirigeait à grands pas vers son véritable rendez-vous. De toute façon il saurait bien assez tôt s’il était viré.

Arrivé au SGC : 20/06/2009

Dablord...il avait plus d'un tour dans son sac et Layer aussi. La où le militaire se trompe, c'est que le CIS a le pouvoir de l'empêcher de monté à bord du Dédale, mais pour le moment, les dirigeants du SGC le couvre, quand se ne sera plus le cas, Evans Dablord sera perdu. Il ne faut pas oublier, que le Caporal traverse lui aussi la porte des étoiles...qui est sous le contrôle du CIS. Une chose est sur, Dablord court à sa ruine de lui même et l'agent s'en mordait déjà les doigts. Ce n'était plus qu'une question de temps.

Alors qu'Evans venait de partir, Rodolph n'avait pas chercher à le retenir, non, il ne s'abaissera pas à sa. Avec l'agent Rasmussen, ils avaient déjà préparer un plan et rien ne pourrait l'arrêter. Layer rangea ses dossiers dans sa mallette et sortie du bureau. Dans le couloir, il passa devant une machine à café et ce fût la délivrance pour lui. Depuis le temps qu'il attendait de boire un café, il se jeta sur la machine et acheta un café. Il prit le gobelets et continua son chemin. Le café n'était pas d'un très bon gouts, mais il s'en contentera.

Lorsqu'il passa devant l'accueil, il remercia la secrétaire d'avoir jouer le jeu avec lui pour coincer Dablord et quitta finalement le pentagone.

Arrivé au SGC : 18/03/2006

Evans Dablord :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts 3/3

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits du MJ 3/3

Total : 9/10

Sujet: Re: Des comptes à rendre...[PV Evans]