[Intro Mission Traque. PV Jason, Paul Kaïger et Annabel]

Arrivé au SGC : 07/03/2006

[Petite introduction, sa ne sera pas long normalement vous inquiétez pas les autres Wink

]

Au dehors, le petit ruisseau non loin de la base était silencieux, le temps commençait à se dégrader mais un unique rayon de soleil trainait prêt de l'entrée de la base de Cheyenne Mountain, comme pour indiquer le chemin aux voyages perdus. Un voyage? Et quel voyage... La porte des étoiles, les planètes, l'univers. Des dizaines de militaires et civils avaient déjà tentés l'expérience. Pour certains, cela avait marché à la perfection, mais pour d'autres, le drame était arrivé plutôt que prévu. Le voyage à travers la porte n'est pas sans risques, en effet depuis plusieurs années une race extra-terrestre dévaste tout sur son passage en annexant les peuples les plus faibles à sa volonté : les Goa'ulds.
A cause d'eux, et de leurs serviteurs ; les Jaffas ; des dizaines de militaires et civils Terriens avaient déjà perdus la vie. Heureusement, d'autres avaient déjà survécus à des missions très dangereuses, et étaient revenus des plus noir périples que l'homme puisse imaginer... Au cœur de la base, l'un d'eux marchait tranquillement vers la salle d'examination.
Rien ne venait perturber le calme plat qui régnait au sein de l'infirmerie en cette heure du milieu de l'après midi. Un homme entra, marchant d'un pas léger, sifflotant l'un de ses airs préférés du moment. Lui pouvait dire qu'il avait vu la mort de prêt.. Il était revenu de loin le bougre. Inter-réalité, ce mot composé était venu s'ajouter aux voyages inter-planétaires grâce à la Porte des Étoiles.

S'installant sur un lit, il retira le haut de son T-shirt pour attendre un vaccin qui ne prendrait pas plus de quelques minutes. Sa peau noir et balafrée laissait démontrer qu'il avait affronté milles souffrances, souvenir d'un passé désormais effacé. Et pourtant...

Paul Kaïger regardait de loin la jolie infirmière arriver. Il avait déjà eut le bonheur de lui parler mais jamais d'aussi prêt. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, il se sentait un peu rougir... Peut-être l'avait-il connu de là ou il venait? En tout cas, il n'avait pas le bonheur de s'en souvenir. Malgré cela, son visage ne lui était pas inconnu, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait il la voyait plus clairement. Elle lui adressa quelques mots, mais le son interne que produisit la piqure qui venait de traverser la chaire couvrit ses paroles ; elle était sublime. Une fois le produit injecté, Paul voulut ouvrir la bouche pour parler, mais une voix féminine sur un lit voisin l'interrompit. Il tourna la tête pour voir d'où provenait cette voix mélodieuse : les cheveux blonds, un regard de braise, une halène à en faire tomber les pétales de rose, Annabel Spence était assise non loin du lit de Kaïger. Rallant sur un jeune infirmier à la chevelure blonde et soyeuse également, elle élevait sa voix à un niveau sonore bien au delà de la norme pour une personne normale ! Normal.. Ce mot elle l'avait oublié elle aussi. Ayant subit plus de souffrances qu'un simple homme ne peut en supporter, elle était revenue maintes et maintes fois d'entre les morts.
Deux personnalités assez similaires sur certains points, et pourtant si éloignés. Paul lui accorda un regard, qu'Annabel lui rendit férocement. Rabaissant sa manche, tournant son regard vers l'infirmière qui était déjà loin, le Capitaine Kaïger se sentait assez triste de ne pas avoir pût lui parler. Sautant du lit, il atterrit lourdement sur le sol, ses genoux fléchissant sous son poids de muscles combinés. Esquissant un léger sourire, il repartit comme il était venu. Approchant de la porte de sortie, il s'arrêta soudainement... Il venait d'entendre quelque chose. Quelque chose de plus prenant que la voix d'Annabel, ou que l'alarme de la base qui venait de se déclencher subitement annonçant une activation non programmée de la porte.
Retournant à son point de départ, il regarda d'abord derrière le lit, puis en dessous, ainsi qu'a d'autres endroits devant le regard interrogateur d'Annabel et de son interlocuteur qui venaient de remarquer ce comportement étrange. Parlant à Paul, la jeune femme n'obtint aucune réponse, juste le silence. De son côté, Paul réalisa qu'il avait peut-être imaginé ce bruit lointain, mais pourtant si familier. Regardant Annabel, il lui répondit gentillement, avant de réentendre le même bruit... Cette fois il en était sûr, il n'était pas fou. Sortant son arme de service, il la braqua dans une direction, puis dans une autre, et enfin il la vit.. La créature métallique, aussi appelée Réplicateur à travers la galaxie connue. Tirant quelques rafales, il abattit la créature rapidement.

Dans l'infirmerie, plusieurs personnes sursautèrent devant les bruits de tirs qui arrivèrent sans prévenir. Annabel se redressa, et essaya à nouveau de discuter avec Kaïger qui, il le sentait bien, commençait à avoir très chaud, et voyait assez trouble. Derrière lui, les deux gardes du couloir entrèrent dans l'infirmerie, arme toujours rangées, mais prêts à les sortir en cas de besoin.
Soudainement, Kaïger réalisa quelque chose...

Arrivé au SGC : 11/05/2007

Cela faisait quelques jours que Paul était revenu du site alpha et il en avait gardé quelques traces. L'homme avait du rester à l'infirmerie pour se faire soigner tandis que les autres repartaient combattre l'ennemi. Enfin, tout cela était derrière lui maintenant et le métis n'avait pu qu'une visite à faire et c'était à l'instant. C'était donc, tranquillement et avec une certaine décontraction qu'il se dirigea vers la salle de soin. Ah... Qu'est ce qu'il était heureux d'y aller pour la dernière fois et retourner au combat. Le Capitaine arriva dans l'infirmerie, il y avait des patients et des soignants. Mais Paul espérait juste voir l'infirmière avec laquelle il s'entendait bien. S'installant sur un lit, il retira le haut de son T-shirt pour attendre un vaccin qui ne prendrait pas plus de quelques minutes. Mais cela laissa paraître d'ancien blessure cicatrisé mais pourtant bien visible. Elles étaient les témoins de son passé dur qu'il avait connu dans une réalité autre que celle ci.

Paul Kaïger regardait de loin la jolie infirmière arriver. Il avait déjà eut le bonheur de lui parler mais jamais d'aussi prêt. Cela le rendait un peu nerveux. Certes c'était un bon soldat mais il n'était pas un très bon tchatteur. De plus, cette jeune femme le connaissait peut être mais lui en avait aucune idée. C'est vrai, il ne connait rien du Paul Kaïger de cette réalité. La seule chose qu'il savait, c'était qu'il était mort en mission. Enfin, le militaire était maintenant trop préoccupé par ses pensées qui était tournée vers la jeune infirmière. Elle lui adressa quelques mots, mais trop occupé à la regarder que Paul n'entendit rien. De toute façon, elle a du lui dire une phrase du genre « ça va piquer un peu ». Le produit fut injecté en un instant et le Capitaine vit une occasion pour parler un peu plus avec l'infirmière et peut être l'inviter à diner..

-Est ce...

Il ne pu terminer sa phrase car une voix féminine s'exprima plus fort que lui. Il tourna la tête pour voir d'où provenait cette voix mélodieuse mais pourtant si autoritaire. Les cheveux blonds, un regard de braise, une halène à en faire tomber les pétales de rose, Paul pu voir cette jeune femme assit non loin de lui. Elle semblait être mécontent d'un infirmier et elle le montra en élevant sa voix à un niveau sonore bien au delà de la norme pour une personne normale. Paul lui accorda un regard, que la jeune femme lui rendit avec une certaines méchanceté. Visiblement, elle semblait vivre une mauvaise journée. Enfin, il avait d'autre chat à fouetter que cette pisseuse de castratrice de première. Paul rebaissa sa manche et voulut finalement faire sa demande mais l'infirmière était déjà parti. Fait chier !! Certes le militaire était légèrement triste mais ce n'était pas la fin du monde, il aura d'autre occasion de revenir casser en cinq d'une mission et de se faire soigner. Un petit saut du lit pour montrer sa bonne humeur, il atterrit lourdement sur le sol, ses genoux fléchissant sous son poids de muscles combinés. Il fit malgré tout un petit sourire aux personnes présente sur place et repartit comme il était venue. Approchant de la porte de sortie, il s'arrêta soudainement... Ce bruit... Il le reconnaîtrait parmi des dizaines... Ce n'était pas possible... Pas ici...

Retournant à son point de départ, il vérifia partout, en dessous du lit, derrière le lit et même dans les placard. Cela ne pouvait être vrai et il devait en avoir la certitude. Il avait combattu durant des années ses créatures et il connaissait parfaitement le bruit que produisait leurs petites pattes métallique en contact du sol... Mais il ne trouva rien du tout. Cela soulagea donc le Capitaine. Il avait quitté sa réalité il y a peu de temps et donc, devait entendre des réplicateurs sans vraiment en avoir, juste son cerveau qui lui joue des tours. Tiens... la pisseuse lui avait parlé mais Paul était tellement concentré dans ses recherches qu'il ne l'avait absolument pas entendu, mais il lui répondit tout de même...

-Non ce n'est rien, j'ai juste...

Encore ce bruit de malheur... Cette fois il en était sûr, il n'était pas fou. Le Capitaine sortit son arme de service et se mit à chercher. Cette foutue créature était bel et bien ici et l'homme allait la trouver. Derrière l'armoire à médoc !! Non, mais le bruit était proche. En dessous du dernier lit !! Non plus. Toutefois, Paul savait qu'il était tout proche de cette foutue bestiole quand soudain... Elle était là, prêt du deuxième lui, le militaire pu voir ses pattes métallique et son corps en forme d'araignée. Ne perdant pas un instant, le Capitaine fit feu plusieurs fois pour finalement en venir à bout.

Dans l'infirmerie, c'était la cohue, cela devait être la première fois pour certains qu'ils voyaient un réplicateur. Mais le Capitaine se demandait comment il avait pu pénétrer dans la base sans se faire remarquer et pourquoi apparaître seulement maintenant. Il faisait chaud ici et sa vision commençait à se troubler. La blondasse tenta un dialogue avec le militaire mais Paul avait de plus en plus chaud et il avait toujours cette foutue question sur la présence du réplicateur ici présent. Deux gardes pénétrèrent dans la salle, la main sur leur arme. En les voyant, Paul comprit aussitôt.

Finalement, il avait attiré dans une réalité contrôlé par les Réplicateurs. Il avait quitté la sienne pour une autre encore pire. Et ses enfoirés lui avaient fait croire que ce monde était tout beau et tout jolie. Maintenant qu'il avait découvert la vérité, Paul décida de prendre les choses en mains. Il devait sortir de cette base vivant et par conséquent, abattre les réplicateurs humanoïdes. Il leva donc son arme, la pointa sur les gardes et tira deux coups de feu. Les deux gardes tombèrent par terre. Une opportunité pour le militaire pour fuir. Alors, sans même réfléchir, il se mit à courir, certes avec difficulté mais l'envie de vivre était plus forte. Il venait d'abattre deux militaires du SGC mais il savait que ce n'était pas vraiment des hommes et que les gardes allaient être debout en un rien de temps.

Le plus dur maintenant restait à faire. Si cette base était sous le contrôle des Réplicateurs, il devait en avoir partout et par conséquent, Paul devait faire attention. Seul moyen pour lui de sortir vivant, c'était l'issue de secours, un petit tunnel pour une personne avec une échelle pour monter. Le Capitaine devait également trouver des armes plus performante, un 9mm et un couteau ne seront pas suffisant pour vaincre cet ennemi. Et enfin, il devait à tout prix trouver quelqu'un de confiance, mais Paul ne savait pas si les Réplicateurs étaient seulement dans la base, ou dans le monde entier. Il devra faire attention et rester sur ses gardes, sa survie et celle de l'homme en dépend.

Arrivé au SGC : 24/05/2007

Un jour comme un autre pourrait-elle dire ? Pas vraiment, c’était plutôt un autre jour étrange après un autre tout aussi déroutant. Depuis qu’elle était de retour au SGC, Annabel passait de déroutement à perte total de repère. Déjà, le gros souci avait été la perte de vue de Joshua. Ils avaient vécu tellement de chose ensemble que d’être désormais séparé était assez perturbant.
Cela faisait 3 semaines et que c’était-il passé en 3 semaines. Dans les premiers jours, la jeune femme n’avait pu bouger de son lit, entre soins intensifs, questionnement … Et un jour, elle craqua. Elle fit une crise de nerf dans l’infirmerie et se fit très mal …

Après quelques séances de psychanalyse, elle revint au SGC, changée physiquement mais totalement détruite intérieurement. Désormais, elle devait suivre un traitement journalier de dépresseur et un soin régulier pour ses blessures les plus graves.

C’est ainsi que comme chaque matin, elle se trouvait à l’infirmerie. Le Docteur MacKenzie n’était pas là aujourd’hui alors c’est un simple infirmier qui s’occupait d’elle. Après avoir refait son cataplasme sur ses cicatrices dorsales, il lui administra une légère dose de morphine par intraveineuse afin de l’aider à supporter le traitement. Alors que l’infirmier préparait tout le matériel nécessaire, un homme entra dans la salle. Elle ne put s’empêcher de le suivre du regard et soudain un flash lui traversa l’esprit. Oui elle se revoyait à la terrasse d’un café avec lui. Puis soudain, cette forêt … Oui, Paul était là. Se souvenait-il d’elle ??? Elle voulut lui parler mais d’après son désintérêt total envers elle, elle comprit qu’il valait mieux éviter. Néanmoins, cette ignorance la piqua au vif et lorsque l’infirmier rata sa veine pour la piqûre, elle ne put se retenir.

« Rah mais faites attention tout de même !!! »

Elle détestait les piqûres mais après tout ce qu’avait subi, elle n’était plus vraiment à ça près. Paul se releva alors et repartit aussi tranquillement qu’il était entré. Ne l’avait-il pas reconnu ??? L’avait-il oublié ??? Oui elle avait changé de coiffure mais pas de visage. Etait-ce pareil pour tout le reste de la base ??? Pourquoi être venue la récupérer, avec Joshua, si ils avaient disparu de l’inconscient collectif ??? Se décomposant au fur et à mesure, Annabel vit, sans vraiment voir, Paul revenir sur ces pas. Il semblait chercher quelque chose.

« Quelque chose ne va pas ? »

Réponse évasive et sans réellement répondre directement. Annabel commença alors à s’énerver. Il le faisait exprès ou quoi ??? Puis soudain, voilà qu’il s’enquit de son arme de service et la pointa sur un lit vide. Annabel se redressa d’un coup se demandant ce qu’il se passait mais ne vit rien. Ses sens se mettant en alerte, elle se redressa sur son lit et arracha par mégarde son intraveineuse. Elle n’eut même pas le temps de poser sa question que Paul pressa la détente. Ramenée Brutalement à ce qu’elle cherchait à fuir depuis des mois, Annabel sursauta en arrière, entraînant avec elle l’infirmier qui s’occupait d’elle. Mais que venait-il de se passer ??? Complètement chamboulée, presque en pleine crise de nerf, Annabel ne réagit pas à l’explosion de plumes et de ressorts. Le calme referait-il un jour partie de sa vie ???

Sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, 2 gardes entrèrent dans la salle, main sur leur arme. Et heureusement qu’elle n’intervint pas car sans savoir pourquoi, le regard du jeune homme se durcit, presque fou et tira. Heurtée, elle resta sans bougée, éberluée, le cerveau démis de toute raison. Et soudain, sans savoir pourquoi, ces muscles bougèrent, son esprit s’activa et la première chose qu’elle fit, fut d’appuyer sur le gros bouton rouge écrit « urgence médicale ».