Peinard. C’était le mot. J’étais allonger sur mon lit, les mains croisées derrière ma tête, les pieds déchaussés où de vieilles chaussettes trouées respiraient l’air frais. Sur ma télé, passait mon DVD de l’empire contre-attaque, déjà bien entamé. La scène à l’écran était le non moins culte duel entre Luke et Dark Vador.
Tout commençait dans la salle de congélation carbonite, où Han Solo avait fini en poisson pané du futur quelques minutes auparavant. Luke cherchait son adversaire, Vador l’interpella du haut des marche, dans un fantastique contre jour, lui donnant toute sa splendeur maléfique. Le combat s’engagea entre les deux. Luke galérait, tandis que le Seigneur Noir le menait en se battant à une seule main. La classe incarné. J’avais beau l’avoir des centaines de fois, c’était toujours aussi prenant.
Quelqu’un frappa à ma porte. Merde. C’était sacré chez moi les séances Star Wars. Etant trop bien élevé pour me faire oublié, je me résolu donc à mettre sur pause, figeant le combat du bien contre le mal.
L’air dépravé, j’ouvris la porte.

-« Ouai… »

C’était Davis. Un bout de temps que je ne l’avais pas vu, hors du travail. Pas depuis ce jour malheureux en fait. Depuis on ne s’était plus parlé. Que devais-je faire, le laisser dehors ? Non, une fois de plus, l’armée m’avait encore bien éduqué.

-« Entre Davis, reste pas dehors. »

Lui disais-je en m’écartant du passage.

-« Ca fait longtemps… »

Davis m’avait apporté un saucisson pour se faire pardonner. Un saucisson bas de gamme fourré aux colorants alimentaires en plus. Davis fit une remarque concernant le film que je regardais. Effectivement, c’était l’Empire contre attaque, et il aurait fallut être aussi con que la chèvre à Biron pour ne pas le voir.

-« Ouai… »

Il s’assit sur une chaise, me posant une question plus que quelconque, mais nécessaire pour lancer un début de conversation. Puis ile me demanda si l’épisode V était mon préféré. Je refermais la porte pour que puissions discuter tranquillement. Puis je m’appuyais contre elle.

-« Ouai. Je l’adore. Le III est pas loin derrière aussi. »

Je ne m’expliquais pas plus, ressentais toujours un certains froid à la présence de Davis dans mes quartiers. Je ne me l’expliquais pas. Ce sentiment bizarre, cette gêne comme quand deux personnes qui ne se connaissaient pas, étaient forcées à parler entre elles. Peut être fallait-il faire le premier pas.

-« Et toi, ça va depuis… ? »

Comme Bambi qui apprend à marcher, je me cassais la gueule dès le premier pas.

Un bruit de béquille se posant sur le sol retentissait depuis le bout du couloir. Le genre de signal qui annonçait l’approche du mal, l’approche du patron, l’approche d’un homme qui ne savait plus qui il était vraiment et quel était son rôle à présent…
Le Général O’Neill avait eu vent de la visite de Davis chez Fett. Le Major lui en avait parlé et après avoir mûrement réfléchi dans son bureau sombre et lugubre (et surtout beaucoup ennuyé), il avait décidé de les rejoindre. Il allait taper l’incruste, plus ou moins longtemps tout dépend de l’accueil qu’il recevrait. Pour se faire pardonner de sa visite infortune, il avait ramené avec lui un petit sachet avec six donuts à l’intérieur : trois chacun. Il avait sorti cette nourriture de secours du tiroir et s’était empressé de rejoindre les quartiers de Fett.
Une fois arrivé devant la porte, le Général tapa contre celle-ci, évitant de croiser les regards douteux des membres du personnel passant dans le couloir. Tout le monde posait ses yeux sur le sachet que portait O’Neill, un sachet dont le bout laissait entrevoir la forme de quelques donuts. Pas très professionnel tout ça, mais ça tombe bien, c’était l’heure de son break et il n’avait aucun compte à rendre à personne.

Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit pour laisser place au visage de Boba.

« Lucie, c’est moi ! » Dit-il avec un grand sourire d’attardé avant de s’imposer et de rentrer dans la pièce.

« C’est Davis qui m’a invité… Ah bah le voilà ! » Il fixa Paul de son seul œil au regard perçant.

« Major ! J’ai senti comme une odeur de saucisson, non ? »

Il avait posé la question quand son regard avait croisé ce genre de nourriture graisseuse dans les mains de Boba la terreur, une vision assez comique.
Puis il vit ce qui passait à la télé.

« Le retour du jedi ? Mon préféré ! Avec ces… ces Ewoks là ! » Fit-il alors qu’il s’était trompé d’épisodes, confondant chewbacca avec une de ces bêtes du dernier film de la saga.

« Je ne dérange pas au moins ? » Ajouta-t-il en voyant la tête de Davis. « J’ai ramené quelques donuts, certains sont au chocolat… Pas plus de trois chacun. Mais je vous en prie les amis, reprenez votre conversation que j’ai malheureusement interrompu je pense… »

O’Neill s’assit sur le lit de Fett et commença à sortir des donuts, gardant les plus gros pour lui évidemment. Il savait qu’il était arrivé au mauvais moment, ça se sentait, cette atmosphère gênante, plusieurs fois il l’avait connue maintenant il pouvait la sentir à des kilomètres. Il se fit donc tout petit en sachant que Davis était surtout là pour renouer avec Boba et, espérons-le, reformer le trio d’amis le plus fou du SGC…

Davis s’excusa devant moi. Il semblait très émotif. Il me demanda si il voulait que tout redevienne comme avant. Je laissais un petit moment de pause. Tout penaud, je regardais dans le vide, puis je fondis en larme, me jetant dans les bras de Davis.

-« Je m’excuse moi aussi. J’aurais jamais du faire ça ! Moi aussi je veux que l’on recommence comme avant. Que l’on aille draguer les filles du night club, se mettre des mines entre officiers. Excuse-moi… »

Alors que j’étais toujours dans ses bras, quelqu‘un frappa à ma porte. Je me décollais de Davis pour ouvrir à l’inconnu. Une fois la porte ouverte, je vis O’neill, un paquet à la main.

-« Mon général. »

Fis-je, les traits tirés et le saucisson de Davis toujours dans les mains. Mon supérieur comme à son habitude, ne pu s’empêcher de faire une blague. Oui, c’était pas marrant de confondre chewie et les ewoks.

-« Entrez mon général. Je crois que l’on avait fini de parler. Vous voulez quelque chose à boire ? Whisky ? »

Je me rendis à la malle qui était posé non loin de mon lit, en l’ouvrant, une bonne douzaine de bouteilles firent leur apparition.

« Un whisky, un ! » Ajouta-t-il en appuyant les dires de Davis.

Le Major semblait d’ailleurs de très bonne humeur, ce qui signifiait sûrement que l’entretien entre Boba et lui s’était bien passé. Ils s’étaient probablement réconciliés à en juger les paroles de Paul juste après. Après l’avoir appelé « Jacko » et « mon ami », il avoua que lui et Bob étaient ses meilleurs potes au monde, de quoi avoir la larme à l’œil. Un long sourire s’afficha sur le visage du Général qui ne pouvait qu’apprécier ces petits instants, rares, où il pouvait retirer sa veste de général et se consacrer entièrement à Jack, l’ami de Boba et Paul, l’homme addict au donuts, au simpsons et à la bière. A cet instant, Fett allait servir du whisky, bref du gros pour bien commencer la journée… ou la soirée ? Jack ne savait plus à force de rester emprisonné dans cette base, cela lui fit penser qu’il devait s’acheter une nouvelle montre depuis celle qu’il avait cassé après s’être énervé tout seul chez lui.

« Mais nous aussi on t’aime Paul. Et je suis aussi fier d’être avec vous aujourd’hui. Pourvu que ça puisse durer encore longtemps… »

En faisant ce job, on n’était jamais sûr de revenir vivant d’une mission et ça, tout le monde le savait maintenant. Jack leva alors son verre dans un bref moment de nostalgie.

« A nos amis absents. »

Il prit une première gorgée du breuvage et posa son cul un peu plus loin sur le lit, contre le mur. Il remarqua soudainement que le matelas de Boba était beaucoup plus moelleux que le sien. Quelle injustice…

Jack se servit aussi en donuts, prenant une bouchée doucement et lentement, comme pour savouré cet instant. Il regarda ensuite la télé.

« Depuis que je fais ce boulot je me demande toujours si ce n’est pas l’Empire qui a construit les portes des étoiles… Ils ont bien fait des étoiles de la mort… »

Reprenant un peu de whisky, un léger bruit de dégustation remonta le long de sa gorge. Franchement il préféré les simpsons, c’était tellement plus marrant comme feuilleton…

Une petite larme. Le trio était enfin reformé. Le trio infernal. Alcool, sexe, guerre et Rock’n’Roll. Les meurtriers s’étaient retrouvés. Jack n’était peut-être plus en forme, mais il y en avait bien d’autres pour le remplacer maintenant, sans parler des membres non officiels comme Narah et Turner.
Le sourire aux lèvres, je servis les verres de mes camarades. Un bon whisky 12 ans d’âge. D’après le vendeur du Wall mart. Je goutais à mon breuvage, assis sur ma chaise, mangeant un peu des Donuts de jack.

-« A nos camardes disparus. »

Je buvais une autre gorgée de whisky. Tant des nôtres étaient tombés. Des tueurs eux aussi.

-« T’as raison. La porte est aussi mortelle que les Etoiles de la Mort. Mais les Goa’uld n’arrivent même pas à la cheville de Dark Vador. »

Y’ avait bien Anubis qui avait un peu de classe avec ses draps. Mais je ne l’ai pour l’instant jamais vu étrangler quelqu’un à distance.
Je bu une autre gorgée. A ce rythme là, j’aurais fini mon verre dans peu de temps. Mais ce whisky était pas mal.

-« Bon les mecs. On fait quoi ce soir ? Un night club ? Une virée en bagnole ?”

Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas amuser avec mes camarades.

Jack écouta les arguments de Boba. Non en effet, ils n'arrivaient pas à la cheville de dark vador, ces foutus serpents, et heureusement ! Quant à Davis, il voyait bien les Ewoks en tant que Furlings, une des cinq races autrefois très puissante, mais qui avait malheureusement disparue. Jack n'était pas sûr de l'avancée technologique des Ewkos, ni le fait qu'un peuple de nounours si adorables puisse avoir existé un jour.

"Boba a raison, je propose qu'on sorte. On prend un truc à bouffer et on verra ensuite où passer la soirée, comme au bon vieux temps. Si on reste ensemble ici trop longtemps j'vais soit avoir des ennuis, soit Walter pourrait venir me déranger. Ce brave sergent est souvent perdu dans la paperasse..."

Jack termina son whisky d'une traite et commença se lever, poussant de tout son poids sur la béquille pour être debout.

"Faut que je me change, on a qu'à se donner rendez-vous dans cinq-dix minutes sur le parking."

Jack prit le téléphone sur le mur et composa le numéro du Pizza Hut à colorado Springs, en espérant que le téléphone ne soit pas sur écoute.

"Vous prendrez quoi ?"

Une voix parla au bout du fil et Jack commenda sa traditionnelle pizza 4 fromages. Il attendit ensuite la réponse des autres pour ensuite se tenir prêt à partir. Au moins quand ils arriveront sur place, leur pizza sera déjà prête à emporter, un pur bonheur pour une bonne soirée entre potes...

[Post pourri xD]

Et c’est parti ! Une bonne soirée entre copain comme on en faisait plus. Mon DVD de l’empire contre attaque était enfin fini, Davis voulait changer de chaine pour voir les simpsons. Pendant ce temps, O’neill s’occupait des pizzas. Mouarf ! ça s’annonçait super !

-« Pas des soucis, j’ai le canal 349 ! Tiens prend la télécommande. Fais pas attention à la chaine 348 par contre ! Et jack ! Ce sera une campagnarde pour moi. »

Pendant que mes deux acolytes s’occupaient de ce qu’ils avaient à faire, je resservais du whisky. On pouvait pas sortir de la base sans être un peu éméché.

-« C’est encore ma tournée ! Faudrait peut être prévenir les autres militaires de ne pas nous déranger. »

Sur mon bureau, je pris une feuille de papier et un crayon, pour écrire « Ne pas déranger, réunion entre officiers. » Puis, je pris un morceau de scotch et j’allais accrocher le tout sur ma porte de quartiers. Comme ça, les plus curieux éviterons de nous déranger, surtout si l’ambiance attirerait des personnes.
Je bu une autre gorgée de whisky. Ca faisait du bien.

HJ : Et moi donc ! Davis, fait ce que tu veux pour le canal 348 XD

« Allo ? Oui, c’est pour une commande… Je viendrais les chercher car on est dans une base top secrète donc bon, y a pas vraiment d’adresse… Oui… Alors ça sera une 4 fromage, une orientale avec plein de merguez et… » Jack releva la tête, il avait déjà un trou de mémoire. Boba répéta son choix.

« Ah et une campagnarde ! Voilà… disons dans une demi-heure ? Ok ça roule. » Il raccrocha et revint vers ses amis.

« On a le temps devant nous, juste assez pour… » Le regard du général se posa sur cette drôle de chaîne télé, présentant deux femmes dans des positions bien explicites.

« Paul… Ce n’est pas encore le moment pour ça… »

Boba avait mis « ne pas déranger », le genre de truc qui suscité toute la curiosité du personnel, bref côté discrétion on aura fait mieux… Même sous prétexte d’une réunion, c’était louche, très louche…

« De toute manière on restera pas ici trop longtemps. Je propose qu’on sorte tous pour aller chercher les pizzas, après la fin de l'épisode des simpsons. On mangera dehors, au frais, faut que je change d’air. »

Jack se rassit sur le lit et après que Davis eut repris ses esprits et remit la bonne chaîne, il eut un sourire béat lorsqu’il vit Homer et Bart en pleine discussion philosophique.

« Et si j’achetais le DVD de la saison 1 pour notre ami Anubis ? Il nous ferait moins chier quand même ! »

Une partie de Jack O’Neill était restée en enfance malgré tout ce qu’il avait traversé comme épreuve. Cette partie là persistait à croire qu’en apportant de l’amour et de l’humour à la galaxie, tout pouvait s’arranger. C’était un rêve de gosse car il était impossible de voir un jour un goa’uld assis au côté d’un terrien, en train de mater un épisode des simpsons en se tordant de rire. C’était loufoque et c’était justement pour ça qu’O’Neill y croyait.

« Alors les mecs… Comment ça se passe côté nana ? Vous avez eu de nouvelles conquêtes ? » Dit-il avec un sourire rallongé de gauche à droite. Il savait que le sujet était délicat avec Davis, surtout depuis sa tentative, mais il décida de s’aventurer sur ce terrain glissant histoire de bien tester leur réconciliation. Il attendit leur réponse avant d’ajouter : « J’ai accepté le recrutement de nouvelles infirmières depuis… depuis Nebek… J’ai pensé à vous. Au moins quelque chose qui nous fait tenir, n’est-ce pas ? »

Il reprit son verre de whisky vide et le tendit vers Boba, le maître de la bouteille.

« Dernier verre pour la route ! »

Son regard croisa celui du saucisson tout triste qu’avait ramené Davis. Il n’y avait que lui pour acheter un saucisson sec de la sorte, petit et peu frais, sortit tout droit du congélateur d’un fast food.

« Et si on entamait ce saucisson ? Ca nous fera un apéro comme ça ! »

Pendant que jack passait les commandes des pizzas et que Paulo était complètement absorbé par la chaine 348, je cherchais mes pompes. Depuis tout à l’heure j’étais en chaussettes pas très odorantes et écologique pour le reste de l’environnement. J’avais beau chercher dans le dépotoir qui me servait de quartiers, je ne retrouvais plus mes chaussures.

-« Merde, j’étais certains de les avoir laissé dans le coin… »

J’essayais de me remémorer tout le trajet que j’avais fait avant de m’allonger dans mon lit. J’étais rentrer dans ma piaule. Et je suis allé dans la douche pour en prendre une. Nondedlà !
Je filais rapidement dans la douche où je vis mes rangers et mon treillis en tas, tout humide. Tant pis, ça fera flic floc dans les rangers.
Je pris la paire de chaussures et je rejoignis les autres. Jack parlait d’offrir le DVD des Simpson à Anubis.

-« Je ne sais pas si il va aimer. Il serait plutôt du genre à regarder MacGyver. »

Je m’assis sur le bord de mon lit pour enfiler mes rangers. Le cuir mouillé ne sentais pas très bon. Quand je serrais les lacets, un mince filet d’eau noirâtre et nauséabond coulait le long de la rangers. Miam. Notre général nous questionna coté fille.

-« Ba… Pour le moment pas grand-chose. L’envie n’était pas vraiment là. Mais ce soir, ce sera différent ! Et je ne dit pas non pour tes infirmières, déjà que certaines se souvienne bien de moi.»

Je poussais un soupir nostalgique, me remémorant mes parties de jambes en l’air dans le petit local quasi inconnu de tous avec plusieurs infirmières différentes. Je bus une autre gorgée en même temps que jack. Puis il proposa de taper dans le saucisson en guise d’apéro.

-« Bonne idée ! »

Je me levais, dévoilant mon étrange accoutrement, composé de rangers suintant un liquide proche de celui des égouts, un bermuda délavé surement trouvé dans une décharge et d’un t-shirt noir troué de partout. Je coupais le sauciflard en plusieurs rondelles.

-« Servez-vous ! »

Ce qui était bien dans ce genre de soirée avec Boba et Paul, c’est que peu importe ce qu’ils se disaient, ils ne se prenaient pas la tête, même quand il s’agissait de conneries ou de blagues pas drôles, ils passaient un bon moment et appréciaient la compagnie des autres. C’étaient bien ça, de véritables amis. Jack en avait presque oublié l’importance de l’amitié depuis ces derniers mois. Il était vraiment heureux d’être ici avec eux, il se sentait bien et sentait que cette soirée serait bonne, à l’image du whisky qu’avait servi Boba.
Ces deux compères répondirent que leur vie sentimentale était vide, tel le désert, des réponses étonnantes quand on savait quel charme habitait ces deux guerriers. Mais Jack savait aussi que s’amuser avec les filles était un peu une activité importante de leur jeunesse et peut être que ces deux potes voulaient conserver cette idée de sexualité libre sans avoir à se préoccuper du cœur. Pour Davis c’était tant mieux, quand on sait ce qu’il a fait la dernière fois qu’il est tombé amoureux… Quant à Boba, ça ne lui ferait probablement pas de mal de tomber amoureux, peut être même que ça le changerait complètement qui sait ? O’Neill en vint à la conclusion que la seule chose qui pouvait casser leur triangle d’amis, mis à part les goa’ulds, seraient les nanas et tous les problèmes qui iraient avec. La preuve avec la dernière dispute à propos de Suzanne, ca avait été sanglant et surtout, ça avait foutu une peur bleue au Général.

« A nous ! » Dit-il de sa voix grave avant de terminer son deuxième verre. Voilà de quoi le tenir éveiller durant toute la nuit, c’était encore mieux que le café.

Jack se servit en saucisson et se mit à rire à une blague d’Homer. Ce personnage était vraiment le plus tordant de la série. Il méritait un culte aussi grand que celui de Jésus, cela ne faisait aucun doute. Homer était une icône du monde de la connerie et comme dirait Jack, mieux vaut vivre dans un monde de connerie que dans un monde de cons. Malheureusement, l’un était souvent en complémentarité avec l’autre.

« Mr Burns ? J’ai toujours dit qu’il était un goa’uld, demandez à Siler… » Il fit une mine mystérieuse, se livrant complètement au trip de Davis.

« Imaginez Anubis devant Madame Olsen ! »

Jack éclata de rire en s’imaginant la scène. L’alcool commençait à lui sortir par le nez.
Une dizaine de minutes passa où les trois hommes s’échangèrent des blagues et des impressions sur l’épisode, jusqu’à ce que Jack reprenne ses esprits et décrète la fin de la garderie.

« Va falloir y aller, je commence à avoir la dalle moi ! » Il remit ses chaussures et reprit sa béquille.

« Je suppose que vous allez vous changer… » Dit-il en observant attentivement Boba. Possible qu’il reste dans cette tenue ce soir, en tout cas O’neill se demandait si c’était une bonne idée s’il voulait trouver une bonne prise. « Moi je vais dans mes quartiers cinq minutes. Je vous rejoins sur le parking après. Et grouillez-vous, les pizzas vont refroidir ! »

*Et les nanas n’attendront pas toute la nuit non plus !* Pensa-t-il avec un fin sourire. Mais il ne se sentait pas d’humeur pour une virée dans un bar de striptease, tout dépendrait de la pizza avalée. Et puis s’il organisait ça, c’était surtout pour faire bouger Davis et Fett et les faire plonger dans un vaste océan de poils pubiens, Jack était persuadé que ses deux amis en avaient besoin après tout ce qu’ils avaient vécus depuis le fameux « accident »…
Il sortit des quartiers de Boba, quittant cette odeur de chacal qui innondait la pièce, et se mit à marcher tranquillement vers sa chambre, faisant mine de revenir d’une importante réunion entre officiers bien sûr....

On picolait comme des trous. Je ne comptais plus les verres que je servais. Et la bouteille en prenait plein la gueule. On était avachis devant la télé, à regarder les Simpson. Je n’avais jamais vraiment adorer cette série comme Jack ou Davis. Je regardais un épisode de temps en temps. Mais c’était toujours aussi sympa de voir Homer étrangler Bart sous les yeux de Marge.

-« Si Burns est un goa’uld alors smithers est Ba’al. Aussi idiot l’un que l’autre. »

Nous continuions à regarder ce sommet de la connerie. Buvant avec le whisky. Si je devais mourir, ce serais mon SPAS 12 dans une main, un saucisson entre les dents et une bouteille de whisky dans mon autre main. Tellement fun. O’neill décréta que l’apéro était terminé et que l’on devait se retrouver sur le parking dans cinq minutes.

-« Oui chef ! »

Le général sortit, en essayant d’être le plus sérieux possible. Une fois la porte refermée, je lançais un regard à Davis.

-« Bwarf ! T’es changé toi aussi ! On peut se prendre un autre verre avant d’aller sur le parking ! »

Je pris la bouteille de whisky et je la vidais dans les deux verres. Un cadavre de plus dans ma chambre. Puis je trinquais avec Davis.

-« Mon pote, ce soir on va s’amuser ! La pizza, la bière et les filles vont voler ! Comme au bon vieux temps. »

* Pense à acheter des capotes au passage… *

Notais-je dans un coin de ma tête. Puis, je finissais mon verre en regardant la fin de l’épisode des Simpson avec Davis. Une fois fait, je me levais pour éteindre la téloche. Par curiosité, je basculais sur le canal 348. Rocco se tapait une blonde à gros poumons, je l’avais surement déjà vu celui-là. J’éteignis la télé une bonne fois pour toutes et j’invitais Davis à sortir de la piaule.

-« C’est pas le tout, mais on doit aller au parking maintenant ! »

Puis, ensemble nous allions au parking en essayant d’être les plus normal possible avec nos guenilles qui puaient le whisky.

HJ : qui commence l'autre topic ?

La suite : https://stargate.superforum.fr/colorado-springs-f50/vire-entre-ami-pv-t5901.htm#149834