Ai-je mérité l'Enfer ? [PV]

Sujet: Ai-je mérité l'Enfer ? [PV] 08.09.09 18:46

Ocelot ne se souvenait pas de grand chose. Il sentit le froid dans son dos, une sensation appréciée du jeune homme qui depuis des années n'avaient plus connus la Sibérie que part ses souvenirs. Ses yeux lourds menaçaient sa vision, et lentement, il cligna des paupières. La lumière de la salle d'embarquement agressé ses sens, le bruit, les exaltations, tout ce mélange de sons martelaient son cerveau. Son cœur poussait le sang dans ses veines à coup de grandes pulsassions, tel un athlète qui cherchait son souffle.
L'adrénaline, ce qui lui avait sauvé la vie, cette enzyme magique qui l'aidait pendant les combats se dissipait lentement, ne laissant que la souffrance, la fatigue, tirer sur ses muscles. Le poids de sa vie retombait sur ses épaules lourdement, et la réalité revenait à lui.
Cette mission était l'échec le plus cuisant pour le SGC.

On lui parlait, l'infirmier a qui il avait confié son AK-105 ne savait pas quoi en faire et il la jeta par terre, tel un instrument de torture dans les bras d'une bonne soeur. Horrifié par cette image, il se releva contre toute attente sur ses jambes, prenant le col de l'homme avant de l'envoyer plus loin.
Chris avait fait de même, il avait frappé un garde, la tension montait, et Ocelot récupéra son arme qu'il mit en bandoulière.
Sa main cherchait un de ses revolvers qu'il fit tourner. Ainsi, il se calma, laissant la fatigue le prendre de nouveau. Ce coup de stress était reparti aussi tôt. Quelques pas sur la droite, et il quitta la pièce sans ajouter un mot, sous les regards des quelques gardes et infirmiers restants.
Il pouvait déjà entendre les potins de la base, un Major fou qui agresse un infirmier pour rien, qui souriait en revenant d'une mission meurtrière, qui prenait les plaques sur les corps.
Une partie sombre de lui-même recouvra son âme et il avança lentement dans les couloirs. Ses rangers claquaient le sol froid, les doigts serraient la sangle de son automatique. Il avait reposé son revolver. Ses plaques décoratives étaient tâché de sang, autant que le reste de son uniforme.

~ 6 Morts. Je les méritai, chacune plus les unes que les autres. ~

Ses yeux se plissaient à mesure qu'il avançait, inconsciemment il avançait, encore et encore, l'inconscience prenait peu à peu part en lui-même, son corps réagissait à la fatigue, et il serra des dents. Ses pas le menaient vers l'ascenseur, mais un effort de plus et il s'effondrait par terre. Pour éviter de rester inerte sur le sol, il préféra s'assoir.
Posant son AK-105 sur ses genoux, il sortit un long couteau. La lame perça la chair noir de l'arme, et il fit six petites entailles le long de la crosse. Il y en avait une dizaine d'autres, autant que pouvait en contenir le bois et il regretta une nouvelle fois de plus la vie qu'il vivait maintenant.

« The Sorrow... Dieu. Je n'aime pas m'adresser à vous... Mais pourquoi me refuser une telle fierté ? Une vie sans mort n'est qu'une torture ? Ai-je mérité l'Enfer au point de ne pas mourir ? Voici votre enfer ? »

Il leva les yeux vers le plafond, et contempla peu à peu la lumière, jusqu'à fermer les yeux, une brûlure sur la rétine.

Sujet: Re: Ai-je mérité l'Enfer ? [PV] 09.09.09 9:26

Comme les infirmiers n'étaient pas parvenu à faire façon du major l'un deux c'était rendu à l'infirmerie pour chercher un médecin afin de trouver un moyen d'emmener le major qui apparemment était blessé ou en tout cas dans un tel état de fatigue qu'il fallait s'en occuper le plus vite possible, ce type d'après l'infirmier était ingérable et donc ce fut Eiden qu'on vint chercher, prenant une seringue emplit d'un liquide cesser calmer les patients réticents, qu'elle plaça dans la poche de sa blouse ils se mirent à la rechercher du major rebelle à travers les couloirs.
Et ce fut assez loin qu'ils finirent par le trouver, il était partit pour quitter la salle d'embarquement et pour aller dieu sait ou. Eiden et deux infirmiers avec un brancards arrivèrent à sa hauteur, le major paraissait calme il était assis sur le sol et avait les yeux fermer, peu être qu'il dormait ou qu'il avait fait un malaise alors elle s'approcha de lui les infirmiers étaient à ses côtés et eux s'attendaient à se faire bousculer violemment. Elle se baissa pour se mettre à sa hauteur voulant voir d'elle même s'il avait perdu connaissance ou s'il se reposait simplement.

"Major ! Major vous m'entendez je suis le docteur Eiden Andrews ! Nous allons vous conduire à l'infirmerie"

Elle releva sa main qu'elle posa sur la main du major, celle qui tenait le couteau, c'était dangereux ce qu'elle faisait parce que s'il réagissait mal elle risquait gros, mais elle n'avait pas peur pour elle il était en état de stress post traumatique et là logiquement il devait être plus calme car la fatigue avait pris le dessus. Elle posa donc sa main sur celle du major afin qu'il sente bien qu'elle était près de lui et ajouta tout en approchant son autre main et en attrapant la cross du couteau le lui retirant en prenant milles précautions, elle le posa juste à ses pieds et pris ensuite le pistolet, fit un signe de tête aux infirmiers afin qu'ils l'aide à se lever pour l'allonger sur le brancard. Elle espérait juste qu'il se laisserait faire malgré qu'il avait l'air endormit il valait mieux faire attention quand même.

"C'est bien laissez vous faire...on va s'occuper de vous...."

Elle attrapa le couteau et se releva, tenant donc les armes du major dans ses mains, laissant les infirmiers faire leur job. Elle remarqua que son uniforme était couvert de sang impossible donc d'y lire son nom et à première vue elle ne trouvait pas de blessures en tout cas pas visible d'aussi loin, mais il faut dire qu'il y avait tellement de sang sur ses habits qu'elle se laissa troubler par cette vision. La bataille avait du être dure à son niveau pour qu'il arrive dans cet état jusqu'ici, la baissa la tête l'espace d'un instant et remarqua les traces d'usures sur la crosse de son pistolet mais ce n'était pas des traces d'usures c'était autre chose, il était étrange ce major en tout cas, violent, et il faisait peur à son équipe pourtant ils en avaient déjà vu quelques uns avant lui.

S'il c'était laissé faire les infirmiers et Eiden avanceraient donc en direction de l'infirmerie et une fois à l'intérieur le major serait allongé sur une table d'examen et Eiden déposerait les armes à l'entrée de l'infirmerie comme souvent et s'appreterait à ausculter le major.