Les 4 vaisseaux cargo pénétraient dans l’atmosphère de Nebek. Le ciel était recouvert de nuage gris et au loin, les combats au sol avaient déjà commencé. De longues fumées noires se dressaient au dessus des champs de batailles et les échos des armes à feu et des explosions résonnaient à des kilomètres, traversant même la coque des vaisseaux. Tous les membres des quatre équipes savaient que le troisième assaut avait été lancé et qu’il leur permettrait d’infiltrer la forteresse d’Anubis.
La forteresse… Un complexe tellement grand que dans ses nuages, il était dur de voir où est-ce que ça se terminait. Sur les remparts, des batteries anti-aériennes sortaient de leur socle et criblaient le ciel de projectiles enflammés. Un dur défit pour le pilotes tok’ras qui essayaient d’esquiver le plus de tirs qui pourraient leur être fatales. A côté d’eux, un des F-302 qui les escortait, explosa en plein air. La voix du pilote continua de hurler sur le canal radio pendant quelques secondes avant que le silence ne revint. Les cargos se replièrent ensuite plus haut pour se cacher dans les nuages. Les F-302 restants envoyèrent des salves de missiles sur les défenses planétaires avant de se replier à leur tour pour rejoindre l’espace, où le Prométhée était en grand danger.

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« Préparez-vous les gars, on se rapproche de l’objectif. » Fit le Capitaine Rengals, qui alla se poster tout prêt de la porte arrière du vaisseau.

« Comment vous pouvez en être sûr ? Je ne vois rien ! » Répliqua Akarin d’un ton énervé, alors qu’il guidait le vaisseau à travers les nuages.

« Je n’ai pas envi de sortir de ce merdier la fleur au fusil. »

« J’ai la bombe ! » La recrue Shirow mit le sac sur ses épaules et se tint prêt. Il y eut un long silence que le Capitaine décida de couper pour relâcher la tension. Il commença à rire.

« Eh bien ! Ca me rappel le bon vieux temps quand on a du débarquer en Irak… »

Il y eut un choc étrange. Rengals se retourna en vacillant… Il y avait un trou fumant dans la vitre du cockpit, là où l’avait traversé un puissant tir à énergie qui avait tué Akarin sur le coup. Mike avait été jeté à terre par réflexe et Chris essayait déjà de le remettre debout.

« Merde ! Dans les caissons, dépêchez-vous ! » Cria le Capitaine.

Une gerbe d’étincelle l’aveugla. D’autres tirs traçant criblaient la cabine en traversant la coque du vaisseau. Il entendit Redfield hurler et Shirow répéter :

« On perd de l’altitude ! On perd de l’altitude !! »



Dans son vaisseau, l’équipe 2 se préparait à toute éventualité. Le vaisseau piquait un peu du nez mais Aldwin savait ce qu’il faisait. Ils n’étaient plus très loin de leur cible. Le Tok’ra regarda au loin dans les nuages quand il s’exclama.

« Là-bas regardez ! »

Ce que fit toute l’équipe, ne voyant rien dans un premier temps, puis apercevant finalement un vaisseau cargo qui chutait vers le sud. Vu leur position, il devait sûrement s’agir du vaisseau de l’équipe 4 sous les ordres de Rengals qui se préparait à passer au dessus de la forteresse. Mais le groupe comprit ce que voulez montrer Aldwin : le cargo était en train de prendre feu.

« Ils vont se faire avoir. Ils feraient mieux de… »

Il n’eut pas le temps de terminer. Le vaisseau de l’équipe 4 explosa dans les airs, bien loin de sa zone de débarquement. Une grande sphère de lumière blanche s’étendit dans le ciel avant de disparaître. L’équipe de Rico resta bouche bée face à ce spectacle.
Rengals, Redfield, Shirow, Akarin… Perdus...
Des membres d’une mission vitale…
Des héros…
Des amis…
Une équipe entière tuée avant d’avoir pu entrer en jeu.

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Le vaisseau cargo de l’équipe 3 était à une centaine de mètres seulement de celui de la 4e équipe. Ils virent l’explosion et Sorrens dut esquiver les débris du cargo détruit. Pendant un court instant, une moitié de corps vint même s’écraser sur la vitre avant de continuer son chemin dans l’atmosphère de Nebek… L’équipe du Capitaine Rengals était perdue.

« J’arrive pas à y croire. » Marmonna le Lieutenant Connor, impuissant face à un tel spectacle. Il vit l’expression de frayeur sur le visage de Jonshon et Carter et il se décida de remonter un peu le moral de ceux qui étaient encore en vie, pour la réussite de l’opération avant tout.

« Que Dieu veille sur leurs âmes… Mais on ne peut rien y faire. Sauf poursuivre la mission et s’occuper de nos propres vies. »

Le vaisseau cargo commença à se mettre en position d’atterrissage une fois les défenses ennemies passées. Sorrens posa l’appareil sur le toit de la forteresse, un endroit désert qui ne menait nul part. Connor ouvrit la porte du vaisseau et sortit le premier à l’extérieur. Pour une dernière dose de courage et de confiance entre les membres de l’équipe, il leva sa paume et Carter et Dean vinrent y taper la leur. Sorrens sortit en dernier et hésita à faire de même, n’étant pas quelque chose de familier chez les tok’ras. Elle hésite puis tapa elle aussi dans la main qui lui était offerte. Connor voulait que la tok’ra se sente faire partie de l’équipe malgré ce qu’il avait pu dire dans les hangars du Prométhée à son égard. Les récents évènements, avec la mort de son ami Rengals, l’avaient beaucoup perturbé lui aussi. Il avait tapé dans la main de ses coéquipiers avec peu de conviction finalement. Le Capitaine Rengals avait toujours paru invulnérable, comme un de ces hommes du SGC qui jamais ne tomberaient. Le début de la mission venait de porter un sacré coup sur le moral du Lieutenant mais il tâcha de ne pas le montrer. Une fois l’équipe prête à y aller, il se tourna vers Jonshon.

« Caporal, il y a un chalumeau dans le vaisseau. Prenez le et faites moi un joli trou dans le toit, on passera par là. »

Jonshon s’exécuta pendant que Sorrens et Carter restaient sur leurs gardes, de peur de voir des jaffas débarquer, surtout que leur position était vulnérable. Dean alluma le chalumeau et cela lui prit un peu plus d’une minute pour créer une issue assez grande. Il donna un coup de pied sur la partie coupée, qui se détacha du reste du toit et qui alla s’écraser sur le sol. Carter lança une flashbang par le trou au cas où il y aurait des patrouilles ennemies à cet endroit. Connor fut ensuite le premier à se jeter dans le couloir. Il vérifia que les lieux étaient sécurisés avant de dire à Carter d’y aller. Elle se rapprocha de la brèche et sauta à son tour. Connor la rattrapa et l’aida à la remettre de bout. Jonshon fit de même, sans difficulté tandis que Sorrens sauta en dernière, lançant un ultime regard à son vaisseau cargo qu’elle ne reverrait probablement plus jamais… La mission pouvait commencer à présent.



L’équipe 2 arriva à bon port derrière les lignes ennemies. Au sud de la forteresse, le vaisseau se posa sans problème et Rico sortit le premier de l’appareil. Le reste de l’équipe le suivit et sécurisa les lieux pendant qu’Aldwin jetait un coup d’œil sur la carte.

« Le mieux sera d’emprunter les anneaux. Il y en a, pas loin d’ici. »

Rico suivit les instructions de l’allié extra-terrestre et donna ses ordres. Devant eux, la forteresse était encore plus imposante qu’ils ne l’avaient imaginés. Et derrière le groupe, un chemin menait à des mines de Naquadah. Il y avait quelques vieux cadavres au sol, les corps pourris de ceux qui n’avaient pas résisté à une longue journée de travail dans les mines. Nathalie écrasa même un crâne de squelette sans le vouloir. L’équipe décida donc de ne pas s’attarder dans un tel endroit et de profiter de leur discrétion pour s’infiltrer sans perdre de temps. Jusqu’ici, ils avaient eu beaucoup de chance comparée au vaisseau de l’équipe 4. Et personne ne savait si les autres cargos avaient réussis à se poser convenablement.
Arrivés dans un fin couloir, ils purent voir les anneaux de transports. Aldwin se prépara à taper la combinaison sur le panneau de commande. Il le fit une fois, mais rien ne se passa. Il en tapa un autre que leur avait donné leur espion et cette fois-ci, les anneaux sortirent du toit. Aldwin rejoignit son équipe au centre et ils furent transportés à l’intérieur de la forteresse…
Quand ils arrivèrent dans le couloir, ce fut la surprise totale.
Il y avait des jaffas à gauche, à droite, devant eux et ils ne pouvaient pas reculer. Il y avait même des chiens tenus en laisse par certain jaffa. Le chacal étant le symbole d’Anubis, les bêtes se mirent à baver en voyant les intrus.
Rico n’eut pas besoin de donner d’ordre que les premiers coups de feu retentirent dans le couloir…

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Les nuages grisâtres reflétaient la violence des combats au sol. Le vaisseau de l’équipe 1 était parti loin en avant et s’était séparé des trois autres cargos. Ils n’avaient aucune nouvelle de leurs camarades et les communications radios ne passaient plus. Le Caporal-chef Haller essayait depuis un moment de joindre les autres groupes, en vain.

« C’est incroyable. Les jaffas ont du mettre au point un système qui empêches les ondes radios de passer. Je n’arrive à contacter personne, que ça soit le Prométhée, les autres équipes ou le troisième assaut. »

L’homme s’acharnait sur sa radio et Mclaine fut du même avis. Même à cette distance, les communications radios devraient marcher. Il pouvait y avoir des parasites hors là, c’était le vide total. L’équipe 1 était belle et bien coupée du reste de la bataille. Boba s’approcha de Kazel pour lui demander s’ils étaient bientôt arrivés. Le tok’ra comptait lui répondre quand trois signaux et une alarme retinrent son attention sur le panneau de contrôle.

« Par les Dieux… Nous sommes poursuivis par trois planeurs de la mort. Ils ne nous lâchent pas ! » Il poussa un juron dans sa langue natale et mit le turbo. La propulsion du vaisseau allait au maximum et les membres de l’équipe durent s’accrocher quelque part pour ne pas valser à l’arrière de l’appareil. Soudain, un tir les percuta et le vaisseau partit en vrille dans une mauvaise direction.

« C’est pas vrai ! On va y passer ! »

Boba ne perdit pas un instant et ordonna à ses hommes de se mettre dans les caissons de sauvetage. Il fut le premier à y rentrer, suivi de Mclaine qui portait le générateur à Naquadah. Haller s’occupait de ranger son équipement et sa radio qu’il avait démonté peu de temps avant. Un autre projectile les toucha à l’arrière et le vaisseau trembla. Par la vitre, l’équipe pouvait voir que plusieurs autres tirs à énergies frôlaient le vaisseau. Si Kazel n’aurait pas été si bon pilote, ils seraient déjà tous morts.
Haller mit son sac sur ses épaules et partit vers un des caisson libre de l’appareil. Un troisième tir vint soudain éventrer la coque. Un shrapnel cisailla la cuisse du Caporal-chef, qui cria et se laissa tomber par terre en essayant de stopper la giclée de sang. Kazel continuait d’insulter les chasseurs goa’ulds à voix haute. Il appuya sur les boutons des caissons, qui se fermèrent. Boba et Fanny se retrouvaient enfermés dans leur boîte maintenant, attendant d’être éjectés. Haller souffrait le martyr et ne cessait de crier à l’aide.
Le vaisseau trembla, d’autres tirs avaient percés la coque. Kazel appuya sur le bouton de lancement des caissons mais rien ne se passa… Boba entendit quelques frottements autour de lui, un léger mouvement vers le bas puis plus rien… Les caissons refusaient de s’éjecter, le système de lancement devait être trop endommagé avec l’état du vaisseau…

« Noon ! »

Kazel se leva et quitta son siège de pilote. Il s’approcha assez prêt pour crier aux terriens.

« C’est coincé ! » L’appareil commençait à vibrer, le vent le faisait changer de trajectoire et il piquait du nez. « Restez à l’intérieur vous serez protégé ! »

Un cri venant du caporal-chef attira l’attention du tok’ra. Il rejoignit le cockpit et vit le sol se rapprocher d’eux à grande vitesse. Il se remit en place et redressa le vaisseau pour lui éviter une tombée sévère qui leur serait mortelle. Les chasseurs goa’ulds commençaient à les lâcher et Kazel vit pourquoi… Ils allaient s’écraser en plein dans une forêt. C’était inévitable.

« Accrochez-vous ! » Le tok’ra se replia à l’arrière du vaisseau.

« Merde… » Murmura Haller, tentant de s’éloigner lui aussi.

Dans leur caisson, Fanny et Boba sentaient qu’ils perdaient de l’altitude.
Soudain, ce fut l’impact… Le vaisseau rentra dans un arbre, le déchira et en percuta plusieurs autres. Le choc fut si brutal que Fett et Mclaine se cognèrent contre leur caisson, même en essayant de se retenir. Tout était fortement bousculé et secoué. Haller fut projeté sur quinze mètres et plaqué contre le mur. L’instant d’après, une multitude de petits bouts de verres vinrent traverser sa chaire. Kazel l’entendit hurler de douleur, ou peut être était-ce de la peur. Il tenta de se dégager pour aller aider le caporal-chef mais le vaisseau continuait sa route à travers la forêt. Un tronc d’arbre traversa le cockpit et percuta le tok’ra, dont le corps se disloqua en de multiples craquements d’os.
Le cargo s’arrêta quand la coque finit par se briser par l’impact et le frottement incessants des lourdes branches. Il y eut un dernier grondement, comme un dernier souffle venant de l’appareil, avant le calme complet…
Le vaisseau était éparpillé en morceaux. A l’intérieur, tout était en miette. Tout à part deux caissons de sauvetage : celui du Lieutenant-colonel Fett et du docteur Mclaine, qui reprenaient peu à peu conscience…

[Jusqu'à jeudi soir 21h pour répondre.]

Le voyage avait duré un peu de temps. Le temps de faire un peu connaissance avec les autres membres de l’équipe. Kazel était un Tok’Ra comme un autre, pas très modeste, une opinion de sa race, mais lui seul savait piloter un cargo Goa’Uld. Le caporal-Chef Haller, je ne le connaissait pas avant, mais je compris vite fait qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience au SGC. Si rien qu’un voyage spatial le rendait malade, je doutais franchement des capacités de résistance de son estomac lors d’un voyage par la porte. Encore un gars sur qui je vais devoir veiller, pour le ramener en vie à la base. Et évidemment, le doc Maclaine, que je connaissais déjà. J’espère qu’elle ne m’en voulait pas trop au sujet de notre dernier rendez-vous.
Et nous arrivions en orbite de la planète Nebek. L’ordre fut donné d’embarquer sur les cargos, le Prométhée resterait en orbite. Je pris mon barda et j’invitais les membres de mon équipe a prendre place dans noble carrosse en premier. Puis je fis un signe à Rico.

-« On se retrouve en bas Rico ! »

Puis je montais à bord du cargo, commandant la fermeture du sas. Il ne reste plus qu’à décoller. Kazel s’en chargeait. Deux minutes plus tard, nous amorcions notre descente vers la surface de la planète, recouverte de nuages. Je la regardais par le hublot, et franchement, elle était bien moche, une belle représentation des goûts Goa’Uld en matière de décoration. Et pour le moment, pas de trace de base ennemie. Puis rentrions dans l’atmosphère, et la, les tirs de DCA commençait a se faire sentir. Kazel faisait du mieux qu’il pouvait pour esquiver les tirs. Mais tous n’avaient pas cette chance. A notre gauche, se trouvait quelque chose qui fut réduit en poussière dans une explosion. Sûrement un F302.

-« Nous vous faisons confiance Kazel. »

Faire confiance un Tok’Ra, quelle idée. Ce dernier manœuvra le vaisseau pour sortir du groupe de cargos. Puis notre vaisseau pris de la vitesse pour enfin distancer les autres cargos. Il y eu encore quelques contacts radio puis des grésillements. Rien de bon, et Haller nous le confirma.

« C’est incroyable. Les jaffas ont du mettre au point un système qui empêches les ondes radios de passer. Je n’arrive à contacter personne, que ça soit le Prométhée, les autres équipes ou le troisième assaut. »
-« En gros nous sommes sourd et muet. On va devoir faire avec. Bonne chance aux autres et a nous… »

Haller continuait à s’acharner sur sa radio. La situation n’était guère réjouissante. On avait peut être moins de tirs de DCA en notre direction, mais se calme était suspect. On devrait peut être débarquer au plus vite. Je m’approchais du pilote et je lui demandai quand arriverions nous. Ce fut trois bips sur le radar du vaisseau qui me répondirent. Des planeurs de la mort nous pourchassaient, et ils commencèrent à ouvrir le feu. Kazel appuya sur la pédale d’accélération – si il y en avait une – et le vaisseau prit beaucoup de vitesse. L’inertie commençait à nous envoyer sur le cul. Je m’agrippais à une sorte de bâton en priant que ce ne soit pas le frein à main.
Soudain, il eu une grosse secousse. Kazel cria quelque chose, sûrement un juron Tok’Ra. Le vaisseaux commençait à partir dans tout les sens.

« C’est pas vrai ! On va y passer ! »

-« Ok ! Tout le monde dans les caissons, On sera en sécurité si il arrive un pépin. »

Je m’installais dans mon caisson, prenant soin que tout mon équipement rentrait dedans. D’où j’étais je pouvais voir que Kazel faisait tout pour nous sortir de là. Les tirs devaient nous frôler de très prêt. Puis il y eu une autre grosse secousse, puis des cris perçant J’eu juste eu le temps de voir Haller par terre la jambe qui pissait le sang. Puis les caissons se fermèrent. Je me retrouvais dans le noir complet. Mais je pouvais quand même entendre Haller crier, appelant à l’aide. On pouvait as le laisser là.

-« Bordel ! Kazel ouvrez mon caisson, je vais aidez le petit ! Ouvrez putain de merde ! »

Je donnais vainement des coups de poings et des coups de pieds contre paroi du caisson. Je ne pouvais pas laissez le petit dans cet état. Mais rien n’y pouvait faire quelque chose. Kazel n’ouvrait pas le caisson, et Haller suppliait toujours dans son coin. Je ne pouvais pas perdre encore des hommes ! Non !
Puis il y eu des bruits de mécaniques autour de moi, puis plus rien. Et pour une fois Kazel ouvrit sa gueule, pour me dire que le système d'éjection était bloqué.

-« Alors ouvre ce putain de caisson ! Faut que j’aide mon soldat ! »

Mais je n’eu pas de réponse, pas plus que de caisson ouvert. Puis se fut plus ou moins le silence. Suivit d’un grand choc. Je fus projeté dans mon petit caisson. Ma tête heurta quelque chose, et je tombais dans le noir.
Dans ma tête, des souvenirs rejaillissaient. Haller et sa jambe par terre. Puis un vieux souvenir, Vener, dans son brancard.
Puis tout redevint normal. Le noir du caisson, et une petite ouverture, laissant passer la lumière du jour. J’avais peut être une occasion de sortie. Ma main chercha à tâtons mon couteau. Une fois trouvé, je l’emmenais au niveau de l’ouverture pour forcer le mécanisme d’ouverture. Après quelques minutes d’efforts, j’arrivais enfin à écarter suffisamment les plaques de métal pour m’extirper de ce cocon infâme. Je repris mon équipement. Enfin, je pu constater l’étendue des dégâts. Le vaisseau était en miette. Les plus gros morceaux était les deux caissons de survie.
Je me penchais sur celui de Fanny, encore fermé, pour la sortir. J’appuyais sur un bouton, et le caisson s’ouvrit.

-« Docteur Maclaine ? Ca va aller ? Je vais vous aider à sortir. »

Puis, je m’exécutais, en sortant Fanny du caisson. C’est alors que l’image de Haller me revint a l’esprit. Il devait être quelque part. Je me mis désespérément à sa recherche. Je trouvais d’abord ce qui restait du corps de Kazel. Il avait morflé le pauvre gars. Puis je trouvais enfin Haller. Il était mort lui aussi. Pourquoi je perdais des hommes à chaque mission ? le sort s’acharne sur moi ou quoi ?
Avec dépit, je ramassais les plaques de Haller. Je revins vers Fanny.

-« Kazel et Haller sont mort. On a plus de vaisseau, plus de radio. On va essayer de rejoindre les autres. Et pour cela, on va devoir aller s’enfoncer dans la gueule du loup. »

Sans vraiment grand enthousiasme je mis mon barda et je commençais a me diriger vers la source des explosions et des autres échos de bataille.

Le promethée avait quitté la terre, mais le voyage fut long pour la scientifique, mais bénifique, car elle avait confectionné la bombe qui permetterait d'exploser la forteresse d'Anubis. Ce goa'uld, elle n'avait jamais croisé, mais beaucoup de gens autour d'elle pouvait le décricre et les crime qui faisait était encore pire que les autres faux dieux. Pendant que Samantha prépara sa bombe les autres membres de son équipe s'occupaient comme ils pouvaient .Tout ce petit monde était stréssé par cette grande mission. Si cette mission fut réussi, les terriens, les tokr'as et les jaffas libres auront sauvés l'humanité galactique. Mais ce n'était pas l'heure de la victoire. Ayant fini la confcetion, du générateur de naquadah, et avait rangé dans un coin du vaisseau de Sorrens, Carter, partir un peu du hangar du vaisseau pour se dégourdir les jambes, mais le Promethée s'arrêta et il était en orbite de la planète de Anubis, cette ballade fut de courte durée, une alarme retentit, c'était le départ des vaisseau cargos. La jeune femme courrut à son vaisseau. Elle se mit en place, et se metta à l'arrière du vaisseau et elle entendit les instructions du Colonel Turner. Sorrens démarra son vaisseau, et voilà la mission pouvait commencer.

"J'espère que ca ira." Pensa Carter. Samantha était légérement stréssé par cette mission, déjà il fallait trouvé ses camarades, puis détruire cette foutue planète. Sorrrens s'avanca dans l'atmophère de Nebek, ils pouvaient voir déjà de la fumée,c'était les attaques terrestes qui avaient déjà commencer. Puis soudin, l'équipe du vaisseau vit une explosion, tout ce petit monde savait que c'était le vaisseau de l'équipe 4 qui venait de disparatre. Sam comme Dean furent sous le choc ,la tokr'as deviait les projectils de vaisseau et d'humains. Cette vision était assez moche à voir. Connor remontait le moral de sa troupe. Quand à Sorrens, elle n'avait pas de difficulté a attérir, elle avait passé la ligne de défense. La jeune femme attérit sur le toit de la forteresse. Carter metta dans son sac le générateur de naquaddah, pour mettre dans la forteresse. Connor sortit le premier du vaisseau, puis leva sa paume, puis Sam et Dean tapèrent sur la paume du chef de l'équipe pour donner du courage, quand à Sorrens, elle hésita un peu, car elle n'avait pas l'habitude de ce genre de coutume, elle fit de même pour que l'équipe soit unie jusqu'au bout .

Le lieutenant Connor ouvrit le bal,il ordonna à Jonshson d'ouvrir avec le chalumeau, la forteresse, celà mettait assez de temps, quand aux deux jeunes femmes montèrent la garde, elles étaient sur le qui-vive. Dean était long à ouvrir cette foutue forteresse, elles avaient peur de tomber sur des jaffas tout comme Sorrens. Lorsque Dean avait enfin réussi à ouvrir le toit de la forteresse Carter lança un flachback,de peur qu'il y avait des jaffas. Connor sauta le premier dans la forteresse, il indiqua à son équipe qu'il n'y avait personne à l'horizon; Carter sauta la deuxième, puis aprés c'était au tour de dean et de Sorrens. L'équipe s'avanca petit à petit sans faire de bruit. Pour le moment ils n'avaient rencontrer personne.

Le Haut-parleur annonça qu'il était temps de regagner les cargos, après des bonnes chances et autres accolades pour ceux qui se connaissaient, tout le monde regagna son cargo respectif, Fanny prit le générateur et rentra dans le cargo.
Celui-ci partit plus vite que les autres et bientôt ils ne purent plus avoir de contact avec les autres.

« C’est incroyable. Les jaffas ont du mettre au point un système qui empêches les ondes radios de passer. Je n’arrive à contacter personne, que ça soit le Prométhée, les autres équipes ou le troisième assaut. »
-« En gros nous sommes sourd et muet. On va devoir faire avec. Bonne chance aux autres et a nous… »

"En gros oui on sera coupé des autres, maintenant des que nous arrivons au sol, il faudra voir si nous arrivons à nous parler sur courtes distances aussi ou pas, ou si ces communications sont aussi bloquées ou pas."

Fanny était assise près du générateur, entendit ce qu'elle comprit être des jurons même si elle n'en comprenait pas la signification, puis l'alarme, alors qu'elle se levait rapidement pour en savoir plus, Kazel leur dit:

« Par les Dieux… Nous sommes poursuivis par trois planeurs de la mort. Ils ne nous lâchent pas ! »

*Oh oh ça commence bien!! On est pas encore arrivés que déjà attaqués.*

Il accéléra la vitesse du cargo, Fanny s'accrocha comme elle pu histoire de ne pas parcourir le vaisseau dans une situation fort peu orthodoxe, en gros se casser la gueule et parcourir le vaisseau à plat ventre.

« C’est pas vrai ! On va y passer ! »
-« Ok ! Tout le monde dans les caissons, On sera en sécurité si il arrive un pépin. »

Fanny ne se le fit pas dire deux fois, elle prit le générateur, et se cala avec dans le second caisson, un peu blanche car être enfermée dans un caisson avec un générateur à naquadah, alors que le cargo qui les transporte est attaqué ne la réjouissait pas vraiment.

*Au moins je mourrais vite!!*

Elle senti le vaisseau trembler sous elle, et entendit un cri et surtout un projectile qui entrait dans la chair, elle voulu se lever mes ses mouvements furent difficile à cause du générateur et Kazel referma le caisson avant qu'elle ne réussisse à se lever elle envoya des coup sur le dessus de la capsule voulant aider son coéquipier mais apparemment personne ne l'entendait, elle sortit tout les jurons qu'elle connaissait et cria:

"Kazel faites moi sortir vous ne voyez pas qu'il a besoin de mon aide!!!"

Rien apparemment il ne les avaient pas entendu, Fanny avait aussi entendu Boba crier, un peu après Fanny senti des frottements autour d'elle et plus rien, peu-être que Kazel avait voulu expulser les capsules, car elle l'entendit leur crier.

« C’est coincé ! Restez à l’intérieur vous serez protégé ! »

*De toute façon je n'ai pas trop le choix je suis coincée dedans!!*

Fanny sentait qu'il y avait perte d'altitude, elle devenait de plus en plus blanche, et même si elle n'était pas croyante elle priait silencieusement que le caisson soit assez solide pour les protéger. soudain se fut le choc, même si elle se cramponnait comme elle pouvait elle ne pu empêcher de se cogner, mais elle perdit conscience. Quand elle revint à elle tout était calme, elle se rapella se qui venait de se passer, elle était toujours coincée dans sa capsule.
Elle entendit d'un déclic, et le caisson s'ouvrit, elle fit Boba au dessus d'elle, et fut soulagée de le voir vivant.

-« Docteur Maclaine ? Ca va aller ? Je vais vous aider à sortir. »

"Oui ça va merci, Et vous pas de blessures??"

Il l'aida à sortir du caisson, tandis qu'elle sortait le générateur elle le vit partir, sans doute à la recherche des deux autres, elle se gourmanda silencieusement de ne pas y avoir pensé plus tôt mais Boba revint et lui dit:

-« Kazel et Haller sont mort. On a plus de vaisseau, plus de radio. On va essayer de rejoindre les autres. Et pour cela, on va devoir aller s’enfoncer dans la gueule du loup. »

Fanny lui mit la main sur l'épaule, dans le but de lui montrer qu'elle était là et partageait sa douleur et lui répondit:

"Bref on est seuls contre tous, on va devoir se serrer les coudes, mais si nous devons mourir ce ne sera pas sans nous battre..... Et faire beaucoup de dégâts, en espérant que nos amis ne soient pas proches de l'explosion!!"

Elle avait dit sa dernière phrase en montrant le générateur. Sa tristesse laissait place petit à petit à un désir de vengeance, sans doute avait-elle été une valkyrie dans une autre vie!! Elle prit son équipement et le générateur, et dit:

"Je suis prête on y va quand vous voulez."

Ils commencèrent à sortir du cargo et à avancer.

(Equipe 2)

Les chiens sur ruèrent dans leur direction. Aldwin recula, un zat dans chaque main, et fit feu sur les bêtes. Trois d’entre elles furent touchées, dont deux en plein saut, qui s’écroulèrent lourdement au sol dans un aboiement plaintif. Mais le dernier chien, un molosse de cent kilos, se jeta sur lui et le plaqua à terre. Ses mâchoires croquèrent la partie gauche du visage d’Aldwin, qui se mit à hurler. Rico se retourna et abattit le chien à bout portant avant d’aider le tok’ra à se relever. Ce dernier souffrait d’une hémorragie sérieuse qui jaillissait de son visage jusqu’à son cou. Quand le Capitaine l’attrapa, ses mains étaient déjà rendues glissante par tout ce sang. Il ordonna la retraite et commença à partir au fond d’un couloir, le seul qui était libre, portant sur ses épaules le tok’ra agonisant. Timerman marcha sur leur pas tandis que Wells mitraillait les jaffas qui arrivaient en nombre par tous les côtés. Leur seule issue se trouvait être une porte scellée. Rico ne prit pas le risque d’attendre et dégomma la porte en bois d’une bonne rafale, suivit d’un puissant coup de pied. Il s’engouffra à l’intérieur de la pièce avec son équipe. Wells finit par abattre deux sentinelles de jaffas qui arrivaient par la gauche du couloir et entra à son tour dans la salle. Mais avant de passer l’entrée, un tir ennemi la frôla et s’écrasa contre le mur. Des fragments de pierres lui éclatèrent au visage et la décharge lui avait brûlée le front. Du sang se mit à lui couler dans les yeux.
Rico posa Aldwin au sol et releva la tête pour voir où est-ce qu’ils étaient. C’était une sorte de grand hangar abandonné. Plus loin dans la pièce, des chasseurs goa’ulds étaient entreposés mais semblaient être hors service. Il y avait aussi tout un tas d’outils et de vieux matériels. Il vit un tunnel et n’avait pas la moindre idée d’où est-ce qu’il pouvait mener. Il voulut sortir le plan de la forteresse pour donner une réponse à sa question quand il vit justement un bataillon complet de jaffas arriver par ce tunnel. Il cria à son équipe de défendre cette position car ils n’avaient nulle part où aller. Ils étaient coincés d’autant plus que d’autres ennemis arrivaient par l’entrée principale où Nathalie continuait de se battre ardemment. Rico prit Aldwin et le traîna dans une sorte de cratère, idéal pour se battre tout en restant un minimum protégé. Timerman vint les rejoindre mais se jeta trop tard à couvert. Les jaffas s’étaient déjà engagés dans la bataille et un de leurs tirs le toucha à la jambe. Le Sergent s’étala dans le trou et commença à sortir un paquet de juron contre celui qui lui avait fait ça. Jeffrey rispota et hurla ses ordres.

"A couvert tout le monde ! On tient !!"

Nathalie était la dernière à se retrouver à découvert et la situation était critique. Une trentaine de jaffas étaient arrivés par le tunnel et chargeaient leur position tandis que d’autres voulaient passer l’entrée principale, vite arrêtés par le tir de barrage de la jeune recrue. Les coups de feu retentissaient, les projectiles sifflaient de partout sans pour autant toucher de cible. C’était la guerre pure et dure pour l’équipe de Rico. La mort pouvait fondre sur eux à chaque instant. Nathalie fut touchée à la hanche. Elle se jeta derrière une pile de caisse, la douleur était intense. Toujours blessée à la tête, elle avait de plus en plus de mal à voir ce qu’il se passait mais ne s’arrêtait pas de tirer, hurlant de rage. Elle reçut le renfort inattendu d’Aldwin. Trempé dans son propre sang, la tok’ra avait réussit à se relever en faisant fi de ses blessures mais ses rafales restaient incertaines.

« Ca va péter ! »

Timerman s’était allongé près de Rico et avait balancé une grenade dans un groupe de jaffas trop proche à son goût. A ses côtés, le Capitaine était celui qui touchait le plus d’ennemis. Malgré leur position délicate et leur nombre nettement inférieur, l’équipe 2 ne faiblissait pas. Au début, ce combat avait semblé tellement perdu d’avance que finalement, il devint la représentation d’un groupe de compagnons qui se livraient à une résistance héroïque et qui serait gravée à jamais dans leur mémoire.
Plongé dans un combat qui dura encore cinq longues minutes, Rico manqua de munitions. Il prit ses Desert Eagle et ne laissa aucune chance aux jaffas qui tentèrent de les charger. De l’autre côté, Wells était accroupie derrière les baraquements et flinguait tout ce qui passait l’entrée principale, créant au fur et à mesure un tas de cadavres qui bloquait le passage. Une grenade choc fut lancée par l’ouverture et un puissant flash vint aveugler la pièce. L’équipe dans le cratère eut le temps de se mettre à couvert mais pas Nathalie, qui s’écroula mollement sur le sol. Aldwin se releva sur ses jambes d’une manière mal assurée et prit le relais, sans s’arrêter une seconde de tirer, la rage et l’envie de tuer le possédant plus que jamais.

« Grenade !!! »

Timerman vint lancer sa dernière grenade qui fit éjecter trois jaffas dans les airs. D’autres furent blessés par l’explosion et Rico les acheva de ses dernières balles.
Puis soudain, le calme… C’était finit. Les coups de feu avaient cessé et pourtant, ils continuaient de résonner dans leur tête. Ils s’en étaient sortis. A part Wells qui était encore dans les vapes, ils étaient tous en vie et prêt pour repartir de bon pied. Rico profita que les jaffas eussent cesser leur attaque pour soutenir Aldwin. Il fallait vite partir d’ici avant que des renforts ennemis n’arrivent. Timerman se releva difficilement, sa jambe toute brûlée, et s’apprêta à partir vers Wells.

« Le meilleur moyen de sortir de ce trou à rat et de passer par ce tunnel, là-bas ! » Dit le spécialiste tout en remettant sur ses épaules le générateur à Naquadah.

Jeffrey approuva cette idée. Il ordonna le repli et ce fut là ses dernières paroles. Il sentit sa poitrine exploser et il fut projeté contre le mur avec assez de force encore pour lui briser les côtes. Une dizaine de projectiles à énergies vinrent simultanément cribler la maçonnerie. Timerman tituba en arrière pour se remettre dans le cratère, essayant instinctivement d’abriter Aldwin avec lui. Mais le Tok’ra s’était à nouveau écroulé et le Sergent était certain qu’il était mort. Sans savoir qui était leur agresseur, celui qui venait de leur tirer dessus aussi rapidement et avec autant de précision, il rampa au sol et sortit le générateur à Naquadah de son sac. Il était temps de passer au plan B et de faire surcharger l’appareil. Ce n’était plus que le seul moyen pour mourir en ayant la conscience tranquille, sans même se préoccuper des autres équipes SG qui étaient infiltrés dans d’autres endroits de la forteresse…
Seulement, il y eut quelques étincelles et Timerman vit que le générateur était HS… Il jura à voix haute et prit son mp5, tremblant de peur en entendant des bruits de pas derrière lui. Il plaça un chargeur et se retourna vivement.
C’est alors qu’il vit son ennemi… Un guerrier Kull le surpassant largement par sa taille et sa carrure. Timerman l’arrosa de tirs et le fit à peine tressaillir…
Il hurla et tira de plus belle, vidant son chargeur jusqu’à tomber à sec. Le guerrier lui ne bougeait pas, comme pour montrer au terrien qu’il était invincible à toute attaque.
Timerman se redressa et sortit nerveusement son poignard. Il le chargea mais la lame de son couteau vint se casser sur son armure. Le super soldat le prit violemment par la gorge d’une seule main et le souleva du sol. Son autre bras robotisé vint se placer devant la tête du terrien. Timerman essaya de gesticuler.

« Pi… Pitié… » Parvint-il à gargouiller, juste avant que le guerrier Kull n’activa son arme et ne fit feu.

~~~~~~~~~~~~

(Equipe 3 et 4)

A l’intersection d’un couloir, l’équipe 3 croisa un régiment Jaffa. Plusieurs des soldats ennemis s’écroulèrent, atteints par les décharges de Jonshon. Connor et Sorrens se retournèrent tous les deux pour ajouter leur puissance de feu à celle du Caporal. Les projectiles solides et les décharges d’énergies se répondirent dans les deux sens de la galerie pendant plusieurs secondes de fureur. Sorrens sentit un shrapnel lui érafler la cuisse gauche et recula pour trouver un moyen de s’en sortir. Elle partit rejoindre Carter au fond d’une salle et trouvèrent une issue. Les jaffas les repérèrent et commencèrent à les prendre pour cible. Sorrens se mit à couvert contre un mur mais Carter était déjà partie et avait franchie la porte, donnant sur un escalier en colimaçon. Un tir ennemi la toucha dans le dos et la fit tomber face contre terre. Sorrens accourut et essaya de traîner Carter à couvert pendant que Jonshon et Connor livraient un sanglant combat dans le couloir. Sorrens leva la tête et vit alors que des jaffas descendaient des escaliers pour les prendre en sandwich.
L’équipe 3 était prise au piège.


Boba et Fanny étaient seuls. De là où ils étaient, la forteresse paraissait être loin et intouchable. Les débris du vaisseau cargo et les caissons représentaient l’ensemble de l’opération : un carnage, mais avec de l’espoir… Quand Fanny était sortie, elle vit même que des shrapnels de la taille d’une main s’étaient plantés sur son caisson. Ils avaient eu de la chance mais cela avait eu un coût pour le jeune Haller et le tok’ra Kazel. Les deux survivants avaient donc repris la route à pieds, Mclaine portant le générateur et Boba sa M249. Allant vers ma lisière de la forêt, la vision du Lieutenant-colonel repéra du mouvement à cent mètres, derrière une colonne d’arbres épargnés par le crash du vaisseau cargo. C’était une patrouille jaffa qui allait droit dans leur direction. Un son de cor vint même résonner et des ordres en goa’ulds commençaient à se faire entendre. Boba, l’ouie fine, crut même entendre un aboiement de chien. Les deux terriens se baissèrent, ne pouvant pas se risquer de se replier et de se faire repérer.
Cependant, la lumière refléta sur le cadran lumineux du générateur à Naquadah que portait Mclaine. La lumière aveugla un des jaffa qui se rapprocha rapidement de leur position en appelant d’autres jaffas avec lui. Ils commencèrent à tirer quand ils virent les deux terriens qui essayaient de se cacher. Boba fit signe à Fanny de partir et pour la couvrir, il bombarda les jaffas de tirs défensifs avec sa mitrailleuse. Plusieurs des jaffas tombèrent mais d’autres arrivèrent en nombre. Fanny fut touchée par un tir de zat et s’écroula à terre. Boba partit se mettre à couvert mais il remarqua que les jaffas allaient essayer de les contourner. L’homme se débrouilla pour se protéger tout en défendant la zone et en tuant des ennemis mais Mclaine étant trop loin, il ne pouvait rien faire pour elle…

Quand Fanny se réveilla, elle se servit de toute la volonté qu’elle avait pour se relever. Sa tête lui faisait mal depuis sa chute. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée inconsciente mais les tirs retentissaient toujours dans les bois. Des tirs de lances jaffas et de mitraillette. Soudain, trois jaffas arrivèrent et levèrent leurs armes vers elle, prêts à l’exécuter. Il y eut un moment d’hésitation…
Une rafale cribla le corps du jaffa le plus proche et une grenade atterrie à côté des deux autres, qui volèrent de façon spectaculaire en poussant de terribles hurlements. L’un d’eux n’avait plus de jambe mais continuait de ramper pour prendre sa lance jaffa mais il fut abattu par un autre tir qui lui explosa la cervelle…
Mclaine tourna le regard et vit, telle une apparition, un homme qu’elle ne pensait pas voir en ces lieux… Le Soldat Chris Redfield… L’homme était d’humeur meurtrière plus que jamais… Son regard de tueur se posa sur le docteur qu’il avait sauvé juste à temps. Ils s’échangèrent quelques paroles quand ils entendirent d’autres coups de feu au loin. Boba était en danger. Chris aida Fanny à se relever et tous les deux, ils partirent aider le Lieutenant-colonel Fett qui se battait violemment avec des jaffas. Il y avait aussi deux chiens aux babines énormes. Les bêtes sautèrent en direction de Boba, qui les envoya au sol d’un violent coup de mitraillette dans la mâchoire. Des jaffas continuaient de le pourchasser à travers les bois. L’un d’eux rattrapa Fett et lui sauta dessus, livrant un brutal combat au corps à corps que le terrien remporta de justesse et les mains en sang. Puis les derniers jaffas le rejoignirent et s’apprêtèrent à tirer mais furent arrêtés à temps par Redfield et Mclaine qui étaient revenus. Le soldat et le docteur tuèrent les dernières jaffas sans leur laisser aucune chance.
Boba se releva, remerciant ses camarades, quand son regard se posa sur une grille cachée derrière un tas de feuille. Il dégagea les branches pour voir ce qu’il y avait et à première vue, il s’agissait d’un souterrain goa’uld assez grand et allant dans la direction de la forteresse d’Anubis…

~~~~~~~~~~

Carter roula sur le dos en toussant. Le tir jaffa l’avait touché en plein dans le générateur à Naquadah, détruisant le système de mise à feu. L’impact lui avait violemment coupé le souffle mais elle n’avait subie aucune blessure. Par contre, il en avait fallu de peu pour que le générateur explose et réduise tout en miette. Ca avait été une question de quelques millimètres… Mais voir que Carter allait bien redonna de la force à l’équipe 3, qui se battit avec force et courage. Connor vit le lance-grenade de Jonshon et lui fit signe de balancer la sauce dans le couloir pendant que lui et Sorrens abattraient ceux qui arrivaient par les escaliers.

« Pour le SGC !! Pour la Terre !! » Hurla le Lieutenant Connor alors qu’il jetait une grenade en haut des escaliers, donnant la mort à un groupe de jaffa trop imprudent. Carter elle s’était relevée pour apporter son soutien, abandonnant le générateur à naquadah, inutile à présent…

[Jusqu'à mardi pour répondre.]

La marche était notre seule solution. Le cheminement vers la place forte d’Anubis allait donc prendre plus de temps. Je jetais encore un coup d’œil derrière moi, pour m’assurer que Fanny me suivait bien. On se trouvait dans une clairière, fraîchement crée à la suite du crash du vaisseau, à en croire les arbres déracinés et arrachés qui la constituait. On devait donc prendre la direction de la lisière qui se trouvait à environ cent mètres de notre position.

-« Si vous êtes prête, on y va… »

Et nous voilà partit en direction du bois pour rejoindre la bataille et faire le plus de dégâts possible. Mais plusieurs choses ne me réconfortaient pas. On était tout d’abord coupé du monde, personne ne savait où nous étions, et en conséquence, personne ne pouvait venir nous aider. Il fallait l’avouer, on était dans la merde avec un groupe réduit de moitié et une puissance de feu au combat des plus restreinte. Et même, si nous arrivons à retrouver notre chemin, qui nous dit que tout le monde sera en vie ? Peut être seront nous les derniers survivants.
Mais quelque chose me sortis de ma torpeur philosophique. Une chose très commune, qui se déplace en groupe. Une chose qui brille d’une lueur argentée et qui se ballade tout le temps avec son bâton. Jaffas. Des aboiements vinrent à mes oreilles. En plus ils ont des chiens. On ne va pas tenter le diable. Je pivotait en direction de Fanny pour lui faire signe de se baisser, tout en lui indiquant de quoi il s’agissait.
Un son de cor retentit. Il avait trouvé le lieu du crash, il allait sûrement ramener des copains. Derrière une souche d’arbre, j’observais la situation. Ils étaient assez nombreux et il y avait des toutous bagarreurs. Mais très vite, un jaffa se rapprochait de notre position, visiblement intrigué. Apparemment, il appelait ses copains. Merde, il nous avait repéré ?
Puis, un orage de tirs ennemis s’abattit sur nous.

*Putain, ils nous on trouvé !*

-« Y’a pas trente-six solutions ! Maclaine, vous dégagez ! Je vous couvre ! »

Sans attendre de réponse, je mis ma M249 en appui sur ma souche préférée et j’ouvris le feu sur les jaffas. Plusieurs moururent sans souffrir, perforée de part en part pas une trentaines de balles. Rajouter à cela des renforts jaffas, des tirs de lance serpent et des balles traçantes, et vous avez un joyeux 4 juillet avec du retard.
Ais la situation devenait de moins en moins joyeuse quand le nombre des ennemis se fit trop important. Je devais changer de position. Rapidement je reculais de quelques mètres, pour être à couvert d’un arbre. Mais la situation se dégradait. Les jaffas me contournait, et je vis Fanny, allonger par terre.


*Merde !*

-« Maclaine ! Debout ! »

Pas de réponse. J’essayais de la rejoindre, mais quelques tirs de lance presque bien placés me dissuadèrent. Pourvu qu’il ne lui est rien arrivé. Tant pis, on va faire comme on va pouvoir. Dans un hélant de désespoir, je me levais pour faire face à l’ennemi. Puis, je me mis a faire sans m’arrêter.

-« Yahhhhhhhhhh ! »

Le recul de l’arme ne se faisait plus sentir. Je ne pouvais plus m’arrêter. C’était impressionnant. Seul contre le reste de la troupe. On n’avait pas vu ça depuis les Thermopyles. Les balles fauchèrent autant de jaffas qu’elles pouvaient. Et elles le faisaient avec efficacité. Je ne contrôlais plus rien. Seul le désir de destruction me faisait tenir le coup. Puis, ce fut la fin de la bande de cartouches.
C’est à ce moment, que deux chiens se ruèrent sur moi. Je les regardais arriver sur moi, tenant fermement ma mitrailleuse. Il ne s’agissait pas de se louper. Puis au moment opportun, je leur assenai le plus fort coup de crosse que pouvait donner. Deux belles giclées de sang fendirent l’air et les deux cabots se retrouvèrent au sol, complètement assommé ou mort. Je pu contempler le carnage que j’avait fait avec plaisir quand quelques chose m’agrippa et me jeta a terre. C’était un jaffa, je ne l’avais pas vu.
Il m’envoya une belle praline dans la face, que je lui rendis sous forme de coup de boule dans le pif, qui ruisselait de sang après. Je l’envoyais à la renverse, avant de me jeter sur lui et de l’enchaîner avec une multitude de coup de poing.
Le jaffa me donna un coup de genoux dans les côtes, me faisant renverser sur le coté. Il s’assied sur moi et porta ses mains à ma gorge, qu’il serra avec une force étonnante. Je commençais à voir des étoiles dans mon champ de vision. Mais je réussi par je ne sais quel moyen a saisir ses burnes. Je tirais un grand coup dessus en les serrant bien fortement. Le jaffas cria un grand coup et j’en profitai pour me dégager de son étreinte et de respirer un grand coup. Je lui assénais un coup de pied dans la gueule, avant d’en finir vite en lui serrant le cou entre mes bras par derrière. Le jaffa mourut après quelques minutes de longues souffrances.
Vainqueur, je me relevais et je ne pu que constater que quelques jaffas se tenait devant moi, prêt a faire feu.

-« Et merde… »

Plusieurs détonations retentirent et les jaffas s’écroulèrent, morts. Fanny fit son apparition. Suivit par Redfield. Je ne savais pas d’où qu’il pouvait sortir, mais il tombait bien.

-« Je vous doit une fière chandelle. Vous allez bien Maclaine ? Et vous Redfield ? D’ailleurs ou est passé le reste de votre équipe ? »

Haletant, je repris mes affaires, en veillant à recharger ma M249. J’en profitais pour me rincer un peu la tronche et les mains, je ne savais même pas si c’était mon sang. Et là je remarquait quelque chose d’étrange. Une sorte de quadrillage brun, derrière des feuilles. Je me levais avec tout mon barda et j’indiquait l’endroit aux autres.

-« regardez la bas, c’est quoi ce truc ?

Je m’y approchais et je dégageais les feuilles et les branches. Paysagiste était une autre de mes passions. Et là, tout fut plus clair. C’était une grille. Et il était fort probable qu’elle-même quelque part dans la forteresse.

-« C’est une grille. Je suppose qu’elle mène a forteresse. Et puis, au point ou l’on en est, autant prendre un autre chemin. Les bois doivent grouiller de jaffas. Et si on a de la chance, on pourrait même monter une attaque surprise par l’intérieur. Tout le monde arme à la main. Je vais en première ligne, Redfield vous assurez l’arrière garde. Doc, vous êtes entre nous deux. Allez, on y va. »

Sans attendre, je fis sauter le verrou de la grille grâce à une bale bien placée. Puis je m’engouffrais dedans.

Deux fois... Cela commençait vraiment à faire beaucoup pour un seul homme. Deux fois que le Californien survivait et échappait par miracle aux griffes de la Mort alors que tous ses compagnons périssaient de manière insoutenable. Comme si c'était une chance. Tu parles d'une chance ! Chris aurait préféré mourir deux fois qu'une plutôt que de devoir subir une nouvelle fois la perte d'êtres chers. Être l'ultime rescapé était vraiment de loin le sort la plus funeste. De rage, il avait cogné plusieurs fois le métal froid du caisson de survie de son poing, manquant presque de s'y cogner la tête à la place. Redfield avait réellement de quoi devenir fou parmi les débris de cette carcasse fumante. Le jeune homme les avait vu mourir tous les trois, le Tok'Ra tout d'abord, ensuite Shirow et Rangals au cours du même centième de seconde lorsque le vaisseau avait explosé en fumée. Le jeune militaire se sentit brusquement nauséeux, le souvenir des morceaux de chairs combinées à la carlingue d'acier du cargo lui revenant brusquement en mémoire. Quel spectacle immonde... Sans réfléchir, Chris bondit hors du caisson pour dégurgiter tout ce qu'il avait dans le ventre depuis la veille comme s'il eut souhaité que ses souvenirs disparaissent en même temps que les restes de son repas. Impossible... Le fait de vomir ne l'aida guère à aller mieux même s'il s'était senti libéré d'une lourde charge. Il attrapa le peu de choses que contenait le caisson de survie, quelques grenades, son desert eagle ainsi que le P90. Il était encore ici pour se battre non ? Alors autant réserver à toutes ces enflures le sort qu'il méritait. Et encore la Mort ne serait pas un châtiment suffisant. Ce qui se passait dans la tête de Redfield était quelque chose d'inqualifiable. Ce n'était pas de la haine, non c'était bien pire... C'était indescriptible. N'importe quel télépathe aurait fui en courant s'il avait pu percevoir un petit nombre des pensées du militaire dans ce dernier s'était laissé submerger par la folie.

Chris s'était mis en route vers la forteresses d'Anubis, le Capitaine avait offert sa vie pour permettre au première classe de vivre, jamais il n'oublierait son geste, jamais il ne le décevrai. L'équipe devait vivre, devait survivre à cet assaut aussi mémorable que suicidaire. Trop d'hommes étaient déjà morts pour de vaines causes. Anubis devait payer, lui et ses Jaffas, lui et ses guerriers soit-disant invincibles. Si Chris devait mettre les pieds dans la tombe alors il s'était promis d'emporter le plus possible d'ennemis avec lui. L'imagine du glorieux Capitaine Rangals lui revint aussitôt en mémoire, souvenir qu'il tenta de chasser en plaçant inefficacement une main sur son front.

- On perd de l'altitude ! On perd de l'altitude !

Ce n'était pas que ça oui ! Le vaisseau cargo piquait du nez vers le sol à une vitesse vertigineuse. C'était un fait, ils allaient tous être broyer dans une formidable déflagration. Le Tok'Ra s'était tu, mort sur le coup par un tir anti-aérien. Seul Shirow hurlait sa terreur dans des cris tous aussi assourdissant inefficaces.

- La ferme ! Avait ordonné Chris en se cramponnant comme il le pouvait aux parois du vaisseau à présent percé sur le flanc. Un second tir les avait frôlé de justesse. Alors voilà c'était la fin ? Chris eut le temps de voir les meilleurs moments de sa vie défiler devant ses yeux, il revit ses premiers flirts au secondaire, sa première aventure à l'arrière d'une camionnette militaire alors qu'il avait tout juste seize ans, le visage de ses parents de sa sœur, de ses proches.... Fanny, Le Général O'Neill, Matt et surtout Cassandra... Des visages qu'il ne reverrait plus jamais.

Le jeune homme luttait corps et âme pour ne pas être emporté par l'aspiration du trou béant juste à sa gauche. Parvenu au poste de commandes, il tenta désespérément de redresser l'appareil en vain. Il ne s'était écoulé que quelques secondes depuis le première impact pourtant le jeune première classe aurait juré qu'il s'était déjà passé plusieurs heures. Il sentit des bras corpulents lui encercler la taille pour le pousser in extrémis vers le dernier caisson de survie non endommagé par l'explosion.

- Ton heure n'est pas encore venue, petit.

- Vous méritez plus cette place que moi !

- En voilà assez !!

Chris se sentit violemment projeté dans le dos par son supérieur, il perçut une dernière fois le signal d'alarme du vaisseau résonnant dans la carlingue par plusieurs petits bips assourdissants puis plus rien.... Le caisson avait été refermé et il avait été projeté loin de l'épave en fumée. Une vive lumière blanche lui écorcha les yeux lorsque le cargo vola en éclats flambants, projetant une pluie de chairs infâmes contre la paroi du caisson. Chris avait senti la nausée lui remonter plusieurs fois à la hauteur de l'estomac, ce fut probablement le vitesse croissante du caisson dégringolant parmi l'atmosphère de Nebek qui lui permis de se contenir pour le moment. Le crash avait dû être si violent que le jeune homme avait dû perdre conscience pendant quelques minutes.

Deux fois, cela faisait vraiment beaucoup pour un seul homme, deux fois... Malgré des circonstances très différentes, l'épreuve restait néanmoins la même.

P90 en main, Chris avait continué sa route sans se retourner une seule fois avec pour seule guide que sa propre haine toujours aussi incommensurable. Bon, dans un premier temps, il lui fallait avant tout retrouver des membres connus au SGC, il serait autant redoutable en équipe que tout seul dans son coin. Jouer les Rambo en puissance, ce n'était pas vraiment son genre à vrai dire. Le première classe marcha sur plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres, avec pour seul point de repère les cadavres d'hommes et de Jaffas éparpillés à tout va devant l'enceinte de la forteresse. Malgré sa fureur tout aussi redoutable, Chris n'oubliait néanmoins pas ses bons vieux réflexes de soldat endurci. Il était seul, loin de chez lui sur un terrain totalement inconnu. Plusieurs fois, le jeune militaire dut se mettre à couvert pour éviter des tirs mortels de lance Jaffas, ripostant avec hargne à l'aide de son P90 par la même occasion.

Bang ! Un Jaffa un peu trop prétentieux pour venir le chatouiller de trop près se prit directement un head shot d' une balle de magnum. A voir sa tête complètement défiguré, la pauvre avait dû avoir un "peu" mal. Pourtant cela n'arrêta pas Chris qui se borna à lui marcher dessus tout en ne se retenant pas de cracher à la figure de son cadavre. Pas le temps de s'attarder, le jeune homme entendit un cri de guerre au-dessus de sa position actuelle.

*-Merde !*

Trop tard, le type en armure grise lui avait déjà sauté dessus et Chris sentit ses articulations craquer sous le poids du Jaffa qui lui immobilisa les bras d'une seule main dans un premier temps, le temps qu'il lui faudrait pour achever l'humain par la lame meurtrière de son couteau de combat. C'était sans compter sur la détermination de Chris qui faisait tout pour se sortir de ce pétrin. S'il avait survécu à la déflagration, ce n'était pas crever de la main d'un vulgaire garde serpent ! Il lui donna un premier coup de genou dans le ventre pour se déjà, arrachant au Jaffa un grognement de douleur mêlé à celui de la fureur.

*-Saloperie ! *

Enfin merde quoi, Chris en avait déjà fait baver à des plus costauds que ça même si ce type devait peser au moins un quintal (100 kg car on utilise plus le terme ). Sentant l'emprise se desserrer quelque peu, l'humain en profita pour lui mettre un premier direct aussitôt accompagné d'un second. Le Jaffa flancha un court instant, quelques rares secondes qui permirent à Redfield de tirer son couteau de combat de botte pour enfoncer au beau milieu du front, pile entre les deux yeux de son ennemis. Si Chris avait soit-disant du coeur et de la pitié, c'était difficile de le croire dans de telles circonstances. Il repoussa le corps sans vie du Jaffa, se relevant péniblement pour reprendre sa route. Ce Jaffa avait eu une force de cheval mais trop lent, heureusement pour le première classe car un seul de ses coups lui aurait probablement été fatal.

De longues minutes s'écoulèrent alors que Chris continuait son chemin à travers les ruines fumantes de cet ignoble champ de bataille uniquement recouvert de gravats et de sang. Le jeune homme s'était mis à couvert derrière un rocher saillant le temps de reprendre son souffle après le rude combat au corps à corps qu'il venait de mener. Ce n'était pas l'heure de chômer pour autant, il était à bout de forces mais ne renoncerait jamais pour autant. Pour ses proches, pour Rangals... Ce mec là était un héros parmi tant d'autres, ce fut cependant lui qui donna le courage de reprendre sa route vers l'Enfer. Comment qualifier cette mission autrement que par ce mot aussi signifiant qu'il soit ?

L'endroit semblait un peu plus calme, malheureusement les maigres illusions de Chris furent vite remises en place lorsqu'il se retrouva en vue d'un trio de Jaffa armés jusqu'aux dents placée en cercle. Curieux, le soldat s'était rapproché pour constater ce qui avait pu les intriguer à ce point et ce qui les avait incité à quitter leurs rangs. Belle erreur en tout cas... Erreur qui fut davantage accentuée lorsqu'il vit avec effroi que la personne qui servait de centre d'intérêt aux Jaffas n'était autre que son amie Fanny McLaine.

- Vraiment une belle connerie oui...

Non, ce n'était vraiment pas une bonne idée pour ces fichus serpents d'accentuer encore un peu plus la colère plus que grande de Chris à cet instant précis... D'une rafale précise à la tête, il abattit le premier Jaffa situé en face de lui qui s'écroula comme une masse puis il dégoupilla une grenade qu'il balança directement derrière les autres en prenant garde de ne pas blesser Fanny au passage. Les deux Jaffas furent littéralement broyés sous l'effet de la grenade à fragmentation, s'éteignant dans d'interminables cris de souffrance. Plus de temps pour la pitié désormais... Les traits de Chris devenus durs par la guerre s'adoucirent légèrement lorsqu'il prit Fanny par la main pour l'aider à se relever.

- Fanny. Est-ce que ça va ? Où est le reste de ton unité ?

Elle était seule, tout comme lui. Le jeune homme espérait qu'elle n'ait pas perdu tous les membres de son équipe tout comme lui car c'était vraiment la pire des épreuves existantes pour lui en tout cas. Pas vraiment de temps pour les retrouvailles non plus même si Chris aurait aimé l'étreindre de manière toute amicale. Un peu tard pour ça, la colère avait déjà repris le dessus sur le première classe, il semblait guère décidé à se calmer apparemment. Peut être qu'un carnage lui ferait du bien mais le jeune homme n'en était pas si convaincu que cela. Des coups de feu résonnèrent au loin. S'il y avait des Terriens dans le coin, autant leur porter assistance tout de suite ! D'un geste fougueux, il attrapa le médecin par le bras pour l'inciter à le suivre.

- Viens !

Merde... C'était le Lieutenant-Colonel Boba Fett qui était aux prises avec l'ennemi, autant le tirer vite-fait de là ! Armé de son P90, le militaire fit aussitôt feu sur le premier Jaffa qui donnait du fil à retordre au gradé sur SGC. Ce dernier rejoignit bientôt les autres cadavres ainsi que les canidés, à savoir morts. Soutenu par le Docteur McLaine dans son combat, le dernier survivant de l'équipe quatre acheva le dernier Jaffa et lui plantant directement son couteau de combat à la hauteur du cou. Ce dernier poussa un râle ignoble d'étouffement. Crever par son propre sang, c'était vraiment immonde mais cela n'empêchait pas à Chris d'esquisser un sourire carnassier lorsqu'il retira la lame pour la remettre dans son fourreau.

*-Rends-moi ça, fils de pute.*

Chris s'était appuyé contre une pierre le temps de prendre un petit temps de repos, l'expression mauvaise sur son visage ne semblait guère s'estomper, sa soif de vengeance étant toujours bien loin d'être renflouée. Cependant, il tenta de répondre à la question de Fett en toute neutralité bien que le léger tremblement de sa voix témoignait encore de sa récente fureur.

- Ils sont tous morts, mon Colonel. Notre vaisseau cargo a été abattu en plein ciel par des tirs anti-aériens. Rangals, Shirow et le Tok'Ra ont été tué sur le coup même si le Capitaine m'a jeté dans le dernier caisson de survie.

- Un héros cet homme... Avait chuchoté Chris d'une voix à peine perceptible à l'oreille d'autrui. C'était principalement pour ce glorieux soldat qu'il se battait vraiment, pas pour un idéal, non juste pour la survie d'un monde... Non la survie de l'humanité plutôt. Des charges trop lourdes pour un homme aussi jeune mais pourtant si responsable.... Apparemment, le Lieutenant-Colonel avait repéré quelque chose à proximité. Intéressant... Une grille dissimulant un tunnel qui devait très probablement mener directement à la forteresse. Parfait tout ça... Chris attendit les ordres. Il approuva d'un bref signe de tête les recommandations de son supérieur. Fett s'engouffra le premier aussitôt suivi de Fanny. Quant à lui, il assurerait l'arrière-garde. Il n'yavait plus qu'à espérer qu'ils ne feraient pas de rencontres surprises là-dedans comme l'énorme bestiole en armure qu'il avait eu l'occasion de rencontrer dans sa dernière mission. Trèves de pensées stupides ! Chris jeta un bref coup d'oeil autour de lui, tendant l'oreille au maximum. Pas de présence ennemie... Du moins pour l'instant...

Quand Fanny était sorti du caisson avec l'aide de Boba, elle avait vu ce qu'il y avait dessus elle avait quelque peu blanchi et avait pensé

*Ouff s'en ai fallu de peu*

Enfin avant que son regard ne tombe sur ses deux coéquipiers morts lors de l'attaque, elle pensa tristement

*Dommage qu'ils n'aient pas eu notre chance!! Paix à leurs âmes!!
Au moins là où vous êtes vous n'avez plus besoin de vous battre, Adieu compagnons d'armes, puissiez-vous retrouvez vos proches perdus, nous essayerons de faire en sorte de vos morts ne le soient pas en vain!!*

Avait elle pensé tout en reprenant le générateur, puis après un dernier regard en arrière elle suivi Boba.
De là où ils étaient la forteresse était encore loin.
Ils marchèrent silencieusement jusqu'à la lisière de la forêt, où Boba fit signe à Fanny lui montrant un groupe de jaffas qui allait vers eux avec des chiens lui avait il dit en même temps, et il lui fit signe de se baisser, chose qu'elle ne se fit pas redire deux fois, elle prit doucement son zat qui était à se ceinture. Par contre elle ne vit pas le cadran refléter de la lumière sinon elle l'aurait caché. ils se rapprochèrent dangereusement de leur position pour finir par les voir et commencer à leur tirer dessus, Boba lui dit:

-« Y’a pas trente-six solutions ! Maclaine, vous dégagez ! Je vous couvre ! »

Elle acquiesça et se mit à courir pour se mettre à un endroit lui permettant de couvrir le replis de Boba, mais elle n'eu pas le loisir de mettre son plan à exécution car elle se prit un tir de zat et s'écroula à terre.

*Outch ça fait mal!!*

Avait pensé Fanny avant de perdre conscience.
Quand elle reprit conscience elle avait horriblement mal au crâne, presque comme après une méga bringue, puis se rapellant se qui s'était passé elle essaya péniblement de se lever, des tirs se faisait entendre dans les bois, elle espérait ne pas avoir été inconsciente trop longtemps.
Alors qu'elle vérifiait rapidement que le générateur allait bien, elle leva la tête et vit trois jaffas, lever leurs armes pour lui tirer dessus, Fanny crût sa fin proche, son zat étant tombé elle n'avait pas le temps de le récupérer ni de prendre son 9mm, elle ferma les yeux mais rien, puis elle entendit un bruit de balles rentrant dans la chair, elle ouvrit les yeux comme se n'était pas dans son corps, puis il y eu une grenade qui explosa aux pieds des deux autres jaffas, Fanny se protégea le visage, puis regarda derrière les jaffa et euh comme une vision, enfin s'était réel, Chris, il venait de lui sauver la vie, elle ne savait pas ce qu'il faisait là, mais jamais elle n'avait été aussi heureuse de voir son ami. Le regard sombre voire meurtrier un peu comme celui que Fanny aurait bientôt. Il l'aida à se relever car l'explosion l'avait fait retomber.

- Fanny. Est-ce que ça va ? Où est le reste de ton unité ?

Elle lui sourit car elle si elle en voulait au jaffa elle n'avait rien contre son ami, et lui répondit:

"Oh Chris je n'ai jamais été aussi contente de te voir!! merci. je te sauterai bien au cou mais nous n'avons pas le temps. Pour mon équipe il ne reste que Boba et moi....

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car des bruits de tirs se firent entendre, la ramenant à la réalité et à Boba.

"Merde c'est Boba, vite!!"

Elle remit le générateur rapidement en place, et suivit Chris qui la tirait par le bras, ils le retrouvèrent et Fanny eu le même regard que Chris quand il l'avait sauvé, elle tira avec son zat d'une main le 9mm dans l'autre, bref ils firent carnage avec Chris.

*C'est dans ces moment là que j'aimerai bien avoir Barak, Mandorallen, Hettar, Silk, et Relg avec moi!! quoique Kurik, Émouchet, Kalten, Bévier, Tynian et Ulah aussi serait d'une excellente aide*

-« Je vous doit une fière chandelle. Vous allez bien Maclaine ? Et vous Redfield ? D’ailleurs ou est passé le reste de votre équipe ? »

"Ca va merci, je me suis prise un tir de zat mais Chris m'a sauvée alors que je croyais ma fin proche. Et vous Boba? vous êtes blessé vous avez beaucoup de sang sur vous?? je peux regardez si vous voulez, mieux vaut pas partir blessé. Nous nous ferions remarquer plus vite surtout par les chiens."

Puis il regarda quelque chose qu'il montra aux autres, fanny vit une grille.

-« C’est une grille. Je suppose qu’elle mène a forteresse. Et puis, au point ou l’on en est, autant prendre un autre chemin. Les bois doivent grouiller de jaffas. Et si on a de la chance, on pourrait même monter une attaque surprise par l’intérieur. Tout le monde arme à la main. Je vais en première ligne, Redfield vous assurez l’arrière garde. Doc, vous êtes entre nous deux. Allez, on y va. »

"Il faudrait mieux y aller en effet, et essayer d'effacer nos pas au moins jusqu'à la grille et la refermer si on n'y arrive bien sur, enfin moi je dis ça.... "

Puis elle se plaça entre ses deux amis, place que Chris lui donnait toujours dans les missions en commun, elle lui fit un petit clin d'œil espérant qu'il comprenne pourquoi, sinon tant pis, puis elle s'engouffra à la suite de Boba qui était déjà parti.

Enfin de l'action ! Alors que le régiment de jaffa arrivait au détour du couloir, Sorrens sortit son Zat de sous sa cape et commença à tirer de concert avec Connor, prenant la suite de Johnson. Rah ces Tau'Ri avec leurs armes primitives, ils en mettaient du temps pour atteindre leur cible ;.. Pourquoi le Grand Conseil les avaient-ils choisis ??? Bah ils sont juste bons à faire un effet de masse pour la diversion par la porte. Alors qu'elle tirait frénétiquement contre le mur de jaffa présent devant eux, Sorrens sentit un objet lui entailler la cuisse. Perdant légèrement l'équiliblre, elle se retourna pour regarder ce dont il s'agissait et découvrit un objet étrange qu'elle ne connaissait pas. Mais lorsqu'elle vit qu'il allait rentrer en contact avec le mur, elle se retourna et passa dans une pièce adjacente pour se recroqueviller. C'est en se redressant qu'elle remarqua des jaffas les mettant déjà en jout et par reflexe, repartit derrière une excroissance du mur afin de se protéger. Malheureusement, Carter, qui n'était pas loin, n'eut pas le temps et se prit un tir jaffa en plein dans le dos pour finir par s'effondrer à terre.

Elle se saisit alors d'une lance jaffa toute proche, son propriétaire ayant rendu l'âme et se freya un chemin à coup de tirs d'énergie, vers Carter. Une fois arrivé près d'elle, elle n'eut pas le temps de voir si elle était toujours en vie, elle la tira sur le côté afin de la mettre à l'abri et repéra des jaffa arrivant par l'escalier. Prenant la lance jaffa à deux mains, elle se fixa contre le mur et accueillait joyeusement tous les jaffas descendant. Oui elle s'amusait car même si elle ne savait pas si elle sortirait de cet endroit vivante, au moins elle assouvissait sa rage contre les jaffas.C'est alors que Carter se réveilla et que Connor la rejoignit. Toujours avec leurs armes aussi efficaces ... Bref, elle laissa un instant la lance jaffa de côté pour reprendre son Zat, beaucoup plus maniable et rapide d'utilisation. Les corps des jaffas inanimés s'amoncelait au niveau de l'escalier et cela faisait presque rire Sorrens. Franchement oui, elle avait un grain ...

[Désolé, vraiment pas d'inspi pour ce poste xd

(Equipe 1, 2 et 4)

Quand Nathalie se réveilla, c’est avec un profond mal de crâne qu’elle aperçut les barreaux en fer devant elle. A ses côtés, Aldwin gémissait et semblait en vie malgré la difformité de son visage. Tout comme la recrue, son sang avait coagulé mais son état était plus inquiétant. S’il n’avait pas eu un symbiote et une grande volonté de survie, il ne s’en serait pas sorti. Avant de s’approcher de lui elle tourna le regard vers les autres, allongés à ses côtés. Un des corps était difficilement identifiable au premier coup d’œil. Elle le retourna et ses tripes la remuèrent quand elle vit la tête du Sergent Timerman, explosée en charpie. Puis plus loin, elle vit que le Capitaine Rico avait été touché à de nombreuses reprises au torse, par des projectiles d’énergies plus petits que ceux tirés par les lances jaffas. Elle remarqua aussi que sa poitrine s’élevait de temps en temps, signe qu’il respirait mais avec beaucoup de difficulté. Jeffrey clignait quelques fois des yeux mais même la douleur ne suffisait pas pour le rendre conscient. Nul doute que sans soin pour ses compagnons, elle serait bientôt la seule survivante de son équipe… Elle n’avait plus ses armes sur elle. Elle avait été dépouillée et jetée en cellule sans qu’elle ne sache comment, ses derniers souvenirs étant d’avoir vu une grenade goa’uld explosée devant elle, puis plus rien… Aldwin vit l’incompréhension dans ses yeux et contre toute attente, il lui murmura difficilement.

« On… s’est fait avoir… Nous avons échoué... »

Wells se rapprocha de lui. Le visage du tok’ra était tellement défiguré qu’elle avait du mal à le reconnaître. La situation était critique pour l’équipe 2. Et dans cette cellule, ils n’entendaient presque pas l’écho des batailles à l’extérieur ou dans les autres parties de la forteresse. Ils étaient isolés, seuls et pratiquement neutralisés… Aldwin se redressa contre le mur et cracha un peu de sang.

« La liberté. » Dit-il soudain, le regard fixant un point imaginaire au loin. Comme s’il se projetait dans un autre monde où la souffrance et le désespoir n’étaient plus. Il observa ensuite Wells mais garda cette étincelle de rêve perdu dans les yeux.

« C’est ce principe qui nous pousse au sacrifice… La liberté d’une civilisation, d’un individu, vous savez, est l'aboutissement d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements… » Le tok’ra baissa les yeux et prit la main de la recrue dans la sienne. Il respirait difficilement. « Faire le sacrifice de son existence au profit d’intérêts plus grands, tel est le chemin pris par un Tok’ra… Et c’est ce genre d’acte à la fois héroïque et inoubliable auquel je me suis dévoué… »

Aldwin ne le disait pas mais au fond de lui, il le sentait. Son symbiote ne réussirait pas à soigner toutes ses blessures et plus le temps passait, plus leurs chances de survie étaient réduites. A côté, Rico toussa et commença à se réveiller. Un rictus se dessina sur son visage quand il essaya de bouger. Au même moment, une patrouille jaffa passa devant la cellule pour inspecter l’état des prisonniers, avant de se remettre à marcher dans le couloir…


L’explosion se propagea le long du couloir. Il n’y eut plus qu’un trou fumant à la place de la porte scellée, celle sur laquelle Boba, Fanny et Chris était tombée au bout du tunnel souterrain. Leur marche dans l’obscurité avait duré une dizaine de minutes sans qu’ils ne rencontrent quoi que se soit si ce n’était des toiles d’araignées. Puis ils avaient découvert l’issue du tunnel qui menait à l’intérieur de la forteresse d’Anubis. L’équipe avait posé du C4 pour faire exploser la porte. Peu après, Boba s’engouffra à l’intérieur avec Fanny et Chris. Des jaffas arrivèrent encourant et tirèrent vers eux mais les terriens furent plus rapides à réagir. Les jaffas furent éliminés en peu de temps et le groupe continua sa route sans vraiment savoir où elle menait, personne ne savait où ils avaient pu débarquer même en regardant attentivement le plan de la forteresse. Ils marchèrent quelques minutes dans les couloirs, longeant le mur avec précaution. Soudain Boba s’arrêta et fit signe à ses coéquipiers de rester collé contre le mur. Il fit ensuite signe à Redfield d’aller se positionner en face de lui. Le soldat le fit avec une discrétion parfaite. Ils jetèrent ensuite un regard plus approfondi dans la pièce d’a côté, sur ce qu’avait entrevu Boba peu avant. Il s’agissait d’une grande salle où les jaffas patrouillaient en nombre devant une sorte de prison.
Les trois compagnons retinrent leurs souffles.
Quatre personnes gisaient sur le sol de la cellule. Trois d’entre elles portaient les gilets de mission standard du SGC reconnaissable entre mille. Parmi le groupe, l’une était allongée contre un mur et semblait en vie. Chris la reconnut, c’était la recrue Wells… Par contre, les deux autres étaient probablement morts, des blessures écoeurantes les rendaient méconnaissables et leur sang avait maculé le sol. Enfin, le dernier homme portait les vêtements habituels Tok’ra. Lui aussi semblait mort mais il gémit et se tortilla quand la recrue Wells se rapprocha de lui.
C’était Aldwin. Son visage n’était plus qu’un masque de sang et de chair arrachée.
Les jaffas eux étaient postés devant la cellule. Certains commençaient à aller dans la direction du groupe de Boba. Le Lieutenant-colonel ordonna alors de se mettre en position, grenade en main, pour accueillir les serpents qui venaient vers eux. Ils allaient aussi devoir neutraliser les autres jaffas au fond de la pièce s’ils voulaient libérer Nathalie et ses compagnons…
Boba se tint prêt, attendant que l’ennemi soit assez proche… L’instant d’après, il donna l’ordre d’attaquer…

~~~~~~~~~~~~

Le Lieutenant Connor se plaça en bas des escaliers et canarda l’arrivée des jaffas, qui s’écroulèrent sur les marches en pierre, rendant l’escalier bientôt inaccessible. Il balança une nouvelle grenade, la faisant rebondir sur un pilier pour atterrir aux pieds des serpents. Ces derniers poussèrent des cris de souffrance quand l’explosion recouvrit la pièce du haut. Connor rechargea son M16 et se retourna vers ses hommes.

« Allez Jonshon un peu de nerf, j’en suis à quinze là !! »

Le Lieutenant se positionna aux côtés de Caporal et fit feu. En réalité, il n’avait pas compté exactement le nombre de jaffa qu’il avait tué étant donné qu’il n’avait pas tout vu. Il se contentait de tirer, il irait contempler le champ de bataille et les cadavres plus tard. Trois derniers jaffas descendirent d’ailleurs des escaliers mais Connor se retourna, soutenu par la tok’ra Sorrens. Il hurla et cribla de balles les derniers ennemis. La voie était maintenant libre pour monter à l’étage.

« Avec moi ! » Il lâcha quelques rafales vers le couloir que gardait Jonshon et Carter, puis il commença à monter avec Sorrens en sautant au dessus de tous les cadavres jaffas. « Suivez-moi ! Dépêchez-vous !! Jonshon couvrez les arrières ! » Criait-il pour se faire entendre.

Arrivé en haut, il dut s’habituer à toute la fumée qui recouvrait la salle. Il y avait des débris et beaucoup de corps sans vie. Le résultat d’un tir de défense sans merci, accompagné de deux grenades. Connor était fier de lui. Il s’engouffra dans le premier couloir à sa gauche, qui était la seule issue. Il était suivi de peu par Sorrens, Carter et enfin de Jonshon. Une fois arrivé à l’étage, ce dernier balança une grenade en bas de l’escalier pour dissuader les jaffas une bonne fois pour toute de ne pas les attaquer par derrière.
Ils marchèrent dans un petit couloir où le silence était presque revenu. Si ce n’était l’alarme Goa’uld qui résonnait dans la forteresse, rien d’autre ne venait empêcher la discrétion de leur infiltration. Soudain, du bruit. Connor leva son poing et s’agenouilla. Il fit signe à son équipe de se tenir prêt. Dans le couloir d’à côté, des jaffas venaient d’arriver…

Sortis de prison peu de temps avant, Joshua et Annabel se faisaient escorter par une troupe jaffa vers les anneaux de transports. Le moment venu, ils seraient envoyés sur le vaisseau mère d’Anubis. Le chef des lieux, Goa’uld souverain de cette planète, était lui aussi entouré de sa propre garde jaffa. Ils allaient emprunter un nouveau couloir tout en restant sur leurs gardes : des Tau’ris avaient réussis à infiltrer la base même si certain d’entre eux avaient été neutralisés, notamment grâce aux guerriers Kull.
Ce contingent, le Lieutenant Connor le repéra au bout du couloir. Il s’empara d’une flashbang et au même moment, il ordonna à Sorrens, Carter et Jonshon d’ouvrir le feu. Quand les terriens quittèrent leur position, ils canardèrent les jaffas les plus proches. Connor jeta la flashbang qui alla rouler jusqu’aux pieds de… Joshua Bentley ! Elle explose et libéra un flash intense qui alla sonner le Sergent-major et aussi le Sergent Spence à côté. Les jaffas furent aussi aveuglés et l’équipe de Connor en profita pour les éliminer. Le chef Goa’uld cria de rage et même aveuglé, il sortit son épée de son fourreau et chargea Carter dans l’espoir de pouvoir lui trancher la tête. Le Docteur voulut l’en empêcher mais elle venait de vider son chargeur sur un autre jaffa. C’est donc Sorrens à ses côtés qui tira sur le chef ennemi avec son Zat. Elle envoya deux décharges puis, voyant que le corps de ce goa’uld serait gênant, elle tira une troisième fois afin qu’il disparaisse à jamais du monde matériel. Avant d’être désintégré en pleine course, le Goa’uld lâcha son sabre qui alla tomber au sol. A côté, Connor et Dean mitraillait les derniers jaffas. Quelques uns avaient réussi à se replier dans les deux couloirs d’à côté, embarquant Spence et Bentley. Mais le Sergent-major retrouva ses esprits et voir des terriens ici lui redonna du courage. Ses mains n’étant pas ligotées, il donna un coup de poing dans la mâchoire de son geôlier. Il essaya ensuite de lui prendre son arme. Le jaffa se défendit et ne lâcha pas la lance. Il appuya même sur le bouton de tir et un projectile alla s’écraser dans le dos du jaffa d’à côté. Un autre garde se retourna et voulut venir en aide à son frère mais le Sergent Spence en décida autrement. Elle lui sauta dessus, mordant et griffant le crâne rasé du pauvre jaffa. L’équipe de Connor continua d’avancer et s’occupa d’abattre les derniers jaffas qui pouvaient causer problème. Dean vint ensuite aider Joshua qui était toujours en pleine lutte contre son jaffa. A deux, ils l’étranglèrent, lui donnèrent des coups de couteaux et finirent par lui briser la nuque. Même si le serpent était plus fort, il n’avait rien pu faire pour se dresser contre la volonté meurtrière des Tau’ris et éviter un tel destin. Quelques mètres à côtés, Annabel continuait de mener la vie dure au garde jaffa. Ce dernier finit par reculer pour claquer le Sergent Spence contre le mur. Il lui donna ensuite un coup de coude dans le ventre et s’apprêta à sortir un couteau pour en finir avec elle. Mais rapidement, Carter et Sorrens se rapprochèrent de la zone de combat. Ils ouvrirent le feu en faisant attention de ne pas toucher Annabel. Le jaffa fut touché par les tirs de zat et de P90 et il s’écroula au sol.
Les deux prisonniers Bentley et Spence étaient libérés. L’équipe 3 était sur le point de remplir son objectif…

[Jusqu'à dimanche 22h pour répondre.]

Sombre. C’était le mot. La mission prenait une sombre tournure. Le tunnel où nous étions était tout aussi sombre que la mission. Une bonne raison pour allumer une lampe. Un peu de lumière ne fait jamais de mal. Un coup d’œil derrière moi, McClane et Redfield étaient en position. On pouvait avancer. La progression était une marche rapide, mais on devait rester sur nos gardes. Un tunnel était un super passage pour passer inaperçu, mais pouvait se révéler mortel si nous étions repéré. L’œil et les oreilles aux aguets pour tout le monde. Le trajet pris plusieurs minutes, sans accroc si ce n’est quelques dérangement du aux toiles d’araignées qui barraient plusieurs fois de suite le passage. Sans compter que le tunnel puait le cadavre en décomposition et qu’une eau verdâtre stagnait au sol et des choses inconnues –vertes elles aussi- s’étalaient le long des murs. Sortons de là vite fait.
Et mon vœu fut vite exaucé. Arrivé au bout du tunnel, une porte fermait celui-ci. D’une mai j’essayais de l’ouvrir. Elle paraissait verrouillée. J’insistais un peu plus fortement, en appuyant mon épaule contre la porte. Rien n’y faisait. Elle était bel et bien verrouillée.

-« Merde ! Bon, on la fait péter. Allez vous mettre à l’abri, les explosifs ne sont jamais trop recommandés dans les endroits clos. »

Je sortis mon pain de C4 de mon gilet et je le collais contre la porte. A peine j’eu le temps de sortir le détonateur, que le pain glissa paresseusement le long de la porte. Je le remis en position, et il refit de même. Consternant. On n’était pas rendu. Commençait à me titiller celui-là. Agacé je pris le pain et je le coinçais comme je pu au niveau de la poignée. Je pris le détonateur et je le réglai sur deux bonnes minutes. Une fois en place, je reculais en vérifiant bien que tout tenait en place. Puis je pris mes jambes a mon cou et je filais droit devant moi. Pas de bol. Détonation. Onde de choc. Vol plané. Le Boba qui s’aplatit de tout son long dans le merdier du tunnel.

*Et merde…*

Je me relevais péniblement, la gueule pleine de boue. Un goût immonde et une odeur tout aussi horrible me remontèrent jusque dans l’estomac. Qui répondit en se dilatant. Je ne pus que rajouter un peu de crasse organique composée de mon précédent repas dans ce tunnel déjà pas très propre.
Fièrement je me debout, et je but une gorgée d’eau. Y’a pas a dire, la liche c’est dégueu. Enfin je repris la tête du groupe. Nous arrivions au niveau de ce qui restait de la porte, qui avait finit 4 mètres plus loin, étalé le long d’un mur, richement ornée. Un petit coup d’œil de part et d’autre. Puis un sourire aux lèvres.

-« On doit être sur la bonne voie. La déco change du tunnel. On doit être rendu dans la base maintenant. Ca ressemble a un couloir. On va prendre par la gauche.»

Puis je sortis du tunnel. Suivit de mes coéquipiers. Mais à peine étions nous en route qu’un groupe de jaffas, sûrement alertés par l’explosion ramenèrent leurs fesses dans le coin, prêt à faire feu. J’eu juste le temps de faire signe d’ouvrir le feu. Quelques tirs de plasma nous rasèrent de prêt, mais nous fumes plus précis. Un peu plus tard, les jaffas reposait paisiblement sur le sol.
Je fis signe de reprendre la route. Y’a pas à dire. La forteresse était bien foutue, un peu plus sombre et moins décoré qu’un vaisseaux Goa’Uld, mais on ressentait toujours le faste des serpents. Au bout de plusieurs minutes de marche silencieuse le long de notre mur. Je crus apercevoir des formes humaines devant nous. Je levais le poing en signe d’arrêt. Je fit signe à Fanny de rester derrière moi et à Redfield de venir se mettre à coté de moi, le long du mur opposé. Une fois en place, je lui fit signe de regarder devant, lui désignant, ce que j’avais vu.
Il s’agissait de jaffas, peut être une quinzaine. Mais pas de trace d’un quelconque jaffa surarmé. Mais derrière les gardes, je pus voir qu’il y avait une cellule, contenant plusieurs humains. Il portait pour la plus part l’uniforme du SGC, et un autre des fringues Tok’Ra. Merde, ça devait être une équipe aéroportée. Je reconnus le Tok’ra, c’était Aldwin, mais il avait l’air d’avoir pris un sérieux coup au visage.
On allait devoir les sortir d’ici.
Je fis signe à Redfield de se tenir prêt à lancer une grenade. Je fis aussi signe à Fanny de se tenir prête à faire feu.
Je pris une grenade à fragmentation et je la dégoupillai. Un bref coup d’œil sur la situation, puis je la lançais en faisant en sorte qu’elle atterrisse sur la coté droit du groupe jaffa.
Il y eu une explosion, puis une autre. J’épaulait ma mitrailleuse et je commençais à faire feu sur le reste des jaffas.

-« Feu à volonté !!! »

Les balles et les tirs de lances jaffas fusaient dans tout les sens. Je tirait quelques rafales courtes sur les jaffas qui se trouvaient en face de moi. Certains s’écroulèrent sans trop pouvoir réagir. D’autres se mirent a couvert derrière les morts pour ouvrir le feu. Quelques cartouches bien placé, pour leur faire baiser la tête. Puis je commençais à avancer sur leur position. Grâce à nos efforts plus de la moitié des jaffas étaient déjà au sol.
Un garde s’approcha de moi et essayait de me frapper avec sa lance, mais je réussis a esquiver le coup, avant de lui mettre un coup de crosse dans le ventre et de lui coller quelques balles dans la tête. Un autre jaffa s’approcha de moi en courant et en beuglant comme un veau, mais il fut arrêté par les tirs conjoints de Fanny et Chris. Puis ceux-ci s’occupèrent du reste des gardes.
La bataille fut terminée. Il n’y avait plus que des cadavres devant la cellule.

-« Fanny, ouvrez la cellule. Redfield, surveillez les alentours, il y aura peut être d’autres gardes. »

Je m’approchais de la cellule et je pus constater l’étendue des dégâts dans l’autre équipe. Nathalie semblait aller bien, Aldwin avait la moitié du visage arraché, Rico était en piteux état, mais il était toujours en vie. Par contre l’autre soldat était définitivement mort. Encore un autre équipe réduite à peau de chagrin. Bordel de merde.

-« Wells, comment êtes-vous arrivé ici ? McClane, soignez les. Redfield, vous avez une radio ? Rico est intransportable, on v avoir besoin de monde pour le transporter je le crains. »

Concentré à bloque le jeune caporal Jonshon continuait d’aligne les jaffas qui arrivé par le couloirs, il devait avoir tué cinq six jaffas contre une quinzaine pour le lieutenant ! Comment avait il fait ?? On pouvait dénombré une vingtaine de corps dont quatre tué par le lance grenade de Dean…Celui-ci par ailleurs n’avait pas compté des quatre la, pourquoi ? Et bien parce que pour ces jaffas c’était une grenade qui les avait tué…Dean n’avait fait que de la lancer mais bon…Connors devait sans doute se tromper, Jonshon en fit abstraction ils avaient mieux à faire pour le moment…Comme évité de se faire descendre. « clic, clic, clic » Perdu dans ses pensé le caporal avait n’en seulement plus de balles dans son chargeur mais en plus il avait failli se prendre une décharge d’énergie en pleines tête… Le dos callé contre le mur, Dean jeta son double chargeur de famas à terre avant de prendre l’un des deux derniers chargeurs, arma et recommença à tirer sur les quelques jaffas qui restaient.

Ok mon lieutenant c’est partis !!


Où allait le lieutenant ? Etait il sur qu’il fallait aller par là ? Au diable ces question Dean ferma la marche en lâchant quelque rafales dans les couloirs pour dissuader au jaffas de passer. Une fois arrivé en haut Dean arma une grenade dans son lance grenade et tira dans les escaliers pour tuer les jaffas qui aurait éventuellement eu l’extrême envie de suivre le groupe d’humain…Maintenant ils ne pourraient plus, ou du moins difficilement. Lorsque Dean se retourna il remarqua qu’il y avait beaucoup de fumé dans la piéce, il ne l’avait pas vue avant mais c’était difficile d’y voir claire avec tout ça. Le jeune homme s’agenouilla avec le reste de l’équipe alors que des bruit de pas résonner non loin d’eux. Encore des jaffas…En même temps s’ils avaient trouvé des asgard il faudrait se poser des question. Le caporal rechargea son arme pour la dernière fois puisque c’était son dernier chargeurs, après il n’aurait plus qu’à utiliser son glock ou son zat et pourquoi pas les deux en même temps ? Il verrait bien, Connor allait lancé une grenade flash pour qu’ils puisse attaqué le groupe de jaffas. La grenade roula à terre puis une poigné de seconde plus tard on entendit un bang et l’attaque pouvait commencé. Dean lâcha balles sur balles en essayant d’atteindre un maximum de jaffas. Le chargeur vide il jeta l’arme à terre et pris son zat dans une mains et de l’autre son glock et recommença à tirer encore et encore.

Rapidement les jaffas se replièrent avec les deux personne qui avaient l’air d’être leurs prisonniers, continuant de tirer sur les dernier jaffas Dean réussi à gagner progressivement du terrains et finalement réussi à rejoindre Joshua, ce dernier était d’ailleurs en prise avec un jaffas pendant l’espace de cinq seconde Dean réfléchisa en braquant l’arme sur le jaffas.

**Putainnn, je fais quoi ? Si je tir avec le zat et que je touche la mauvaise cible tout est perdu…Pareil si je tir avec le glock§…Mais attend…J’ai mon couteau !**


Dean prit en mains son couteau et se jeta sur le jaffa pour aider son compatriote, il lui asséna une bonne dizaine de coup de couteau mais le jaffas n’avait pas dit son dernier mots…Loin de là, malgré ses blessures il continuait de se battre et il fallu l’étrangler pour que le jaffas tombe raide mort. Leur ennemie mort Dean récupéra un zat par terre et le tendit au sergent major.

Tenez. Vous êtes le sergent-major Bentley ? Le général O’neil nous à dépêché pour prendre d’assaut la forteresse et venir vous cherché. Vous allez bien ?

Le sergent-major avait une sale tête, il avait l’air à bout et fatigué. Après autant de temps à se faire torturer il y avait de quoi être fatigué mais bon…Ils avaient réussi à trouver Bentley et Spence, l’objectif était donc accompli il fallait le dire à toutes les équipe. Dean prit sa radio.

Ici le caporal Dean Jonshon de l’équipe trois, nous avons trouvé Spence et Bentley.

[Radio]………Bzzz…zz...

Merde mais c’est quoi ce bordel ???Pourquoi personne me répond ? Je trouvais bizzare aussi que personne ne parle…Lieutenant nous n’avons pas de radio…On est dans la merde.

A ça pour être dans la merde,= on pouvait dire qu’ils l’étaient, sourd et muet…Voilà se qu’ils étaient à ce moment là…Comment allaient ils faire pour contacter les autres et leurs dire ça ? ça risquer d’être très problématique.


Edit MJ: Il manquait plusieurs balises italiques. N'oublie pas de te relire avant de poster!

Chris regardait faire son supérieur de loin, pour sa part les explosifs n'étaient guère son domaine de prédilection bien qu'il était tout de même parfaitement en mesure de s'en servir. Connaissant un minimum la personnalité du Lieutenant-Colonel Fett, le jeune homme savait que cette porte n'allait pas faire long feu. Fett était encore moins patient que lui, et rien que pour cela, le première classe lui tirait son chapeau. Des mecs aussi fougueux que Redfield en personne, il ne devait pas y en avoir des masses finalement dans le monde, encore moins dans l'enceinte du SGC. Le pan de C4 semblait récalcitrant, bon sang comme si le trio avait que ça à foutre que d'accrocher un dispositif défectueux. Sur ce coup là, Chris admirait beaucoup la patience de Fett, lui aurai déjà foutu un bon coup de pied rageur là-dedans quitte à tout endommager au passager mais bon. Dans des situations pareilles, Chris n'était vraiment pas le genre d'homme à venir faire chier.

La grille de fer céda dans un fracas assourdissant, le jeune homme dut même se baisser pour éviter les débris qui volèrent sous une envergure d'au moins cinq mètres. Pas mal... Mais s'ils avaient souhaité faire une entrée discrète, c'était plutôt du genre râpé pour le trio qui continua sa route. Chris pointa son P90 vers le mur pour éclairer les parois à l'aide de sa torche intégré. Cet endroit était vraiment ignoble, sans compter sur cette odeur immonde qui lui dilatait toujours un peu plus les narines. Il sentit sa cage thoracique avoir un soubresaut, par chance il avait déjà tout dégurgité précédemment et rien ne vint pour cette fois. Il se contenta de faire une grimace de dégoût, il n'y avait vraiment rien de bien passionnant dans ces égouts puants. La progression était lente et surtout laborieuse parmi les toiles d'araignées sans compter sur la moisissure pourrie qui servait dès lors de tapisserie sur les murs.

- Une vraie promenade de santé, hein... ]Pesta profondément le jeune homme à l'égard de ses compagnons d'armes. Il voulut jeter un coup d'oeil à sa montre mais celle-ci avait été endommagée lors de sa chute périlleuse parmi l'atmosphère ce cette planète. De toute façon, dans cette obscurité, ça aurait été plus inutile qu'autre chose. Instinctivement, il pensa qu'il avait dû s'écouler un bon quart d'heure, tout au plus. L'équipe n'avait pas dû avancer beaucoup surtout dans un tel décor qui faisait tout pour les freiner. Bordel de merde ! Chris en avait plein les couilles de toutes ces conneries. Le première classe ne savait pas même pas comment il pouvait maîtriser une telle rage qui se propageait toujours un peu plus dans ses veines. La peur ? Certainement pas ! Enfin sauf de perde un être qui lui était cher bien sûr.

Le militaire s'était figé, son doigt nerveux n'avait pas quitté la gâchette de son P90 depuis plusieurs secondes. Pas de doute possible, un groupe de Jaffa venait dans leur direction. Chris aurait reconnu leur démarche lourde due au poids des armures entre mille. Le Californien s'était plaqué au maximum contre le mur de manière à ne pas montrer sa position bien que l'envie de tous les réduire en charpie lui trottait furieusement dans la tête. Chris crispa sa main sur son fidèle P90, la haine, le massacre, le sang , le meurtre, telles étaient ce genre d'idées morbides qui défilaient en ce moment dans l'esprit du jeune homme. Envie qu'il allait finir par assouvir lorsque son supérieur lui fit signe de venir à ses côtés. Il jeta un bref coup d'oeil vers l'arrière en direction de Fanny, il aurait été dommage de la laisser à l'arrière si l'ennemi les encerclait. Mais non, il n'y avait personne de planquer à l'arrière-garde apparemment. Avec l'agilité et la discrétion d'un félin, il se plaça à la hauteur du Colonel. Son passé de sniper revenait une nouvelle fois en force, avec le temps il avait appris à se montrer silencieux, prenant sa proie par surprise tel un prédateur aguerri. Continuant sur sa lancée, il dégoupilla une grenade qu'il jeta sur la flanc gauche des Jaffas. Comment se débarrasser de tout le monde à la fois ? En faisant appel au Lieutenant-Colonel Boba Fett et au première classe Chris Redfield.... C'était un bon début bien que le trio était loin d'être au bout de ses peines.

Les ordres de Fett intimant de faire feu avaient été respectés à la lettre, facile pour Chris qui à la rigueur, n'attendait que ces trois mots pour décharger toute sa haine contre les armures ennemis. L'effet de surprise porta ses fruits, plusieurs Jaffas furent disloqués un peu partout dans la pièce, donnant quelques tons rouges sombres nuancés de verts sur les parois rocheuses. Arme d'assaut en main, il aida son compatriote à décimer le reste des troupes ennemis. Un Jaffa avait surgi de nulle part dans son dos, couteau en main. Contrairement à Fett, Chris dut se hâter de s'emparer du sien qui lança directement sur le soldat ennemi. Chris avait beau s'être montré rapide, la lame se heurta à l'acier de l'armure, rendant son attaque totalement inefficace. De rage, il lui colla son P90 à la hauteur du cou, pressant la détente. Dommage que le Jaffa ennemi ne fut armé que d'un couteau... Plusieurs gerbes de sang jaillirent de son visage lorsque le première classe avait tiré tout un chargeur sur lui, voilà qui décorerait davantage les murs.

La zone nettoyée, Chris jeta un bref coup d'oeil derrière les grilles de la prison. Son regard se posa sur le Tok'Ra et ses typiques vêtements beiges claires. Ce dernier avait le visage complètement disloqué. Il devait souffrir le martyr et le jeune homme avait plus pitié de lui qu'autre chose en ce moment même. Le Capitaine Rico que Chris avait déjà eu l'occasion de croiser une fois ou deux n'était guère joli à voir également, le troisième avait succombé à des blessures effrayantes pour le jeune Redfield qui manqua de revomir tripes et boyaux. Il fallait un sacré mental d'acier pour supporter un spectacle aussi accablant. Malgré tout, le jeune homme tenait plutôt relativement bien le coup, ce n'était pas la première fois qu'il croisait les inutiles horreurs de la guerre... Quant à la quatrième personne, ce n'était autre que Nathalie Wells, une recrue prometteuse remarque. Chris eut un flashback de leur mémorable balade à moto. enfin balade était bien un piètre mot, elle avait eu affaire à un véritable enragé de vitesse qu'il était oui ! Bref, Chris savait que ce n'était pas le moment de faire du sentimentalisme même si l'envie l'en démangeait. Chris était loin d'être le genre d'hommes insensible à l'état de santé de ses compagnons. Elle avait l'air blessé et malgré son ir neutre, son était le préoccupait. A travers les grilles de la prison, il posa une main rassurante sur l'épaule de Nathalie, lui témoignant son soutien.

- ça va aller ?

Le jeune militaire se redressa légèrement pour se remettre debout, il avait reçu d'autres ordres alors autant ne pas traîner. Fanny se chargerait d'ouvrir la grille et de soigner les blessés, du moins si c'était possible car leur était plus alarmant qu'autre chose. S'il devait également souffrir ainsi, Chris préférait encore mourir plutôt que de subir ce genre de tortures physiques. Non il préférait encore crever sur le coup plutôt que de voir son corps partir en lambeaux comme celui de ce pauvre Tok'Ra, Aldwin qu'il s'appelait s'il avait bonne mémoire. En l'espace de quelques minutes, il avait fait le tour de la pièce pour tenter de repérer des ennemis potentiels. Pour le moment, le trio et les prisonniers étaient seuls mais des renforts allient sûrement débarquer, surtout après le raffut qu'ils avaient commis. Dur dur de retenir des soldats lorsqu'ils étaient fous furieux. Jamais Chris ne se serait cru faire preuve de méchanceté un jour pourtant c'était ce qu'il venait de faire. Cruel, morbide, sans pitié. Voilà quelques mots qui représentaient parfaitement son comportement passé à l'égard de ses ennemis. Lui connu pour être doux et généreux passait d'un seul coup pour le tyran de service !

Il porta une main instinctivement à la poche intérieur de son uniforme, priant de toutes ses forces pour que sa radio n'ait pas été endommagée lors de la violence du crash. Croisant les doigts intérieurement, il tourna le bouton de mise en route. De singuliers grésillements résonnèrent du micro de l'appareil, elle devait être cassée. Lui seul avait survécu au crash, pas même sa radio ! Il réitéra la manœuvre, sans plus de succès.

- Merde ! Elle a dû être bousillé en même temps que le reste de mon équipe !

Une pensée amère traversa l'esprit du jeune homme que la situation avait rendu une nouvelle fois furieux. Une brusque envie de tout balancer par terre et de craquer lamentablement l'envahit mais avec tous les efforts du monde, il 'en fit rien. Il était plus fort que ça.

*- Bon sang, ce n'est pas le moment de craquer ! Ils comptent tous sur toi.*

Chris s'essuya le font d'un geste rageur, même si la radio ne fonctionnait pas, il pouvait toujours tenter de passer un appel aux autres membres, cela ne coûtait rien même s'il était presque certain que le groupe devait se démerder tout seul sur ce coup là. Pour la troisième fois d'affilié, il plaça l'émetteur de la radio devant ses lèvres pour transmettre son appel à l'attention de tous les membres et équipes présentes dans les environs.

[radio]- Ici Redfield, sous les ordres du Colonel Fett. Demandons secours immédiat aux abords de la prison du sous-sol, je répète demandons renforts immédiat pour rapatrier un blessé.[/radio]

Il laissa le transmetteur dans le vide pendant un bon moment, espérant que les Goa'ulds n'aient pas intercepté leur message codé car s'en serait fini d'eux. Ils enverraient toutes leurs troupes dans la prison et personne ne survivrait à l'attaque du fait de l'infériorité numérique. Toujours plaqué contre le mur de la prison, le soldat avait fermé les yeux pendant un court instant. Il sentit ses jambes flanchaient sous lui. C'était 'une des rares fois de sa vie où Chris Redfield flanchait, pourtant c'était la seconde fois en moins de deux heures ! Lui qui avait bravé la mort à maintes reprises s'était fait rattrapé par ses propres émotions, comme n'importe qui. Faiblesse sûrement pas... Désespoir de cause ? Oui, peut-être mais Chris ne voulait même pas le savoir.

- ça va, vous tenez le coup ? Demanda-t-il au reste du groupe ici présent. si c'était le cas pour eux, Chris était preneur d'un remède miracle bien qu'il doutait fortement de l'existence de ce fameux produit...

La porte explosa, par reflexe, elle se protégea le visage, puis quand elle retira les bras devant son visage elle vit qu'il y avait un trou la où se trouvait la porte un peu plus tôt. elle reprit le générateur qu'elle avait posé derrière elle le temps de l'explosion de la porte puis ils avancèrent dans les sombres couloir ponctué de toiles d'araignées, Fanny qui les avaient en horreur avait blanchi, heureusement qu'il faisait sombres comme cela ses coéquipiers ne voyaient pas son teint pâle par contre ils pouvaient entendre ses faibles gémissement quand elle sentait les toiles d'araignées sur elle.

- Une vraie promenade de santé, hein...

"Argh je déteste les araignées je préfère être en présence de jaffas que d'une seule de ces bêtes!!"

Au bout du tunnel ils tombèrent sur un porte que Boba essaya en vain d'ouvrir il opta pour le C4.

-« Merde ! Bon, on la fait péter. Allez vous mettre à l’abri, les explosifs ne sont jamais trop recommandés dans les endroits clos. »

Fanny alla se mettre à l'écart avec Chris, manquait plus que le générateur soit trop proche de l'explosion, elle vit Boba faire un petit vol, Fanny alla aider Boba qui avait du mal à se relever. Elle l'entendit vomir, elle comprit que cela pouvait être l'odeur qui planait dans l'air, même si elle était par son métier habituer aux mauvaises odeurs, elle avait du mal à supporter l'air ambiant de l'endroit, et heureusement elle ne vomi pas à la suite de Boba, elle lui proposa un chewing-gum car l'arrière gout du vomi est assez désagréable.
Des jaffas avaient certainement entendu le bruit de l'explosion car ils arrivèrent rapidement vers le lieu de l'explosion. Les trois abattirent les jaffa.
Ils continuèrent d'avancer à tâtons le plan leur étant inutile vu qu'ils ne savaient pas où ils se trouvaient.
Soudain Boba s'arrêta et fit signe de se plaquer contre le mur, Chris se plaça en face de lui.
Ils se trouvait devant ce qui devait être la prison.
Des personnes étaient derrières des grilles dont des blessés, Fanny aurait du pain sur la planche quoi, elle reconnu l'odeur du sang coagulé qu'elle ne connaissait que trop bien.
Boba lui fit signe de se préparer à tirer elle prit son zat dans ses mains et attendit l'ordre de tirer. Ils jetèrent les grenades à fragmentation puis Boba leur dit:

-« Feu à volonté !!! »

Fanny tira avec son zat tuant aussi des jaffas, une fois ceux-ci mort Boba lui dit:

-« Fanny, ouvrez la cellule. Redfield, surveillez les alentours, il y aura peut être d’autres gardes. »


Fanny alla ouvrir la cellule comme demandé, elle prit une tige de métal et telle une voleuse professionnelle elle ouvrit le verrou, puis allait dans la direction des blessés quand Boba dit:

-« Wells, comment êtes-vous arrivé ici ? McClane, soignez les. Redfield, vous avez une radio ? Rico est intransportable, on v avoir besoin de monde pour le transporter je le crains. »

"J'y allais Boba, par contre pour la radio elle risque de ne pas marcher aussi mais cela ne coûte rien d'essayer."

Elle alla vers Aldwin et lui demanda sachant qu'il n'en avait pour plus très longtemps:

"Vous avez besoin de quelque chose pour supporter la douleur? si je peux vous aider demandez."

Puis elle alla vers Jeffrey après la réponse d'Aldwin, et commença à le soigner lui parlant d'une voix douce.

(Equipe 3 avec Joshua et Annabel, le début)

Le combat terminé, le Lieutenant Connor prit Spence sur ses épaules. La pauvre jeune femme avait perdu connaissance. Ils se remirent ensuite en route. Sorrens la première, ramassa le sabre au sol et jeta un œil sur la carte de la forteresse. Elle déclara que le laboratoire des Kull n’était pas loin et Connor ordonna d’aller là-bas. Ils commencèrent donc à emprunter plusieurs petits couloirs jusqu’à arriver à une intersection. Là, un bataillon jaffa était en rang et les attendait de pieds fermes. Connor pesta contre le sort qui s’acharnait contre eux et mit Annabel debout. Il la tenait avec un bras et de l’autre, il tirait. Sorrens s’était avancé un peu trop et s’était retrouvé en face d’un des jaffa. Elle le transperça et l’éventra avec son sabre avant de se jeter à couvert. Derrière elle, l’équipe restait en retrait. Carter, Jonshon, Connor et Annabel étaient ensembles. Joshua se retrouvait entre les deux. Voyant le nombre d’ennemis devant, le Lieutenant Connor balança une fumigène dans le couloir. Ce combat-ci s’annonçait plus serrer que le précédent…

~~~~~~~~~~

(Boba, Fanny, Chris, Nathalie)

Les gardes jaffas neutralisés, le couloir devint étrangement calme. Fanny ouvrit la grille et l’équipe 2 fut libérée. Ils allaient pouvoir poursuivre leur objectif tous ensemble. Mais à quel prix ? Est-ce que ça valait le coup de perdre encore plus d’hommes ? D’autres n’auraient tout simplement pas plus de chance qu’eux ? La mort de Timerman et de tant d’autres ne servait-elle pas de leçon aux terriens, qui pouvaient décider de se replier dans le tunnel souterrain et de repartir vers la porte des étoiles. Ces questions assaillaient les survivants des équipes 1, 2 et 4. Et ce fut Aldwin qui mit fin à tant d’interrogations. Alors que Fanny voulait l’aider à le mettre debout, il refusa et sa main s’agrippa au sac du docteur.

« Non… » Il parvenait à peine à articuler les mots. Ses yeux se mirent à briller comme pour montrer que le symbiote luttait pour le maintenir en vie.

« Laissez moi ici. Ca ne servirait à rien… Je serais un fardeau. Prenez le… le Capitaine Rico. Mais laissez moi, je vous en prie. »

Rico avait commencé à se relever mais il ne pourrait pas marcher sans aide. Fanny l’aida mais l’homme avait besoin de plus de soin pour survivre. Boba ne voulant pas laisser d’homme derrière lui, refusa la demande du tok’ra dans un premier temps. Aldwin continua, gardant le générateur à naquadah dans les mains.

« Vous n’avez plus rien à prouver… Vous êtes des humains très courageux... Mais il est temps pour vous de partir. » Il toussa un instant, puis commença à sortir le générateur du sac. Toute sa souffrance se reflétait dans son regard meurtri.

« Allez vous en. Votre heure n’est pas arrivée. » Il fit une pause, observant l’appareil pendant un moment. « Pour ma part, je vais user de mes dernières forces et réduire cet endroit maudit… en un mont de cendre. » Le Tok’ra fixa Fett, puis Rico, qui était soutenu par Wells et Mclaine. Son regard se posa ensuite sur Redfield.

« Partez ! »

Quoi que les terriens pouvaient dire, le tok’ra était déterminé à rester ici et à emporter le plus d’ennemis possibles dans sa tombe. Mais pour cela, l’équipe de Fett devait commencer à se replier. Quitter la planète par la porte serait même l’unique chance de survie pour eux. Peut être que les autres groupes avaient eu plus de chance pour trouver Spence et Bentley, mais pour eux la partie était terminée. Les derniers souhaits d’Aldwin étaient ainsi et personne ne pouvait le ramener à la raison. Le sacrifice du tok’ra serait inévitable. Boba ordonna alors de repartir vers les couloirs après avoir dit adieu au chef allié. Là, ils purent entendre le bruit de pas des renforts jaffas. Fett avait du mal à concevoir l’idée de se replier dans le tunnel et d’abandonner la mission. Mais non seulement ils ne savaient pas où ils étaient, mais en plus il n’avaient ni de contact radio ni une seule chance d’aller plus loin. Cette forteresse semblait être gardée par un nombre infini de jaffa. Ce fut donc avec le cœur lourd que l’équipe de terrien partit en direction du tunnel. Mais Wells et Mclaines s’arrêtèrent quand l’état de Rico se dégrada. En plus de ça, des bruits de pas de faisaient entendre à l’autre bout du couloir. Personne ne savait si Aldwin avait réussi à se cacher mais une chose était sûre, s’ils ne trouvaient pas une solution, le sacrifice du tok’ra ne servirait à rien.
D’humeur sombre plus que jamais, Chris se mit en position et attendit l’arrivée des jaffas. Mais contre toute attente, ce fut un guerrier Kull qui arriva en courant dans sa ligne de mire. Redfield fit feu mais les balles ricochèrent sur son armure. Nathalie et Fanny continuèrent de soutenir Rico pour l’emmener le plus loin possible des combats. Boba en premier, il guidait le groupe alors que Chris retenait le guerrier Kull du mieux qu’il pouvait. L’homme balança une grenade dans le couloir mais rien n’y fait, l’adversaire était invincible et continua de les poursuivre peu après, comme si la mort était à leur trousse et serait inévitable pour l’équipe.
Soudain, Rico s’écroula, à bout de force. Son regard était vide et sa gorge avalait difficilement sa salive. Fanny s’agenouilla au dessus de son corps et le temps d’un battement de cil, le cœur de Jeffrey Rico arrêta de battre…
Le Capitaine rendit son dernier souffle malgré les efforts de Mclaine pour le maintenir en vie. Nathalie assista aux dernières secondes de vie de son chef d’équipe et Boba regardait, impuissant, son vieil ami partir dans l’autre monde...
Chris les rejoignit en courant et les alerta que le Kull n’était pas loin derrière eux. Il comprit pourquoi l’équipe s’était arrêtée quand il vit le corps de Rico au sol et une larme commençant à couler sur le visage de Fanny.
C’était la fin. Ils n’avaient aucune chance. Avec le Kull qui les rattraperait, cette mission prendrait fin que dans la mort de tous les membres de l’équipe. Ayant du mal à contrôler sa rage, Chris frappa de toutes ses forces contre un mur. Il y eut un instant de calme, quand le mur commença soudainement à bouger. La paroi se décala sur la droite pour aller se glisser derrière une autre partie du mur. C’était un passage secret comme il y en avait tant dans les forteresses goa’ulds… Une pièce se dévoila alors à tous les membres de l’équipe, dont l’espoir commença à renaître quand ils virent un sarcophage en son milieu… Le Kull n’était pas encore là. Il n’y avait pas de jaffas et Rico gisait mort à leurs pieds… Le regard de Boba se posa sur le sarcophage puis sur le Capitaine décédé. Les paroles d’Aldwin lui revinrent en tête… Entre le désespoir, le courage, la déchéance et même la volonté… Il devait faire un choix.
Fallait-il baisser les bras et attendre la mort…
Ou devaient-ils combattre, jusqu’au bout, une fois de plus ?
C’était à eux de choisir la façon dont ils mourraient… et à eux seuls.
Pour l’honneur !

~~~~~~~~~~~~

(Suite pour Joshua, Annabel et l'équipe de Connor)

Pour l’équipe 3, les combats faisaient toujours rage dans les couloirs. Ils tenaient bon mais étaient sur le point de reculer face à tant d’ennemis. Lorsqu’il quitta son couvert, Joshua hésita une fraction de seconde. La fumée qui tourbillonnait dans l’air cachait les silhouettes ennemies et les terriens allaient être débordés.
Ils allaient tous échouer, ils allaient mourir et ça serait la fin…
Le jeune Sergent-major traversa la fumée pour se rendre là où il pensait être à couvert. Seulement, sans le vouloir, il passa dans le champ de tir et une balle lui traversa le bras droit. Il tomba sur un genou en poussant un grognement avant que la fumée ne commence à se dissiper. Il leva la tête et vit que c’était Carter, dans le feu de l’action, qui lui avait tiré dessus. La scientifique resta à couvert derrière son mur et cessa de faire feu en voyant ce qu’elle venait de faire accidentellement. Bentley tomba à plein ventre et se mit à ramper de toutes ses forces, la douleur lui paralysant le bras, vers un coin où il pourrait arranger sa blessure.
Troublée par la scène, Connor et Annabel restèrent exposés eux aussi. Un tir s’écrasa sur le mur à côté d’eux et des fragments de pierres marquèrent à jamais le visage du Sergent Spence. Le Lieutenant la lâcha, lui aussi touché. Elle s’écroula et se tortilla sur le sol, gémissant de douleur alors qu’elle reprenait peu à peu conscience. A cet instant, le temps c’était quasiment arrêté… Ils étaient venus pour libérer les deux prisonniers terriens et voilà que la mission tournait au drame... Spence, qu’ils étaient venus sauver, était finalement tombée et dans la confusion, Connor crut qu’elle y était passée. Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines quand il entendit le corps du Sergent s’écrouler au sol.

« Non !! »

Le Lieutenant beugla et courut au travers de la grêle de tirs. Il toucha de nombreux jaffas mais il fut soudain renversé sur le dos par un tir qui lui fit éclater la clavicule. Malgré tout, il resta allongé sur le sol de la galerie imbibé de son sang et continua de tirer d’une main tremblante. Jonshon ne laissa pas ses camarades dans un tel état et fonça, tête baissée. De toute façon, il n’avait plus de munitions et c’était la seule chose qu’il pouvait faire. Il attrapa Annabel par ses vêtements et se mit à la traîner vers le couvert d’un renfoncement de porte sans s’inquiéter pour sa propre vie. Un tir ennemi lui traversa le triceps gauche, un autre lui explosa le genou et un troisième vint lui lacérer le front si grièvement qu’il faillit lui arracher la chair du crâne. Les yeux inondés de sang, Dean brailla de douleur mais continua de traîner le Sergent désemparée. A chaque secousse, Spence criait tellement la douleur était forte. Peu après, elle perdit à nouveau conscience, à bout de forces… Carter fut prise d‘une immense colère et alla couvrir ses coéquipiers blessés. Elle tira furieusement, vida son chargeur et s’empara de l’arme d’Annabel au sol pour faire feu avec. Toujours à découvert, il faisait de la peine à Connor de voir le docteur d’ordinaire si forte et si volontaire céder au déséquilibre total…
Pire encore, Sorrens était coincée plusieurs mètres à l’avant et plus personne ne pouvait l’aider efficacement. Aucun repli n’était possible pour elle sous peine de se prendre un tir jaffa. Appuyé contre le mur, elle se retrouva cloué à plat ventre sous les tirs, seule et totalement impuissante. Elle attendit que des jaffas s’approchent avant de s’emparer du sabre qu’elle avait entre les mains et de faire ce qu’elle avait à faire avec ses ennemis jurés…

[Jusqu'au 9 aout pour rep]

Dans un grand bruit métallique, la porte de la cellule s’ouvrit, redonnant ainsi la liberté à Nathalie, Rico et Aldwin. Maintenant réunis, ont pouvait continuer, mais pouvions nous continuer la mission avec une équipe dans un tel état ? Cinquante pour cent de pertes et deux membres gravement blessés. Nos chances de succès étaient des plus réduites. De plus, le message radio de Redfield restait sans réponse, mais quel merdier…

-« L’heure est grave. On a deux blessés, et nous ne savons même pas où nous sommes. Je commence à douter sérieusement de notre réussite, surtout si nous ne pouvons avoir de renfort. Je suis ouvert à toutes suggestions. »

Mais c’est Aldwin répondait a ma question. Il voulait jouer les héros. Le laisser seul ici et emmener Rico. Un tok’ra qui avait la folie des grandeurs !

-« Ne commencez pas vous ! J’ai déjà laisser assez d’hommes derrière moi, je ne vais pas en laissez un autre. On va tous sortir d’ici ! Les morts, ça suffit ! »

Mais Aldwin se fit de plus en plus insistant. I voulait vraiment mourir en héros celui-là ! C’était très gentil de sa part les compliments sur notre courage, mais c’était inutile.

-« Nan ! Inutile ! Pas question ! J’aime pas les Tok’ra mais tu viens quand même !! »

Mais son regard se fit de plus en plus insistant. Il me fixa, puis Rico et le reste de l’équipe. Ses paroles résonnèrent encore une fois dans ma tête. Il avait raison, Rico ne devait pas rester là, et un blessé à transporter était de trop, pas besoin d’un deuxième. Son regard se fit encore plus transcendant, insoutenable. Je ne pus que détourner le regard et prononcez un dernier ordre pour Aldwin.

-« Vous pouvez restez ici. Mourez bien. Terriens, on rentre à la porte. Le tunnel est notre seule chance. »

Puis je ne pus que laisser le générateur aux mains d’Aldwin. Puisse t’il en faire bonne usage. Laisser un autre homme derrière moi et ne pas pouvoir accomplir ma mission moi-même me tuait. C’était un échec, un cauchemar. Une fois que tout le monde eu dit adieu au Tok’Ra, je plaçais mes hommes pour nous replier vers le tunnel qui nous avait conduit dans cet infâme trou à rats. Redfield en arrière garde, et moi devant. Des bruits de pas résonnèrent aux alentours, il était de temps de partir, toute la base était en état d’alerte. Je donnais l’ordre de mise en marche e nous pouvions reprendre notre route, avant qu’Aldwin ne fasse tout exploser.
Nous avions marché que depuis quelques minutes lorsque l’état de Rico se détériora encore plus. J’ordonnais une courte halte pour que les toubibs puissent faire leur travail. Mais les pas de jaffas se firent entendre de l’autre coté du couloir. Merde. J’eu à peine le temps de dire à Redfield de se mettre en position qu’il était déjà en place. Bon soldat.
Le temps nous manquait et j’ordonnais à Fanny et à Nathalie de se mettre en route, on avait plus de temps. Une grenade explosa derrière nous. Ce qui nous forçâmes à accélérer le rythme. J’espérais que Redfield n’allait pas faire de bêtise. Nous fîmes encore une centaines de mètres et il y eu un grand bruit derrière moi accompagné, de gémissement. Je me retournais et je vis Rico par terre et les deux docteurs autours de lui. Je m’agenouillais à coté de lui.

-« Tiens bon mon vieux ! On est presque arrivé ! »

Mais rien n’y fait. Il rendit son dernier souffle entre nous trois, dans une vieille forteresse miteuse. Un ami avec qui j’avais passé du temps et de bons moments. Hésitant, je pris ses plaques militaires, je rangeais soigneusement dans ma veste, avec celle de Haller.
Redfield nous rejoignait en courant criant qu’un guerrier Kull le suivait.
Je me levais péniblement pour aller voir ça de mes propres yeux. Effectivement, Une armure sombre se rapprochait vers nous, d’un pas lent mais sur. Je revins vers mon équipe. Fanny et Nathalie étaient toujours autour du corps de Rico et Chris se défoulait sur les murs. Je m’apprêtais à lui dire de se calmer quand il ouvrit par inadvertance une porte cachée. Elle donnait accès à une salle où se trouvait au milieu un sarcophage. Un sarcophage… Je regardais alternativement le sarcophage et Rico. Il y avait peut être une chance pour qu’il revienne à nous. Mais combien de temps Aldwin allait-t-il nous laisser ?

-« Redfield, Fanny et Nathalie, vous rentrez au SGC. Je reste ici pour soigner Rico dans le sarcophage. Dépêchez-vous vous irez plus vite que le Kull. Pas de protestation, c’est un ordre. J’ai déjà laissé trop de personne derrière moi. On se retrouve au mess pour un bon café ! »

Puis je pris le corps de Rico dans mes bras. Même mort, il pesait toujours son poids le salaud. Le tirant par les épaules, je me démerdais pour l’installer dans le sarcophage. Ce fut pénible, mais je pus quand même le faire. Puis, le sarcophage se referma doucement, comme un monstre de métal avalant sa proie.

La serrure qui empêchait la réunification des deux équipes Terriennes fut vite crochetée par Fanny. Tant mieux, avec des milliers de soldats Jaffas à leurs basques, les hommes du SGC n'avaient plus vraiment de temps à perdre. Chris remarqua aussitôt le regard de Nathalie braqué sur lui, devenant limite pesant par la même occasion. Elle croyait avoir vu un fantôme ou quoi ? Remarque, c'était en partie vrai, le jeune homme n'était plus que l'ombre de lui-même après ce terrible crash qui avait coûté la vie à son équipe entière. Sûr que la recrue avait de quoi être surprise, Chris avait échappé de peu aux griffes de la Mort cette fois encore. Néanmoins, il était loin de penser que c'était de la chance, c'était plutôt de l'acharnement oui ! Ils n'étaient que quatre : Boba, Fanny, Nathalie et lui-même encore en état de se battre et à se tirer de ce beau merdier.

- Mon heure n'était pas encore venue il faut croire. Chuchota-t-il à l'attention de l'ancienne prisonnière libérée de suite par le docteur McLaine. Chris n'en dirait pas plus pour le moment, sa survie miraculeuse resterait dans le fond de son esprit jusqu'à nouvel ordre. En parlait d'ordres justement...Il n'avait pas encore reçu les siens pourtant c'était si simple de se contenter d'obéir parfois. Cela évitait bien des emmerdes et des réflexions inutiles. Il savait néanmoins une chose, c'était que le groupe allait droit au mur. Il y avait déjà eu un nombre incommensurables de morts, il avait deux blessés à charge. Chris savait qu'il ne pourrait pas combattre et sauver la vie de ses alliés diminués en même temps. Ils devenaient tous faire un choix, décision qui revenait bien sûr à Boba Fett, l'homme le plus gradé de la bande de suicidaires qu'il formait tous à la fois. Le première classe lança un simple regard à son supérieur, un geste banal qui lui suffirait à connaître la suite des opérations.

Un long et pénible moment de silence s'instaura au sein de l'unité, un instant que Chris détesta par-dessus d'ailleurs bien que le jeune homme ne s'était pas prononcé. Ce fut le Tok'Ra Aldwin qui trancha finalement sur le sort de l'équipe. L'extra-terrestre voulait que les Tau'ris l'abandonnent ici-même à son sort. Alors là pas question bordel ! Il y avait eu suffisamment de morts comme cela ! Chris n'avait que trop vu de sang pour aujourd'hui alors il valait mieux que ça prenne fin immédiatement. Sans compter que la réaction du Tok'Ra ne fit qu'accentuer toujours un petit peu plus sa propre colère.

Il entendit Boba Fett beugler plusieurs fois après le serpent et fut pleinement rassuré de constater que l'officier en chef était du même avis que lui. Merde ce damné Tok'Ra ne voulait rien savoir absolument. Instinctivement, Chris s'était penché au-dessus du corps meurtri d'Aldwin. Intérieurement, il comprenait son choix mais le jeune homme ne le laissa nullement paraître.

- Ecoutez, c'est vous qui êtes venus nous demander notre soutien non ? Alors maintenant que nous sommes là, vous allez vous suivre même si je dois vous traîner par la peau du cul. Est-ce que c'est clair ?!

Apparemment ce fichu extra-terrestre ne voulait rien savoir. Non, il voulait vraiment crever pour une cause perdue. Quel gaspillage ! Et le pire, c'était que Chris se sentit comme obligé de le laisser se sacrifier. Son regard de serpent meurtri se fit insoutenable. Le jeune première classe flancha en cédant rejoint par Boba Fett quelques secondes plus tard.

- Et bien soit, comme vous voulez.
.
Redfield n'ajouta pas un mot de plus, ses efforts s'étaient avérés vains et ils le resteraient. Il croisa une dernière fois le regard du Tok'Ra avant de faire demi-tour pour rejoindre ses compagnons d'armes. Les instructions avaient été données, les Terriens abandonnaient la partie. Les épaules légèrement voutées et le regard fixé au sol, Chris continuait d'avancer même si cette idée lui était plus insoutenable. Lui ? Renoncer.... Ce n'était guère dans sa nature que de fuir devant un danger trop grand, bien au contraire. Ce n'était pas un lâche, il préférait affronter les difficultés et les ennuis plutôt que de les fuir bêtement devant eux.

Soudain, le petit groupe stoppa net. Se pouvait-il que les ordres changent et qu'ils repartent à l'assaut ? Non... Le Capitaine Rico avait été salement touché dans cette vaine bataille. Les deux femmes s'étaient aussitôt précipitées sur lui pour lui venir en aide. Même au seuil du désespoir, l'équipe resterait soudée et par-dessus tout solidaire jusqu'à leur dernier souffle à tous. Chris s'était vivement redressé, ayant perçu la démarche lourde des Jaffas à l'autre extrémité du couloir. Armant solidement son P90 et étant ses humeurs aussi sombres que la nuit, Chris se sentait prêt à leur réserver un accueil mémorable. L'ennemi semblait seul, tant mieux il allait pouvoir déverser toute sa hargne et n'en faire qu'une bouchée.

Une ombre avait surgi au loin, le première classe déversa aussitôt un premier chargeur sur lui. L'ennemi tint bon et ne flancha pas une seule seconde. Merde toutes ses balles avaient ricoché sur cette,espèce d'armure indestructible. C'était donc ça les fameux Kull ? Les supers guerriers d'Anubis ? Bordel, comment il allait stopper cette chose ? Au corps à corps, c'était même pas la peine d'y penser, Chris ne se considérait pas comme un surhomme, loin de là. Par réflexe, il attrapa une grenade qu'il jeta en direction du Kull. Dark Vador ne broncha pas d'un poil et ce fut comme une douche froide pour Chris qui avait abandonné tout espoir de retenir cet ennemi invincible.

- Tirez-vous de là vite fait !

Il espérait de tout cœur que ses coéquipiers furent loin devant lorsqu'il força l'allure. Par chance, le super guerrier se déplaçait beaucoup moins vite que lui mais en contrepartie, c'était un véritable monstre de puissance qui avait déjà réduit la moitié du tunnel en charpie avec ses tirs. Le militaire courait comme un dératé dans les interminables boyaux que formaient les égouts, tentant de semer le Kull par tous les moyens. Malheureusement, les Tau'ris n'avaient guère pu aller bien loin. Rico était tombé une seconde fois et à voir le regard des filles, il ne s'en était pas sorti cette fois. Chris ferma les yeux pendant un court instant, poussant un long soupir par la même occasion. Il allait devenir fou, il allait finir par hurler sa rage d'un moment où un autre. Complètement à bout de nerfs, le jeune homme commençait à manquer très sérieusement de self-control. Le sang affluait dans ses veines, battant dans ses tempes à pleine puissance. Il avait serré son poing si fort qu'il s'en serait limite casser les doigts.

- J'ai retenu le super guerrier tant que j'ai pu. On est fait...

- ... Désolé.Prononça-t-il doucement, à bout de forces.

Faire preuve de faiblesse n'était pas dans les cordes du jeune Redfield sauf que là, le soldat se sentait particulièrement impuissant devant la tournure que venait de prendre les événements. Lui qui avait cru vivre les pires moments de sa vie en Iran, se rendait à présent compte que c'était du gâteau comparé à ce qu'il vivait avec le SGC aujourd'hui même. Il retint un long râle de rage entre ses dents. Il refusait une nouvelle fois que la Mort ne s'abatte sur eux. Il posa son front contre la paroi rocheuse, une fois de plus au bord du gouffre.

*- Saloperie de bordel de merde !!! *

Pourquoi il n'avait pas choisi une vie normale comme tout le monde sur Terre ? Et dire qu'il se battait pour ce qu'il souhaitait devenir en ce moment même... Pour l'humanité toute entière. Malgré tout, il avait rencontré des gens bien au SGC... Jack, Fanny, Nathalie, Matt, Cassandra... Aussitôt les souvenirs de leur nuit au combien ardente lui revinrent aussitôt en mémoire. C'était bien le moment de penser au sexe franchement ! Bref s'il s'en sortait, il se promettait intérieurement de lui payer un restaurant classe à Colorado Springs. Mais non, comme tous les autres il y resterait...

Et puis merde tiens encore ! Fou de rage, il fracassa plusieurs fois son poing contre le mur le plus proche. Il ne ressentait même plus la douleur transmise de son cerveau jusqu'à sa main en sang, continuant de canaliser sa rage contre la paroi rocheuse innocente. Il entendit comme un bref déclic lorsqu'un passage secret s'offrit brusquement à ses yeux. Sacrée surprise mine de rien, il avait dû briser un dispositif protégeant l'accès à une salle mystérieuse. Il s'agissait tout bonnement d'une salle au trésor contenant un sarcophage, un bien on ne peut plus précieux chez un Goa'uld. Chris avait entendu brièvement parler de ces boîtes dorés aux pouvoirs de guérison et surtout de résurrection. Apparemment, les effets étaient pervers à long terme mais les quatre jeunes gens devaient se résoudre à faire un choix. Ramener le Capitaine Rico serait le bienvenue pour les nerfs à vif de l'équipe. De plus, ils bénéficieraient de l'aide énorme d'un puissant allié de confiance.

Malheureusement, ce ne serait pas pour cette fois. Chris venait de recevoir de nouveaux ordres. Connaissant un minimum le caractère du première classe, ce dernier était évidement contre cet avis. Il n'avait pas envie de laisser son supérieur devant ce monstre d'acier. Surtout si Rico n'avait pas le temps nécessaire pour revenir à la vie

- Je commence à en avoir sérieusement ras le cul de tous ces sacrifices purement inutiles.. Si le Capitaine n'en revient pas, vous ne serez pas en mesure d'arrêter le Kull et vous le savez .

Sauf que s'ils restaient tous ensemble, il n'y aura pas deux morts à déplorer mais cinq. Le choix devenait passablement pénible pour Chris qui, malgré tout, avait un sens trop aiguisé de l'honneur pour abandonner un homme derrière lui. Il perdait du temps, et n'avait toujours pas fui avec les filles. Bref, en gros de quoi se prendre une bonne rouste de la part de Fett qui allait probablement devoir le faire partit à gros coups de pieds dans le postérieur.

Cependant, il jeta un bref regard aux deux jeunes femmes chacune leur tour. Putain, il n'allait pas les envoyer à la Mort non plus ! Il n'avait pas le droit de sacrifier deux vies mais également de laisser choir un Colonel derrière lui. Cruel dilemme pour Chris qui était une nouvel confronté à l'Enfer concret.

- Mais si vous y parvenez alors éclatez-moi la face de ce connard, ok ?

D'un bref signe de tête, le première classe invita Fanny et Nathalie à le suivre dans une dernière course poursuite. Il salua une dernière fois le Lieutenant-Colonel Fett avant que le trio ne se remette en route droit vers la Porte des Etoiles. C'était lui qui avait la charge des ordres à donner maintenant, ce ne serait pas la première fois qu'il serait chef improvisé au cours d'une mission. Formant toujours l'arrière garde, il jetait sans cesse de brefs regards furtifs derrière lui pour vérifier la présence ou non d'un Kull éventuel.

- On court et on ne se retourne pas, c'est clair ?! C'est mon boulot.

A travers leur course folle, Chris gardait intérieurement espoir. Il s'était relevé depuis la découverte de la pièce secrète. Bon sang, il avait bien failli craquer cette fois encore. Comment avait-il pu se laisser ainsi... Même si finalement, le hasard n'avait peut-être pas fait si mal les choses. Rico et Boba s'en sortiraient, il en était presque persuadé. Dès lors, son rôle était de conduire les filles en sécurité. C'était son seul objectif, sa priorité absolu... Hors de question qu'il en vienne à faillir comme tout à l'heure, une telle faiblesse était fatalement impardonnable.